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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1937-03-11

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 11 mars 1937

Description : 1937/03/11 (Numéro 14733).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k660828v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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LA GUERRE D'ESPAGNE

LES TROUPES DE FRANCO SONT A 15 KILOMÈTRES DE GUADALAJARA

Tous les secteurs de Madrid sont pris à revers

LA PARTIE BLANCHE INDIQUE LA SITUATION DES NATIONALISTES

Siguenza, 10 mars. (D'un des envoyés spéciaux de t'Agence Havas.) Les nationalistes, au nombre de 32.400, étaient hier soir à 25 kilomètres de Guadalajara. L'avance méthodique et puissante des colonnes attaquantes se poursuit avec régularité et les réactions de l'adversaire ne semblent pas devoir arrêter cette marche en avant. Le sort de Madrid a été joué lors de l'attaque sur la route de Valence. Aujourd'hui, tous les secteurs de Madrid sont pris à revers. Les éléments gouvernementaux qui les tien- nent n'ont plus que deux solutions foncer en un endroit choisi, ou se retirer face à la capitale pour livrer bataille dans des conditions meilleures. Une avance de 40 kilomètres en deux jours

Rome, 10 mars. L'Agence Stephani annonce que les troupes du général Franco, qui s'avancent en direction de Guadalajara, sont à 15 kilomètres de cette ville. Elles avaient atteint ce matin le carrefour de Torija et en deux jours, c'est-à-dire depuis le début de l'offensive, leur avance atteignait 40 kilomètres.

Les républicains

avouent un nouveau recul Madrid, 10 mars Le Conseil délégué pour la défense de Madrid communique à midi

L'attaque déclenchée avant-hier par les troupes de la division motorisée italienne concentrées sur la route de Madrid à Saragosse, dans la province de Guadalajara, s'est poursuivie avec une grande violence.

Devant la supériorité numérique et l'importance des moyens techniques mis en œuvre par les alliés italiens des rebelles, l'armée républicaine a été forcée de céder du terrain sans que l'ennemi ait pu briser la continuité des lignes de défense.

AU LARGB D'OUESSANT

U-n chalutier

nationaliste

bombarde

un pétrolier

gouvernemental Ce dernier

se réf ugie à Brest

BREST, 10 mars. (De notre rédaction.) Cet après-midi. le sémaphore du Créach-Ouessant signalait qu'il voyait un bateau battant pavillon espagnol rouge et or aller et venir comme s'il avait perdu quelque chose. Un moment après, deux navires, dont un Français. qui rebroussa chemin, débouchaient derrière la pointe de Pern. L'autre était un pétrolier espagnol gouvernemental. Une étincelle jaillit du chalutier nationaliste. Quelques instants plus tard, la méprise n'était plus permise. Le chalutier tirait bien sur le pétrolier gouvernemental. Ce dernier se hâta de se réfugier à la côte. Il alla se cacher derrière l'ilôt de Queler, mais le tir du chalutier ne finit qu'à 17 h. 10. après plus d'une heure et demie de bombardement. Quelques instants plus tard, d'ailleurs, il se réfugiait à l'entrée de la baie du Stiff où un pêcheur du bateau La Couronne-de-Marie, de Molène. patron Jean Rocher, monta à bord pour le guider. Aussitôt le pétrolier, qui est le Conaé de Zubiria, du port de Bilbao, prenait la direction de Brest.

Vers 17 heures, l'aviso Surveillante, de la marine de guerre française, était parti de Brest pour se rendre à la rencontre du pétrolier et l'escorter jusqu'en grande rade. En même temps, quatre hydravions de la base de Laninon allaient surveiller les lieux pour protéger les eaux territoriales.

Le pétrolier est arrivé dans la soirée, vers 21 heures, en rade de Brest.

JEAN BOO, LE RESCAPÉ

DU « MAR CANTABRICO

Le Mar-Cantabrico »

riche butin

pour les nationaux,

a été conduit

au port du Ferrol

SÉvniï, 10 mars. Le vapeur Mar Cantabrico, qui n'a pas été coulé, a pu être acheminé vers le port dü Ferrol, avec sa cargaison de matériel estimée à 80 millions de pesetas. Les techniciens américains qui se trouvaient à bord sont gardés à vue, mais on croit qu'ils seraient en possession de certificats de nationalité espagnole, ce qui pourrait mettre leur liberté en danger. Parmi les armes que transportait ce navire se trouvaient 1.500 mitrailleuses, 200 lance-flammes, 625.000 cartouches pour mitrailleuses, 70 canons de 74, 120.000 obus, etc.

Ht Companys, président de la Généralilfe»de Catalogne, et Mme Frederica Montsany, militante aux accents •annonças, ont tour à tour exhorté à la insistance les Espagnols gouvernementaux lors d'un grand meeting tenu au Arèn« de Barcelone,

LA L©D

sur Le Sénat, en approuvant par 258 voix contre 1, a limité le plafond à 10 milliards 500 millions

L'EMPRUNT Voir M.LEBRUN SERAIT ÉMIS VENDREDI en 2° page PARLE CE SOIR AU PAYS

La 'Normandie parüra

aujourd'hui

pour New-York LES INSCRITS MARITIMES ONT REPRIS LE TRAVAIL AU HAVRE

ET A BORDEAUX

Lire nos informations

en 20 page

LE CHATEA U DE CANDÉ PRÈS DE TOUR>

Mrs Simpson ao château de Candé

TOURS, 10 mars (de notre correspondant particulier).Une délégation de cinéastes et de journalistes s'est présentée ce matin au château de Candé, sollicitant une entrevue avec M" Simpson.

L'Américaine lui a fait répondre qu'elle n'avait aucune communication à faire aux journaux.

Selon des familiers du château, elle se serait déclarée enchantée de l'accueil qu'elle y a reçu.

On croit savoir que le duc de Windsor serait entré en communication avec elle dès hier soir.

Saisie au ^passage par l'objectif des reporters à l'affût. la torpédo de Mrs Simpson s'engage à vive allure dans l'allée du château

LE ROI FAROUK A SAINT-MORITZ Le roi d'Egypte s'adonne aux joies de la luge.

Si Un nouvel équipage

est parti tenter sa chance Voir en 26 page

Le taux des bons à 2 ans de la Défense Nationale

est ramené à 4 0/0

Paris, 10 mars. Le « Journal

Officiel » publiera demain un décret aux termes duquel, à partir da 11 mars 1937, le taux annuel d'intérêt des bons de la Défense nationale à deux ans d'échéance est ramené de 4 1/2 à 4

UNE PRISE D'ARMES DANS LA MARINE

PARIS, 10 mars. Au cours d'une importante prise d'armes qui s'est déroulée ce matin dans la cour des services d'hydrographie de la Marine, le vice-amiral Darlan, chef de l'état-major général de la Marine, a procédé a une remise de décorations. Il a remis les insignes de grand officier de la Légion d'honneur au contrôleur général Ducorps et la cravate de commandeur au capitaine Dignac, député de la Gironde, au vice-amiral Godefroy, à l'ingénieur général de 2- classe de l'artillerie navale Lauranret au second-maître Billois, un Breton de Brest, héros de la guerre, pilote aviateur qui, charge d'un bombardement en décembre 191b fut blessé la cuisse à 2.600 mètres d'altitude au-dessus d'Ostende, si grièvement qu'il dut être amputé, mais n'en accomplit pas moins sa mission et réussit à rantener son appareil à SaintPol-sur-Mer, sa base d'atterrissage. Tandis qu'un détachement de fusiliers-marins rendait les honneurs, le vice-amiral Darlan remit encore la croix d'officier de la Légion d'honneur à M. Dumont, au médecin-chef Thomas, à l'ingénieur principal de l'artillerie navale Dumas et à l'ingénieur en chef Le Gloannec et enfin sept croix de chevalier et une Médaille militaire.

LE SECOND-MAITBE BILLOIS REÇOIT LA CRAVATE DE COMAlANnE.UK-

LA LOI SUR L'EMPRUNT AU SÉNAT

PARis, 10 mars. La séance, ouverte à 15 h. 10 par M. Jeanneney, n'a pas attiré une grosse affluence. Il ne s'agit en effet à ce moment que du dépôt du projet de loi sur l'emprunt, voté à la Chambre, par M..Vincent Auriol, et du dépôt du rapport de la Commission des Finances par M. Abel Gardey. La discussion du projet ne commencera, selon le règlement, qu'à partir de 16 heures.

A 16 heures exactement, M. Jeanneney, qui avait suspendu la séance, annonce la reprise. L'hémicycle est presque complètement garni de sénateurs. Les tribunes du public sont pleines. Au banc du gouvernement ont pris place MM. Blum. Sellier. GasnierDuparc et Vincent AurioL A côté de ce dernier siège M. Rueff, conseiller technique du gouvernement.

L'exposé de M. Gardey M. Abel Gardey, au nom de la Commission des Finances, prend la parole.

La Commission, dit-il, demande au Sénat de voter à l'unanimité le projet de loi, étant donné que le produit de l'emprunt est uniquement destiné à financer les dépenses extraordinaires de la défense nationale ».

Le rapporteur examine ensuite le projet.

A l'art. 1er (autorisation de l'em-

M. GARDEY prunt), il explique que la Commision

a estimé que le texte voté par la Cham- bre avait besoin d'être précisé.

« Cette autorisation d'emprunt, ditil, permettait au gouvernement d'emprunter plus de 20 milliards en utilisant les crédits non seulement pour le paiement des dépenses extraordinaires de la défense nationale. mais aussi de toutes les dépenses ordinaires prévues dans le budget.

