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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1936-01-14

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 14 janvier 1936

Description : 1936/01/14 (Numéro 21504).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6637100

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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« Le Petit Parisien » en Louisiane QUE RESTE-T-IL DE L'OEUVRE

DU DICTATEUR HUEY LONG ?

De belles routes et de beaux bâtiments édifrés à grands frais comme le Capitole de Bâton-Rouge dans le parc duquel il dart son dernier sommeil

Lorsqu'on descend de l'est de la Louisiane vers l'embouchure du Miasissipi, il arrive un moment deux cents kilomètres à peu près avant le golfe du Mexique où fou voit se profiler sur la plaine la tour d'un gratte-ciel. L'on atteint le bord du grand fleuve limoneux; on le passe en bac. On débarque sur la rive gauche, à l'entrée de la ville de Bâton-Rouge, capitale de l'Etat louisianais. Au fond d'un immense jardin à la française, où des avenues asphaltées forment parc à automobiles, un escalier plus vaste et plus profond qu'aucun de3 escaliers de Versailles s'élève doucement vers une porte monumentale. Maintenant, l'on a devant le nez les trente étages du gratte-ciel. Ce gratte-ciel est le Capitole de Bâton-Rouge que Huey Long, le « dictateur de la Louisiane avait fait construire ces dernières années pour 5 millions de dollars 75 millions de francs. Du sommet de la tour-observatoire l'on

i*e toinbem <le Huey devant le découvre, autour de Bâton-Rouge, a perte de vue, une savane tropicale où roule le vieux Mississipi. L'on reprend l'ascenseur-express. Pierre FEEDERIX

(La à la d«uxièm« page.)

Pour et Contre Pat ces temps humides, certes, d'inondations et de crues, devrons-nous écrire. un de ces jours, que la scène, à Paris, est à sec 7

Ce n'est pas Impossible, Minés par Ja uise, écrasés par des impôts et des taxes démesurés, les théâtres parisiens vont peut-être fermer bientôt.

On veut espérer encore qu'ils P au- font pas besoin de recourir ce moyen désespéré qui n'arrangerait pas leurs affairas, qui frapperait cruellement le petit' monde des artistes, déjà si durement éprouvé, et qui ne pourrait qu'assombrir l'atmosphère de notre Vllte-Lumière, d5jâ un peu en veilleuse. On veut espérer que le Fisc saura consentir il. quelques décents sacrifices.

Le Petit Parisien, qui a dénoncé dans yne série d'articles aussi documentés que précis les ruineux abus de notre organisation fiscale, ne peut que souhaiter que le Théâtre et le Fisc finissent. smofl par s'entendre, du moins par < afrir

Mais une juste et raisonnable dûïîinutïon des taxes et des impôts ne suffira sans doute pas à résoudre notre crise théâtraie. Car c'est une crise complexe et relatve; c'est une crise au milieu de laquelle on découvre encore quelques belles sources de prospérité

Il y a tocore. en effet. malgré la crise el malgré les taxes, de beaux succès de théâtre- Quelques pièces connaissent une fortune heUff:WSi: rédli::¡e.t1t des recettes copieuses et dépassent en se jouant, c'est le cas de le dire. la centième. Une «uvre historique et* curieuse attire chaque soir, dam ua quartier de Paris des plus calmes, de nombreux spectateurs- Une autre œuvre, d'une finesse subtile, d'une irorlte précieuse, mais ténue, îail salle combk. Un aute-w-âcteur. au» dons prestigieux, subi au début de la saison une petite défaite. N'y avait-il dont plus pour lui de public Allons donc L. Avec une autre pièce mieux que réussie. il triomphe. Et non loin du boulevard du Crime, en une partie des Grands Boulevards où certains qu'il n'y il pïu* de place pour le théâtre, Henry Bernsteia fait louer pendant trois cents représentations l Espoir, ou fç Cû?u/ (Et une revue. amusante, bien va tenir l'affiche pendant route 1

Mais. beaucoup d œuvres théâtrales ont succombé 7. C'est, hé-las, vrai Le poids des impôts et des taxes a doute été pour quelque chû£t dans îetir fin prématurée. Oc peut penser, cependant, pour certaines de ces œuvres malheureuses tout au moins. qu'une réduction massive des taxes ne serait pas parvenue les sauver. Que le Fisc bisse vivre notre théâtre Mais que nos directeurs et nos auteurs dramatiques le fassent vi ^re

Maurice FraX.

