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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mM, lui tirent perdre tout à coup mi belle voi\ soprano, et <U>s lors on ne mit plu» «l'obstacle a son départ. De retour à Prague, il recouvra sa voix, qui se changea en contralto, et cet avantage le lit admettre au séminaire des J&mites en I723. Sei première)) compositions datent de cette époque; son premier essai fut un Salve rtgina. Peu de temps après l'avoir écrit, il retourna citez ses parent* mai* il n'y resta pas longtemps la nécessité de pourvoir a son existence le lit t'engager dans une troupe de musiciens ambalants. Parmi ceux-ci se trouvait un juif aveugle, nommé Label violoniste fort habile qui devint le mattre et le modèle de Benda. Fatigué bientôt de sa vie vagabonde, celui-ci retourna à Prague et y prit quelque» leçons du violoniste Koniesek. Lui-même se mit à travailler avec ardeur à perfectionner son talent. Tour à tour il passa ensuite au service du comte d'UWefeM, du feidmaréchal Mentecoculi, et du baron Andler. Ce. lui-ci l'emmena à Hermanstadt en Trani;ylvnnie, où il resta pendant un an. Le désir de voir la capitale de l'Autriche lui fit quitter cette posilion s en arrivant à Vienne, il entra citez le marquis de Lunévitle, ambassadeur de France. Là, il eut le bonnenr d'entendre le célèbre violoncelliste Franclscello, et d'en recevoirdes conseils qui eurent la plus heureuse influencesur son talent. Une association s'étant formée entre Benda et trois autres artistes nommés Czarth, Hœkh et Weldner, ils se mirent en voyage et se rendirent en Pologne. Arrivés & Varsovie, ils se mirent au service du staroste Szanlowsky, qui choisit Benda pour son mettre de chapelle. Après avoir passé deux ans et demi à la cour de ce seigneur, il la quitte pour entrer dans la chapelle du roi de Pologne, Auguste. La mort de ce prince le laissa bientôt sans place, et l'obligea d'aller à Dresde pour trouver de l'emploi. Là, 11 rencontre le célèbre flûtiste et compositeur Quant, qui l'engagea, en 1732, pour le service du prince royal de Prusse, Frédéric II. A son arrivée à Ruppin, il y trouva le maître de concerts Jean-Théophile Graun frère du célèbre compositeur de ce nom. Graun était alors le meilleur violoniste de l'Allemagne; Benda avoua qu'il n'avait jamais entendu d'artiste qui lui eût fait autant de plaisir, surtout dans l'adagio, et qu'il avait tiré un grand enseignement de ce qn'il lui avait entendu jouer. Sa nouvelle position lui procura aussi l'avantage île prendre des leçons de Quanz pour l'harmonie et le contrepoint.

Le traitement que Benda recevait du prinet royal de Poissa fut beaucoup augmenté quand Frédéric monta sur le trône. Ses deux frères

Jean et Joseph f}en<tn tarent aussi admis dan» la chapelle. Dans cette situation heureuse et 1 tranquille, l'artiste ne songea pius qu'a perlée tlonner son talent et a consacrer sa vie entière <t 1 mu art. Tant de soins, de travaux et dépensé- vérance turent couronnés par les plus brillant* succès» et Uenda parvint a un degré de perfection inconnu jusque-là aux violoniste* de l'AJIcmagne. Depuis quarante ans, il était membre du la musique du roi de Prusse, lorsqu'on 1772, II il succéda à Graun l'afué comme maltre de. concerta; mais quelques années après, «a santé se dérangea, il fut obligé de cesser son service, et 11 mourut d'épuisement à Potsdam, le 7 mars i 178C, à l'âge do soixante-seize ans. Burney dit dans son Voyage musical, que la manière de ce virtuose n'était celle d'aucun autre violoniste. Il n'avait copié ni Tartini, ni Somis, ni Varaeini, mais il avait pria de chacun ce qui avait le pilis d'analogie avec sa manière de sentir, et de tout cela il s'était fait un style particulier. Il excellait surtout à rendre les traits h l'aigu avec un son pur et moelleux, quoiqu'il les jouit dans un mouvement très-rapide. Ses élèves furent nombreux* ils répandirent en Allemagne ses traditions qui ont été connues jusqu'au commencement du dixneuvième siècle sous le nom d'école de Benda. Les plus distingués d'entre eux ont été son frère Joseph, ses deux fils, Kcerbite, Bortlnos, Piocher, Yeicbtner, Ranmitz, Rnst et Matthes. Benda avait aussi fonné, pour le chant, ses deux filles, femmes des maîtres de chapelle Reiclrardt et Wollï, et le sopraniste Paolino. lin a composé près de cent solos pour le violon, un grand nombre de concertos et plusieurs symphonies; toux ces ouvrages sont restés en manuscrit; tan n'en a publié que Onze tolos pour le violon, un Solo pour la flûte, des études ou caprices pour Ift violon, œuvre posthume, livre 1 et II, et des Exercices progressas, liv. 111. Le portrait de Benda a été gravé par Polte, en 1796, et ensuite par Laurent.

BENDA (Jean), frère cadet de François, musicien de la chambre du roi de Prusse, né à Altueuatka, vers 1714, fit ses études musicales à Dresde, et vécut dans cette ville jusqu'en 1733, Conduit Berlin par son frère, François Uenda, il y obtint une place à la chapelle royale mais il y mourut au commencement de I7sa, a lage de trente-huit ans. Il a laissé en manuscrit trois concertos de violon, de sa composition. BENDA. (Joseph ), néà Althenatka, en 1724, selon l'Almanach musical de Keicliardt, et eu 1725, selon d'autres, snecéda à son frère, Fran{ çois Benda, dans l'emploi do mailrc des concert* <U> roi de Prusse. 11 avait été d'abord admis,