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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 522

Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ceaux concertant* qu'ils jouaient ensemble. Ces morceaux sont tous composé» par Antoine. Il a publia plusieurs œuvres de quatuors, de trios, île concertos, etc., pour le violon. Après avoir fait un deuxième voyage en Angleterre les frères Bolirer revinrent a Paiis et s'y tirent entendre da nouveau aux concerts spirituel* de la semaine sainte. Au moia de mai de la même année, il» se rendirent a Berlin, où Antoine obtint le titre de mattre des concerto et Max celui de premier violoncelliste de la chambre. Un nouveau voyage fut entrepris par la deux (rires en 1820; ils parcoururent toute (Italie, donnèrent des concerts à Milan, Vérone, home, Naples, etc., et retour» nèrent à Berlin, en 1824. Des discussions s'étant élevées entre eux et Spontini, ils quittèrent le service du roi de Prusse dans l'année suivante. Antoine détermina «on frère a l'accompagner à Munich par Hambourg. Arrivés dans la capitale de la Bavière, les deux frères y épousèrent deux pianiatet distinguées, filles de Dulken, facteur d'instrument de la cour: Max devint le mari de l'aînée ( Louise, née à Munich en 1805), et Fanny (née dans la même ville en 1807), devint l'épouse d'Antoine. Ces liens formèrent entre tous ces virtuoses une nouvelle association artistique dont on a depuis lors admiré le» résultats à Paris. De retour dans cette ville en 1827, les frères Bolirer s'y firent entendre avec de nouveaux succès; et, après avoir fait quelques voyages de peu d'importance, ils donnèrent dans l'hiver dea séance* de qnatnorsetdequfntettes dans les salons de Pape, ou Ils firent entendre, avec MM. Tllmant et Urlian, les derniers quatuors de Beethoven. Ces séances furent remarquables par la perfection de l'ensemble et la délicatesse des nuances. La révolution de 1830, funeste anx artistes, détermina les frères Bohrer à quitter Paris, et, pour la pre.mière fois, ils se séparèrent. Après avoir fait quelques voyages, Antoine a obtenu en 1834 le titredemattrede coneert de la cour de Hanovre. Il est mort dans cette position en 1852. Sa fille Sophie, né à Munich, en 1828, ont un talent de pianiste très-remarquable, et brilla, avant même d'être sortie de l'enfance, à Paris, Vienne, Berlin et Pétersbourg. Elle se trouvait dans cette dernière ville en 1848, avec son père. Une mort prématurée est venue frapper cette jeune fille qui aurait pris un rang distingué parmi les artistes les ptna célèbres, si elle eût vécu.

Les compositions de Bohrer sont très-nombreuses; elles se font remarquer en général par le goût et la pureté de atyle. Parmi Ma ouvrages, on compte des symphonies concertantes

pour violon et violoncelle, Parla, Pleyel; quatre concertos pour violon et orchestre, «uvres 9, 13, 17, et 37, Offenbacli et Paria; des quatuors pour deux violons, alto et basse, op. 33 des trios brillante pour dtsun violons et violoncelle, op. t3; six grand» duos brillants pour violon et violoncelle; un très-grand nombre d'ains variés pour violon, avec accompagnement d'oreheatre, de quatuor ou de piano; des caprices ou études pour te violon des trios pour violoncelle, violon et alto, op. 14 et 15; et beaucoup d'autres «uvres de musique Instrumentale. Antoine Bokrer a eu une grande part dans la composition des ou- vrages pour le violoncelle qui portent le nom de son frère.

BOHREH (Af axihiuen), le plus jeune dea fils de Gaspard, naquit à Munich en 1786, et y prit des leçons de violoncelle du professeur Antoine Schwartz. Il 'fit des progrèa si rapides sur est instrument, qu'à l'âge de quatorze ans, en 1799, il rut admis l'orchestre de la cour. Il a fait avec son frère tous les voyages dont nous avant parlé dansl'article précédent. AprèsavoirentenduBom» bergà Vienne, il prit la résolution de choisir ce grandartiste pour son modèle; mais en étudiant la parties ha plus Importantes du talent de ce virtuose, II les modifia par ses qualités person.nelles. Lorsqu'on l'entendit pour la première fois à Pub, son jen causa autant d'étonnement que de plaisir. Les qualités essentielles de son talent étaient une justesse parfaite, an son pur, et une facilité extraordinaire à exécuter les passages les plus difficiles mais sa manière manquait de gran- diose. Après avoir quitté Paris, en 1830, Slanlmilien Bohrer a fait quelques voyages en Allemagne; en 1832 il a obtenu te titre de premier violoncelliste et de mattredes concerts de la cour de Stuttgard et sa femmo a été nommée pianiste de la mime cour et maîtresse de piano des princesses. En 1838, il nt un second voyage & Péterabourg deux ans ans plus tard II visita toute l'Italie, et alla jusqu'en Sicile donner des concerts a Messine et a Païenne. Dans les années 1842.184.) il parcourut l'Amérique. En 1847 il entreprit un dernier voyage dans le Mord, puis se rendit en Hollande, en Belgique et parcourut l'Angleterre. II n'était plus alors que l'ombre de lui-même. Ou a soua le nom de Maximilien Bohrer trois concertos pour le violoncelle, publiéa à Paris et à Berlin, des airs variés pour cet instrument, une fantaisie avec orchestre sur des airs nationaux russes, op. 21, Leipsick, Hofmoiater, un Kondolelto avec quatuor, op. 22, ibid., et des duos pour violoncelle et violon. ( ̃