« La Commission a donc décidé de spécifier que cet emprunt couvrirait, jusqu'à concurrence de 10 milliards et demi, les dépenses extraordinaires de la défense nationale ce qui est encore large, puisque le total des dépenses prévues ne s'élève qu'à 9 milliards et demi ».

c En ce qui concerne l'option de change, la commission en approuve les avantages, mais elle ne peut accepter d'autoriser cette clause que dans des cas exceptionnels et limités à des besoins clairement déterminés.

c C'est pourquoi, déclare M. Abel Gardey, nous avons précisé le but de l'emprunt.

c Pour l'article 2, autorisant la libre circulation de l'or, et pour l'article 3 (situation des porteurs de récépissés d'or), la commission donne son adhésion complète au texte du Gouvernement.

M. Abel Gardey, très applaudi, pose ensuite les conditions que le Sénat estime nécessaires pour la réussite de l'emprunt équilibre budgétaire, arrêt des dépenses publiques et de la hausse des prix.

Le rapporteur prend acte des engagements pris par le Gouvernement et souligne que cette politique sage doit être poursuivie, sous peine de retomber dans une situation pire.

Et le rapporteur conclut

c Le Gouvernement ne doit pas oublier demain qu'il s'adresse à tous les Français. A ceux-ci, il appartient de répondre à un patriotique appel Il (vifs applaudissements).

M. Armbruster

M. Armbruster a la parole. S'adressant au Gouvernement, il déclare spécialement à M. Blum

« Toutes vos prévisions se sont révélées inexactes, et aujourd'hui vous déclarez vous-même la faillite de votre expérience (très bien à droite, au centre, mouvements divers).

c Et ce qui est nouveau dans l'histoire parlementaire, c'est que vous vous présentez vous-même comme le syndic de cette faillite ».

Puis le sénateur de l'Aude prononce contre l'expérience Blum un réquisitoire impitoyable.

« Pourtant, conclut-il, ne voulant pas spéculer sur une catastrophe financière possible, que les événements rendront d'ailleurs inévitable, je voterai le projet d'emprunt, parce que, au-dessus de vous, Monsieur le Président du Conseil, bien au-dessus de vous, il y a l'intérêt de mon pays > (vils applaudissements au centre et à droite).

M. Jean Hennessy

M. Jean Hennessy déclare que dans tous les milieux on regrette que M. Blum n'ait pas fait vibrer la corde patriotique.

Il réservait cela probablement, déclare M. Hennessy, à M. le Président de la République. (Rires et applaudissements.)

M. Blum. Je ne faisais pas un appel au pays pour l'emprunt je ne voulais donc faire vibrer aucune corde.

M. Henkessy. Si, les cordons de la bourse. » (Rires et applaudisse- ments.)

Et l'orateur regrette ensuite que le Gouvernement n'ait pas adpoté une forme d'emprunt comportant des titres transmissibles, sans taxe de succession, aux héritiers directs, et il demande que la question soit étudiée. M. Vieillard. Ce sera pour le prochain emprunt. à (Rires et applaudissements.)

M. BLUM

Le Président du Conseil monte à la tribune

Le projet d'emprunt. dit-il, est lié à l'ensemble des mesures annoncées après le dernier Conseil des Ministres pour résoudre durablement le problème de la monnaie et de la trésorerie et consolider la reprise économique. Le moment est venu d'affermir notre situation.

c Quant aux crédits de la Défense Nationale, poursuit M. Blum, ils forment un ensemble à part par leur nature même. I! s'agit de dépenses exceptionnelles. Il est normal de les couvrir par une opération de crédit à long terme en adressant un appel particuller au pays et en prévoyant, en

faveur des souscripteurs, des garanties spéciales.

« Cette opération provoquera, naturellement, un premier afflux de capitaux sur notre marché elle agira ainsi sur les changes de manière a renverser la tendance antérieure. La confiance revenue dans les facilités du Trésor, pour faire face à ses obligations, agira dans le même sens. Nous avons voulu faire preuve de la plus grande franchise à l'égard du trafic de l'or, question qui pesait sur nous depuis des mois.

« D'autre part. nous restons entièrement fidèles à l'accord monétaire tripartite conclu avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. »

M. Blum affirme ensuite qu'il ne laissera plus se constituer, à côté du budget normal, un second budget alimenté par l'emprunt.

Puis, venant aux modifications apportées au texte gouvernemental, le président du Conseil déclare « Nous ne pouvons qu'approuver les modifications successivement apportées à notre texte par la Chambre et par la Commission du Sénat pour en préciser davantage la portée. Nous voulons qu'il n'y ait aucun doute, aucune équivoque, sur nos intentions ». Et M. Blum demande au Sénat de voter le projet à l'unanimité.

M. Caillaux

M. Caillaux. président de la Commission des Finances, prend la parole.

CI Il s'agit, dit-il, d'un emprunt à garantie de change, formule que vous avez combattue, monsieur le Président du Conseil, en 1925. Notre Commission a bien précisé que l'emprunt nouveau ne pourrait être appliqué que strictement aux nécessités de la défense nationale. Il sera voté, j'en suis

M. cari TAUX sûr, par l'unanimité du Sénat.

« Mais ensuite, vous serez en face d'autres lourdes dépenses, et vous y avez déjà pensé. Vous les retrouverez l'an prochain. Comment ferons-nous. alors que nous aurons à payer, en plus, les arrérages du nouvel emprunt ? La question risque d'être insoluble, et vous venez de le reconnaître. La reflation. vous en êtes revenu. « Il faut qu'il soit entendu- que l'emprunt nouveau n'est que le premier chapitre d'un programme bien défini sinon vous épuiserez inutilement les facultés contributives de la Nation, Il est donc indispensable que vous preniez une attitude très nette à l'égard des dépenses autres que celles de la sécurité nationale.

Il D'abord qu'on ne parle plus du Trésor ce n'est qu'un compte bancaire. Ce qui existe réellement, c'est le budget. Etes-vous disposé à dire que les dépenses budgétaires seront réduites au minimum ? Vous lancez sans doute d'admirables circulaires, mais certains de vos collaborateurs

parlent autrement. (Applaudissements) « Je ne veux pas mettre en cause tel ministre qui n'est pas loin de moi (Sourires) pour lui rappeler que l'approbation du président du Conseil et du ministre des Finances est nécessaire pour engager les dépenses (Applaudissements).

c Je pourrais rappeler aussi que, du temps de Waldeck-Rousseau, aucun ministre n'aurait prononcé un discours sans l'avoir soumis à son président du Conseil (vils applaudissements prolongés sur tous les bancs).

c Aujourd'hui, il est indispensable de réduire les dépenses (applaudissements).

c Je rends hommage à la pureté de vos intentions, Mons.eur le Président du Conseil (sourires). Je souhaite que le vote massif du Sénat vous fortifie dans votre résolution de revenir à des budgets équilibrés, sans lesquels on ne fait pas de bonnes finances (vils applaudissements sur un grand nombre de bancs).

La discussion générale est close. L'article premier est adopté dans le texte de la commission des Finances indiqué d'autre part.

M. Desjardins propose un amendement. M. Desjardins propose un amendement tendant à faire verser les fonds de l'emprunt à la caisse des Dépôts, sous le contrôle d'une commission spéciale composée de députés et de sénateurs.

M. Vincent-Auriol demande au Sénat de repousser ce texte, les garanties introduites dans la commission étant à son avis suffisantes. Il promet en outre de défendre à la Chambre le texte du Sénat. qui est. repoussé

L'amendement est repoussé par 207 roix contre 62.

Le ministre des Finances précise ensuite, en réponse à une question de M. Valadier. qu'il a prescrit à la Banque de ne pas refuser d'avances sur les valeurs d'Etat françaises.

L'ensemble de l'article premier est adopté, ainsi que les articles 2 et 3. M. Le Trocquer, au nom de l'Union démocratique et radicale, annonce que lui et ses amis voteront l'emprunt. M. de Blois voudrait, avant le vote. avoir quelques précisions sur ce que fera ultérieurement M. Léon Blum. « Nous ne voudrions pas que la corde que vous nous demandez de vous aider à tresser servit à nous étrangler. »

Devant le silence pro:ongé du Pré- sident du Conseil, le comte de Blois annonce qu'il s'abstiendra.

LE VOTE i

L'ensemble du projet est adopté au scrutin public par 258 voix contre une. Avant de suspendre sa séance, le Senat décide de se réunir demain à 15 heures pour discuter l'interpella- j tion de M. Ouvre sur la situation des ouvriers agricoles.

La séance est. alors suspendue jusqu'à 22 heures.

Dans le texte du Sénat, la Chambre vote la loi par 474 voix contre 39

Paris, 10 mars. Comme il était prévu, la Chambre a siégé à 21 heures pour examiner le projet d'emprunt, retour du Sénat, sous la présidence de M. Paulin. Auparavant, elle adopte quelques projets d'intérêt secondaire.Devant les rares députés présents, M. Jammy Schmidt monte à la tribune et présente un bref rapport pour rappeler que le Gouvernement et la commission ont adopté en première lecture un amendement de M. Pinelli qui, de l'avis du Sénat, aurait eu l'inconvénient d'autoriser un emprunt égal à ly totalité des dépenses de sécurité nationale. La commission des Finances accepte la modification de la Haute-Assemblée substituant à cet amendement Pinelli un chiffre de 10 milliards 500 millions. Et le rapporteur général conclut en espérant que la Chambre voudra manifester la même unanimité que le Sénat. Sans observation, les trois articles du projet sont adoptés. On passe aux explications de vote sur l'ensemble qui se limitent à celles de M Oreyssel, député de la Loire, au nom du groupe du Parti social français.

