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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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liausen, en Francome, et fut d'abord cou- Miller à ZiUou, Lors de son installation al'u- Diversité de Kiel, en 1603, il soutint une thèse j «ur l'Opéra, qui fat ensuite imprimée sous ce titre Ditputalh inaug. de eo quad juslum «tteirca ludot tctnkos, operasque moder- j nat, dictai vulgo Opéra Kiel, 1093, in 4a. Walltier auarequ'onadonl1llun6)econdeédltiol1 décrite dissertation à Nuremberg, I696,in-4O; l'exintencede cette édition estait moins douteuse. Vers la On de 1603, Bgrtoch prit du service comme auditeur et quartier.maltre dans l'armée danoise, et aurè» quarante-cinq ans de service «ou» trois rois de Danemark, il obtint le grade de j général-major de cavalerie. Il vivait encore en 173», et écrivait, le 19 juin de cette année, une lettre à MattlicMn, que celui-ci a citée dans «on Elirenpforte (p. 29). Bertuch jouait du violon et composait. BERTUCH (Coakum-Vouuur), organiste del'églisedeSaiot-PierreaBerlin.néà Krfurt.vers 1730, est compté parmi les pins habites de l'Alle- magne. Élèved'Aiilung, ilreçutdece maître la tra- dition de la manière de Jean-Sébastien Bach, dont il jouait admirablement les compositions «ur l'or- gue. Vers 1777, il visita ponr ladernière foissa ville natale, et retourna ensuite à Berlin, oit il mourut en 1700. Le docteur Burney, qui entendit Bertiich, en 1776, dit qu'il était le plus habile organiste de Berlin et qu'il improvisait fort bien. BERTUZZI (.), élève du conservatoire de Milan, et violoniste dans cette ville, vers 1840, s'est faltconnattre par quelques compositions pour son Instrument, parmi lesquelles on remarque i i* Dix caprices pour violon seul Milan, Ri* cordi. Trois duos pour a violons, op. 7 ¡ ibid. 3o Thèmes avec des variation pour deux violon» et violoncelle; Ibid. Le même artiste a fait représentera à Pavie, en 1841, dans la saison du carnaval, un opéra intitulé R Finto Sordo Pouvrage n'a pas r6uaal.

BERWALD (J«An-FnÉDémc), à Stockholm, en 1788, est fila d'an musicien de la chambre du roi de Suède. A peine âgé de trois ans, ii montra les plus heureuses diapositions pour la musique. Son père lui fit présent d'un petit violon et commença à lui donnerdes leçons de cet instrument. Après treize mois d'une an- plication soutenue, cet enfant extraordinaire fut en état de parattre en publie et d'exécuter un adagio avec ton sentiment naïf et simple qui exeita l'admiration. Peu de temps après, le jeune vir- tuose litun vovage en Suède eten Norwége; par.tout il recueillit des applaudhsemens. A son retour à Stockholm, il commença à s'essayer dans la composition, et se livra à l'élude du piano.

l'année suivante il entreprit un nouveau voyais en Danemarck, et se lit entendre à Copenhague devant le roi. Une maladie dangereuse fit craindre quelque temps pour ses jours, et sem- lia devoir mettre un ternie à ses succe»; main à peine rétabli, il essaya aea forces dans la composition d'une symphonie où les trompettes et les timbales jouaient un rôle considérable. L'abW Vogler, qui s'intéressait au jeune compositeur, lui fit apercevoir les fautes principales de son ouvrage, et les corrections qui furent le résultat de ses conseils rendirent la symphonie asxei bopne pour qu'elle pOt être exécutée publique- ment, en 1797. L'auteur de cette production précoce était agéde neuf ans. L'Académie Royale de mimique do Stockholm, pour encourager Berwald, lui fit don d'une médaille d'or. Le (4 octobre de la même année, le jeune musicien donna un concert, et fit voir dans l'exécution tie deux eoncerlos une habileté qui tenait du prodige. On admira la pureté de son maniement d'archet et son expression dans l'adagio; sa symphonie fut exécutée de nouveau dans ce concert, à la suite duquel il fit un grand voyage avec son père. Au mois de mars 1788,11s se trouvaient a Saint-Pétersbourg; Moscou, Riga, et quelques autres villes considérables de la Russie et de la Pologne furent visitées par eux. Rerwald se lit entendre ensuite aKœnigsberg, Danteick, Berlin, Dresde, Tteplitz, et se rendit à Lelpsick vers la fin de l'année 1798; là, il mit la dernière main à une deuxième symphonie qu'il voulait dédier à la reine, de Suède. En 1799, il prit la route <h Stockholm par Hambourg. De retour dans sa patrie. il reçut encore des leçons de l'abbé Vo- gler pendant quelques années. En 1808, on lui donna le titre de musicien de la chambre du roi. Les grands événements de la guerre qui agitèrent l'Europe vers cette époque ne lui permirent pas de réaliser le projet qu'il avait de visiter les pays méridionaux ce ne fut qu'en 1817 qu'il put faire ce voyage. Après avoir parcouru l'Allemagne, H se rendit en Italie, puis revint en Suède par la France, la Hollande et Io Dane- marck. Depuis 1819, il ne s'est plus éloigné d<t Stockholm. Les jonrneaux de l'Allemagne, particulièrement la GFazftttemMifca/edcLeipsick, ont accordédea éloges à Berwald comme violoniste et comme compositeur. Toutefois, H ne parait pas qu'il ait réalisé les hautes espérances que ses débuta précoces avaient données. Les prodiges de l'enfance se résolvent rarement en grands hommes. Berwald a reçu sa nomination de maître de chapelle de la cour de Stockholm en 1 834 il en remplissait encore les fonctions en 1848, et célébra alors la vingt-cinquième année de son en-