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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1937-04-14

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 14 avril 1937

Description : 1937/04/14 (Numéro 14767).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k660862z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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L'autorité républicaine

Paria, 13 avril. La constatation qui nous impressionne le plus vivement, en lisant les chroniques de l'élection de Bruxelles, et après nous être profondément réjoui du triomphe de M. Van Zeeland C'-aat la suivante

s Voici un pays où la dévaluation a réussi, où la politique monétaire et bdncaire a donné d'excellents résultats, où l'économie générale est assainie, où nul, •emble-t-il. ne peut contester le succès des sages méthodes employées par le gouvernement, et de la fidélité des partis à l'Union Nationale. Et, cependant, quel tumulte, quelles disputes. quelle tourmente sur la Belgique à l'occasion de la consultation populaire du Il avril 1 Tout le pays en a été secoué.

Chez nous, la dévaluation a échoué la production se ralentit la balance est déficitaire la trésorerie est inquiète et le budget demeure en déficit l'expérience Blum a créé de nombreuses et graves difficultés économiques et sociales un gouvernement de coalition à direction collectiviste s'incline devant les sommations d'un organisme de classe qui agit en marge de la loi et qui est irresponsable légalement devant les Chambres. Que devons-nous donc redouter, en France, alors que, chez nos voisins et amia, après deux années de bon travail et de relèvement incontestable, une violente bourrasque s'est tout de même abattue sur la nation ?

Vous devez, nous répondent certains, redouter le fascisme, car, un jour ou l'autre, les cinq à six cent mille sufirages de « classes moyennes », qui sont allés au Front Populaire il y a un an, parce que ces citoyens étaient déçue. appauvris, irrités, iront demain à droite et même à l'extrême-droite. C'est, d'ail; leurs, ia crainte exprimée par les radicaux.

Je n'en crois rien. Le plus grand nombre des mécontents d'aujourd'hui, des aigris, des exaspérés, ne ae portera pas LE PRINCE CHIGHIBU- .41 .EN ANGLETERRE

LE PRINCE CHICHIBU,

frère du Mikado,

qui représentera le Japon aux fêtes du couronnement, photographié en compagnie de sa femme. -J

de ce. côté. Le fascisme, chez nous, risque de prendre la couleur rouge. Il n'y a, directement aucun danger de dictature à droite. Ce qu'en disent les journaux marxistes, c'est un « bobard qu'ils utilisent pour tenir en mqins leur clientèle. Ce que risque la France, en toute vérité, c'est l'unification de la S. F. I. O. et du Parti Communiste préludant à un Etat collectiviste à peu près totalitaire. Pour éviter ce grave péril, et pour résister de manière décisive à la contagion des dictatures de l'extérieur, il n'y a qu'un moyen c'eat de renforcer L'AUTORITÉ DÉMOCRATIQUE RÉELLE c'est de donner une puissance nouvelle à l'esprit et aux lois fondamentales de la République.

La forme d'autorité qui, sous un régime représentatif et parlementaire, sous un régime à base de liberté, doit correspondre et répondre à l'autorité des dictatures, c'est l'union des partis républicains à l'exécutif c'est un gouvernement de Front Démocrate, au sens large du terme. J'affirme que l'alliance étroite et continue entre démocrates, contre le communisme dictatorial et contre toute autre forme de l'autocratie, c'est la seule réponse autoritaire et efficace aux despotismes, d'où qu'ils viennent.

Se refuser à organiser cette alliance nécessaire, c'est se livrer affaibli et sana armez c'est capituler d'avance devant les entreprises tyranniques de l'intérieur et de l'extérieur.

L.-A. PAGES.

JE NE SUIS PAS FOU proteste l'assassin

ANDRÉ THEURIER

qui déclare n'avoir que deux amours

celui de sa mère et celui de sa soeur

Vichy, 13 avril Le criminel Theurler et le chauSeur Naudin, l'une de ses victimes, en traitement à l'hôpital civil, ont passé une bonne nuit. Leur vie ne parait plus en danger, à moins de complications toujours pos.sibles. surtout pour Naudin.

André Theurier a renouvelé complètement ses aveux aux magistrats instructeurs. L'assassin a tenu à affirmer que le chauffeur Naudin n'avait auenne responsabilité et ne devait pas être inquiété. Il ajouta qu'il regrettait vivement ce qu'il avait fait.

