OU VA L'INDUSTRIE FRANÇAISE ?
conclusions d'une enquête par Louis ROUBAUD
A la question ict posée Où va l'industrie française ? le le rapport officiel d'un comité d'experts a récemment répondu < Qua.ad tenus les pays voisins ont atteint ou dépassé, en 1938.-le le chiffre de production de 1929t la France seule a marque un recul de 25 Dans la même période, les chargea publiques et privées, ainsi que les salaires, se sont élevés de plus d'un quart. est néceaseàrj de produire davantage. »
L'accord des producteurs patrons et ouvriers étant unanime sur cette nécessité, l'enquête du Petit Parisiex a dû enregistrer, sur les moyens d'y faire face, une série d'avis divergents ou contradictoires qu'il me faut brièvement rappeler avant de conclure 1- Pour produire dayantage, il n'est que de travailler mieux et plus longtemps
Ou :de perfectionner la machine et de ratianaJiï&r îea inéffiodea, Pluaîeurà expériences de M. Coutrot démontrent gue Ia seule rationalisation, sans tranaformation d'outillage, augmente fortement le rendement horaire
3° D'aucuns récusent ces deux moyens comme antisociaux. U «et dangereux et inhumain, expliquent-ils, d'augmenter le rendement horaire d'un ouvrier, de quelque façon que ce soit, tant que d'autrea ouvriers de même catégorie demeurent en chômage. Pour produire davantage, on ne doit pas travailler plus longtemps nL à meilleur rendement» mais procurer un emploi à un plus grand nombre de travailleurs. <La Kttiu à ta p«g*.) Quand Son Excellence l'ambassadeur du Japon descend dans l'arène
et se livre aux "souplesses" du jiu-iitsu
L'tmbata&ticur du japon, M. Sufimar* (au centre) et le profe**«ur Kawaithi faisant une démonstration
(Voir à la deuxième pog*,)
A. leur tour les ftllumiitts vont connaître la hausse La- boit. Je 0 fr. 30 sera ditormais vendue 0 fr. 35
Le ministre des Finance? fomrounique
Sur la proposition du conseil d'administration de la Caisse autonome d'amortissement, te ministre des Finances vient de décider une légère majoration du prix de vente des allumettes au public, cette majoration étant justifiée par la hausse de leur prix de revientSauf pour Jee allumettes de luxe de fabrication étrangère dont la S. E. I. T. A, envisage la disparition prochaine, tarif restera encore inférieur à ce qu'il était avant qu'interviennent lea dernières modifications. C'est ainsi que la boite qui était auparavant à fr. 40 et dont le prix avait été ramené à 0 fr, 30 sera désormais vendue 0 fr. 35.
LE BOURGET LONDRES EN 56 MINUTES
Londres, 29 janvier (dép. Ilnvas,} Un avion de la. compagnie AirFrance a. établi un nouveau record du parcours le Bourget-Cruydon il a, en effet, couvert la distance en cinquante-six minutes, soit à une moyenne de kilomètres à l'heure. L'avion français transporLait treize passagers, un équipage de tcoie hommes et 350 kilos de bagages et de lret.
Demain, suite de
fils de Tueur «le
femmes !î
DETENTE Malgré les efforts de M. Wellington Koo la France et l'Angleterre ont décidé de présenter au Gon- Mit un simple projet de résolu- tion affirmant volonté des puissances de saisir toute occapaix en Extrême-Orient
M. EDEN A QUITTÉ
GENÈVE HIER SOIR
M. DELBOS RENTRE
AUJOURD'HUI A PARIS Genève, 29 janvier.
J>B NCTHS ENVOYE SPÏCrÀL
La sensation soulevée hier dans Ses milieux internationaux par les demandea de M. Wellington Koo s'est aujourd'hui apalaée. On discute maintenant les ternies du projet de résolution qui sera présenté au Consei.l, saotableoKHt MM- ESden, Delboa et litvtnov se sont réunis à nouveau oe matin tt ont soumie au délégué de la Chine la rédaotton qu'ils considèrent comme MceptsJble pour eux et les autres -membrea du Conseil.
Lucien BOURGHÈS
(La tnitm à la troiaièmm pnga.)
LE C.S.A.B. A DOMFRONT • Le palais
de Justice
ayant été cambriolé
on se demande
si les voleurs
n'en voulaient
pas au dossier
ROSSELLI
Celui-ci est Intact mais une somme de 500 fr. a disparu Le Mana, 29 janvier.