Nous ne sommes pas dupes, dit-il à M. Vincent-Auriol, assis au banc du gouvernement. Vous n'avez avoué ni vos changements d'attitude, ni vos échecs et vous allez emprunter à des conditions onéreuses. Nous ne voterons pas pour cet emprunt de défense ministérielle. Mais nous ne voulons pas voter contre un emprunt de défense nationale. Mes amis et moi nous nous abstiendrons. »

Cela dit, le débat est clos et le président met aux voix l'ensemble du pojet qui est adopté par 474 voix contre 39.

La séance est levée à 21 h. 30. Prochaine séance demain à 10 heuces. Projet sur la hausse illicite.

LE SÉNAT PREND CONNAISSANCE DU VOTE ÉMIS

AU PALAIS-BOURBON

Paris, 10 mars La séance est reprise à 22 heures. Le président, constatant qu'il ne subsiste aucune divergence de vue entre les deux assemblées. lève la séance Prochaine séance demain, à 15 h. A LA GAUCHE DEMOCRATIQUE, PLUSIEURS DEPUTES

SIGNENT UNE DECLARATION IMPLIQUANT DES RESERVES PARis. 10 mars. MM. Montigny (Sarthe): Chaulin-Servinière (Mayenne); de Chanpedelaute (Cptes-du-

Nord); Desbons (Hautes-Pyrénées); Deschanel (Eure-et-Loir); Marescaux (Nord) Baudouin, Bugnet. François, Peugeot (Doubs); Nachon (Jura); Gai-; let (Ain) ont signé la déclaration sui- vante:

a Les députés soussignés, tous membres de la Gauche Démocratique et Radicale Indépendante, au moment où. dans un souci de défense nationale, ils approuvent le projet de loi relatif à un nouvel emprunt, croient nécessaire de préciser le sens qu'ils j donnent à leur vote.

Il Ils déclarent n'accepter aucune part de responsabilité dans les politiques financières successives du Gouvernement.

a Ils considèrent par ailleurs qu'un rétablissement durable et complet des finances publiques ne pourra être acquis que dans la paix sociale et la concorde nationale, le respect de la propriété privée, de l'épargne et de la liberté du travail, et par un effort accru du labeur de tous les Français. »

UN DISCOURS DE M. LEBRUN SERA RADIODIFFUSE

CE SOIR A 19 HEURES

PARis, 10 mars. C'est demain, jeudi. à 19 h., que M. Albert Lebrun prononcera en faveur de l'emprunt une allocution qui sera radiodiffusée par tous les postes.

L'FMISSION

COMMENCERAIT VENDREDI Paris, 10 mars. Etant donnée l'heure tardive à laquelle a été acquis le vote définitif du projet relatif à l'emprunt de la Défense nationale, le texte de la loi, après promulgation par le président de la République ne pourra être publié que, vendredi au Journal Officiel. Le décret fixant les modalités de l'emprunt ne pourra également être inséré que le m Tne jour à l'Officiel. Dans ces conditions. l'émission ne commencerait que vendredi matin. UN ASSASSIN AVOUE BRIGNOLES, 10 mars. La gendarmerie de Rians (Var) a arrêté cette nuit le meurtrier du fermier Roubaud. assassiné à Rians la semaine dernière. C'est un nommé Félicien Verne, agriculteur marié et père de trois enfants.

Il a avoué avoir tué Roubaud, pour le voler. On a retrouvé une partie de l'argent à son domicile.

m m hie

Paris. 10 mars. Les événements de ces jours derniers ont démontré d'une façon brutale et qui aurait pu devenir tragique que, si l'on ne gouverne pas contre une certaine « massj ouvrière, on ne peut pas davantage gouverner contre une autre masse, celle des épar' gnants, ce'ie des classes moyennes. Elle 1 est peut-être plus silencieuse que la première, mais elle est plus nombreuse, et elle possède les indispensables réserves qui ccnditionnent non seulement le progrès, mais tout simplement la vie. En présence de cette réalité, le Gouvernement a modifié sa politique financière et budgétaire il l'a même complètement retournée. D'une orientation dictatonal*, inquisitorlal» et despotique, il est passé à une orientation libérale. des mesures de contrôle et à des menaces de spoliation, il a substitué des promesses de sécurité, un geste de collaboration avec ceux qu'il essayait d'intimider depuis plusieurs mois. Ce sont, à la fois, l'esprit et l'expérience du Front Populaire à direction socialiste qui ont échoué. La démonstration en a été faite par des dizaines d'arguments et de constatations présentés hier à la Chambre par tous les orateurs de l'opposition. La mcjorité, du reste, n'a nullement réagi. Quelques murmures seuls, et pas une seule réfutation, ont accueilli les considérations vraiment péremptoires soumises à l'Assem- blée par MM. Reynaud, Flandin. Piétri, Rollin, Pezet, de Chappedelaine, Thellier et plusieurs autres de leurs collègues. Ce silence est un des aveux les plus solennels qu'en vingt années d'observation parlementaire nous ayons enregistré. II est devenu plus démonstratif encore lorsqu'on a entendu M. Léon Blum refuser toute explication sur sa politique. Nous sera-t-il permis d'interpréter cette discrétion comme une reconnaissance tacite des erreurs commises et comme un temps de méditation précédant une politique nouvelle qui, cette fois, serait définitivement équilibrée, c'est-à-dire sociale et nationale, juste et prudente à la fois, libérale, organisatrice et sainement démocratique ?

Aux difficultés financières, nous voulons apporter, a dit M. Blum, des solutions de durée, de stabilité et d'efficaci- té.. Voilà qui est parfait. Mais tout n'est pas là. C'est en matière ÉCONOMIQUE qu'il faut agir principalement, et sur ce point, il ne peut être question de simple stabilité », mais de redressement pour de nouveaux progrès. Là, il ne suffit pas d'un ballon d'oxygène. Ce n'est point par des emprunts que l'on comble le déficit de la balance commerciale, que l'on augmente le volume des affaires, que l'on arrête l'envolée des prix, que l'on encourage la consommation. Le mal monétaire n'est qu'un résultat et un indice. La cause profonde de notre diathèse, c'est la crise de la production, c'est la cherté des prix de revient, c'est l'impossibilité de concurrencer l'étranger, c'est la difficulté de vendre beaucoup, même à l'intérieur du pays. Pour guérir, un répit, c'est fort peu de chose il faut réviser notre régime de vie et nous donner à nous-mêmes des éléments positifs de rétablissement. Le Gouvernement doit les chercher, les trouver et les indiquer publiquement au pays, comme il a fait lorsqu'il a déclaré qu'il s'opposerait au contrôle des changes. Si M. Léon Blum et ses collaborateurs négligent le problème économique ou s'imaginent qu'il se résoudra tout seul, nous retrouverons dans peu de mois, et avec aggravation, les périls qu'une renonciation à la politique financière du Front Populaire vient de conjurer. L.-A. PAG£S.

UN PROJET DE LOI

contre « l'arbitraire patronal » Paris, 10 mars. On a distribue aux députés le rapport sur la proposition de loi ayant pour objet de protéger les travailleurs contre <t l'arbitraire patronal », dit ce document. Aux termes de cette proposition, aucun renvoi d'ouvrier, dans les entre- prises industrielles, commerciales, agricoles ou autres, ne pourrait avoir lieu pour des motifs mettant en cause le droit d'opinion, la liberté syndicale et l'application des lois sociales en vigueur.

Tout employeur contraint par des nécessités économiques d'avoir recours à des mises en chômage serait tenu d'en saisir les délégués ouvriers et de s'efforcer de réaliser avec eux un accord tendant à réduire au minimum les conséquences du chômage pour l'ensemble du personnel.

LA NEIGE AU ZOO DE LONDRES.

.ne semble pas faite pour adoucir les moeurs de ces magnifiques tigres, cato «dlii de la jungl*.

I LE CROISEUR POLA » A BORD DUQUEL VOYAGE M. MUSSOLINI

Gaète, 10 mars. M. Mussolini, qui avait quitté Rome en automobile, après le déjeuner, est arrivé à Gaète un peu après 15 heures. Il a traversé la ville au milieu d'une manifestation d'enthousiasme populaire et s'est dirige vers le port militaire.

Le Duce s'est embarqué sur le croiseur de 10.000 tonnes, Pola, dont les

batteries ont tiré une salve de 21 coups de canon. On sait que le but de son voyage est la Libye.

Le Pola a levé l'ancre à 17 h. 1S avec les autres unités de la 1™ division de la 1re escadre navale. Des manoeuvres tactiques d'escadre vont avoir lieu au cours du voyage.

PARIS-TOKIO

Les aviateurs

Pissavy et Cornet se sont envolés

du Bourget

LE BOURGET, 10 mars. L'équipage français composé des pilotes Pissavy et Cornet, a quitte Le Bourget a 12 h. 40, à destination de Tokio. C'est une tentative officieuse de vitesse que vont faire les aviateurs, car le matériel employé, de fabrication angiaise, ne leur permet pas de concourir pour l'obtention des primes du ministère de l'Air français.

L'appareil, dont le rayon d'action est un peu plus faible que celui des appareils utilisés dans les tentatives précédentes, compense cette infériorité par une vitesse un peu plus grande qui permettra à Pissavy et Cornet de faire quelques étapes supplémentaires. C'est en présence de nombreux « supporters et du commandant du port aérien du Bourget que l'équipage a pris son vol pour la demi-étape Paris-Bastia. Leur itinéraire passe ensuite par Tunis et Le Caire pour rejoindre Damas et la ligne d'Air-France qu'ils suivront jusqu'à Saigon pour passer ensuite par Changhaï et Hong- Kong.

