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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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celle année ces tristes circonstances déterminèrelit ll.iillot à voyager. Il prit sa futile par la Belgique et donna des concerts à Bruxelles, a Liège, à Rotterdnm, à Amsterdam, recueillant partout' îles témoignage» d'admiration pour son beau ta.lent. Arrivé a Londres au mais dit (Mceitilire, it y Rit reçu membre de la société philharmonique. Selon l'uwge établi en Angleterre, il dirigea tes concerte et exécuta des Rolos dans ces mêmes concerta à Lefcester, Ilirtiifngham Livcrpool, Manchester et Londres, à la société pbilharmo- nique. Après dix mois d'absence, il revint à Paris dans l'été de 18(6. Nommé premier violon et violon solo à l'Académie royale de musique (l'O> péra) au mois de novembre is2t, il demanda et obtint en 1825 que «es fonctions fussent res- ) freintes à celles de l'exécution du solos. Les concerts spirituels donné» à l'Opéra dans les: an» néen 1822, 23 et 24 furent dirigés par lui. L'ad- ministration de l'Opéra ayant été donnée par entreprise à M. Véron, au mois de juin 1 831 ce spéculateur supprima, la place de premier violon solo, et, après dix ans de service, Baillot cessa j ses fonctions le (• novembre de la même année, j Dès l'année 1825 ilavait tenu la place de premier violon de la chapelle du roi, au sacro de Char- les X, en l'absence de Kreutzer Il reçut sa no- mination définitive à cette place en 1827. Trois ana après, la révolution qui éclata au mois de juillet ayant amené un changement de dynaslie, la chapelle se trouva supprimée de fait mais en 1832 Paér fat chargé d'organiser ta musique particulière du roi Louis-Philippe, et Baillot fut compris dans cette organisation comme chef des seconds violons. Dans l'été de 1833, il a fait un voyage en Savo'e, en Piémont, en Lombardie, en Suisse, et a donné des concerta à Lyon, Chambéry, Alx-les-Baius, Lausanne et Genève. Partout son admirable talent a excité le plall vif enlboosiaume, et ce voyage a été pour lui un véritable triomphe.

En 1834 Baillot a mis le comble à sa gloire par la publication d'une nouvelle méthode qu'il a rédigée et qui a paru sous le titre de l'Art du violon. Les bornes d'une notice telle que celleci ne permettent pasde donner l'analyse raison.nie de ce bean travail; je renverrai pour cette analyse a celle qui a été faite dans la Revue mit-'sieate, au mois de mars 1835, et je me bornerai il dire que, de tous les livres élémentaires qui ont été faits sur l'art déjouer des instrumente, celui-là est le mieux pensé, le mieux écrit, le plus prévoyant et le plus utile. Par cette publication, Baillot consolide cette belle et savante écolo fran- j çafscdu violon, qui lui est redevable d'une grande partie do se gloire, qui a été longtemps l'ubjet

de l'admiration des étrangiw, et qui a peuplé les orchestres d'une multitude de virtuose*. Dans tout ce qui précède, Baillot n'a été considéré que sous le rapport de son talent d'exik-u- tion; comme compositeur de musique pour son instrument, il ne me parait pas qu'on lui ait remln justice, ni que se» ouvrages aient été estimés à i leur juste valeur. Son style est, en général, grave ou passionné, et l'on y voit que l'artiste a moins cherché a plaire par des sacrillces au goût du public qu'à satisfaire ses penchants, qui sont toujours élevés. De là vient le reproche qu'on a quelquefois fait l'artiste de manquer d« channe dans sa musique et d'y mettre de la bizarrerie. Cette prétendue bizarrerie n'est que de l'origina- lit4 qui peut-être ne s'est pas produite dans un j temps favorable. La difficulté d'exécution de la f musique de Baillot pu nuire aussi à son succès. Empreinte de la véhémence et de la souplesse de son archet, elle était rendue par lui comme elle avait éiécoDçoe; mais il y a si pen do violiniatm capables de sentir et d'exprimer ainsi, qn'il n'est point étonnant que le découragement se soit emparé de la plupart d'entre eux, quand ils ont essayé d'imiter le mattre. De tans les morceaux composés par Baillot, les airs variés sont ceux qui oat été te mieux compris et qui ont obtenu le plus de popularité. Parmi ses ouvrages, ceux qui ont été gravés sont 1» Quinze trios pour deux violons. et basse. – ?.» Six duos pour deux violons.– 3° Douze caprices ou études pour.vioIon seul.– 4° Neuf concertos.– 5° Une sympho- nie concertante pour deux violons, avec orchestre ou accompagnement de piano. –6" Trente airs variés avec orchestre, ou quatuor, ou seulement violon et basse. – 7° Trois nocturnes en quintettes. 8° Trois aidante, dont un avec sourdine, morceau charmant et do l'effet te plus heureux. – 9sTroisqustndrspourdenx violons, altoet basse. 10° Une sonate pour piano et violon. – lt°Un adagio suivi d'un rondo.– 12° Un souvenir. 13° Vingt-quatre préludes dans tous les tons Plusieurs éditions de cet ouvrages ont été faites est France et en Allemagne. Les compositions inédite-i sont ceuesdont les tftresauivent 1° Vingt-quatre caprices ou études dans tous lestons et suivant leurs diveracaractèrea, pour faire suite à l'Art du violon. – 2° Un dixième concerto. – 3" Plusieurs fantaisies. – 4o Un Boléro. – 5» plusieurs airs variés. – 6" Quelques morceaux.délachés.

Comme écrivain, Baillot a publié s 1° Méthode de violon adoptée par le Conservatoire. avec Rode et Kreutzer, La première édition de cet ouvrage a paru au magasin de musique du Conservatoire Weissembruck en a donné une autre & Bruxelles; Schott, de Mayence.et Pé-