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Titre : Le remords d'un ange / par Adolphe d'Ennery

Auteur : Ennery, Adolphe d' (1811-1899). Auteur du texte

Éditeur : J. Rouff (Paris)

Date d'édition : 1888

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30324905g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 483 p. ; in-8

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Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k689071

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-41921

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Ce jour-là, à la porte de ce relais, un palefrenier lavait les roues d'un véhicule antédiluvien, lorsquè, tout à coup, on entendit retentir un véritable roulement de coups de fouet. En haut de la côte escarpée, apparut une chaise traînée par de vigoureux percherons.

Le palefrenier traversa la route, mit la main en abat-jour sur ses yeux et grommela

Ça doit être mi. Cinq minutes après la voiture s'arrêtait. Un jeune nomme blond, la barbe-en pointe, mince, souple, élégant, mettait pied à terre et jetait à la dérobée un regard sur la plus originale des maisons du monde.

Qu'on se figure une baraque construite avec des troncs d'arbres posés horizontalement les uns sur les autres et mamtenus par d'autres poutres nchées en terre qui encadraient les premières.

Au beau milieu de la façade quatre baliveaux, plantés verticalement, constituaient une sorte de cage où l'architecte avait placé à la hauteur du premier étage une plate-forme à laquelle on accédait par un escalier biscornu, en pierres irréguUères etraboteuses.

C'est vers cet endroit que le jeune homme dirigea son regard. Et, au même instant, éclatèrent des rires contenus, que suivirent des chuchotements animés, puis de nouvelles fusées joyeuses, toute cette charmante musique, enfin, que font deux ou trois jeunes Elles, quand elles ont la coquette envie d'attirer l'attention.

Le jeune homme, cependant, levait le nez, écar~quillaït les yeux et ne pouvait rien voir, ce qui excitait d'autant la bonne humeur des miettes. C'est que le long des poutres et de toutes les saillies de cette baraque, des liserons, desclématiteset des vignes vierges se mêlaient follement, enca- i.