Aujourd'hui s'ouvre la dernière session de la quinzième

législature

A LA CHAMBRE

Il sera procédé,, après le discours du doyen d'âge, M. Cazals, à l'élection du bureau

AU SENAT

M. Damecour, doyen d'âge, fera fixer à jeudi la nomination des membres du bureau

M, nmmfcBiir

En ouvrant aujourd'hui à 15 heures la séance de la. Chambre, M. Gazais inaugurera la session ordinaire de qui sera la dernière de la légis- iature. Que les travaux parlementaire reprennent ainsi un mardi qui est le: second de janvier, ce n'est pas un effet au nasard; la Constitution l'a formellement prévu et Les pauvoi publics ne font par coTigêquent que ae conformer a une da ses dispositions tnscrites dans l'article lBr de la îoi du 16 juillet 1875.

C'est a sa quallté de doyen d'âge que M. Casais devra de présider cette sfranca de rentrée. A vrai dire. si l'on s'en tenalt à L'état civil, ce soin ravie.drait une tots de plus iL M. Grousaau, jequel, depuis la mort de Oaatou Tnotnson, eat le tioyeQ d'âg-e en titre ae la uuatnbre. Mais, après avoir témoigné, au cours d'une vie publique s'étendant sur plus d'un quart de aiècte, d'une assiduité qui avait rendu sa silhouette familière à tous, le députe du Nord est depuis plusieurs Mois tenu éloigné du Palais-.Bourbon, qu'il a d'ailleurs décidé d'abandonner défimiivemezit en prenant la résolution de se retirer de la vie publique et de ne pas soliciter lors des prochaines élections le renouvellement de son mandat. (La suite à la cinquième page.)

Un important

conseil des ministres précédera

la reprise des travaux parlementaires

LA DATE DES PROCHAINES ELECTIONS LEGISLATIVES Y SERA ÉVOQUÉE

Si le prévu par la loi porte de 60 m 90 joun, le «crutin général pourrait avoir lieu les 22 et 29 mari ( Voir à la deuxième page..}

Meneurs d'hommes

PIERRE LAVAL

Le président pierre Lavai est un homme dont faire le portrait parait un travail extrêmement complexe et pourtant, com- plexe lui ne l'est pas,

Sa légende. sans doute, le représente ainsi, C'est une opinion à laquelle origines en devaient naturdlement donner crédit,

Peut-on appeler complexe un homme qui ne se Uvre pas 7

Evidemment quand on rencontre pour U première fois M. Pierre Laval, on me rend compte tout de suit* qu'il n'a rien d'u» héros de roman russe, que le goût fatal de l'aveu et de la confession de de., personnages de Dostoiewski lui est à peu près inconnu. Mais cela se signifie pas qu'il ignore la confiance. Au contraire- Seulement, il doit préférer s'assurer qu'elle est bien placée. On prétend, dit-il, que je suis un être fermé et aecreU.

Les geas s'arrêtent toujours aux opinions le. plus leur paresse: intellectuelle s'en accommode mieux. Oui, poursuit le président, car le De suis ni fermé, ni secret. Seulement, une fois cela admis, personne n'a plus aucun eSoïl il On pense c'est une porte dose. Ce n'est pas la peine d'aller plus loin.

Qu'on n'imagine pas surtout que M, Plerre Lava! loue les méconnus. Rien ne lui ressemblerait moins. Peut-être, ce qui est différent, scufire-t-il parfais de n'être pas compris.

Vous me comprenez ? dit-il sou. vent.

