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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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et retourna à Grenoblo reprendre l'existence ot- sive pour laquelle H avait un penchant décidé. Ce* pendant, «ans fortune, il avait besoin d'an étal on essaya de lai en donner un en la faisant entrer dans un« maison de commerce & Marseille, »«*$ « n> put rester une année entière. De retour à Paris, il partit pour l'Allemagne, avec M. Dam, en 1806, et, grâce à son protecteur, il ftitnommé Intendant des domaines de l'empereur, A Brunawick,puis, on 1807, adjointd'un commissaire desguerres. Kn 1810, II entra au conseil d'Btat comme auditeur, et fut peu après chargé des fonction» d'inspecteur de la comptabilité du mobilier et des bâtiments de la couronne, fonctions ipi'il abandonna en 1812, pour accompagner M. Item, en amateur, dans la campagne de Russie. Kn 1814, il retourna à Grenoble avec le titre d'adjoint commissaire extraordinaire; mais immé< dlatemertaprèslapremier» invasion de la France, il alla se (Mer & Milan, où il passa sept années, tmivantaarooyensa'mistencedaiistes nombreux articles qui fournissait aux revues françaises et anglaises. Il s'y trouvait parfois des révélations sur la sitnation de laLombardieqni tolèrent l'attention de la police autrichienne t elle l'obligea à retourner à Paris en taat. Il y resta jusqu'en 1830, uniquement occupé de travaux littéraires. La révolution de Juillet loi fut favorable en lui procurant, le 25 septembre 1830, le brevet deeonsni de France à Trieste. M. de Mettemieb lui ayant rerosé Vexeqmtur, il alla & ClvitaYeccbiatempUr tes mêmes fouettons, qu'il exerça jusqu'à sa mort. j'ai connu Beyle en 1830, dans les boréaux delà rédaction dn journal le Temps c'était un gros homme, fort insouciant, fort sommeillant, et dont la conversation n'Indiquait pas l'esprit qu'il a mis dans ses livres. Il ne savait causer quela plume à la main.

Beyle débuta mal dans la littérature; ut ce fat par un plagiat. Un livre intéressant de Carpanl avait été publié sons ce titre ie Baydine, ov vero lettere tulavUae le opera del maestro Gluseppe Haydn {Voyet C»im«i) i U tombe entre les mains de Beyle, qui te traduisit en français, et le publia sous le pseudonyme de nombet, et sous ce titre lettres écrite* de Vienne en Autriche sur le célèbre compositeur Joseph Haydn, tutoies d'une vie de Motart, et de considérations sur Métastase et Pétat présent de la musique en fronce et en Italie; ¡ Paris, Didot, 1814, in-8" de 460 pages. Cette traduction, achevée à Londres, fut elle-même traduiteen anglais quelques années après. Le titre de version anglaise est Lives of Baydn aud Motart, in a séries of Mters, translated from the frenck; Locdon, Murray, 1817, in-8*

de 493 pag* La supereberfeétatt trop évidente pour queCarpani gardât le silence. U atlaqaa le plagiaire pseudonyme avec autant de force que de vivacité dans deux lettres écrite» de Vienne, les 15 et 20 août 1817, qui parurentdans laMovaitrtedelGiornatedeiaiaUanaletleratura, t. X, Padova, 1817, p. 124-140, avec ce titre: lettere due deWautore delle Hayctine, Giuteppe Carpanl, milanese, al slg. Alessandro Cesare Bombet, franetst, sedietnte autore délie medeslme. A ce lettres étaient joint» des déclarations de Salieri, VVelgl, Frieberth, du conseiller de légation mono Griesinger, et de M1'» Kurxbeck,' lesquelles disaient que Carpani était le véritable auteur desHaydinei, et que le livre de Bombet n'en était qu'une simple traduction. Quelques journaux littéraires de l'Allemagne reproduisirent la réclamation de Carpani, et le Journal de Paris en donna an extrait an mois d'octobre 1817, avec des ré. flexions désagréables pour Beyle, qui n'essaya pas de répondre à ces attaques, mais qui ne reproduisit pas moins son Uvre avecle titre de «a de Baydn, Mowrt et Métastase. Paris, Delaunay, 1817, in-8°. Cette fois ii avait cliangé le pseudonyme de Bombet en celui de Stendhal. H. Quérard s'est trompé (dans la France litté- raire, t. 1*»., p. 886) lorsqu'il a considéré les lettres écrites da Vienne et les Vies de Haydn et de Mozart comme des ouvrages différents. Ii n'a pas connu non plu le titre e»act de la première édition. Carpani semble «voir été destiné à être pillé ou imlfé par Beyle. Il avait fait in- sérer dans les journaux d'Allemagne et d'Italie depuis 1818 jusqu'en 1823, diverses lettres sur Bossioi et sur plusieurs autrea compositeurs du même tempe, particulièrement sur Taneredia sur freyrcMU*} ses lettres ont été réunies de.puis lors avec quelquesautres moreeaoxdu même auteur, sous ce titre te Bossiniane otsia htUremusico-teatrali. Or, Beyle poblia.en tSas, une Vie deRassini (Paris, Bouiand, deux parties in>8°), quil reproduisit l'année suivante, comme nneédltionnouvelle, au rooyend'nn nouveau frontispice. Ce livre, mis au joursoos te nom de Sten- dhal, renferme une grande partie des opinions exprimées par Carpani sur Tancrède de Rossini, snr freyeMUt, de Weber, sur Otelto, et sur beaucoup d'autres productions de l'école moderne. Le reste, particulièrement la partie biographique, a pour base des anecdotes recueillies à la légère par l'auteur, et quelques faits empruntes aux aimanael» de spectacles publiés à Venise et à Mitan. Tout cela est rempli d'Inexactitudes. Quanta la forme de l'ouvrage, on y remarque le même désordre que dans toutes les autres pro-