ÙB NOTES CDRHEBPOKDJINT Une nouvelle sensationneîEe courait ce matin les rues de Domfront, où se pourGUît, ainsi que le Petit Parisien l'a relaté au Jour le jour, l'Instruction du double meurtre des frères à à Eagnolea-de-l'Orne le palais de justice avait été cambriolé au cours de la. nuit précédente.
Deux questions se posent tout de suite à l'esprit îea malfaiteurs n'ont-ils pas voulu se du volumineux dossier que M. BrO" chard, juge d'Instruction, accumule depuis des mola aur l'affaire Roaselli ? Disons que, si cette hypothèse est la bonne, les voleurs en ont été pour leurs frais pas une pièce ne manque au doasier Roaae-llï, que M. Brocîiard met chaque tu lieu sûr. Au contraire, ne s'a.git-i-1 pas de cambrioleurs qui ont pensé que les circonstances étaient favorables pour commettre un vol au greffe du palais de justice de Domfront, où des sommes assez importantes sont parfois déposées ?
(La suit* la cinquième page.)
LES CHOMEURS PARISIENS ONT MANIFESTÉ HIER
Un important cOfttfffe *>it déroulé, hï*r de la Baitille à la NfttioTi. Il j'agûtatt Jet chômeurs de 1* région pariiïenn* qui manifestaient ainsi pour du travail par lea grands travaux et pour les vieux travaillour». Sur notre cliché, 1. dip"t de la demain trat ion, place de la Battïll« (Voir noir* information en pag*
Eh ITALIE à 58 km. de Rome Terrible explosion dans une usine de munitions IL Y AURAIT 22 MORTS ET 300 BLESSES
nom,, 29 janv- (.dêp. Petit PnrUJ Un bruit sinistre se répandait matin dans Romo à S heures, une formidable explosion avait détruit une fabrique d'explosifs et de munitions à CoSIeferro, da&g la région de Segni, à 58 kilomètres de Rome, sur la route de Naples, faide. centaines de victimw, été ressentie sur un rayon de sleura kilomètres.
Malheuneusem-ent, oes nouvellea devaient ae trouver connrméee par les milieux offledela qui ont fait publier, vers 15 heures, le communiqué suivent q. DaiKj les établissements pour la fabrication des explosifs B. P. D., à Colle-férro, ai eu lieu une explosion dans la section de « tritûJo i> {̃e7tp]O3ïf>.
(La suite n la troisième page.)
LES OBSEQUES DES VICTIMES DE VILLEJUIF Un poignant hommage a été rendu hier matin au nom du pays
par M. Albert Sarraut
à ces « MORTS POUR LA NATION » La Fnanwîe a. fait hier matin aux quato*ze victimes de l'exptoson de Villejuif des funérailles d'une émouvante grandeur. Dès les premières heures de la matlnée, de rageuses aversea avaient trempé de leurs larmes les quatorze cénotaphes alignés au centre du parvis et drapés eux oooloun national au piiùft d'im iitaniiftTîffe paviBon tHcdope Viressë «i berne et noue d'un long voile de crêpe.
Un vent fuiieux aecouait par rafale* nos trois coudeura lorsque, l'hospice de Bicêtre lea restes des victime de l'explosion. Autour dea cénotaphes s'étalait une profusion de couronner et de gerbe, fleuries offertes à chacun des dlsparus par sa famüle, le conps ou le servloe auquel Il appartenait. Au pied du drapeau figuraient, ea outre, deux ïmmeHss&a couronnes portant, L'une cette mention. Le gouvernement de 1a Républi^u* l'autre celle- «. Le ministère de la Défense nationale aux morts de Ville juif
(La suite à fa cinquième page.)
L1WM MMilll
MM. Batlière et Lucien Robert Deux nominations
qui feront plaisir aux turfistes La dernière promotion du ministère de l'Agriculture contient deux noms tai-em connue dans le monde du turf. En premier lieu, celui de M. René Ballière, grand éleveur et propriétaire normand, qui depuis trole ana assume avec autorité 1a présidence de la Société du demieang, promu au rang d'flfncier de notre ordre national.
Après cette rosette bien méritée, un ruban rouge non moins bien placé celui de M. Luoien Robert, lentraîn-eur de l'écurie Edouard de Rothschild. Depuis- le décès de Frank Carter, Lucien nobert est sans conteste le plu» important des entraineura de Chatitiîly. Ses peneîoïiTi&ireg tjnt gagné pr (vaque, toutes les grandes êpr&uves de plat, mais tant de succès n'ont rien fait perdre de sa eimplicité à cet homme, jeune encore, alerte et sqtjriant, justement populaire parmi leg habituée de noa hippodromes, (A ta deuxième page, la promotion complète.)
