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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ce» au Ilirâtro Alûcrl, le II août 1840; l'autre, Eutieo Oiioardo, fut représenta au théâtre de la Pergola, dans l'été da 1847, et eut trois représentation». H. Basevl a fondé à Florence un journal de musique intitulé l'Armonia, dont il est le rédacteur principal. Appréciateur impart»! des ouvrages du compositeur Verdi, a a publié un livre ou «ont exposées «et opinion» et se» idées à ce sujet, mus le titre do Studio suite opère <tt Giuseppt Verdi; Florence, 1858, 1 vol. in-12. BASIL1 (D..FR*MGraa>),BéiFérouw, vers le milieu du dix-septième siècle, fat maître de chapelle de l'église neuve de cette ville. En 1796, il écrivit pour l'académie dos Vniuoninn drame qui fut exécuté sous le titre de Santa Cectlia Vergue, et peu de temps après un oratorio intilulé :I.Varliri.

BASIL1 ou BASILY(D.-Andbé), compositeur de l'école romaine, lut maître de chapelle de l'enlisé de Lorette, vers le milieu du dix-huitième «lède, et roouruten 1776. Il a beaucoup écrit pour IVglise. Je possède huit messe» à quatre voix de ce maître, en manuscrit, et deux è huit voix. Dans la bibliothèque musicale de l'abbé Santtni, a Rome, on trouve des motets à trois, quatre et cinq voix de Basil!, un Salve Begirto, en deux ranonsdottblesf deux Chriitusfaelvtest, àquatre; un JHlterereh huit, et un autre à doute. Ce maître a fait graver sur cuivre on ouvrage composé pour ses élèves, sous ce titre ihulea unlversaiearmonico-pralica; Venise, Alessanili i, In-fol. (s. d.). Cet ouvrage consiste en vingtquatre exercices majeurs et mineurs pour le clavecin. Chaque exercice est composé d'une basse chiffrée pour l'accompagnement, d'une fugue et d'une sonate. Les basses ( pariimenti) et les fugues ootdn mérite, quoiqu'on y remarque de la sécheresse; mais les sonates sont de pauvres compositions dépourvues d'idées. J'ai attribué par erreur, dans la première édition de celle Biographie, à André Basily la Mlterm à 8 voix avec un verset à sebe publié cbet Breltkopf et Haertel, à teipsick, et cuez Ricordl, à Milan celle œuvre appartient à son fils (Voyez la notice suivante).

BASIL! (Fjwkçow), ou Basily, Ois du précédent, est né à Lorette, au mois de février 1766. Ayant perdu son père à l'âge de neuf ans, il fat conduit à Rome, et se livra à des études de mutiquequ'il termina sous la direction de Janiwconi, savant compositeur de l'école romaine. Jeune encore, il obtint une place de maître de chapelle à Foligno ce fut alors qu'il commença à écrire pour le théâtre. Son premier ouvrage en ce genre fut la cantate d'Arlana e Taeo. il n'était Agé Hue de vingt-deux ans lorsqu'il donna à Milan,

1 en 178s. La Sella incognito, qui plut beaucoup aux habitant* de cette ville. Cet ouvrage fut suivi de La locandiera, farce qu'on représenta avec succès à Rome; puis liasil* écrivit pour Florence les o|iéra* d'Achille nett' cssedio di Troja, représenté au théâtre de la Pergola, dans le carnaval de 1798, et de « Hilorno d'Vlyste au même théâtre, dans l'automne de J799. A Venise, il lit représenter Aniigona, qui fut bien accueillie. Quelque temps après, il quitta Foligno | pour la place de maître de chapelle de Macerata. C'est vers ee temps qu'il écrivit pour le théâtre S. Mosè de Venise l'opéra bouffe intitulé Conviens adattarsi, dont le «uccèx fut brillant, et l'Vnionemal pensala, farce qui fut moins heureuse ait théâtre San Beneileilo. ij> Stmmgante e il Disslpalore, écrit pour les deux bouffes célèbre» Bafanelli et Basai, et représenté au printemps de 1802, n'eut pas le suc- cès que semblait promettre le talent de ces denx artistes et le mérite du com[>oslteur. Quelque temps après, Baailj sa maria avec une dame riche de Macerata, dont eut ton dis et cinq filles. Sa nouvelle fortune lui lit quitter la profession de la musique, et cet art ne fut plus pour lui qu'un délassement. Des chagrins domestiques l'ayant ensuite obligé de se séparer de aa femme, il dut rentrer dans sa première car.rière, et la place de maître de chapelle de la SantaCasa, de Lorette, qu'avait occupée son père, étant devenue vacante, il l'accepta. Son re< tour à la musique fut signalé par deux opéras, Plra # Achille, écrit pour la Italanotte et représenté au carnaval de 1 8 17, et Vûr/hna egi- tiana, qui furent applaudis avec chaleur à Ve- nise. Isaura e Ricdardo, qui fat jou6 à Rome peu de temps après, n'obtint que trois représen- tations. Appelé à Milan dans l'année 181 8, Basily y lit représenter, le 27 janvier, un opéra dont le poème était de Romani, et qui avait pour titre gV Illmesi. Le 21 aoot suivant il donna aussi au théâtre de iaScala, U Cal{f/oela ScAlava, poésie da même auteur. Enfin, dana le carême de 18M, Basily donnaau theatreSaint-Clnries, àNaples, l'oratorio dramatique HSansone, dont les rôles principaux étaieutécritspoiirNosœari et Lablacbe. Basily a écrit aussi beaucoup «TonH-rea de musique d'église, parmt lesquels on remarque une messe de Requiem, avec orchestre, qui a été exécutée dans l'église des Douze- Apôtres, à Rome, pour les obsèques de Jannsconi le M mars 1810. Kn 1817, Basily a été nommé censeur du conservatoire impérial de musique de Milan. Après avoir occupe cette place pendant dix ans, il fut appelé à Rome par le rliapitie de Saint-Pierre du Vatieen, pour succéder a i-ioia-