« Je ne suis pas fou, dit-il. Ne le croyez pas. Mais je suis impulsif, nerveux, emballé, et ne puis pas souvent maîtriser mes instincts. C'est une affaire psychologique. Je ne sais pas pourquoi j'ai tué Je n'avais aucun motif pour assassiner les miens .» Le jeune assassin tint à dire, après le départ des magistrat, « qu'il n'avait au monde que deux amours celui de sa mère et celui de sa sœur ». Il pense d'ailleurs qu'elles viendront le vair. Le Parquet de la Seine

instruira l'affaire

PARIS, 13 avril. M. Bérgerat, juge d'instruction à Vichy, s'est dessaisi au profit du Parquet de la Seine du dossier concernant les assassinats commis par le jeune soldat André Theurier.

C'est M. Bru, juge d'instruction à Paris, qui a été chargé de l'enquête.

LONDRES

L'horloge géante Big Ben Il, de la Tour de Londres, «•t illuminée à l'occasion des fêtes du couro&nemeafc

Demain,

tirage

de la Loterie Nationale

PARis, 13 avril.Le secrétariat général de la Loterie Nationale rappelle que le tirage de la quatrième tranche de 1937 aura lieu le jeudi 15 avril, à 17 h. 30, salle Pleyel, rue du Faubourg-St-Honoré, à Paris. La cérémonie sera radiodiffusée par la TourEiffel et le Poste Parisien.

Les résultats complets du tirage seront répétés par l'ensemble des postes d'Etat au cours des entr'actes de leur programme de la soirée.

Le secrétariat général annonce, d'autre part, qu'il procédera à partir du 19 avril, à l'émission de la sixième tranche de la Loterie 1937. identique à la tranche précédente et limitée comme elle à 1.500.000 billet*.

Révolution

dans l'ordre

(Voir en 2e page.)

M. Léon JOUHAUX

au Comité National de la C. G. T., a dressé le bilan des réformes syndicales obtenues dans le cadre du Front Populaire, et lancé un nouvel appel à la discipline.

Parlant de l'application brusquée des 40 heures

« Evitons, a-t-il dit, que l'opposition du public ne se coalise avec le patronat. « .que la paysannerie française ne se désolidarise de la classe ouvrière et ne se dresse contre elle. »

LES EMBLÈMES DU FRONT POPULAIRE ORNENT TOUJOURS L'ENTRÉE DE L'EXPOSITION

Paris, 13 avril. Ce matin, à l'entrée monumentale de l'Exposition, place de l'Aima, le drapeau tricolore, portant des insignes révolutionnaires, flotte de nouveau sur les pylônes. On dit que, suivant la décision prise hier par le Comité national de la C. G. T., des délégués de la Fédération du Bâtiment interviendront auprès des ouvriers pour les inviter à retirer ces emblèmes.

Des parlementaire»'

tentent de vaines démarche* Paris, 13 avril. On nous commu.nique:

M. Georges Roulleaux-Ougage, député, s'est présenté ce matin à la Presidence du Conseil et a demandé à être reçu par M. Léon Blum, pour protester auprès de lui contre l'indifférence du Gouvernement à l'égard des agissements des ouvriers de l'Exposition, qui arborent, chaque jour, sur les chantiers de l'Exposition, les drapeaux tricolores portant les insignes du Front popu-

laire. M. Roulleaux-Dugage a demandé à être reçu par le président du Conseil pour protester contre cet état de choses en son nom propre et au nom d'un certain nombre de ses collègues qui sont MM. Ybarnegaray, Xavier Vallat, Joseph Denais, Pierre Taittinger, Fernand Laurent, Pinelli, Izard, d'Aramon, Chiappe, Dommange, doteur Cousin, Frédéric Dupont et Wiedemann-Goiran. Il a été répondu à M. Roulleaux-Dugage que M. Léon Blum se reposait actuellement en Seine-et-Oise et ne pouvait, par conséquent, lui accorder de rendez-vous. Renonçant alors à être reçu par M. Léon Blum, M. Roulleaux-Ougage a téléphoné au ministère de l'Intérieur et a sollicité une entrevue avec M. Marx Dormoy pour demain, en précisant l'objet de sa démarche. Un collaborateur du ministre de l'Intérieur a répondu, à la fin de la matinée, à M. Roulleaux-Dugage, que le ministre ne pouvait lui accorder audience pour demain.

Le drapeau tricolore « agrémenté des trois flèches, du bonnet phrygien, de la faucille et du marteau, à la Porte Monumentale de l'Exposition.

