Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 124 à 124 sur 522

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 1, Aaron-Bohrer / par F.-J. Fétis,...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1866-1868

Sujet : Musiciens

Sujet : Musique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 8 vol. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 522

Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697171

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69%.


circa/fn. ) <lan* cet ordre Quamapitd Grxcos Alv/Hus, Buelydes,Ptolommu,t)U>. Moibo- miiis n'a pu plaça Pépoque de la vie d'Alypiu* avant Enelide; mata il a cru qu'il était antérieur à Ptolemée ( to Bpitt. leetari bme». ante W. l. de Mua. ArUtid. Quintil,); mai* rien n'autorise cette conjecture. Tout porte à croire qu'AlypIus n'a pa» vécu dans une antiquité reculée, car Cassiodore est le premier écrivain qui t'ait cité. Si Aljpius est 1« mèm dont&m-apius n parlé, il était si petit de ta»le, qu'il ressemblait à un nain; mais c'était un homme de beaucoup de mérite s Sttmmus disserendi arttfex, staluraperpugilla instar pygmxl. Eunapius ajoute qu'il était né à Alexandrie, et qu'il mourut en cette ville dansas âge avancé.

Le livre d'Alypius a pour titre > K««v«rt pouat**), c'est-à-dire, introduction d la Musique. On le trouve en manuscrit dans la plupart des grandes bibliothèques, particulièrement dans la Bibliothèque impériale de Paris, où it y en a plusieurs coptes. Cet ouvrage M publié pour la première fois par J. Meursius d'après le manuscrit de Scallger, avec les traités de musique d'AristoxèneetdeNicliomaque (Voy.ces noms), sous ce titre; Aristownus, Mcltomacfmt, s AlypUis, auctoras mxuices antlquissimi hoctenus non editi., Ludg, Batav., 1616, in-4". Cette collection a été réimprimée dans les œuvres de Meurslos, t. 6, p. 475. Déjà Galilée (Vincent) nvàit donné les tables d'Alypius (Malogo detla Musieo antieae modem», Ftoren*at 1681, p. 01-94) pour tes modes uypodorten, hypopiirygjen, hypolydien., dorien, phrygien, lydien, mixolydien et bypermixolydien daaa le Renre diatonique, avec une -version Italienne, et la traduction des signes-grecs en notation moderne exprimée par dos lettres. Mdbomius en a donné une autre édition dans son recueil des Antlqxtx inusicm aucioraseptem, Amsterdam, Elxevier, i«62, 3 vol. ta-4-, et y a joint une traduction latine et des notes. La version de Melbomlus a été ajoutée au texte dans les œuvres de Meursius. Les manuscrits dont Meibomius s'eit servi dans son édition pour la correction du texte sont celui de Soaliger, qui avait servi à Meursins, deus autres de l'université d'Oxford, provenant des collections Bodléienne et Barocienne, et enfin une copie d'un manuscrit de Ja biblio.thèque Barbérhmequi lui fut envoyée par Léon Atiacci. Le jésuite Kirclter a aussi publié les si. gnes de la notation de la musique grecque donnée par Alypins, d'après un manuscrit du collège de son ordre, à Rome ( Maswgia t. 1, p, 540 ) mais dans cette partie de son livre comme dans presque toutes les autres, il a porté beaucoup

de désordre. Les signes du genre enUarmomque ont été supprima par lui, et .les autres fourmillent d'erreurs et de transpositions. Le P. Martint possédait une version latine du traité de musique d'Alypius, par Hermann Crateriu»; elle avait éW écrite de la main d'Hercule Botlrigari. L'auteur de ce dictionnaire a fait aae iraductlon française de mené ouvrage, et i'a ac- compagnée de dissertations et de nombreuses notes. Cette traduction, accompagnée de la traduction des signes en notation moderne, fait partie d'un travail étendu qui n'a peut encore vu le jour,

Noua n'avons pas te livre d'Alypius complet Cet auteur a intitulé son ouvrage Introduction à la musique et a divisé les parties de cet art en sept, qu'il énumère ainsi i" les sons; 20 les intervalles; 3" la systèmes; 4° les genres ¡ les tons 6* les mutations; 7* la composition du citant. Or,pourque le titre répondltàrouvrage, il faudrait que celui-ci contint une exposition de toutes ces parties; mais il ne nous reste que la cinquième, c'est-à-dire le traité des tons. Bien que nous ayons à regretter les autres, tette-et n'en est pas moins précieuse pour nous; car elle nous fait connaître le système complet des signes de la musique grecque dame tous les tons et dans les trois genres de cette musique, à savoir, le genre diatonique, le chromatique et l'enharmonique, lesquels étaient en usage à l'époque ou Atyplos écrivait Ces signesaont différents de ceux qui nonsont été conservés par Aristide Qulntillten (Voy. «e nom), parce que ceux-ci, comme U fort btenremarqaéPern«(Voy.fle»uemM5i«a/«,t. III) appartiennentauneépoqueantérieureèPytlwgore. Meibonmw qui n'a point fait cette distinction et qui a essayé de corriger ces deux auteurs l'un par l'antre, a tout brouillé et a porté beaucoup de détordre dans cette partie de l'histoire de la musique ancienne. Le système de signes exposé par Alyplus est celui de la tonalité de la musique grecque les différences d'espèce d'octaves sont effacées, et dans lequel tes modes divers ne sont qu'une transposition ascendante, et dane l'ordre chromatique, d'une seule forme des trois genres, et dan la plus grande extendon vers l'aigu.

Burette, qui avait eu la patience de compter les signes de la notation de la musique grecque indiqués parAlypius, en falsaitmonter le nombre h seise cent vingt et depuis lors ti était a peu près convenu qu'il fallait apprendre la signification de cette immense quantité de signes pour déchiffrer les Intonations de cette musique; mais Pcrne.dans un savant mémoire lu, en 1816, à la classe des baux-arts de l'institut, a démontré