nairement du passage subit du chaud au froid. Quoi qu'il en soit de sa cause, voici ses phénomènes fon invasion se lait par frisson, fièvre, point de côté plus ou moins intense. Quelquelbis eUe a lieu en chaud dans certains cas, la fièvre précède pendant deux ou trois jours; le point de côte augmente au bout de trois ou quatre jours il est à son plus haut degré. Lors de l'état, le malade éprouve une douleur très vive à la poitrine, tan.tôt des deux côtes, tantôt d'un seul côté, suivant que les deux poumons sont aCectés ou l'un d'eux seulement. Souvent il ne rapporte cette douleur à aucun endroit. Ce n'est point le sentiment pongitit de la pleurésie, mais une oppression qui fatigue beaucoup quelquefois aussi la douleur est locale. La respiration est gênée, mais d'une autre manière que dans !a pleurésie. Les petites inspirations ne sont pas douloureuses. A cet étouQement, se joint uue toux plus ou moins forte et fréquente; dans les premiers jours elle est sèche; mais au bout de trois ou quatre l'expectoration commence; tantôt les crachats sont blancs, tantôt ils sont mêlés de stries sanguines; quelquefois ils sont d'un jaune rouillé; cette couleur n'indique point l'embarras gastrique. L'expectoration varie aussi suivant !e temps où on 1 examine. Dans l'intensité de la pleurésie, le malade ne peut se coucher que du côte opposé à la maladie.