N'entrons pas nos écoles d'aviation dans la Crau

(Lire en deuxième page l'article de

RÉARMEMENT M. Schacht négocierait à Bruxelles l'achat

par le Reich de cuivre

du Congo

LE DOCTEUR SCHACHT

(Lire nos informations)

en 2" page)

EN HAVTE-SAVOIE

Les éboulements de Mortagne se produisent toujours

Boiweville, 13 avril. Les éboulements de Mortagne continuent d'une façon inquiétante, au-dessous de la pointe des Brasses, au cœur de la vallée du Giffre. Sur plus de dix hectares, les champs sont bouleversés et deux chalets appartenant à MM. Deturche et Moget s'écroulent petit à petit. Les propriétaires ont déménagé hier après-midi. Le petit village des Chomettes, situé au-dessous de Viuzen-Sallaz, dans l'axe de la coulée, est toujours en alerte.

UN CONSEIL DES MINISTRES AURAIT LIEU JEUDI

Pms, 13 avril. Selon toute vraisemblance, les membres du Gouvernement se réuniront jeudi matin en Conseil des ministres, à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun.

RETOUR D'EXIL?

Fez a fait

de grandioses funérailles

à l'ex-sultan Moulay Hafid Fez, 13 avril. Le train spécial transportant la dépouille mortelle de l'ex-sultan du Maroc, Moulay Hafid. est arrivé en s'are de Fez ce matin à • h. 30. Le cercueil fut déposé sur une prolonge d'artillerie, drapée des couleurs chérifiennes. Dans la cour de la gare, noire de monde, des détache.ments de troupes et la garde chérifienne rendent les honneurs puis les hauts dignitaires ainsi que les notables, défilent devant le cercueil en une Sle interminable.

A 10 heures. un escadron de spahis arrive et encadre la prolonge transportant le corps de l'ancien sultan. Le cortège se met en marche, en direction de Bab-Moyad, tandis que sur tout le parcours les troupes échelonnées présentent les armes. Dès que le cortège pénètre dans la ville indigène, la foule devient encore plus considérable et les terrasses sont littéralement surchargées de femmes voilées qui poussent des cris aigus sur le passage du conEW A 10 h 30, le funèbre cortège fui son entrée dans le Mechouar de Bab Moyad. Sa Majesté le sultan du Maroc, Sidi Mohamed, et le résident général. entourés des hauts dignitaires du Maghzen et des hautes personnalités du protectorat, s'avancent et s'inclinent devant la dépouille mortelle. Drapeaux et étendards, ainsi que les drapeaux rouges, verts ou jaunes des diverses confréries religieuses s'abaissent, tandis qu'au loin une salve de coups de canon retentit. De cette foule immense des clameurs retentissent, dominées pourtant par les cris vibrants des fem. mes massées sur le faite des vieux rem.parts millénaires.

Le défilé des troupes terminé, le sul. tan et le résident général s'inclinent une dernière fois, et c'est alors la ruée vers le cercueil de t-us ceux qui veulent rendre un dernier hommage à celui qui fut leur souverain. La dépouille est hissée sur des épaules robustes et transportée, pour être inhumée, dans la mosquée impériale de Moulay Abdallah où reposent déjà les anciens sul. tans de la dynastie Alouïtte.

Après la cérémonie, la foule se retire lentement et comme a regret. après avoir manifesté d'une façon éclatante son loyalisme envers la dynastie ré.gnante et envers la nation protectrice» PAR LA VOIE DIPLOMATIQUE, BERLIN REPOND

A L'ENCYCLIQUE PONTIFICALE Beruh, 13 avril. Le gouvernement allemand a fait remettre par son ambassadeur auprès du Vatican, M. Von Bergen, une réponse à l'Encyclique pontificale lue en chaire dans toutes les églises allemandes le dimanche 21 mars. Il s'agirait d'une note de protestation qui, toutefois, ne comporterait pas de dénonciation formelle du traité concordataire conclu en 1933 entre le Reich et le Vatican.

L'avion

et la lutte

contre le trafic de la drogue LONDRES, 13 avril. La police du Caire vient de faire appel à l'avion dans la lutte entreprise par les autorités égyptiennes contre les trafiquants e t fabricants de drogue. Ayant été informée que des champs de pavots clandestins e x i staient au milieu de champs de blé d a n le district d'Assiut, en HauteEgypte, elle envoya un avion militaire pour survoler les lieux. Le pilote e prit des photographies qui furent aussitôt développées au C a i r e. d'où quatre-vingtcinq policiers furent envoyés à Assiut pour détruire les pavots et arrêter les suspects. On pense que ce raid portera un coup mortel aux cultures clandestines de Bayou on Egypte.

L'avion du pilote Hawks, détenteur de plusieurs !»• cords, survole l'Empire State Building a New-York.