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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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rlérc dramatique na lui permit paa de jouir de «on liiomplio six semaines avant la représentation de l'ouvrage dans lequel il avait mis toutes te» espérance» (le 30 décembre 1821 ), il expira à Bellevillc, près de Paris. La lampe merveilleuse, représentée le 6 février 1821, obtint un brillant succès.

Homme d'esprit et de goût, Benincori avait de la fraîcheur dans les idées mais il ne paratt pas avoir été doué du génie dramatique. Bien Inférieur à lui-même dans les opéras qu'il a tait jouer en France, il n'a fait voir la portée de son talent que dans sesqnatuors. Ceux-ci méritaient d'litre plus connu» qu'ils ne sont; car, si l'on n'y trouve pas l'art infini de Haydn, la passion de Mozart, ni surtout la vigoureuse pensée de Beethoven, il est pourtant certain que ce sont de charmantes compositions, brillantes d'élégance, de grâce, de pureté, et dont le style ne ressemble à celui d'aucun de ces grands artistes. Les deux premiers œuvre» de ces quatuors furent compor ses et publiés en Allemagne puis réimprimé» à Paris. Peu de temps après son arrivée dans celle ville, Benincori y Ht paraître les œuvres 3e, 4" et 5*. Son «uvre 6"», composé de trois trios pour piano, est Inférieur ces ouvrages; les oeuvres 7* et 8', qui renferment chacun trois quatuors, ont été publiés en l809et ÎSH. Benincori avait écrit autrefois, en Italie, des messes, des litanies, et plusieurs opéras qui sont restés en manuscrit. On a gravé quelques airs des opéras qa'il a fait jouer au théâtre Feydeau mais les partitions n'ont pas été publiées. La part de travail de Benincori dans Alodin ou la lampe merveilleuse, qui eut an sort plus heureux, consiste dans les trois derniers actes, dans la marche qui termine le premier, dans les deuxième et quatrième scè- nes, et dans une partie du dernier chœur du se- cond. BÉNISE (.), musicien de la Comédie Ha- tienne, ne s'est fait connattre que par la musique des divertissements d'une comédie Intitulée Caroline magicienne, qui fut jouée, la première fois, le 2 juillet 1744.

BËNNATI (FftAHçou), docteur en médecine, né à Mantoue,dans le mois d'octobre 1798, fit ses études à Pavie et à Padoue, et s'y distin- gua par la rapidité de ses progrès. Après avoir obtenu le diplôme de docteur dans la dernière de ces villes, il partit pour la capitale de l'Autri- cite, muni de lettres de recommandation que lui donnèrent de puissants protecteurs. Plus tard, il visita Londres et Edimbourg, dans le dessein d'augmenter ses connaissances; puis il se fixa à Paris, vers 1827. Amateur de chant distingué, et possesseur d'une très-belle voix de bariton, il

crut pouvoir concilier ion penchant pour la musique avec la gravité de sa profession, en se livrant à l'examen physiologique des fonctions de l'appareil vocal dans le chant. Ses recherobes le conduisirent a la conviction que les muscles du larynx n'agfsnent pas seul* due la formation des son» de la voix, et que le pharynx, le vufle du palais, enfin, toute» les parties supérieures du gosier et de la bouche concourent à la productton des sons qu'on appelle vulgairement lejaustel, et qu'il désigna tous le nom de voix surlaryngienne. il détermina en même temps la nature des phénomènes qui se manifestent dan» l'appareil vocal des divers genres de voix pour la formation des sons des différents registres, et lut à l'Académie des sciences de l'Institut des mémoires sur ces sujets, auxquels l'illustre Cu- vier accorda des éloges dans le rapport qu'il lit, en 1830, à cette société savante. Une nouvelle ré- daction des idées de Bennati fat publiée dent ans après, dans un livre quia pour titre Recher- ches sur le mécanisme de la voix humaine pendant le chant Paris, (832, in-8°. Bientôt après la publication de ce livre, Bennati en fit parattre un autre intitulé Secherches sur les maladies qui affectent les organes de la voix humaine; Paris, 1833, in-8". Cet ouvrage a été traduit en allemand, sous ce titre Die physiologie chen und pathologischen Verh<nisse der mensehUehen Stimm Ilmenan, Voigt, 1833, hv8° de 102 pages, avec 3 planches. On y trouveun grand nombre d'observations intéressantes, particulièrement sur l'aphonie et l'enrouement, avec des méthodes de traitement dont les beureux effets ont été constatés en plusieurs circonstances. L'Académie des sciences décerna à Bennati, pour ce travail, un des prix fondés par Moatyon. Les deux ouvrages qni viennent d'être cités ont été réunis en un seul volume sous le titre <P Études physiologiques et pathologiques sur les organes de lu vota humaine; Paris, 1833, in-8", aveedes planches. OnaaustideBennati. Mémoire sur un eu particulier d'anomalie de la voix humaine pendant le chants Paris, 1834, ln-8* Il s'occupait d'un nouveau travail concernant l'hygiène de la voix et de recherches snr l'application de la musique à la médecine curative, lorsqu'un accident funeste termina la carrière de ce savant, à l'âge de trente-six ans. Atteint par un cheval lancé avec une grande vitesse, il fat renversé sa tète porta avec force snr le pavé, et le lendemain, 10 mars 1834, il expira.

BENNET (Jeun), compositeur anglais, vécut à la On du seizième siècle et au commencement du dix-septième. Quoique doué d'un mérite fort rare, il ne paratt pas avoir été attaché an