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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 2, Boieldieu-Derossi / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k69718c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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serva cette position pendant les saison* I8Î9 A 1851. Au mois de décembre 1852 il fit rupré- senter nu lliédtr.: lyrique Tubarin, en deux actes ouvrage frais, élégant et bien senti pour la «cène, dont le succès rauitna lM espérances de t'auteur, et dont l.i partition a été publiée par Gros, à Paris. Depuis le mois de mar* 1840 jusqu'en février 1847 Bousquet avait ébSchargc1 de la rédaction du feuilleton musical du jour.nal Le Commerce. mais il quitta cette position pour écrire la Chronique musicale du journal hebdomadaire V Illustration. H a fourni aussi quelques articles à la Gazelle musicale de Paris. Sa situation commençait à s'améliorer il était connu, estimé tomme écrivain et comme artiste. En 1 852, avait été nommé mcmhredc la commission de surveillance pour J'enseignement du chant dans les écoles communale* de Paris, puis membre du comité des études au Conservatoire de Paris; deux poèmes d'opéras, l'unenquatreaotes, l'autre en deux, lui avaient été confiés pour en écrire la musique, et il travaillait avec ardeur à ces deux ouvrages; mals il était évident pour ses amis que le principe de la vie avait été altéré «i lui par les chagrins de l'artiste, tt par les inquiétude!) qui le minaient pour l'existence matérielle de sa femme et de ses enfants. Sa poitrine était attaquée; le mal fit de rapides progrès, et Bous. quet expira le 15 juin t854, dans une maison «le campagne à Saint-Cloud, près de Paris. Ainsi finit, à l'âge de trente-six ans, un compositeur dont le talent grandissait et n'attendait qu'une occasion favorable pour se produire avec éclat.

BOUSSAC (M. De), né 6 Paris dans les premières années du dix-huitième siècle, brilla comme virtuose sur la vicie, vers 1740. Il a fait graver un livre de pièces pour cet instrument. BOUSSET (Jeu-Baptiste DROUART de), naquit à Anières, village à une lieue de Dijon, en 1661. Son nom véritable était Drouart, au. quel lt ajouta celui de Bouttet il fit ses études au collège des jésuites de Dijon, et eut pour mettre de musique Jacques Farjonel, chanoine de la Sainte-Chapelle de cette ville. Bousset a été mettre de musique du Louvre pendant plusieurs années. Le Mercure de 1721, pag. 187, lui donne les titres de compositeur de musique de l'Académie française, de celle des belles-lettres et des sciences. Il épousa la fille de Ballard, dont il eut deux fils. Il est mort le a oetohre t725. Bousset a fait imprimer de sa composition 1° Cantates françaises; Paris, Ballard, in-V obi.– î» Èoluçuesl>ackiqites,m-i°.–3"\inH et un livres d'airs à chanter; Paris, Ballard, in-4° obi. Il a composé aussi beaucoup de motets qui

«ont restés en manuscrit». On en trouve quelquesuns à la Bibliothèque impériale de Paris. BOUSSET (René DROUART ob), fils du précédent, naquit a- Pari», le Il septembre 1703. H se livra d'abord à l'étude de la peinture, mais II la quitta pour la musique, et passa dansi'écoJu de Bernier. 11 reçut ensuite des leç4ns d'accompagneraent du Culvière, qui le décida i se livrer il l'étudft de l'orgue, Bousset devint l'un des meilleurs organistes français. Le dimanche la mai 1760, il joua l'orgue de Notre-Daine avec une vivacité qui ne lui était pas ordinaire Jamais dit-il, je ne me suis senti tant en verve qu'aujour d'Util. A t'Agnus Del; il se trouva mal, uni! paralysie se déclara, et le lendemain il mourut. Les ouvrages qu'on a imprimés de lui sont 1° lluit odes de J. B. Rousseau, mises en musique. • V Cantates spirituelles, 1er et i' liv. 3° Airs à chanter, i" et 2° recticils,.gravés iu-4". obi. Bousset fut un dus plus ardents convulsionnaires et des plus zélés partisans des miracles du diacre Paris. Les scrupules religieux qui lui vinrent alors le décidèrent à faire casser les planches de ses recueils de chansons, devenus fort rares.

BOUTEILLER (Coutu> LE), poëte et musicten, était contemporain de saint Louis. 11 était aini de Guillaume Le Viniers, autre poète et musicien. On croit qu'il était de la maison des Bouteillers de Sentis. U a laissé seize chansons notées de sa composition tes manuscrits 72&î, 65 et 66 (fonds de Cangé) de la Bibliothèque impéria1e en contiennent plusieurs.

BOUTEILLER (Louis), mettre de musique de la cathédrale du Mans, naquit à Moncé-enRain, dans la province du Maine, en 1048. JI n'avait que quinxeans lorsque, d'enfant de chœur il devint maître de la cathédrale, où il a passe toute sa vie; mais ce succès inespéré et cette précocité presque sans exemple ne l'empêchèrent point de travailler avecardeur pour perfectionner son talent aussi remnorta-Ml successivement dix-sept prix de composition anx divers concours qui s'ouvraient alors dans les cathédrales de France. il est auteur d'un grand nombre de messes, de motets, d'hymnes et d'antiennes, que les chanoines du Mansont fait déposer dans le trésor de leur église pour servir de modèles aux suc» cesseurs de cet habile musicien. Quelques-unes de ces pièces furent exécutées devant Louis XIV, et plurent tant à ce prince qu'il les redemanda souvent. Bouleiltcr mourut au Mans en 1724.

BOCTEILLER(alaé),futnialtredeiniisiquo de la cathédrale de tihalous-sur-SIarne. La Bibliothèque impériale possède un motet manuscrit