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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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souvent cboMr comme arbitre pour la réception «t la vérification des instruments do cette espèce nouvellement établis. Il en «ait de même pour l'admission des organiste» aux place» vacante*. j| portait dans ces examens l'attention la plus «crapuleuse et l'Impartialité la pins sévère. Cette «Write" lui fit quelquefois des ennemis da ceux X dont il blessait les intérêt» ou l'aroowpropre; mais, s'tt était »an« pitié pour la médiocrité, nul plus que lui n'était admirateur du véritable talent. Le» ouvrages de tous les grand» compost- teur* étalent rassemblés die* lui, et il avait la plus haute estime pour Fux Keiser, Caldara, Beinke, Hasse, les deux Gratin, Telemana et Hamdel. L'un des chagrin» de sa vie fut de n'avoir pa» vu ce dernier. Hasndel fit trois voyages à Halle, sa ville natale, après qu'il se fot fixé en Angleterre; mais ces deux grand» artistes ne purent parvenir à se- réunir. Le premier voyage eut lieu on 1710; Bach était alors à Cœthen. Aussitôt qu'il fut informé de l'arrivée de Hasndel, il partit pour se rendre auprès de lui; mais Haemlel avaltqultté Halle le mêllle jour. Ladouxiëmofois que «et homme célèbre retourna en Allemagne, Bach était malade à Leipsick; au troisième voyage de Hœndel, en 1752, Bach n'était plus. Les caractères distinctif. des compositions de Jean-Sébastien Bach «ont une origiaalitésouteano, un «tyle élevé, une teinte mélancolique, une mélodie quelquefois bizarre, mais sublime; une harmonie pins hardie que correcte, mais pleine d'effet. Souvent on dirait qu'it cboisiU à plaisir du thèmes ingrats au baroques, qui inspirent d'abord plus d'étonnement que de plaWr; mais sa fertile imagination sait bientôt y introduire des ressources inattendues dont le charme s'empare de l'exécutant et de l'auditeur. Son caractère sérieux le portait au style grave et sévère; ses fonctions de maître de chapelle et d'organiste ne lui laissèrent d'ailleur* pas le temps d'en cultiver d'autre. Ses habitudes, son éducation musicale et sa vie retirée l'avaient rendu insensible au mérite de la winsiquedramattque; il avait si peu d'estime pour ce genre qu'au moment de partir pour la capitale de la Saxe, où il était toojoar» Invité aux spectacle» de la cour, il disait ordinairement à son fils aîné, Guillaume-Friedmann, compagnon habituel de ses voyages Allons entendre la chanson' nettes de Dresde. 11 travaillait beaucoup ses onvrages, y revenait souvent et y faisait de nombreuses variantes de là vient qu'il n'est pas rare d'en trouver des copies fort différentes. Sa fécondité était prodigieuse; aussi le nombre de ses ouvrages est-il immense. Il est même douteux 'qu'aucun musicien ait écrit autant que lui. La récapitulation de sea ouvres de musique d'église

dont l'existence a été signalée dan» quelques grandes collection» et chia plusieurs amateur», ou dont quelques-unes ont été déjà publiées, a donn« le nombre prodigieux de deux cent d». quante-lroU grandes cantates religieuses, 0 composées chacune de quatre ou cinq morceaux, quatuor, chœurs, airs, duos et récitatif», avec des cliorals à quatre partie» et toutes instrumentée»; sept messes à quatre voix et ordiestre en la, en sol,en mineur, en/4», en sol mineur, en at mineur, en rd majeur; le cataloguedo la Bibliothèqne royale de Berlin indique aussi une messe (en si mineur) cinq voix, si* Instruments et liasse continue, et M. Ililgenfeldt ( Johann-Sebastian Bach's Leben, Wirhen und Werte, p. »lû> dit qu'il en existe deux autres à cinq voix et grand orchestre dansla bibliothèque du Gymnase de Joachimsthal, dans la même ville. Deux messe» à huit voix réelles, quatre de Wpleno et deux orchestres, la première en ut, l'autre en/aj plusieurs Kyrie, Credo et Sanctus à quatre voix avec ou «an» orchestre; trois Magnificat, le premier, en ré majeur, à cinq voix, deux violon», viole, deux flûtes, deux hautbois, trois trompettes, timbales et orgue, qui est à la Bibliothèque royale de Berlin; le second, en tni bémol, à cinq voix, deux violons, viole, deux flûtes, deux haotbol», trois trompette» et timbales; le troisième et dernier, à huit voix réelles, deux violons, viole, trois tromiiettis et timbale», dont le manuscrit est à la Bibliothèque de Berlin.

Le nombre do motets produits par la verve inépuisable du grand artiste est considérable; peut-être ne connaît-on pas tout ce qu'il a produit en ce genre. M. Hilgenfeldt n'en compte que dix-sept (p. lit et m), dont septa huit voix mais fl en existe trois autres a quatre voix dans le fonds Poelchan do la Bibliothèque royale de Berlin, que M. 3. P. Scbmidt a publiés chez Trautwein dalls la même ville; l'auteur de cette biographie en possède un à cinq volx(J«* Cort /Or uns); enfin on doiteonsidérer comme de véritables motets le chœur à quatre voix et basse continue Aus «e/er Noihsckrel Uth; le cliœur à quatre voix et orchestre (en sol mineur) Christe du Lamm Qottes, de la main de Ch. Plill. Emm Bach le chœur Herrdelne Augen'stlun nach dmGlauben, à quatre voix, et Instruments, copié de la main de Schwenke de Hambourg, et te chœur Sehet vxlch eine liebe hat uns, à quatre voix et basse continue, qui «ont dans le fonds de Poelcliau,ii la Bibliothèque royale de Berlin.

On connaît de Bach plusieurs psaumes complets. On a publié le cent dix-septième à Leipsick,