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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1937-08-14

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 14 août 1937

Description : 1937/08/14 (Numéro 14888).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k660983b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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LA BATAILLE S'E ST ENGAGÉE A CHANGHAÏ

L'Angleterre s'inquiète et les Américains s'apprêtent à évacuer la ville

LES JAPONAIS ONT ACHEVÉ

L'OCCUPATION DE NANKÉOU

UNE DES GRANDES ARTÈRES PITTORESQUES DE CHANGHAI

Chaigrai, 13 août. M. Okyui, maire de Changhaï, a publié le communiqué suivant

c Des fusiliers marins japonais ont attaqué ce matin à 9 h. 15 des soldats chinois sur la voie ferrée de Chapeï. violant ainsi la promesse japonaise de ne pas ouvrir des hostilités, promesse réitérée hier par le consul nippon. Les troupes chinoises résistent vigoureusement. »

LaDRES, 13 août. On mande de Changhaï à l'Agence Reuter

Des duels d'artillerie ont lieu entre Chinois et Japonais. Les Chinois dirigent leur feu sur le quartier général de la garnison japonaise. Le bombardement est assez intermittent.

Crahchai, 13 août. Le combat s'intensifie à Chapeï. On apprend de bonne source que les navires dr guerre japonais bombardent le quartier de Pacozeuao, à 3 kilomètres au Nord de la gare du Nord.

Lobdres, 13 août. On mande de Changhaï à l'Agence Reuter

Le quai de Jukong, sur lequel tire un destroyer japonais, est en Sammes. L'artillerie japonaise installée dans le parc de Hongkew a commencé à bombarder les positions chinoises près de la gare du Nord. Par ailleurs, on apprend que les Chinois ont lancé une grande attaque sur les filatures japonaises situées il. la pointe Nord-Est de la concession Internationale, près de la rivière.

Plus de liaison avec Nankin

Tokio, 13 août. La téléphonie sans fil à Changhaï est interrompue depuis aujourd'hui 14 heures. D'autre part, on apprend que les communications ferroviaires et téléphoniques sont interrompues entre Nankin et Changhaï. Les craintes de Londrès

LONDRES. 13 août. On indique dans les milieux diplomatiques que le gouvernement britannique observe avec la plus grande attention l'évolution de la situation à Changhaï où les perspectives ne sont guère considérées comme rassurantes. On exprime, à ce propos l'espoir que ie conflit sino-japonais pourra être limité à la zone ou il a d'abord éclaté.

On envisage l'exode

des Américains

Washington, 13 août. L'évacualion des 4.000 citoyens américains de rfiyg*1*1 est sérieusement envisagée yacks- autorité* de Washington et

l'amiral Yarnell, commandant de l'escadre d'Extrême-Orient, a été avisé qu'il pouvait effectuer cette évacuation s'il' la jugeait nécessaire.

L'amiral Yarnell a répondu que l'escadre américaine pouvait évacuer la totalité des Américains.

Une protestation de Tokio Tokio. 13 août. Le Conseil de cabinet aurait décidé ce matin 10 de protester auprès du gouvernement de Nankin contre le meurtre d'un officier et d'un marin japonais 2° de demander le retrait des troupes de gendarmerie concentrées autour de Changhaï 3° de donner les pleins pouvoirs au commandant du détachement naval japonais pour la protection de la vie et des biens des résidants nippons.

et une de Nankin

Londres, 13 août. On mande de Changhaï à l'Agence Reuter

Les autorités chinoises ont protesté ce matin auprès du consul général du Japon contre l'invasion du territoire chinois par les troupes nipponnes. (Voir en « Dernière Heure »)

La C. G. T. cambriolée à Paris

120.000 franca ont disparu de deax coffres-forts éventrés PARis, 13 août. Au cours de la nuit, des malfaiteurs se sont introduits par effraction dans les locaux annexes du trésorier de la C. G. T., 12, boulevard Magenta. A l'aide des outils spéciaux dont ils s'étaient munis, ils ont réussi à éventrer deux coffres-forts qui se trouvaient dans un bureau. Ce n'est qu'au matin qu'on découvrit l'audacieux cambriolage. M. Gaston Guiraud, trésorier de l'Union des Syndicats, a déclaré que le montant du vol est de 120.000 fr. dont 8.500 fr. appartenant à la trésorerie de l'Union des Syndicats le reste étant constitué par les dépôts que de nombreux petits syndicats confient en garde au trésorier de l'Union.

Un fait démontre que les voleurs connaissaient bien les lieux. La porte du bureau du trésorier qui n'est jamais fermée à clef déclenche, lorsqu'elle est ouverte, une sonnerie qui avertit le concierge. Les visiteurs n'ignoraient pas ce détail et avaient tourné la difficulté en découpant le panneau de la porte. Leur travail sur les deux coffres avait été facilité par la présence, à la hauteur de la baie de la pièce, d'un lampadaire qui les éclairait suffisamment pour qu'ils n'aient pas à utiliser d'autre lumière. Lorsque tout fut terminé, les cambrioleurs réussirent à s'enfuir sans donner l'éveiL On les recherche.

LE RAID

MOSCOU-NEW-YORK DE L'ÉQUIPAGE

SOVIÉTIQUE

Moscou, 13 aout (de l'Agence Tass) Un message reçu de l'équipage de l'avion quadrimoteur qui tente le raid Moscou-Etats-Unis, après avoir fait connaitre que l'appareil se trouvait par 79° 13' de latitude et 51° 42' de longitude, ajoute

« Nous nous dirigeons sur l'île Rodolphe à l'aide des phares. Tout est en ordre à bo-à et nous nous sentons bien ».

Seattle, 13 août. M. Vartanlan, représentant du gouvernement de l'U. R. S. S. a annoncé que les aviateurs soviétiques avaient fait savoir à 8 h. 06 (G. M. T.) par radiotélégramme, qu'ils se trouvaient à 90 milles du Pôle Nord, du côté européen, et qu'ils allaient survoler le camp des explorateurs soviétiques situé près du pôle. Tout allait bien à bord.

Au-dessne dn pôle

Moscou, 13 août. L'aviateur Levanewski a survolé le pôle à 13 h. 40, volant à une altitude de 600 mètres par un fort vent debout.

En lutte avec le vent

Seattle (Etats-Unis). 13 août. Les autorités militaires ont reçu un radio de l'avion russe, par lequel celui-ci annonçait qu'il luttait contre un violent vent debout. L'avion n'est pas attendu à Fairbanks (Alaska) avant minuit.

Lire en 2' page

UN TYPE

DE COOPÉRATIVES AGRICOLES

par Max Tnrmann

AU CENTRE RÉGIONAL DE L'EXPOSITION

Après avoir présidé au vernissage du Pavillon de la Savoie, M. Chautemps embrasse une charmante Savoyarde.

UN ORANGE EXCEPTIONNEL A SÉVI SUR LOHDRES

L'ambassade de France cernée par les eaux LONDRES, 13 août. Un orage d'une violence extraordinaire, a éclaté ce matin au-dessus de Londres et une pluie diluvienne a transformé, au bout de quelques heures, les rues des bas quartiers en véritables torrents. Par ailleurs, dans plusieurs grandes artères dont la chaussée est composée de pavés de bois, le sol a cédé, sur de nombreux points, sous la pression conjuguée des canalisations distendues et du trafic et, des tuyaux crevés, s'échappent çà et là des jets d'eau formant peu à peu des lacs où circulent difficilement les voitures et où ne peuvent s'aventurer les piétons.

C'est ainsi que l'ambassade de France s'est trouvée, pendant quelque temps, isolée

Mariage princier

Le prince Czartoryski s'est marié à Lausanne avec la princesse Dolorès de Bourbon Orléans. Voici les nouveaux époux sortant de l'Hôtel de Ville.

UN DETACHEMENT D'ARTI LLERIE EN ACTION AUX MANŒUVRES DE HAUTE-SAVOIE

LA GUERRE D'ESPAGNE

On prévQiJ; ,reprise des opérations

sur le front de Santander LES MILICIENS N'OPPOSENT QU'UNE FAIBLE RÉSISTANCE A L'AVANCE DES NATIONAUX SUR LE FRONT DE TÉRUEL

Vaiehce, 13 août. Une grande activité règne dans toute l'arrière-gardé du front de Santander. D'interminables convois de troupes sillonnent les routes et les chemins muletiers. L'activité de l'artillerie est redevenue intense. On a l'impression que des événements importants ne sauraient tarder sur ce front.

Sur le front de Teruel

SAIHT-SÉBASTŒH, 13 août (de source nationaliste). Les troupes nationa-

tionalistes tiennent dans le secteur da Portuna à l'ouest de Jaen.

L'attaque, menée par deux colonnes, a été repoussée avec des pertes sévères pour les assaillants, dont la déroute est complète.

Soulèvement à Alicante

Loitores, 13 août, Le correspondant de l'Exchange Telegraph a Lisbonne télégraphie ce matin

« Des messages d'Alicante signalent que les habitants se sont révoltés

Le villale de Munyia, en Biscaye, n'est plus que ruines

listes ont occupé Carrascal, sur la limite de la province de Cuenca. Les gouvernementaux, bien qu'ayant reçu des renforts d'Albacète, opposèrent peu de résistance.

Ils ont, par ailleurs, abandonné, au nombre d'environ deux mille, la sierra de Cucalôn, fortement éprouvés par l'aviation et l'artillerie nationaliste. Une attaque gouvernementale échoue

dans la province de Cordone naliste). .Les gouvernementaux ont tenté hier une poussée d'infiltration en direction -^dês. positions que les na-

cause de la disette de vivres et que la police a fait feu sur la foule. Une grande partie des personnes tuées on blessées sont des femmes. Les anarchistes ont pris possession du bureau de postes et le général Mangada t déclaré la loi martiale.

La préparation militaire

chez lea gouvernementaux

Valekce, 13 août. La Gazette d4 la République publie un décret du ministre de la Défense nationale instituant la préparation militaire obligatoire pour tous les jeunes gens de 1* à 20 ans.

(Voir en « Dernière Heure »)

Le nouvel avatar

de la politique italienne Par René PINON.

La politique cahoteuse, tortueuse de Mussolini, est l'une des raisons principales du désordre européen. Comment faire fond sur qui tourne à tous vents ? Sans remonter bien loin, sans sortir de l'année 1937, nous le voyons signer, le 2 janvier, avec la Grande-Bretagne, un gentlemen's agreement destiné à mettre fin aux graves dissentiments que l'affaire d'Ethiopie avait soulevés entre Rome et Londres. La presse était alors toute à la réconciliation, et l'on célébrait le retour à l'amitié tradition- nelle. Brève accalmie que dé nouvelles bourrasques n'allaient pas tarder à troubler. En mars, le Duce fait le voyage, à grand orchestre, en Tripolitaine, gardé par des nuées de policiers et une triple haie de soldats. Il en pro-,fite pour célébrer la puissance de l'Ita- lie dans la Méditerranée et pour se poser comme Guillaume II en 1898 en protecteur de l'Islam. Toute cette mise en scène déplaît fort aux Anglais, et les aigres polémiques recommencent. L'Italie s'attache, de plus en plus, à l'axe vertical, c'est-à-dire à l'amitié allemande il lui en coûte ses projets d'expansion ou d'influence dans l'Eu- rope danubienne et balkanique. Puis, fin mars, coup de théâtre, après l'échec des Chemises noires à Guadalajara. Une vieille république, une mo- jnarchie historique peuvent, à certaines heures, mener une politique de stabi- lisation, de tranquillité; les pouvoirs nouveaux, qui, quelque absolue que soit leur autorité, dépendent cependant de l'opinion, ont besoin de succès toujours renouvelés. M. Mussolini s'enfonce dans la politique espagnole; il lui faut en Espagne, assurer le triomphe de. Franco et en faire un succès fasciste. En attendant, il expédie le comte I

Ciano, son gendre, en Yougoslavie, où il signe hâtivement un traité où les avantages de la Yougoslavie sont beaucoup plus visibles que ceux de l'Italie; on le présente comme une victoire retentissante de la politique du Duce. Jusque-là, il semblait qu'il y eût. dans la politique italienne, au moins, un point fixe l'amitié de la Hongrie, à qui on avait promis la révision de ses frontières. Mais l'accord avec la Yougoslavie consolide, d'un côté, les frontières de 1919. et l'on se demande, à Budapest, s'il est possible de faire fond sur l'amitié de Rome.

Reste du moins l'Espagne. Là M. Mussolini l'a. déclaré souvent c'est le fascisme lui-même qui est en jeu. Aussi' fait-on, en face des proposition» anglaises, soutenues par la France, flgure d'opposant irréductible. La prise de Bilbao est montée en épingle, comme un triomphe italien. L'un des chefs les plus en vue du fascisme le plus radical, M. Farinacci, conseille de partir en guerre, pendant que la France est dans les embarras politiques et fir.anciers, et avant que l'Angleterre ne soit prête. La tension européenne est extrême.

Et puis, tout à coup, volte-face 1 A-t-on reçu, de Berlin, quelque douche sous forme de conseil de modération ou de refus de soutenir l'Italie dans une politique d'aventures ? Le Daily Telegraph le dit, mais rien ne le démontre. A-ton simplement réfléchi que le nouvel empire italien n'est pas encore le maître de la Méditerranée et que. s'il est obligé d'y supporter la présence de l'Angleterre et de sa route des Indes, mieux vaut s'entendre avec elle et même aussi avec la France, quil n'est guère possible d'éliminer, elle non

plua. Alors, pourquoi ne pae redonner quelque vigueur à l'accord du 2 Janvier?

De leur côté. M. Neville Chamberltin et M. Eden se rendent compte que leur politique si nécessaire de non-intervention aboutira à une impasse tant que l'Ialie y fera une opposition acharnée. D'où est venue l'initiative première d'un rapprochement ? On ne le sait pas avec précision. Les discours de M. Eden contenaient des paroles d'amitié à l'égard de l'Italle, celui de M. DuC Cooper également, et l'on prête a M. Neville Chamberlain une initiative résolue pour un nouvel accord avec l'Ialie, La presse anglaiase et la presse italienne célèbrent à l'envi les avantages d'une entente dans la Méditerranée. Si l'Italie peut couper, en son milieu, de la Spezia à l'Ile de Pantellaria et à la Lybie, la route maritime de l'Egypte et des Indes qui est aussi la route des pétroles de l'Irak. l'Angleterre, de son côté, peut couper la route qui, par le canal de Suez, relie l'Italie à son empire d'Ethiopie. Mieux vaut. décidément, s'entendre.

Mais, pour s'entendre, il faut d'abord renoncer à faire une politique d'expansion fasciste en Espagne pour ne considérer que les intérêts politiques et économiques. La pierre de touche, pour le moment, c'est la politique britannique, secondée par la France, de non-intervention en Espagne et de retrait des volontaires. On se demande si M. Mussolini y est prêt ou si M. Neville Chamberlain pencherait décidément vers le général Franco depuis qu'il est maitre des mines de fer de Biblao. Rien de tout cela ne parait vraisemblable.

En tout cas si l'on compte, en Italie, séparer l'Angleterre de la France, la presse affirme que l'on n'y pense pas on se trompe. Pourtant, il ne faut pas négliger l'indication que nous

donne cette velléité d'un renouveau d'aminé anglo-itaUemw. Le cabinet britannique, surtout depuis la réponse intransigeante de Moscou, à son queltionnaire, n'est pas disposé à l'indulgence à l'égard de la Russie soviétique. Nous deroons, plus que jamais, réfléchir aux inconvénients de certaines liaisons dangereuses et des propos .imprudents de certains personnages qai touchent d'assez près, même sous M. Chautemps, au gouvernement du Front Populaire.

Quant ào l'Italie, ai elle, s'aperçoit enfin qu'elle a tout à gagner a coopérer avec l'Angleterre et la Frauce pour le maintien de l'ordre et de la stabilité en Europe, ce sera un avantage pour tout le monde et une grande va.rantie de paix. Mais, qui nous>dit que, demain, un changement d'humeur du Duce n'amènera pas une nouvelle volte-face ? Le Manchester Guardian, journal libéral, doctrinaire et radical, faisant taire ses sentiments antifascistes, écrit un article favorable au rapprochement -et conclut par ces fortes paroles que l'on ne saurait trop approuver

c Nous n'avons tous qu'à y gagner, quand les Italiens découvriront oue le statut 'de grande puissante impliq je

un devoir d'empire su.- foi-wême et '1J service. Peut-être Mussolini à à a façon, sincèrement convaincu que l'Italie rend service à l'Euroas en faisant échec au communisme en E.roDe et ailleurs. Mais il n'a montré m empire sur lui-même, ni disposttion à coopérer aux plans européers qid n'étalent point exactement son letrvre. Si !e pays qui a donné à l'Europe saint Thomas d'Aquin, Galilée, Marconi. était capable de voir plus large, il l'éo-uvrirait que, nous aussi, nous bavons Que la terre tourne et que nous avons infiniment plus besoin de 1a coopération d'un égal que d'un simple satellite.

REVUE DE LA PRESSE

Il faut produire.

C'est l'avis de l'Ere Nouvelle, c organe de 1'eniente des gauches On lit dans son éditorial d'hier c On a beaucoup parlé d'avenant tous ces temps-ci. On a connu, â ce propos, de longs développements et maints discours. Il nous semble bien que les derniers mots ont été dits par Oamillc Chautemps et Georges Bonnet. c L'avenant, c'est le travail le véritable avenant, c'est l'accroissement de la production. Hora de quoi pas de salut »

Et plus loin

t L'avenant ne consiste donc pas à crier c haro sur le Sénat Cri de guerre trop facile pour les batailles électorales de demain, mais à considérer et à admettre, comme l'a dit Camille Chautemps, qu'il faut se remettre au travail et à accélérer le rythme de la production, condition indispensable d'un retour durable à la prospérité, p

Le roi des crabes.

Les crabes Ce sont, d'après l'Humaroté, ceux qui ne pensent pas, comme M. Vaillant-Couturier, que le fusilleur Staüne mérite d'être roi.

Faisant état du conflit Doriot-La Rocque, le pétulant épigraphiste de ZTlumanité conclue

c Comment ne pas penser, devant tout cela, que lorsqu'on coffrera enfin les c chefs » ou ce qui en reste, les troupes respireront et retrouveront à nos côtés la vraie voie populaire de l'intérêt de la France, de la France qui n'aime ni les mouchards, ni les espions.

La France, selon M. Vaillant-Couturier, a une drôle de figure mongole. Et pour ce qui est des mouchards et des e!pions. le bourrage de cràne de Moscou ne suffit pas à nous donner le change.

Le paradis soviétique.

C'est le titre d'un erticle de M. Lucien Corpechot dans l'Echo de Paris. Notre confrère rappelle la crise intérieure qui lait si bien marcher les fusils en Russie et qui aboutit au despotisme d'un sultan comme l'Asie n'en a jamais connu. Et il philosophe e Il faut toujours dans un Etat une même quantité de pouvoir. Quand il échappe aux lois, quand les lois ne sont plus que la volonté du plus fort, toutes les volontés des hommes ambitieux et déterminés deviennent des lois et les citoyens doivent courber la tête sous le joug de toutes les erreurs et de toutes les passions. Ceux qui ne plient point ou qui rusent, on les accuse de trahison. C'est ainsi que la Russie est pleine de traitres. Staline en voit partout Son sort de despote oriental le condamne à poursuivre éternellement l'épuration de son malheureux pays.

e Quel Français raisonnable accepterait pour le sien un pareil destin ? » Le Français répugne à toutes les dictatures.

La retraite dee vieux.

Nous avons fait allusion hier à ce grave problème. Nous lisons sous ta plume de M. de Kerillis, dans l'Epoque, ces lignes qui sont plus qu'une constatation.

€ Ce qu'il faut faire pour les vieux 7 Tout ce qui sera humainement possible. Mais, d'abord, empêcher qu'une politique folle, ivre de démagogie et de mensonge, prenne dans leur poche le peu d'argent dont ils disposent. Depuis un an, par l'effet d'une double dévaluation, et par la hausse du prix de la vie, le vieillard rentier, pensionné, assisté, perd 30 à 35 francs sur chaque billet de cent francs qu'il détient. 35 franca de moins pour son pain, pour son lait, pour son charbon, vollâ l'extorsion criminelle que lui a fait subir la gestion du Front populaire. < Les communistes en sont responsables. Pas nous.

La mort des étoilee filantes. Ne retenons d'une enqutte do notre confrère Excelsior que son titre déce- vant pour bien des talents possible* LES ÊTOTLES FILANTES. DU CIEL D'HOLLYWOD.

Que sont devenues les vamps et les mystérieuses héroïnes?

LA LOI DE SEPT ANS S'IMPOSE AUX STARS? Il est tout 1 fait extraordinaire et anormal que la carrière d'une « gloire » dépasse le oeptennat.

Votlà qui n'est pas encourageant pour les c jeunesses » avides de succès d'écran ou de triomphes de planchea.

Certea. si nous renversons les termes, la gloire d'une « carrière » familiale et maternelle dure plus longtemps. et vieillit moins les héroïnes du devoir.

Avertissement aux « beautés » qui veulent ignorer la loi sacré* de la vie. A vous, les réservistes

Il faut tirer du bon des choses puf paraissent d'abord fort désagréables. M. J. Engelhard a paasé pinpt jours avec les réservistes et nous en parle dans le Journal

c Si les ans s'en vont, l'expérience demeure, avec le sens profond des responsabilités. Ceux qui sont là entendent être à la hauteur de leur tanche. Si jamais l'affreuse chose devait revenir, deux cents et quelques hommes seraient entre les mains de chacun. Pour avoir trop vu mourir de Jeunes gens inutilement sacrifiés, pour être aujourd'hui presque tous des pères de famille, ils savent combien est précaire la vie des enfanta. Et combien aux heures tragiques on en doit être ménager. c Alors, pour éviter l'horrible guerre, pour la faire, si cela n'est pas possible, avec le minimum de pertes, le maximum de résultats, est-ce trop que sacrifier vingt Jours la Francs menacée ? >

Nous aurions voulu procurer d nos lecteurs, en dépouillant la presse française, quelques aperçus sérieux sur le grave conflit d'Extrême-Orient. Les nouvelles de la nuit passée ne permettent guère aux journalistes de tirer des conclusions, méme personnelles, mieux de se faire une idée, même vague, de la marche des événements et des conséquences possibles de leur déroulement. Il faut attendre.

A AIX-EN-PROVENCE DES CAMBRIOLEURS OUVRENT LE FEU

SUR LA POLICE

QUI RIPOSTE

Un malfaiteur est tué

et deux autre» sont ble**é* Aix-en-Provence, 13 août. Dans une camionnette qu'ils avaient volée Marseille, cinq ou six malfaiteurs se sont rendus à Aix-en-Provence dans la nuit de mercredi à jeudi pour y cambrioler une distillerie. Au moment, où üs forçaient la porte, une sonnette d'alarme alerta un voisin, qui prévint téléphoniquement la police. Peu après, une brigade cycliste arrivait sur les lieux, tandis que les cambrioleurs venaient de charger sur la camionnette un premier fût d'alcool.

Pour protéger leur fuite, les malfaiteurs tirèrent plusieurs coups de feu sur la police. Mais les représentants de l'ordre ripostèrent, atteignant trois des fuyards. L'un d'eux, Joseph Saligetti, né en Corse, ne tardait pas i rendre le dernier soupir. Les deux autres, deux Espagnols, Sanchez et .opez Abundio, âgés de 23 et 27 ans, atteints respectivement à une jambe et un bras, purent être appréhendés, et. après interrogatoire, admis à l'hôpital. L'enquête a établi que les bandits étaient en possession d'un attirail complet de cambrioleurs.

Quant au nommé Fiorgando Carmine, 25 ans, déjà plusieurs fois condamné et découvert après la fusillade, il s'est déclaré étranger à cette traglqne affaire.

La police recherche deux fugitifs, car on présume que les malfaiteurs étaient

LES FORGES DE LA MARINE DU PARAGUAY SE MUTINENT ET OCCUPEMT lA CAPITALE Assomption, 13 août. Les forces de la Marine se sont mutinées. Elles ont occupé la capitale aux premières heures de la matinée et exigé la dé·mission. du Gouvernement.

Le gouvernement doit

démissionner

Assomption, 13 août. Cédant aux injonctions des chefs de l'armée, le président de la République, M. Rafaël Franco, a accepté que le cabinet démissionne. Le président s'est réfugie à l'Ecole Militaire.

Dans des déclarations faites aux anciens combattants, le chef du mouvement, le colonel Parédès, a annonce que M. Rafaël Franco restera à la présidence du Paragua

Assomption, 13 août. Les troupes qui ont participé au mouvement militaire sont rentrées dans les casernes. Il n'y a eu aucune rencontre. Le président Franco est rentré au palais présidentiel en compagnie des ministres et va procéder à la constitution du nouveau cabinet.

LES ESPIONS NATIONALISTES DE MARSEILLE

Marseille, 13 août. Les quatre personnes arrêtées pour détournement de télégrammes destinés à l'Espagne gouvernementale au profit du général ?Tanco, ont été présentées aujourd'hui a M. Fbulon, juge d'instruction, qui

JOSR MARIA LASSAOSSA

le chef de la bande des espions attend d'être Interrogé

leur a notifié leur inculpation. Le délit d'espionnage contre une puissance étrangère n'étant pas réprimé en France, ils ont été Inculpés de vols d'objets, de correspondance et de corruption de fonctionnaires, inculpation qui les rend passibles de la Cour d'Assises.

Les mandas de Haute-Savoie s'achèvent prématurément

par suira de l'orage

Annecy, 13 août. Le mauvais temps aura été la cause de l'arrêt prémature des manœuvres d'été de la 14' région. En effet, un très violent orage ayant éclaté dans la nuit et se prolongeant ce matin, on fut Informé que le commandement avait décidé, très justement d'ailleurs. de mettre 1In aux opérations qui devaient permettre au parti bleu de prendre d'assaut le col de Richemont.

Les unités regagnèrent donc leurs cantonnements où elles purent se reposer. Elles reprendront demain par petites étapes le chemin de leurs garnisons respectives.

Les budgets s'élaborent PARIS, 18 août. M. Georges Bonnet, ministre des Finances, continue la préparation des divers budgets. A oe Sujet, il s'est entretenu ce matin avec M. Vincent-Auriol. ministre de la Justice, et M. Campinchl, ministre de la Marine. Demain, il verra M. Marius Moutet, ministre des Colonies, et M. Queuliie, ministre des Travaux publica.

il TYPE DE m» icm LES COOPERATIVES DE VENTE DE FRUITS

Les organisations coopératives agricoles Continuent à se développer dans la plupart des pays. Parmi ces organisations, nous voudrions retenir l'attention de nos lecteurs sur les coopératives agricoles de vente de fruits.

Le développement de ce type de coopératives provient, en grande partie, des difficultés spéciales que comporte l'écoulement des fruits, particulièrement l'écoulement sur des marchés plus ou moins éloignés il s'agit, en effet, d'une production saisonnière dont le volume est sujet à d'importantes fluctuations; il s'agit aussi de produits facilement périssables qui se présentent en espèces et qualités très diverses et qui, par conséquent, doivent subir des opérations minutieuses de triage, de standardisation et d'emballage, plus facilement et mieux exécutés par un groupement coopératif que par les producteurs isolés.

En général, les coopératives locales de vente de fruits sont groupées par région ou même par Etats dans des organisations coopératives centrales. Une certaine division du travail s'opère tout naturellement entre l'organisation coopérative centrale et les sociétés locales qui la composent. Bien que dans les divers pays et pour les diverses catégories de fruits, cette division du travail n'obéisse pas à des règles uniformes, on peut dire cependant que, d'une manière générale, l'activité des organisations centrales porte sur les points suivants le contrôler la qualité du produit; 2o effeotuer la standardisation en ce qui concerne la grosseur, la couleur, le poids,

le goût. etc.. et fixer les marges de tolérance; Sa faire l'éducation du producteur, notamment en ce qui concerne l'amélioration des cultures; 40 empêcher l'accumulation des mêmes produits sur un marché et, inversement, assurer la fourniture des marchés où la demande dépasse l'offre; 5o contrôler la marchandise à l'arrivée et encourager l'amélioration de la qualité 60 agir comme agent de vente. De plus, les organisations coopératives centrales exercent une action importante en vue de 10 mettre sur pied les installations nécessaires pour la manipulation ou la conservation des fruits, pour leur transformation industrielle et pour l'utilisation des sousproduits 20 introduire des améliorations dans les méthodes de triage, d'emballage et d'entreposage; 3° étudier les tendances de la consommation et de la concurrence étrangère, ainsi que les dispositions législatives et contractuelles intéressant le commerce des fruits 4» prévenir la concurrence déloyale.

On voit donc que le rôle des organisations coopératives centrales est des

plus importants. Quant à celui des groupements coopératifs locaux, il présente également un vif intérêt. Voici, en effet, en quoi il consiste essentiellement opérer le rassemblement des produits de leurs membres qui, d'ordl- nair-, se chargent, eux-mêmes, de la cueillette: assurer l'écoulement sur le marché local voisin, surtout s'il s'agit de fruits vendus a l'état frais, tandis que l'écoulement sur les marchés plus ou moins éloignés est habituellement du domaine de l'activité des organisations centrales.

ment, les coopératives agricoles de vente prennent actuellement une croissante extension. Les c Informations coopératives » du Bureau International du Travail (no 8, 1937) nous ont apporté tout récemment sur ce sujet une fort intéressante documentation. notamment en ce qui concerne les EtatsUnis, le Canada et l'Italie.

Nous signalerons ici, tout spécialement, ce qui concerne l'Italie où l'activité de l'organisation centrale, le « Fedexport ». est particulièrement grande et s'applique à l'ensemble de la production fruitière et maralchére. Les coopératives Içcales qui lui sont affiliées, d'importance très inégale, sont pourvues, chacune, d'une installation pour la préparation des fruits, équipée pour traiter toutes les branches de la production de la coopérative à laquelle ses adhérents s'engagent à apporter toute leur production sous peine d'exclusion.

Quand un membre fait une livraison, la coopérative locale lui remet un reçu indiquant, par qualité, le tonnage produit après triage et calibrage. Les livraisons de même qualité faites par divers producteurs sont alors mises en commun pour les autres opérations (brossage, habillage et emballage). Ici s'arrête le rôle de chacune des coopératives locales; toutes les questions relatives & l'expédition et au placement de la marchandise relèvent de l'organisation coopérative centrale dont le siège est Rome, mais qui possède des agences dans une quinzaine de villes italiennes. Elle a également des bureaux de vente à l'étranger qui sont des organes autonomes constitués en sociétés à responsabilité limitée, nationalisées dans les pays où ils opèrent. En outre, elle possède des représentants dans la plupart des grands centres du monde entier. La production fruitière de l'Italie a été très fortement encouragée et développée par le c Fedexport s. Il y a là un exemple intéressant à retenir. Max TURMANN,

Correspondant de l'Institut

LE CONGRES INTERNATIONAL DES FONCTIONNAIRES

POURSUIT SES TRAVAUX

Paris, 13 août. Le Congrès international des fonctionnaires a poursuivi ses travaux cet après-midi. Plusieurs exposés furent entendue, notamment celui de M. Lacoste, secrétaire de la Fédération des fonctionnaires, qui après avoir rappelé la confrontation extrêmement intéressante des différente statuts de fonctionnaires, a montré que cette confrontation ne pouvait avoir lieu qu'entre membres d'organisations de pays démocratiques.

L'orateur Justifia ensuite l'action des organisations de fonctionnaires qui dans tous les pays s'efforcent de créer un état de choses dans lequel leurs conditions d'existence et leurs droits ne soient pas fixés par un accord unilatéral. Il précisa la condition du fonctionnaire en France, indiquant que l'employé de l'Etat ne doit être. ni la créature d'un homme influent, ni le représentant d'un parti politique, ni l'agent d'intérêts particuliers. Il doit donner par ailleurs des garanties de compétence et d'indépendance et c'est pour cela que M. Lacoste demande pour le recrutement et l'avancement des fonctionnaires une réglementation sévère. Il en profite pour protester contre l'arbitraire et demander pour le fonctionnaire la liberté de pensée lorsque sa tâche est terminée.

Enfln M. Lacoete Justifie l'adhésion dea organisations de fonctionnaires a la 0. O. T. Le congrès est clos.

S O URIR ES

Cerrtel, cette information n'est pu d'une dlfestlon facile mais pourquoi n'essayerions-nous pas de l'avaler gentlment Aveo un petit effort l'opération me parait possible.

Que l'on nous annonce qu'un pékinois de Los Angeles vaut 1.300.000 francs, centimes comprls, J'avoue que la pilule est de taille, parbleu. Mais n'oublions pas que le prix de la touffe de poils a été nxé au pays des étoiles cousues de dollars et vêtues de diamants. Or. dans une ville où la culture de l'Illusion constitue l'industrie principale, tout ce qui touche 1 la rie des stars prend des proportions géantes. Le chien, ami de l'homme et de la femme, grimpe donc à r>rhelle financière comme son maltre, comme sa maltresse. Et si d'aventure sa petite gueugueule est photogénique, le cabot de roi ne tarde pu t h faire proclamer en deux coups de grosse calsse publicitaire le roi ries cabots.

Tel est le cas, vraisemblablement, dn pékinois à vendre dans la capitale du cinéma. Que dis- Je ?. Il était a .céder tu plu. offrant des milliardaires,' mais

11 n'est plus sur le marchd, le phenomène les gangsters n'ont pas raté une si belle occasion de l'emparer d'une fortune a quatre pattee. Ils attendront la petite commission d'usage avant de restituer le bijou. Puisqu'il est écrit qu'en Amérique tout finit par des rançone. Male la folle enchère aura sa répercusdon dans les studios, je vous en fiche mon billet le moindre figurant du prochain tllm déclarera a son dlrecteur Après tout Je vaux bien les quatre fers d'un chien 1. Majorez mon contrat en tenant compte, s'il vous plaît, que la race humaine ne saurait être Inférieure a la race canine t.

Argument subtil que les businessmen n'apprécieront guère, Je le crains. Le pauvre figurant n'a que deux pattes, hélas.» S'il lait courir Il trottera longtemps i la recherche d'un cachet équivalent l'oreille du prestigieux cabot I. Souvenons-nous qu'un pékinois né en Amérique nous une bonne étoile a le droit de tirer la langue a l'unlven civi.lisé.

Le veau d'or n'est pas son cousin 1. La PETIT QREOOIBB.

SONT-CE LES RESPONSABLES DE L'ASSASSINAT

DU DICTATEUR DE L'IRAK ? Beyrouth, 13 août. On signale de Mossoul, la disparition de plusieurs officiers. Il s'agirait de la fuite des responsables de l'attentat dont a été victime le général Beklr Sldky, dictateur de l'Irak.

Mesures de sécurité

exceptionnelles en Syrie

ALEP, 13 août. Le délégué de l'Irak aux manœuvres de l'armée turque, le

ALI DJEWAD

commandant de l'aviation irakienne, qui a été assassiné à l'aérodrome de Mossoul, alors qu'il se portait au secours du général Sldky, étalement tué par le meurtrier.

général Hussein P'awz! Pacha a traversé le territoire syrien sous la protection militaire. La gare d'Alep est gardée militairement. L'accès en est interdit pour assurer sa sécurité. LE PRÉS1DENT

DU CONSEIL DE POLOGNE EST A PARIS

Paris, 13 août. Le général Slawoj Skladkowski. président du Conseil de Pologne, est arrivé ce matin à Paris à 10 h. 30, par la gare du Nord.

BRUIT DE REMANIEMENT] 1 DANS LE CABINET BELGE M. Van Zeeland passerait-il à un autre le pouvoir ?

Bruxelles, 13 août. Le bruit court à nouveau d'un assez large remaniement ministériel. Selon le journal Le Soir, plusieurs portefeuillee changeraient de titulaires. L'organe libéral ne considère pas comme impossible que M. Van Zeeland luimême casse la mala.

L'HORRIBLE CRIME

DE DEUX AMANTS

Budapest, 13 août. On mande au.jourd'hui d'Athènes aux journaux hongrois qu'un meurtre semblant incroyable a été perpétré à Xérès.

Dans cette ville, un jeune Arménien, Stefanol Askal, avait des relations avec la femme d'un marchand. M. Pantopolos. Ce dernier disparut un jour et les deux amis furent immédiatement soupçonnés de l'avoir supprimé.

Une perquisition faite dans la maison du marchand permit de découvrir des ossements humains. Les deux inculpés ont alors reconnu avoir tué le marchand avoir dépécé son cadavre et en avoir mangé plusieurs morceaux.

La police a eu du mal à les protéger de la foule qui voulait les lyncher. MORT D'UNE DES VICTIMES

DE LA TRAGÉDIE

DU JARDIN DES PLANTES

PARIS, 13 août. M. Fouquet, qui avait été grièvement blessé l'autre jour au cours de la tragique poursuite qui se déroula dans le quartier du Jardin des Plantes, a succombé ce matin à 9 h. 40 à l'hôpital de la Pitié. Il n'a pu supporter les suites de l'opération de laparotomie qui avait été pratiqués d'urgence.

LA DISPARITION

DE LA DANSEUSE PARIS. 12 août. M. Combeau, juge d'instruction, qui a ouvert contre X. une information judiciaire pour séquestration et tentative d'extorsion de fonds à la suite de la disparition de Miss Jean de Koven, a entendu aujourd'hui la tante de la jeunes fille, Miss Sackheim. Celle-ci a confirmé les déclarations faites à la police. Après avoir examiné les travellers-chèques saisis, Miss Sackheim a confirmé éga.lement que les signatures n'avaient pas été apposées par sa nièce.

M. Combeau a entendu, en outre, Miss Dunnett, une amie de Miss de Koven, dont la déposition n'a apportb aucun élément nouveau l'enquête. LUNDI SERA CHOME

DANS LES ADMINISTRATIONS DE L'ETAT

Paris, 13 août. La fête de l'Aa.somption tombe cette année un dimanche. Aussi lundi prochain. 16 soût, sera-t-il considéré dans les administrations de l'Etat comme un jour férié. Par une décision du ministre de l'Intérieur et du préfet de la Seine, le personnel des services publics de la région parisienne ne travaillera pas lundi. La Bourse sera aussi fermée, de même les banques, les établissement* de crédit et la plupart des magasins. LA FOUDRE INCENDIE

UNE MAISON

DANS LA HAUTE-VIENNE

Six familles sont sans abri

(DE NOTRE CORRESPOHDA1CT PARTICULIER) Limoges, 13 août. Au cours de la nuit, pendant un violent orage, la foudre est tombée à Crezin, sur une grange appartenant à Mme Marquetout» Le feu a pris en quelques minutes de8 proportions telles que la grange et une vaste maison attenante ont été anéanties, ainsi que tout leur contenu. De nombreux animaux ont péri carbonises. Les locataires de la maison sinistrée ont eu à peine le temps de fuir. L'un d'eux, M. Dugeny, renversé dans l'affolement général, a été au« sérieusement blessé.

Ce grave incendie laisse sans abri et sans ressources six familles.

LA REORGANISATION

DES CHEMINS DE FER PARIS, 13 «lût. M. Chautemps a conféré cet «près-midi à l'Hôtel Matignon avec MM Léon Blum. Queuille. ministre des Travaux Publics Bonnet, ministre des Finances Février, ministre du Travail Hymans. soussecrétaire d'Etat au Commerce, au sujet de la réorganisation des chemina de fer.

LE CONCOURS LÉPINE EST OUVERT

A L'EXPOSITION

PARIS, 13 août. Dans l'enceinte du parc des Expositions de la porte de Versailles, le concours Lépine, l'annuelle et traditionnelle manifestation des petit* inventeurs, a'eat ouvert cet après-midi pour la trente-cinquième fois. Le concours Lépine a été inauguré par M. Hymans, sous-secrétaire d'Etat au Commerça.

PARIS, 14 août, 5 heures du matin.

LE CONFLIT SINO-JAPONAIS

A Chaaghaï

le quartier de Chapeï est en flammes

ToKio, 13 août. On mande de Changhaï de source japonaise qu'un incendie a éclaté dans le quartier de Chapeï. On craint que tout le quartier soit détruit, y compris la garde du Nord. Les Chinois ont brûlé les ponts de Wou-Song pour en interdire le passage aux forces japonaises. Les flammes s'élevaient encore dans le ciel à 22 h. 45.

