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Titre : Cinq-Mars, ou Une conjuration sous Louis XIII / Alfred de Vigny

Auteur : Vigny, Alfred de (1797-1863). Auteur du texte

Éditeur : A. Lemerre (Paris)

Date d'édition : 1887

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31577821p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) : fac-similé ; in-16

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Description : Collection : Bibliothèque contemporaine

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k68870h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-41067

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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vers la prison, se retirait de la fenêtre comme pour reprendre des forces, puis, soutenue par les'autres, reparaissait et ouvrait les bras, ou posait la main sur son coeur.

Cinq-Mars reconnut sa mère et sa famille, et ses forces le quittèrent un moment. II pencha la tête sur le sein de son ami, et pleura.

« Combien defois me faudra-t-il donc mourir ? dit-il. Puis, répondant du haut de la tour par un geste de sa main à ceux de sa famille:

« Descendons vite, mon père, répondit-il au vieil abbé; vous allez me dire au tribunal de la pénitence, et devant Dieu, si le reste de ma vie vaut encore que je fasse verser du sang pour la conquérir. »

Ce fut alors que Cinq-Mars dit à Dieu ce que lui seul et Marie de Mantoue ont connu de leurs secrètes et malheureuses amours. « II remit à son confesseur, « dit le P. Daniel, un portrait d'une grande dame tout « entouré de diamants, lesquels durent être vendus, « pour l'argent être employé eri œuvres pieuses. » Pour M. de Thou, après s'être aussi confessé, il écrivit tone lettre. « « Après quoi (selon le récit de son « confesseur) il me dit Voilà la dernière pensée que je « veux avoir pour ce monde partons en paradis. Et, se « promenant dans la chambre à grands pas, il récitait à « haute voix le psaume Miserere met,. Deux, etc., avec « une ardeur d'esprit incroyable, et des tressaillements « de tout son corps si violents qu'on eust dit qu'il ne « touchoit pas la terre et qu'il aloit sortir de luy-. « mesme. Les gardes étoient muets ce spectacle, qui « les faisoit tous frémir de respect et d'horreur. » Cependant tout était calme le 13 du même mois de v septembre 1643 dans là ville de Lyon, lorsque, au grand ëtorinërhent de ses habitante, on vit ̃AhiyWj tîèj Voir ta <opîe de cette lettre fi Mm° la princesse do Gi'imftife, .feus les notes ftlafiii du volume, .< ̃ V