Ces trois mots, s'il vous explique quelque chose, reviennent sans cesse comme s'iî voûtait s'assurer que le contxt entre son interlocuteur et lui n'est pas rompuVoyeî*vauSi reprend-il, ce que

j'aime par-dessus îoui ce saut ie& êtres Intelligents.

Pour lui, les êtres intelligents sont. sans aul doute, ceux qui comprennent. On ne le connaît pas si on ne se te représente que par les milliers de photographies -et de caricatures qui ont paru de lui ou par 1« cenftijftW de mètres de pellicules qui t'ont reproduft dans les actualités de cinéma.

On, De: retrouve rien en lui de te que l'on avait imaginé, à part, bien entendu, la fameuse cravate blanche qul atténue ou souligne mais flatte en tout cas le teint de bronze de ses louei fermes et Jean LASSERRE.

(La suite ci la qttatr&m* page.)

Huit enfants et leur mère brûlés vif s outre-Manche Seul le père un mineur a pu échapper aux flammes en sautant par une fenêtre

Londres, 13 janvier tdép. Petit Paris.) Un Inc&ndie, dont les ont été tragiques. s'est déclaré la nutt dernière à Tyldealey, petite localité du i L&ncashlre, dans une habitation occu1 pée par un ouvrier mineur du aota de ̃ Xyrec, sa femme et Ses huit enfanta. Dans la. chambre où dormaient 1e l père et la. mère se trouvaient également alnq des enfants, lez trois autres étaient dan5 une petite pièce à l'arrière, La porte de sortie étant barrée par attendre le salut que de la fenêtre, il l fut vdéeidé que !e père sauterait lé preï mier et que la mere lui lancerait buc3 ceasl veinent lee huit enfants.

1 Tyrer s'élança d'une hauteur de près de cinq mètres, toucha le sol sans se faire de mal. mais au moment où la

mère se disposait lui Tancer le pre- mier enfant eHe perdit connaissance et ft'ûffaïsaa dans la, chambre.

Terrifiés, les enfants se groupèrent autour d'elle pour essayer dé la ranîmer. Aucun d'eux ne songea à s'élancer par la fenêtre. Le père devinant la tr&ETédîe se fraya à travers lea un passage jusqu'à la porte dene parvint pas à l'ouvrir.

Désespéré. le malheureux dû redB»cendre au milieu de la fournaise et s'évanouît en gagnant l'extérieur. Quant à la mère et aux huit enfants, Us moururent aapnyxlés avant de devenir la proie des flammes,

Tjrer est âgé de trente-neuf ana, Sa f^miae de trente-sept et les huit enfants de treize mais à treize ans.

AU PROCES STAVISKY M" Flach et Vallier ont plaidé hier

pourBonnaureetGaulier La retraite dit second auesseur, M. Durai, donné lieu à une émouvante manifestation

(Voir à la sixième page.)

A la cinquième page

1 Agée de 104 ans Mme Aufaur, doyenne de Paris a été fêtée hier

De liant en bas et de gauche à MM. Whlte et Itumoni-Wilden (canmui- Nacnuuid, Mer Julien et M. Mac ïkrmot («h^ntiefs). (Volt- A la quatrième page.) PARIS DANS LE BROUILLARD Un brouillard épais est tombé hier sur Paria où 11 s'est maintenu de 7 h. 30 à. 13 heures. Les automobilistes furent obligés <fc rouler lanternes allumées et dans certains endroits notamment sur les quais, public fut donné comme en pleine nuit. Il va saaa dire que dana les magmas! ne et les appartements on dut aussi allumer lea lampes. Après 13 heures le jour redevint normal I/O. N. M. pense que les Parisiens pourraient encore aujourd'hui

LA TUERIE DE BELLENOD Gouzouliakov Tex- officier russe trois fois assassin arrêté à Paris fait des aveux Depuis quatre jours il recevait l'hospitaliti d'un compatriote, un mécanicien en chômage résidant en hôtel à Montrouge

