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Titre : Cinq-Mars, ou Une conjuration sous Louis XIII / Alfred de Vigny

Auteur : Vigny, Alfred de (1797-1863). Auteur du texte

Éditeur : A. Lemerre (Paris)

Date d'édition : 1887

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31577821p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) : fac-similé ; in-16

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Description : Collection : Bibliothèque contemporaine

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k68870h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-41067

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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de mal, mon père? dit-tl plus bas en souriant, se iouriumt'a coté vers le père. J'ai trop d'aise. N'y a-t-it point de vanité? Pour moi je n'en veux point- Détails du supplice de M. de Cinq-Mors.

(fragment du même rapport.)

C'est une merveille incroyable qu'il ne témoigna jamais aucune peur, ni trouble, ni aucune émotion, ainsi parut toujours gai, assuré, inébranlable, et témoigna une si grande fermeté d'esprit, que tous ceux qui le virent en sont encore dans l'étonnement.

M. de Cinq-Mars, sans avoir les yeux bandés, posa fort proprement son col, dit le narrateur, sur le poteau, tenant le visage droit, tourné vers le devant de l'èchafaud, et embrassant fortement de ses deux bras le poteau, il ferma les yeux et la bouche, et attendit le coup qne l'exécuteur lui vint donner assez pesamment et lentement, et s'étant mis à gauche et tenant son couperet des deux mains. En recevant le coup, il poussa une voix forte, comme Ah I qui fut étouffée dans son sang; il leva les genoux de dessus le bloc, comme pour se lever, et retomba dans la même assiette qu'il estoit. La tête comme n'estant pas entièrement séparée du corps par ce coup, l'exécuteur passa h sa droite par derrière,' et, prenant la tète par les cheveux de la main droite, de la gauche il scia avec son couperet une partie de la trachée-artère et de la peau du cou, qui n'estoit pas coupée après quoi il jeta la tète sur l'échafaud, qui de la bondit a terre, où l'on remarqua soigneusement qu'elle fit encore un demi-tour gt palpita dm{ longtemps. Elle avoit le visage tourné vers les religieuses de Saint-Pierre, et le dessus de la tète vers l'échafaud, les yeux ouverts. Son corps demeura droit contre le poteau, qu'il tenait toujours embrassé, tant que l'exécuteur te tira pour le dépouiller, ce qu'il fit, et puis le couvrit d'un drap et mit son manteau par-dessus la tète ayant été rendue sur l'échafaud, elle fut mise auprès ditcorps, sous le reîme drap.

L'exécution de M. de Thou ressemble, comme celle de M. de CinqMars, à un assassinat; la voici telle que la donne ce même journal, et plus borriblement minutieux que la lettre de Montréscr L'exécuteur vint pour lui bander les yeux avec le mouchoir mais comme il lui faisait fort mal, mettant les coins du mouchoir en bas, qui couvraient si bouche, il le retroussa et s'accommoda mieux. Il adora Je crucifix avant que de mettre la tête sur le poteau. Il baisa le sang de M. de Cinq-Mars qui y estait resté;. Après, il mit son col sur le poteau, qu'un frère jésuite avait torché de son mouchoir, parce qu'il estait tout mouillé de sang, et demanda 4 ce frère s'il estoit bien, qui lui dit qu'il fallait qu'il avançast mieux sa tète sur le devant, ce qu'il fit. En même temps, l'exécuteur, s'apercevant que les tordons de sa chemise n'estoient point déliés et qu'ils lui tenoient le cou serré, lui porta la main a« col pour les «tëttouer; te qu'ayant senti, il demanda «Qu'y a-t-itîfaut-il encore oster la chemise? et se disposoit déjll & l'oster. On lui dit que1*non, qu'il fallait seulement dénouer les cordons; ce qu'ayant fait il' tira sa citemise pour découvrir son col et ses épaules, et, ayant mis sa tète sur le poteau, il prononça ses dernières paroles, qui forent t Meria, maier gratte, mate? mise- ricordioj.. puis In inmiûf ituts. et lors ses bras commencèrent A trembloter en attendant le coup, cjn! lui fut donné tout en hant du col, trop presse la tète, du"»el coup son col n'étant coupe qu'a demi, le corps tomba du costé gauche du poteau, Ma renversa/ le virage contre le ciel, remuant les jaùifcs et.hinia* saut faiblement les mai lis. le bourreau lu voulut renverser pour achever par olY ilavoit coiunioueitiiims eflisy* «les cri; q«e !'a« fdsoît touiw !«r,ul«i donna,