de reconquérir). Or, les troupes de Votre Majesté sont devant Perpignan.
Eh bien, qu'importe? dit Louis.
Les Catalans ont le coeur plus français que portugais, Sire, et il est encore temps d'enlever cette tutelle au roi de. au duc de Portugal. À
Moi, soutenir des rebelles! vous osez! C'était le projet de Son Éminence, poursuivit le secrétaire d'État; l'Espagne et la France sont en pleine guerre d'ailleurs, et M. d'Olivarès n'a pas hésité à tendre la main de Sa Majesté Catholique à nos Huguenots.
C'est bon; j'y penserai, dit le Roi; laissez-moi. Sire, les États-Généraux de Catalogne sont pressés, les troupes d'Aragon marchent contre eux. Nous verrons. Je me déciderai dans un quart d'heure, » répondit Louis XIII.
Le petit secrétaire d'État sortit avec un air mécontent et découragé. A sa place, Chavigny se présenta, tenant un portefeuille aux armes britanniques. « Sire, dit-il, je demande à Votre Majesté 'des ordres .pour les affaires d'Angleterre. Les parlementaires, sous le commandement du comte d'Essex, viennent de faire lever le siège de Glocester; le prince Rupert a livré à Newbury une bataille désastreuse et peu profitable à Sa Majesté Britannique. Le Parlement se prolonge, et il a pour lui les grandes villes, les ports et toute la population presbytérienne. Le roi Charles Ier demande des
secours que la Reine ne trouve plus en Hollande. Il faut envoyer des troupes à mon frère d'Angleterre, » dit Louis.
Mais il voulut voir les papiers précédents, et en parcourant les notes du Cardinal, il trouva que, sur une première dcmande du Roi d'Angleterre, il avait écrit de sa main
« Faut réfléchir longtemps et attendre les Comiïïuiieii sont fortes; ie Roi Charles compte sur les « Écossais ils 1« vendront.