A 19 heures, les Japonais ont commencé à faire la chasse aux francstireurs dans le quartier du Se-Tchouen près du pont de Yokohama.

Les Japonais dominent

lea Chinois à Changhai

Tokio, 13 août. Le grand quartier général des troupes japonaises à Changhaï communique à 19 h. 45 qu'il a dominé efficacement les forces chinoises en répondant énergiquement à leur canonnade. On croit que les pertes chinoises sont nombreuses.

Les pertes japonaises sur le front de Nankéou depuis hier sont d'un capitaine et dix soldats tués et trente Le Yang Tsé Kiang serait miné Changhaï, 13 août. Le Waichiaopou a interdit la navigation sur le Yang Tsé Kiang en amont de Ching Kiang, capitale de la province du Kiangsou. Cette décision est interprétée comme signifiant que les autorités chinoises ont miné le fleuve. De nouvelles troupes chinoises, évaluées à une division, affluent vers Changhaï, venant du Sud.

LA PROTECTION

DES CONCESSIONS ETRANGERES Toxm, 13 août. Dans une note qu'ils ont remise simultanément au gouvernement de Nankin et à l'ambassade nipponne en Chine, les représentants de l'Allemagne, des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Breta gne soulignent l'importance des intérêts qu'ont les puissances dans Changhaï et demandent au gouvernement du Japon de ne pas envoyer de renforts.

Renforts anglais et français Hong Kong, 13 août. Les autorités militaires de Hong Kong annoncent que le 24 bataillon de fusiliers gallois a reçu l'ordre de se tenir prêt à partir pour Changhaï, ou bien demain samedi par cargo, ou bien dimanche à bord d'un navire de guerre.

Changhaï, 13 août. Un bataillon d'infanterie de marine française est attendu à Changhaï le 27 août, venant d'Indochine.

Tokio, 13 août. On mande de Sing Tao que le navire amiral américain Augu,st et le navire britannique Cumberland ont levé l'ancre, ce matin pour Changhaï.

M. PIERRE WERTHEIMER REÇOIT LA ROSETTE

L'animateur d'une des plus puissantes maisons de parfumerie françaises M. Pierre WERTHEIMER. qui a su donner à la Parfumerie Bourjois un rayonnement mondial vient de recevoir la rosette.

LE REGIME DE LA PALESTINE La commission des mandats a terminé l'examen des rapporta Genève, 13 août. La commission des mandats a terminé son examen des rapports sur l'administration palestinienne en 1936 et des rapports de la commission royale britannique concluant au partage de la Palestine. MM. Ormsby Gorre et J. H. Hall, représentants de la puissance mandataire, quitteront Genève ce soir. La commission se réunira demain en séance secrète, puis au début de la semaine prochaine pour rédiger son rapport au conseil de la Société des Nations.

L'AFFAIRE

DE LA MUTUALITE

DU NORD

La condamnation

de Georges Petit est définitive Lille, 13 août, L'affaire d'escroquerie, dite de la Mutualité du Nord, dans laquelle était impliqué M. Georges Petit, président général de l'Union départementale des Sociétés de Secours Mutuels du département, vient de se terminer. Condamné pour escroqueries, M. Georges Petit avait fait appel le 16 mai devant la Cour de Douai. Cette juridiction lui avait infligé 2 ans de prison avec sursis, 1.000 francs d'amende, 752.562 francs de restitution et 30.000 francs de dommages-intérêts. M. Petit s'était pourvu devant la Cour de Cassation qui vient de rendre un iutH rejetant son pourvoi et rendant cvflr'tive la condamnation prononcée C*r i» Cour d'appel de Douai.

Nankéou

est finalement tombée aux mains des Nippons Tokio, 13 août. La garnison japonaise de Tien-Tsin annonce ce matin que les unités japonaises qui attaquaient Nankéou depuis hier matin à 1 aube ont occupé finalement la ville dans la soirée du 12, à 20 h. 30. L'importance des pertes enregistrées de part et d'autre n'est pas encore établie. Toutefois, on sait que le commandant de l'unité japonaise a été sérieusement blessé.

CHANGHM, 13 août. On mande de Pékin que de violents combats continuent autour de Nankéou. Les troupes chinoises, qui comprennent des contingents provinciaux du Suiyuan, la 13' armée du gouvernement central et peut-être aussi des éléments communistes du Nord du Chensi, semblent résister en profitant de l'avantage que leur donne le terrain montagneux et en évitant de descendre dans la plaine où la supériorité des armes automatiques et de l'aviation est principalement sensible.

D'importants renforts japonais ont quitté les environs de Pékin hier, se dirigeant vers Nankéou.

LA TENTATIVE ALLEMANDE DE LIA1SON AERIENNE

AVEC LES ETATS-UNIS

L'hydranion « Nordmeer » vole vers les Açores

Lisbonne, 13 août. L'hydravion allemand Nordmeer a quitté Lisbonne aujourd'hui à destination des îles Açores, poursuivant son vol expérimental entre l'Allemagne et les Etats-Unis. L'arrivée aux Açores

Londres, 13 août. L'hydravion transatlantique allemand Nordmeer a amerri à Horta (Açores) à 14 h. 31 (heure locale).

Un lieutenant du gangster AI Capone expulsé de France

MARSEILLE, 13 août. Expulsé de la principauté de Monaco, Alex Abraham Sikowsky. lieutenant du gangster américain AI Capone, qui s'était fixé dans un grand hôtel de Marseille depuis mercredi a reçu l'ordre de quitter le territoire français et a été mis dans l'a ion de Zurich.

Sykowsky emporte comme argent de poche la bagatelle de 12.850 dollars.

L'AGRESSEUR

DE L'EX-ROI EDOUARD VIII EST LIBÉRÉ

LONDRES, 13 août. George Andrew Macmahon, qui avait brandi un revolver sur le passage d'Edouard VIII. un jour de revue militaire, a été relâché après avoir purgé à la prison de Wandsworth la peine de 12 mois de hard labour à laquelle il avait été condamné,

DANS LE BATIMENT Paris, 13 août. Le comité national extraordinaire de la Fédération Ouvrière du Bâtiment, après une discussion qui s'est poursuivie assez tardivement, a adopté une résolution dans laquelle les délégués du comité national approuvent les décisions du dernier comité ordinaire préconisant une démonstration nationale de 24 heures. POUR LE RETOUR

DE DANTZIG AU REICH

Berlin, 13 août. Devant le congrès des Allemands à l'étranger, qui se tient actuellement à Stuttgart, le chef national-socialiste de Dantzig, M. Forster, a déclaré

La situation politique intérieure à Dantzig n'est pas encore éclaircie, mais on peut prévoir que, dans un temps prochain, la fusion définitive sera réalisée entre le parti et l'Etat. La situation économique est extrêmement pénible. Aussi toute la population de la ville n'a pas de désir plus ardent que le retour au Reich. >

POUR SE PROCURER DU SERUM

PARIS, 13 août. La radio est utilisée fréquemment par des médecins demandant l'envoi immédiat d'un sérum. Lt Ministre de la Santé publique rappelle qu'il existe actuellement des dépôts de sérums et vaccins dans presque tous les départements. La liste des 116 dépositaires vient d'être adressée aux Préfets avec charge pour chacun de la communiquer à tous les maires de son département.

Dans le cas où le sérum demandé ferait défaut, MM. les praticiens sont avisés qu'ils doivent s'adresser par té\( gramme ou téléphone à l'Institut Pasteur, 213. rue de Vaugirard, à Paris Uélépbone Segur 81.77),

Une grève de l'équipage empêche « L'IDe-de-France » de parrtir pour une croisière LE PAQUEBOT PARTIRAIT CEPENDANT MERCREDI POUR NEW-YORK

(DE NOTRE correspondant PARTICULIER) LE Havre, 14 août. Le paquebot Ile de France, qui devait appareiller demain à une heure pour entreprendre une croisière en Ecosse n'a pu prendre la mer, une grève s'étant déclarée à bord aujourd'hui vers 17 heures. Le navire devant reprendre le large le 18 à destination de New-York, le personnel civil demanda qu'une prime de renouvellement lui sont accordée. Des pourparlers furent aussitôt engagés avec les dirigeants de la Compagnie Générale Transatlantique, mais aucune entente n'ayant pu être réalisée, les agents du service général à bord se mirent en grève.

Cette grève, qui parait ne pas avoir de suite, n'empêchera pas, croit-on, l'Ile-de-France de prendre la mer mercredi prochain pour New-York. Les passagers venus de Paris ont été obligés de s'installer dans les hôtels de la ville.

Un communiqué

de la Compagnie

Paris, 13 août. La Compagnie Générale Transatlantique communique Le paquebot Ile-de-France qui devait quitter Le Havre cette nuit pour un court voyage en Ecosse, n'effectuera pas sa croisière par suite d'une grève de l'équipage. Les représentants du personnel ont, en effet, au dernier moment, subordonné le départ à des conditions nouvelles sortant du cadre des accords en vigueur. Ils ont refusé de recourir à l'arbitrage proposé par la direction de la Compagnie.

UNE GRÈVE SUR LES CHANTIERS DES FORTIFICATIONS

A LA FRONTIERE

RouBAix, 13 août. Ce matin, les ouvriers occupés sur le chantier de la défense nationale à Leers se sont mis en grève pour protester contre le licenciement de plusieurs de leurs camarades. Les ouvrier, comédies ne possédaient pas toutes les conditions requises pour travailler aux ouvrages de fortifications. On pense que le travail reprendra lundi matin, les grévistes s'étant rendus aux raisons qui leur ont été exposées.

LE BRÉSIL A DEMANDÉ

A EMPRUNTER AUX ETATS-UNIS DES NAVIRES DE GUERRE

Le Gouvernement argentin

f ait d es ob jections

BuENos-AIRES, 13 août. M. Saavedra Lamas, ministre des Affaires étrangères a fait une déclaration relative au projet de location par les Etats-Unis de navires de guerre au Brésil, projet qui, à l'heure actuelle, passionne vivement les deux Amériques. Il a souligné que l'Argentine, forte de son traité d'amitié avec le Brésil, n'éprouvait aucune inquiétude particulière en présence de ce projet, mais le principe même du prêt de navires de guerre par une puissance à une autre puissance du continent américain lui parait dangereux pour l'équilibre des forces militaires et contraire à la théorie du droit international. Une nouvelle formule Et elle est bonne Suivez-la fortifiez-vous avec le plus fort des fortifiants. Commencez aujourd'hui votre cure de Vin de Frileuse. En vente chez votre pharmacien.

LE DANEMARK

PREND POSSESSION

D'UNE COLONIE D'ESQUIMAUX AU GROENLAND

Copenhague, 13 août. Le Danemark vient de prendre offlciellement possession de Thule, la station la plus septentrionale du Groenland, habitée par une population d'Esquimaux, qui y sont établis depuis des temps immemoriaux. Cette population compte actuellement 300 individus, tous des indigènes, à l'exception d'un administrateur commercial, d'un prêtre, d'un docteur et d'une infirmière.

LE DUCE POURSUIT SON VOYAGE

SYRAcUsE, 13 août. M. Mussolini a quitté Syracuse ce matin après avoir inauguré plusieurs travaux publics, notamment la gare aérienne qui servira de relais aux lignes de Rome vers Tripoli, Benghasi et Addis-Abeba. Il a coatinué son voyage vers Ragusa.

LES ÉVÉNEMENTS D'ESPAGNE

UN COMBAT NAVAL

SE DÉROULE

AULIOEGIJON

Valence, 13 août. On mande de Gijon qu'un combat naval a eu lieu au large entre le contre-torpilleur gouvernemental Ciscar et les navires insurgés Jupiter et Ciudad, de Cadix, entourés de chalutiers armés. Le Jupiter a été sérieusement atteint. Le croiseur insurgé Almirante-Cervera, qui était apparu peu après sur les lieux du combat, s'est retiré devant la présence de plusieurs navires républicains arrivés en renfort.

Quatre navires marchands ont profité de la présence des navires gouvernementaux pour entrer dans le port de Gijon.

C'est un torpilleur nationaliste qui a coulé le pétrolier

gouvernemental « Campeador » sur les côtes tunisiennes

Tvxis, 13 août. La police a interrogé ce matin individuellement les membres de l'équipage du navire espagnol gouvernemental Campeador. torpillé au large de Kelibia. Un officier de l'état-major de l'amirauté de Bizerte a interrogé le capitaine du bâtiment coulé. On attache une grande importance à établir la nationalité du sous-marin agresseur et à fixer l'endroit exact de l'attaque.

D'après les déclarations recueillies, 11 se confirme que le Campeador fut coulé à 14 milles au sud-est du Cap Bon, c'est-à-dire en dehors des eaux territoriales de Tunis.

Le capitaine commandant le navire espagnol a maintenu ses précédentes déclarations et accusé du torpillage un sous-marin italien.

Mais rien jusqu'ici ne permet de confirmer ou d'infirmer les déclarations du commandant ou de l'équipage. On parait toutefois assez sceptique quant à la véracité de sa thèse. Bilbao, 13 août (de source naifonaliste.) C'est le torpilleur nationaliste Velasco, appuyé par deux croiseurs auxiliaires, qui a coulé en Méditerrannée le pétrolier gouvernemental Campeador.

GIBRALTAR, 13 août. Un message du vapeur britannique Dido annonce quç ce navire a recueilli à bord trois membres de l'équipage du pétrolier gouvernemental espagnol Campeador qui a été coulé au large de Kilibia, près du Cap Bon, en Tunisie. Une incursion

des gouvenementaux

sur Brunete

Madrid, 13 août. Les troupes républicaines ont effectué une incursion jusqu'aux alentours d'une maison située tout près du cimetière de Brunete, progressant sur une profondeur de 2 kilomètres.

La France ne peat pins accepter de réfugiés espagnols

LONDRES, 13 août. On annonce que le Gouvernement français a informé le Gouvernement britannique, qu'à son grand regret il ne pouvait plus accepter de donner asile à de nouveaux réfugiés espagnols. En effet, le nombre actuel de réfugiés espagnols hébergés en France s'élève à 45.000.

Dans ces conditions, le Board of Trade a été chargé d'informer les armateurs britanniques dont les bâtiments procédaient à l'évacuation de réfugiés espagnols entre les ports de la côte Nord de l'Espagne et les ports français, de ne plus désormais débarquer de réfugiés dans ces ports. Des réfugiés

dirigés sur Saint-Nazaire

Bordeaux, 13 août (de notre correspondant particulier) Le vapeur anglais Stanwdd ayant à bord 1.070 réfugiés espagnols venant de Santander, après avoir mouillé au Verdon pour débarquer ses passagers, a dû repartir pour Saint-Nazaire. Tandis qu'il levait l'ancre, un autre vapeur anglais, le Stangrove, amenant 700 réfugiés, est arrivé dans l'avant-port bordelais attendant à son tour des instructions, car il ne sait où débarquer ces Espagnols de Santander.

Un comité catholique d'accueil aux réfugiés basques

Pexxrs, 13 août. En vue de coordonner les diverses initiatives catholiques d'accueil aux réfugiés basques, un comité national vient d'être formé, sous la^Rsidence d'honneur du cardinal Verdier et de Mgr Feltin, archevêque de Bordeaux et sous la présidence effective de Mgr Mathieu, évêque d'Aire et de Dax.

Ce comité comprend notamment MM. Champetier de Ribes, sénateur des Basses-Pyrénées; François Mauriac de l'Académie Française; de Verges, président général de la Société de Saint-Vincent de Paul; etc.

Son siège social est à Paris, 47, avenue d'Iéna.

FAITS DU JOUR Le feu. Pontoise, 13 août. Un Incendie a complètement détruit, cette nuit, la minoterie de M. Roussel, rue Basse, à Pontoise. Les dégiti atteignent environ 1 million.

UN BATEAU DANOIS

EST COULÉ

PAR LES AVIONS DE FRANCO BARCELONE, 13 août. Le délégué maritime de Barcelone communique A la fin de l'après-midi d'hier, quatre avions fascistes ont bombardé le bateau danois Edith qui naviguait assez loin de la côte, à 30 milles au sud de Barcelone. Deux barques de pêche de Villanueva et Geltru se portèrent au secours du bateau. Les 20 hommes d'équipage et un observateur français du contrôle qui s'y trouvaient sont arrivés aux premières heures de la matiSelon les déclarations de l'équipage du bateau danois, les avions auraient lancé 25 bombes qui coulèrent le bateau.

Nouveau démenti de Salamanque sur les bombardements

de Méditerranée

Salamanque, 13 août. Le porteparole officiel de l'Espagne nationa- liste dément catégoriquement que des avions nationalistes aient bombardé trois navires en Méditerranée.

« Il est absolument faux, déclare-t-11, que les autorités de Majorque aient reconnu. de quelque manière que ce soit, que l'agression était le fait des nationalistes.

Il s'agit là, ajoute-Wl, d'un nouveau mode de propagande du gouvernement de Valence avec la criminelle intention de transformer la guerre civile d'Espagne en conflit international. »

M. Chautemps reçoit

l'ambassadeur d'Espagne

Paris, 13 août. M. Chautemps a reçu cet après-midi M. Ossorio Y Gallardo, ambassadeur d'Espagne à Paris. ODIEUX ASSASSINAT D'UNE FILLETTE

NEw-YoRK, 14 août. On a trouvé aujourd'hui dans une cave d'une maison abandonnée de Staten Island (Etat de New-York) le cadavre d'une petite fille, âgée de 4 ans, nommée Joan Kuleba. L'enfant avait été étranglée avec une corde attachée à la poignée d'une porte. Les médecins légistes ont constaté que li pauvre enfant avait été violentée.

C'est le quatrième meurtre de ce genre enregistré dans l'Etat de NewYork depuis le début de l'année et la police est convaincue que dans chaque cas le crime a été commis par le même individu.

A METZ

TROIS MILITAIRES TUÉS PAR UNE EXPLOSION

METZ. 13 août. Au cours d'une fête organisée au mess des sous-officiers du 163, d'artillerie de forteresse, à l'occasion du départ des sous-officiers de réserve, un réservoir d'essence a fait explosion dans des circonstances encore mal connues. Deux sous-officiers et un canonnier ont été grièvement blessés. Admis à l'hôpital militaire de Metz, ils y sont décédés: ce sont Marx Célestin. originaire d'Hudin (Moselle). le soldat Lecomte et le maréchal des logis Vriot.

LE REICH PROTESTE

CONTRE L'ARRESTATION DE SES RESSORTISSANTS EN U. R. S. S.

Berlin, 13 août. L'ambassade du Reich à Moscou a protesté contre· une nouvelle série d'arrestations affectant des citoyens allemands. D'après l'agence officieuse D.N. B., le nombre des citoyens allemands arrêtés par le Gépéou s'élève à 14 à Moscou, 9 à Leningrad, 3 à Kiev, 5 à Novo-Sibirsk, 2 à Tiflis et 25 à Kharkow.

Au total, 200 citoyens du Reich languiraient actuellement dans des geôles soviétiques.

EN QUELQUES LIGNES Casablanca. Le chef pilote Codos est arrivé à Casablanca à 18 heures, à bord du nouveau quadrimoteur Centaure, destiné à la ligne Dakar-NataL Lille. Un ouragan d'une grande violence s'est abattu dans la région de Valenciennes où 11 a fait d'importants dégâts. Versatiles. On apprend la mort, survenue à Saint-Brice, en Seine-etOise, de Mrs Edith Vharton, romancière américaine, qui jouissait aux Etats-Unis d'une immense popularité. Carlsruhe. Le docteur Franz Sommer, de Carlsruhe, ancien député du Centre Catholique au Reichstag, a été arrêté.

CULTIVATEURS, sLEVEUBS

MARCHANDS

.Tant de conclure vos march6s, lisez not ̃ dépêche» commerciale! et agricoles spécialement de la Vlllette, les foires et $va« de «BU..

DEPUIS PLUS D'UN AN LES EAUX DE LA VIENNE RECELAIENT UN CADAVRE S'agit-il d'un crime

ou d'un suicide ?

Limoges, 13 août. Le 6 mars 1936, M. Martial Guy, âgé de 51 ans, qui venait de traiter une affaire de traverses à Saint-Victurnien pour le compte des tramways départementaux disparut à Aix-sur-Vienne. Des recherches furent aussitôt entreprises pour le retrouver, mais elles restèrent vaines.

Récemment, des pêcheurs suivant la Vienne au lieu dit Pont de la Gabie, ont découvert un cadavre auquel il manquait un bras et un tibia. Le cadavre a été reconnu pour être celui de Martial Guy.

Le Parquet et le médecin légiste se sont rendus cet après-midi sur les lieux pour savoir s'il y a eu suicide ou assassinat.

UNE FOLLE NOIE

SES QUATRE ENFANTS Muxicx, 13 août. Dans une crise de folie, une paysanne bavaroise a noyé dans l'Isaar, quatre de ses enfants âgés de moins de 7 ans. On est intervenu à temps pour sauver son cinquième enfant, un nourrisson qu'elle allait jeter également à la rivière. L'EPURATION SOVIETIQUE

Moscou, 13 août. Selon une dépêche de Vladivostock, le comité plénier du parti communiste de la Province Maritime a exclu du parti, comme « ennemi du peuple son ancien président, Petrov, et, comme « ennemis du peuple ». également, l'ancien secrétaire du comité des Jeunesses communistes de Vladivostock, Isaev, et l'ancien secrétaire du comité du rayon de Frunze. Boskoboinikov.

EN ITALIE

UN TOURISTE TROP CURIEUX PROVOQUE UN ACCIDENT

D'AUTOCAR

Quatre tués, sept blessés

Rome, 13 août. On mande de Belluno qu'un autocar de touristes est tombé dans un ravin. Quatre des occupants ont été tués, sept autres blessés grièvement

L'accident a été provoqué par un des occupants qui. pendant que le car était arrêté dans un virage dangereux, a appuyé sur le bouton du démarreur croyant qu'il s'agissait de celui du klackson.

GA MESAV ENT URE

D'UNE RENTIÈRE NIÇOISE NicE. 13 août. Un masseur, Lucien Boriés, a réussi à soutirer à une rentière niçoise. Mme veuve Thérèse Porsi, une somme de 250.000 francs, en lui faisant croire qu'il la guérirait par des séances d'occultisme ou qu'il évoquerait l'àme de son mari. La police niçoise, saisie de l'affaire, enquête.

HUIT MORTS DANS UN ACCIDENT D'AVION EN ALLEMAGNE

Hanovre, 13 août, Un avion commercial allemand, d'un type nouveau. s'est écrasé aujourd'hui au sol au cours d'un vol d'essai, sur l'aérodrome de Hanovre et a pris feu. Les huit occupants ont péri

Aujourd'hui, 14 août Saint Eusèbe Le soleil se lève à S h. 42 et es couche a 20 h 7.

La lune se lève a 14 h. 40 et le couche à 23 h. 24.

Evolution probable du temps en Frawce jusqu'au 14 août, a 18 heures. La perturbation orageuse qui. ce matin, couvre la majeure partie du paya continue à se déplacer lentement vers le nord-est en se désagrégeant. Elle sera suivie d'une amelloration progressive. Une nouvelle perturbation. actuellement sur l'Atlantique, envahira dès le matin la Bretagne et gagnera progressivement tout le nord-ouest du pays au cours de la journée La température subira peu de changement.

Probabilités pour le 14 août

Dans les réglons Nord-Ouest. Bretagne et Ouest, ciel se couvrant progressivement par l'Ouest, pluies rares et petites pluies. Vent d'ouest puis sud-ouest modéré.

Le maximum de température sera statlonnalre par rapport à celui de la \'eUle.

M. Hn S. au

(IL) d- (ho) d-

Cherbourg 1U3 49 13.47 48 Granvllle 11.49 101 0,16 27 St-Malo 11.41 91 0. 7 87 St-Brieue 11.31 84 23.57 80 Paimpol 11.41 78 0. 8 'la Brest 9.55 58 22.23 Se Lorlent 9.43 38 22.13 38 Vannes 11.61 38 0.21 36 Sablrs-d'Olonne 9.33 38 23.12 se La Rochelle. 9.57 45 23.39 43 Salnt-Nazalrs.. 9.33 38 22.12 Il,

MANCHE^ A 120 à l'heure

une pnissante automobile accroche nne petite voiture Quatre blessés

PfaŒRs, le 13 août (de notre cor.respondant particulier)

Jeudi dernier, vers 11 h. 40. un grave accident a eu lieu au carrefour dit des Mares-Noires, situe à la limite de plusieurs communes, sur la route à grande circulation de Coutances à Lessay, entre deux voitures automobiles. l'une de 60 CV appartenant à M. Friedrich à Maarnronck. consul d'Autriche a New-York, d'une valeur de 250.000 francs et l'autre à M. Leroy, d'Asnières.

D'apres l'enquête faite sur les lieux, la puissante voiture lancée a 120 kilomètres à l'heure sur la route de grande circulation venant de Coutances et allant vers Cherbourg, prit en écharpe la voiture de M. Leroy, qui venait de Piriou-Plage (où il était en villégiature chez Mme Ysaert, rue de Semon ville) et la lança dans la lande avec ses cinq occupants, dont un enfant.

La voiture étrangère stoppa, malgré sa grande vitesse, sur dix-sept métres. Vite on se précipita sur la petite voiture d'où on retira quatre blesses, dont l'un paraissait grièvement atteint. Immédiatement transportés chez z Mme Ysaert, originaire de Périers, à leur villa de Pirou-Plage, ils furent soignes par le docteur Tassigny, de Créance.

n y eut enquête par la gendarmerie de Lessay et un constat fut dressé par Me Nagat. huissier à Lessay.

La voiture de M. Leroy est Inutilisable et celle de M. Friedrich indemne. Rappelons que, l'an dernier, à la même époque. il y eut un terrible accident au même endroit.

Aux dernières nouvelles l'état des blessés parait assez satisfaisant. HIOTE-lNfËHE 52° AU SOLEIL

Rochetort-sur-Mer, 13 août (de note correspondant)

De par sa situation, notre région souffre particulièrement de la chaleur qui sévit actuellement. Le thermometre a dépassé 52 degrés au soleil. Nombre de citernes, de bassins et de puits, manquent d'eau. Les travaux de battage se. poursuivent dans des conditions singulièrement pénibles.

Le vignoble, qu'à force de soins on avait préserve des maladies cryptogamiques et autres, n'échappe pas à l'action de la sécheresse dont le sol souiIre depuis longtemps. Les ceps dont le feuillage n'est pas toufiu voient les raisins griller et les grappes se desseaber complètement. C'est navrant Pour nos pauvres viticulteurs, qui marchent de fléau en fléau.

UN AVION CAPOTE

Un avion militaire du centre Je Tour. monte par un capitaine et un sergent réserviste, a la suite d'une panne de moteur. a du. pour éviter une ligne à haute tension, atterrir à Chante-Merle. sur un terrain accidente et couvert de hafes où 11 a capote. Les deux aviateurs ont été bles.ses, Un commencement d'incendie de l'appareil a pu être éteint.

MORBIHAN En faveur de l'œuvre militaire du Camp de Coëtquidan

L'intérêt de cette oeuvre est trop évident pour qu'il soit nécessaire d'insister longuement.

Plus de 60.000 hommes passent annuellement au camp de Coëtquidan. tant pour les périodes de reserve que pour les manœuvres de l'armée active. L'on devine quelle joie et quelle securité présente pour tant de monde l'oruanisation d'un foyer agréable et vivant, adapté aux nécessités actuelles. Qui refuserait de contribuer a la fondation d'une œuvre si éminemment utile ?

Dans un geste de confiance, les travaux ont été commencés. La construction du foyer se poursuit activement. Une chapelle s'élève déjà là-bas, simple. mais vaste et pratique. Cependant 1'oeuvre n'est pas achevée et elle est d'importance.

Les. aumôniers militaires de l'Ouest expriment leur plus vive gratitude a toutes les personnes qui, sans distinction d'opinions leur ont adresse deja et eouvent de si délicate façon leurs dons généreux. Mais ils doivent avoir a cœur de réunir très vite la somme nécessaire et sollicitent encore à cette intention votre générosité. Ils recevront avec la plus grande reconnaissance toutes les offrandes. Toutefois, leur but ne serait pas atteint si bon nombre des bienfaiteurs du futur foyer ne souscrivaient des dons de 100, 200. 500 francs et plus, ou ne s'interessaient même de façon plus particulière encore aux travaux en cours Leur attente ne sera pas déçue. Ne suffit-il pas de plaider la cause des soldats pour que celle-ci soit aussitôt gagnée ?

Les dons pourront être adressés soit à M. l'abbe Bréhelin. aumônier du camp de Coëtquidan (Morbihan). soit à M. l'abbé Reminiac, aumônier du foyer du soldat de Rennes, passage Alain-Fergent, C. Postal 174 89. Rennes, qui déjà vous remercient de tout le bien Que vos envois leur permettront de réaliser. (.Communique.) UNE COLLISION TRAGIQUE Un motocycliste est tui

Louent, 13 août (de notre rédaction). Une très grave collision s'est produite jeudi, vers 20 h. 30, sur la route d'Hennebont au Port-Louis, à l'embranchement du chemin qui mène au village de Sterville sur la commune de Languédic, entre un motocycliste, M. Mathurin Lannio, 35 ans, patronpéchcur, domicilié à Beg-Er-Lan, en Plœmeur, et la voiture automobile de tourisme conduite par M. Le Floch, de Lorlent. Le motocycliste qui faisait route sur Hennebont, voulut s'engager dans le chemin de Sterville puis se ravisa. C'est alors qu'il fut tamponné par l'automobile. Le choc fut particulièrement violent. Projeté à plusieurs mètres, ,M. Lannio fut relevé mortellement blessé par M. Le Floch.

La gendarmerie de Port-Louis, aussitôt avisée, a commencé son enquête pour déterminer les causes de ce grave accident.

Le corps de la victime a été transporté au dépositolre du cimetière de Nous apprenons, au moment du départ du courrier, qu'il s'agirait d'un suicide. Mathurin Lannio, avant de quitter Port-Louis, en état d'ébriété, avait déclaré à sa voisine « C'est la dernière fois que tu me vois; je vais disparaître. »

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FINISTERE UN ENFANT MUTILÉ

PAR UNE FAUCHEUSE

SUCCOMBE A SES BLESSURES ROSPORDEIf, 13 août (de notre correspondant). Le jeune Flatrès Pierre, âgé de huit ans, dont les parents habitent Villejuif, était en vacances chez ses grands-parents, au village de Penhoat, en Elliant. Dans le courant de l'après-midi de jeudi, il était allé au champ voir les ouvriers travailler il. la moisson. Tout le personnel était occupe à liez et à ramasser les gerbes, craignant l'orage qui s'annonçait; les chevaux attelés à la faucheuse-moissonneuse étaient bien tranquilles à l'ombre du talus. Lorsque l'orage éclat», les chevaux effrayés entraînèrent avec eux la faucheuse dans la direction de la ferme, le jeune Plâtres se trouvant sur leur passage et n'ayant pu ae dégager, fut renversé par les chevaux et mutilé par la faucheuse.

Le malheureux enfant qui avait la boite crânienne fracturée, a été transporté dans une clinique de Quimcer où il est décédé.

UN BAIGNEUR

ET SON SAUVETEUR L'ÈCHAPPENT BELLE Quimperlé, 13 août (de notre eorreapondant)

Jeudi dernier, au cours de l'aprèsmidi, un jeune lorientais de passage au Bas-Pouldu s'était avisé de vouloir prendre un bain dans la rivière, lorsque tout à coup se sentant perdre pied, il cria au secours.

L'un de ses camarades, un jeune lorientais également, se trouvant sur la berge et n'écoutant que son courage, se précipita dans l'eau. Mais hélas à son tour il allait disparaî-' tre lorsque un témoin, M. Francisque Bernard, le sympathique pharmacien de la villa Ker-Ster, accompagné de M. Danielou, le dévoué passeur, sauta dans un canot et se porta au secours des deux jeunes gens qui semblaient perdus.

Les hardis sauveteurs, après de multiples efforts, réussirent à ramener les deux baigneurs sur la berge, où des soins immédiats leur furent prodigués. Nous tenons en cette circonstance, à adresser à MM. Bernard et Danielou nos plus vives félicitations pour cet acte de courage et de dévouement.

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ET SON SUPPLÉMENT

OUEST-LOISIRS

SOMMAIRE

La tragique aventure d'un descen- dant des Révoltés du Bounty », par Henri Gargèse.

Le camp marin dea cheminots des l'Etat, par Yves Henry (photographies de Georges Bourges).

Le ranch maudit, suite du passionnant roman policier de Clément Ripley. Une périssoire pour moins de cent francs! par Marc Farmese.

Propos du pécheur Il La mouche artificielle a, par A. Andrieux.

Trois jeunes filles à la page, le grand film raconté par Odile Gambœr. Variations chez les basketteurs, par J. LE Traoh.

Et les pages spéciales échos, humour, sports, illustrations, femme, enfants, jeux, mots croisés, etc.. etc_VINGT CENTIMES

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BRETAGNE D'HIER par Léon Le Berre

Illuatrotions de Pierre Galle Bretagne d'hier est bien par de nombreux côtés, encore. Bretagne d'au.. jourd'hui. Celle-ci affirme, d'autre façon, àon particularisme, dans le confort moderne du car, où voyagent les Cercles Celtiques et les pèlerines de Lisieux. Ses belles filles, dont la coiffe varie désormais, comme le tempérament féminin, parlent encore breton, entre elles, quoiqu'on en ait dit, durant ces lointaines randonnées, ainsi qu'elles le font au foyer, mais moins peut-être que jadis. Par contre, elles ont la' mémoire emplie des beaux thèmes celtiques, dont retentissent les échos des pays traversés. Pour leurs ensembles choraux, des chercheurs ont recueilli de très vieux airs. Sur des parole» d'un antique folk-song, des musiciens doublement de race, par le talent et par le sang, les Guy Ropartz, les Mayet., les Arhoux. les Piriou. les Alphonse 'Boucher, les Keralys ont accommodé des chœurs à quatre voix mixtes, choeurs nombreux, possédant bien leur partition, et d'ailleurs brillamment conduits. Et le génie breton. un peu tumultueux, frondeur, s'est plié à une règle d'or. Toutes les chorales ont accepté avec un sujet librement choisi par elles, d'interpréter obligatoirement Ranaouenn Ar Miziou, chanson da mois.

La Bretagne évolue certes. Devant des spectacles, tels ceux de Perros, il y a une quinzaine, pour la part, au moins, apportée par le Gorsedd de Plougastel-Daoulas et de Quimperlé, Bleun-Brug des dimanche 22 et mardi 24. Union Régionaliste Bretonne du dimanche suivant, on peut, croyonsnous, espérer que la Bretagne perde moins qu'on ne s'y attendait, à l'évolution universelle des moeurs. Ses filles et ses fils, avertis comme leur génération, semblent avoir une conscience plus nette qu'hier de la valeur sociale, dans la firme France, de ces éléments de fond que représentent des Bretons et des Bretonnes.

Ce n'est pas que les héros de M. Le Berre ne l'eussent cette fierté, mais elle était quelque chose de secrei,, de concentré, d'inconscient peut-être, rien ne venant rompre alors l'harmonieuse ambiance. De cette attitude discrète témoignent les pages consacrées à la Troménie où contrastent la timidité et le manque d'expansion des compagnes de Laniez avec ]'exubérance conquise et conquérante de Camescam.

Pour bien comprendre le chemin parcouru de cette Bretagne d'hier -1 celle d'aujourd'hui, Bretons et estivants, leurs hôtes, dont la grande majorité sympathise à nos manières d'être, sans toujours en saisir bien les raisons profondes, liront, avec fruit, Bretapne d'Hier.

MAYENNE

Un cultivateur a la jambe broyée par une machine à battre

LAVAI., 12 août (de notre rédaction). -^Un bien malheureux accident s'est produit à Saint-Denis-du-Maine. M. Alphonse Lorieul, âgé de 41 ans, marié et père de deux enfants, étant occupé au battage des blés à Les Noës », en Saint-Denis, a glissé de la machine à battre.

Il a eu le pied gauche broyé dans les engrenages.

M. le docteur Fortin l'a dirigé au plus vite sur la clinique Saint-François, à Lavai, où M. le docteur Le Basser a dû pratiquer l'amputation.

HAINE s LOI RE UN GRAVE INCENDIE

PRES DE CHAUDRON-EN-MAUGES Cholet, 13 août. (de notre rédaction). Ce soir, un grave incendie s'est déclaré au cours d'un battage, au village de TAulnay-Coulon, chez MM, Sourisse et Passereau.

Le feu a été vraisemblablement communiqué par la machine à battre. Apres la paille, ce furent les communs que le feu attaqua. On a dû faire appel à plusieurs sections de pompiers, dont celle de Montrevault. Les dégâts, bien que non évalués encore, semblent être très importants.

TERRIBLE ACCIDENT DE BATTAGE

NtJEtt-stm-LAYoïc, 13 août. (de notre correspondant). Mercredi 11 août. dans 1'aprèa-midi, les gendarmes de Nueil étaient avisés qu'un accident [rave s'était produit au lieu dit la Grande-Bournéc. commune des Cerqueux-sous-Passavant, pendant le battage chez M. Mottard, cultivateur. Ceux-ci se rendirent en hâte sur les lieux de l'accident et constatèrent en effet que M. Davy Louis, 53 ans. ouvrier agricole, gisait inanimé dans l'aire où ses camarades l'avait transporté. Le malheureux, qui avait mis-. sion d'engrener les gerbes sur la vanneuse, avait eu un bras happé et arraché à hauteur de l'articulation de l'épaule. Le docteur Bazin, de Vihiers, appelé, constata également une fracture du crâne, On transporta le blessé à son domicile où il expira en arrivant. M. Louis Davy laisse une veuve et trois enfants en bas âge. à qui nous offrons toutes nos condoléances. Sur les Chemins de Bretagne, contes et légendes, de Jacquelot du Boisrouvray. un oeat volume grand format de 300 pages et eaux-fortes. franco 33,25. Autoui des Pardons, de R Binet. bel album de 36 (rravures nello, franco 44.50. Envot contre mandat adreué la

APRÈS LA NOYADE DU GUÉ DE BAUD

On ignore encore l'identité des automobilistes qui déposèrent leur passager

au bord de la Vilaine

Le trait blanc indique l'endroit où M. Brazidec tomba à l'eau

Nous avons relaté hier les circonstances au cours desquelles un homme s'est noyé dans la Vilaine, avenue du Gué-de-Baud. Ainsi que nous l'avons également annoncé, une enquête a éte aussitôt ouverte par les services de la Sûreté.

La victime, M. Alphonse Brazidec, appai tenait à une entreprise de réfection de routes, dirigée par M. Le Poupon, domicilié rue Marçais-Martin, à Rennes. où M. Brazidec se faisait adresser sa correspondance. Le malheureux ouvrier avait touché jeudi après-midi, une somme de 800 francs. On se rappelle que lorsqu'il fut retiré de la rivière, on ne trouva sur lui, dans

un petit portefeuille, qu'un billet de 100 francs.

Les enquêteurs ont recherché hier comment M. Brazidec employa son temps entre 17 heures et 23 heures, moment où il fut laissé avenue du Gué-de-Baud. Plusieurs renseignement» précis ont pu être recueillis.

D'autre part, aucune nouvelle n'est parvenue à la police sur l'identité des automobilistes qui déposèrent M. Brazidec sur le banc de l'avenue.

Nous apprenons que M. le docteur Leroy, médecin-légiste a fait, hier soir, l'autopsie du cadavre à l'Ecole de Médecine. Nous tiendrons nos lecteurs au courant des suites de cette affaire.

LA JOURNÉE

A L'AÉROPORT

De 8 h. a 12 h. et de 14 h. à 18 h. Aéroport Joseph-le-Brix, à Satnt-Jac-, qucs-de-la-Lande, près Rcnnes baptémes de l'air et voyages aériens.

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14 h. 30. Bou:evard Magenta, 7: Réunion de l'Amicale des Boulistes Indépendants.

20 h. 30. Salle du Café de la Paix Réunion de L'Echiquier Rennais. CINEMAS

14 h. 30 et 20 h. 45. Au Royal Nous ne sommes Plus de» enfanta, et L'Epervier.