L'appareil, dont le décollage se fit aisément à 12 h. 40. après une course de quelques centaines de mètres, emporte 310 litres d'essence et 25 litres d'huile. Antoine Pissavy est le propriétaire de l'avion comme représentant à Paris de la marque anglaise de l'avion en question. Lucien Cornet pilote à Orly. a. il y a quelques mois, convoyé à différentes reprises, des avions à destination de l'Espagne.

LES PILOTES

DE ARMELLA ET LESCURE VOLENT

VERS LA COTE D'IVOIRE LE BOURGET, 10 mars. L'équipage composé des pilotes de Armella et Lescure, accompagnés du mécanicien Le Bas, a quitté Le Bourget cet aprèsmidi à 15 h. 48 pour Abidjian (Côted'Ivoire).

L'équipage qui effectue un voyage d'études suivra l'itinéraire Marseille, Bône, Reggan, Bidon et Gao. Les aviateurs utilisent un rapide biplan bimoteur de fabrication britannique. Mort de M. Albert Le Play, ancien sénateur. Paris, 10 mars. On annonce la mort du docteur Albert Le Play, ancien sénateur de la HauteVienne, ancien président de la Société d'Horticulture de Limoges, membre de l'Académie d'Agriculture; il a succombé dans sa 95e année, en son domicile, 40, rue du Bac.

LES CONFLITS OUVRIERS LA GRÈVE DES INSCRITS Les inscrits maritimes

du Havre reprennent

le travail

LE HAVRE, 10 mars. M. Tasso, soussecrétaire d'Etat à la Marine Marchande, est arrivé au Havre ce matin à 10 heures. Il s'est immédiatement rendu à la salle Franklin où les inscrit» maritimes tenaient une réunion. Plusieurs délégués ont pris la parole, en particulier M. Ehlers, secrétaire général de la Fédération nationale des Syndicats maritimes, et Torracinta, secrétaire adjoint du Syndicat des Inscrits maritimes.

Les délégués demandèrent notamment que l'augmentation de 11 soit portée à 30 à quoi le Ministre répondit que ces 11 d'augmentation avaient été fixés par l'arbitrage, lequel arbitrage, obligatoire depuis peu, est en somme, l'émanation de la C. G. T. à laquelle ils appartiennent.

M. Tassot s'est efforcé ensuite de montrer quelles seraient les conséquences dé la grève si elle s'éternisait et quelle répercussion aurait le non départ de la Normandie à la veille de l'Exposition internationale c car, ajouta-t-il, ce paquebot est plus qu'un ambassadeur, il représente aujourd'hui le climat politique français, la paix sociale française »

Quant aux 11 que les inscrits voulaient que l'on considérât non paa comme définitifs, mais comme un rajustement transitoire, le Ministre a déclaré qu'ils n'impliquaient pas forcément la fin du problème, et que la question continuerait à être étudiée en haut lieu. L'augmentation part à compter du 15 février.

En fin de séance, les inscrits ont décidé la reprise du travail pour demain matin. Le ministre a repris le train à midi 50 pour Paris.

.et ceux de Bordeaux

également

BORDEAUX, 10 mars. La grève des inscrits maritimes de Bordeaux est terminée mais ils ont décidé aujourd'hui à 10 heures de ne reprendre le travail que vingt-quatre heures après la signature du contrat de travail. Le travail reprendra jeudi matin, mais déjà les petits bateaux et navires en partance pourront, à partir de mercredi à minuit, commencer leur mouvement.

La « Normandie »

part ce matin pour New-York LE HAVRE. 10 mars. On annonce que le paquebot Normandie partir» demain matin, à 8 heures, pour NewYork.

Les résiniers des Lande»

suspendent le travail

BORDEAUX, 10 mars. De nombreux syndicats de résiniers et métayers des Landes et de la Gironde viennent, comme suite à la décision prise à la réunion de Morceux, de suspendre jusqu'à nouvel ordre le piquage des pins.

La grève est décrétée. Le ministre de l'Agriculture saisi du conflit a convoqué les délégations des gemmeurs et des propriétaires.

Les travailleurs de l'industrie .du spectacle

menacent de faire grève

Paris, 10 mars. Les travailleurs de l'industrie du spectacle ont tenu, ce matin, à la Bourse du Travail, une assemblée générale au cours de la.quelle ils ont examiné leurs revendications professionnelles. L'atmosphère de la réunion fut assez mouvementée, une grande partie de l'assistance, estimant que pour protester contre le retard de la signature d'un contrat collectif, il convenait de manifester leur mécontentement par un mouvement de grève qui aurait touché, dès ce soir. les établissement de spectacles.

Dumontier, de l'Union des Artistes, vint assurer les travailleurs du spectacle de l'entière solidarité de l'Union des Artistes. en cas de grève; mais /.1 ne manqua pas. d'autre part, d'inciter les assistants à un peu de patience, De son côté, M. Cébron, secrétaire de li féàétatieu du ammtolK &t une pu».

santé intervention peur éviter tout mouvement de grève précipité.

Aucun mouvement de grève ne serait déclenché avant samedi, jour auquel les travailleurs du spectacle se réuniront à nouveau pour entendre le compte rendu de la délégation et des pourparlers en cours.

LA COMMISSION

DU SUFFRAGE UNIVERSEL DE LA CHAMBRE

ARRÊTE LE TEXTE

DU PROJET DE LA R. P. Le projet viendrait

en discussion

à la rentrée de Pâques PARIS, le 10 mars. La Commission du Suffrage universel de la Chambre, réunie cet après-midi, a arrêté définitivement le texte de M. Pomaret sur la réforme électorale, lequel institue la proportionnelle intégrale. M. Pomaret a déclaré que son rapport serait distribué dès la rentrée de la Chàmbre; après les vacances de Pâques. L'inscription de la discussion à l'ordre du jour de la Chambre sera demandée pour cette date. D'après ce texte, le nombre des candidats d'une liste doit être égal au nombre obtenu en divisant le nombre des inscrits par le quotient électoral fixé à 16.000. Les sièges sont attribués à chaque liste, à raison d'un par 16.000 suffrages obtenus et dans l'ordre de présentation des candidats. Des listes régionales sont créées pour l'attribution des restes, en commençant par le premier nom des candidats non élus de la liste qui a obtenu le pourcentage le plus élevé des restes, par rapport au nombre des votants, l'ordre des pourcentages déterminant le classement des noms tour à tour fournis par la liste. La Commission Centrale additionne pour chaque région les restes revenant aux listes de même parti, groupement. et attribue à chaque total un siège par 16.000 voix. Elle additionne, ensuite, pour l'ensemble du territoire, les restes revenant à la liste totale de chaque parti ou groupement et chaque liste a autant de sièges que le total des restes lui revenant contient de fois 16.000 suffrages. Un reste supérieur à 8.000 voix donne droit à un siège de plus, toutefois, il ne peut y avoir d'attribution de sièges aux partis ou groupements qui n'ont pas obtenu au moins un siège dans l'ensemble des circonscriptions et régions. Les élections partielles seraient supprimées. Les premiers can- didats non élus occuperont les sièges devenus vacants.

Les départements jumelés pour former une circonscription sont les suivants Ardennes-Meuse, Jura-Doubs, Savoie-Haute-Savoie, Haute-SaôneBelfort, Basses-Alpes-Vaucluse, AubeHaute-Marne, Drôme-Hautes-Alpes, Haute-Garonne-Ariège, Loire-HauteLoire, Gers-Hautes-Pyrénées, AudePyrénées-Orientales, Tarn-et-GaronneLot, Lot-et-Garonne-Dordogne, CreuseHaute-Vienne Indre-Indre-et-Loire, Loire-Loire-et-Cher, Lozère-Gard, Puyde-Dôme-Cantal.

Le nombre des régions s'élèverait à trente et seraient ainsi réparties 1" région, Paris 2' Seine, moins Paris 3' Nord, Pas-de-Calais 4' Somme, Oise, Aisne 5' Seine-et-Marne, Seine-et-Oise 6' Marne, Aube, Haute-Marne, Meuse, Ardennes 7' Meurthe-et-Moselle, Vosges, HauteSaône, Belfort 8' Haut-Rhin, BasRhin Moselle 91 Seine-Inférieure, Eure 10' Calvados, Orne, Manche 11' Ille-et-Vilaine, Morbihan 12, Finistère, Côtes-du-Nord 13' Mayenne, Sarthe, Maine-et-Loire, Loire-Inférieure 14' Vienne, Deux-Sèvres, Vendée 15' Eure-et-Loir, Loiret, Loir-etCher, Cher 16' Indre-et-Loire, Indre, Creuse, Haute-Vienne 17' Yonne, Côte-d'Or, Nièvre, Saône-et-Loire 18' Allier, Puy-de-Dôme. Cantal 19' Rhône, Doubs, Jura, Ain 20' Isère, Savoie, Haute-Savoie, Hautes-Alpes, Drôme 21' Corse, Basses-Alpes, AlpesMaritimes, Var, Vaucluse 22* Loire, Haute-Loire, Ardèche 23' Lozère, Gard, Bouches-du-Rhône 24' Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales 25, Corrèze, Lot, Tarn. Aveyron, Tarn-et-Garonne 26' Haute-Garonne, Ariège, Gers, Hautes-Pyrénées 27" Gironde, Landes, Basses-Pyrénées 28' Charente, Charerrte Inférieure, Dordogne, Lot-et-Garonne 29' Alger, Constantine, Oran 30' Martinique, Guadeloupe, Guyane.