CELUI-CI LE DENONÇA A LA POLICE L'assassin a été arrêté près du métro « Portc-de-Clîjjfnancourt » Il opposa une sérieuse résistance aux policiers qui le maîtrisèrent Son triple assassinat lui Il rapporté 3.525 francs qu'il a dite'pidés à faire bombance

IL PASSA LES DEUX DERNIERES NUITS A DANSER.

photographié après son arrestation L'assassin ded fermiers de Belîenod, Gouzouliakov, ancien offtcier rueae dévoyé, qui, son la- ait accompli, était parvenu à s'enfuir* n'aura pas longtemps joui de l'impunité. Hier au début de l'après-midi, il était arrété par des Inspecteurs de la police judiciaire, alors que, devant le métro Porte-de-Cli^naacoBrt. il attendait un compatriote. C'est du reste ce compatriote qui mit les policiera sur la piste du meurtrier. Ce dernier opposa aux inspecteurs une vive résistance. Mala finalement conduit à la police judiciaire, dans le bureau de M. Guillaume, commissaire divisionnaire, il ne tardait pas & avouer son horrible forfait.

Grâce aux témoignages recueillis Troyea et à Chàtfcllonh la police et la gendarmerie, on le sait, étaient artivies h établlr que celu! qui. si sauvage- s ment, avait massacre ses ancien* patrons et leur malheureux valet s'était bien réfugié à Paris où il devait être arrivé depuis vendredi ou samedi. Les recherches dans 1m différents hôtela fréquentés par des Russes étaient; reatées infructueuses, maia une pré- cieuse indication parvenait, l'autre matin, à M. Guillaume, à la police judlciaire: Gouaoulialcc-v était venu a Mont9 rouge chez un de ses compatriotes. L'arrestation

Un Russe, mécaniciea en chômage, 1 M. Mouzoulakov, demeurant l'h6tel Prïntania, 17. rue du 11-Novembre à Montreuse, hébergeait depuis quatre jours un de sea compatriotes sans se douter le moins du monde que ce ooml patriote était un aaaaaain,

(Ln mite à la deaxièmt page.)

UN MEDECIN MORTELLEMENT BLESSÉ

PAR LE FRERE D'UN DE SES ANCIENS

MALADES

Un jeune homme a tiré hier deux de revolver sur Un médecin, juqu'il avait mal aoigné son frere trois mais aups-ra-vant.

Le docteur, Jean Taubman, né le 1" Janvier 1876 à Bucarestiiie), d'une famille d'origine française, habite depuis un@ tre&tainn d'années Ifc premier étage d'une maison au 130 de rue de 1a Roquette,

"LÀ, le docteur Ta.ubman exerce, assisté d'une ,jn&rmière, Mlle Simone Plumet.

Hier, au début de l'après-midi, un Jeûna homme coiffé d'un chapeau foncé, vêtu d'un complet et d'un pardessus noire, vint iL la consultation *;t attendit quelques minutes dTêtre introduit dans lA' bureau du docteur.

Quelques minutes plus tard, M. Taubman reconduisit son client et lui ouvrit la porte. Soudain, ce dernier se 1-fîtcmrz.a et tira deux coup. de feu qui furent entendus par Mme Taubman, par Mlle Plumet et par la concierge, Mme JudicaëL

Accourue, Ibs trois femmes trouvèrent le docteur affaissé et perdant son sang par deux blessures au coté droit. Un locataire, M. Joseph Lifrgr&od, bJessé à l'hôpital Saint-Antoine. Durant le trajet, eT. a pu leur dire que ton meurtrier se nomin&ït Joaé Brovermatm. Admia d'urçencCt- Il projectiles, mais, le foie et ayant été perforés, à 11 h. expirait. M. CUlbert, commissaire par intérim de la Roquette, prévenu, put faire les constatations et ramassa les douilles des deux balles de pistolet automatique- pendant ce temps, le meurtrier H'ètalt rendu rue de Dutikerquej où il haHUinn, né le 16 mars 1916 à BuenosAires.