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Le lundi 16 août, jour férié dans les administrations publiques On nous communique de la Préfecture

Conformément aux instructions de M. le Président du Conseil, le 15 août tombant un dimanche, le lundi 16 août doit être considéré comme un jour férié.

En conséquence, les bureaux de la Préfecture et des administrations publiques seront fermés le lundi 16 août. D'autre part, le Maire de Rennes Informe ses concitoyens que les bureaux de la Mairie seront fermés le lundi 16 août.

Un service sera toutefois assuré dans les bureaux de l'Etat Civil et des ci- metières, le dimanche matin, de 8 heures à 10 heures.

AVIS

Les Notaires de Rennes informent leur clientèle que leurs études seront fermées le Lundi 16 Août, toute la Journée.

FIXATION DU PRIX-LIMITE DE LA FARINE PANIFIABLE M. Antony, préfet d'Ille-et-Vilaine, vient de prendre un arrêté par lequel le prix limite maximum de la fanne panifiable est fixé dans le département d'Ille-et-Vilaine pour la vente en gros à 226 fr. le quintal rendu en boulangerie.

Ce prix limite sera applicable dès la publication du présent arrêté qui sera affiché dans toutes les communes à la diligence de MM. les Maires. Le Secrétaire général de la Piéfecture. les Sous-Préfets, les Maires, le commandant de gendarmerie, les commissaires de police. les agents de la répression des fraudes et autres agents de police judiciaire, sont chargés de l'exécution du présent arrêté.

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Cent vingt enfants sont rentrés hier de la colonie de vacances

-des Guimerais

La première rentrée des enfanta ayant passé un mois en colonie de vacances aux Guimerais. à Saint-Servan.sur-Mer, s'est effectuée hier dans d'ex- j cellentes conditions. De nombreux parents s'étaient rendus à la gare pour attendre le train arrivant de Saint-Ma- lo à 16 h. 41. M. Oscar Leroux, président de la société, accueillit les petits colons, dont les visages bronzés et la mine réjouie, attestaient les bienfaits de cet heureux séjour. Les enfants étaient accompagnes de M. Duval père, directeur de la colonie; de Mme Duval; M. Berson, instituteur à Montfort-sur-Meu, surveillant; de Mme Lemenn. cuisinière, et de ses aides. Mmes Godet et Monceau.

Au cours de leurs vacances, que ne cessa de favoriser un temps idéal, lea petits colons participèrent à plusieurs excursions, parmi lesquelles celle de Césembre, qui leur donna l'occasion de passer une journée entière à la mer. et celle de la Vicomte, dont tous gar.deront le plus joyeux souvenir.

Rappelons qu'une colonie de 120 fillettes remplacera les garçons rentres hier, et que le rassemblement aura lieu le lundi 16 août, à 16 h. 30, dans la cour de l'école du boulevard de la Liberté.

La colonie de fillettes actuellement au chàteau du Carrefour, en La Bouexière, rentrera à Rennes par autocars, le jeudi 26 août prochain. Arrivée à Rennes, boulevard de la Liberté, ve» 16 h. 30.

ON DEM. AIDE-COMPTABLE Très au courant. Adresser références et prétentions à l'Ag. Havas, Keniies, 175. VOITURES rev. et vendues av. garantie. 7 cv, Citr. tr. av. -B.14 (i. berl. 5 HP trèf. Gge Citroën, ChàteauKlron, Tél. 40. RETRAITE bonnes références, demande tout emploi. HAVAS, Rennes, 6.981. MECANICIEN AJUSTEUR 21 ans, service militaire terminé, ayant tous permis conduire (touriste, pold» lourds, transports en commun), dem. emploi, même saisonnier. Prétentions raisonnab. S'ad. G. M., bur. du Journal

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t A LA FERME DU EN 1 AU COURS D'UN BATTAGE, UN MONTE'PAILLE HEURTE DES FILS ELECTRIQUES

Denx hommes qui le fenaienf meurent électrocuté.

UNE VUE DES LIEU X DE L'ACCIDENT

A droite, la ferme du Pavillon; à gauche, l'aire à battre

Un bien tragique accident, qui a fait deux victimes, est survenu vendredi matin à la ferme du Pavillon, en la commune de Saint Erblon, exploitée par M. Pierre Dautry. âgé de 37 ans. On avait joyeusement « battu p pendant toute la matinée lorsque, vers 11 heures, on arrêta le travail pour reprendre quelques forces. Il ne restait plus à battre qu'une charretée de blé et une d'orge. L'après-midi allait donc se passer sans trop de mal et nul n'en était fâché. Les meules de paille avaient atteint leur hauteur maxima et le patron, M. Daubry, décida de rentrer le montepaille dont l'utilité ne se faisait plus sentir. Ce qui fut dit fut fait. L'appareil fut décroché de la batteuse. Mais, pour le conduire de l'aire à battre jusqu'à la ferme, il fallait traverser la route qui est bordée de poteaux soutenant des fils conducteurs d'électricité.

Le jeune Emmanuel FROGERAIS 1

M. Dautry appela trois personnes à son aide. en les priant de pousser sur le véhicule, qui, précisons-le, est entièrement métallique, tandis que luimême se plaçait dans les brancards. Aussitôt la manœuvre commença, puis, tout à coup, M. Dautry s'écria c Attention, arrêtez » Mais c'était déjà trop tard. Le haut du montepaille venait de heurter les fils électriques l'appareil fut parcouru par le courant et les quatre hommes subirent une très forte commotion. M. Dautry fut jeté à terre, mais tandis qu'il réussissait à se remettre debout, un jeune homme de 15 ans, Emmanuel F'rogerais, fils d'un fermier voisin, res- tait accroché au monte-paille qui continuait à rouler, entrainé sur une pente. Les deux autres aides avaient roulé à terre, où ils restaient inanimés. C'étaient M. Léon Lainé, fermier à La Galasière, 34 ans, père de quatre enfants, et M. Ludovic Gousset, manœuvre, père de dix enfants, demeurant à Pont-Péan.

Le jeune Emmanuel Froeerais fut secouru par la cuisinière de la ferme, Mlle Louise Jamois il était sans connaissance, mais après avoir absorbé un cordial, il reprit ses esprits et se tira de l'aventure sans autre mal que des brûlures légères aux mains et des

douleurs aux jambes qui passèrent bientôt.

Je n'ai pas su ce qui m'arrivait, nous a-t-il dit, à peine remis de son émotion je n'ai pas eu le temps de me rendre compte. Sur le coup. j'ai eu mal, mais maintenant c'est fini. s Hélas, si M. Dautry et le jeune Frogerais devaient s'en sortir sans autre dommage qu'une forte commotion, 11 n'en était pas de même des deux autres victimes qui restaient toujours inanimées malgré les soins énergiques qui leur furent prodigués sur-lechamp.

Les gendarmes Bougé. Jouannic et Coupé, de la brigade de Bruz. accourus sur les lieux dès qu'ils furent prévenus, joignirent leurs efforts a ceux des fermiers pour tenter de ramener à la vie les deux malheureux. Mais ce fut en vain et, un peu plus tard, le docteur Belliard, de Bruz. ne pouvait que constater les deux décès.

Cet accident peu banal qui coûte la vie à deux pères de famille a jeté la consternation dans le pays. M. Dautry et le jeune Frogerais, nous a-t-on précisé, n'ont dû la vie sauve qu'à leurs chaussures l'un avait des sandales à semelles de corde, tandis que l'autre avait des galoches à semelles de bois, tandis que leurs deux compagnons portaient des chaussures de cuir cloutées

Aux familles des victimes, nous présentons en cette pénible circonstance, nos sincères sentiments de condoléances.

On nous écrit

Vous avez réclamé avec juste raison contre les bruits intempestifs causés la nuit par les klaxons de certaines voitures automobiles ne pourriez-vous nous aider aussi à faire cesser le vacarme infernal que fait presque chaque fait presque chaque nuit une meute de chiens de chasse sur la butte du Champ de Mars.

Si l'on doit admettre et supporter l'aboiement, assez rare d'ailleurs, d'un chien de garde il ne semble pas qué l'on puisse tolérer que plusieurs fois, entre 10 heures du soir et 6 heures du main, un véritable concert (?) vous réveille.

n est à souhaiter que cela cesse, ou il nous resterait à nous munir de cors de chasse et à accompagner les aboyeurs noctambules

Il ne saurait être question alors d'être poursuivi pour tapage nocturne, à moins que les chiens ne possèdent sur ce point un droit sur les humains ? AUTOCARS R. DE SALNT-HÊNIS 2 • 4. Rue de Plélo, RENNES (Tél. 28.07)

A l'occMion des file@ du 15 août, les Billet. de fin de -@mains seront valables du Samedi 14 Août au Mercredi 1g Août. Dernier départ de OINARD 7 heures. COIN DES PAUVRES De vaillantes mamans ayant plusieurs enfants en bas âge, accablées par le renchérissement de la vie, s'adressent à la bienveillance de nos lecteurs pour se procurer des voitures d'enfant et des berceaux usagés. Nous remercions à l'avance les personnes charitables qui voudront bien venir en aide à ces familles, innocentes victimes des fautes lourdes commises contre l'économie du pays.

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DIMANCHE, défilé de mannequins, le matin,

l'après-midi et le soir

à 21 heures 30

Gala de Music-Hall 4 grandes attractions

Mardi Gala MANUELA DEL RIO

BULLETIN DU SAMEDI' L'ECONOMIQUE

Avec Timbres Prime EN VENTE DANS TOUTES NOS SUCCURSALES

NE PRENEZ PAS LE BIEN

D'AUTRUI

M. Stéphane Nourry, négociant en bois, exploite un taillis en bordure de l'étang de Feins. Un jour, il constata avec étonnement que des perches et poteaux en châtaignier avaient disparu. Il en informa la gendarmerie de Sens-de-Bretagne qui ouvrit aussitôt une enquête.

Soupçonné et interrogé, un cultivateur de Feins, Emile Chevrel, âgé de 43 ans, originaire de Sens. avoua s'être approprié sans autorisation quelques poteaux et perches appartenant à M. Nourry.

Prévenu de vol. Emile Chevrel a été cité hier devant le tribunal correctionnel qui l'a condamné à 30 francs d'amende.

NE LAISSEZ PAS VOS CHIENS DIVAGUER

M. Eugène Lejeard, cultivateur, Agé de 50 ans, originaire de Brie est prévenu d'avoir, le 22 juillet, laissé divaguer son chien démuni de collier dans un champ de blé noir.

Le même délit a été commis le 28 juin par Mme Masny, née Joséphine Poirier, 51 ans, cultivatrice en Janzé.

Le tribunal condamne M. Lejeard et Mme Masny à 50 francs d'amende avec sursis chacun.

IL AVAIT OUTRAGE UN GARDE Jean-Baptitse Le Pennec, âgé de 39 ans, domicilié à Rennes, est inculpé d'avoir, le 13 juillet, vers 16 h. 35, alors qu'il était en état d'ébriété, outragé par paroles le garde Jean Berthault, dans l'exercice de ses fonctions. Les faits se sont passés dans les jardins du Palais Saint-Georges, où l'attitude incorrecte du prévenu et d'un de ses camarades avait été remarquée par un jardinier qui alerta le garde. A l'audience, Le Pennée conteste en partie les faits. Il n'en est pas moins condamné à 30 francs d'amende.

AU MARCHÉ DES LICES

UNE MARAICHERE AVAIT ÉTÉ TROUVÊE EN POSSESSION

D'UN FAUX POIDS

Mme Chantrel, née Marie Ferré, âgée de 64 ans, est cette maraîchère de la route de Nantes qui fut trouvée au marché des Lices en possession d'un poids différent, de ceux prévus par la loi.

A l'audience, Mme Chantrel déclare n'avoir jamais fait usage de ce poids. Le tribunal l'a condamnée à 25 frs d'amende pour le délit, et à 11 francs pour la contravention.

IL VOULAIT RENTRER CHEZ LUI Joseph Morvan, manœuvre, âgé de 35 ans, domicilié à Rennes, 18, rue de Vern, a fait opposition à un jugement du tribunal correctionnel de Rennes qui l'avait condamné pour violation de domicile à 15 jours de prison par défaut.

Cette fois encore, Morvan ne répond pas à l'appel de son nom. Les faits qui lui sont reprochés remontent au 14 juin. Ce jour-là, à la faveur de la nuit, Morvan, dont la femme, plaidant contre lui en séparation de corps, avait été autorisée à garder le domicile conjugal avec ses quatre fillettes, rentra par la fenêtre et en usa ainsi jusqu'au 19 du même mois.

Le tribunal déclare que le jugement rendu aura son entier effet.

IL OUTRAGE UN GENDARME Originaire de Lassy, Emile L. ouvrier terrassier, âgé de 39 ans, demeurant au lieu dit les Gantelles, en Saint-Laurent, est prévenu d'avoir. le la août, route de Saint-Jacques, alors qu'il était en état d'ivresse, au volant de son auto, outragé par paroles le gendarme Georges, qui lui faisait ob- server qu'il n'était plus maitre de sa direction.

Emile L. qui ne parait pas se soucier de la gravité des faits qui'lui sont reprochés, écope 8 jours de priaon

Ce qu'il en coûte

de frapper une femme

Sylvain Bartier, âgé de 53 ans, domicilié au lieu dit les Gantelles, en Saint-Laurent, était autrefois bon mari et excellent père de famille. Mais depuis plusieurs années, il est devenu irascible. Il fait subir un véritable calvaire à sa femme et aussi à ses enfants.

Les faits qui amènent Bartier devant le Tribunal remontent au 17 juillet dernier. Ce jour-là, Bartier entra dans une violente colère, au point que sa femme dut prendre la fuite pour se soustraire aux menaces de son terrible mari.

"^Beconnalssez-vous avoir frappé votre femme ? demande le président Guillaumin au prévenu.

Je lui ai f. des gifles parce qu'elle est toujours ivre quand je rentre de mon travail et qu'elle ne s'occupe pas de mes enfants et ne fait pas mes repas.

On vous considère à Saint-Laurent comme un homme violent, querelleur.

C'est faux, Monsieur le Président. Je vous répète c'est faux. ce sont des inventions. D'ailleurs, je ne vous répondrai pas. Je vous demande un supplément d'enquête.

Sylvain Bartier s'entéte alors à vou- loir prouver au tribunal que sa femme n'a jamais été l'objet de sa part de mauvais traitements. Ce en quoi il exagère et le président le lui fait remarquer.

Mme Bartier explique ensuite au tribunal dans quelles circonstances elle fut frappée le 17 juillet au soir et, très émue, elle narre les violences dont elle fut l'objet de la part de son époux. C'est faux, Monsieur le Président, s'écrie Bartier.

Et s'adressant à sa femme, le prévenu déclare

Pourquoi mens-tu ?. Tu oses dire que je ne te rendais pas heureuse; Hier soir, tu m'embrassais encore et tu me disais c Mon p'tit bonhomme b. Le président interrompt Bartier pour lui faire remarquer que souvent le hameau des Gantelles retentit de ses vociférations.

M. Jarry, substitut de M. le Procureur de la République demande au tribunal d'infüger au prévenu une peine sévère en raison de son attitude à l'audience.

Me Houist retrace brièvement la carrière de Bartier pour lequel il demande une application bienveillante de la loL

Après quelques minutes de délibération, le Tribunal condamne Bartier à deux mois de prison ferme.

UNE CULTIVATRICE

AVAIT FRAPPÉ

UN JEUNE PATRE

Maria Gilbert, femme Texier, cultivaciliée à Nouvoitou, est prévenue d'avoir Servon-sur-Vilaine, actuellement domiciliée à Monvoitu, est prévenue d'avoir le 15 juillet dernier, porté des coups au jeune Veillard, 12 ans, pâtre au service de M Orrière.

A l'audience, la femme Texier, qui a la réputation d'être violente et méchante, conteste les faits qui lui sont reprochés.

Je vous dis, Monsieur le Président, et je vous répète que je n'ai pas frappé le jeune Veillard. je ne l'ai même pas touché.

Mais le petit pâtre, qui porte beaucoup moins que son âge, vient confirmer à la barre les déclarations qu'il avait faites à son patron.

Le Tribunal sanctionne le délit reproché à la femme Texier par 60 fr. d'amende.

MENDICITÉ

Henri Jamin, âgé de 51 ans, fut arrêté le 30 juillet par les gendarmes de la brigade de Janzé pour mendicité et défaut de carnet.

Jamin a à son actif cinq condamnations.

Le tribunal condamne Jamip à un Motadtptfm.

ENTRE CONTREMAITRE

ET OUVRIER

Le contremaître maçon Pierre Huguet, âgé de 43 ans, originaire de Maure-de-Breiagne, marié, père de 8 enfants, domicilié à Rennes, 27, rue Saint-Hélier, et le jeune manœuvre Constant Rissel. 26 ans, célibataire. demeurant rue de Brest, sont inculpés de s'être porté réciproquement des coups.

Les faits remontent au 28 juillet dernier.

Si j'ai riposté, déclare M. Pierre Huguet. c'est parce que Rissel m'a frappé.

Le tribunal condamne Rissel à huit jours de prison et le contremaître Huguet à la peine de 16 fr. d'amende. VOL DE BOUTEILLES DE VIN Oharles Martin, 27 ans, déjà condamné pour vols et escroqueries, et la veuve Mazurais. née Marie Esnault, 48 ans, sont prévenus d'avoir, le 25 juillet, à la faveur de la nuit, dérobé dans une cave située rue de la Parcheminerie des bouteilles de vin appartenant à Mlle Louis.

A l'audience, les deux prévenus font défaut. Le tribunal les condamne chacun à un mois de prison ferme.

IL AVAIT MONTE

SUR LE PIED D'UN GENDARME Emile Simon, est cet ouvrier agricole de 34 ans, père de 6 enfants, qui en sortant d'un bal en état d'ebrieté. marcha sur le pied du maréchal des logis Girard, de la brigade de Liffré. Comme ce dernier lui faisait une remarque, Simon qui a la réputation d'être querelleur, l'insulta.

A l'audience, Simon reconnalt les faits et regrette les paroles outrageantes qu'il a adressées au maréchal des logis Girard.

Le Tribunal, tenant compte des regrets exprimés par le prévenu, ne condamne celui-ci qu'à 30 fr. d'amende. DEFAUT DE CARNET

Amédée Boursault, âgé de 22 ans, quitta, fin juillet, le domicile de ses parents et se dirigea vers Saint-Méenle-Grand dans l'espoir d'y trouver du travail. En cours de route, il fut interpellé par les gendarmes qui lui demandèrent s'il était en possession d'un carnet anthropométrique.

Boursault répondit négativement. A l'audience, le prévenu promet de retourner au foyer familial.

Le Tribunal condamne Boursault à 8 jours de prison avec sursis.

Roland Boucher, âgé de 24 ans, ouvrier agricole, sans domicile ftxe. est inculpé également de défaut de carnet, de vagabondage et de mendicité, sur le territoire de la commune de Dourdain.

Boucher a à son actif trois condamnations.

Le Tribunal inflige à Boucher un mois de prison.

DES AMATEURS

DE VIEUX METAUX

Raymond Gourdais, 28 ans, est prévenu d'avoir, le 18 mai, vers 1 h. 30 du matin, soustrait une certaine quantité de métaux, au préjudice de M. Monnier.

Gourdais a déjà été condamné pour vol. bris de clôture, coups et blessures. Dans la déclaration qu'il a faite au commissaire de police, il nie être l'auteur et le complice de ce vol de métaux.

Deux mois de prison à Gourdais. AFFAIRE DE COUPS

Originaire de Saint-Omer, le chauffeur de taxi René Legrand, 33 ans, domicilié près de Rennes, est prévenu d'avoir, le 27 mai dernier, volontairement porté des coups et fait des blessures à M. Jules Thiolet.

A l'audience, René Legrand reconnait avoir bousculé M. Jules Thiolet, mais nie l'avoir frappé.

M' Chaplet défend René Legrand

Le Tribunal condamne le prévenu à un mois de prison avec sursis. Le nommé Constant Belin, âgé de 28 ans, comparait devant le Tribunal pour avoir, le 17 juillet, à Rennes, porté des coups de poing au sieur Lefeuvre.

Le Tribunal sanctionne ce délit par 15 jours d'emprisonnement.

PECHE AVEC DEUX LIGNES EN TEMPS PROHIBÉ

Ernest Leroy, ouvrier maçon, âgé de 33 ans, domicilié à Rennes, 23, rue Saint-Hélier, a fait opposition à un jugement du tribunal correctionnel de Rennes qui l'avait condamné à 30 francs d'amende pour avoir, le 12 juin 1937. péché avec deux lignes dans la Vilaine.

Après avoir donné lecture du procès verbal dressé par le garde Chrétien, de l'Union des Pécheurs à la Ligne de Rennes et de la Région, le président interroge l'inculpé.

Celui-ci nie les faits qui lui sont reprochés.

Je plombais mes lignes, déclare-t-il. mais je ne péchais pas.

Voulez-vous que je fasse venir la garde Chrétien ?

A cette question. Leroy garde le mutisme le plus complet. Mais le tribunal, après une courte délibération. décide d'entendre le garde de l'Union des Pêcheurs.

L'affaire reviendra donc à l'audience du 27 août.

COUPS RECIPROQUES

Charles Martin, âgé de 27 ans, déjà poursuivi et condamné pour délits divers, et Guillou Roger, 34 ans, originaire de Plélan-le-Grand, et domicilié actuellement a la Bouexière, sont prévenus tous les deux de s'être porté réciproquement des coups, le 18 juillet dernier.

A l'audience, seul Guillou répond à l'appel de son nom.

Défaut est prononcé contre Martin. qui écope, comme son collègue, 25 fra d'amende.

IVRESSE EN RECIDIVE

Bouget François-Constant, né le 4 août 1879 à Argentré, sans profession ni domicile fixe, a été arrêté le 5 août pour ivresse en récidive par les gendarmes de la brigade de Lifîré. Le tribunal sanctionne ce délit par un mois de prison.

Le sieur Berhault Armand. 51 ans, prévenu également d'ivresse et de vagabondage, s'entend condamner par le tribunal à un mois de prison pour la délit et à 5 francs pour la contravention.

POUR UNE QUESTION

DE POLITIQUE

M. Emile Martin, âgé de 32 ans, ortginaire de Maxent, marié, père de deux enfants, comparait devant le tribunal sous la prévention d'avoir, le 18 juillet, à Saint-Grégoire, au cours d'une discussion motivée par la politique et les congés payés, porté des coups de poing à M. Pierre Nivé. domicilié au lieudit < la Lande s en Saint-Grégoire. Vous reconnaissez les faits ? demande le président à Martin.

Oui mais si Nivé ne m'avait pas d'abord donné une gifle, je ne l'aurais pas frappé.

Vous avez frappé brutalement t Non, monsieur le Président. J'ai bousculé Nivé. Il a alors perdu l'équilibre. J'ai voulu le retenir, mais nous sommes tombés tous les deux.

Et c'est en tombant sur le dos que Nivé s'est blessé à la tète, au coude gauche et s'est fait une plaie à l'arcade sourcilière droite.

MI Houist assure avec habileté la défense de Martin, sur lequel il fouirnit d'excellents renseignements. Le Tribunal condamne Martin a 15 jours de prison avec sursis.

Lises cette semaine

L'IMe-et-Vilaine L'hebdomadaire le plus complet SA REVUE DE LA SEMAINE SES INFORMATIONS LOCALES SA CHRONIQUE AGRICOLE

Tous les Dimanches

UN CHEMINOT RENNAIS OPÈRE UN SAUVETAGE PRES DE LORIENT Lorient (De notre rédaction). Volci quelques détails complémentaires sur les sauvetage*; de Larmor-Plage. Le premier, sauvetage d'une fillette de il ana par un jeune homme.

Le deuxième fut.celul de M. Le Ber-re. d'un régiment colonial. C'est M. Lanlo, demeurant a Rennes, mécanicien aux chemins de \fer de l'Etat, dé- pôt de Baud, qui l'opéra. M. Lanlo fut aidé par M. Rio, adjudant-chef aviateur a Metz, en permission à Lorient. Le troisième, un enfant de 10 ans,. fut sauvé par M. Rio.

Enfm, un baigneur qui ne savait pas nager, fut secouru par M. ^Bachelier. Demain, excnrswns f à prix réduits

des Chemins de Fer de l'Etat 15 août, de belles excursions 'sont oser-'tes aux touristes rennais.

DE RENNES

avec promenade facultative aant te golfe du Morbihan

Rennes, départ 6 h. 60; Vennee, arrivée 9 h. 25 puis départ du port de Vannes son a 10 heures pour déjeuner à l'Ile aux Moines, soit à 13 heures. Promenade IL travers les nombreuses lies du golfe Jusqu'à Port-Navalo. retour au port de Vannes à 18 h. 45.

Le départ de la Rare de Vannes est prévu soit à 18 h. 14 pour arriver 4 Rennes à 20 h. 59, soit à 19 h. 31, pour arriver à Rennes à 21 h. 52.

Prix du biliet A. R. Rennes-Vannes 28 francs

Les tickets pour le bateau seront délivrés à l'embarcadère sur présentation du billet de chemin de fer feoupon retour) au prix de 8 francs.

Cette excursion aura également lieu au départ des gares de Bruz. Oulchen, Pléchatel. Messac, Fougeray-Langon, Beelé et Redon.

Se renseigner dans ces gares.

DE RENNES A SAINT-MALO

toute vote de 1er

Départ de Rennes 7 h. 27 6t-Ualo. arrivée 8 h. 43.

Pour le retour, départ de St-Malo 4 19 h. 25.

Arrivée à Rennes 20 h. 40.

Prix du billet A. R. 25 fr. en 2- classe. 20 francs en 3- classe.

A l'aller, un train supplémentaire partira de Rennes à 7 h. 13 pour arriver à 6alnt-Malo 8 h. 29.

DE RENNES

Rennes, départ 8 h. 48: St-BrieuG arrivée 10 h. 11 au retour départ de St-Br ieuc IL 19 h. 38, arrivée à Rennes IL 21 h. 35.

Ce voyage permet de se rendre aux be!le6 plages voisines de St-Brleuc et de visiter les curiosités de la ville.

Prix du billet A. R. 22 francs.

uDE RENNES AU VAL-ANDRE

ERQUY ET SABLES-D'OR

aller rfa St-Brieuc, retour via Lamballe Rennes, départ 8 h. 46 St-Bneuc. arrivée 10 h 11. changement de train et arrivée au Val-André à 11 h. 55, Erquy à la h. 20. Les Sables-d'Or a 12 h. 29. Au retour départ des Sables-d'Or a 18 h. 30 ErQuy 18 h. 40. Le Val André, 19 h. 12, changement de train 4 Lamballe. Rennes arrivée 21 h. 35.

Prix du billet A R. pour le Val André, 26 fr pour Erquy. 28 fr. pour Les Sables d'Or, 20 francs.

LE LUNDI 16 AOUT

Excursion de Rennes Saint-Brieuo et aux plage» des Côtes-du-Nord

jusqu'à Paimpol

Rennes départ 8 h. 46 pour continuer â St-Bnrut par trains des Cotes-du-Nord a 10 h. 20 vers Binlc, Etables, Portrleuz, St-Quay. Bréhec, Kerity. Paimpol.

Retour par train partant de Patmpol à 17 h. 25. Rennes. arrivee à 21 h. 35. Prix des billeta aller et retour Bi- nic. 22 fr. Etables. 28 fr. Portrieux, et St-Quay, 29 fr. Bréhec. 33 fr. Kérlty et Paimpol. 34 fr. Se renseigner dans cet gare* sur horaire et prix.

Les enfants de 4 à 10 ana ne paient que demi-place. Les billets sont en vente dés maintenant à Rennes et dana les autres gares Intéressées.

RENNES CESSON-SÉVIGNÊ- Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation de

Madame Veuve GUIHARD

Veuve en premières noces

de Monsieur Jean-Baptiste GALLACIER dicédée dans sa 78* année, le 12 août. à la Gmlmarals. en Vitré.

Les obsèques auront lieu à Ceston-Sévigné le samedi 14 tout. à 10 h. 30 (heure légale) en l'église de Cesson-Sévlgné..

Réunion à l'église.

De la part de M. et Mme Jean Galhcier et leurs enfanta M. et Mme Charles Gallacier et leurs enfanta ses enfants et petits-enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. NI fleurs, ni couronnes.

RENNCS- Vous êtes prié d'assister au convoi et 4 la messe d'enterrement de Monsieur Julien COURIOL Jtetraitt des Chemins de fer de l'Etat décédé 28. rue de Vern, à l'âge de 72 ans, qui auront lieu le lundi 16 août, à 10 heures du matin, en l'église de Saint-Héller.

On se réunira à la maison mortuaire 4 9 heures 50.

L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la. part de Mme Julien Couriol, son épouse: M. et Mme Paul H4ge, M. et Mme René Chevalier, M. et Mme Maroel Courlol. M. René Courlol, ses enfants: Mlle Raymonde Chevalier et M. Robert Chevalier. Mlle Andrée Hile et Mlle Thérèse Courlol et M. Michel Courloi. tes petits-enfants: Mme veuve Couriol. sa belle.soeur; M. et Mme Marcel Bénard, M. et Mme Pol Sauce, ses belles^ceurs et beaux-frères, ainsi que ses neveux, nièces, cousins et cousines. Le présent avis tient lieu de faire-part. AVIS DE DÉCÈS

RENNES- M. Roger, pharmacien, Mme Roger et leurs enfanta font part du décès du

Docteur SEVRAT

leur beau-frère et oncle inhumé le 10 anût à Trun (Orne).

REMERCIEMENTS

RENNES. M. et Mme Connevant et toute la famille remercient bien sin- cèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie 4 l'ocea- sion dü décès de

Mademoiselle Msdeleine DE6CHAMPS

CHEZ LES VOYAGEURS DE COMMERCE

La Chambre Syndicale des Voyageurs et Représentants du Commerce et de l'Industrie de Rennes et de la Région, affiliée à la Fédération Nationafe de* Syndicats de Voyageurs et Représentants et Placiers du Commerce et de l'Industrie, dont le siège est à Paris, O, rue Bertin-Polrée, qui com(prend 80 syndicats répartis sur l'éten.due du territoire français, informe tous (les professionnels du voyage et de la représentation qu'ils trouveront au siège de la Chambre Syndicale des Voyageurs et Représentants du Commerce et de l'Industrie de Rennes et de la Région. Chambre de Commerce, Rennes, et au siège de ses sections, tous renseignements utiles concernant l'application des dispositions de la loi dite c Statut Professionnel ». en particulier un modèle de contrat type qui doit. en conformité de la loi, être échangé avec les employeurs avant le 20 septembre prochain.

Toute documentation concernant le i bénéfice des lois sociales sera mise à la disposition des adhérents au siège de la Chambre Syndicale des Voyageurs et Représentants du Commerce et de l'Industrie de Rennes et de la Région, Chambre de Commerce, Ren-,Le Président J. MARIEZ.

T DEMAIN,

Excursion à prix réduits r des T.LY.

sur les bords de la Rance Rappelons Que la Compagnie des tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine mettra en circulation demain dimanche 15 août des trains spéciaux prix réduits. à destination de la Ville-éa-Nonais, Châteauneuf, Saint-Suliac SaintJouan-des-Guérets, avec prolongement sur Salnt-8ervan et Salnt-Malo.

L'horaire observé sera le suivant ALLER

Rennes-Viarmes dép. 5 37 Palais du Commerce. 540 Croix de la Mission 5 47 Saint-Cyr 5 52 La Touche 5 57 Les Trolx-Crolx 8 » Chateauneuf 8 24 aaint-Suliac 8 38 Salnt-Jouan-des-Guérèts 851 Salnt-Servan 9 » Place du Naye i 9 13 Saint-Vincent 9 31 Salnt-Malo-Rocabey ..v.v 9 25 RETOUR

Salnt-Malo-Saint-Vlncent. dép. 18 44 Rocabey 18 50 Place du Naye 19 2 Saint-Servan 19 16 Satnt-Jouan-des-Guérêts 19 24 Saint-Sullac 19 38 Croix de la Mission 22 14 Palais du Commerce 22 18 Viarmes 22 21

Prix du billet (aller et retour) De Rennes à La Vllle-és-Nonals. Châteauneuf, Satnt-Suliac et Saint-Jouandes Guérèts. Il francs.

De Rennes à Salnt-Servan et SalntMalo, 12 francs.

Les billets pourront être pris 1 l'avance aux gares de Rennes (SaintCyr, Croix de la Mission, Viarmes et La Touche).

TOI'S\EER Ch. BARET MADAME EST AVEC MOI le triomphe actuel du Théâtre du Palais-Royal.

Partout cette pièce hilarante remporte comme à Paris un triomphe qui dépasse toutes les Imaginations.

Les Tournées BARET ont engagé le joyeux comique CARJOL et toute une pléiade de comédiens connus qui assurent une Interprétation de premier ordre 4 la spirituelle pièce de M. Pierre Veber. Cette représentation aura lieu Jeudi prochain 19 Août.

A NOTRE-DAME. Dimanche, solennité de l'Assomption. M. C.-A. Collln fera entendre au grand orgue, pendant les messes de 9 heures et de 11 h. 30, les oeuvres suivantes

Pour une procession en l'honneur de la Sainte-Vierge (L. Saint-Requler ) Fantaisie à l'invitation de Salvc Rcgina » (Eustachc du Oaurroy (15491609), maître de chapelle du roi Henr# IV) Interlude sur Ave Maris Stella ̃ (Georges Favre) Invocations (Henri Dallier (1849-1935) Stella matutina, 0 démens O Via Monstra te esse matrem, Pulchra ut luna, Electa tct sol Offertoire sur Ave Maris Stella Pélerinage à Notre-Dame de Bon-Secours (C.-A. Collin); Offertoire pour l'Assomption Sortie sur Salve Regina (Aloys Olaussmann (1850-1926).

VOL A LA BAIGNADE. Hier, à 16 h. 30, M. X. garçon coiffeur, 2, place Saint-Michel, s'aperçut, après avoir pris son bain dans le canal Saint-Martin, que plusieurs objets placés dans son gilet lui avaient été dérobés au vestiaire de la baignade. Il constata en effet la disparition d'une montre avec sa chaîne, et d'un médaillon, d'une valeur totale d'environ 70 francs. Une plainte a été déposée au commissariat du 2« arrondissement. Une enquête est ouverte. DES LAPINS DISPARAISSENT. Pour vol de quatre lapins d'une valeur globale de 45 francs soustraits au cours de la nuit de jeudi à vendredi, dans la cour de sa ferme. Mme Marcel Louazel, cultivatrice, Agée de 44 ans, domiciliée au lieu dit « Lépine route de Lorient, a porté plainte contre inconnu au commissariat du 2» arrondissement, place Sainte-Anne.

Une enquête est ouverte.

ETAT CIVIL DE RENNES Naissances

13 août. Joëlle Autret, rue Barthélémy-Pocquet Françoise Dorel, rue Jean-Macé; Raymond Morin 6. rue Surcouf Guy Dugué, 2. rue Arthur-Fontaine; Emile Lovadina. Hôtel-Dieu: Colette Micault, 22. rue Vasselot.

Dtcb

13 août. Veuve Le Tacher, née Nézet. 83 ana, boulevard de Verdun Veuve Judéaux, née Beurel. 38 ans, Hôtel-Dieu; Auguste Gontler, 69 ans, a. P.. veuf, Il., avenue Arlstlds-Brland,

CONVOIS MORTUAIRES

du 14 août

10 h. Mme Le Tacher, FontohaUlou, de-Ronceray, Notre-Dame, cim. Nord. 10 h. M. Rouzlc, rue VllUers-dtl'Isle-Aàam, Ste-Thérèse, cim. Est 10 h. Mme Judeaux, Hôtel-Dieu, cim. Est.

DANS L'ARRONDISSEMENT NOYAL-SUR-VÏLAINE

APRÈS L'INCENDIE DU PUITS-GAUTIER Un individu est arrêté mais nie avoir mis le feu Nous avons relaté hier les circonstances dans lesquelles plusieurs pail- 1ers dépendant de la ferme du Puits- Gautier, en Noyal-sur-Vilaine, furent la proie des flammes au cours de la nuit de mercredi dernier. L'enquête aussitôt menée par la gendarmerie de Chateaugiron amena l'arrestation d'un nommé Auguste Désilles, ouvrier agri- cole en chômage, né à Noyal-s.-Vilaine le 26 juin 1900. L'individu en question fut conduit à la gendarmerie, ou pressé de questions il nia être l'auteur de cet incendie.

Désilles a été conduit hier au Parquet de Rennes. Il continue de nier. Un mandat de dépôt a cependant été décerné contre lui dans la soirée et Désilles a été conduit à la prison départementale. L'enquête se poursuit. ERCÉ-PRÈS-LIFFRÊ

LES MEFAITS DE LA FOUDRE. Jeudi 12 août, un orage s'est abattu sur la commune. Une pluie bienfaisante est tombée environ une heure, cependant que les éclairs ne cessaient. La foudre est tombée sur un mur de la ferme de Noyalet et exploitée par M. Hervelen Pierre. Environ 5 mètres carrés de couverture ont été enlevés et deux chevrons pulvérisés. Les dégâts auraient pu être graves, car la récolte de blé et de foin touche à ce mur.

LIFFRÉ

ACCIDENT DE TRAVAIL. M. Amand Roulliaux, ouvrier forgeron chez M. Dufeu, était occupé à la réparation d'une charrue. L'épaule de la charrue ayant glissé, lui écrasa l'orteil du pied gauche.

La blessure fut pansée, mais une hémorragie ayant suivi, M. Roulliaux dut recevoir des soins plus sérieux. Un repos de plusieurs jours sera nécessaire au rétablissement du blessé pour lequel nous formons les vœux de guérison rapide.

PONT-REAN

LA FETE DU 15 AOUT. Voici le programme de la fête de Pont-Réan Dimanche 15 août 7 h. 30, réception de la Musique 8 heures, concours de pêche, à une ligne et sans appât (prix: 350, 250, 150, 100, 50 fr. et nombreux prix en nature: 10 heures, course cycliste communale, course de canards, jeux divers avec nombreux prix, course de canots (bateaux fournis par le comité, concours de tir et de palets. A 13 heures, course cycliste régionale (75 km environ). Les engagements sont reçus chez M. Drouet, place de la Rotonde, à Rennes.

A 15 heures, courses de chevaux. lr» course, communale au trot, prix: 100, 75 et 50 fr.; 21 course, communale au galop, prix: 100, 75 et 50 fr.; 31 course, régionale au trot, 2.000 m. environ, environ, prix: 300, 200 et 100 fr.; 41 course, régionale au galop, 2.000 m. environ, prix: 500, 200 et 100 francs. 19 heures: distribution des prix, sur la place de l'Eglise. A 21 heures: grand bal champêtre.

Service de transport assuré par les autobus départementaux à partir de 6 h. 45, dernier départ de Pont-Réan à minuit.

AVIATION. En attendant l'aménagement du terrain du PrélonR, destiné à l'aviation populaire, nous savions que depuis quelque temps trois de nos concitoyens se livraient à leurs moments de loisirs à la fabrication et aux essais d'ailleurs concluants de planeurs et d'avions de modèles réduits, ces derniers avec hélice mue par moteur caoutchouc.

Bien des personnes ont en effet admiré les chefs-d'œuvre de précision construits et d'autres ont assisté à des vols réussis.

Une indiscrétion vient de nous faire connaître que deux de ces constructeurs viennent de terminer un superbe avion modèle réduit de 2 .nètres d'envergure avec moteur à essence d'une force de 1/5 de C.V., qui peut tenir l'air pendant 40 minutes à une vitesse de 80 kilomètres-heure.

Ce bijou de précision et de technique qui pèse en ordre de marche (moteur compris) 1 kilo 500, sera exposé pendant plusieurs jours avant l'entoilage des ailes et ailerons, à la vitrine du garage Defay, rue Saint-Nicolas, et nous croyons savoir qu'il doit prendre part au concours du Touquet-ParisPlage où ses constructeurs doivent le mettre en compétition.

SA1NT-MJÊEN-LE-GRAND

SORTIE A LA MER DU 15 AOUT. L'Avenir de Salnt-Méen invite les personnes qui se sont fait inscrire pour la sortie de demain 15 août d'être exactes au rendez-vous à 6 heures (heure légale).