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L'AMIRAL DURAND-VIEL A FAIT SES ADIEUX A LA MARINE

Toulon, 10 mars. L'amiral Durand-Viel, qui vient de passer en escadre et dans la 3' région maritime les derniers jours de sa carrière, a qultté aujourd'hui la Marine pour entrer dans la deuxième section du cadre des offirie à 14 h. 30 au milieu de l'escadre, réunie sur rade des Salins-d'Hyères. Il a été salué par l'amiral Abrial, entouré des officiers généraux et commandants de l'escadre; les honneurs lui ont été rendus et, par décision du Ministre de la Marine, un salut exceptionnel de 15 coups de canon a été fait par l'Algérie au moment où sa marque distinctive a été amenée au milieu de l'émotion générale provoquée par le départ de ce grand serviteur de la Marine.

A L'a. OFFICIEL »

Paris, 10 mars. Le Journal Officiel publie ce matin le texte de la loi tendant à autoriser l'émission d'un emprunt comportant des garanties ou options de change et à abroger diver- ses dispositions de la loi monétaire du l"- octobre 1936. reçu au 22- Bataillon de Chasseurs Al- pins à Nice, dont 11 est sergent hono-

1 PARIS, 11 mars, 5 heures du matin.

LE RETOUR A LONDRES DE VON RIBBENTROP VA-T-IL MARQUER

L'OUVERTURE

DES NÉGOCIATIONS LOCARNIENNES ?

Paris, 10 mars. Les cercles diplomatiques français, attendant sans optimisme ni pessimisme le développement des négociations auxquelles donnerait lieu le retour de M. von Ribbentrop à Londres, l'intention est prêtée au chancelier Hitler de donner à son ambassadeur extraordinaire des instructions favorisant l'ouverture de la conférence locarnienne envisagée par la note anglo-franco-belge de Londres, en juillet 1936. Il est possible, en effet, que le Reich se décide enfin à faire connaitre ses vues sur le problème locarnien. LA LOTERIE NATIONALE On ignore encore

quel est le bénéficiaire du lot de trois millions PARis, 10 mars. On ignore encore où et à qui a été vendu le billet gagnant les 3 millions. A Paris, un billet gagnant 500.000 francs a été vendu' par dixièmes par le propriétaire d'un café, 104, rue de Charonne.

Un débitant de tabac de Montreuil, M. Mommejat, 38, rue de Longwy, a également vendu par dixièmes un billet gagnant un demi-million que vont se partager des habitants de la localité. Parmi ceux-ci se trouvent notamment des mutilés hospitalisés par la Ville de Paris.

Le billet numéro 164.198, qui a gagné un million, a été vendu en dixièmes par un dépositaire de jourr-ux de Mont-de-Marsan.

Un million est gagné La Rochelle

(Voir en région

LE CRIME DE CHANTEPERDRIX Tortel et la femme Manin restent sur leurs positions VALENCE, 10 mars. Une confrontation a eu lieu ce matin à la ferme de Chanteperdrix. Une jeune garçon de ferme, puis la femme Manin et enfin Henri Tortel, ont été entendus successivement. Chacun est resté sur ses positions antérieures, la femme Manin accusant nettement Tortel d'avoir participé au transport du cadavre de son mari après le crime. Tortel nie formellement toute participation. La confrontation s'est terminée sans autre résultat.

La veuroe Manin est mise en liberté provisoire

VALENCE, 10 mars. A la fin de l'après-midi, on apprenait que la veuve Manin, inculpée dans l'affaire Peyrins, était mise en liberté provisoire. Elle quittait aussitôt la maison d'arrêt pour se rendre, croit-on, à Romans, chez ses parents.

L'EXPORTATION

DE VINGT MILLIONS D'HUITRES PLATES EST AUTORISÉE

RoYAN, 10 mars. On apprend que le sous-secrétaire d'Etat à la Marine marchande vient d'autoriser l'exportation de vingt millions d'huitres plates de moins de cinq centimètres. Les demandes doivent parvenir au sous-secrétariat d'Etat avant le 15 mars. L'exportation prendra fin le 1er juillet. L'enquête sur la mort

de Frank Vosper

LE HAVRE. 10 mars. M. Durand, procureur de la République au Havre, a déclaré au sujet de l'affaire Vosper < Nous ne sommes pas chargés au Havre de l'enquête qui appartient à la justice anglaise, mais d'une simple information. Rien ne sera fait avant le 16 mars, veille du départ du Paris pour New-York. Ce jour-là seront interrogés les membres du personnel qui ont été en rapport avec M. Frank Vos- per et ses amis. Les scellés de la cabine 77 seront levés et toutes consta- tations faites. Des photographies seront prises. Le résultat de ces opérations constituera un dossier qui sera transmis à la justice anglaise. »

A LA COMMISSION

DES MATIERES PREMIERES Genève, 10 mars. La commission pour l'étude du problème des matières premières a clos ce matin la discussion générale par l'audition de M. Stucki (Suisse) et celle de M. Rosenblum (U. R. S. S.). Ce dernier a déclaré notamment qu'il ne participerait à aucun débat sur le problème colonial.

LA GUERRE D'ESPAGNE 1

BOUSCULANT L'ENNEMI

EN DÉROUTE,

LES NATIONAUX

ARRIVENT AUX PORTES

DE SACEDON

SALAMANQUE, 10 mars. Au cours de la journée, l'offensive nationaliste au Nord-Ouest de Guadalajara s'est poursuivie à un rythme inattendu. Les forces qui avaient occupé la veille Cifuentes, ont littéralement bousculé les troupes gouvernementales dont le gros a reculé jusque Yelamos, à 25 kilomètres l'Est de Guadalajara. Au cours de cette déroute, les troupes gouvernementales ont perdu beaucoup d'hommes et abandonné sur le terrain un nombreux matériel de guerre qui n'a pas été encore inventorié.

En fin de journée, on apprend que le* troupes nationalistes sont sur le point d'atteindre Sacedon, à 30 kilomètres au Sud de Cifuentes.

Le communiqué de Madrid MADRID, 10 mars. Le Comité de défense de Madrid a radiodiffusé le conununiqué oficiel suivant

Front du centre, secteur de Jarama Intense activité d'artillerie. Sur tous les fronts près de Madrid, vive fusillade spécialement dans le secteur du Pardo où nous nous sommes emparés de huit cadavres ennemis avec leur armement, de fabrication allemande. Dans le secteur de Guadalajara, les factieux ont continué leur pression sur notre front. Nos forces les ont contenus et ont contre-attaqué, leur occasionnant des pertes énormes. Notre artillerie a bombardé avec efficacité les concentrations et positions ennemies. Dans les autres secteurs, rien à signaler.

Cadix accueillerait toujours des renforts italiens

LONDRES, 10 mars. On mande d'Algésiras à Reuter

Selon un voyageur britannique qui vient d'arriver, trois vaisseaux auraient débarqué des contingents de troupes italiennes à Cadix, durant la fin de la semaine dernière. Ces vapeurs ne battaient aucun pavillon et leurs noms étaient maquillés. Le vaisseau de ligne allemand Deutschland aurait également déposé à Cadix une mystérieuse cargaison qui, croit-on, consistait en canons et munitions.

UNE CONFÉRENCE SOCIALISTE SE TIENT A LONDRES

POUR VENIR EN AIDE AU GOUVERNEMENT DE VALENCE

LONDRES, 10 mars. Une des plus grandes conférences de l'Internationale socialiste et ouvrière s'est ouverte aujourd'hui dans le Central-Hall de Westminster pour discuter du problème espagnol et des mesures à adopter pour venir en aide au Gouvernement de Valence. Plus de 200 délégués, représentant une vingtaine de pays, y assistent.

La réunion de ce matin était présidée par Sir Walter Citrine, président de la fédération nationale ouvrière, entouré de MM. Jean Longuet et Adler. Les délibérations se poursuivront jusqu'à demain.

On pense qu'une importante déclaration de politique sera alors faite sous forme de communiqué'officiel.

UN TRAFIC D'ARMES

EST DECOUVERT A LA FRONTIERE FRANCO-SUISSE

Trois arreatations

BELFORT, 10 mars. Dans la soirée du samedi 27 février dernier, un coup de téléphone de la police fédérale alertait la gendarmerie de Porrentruy du passage d'une auto susceptible de contenir des armes. Cette auto, qui venait de Lausanne, fut arrêtée au lieu dit Les Ponts. Une perquisition fit découvrir à l'intérieur tout un matériel de guerre fusils, pistolets automatiques, munitions, destination de la frontière française. Après avoir été interrogé le chauffeur fut mis en état d'arrestation et les armes séquestrées. On ignore la provenance exacte du matériel, destiné à un armurier marseillais. Il semble s'agir d'un trafic qui se pratiquait déjà depuis quelque, temps.

Sur la demande du Parquet de Belfort, deux arrestations ont été opérées aujourd'hui à Marseille pour trafic d'armes. Elles concernent les nommés Jean Carpanetto, né le 18 mai 1904 à Marseille, courtier, demeurant 52, rue de la République, à Marseille et Georges Bertrand. D'autres arrestations sont envisagées.

UN AVION DE CHASSE TOMBE DANS LE LOIRET Le pilote est tué

Orléans, 10 mars. A 16 heures, un avion de chasse piloté par le sergent Alexis Feldzer, de l'escadrille d'Etamres. est tombé dans un champ près de Sandillon (Loiret). Le pilote a été tué et l'avion complètement détruit.

