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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ce n'est que sons h règne de Louis XIV que les instruments, particulièrement le» violons ont été introduits dam la musique de la chapelle des roi. de France. L'époque de la mort d'André Amati n'est pas connue; mais elle doit ro rapporter vraisemblablement à l'annfe 157? car, après cette date, on ne trouve plu» d'instrument* sortis de ses mains, et tous les violon8, violes et basses signé» du nom à'Amali sont de «es deux fils, Jéromo et Antoine, tes violons d'André Amati se trouvent rsrement aujourd'hui; ceux qu'on connaît ont beaucoup souffert et ont été mal restaurés.

AMATI (Nicolas), frère putnédu préeédent, est particulièrement connu par ses excellentes basses de viole. Tontes portent son nom et les dates où elles ont été faite» s'étendent depuis (568 jusqu'en 1586. J'en ai vu deux dont l'une é.tait de cette première année, et l'antre de la seconde. Les tables étaient fort peu bombées; elles étaient vernies à l'huile. On croit t que Nicolas Amati survécut à «on frère André. • lt ne faut pas confondre ce luthier avec un autre Nicolas, l'un de ses petits-neveux.

AMATI (AmttiKB ), fils d'André, né à Crémone vera 1550, succéda à son père, et fut quelque temps associé de son frère Jérôme, dont il se sépara ensuite. Antoine avait adopté les patrons d'André; mais il fabriqua un nombre plus considérable de petits violons que de grands. Cartier possédait un de ceux-ci qui a appartenu à Henri IV, roi de France, et qui por. tait les noms réunis d'Antoine et de Jérôme cet instrument est une rareté historique du plus grand prix. Son patron est de la plus grande di- mension le filet qui l'entoure est en Maille. Son vends, à l'hofle, est brillant comme l'or. La table inférieure est décorée des armoiries de France et de Navarre entourées des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit que surmonte la couronne de France. De chaque coté des armoiries se trouve la lettre H émaillée d'outremer, et |amcmée dons ses jambages de fleurs de lis en or. Cet H est traversé par la main de justice et le sceptre, et une couronne, soutenue par une épé>, semble se poser dessus. Aux coins de la table d'harmonie sont aussi des Beurs de lis en or, et aur les édisses se trouve la légende Henri IV, par la gr4ce de Dieu, roi de Prance « de Navarre. Cet instrument porte ta date de 1596. Les petits violons d'Antoine Amati, d'une qualité de son douce et moelleuse n'ont pu être surpassés sous ce rapport Malbeureusement ce son si pur et si doux a peu d'intensité. Antoine chercha a balancer l'exiguïté du patron et le peu

̃ (IVIiH'dlioit ili'.<t ('̃clisses par la hauteur et l'élendue des voûte*. Les << passeurs de ta table sont considérables au centre, et vont en diminuant progressivement Jusqu'au* extrémités dans toute l'étendue de la circonférence. La chanterelle 1 et la seconde des instrumenta de cet Artiste rendent un son brillant et argentin; la troisième est moelleuse et veloutée, mais la quatrième ett faible. On attribue généralement ce di'faut à l'absence de proportions entre les épais«eum et la capacité. Pour y porter remède, autant qn'tl est en leur pouvoir, les luthiers de j nos Jours, à qui l'on conlie ces instruments pour | les monter élèvent souvent un peu plus le chevalet vers fa quatrième qu'ils ne le tout aux vlolona da fa qualrlème 1111'1,. ne le (1101 au't violons de Stradfvari et de Guameri. (Voir. | ces noms.)

On connaît des instruments qui portent le nom d'Antoine Amati, depuis 1589 jusqu'en 1627. | Dans le catalogue des instruments d'AIMnoni, de Milan, publié en 179 1, H se trouvait ptusleorx j violons datés de 1691 à 1619. Cartier a vu une beau qu'il croit être de l'un de ces artistes, sans pouvoir Indiquer précisément lequel, qui avait appartenu à Louis XIH. Elle était du plu* grand patron, entièrement panemée de fleura de lis i en or, avec des armoiries, le signe de la balance, deux IX mises dos à dm, et le chiffre XIII cou.ronné. Après 1638 on trouveplus d'instruments avec le nom d'Antoine. Il devait être âgé alors de plus de quatre-vingts ans, ou avait cessé de vivre.

AMATI (Jébôuk), frère puîné d'Antoine, commença d'abord à travailler avec celui-ci, et s'en sépara après s'être marié. Comme lui, il était élève de son père, il ne s'en tint pas toujours, comme aon frère, à la reproduction des modèles' tracés par le vieil Amati car on connaît de toi deux patrons dont l'un est plus grand que ceux d'André et d'Antoina. La plupart des violons Amati de grand patron sunt de Jétome, à l'exception de quelques Instrumenta construits par Nicolas son fils. Jérôme a quelquefois approché de son frère pour le fini des instruments qu'il a fabriqués seul; mais en somme il lui était ln.férieur. La séparation d'Antoine et de Jérôme fut postérieure à l'année 1624, car j'ai vu dans ia collection de M. T. Forater, amateur anglais, un bel Instrument de ces artistes se trouvait l'inscription suivante 1 A ntonius et Htermvjimm Amati Cremonœ Andraœ fil. A. 1624.* Il parait que Jérôme cessa de vivre ou du moins de tra. vailler vers 1O3S.

AMATI ( Nicolas), fils de Jérôme, le plu* célèbre des artistes de ce nom, naquit le 3 w|e tembie I5i>fi, et mourut le H août ia84,al'àga