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MDACTÏON 40. rue Poterie (T. 1-66)– DÉPÔT CENTRAL 12. r. de rarU, DRAMATIQUE FIN D'UN INSCRIT MARITIME En pleine marche du rapide Paris-Brest,

il tombe d'une fenêtre sur la voie et meurt pou après

Les enquêteurs sur les lieux

Vitré, 13 août (de notre correspondant). Le rapide 505 de Paris-Brest approchait de Vitré, vers 6 heures 15, lorsque, à la hauteur du passage à niveau 170, la sonnette d'alarme retentit. Elle venait d'être actionnée par des voyageurs qui avaient assisté, impuissants, à la chute d'un de leurs compagnons de voyage. La scène avait été tellement rapide que ses voisins ne s'en aperçurent qu'au moment où, après s'être penché par dessus la glace du compartiment, Il basculait dans le vide.

Le convoi s'arrêta. Le chef de train. après avoir posé les pétards de protection. courut vers le point de chute du voyageur. Il y arriva en même temps que M. Messe, le garde-barrière du P. N. 170.

Le voyageur, jeune encore, perdait son sang par plusieurs blessures à la tête, à la main droite, mais il respirait encore. Il fut conduit Immédiatement il. la maisonnette tandis que le rapide reprenait sa marche.

La gare de Vitré prévenue par le contrôleur, et par les soins de M. Measé, prenait immédiatement toutes les dispositions nécessaires. Un docteur était mandé d'urgence, tandis que la brigade de gendarmerie de Vitré, sous les ordres de M. l'adjudant Bacherot, chef de brigade, se rendait sur les lieux pour enquêter.

Le blessé, M. Le Bellec André, né le

14 août 1904, à Trévou-Tréguinec (Côtes-du-Nord), inscrit maritime, débarqué du navire Strabon, à Anvers, pour un congé régulier de 30 jours, et possesseur d'un billet Dunkerque-Lannion. ne tarda pas à succomber.

Une note du commandant du navire trouvée sur lui ne portait que des mentions élogieuses sur son compte. Le voyageur qui actionna le signal d'alarme, M. Dermon Francis, sapeur de 21 classe à la caserne de Poissy. se rendant en permission à Dinan, fut interroge en gare de Vitré. Il déclara simplement qu'il aperçut Le Bellec se pencher par dessus la glace et disparaitre.

Sur les lieux de l'accident, nous avons remarqué M. Conraux et M. Tessier, chef de section et chef de district intérimaires, et M. l'adjudant Bacherot, chef de la brigade de Vitré. Le décès a été constaté par M. le docteur Dufralche, remplaçant du docteur Malbrand. Le corps du marin a ensuite été conduit à l'hôpital de la rue Pasteur.

Que la famille de M. Le Bellec re- çoive ici nos sincères condoléances. Dans la soirée, la famille du marin est arrivée à Vitré. Après les formalités usitées en pareil cas, le corps de l'infortuné Le Bellec a été dirigé sur son pays natal.

RECETTE MUNICIPALE Le bureau sera fermé le 16 août, en application de la loi du 30 juin 1930. UNE FILLETTE TOMBE ET SE BLESSE A UNE JAMBE. Jeudi soir, la petite Ariette Lefoulgoc, 10 ans, fille d'un garde mobile de Vitré, revenait de faire des commissions, quand elle glissa, boulevard Pierre-Landais, en face le café Meignant et tomba à terre.

Dans la chute, une assiette qu'elle portait se brisa et l'un des morceaux coupa gravement la fillette au mollet droit.

Transportée chez M. le docteur Malbrand, elle reçut les soins de M. le docteur Dufralche, son remplaçant. Le docteur a diagnostiqué une coupure très profonde qui nécessitera un long repos.

CHATILLON-EN-VENDELAIS

ETAT OIVIL. Naissances. Dlnomaie Lucienne, à Fresnais; Beaudouln Joseph, à la Mottière; Chesnals Clotilde. au Rocher-Bldalne; Dausuet Joseph, & la Paguerie; Brault Berthe, au BolsTilleul; Berhault François, à l'Eclavon- nlère; Pautonnier Louis, à Rujalèmes; Savatte Marie, à Boënel; Groussard André, au bourg: Pannetier Marie, à l'Epine Gueadon Germaine, au bourg; Veatier Pierre, à la Gslonnlère; Vallée Jean, au bourg

Publication de mariage. Bobine Alfrod, charron, à Chatlllon-en-Vondelais. et Bouyer Rosalie, veuve Plard, domiciliée à Balazé.

Décès. Berhault Ferdinand, à la Roche-Pieuée Lerétif Jean, à la Baudrals' Veillerobe Pierre, à Belle-Vue; Brillet Pierre, au bourg; Raut Angèle, & la Faguerie; Davard Constant, au Haut de la Lande: Rueau Marie, aux Ecoubrlons; Veillerobe André, à Belle-Vue; Martin Amand, au bourg; Huet Louis, e BlaLron; veuve Perdrlel. au bourff; Pouzelques Pierre, a Belle-Vue; Gulardlère Louis, au bourg; Bougard Francia, au rin Albert, au bourg.

LA GI1ERCHE-DE-BRETAGNE ETAT CIVIL. Naissance. Marte Gautier, rue d'Anjou.

Publications de mariages. Marcel Calllére, chlrurglen-denttste, rue Dugucsclln, La Guerche, et Jeanne Bouqutllon, étudiante en chirurgie dentaire, 4, rue de Nemours à Rennes; Jean Bachelot, tailleur d'habits, rue Notre-Dame, 'La Guerche, et Alice Meslln, s. p.. 19, Grande-Rue & Mayenne.

ARGENTRÉ-DU-PLESSIS

SUITE MORTELLE D'UN ACCIDENT. Nous apprenons le décès de M. Fougères, ouvrier agricole, dont nous avons relaté l'accident le 11 août, malgré tous les soins des médecins que celui-ci a reçu. Nous présentons à la famille nos bien sincères condoléances. CHATEAUBOURG

A LA GENDARMERIE. Nous apprenons le départ de M. Erien, gendarme à la brigade de Châtcaubourg depuis 12 ans; il vient de recevoir sa nomination comme commis des contributions indirectes en résidence à Rethiers.

L'Ouest-Eclair lui adresse ses meilleurs voeux dans son nouvel emploL C'est Io Publicité qui foit vendre 1 Comment roc»

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POUR LES TOURISTES CAMPEURS

Voici au bord de la route de Rennes, au lieu dit du « Bas-Pont », le petit sous-bois dont nous demandions dans notre article d'hier, l'assainisacment et l'arrangement en terrain de campement pour touriste».

BtDACTION i S, fjgfrtn 11 mil BBTOT CENTRAL i Notf*-DUNb Urte vieille affaire

Pour la confection d'un parquet dans la maison qu'habite M. P. Gervot, au Patis, et dont le propriétaire est M. Bellème, ce dernier a porté plainte au sujet des planches en châtaignier, fournies par lui en 1935, et qui auraient été employées à la fabrication de meubles à l'usine Maugendre. D'autre part, une certaine quantité de planches aurait été enlevée à cette époque du grenier de M. Bellème.

M. Gervot a été entendu par les gendarmes, ainsi que M. Poyer, un ouvrier de l'ancienne maison Maugendre, qui effectua les travajx.

Mort dans son bain i La ville de Redon tout entière a été profondément émue en apprenant la mort subite de M. Léonce Magnien, conseiller municipal, négociant en tissus.

En voulant prendre son bain vendredi matin, comme Il avait coutume de la faire chaque jour M. Magnien alluma un réchaud à gaz pour chauffer l'eau du bain; qu'arriva-t-il ensuite ? On suppose que pris d'un malaise auquel il était sujet, il ne put arrêter le gaz à temps voulu et que l'eau en pleine ébullition dut s'échapper du récipient et éteindre la flamme, et c'est alors que l'asphixie se produisit, enlevant brusquement M. Magnien à l'affection des siens

A l'ouverture des bureaux, les employés trouvèrent bizarre le retard de leur patron et M. Guéveneux envoya le jeune A. Gérard à se recherche c'est alors que la vérité fut connue. Les docteurs Lagrée, Le Strat et Thébault, furent mandés d'urgence, mais ne purent que constater le décès de M. Magnien. M. Simon, adjoint au maire arriva aussi et c'est ce dernier qui prévint Mme Magnien, en villégiature.

L'enquête d'usage a été procédée par le brigadier de police Verneau et l'agent Deschamps.

M. Léonce Magnien, âgé seulement de 40 ans, avait été élu conseiller municipal en 1935, pour la première fois, sur la liste du docteur Lagrée.

En 1936, il fut réélu après la dissolution du conseil, avec une brillante majorité.

En perdant M. Magnien, le conseil municipal voit disparaître une valeur, il était aussi ancien combattant et docteur en Droit.

A Mme Magnien, ainsi qu'à la famille, nous présentons nos respectueuses condoléances.

EPAVE. Un bracelet trouvé en ville a été déposé au bureau de police. AMICAL<!LUB REDONNAIS (football). Lundi prochain, à 20 h. 30, au siège social, 6, rue Nominoé, réunion de tous les joueurs de la section football.

Objet signature des licences 19371938.

Fixation des heures des séances d'entrainement.

Les jeunes gens que désireraient. la prochaine saison, opérer sous les couleurs de l'A. C. R. voudront bien assister à cette réunion. Prière d'apporter trois photos.

BREVET SPORTIF POPULAIRE. L'A. C. R. fera passer fin septembre un deuxième examen du B. S. P, au parc des Sports de Beaumont.

Pour tous renseignements concernant cet examen, s'adresser soit chea M. Matard, soit au siège socal, le lundi de 20 h. 30 à 22 heures.

MAURE-DE-BRETAGNE

ETAT CIVIL. Natssances. Raymond Ropert, à la Chattais Yvette Jarnlgon, à Bas-Brénu Bernard Trochet, i la Divrais Marcel Breuère. au Noyer Yvonne Artur, au Groult Joseph Collln, à Roppenard Marie Levieil, à Quercault MoniQue Bauchet, à Cambane Roger Morel, au Bois-auVoyer Odette Guémenée. à Quercault; Jeannlne Hochard. la Halllals MarieThérèse Barre, au Groult Joseph Jouan, à Cambara André Guillaume, au Chéne-Vert Augustine Réminiac, à Treluyer André Danet, la HauteVille Madeleine Corvolster, à Tréconture Bouteloup. au bourg Marie Fenier, à la Roche-ès-Coltns.

Mariages. Alphonse Berthier, cuit, et Marie Cottler, cultiv. Jean Février et Geneviève Levieil Augustin Le¡endre et Marie Renault Joaeph Leviell et Phtlomèfte Lecoq Françots Desmarchlx et Marte Bébin Alphonae Leveil et Marie Motel Alphonse Jutel et Marie Leneti Henri Eon et Armandln» Menand.

Décès. Areène Quatrecoups, aux Champs de Quenleux, 8a ans Joséphine Jutel. époux Dando, i Bointin. 55 ana Marie Perrault. Hoeptce. 75 ans: Marie Barre, à la Géreudals, 62 ana Alexis Jutel. 33 ans Marte-Ange Hei>viault, épouse Gulllonnet. 65 ans Marie-Ange Rigaud à Bae-Brénu. 31 ans Joseph Bébin. i la Dlvrals, 83 ans Jean Thomas, au bourg, 47 ans Marcel Briand, à la Dlvrals. 10 mois. Pierre Morel, Hospice, 72 ans Jean Monvolsln. à la Réhaudlère, 28 ans Marte Even, a Coëtzor. 77 ans Renée Cochet, épouse Sérot, au boura. 28 ana Alexandre Jaume. à Roppenard. 65 ans f Jean Hervotr, Grée de Trévlon, 65 an» Pierre Bertin, a la Beasonnais. 52 ana Sldonle Cottier, époux Eon, au bourg. 74 ans Emelle André. la Holltats. 54 ans Françoise Corvoisler, Basse Tréfoncon, 79 ans Anne-Marie Douln, à la Cochordois. 71 ans Raymond Edet, à St-Melaine, 1 an Morte-Louise Barbier, la Hallais, 61 ans.

BAINS- SUR-OUST

DU POULET OU OU LARD? Les paisibles habitants du village de Bouesd'hor en Bains, se plaignent amèrement que leurs poulaillers sont visités très souvent par des indésirables et, de ce fait, subissent des pertes assez importantes, des poules étant soustraites. Mmes Gauthier, Collet et Couodor et M. Saquet Emile ont été les principales victimes de ces vols.

Mais, dans la nuit du 8 au 9 août vers les 2 heures du matin, le fils Saquet surprit la femme Pinard, emportant un poulet. Ne serait-elle pas l'auteur de tous ces vols ?

Elle a prétendu que le poulet qu'elle avait en mains, lundi matin, était destiné à son fils François, qui travaille dans une carrière de M. Jowance. Or, lundi, François Pinard n'emporta pour son repas qu'un morceau de lad Tout laisse donc supposer, bien qu'elle s'en défende, que la femme Pinard ne serait pas étrangère à tout ces vols de poules dans les environ» de Bouesd'hor.

BCDACTION t lt, boulevard Jean-Jagrès (Tel t-SS).

IMPOT CENTRAL ill.mli Tribunal.

LA SAINT FIACRE

La saint Fiacre est fêtée à Fougères avec un éclat tout particulier. Il y a toujours grosse affluence, de la ville et des environs. Cette fête de quartier remonte à une date très reculée soixante, quatre-vingts ans peutêtre. Les doyens de notre ville prétendent l'avoir toujours connue. Il serait malséant de laisser tomber d'aussi joyeuses traditions. C'est pourquoi cette année encore il est prévu de très nombreuses et très amusantes attractions.

De plus, le Comité organise le dimanche matin 29 août, une course de bicyclettes, réservée aux débutants, disputée sur un parcours de 50 kilomètres. Le ler prix sera de 100 francs; 2. 70 frs.; 3. 50 frs.; 4. 40 frs.; 5. 30 frs.; 6. 20 frs.; 7. 10 frs.: 8. 5 frs. Engagements, 3 francs.

Les inscriptions devront se faire chez M. Farard. secrétaire du S.O.F., 44, rue Pasteur, et chez M. Guillard, rue de Nantes, au bureau de tabac.

La fête de l'Assomption

à Saint-Léonard

Programme musical de la grand'mesae et de la messe de 11 h. 30 Melodrame, de Guiraud, solo de violon par M. Malin, organiste aveugle, prix d'honneur de l'Institution nationale de Paris, accompagné à l'orgue par son fils Noël (âgé de dix ans); Toccata en ré mineur, de Bach; Coinmunion, de Iachmann; Toccata, de Widor. Pièces pour grand orgue, par M. Malin, organiste de la paroisse. La fête champêtre

des médaillés militaires

de Fougères

La fête champêtre des Médaillés militaires de Fougères a obtenu un grand succès. Elle s'est déroulée dans le magninue site de Saint-François.

Le départ eut lieu à 7 h. 30, place Gambetta. Dès l'arrivée, des concours de pêche s'organisèrent à la plus grande joie de tous.

Après l'apéritif, tous les invités se groupèrent pour un banquet dont la qualité fait honneur au restaurant StFrancois

A l'heure des toats, le président, M. Bonhomme, a remercié ses camarades et leurs familles, d'être venus si nombreux il a rappelé les principes sur lesquels repose la société camaraderie. entr'aide.

Puis le camarade Morice, vice-président. fit l'éloge de la société, Il présenta également les excuses du camarade Platel. président d'honneur; un vœu pour le complet rétablissement de ce dernier est salué par des applaudissements.

Le même succès est réservé aux camarades Desmettre, Daniel, Galibourg, Leray. Kop. Bindel. Faisant et Tourneux. pour leur collaboration.

Les amateurs de chansons ont montré leurs talents de société et la fête s'est continuée par des jeux divers dans una ambiance de grande gaieté qui récompense les organisateurs de leurs efforts.

Nous donnons plus bas la liste des numéros gagnants à la tombola, organisée à cette occasion. On voudra bien retirer les lots avant le 31 août, chez M. Pollgné, Hôtel de la Gare. Voici les numéros gagnants

300 244 505 566 664 571 635 649 Q20 241 377 747 1098 897 295 1040 325 248 557 739 515 224 315 146 1083 725 356 844 757 937 889 312 681 593 420 975 374 721 288 1070 728 320 639 737 483 319 935

DISTINCTIONS. La médaille d'honneur des Sociétés musicales et chorales a été décernée à quelques honorables musiciens de notre ville MM. Degasne Honoré, Hamard Armand. Léger Henri et Timonnier Louis, de l'Harmonie Fougeraise.

Nous leur présentons nos sincères félicitations.

EXCURSIONS FOUGÈRES-SAINTMALO. Ces excursions à prix réduits. par le train, ont repris et continueront jusqu'au 12 septembre.

Le départ de Fougères a lieu à 8 heures et l'on quitte Saint-Malo à 20 heures. C'est donc une journée entière qu'on peut passer au beau port malouin.

Les 29 août et 12 septembre, excursion Fougères-Dinan-Saint-Malo sur la Rance.

UN PEU D'HYGIÈNE, S. V. P. Les habitants des rues du Châtelet et du Maine se plaignent des odeurs nauséabondes qui se dégagent des caniveaux plus que défectueux à certains endroits de ces rues et de la rigole d'écoulement, non pavée, le long du mur de la propriété de M. Marchand, pharmacien. Au point de vue esthétique, l'état de cette dernière rigole tranche singulièrement avec la superbe propriété communale.

Ne pourrait-on remédier à cet état de choses qui fait à notre ville une fâcheuse publicité ? Nous sommes sûrs qu'il suffira de signaler cette situation aux pouvoirs publics pour que ceux-ci fassent le nécessaire d'urgence pour le bon renom de la cité.

Convois mortuaires

8 heures Mme Lainé, noapice SaintLouis.

10 heures Mme Bordtze 32 rue A!exandre-III, église N.-D. de Bonabry. LOCVIGNÊ-DU-DÉSERT

PHARMACIE DE SERVICE. Le service pharmaceutique sera assuré demain dimanche par la pharmacie Derieux, place de l'Eglise.

CONSEIL MUNICIPAL. Le conseil municipal se réunira dimanche 15 août à 9 heures 30 (heure ancienne), dans la salle ordinaire de ses séances. Objet de la convocation vote de fonds nécessaires pour les travaux des écoles affaires diverses.

SAINT-AUBIN-DU-CORMIER

CHUTE DE BICYCLETTE. Hier, vers 12 h. 30, Mlle Henriette Créaner, de Paris, et actuellement en vacances à l'hôtel Masson, avait été faire une promenade à vélo avec des amies. Au cours du petit voyage, le frein de la bicyclette s'était cassé et elle revenait le faire réparer chez M. Cotin, mécanicien, qui lui avait loué cette machine. Descendant la rue des Douves pour se rendre rue de la Garenne, elle ne put prendre le virage des deux rues, en raison de la vitesse acquise dans la descente, et elle vint se jeter avec son vélo dans le trottoir. Mlle Crémer fut projetée violemment contre le mur d'une maison et elle resta inanimée sur la rue. Elle fut relevée aussitôt par des témoins de l'accident et transportée dans une maison voisine, où peu de temps après elle reprit connaissance. Ses blessures sont insignifiantes, mais le vélo est détérioré.

Nous offrons tous nos vœux de prompt rétablissement à Mlle Crémer et signalons le dangereux carrefour des rues des Douves et de la Garenne, qui a déjà été la cause de nombreux accidents.

BAZOUGES-LA-PEROUSE

COUPS ET BLESSURES. Deux voisins viennent de porter plainte l'un contre l'autre pour coups et blessures. M. Berhault Paul, 41 ans, du village de la Courbais, en Bazouges, prétend qu'il aurait été «injustement agressé» le 7 août. par M. Aussant Jean-Marie. Ce dernier, âgé de 35 ans, cultivateur au Lataz, dans la même commune, soutient qu'il a été provoqué et qu'il a reçu autant de coups qu'il en a donné. Les « belligérants » exhibent l'un et l'autre quelques ecchymoses. Ils passent pour être assez susceptibles tous les deux.

Tels sont les renseignements recueillis par le maréchal- des- logis- chef Brard et le gendarme Bizien, de Fougères.

ETAT CIVIL. Naissances. Thérèse Coquelln, à Bourverine; René Hayère, rue du Châtelet: Louis Harché, à la Hya1s: Gacton Boucher, à la Chauffetais: Marie Gousse, à la Vairie: Marie Brard, à la Cordonnets; Elise Chevalier, à Leurmont; Nicolle Morel, rue du Châtelet.

Mariages. Marcel Trémion, tailleur de pierres, à la Paxcalalre, en la Fontenelle (Ille-et-VUalne), et Thérèse Chevalier, employée de commerce, rue des Forges; Joseph Hodouln, cultivateur a Cucé, et Victorine Louyer, cultivatrice, à Meslay,

Décès. Rosalie Denottal, veuve Berranger, s p., 78 ans rue du Maine; Pierre Legrrand, marié, s. p., 47 ans, à la Hafe; Mêlante Coupée veuve Lambert, s. P.. 85 ans, place Poterie: Louise Viel. 18 ans. domestique de ferme. 108, rue de Paris, Rennes: Aurélle Corvaisler, épouse Bobon, cultivatrice. 46 ans, à la Vairie: Joseph Brossay, marié, maréchal-ferrant, 67 ans, à la Hyals' Pierre Launay. marié, cultivateur, 60 ans, a Vlllemanalse: Jacqueline Lory, 4 mois, place de la Mairie.

GOSNTË

UN VOL DE POULES. Mercredi matin, Mme Mallard. cultivatrice au village de Bicnnais, en Gosné, en allant pour soigner ses volailles, eut la désagréable surprise de voir la porte de son poulailler ouverte, car le mardi soir elle avait bien fermé la porte comfne d'habitude. Après avoir réuni toute sa volaille, elle s'aperçut qu'il manquait onze poulets sur une couvée de treize, et que deux poules avaient également disparu. Les dévaliseurs de poulailler connaissaient parfaitement les lieux, car le poulailler se trouve dans un endroit retiré et caché par des arbres, mais aucun indice n'a permis de relever de traces des malfaiteurs.

Ce n'est pas seulement chez M. et Mme Mallard que la disparition de volailles a été constatée, car il y a environ huit jours, M Labbé, de Gorimaud. avait également constaté qu'un canard avait disparu de son poulailler. Tout laisse croire que c'est le ou les mêmes voleurs qui ont opéré dans les deux endroits.

M. Mallard a porté plainte à la gendarmerie de Saint-Aubin-du-Cormier, qui a ouvert une enquête pour découvrir les auteurs de ces méfaits. SAINT-BRICE-EN-COGLES

CONCOURS AGRICOLE DU CANTON

DIMANCHE 12 SEPTEMBRE 1937 A 14 HEURES PRECISES, A COGLES 1 Subventions. 2.860 fr. par le Dé- partement; 400 fr. par l'Etat; 2.740 fr. par les communes et particuliers, soit au total 6.000 francs et une médaille d'argent et deux médailles de uronze. accordées par M. le Ministre de l'Agri- culture au nom du Président de la Ré- publique, qui seront remises avant le 1er janvier 1938. PROGRAMME DU CONCOURS ESPECE CHEVALINE. Juments suitées. 1" prix, 200 fr.; 2. 150 fr.; 3. 100 fr.; 4. 75 fr. Poulains et pouliches-Ae 18 mois. 1" prix, 150 fr.; 2. 100*F; 3. 65 fr. PouLains et pouliches de 30 mois. 1" prix, 150 fr.; 2. 125 fr.; 3. 100 fr.; 4. 75 fr. EsPècE BOVINE. Taureaux sans dents, 1er prix, une médaille de bronze accordée par M. le Ministre de l'Agriculture au nom du Gouvernement de la République et 300 fr.; 2. 200 fr.; 3. 125 fr.; 4. 100 fr.; 5. 75 fr. Taureaux avec dents. 1er prix, 150 fr.; 2. 100 fr.

Vaches laitières de tout âge. 1" prix, 225 fr.; 2. 175 fr.; 3. 150 fr.; 4. 125 fr.; 6. 100 fr.

Génisses sans dents. 1OT prix. 175 fr.; 2. 125 fr.; 3. 100 fr.

Génisses avec dents (4 au maximum non vêlées), le, prix, 175 fr.; 2. 125 fr.; 3. 100 fr.

Espèce PORCINE. Verrats de tout âge. 1"- prix, 100 fr.; 2. 75 fr.

Prix pour le meilleur lot d'enaemble (espèce bovine). l'r prix, une médaille de bronze accordée par M. le Ministre de l'Agriculture au nom du Gouvernement de la République et diplôme. Autres prix diplômés.

Tenue des fermes (Propriétaires). Prix d'honneur 1 médaille d'argent accordée par M. le Ministre de l'Agriculture au nom du Gouvernement de

la République, et diplôme. Autres prix diplômés.

Fermiers f prix, 170 fr.; 2. 150 fr.; 3. 130 fr.; 4. 120 fr., 5. 100 fr.; 6. 75 fr. Domestiques ruraux (servitudes et servantes) 1" prix, 150 fr.; 2. 125 fr.; 3 100 fr.; 4. 75 fr.; 5. 60 fr.; 6. 50 fr. Beurre irais (sans sel). lOI' prix, 120 fr., 2. 110 fr.; 3. 100 fr.; 4. 70 fr.; 5. 60 fr.; 6. 5(Mr.; 7. 40 fr.; 8. 30 fr. Conditions. Pour être admis à concourir, les serviteurs ruraux et les servantes devront en faire la déclaration à la Mairie de leur commune avant le 22 août 1937, et présenter un certificat de bonne vie et mœurs délivré par le Maire de leur commune et un certificat de leur patron énumérant les titres qu'ils ont aux récompenses. Sont exclus du concours les serviteurs et servantes ayant obtenu des prix aux deux derniers concours. Les journaliers agricoles sont également exclus du concours. Les prix seront attribués sans distinction aux propriétaires ou fermiers exploitants, à l'exception des commerçants, et de ce qui a été dit pour les prix concernant la tenue des fermes.

Les bestiaux doivent être conduits au lieu du concours à 14 heures; il leur sera mis un numéro à la tête. Les lauréats des deux premiers prix pour taureaux sans dents ne toucheront le jour du concours que la moitié de ces prix. Ils auront droit à l'autre moitié s'Ils conservent les taureaux jusqu su 15 septembre 1938 pour les livrer à la reproduction. Les prix seront distribués le jour même du concours. Il sera remis des diplômes par les soins du comité. Tout exposant paiera un droit de 5 francs s'il n'est pas membre du Comité. Tous les bestiaux resteront sur les lieux, une heure après le passage de la commission.

13 heures précises réunion à la Mairie pour la formation des Commissions.

16 h. 30 distribution des prix. 19 heures banquet par souscription obligatoire pour les lauréats d'un prix égal ou supérieur à 100 francs, sauf pour les domestiques ruraux.

AUJOURD'HUI

20 h. 45, au Casino: Le Jardin d'Allah. A l'Emeraude La charge de La brigade légère.

21 heures, place Ch&teaubrland concert de l'Harmonie Municipale. L'ouverture du meeting de Marville

La première journée des courses de Saint-Malo s'annonce dans les meilleures conditions.

La pluie tombée, jeudi, dans la soirée d'une part, l'arrossage intensif auquel a procédé M. Redon d'autre part, ont assoupli la piste qui est excellente. Les chevaux, principal élément du succès, sont arrivés en grand nombre à l'hippodrome, ils appartiennent aux entrainements bien connus qui ont coutume de fréquenter Marville Maurice Adèle, L. Bara, C. Boutier, B. Bolla, R. Viger, R. Desgranges, P. Crossouard, J. Chuble, M. Duluc, Le Forba, Léonard, L. Barré, P. Papin, Auclair, etc.

Quant aux partants, ils fourniront demain des champs intéressants, soit une moyenne de 6 à 8 chevaux par course.

Nous assisterons donc à des épreuves disputées. Aussi le succès de la journée d'ouverture du meeting de Marville est-il d'ores et déjà assuré. L'ENFANCE ABANDONNE M. Vasshe a ouvert une enquête sur la situation lamentable des quatre enfants P. demeurant rue de la Victoire.

Leurs parents travaillent tous les deux et, depuis trois semaines, les malheureux gosses, âgés de 12 ans à 18 mois sont abandonnés à' eux-mêmes. Le logis est dans un état effrayant. Une décision sera prise au plus vite en ce qui les concerne.

LA CHASSE AUX MENDIANTS. La police a arrêté le mendiant Guéguen, qui continuait de faire les remparts. M. Vasshe, notre nouveau commissaire, est bien décidé à éliminer le plus possible des indésirables de ce genre.

On va aussi limiter les autorisations données aux musiciens ambulants. DANS LES P.T.T. M. Marcel Le Guern, commis principal à SalntMalo,, est nommé receveur à Tremblay.

Nos regrets et nos compliments à ce Tonctionnaire particulièrement courtois et compétent.

FLAGRANTS DELITS. La dame Le Gall Rosalie, de la Richardais, comparaissait pour vagabondage, mendicité et escroqueries. Elle est condamnée à 6 jours pour mendicité et 11 fr. d'amende pour exercice du métier de devin. Défenseur M' J. de la Châtre.

Isidore Dubé se défend d'avoir été ivre, bien qu'il soit un Ivrogne invétéré. M' de la Châtre demande à citer des témoins. Le Ministèn public, de son côté, appellera les agents à une prochaine audience.

NÉCROLOGIE. M. de Veulle, le sympathique et distingué directeur de la Southern Railway, vient d'avoir la douleur de perdre sa vieille mère dont les obsèques ont eu lieu à Jersey jeudi. Mme de Veulle était la sœur du regretté M. P.-S. Hamon.

Nous prions M. de Veulle et sa famille d'agréer nos bien sincères condoléances.

SAINT-SERVAN-SUR-MER GA CRANDE FETE DE NUIT C'est donc demain 15 août, à 21 heures précises, sur la pelouse de la prairie Saint-Joseph, magnifique théâtre de la nature en pleine ville, que se donnera la traditionnelle et éblouissante fête de nuit organisée par la Société Jeanne-d'Arc. Les préparatifs de cette agréable soirée sont presque terminés. Une magnifique scène est installée au milieu de la pelouse et de puissants projecteurs se disposent à déverser sur

elle des flots de lumière. Face à la scène, d'innombrables sièges sont dis- poeéa en amphithéâtre, pour recevoir fa foule des spectateurs qui, demain soir s'entassera dans l'enceinte lumineuse. Quel régal les attend

Du fou rire et du charme, avec les désopilants clowns du cirque d'hiver, vedettes de Radio-Paris et de la télévision, de la grâce, de l'harmonie, de l'enchantement avec le fameux quatuor féminin de Mme Waltz de Monségur, dans ses chansons c romandes et « napolitaines s, de la fralcheur, de l'esthétique dans les danses normandes avec féerie lumineuse exécutée par l'Abdola de Dol; de la souplesse, de la force avec les sympathiques gymnastes de la Jeanne-d'Arc. Et afin de permettre une audition parfaite, la maison Boulogne de Saint-Malo a été invitée à faire bénéficier la fête, de ses puissants haut-parleurs. Ainsi rien n'a été négligé pour donner à cette réjouis- sance le maximum d'attrait. Aussi, ne doutons pas qu'une affluence énorme se donnera rendez-vous demain soir, sur la prairie Saint-Joseph.

On peut retirer ses billets à la con- ciergerie du patronage, rue Le Pallleur. Le retour sur Saint-Malo sera assuré par les autobus Emeraude.

A L'INSTRUCTION M. Garnot, juge d'instruction, a commencé hier entendre sur le fond les inculpés parisiens, complices de l'agression commise au château de la Motte.

Ces auditions, commencées dès le matin, se sont poursuivies jusqu'à la fin de la soirée.

Aujourd'hui, de nouveaux interrogatoires auront lieu, et notamment celui de Von Meurs.

La reconstitution de l'agression contre le colonel Guillaume aura lieu mercredi après-midi, à 15 heures.

NÉCROLOGIE. Nous avons ap- pris le décès de M. Auguste Grandais, ancien armateur, administrateur de la Caisse d'Epargne de Saint-Servan depuis de nombreuses années et dont les obsèques ont lieu ce matin.

Nous prions la famille d'agréer nos bien sincères condoléances.

CINÉMA JEANNE-D'ARC. Ce soir dernière représentation de « L'Orphelin et de « Une nuit d'amour P. CONVOI MORTUAIRE. 9 h. 30 M. Grandais, église paroissiale, rue Godard, cimetière de Cancale.

PINARD

V' PARDON DE LA MER LE DIMANCHE 29 AOUT Sous le patronage de

« L'OUEST-ECLAIR > Nous avons déjà annoncé, dans de précédents articles, cette magnifique fête de la Mer, qui constitue, sans conteste, une des plus grandioses manifestations estivales de la Côte d"Emeraude.

Le Pardon de la Mer, placé sous la haute présidence de Mgr Mignen, archevéque de Rennes, se déroulera dans la splendide baie du Prieuré, dominée par le quai de la Palmeraie.

Chacun se souvient du spectacle offert par les précédents Pardons de la Mer; spectacle faisant dire à toute la grande presse, tant française qu'anglaise: «Vision Inoubliable, féerie leux qui l'entourent ».

La « Voile Dlnardaise », chargée de l'organisation, entend cette annee faire mieux encore.

Elle s'est assuré le concours d'une pléYade de lutteurs interceltiques qui, après la cérémonie du Pardon nous feront assister à un tournoi de luttes sous le contrôle de la F.A.L.S.A.B. Ajoutons qu'au cours de cette fête le célèbre orchestre Gilbert Goosse, du Casino municipal de Dinard, se fera entendre, sous la direction de son valeureux chef.

Les sociétés c Lyre Dinardaise » et « Messager de la Côte d'Emeraude », qui sont de toutes les organisations, prêteront également leur précieux concours.

Nous reviendrons, dans un prochain article, sur les détails.

FETE DE LA VILLE-ES-MENIERS C'est demain dimanche qu'aura lieu la fête de la Ville-ès-Meniers.

Placée sous la présidence d'honneur de M. le Maire de Dinard, nul doute qu'elle ne remporte un gros succès. Pour les courses cyclistes, nombreux sont les engagements qui sont parvenus aux organisateurs. En effet, la course des jeunes comptera une trentaine de concurrents et les as ne seront pas moins nombreux.

Nombreux seront les Dinardais qui se déplaceront vers ce joli petit coin, où ils seront sûrs de passer un agréable après-midi.

Outre les courses cyclistes, courses à pied, mât de cocagne, course à l'œuf, course en sac et concours de grimaces. Dégustation de galettes et saucisses. Le soir. bals et feux de joie.

Fête champêtre des Tourelles C'est demain 15 août, en matinée, qu'aura lieu la fête des syndicats, au Parc des Tourelles.

Les attractions n'y manqueront pas et la gaieté n'y manquera pas également.

Sur le théâtre de verdure, un programme de premier choix, comprenant deux heures de music-hall, ainsi qu'une pièce en un acte avec ballets et chants contentera les plus difficiles.

Les joyeuses Trompettes de la Loire, société musicale de 40 exécutants, prêtera son concours.

En plus des artistes de choix qui se feront entendre. M. Louvet présente un extraordinaire phénomène mental, Nels, l'incroyable calculateur.

Prix des Places entrée, deux billets de tombola à 1 franc bancs, supplément. 2 francs chaises, supplément 3 francs.

CINEMA. Casino municipal. Samedi et dimanche, matinée et mirée San Francisco.

Dinard Ciné Palace Le chant du printemps, May time.

Petit Casino Port-Arthur, avec Danielle Darrieux et Charles VaneL EGLISE PAROISSIALE. Dimanche 15 août, messe en musique à Il h. 30.

Programme Entrée Fantaisie, de J.-S. Bach Offertoire 0 Salutaris, de G. Fauré. Chant M. Y. Noël, de l'Opéra Elévation Allegretto, de Wldor Communion Ave Maria, de i Salnt-Saëns Sortie Toccata, de Ph. d'Hellès. A l'orgue Mlle de Lécluse. DOL-DE-BRETAGNE

ACCIDENTS DE BATTAGE. Le jeune Emile Gaillard, 16 ans, demeurant à Baguer-Morvan, était occupé i aux travaux de battage du blé chez M. Jean Bazin, cultivateur à la Haie, en Carfantin, quand, au moment où il recevait une gerbe de blé envoyée à l'aide d'une fourche par un autre ouvrier, les pointes de cet instrument lui pénétrèrent dans la main gauche, le blessant assez sérieusement.

Le jeune homme a reçu les soins de M. le docteur Cottin, qui lui a prescrit un repos de quinze jours, sauf complications.

C'est également un coup de fourche à la main gauche qui a blessé M. Olivier Fournier, cultivateur aux Landes, en Carfantin, alors qu'il était occupé sur une batteuse à délier les gerbes de blé chez M. Guillaume Trémorin, cultivateur au village de la Haie. M. Fournier a reçu les soins de M. le docteur Gringoire.

BRULE PAR LA VAPEUR D'UN RADIATEUR. M. Carbonnier, chauffeur de car, demeurant rue Charles-La Chambre, à Saint-Malo, dévissait le bouchon d'un radiateur lorsqu'un jet de vapeur le brûla assez sérieusement au cou et à la main

droite.

M. Carbonnier a reçu les soins de M. le docteur Lebreton, de Saint-Malo. PERMANENCE PHARMACEUTIQUE. Le service de garde sera assuré demain par la pharmacie Lelanlais. rue Leja,mptel.

ETAT CIVIL. Publication de mariage. François Perrichon. manœuvre, à la Forêt-Harault, section de Carfantin, et Clémentine Lavocat, ménagère, à Clairette, section de Carfantln. Mariage. Jean Cadoret, professeuradjoint de Lycée, à Quimper, 31, rue Kéréou, et Georgette Renac. Drofesseur de Lycée, à Quimper, 10. rue LouisHémon, résidant à Dol, 9, rue des Perrons.

ROZ-LANDRIEUX

VIOLENTE COLLISION ENTRE UNE AUTO ET UNE VOITURE HIPPOMOBILE. Mercredi soir, vers 19 heures, au village de Vildé-Bidon, en Roz-Landrieux, sur la route de Dol à Dinan une violente collision qui aurait pu avoir des conséquences graves, s'est produite entre une voiture hippomobile conduite par M. Jean Rouiller, marchand de tissus à Dol-de-Bretagne, lequel, accompagné de sa femme, se dirigeait vers Plerguer et une automobile venant de la même direction, conduite par M. Le Gros, retraité domicilié à Brest.

La voiture de M. Le Gros heurta au passage le cheval de M. Rouiller. L'animal, blessé, se traîna sur quelques mètres, et l'attelage se renversa dans un fossé assez profond, sur la droite de la route. M. et Mme Rouiller sont sortis de cet accident avec quelques contusions légères. Le cheval, sérieusement atteint, a été visité par M. Romé, vétérinaire à Plerguer. La voiture de M. Le Gros n'a subi que de légers dégâts,

M* Adam, huissier à Chàteauneuf, s'est rendu sur les lieux pour dresser le constat.

TINTENIAC

SUICIDE. Dans le courant db l'après-midi de jeudi, M. LechaussA Julien, âgé de 60 ans, cultivateur à la Touche-aux-Guérins, en Tinténiac, a mis fin à ses jours en se pendant dans son grenier. Le malheureux qui était souffrant et, neurasthénique, depuis plusieurs moi.s, a profité d'une courte absence de sa femme pour accomplir cet acte de désespoir. Cette dernière rentrant à son domicile constata la disparition de son mari, aussitôt elle se mit à sa recherche et le découvrit pendu à une poutre du grenier. La pauvre femme fut aussitôt prévenir MM. Poirier et Gaudré ses voisins. Ceux-ci coupèrent aussitôt la corde, mais la mort avait déjà fait son oeuvre. Le docteur Simonnet de Tinténiac, mandé pour examiner le cadavre ne releva aucune trace suspecte. La gendarmerie de Saint-Domineuc s'est rendue sur les lieux pour procéder à l'enquète d'usage.

CHATEAUNEUF

A QUI ? La roue de secours d'au. tomobiles trouvée il y a quelques semaines par Mme Moysan, ancienne halte de la Pie, n'a pas encore été réclamée.

