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Titre : Les révolutions du XIXe siècle ; 5-6. Le mouvement social à Lyon : 1830-1834. 5, [1]

Éditeur : EDHIS (Paris)

Date d'édition : 1830-1835

Sujet : Mouvements sociaux -- Lyon (Rhône, France) -- 19e siècle -- Sources

Sujet : Conditions sociales -- Lyon (Rhône, France) -- 19e siècle -- Sources

Sujet : France -- 1830-1848 (Louis-Philippe) -- Sources

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb390215359

Relation : Titre d'ensemble : Les révolutions du XIXe siècle. 1830-1834

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34562863m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. [circa 950] p. : ill. ; 25 cm

Format : Nombre total de vues : 520

Description : Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes

Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6823m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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« M. Villemain nous rappelait avec éloge et complai-

sance, dans ses leçons sur la tribune anglaise, qu'en Angleterre, dans l'intervalle des sessions, la république était proclamée et soutenue impunément. Puisque le ministère passe si souvent le détroit pour raviver son système d'emprunt à l'air natal, je ferai avec lui le voyage, pour vous rappeler encore, Messieurs, la rareté des procès politiques chez'nos voisins d'outremer, et le chef du parquet britannique s'excusant, en plein parlement, de ne pas mettre en cause les théories des publicistes radicaux.

« Le roi vient de rétablir la classe des sciences mo-

rales et politiques, sous le titre d'académie. Ce rétablissement lui avait été proposé par M. Guizot, dans un rapport fort remarquable. Les bases de la morale et de la politique toutes les législations civiles et religieuses relèvent de l'examen libre des trente membres qui composent cette académie.

« Le principe qui a engagé M. Guizot à proposer, et

le roi à ordonner le retour' d'une pareille institution, c'est le principe de la discussion indépendante. Les errem's spéculatives n'ont pas besoin de répress,ion; et le pacte fondamental d'un pays bien gouverné peut les braver. Si les institutions sont bonnes et répandent le bonheur autour d'elles, la pensée, dans ses témérités les plus hasardeuses, ne saurait prévaloir contre leur véritépratique. Un gouvernement, créé par le peuple et fonctionnant pour le peuple, s'appuie sur la raison publique., et ne redoute pas les égaremens de la raison individuelle. C'est le privilège des gouvernemens libres de résister aux épreuves dont s'effraie le pouvoir absolu. Il n'y a qu'un pouvoir, usurpateur des droits de l'humanité, qui ait à redouter la raison la raison lors même qu'elle ne l'attaque pas, lui est funeste; car elle est raison elle est dans le vrai, et lui est dans le faux. Les consé-