Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 388 à 388 sur 522

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 522

Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69%.


chapelle de Saint-Jean de Latran, à Rome, fat nommé directeur de cette chapelle, en 1607, et mourut en 1013. On a de lui de» motets à cinq, six, huit et douze voix, 4111 ont été publiés à Rome en 1007.

BENINCASA (JtoAca»), jbatM chantante de l'Opéra de Dresde, naquit it Pérouse en 1783. Après avoir reçu une bonne éducation mu- slcale dan» sa («trie, it se lit entendre avec succAs sur quelques théâtres de l'Italie. 11 se rendit en Allemagne, et sa belle voix de basse le lit engager à t'Opéra de Dresde. Il ne quitta plus cette ville et resta toujours attacbé à l'Opéra italien Jusqu'à sa dissolution. 11 est mort dam cette ville au mois de janvier 1835.

BENINCORI (ance-Mawe), composteur, né à Brescia, te 28 mai* 177», n'était égé que de trois ans lorsqu'il suivit à Parme son père qui venait d'être nommé secrétaire du duc sou. verain de cet État. Là, il lut placé à l'âge de cinq ans sous la direction de Gltiretti pour la coin. position et do Rolla pour le violon. Su progrès furent si rapides, qu'il fut en état de jouer devant le duc de Panne an concerto de violon, avant d'avoir atteint sa huitième année. Satisfait du talent de cet enfant, le duc lui envoya le lendemain une montre à répétition. A la mort de son père, Beaincori fut placé dans un collège par les ordres du prince; ses études de mu.sique furent Interrompues pour celle des lan- gues mais déjà l'artavait pour lui tant de charme, qu'il dérobait en secret quelques heures à son sommeil pour oie livrer au travail sur le violon. Instruit de cet acte de dévouement et de persévérance, le duc de Parme ordonna que Bénin* cori fat rendu aux soins de Rolla; puis il le fit voyager dans le midi de l'Italie et lui fit donner des leçons de composition par quelques bons maîtres au nombre desquels on compte Cimarosa. Le premier ouvrage de quelque importance qu'il lit entendre était une messe qu'il composa à l'Age de quatorze ans. A dix-sept son éducation musicale était terminée. Il partit alors pour l'Espagne avec son frère aîné, comblé des bontés dn prince. Ce fut en 1797 qu'il quitta l'Italie. Mal. heureusement les deux frères se virent peu de temps après obligés d'avoir recours à leurs talents pour vivre, à cause de la faillite du négociant qui avait en dépôt leur petite fortune. Ils donnèrent des concerta; mais, atteint par la lièvre jaune, Benincori l'atné succomba, et son frère, resté sans appui, retourna en Italie, oit il lit représenter un opéra de NUteU qui fut bien accueilli, et qui n'eut pas moins de succès lors. que l'auteur le fit représenter à 'Vienne. Arrivé dans cette ville, Benincori fut introduit auprès

de Haydn, et entendit exécuter les quatuors de ce grand compositeur. Il se passionna si bien pour ce genre de musique, qu'il n'en écrivit plus d'autre*, et qu'en peu d'années il en produisit quatre œuvres, dont te premier fut dédié a Haydn.

Vers te commencement de 1803, il ne rendit à Paris, où ses quatuors avaient été publiés, H espérait que ces ouvrages le feraient connaître avantageusement et lui feraient obtenir un poème d'opéra. Il en eut un, en effet, dont if écrivit la musique, et qui fut reçu en 1804 par le cumilé •le l'Académie Impériale de musique, sous le titra de Galatée ou le Nouveau PygmaUon mais qu'il ne put ensuite faire représenter. Le temps s'écoulait sans qu'aucune de ses espérances se réalisât il n'eut d'autre ressource que de donner des leçons de chant, de violon, de piano, d'harmonie et de composition. Malgré la multi- plicité des choses qu'il pouvait enseigner, il eut beaucoup de peine à trouver des élèves en nom. bre suffisant pourvivre. En 1807, il tenta un nouvel essai pour se fonder une fortune et une renommée par le théâtre, et il écrivit un <n*n sérieux Intitulé ttétione. Cet ouvrage eut le même sort que le premier on le reçut, mais au ne le joua pas. Fatigué par les obstacles qu'on opposait à ses efforts, Reninceri sembla renoncer aux espérances qu'il avait placées dans sa renom- uioo future; il se résigna à la nécessité de n'être qu'un donneur de leçons. Ce ne fut que longtemps après qu'il parvint enfin à faire louer quelques binettes à l'Opéra-Comique; mais alors U ferveur de la jeunesse était passée. le dégoût et l'ennui étaient venus, et l'art avait perdu pour lui ce charme qui donne la vie aux œuvres de l'artiste. Les opérettes que Benincori fit représenter en 18)5, sous le titre des Parente d'un Jour, en 1818, sous celui de Lapromesse de mariât» ou le Retour au hameau, et te 16 janvier 1819, tous celui des Époux indiscrets ne réussirent point, et, par le chagrin qu'il en prit, lui mirent dans le sein le germe de la maladie dont Il mon» rut peu d'années après. Une circonstance inattendue sembla pourtant le ranimer. Nicok» Isouard, mort en 1818, avait laissé inachevé» l'opéra de la Lampe merveilleuse grand ouvrage par lequel il espérait mettre le sceau à sa réputation. Les deux premiers actes de cet opéra étaient tout ce qu'il avait laissé Benincori fut chargé de faire les trois autres. Il travailla avec ardeur, mit l'opéra en état d'être représenté, et en surveilla les premières répétitions; niaisla maladie de poitrine dont il était atteint avait fait de rapides progrès ses forces étaient épuisées, la fatalité qui le poursuivait dans sa car-