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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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il en prit possession au mois de janvier 1791. A non mince traitement il joignit le produit de quelques leçona de piano et de plusieurs morceaux d'harmonie pour clarinettes, flûtes, bassons, corset trompettes, qu'il écrivit pour une vociété d'amateurs. Ces morceaux eurent du ` succès et furent cause qu'on lui demanda trois ftvmpiionie* & grand orchestre pour la même so- date. Ces dernières compositions tiennent le pre- snier rang parmi ses ouvrages.

Après neuf mois de séjour à 7âtingen, Auber- len fut appelé comme directeur de musique à Winterthur. La, il écrivit ses cantates Éloge de la Poésie, Éloge de la Musique, pour l'élection d'un bourgmestre, son oratorio la Fête des Chrétiens sur le Golgolka des airs, des duos, des morceaux de musique instrumentale et en 1790, une messe solennelle qui fut consi- dérée comme un trot-bon ouvrage. L'invasion j de la Suisse par les armées françaises le priva tout à coup de sa place et de ses moyens d'exis- tence, après sept années de tranquillité. Il partitau mois de juin 1798 pour Esslingen, et sa vie Tut livrée de nouveau aux agitations. Il crut trouver un terme à su maux, lorsqu'au mois de mars de l'année 1800, il entra au service de la duchesse de Wurtemberg mais ne Jouit pas longtemps des avantages de cette position, car la duchesse partit pour Vienne lors de l'entrée des Français dans le Wurtemberg. L'hiver suivant une place de professeur de musique au séminaire de Bebenhanxen, près de Tubinge, de» vint vacante; quoiqu'elle fût insuffisante pour ses besoins, Auberlen l'accepta. Ce poste lut fournit l'occasion de travailler l'amélioration de l'état de la musique à Tubinge, et il réussit si bien dans ses travaux, que la ville manifesta l'intention de lui donner un supplément de traitement, mais il n'en eut jamais rien. Après sept ans d'une situation assez misérable dans cette ville, il partit le 4 novembre i807 pour Schaf- foiise, ou il venait d'être appelé comme directeur de musique. 11 y trouva de bons amateurs dont il augmenta lo nombre par ses élève». Ces ressources lui suggérèrent le projet d'établir de grandes têtes musicales dans la Suisse, et ses efforts furent couronnés par le succès. La première réunion eut lieu à Lucerne, le 27 juin 1808. On n'y comptait que quatre-vingt.huit artistes; mais tous étaient do bons musiciens, et l'effet de la musique répondit aux soins qu'Auberlcn avait pris pour l'organiser. La seconde fête fut indi- que* pour l'année suivante a Zurich et la troisième à Schaffouse. Depuis lors l'association «les musiciens de fa Suisse a été dans une prospérité toujours croissante. Pour lui donner de

la consistance, Aubcrlen fonda, en 1810, une école de chant choral, qui a pris ensuite une grande extension, et écrivit pour cette institution une méthode et des mélodies à quatre voix, ainsi que des odes et citants sacrés de Gellort, trots cahiers de chants sotennefs, et plusieurs autres recueils de chanta à plusieurs voix, qui ont été tous imprimés a Schaifou«e,en 1816 et 1817. Déjà, en 1800, Il avait établi un théâtre d'ainateursoùsesélèves jouaient de petits opéras: c'est pour cetlifiàtrt) qu'il écrivitie Jour de notetante d'une mère.

Enfin le moment du repos vint pour Auberlen le 0 juin 1817 il fut nommé directeur de musique et organiste do la cathédrale d'Ulm, place honorable et avantageuse qu'il occupait en. core en 1824, époque où il écrivit les Mémoires de sa vie dont il a été parlé précédemment. Outre les ouvrages qui ont été cités, on connaît aussi de sa composition i* Vingt-quatre chansons allemandes avec accompagnement de piano, Heilbronn, 1799. 2* Seclis moderne Isaracteristische Walserfar Clavier (six valses pour le clavecin dans le style moderne), i",i* et 3' recueils, oeuvre 7, Augsbourg, 1799. Vingt-quatre allemandes et contredanses pour le clavecin, ib\d., 1800.– 4* £itlerptn$ Opfw am Altar der Grœien ( Offrandes d'Eulerpe sur | l'autel des Grâces), 1" suite, 1801. Douze allemandespour plano-forté, op. 8, Leipsick. Versueh einer kursen leicht/assllchen Anlei• tung flitm vleritimmigen Cfioralgesang, etc. (Essai d'une introduction courte et facileau chant ] choral i» quatre voix, etc). Schaffouse, Alexis Ruk, in-8*de 63 pages. quarante Mélodie» ehorales à voix d'bommes. Munich, Tidleer, 1834.–i S* Cinquante chanta à deux, trois et quatre voix, à l'usage des écoles, en chiffres. Esslingen, Daun[ cheimer.9°. Chants allemauds a l'usage des étudiants. Ratisbonne, Reitraayer. Auberlen avait annoncé, en 178g, la publication d'un journal de musique sous le titre do Porte-Feuille musical il devait renfermer des pièces de chant, de clavecin,des notices biographique», des anecdotes et des annonces: mais il n'en .a rien paru. AUBERT (Jacques), surnommé la Vieux, i violoniste de la chambre du roi; de l'Opéra et du I Concert spirituel entra a l'Académie royale de musique, I7î7, et fut nommé chef des premiers violons en 1748, et vers le même temps surintendant de la musique du duc de Bourbon. Au mois de mai 1752, il se retira de l'Opéra, et il mourut à Belleville près de Paris, le t9 mai 1753, et non eu 1748, comme le dit La Borde (Estai sur la Musique), ni en 1758, comme raflirniinl les auteurs du Dictionnaire des Mu-