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Titre : Cinq-Mars, ou Une conjuration sous Louis XIII / Alfred de Vigny

Auteur : Vigny, Alfred de (1797-1863). Auteur du texte

Éditeur : A. Lemerre (Paris)

Date d'édition : 1887

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31577821p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) : fac-similé ; in-16

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Description : Collection : Bibliothèque contemporaine

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k68870h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-41067

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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de reconquérir). Or, les troupes de Votre Majesté sont devant Perpignan.

Eh bien, qu'importe? dit Louis.

Les Catalans ont le coeur plus français que portugais, Sire, et il est encore temps d'enlever cette tutelle au roi de. au duc de Portugal. À

Moi, soutenir des rebelles! vous osez! C'était le projet de Son Éminence, poursuivit le secrétaire d'État; l'Espagne et la France sont en pleine guerre d'ailleurs, et M. d'Olivarès n'a pas hésité à tendre la main de Sa Majesté Catholique à nos Huguenots.

C'est bon; j'y penserai, dit le Roi; laissez-moi. Sire, les États-Généraux de Catalogne sont pressés, les troupes d'Aragon marchent contre eux. Nous verrons. Je me déciderai dans un quart d'heure, » répondit Louis XIII.

Le petit secrétaire d'État sortit avec un air mécontent et découragé. A sa place, Chavigny se présenta, tenant un portefeuille aux armes britanniques. « Sire, dit-il, je demande à Votre Majesté 'des ordres .pour les affaires d'Angleterre. Les parlementaires, sous le commandement du comte d'Essex, viennent de faire lever le siège de Glocester; le prince Rupert a livré à Newbury une bataille désastreuse et peu profitable à Sa Majesté Britannique. Le Parlement se prolonge, et il a pour lui les grandes villes, les ports et toute la population presbytérienne. Le roi Charles Ier demande des

secours que la Reine ne trouve plus en Hollande. Il faut envoyer des troupes à mon frère d'Angleterre, » dit Louis.

Mais il voulut voir les papiers précédents, et en parcourant les notes du Cardinal, il trouva que, sur une première dcmande du Roi d'Angleterre, il avait écrit de sa main

« Faut réfléchir longtemps et attendre les Comiïïuiieii sont fortes; ie Roi Charles compte sur les « Écossais ils vendront.