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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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hymne n'avait pas appartenu au genre diatonique, Guido d'Arezzo ne l'aurait pas choisi pour mettre dans la mémoire de ses élèves les notes initiales des antiennes.

On a vu que ce n'est pas dans le plain-ehant seul que M. Nisard veut trouver remploi du genre chromatique, mais aussi dans l'harmonie. Suivant lui, et ici il est affjrmatif autant qu'on peut l'être ce que j'ai trouvé de prodigieux dans les successions harmoniques de Marchetto est la chose la plus simple cela s'est fait de tout temps; Marchetto n'a fait qu'exposer une doctrine établie longtemps avant lui. M. Nisard oublie de nous apprendre où il a trouvé les documents qui l'autorisent à tenir ce langage. Pour moi je n'éprouve aucun embarras à démontrer son erreur, car je m'appuie sur l'évidence. Marchetto, dit mon critique, lorsqu'il écrit ses harmonies, expose la doctrine établie longtemps avant lui. Voyons de quoi traite le sixième chapitre du deuxième traité contenu dans le Lucidaire? du diesis qui, dit-il, est la cinquième partie d'un ton (1). 11 ajoute Si l'on divise le ton en deux parties pour colorer quelque consonnance, par exemple, la tierce la sixte ou la dixième, tendante vers une autre consonnance la première partie du ton ainsi divisé si elle est ascendante, est la plus grande et s'appelle chroma, la partie qui reste se nomme diésis (2). Quel galimatias! Cette théorie a la prétention d'étre empruntée aux Grecs mais jamais un intervalle ne s'est appelé chroma, et une tierce, une sixte, une dixième, dont l'intervalle prendrait les quatre cinquièmes d'un ton pour établir sa tendance, serait complétement fausse et insupportable à l'oreille. C'est pour la démonstration de cette absurdité que sont écrits les exemples placés sous le n° 1.

Le deuxième chapitre du huitième traité ànLncidaire, où se trouvent les successions que j'ai fait connaître sous le n° 3, traite du changement de nom des notes dans la solmisation par le système des hexacordes et par la méthode des muances. Or, ce système et cette (1) Diesis quinta para est toni.

(2) Diesis quinta pars est toni, puta cum aliquis tonus bipartitur propter aliquam cûDsouantiam colorandam subter tertiatn, sextatnsWe décimai», tendendo ad aliquam consonantiam; quia prima pars toni sic divisi, si per ascensum fit, major est, etvoeatur chroma; pars teto quac restât diesis dicitur. (Jp. Gerb., t. 111, p. 73.).