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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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coup plus de développement dans une série de lettres qu'il a adressées au rédacteur do la fieMe musicale, et qui oui para dan» les vt* 37, 38, 40, 42, 40 et 49 (1831) suite te titre dUcouitique fondamentale. La théorie exposée ilaiw ces lettres n'a rien de commun avec celle des physicien» i elle estloute d'invention, Axais pose en principe que l'effet de la musique «on»posée dans divers système» dépend do rapport de ces système avec l'organisation de ceu» qui en écoutent les produits; il en donne pour preuve l'ennui que ferait nattre aujourd'hui un opéra de Lulli ou de Campre, tandis que cette musique excitai! l'enthousiasme des Français au temps de Louis XIV; n'hésite point à déclarer que la musique de Rossini, qui nous cause aujourd'hui d'agréables «ensations, n'aurait pu seulement été am charme pour les contemporains de Campra ou de Lui», mais qu'elle leur aurait même semble Insupportable. Sans conteslerces assertions, on voit qu'Axais a pris l'ofletde l'éducation pour celui de l'orga- nisation car il eat "certain que les Français n'é- talent pa» autrement organisé» au dix.«eptième siicle qu'ils ne le sont aujourd'hui. D'ailleurs il n'est pas vrai que tonte musique du dix-septième siècle soit Insupportable à des oreilles du dix-neuvième-, plu» d'un essai fait de nos Jouis a prouvé la contraire.

Eu acoustique Axais commence par nier que le ;on soit le produit de l'air vibrent, et II élevé d'assez justes difficultés contre eette théorie de tous les physiciens. Jusque-là, rien de mieux, car la différence des timbres et la diversité des intonations qui se-propagent à la fois dans l'air et qiitaboutissenteoncorremraentà l'oreille, don. nent beaucoup de probabilité t'existence de la matière da son dans te» corps. Malheureusement Azaïs ajoute que « les divers sons produits en « même temps se combinent, se séparent, doit · « nent par leur combinaison naissance à des « sons nouveaux. Que pourrait-on entendre ( dit« il) par des vibrations aériennes qui se eoro# bineraient, se sépareraient, donneraient nais« sance à des vibrations nouvelles? On ne sait ce que c'est qn'u» son produit pard'autres sons qui se combinent, se séparent, etc. il est vrai* semblable qu' Azaïs entend par ta les accords mais un accord n'est point un son c'est une réunion de sous entendus simultanément. Au reste, «s nVt pas la le plus cmfenx le voici. Selon la doctrine de la Vérité uni- verselle, une force universelle d'expansion produit une projection rayonnante de fluides sonores, lumineux ou électriques en raison de la nature des corps. Tout corps de nature

et de dimensions quelconques est essentiellement, constamment pénétré de cette forte, qui travaille *nm cesse à étendre indéfiniment bon de lui-même toute sa substance. Cette extension roè-ltaie, dont l'effet Inévitable, si elle ne rencontrait pas d'obstacles, serait la dissolution rapide, instantanée cette extension indéfinie est modérée, retardéo, balancée à l'égard de chaque, corps, par l'expansion également indéfinie de ton* tes corps qui l'envlrollll8llt. A l'égard du fluide sonore, lorsqu'un corps est élastique, c'est-à-dire lorsqu'il est constitué de manière à pouvoir, sans 118 briser, réagir contre une percussion accidentelle, il se presse d'abord sur lui-même, il se condense ait gré de cette per.cussion dès le second instant; il se dilate au degré même où il vient d'être condensé par cette dilatation expansive, il agit sur les corps environnants qui, par leur expansion coalisée, lui ont donné sa densité habituelle; Il tend a les écarter mais ceux-ci, qui sont élastiques comme lui, réagissent à leur tour contre sa réaction, se condensent, provoquent de sa part 'une dilatation nouvelle que suit uno nouvelle cendensatlon. En on mot, ce corps élaatlque est soumis, par le seul acte d'une percussion instantanée, à une vibration continue, c'est-à'dire a une alternative de condensation et de di. latation.

Les corollaires de cette théorie sont faciles à «Miitra; mat* Aaafe a cru devoir leur donner beaucoup d'extension dans les six lettres qu'il a insérées sur le même sujet dans la Bévue musi* cale. Une des choses les plus curieuses de ces développements est l'Mén de globules qui s'échappent des corps sonores à chaque vibration pour arriver jusqu'à l'oreille et se mettre en équilibre avec les globules qu'elle-même exhala lorsqu'elle vibre. Il explique ensuite comment les rapports arithmétiques des globules produits par plusieurs sons donnent la sensation de cornait* nance ou de dissonance. A toutes ces hypothèses il ne manque que te démonstration; mais, à l'air de conviction qui règne dans le langage d'Azais, il est facile de voir que les démonstrations n'auraient rien ajouté au* clartés dont son esprit élai t illaminé, Azaïs est mort à Paris, le 2» janvier 1845.

AZOPARDI (François), maître de chapelle à Malte, vers le milieu du dit-huitième siècle, a écrit beaucoup de musîqwe d'église, mais il est pins connu par un traité de compo.sition qu'il publia en 1700 sous ce titre :It musien pratico. Framery en a donné une traduction française intitulée U musicien pratlgue, ou leçons qui conduisent les élèves dans l'art dit