Elle est toujours à la disposition de son propriétaire.

COMBOURG

PAIEMENT DES ALLOCATIONS. Mardi prochain, à 9 heures, à la mairie, paiement des allocations aux vieillards. familles nombreuses et femmes en couches.

CONSULTATION DES NOURRISSONS. La consultation mensuelle des nourrissons, qui devait avoir lieu mardi, est reportée à une date ultérieure.

ETAT CIVIL. Naissances. Blanchard Aristide, à Haute-Touche- Souquet Georges. à Tramel; Gromy Odette, aux Fresches.

Décès. Beugnlot Pierre, 75 ans, à l'Hospice, route de la Gare.

rue des Funtaines-CooTertea (T. t-iSi1 DftFOT 1, place LUtré

PONTORSON

COLLISION RUE COUESNON. Jeudi après-midi, deux voitures sont entrées en collision au carrefour du square. L'une d'elles venait du MontSaint-Michel, l'autre descendait la rue Couesnon. Bien que le choc ait été violent, aucun occupant n'a été blessé. L'AUTOCAR DANS UN FOSSÉ, Un autre accident, qui aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves, sans le sang-froid du conducteur, s'est produit en même temps, sur la route du Mont-Saint-Michel à la sortie de Pontorson, à l'intersection des quatre routes.

Un car, de la ligne Caen-Mont-StMichel revenait chargé de voyageurs du Mont, et se dirigeait vers Pontorson en empruntant le boulevard du sud. A l'entrée de Pontorson. et pour éviter une voiture venant en sens inverse, le conducteur du car dut, pour évitepurd collision, obliquer sur sa gauche, et l'avant du lourd véhicule est tombé dans le fossé, heureusement peu profond à cet endroit. Par bonheur, aucun accident de personne n'est à déplorer. LA CIRCULATION. La circulation pendant ces mois de vacances connaît à Pontorson une intensité peu commune.

De chaque côté de la route, les voitures stationnent, rendant souvent pénible la traversée de la ville en provoquant fort souvent l'embouteillage. Pour faciliter la circulation, n'y aurait-il pas lieu d'établir un côté de stationnement de cette façon deux voitures pourraient sans crainte d'a> cident se croiser.

Flotte

Le contre-torpilleur GcrJaut, venant de Valence, est arrivé à Barcelone le 12. L'aviso colonial Bougainville a quitté Dlego-Suarez le 12, & destination de Nossi-Bé.

L'aviso VUle-d'Y3 a quitté les bancs de Terre-Neuve le 12, à destinatiotn de Halifax.

L'aviso Ducouédtc est arrivé à Tanger le 12.

L'aviso Somme a quitté Bayonne le 12, & destination de Salnt-Jean-de-Luz, où 11 est arrivé le même jour.

Le pétrolier Elorn a quitté Port-Satd le 12 ao'i;. à destination d'Abadan. Le pétrolier Loing a quitté Colombo le 12. à destination de Saïgon.

Le transport Champlain a quitté Blzerte le 12, à destination tde Toulon. Le transport Forfait est arrivé à Bizerte le 13 aoil'.

CHERBOURG. 13 août. Le torpilleur Branlebas a effectué & Cherbourg ses essais de puissance, qui ont donne des résultats satisfaisants.

L'Incomprise est sortie pour exercices. Les torpilleurs Boraeiais et 1'ramontane, venant de Brest, sont arrivés à Cherbourg.

L'aviso Ailette est parti pour Ostende. Brest. 13 août. Le torpilleur Trombe a appareillé ce matin pour Lorient où il est arrivé à 13 heures. Le contre-torpilleur le Triomphant est rentré a Brest ce matin.

L'aviso Beljort. est arrivé ce matin a Brest où Il a relâché pour débarquer du personnel de l'Armorique. de passage a bord. Le Bel/ort a repris la mer dans la soirée a destination de Cherbourg. Le contre-torpilleur Milan, venant de Louent est arrivé a Brest.

Les contre-torpilleurs Bison, Chacal et Léopard, annexes de l'Ecole Navale. poursuivant leur tournée d'été, sont arrivés aulourd'hul à Christiansund (Norvège

Le contre-torpilleur Mtlan, le croiseur Emile-Bertin, et les torpilleurs bordelais Trombe et Tramontane, de la 8' division 1 Alcyon, la Tornade et le Typhon de la 7' division, la Bourrasque, l'Orace et YOuraiai. de la 4' division, partlclperont à des exercices de tir les 17 et 21 août au large de Lorient,

DEMISSION

Officier de marine

La démission do son grade, offerte par le lieutenant de vaisseau RaiUard. a été acceptée. Cet officier a été nommé sur sa demande, avec son grade, dans la. réserve de l'armée de mer. il sera rayé

des contrôles de l'activité cour compter du 20 septembre, et iestera affecté au port de Brest.

COMMANDEMENT

M. le lieutenant do vaisseau Vidal a été nommé au commandement du soue. marin de 1" classe Sidi-Ferruch.

ADMISSION A LA RETRAITE

Ingénieur du génie maritime

M. Peissiot, ingénieur général de 21 classe du génie maritime, détache ea mission auprès du ministère des Travaux publics (Office national de la navigation), a été placé pr.r anticipation et sur sa demande, dan; le 2' section du cadre des officiers généraux du génie maritime.

OFFRE DE POSTE

Agents techniques des C. N.

Le Ministre demande qu'on lut fasse connaître le plus tôt possible les noma des agents techniques des constructions navales (spécialité machines), désireux de continuer leurs services & la surveillance des travaux confiés à l'Industrie (circonscription de Lyon), résidence à Firminy.

ECOLE DE PERFECTIONNEMENT D'OFFICIERS-MARINIERS

DE RESERVE

Le Commandement de ta Marine à Lorient nous communique

Une école Ce perfectionnement pour officiers-mariniers de réserve fonctionne à Lorient depuis décembre 1935.

Une circulaire ministérielle récente vient d'autoriser les quartiers-maîtres de réserve à se faire Inscrire aux écoles de perfectionnement. Toutefois Jusque nouve. aes, cette possibilité ne sera ouverte qu'aux quartiers-maîtres de reserve proposés pour l'avancement au grade de second-maître (soit au titre de l'active, soit au titre de la réserve). L'Instruction donnée dans les école» de perfectionnement a pour but d'entretenu les connaissances acquises pendant le service.

Elle comporte des sessions d'instruction de spécialités et des stages Individuels.

Le, officiers-mariniers de réserve et les quart Iers-maltre3 de réserve proposés pour le grade de second-maître qui suivent les cours des écoles de perfeottonnement reçoivent à l'issue de cea cours une note de valeur professionnelle. une note de valeur générale et peuvent obtenir des points complémenmires, et être proposés pour l'avance- ment.

L'assiduité aux séances d'instruction permet aux élèves de bénéficier chaque année ae oons de transport gratuit au tarif militaire pour un ou pluaieura voyages à leur choix.

Les officiers-marinière et les quai-.tiers-maîtres proposés pour le grade de second-maître, du Bureau Maritime de Recrutement ou du Centre Mobülaateur Maritime de Lortent et qui désirent 80 faire inscrire à l'EJP.O.MJt. de Lorlen»

damât adresser leur demande en /ra«emte vosiale à M. le Contre-Amiral, directeur ce l-15.P.o.M.R., Commandant ls Marine à tiorlent.

(1) L'enveloppe devra porter dana le coin gauche, le nom, le grade dans la réserve, la signature.

Nouvelles diverses

A L'OFFICIEL

Le Journal Officiel du 13 tout publie une instruction concernant la mise en non activité des sous-officiers de carrière (cadre de maistrance).

EXAMENS

DE LA MARINE MARCHANDE

Centre de Nantes

SECTION DE6 MACHINES

n y a lieu de compléter ainsi la liate des candidats reçus

Officiers mécaniciens de 2' classe. a) Théorie MM. Brossas Marcel. Chereau Auguste, Courtel Roger, Duguet Roger. Ge'.lot Pierre. Hoiry Georges. Leray Marcel.

s) Application MM. Bamdé Louis. Chéreau Auguste, Dréano Antoine, Gellot Pierre, Gendron René. Lecomte Etlenae, Moineau Paul.

NOMINATION

Garde maritime

M. Yvet, garde maritime en service à Grau-du-Rol (quartier de Séte), est affecté, sur sa demande, à Drnges (quartier de Saint-Nazaire), poste créé. Cet agent rejoindra son nouveau poste dans les délais réglementairea.

Paquebots et vapeur» lones-courriers

AUSTRALIAN-REEFER parti de Basse-Terre le 12.

BRETAGNE arrivé le 11, à Leningrad.

BANFORA parti le 12 de Bizerte. p Marseille.

BERNARDJN DE -SAINT r:ERRE part: de Madras le 12. pour Marseille. CHAMPLAIN arrivé le 11 à NewYork, du Havre.

CAP-DES-PALMES parti le 12. de Dakar, pour Sassandra.

CARAVELLA arrivé le 13 à Dieppe. des Antilles.

ELIMA parti le 12. de Dakar pour FELIX-ROUSSEL arrivé à Marseille le 12. venant ce Beyrouth.

FLORIDE arrivé au Havre le 12. GENERAL-METZINGER parti de Marseille le 12 pour Maurice.

FLORIDE arrivé le 12 au Havre., d'Anvers.

GRANDE-TERRE parti du Havre le 13 août.

HOGGAR parti le 13 de Casablanca pour Dakar.

INDIANA parti le 9. de CorpusChriBti. pour La Nouvelle-Orléans. JAMAIQUE touché Dakar le 12, allant de Buenos-Alres au Havre.

arrivé le 12. àbonne. de Buenos-Aires.

LORIENT parti le 12. de Barry. p. Dakar.

MEDIE-ll arrivé le 12. à Dakar. de MarseUle.

MONTAIGNE arrivé le 11 à Dakar, de Kaoiack.

MONT-VISO parti le 12. de Dakar pour Conakry.

OREGON parti le 12 du Havre, pour Dunkerque.

OREGON arrive a Dunkerque le 13. PARIS parti le 13 du Havre, pour New-York.

PALLAS passé le 12, à Gibraltar, allant du Havre à Constantza.

PX.M.-20 signalé le 12 à Gibraltar. PORTHOS arrivé a Saison le 12. allant a Haïphong.

PX.M.-21 arrivé le 12, à Rotterdam. ROXANE parti le 11 de CorpusChristi pour Berre.

SONTAY parti du Havre le 13. pour Shanghai

SAN-PEDRO arrivé à Anvers le 12. THEOPHILE-GAUTIER arrivé le 13, à Marseille, de Beyrouth.

VILLE-D'ORAN parti e 12, de Tamatave. pour Marseille.

WISCONSIN arrivé le 12. à Orlatobal. d'Anvers.

YALOU parti d'Anvers le 12, pour Dunkerque.

Caboteur*

♦ ALGER. ARRIVE le 12. Cambronne, de Nantes; le 13, Mexphalte, de Rouen: Finistère, G.-G.-Gueydon. de Marseille.

PARTIS le 12, Ville-d'Oran. pour Marseille; MarcelSchiaffino, pour Rouen le 13, Saint-Firmin, Mitid.ja, pour Rouen.

♦ ANVERS. Arrivés: le 11, Capi-

Laborte..

BIZERTE. Attendus Mers-EU- Kebir, d'Oran; Grandlieu, de Tunis. BONE. Arrives le 12, ChateaYquem, d'Alger; le 13 Augustin-LeBorgne, d'Ajaccio; EUDjézaïr, de Marseille.

Partis le 12, Menhir-Braz, pour Alger; Schia/fino-Frères, pour Philippeville; le 13. Ipanema, El-Djézair, pour Phlllppevllle; Caïd-Fassi, pour Alger.

BOULOGNE-SDR-MER. Arrivrs le 12. Pomehn, de Dahouet; Plover, de Londres.

PARTI le 12, Pomelin, pour Dinard. ♦ CAEN. Arrive le 12, Lysaker, de Cardiff.

Partis le 13, Astrée, pour Boulogne. CARDIFF. ARRIVE le 13, Portrieux.

CASABLANCA. Arrives le 13, Ouect-Meilah, de Port-Lyautey; PaulEmile-Javary, de Sali.

Partis le 12. Oued-Tiflet, pour Port-Vendres.

DANTZIG. Arrivé le 12. Lieutenant-Robert-Mory

♦ HAMBOURG. Arrive le 12, Mecanicicn-Prmcipal-Carvin.

IMMINGHAM. ARRIVES le 11, Niobé, Capitaine-Augustin

KLAIPEDA. Arrivé: le 11. Cau- debec.

LA ROCHELLE-PALLICE. ARRIvFs le 12, Blaafield, de Swansea; Alracon, de Bassens; Sainte-Madelcine, de Noirmoutier; le 13 Maurice-Delmas, de Bordeaux; Penchàteau, de Nantes; Charles et Charlotte, de La Rochelle-ville.

Partis le 12, Kruzau, pour Anvers Marie- Thérèse-Tor, pour Le Havre le 13, Penchûteau, pour Londres. Attendus Chiteau-Palmer, du Havre Psyché, Wickenburgh, de Bordeaux.

LE LEGUE. ARRIVE le 12 Morlaix, du Havre.

Partis, le 12 Morlaix, pour Morlaix; Cimcour, pour Paimpol.

LE HAVRE. ARRIVES le 13, Cantenac, Sauternes, de Rouen; Btdassoa, de Concarneau.

PARTIS le 12. Maroc, pour Dunkerque; le 13, Fronsac, pour Boulogne; Moncousu, pour Nantes.

LORIENT. Arrivés le 13, Barsac, de Bordeaux St-Joseph, de Loctudy Le René, de Pornlc Ala, de Port-Talbot Elisabeth, d'Anvers. PARTI le 13. Ala, pour Port-Talbot. Attendus Sylvabelle, Pomerol,, Normanvtlle.

LONDRES. Pakti le 11. Gattnais, pour Rouen.

MARSEILLE. ARRIVES, le 13 Oued-Yquem, de Rabat; Cap-Corse, de Bastla; Ville-d'Oran, d'Alger; G.-G.-Lepine, de Tunis; G.-G.-Jonnart. de Phlllppevllle; Hector, de Liverpool.

PARTIE, le 13 Lerhin, pour Agadir; Lamorictère, de Bbne: Cyrnos, pour Calvi.

· NANTES. ARRIVES, le 13 Miml, de Saint-Nazaire; Dennis-Rose, de Swansea Algol, de Port-Talbot.

PARTIS, le 13 Saint-Clair, pour Oran; Mimi. pour Vannes.

Attendus Saint-Basile. Santa-Lucia, Petite-Terre, Britta, Marion-Traber, Sèvre, Kervégan, Colleville, Henri-Mory, Sjo/na, La Mailleraye, Sauternes, Pomerol, Normanville, Tomvris, Paring, Cédartrée, Juta, Eisa.

♦ NEWPORT. ARRIVE, le 13 Asptrant-Brin.

ORAN. ARRIVES. le 12 Mayenne, de Marseille; Gonnertlle, de SaintLouls-du-Rhône Lorrain, de Dunkerque le 13 Bel-Abbès, de Marseille; Asni, de Tanger; Djebel-Amour, de Sète. PARTIS, le 12 Djebei-Dira, pour Nemours Hermia, pour Sète; G.-G.-Tirman, de Marseille; El-Mansour, de PortVendres: Mayenne, pour Mostaganem; Mers-el-Kébir, pour Bizerte: Les Issers, pour Alger: le 13 Asni, pour Marseille; Djebel-Dira, pour Alger.

Attendu Cérét.

PHILIPPEVILLE. ARRIVES, le 12: Strasbourgeois, de Bougie; Zeramna, de DJidJelll.

Partis, le 12 G.-G.-Jonnart, pour Marseille; Sidi-Maklouf, pour Collo. Attendus El-Djezaïr, de BOne. Cambronne, d'Alger.

PORT-TALBOT. ARRIVE le 13 Roger-Juliette.

PORT-VENDRES. ARRIVE, le 13: El-Mansour, d'Oran.

PARTI, le 13 El-Kantara, pour Alger. PRESTON. PARTI le 11. btanaafait, pour Rotterdam.

Arrivés le 11, Mécanicien-PrincipalCarvin, Capitaine-Le-Diabat; le 12 S.N.-A. 9, Divona. Léoville, Mousse-LeMoyec.

ROUEN. Partis, le 13 Dalila, pour Sunderland; Medéa, pour Barry. SÊTE. Arrivés': le 13, Kilbane, Le Rhin. de Marseille; Kabyle, de Tunis; Mascot, d'Oran; Casidaigne, de Nemours. PARTIS le 13. Kilbane, pour Marseille; Le Rhin, pour Tanger; Mascot, pour StLouis-du-Rhône.

SFAX. ARRrvts: le 13, Cabourg, de Tripoli: Lézardrieus, de Tunis; Grandlieu, de Sovsse.

PARTI le i;> Cabourg, pour Gabés. SHIELDS. Parti le 11. Médée, pour Rouen: Dorinr pour Marseille. SUNDERLAND. Arrivé le 11, Saint-Palais.

SAINT-MALO. Arrivés le 12, Daphné, de Cardift Ostrivcnt. de PortTalbot Elov. de Boutonne le 13, Brittany. de Jersey Dromara, de Cardin Dinard, de Southampton.

PARTIS le 12, Guist'hau et Kronprinz Olof, pour Rotterdam le 13,

Jeune-Pierre. pour Paimpol Parkna- tilla, pour Pon-Talbot.

TANGER. Partis le 13. Njassa, pour Alger: Aurore, pour Malte. TONNAY-CHARENTE. PARTIS le 13. Hild, pour Elthreim: Gudrun, Mœrsk, pour Lisbonne; Ardema, pour Bristol,.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 13 août A OUESSANT-RADIO

Villiers, Bacchus Normanville, Général-Gassouin. Amiénois, Pcnerf, PetiteTerre, Artésien, Désirade, Lorient, Hontleuraise, Capitaine-Le-Diabat, S.-N.-A.VIII, P.-L.-M.-XX1I. Kerolay, Lilias, Kerguelen, André-Moyrand, Sontay. A TANGER-RADIO

Pallas, Tlemcen, Sainte-Maxime, DUDatte.

A CASABLANCA-RADIO

Ouerçha, Ste-Maxime, Charles-L.-D., Basse-Terre.

NOUVELLES DU GROENLAND Saint-Malo, 13 août. Le chalutier Vaillant, de l'armement Baslé-Girard, a banqué hier au Phyléas-Groëniand Tout bien à bord.

RETOUR DES BANCS

FECAMp, 13 août. Le chalutier Sénateur-Duhamel est rentré des bancs avec 500.000 morues; le Joseph-Duhamel avec 450.000; le Simon-Duhamel avec 470.000; le René-Moreux avec 250.000 kgs

NOUVELLES DES BANCS

Les navires Notre-Dame-d'Urmea, Zaptaskbat et Immaculée-Conception ont été rencontré par le Saint-Yves, le 12 août. en pêche sur les bancs. Tout allait bien à bord.

Le chalutier Téméraire est parti le 11 de Cardiff pour Newfoundland.

Marche ,de Paris

Paris, 13 août (de notre correspondant spécial). Vente assez active, sauf pour les barbuea. colins. harengs homards et turbots qui accusent un certain recul. Au contraire, les lottes, raies et soles sont en hausse.

MAREE CRUSTACES

On cote au kilo (cours extrêmes) Barbues, 10 à 17; colins décapités, 9 à 10.50; colins entiers, 2.50 a 9.50; congres, 2.50 à 5. crevettes grises, 4 à 11; crevettes rouges grosses 40 Il 45; crevettes rouges moyennes 30 à 35; daurades de France, 2 à 6; harengs français pleins, de chaluts. 1 a 2: homards vi- vant6, 10 a 32; homards morts. 8 à 14; langoustes vivantes. 18 a 25; langoustes Mauritanie vivantes. 18 & 22; langoustines. 4 Il 7.50. limandes 2.50 à 5: lottes 3.50 à 7.50; limandes-soles 3.50 Il 12: maquereaux français gros, 1 à 2.50; maquereaux français petits, 3.75 a 7; merlans ordinaires. 1 à 2.75; mulets, 4 à 16; raies entières. 1.50 à 3.75; rougets-grondins. 1 à 2.50; soles françaises grosses, 17 Il 25, soles françaises petites, 10 à 14: turbots. 10 6 19.

On cote au cent Sardines salées moyennes, 15 à 25; sardines salées petites, 10 à 15: sardines fraîches 10 à 30 MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos Moules de bouchots. 100 à 110 moules IsignyHonfleur, 80 a 85.

On cote au kilo Coques ou hémon. 0.40 Il 0.60.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes. 5 12 anguilles vivantes 11 à 13 anguilles mortes 6 à 8; brèmes. 2 à 4; brochets morts, 7 a 18; éperlans. 3 à 4: goujons. 4 à 20; perches, 5 à 6; saumon français. 48: saumon frigorifié. 8 à 16: tanches vivantes. 5.50 à 8.50; tanches mortes. 2 a 3; truites saumonées argentées, 30 à 40; truites de pisciculture. 14 à 25. Arrivages Marée. 219.400: eau douce. 10 à 100: coquillages. 3.300; déposé au frigorifique. 85.000; resserre de la veille. 93.000 quantités mises en vente. 326.600: quantités saisies le 12 août. 519 kilos.

Arrivages par Oares Gare du Nord, 127.200; Vaugirard, 3.200; Saint-Lazare 9.800: Orléans, 5.400.

DANS L'ARMEE

ETAT-MAJOR GÉNÉRAL

Le colonel d'infanterie Oreskens a été nommé au grade de général de brigade dans la section de réserve.

Pour H<a femme 1 LA CHRONIQUE D'ANNIE 1

O SOLEOLj

que de sottises on commet en ton nom!

On me pardonnera de parodier Madame Roland. Au surplus, comme pour la liberté, il est tant de choses où les exagérées peuvent aller de la sottise au crime.

Le soleil radieux, vivifiant, magnifique dans la nature, bon à l'homme, est du nombre de ces choses. Non, que je ne l'aime Je l'ai quitte il y a deux mois dans le Midi et je le re- trouve sur une plage bretonne. Mieux: si j'étais riche et libre, je le suivrais, tournant avec lui. Quand il vous a sorti d'une mauvaise passe, on lui voue reconnaissance et grande ferveur. J'avais déjà compris, dans les sables de l'Egypte, qu'a défaut du vrai Dieu, les Egyptiens l'aient adoré. Il était leur dieu Râ. éblouissant, principe de vie. Et c'est lui, a l'orient, que regarde se lever le sphinx aux yeux brûlés. Le secret tant cherché, le voilà! un immuable regard fixé sur l'astre de feu. C'est, plus loin, à sept cent cinquante kilomètres du Caire, aux abords des tropiques, que j'ai vu les premiers hommes die bronze, le torse nu sous le soleil blanc de chaleur. Là seulement l'Egyptien du nord porte la longue robe de cotonnade, et la femme y ajoute le voile. Tout comme l'Arabe s'enroule et s'enturbanne de blanc. Pour résister au soleil, les peuples méditerranéens et orientaux se couvrent. Cependant que les Européens, eux, se découvrent et jouent aux « brùlés », sous un soleil autrement bénin. Je concède qu'en cette saison celui de Cannes ou de Juan-les-Pins n'est pas sans force. Mais que dire, à côté de notre soleil breton qu'atténue le vent du large et qui n'a que de rares jours à vivre en plénitude ?

Pourtant, nos plages du Midi, de l'Ouest. et sans doute du Nord, sont envahies d'êtres étranges, moins sages, certes, que l'Arabe blanc et l'Egyptien tout bariolé.

On n'y voit que chaires à nu, exhibition d'anatomies douteuses, étalage de déformations ou malformations, retour, ou presque, à la préhistoire. Encore est-il que la plage. c'est la plage. C'est-à-dire le plein air, le bord de l'eau, et que l'on ne peut exiger que l'on s'y baigne en smoking ou en robe montante. Pas même dans les étonnants et emberlificotés costumes de nos enfances.

Le maillot a sa raison d'être pour la nageuse, le nageur, l'enfant auxquels il permet et l'invasion du soleil et la liberté des mouvements.

Mais, à part les enfants, tramer ainsi à longueur d'heures, c'est déjà autre chose. Disons-le nettement: ce n'est pas beau, même en circulation, si ce l'est davantage dans l'eau, en harmonie avec la souplesse et l'énergie des gestes. Costume de bain et non de plage, de promenade ou de porto » pris sous la tente.

Mais que penser des dos intégralement nus ? Et de l'espèce de pagne auquel les femmes ajoutent sous la gorge un mouchoir fait en triangle ? Qu'en dire, oui, qu'en dire quand on se promène avec ces courts jupons de petites filles, ou ces courtes culottes de petits garçons, comme on voudra, que l'on nomme « shorts ? »

Que dire. quand on rencontre ainsi des femmes surtout, dans le salon d'une villa ? Qu'on les voit sortir, fières d'être a à la page », d'un hôtel situé à quatre cents mètres de la plage, où lorsqu'elles passent, sans pudeur, le long de la vieille église d'où les suit un regard mystérieux et divin ? Quand des femmes du joli bourg où je suis, ont crié sur vous l'autre jour jusqu'à vous en faire rougir, elles avaient raison. Madame.

Quand les rudes gars de mer ont ricané à votre passage, ils avaient raison. Madame.

Quand un vieux loup de mer, de dégoût et de mépris, a craché sa chique. il avait raison. Madame.

Et quand j'ai refusé de m'asseoir dans un magasin parce que votre dos nu. tout taché, malodorant, m'aurait frôlée et gênée, j'avais raison, Madame.

Madame ? Vous, elle, puis elle, beaucoup trop de femmes. Madame ? Au fait, l'ètes-vous pour circuler en publie, ainsi deshabillée?

Je vous avais vue dans une grande ville du Midi. en pleine rue, ridicule au milieu des hautes maisons, des automobiles, des magasins élégants. Sortie de la Dlage où déjà le spectacle humain n'est pas beau, vous détoniez cent pour cent, malgré le vert harmonise de votre calotte, de votre short, de vos sandales-

Mais ici, dans ce joli bourg breton où les âmes vivent entre deux intinis celui de leur église et celui du large, que venez-vous faire ainsi dévêtues ? Si vous croyez les éblouir, les e épater », écoutez-les, ou regardez leurs yeux moqueurs. Ils savent que leur soleil ne vous cuira p pas, que vous n'avez pas si chaud que vous c l'imaginez », et que vous n'êtes pas e du bon monde distingué ».

Car les vraies distinguées, dont vous pensez être, gardent toujours la mesure et la note adéquate au convenable, au bon sens, au bon goût. Ils prendront leur bain en maillot, oui, mais ils ne flâneront pas en ville ou au village le dos nu. en panneau d'affiche. Ils s'en voudraient de faire cette faute d'esthétique et d'élégance.

D'esthétique car, chose curieuse, observez bien, vous ne voyez pas deux gens sur cent qui soient bien faits dans ces exhibitions de torses ou de dos nus. Ils sont, en général, ou trop gros, ou trop maigres, ou trop grands ou trop courts. Je n'ai vu encore, dans le Midi ou ici, que deux c shorts bien portés. Il s'agissait de deux jeunes filles parfaitement proportionnées et dont le blanc short, avec chic se prolongeait d'ailleurs d'un étroit corsage. Faute d'élégance, car rien ne remplace une jolie robe claire ou fleurie qui met un point gai dans le paysage. Il s'en fait de charmantes, j'en ai regardé de tous coloris à bas prix. Et 11 est une forme boutonnée devant, idéalement faite pour couvrir en route le short ou le maillot. En une seconde, elle s'enlève, le bain venu.

Elle est la suprême conciliation de l'hygiène, du convenable, de la distinction. Je vous assure qu'à travers une toile de soie, un piqué uni ou fleuri, une fine albène, le soleil vous prend aux épaules, vous mord aux bras, vous monte aux jambes aussi aisément qu'à même la peau.

Même chose, Monsieur, même action, à travers une fine blouse Lacoste ou analogue. Cela vous sied autrement mieux qu'un torse fait, les trois quarts du temps, pour guérir à jamais les derniers des anthropophages.

Et Il n'y a ni gerçures, ni craquelures, ni, comme il arrive à certains qui le paient l'hiver, furonculose. La pénétration solaire se sent et se fait. La gorge, les bras, les jambes, dégagés, y aident et suffisent au bronzage et aux coups de soleil ?

Le reste ? Fumisterie sous nos soleils si passagers, si capricieux, snobisme, sottise, Inconscience de l'hygiène vraie, inconscience du bon ton, du bon goût, du bon sens. de l'effet produit, de l'âme surtout.

Madame, promenez-vous le dos nu. si vous le voulez, mais sachez au moins que. d'emblée, vous donnez votre note de chic, d'esthétique, de distinction, de valeur morale. Et le coefficient en est tout près de zéro.

Jamais la femme qui vaut, la femme vraiment femme au plein sens du mot, la femme affiinée et simplement chrétienne. n'entrera ainsi dévêtue dans un magasin ou ne passera dans une rue. sous les regards de tous.

Et habillez aussi vos petits. Certes, le maillot leur est possible. Mais vos grêles et étriquées adolescentes sont pitoyables à se promener, elles aussi, dos nu et en short. Et il est inadmissible que des bambins de trois à quatre ans soient encore réduits à plus simple expression.

Telle cette petite inconnue qui l'autre jour jouait près de sa maison. Un trop court chandail et, dessous, rien,

pas ça. dit as oublié de fhablller fc elle n'a rien répondu. Puis soudain, ab retournant: Quoi? ec Tu as oublié de t'habiller Il, ai-je crié cette fois dans le vent. Moi qui parle toujours de la soumission aux parents, j'espère bien que cette fois. la petite aura fait une vraie scène à sa mère, c Habillemoi, maman, habille-moi 1 »

Oui, habillez-la. Madame, si vous ne voulez pleurer plus tard. Et habillezvous, par respect pour elle, pour vous et pour tous.

Croyez que le soleil n'entrera paa moins en vous pour cela. Et que votre ferveur pour lui, de frelatée, de faussée, n'en deviendra que plus juste. Les vrais fervents du soleil sont ceux qui, en jouissant de lui, ne le tournent pas à mal. mais l'associent au respect de Dieu, de sol, et des âmes.

Et le poète qui le comprit et le chanta le mieux au monde, s'y promenait en robe de bure.

Il s'appelait François d'Assise, il l'avait dans la nature, les yeux, et encore plus le cœur.

Loué sois-tu, mon Seigneur,

Pour notre Frère messire le Soleil.. r? Il est beau, rayonnant et d'une grande splendeur.

Cela, c'est aimer le soleil et s'en être empli tout l'être.

Ahhirl

Jean de la Brète, l'auteur de l'inoubliable Mon Oncle et mon Curé, est aussi un analyste délicat du cœur féminin. Dans son roman c Les Tournants il il raconte l'histoire émouvante d'une fille de fermiers français qui, après avoir conquis ses diplômes, s'est expatriée comme institutrice, et a été entra!née dans c les tournants de nombreuses aventures sentimentales. Sera-t-elle, cette Perrette moderne, fermière en France, ou princesse à l'étranger?. Lisez Les Tournants de Jean de la Brète, qui commencent à paraître en feuilleton dans le numéro de vacances à 36 pages du Pettt Echc de la Mode, en vente partout la semaine prochaine. 50 centimes le numéro. Emportez-le dans le train Abonnement d'un an 20 francs. Le Petit Echo de la Mode, 1, rue Gazan, Paris XIV*.

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DE L'ECOLE POLYTECHNIQUE

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Bazln, Blanc, Monnot. Hutln, de Mas. son d'Autume. Bourgenot. Kommer. Dugueyt, Moneos, Joyaut de Couesnongla. Ganne. Boutonnet. Waldmann. de Matstre, Verzaux, Lebuy, Dupont, de Becdelièvre Gayraud. Claveyrolas, Turpin, Colin. Devic. Huet. Zembeaux, Cordier, Buflenolr, Danion. Marie, Rouln. Dassonville, Garon. Legrand. watin. Mennesson. Baudrimont. Pin, Dauphin. Darmon, Bonneval, André, de Place, Vaudable. Darteyre. Brachet. Navelle. Roger. Duray. Tian. Taravant. Wels. Glrerdot, Pasquet. Pimie. Chaboureau. du Bult, Patte. Selosse. Aimeras. Geraudel. Chertry. Blondy, Bedos. Guillemont. Locussol. Guillevic, Feunteun. Lecoq, Pion, Maet.

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Chanrion. Wemaère. Mermlllod, Billet, Dumont. Secoue2. Marchel. Salnmont, Bourges Maunoury. Gendre. Bellebon, Tarrade. Morange, Métal* Bizard, Taton, Minot. Coste. Guidettl, Conte. Bolvin, Chameroy Lubert, Belloye, de Carves. Bldeau. Laspeyres. Rlegel. Hérault, Cellier. Sabouret, Robert. Mounler.

Feuilleton de L'Ouest-Bclab

du 14 août 1937 30

par

Patricia Wentworth

Chapttrï XXIX

Jervis descendit l'allée, poussa la grille et prit la route conduisant à la mer. Elle lui était si familière qu'il l'aurait trouvée les yeux bandés, mais aujourd'hui, c'était inutile. Sous le ciel étoilé, bien que la lune ne fût pas encore levée, il faisait presque clair. Tour en marchant sur l'herbe fraîchement tondue et moelleuse comme un tapis, il réfléchissait. Si c'était Nan qui lui avait sauvé la vie, dix ans auparavant. et si elle le savait, la situation changeait. I1 était si ému par cette révélation que sa façon de voir en était transformée.

nnvlt aar la ^n^ta rhiimin^Hnii

que lui avait causée la défection de Rosamund. à la veille de leur mariage. Il avait pensé. alors. et cette Impression n'av .t fait que s'intensifier avec le temps qu'il s'agissait d'une manœuvre déloyale et habile pour le supplanter à Weare et hériter ainsi des biens que le vieil Ambrose avait laissés à son petit-fils. sous condition qu'il fût marié à la date fixée dans son testament. Nan s'était trouvée là, comme par hasard, et lui avait offert de l'épouser, en exigeant une somme de deux mille livres pour devenir sa femme. Jervis était obligé de reconnaitre qu'il s'était marié sans penser un instant au bonheur de la femme 4u 11 épousait et aaus ;•; seu: Dut de mettre fin au projet machiavélique de Rosamund

Mais le récit de Fazackerley changeait tout. Maintenant. il ne pouvait plus se séparer de Nan comme il en avait eu l'intention: d'ailleurs, il mourait d'envie de savoir la raison pour laquelle elle lui avait proposé de l'épouser. Ce ne pouvait être que dans un but intéressé: dans ce cas, pourquoi ne lui avait-elle pas dit qu'elle lui avait sauvé la vie dix ans auparavant et qu'aujourd'hui elle l'aidait à défendre sa fortune ? Une femme habile aurait. sans aucun doute, profité de cette occasion Inespérée. tandis que, d'après Fazackerley, au lieu de se servir de son atout, Nan l'avait caché Elle s'était également montrée peu avisée, en ne parlant pas de son père, dont le i nom était cependant universellement connu. Quels pouvaient être les motifs qui l'avaient fait agir ainsi ?

Des pensées sans suite traversaient son cerveau.

C*tt» anfant lui avait muv* ja rt*.

s'en souvenait-elle ? Ferdinand Fazackerley l'assurait: Jervis se souvenait aussi de la fureur qui l'avait décide a combattre Rosamund avec ses propres armes. Il avait risque d'épouser la première venue, mais. Dieu merci, Nan lui avait évité cette folie.

Il continua à marcher et bientôt la lune se leva dans un halo, traçant une étroite route lumineuse sur la mer obscure. Enfin, il s'expliquait la singulière aversion que Léonard produisait à sa femme; toutefois, il se refusait 0. le considérer comme un criminel. Nan avait, en effet, dû apercevoir Léonard sur la falaise quelques instants avant qu'elle ne le découvrit lui-même, evanoui dans la crique. D'apres Fazackerley. sa tante l'avait emmenée le soir même et elle était tombée gravement malade dès le lendemain, à la suite du choc qu'elle avait reçu. et. dans son délire, elle avait dû prendre pour une réalité ce qui n'était qu'un cauchemar. Jervis fut rasséréné par cette explication Nan était hors de cause, de même que Léonard, et cela simplifiait singulièrement les choses.

En rentrant, il trouva la maison plongée dans l'obscurite. seule une lampe était encore allumée dans te hall. Il J'éteignit et monta a tâtons le grand escalier. En passant devant la porte de Nan, il entendit la queue de Bran qui battait le parquet derrière le panneau de bols.

S'efforçant de faire le moins de bruit possible, il entra chez lui et, s'étant déshabillé hâtivement, il se glissa sous ses couvertures Il s'endormit aussitôt. tandis qu'un rayon de lune pénétrant par Ia fenêtre ouverte, jouait sur son oreiller.

puelques heures plus tard, il tut ro>

veille en sursaut et se demandait quelle pouvait bien en être la raison. alors que tout était si calme dans la maison endormie, lorsqu'il entendit bouger. C'était probablement Bran qui marchait dans la chambre de Nan. Mais non, le pas assourdi de l'animal n'avait pas pu l'éveiller. Il venait de se soulever sur une main. l'oreille tendue, quand un cri étouffé partit de la pièce voisine; en une seconde. il se trouva devant la porte qui donnait accès à la chambre de sa femme, mais elle devait être fermée a clef. Contrairement à ce qu'il pensait, elle ne l'était pas. Ayant tourné le commutateur, il aperçut Nan assise dans son lit. les yeux dilatés par la terreur, la bouche entr'ouverte comme pour crier. tandis que Bran. les deux pattes de devant sur la couverture, gémissait. en léchant les mains de la jeune femme. Dès qu'Il vit Jervis. il bondit a sa rencontre en poussant des grognements de joie, Couché Bran ordonna-t-il durement.

Il crut tout d'abord que le chien avait effrayé Nan, mais il remarqua bien vite l'air égaré de sa femme, qui ne semblait pas le voir. Les mains crispées sur le drap, elle était d'une pâleur de mort et des sanglots soulevaient sa poitrine. Il s'assit au bord du lit et lui mit la main sur l'épaule

Nan. dit-il, qu'avez-vous ?

En entendant son nom. elle tressaillit il comprit alors que. plongée dans un horrible cauchemar, elle ne l'avait pas vu entrer. Elle le regarda avec des yeux terrifiés.

Nan, qu'avez-vous î répéta-t-u, n'ayez pas peur, ce n'est qu'un rêve. un mauvais rêve. Et comme elle tremblait, il l'attira dans ̃«• biu,

Dans un moment vous n'y penserez plus. Voulez-vous un verre d'eau ?_. Non, je ne m'en irai pas tant que vous aurez besoin de moi.

En la sentant frissonner, fi fut envahi d'une tendresse singulière pour cette enfant blottie contre lui. Sous son caractère violent, se cachait un cœur tendre pour les enfants, pour les animaux, pour tous les êtres sans défense, n resserra doucement son étreinte.

Regardez, il n'y a rien ici qui puisse vous effrayer, ce n'était qu'un rêve.

Elle tourna la tête vers lui

Avez-vous aussi rêvé ?

¡-Non. Voyons, réfléchissez, un rêve ne signifie rien et ne peut faire de mal à à personne: n'y pensez plus, regardez Bran, il vous donne le même conseil que moL

Les pattes de devant sur le lit, le chien agitait sa queue, en regardant sa maltresse d'un air suppliant Elle va bien, ne vous tourmentez pas, mon vieux, dit Jervis. vous aussi. vous avez rêve. n'est-ce pas ? Un rêve où vous poursuiviez probablement un lapin qui vous faisait le vilain tour été disparaitre juste au moment où vous alliez le saisir. Maintenant, tout est oublié, couchez-vous.

Bran obéit, mais ses yeux ne quittaient pas Nan.

Couchez-vous. Bran, dit celle-ci. d'une voix haletante.

Et le chien s'étendit sur le parquet. ous êtes mieux, n'est-ce pas ? demanda Jervis. Alors, racontez-moi ce qui s'est passé.

Elle posa sa tête sur son épaule et, levant sur lui des yeux apeurés, elle

Je rêvais que vous étiez mort. II entendit à peine ce mot. mais un* émotion incompréhensible l'envahit. Oui je croyais que vous étiez mort, répéta Nan.