LES HOSTILITÉS SUR MER ET LEURS INCIDENCES

SUR LA SÉCURITÉ

DE LA NAVIGATION

INTERNATIONALE

Brest, le 10 mars (De notre rédaction). Nous avons pu joindre nier soir M. Noël Cuillandre, matelot de Molène, qui prit le Condé de Zubiria, à sa sortie de Béninou et le pilota jusqu'à Brest.

Ce dernier nous a dit qu'il avait trouvé l'équipage du vapeur dans un état d'affolement extraordinaire, après le bombardement dont il avait été l'objet.

Le vapeur espagnol est un cargo portant 38 hommes d'équipage. Le capitaine en est M. José Beitia. A bord, deux obus de 105 ont atteint le bateau l'un a traversé la coque et est tombé à la mer; le second n'a pas éclaté et est tombé sur le pont. On l'a jeté à la mer après son arrivée à Brest. Le Condé de Zubiria, était parti le 8 mars de Port-Talbot (Angleterre). Il se rendait à Bilbao, ayant à bord 50 tonnes de marchandises diverses. M. Cuillandre a déclaré que le capitaine Beitia avait affirmé avoir essuyé de 50 à 60 coups de canon.

Le cargo français

« Djebel-Antar »

bombardé par un avion

PARIS, 10 mars. Le ministère de la Marine communique

Le cargo français Djebel Antar, de la Compagnie de Navigation Mixte, qui se rendait de Philippeville à Marseille, a été attaqué ce matin par un avion alors qu'il se trouvait au large de Minorque. Il a reçu une bombe qui n'a pas explosé et est restée à bord. Il continue sa route sur Marseille où il est attendu la nuit prochaine. Le vice-amiral Abrial, commandant en chef l'escadre de la Méditerranée, a détaché le croiseur Foch pour escorter le Djebel-Antar jusqu'à Marseille, quoique le bateau ait signalé qu'il n'avait pas besoin de secours.

Le commandant Guitard a précisé Dar radio à la Compagnie de Navigation mixte que cinq bombes furent ietées une tomba sur le bord la seconde traversa le pont et arriva dans la chambre des machines sans toutefois éclater. Les trois autres n'atteignirent pas le vapeur.

Le danger des mines en dérive ARCACHON, 10 mars. Le patron du chalutier arcachonnais Roche-Grise a déclaré avoir aperçu hier, vers 15 heures, une torpille à la dérive au travers d'Hourtin, à l'endroit même où le Canarias a bombardé dans la journée de,lundi le vapeur Mar-Cottabrico. D'après les personnalités compétentes, cette torpille pourrait provenir du chargement du Mar-Cantabrico. Si cette hypothèse répond à la réalité, les dangers de la navigation se trouveraient accrus dans les eaux du golfe de Gascogne.

D'après des témoins dignes de foi, le cargo armé gouvernemental Donostia, qui s'était réfugié dans la journée de samedi à l'entrée du bassin d'Arcachon, comportait à l'arrière un dispositif permettant le lancement de mines. Aussi les milieux maritimes sont-ils unanimes à demander qu'une surveillance active soit exercée par des bateaux de guerre français dans les eaux territoriales.

Devenu la cible

des avions espagnols,

un capitaine français

coule son vapeur

PERPIGNAN, 10 mars. Le vapeur Marie-Thérèse-Leborgne avait heurté une mine le 28 février dernier et avait dû se mettre à l'abri à Palamos (Espagne). Depuis, ce navire était devenu une cible pour les avions espagnols et faisait courir de grands risques à la population. Aussi le capitaine a-t-il pris la décision de couler son navire au milieu du port. Il est ensuite rentré en France avec ses vingt-deux hommes d'équipage. C'est le 11 avril

que s'aff ronteront à Bruxelles devant les électeurs

MM. Degrelle et Van Zeeland BRUXELLES, 10 mars. Un arrêté royal du 10 mars 1937 convoque les électeurs généraux de l'arrondissement de Bruxelles pour le.dimanche 11 avril 1937. à l'effet d'élire un représentant en remplacement de M. Olivier, démissionnaire.

On sait que. pour cette élection, le chef rexiste Degrelle aura comme adversaire M. van Zeeland, président du Conseil.

DE NOUVEAUX INCIDENTS SE PRODUISENT

PRÈS DE LA FRONTIERE TUNISIENNE

On signale six blessés Constantike, 10 mars. Des incidents se sont produits cet après-midi à l'entrée de la mine de Kouif, située près de la frontière tunisienne. A la suite d'une échauffourée, il y eut six b:essés dont deux gendarmes. Des renforts de police ont été envoyés au KouiX.

DANS UN HOTEL PARISIEN TROIS DÉCÈS MYSTÉRIEUX PAR LE GAZ D'ECLAIRAGE Paris, 10 mars. Dans la soirée, une hôtelière, 16, avenue de la Porte de Clignancourt, s'est présentée au commissariat du quartier de Clignancourt et a déclaré qu'elle avait découvert dans une chambre de son hôtel, occupée par le ménage Rémy, le cadavre de M. Rémy, ainsi que celui de ses deux enfants. Simone, 6 ans, et Lucienne 2 ans, vraisemblablement asphyxiés par le gaz d'éclairage. La femme Rémy était sur son lit, paraissant hébétée et ne put prononcer une parole. Les décès (paraissent remonter à ouatre ou cinq jours. La femme Rémy a été cons gnée à la disposition du commissaire de Clignancourt.

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A Budapest,

on découvre les restes

d'une famille assassinée il y a 50 ans

Budapest. 10 mars. En démolissant un immeuble datant d'une centaine d'années, les ouvriers ont mis à jour dans une salle de bains les squelettes de neuf personnes. Ces squelettes dateraient de 50 à 60 ans. Il s'agirait, croit-on, des restes d'une famille victime d'un assassinat collectif.

Au Comité

du parti radical

et radical-socialiste M. Daladier

définit la classe moyenne PARIS, 10 mars. La séance du Co- mité exécutif du Parti radical et radical-socialiste s'est ouverte à 21 heures au Palais de la Mutualité, sous la présidence de M. Edouard Daladier, président du parti. Dans son discours, ce dernier a déclaré

« Nous sommes, je crois, unanimes à considérer que la défense des classes moyennes de la nation est un devoir essentiel du Parti radical. Certes, notre parti ne rassemble pas les citoyens sur le plan des intérêts matériels, mais bien sur le plan des idées. Il n'en est pas moins vrai qu'il a toujours été et qu'il demeure le parti du Tiers-Etat, celui de cette multitude de Français laborieux qui encadrent leur responsabilité personnelle, leurs épargnes, leur crédit propre ou celui de leurs proches dans de modestes, mais vivantes entreprises, artisans, petits et moyens, industriels, petits propriétaires, paysans, hommes et femmes des professions libérales, petits commer- çants, voilà ce que sont ces classes moyennes, dans lesquelles il faut aussi comprendre diverses catégories d'employés et de fonctionnaires.

« Je crois avoir démontré, en différents discours, qu'il ne saurait y avoir de reprise économique profonde et durable, si tous ces Français, qui assurent d'ailleurs la stabilité du régime républicain, ne sont pas encouragés, aidés et protégés. J'ajouterai qu'à l'heure où le Gouvernement et le Parlement viennent de décider, l'émission d'un emprunt à garantie et même à option de change, dont le succès présente une importance décisive pour le pays, il n'est pas douteux que la participation des classes moyennes à cette vaste opération de crédit est la condition de son heureux dénouement. » A l'issue de la réunion, un ordre du jour, affirmant sa volonté unanime de réserver la collaboration de ses élus et l'appui de sa propagande à toute initiative législative qui, dans l'ordre fiscal, tendra à des aménagements équitables à leur endroit, dans l'ordre financier, rationalisera le crédit en leur faveur, dans l'ordre agricole, permettra d'équilibrer le marché des produits agricoles par rapport au niveau des prix dans l'économie générale, a été adopté à l'unanimité.

PARIS, 10 mars. M. Yvon Delbos, ministre des Affaires Etrangères, a reçu. à la fin de la matinée, M. Araquistain, ambassadeur d'Espagne à Paris. Dernières nouvelles sportives BOXE

SCHMELING

DEFIE BRADDOCK

New-York, 10 mars. Le boxeur allemand Max SchmelinR a offert 250.000 dollars au champion du monde toutes catégories Jimmy Braddock, pour que celui-ci vienne le rencontrer en Allemagne au cours de l'été 1937. le titre étant en Jeu à l'issue du combat.

finis en 5 minutes DEPUIS deux ans, j'ai beaucoup souffert de l'estomac. J'ai essayé bien dd remèdes. Certains ont été assez efficaces, d'autres ne m'ont donné aucun résultat. Dg tous, c'est votre Digestif Rennie qui m'a rendu le plus grand service. J'en ai acheté une botte il y a environ 8 jours et, comme je sou/Jrais, j'ai sucé une pastille. En 5 minutes, exactement, la douleur avait complètement disparu. J'ai été stupéfait de la rapidité d'action de cette pastille. Jusqu'ici, lorsque je prenais un remède, je m'estimais heureux si j'obtenais un soulagement en quelques heures. » A. M. à E. Le Digestif Rennie s'attaque à la cause même des maux d'estomac, comme aucun remède ne l'a fait jusqu'à présent. Il contient des antiacides qui neutralisent l'excès d'acidité origine de la plupart des maux d'estomac. Quand l'excès d'acide est ainsi neutralisé, les mauvaises digestions deviennent impossibles. La remarquable formule du Digestif Rennie comporte aussi des absorbants (qui suppriment les gaz de l'estomac), et des ferments qui facilitent la digestion des aliments. Mettez fin une fois pour toutes à vos maux d'estomac grâce à cette merveilleuse découverte scientifique. Les Pastilles Digestives Rennie ont un goût agréable et vous les sucez comme des bonbons. Chaque pastille est enveloppée dans du papier sulfuri-

ENFANTS PRODIGES.

