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Titre : Rip ; [Le vallon enchanté] ; [Le fiancé d'outre-tombe] / Washington Irving ; traduit par Léonora C. Herbert

Auteur : Irving, Washington (1783-1859). Auteur du texte

Éditeur : J. Rouff (Paris)

Date d'édition : 1905

Contributeur : Herbert, Léonora C.. Traducteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb306359790

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 125 p. : ill. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 130

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k66301t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-21843

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Bretagne, un brave h~mme de caractère simple et aimable, du nom de Rip Van Winkle. C'était un descendant des Van Winkle qui se sont distingues par leur bravoure à l'époque mouvementée de Pierre Stuyvesant qu'ils ont accompagné au siège de Fort Christine. Rip n'héritait cependant guère du tempérament belliqueux de ses aïeux. D'une grande bonhomie il était le meilleur des voisins et un mari obéissant que sa femme menait par le bout du nez. I! devait sans doute à cette dernière circonstance la douceur de caractère qui lui valait sa grande popularité, les hommes soumis chez eux à la tyrannie d'une mégère étant en effet les plus affables et conciliants au dehors. Nul doute que la fournaise des tourments domestiques ne plie le caractère et ne le rende malléable; un sermon d'alcôve vaut tous les prônes pour enseigner les vertus de patience et de longanimité. On peut donc sous certains rapports trouver qu'une mégère soit une bénédiction pour son mari, et à ce compte le pauvre Rip était triplement béni. Dans tous les cas il était fort bien vu de toutes les commères du village, qui, selon l'habitude du beau sexe, prenaient toujours parti pour lui dans les querelles domestiques, et ne manquaient jamais en bavardant le soir entre elles de donner.tous les torts à madame Van Winkle. Les enfants du village poussaient des cris de joie toutes les fois que Rîp s'approchait d'eux il partageait leurs jeux, leur fabriquait des jouets, leur enseignait à faire des cerfs-volants et à jouer aux billes, et leur raoontait de longues histoires d'Indiens~