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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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piano a LouiS'Ie-Grand, si je ne me trompe, et probablement ausi>i dans quelques pensions. » En 1822, l'année qui précéda son heureux, concours a l'Institut, Edouard Boilly avait obtenu au conservatoire le premier prix de contrepoint et fugue.

BOILEAtK ), habile joueur de violon et deraaudore, vivait à la fin du seizième siècle et au commencement du dix. septième siècle. Il était au service de touisXill alors Dauphin de France, ainsi qu'on le voit dans le Journal de Jean Btroard sur l'enfance et la jeunesse de louis XIII, qui dit, à la date du 8 février 1604 s « Le Dauphin avait pour violon et joueur de mandore Boileau, et pour joueur de luth Florent Uindret, d'Orléans, peur l'endormir. » BOISSELOT (Jkan-Lolis), à Montpellier eu 1785, y exerça la profession de luthier Juwju'm 181%, se faisant remarquer par son activité et son esprit d'entreprise. lin 1823, Il envoya son fils ainé, Louis Boissciot, à Marseille, pour y créer un magasin de musique et d'instrumunis, qui devint bientôt son établissement principal. 11 vint peu après s'y fixer lui-même. Pressentant lïmormc vulgarisation a laquelle devait arriver peu a peu le piano, il se dècida en 183 j a tenter û Marseille l'organisation d'une manufacture de pianos, où se fabriquèrent d'abord des pianos carrés. En 183), son liU Louis «lia étudier la fabrication du piano à queue dan» les Manufactures anglaises, jusque-là fermées aux étrangers. Louis lioisselot rapporta de ce voyage des éléments précieux, el amena avec lui des ouvriers anglais et allemands, qui formèrent eu peu d'aunoes un personnel d'élite. La manufacture marseillaise commença alors la fabrication des piano» a queue, et prit un développement rapide; ses pianos à queue furent longtemps les meilleurs qui se lissent en France. A l'cxposiliou de Paris de 1844, ptusieûrsde ces pianos obtinrent le n° 1, et le créateur de l'industrie marseillaise tut récompense do son esprit d'initiative e par la grande médaille d'or. Jean-Louis Boissciot muurut en 18)7.

Ai. U – n.

IJOISSF.LOT (Lotis-Coxs-uXTis), fils du précédent, né à Montpellier en mare 1800, coopéra comme on vient de le voir à la création et au développement de la fabrication de pianos entreprise par son père, dont il était devenu l'associé depuis 1838. En 1847, lu fabrique Boisselot et fils était devenue l'une des plus impor- tantes de France elle construisait annuellement 400 pianos, qui s'exportaient déjà dans l'Europe et les colonies. De nombre-» brevets d'invention et de perfectionnement témoignaient

d'études et d'améliorations constantes, notumment les brevets pris pour les barres en fer placées au-dessous du piano et les barres Jwrraoniques avec vis de pression (1838), pour le piano dediharmonique(i839), pour le piano octavlé (1840), pour le piano à son soutenu (1844), pour le piano planicorde (1849). Les années 1848 et 1849, qui furent pour l'industrie française une époque de crise, vinrent arrêter un peu ce développement. Louis Boisselot fonda alors à Barcelone une succursale, bientôt aussi importante que la maison mère. A l'exposition de Paris de 1849, ses pianos obtinrent les premiers range,concurremment avec Erard, Pleyel et Herz, et le rappel de la médaille d'or. Outre son rôle industriel, Louis Boisselot avait largement contribué au développement de l'art musical à Maraeille, et créé notamment une sallo de concerta. U fut fondateur et président de l'Association des arlistes musiciens de Marseille. Il mourut en 1850, laissant d'unanimes'regrels. AL.R O.

BOISSEI.OT (Xavieii), frère du précédent, a popularisé comme compositeur le nom dont son père et son frère avaient fait la réputation industrielle. On trouvera dans la lilographie universelle des Musiciens (t. II, p. 10), les détails relatifs ù ses travaux comme compositeur. Devenu industriel à la mort de son frère, il prit la direction de l'usine en 1850. Les débouchés augmentaient tous los jours à la suito des succès obtenus aux expositions. En 1855, la fabiique de Marseille livrait environ 600 pianos par an, celle de Barcelone 400. X. Boissclot obtint a l'exposition universelle la nu-dailledo première classe et la croix de la Légion d'honneur. En 1802, à l'exposition universelle de Londres. U eut le premier rang et la Pr'ne-Medal. Mais. à partir de cette époque, h ta suite d'entreprises nouvelles et de spéculations malheureuses tentées par X. Boisselol, le développement de l'industrie subit un arrêt de quelque:, années. En 1805, un incendie détruisit entièrement la magnifique fabriqua de Uarcelone. X. ïtoisselot abandonna peu après l'industrie. Continuée par le petit-fils du fondateur, Fran* Uoisselot, elle est revenue complètement aujourd'hui h une. situation prospère. Elle livre de 0 à 800 pianos par an, dont un grand nombre pour l'exporlation. Le nombre des pianos fabriqués depuis la fondation de la maison est de 18,000.

Ai.. R t.

BOITEAU ( Diku wwJié-AmAStme-pAn.), écrivain et homme politique, né & Paris en 1830, s'est beaucoup occupé des questions relatives a l'enseignement en général, et a publié une bro.