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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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l'âge de six mois, et vint à Paris. C'est dan* cette ville qu'il reçut les premières leçons de musique. M eut ensuite pour mattre de piano son frère, qui lui communiqua la excellent» principe» du doigté de Clementi. Doué des plus heureuses disposition» naturelles, il fit de rapide» progrès, et acquit un talent distingué à un âge oit la ptupart de» artistes Mot encore aux éléments de leuréducation. A dooae ans, il fit un voyage dans la Pays-Bas, ea Hollande et en Allemagne, pour y donner des concerts. L'auteur de cette Biogra- phie le rencontra à Bruxelles, en I8tl. Déjà le brillant de son exécution excitait l'admiration des connaisseurs. Pendant ce voyage d'art, il continuait de travailler avec sain sous la direction de son père. De retour à Paris, il y suivit on «on» de composition, pois il se rendit en Angleterre et en Ecosse,il séjourna quelque temps. En 1821, M. Bertiui s'est fixé à Paris et nes'eo est éloigné momentanément que pour donner des concerts dans les départements. Également remarquable comme compositeur et comme vir.tuose, il s'est placé au rang des premiers artistes en son genre. Son talent d'exécution appartient plutôt à l'école mixte dont Hummel est le type, qu'à l'école actuelle. Il joue avec sagesse et pkrate avec largeur, sans renoncer toutefois au brillant qui est dans la nature de l'instrument. Comme compositeur M mérite me mention particulière, pouravoir sa résisteràrentratnemei)t<l« la mode, et s'être bit an style grave qui s'allie fort bien avec des tonnes mélodiques et barmoniques d'un goût fin et délicat. II a fallu beau- coup de temps à M. Bertini ponr être connu et apprécié à sa juste valeur, son courage à perse' virer dans la route de la belle et bonne musique a reçu sa récompense par l'estime que tes con. naissenrs et le public même accordent a sa ouvrages. Ses productions, sont au nombre den- < vlron deux cents œuvres. On y remarque i jo Trtos Pour piano, violon et violoncelle; < Ctaqsérénadesenqaatuor.- Cinq sextuors 1 pour piano, 2 violons, alto, violoncelle et con. ( tre-basse. V Un nonetio pour piano et instru- b menta à vent – 5* Environ don» suites d'élu- r

des pour tous les degrés de force et formant un nombre très-considérable de morceaux. «o Des préludes. – 7» Des nocturnes. Un grand nombre de rondeaux, fantaisies, caprices et divertissements pour piano seul. – des variations sur des thèmes originaux ou sur des airs connus. lOo Une méthode de piano, etc. Tous ces ou- vrages ont été imprimés et réimprimés à Paris, dans la plupart des grandes villes d'Allemagne, en Italie, en Espagne, en Angleterre et en Amérique. En 1833, Bertini s'est associé à M. Ledhuy

pour la publication d'un ouvrage périodique in- titulé Encyclopédie pittoresque de la musique, dont lea fouilles réunies ont formé un volume in-4». La partie littéraire et historique de cette colopitation était fort mal faite; mis Uertini n'y a pris part que par quelques jolis morceaux do piano qu'il y a fait insérer. Cette entreprise n'a pas été continuée. M. Bertini est maintenant retint à la campagne près de Grenoble (1859). BERTINOTT1 (Thérèse), cantatrice dis. tingoée, est née à Savigliano, dans le Piémont, en 1780. Elle n'avait que deux ans lorsque ses parents, appelés à Naples par des affaires de famille, allèrent s'y établir. Dès t'age de quatre ans elle commença l'étude de la musique sous la direction de La Barbiera, artiste original et type qui s'eftace aujourd'hui du musicien napo.litain. A douze ana, Thérèse Bertluotli débuta dans une troupe d'enfants, au petit théâtre Sao-Carlino, et y obtint un succès de vogue. Con.tinnant ensuite ses études de chant, elle déve- loppa les qualités de son organe vocal, auxquelles s'unissaient les avantages d'une rare beauté. Recherchée par tons ka entrepreneurs d'Opéras, elle chanta à Florence, Venise, Mitan et Turin, aux applaudissements frénétiques des dilettantes. Ce fut dans cette dernière ville qu'elle épousa son compatriote Félix Radical!, vlotonistn et compositeur distingué de musique instrumentale cependant elle conserva toujours son nom de Berttnoiti au théâtre. Appelée à Vienne en 180», elJo y eut de brillants succès pendant un séjour de six motet mais l'Invasion de l'Autriche par l'armée française, et le départ précipité de presque toute la noblesse, la décidèrent à retourner en Italie. En 1807, elle fit une excursion à Munich, y chanta à la cour, pois visita Vienne pour la deuxième fois, et y retrouva le même accueil qu'à sa première apparition. Ce fut alors qu'elle reçut un engagement de Louis Bonaparte, roi de Hollande; elle l'accepta, et se rendit à La Haye. Plus tard dea propositions lui turent faites pour le théâtre Italien de Paris; mais elle les refusa, préférant aller à Londres, elle demeura juqu'en 1812, sauf quelques excursions qu'elle fit en Irlande et en Ecosse, pour y don-

ne des concerts. A cette époque elle chantait au théâtre de Hay-Marketziec Vf Catalan!, dans Cosifan tutte, et dans la flûte enchantée de Mozart De retour en Italie, elle s'arrêta à Gênes, ob elle trouva Federtei (Frédéric), qui lui en.seigna les règles et l'harmonie, et qui écrivit pour elle les rôles foZaira et de Virginia. Sa grande réputation la fit engager pour le tliéâtre de Lisbonne à la fin de l'année 1813. Elle y trouva la même faveur publique que dans