En ai-je t'air ? fit-il, en l'entourant de son bras.

n se rappelait les larmes qu'elle avait versées lorsque, assise au bord de la route, elle l'avait cru tue. Aujourd'hui. elle ne pleurait pas. mais ee rêve la laissait pâle et frissonnante. Je me demande ce que cela pourrait bien vous faire ? dit-il brusquement.

Elle se dégagea de son étreinte et détourna la tête.

Cela vous ferait-il vraiment de la peine ? V répéta-t-il.

Il venait à peine d'achever sa phrase qu'il la regretta, car Nan éclata en sanglots.

Je vous en prie, ne pleurez pas. dit-il, je suis désolé d'avoir insisté ainsi, mais je suis si peu habitué à ce que l'on tienne à moi I

Elle leva vers lui des yeux rempila d'une telle tendresse, sous les larmes qui les voilaient encore. qu'il en fut bouleversé.

Pour dissimuler son trouble. 11 se leva et s'approchant du lavabo, il remplit un verre d'eau qu'il offrit à sa femme. En le prenant. elle tremblait si fort quil fut oblige de l'aider à boire. Elle en avala la moitié

<– Merci, dit-elle, d'une voix raffermie en lui rendant le verre, je suis tout à fait bien maintenant, mais que ce rêve était affreux

Allons, n'y pensez plus, c'est fini, et vous allez dormir bien sagement. Non, je vais lire.

UNE 8RANDE SEMAINE DU CYCLISME ROUTIER DANS L'OUEST

21.29 AOUT

1.714 kilomètre.

8 étapes

1 jour de repos

LE CIRCUIT DE L'OUEST CYCLISTE

QUELQUES HOMMES ET LEURS RÉFÉRENCES Présentons quelques-uns des hommes qui, dans huit jour*, prendront le départ du 7' Circuit de l'Ouest

Maurice Cacheux. Gagnant du Wolber 1937 champion du Nord de cross 1936 de du championnat de France de cross 1936 gagnant du Grand Prix de Bapaume 2" de l'Etoile de la. Suze 17' de Paris-Roubaix (f des Français) 6' de Paris-Caen S» du championnat de France professionnel de Lille-BruxeUes-LUle.

Mohtero 8 fois champion de Guipuzcoa a gagné trois fois le tour de Biscaye, 2 fois de tour des Asturies, une fois le tour de SévlUe, une fois le tour de Valence, une fois le tour de Castille. Il a gagné une Iois le Grand Prix de la République espagnole.

Emilien ALVAREZ. 1" du Circuit Pyrénéen 1" du Circuit de la Chalosse. à Dax • 1" de la course Bordeaux Cognac Angouleme l'T du Circuit de Guipuzcoa l" du Prix Gibbs, à Pau 1" du Critérium d'ouverture de Pau. Marius Bœuf. Champion du Puy-de-Dôme 1936 le. du Circuit de Menât (course de 190 km.) du Circuit des Villes d'Eaux d'Auvergne l"du Grand «* Prix de la Tribune, à Vichy (250 km.) 1" du Grand PriX de Clermont-Aubusson (courte de 1936). 1937 1" du Grand Prix de Belle-Rive, a Vichy 1" du Circuit de Boussaquin 1" du Grand Prix de Figeac 1er du Grand Prix de Le Puy 21 du Circuit du Cantal du Grand Prix de Dijon. Auguste GOUPIL, 1" du Circuit de Dinard; 1" du Circuit de Hédé; l'T du Circuit de Satnt-Sever 2> du Circuit de la Côte d'Emeraude 5' du. Circuit de Redon.

Ces hommes font partie de l'équipe Peugeot avec Paul Le Drogo, dont il est inutile de rappeler les brillants exploits passés, le Nazanien Eloi Tassin et le Nantais Marcei Potiron, dont les victoires dans le cadre régional ne se comptent plus, et enfin Lucien Le Guéuu qui, à plusieurs reprises, a couru le Circuit de l'Ouest.

?o«à une belle équipe, n'est-ce pas Mais Alcyon, Dilecta. France-Sports, Hclyett et les autres ne lui cèdent en rien. Nous en parlerons dans le. jours •»/» vont suiwe.

LES ENGAGÉS

EQUIPE HELTETT

Plnnei Tbéo.

Depred'homme.

Giltan Oscar.

Van Schil Marcel.

Keravec PauL

Fontena; Jean.

Goasmat Jean-Marte,

EQUIPE FRANCE-SPORT

T. Van SchendeL

A. Van SehendeL

Passât.

Carini

MorettL

Braneaa.

Desmet.

Jolj.

Mervieth.

EQUIPE MERCIER

Sommera

Cocan.

Dubuisson.

Defoort.

MuUer.

X-

X..

X..

EQUIPE GENIAL-LUCIFER

Janlmet.

Vey.

Millet.

Gabard.

Brabant

Le.,en.

Chene.

Vanesson.

Petrlac

EQUIPE ALCYON ET FILIALE8 Vlaemrnck.

De Donder.

Manier.

Legendre,

EQUIPE DILECTA

Vabchot.

Van Siniser*.

Wlerynefcx.

DE Calowe.

EQUIPE LA PERLE

Ducaseans.

Oubron.

Dubois.

Yvon Marie.

Botteqtdn.

LemobM.

X,

EQUIPE PEUGEOI

Montera

Boeuf.

Le Drofo PauL

Goupil Auguste.

Tassin Elal.

Potiron.

Alvarex.

Cacheux.

Le Guével.

EQUIPE ROOLD

Favé-

Bucheloup.

Boulard.

Mével.

Monter.

GrseUnek.

Gahy.

X-

EQUIPE ORIGAN

PlbouL

Vider.

Lulfier.

Verrardo.

Bouchonnean.

Dérober.

Sefnle,

X-

X-,

EQUIPE DES REGIONAUX

Bouamy.

Fontenay Léon»

Jaffredo.

Cogan Joseph.

Sclardls Glno.

Clercean.

Le Gofl Jean.

Hamelin.

LES HUIT ETAPES

SAMEDI 21 AOUT. 1™ étape Ren nes-Caen (285 kilomètres), par Foutères, Avranches, VIUedieu-le»-Poê les, Saint-Lô et Bayeux. Départ à 10 heures 50. Arrivée à Caen ven 16 h. 30.

DIMANCHE 22 AOUT. 2t épape Caen-Le Mans (190 km 500) par Usieux, Bées, Alençon et BeaumonHur-Sa rthe. Départ à 11 heures. Arrivée au Mans vers 16 h. 30,

LUNDI 23 AOUT. S* étape Le Mans-La Rochelle (281 km.), par La Flèche. Baillé, Lonrué, Saumur, Thouars, Parthenay, Saint-Maixent, Niort, Maucf et La Rochelle. Départ à 9 h. 10. Arrivée La Rochelle vers 17 h. MARDI 24 AOUT. Repos à La Rochelle.

MERCREDI 25 AOUT. 4- étape La Rochelle-Nantes (186 km.), par Marans Fontenay-le-Comte, La Châtaigneraie. Pouzauges, Cholet, Torfou, CUsson et Vertou. Départ à 11 h. 20. Arrivée à Nantes vers 16 h. 30. JEUDI 26 AOUT. S* étape Nantes-Lorient (212 km. 500) par Savenay, Saint-Nazaire, La Baule, Guérande, La Roche-Bernard, Vannes, Anray, Hennebont. Départ à 10 h. 30. Arri vée à Lorient vers 16 h. 30.

VENDREDI 27 AOUT. 6- étape L orient-Brest (190 km.), par Qulmperlé. Concarneau, Quimper, Douarnen es, C'hateaulln, •floucastel. Départ à 11 h. 10. Arrivée à Brest vers 16 h. 30.

SAMEDI 28 AOUT. ?• étape Bres t-Salnt-Brieuc (221 km. 500), par Landerneau. Moriaix, Plestin-les-Grév es, Lannion, Trerastel, Perros-Guirec, Tréruier, Pontrieux, Guinramp, C hâtelaudren. Départ à 10 h. 20. Arrivée à Saint-Brieuc vers 18 h. 30.

DIMANCHE 29 AOUT. Se étape S aint-Brieuc- Rennes (218 km), par Yfnaise, Le Val-André, Matifnon, Di nard, Dinan. Saint-Malo. Cancale, Dol, Combourc. Hédé. Départ à 10 h. 25. Arrivée il Rennes vers 16 h. 38.

DES PRIMES

Voici une première liste de primes que de généraux donateurs nous ont adressées pour les coureurs du 7" Cir'cuit

100 tr., au Mans, offerts par M. Ramade. directeur de la Publicité Générale 7 rue de Belfort, Le Mans (dont 50 fr au premier de l'étape, 25 fr. au deuxième et 25 tr. au troisième. 100 fr. au Mans, par M. Malherbe c La Civette » Le Mans (25 fr. chacun des quatre premier.- coureura de l'équipe des régionaux).

100 Ir. au Mans. par M. Robert Planchon. commissaire vénérai de la Coupe Internationale des Spenques (Coupe Triennale P:anchon-Ramadel (dont 50 fr. au premier co a-eur pénétrant sur la piste du velodrome Léon-Bollée. et 50 fr. au premier Breton de l'étape).

100 ir. a Brest, offerts par le Café des Arcades (dout 50 fr. au premier de l'étape, et 5u fr. au premier du classement général)

100 frs Il Brest offerts par un ami des sports au premier de l'étape. 75 francs Il Saint-Lô, offerts par l'Auto-Vélo-Club Saint-Lots (dont 50 francs au premier et 25 francs au premier Normand).

50 fr.. Il Llttry, par un groupe de sportifs de Llttry-la-Mlne. au premier coureur panant a 1 Embranchement (forêt des Blarosi, route de Salnt-Lo a Bayeux

50 fr. au Man. offerts par lo Comité départemental de l'U. V. F. (25 fr. auv deux premiers de l'équipe des régionaux).

50 fr. a Brest offerts par M. Collé, Bar Lombard rue de la Mairie, au premler régional

50 frs Il la sortie de Plougastel offerts par M. Burel. dépositaire de la bière c Esta », au Relecq-Kerhuon et président du V. C. Kerhuonnals

25 francs à Salnt-Lo, offerts par un ami de l'Auto-Vélo-Club Salnt-Lols au premier Breton.

Au nom des coureurs et en notre nom personnel, nous adressons cee généreux donateurs de très vils remerciements..

Nous serions reconnaissants aux personnes, sociétés sportives ou collectivités qui ont l'intention d'offrir des primes aux coureurs du 7* Circuit de l'Ouest, de nous le faire savoir et en nous en annonçant le montant de nous en faire le versement, soit par mandat poste ordinaire, soit par chèque. a notre compte-chèque n' 118. Rennes.

Pour juger les primes

Un juge aux primes et un adjoint seront spécialement chargés de Juger les primea. Cependant, pour faciliter leur tache, nous demandons aux dévoués souscripteurs, aux membres des sociétés sportives, aux municipalités, ce vouloir bien. a l'endroit qu'ils auront choisi pour disputer une prime. tracer la chaux une ligne sur la route et annoncer la prime par un drapeau tricolore placé 150 mètres environ avant la ligne.

Les coureurs, Informés au départ de cette disposition, ne se tromperont pas. DES AMIS DU CIRCUIT De généreux mécènes, amis du Circuit de l'Ouest, ont bien voulu nom aider a doter notre épreuve.

M Georges Lombard. propriétaire de l'hôtel-restaurant-brasserie des Voyageure. rue ce Siam, a Brest. s'est inscrit pour une somme de 1.000 francs. La Municipalité du Mans, également pour une somme de 1.000 fr.

La Ville ae La Rochelle, pour un chiffre de 2.000 fr.

Les commerçants de Nantes pour une somme de 1.500 francs.

Nous remercions très vivement ces généreux donateurs, amis de notre Circuit. 0 « LE CIRCUIT DE L'OUEST » La plus grande épreuve cycliste sur route

après le Tour de France

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En vente chez nos dépositaires, qui sont priés de nous envoyer leurs commandes n

Dimanche 29 août, à Plancoët

Grande COURSE INTERNATIONALE (160 kilom.)

Départ à 13 heures. Nombreux passages à Plancoët.

Prix 700. 400. 300. 200. 150. 100, 75. 75, 4 fois 50 Ir., et 4 fols 25 fr.

Clôture des engagements le Jeudi 26 août. 89 COMMISSION DES COURSES DU FINISTERE DE L'U. V. F.

Réunion aujourd'hui, à 18 heures, à l'estaminet des Voyageurs.

Ordre du Jour dispositior prendre pour lu circuits de Saint-Renan (23 août). Ploudalmézeau (5 septembre). et Chateaultn (7 septembre).

Sont convoqués MM Kerleroux Poullgucn Quért Trémel. Cornou, Despretz. Le y, Tranouez. Carval, N. Kerdraon. J. I||pèas et Conv-.

DIMANCHE 29 AOUT,

AU VELODROME DE RENNES, EN ATTENDANT L'ARRIVÉE DU CIRCUIT DE L'OUEST Le programme du V. C. R. s'annonce bien. Le match Paris-Bretagne sera de tout premier choix. Paris n'a pas encore donné le nom de ses coureurs, mais nous savons que les frères Bautru et Tulot, accouplés à Lebreton, de Rennes, seront de coriaces adversaires. Les frères Bautru et Tulot manquent rarement les réunions de notre piste. C'est & bon escient que le Comité du V. C. R. les fait venir sachant qu'il n'aura pas a s'en plaindre, au contraire. Les frères Bautru ont toujours gagné a Rennes, Ils apportent une si grande conscience dans leur devoir professionnel. Ils savent tellement donner un intérêt à une réunion que leur présence devient quasi Indispensable. Tulot est également le gars qu'il faut Avec lui pas de chiqué, de la bagarre et encore de la bagarre. EnfU A. Lebreton connaît le secret des départs foudroyants

En dehors de ce match, une épreuve mettra aux prises 4 coureurs de Lorient, de Dinan et de Rennes. Ce sera une courte de jeunes, c'est-à-dire une course menée tambour battant. Le spectateur aime les véritables luttes. Or depuis le début de saison les primes décernées aux épreuves de jeunes ont augmenté d'une façon prodigieuse.

Enfin nos Rennais auront également leur épreuve par une Individuelle réservée aux troisième, quatrième catégories et débutants.

Mats le clou sera l'arrivée de la belle course Internationale du Circuit de l'Ouest. Cette épreuve a toujours donné satisfaction en ce sens que les concurrents arrivent échelonnés et qu'à chaque peloton Il y a un sprint.

Les jeunes coureurs du V. C. R. sont Invités à adresser, par lettre, leur engagement avant le lundi 16 août. 18 heu- res, & M. Pont. 47, rue du Polygone, Rennes, dernier délai. 9

AU YACHT CGUB DE DINARD Dihard, 13 août. Le Yacht-Club de Dinard a ouvert sa grande semaine nautique par le Mémorial Blanchet-Radius deux fois, en deux épreuves sur Chats, par équipes homme et dame et changement de barreur après chaque épreuve.

Cette belle régate a été courue par légère brise de Ouest-Sud-Ouest variant sur la fin Nord-Nord-Ouest. Mer idéalement bleue et plate.

Quinze Chats se présentent au départ qui eut lieu bien groupé. Dans la première épreuve il est facile de se rendre compte de la lutte très serrée entre les Chats sur tout le parcours puisque le premier Chasse-àVent, k M. de Lavalette et le dernier Cfiatt-el-Arab, Il n'existe que sept minutes d'écart.

Dans la seconde épreuve la lutte en- tre les concurrents est également épique, le premier Chat-Hue-lll ne précède le dernier, Chat-L'Heureux, Que de huit minutes.

Cette belle flottille de quinze Chats était jolie à contempler sous' ses évolutions diverses plus près, largue ou vent arrière et beaucoup de spectateurs suivaient la régate avec intérêt. C'est le Chat-Hue-lll, à M. Lebrun, le grand champion olympique, qui gagna cette épreuve devant Cachalo. à M. A. Plé et Chat-Huteur-11, à M. J. Berthelot. Voir tableau annexé pour le classement général. 9 COUPE CHALLENGE

BLANCHET-RADIUS

Départ vendredi 13 août, 10 heures. Beau temps, petite brise Ouest, mer belle. Parcours N° 1 (Quatre fols). CLASSEMENT GÉNÉRAL

1. Chat-Hue 111, M. et Mme J. Lebrun, 3 pts 3/4 2. Cachalot, M. et Mme Plé, 5 pts 3. Chat-Huteur 11, M. J. Berthelot et Mme Draeger, 6 pts 4. Chasse-à-Vent, M. de Lavalette et Mlle A. Moulton. 8 pts 3/4 5. Chalutier, M. Mezella et Mlle J. Fauran, 12 pts 6. Echafote, M. D. Kieffer et Mlle Tiné, 13 pta 7. Chat-Lubert, M. et Mme Herinkouk, 14 pts 8. Chasse-enVain, M .et Mlle Bourgeois. 16 pts 9. Chat-Botté, M. et Mme A. Motte. 19

pts 9. Challenge, M. Renaudeau d'Arc et Mme Lemolne, 19 pte 10. Chatt-elArab, M. Liddell et Mme Cavalier-Gardalr. 23 pts 11. Chat-L'Heureux, M. Tiné et Mlle Jean Berger. 24 pts. Echalas, M. Zunz et Mlle Kieffer, disqualifié; Chatoumard. M. et Mme E. Motte, abandonne Chatonnet, M. de Dampierre et Mme Mazella. abandonne. CHALLENGE BLANCHET-RADIUS Départ vendredi 13 août, 10 heures: beau temps. petite brise ouest, mer belle. Parcours n° 1, deux fois par chaque épreuve.

CLASSEMENT

Première épreuve. 1. Chasse-aVent, arrivée à 11 h. 21' 43", 3/4 point; 2. Cachalo, 11 h. 21' 48", 2 p.; 3. ChatHue-lll, 11 h. 22' 31". 3 p.; 4. ChatHuteur-11, 11 h. 22' 36", 4 p.: 5. Chatonnet, 11 h. 24' 34", 5 p.; 6. Chalutier, 11 h. 25' 01". 6 p.; 7. Chat-Lubert, 11 h. 25' 08", 7 p. 8. Chat-Botte, 11 h. 25' 43", 8 p.; 9. Echalotte, 11 h. 25' 57", 9 p.; 10. Challenge, 11 h. 26" 02", 10 p.; 11. Chasse-en-Vain, 11 h. 27' 08", Il p.; 12. Chat-L'Heureux. 11 h. 27' 25", 12 p.; 13. Chatt-el-Arab, 11 h. 28' 33", 13 p.

EchaLas, disqualifié; Chatouillard, abandonné.

Deuxième épreuve. 1. Chat-Hue111; arrivée 12 h. 41' 04", 3/4 p.; 2. Chat-Huteur-11, 12 h. 41' 46", 2 p.; 3. Cachalo. 12 h. 42' 33". 3 p.: 4. Echalotte, 12 h. 43' 30", 4 p.: 5. Chasse-enVain, 12 h. 44' 37", 5 p.; 6. Chalutier, 12 h. 45' 17", 6 p. 7. Chat-Lubert, 12 h. 45' 43". 7 p. 8. Chasse-à-Vevt, 12 h. 46' 17". 8 p.; 9. Challenge, 12 h. 46' 39", 9 p.; 10. Chatt-el-Arab. 12 h. 46' 58", 10 p.: 11. Chat-Botté, 12 h. 49' 07", 11 p.; 12. Chat-L'Heureux, 12 h. 49' 50", 12 p.

Chatonnet, abandonné. 9

LE TITRE MONDIAL

DES POIDS LOURDS EST VACANT Paris. 13 août. Le secrétariat de l'International Boxlng Union communique la décision suivante: a Le boxeur américain Braddock ayant forfait a ses engagements en ne rencontrant pae le boxeur allemand Max Schemellng, le titre de champion du monde poids lourd est déclaré vacant. à 8

EXPOSITION INTERNATIONALE DE PARIS

L'Ecosse délègue ses champions pour les Jeux Universitaires Les fédérations écossaises d'athlétisme et de natation enverront à Par des équipes de grande valeur en athlétisme on note parmi les sprinters la présence de Seymour. champion d'Ecosse. du Jeune Catto, Ag6 de 19 ans. et de Davta pearson. qui courront le 100 et le 200 mètres. Mais le phénomène de L'équipe est le coureur de 400 Wylde que l'on a déjà vu a Paris au match FranceAngleterre. C'est un coureur qui peut avoir l'espoir de gagner le titre de champion du monde universitaire de 400. car Boisset et Skawmsky auront fort a faire pour battre un homme qui lait regulièrement 49"- au 800 mètres, noue verrons John Lee3, capable sur une bonne piste de descendre au-dessous de 1' 55". Il sera accompagné de Carstalrs et de Lapralk. qui sont également engages au 1.500 et au 5.000 mètres. Dans les relais. Beymour. Catto. Pearson. Blsnop. Wylde, Watson. Lees. Carstalres. permettront de former des équipes capables de défendre honorablement leurs couleurs.

En natation. Chassets Petterson, prendront part aux 100 et 400 mètres, tandis que Mac Mlllan et Parller feront les plongeons.

On voit que la vaillante Ecoese nous a délégué une équipe qui saura certainement lui assurer une série de succès mérités.

Gare aux boxeurs danois

L'équipe olympique de boze que la Fédération Danoise vient de sélectionner pour les Jeux Universitaires se ccmpose de deux étudiants le poids mllourd Kramp Ove Thure et le poids welter Louis Andreas. Le premier, qui compte plusieurs victoires retentissantes sur les meilleurs mi-lourds allemands et suédois. arrivera bientôt a Paris pour parfaire son entraînement. Nous espérons de ce boxeur une excellente performance aux Jeux.

Quant au welter Louis Andréas qui Joue les terreurs » parmi tous tee amateurs de la Scandinavie, Il n'est pas sur qu'il puisse se libérer a temps du service militaire pour venir Paris. Nous saurons prochainement à quoi nous en tenir ce sujet, mais ceux qui connaissent le jeune champion danois regretteraient beaucoup son abstention. 0 Le tournoi de football

aux Jeux Universitaires

Le tournoi de football des Jeux Universitaires se déroulera finalement au stade Jean-Bouin.

Pour ce tournoi de football, sept équipes sont engagées. Elles seront réparties en une poule de trois et une poule de quatre. Dans chacune d'elles le décompte des points sera fait de la manière suivante 2 points par match gagné. 1 point par match nul, 0 point par match perdu. SI après les matches de poules deux équipes arrivent à égalité de points le goal-avérage jouera pour les départager.

La finale pour l'attribution du titre de champion du monde universitaire sera disputée entre les deux premiers de chaque poule.

Un second match opposera les deux seconds des deux poules pour l'attrlbution de la troisième place du tournoi. A la dernière séance de la Commission d'organisation des Jeux Universitaires de la F.P.P.A. et a la demande de l'O.S.U.. les joueurs suivante ont été ajoutés a l'équipe J. Marquis, du Club Universitaire Angevin; Malaurant, du Racing Universitaire d'Alger; Rodler et Roux. du P.U.C.

Nous sommes heureux d'apprendre que MM. Barreau et Rlgal. sélectionneurs. ont bien voulu se charger gracieusement de l'entralnement et Ce la mise au point de nos soccers. n n'est pas douteux, qu'avec ces conseils avises les équipes se présentent au summum de leur forme et que les matches d'entraînement leur donnent toute la cohésion nécessaire. 0

Le 22 août

LA COUPE DE HÊDC

A l'occasion de la fête de Hédé, se déroulera en cette ville, le 22 août, un grand tournoi de ping-pong dont l'enjeu est la magnifique coupe offerte par la municipalité. Cette coup^. revient définitivement au club l'ayant gagnée deux années consécutives.

L'Amical P. P. C. R., vainqueur l'an dernier de ce tournoi, est chargé de l'organiser cette année. Le Comité invite les clubs à venir nombreux. Le prix des engagements est de 15 francs par équipe; 25 francs pour deux équipes.

Pour tous renseignements et adhésions s'adresser à M. Marchand, 28. place des Lices, Rennes. 9

Dimanche 12 septembre

GRANDE CONCENTRATION MOTOCYCLISTE

à Loudéac (Côtes-du-Nord)

organisée par le Moto-Club Rennais Le comité du M.C.R. informe les motocyclistes qu'il organise, le dimanche 12 septembre 1937. à Loudéac, un grand rassemblement motocycliste avec gymkana et carousel.

Ce rassemblement motocycliste est dote de plus de 3.000 francs de prix en espèces que be partageront les concurrents.

Demandez dés maintenant le règlement au siège social. Brasserie de la Renaissance, 1. rue du Champ-de-Mars. à Rennes, qui. par retour du courrier. vous donnera tous renseignements concernant cette épreuve.

Tout concurrent participant au Rassemblement motocycliste est certain de remporter un prix.

Le montant des engagements est de 6 fr. pour lu membres du M.O.R., et de 10 fr. pour les autres motocyclistes

"Ccrtalôgw illuttr* araH» Own»

Les Championnats d'Europe d'aviron La ln joarnée éliminatoin

Amsterdam, 13 août. La première joufnée éliminatoire du championnats d'Europe d'aviron qui ont lieu sur le bassin artificiel c Le Boschbaan a a donné les résultats aulventa

4 AVEC BARREUR

1" manche.- 1. Hollande. T 28" 1/10: 2. Yougoslavie; 3. Autriche; 4. Hongrie;! 5. Tchécoslovaquie.

2- manche. 1. Italie. 7' 35" 6/10; 2. Danemark; 3. Allemagne; 4. France. 8' 1" 2/10

2 sANs «ARRITOR

In manche- 1. Danemark, 8' 6" 7/10; 2. Italie; 3. France. 8' 27" 6/10: 4. Hollande.

2* manche. 1. Allemagne. 7' 59"; 2. Suisse; 3. Hongrie: 4. Yougoslavie. Les repêchages de chaque épreuve auront lieu samedi prochain. Les gagnants des repêchages participeront a la finale qui se disputera entre quatre concurrents. 0 Skt/i 1" manche 1. Pologne. 8' 03' 2. ltaue; 3. Danemark; 4. Hollande. 2« mancue 1 Autriche. 7' 42" 5/10; 2. Suisse: 3 Allemagne- 4. France. 8' 09" 5/10

Deux avx barreur. 1" manche 1. Italie, 8' 06' 1/10: 2. Hollande: 3. France, 8' 17' 3/10: 4. Hongrie.

2* manche 1. Allemagne. 8' 14"; X Suisse; 3. Pologne: 4. Yougoslavie. 0 4 BARREURS

1" manche. 1. Suisse. 8' 55" 2/10: 2. Allemagne. 7' 5" 8/10; 3. Hollande. 7' 77": 4. Yougoslavie (abandon 1.500 mètres.

2' manche. 1. Hongrie. 8" 53" 7/10; 2. Danemark, 6' 56" 6/10: 3. France, 7' 11" 2/10.

Cheminots Rennais. Natation. Les nageurs dont les noms suivent sont priés de se trouver à 12 h.4S très pré- cises à la gare de l'Etat, dimanche Hamelin. Bourveau. Letanter frères. Ragot, Guillemer, Mocquet, Pochallls.. Texler, Chassé.

COURSES DE SAINT-MALO

Nous sommes en mesure de pouvoir confirmer le succès que nous annoncions pour le meeting de Salnt-Malo. Les probabilités deviennent des certUtudes et d'ores et déjà de nombreux box ont été retenus par toutes les écurtea ayant des chevaux restant engagés. Nous y verrona les pensionnaire» des entraîneurs M. Adèle, Auclalr, L. Bmrs, L. Barré, Bolla C. Boutier, Crossouard. Chubb Desgranges, Duluc. Le Forban. Léonard, Papin, Vigers, Doumen.

Sont déjà notés comme partanta certains pour la journée de dimanche Prix Duguny-Trouin, à réclamer LaPépinière, Frezi Helen-Fox, L'Aumône, Tell-Taies, Statuette,

Dans la course de 2 ans Acrtvttd, Aqua-Caliente. May, Mitchouny, Mttclwuko, Le-Roumoia Jolie-Brune, Take. My-Lily, Tramette.

Dans le handicap plat Lightheartea, Don-Carlos Pleine-Lune Santonina. Nicodème, Vanau, Le-Rhin', Atlantide. Ose.raie, Lucky-Dau.

Dans la course de haies Frere-Llchr. La-Dame-du-Mesnil. Kribt. Dapile, Infernal, Sydney, Tri-PolUh.

Dans le steeple-chase handicap La» i Danseuse. Lord-Murray, Week-End Bu* zard. Prince-Yoyo.

Les pistes sont dans un parfait état, 8 9 HlPPARQUS. COURSES DE PLOERMEL « Samedi 4 septembre

Prix du Conseil Général. au trot monté. 5.100 irs. 2.900 mètres.

Prix de l'EtanO au Duc. chevaux de selle, au galop, 5.000 frs. 1.400 mètres. Prix du Commerce Ploërmelais, au gàolop. 5.500 frs, 1.600 mètres.

Pris du Afaréehal-Focft, steeple-chas; cross-country militaire, 2- série. 2.500 frs. 4.500 mètres.

Prix du Sweepstake National du Grand Pris de Paris, steeple-chase, 8.500 1rs, 3.400 mètres.

Prix Léon Le Cerf (Prix de la Société de Sport de Fr.r.ceL steeple-chase cross-country. mixte, gentlemen-rlder», 2» catégorie. 8.000 frs. 4.000 mètres. Dimanche 5 septembre

Prix du Consetl Municipal, au trot attelé, 5.000 frs, 2.500 mètres.

Prix de la Société d'Encouragement. hors série, handicap. 8 550 frs. 2.000 mètres.

Prix du Gouvernement, au galop, 7.390 frs, 2.600 mètres.

Prix de la Société des Steeple-Chose* de France, steeple-chase handicap, 9.900 frs, 4.000 mètres.

Steeple-Chase Cross-Country d.e la Société Sportive d'Encouragement, mixte. 7.750 frs, 4.200 mètres.

Prix de Rohan. steeple-chase. 6.800 frs. 3.500 mètres. 8-9 COURSES A CLAIREFONTAINB DEAUVILLE. 13 août. La température a été heureusement rafraîchie par un nouvel orage. encore plus violent que celui de la veille et qui ayant eu le bon goût de ne se manifester que dans la nuit a permis à une foule nombreuse d'assister à la réunion d'aujourd'hui.

La pièce essentielle de la Journée était 1a course de Hales d'Août qui a été remportée très facilement par Sagar. confirmant ainsi la belle forme qu'elle promettait dans une course récente ou elle terminait derrière Angelita.

Résultats

PRtx DE Falaise (Steeple 12.400 fr. 3.400 m. 7 part.) 1. Dix pour cent II IA. Bat es), M. Le Baron; 2. Raisonnable il (M. Bonaventure) 3. VUlt» Colombier iH Bonneau).

Distance 3 1.. 8 1.. 6 L

Mutuel Gag.. 55 Pl., 14. 7JO.

Non places SUverline. Pitchourtkatt, Byzantine, Malik Shah.

COURSE DE HAlES d'août (handicap 16.600 fr. 2.800 m.; 11 part.). 1. Sagar iGlgant). à M. Renier: 3. RM Mage Il iBonneau) 3. Earl o/ Cumberland (Bonaventure).

Distances t 1. 4 1. 8 1.

Mutuel Oagn.. 18.50 Pl., 9.50. 15,50, 41.50.

Non places Port de Rein». Sadtya, Damastor, Ange Gardien. Souna. Ursut, Sundange Royal Legend.

PRU Des CHtvRtrrotms lA vendre. 8.000 fr. 2.200 m.. 6 part.). 1. Maori (A. Lavialle). M Barbeau: 9. Hl-d- Arpent iG Dtlaurie) a, lagoon (F. Bochettll.

Mutuel G«g.. 21.50 PL. 8. i.

!•» plseés ï Bugiiette-rolage, tatta, Tortue.

Pua du MAitont (1.025 fr 2.000 m., 8 part.). 1. Armandp (G. buiore»). à M. Stern 2. ifaurtMu* (N. Truln) • S. Servea-Banatar (R. Vonwlll).

Distances 1 1. 1/2, 4 1.. 5 L

Mutuel Gag, 18.50; pi.. 7. 6.50, 8. Non places Katinka. Vallée-derleurs Idolet. Mon-Etoile. Chitterlinçt Pwx ou Qtjzskat (16.600 fr., 1.000 m.. 8 part.). 1. Generalitv (A. Rabbe). à NI. Propper 2. Foliole-Il iG. Destani&u) 3. Âtla»-ll )A. Cheret).

Distances 1 1.. 1/2 1., 3/4 1.

Mutuel Gag., 20 pi., 7, 14.50, 8.

Non plaoes Cornet, Jessie. La Louvière, Satinella, Mooreo.

Prix DE ViLLEKvnxi (10.250 frs. 1.200 m.. 5 part.) 1. Pink-Pearl (G. Delaurle), à M. Remy: 2. Velaheda (G. Des.tandau): 3. Nevil :C. Bouillon).

Distances 1/2 1.. 1/2 1.. 3/4 1.

Mutuel G. 68; pi. 26, 26.50.

Non placés Chez-Gaby. Nitakrlt.

COURSES A ENGHIEN

Partante probables

Pwx D£ Clichamcourt (attelé. 7.000 fr. 2.800 mètres). Lune de Miel (L. Souchan); Locquignol iP. Wannepain): L'Amazone B (Vanlandeghem): Lavande (0. Vrommant); Lucette (L. Porclnal); La Crau (C. Mas6on); La Roque (G. Vitoz).

Pkœ CE Picros (monté. 7.000 fr.. 2.300 mètres). Le Barbu (G. Vandenbulc): Lido Il (M. Sustronck)- Lyane du Vaumicel (A. Guyot); Ludd Ordo Il (Gaudin) La Canadienne (E. Carré) Lorus tR. C. Slmonard); La Jeanne d'Arc (Braud); Livarot (R. Picard); Lescar (H Chrétien).

Prix DES Buttes-Chadmoht (attelé, 10.000 fr.. Ï800 mètres). Hydravion (P. Wannepain); Jackie Boy (W. Geersen); Louiy Il (J. Chyriacos); La Madone (C. Le Mo«l): Klonklon IP Forclnal)- Hemione M (Ed. Macé): Hidalgo (H. Massonl; Incrédule (L. Souchon) Prix DE la BOURSE (attelé. 7.000 fr.. 2.000 métrés). Mel Williams (C. Verzele) M. de la Forest (O Vrommant); Maboule (C. Le Moëll: Mordorée (C. Masson); Mickey 11 (A. Sourroubllle Maïa Il (P. VM).

Prix de MENiLMOirrAMT (monté. 10.000 fr., 2.800 méires). Jean Bonheur (M. James); Kota (R. C Slmonard); Havane M iH. Chrétien); Ipsus (A. Forcinal); lngelburge iM. Perlbarg) Houlgate (E. Maiie): Josaphat Il (Ed. Picard)- Kara (A. Choisselet); Kermesse G (M. Dejean) Korrigan iA. Dearoche).

Prix DE Dubljm 'attelé, 20.000 francs 2.100 métrés). Habra <H. Blancart); Etretat (Ph. Koch); Jongleur D (d'Haène) Doeman P (J. Jansen); Italus B (G. Bottoni); Galibot IF. Devreese)- Jessie B (Var.landeghemi; Hardi Bouquet (R. Simonard).

Prix m. Berct (attelé. 8.000 francs 2.800 mètres). Astrakan K (H Blancartl; Jy Passepile (A. Sourroubtlle); Kakophor.ia P. Viel); Kabylie V ;E. Marie) Kaolin V (Ed. Picard); Karoline (A. Foreinal); Jinney d'Or (M. Dubreuil): Jehovah ,G. Maxlmlm). 0

Résultat*

1" c. L'Amazone B, La Crau- 2" c. Lido Il. Livarot; 3« c. Infante, Janvry Il,« 4, c. Mordorée Maïa Il: b" c. Korrigan, ,'aspineuse; 6* c. Hardi Bouquet, Imbattable; V c. Kaolin V. Jehovah.

fronostics de la presse «pédale

Paris-Sport. 1- c., L'Amazone B; 2 c. Lido-II; 3 o. Hemione M; 4 c. MaïaIl: 5 c, Josaphat-II 6 c.. Hardi B- 'i Le Jocket. 1- c.. lActltia. 2« LidoIl; 3' infante; 4» MordoTée; b» Korrigan; imbattables: 7' Jehovah. 0 COURSES A DEAUVILLE

Partants probables

Prix de Dozule, a vendre, 10.000 fr., 2.000 mètres. Mondicourt (Truln)- Prince-Rouge (Semblât); Ktrfox (Hervé) Gay-Recruit (Bridgland) Masterful (Poincelet); Ménnot (Monnier); PrtnceArthur (Johnstone): Highlander (Elllott); Adalgise (Priés); Caisse-d'Epargne (Degarne); Pirouette-IV (Robson). Prix d'Houi-gate, 12.000 fr., 1.200 m. Lanterne-Magique (Dupult)- Anazo (Elllot); Patoche (Brethès); lucques (Perrln); Coquetterie (Johnstone); Fatrylipht (Duforez); Terre-Rose (Rochettf); Tonkctte (Semblât); Poire-Duchetw (Destandau). 1.

PRIr Keroorlat, 600.000 fr., 3*00 m. Khatnadar (Elllot); Malkowiczc (Duforez): Athalaric (X.); Formor ou DarkFellow (Rochettt).

Grakd HANDICAP DE DrAuvnxE, 40.000 francs, 1.600 mètres. Bach.- An Ha (Thompson); Sirtam (Perrin); BlueBelle-111 (Semblat): Fragrance (Dufo.rez) Parsifal (Laumain); Solmint (Bridgland); Ltserb (Destandau): Republique (Johnstone): Rienzo (Dupuit); Vautour (Robson); Cour-d'Honneur (Rachettl): Dail (Gulmard); Tanpiers iChéret); Magyar (Crawley); Hué (Faugerat); Qucen-Phyl (Tucker); Terred'Ombre (Gaudinet).

Prix DE Cabourc, 12.000 fr., 1.200 m. Argès (Elllott): Barbadèche (Johnstone) Flicker (Duforez): Bécasson (Thompson) Tranquil (VllleoourU Cresson (Décurie): Nab (Rochettl): Gaël (Brethèe).

Prix DE Reux, 15.000 fr.. 2.600 m. Stpnoretto (Duforez) Prince-Achtlle (Johnstone); Zodiaque (Semblât); Le

iNéçu» (Rochetti); Alfredo (Bridgland Maoour (ZlUott); Vardon (TocSS); Galgo (Hervé)

Pronostics

1" c, Maaterful, Mondicourt; 2' Coquetterie, Fairyling; 3« Khasnadar, Athatartc; 41 Sirtam, Rienzo; 5» Lakhdar Cruson; 6' Signoretto, Vardon. 0 Pronostics de la presse spéciale PARIS-SPORT

1" course Pnnce-Rouge; 2> c. Patoche; 3' c. Ec. Schwob; 4' c. Rteft80; 6* c. Tranquil; 6- c. Ala-Redo. Lz Jocket

1" o. Mondicourt; 2> c. Patoche; f Athalaric; 4« c. Sirtam; 6' c. Lakhdar; 6' c. Prince-Achille. 0

LEGION D'HONNEUR

Ministère de l'Intérieur

Est élevé ta dignité de Grand Officier M. Lambret, professeur à la Faculté de Médecine de Lille, chirurgien en chef des hôpitaux, vice-président de ) la commission administrative des hospices de Lille.

PROMOTION DES MAIRES

COMPLEMENTAIRE

Il Maires ayant au moins 30 ans de fonctions Sont nommés au grade de chevalier MM. Ducamp, maire de Coudray-Macouard (Maine-et-Loire); Fragneau dit Baudry. maire de Consac (Charente-Inférieure); Tafforeau maire de Souvigné^sur-Même iSarthel.

2° Maires (à titre exceptionnel), au grade de chevaller MM. Daniélou. anclen député-maire de Locronan (Finistère). Jamain, mairp du Beugnon (DeuxCONSEILLERS DU COMMERCE EXTÉRIEUR

Sont nommés conseillère honoraires du commerce extérieur de ia France Région économique de Nantes.