DES PASSANTS
TUÉS PAR DES AUTOS A Piwîtt Une fillette de dix *u. A un enfant de •epl J mit.
À Bobigny, un pire de famille. A Paris, rue un. fillette de dix ans, Odette Jary, dont les parents habitent 7Z. rue Petit, a été renversée et tuée sur le coup par uns automobile conduite par son propriétaire, M. Jacques lësert, domicilié 119, rue de Crimée.
La malheureuse Ailette é ta i accompagnée de son trère Claude, âgé de quatre ans, qui, par miracle n'a été que contusïonné-
A Aubervillï*r&, rue Heurteaux, Maurice Dtiarro, âgé de aept ans, demeurant chez ses parents, 64. rue Heurte aux, été êcraùé par une camionnette conduite par M. Clair Docket+ marchand de charbon, 20, rue Goulet. La mort fut instantanée.
A Bobigny, rue Carnot, M. Paul Duvion, trente-neuf ana. charretier, père de trois enfants, demeurant 11, rue des Marais, à Bobigny, a été renversé et tué par une camionnette dont chauffeur a pris la fuite.
LE SINGE INGRAT ET LA MARCHANDE D'ÉPONGES A MARSEILLE, un sapajou ayant cruellement mordu sa maîtresse, on appela
police-secours; l'animal assiégé
croyant à une plaisanterie entre-
prit avec ses chasseurs une partie
de cache-cache
Marseille 29 janvier (dépêche Petit Pari&ien)*
Grosse émotion, hier matin, quartier du boulevard Baille! Une commerçante en éponges venait d'être victime d'une agression peu avait adopté et qu'elle entourait de mins attentifs s'était jeté sur elle avec fureur. la mordant rageusement à un bras et à une jambe. Surprise par ce rapide assaut, la commerçante ne perdit pourtant paa «on sang-froid et parvint, tant bien que mal. à se dégager de î'étrdnte du Klng-Kong a miniature. Puis flile réussit à bloquer son « peu..sionnaire dans le magasin et alerta police-ae cours. Les policier» firent transporter la commerçante à 3'hôpital de la Conception où. l'on constata des blessures très graves puis l'on décida d'abattre Un véritable siège fut organisé non sans circonspection, îcs policiers s'appi-ociiereat de )a. pièce où, sur un bureau, trâtiait le singe. Un chssseur fut requis, ajusta le singe, Le coup partit. La singe sussi, chatouillé à peine par les plomba à mameaux- plus hardi, un inspecteur de la sûreté décida de pénétrer clans le magasin. A cinq ou six reprises, i1 tira sur le singe qui, ayant retrouvé son esprit espiègle, crut à une plaisanterie et se mit à jouer à cache-cache avec aon poursuivant.
Enfin, Tanlmaî fut mis hors d'état de nuire.
Bien entendu, on devine quelle foule avait attirée cette chasse peu ordinnire
FAVORIS
ET FAVORITES DU PUBLIC
-DANS L'INTIMITÉ
Le» deux artistei quittant Pax>ia hier et Jan Klepura par Yïes DAUTUN
Voir à la deuxième page
FERNAND HUBERT. L'ASSASSIN DE LA RENTIERE DE LAMBERSART « aura la tête tranchée
sur une place publique de Lille » L'AVOCAT GÉNÉRAL TERMINA AINSI SON RÉQUISITOIRE Leë'travaux forcés seraient trop ou pas assez. En vareille circons-
tance, il faut absoudre ou abattre
A Douai. t/ftccU** Ftrnnnd Hubert pondant l'audience (Voir la cinquième page.)
La tempête d'hier sur la région
parisienne
ORAGE .CHUTES DE GRELE .-BOURRASQUES
La tempête sourde siir presque toui.fi; la France, et on a pu, hier matin, dan 3 la, région partaient», en observer la vlalencfl. Il s'agis- aait d'un véritable r>ura#an s'accompagnant d'orage, e.t ninal» pour ]a. deuxième fois cet hiver, un tonnerre insolite a roue aea échos dans le ciel de la capitale. C'était peu après le lever du soleil. i Lrô ciel noïrctt soudain flans uns atmosphère froide il y eut deux puis des rafales de grêle. et le vflnl aoufflait avec une telle i force qu'il provoqua de nombreux L'orage d'hier matin affectait aussi les mêmes apparences que de jeudi. A l'O. N, M., on ie définit comme un passager en îi*ison avec la forte instabilité de l'air et avec une profonde ̃dépreeefon qui se creusait entre la. Norvège et les ilej
(La suite à ta deuxième page.)