On a beaucoup discuté sur la naissance du génie. Son éclosion, chez un enfant, doit-elle être favorisée ? Et, tout de suite, apparait le souvenir du père de Mozart présentant le petit violoniste prodige dans les Cours européennes. Le Cinéma donne à ce problème une actualité nouvelle avec Shirley Temple et les jeunes artistes de l'écran. En vérité, on aurait tort d'accuser les parents d'accaparement, d'exploitation. Qui blâmerait Mr. Dionne, le père des célèbres Quintuplettes, d'accepter du gouvernement canadien une pension mensuelle de 100 dollars ? Il vend ses autographes 25 cents ? Mais les touristes laissent chaque semaine dans la région de Callender plus de 350.000 dollars Les 5 petites Dionne détiennent un contrat de 3 films qui leur vaudra un demimillion de dollars par an. La naissance miraculeuse de ces 5 adorables bébés fut donc une fortune pour leur famille pour elles-mémes et pour tout le pays. Cette prospérité se poursuivra de longues années. Les admirateurs ne manqueront pas, car les Quintuplettes deviendront certainement de splendides jeunes filles au teint merveilleusement pur, à la peau douce, satinée. Comment pourrait-on en douter ? Elles emploient exclusivement, pour leur toilette et leur bain. Palmolive. le célèbre savon de beauté à l'huile d'olive.

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SARTHE

Après la tragique collision du Pont des Tabacs

On a retrouvé hier après-midi le eadaore du chauffeur du camion LE Mans, 10 mars (De notre rédaction). Dès ce matin des recherches se sont poursuivies très activement sous la direction de M. Namur, commissaire de police et de M. Delaboudinière. capitaine des pompiers.

A midi on n'avait obtenu aucun résultat intéressant, mais il avait été possible de situer exactement l'emplacement de la remorque.

Les recherches continèrent l'aprèsmidi. Vers 15 heures on put agripper la remorque qui se trouvait encore dans le canal. Un camion de la ville fut amené et l'on essaya de tirer la remorque vers la rive.

Vers 15 h. 30, un pompier aperçut soudain dans un remous causé par le déplacement du véhicule, le cadavre de M. Decongé qui devait se trouver coincé en dessous. On put le saisir et l'amener sur le chemin de halage. Le malheureux chauffeur ne portait aucune blessure, si ce n'est une légère coupure au front qui avait été causée vraisemblablement au moment où on le retirait.

M. Decongé portait ses papiers sur lui, mais, détail à noter, on n'a retrouvé aucune somme d'argent. Peut-être en avait-il dans un vêtement placé à côté de lui et qui est resté au fond du canal.

M. le docteur Tostivint vint examiner le cadavre avant qu'il soit transporté à l'amphithéâtre de l'hôpital. Nous avions dit hier que M. Thébaudin avait déclaré qu'il avait accroché le cadavre de M. Decongé à l'aide d'un grappin, à 50 mètres environ du pont du chemin de fer, près d'une touffe de roseaux, C'était inexact, ainsi devait le prouver la découverte faite aujourd'hui.

Enfin, autre exemple de la fragilité des témoignages humains, l'un des témoins avait indiqué qu'il avait aperçu M. Decongé se débattre dans l'eau au moment de la chute avant de couler a pic. Le malheureux chauffeur était pris sous la remorque ainsi que nous l'indiquons plus haut la déclaration du témoin était, elle aussi, inexacte.

UN LOT D'UN MILLION

DE LA LOTERIE NATIONALE

ÊCHOIT A DES JEUNES FILLES DE LA ROCHELLE

Pour la troisième fois en deux ans, notre ville est favorisée par le sort. On se rappelle que 2.500.000 francs avaient été gagnés par des Rochelais en mars 1935 et que deux mois après il en avait été de même pour un lot d'un million. Cette fois, c'est encore un million que vient de toucher le possesseur du billet 403.422. à savoir Mme la Directrice du Foyer des jeunes filles. Cette somme sera répartie entre 20 jeunes filles couturières, modistes, employées de bureaux et de magasins qui toucheront donc chacune 50.000 fr. Nous nous réjouissons avec elles de cet heureux événement le million est sc bien tombé a.

THEATRE MUNICIPAL DE RENNES SEMAINE DE CLOTURE

Aujourd'hui Jeudi 11 Mars, à 20 h. 30, dernier Gala lyrique de la saison LOUISE, avec le concours de Mlle Luc: ne Vifquain, soprano dramatique du Capitole de Toulouse; M. André Séguy, 1er ténor de l'Opéra-Comique; M. Claude Got, Ire basse de l'OpéraComique; Mlle Simone Denay, mezzo de la Gaité-Lyrique et avec le concours de toute la troupe sédentaire.

Samedi 13 et Dimanche 14 Mars, clôture de la Saison lyrique et pour les adieux de la troupe d'opérette, 3 dernières irrévocables de la triomphale et éblouissante opérette AU SOLEIL DU TiEXIQUE.

On peut retenir à l'avance les places de première série par lettre, mandat ou téléphone 20-37 Rennes.

L'Ouett-Bclair publie chaque tout det x ANNONCES CLASSEES 1. ptnluux dans vee 12 Mitions.

KORN ,ER BREHONEG ER GRAAL SANTEL

E brehoneg Guened get en abad J.-M. Heneu.

Raksrid get Loeiz Herrieu. Bout en doè er Vrehoned, tolpet e Breih-Veur, rêvé ma larér, ul lestr, ledan un tammig ha sklat, e hrent ur « per » anehon, léh ma chervijent bouid d'ér ré binûik pé brudet e bedent de bredein doh ou zaol.

Konz e hra eùé er barh Taliésin ag er per-sé, miret perhueh mat ha get inour, e vezè disket geton guerzein, hag e ré ohpen, d'er ré en inourè. er furneh hag er gelloud de zizolein en dezoned ha kevrineu kuhetan er bed. Braueit e oè er biùenneu anehon get perléz ha mein-diamant.

En un neved é vezé miret er per-sé, get ur douééz inouret, get er Varhed, èl ou fatroméz.

Kavet e hrér eùé ul lestr sord-sé, trèset ar béhieu-argant koh Gallia. Doh ur skudel mental é ma haval, hep biù en erbet doh er rèr anehi, dit skoharn roltet dehi ha, dresti, un dorn get ur pleg é kreiz.

Goudé, a p'en doè er Gallianed anaùet lestri ha podeu Rom goh éh oè deit er chonj dehè de vraùat ou ré ha de rein un très aral d'er skudelsé. Lakeit e oè bet un troed édanti ha lammet en dorn e oè ar el lein. Deit e oè nezé de vout haval doh un hanaf hag eùé doh kaliseu ketan er gristeneh.

Ar er skudel-sé, é kreder, é ma diazéet de getan, Juden er Graal, pé Per santél.

Devéhatoh, a p'en doè em lédet el Lézen a Gristeneh ar en tu-man ag en Europ, éh oè deit er Juden-sé da dostat ha d'en em geijein get hani er Skudel beniget en doè chervijet d'hor Salvér d'obér é Sakremant » é ti Simon el Lovr.

Arlerh marù hor Salvér éh oè bet reit er Skudel-sé de Bilat. Met hennen, ha -ne venné ket goam. en é di, tra erbet ag er péh e oè bet être dehorn er Hrist, get eun n'ou dehé tennet, ar é diegeh, kounar en Néan, en doè hé reit de Jojeb Arimati. a pe oè deit hennen de oulen geton Korv hor Salver.

Em chervijet en doè Jojeb anehi aveit cherreh er goed santél e zivéré azoh kosté ha treid Jézus. a pe oèr é tisken é gorv beniget azoh er groèz. Goudé, éh oè bet dalhet Jojeb d'er Juifed ha diskennet én un dourell en don ha tioél. hep tam bouid de zébrein. aveit ma vehè bet séhet get en nan.

Met hor Sélvér ne ziléz guéh erbet er ré e lak ou haranté geton. Donet e hras, éan é unan de gas er Skudelsé de Jojeb d'é brizon.

Adal ma oè bet er Skudel geton, éh oè deit en toul tioèl-sé de vout splenn. oè deit en toul tioèl-se de vout splann. oè, ha ne œket bet mui goudé, eit gouiet penaos é treméné an amzér amehon. pen dé guir deu vlé ha deuuigent arlerh, a pe oèr deit d'en tennein ag é brizon. é krédè ne oè bet. én toul-hont, nameit un « dé hir hag un noz hir n; n'en doè koheit tam, na goaheit muioh, deusto dehon bout diovéret hed ha hed a vouid.

Erhat é en doè. goudé. dalhet mat Jojeb ar er Skudel burhudus se. Ne vern émen éh è, é vezé é Skudel geton. (De genderhel).

Gerieu n'int ket anaeuet get en ci: Dezoned, l'avenir; kevrineu, mystères; neved, temple; juden, légende. LOIRE-INFEr MORTE DANS SA 102' ANNEE Nozay, 10 mars (de notre correapondant)

Mme veuve Pierre Mary, née Batard. dont on avait fêté le centenaire il y dix-huit mois, est décédée le 8 courant. Elle était née à Campbon, le 17 octobre 1835.