M. Jacquier Emile, fabr:cant de conserves alimentaires au Mans

Sont renouvelés dans leurs fonctions de conseiller du commerce extérieur de la France, pour un» nouvelle période de cinq ans. à dater du présen. décret MM. Pécard Achille. industriel à Ambolse; Strembel Pierre négociant exportateur aux Sables-d'Olonae.

Sont nommés conseillers du commerce extérieur de la France, pour une période de cinq années. à dater du présent dé-

Région économique de Rennes.

M. Lefebvre Lovis. directeur de la brasserie du Calvaire à Salnt-Malo. VOITURES DE LOUAGE

Les alinéas 4, 5 et 6 de l'article 16 du décret du 2 août 193. concernant -es voitures de louage ne comportant pas plus de sept places, y compris ie chauffeur, sont complétés par l'alinéa sulvant, à Inscrire immédiatement après c Elles sont, toutefois, autorisées Il sortir du périmètie défini ci-dessus avec au plus trois personnes par voyage et L'article 29 du même décret est complété par l'alinéa suivant

c Les voitures de louage ue sept places au plus, y compris le chauffeur, et qui échappent à la coordination, sont soumises aux 1- et 3- (1" phrase). 6*. 7' et 8« alinéas du présent article. Elles doivent être pourvues d'une marque spéciale distinctive et d'une carte spéciale dont les modèles sont fixés par le gouverneur général. »

Il sera ajouté à l'article 30 du même décret, l'alinéa ci-après

v Les voitures de louage de sept places au plus, y compris le chauffeur, et qui échappent Il la coordination sont également justiciables du présent article. Les sommes prévues au 2' alinéa dudlt article sont toutefois réduites de moi-

1 PROGRAMME DU JOUR

RENNES-BRETAGNE

L. 288 m. P. 120 tw.

6 h. 30. Parls-P.T.T. Météo

6 h. 45. Parls-P.T.T. Concert. 6 h. 50. Parls-P.T.T. Météo 7 h. Paris-P.T.T.: Informations. 8 h. Paris-P.T.T. Informations Revue de presse.

fl h. 30. Fin de l'émission.

11 h. 35. Tour Eiffel Cours commerciaux.

11 h. 45. Depuis Angers, concert organisé par le conseil de gérance de Rennes-Bretagne. Orchestre, direction Bilewski Une soirée avec Weber (Salabert) Andante de la a Sonate Op. 13 lO'lefr-Mouton); Dédé, fantaisie (Christine) The man love (George Gershwln-Salabert); Tzigania (CannasAuvray) Myro .Marguerite Canal) Week-End (Caludll; Etoiles d'Or, valse (G. Aubry); Romance (L. Aubert); Le clatron fleuri IGeorges Auvray). 12 h. 45. Paris-P.T.T. Informations.

13 h. à 13 h. 30. Suite du concert d'Angers.

13 h. 30. Paria Aviation populaire. 13 h. 45. Tour Eiffel Météo; Hauteurs d'eau.

13 h. 50. Disques Faut rien prendre au sérieux (Yvain): Aux urnes tScotto): Et le n'en demande pas plus (aupfeld); Chantez-moi (Hupfeld).

14 h. Tour Eiffel Emission économique et sociale, M. G. Lefranc a Origines historiques du Rassemblement populaire ».

14 h. 15. Tour Eiffel Coura. 14 h. 30. Paris-P.T.T. Concert offert par l'Œuvre de la T.S.F. à l'HôVital.-

15 h. 30. Digues.

16 heures. Depuis Angers, concert organisé par le conseil de gérance de Rennes-Bretagne. Orchestre, direction Bilewskl Ouverture de l'Enlèvemcnt au Sérail (Mozart); Esquisses (Bournonvllle-Gaubert-Ugé) Menuet d'Orphée (Gluck-Ollivier) Evocation de la Vierge (P. Fourdraln), extrait de La Légende du Point d'Argentan »• Gismonda, ballet (H. Février); Symphonie légendaire (B. Godard-R. Labls) a) Au Manoir; b) La mare aux fées; Douce rencontre (Ed. Flament); Danse persane (Gulraud-Mouton).

16 h. 50. Tour Eiffel Coura. 17 h. Lille Concert.

17 h. 45. Relais de Limoges Con-

cert.

18 h. 30. Disques

18 h. 45. Emission en anglais. 19 h. RaxUo-Journàl de France. 19 h. 30. Tour Eiffel Emission économique et sociale La statistique en France J, par M. Robert Marjolin. 19 h. 45. Informations. communiqués programme des spectacles- disques Aubade à Cendrine (Almaby) Crépuscule (Almaby); Deux sketchs: a) La leçon de conduite (Blot); b) Un bègue (Blot); Les ânes du Cotre (Nérlni); Clair de lune (Nérlnl) Ici l'ort Péche (J. Tranchant); ifon vieux piano (Chaumette).

20 h. 30. Relais de Strasbourg. Soirée de variétés Le Pou, le Prince et la Bergère, divertissement radiophonique de Jean Bergeaud et Marcelle Soulage, solistes et orchestres Radlo-Stra6bourg sous la direction de M. Maurice de Villers, avec le concours de Mlle Régine Affiero et M. Sergelys, fantaisiste. M. Robert Casa, etc.

22 h. 30. Relais de Parls-P.T.T. Informations.

23 h. Relais de Paris-P.T.T. Météo. ECOLE SUPÉRIEURE DES P. X^ T. 431 m. 7. 120 kw.

8 h. 30. Radio-Journal de France Informations. 4 6 h. 45. Disque. 6 h. 50. Météo. ♦ 7 h. Radio-Journal de France Informations; Revue de presse. 7 h. 30. Musique enregistrée c Cloches ». ♦ 8 h. RadioJournal de France Informations; Revue de presse. 8 h. 30. Fin de l'émission. ♦ 11 h. Transmission depuis Salzburg c Requiem de Verdi, sous la direction d'Arturo Toscaninl. + 12 h. 45. Radio-Journal de France Informations. 13 h. Concert de musique légère, par l'Orchestre Jean Yatove Schowboat Shuffle stomp (Duke Ellington); Vous faites partie de moi, slow (Cole Porter) Les ioies du camping, sketch (R. Ginet); He axnft got rythm. fox-trot (Irvlng Berlin) Pendant de longues nuits, valse (Carlos Coblan); A mon âge, fox-trot (Georges Van Parys); Fantaisie sur des succès de Vincent Scotto: 1 got the spring lever blues, slow (Verner et Bauer); La, mi, la, ré. toi, fox-trot (Talbet); Soir aur la forêt, slow (Mltchell et Alter); Comme il a bien dit ça, sketch (René Glntt); Vous vous nwquex de moi, slow (Irving Berlin); Les chansons de Fragson, fan-

talïl£i Vive les bananes, one-etep (Taçlnch) Je n'aime qu'un soir, tango (Jean Yatove) Le passage 0 niveau, one-step (Georges Van Parys); Prélude de Rachmanlnoff, piano M. X BitteJazz stomp (Glfford) Ficft.es.moi la paix, sketch (René Ginet): Lorsque je vous attends, slow (Johnston); S'il pleut une nuit d'argent, fox-trot (Johnston); habanita, rumba (Roger Le coup de trompette, sketch (Waltham); J suis un flemmard, fox-trot (Jean Ya- tove). » 13 h. 30. Aviation populaire. 14 h. Causerie médicale, par M. le docteur Gilbert Robin ♦ 14 h. 10. Musique enregistrée c Berceuses ». ♦ 14 h. 30. Concert de la T.S.F. l'Hôpital, avec le concours de • MM Genlo, Maxime-Léry. Géo Fontex, Priolet, Mmes Suzanne Nathan, Anny Daurèle: a) Les petits moulins vent (François Couperln); b) Danse villageoise (Boelly); c) La source enchantée (Théodore Dubois), piano Mlle Suzanne Nathan: a) Il neige (paroles et musique de Bembers); b) Chant de joie (paroles d'André Lafon. musique d'Allard Régnier). chant M. Genlo) Monsieur Pierre, pièce en 1 acte, de Maxlme-Léry interprétée par M. Géo Fontex, Mme Any Daurèle et l'auteur; a) Le tango de Ninon (paroles de Vandalre, musique de Charlys-Deltheil; b) Le chemin des écoliers (parolea de Charlye, musique de Hlmmel); c) J'ai perdu mon cabot (paroles de Stervel, musique de Delannay) chant M. Prlolet. ♦ 15 h 30. Depuis le Casino Municipal de Vichy, transmission d'un concert de musique légère. 16 h. 30. L'actualité littéraire, par M. Roger Lutisneaux. A 1« h an

Concert de musique enregistrée t Sourires » Sourire d'athl (Depret), par l'Orchestre Bohémien; Toujours sourire (Franz Lehar), par M. Wllly Thunls Faites un sourire (Re6tigi). par l'Orchestre Gredo Gardon!; Ton sourire (Catherine), par M. Mlchelettl. ♦ 17 h. Concert de musique légère, par l'Orchestre Ernest Loyon. avec le concours de M. Charles Debert Histoire amusante (Gabriel Pierné) Play 1 again fox-trot (Brodszky-Pearly) Dans la nuti, danse caractéristique (Lachaume): La patache cubaine, rumba (J. Cavanangh) Suite miniature (Eric Coates); b) Montmartre, marche (Haydn-Wood quea de la Presle) Blue Ridge blues (Red Nills-Nast); Les Patineurs, valse (Emile Waldteufel); La chanson des iles, slow (Paddy); a) La vie d'Adache, valse; bj Montmartre, marche (Haydn-Wood) Dream Dance (Coleridge Taylor) Tout comme mol, fox-trot (J. Burke-Branson); Lucioles (Letorey); Delyse valse (GUbert-Branson)- Alma mia. danse espapnole (Red Wills-Nast ) Sing something in the morning, fox-trot (Brodszky-Pearly) Parisienne, valse (Gabriel Pierné) Venez danser, fox-trot (Paul Misraki); J'ai rêvé d'une nuit, tango (Ernest Loyon) Couragirt marche (Ziehrer). En intermède Chansons Interprétées par M. Charles Debert a) La petite maison prise (par. de Pierre d'Amor, mus. d'Hermann Lhor) b) Vieilles larmes (par. et mus. de Millandy) c) Un peu d'amour (par. de Silésu. mus. de Fisher) d) L'adorable cantilène (par. de Pierre Chapelle, mus. de Herbert Spencer)- e) Chanson de Marinette (par. et mus. de Tagllatico). ♦ 18 h. 30. Concert de musique enregistrée t Fragments de Carmen, de Bizet ». 4 19 h. Radio-Journal de France Informations. ♦ 20 h. Emlssion gale. 20 h. 30. Cocorico, opérette en 3 actes, livret de Duval Loulle et Jaüly, musique de Louis Gànne ♦ 22 h. 30. Radio-Journal de France Dernières Informations. 22 h. 45. Musique enregistrée c Les Iles 23 h. Météo.

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1650 m. 75 tw.

6 h. «0. Musique enregistrée Soli de xylophone ». ♦ 7 h. Leçon de culture physique.. 7 h. 15. Heure de l'Observatoire Musique enregistrée i Comedian Harmonists ». ♦ 7 h. 30. Informations Revue de presse. 8 h. Musique enregistrée c Rythmes des pays latins ♦ 8 h. 30. Fin de l'émission. « 10 h. 15. Musique enregistrée e Les Oiseaux ». ♦ 10 h. 30. Musique enregistrée c Les Méphlstos ». ♦ 11 h. Musique enregistrée c Mélodies et soll de violoncelle» 11 h. 30. Musique enregistrée Le vin ». ♦ 12 h. Concert de musique variée, sous la direction de Victor Pascal La fête d Sémite (Tavan); a) Sérénade madrilène (Carlos de Mesqulta) b) Chanson de la Esmeralda (Carloa de Mesqulta) Wilhelmine (Wesly). « 12 h. 15. Le point économique, par M. Philippe Schwob. + 12 h 22. Revue de la presse économique, par M. Raymond Aron. 4 12 h. 30. Heure de l'Observatoire; Suite du concert de

musique variée Cortège du Sardare, (I. Ivanoff); Venezia (Lowthlan); Fantaisie sur les airs bulgares (Weninger): Sérénade chinoise (Louis Slède); Delyse (H. Nlchols) Fuentes de Anaalucia (Lucchesi) Romanesca (Gade) Danse paysanne (StecÇ); Au temps passé (Roland); Il court, il court, le furet, rondo (Paul Wachs). 13 h. 15. Mélodies par M. Jean Florence Mandrin, c Des yeux de femme (José Szulc); Je t'attendrai (Marie Charbonnel ) Maison à louer (Rosemonde Gérard-Marie Charbonnel) Ce sont les dandys de Brummet (Reynaldo Hahn). ♦ 13 h. 30. Informations. « 13 h. 45. Suite du concert de musique variée: Le Chemin du Paradis (Werner Heymann); Pièces brèves IHenrl Tomasl) Acclamations (E. Waldteufel). ♦ 14 h. Pages de René Benjamin, lues par Mme Mercedes Brare. ♦ 14 h. 15. Causerie coloniale. 14 h. 30. Poèmes par M. Marcel Lefeuvre Un soir (Fernand Greeh); N'aocuse pas l'amour (Ernest Prévost); Les conseils (Ernest Prévost) La citadelle (Edmond Harancourt). ♦ 15 h. Musique enregistrée c Orchestres argentine et cubains ». ♦ 15 h. 30. Causerie par M. Poutermann La littérature russe contemporaine lectures par Pierre Asso. ♦ 16 h. 5. La demi-heure enfantine. par Suzanne Rivière. « 16 h. 35. Emission enfantine par Géo Fontex L'Homme qui met du son dans les têtes de poupées, fantaisie radiophonique d'Antoine Bourbon; Réve musical, fantai&le radiophonique d'Antoine Bourbon, mise en ondes de Géo Pontex avec le concours de Mlles Suzanne Vidai. Andrée Gire. MM. Charles Lavlalle Géo Pontelx. ♦ 17 h. Musique variée. « 18 h. Pages sur la Provence de Cath. Brody et Thyde Monnier. lues par Maurice Mayen. « 18 h. 15. Causerie par Jacques Renoult Monsieur Bergeret l'Exposition ». + 18 h. 30. Pages de Jacques de Lacretelle, présentées par M. Jean Blanzat et lues par Georges Salllard. 4 18 h. 50. La semaine sentimentale, par Paul Haurlgot. ♦ 19 h. Causerie sur les spectacles de danse, par M. Pierre Michaut. ♦ 19 h 10. Mélodies par Mlle Cécile Sonnys. ♦ 19 h. 25. Musique enregistrée. 19 h. 30. Programme sonore radiophonique, présentation par Pierre-Constantin Bri-

ves. « 19 h. 40. Musique enregistrée. 19 h. 45. Mélodies par M. Borthayre Berceuse (Schubert); Le tilleul (Schubert): Tu es le repos (Schubert); Adieu (Schubert) Femme senstble (Méhul). ♦ 20 h. Chronique de politique par Pierre Paraf. ♦ 20 h. 15 Radio-Liberté. 20 h. 30. Heure de l'Observatoire; Relais de Nice Concert symphonique par l'orchestre de la station, sous la direction de M. Jean. Matras Ruy Blas, ouverture (Mendelssohn) La Procession nocturne, poème symphonique (Henri Rabaud); a) L'Invitation au voyape (Henri Duparc): b) Phydilé (Henri Duparc), Mlle France Rolland Impressioni dal Vero (Malipiero) a) Fe6ta in val d'Inferno, b) I Galli c) La Tarentella a Capri; a) Tannhauser, air d'Elisabeth (R Wagner)- b) Lohengrin. Rêve d'Elsa (R. Wagrier), Mlle France Rolland Schéhérazade (Rlmsky-Korsakowl. Au cours de la soirée, vers 21 h. 30 Informations; Revue de presse. + 22 h. 30. Musique enregistrée c Nouveautés 22 h. 45. Heure de l'Observatoire; Informations. ♦ 23 h. Concert de musique de danse par l'Orchestre Jo Bouillon. 1 h. Fin de l'émission.

TOUR EIFFEL 206 m. 20 tw. 20 h. 30. « En voiture » ou c Le centenaire du premier voyage en chemin de fer Paris-Saint-Germain ». évocation humoristique (René, Jeanne et Camille Morlhon).

POSTE PARISIEN 312 m. 8. 80 tw. 20 h. 20. Le quart d'heure Joyeux de Fred Adison présent. Jérôme Arnaud. ♦ 20 h. 35. Concert de musique Italienne, prés. pa: Jean Loup. 21 h. 10. Le demie;- film de Fred Astalre Shall we dance. (enr.). + 21 h. 25 Suivez le guide. sous la Seine, avec Marguerite Moreno. Balder. Kubnlk et Claude Dauphin (réalisation Maurice Diamant-Berger et Jean Nohaln) « 21 h. 50. Informations, 21 h 55 Reportage du pavillon de la Presse à l'Exposition. 22 h. 5. Musique légère. 22 h. 30. Disques.

BORDEAUX-LAFAYETTE

278 m. 6. 2S kw.

30 h. 30. Concert par rorch. (dlr. Gayral), avec Hirigaray: L'Ecossais de Chaiou; Grande valse du pas des lleurs (Delibes); La dernière valse (Straus); Conte d'avril (Widor); Rip (Planquette) Comtesse Maritza (Kalmann); La fleur merveilleuse (Février); Regret et Myrto (Dellbes); Invocation à la nuit (Charpentier) La basoche (Messager); Les saltimbanque· (Ganne); La jolie Persane (Lecocq); Contes de; la veillée (Godard)Marche turque (Moussorgsky). « 22 h. 30 à 23 h. Paris-P.T.T.

RADIO-NORMANDIE (Fécamp) 269 m. 5. Il tw.

Il h. 4o Musique militaire. ♦Th. Presse régionale. « f h. 25. Journal parlé 8 h. Disques. 9 h. 30. Mélodies. 10 h. Concert.. Il h. Chansonnettea. ♦ 12 h. 35. Journal parlé. + 14 h. Concert ♦ 14 h.

30. Nouvelles de l'Exposition. 1« M. 45. Disques. ♦ 15 h. 3o. Muslqwa de danse. 17 h. Emission enf«n♦ tine. ♦ 18 h. Le coin des enfants. ♦ 18 h. 45. Chronique. 19 h. Concert des Auditeurs. 4 19 h. 40. Jour.nal parlé. 4 20 h. 20. Concert. 21 h. Variétés. 23 h. Café-concert. « 0 h. 30. Musique de danse.

STRASBOURG 349 m. 2. 120 kw, 20 h. 30. So!rée variée Le Pou, la Prince et la Bergère, dlv. radio ¡Jean Bergeaud et Marcelle Soulage), dtr Maurice de VUlers. « 22 h. 30. Radio.Journal de France. ♦ 2a h Inform (ail.) ♦ 23 h 5. Muslqu» de danse. RADIO.TOULOUSE 328-60 60 Sw, 20 h. 15 Orch. viennois Chant hindou (Rlmsky-Korsakoff) Espana (Waldteufel). « 20 h. 30. Fant. radiophonique c Circuit d'été ». ♦ 2Q h. 4&. Orchestre. 21 h. 10. Meio.ile» d* Jadis. 21 h. 25. Rosé d» France (Romberg). 4 21 h. 4ô Œuvres de Léon Ralter. ♦ 22 h. Informations. 22 h. 15. Jazz.. 22 h. 35. Chansonnettes.. 22 h. 50. Opérettes modernes. « 23 h. Concert. 23 h 15. Orch.: Les /lots du Danube (Ivanovicci); Estudiantina (Waldteufel) ♦ 23 h. 35. Caveau « L'oU?au bleu ». ♦ 23 h. 50 Informations.

NATIONAL (Droltwich)

1.500 m. 150 tw.

10 h. 15. Service du jour. 0 11 h. 05. De Salzbourg Requiem (Verdi). ♦ 12 h. 45. Disques, 13 h. Orch.: Cavalerie tépère, ouv. (Suppé): Sur la Bosphore (Lincke). Pot pourri ae valses. 13 h. 15. Les sports. 13 h. 30. Musique de Blxlo. R. King. Dave Davis. Davidson. ♦ 14 h. Disques. 14 h. 30. Concert Anaeréon. on ̃ (Chcrublni) Siegfried Idyll IWagnerl; Sérénadc en mi mineur leigar); Carmen, suite (Bizet). 15 h. 30. Meeting athlétique Grande-Bretagne et Allemagne ♦ 16 h. Trio. Musique égére. ♦ 16 h. 30 et 17 h. Les sports. 17 h. 15. Orch. Lou Preager. ♦ 18 h Informations. 18 h. 30. Concert Féte polonaise (Chabrier): Sérénade en si bémol (Widor) Airs de ballet (Dubois); Pastorale en trois scènes (Palmgreni; Le paysan délure, ouv. (Dvorak) « 19 h. 30. Le B B. C. présente l'A B C. lettre R ♦ 20 h. Music-hall. ♦ 21 h 20 Or.gue Orphée aux enfers, ouv (Offenbach) Danse des libellules (Bucalossl): Danses populaires (ar. Fenner) ♦ 21 h. 40. Informations. 22 20. Alt» et piano Sonate en mi bémol. pour alto et piano (Brahms). Piano: Rondo en la mineur (Mozart): Ballade en si mineur (Liszt). Alto: Bourrée en mi bémol (Bach); Etude ij. Dont)- Caprice (Paganlnl). « 23 h. 15. Dancing. 23 h. 30 Informations.

LUXEMBOURG 1.293 m. 150 kw. 12 h. Films. 12 h. 30. Mélodies italiennes O surdato 'nnamurato (Callfano-Cannlo) Napoli 'Shipa et Hlnton) Idéale iTostl): Vieni sul mar (VerKlne). ♦ 13 h. Orch tzigane: H<UloH Budapest (Boulanger), Alj/o.'otij (Maobeth); Airs populaires tziganes- NoraMare (Boulanger). ♦ 13 h. 20. Inform. en français. 6 13 h. 25 Intimités de Paris ». radioreportag • ♦ 13 h 40. Inf. en allemand. 6 13 h. 45. Piano par R. Parlebas Suite en do majeur (Poulenc): Prière de? muletters devant le Christ de Llivia (Déodat de Séverac):' L'isle joyeuse (Debussy). ♦ 14 h. 05. Cours. « 14 h. 10. L'heure des dames. 14 h. 40. Concerto du Couronnement (Mozart): Soir. nocturne IG. Pauré).. 15 h. 15. Cours, 15 h. 30. Concert anglais 4 17 h. Evocation de trois sanctualtes de la Vierge; NotreDame de Lourdes. Notre-Dame de la Garde et Notre-Dame des Victoires. par Germaine Blondin 17 h. 30. L'heure des dames, 18 h. Cours 6 18 h. 05. Disques.. 18 h. 30 Concert anglais. 19 h Inf en allemand. 19 h. 10. Courses françaises. Courses neiges. Inf. en français. Chron. sportive. 19 h 40. La demi-heure luxembourgeoise. 20 h. 15. Sur un mar.ché nersan. Dans un camp des anciens Bretons. L'heure sacrée (Ketelbey) « 20 h. 45. Jean Slr]o. ♦ 21 h. Disques nouveaux. ♦ 21 h. 30. Piano 'R. Parlebnsl Prélude en la dtdze mineur. Etude en ta majeur. Prélude en ré bémot majeur. Etude en do dièze mineur (Chopin)- Leggierezza. La Campanella fLlszt). ♦ 21 h. 65. Concert: Les préludes (Liszt): Mariage d'/urore, ballet (TchaTkowskyl. Concerto piano et orchestre (Jean Français) soliste: l'auteur. Mort et transfiguration (R. Strauss). ♦ 23 h. Danse

Cours des changes

Pracea tour

Livre ̃̃.î-.ti-v.ï. 132 84 132 83 DoUar 26 65 26 64 BelKas (100) .vn 448 50 448 50 Lires (100) 140 25 140 20 Florins (100) 1469 50 1469 » Cour. tchèc, (100) 93 10 » Francs suisses (100) 612 50 611 75 Cour. snedoisea (100) 686 25 » x Zlotys (100) 505 » 505 » Piast. indoch. (100) 1000 n » »

BOURSE DE PARIS Pakis. le 13 sont.

Bien Que se trouvant à la veille de trois Jours de chômage boursier, précédant la liquidation de quinzaine au parquet, notre place a manifesté d'excellentes dispositions. Celles-ci se sont d'ailleurs accentuées pendant toute la séance et la clôture s'est faite, pour nombre de titres, aux meilleurs cours de la Journée.

Aux Banques Banque de Franco 7050, Banque Paris 1836.

Valeurs Industrielles bien orientées Kuhlman 656, Pechiney 1940, Rhône Poulenc 1112. Air 1100.

Fermeté du Rio a 3076 et de la Royal 6320 (+50).

Mines d'or très calmes East Rand 413, Gênerai 633, Rand minea 942, Croton mine» 1784. Sud Nspel 1350.

Caoutchoutièrea fermes Cambode 661, Caoutchoucs 358, Padang 735. Aux pétrollfères, reprise de l'Eaple à 111,50 et de la Canadian 109 Wyomtnp 407, SheU 760.

Fermeté des Katanga Vriv. 4310 et cap. 4280

Nauvelle avance de la ROan 605. Bonnes tenues des valeurs d'étain: London 41,50, Tatoy 30.75.

Banque Rnrt LOYER.

En raison des fête@ de l'Assomption, les bureaux et caisses de la BANQUE 5ENf; LOYER, ainsi que ceux 4e seront tannés lundi prochain, 16 a«At.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

Jour Jour Jour 1917 1475 » 455 » 1918 74251 74 05 1220 50 1920 97 97 20 TREFIL. DU HAVRE 914 196 ni 194 4 104 »I 104 30 COURRIERES » BRAKPAN 334 78 7835 286 501 304 162 1932 Série B. 79 ni 78 75 MALLES 372 659 *mort. NICKEL 1015 248 773 »I 771 OUTIL. 3 1/2 1936 127 ni 128 10 KALI 1392 n 112 50 118 930 » 267 BONS 5 1933 990 ni 991 » n BONS 4 1936 990 nI 990 $0 230 ni 361 BANQUE UNION PARIS, 442 nI 459 BRASSERIE 510 n 512 CI@ ALGÉRIENNE 990 ni 737 793 n CITROEN 560 ni n 336 CRÉDIT FRANCE nI ¢92 n CRÉDIT LYONNAIS 1462 n LANOLAAOTE 122 » LYON » 5 ni 735 METROPOLITAIN 1012 1027 CRÉDIT FONO, nI 37$ » 362 756 652 202 DE PARIS. 590 nI 580 CENTRAL 3015 1355 DB LA SEINE. 38j 401 109R 105 405 nI 217 nI' $24 ELEOTR. 322 Il 320 ELEO. du LIT. 515 AZOTE 1355 223 EN" !!LEC. Nd FRANCE. 305 212 NORD LUMIERE 701 ROYAL UNION CORPORATION.. 1095 1090 502 4420 »14445 4265 6640 » VIEILLE MONTAGNE UNION D'ÉLECTRICITÉ 395 » 488 » VINS GAZ ET EAIIX Il. 440 0rd. 698 Il n

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT Précéd. Jour Précéd. Jour

2îN.2U£.!rN22£Ml.N.iA- 3800 "l3§10 » P.T.T.41/21929H.600». 402 » 403 a ?^QJl^l-°.?M#*LIMD# 567 » 566 n «'•T.T.5%1934, de 1.000. 800 » 799 » 800. MARSEILLAISE 474 5 1919 Iota. 472 » 472 » EAUX 'Pi*0*1 Oap. 1180 "lm » Ï2' 6% 1923 « lote. 466 » 470 » ELEOTRICITE DE OAEN 135 » 135 » Z S 1935 a 'ou. 923 » 930 » ENERGIE IND USTR. 126 » 127 » MAROC 4 1930. 635 » 635 » H/.VRAISEO-EN''BLEO. 708 715 DÊP. AISNE 7 1928.. 500 »500 NANTAISE OBOLAIR 355 355 7 19Î?.. 548 f™ » TÉLÉPHONES 214 215 » NORD 6 430 GAZ LEBON ¡Joui.). 1100 » H05 » 6 1923. 436 436 » SH^V1" '•» » ™« » «MI-MUHJ 1926 495 495 » »nUT;V..nn 675 »f 688 » 7 1927 495 nl 490 » Î2ÏIS £î?So «u'»'o 1200 1) 11200» » IN0- •"•• 4 ♦ |uln 193Î 705 7 724 ^N?.\M*JBR.'0M<'iR 545 nl 545 PARIS 3 1910 » lot» 202 » 2p6 » SENELLE MAUBEOOl. 700 718 n 4 1931 a lots. 630 » 630 » ANIONE 745 » 770 4 f 193! lot. 687 698 OHARBONN. du TONKIN 3260 :.3!ll êoMM5.i î»; r& is 265 » "»«" BEi- "*DI° •̃; 4650 ,.14715 n FONC» 3 1909 « lot» 143 » 142 ZINOdeGUERCOURIAO.). I835 ..11825 » OOMMU. 4 1931 • loti 633 ^Jg ETAINS de TEKKA IAO.) 1209 ,.1224 » 00MM'» ô 1/4 1932 à lots 645 » 650 û SOIE ARTIF. iGIVET) il » » OOMMI» g 1/2 1934 a loi» 856 879 AUXIL" de NAVIGATION 1600 » 1600 BONS EST 5 1932142. 881 ggï ENTREP. de ORENELLI 510 520 :ON$ ETAT S 1932/42 881 »| 884 Z OLIDA 2825 BOND ÉTAT 6 1934/49 930 St-RAPHAtL Quinquina. 6135 ,,16130 ETAT 6 1921 A 593 » 590 n SUORERIES COLON'- 315 »l 320 » ETAT S 1933 705 705 » OIMENTB FRAN0AIS 1490 ,.11451 » ETAT 5 1/2 1936 775 » 77s BON MARCHE 145 » 150 » ETAT 6 1936 892 896 » OHAPAL 660 » BONI LYON 881 GALERIES LAPAYETTI 42 » 42 n BONB LYON 6 1934/49 930 » 932 PARIS-FRANOt 549 » 540 581 PRINTEMP6 125 129 » LVON 5 1933 699 » ACENCE HAVAS 528 »l 525 BONS MIDI 5 1932/42 881 890 » LIBRAIRIE HACHETTE. 1505 »I147O BONS MIDI 6 1934/49 930 » 931 » AIR LIQUIDE IPart) 3215 ,) 13300 MIDI 6 1971 A 595 ni 591 OIRAOES FRANÇAIS 380 » 368 » NORD 6 1921 A 590 5» DUNLOP 510 » u NORD 5 Y. 1933 699 701 BEO «UER 245 » 241 n BONS ORL. 6 1934/4». 933 nl 934 PROO" OU LION NOIR 1071 ̃> 1075 n ORLEANS 6 1921 584 ,,l 578 û Open Fier FRO.OANAO. ,.13160 » ORLEANS 4 a; 19J1 A.. 515 nl 515 EST ASIATIQ. OANOIS.. «6«0 ,.6560 n ORLEANI 5 1933 699 699 ï NUTOMINSON 1280 n11290 ANGLAIS 9901 HOTIU R«UNIS r V4. 749 »l 748 » NOHVtQI | VI 1901. » •« ̃

LA LOI SUR LES DETTES AGRICOLES La nouvelle loi est de nature à causer de graves déceptions à certains débiteurs qui avaient cru pouvoir fonder sur elle des espérances illusoire*. Sans supprimer les dettes, par simple aménagement de leur acquittement, la loi peut cependant rendre des services pratiques à certains débiteurs.

On m'a demandé ce qu'il fallait penser et ce que les cultivateurs pouvaient espérer de la nouvelle loi, publiée par le « Journal -Officiel s du 14 juillet dernier, ayant pour but d'accorder des délais aux débiteurs de bonne foi et de favoriser le règlement des dettes agricoles. Je ne demande pas mieux que d'exposer aussi clairement que possible le parti que certains cultivateurs peuvent en tirer, sans leur cacher les illusions qu'ils pourraient se faire.

Il y a des dettes sous le poids desquelles un bon nombre de cultivateurs sont actuellement écrasés, qui revêtent un caractère non seulement angoissant mais positivement révoltant. Non! tous les débiteurs ne sont pas intéressants. II y en a qui ne savent pas s'y prendre. D'autres qui ne Cherchent pas à en sortir. Cela s'est vu dans tous les temps et sous tous les régimes. Mais avoir travaillé comme des nègres, n'avoir fait aucune faute professionnelle, s'être privé de tout, et puis encore avoir des dettes, et ne pouvoir en sortir. Quelle fatalité quelle fatalité révoltante On voudrait enlever cette misère à qui ne la mérite pas. Mais par ailleurs, quelle chose délicate de toucher aux dettes. C'est l'édifice tout entier de notre organisation sociale qui en serait ébranlé. La loi elle-même ne peut pas sans risque grave supprimer les dette. elle ne peut que les aménager avec précaution.

Le côté largement illusoire de la loi

C'est ce que la loi du 14 juillet dernier a essayé de faire en entourant des garanties nécessaires les droits des intéressés. Son point de départ est manifestement un sentiment de compassion envers les malheureux cultivateurs que des circonstances déplorables ont ligotés dans des dettes dont ils ne peuvent pas se dépêtrer. Il y aurait bien un moyen de leur permettre de se libérer, ce serait de favoriser la revalorisation de leurs denrées. Mais on ne veut pas envisager cette solution à cause de la prétendue vie chère qui en résulterait et que, à tout prix. on entend comprimer, tout au moins dans le rayon alimentaire. Alors ne pouvant pas supprimer les dettes. ne voulant pas donner libre cours au moyen normal de les résorber, on en est réduit, avec d'excellentes inten- tions et des bonnes paroles, à des expédients.

Aux débiteurs de bonne foi, c'est-àdire à ceux qui peuvent prouver qu'ils ont tout fait pour s'acquitter de leurs dettes sans y parvenir, la loi accorde un délai qui ne pourra pas dépasser deux ans. Encore faudra-t-il que ces dettes ne s'appliquent ni à des redevances de salaires, ni à des fournitures alimentaires, car alors les dettes resteront immédiatement exigibles, même par saisie.

Pour ce qui est des dettes contractées vis-à-vis des propriétaires, des prêteurs ou des fournisseurs professionnels. on pourra donc obtenir un délai, délai de deux ans au maximum, et qui pourra être moindre. Pour cela. il faudra aller devant le juge, au Tribunal civil, s'y présenter en personne, pratiquement se faire assister d'un avocat, tout cela pour s'entendre gratifier d'un délai de deux ans au plus.

J'al bien l'impression que les cultivateurs de notre région estimeront que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Quel débiteur de bonne fol n'obtient pas bénévolemeru n'a pas obtenu maintes fois des délais supérieurs à deux ans et de la part de son propriétaire et de la part de ses fournisseurs ? Pratiouement cela s'obtient sans trop de formalités, sans dérangement, sans frais et sans rancune.

Car enfin cette procédure n'est pas sans présenter quelques inconvénients. Autrefois la coutume à la campagne était de régler ses affaires entre soi et de n'y mêler que le moins possible les gens de lois. et à part quelques procéduriers endurcis, les paysans ne fréquentaient guère les tribunaux. Ils restaient persuadés que les plus mauvais arrangements valent encore mieux que les meilleurs procès. Les sentiments se sont peut-être quelque peu modifiés à ce sujet. Il reste encore beaucoup des habitudes d'antan. J'imagine qu'un propriétaire, un fournisseur sera médiocrement flatté de s'entendre appelé devant le tribunal pour être condamné à surseoir, durant deux ans, à la réclamation de ses dettes.

Est-ce que ce sont là procédés des débiteurs de bonne foi à la campagne? Est-ce que le juge ne verra pas arriver devant lui surtout des débiteurs de mauvaise foi? Il y aura sans doute des exceptions. Le gros, Je le crains. sera plutôt de la mauvaise espèce.

Et puis, quelle situation en résulterat-11 entre débiteur et créancier ? Sans doute des relations plutôt tendues, faites surtout de ressentiment et d'acrimonie. Puisqu'on veut aller à la loi. plus de nouveaux délais, plus d'avances. Et comme le délai de lui-même n'acquitte pas. des exigences accrues à son terme. S'il fallait que tous les débiteurs se missent sur ce pied-là vis-à-vis de leurs créanciers, la vie deviendrait intolérable. Toutes relations d'affaires deviendraient impossibles sinon contre argent comptant. La loi a ses droits. mais la vie a les siens. qui sont faits de confiance et de tolérance. ce par quoi elle est supportable.

Snn minime eblé pratiqv Est-ce il. dire qu'il n'y a rien à tirer de la nouvelle loi ? Je suis loin de le penser Si les relations entre créancier» et débiteurs sont en général honnête* et mêr-es cordiales, elles revêtent parfois un tout autre caractère. Il y a des eu où la liquidation s'impose. attendu que le débiteur ne pourra jam*U ae {«mettes au droit de au affai-

res, comme on dit. Il y en a d'autres où des circonstances malheureuses ont mis certains cultivateurs dans la gêne, encore qu'il reste à ceux-ci bon espoir d'en sortir. Que des créanciers profitent de l'occasion pour réclamer l'acquittement de leurs dettes avec âpreté et par voies de contrainte, au risque de les acculer à la ruine, voilà ce qui est malhonnête. De pareils procédés sont rares, j'en conviens. Cela s'est vu. Il est déjà trop que de pareils guetsapens puissent exister sans aucun moyen de s'en défendre.

Désormais de pareils débiteurs pourront appeler devant le juge leurs créanciers trop exigeants et se voir accorder des délais de deux ans qui, en certaines circonstances. par le renvoi de la saisie menaçante, seront pour eux le salut.

Mais ce n'est pas tant par les moyens de lutte et de défense qu'elle met à la disposition des débiteurs aux abois que la loi me parait intéressante. Ce ne sera jamais qu'une toute petite mlnorité de débiteurs qui voudra en faire un tel usage, non sans courir d'ailleurs des risques de représailles. Mais la loi contient dans son article 5 des dispositions au sujet desquelles 11 me parait que pourrait se réaliser l'accord des débiteurs et des créanciers.

Il y est dit que les débiteurs de bonne foi « pourront obtenir, d'une caisse de crédit agricole mutuel, un prêt destiné à rembourser cec dettes en totalité ou en partie ». Le montant de ces prêts pourra s'élever jusqu'au chiffre de 50.000 francs au taux de 5 ';o. Ces prêts ne pourront être affectés qu'au paiement des dettes pour l'acquittement desquelles ils auront été consentis. Même pour plus de sûreté, « le remboursement sera affecté directement par la caisse au créancier qui sera tenu de recevoir et de quittancer. » (Et qui ne demandera pas mieux, je pense bien).

Que voilà donc des dispositions qui sont avenantes pour les deux intéressés dans l'affaire. A la vérité, le débiteur pourrait hésiter au premier abord, parce qu'il lui faudra payer un intérêt de l'argent qui lui sera prêté, alors que très souvent les créanciers à la campagne attendent leur argent sans réclamer d'intérêt. Mais l'avantage pour lui sera de ne plus être talonné par l'échéance. L'argent pourra lui être prêté pour 10 ans, avec possibilité de s'acquitter plus tôt. C'est bien tentant. Comme d'autre part c la priorité dans l'octroi de ces prêts sera accordée aux dettes ayant fait l'objet d'une décision de justice », créanciers et débiteurs pourraient s'entendre pour réclamer le bénéfice de la loi, puis aller bien vite à la caisse de crédit demander l'octroi d'un prêt pour le payement de la dette en question. Surtout faire vite. Car 11 est bien à craindre qu'avant peu de temps les débiteurs en quête de prêts ne se trouvent en face d'une caisse vide. Ces prêts doivent être effectués au moyen des avances mises à la disposition des caisses de crédit agricole par le Trésor, jusqu'à concurrence des deux tiers de ces avances, lesquelles sont portées à 120 millions de francs pour l'exercice 1937. Soit 80 millions effectifs. A raison de 50.000 francs par prêt, combien cela rcprésente-t-11 ? Etant donné le nombre des débiteurs que ces opérations pourraient intéresser, c'est positivement dérisoire. Raison de plus pour que ceux qui désireraient participer à cette manne officielle (si l'on peut ainsi par1er), se dépêchent de la réclamer avec titres nécessaires à l'appuL

J. GRINDORGE.

LES NOUVEAUX DROITS D'OCTROI

DE LA VILLE DE PARIS La viande paye 80 centimes par kilo au lieu de 5 centimes Avec tous les autres frais, le prix de la viande est double entre les abattoirs et le consommateur PARIS. 13 août ide notre rédaction va.mienne). Comme nous l'avons slgnalé hier dans la rubrique a A la cote officielle », la Ville de Paris a mis en application ses nouveaux droits d'octroi. Depuis le 12 août, la viande a l'entrée a Paris pave 80 centimes d'octroi par kilo eu lieu de 09 centimes: mais ce qu'il importe de noter c'est Que 80 centimes par kilo représentent exactement comme valeur nominale évidemment le prix d'une livre de bœuf la sortie des abattoirs de 1914.

