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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Qafnppi, naquit a Venise en 1711. Après avoir acheté ses études musicale», II fut pendant plurienrs aimées mattre de chapelle à l'église SantaMaria délie Solute, dans sa ville natale pub il écrivit des opéras dans plusieurs grandes villes de l'Italie, et liait par se User à Gêne», oit il obtint la place de maître de chapelle de l'église de VAnnondation. On connaît aujourd'hui peu d'ouvragea de ce compositeur. En 1742 il a donné à Rome l'Artaierse; à Gêne-), Ariane en 1750; dans la même ville Adriano in Stria, en 1751; et en 1752, La Gloria ed ilpiacere. La Bibliothèque Impériale, à Paris, possède en manuscrit un Niai Dominus, à voix seule, et un laudate pueri, à quatre voix, de la composition de ce mu. siciea, Dans la collection de l'abbé Santini à Rome, on trouve aussi le psaume Domine, ne in Jurore, traduit en italien et mis en musique à quatre voix avec des violons et des cors, par Adol- fali enfin on a publié sous son nom Set sonate a tre, clngue e sei, opéra 1°, Amsterdam. Ce compositeur fit à Gênes l'essai de la mesure à cinq tempa dans un air de son opéra d'Ariane. On a dit qu'il avait été précédé dans cet essai par Marcello, quoiqu'on n'ait pas cité l'ouvrage de l'auteur de» Psaumes où la mesure cinq temps est employée; mais il est certain que d'anciens aira populaires d'Espagne d'Allemagne et du Nord sont dans cette mesure. 11 est possible qu'AdolfaU en ait eu connaissance.

ADORNO(jBAN-Ntoom>càN8), né au Mexique vers 1815, s'est fait connaltre a l'Exposition universelle de l'industrie, à l'aris, en 1855, par diverses inventions Ingénieuses, au nombre desquelles on remarquait un système complet de mnalqoe, dont toutes tes parties sont Intimement Né», et pour lequel M. Adomo a fait exécuter sons sa direction plusieurs Instrumenta de démonstration. Il a (ait Imprimer l'exposé de son système dans un petit ouvrage qui a pour litre a MéhgrapMe, ou Nouvelle Notation musicale; Paris, Firmin Dldot frères, 1855, in-40 de 39 pages, avec une planche. Celte brochure n'est en quelque sorte que la proMgomène d'an ouvrage philosophique très-étendu auquel M. Adomo a travaillé pendant plusieurs années, et dont il annonce la publication. Considéré au point de vue de la théorie, le système dont le petit ouvrage de M. Adorno renferme l'aperçu est basé sur une idée déjà produite par Azab (voy. ce nom) et par d'autres, à savoir que les vibrations de t'air ne sont pas la cause productrice du son comme on le croit généralement, et que cette cause réside dans un guide impondérable auquel l'auteur du système donne le nom d'harmonium. Ce fluide ne produit point uns série de sons dans

les rapports absolus des géomètres, mis au échelle chromatique de douze demi-tons tempérés. M. Adoroo prétend démontrer cette partie de son système par une construction géométrique dont le tableau graphique était à l'exposition, et par un polycnrde formé sur le méme modèle. Or cette échelle de douze demi-tons tempérés donnés par la nature, est le critérium du système de notation et de musique pratique de M. Adorno; car c'est celle des instruments à claviers, particulièrement du piano. Prenant le clavier pour modèle de la portée destinée à la notation, il considère les cinq touches noires comme la représentant de cette manière 1

11 résulte de là que la portée est verticale an lieu d'être horizontale, et que les signes de la notation ont la même direction. M. Adorno conserve les (ormes de la notation ordinaire. Les espaces doubles contiennent les notes mi, fa, et si, ut; les espaces simples renferment les notes ré, sol, la. Les notes placées sur les lignes sont les dièses et les bfrnols. Quant aux valeurs île temps, rondes, blanches, noires etc., et aux x signes de silence ce «ont les mêmes que ceux de la notation en usage. La transposition s'opère, dans le système de M. Adorno, par on moyen trèssimple: s consiste en un pupitre sur lequel des (ils noirs sont tendus verticalement dansleti mentes dispositions qu'on vient de voir la musique écrite go place sous ces Dis, et suivant qu'on l'avance h droite, ou la recule à gauche, la transposition est faite, pareeque la position des nolesest déterminée parles fils du pupitre qui représentent les parties de six octaves disposées précisément comme le clavier du piano placé au-dessous de ce même pu. pitre. Par une autre conséquence de son système, M. Adorno a Imaginé un piano mélographe dont le mécanisme Imprime la musique sur un papier disposé suivant sa méthode de notation; en sorte qu'après l'exécution d'un morceau improvisé, il n'y aurait qu'à retirer la papier du cylindre où II est enroulé, et à te placer sur le pupitre, sans faire d'opération de traduction, pour jouer im- médiatement le morceau et pour le transposer A volonté, a l'aide da pupitre. Le piano mélographe n'était pas à l'exposition universelle de Paris; le modèle du mécanisme seut a été mis sous les yeux do Jury M. Adomo te faisait exécuter alors dans les ateliers du célèbre- fadeur de pianos Brard ii ne parait pas que, jusqu'au moment cette notice est écrite, le succès ait répondu aux vues de l'inventeur.