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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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il a donné des preuvea en écriront In vie de plji«leur» grande liommes, tels que Pythagore, Archila», Socrate et Platon (I). On rgnora l'époque de sa mort.

Il nous reste de lui un Traité du éléments harmonique», en trois livres («pi àp|Ao»ixûv owjctfov), dont ou trouve des manuseritsdaas presque toutes les grandes bibliothèques. Le pre- mier qui publia le texte d'Arlstoxène avec des notes lut Jean Meursius II y a joint les ouvrages deNIcliomaqiieetd'Alypiuiij cette collection apour titre ArMozenus, Mchmaehnt, Algptus, auctores muslces antUjuissimi hactemts non e<ft{i,Lugdu»IBatavor»m,l0l0,ln-V>.Onarc'invprimé le texte et les notes dans les œuvres de ce philologue, t. VI, p. 341 et suiv., et l'on y a joint la version do Melborolua. Antoine Gogavini a publié une version latine rort médiocre des éM- ment» harmoniques d'Aristoxène, avec les harmoniques de Ptolémée, etc., sous ce titre Arts- taxent antiguis, liarmonlcorum elemenlmtm libri tret. Ci. Plolenuei harmonicorum, seu de musica UbH tir, Venetils; 1662, in-4\ L'édi- tion considérée comme la meilleure du traité de musique d'Aristoxène est celle qui a été donnée par Meibomius dans sa collection de sept auteurs grecs sur la musique, intitulée Antique mtcrtcas aucioresseptm, Amatelodml, 1652, in-4 9 vol.; toutefois cette édition est bien Imparfaite; on y trouve da désordre dans le texte, et Meibomius n'a pas toujours saisi le sens de son auteur dans sa version latine. Il y a Joint des notes et une préface.

Le texte d'Arlstoxène a été fort altéré par d'I. gnorants copisles, Meibomius a fait observer que la fin de chaque livre manque; mais il n'a pas vu que l'introduction de l'ouvrage a été déplacée, et qu'on l'a mise dans le cours du second livre; enfin il n'a fias vu qu'une autre transposition a eu lien dans le premier livre, où un passage da second est cité eolume une chose connue. C'est Wallis qui, dans ses notes sur Ptoléraéo, a fait ces remarques; elles ont été répétées par Bequeno ( saggi sut fiistabilmenlo dell' arte Grvionica, t. 1, p. 221j (2).

(t) Dans «no Étude sur ArUtoxim et ma école, lnwirto dan» In Hemu arctuelogUpu) (XIV* année, tin), M. Ch. Umm. Ruelle ctrajn! de combattra t'anarUon de Suida» ptr un pacage ott Arbtortne loue U tutibotla de «on maître. Ce ralMnnenitat parait peu aollde; car ce n'at pas dans do cl»»» de eetle nature que la bain* catomnleute m montre.

m H«t*rfdei>t.eo effet. que couldératloni <ur l'harmonique, fenumeration de «es porUea, et la dtecua«lon <ur la valeur ou In «Igulucatloo absolue de. mou, de- valrot tfo«7«r leur place âpre» le plan que donne AristlMCUl! dC MO OUVRgc.

J. B. Don! avait indiqué dans son traité de Pœxtant.mm, teter. t. Idesenojuvrcs, lib. il, I, |). J3«, des fragmenta des Éléments rliythmiques d'AristoxÈne, d'après un manuscrit de la bibliothèque du Vatican; lien avait même commencé la traduction. L'abbo blorelli, savant Mbliotliécaire, a publié cet fragments en 1786, d'après ce manuscrit et un autre de ta bihltotWsque de SainUMarc de Venise.

AUiénée cite quelques ouvragesd'Aristoxène reIntifs à 1» musique, qui ne sont pas venus jusqu'à nous l'un était un Traité des joueurs de flûte, nept âuXiyrûv; le second traitait des date» et des autres instruments de madque sous le titre weel àvtàiv xat ipYavtav; le troisième était un traité de musique, différent iU» Éléments harmoniques au livre traitait non-souleraentdes diverses partie* de l'&rt,le\lesq\ielaMélrlque,laIih!>tfimique,rOrijanique, la Poétique et VHappocritlqw, mais encore del'lilstoiredo ta musique et des musicien». C'est decetuMàque Plutarque parle dans son dia. logue sur la musique, lorsqu'il fait dire à un des interlocuteurs « Suivant Aristotène (dans son « premier livre surla musique), ce rut sur le mode « lydien que l'ancien Olympe composa l'air de « flûte qui exprimait une lamentation sur It « mort de Python. ̃> Le dernier ouvrage d'Arlstoxène relatif à la musique était un traité de l'art de percer les flûtes, tttpt toùm xw<su»i. Les écrits de cet ancien auteur ont été cités avec éloge, par Euclide, Cleéron, Vltnive, Plutarque, Alliénde, Aristide Quintilien, Ptolémée, Boèce et plusieurs autres. Saint Jérôme a dit aussi, en parlant de lui Bt longe omnium doctistimus AHstoxenus mustcus; et Aulu-Gelle (Koct. Aitiear. lib. IV, c XI) Ariatosa»ua t»usicua vir literatum veterum dittgentissimus. JI est remarquable .que, de tous les musiciens dogmatique. grecs qui sont venue jusqu'à nous, ArV toxène est le seul dont Plutarque fait mention. Les Éléments harmoniquesqw le temps nous a conservés ne sont pas, comme on pourrait le croire, un traité de cette partie de la musique qu'on désigne aujourd'hui mis le nom d'Aormonie; àpywla, chez les Grecs, lignifiait, ainsi qu'Aristoxène le dit en plusieurs endroits de son livre, l'ordre mélodique des son, le système sur lequel le chant était établi. Ayant d'écrire cet ouvrage, Aristoxène avait donné son histoire de la musique et des anciens musiciens, où il établissait que ceux-ci divisaient autrefois le ton en quatre parties égales. Il ne fut pas compris, et l'on crut qu'il avait voulu démontrer que dans la pratique on peut chanter des intervalles de quarts de ton; il se plaint beaucoup de cette erreur en