Il conta à son père qu'il venait de blesser de deux balles de revolver le docteur Taubman qui avait, ou le aait, soigné son jeune frère. Le docteur r'avait pas voulu que le' malade fût transporte à Vhàpltal et Joaé Broverinann attribue il cette décisîon le décès de soc trêve.

S'ur Ua conseils de son père, le -eu,trier Pe conatîtua pri$onnier au commisde la Porte- Sain t-Deni3. Sur lul on trouva le pistolet chargk Encore de Les inspecteurs Mayraguet et Pouthieu la conduisirent au comroisg&ïjiat de la Eoquttte, l£r il dit les mottfs %ui Comme fou d'étonnait qu'il ait attendu trois moi g, il ajouta que cette idée de meurtre le hantait le le décès de son frère et qu'il s'était efforcé ju*iiie-là de la refpousser. Hier il n'avait pu y insister.

cri3e nerveuse-

La mésaventure de l'escroc

en uniforme

d'encaisseur

Au moment où il présentait un faux bordereau de 225.000 francs au ministére des Finances, Un autre encaisseur vrai celui-là remettait un bordereau identique LE SUBTERFUGE

FUT AUSSITOT DECOUVERT Et l'on arrêta l'escroc ainsi qu'un de ses complices

Une audacieuse tentative d'exraquelle au préjudice du ministère des Finances, très habilement moatée, a échoué, samedi matin, grâce h un extraordinaire concours de dreonstajaws. Le hasard se plaît vraiment, parfois, à mener une Intrigue réelle selon les rebond tssertienU les plus imprévus. Mais quelques éclaircissements préliminaires sont ïndïapensables avant d'entrer dans le vif da cette curieuse aventure.

La perforation des coupona

Lorsqu'on est possesseur de valeurs d'Etat, on est obligé de faire établir un bordereau aân de pouvoir ensuite toucher soit daas les bureaux de poste. soit dans des établi asements financiers. Ce bordereau est envoyé au miaistère des Finances avec les coupons à payer une fois payés, cea coupona y sont perforés et ainsi annuiés. Un escroc, désireux d'opérer au ministère des Pinances A condition qu'il y soit employé, n'a qu'à ptacer volontairement mal certains de ces coupons paur que ceux-ci ne soient pM perforés. Il peut ensuite les reprendre et les encaisser une seconde Ma avant qu'on ait pu constater J'eacroquerle.

cest ainsi qu'en 1933 une affaire de ca genre fut découverte au ministère des Finances, affaire à la suit2 de l&QU&lle la police judiciaire et particulièrement l'inspecteur principal adjoint Hauret arrêtait ïtené-Louia Ducandt né le 17 septembre 1&12 à Saint Léger- de Fougeret (Nièvre), alors chef de travée au service des classeurs- émargeurg du ministère des Finances, domicilié S, ci Lé d'An^ou15m,«. Celui-ci fut oondamné & deux aas de prison pour ce fait, ainsi que dix complices, dont un chef de service. D'autre part, comme les gr.ttdes banques ont généralement & toucher un nombre considérable de coupons, elles font déposer bordereaux et coupons au ministère contre un récépissé. Le lendemain, elles font encaisser le montant de ces bordereaux qui ont été vérifiés entre temps.

Deux encaisseur* pour la même aomme Or. samedi dernier, se présentait la Caisse centrale des finances, rue de Rivoli, un encaisseur de l'Union Industrielle immobilière et financière, dont le siège est 34 et 36, rue Feydeau. Sa casquette portait les quatre initiales de cet établissement écartant sa vaste pèlerine, il sortit du portefeuille retenu par une chaînette, qu'il portait sous le bras, un bordereau de coupona à toucher d'une valeur totale da 225.870 fr. 75 et le remit au gufchet. La v4*iûcatiaa d'usage permit de conatater que tes coupons présentés étaient parfaitement en régit. Le b&rdsreau allait donc être payé lorsque par un de ces hasards qui sembleraient du domaine de Hn vraisemblable se présenta à la même caisse un autre encaisseur, appartenant ia Société Générale* qui remit un méme bordereau de coupons d'un moatant