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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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« que le roi de France, mordfl puis peu de temps, « avait a son service un bassiste d'une voi\ adi rofrable et qui s'accompagnait sur le lutli « nommé Lambert de Beaulieu. Nous tous prions « de faire des recherchât pour découvrir cet » homme et de l'engager pour, notre cour à rie» condition» honnêtes et justes. » (Y. DM Hodolplù II, imp. BpUtolx inettilx, p. ?.io.) La conjecture formée d'après cette lettre est rendue vraisemblable par ce que dit Balthazar de Berfujoyeiix dans sa description dis Ballet comique de la Rogne (p. 16) « Au deçà et rfelâ de leurs « queues (des chevaux marin») estoyent doux « autres chaires, en t'une desquelles «'asseoit le sieur de Beaulieu, représentant Glaucus, appelé « par les poètes dieu de la mer et en l'autre la « damoyselle de Beaulieu son espouse, tenant un « luth en sa main, et représentant ainsi TVthjs, « la déesse de la mer, etc. » Or le chant de Glaucus, qoi est a la page 19, est écrit pour une basse. D'après cela il est présumante que le véritable nom de Beaulien était Lambert et que, suivant on ancien usage qui subsistait encore au seizième siècle, un le désignait par celui du lieu de sa naissance.

BEAULIEU (Eowotwou Hbciob de), né dans ira village do Limousin, dont il pdt le nom, atalt appris la musique daos son enfance ayant perdu ses parents fort jeune, il trouva des ressources dans cet art. Il bit d'abord organiste de la cathédrale de Lectoure, en Gascogne; puis il s'attacha comme musicien à une troupe de cornédiensambulants. Onsaitopi'ilétaità Lyon en 163C; peu de temps après, il quitta tes comédiens et se IHprAtrecathouque; mais, ayant ambrasse les opinions de Calvin, il se retira à Genève et devint ministre réformé. Beaulieu a mie en musique un recueil de chansons, qui a été imprimé sous le UiretieChréUennesréjouissancei,im,ln-B'. On ignorel'époque de sa mort, mais il parait par la date d'un deses ouvragesqu'il vivait encore enl665. BEAULIEU (MAmE-DÉsmi MARTIN), corn- positenr, écrivain sur la musique. est né à Pari» le il avrit 1701. Bien que le nom de sa famille soit Martin, il est pins généralement connu sous celui de Beaulien, Son père, officier d'artillerie étaifde Niort (Deux-Sèvres), où sa famille avait ) figuré dans tes fonctions municipales pendant plus d'un siècle. Retiré depuis longtmps dans cette j villè, M. Martin-Besulieu lui-même y occupe une position analogue. A l'âge de sept ans et demi 11 reçut les premières leçon de musique d'un mu- sicien nommé Damé quelques mois après il commenta l'étude du violon sous la direction j d'AlUaome, élève de Berthaume et bon artiste que t'ai connu dans la position de premier alto au

Maire Italien, l'iu* tard, M Bemilieu n>çut |»hiliant plusieurs anniwa des leçons de Kotlut|ilit> Kreutzer. A l'âge de quatorze an* le désir décom- poser s'etant emparé do lui son père le cuniu aux soins de Benincori (Voyez ce nom), qui lui enseigna pendant trois ans les éléments de.l'arl d'écrire. Ayant opprlsquo son élève étaitdesliirô à prendre part an concours de l'Institut pour Ik grand prix de composition, Benincori conseilla 'de le rapprocher d'un compositeur dont la réputalion fut mieux établie en France que la sienne; I le père du Jeune Beaulieu repoussa d'abord cette proposition; mais Benincori insista, et l'abbé Roze fut le maltre qu'on choisit. Le pauvre abbé, excellent homme d'ailleurs, et qui n'était pas i dépourvu de mérite ne convenait guère pour le but qu'on se proposait lui-même le sentit bienUt et conseilla de demander à Mébul l'admission du jeune artiste dans son cours de composition: il y remplaça Btondeau qui venait de se rendre à Borne comme pensionnaire du gouvernement. M. Beaulieu suivit les leçons du maître célèbre i pendant trois années Cal là, dit-il lui-même, que j'acquis, n<m-teulement la plus grande | partie de ce que je sais dans la science du con.trepoint et de la fugue, mais encore ce que | fat pu apprendre et mettre en pratique niativement à la philosophie de Fart musical. Au mois de septembre 1809 il obtint au concours de l'Institut le ter second grand prix de compo{ sition, et te premier grand prix lui fut décerné dans l'année suivante. Méliul, par affection pour son élève, ne voulut pas le laisser partir Immédiatement pour l'Italie, afin de lui faire redoubler son cours de contrepoint pour compléter son éducation d'artiste. Cette circonstance déetda dn reste de la vie de M. Beaulieu. A la fin de l'année 18tO, après l'exécution de sa cantate couronnée, son père l'avait conduit à Niort, dans sa famille. Quoique bien jeune encore, II y forma des projets de mariage qui se sont réalisé» plusieurs années après et l'ont fixé dans cette ville. M. Beaulieu n'alla donc point en Italie; mais bien qu'il ne profitât pas des avantages de la pension du gouvernement, il ne se conforma pas moins aux prescriptions du règlement imposé aux élèves pensionnaires en 1812, il envoya à l'Académie des beaux -arts de l'Instilnt un Miserere à quatre voix; en 1813, un laudaie à deux chœurs, et une cantate de Saptio avec chœur; enfin en 1814, un Domine salvttm à cinq voix. Pe plus, après la mort de Méhul, M. Beaulieu composa une messe de Requiem m son honneur, qui fut aussi envoyée à l'Institut» et sur laquelle un rapport a été fait à l'Académie des beaux-arts.