Le relèvement de l'octroi est d'autant plus préjudiciable que les autres fraisportage droits d'abri, y compris tout le reste supporté en Boutique représentent une somme très inquiétante puisquelle douti peu près le prix de la viande entre les abattoirs et le consommateur, sons tenir compte du bénéfice du détaillant.

Comme le consommateur est plus que Jamais limité dans son pouvoir d'achat. en ration même du relèvement constant du coÛt de la vie relèvement qui sult celui des surtaxes ou des nouveaux tarifs, on peut prévoir qu'en fin de compte ce seront tes producteurs qui feront tes frais de l'actuelle sarabande des salaires. transports. taxes etc.

I: ne frut pas oublier en effet nue si la monnaie en est au coefficient 8 1/2. la viande fur pied est hier tombée au coefficient Il

Doctoresse Champenlal • COMMENT SOIGNER NOJ» ENFANTS et Petit manuel des meres, franco. Il.60 Envoi contre mandat adressé la Librairie de L'Ouest-Ecisir P, Renne».

COURS DES LAINES DE FRANCE Les résultats offlciela des cours pratiqués la Vente Publique du 3 août 1937, des Docks des Laines de Reims et Marché Central Réunis, après estimation par experts et pour le compte direct des producteurs se résument ainsi Ont obtenu, suivant qualité et rendement

Laines en suint mérinos 12.50 A 13.40 le kilo.

Laines croisées n- 1 11.50 à 12.45 le kilo.

Laines croisées n» 2 10.30 a 11.50 le kilo.

Laines communes 9 10 le kilo. Prime à la culture du lin

pour l'année linière 1937-1938 Le montant de 1» prime allouée aux lins d'origine et de provenance françaises, teillés sur le territoire national, s'élèvera, pour l'année linière 1937-1938, à 3 fr. 90 (trots francs quatre-vingt-dix centimes: par kilogramme de niasse. Toutefois. le chiffre de 3 Ir. 90 prévu ci-dessus ne sera maintenu qu'autant que le prix des lins russes, rouis Il terre. du type 3' sorte. 4- grouje, calculé en fonction de la cotation officielle des Ilns russes, rouis a, terre, du type 1" sorte, 4' groupe à la bourse de commerce de Lille, ne dépassera pas 9 fr. 75 le kilo. Au cas où l'i moyenne des prix ainsi déterminés viendrait à dépasser, au cours d'un même mois. 9 fr. 75. le montant de la prime afférente aux lins vendus ou exportés au cours de ce mois sererait diminué d'une somme égale à la différence entre ladite moyenne et le prix de 9 fr. 75.

Le payement de toute prime sera suspendu dés que la moyenne des prix en question aura atteint ou dépasse 13.65 par kilo de filasse.

Le payement de la prime reprendra, sous la réserve figurant au paragraphe 2 de l'article 2, dés que. cette moyenne des prix sera, au cours d'un même mois, retombée au-dessous de 13 fr. 65 le kilo. Pour l'année linière 1937-1938, le montant de la prime allouée aux Uns en paille exportés sera égal a -.0 p. 100 de la prime normal allouée aux fins teillés sur le territoire national. telle qu'elli vient d'être fixée par le présent arrêté.

PARIS, 13 août. (De notre correspondant spécial.)

BEURRES, Les arrivages étant, à cause de la sécheresse. par trop modestes, les cours se raffermissent malgré le calme de la demande.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poltou, 18 à 21 (19.80); Normandie, 18 k 19,50 (18.50); Touraine. 18 à 21 (19.80): autres provenances. 16 à 19.20 (17.50). Malaxés Normandie, 15 à 18 (17); Bretagne, 15 à 17,80 (16.50); autres provenances, 17.

Beurres en vrac Provenances diverses, 14,50.

Beurres en livres Provenances dlverses. 14,50 16 (15,50); beurres salés. 15.

Arrivages du four Beurres français, 23.450 kilos pour 2.206 mottes.

Ventcs du jour 2.429 mottes.

Resserre du jour 1.108 mottes. 4> OEUFS. Vente également calme, mais comme les arrivages sont moins copieux, les cours sont plus soutenus, quoique sans hausse marquée.

Cours par colis de mille œufs (cours extrêmes avec coure moyens entre parenthèses)

Picardie. Normandie, 400 a 680 (550): Brie, Beauce, 480 k 580 (530); Bretagne, 370 à 500 (450); Poitou. Touralne, Centre, 450 à 680 (540); Champagne, Bourgogne, Bourbonnais, 480 à 530 (500): Auvergne, Midi. 450 à 480 (470); Maroc. 280 à 600 (440); outre-mer, 400. Arrivages du jour 513 colla.

Ventes du jour; 611 colis.

Resserre du tour 1.876 colis.

FROMAGES. Parse molles. Vente un peu meilleure, mais les cours n'ont pas sensiblement progressé. Prix au cent Camemberts Normandie. 100 A 240 camemberts divers, 75 A 180; Pont-1'Evéque. 150 à 280: ch!vre, 120 350 mi-chèvre, 50 à 230. Prix à la ditaine Brie moyen moule, 120 à 155 brie laitier, 100 à 135. PATES sèches. Vente assez facile aux anciens prix.

Aux 100 kilos Port-Salut, 776 a 1150; gruyère. 700 à 1050 Comté, 750 4 1050 Hollande, 1800.

Arrivages PAtee molles, 42.040 kilos; pAtes sèches. 9.810 kilos

♦ VIANDES. Les acheteurs n'ont pas mis beaucoup d'entrain à dégager le marché mais les vendeurs sont parvenus a résister.

On cote au kilo (cours extrêmes) Borcr. Quart derrière non trait* 1" qualité. 9 10 2« qualité. a 8.90 3» qualité. 6 7.90 quart devant 1.50 à 4.50 aloyau et milieu de tra;n de côte. 9 à 19 train entier 7 à 11.80: paleron, 3 à 8: bavette, 2.50 à 5.50 VEAU, Entier ou demi 1- qualité. 10.20 à 12.50 2» qualité. 9.50 10.10 3' qualité. 9 à 9.40: pans, cuisseau. carré. 9.50 à 15.50 basse complète 6.50 k 9.30.

Moutoh. 1" qualité, li k 13; 2* qualité. 9 k 10.90: 3« qualité. 5 à 8,90: Bigot. 13.50 k 20.50 carré. 11.50 à 33.50: énaule. 5.50 13.50: agneau. 12.50 à 16 chèvre. 2 4 4.

Porc. Demi. 10 à 11.20 filet. 12 k 17 îonee 12 à 18, reins 9 13: pottrine 7.50 à 10.50: Jambon. 10.30 k 13.20: lard, 6 k 8.

Arrivages du iour 320.000 kilos VOLAILLES. Les 81.000 kilos d'arrlvaaes correspondaient peu urés aux besoins On a défendu le» cours sans tron de peine et Il v a eu plusvalue nnur les agneaux vraiment peu abondants.

On cote au kilo irours extrêmes) Aeneaux gros. 11 à 18: rnnardo rouennnl». 12 14: canard» nuntuls. 12 » 14: rxnards dP forme 10 à 11.!f0: lapin* du Oftttnal» et Tour·ine. 86n Il. ̃ lapin* de prnvennnre» dlven«e«. 8 A R.75 nie* nouvelle». Il à 11 ̃ mille»., nnntal» 1750 10 50: pnniM» du O#t.lri»1« 1«V) ?n tn: nnuler* de Trmreine Iflfio n Wr rrmtrpl*» *>r^p<»e.r.« 1S 1B: -«mile» de Ttretatrne 12 il 14 coouelet*. 1(1 à 20 On cote à la viècr (cour* p»trAmesl Pigeon» fpro« et petits) 4 à 10.80 ̃ Dln- ta^ev 14 il 22.

On rote nu kllo irours exrrftmnti volaille* vivante» Ce. nu 'tin 10 il 11: lanina 5.7R k « 75 oie». 7 il fl 50 nou1»N 1etme« ofttlnnl» Charente*. 15 il 17: nnnlets vieux Gàtlnels. Bretagne Il A 13.

/rrlnanm RI OOn kilo»

Resserre fff la vettlr 3 000 kilo». · LÉGUMES. Les affaires ont tralné en longueur, sauf pour les artichauts breton*, navtt*, oarotta* du rartus.

haricots verts et aubergines, qui ont obtenu des prix plus avantageux. Au contraire, les choux epinards, mâches et oignons nouveaux ont été traites a des cours inférieurs.

Cours extrêmes aux 100 kilos AU. 200 a 350: carottes diverses. 120 a 180 carottes de Nantes, Orleans, 120 k 240 champignons couche extra. 500 a 650 moyens. 400 a 600 champignons de conserve. 350 A 400 cornichons. 80 a 300; échalotes, 260 400: échaioteeolgnons. 130 a 160 épmards région parisienne. 70 a 110.; fèves de Parla. 100 150. haricots verts du Midi, 100 a 360 Angers. Saumur. 100 a 440 région parisienne. 100 A 500 haricots beurre région parisienne. 60 180 haricots mange-tout de Paris, 80 à 180 haricots mange-tout du Midi 100 a 150: haricots à écosser, 100 a 180 laitues de Nantes, 40 à 90: laitues région parisienne. 8o a 140. miches région parisienne. 220 à 300. oignons en grains de Nantes. 100 à 150 oignons grelots de Paris. 250 a 300; oseille. 50 à 80; poivrons. 120 a 380 pois verts de Paris. 60 à 110; potirons. 80 100.

Cours extrêmes aux 100 kilos Pommes de terre Hollande commune, 55 à 90: Hollande du Lolret, 100 k 120: Saucisse rouge. 70 100 Eerstelingen, 40 à 65 nouvelles d'Algérie. 95 k 135 de Salnt-Malo. 48 k 60.

Cours au colis Artichauts bretons. 14 à 40.

Cours au cent Artichauts région pp-lslenne, 20 à 75: artichauts SalntMathurin. 15 k 58 aubergines 25 à 45. chicorées région parisienne. 15 a 36 chicorées Nantes. Orléans. 15 à 38 choux provenances diverses. 20 â 80 choux rouges. 50 à 100: choux-fleurs du Nord. 75 k 150: choux-fleurs de Paris. 30 k 150: courgettes région parisienne. 10 A 35 escaroles. 20 35 laitues de Paris. 20 k 40: laitues blondes Batavia, 20 à 40: romaines. 30 il. 60.

Cours aux 100 botte, Ail nouveau. 150 à 200; carottes des Vertus. 150 à 225 carottes de Montesson. 200 350 échalotes nouvelles. 125 il. 200 estragon. 50 k 100 navets région parisienne. 40 il. 80; oignons nouveaux 150 A 250 poireaux de Montesson. 300 à 500 poireaux ordinaires. 225 350

Court la botte Carottes nouvelles de Paris. 1.25 A 2: céleri en branches. 2 à 3 rhubarbe. 0.50 à 1.50 salsifis de la Manche. 1 A 1.25 thym. 0.50 k 1.70. FRUITS. Marché plus calme. Baisse sur les melons, raisins blancs, tomates et fraises de Rouen. Hausse sur les belles poires et les Reine-Claude. On cote aux 100 kilos (cours extrél mes) Abricots du Midi. 700 k 1.000: amandes vertes. 450 k 700: figues fraîches. 500 k 750 framboises en paniers. 400 k 800 framboises en seaux. 300 à 600 groselllers & grappes, 300 A 450 noisettes fraîches. 500 à 700 oranges d'Espaane 400 475: pêches de Parla, 450 a 750: pêches de la Vallée du Rhône. 500 950: péches du Midi. 400 A 650: pêches du Midi en plateau 650 k 800 poires choix. 400 il. 700 poires communes 120 à 475: poires d'Italie, 450 il. 700 pommes de choix. 450 k 550: pommes communes. 150 à 300; prunes départements. 100 k 400: ReineClaude de Paris, 300 à 560 Reine-Claude départements, 280 il. 550- mirabelles. 400 à 500 quetches. 280 k 350 raisin blanc du Midi. 300 1\ 580: raisin noir du Midi. 225 A 480 raisin œillade d'Algérie 300 à 500 raisin Muscat d'Algérie, 300 k 825 tomates du Midi. 150 250: tomates région parlisenne. 140 On cote la pièce Melons de Paris. 4 k 12.

Par colis de 8 à 25 fruits: Melons de Cavaillon. 10 à 29.

On cote la corbeille Fraise* de Niort. Poitiers. Orléans, 2,50 à 7. Aux 100 t-ilos Bananes de Guinée et des Antilles. 300 a 350.

PARIS-LA Villctte, 13 août. (De notre correspondant spécial.)

Les offres au petit marché aux veaux ont comporté en tout b7 animaux, dont 49 du renvoi de la veille et 8 arrivant des provenances suivantes Indre 3. Loiret. 6.

Les affaires ont été lentü. Il est resté aujourd'hui 10 invendue.

Cours officiel au kilo de viande nette: première qualité, 13; deuxième, 11.90; troisième. Il. extra. 13.90; prix corresponcianta au kilo poids vif première q-.iallté, 7.80; deuxième. 6.78; troisième. S.05 extra, 8 62.

J. L. (Reproductton interdite.)

Pabis-Vaooirard, 13 août (de notre correspondant spécial).

On avait exposé 430 chevaux français et 168 étrangers. Les affaires ont été bien mauvaises et seuls 268 animaux français et 94 étrangers ont trouvé preneurs a des prix se fixant entre 600 et 3.200 frs l'unité.

Cours officiels de la viande de boucherie au kg net, première 7.15; deuxième 5.95; troisième 4.66; extra 8.15: au poids vu on traite de 2.10 à {Reproduction interdtte). J. L.

COTE OFFICIELLE DES METAUX nA PARIS

Paris, 13 août.

A l'acquitte, tes 100 kilos

CUIVRE. En lingots et plaques de laminage livrables au Havre ou a Rouen, 982.50. En lingots propres au laiton livrables au Havre ou a Rouen, 982.50. En cathodes livrables au Havre ou à Rouen, 974.50.

ÉTAIN. Banka, livrable au Havre ou k Paris. 4.158. Détroits, livrable au Havre, 4.024. Anglais. Cornouailles. livrable a Paris. VOIS.

PLOMB. Marques ordinaires, livrable au Havre ou A Rouen, 384. Marques ordinaire», livrable au Havre ou k Pans. 393.

ZINC. De bonnes marques, livrables au Havre ou k Paris 425. Extra-pur, livrable au Havre ou a Paris. 463. ALUMINIUM. 1.198.60.

BOURSE 00 HAVRE

Clôture

Lt Havre le 13 août.

COTONS. Tendance soutenue. Août. 390 50 septembre, 389.50 octobre 892.50 novembre. 396.50 décembre. 403 Janvier. 406.50 février. 409 mars 415.50 avril 418 mat. 422.50: Juin 425: Juillet. 429.50. CAFES Tendance eoutenue. Veate: 3.250 aaca Août. 244.75 septembre. 249.25 octobre 251.25 novembre. 252.25 décembre 258.75: Janvier. 261.75: février, 264.50 mars, 2666 avril. 287.75 mal, 271,38; juin, 373,35; Juillet, 379,34,

BOURSE DE MARSEILLE

Cl6turl

MARSEILLE, 13 août.

HUILES. Aracnides et laongue disponible, 440; de coprahs, disponible, 335i de palme blanche, 325; Dahomey (Car) Marseille, M>6.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées, 550/380; Ruflsques supérieures, 560/570

D'Oltve Tunisie, 1" pression. 1.1301.140; 2 pression. 1.100/1.120: Algérie surfine. 990/1.060: Borjas extra, 1.1501.180.

Do ltn disponible. 435/470.

BOURSE DE NANTES

Nantes, le 13 août.

Pktlne de consommation, 225 fr. les 100 kg., rendue boulangerie.

Son suivant fabrication, de 78 k 80 fr. les 100 kg., gare départ.

Avoine griae, Bretagne. de 111 à 112 fr. les 100 Kg., gare départ.

Seigle sans affaires.

Sarrasin, Bretagne, 115 tr. les 100 kiloge, gare départ.

SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE NANTES

ET DE LA CAMPAGNE

NAirras, 13 août,

428 veaux le kilo sur pied. 5,30 a 7,10, moyenne. 6.20. A déduire, pour la campagne, lee frais. 0 fr. 80 par kilo. Moyerme 5 fr. 40.

22 bceuls devant, première qualité, le demi-kilo net, 2,75 à 3,25, deuxième, 2 k 2,50, troisième 1.50 k 1.75. Der1 rlère première qualité, le demi-kilo net 6 a 6,50. deuxième, 6.25 à 5,75, troisième, 4.60 k 5 fr.

157 moutons Première qualité, la demi-kilo, 7 à 7,50. Il,711 à 6.75. Agneaux, sans tarif.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOING

Totmeomo, 13 août.

LAINES PEIGNEES. Type unique janvier. 43.20; février. 43,60; mars, 43.90 avril. 44 mal, 44,10 Juin, 44,20: juillet 44.40: août. 41,40; septembre.. 41,40 octobre, 42 novembre. 42.50; décembre. 42,80: affaires enregistreee. 22.500 kilos.

ROUBAIX. 13 août.

LAINES PEIQN*ES. Type unique Janvier, 43 50: février, 43.90: mars, 44,10; avnl. 44.30. mal, 44,50: Juin, 44,80' Juillet, 44,70: août, 41,60; septembre 41,50: octobre. 42.10; novembre. 42,EU décembre, 43 affaires enregistrées. 40.000 kilos.

MARCHES ETRANGERS

METAUX

♦ LONDRES, le 13 août. Anttmotne qualité spéciale. 58 10/0-60 10/0.

Cuivre comptant, 87 13/9 trois mois. 67 16/10 1/2: bes selectsd, 83 16/0-96 électrolytique, 64-68.

Etain: anglais comptant. 270 étranger comptant. 268 17/ étranger terme. Plomb anglais comptant. 26 5/0 étranger comptant. 22 16/10 1/2: étranger livraison éloignée. 23 1/10 1/2. Zinc comptant. 24 11/3 livraison éloignée. 24 16/10 1/2.

Argent: comptant, 19 7/8; deux mois. 19 16/16.

Or 139/5.

dtercure 15 5/0-15 6/6.

CEREALES

♦ LIVERPOOL. 13 août (clôture). Blés tendance soutenue; oct.. 8/7 1/4; déc. 8/7 3/4; mars. 8/6 1/4, tend. soutenue: maïs tendance facile La Pista (CAJ.) août, 28/4; sept.. 28/3; oct., 26/1.

BUENOS-AIRES. 13 août (clôture). Blés c-pt. 13.63: oct. 13.26- nov. 12.98; 13 sept. 6.54; cet. 6.56; nov. 6.62; avoines disp. 6.15.

••> ROSARiO, 13 août (clôture). Blés sept. 13.85- nov. 18.20; mais sept. 6.45: nov. 655.

NEW.YORK. 13 août. (Clôture.) Blés dur d'hiver n» 2 disponible, 134 1/2: roux disponible, 127 1/2; bigarré durum, lncoté. Mais bigarré pour l'exportation, Incoté.

CHICAGO 13 août. (Clôture.) Bles; dur d'hiver n» 2 disponible. 119 1/2; n- 3 disponible, 115 3/8: septembre, 1123/4 à 1125/8: décembre. 1135/8 à 113 1/2: mal, 115 1/8 à 115. Mats bigarré n" 2 disponible, Incoté: septembre, 97 1/2; décembre, 66: mal. 67 1/2. Avoines septembre. 29 1/8: décembre. 29 1/2: mal, 31 1/8. Heigles n«- 2 disponible. 85 5/8; septembre, 83; décembre. 80 1/4: mal, 81 1/4. Orges septembre, incoté.

· WINNIPEG, 13 août. (Clôture.) Bles: octobre. 130 7/8; décembre. 127 5/8: mat. 128 1/2. Setples octobre. 91 3/8; décembre 89 1/2; mal, 903/4. Avoines octobre. 49 5/8: décembre. 46 1/4: mal, 46 3/4. orges: octobre, 60 7/8; décembre. 59 1/8.

COTONS

LIVERPOOL, 13 août (clôture). Glza nouveau contrat août. ?.98; sept., 7.98; oct., 7.75; nov., 7.78; déc.. 7.76: lanv.. 7.88; fév., 7.93: mars, 7.93, avril. 7.99; mal, 7.99; Juin. 8.04; Jull., 8.04; août. 8.04.

Sakellaridis août. 8.84: sept.. 8.99. Haute-Eovpte août 7.85; sept. 7.65: cet. 7.25; nov. 8.95; déc. 8.92: janvier 6.95; fév. 6.97: mars 6.97: avril 6.99; mal 8.99; Juin 7.02; lutll. 7.02.

Américains août 5,72: sept. 5.72: oct. 5.74; nov 5.75: déc. 5.77: Janv. 8.79: fév. 5.81: mars 5.83; avril 5.85- mal 8.87; Juin 5.88: Juin. 589: août 6.89.

16 NEW-ORLEANS. 13 août (clôture), Dlsp. 10.63: octobre. 10.47/48: décembre, 10.51/82; janvier. 10.55; mars, 10.64: mat. 10.66: juillet, 10.68.

· NEW-YORK 13 août (clôture). Disp. 10.70; août. 10.35; septembre, 10.40 octobre 10.45/46 novembre. 10.44: décembre. 10.42/43- Janv 10.47/ 48: février, 10.49: mars. 10.51/53; avril. 10.53; mal, 10.55: Juin. 10.55; Juillet, 10.56.

SUCRES

LONDRES, 13 août (clôture). Base 961; tendance calme août. 6/8, 1/2 vend.. 6/6 1/4 ach.: déo.. 6/7. 1/4 vend., 6/7 ach.: mure, 6/8 1/8 vend.. 6/8 ach.: mal, 6/9 1/2 vend.. 6/9 1/4 ach.: août, 6/11 vend., 6/10 1/2 ach. NEW-YORK, 13 août. (Clôture). Nouveau contrat sept. 117 1/2. mars 127 1/2. mal 130. juillet 132 1/2. sept. 134 1/2. Ventes approximatives. 23.000 tonnes.

Ancien contrat centrifuge Cuba 96°. droits payés, prompte llvralton 355. sept. 254-55. nov. 250 nominal, déc. 246 nominal, Janv. 241-42. mars 242-43. mal 244-45, juillet 245-46. Ventea approximatives 15.000 tonnes.

CARS

♦ NEW-YORK, 13 août (clôture). Santon n« 4 dit?.. 11 1/2: septembre, 10.48; décembre. 10.10: mars, 9.90; mai, 9.81; Juillet. 9.78. Ventes approximattvee. 16.000 sacs.

ILLE-ET-VILAINE

OUICHEN. 13 août (de notre corres pondent agricole) Le commerce aujourd'hui k Gulche'n a été très calme. La demande dans les vaches a de nouveau été k peu près nulle, les quelques pluies d'orage survenues hier ayant été notablement insuffisantes pour améliorer la situation. Dans lw veaux et la

moutons, lés affairés non plut n* fuMt pas brillantes (particulièrement pour ttt veaux d'expédition et la relève daat ces deux dernières catégories s'est chlfe* frée par une vingtaine d'animaux Invendua, ce qui se voit assca rarement ici. Les vaches de service. Des quittas) vaches qu: avaient été amenées. deux seulement purent être vendues: ce ré» sultat pouvait d'ailleurs être prévu, les* cultivateurs étant encore retenus chea] eux par les battages, et d'autre part la) sécheresse ne les encourageant pu k a* charger d'animaux en ce moment Les deux affaires conclues, l'une k 1.400 fr< et l'autre t. 1.580 fr., concernaient de* amouillantes de race bretonne d'un bon choix et en fleur d'âge; la marge entra ces deux prlx vient surtout de la dlfférence de volume.

Les veaux, Ce rayon avait comme) approvisionnement 25 veaux de lâlt (de 3 k 8 jours). 70 moyens de boucherie environ et 18 gros dits d'expédition. Lm premiers se sont négocies de ltlu à 22Q fr. dans les bretons, et de 280 k 340 fr< dans les normands; les moyens de boiw cherte débutèrent k 3 fr. la livre dane les médiocres, firent le plps souvent 3.20 ou 3.35 dans ceux de bonne qualité cou- rante et 3.35-3.40 dans ceux de sort« extra. Dans ceux d'expédition, sept durent être relevés, et les meilleurs (veaux très claire). n'obtlrent paa plu*) de 3.50.

Gea moutons. Leur cours oscillât» entre 3.10 et 3.30 la livre, suivant qui. llté; tendance légèrement plus ferme. C. T.

SAINT-SE3VAN-SUR-MER. 13 aoftt. Beurre on cote à la livre. 8.50 9.50 œufs, la douzaine, 8,50 k Il,50. GRAND-P'OUGERAY, 13 août. Beurre doux. 8.25 a 8.50: salé. 6.75 il 7; oeufs, la douzaine, 4.75 k 5.

Avoine, 106 k 107 «elgle, 102 à 104 9 orge, 103 k 105 sarrasin, 108 à 110) son 82 à 84.

Veaux. 5,75 k 6,25; porcs gras, Il,20 il 6,30

il MONTFORT, 13 août. Tous les cours sont sans changement avec ceux de la semaine précédente. Marché peu animé avec faibles transactions. Beurre ordinaire en gros le kilo 14.50: beurre fin en gros le kilo 15; œufs, la douzaine 4.50 à 4.7Ï.

GEVEZE. le 13 août. Les 100 kilos avoine 110 à 115; orge 110 à 112; sarrasin 105 k 110- son 88 k 90.

Les 500 kilos paille de blé 130 à 140- paille d'avoine 120 k 125: foin 105 à 115. Vaches grases 2.80 k 3.60 le kilo: veaux de lait 6 a 6 20 le Kilo; veaux gras 8.20 à 6.40 le kilo: porcs de lait 180 k 180 la pièce: porcs maigre* 270 's 360. suivant taille et Age; porcs ores 6.60 à 6.80 le kilo.

On cote k la livre poulets 4.75 à 5: poules 3 k 3.26- canards 4; lapins 2.50 k 2.75

Beurre en gros 14.70 k 15.20: au détail 16 à 18.50: oeufs. la douzaine 4.50 k 4.60.

♦ LA CHAPELLE-CHAUSSEE, le 13 août. Les 100 kilos avoine. 110 4 115 fr. :orge, 108 à 112 fr.; sarrasin. 105 k 110 fr.

Les 500 klloe pallle de blé. 135 à 140 francs: paille d'avoine. 120 à 125 fr.; foin. 105 à 115 fr.

Vaches grasses. de 3 à 3.50 le kilo: veaux de lait, de 8 à 8.20 le kilo: veaux gras, de 6.30 à 6.40 le kilo: porcs de lait, de 145 à 180 fr. la pièce; porcs maigres, de 280 à 350 fr. la pièce: porcs gras, de 6.60 à 6.75.

On cote à la pièce poulets, 15 k 17 francs: poules, 12 k 14 fr. canarda. 14 à 15 fr. lapins. 10 à 12 fr.

Beurre, en gros. le kilo, 14.50 k 15 fr.J beurre fin, au détail, 16 k 16.20: oeufs. la douzaine, en gros, 4.50 k 4.60. •%• IRODOUER, 13 août. Vache* grasses, de 2.50 k 3.50 le kilo sur pied.1 veaux gras, de 6.30 à 6.40 le kilo sur pied; porcs de lait, de 150 à 180 fr. la pléce; porcs maigres, de 6.80 à 7 fr. 1e kilo sur pied; porcs gras, de 8 à Il.20 le kilo sur pied.

On cote à la pièce poulets, 14 k 18 fr. poules, 10 à 12 fr.

Beurre, en gros, la livre. 7.80 k 8 fr.n ufs, la douzaine 4.50 k 4.60.

Cours stationnaires sur le beurre et les oeufs.

LOUVIGNÉ-DU-DÉSERT, 13 août. La livre poulets. 5.50 a 6; pou'.es, 5 à 5.25: canards, 3.75 à 4: lapins, 2 à 2,23. La pièce pigeons, 4 à 8.

Le kilo beurre ordinaire, 13.50 k 14;1 beurre fin, 14.50 k 15.50. La douzaine œufs. 4.50 à 4.75

Hausse de 0,50 par kilo sur les beurras et de 0.25 par douzaine sur les œufs. ̃a, CHATEAUBOURG. le 13 août. -a Veaux gras, de 6.10 à 6.20; porcs gras, de 7 à 7.30 le kilo.

Poulets, la livre. 5 à 5.25; poules 4 k 4.25; canards, 4 à 4.25; lapins, 2 50 à 2.75.

Beurre ordinaire, le kilo. 13.50 à 13.75; beurre fin. le kilo, 14; ceufs, 1* douzaine, 4.50.

LOIRE-INFERIEURE

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Beurre ordinaire, la Uvre. 8.50 à 8.75, beurre fin. 8.75 k 9: œufs, la douzaine.

LES LÉGUMES

LES ARTICHAUTS

O SAINT-POL-DE-LEON, 13 août. Environ 55 voitures ont été amenées ce matin sur la place. Lea artichauts ont été payés aujourd'hui aux cultiva teua à raison de 80 à 90 fr. les 50 kl.loa. Arrivages moyens; transaction* lentes: cours en baisse.

TAULE 13 août. La marchandide vente a monté au prix de 85 à 95 fr. les 50 kilos.

♦ CLtDER, 12 août. Environ 90 voitures ont été amenées aujourd'hui sur le marché de la place de la Mairie. Les artichauts ont été payés de 40 à 50 fr. les 50 kilos, suivant qualité coure soutenu*, arrivages faibles

LES OIGNONS ET ECHALOTES · SAINT-POL-DE-LEON. 13 août. Les oignon* sont actuellement payés à la culture à raison de 40 fr. las 50 kilos.

Les échalote* sont payées aux cultivateurs à raison de 65 à 70 fr. la* 50 kilos.

CLBDER. 13 août. Lea oignons sont payés à la culture. 32 à 35 frane» les 50 kilos.

Les échalottes sont payées 4 la culture 80 à 32 francs les 80 kilos.

LES CAROTTES ROUGES

SAINT-POL-DE-LEON, 13 août A la culture, les carottea route4 sent payées a raison de 9 a 10 fr. la dou.zaine en paquets.

LES POMMES DE TERRE

•> SAINT-POL-DE-LEON. 13 août Les pommes de terre sont payé»» à la culture à raison ae 20 fr. les 30 kilo». · CUtDER. 12 août. Les pommes de terre sont payées 4 la culture, 18 à 20 francs les 50 kilos. Les flucks trleea et sélectionnée» spécialement pour la semence se vendent 20 francs lea 50 kl.LES AULX

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NIMBUS

honte

Feuilleton de L'Ouesi-Eclatr

du 14 août 1937 37

a lui amour par

Marcelle

DAVET

Par le train de 10 heures. Et nous reviendrons en auto; comme je n'ai pas encore mon permis, la maison nous donnera un chauffeur pour faire le trajet. Allons, maman Lise, fais vite tes préparatifs, et ne me regarde pas avec cet air effaré. Songes que, demain, demain à cette heure-ci, elle sera là, f ma voiture p, ma jolie petite voiture. Quel bonheur quel bonheur quel bonheur

Dans ses bras robustes, elle saisit Lise-Marie, la souleva de terre, la mit debout, et, la serrant contre elle, l'entraina dans une valse échevelée, malgré ses protestations éperdues. Quand elle se décida à la lâcher, elles étaient à bout de souffle toutes deux, mais elles riaient comme deux enfants. Les cheveux blonds de Lise-Marie, que pas un fil blanc n'argentait, mous̃mkat autour d'un front eans ride et

sur des yeux couleur de ciel et l'agitation de la danse avait avivé le rose de ses joues.

Mon Dieu, que tu es jeune, maman Lise et que tu es donc jolie. Jamais on ne croirait que tu as deux grandes filles comme nous.

Je n'en ai qu'une, rectifia la veuve de Pierre RaveL

Veux-tu te taire. M'aimes-tu moins qu'Eve-Marie ? De nous deux, c'est moi que tu gâtes le plus. Ma chérie. ma Christiane. Et, songeant au grand amour de sa jeunesse, qui avait été, en somme, le grand amour de toute sa vie, la jeune femme serra dans ses bras, d'un geste vraiment maternel, la fille d'Hervé de Vindrac-Latour.

Comme si un Dieu complaisant eut voulu combler le vœu immédiat de Christiane, il se trouva que la maison Peugeot, de Toulouse, avait, dans ses garages du boulevard Carnot, une quantité suffisante de voitures pour que la jeune fille put aussitôt faire son choix. Elle remarqua tout de suite une six chevaux bleu marine, et elle se décida à la prendre à cause de cette nuance discrète, qui s'harmonisait ce jour-là avec le sobre tailleur de drap, et le souple feutre qu'elle avait revêtu. Et, instinctivement coquette, elle songea Quand je serai au volant de cette petite auto, je crois que je ne ferai pas trop mal. »

On lui promit un chauffeur expérimenté pour les conduire le soir même à Cordes, et, ayant payé royalement, elle s'en fut, heureuse et comblée, une fois de plus. D'ailleurs, parfaitement consciente d'être une privilégiée du destin, eli* dit, passant calmement son bru «rtS» celui de Lise-Marie, et tan-

dis qu'elles redescendaient le boulevard

Je suis vraiment née sous une bienfaisante étoile. Quand je compare mon sort à celui de plusieurs de mes amies, je suis presque honteuse d'être ainsi gâtée.

Gàtée ? Tu trouves ? Mais, ma pauvre petite, oublies-tu donc que la guerre t'a fait deux fois orpheline ? Je ne l'ai jamais senti. Au risque de te paraître une fille dénaturée, je suis bien obligée de t'avouer Que je ne pense presque jamais à mes parents. C'est votre faute. Ta faute, devrais-je dire. Comment pourrais-je croire que je n'ai pas de maman, puisque je t'ai.

Oh Christiane 1

Encore, Lise-Marie tenta de répli- quer

Ce n'est pas la même chose; et si tu avais ta vraie mère.

Elle ne m'aimerait pas mieux que toi. Tu as si bien pris sa place que je n'ai jamais éprouvé le vide autour de moi. Quelquefois, devant sa photographie, je me prends à rêver. et je lui demande pardon de ne point la regretter. Mais elle-même, qui a préféré suivre son mari dans la tombe plutôt que de vivre pour moi, est-ce qu'elle n'a pas été un peu fautive à mon égard ? Tais-toi, cria Lise-Marie scandalisée, tu dis des horreurs

Maman Lise, tu as eu le même malheur que ma mère, et pourtant, pour élever ta fille, tu as su dompter ton chagrin.

Mais, ce n'est pas la même chose. ce n'est pas du tout la même chose tu ne vas pas comparer.

Comparer quoi ?

L'amour que Mme Gisèle avait pour Hervé. c'était sans doute quelque

chose de si grand, de si fort, qu'il a tout submergé en son âme.

Elle soupira, et dit, étreinte par les souvenirs

Ton père était si bon, si noble, si beau Comment une femme, qui avait été « sa H femme, aurait-elle pu se résigner à vivre, l'ayant perdu ? Christiane murmura tendrement Oh maman Lise, comme on sent, quand tu parles ainsi, qu'en dépit de ton mariage avec un autre, et de l'affection très loyale que tu avais certainement vouée à cet autre, malgré ta fille, malgré le temps écoulé, et tout ce qui, depuis, a rempli ta vie, tu n'as jamais cessé de l'aimer cet Hervé si bon, si noble, si beau

Le front pâle, sous les fins cheveux blonds, s'empourpra et la veuve de Pierre Ravel rougit, comme eût pu rougir. jadis, l'humble fille de Jeanne Dotin.

C'est vrai, avoua-t-elle, que veuxtu, de mon temps, nous étions sentimentales peut-être trop et mal armées contre les choses de tendresses. Et ma pauvre maman, malgré toute sa sagesse n'avait pas su me défendre contre mon propre cœur. J'aimais ton père; il m'aimait; je croyais facile toutes choses. Hélas ce n'est que dans les contes que les rois épousent des bergères. •

Pauvre petite fille romanesque, vous vous êtes heurtée au terrible orgueil des Vindrac-Latour. Je me doute de tout ce que grand'mère a dû mettre en œuvre pour briser cette pauvre idylle. Mais mon père n'a pas été chic Il.

Tais-toi il a bien fait.

Tu le défends ?

Et je l'approuve, Tu es riche,

Christiane; tu as une fortune considérable qui te vient de ta mère, et tu ne sais pas, peut-être, que ton père ne possédait rien ?

Mais, le château de Vindrac ? Ta grand'mère l'appelait le un nid de hiboux et elle avait presque raison. Tout était en ruines; les tours menaçaient de s'écrouler; chaque hiver, quelques briques tombaient du toit un vieux ménage de domestiques servait, à peu près pour rien, Mme de Vindrac-Latour, et, quand il faisait bien froid, le bois étant.trop cher, on allait chercher au grenier quelque vieille caisse, des débris de meubles archaïques, pour allumer une flambée dans la cheminée.

Ah mon Dieu, s'écria Chris- tiane médusée, grand'mère était si pauvre que ça ?

Je ne devrais peut-être pas te le dire; mais l'idée que tu juges si mal ton père m'est insupportable. Comment aurait-il pu, à moins d'être fou, accepter d'augmenter tant de misère, en y joignant la mienne ? Car, moi aussi, je ne possédais rien. La marquise a voulu lui faire épouser une fille de son monde, une riche héritière; elle a bien fait. C'était son droit, et le devoir d'Hervé était d'obéir.

« Je pense, ajouta-t-elle, après une pause, que ce devoir lui a été rendu facile par l'amour que Mme Gisèle lui a tout de suite témoigné, et je crois, je suis sûre, qu'il l'aimait lui aussi. Christiane dit gravement

Il aurait suffi à mon père d'un tout petit peu de courage, pour travailler et gagner sa vie et la tienne. Ah travailler soupira LiseMarie, mais il ne savait rien taire 1 » Evidemment. Ma granU'mère

l'avait élevé comme on élevait les, jeunes gens des grandes familles, au temps du Roi Soleil. Cette pauvre grand'mère je n'en suis pas bien sûre qu'elle n'en soit pas restée aux Croisades. Pour elle, tout ce qu'on a fait depuis n'existe pas.

Je crains, dit Lise-Marie en rianfc qu'elle ne se modernise jamais.

Ça c'est à voir. Pour commencer son éducation, moi, je te prie de croire, que je la ferai monter en auto Elle a> accepté que j'ai ma voiture; elle a a(>pris que je savais la conduire moimême peu à peu, elle admettra que le plan de la vie a changé, tu verras, tu verras, maman Lise.

Christiane se mit à rire, et, moqueuse, elle ajouta

Et, pour finir ce qui serait pire que tout c'est que, quand je me marierai, je n'épouse pas un Vindrac-Latour. mais plutôt un monsieur Durand, Duval, ou Dumont. Ça, vois-tu Insupportable gamine C'est que tu en serais bien capable

Ah protesta la jeune fille; pas pour ennuyer ma grand'mère; mais. je te jure que si j'aimais un garçon sans couronne, sans particules, et sans le sou, rien ne m'arrêterait, pas même une volonté très respectable. J'épouaeorai l'homme que j'aurai choisi, pour lui-même, et pas pour son nom.

Et, sur cette affirmation péremptoire, comme elles passaient devant la porte d'un grand restaurant de la place Wilson, elles entrèrent

J'ai une faim de loup, remarqua Christiane; je suis si contente et je pense que la joie creuse.

Elles s'assirent, et le menu oommaa. dé, la jeune fille soudain s'attrista.