La vénérable défunte connut le temps héroïque des diligences et fut la dernière maîtresse de poste à Nozay. Les quatre enfants nés de son union l'ont précédée dans la tombe. Il lui restait une belle-fille, de nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants a qui nous offrons l'expression de nos sincères condoléances.

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux, procés, an aires litigieuses, baux. loyers aucctssions, impôt* etc.. Envol des renseignements couire manda.t de 6 fr. 60 adressé à VUuest-Eciatr.

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LA JOURNÉE

A L'AÉROPORT

9 h. 17 heures. Aéroport de 1Mnnes Saint-Jacques baptêmes de Yair et voyagea aériens.

EXPOSITIONS

9 h. à 18 heures. Galerie JoboeVDuval, rue Vietor-Hupo Exposition des oeuvres du peintre Ernest Guérin. 13 h. à 16 heures. Palais des Musées •'̃ visite gratuite des salles d'exposition.

FETES ET REUNIONS

9 h. 30 et 14 h. Salle des fêtes du Collège Saint-Vincent réunion .des membres de l'enseignement Libre d'illeet-Vilaine.

18 heures. Palais Saint-Georges: réunion de la Société Philatélique de Rennes.

18 heures. Calé de l'EuroPe réunion des membres du bureau de la section d'llle-et-Vilaine des Engagés et Comba.ttants Volontaires.

BANQUETS

12 heures.- Maison de la Retraite, 54, rue Saint-Hélier déjeuner aux instituteurs libres d'Ille-et-Vilaine. Apprenez Coupe et Couture en 3 mois chez *•» BOURGUIGNON. Il, l'Mb Uktltl S'insc. Rentrée 12 avril. Délivre diplôme CONFÉRENCES

10 heures. Ecole d'Artillerie, rue de la Monnaie conférence du chef d'escadron Callaud, du 19' R.D. sur L'emploi et possibilités du G.R.O.I. (cas concret). 17 heurea. Faculté des Lettres conférence de M. Philippot, sur Les ar.gots français.

THEATRE

20 h. 30. Au Thédtre municipal dernier gala lyrique, Louise, avec le concours de MM. André Séguy, Claude Got, Mlles Lucienne Vifquain et Symone.Denay et de la troupe sédentaire. CINEMAS

14 heures. Foyer Golgoth».

14 h. 15. Tour d'Auvergne: Bons pour le service et Séquoia.

14 h. 30. Royal La Flamme. 14 h. 45. Select Monsieur Personne.

14 h. 45. Excelsior Les Bateliers de la Volga.

14 h. 45. Carillon Les Marins de Cronsfadt.

20 h. 30. Foyer Golgotha.

20 h. 30. Tour d'Auvergne Bons pour le service et Sequoïa.

20 h. 45. Select Monsieur Personne.

20 h. 45. Excelsior Les Bateliers de la Volga.

20 h. 45. Royal La Flamme. 20 h. 45. Carillon Les Marins 4e Cronsfadt.

LA JOURNÉE JUDICIAIRE

13 h. 30. Palais de Justice audience du Tribunal Correctionnel et de la Cour d'Appel.

HALL DE n L'OUEST-ECLAIR n 16 heures. Informations. Expositions des plus récentes photographies de l'actualité mondiale.

LA JOURNÉE SPORTIVE

14 h. 45. Parc des Sports, route de Lorient Championnat de France scolaire de football-association, en quart de finale, Collège de Morlaix contre Lycée de Caen.

15 heures Au Stade Frands-Trouf/lard. en quart de finale du Championnat de France militaire de basket-ball 8' R. 1. de Cherbourg contre 10' RJI.D. de Rennes:

Aujourd'hui, 11 mars Saint Euloge Le soleil se lève à 6 h. 15 et se couche à 17 h. 48.

La lune se lève à 6 h. 11 et se couche à 16 h. 32.

Nouvelle lune le 12. à 19 h. 22.

Températures maxima du 9 mars. Nimes, 15°; Marseille. Perpignan, 13°; Montélimar, Pau; 12-; Ajaccio Bordeaux. Clermont-Ferrand, Dijon, Strasbourg, Antibes, Toulouse, Biarritz, Angoulême. Avord. 11": Lyon, Cazaux et Nancy. 9-; Rochefort, Besançon, 8-; Belle-Isle. 7°; Brest, Reims, Orléans, 6-: Bréhat, Tours, 5°; Upaix, Nantes. Rennes, Cherbourg, Le Havre, Parts. 4°; Le Bourget, 3°; Chartres. 2°; Calais, Valenciennes. Abbeville. 1*.

Températures minima du 10 mars. Ajaccio, 8°; Perpignan, Marseille, S»; Brest, Belle-Isle, 4°; Cazaux. Biarritz. Nîmes, 3°: Bréhat. Lyon, Upaix, 2o: Paris, Besançon, Dijon. Le Havre. Toulouse. Antibes. Nancy. Strasbourg, Cherbourg, Reims. Nantes, Rochefort, Bordeaux. 0°: Orléans, Valenciennes. Rennes, Tours. Angouléme, Avord. Clermont-Ferrand, -1°; Chartres, Calais, 2°; Abbeville. -3°; Lanslebourg. 9°. Evotutwn probable. Une zone de mauvais temps qui couvrait hier la majeure partie de notre pays s'est déplacée régions est. Les éclaircies qui lui font suite ont provoqué une baisse générale de la température au cours de la nuit dernière et gagneront aujourd'hui l'extrême est. Une nouvelle perturbation venant de l'ouest abordera la Bretagne cet après-midi et traversera notre pays au cours des trente-six heures a venir. Elle sera accompagnée d'un flux d'air maritime qui remplacera l'air froid enatant et provoquera une hausse de temperature.

Probabilités pour la journée du 11 nura Etat du ciel. Dans la moitié ouest. pluies Intermittentes suivies sur le littoral Atlantique d'averses et de quelques éclaircies; dans la moitié est, nuageux. se couvrant progressivement par l'ouest: nouvelles pluies Intermittentes n'atteignant l'extrême est qu'en fin de journée.

Vents. Dans les réglons est et méditerranéennes. variables, faibles, passant à sud et prenant de la force; ailleurs, secteur sud-ouest modérés, assez forts sur le littoral

Température. Dans l'extrême est, en baisse de. 3 à 4'; ailleurs, en hausse de 3 à 6*.

Cherbourg 6.57 58 19.17 59 Granville 5.16 127 17.37 124.6 Salnt-Malo 5 8 117 17.29 114.0 I Salnt-Bneuc 4.58 110 17.19 107.5 Paimpol. 4.51 95 17.12 96.5 Brest 2.59 69.5 15.19 70.6 Lorient 2.45 46 15.4 48.5 Vannes 4.54 46 17.13. 46.5 St-Nazaix» 3.60 4e m 484

L'exposition

Ernest Hué™ Hier, dans notre rubrique « l'Amour de l'Art » nous avons longuement parlé de l'Exposition du peintre Ernest Guérin qui se tient galerie JobbéDuval, rue VictorHugo. L'œuvre reproduite ci contre est bien représentative de la manière de l'artiste qui excelle à exécuter ces charmantes miniaturea.

ACQUITTEMENT APRÈS ACCIDENT MORTEL DE LA ROUTE

Louis Radenac, 46 ans, commerçant à Guingamp, avait été condamné le 19 janvier, par le tribunal correctionnel de cette ville à 50 fr. d'amende à la suite du mortel accident, causé par son auto, à la petite Jacqueline Mahé, 19 mois. C'était sur la route nationale n° 12, route de Saint-Brieuc à Guingamp, au carrefour des Grosses-Pierres. L'auto de M. Radenac allait à une allure de 27 km. à l'heure. La fillette qui tenait aussi la droite de la chaussée goudronnée, fut vue à 3 ou 5 mètres, par l'automobiliste, qui ralentit, au moment où elle infléchissait vers la gauche. Brusquement elle se rejeta a droite et vint se coller dans l'avant de l'auto.

De l'interrogatoire de M. Radenac, Il résulte qu'il ne pouvait prévoir ces mouvements divers et la Cour, le renvoie absous, l'imprudence de la famille étant à l'origine de ce malheur. UN VENDEUR INTROUVABLE Paul-Léon Serpaud, 23 ans, mécani- cien, a été condamné par le Tribunal correctionnel de Nantes, le 3 mars, à trois mois de prison, pour vol d'auto et falsification de carte grise. Il a fait appel.

Ce jeune homme, actuellement ma- rié, et demeurant à Paris, se trouvait le 4 juillet, en auto, avec un ami, sans réputation très intacte, dans une localité de la Seine-et-Marne, quand il fut arrêté sous l'inculpation de vol de l'auto, qu'il occupait et de grattage effectué sur la carte grise qu'il présen- tait.

Or, voici le système par lui invoqué à l'audience et qui doit l'innocenter du vol commis par quelqu'un sur une place publique de Nantes, le 29 mars, au préjudice d'un M. Bourdin. La gen- darmerie avait constaté l'arrachage des plaques dU moteur et, sur les chiffres indiqués par la carte, la modi- fication d'un zéro en neuf. On recon- nut la voiture volée.

A en croire le prévenu, un nommé Soyer, venu à Nantes lui acheter une moto, lui aurait, au contraire, refile, le 2 avril, pour 15.000 francs une voiture. Serpaud prétend que sa mère lui avança, en deux fois, 10.000 fr. et 5.000 francs sur la succession paternelle, assurée qu'elle était de rentrer immédiatement, dans ses débours, par deux prêts, se montant à 20.000 francs et que devait faire, à son fils, en avril. M- D. notaire à Nantes. Il s'était bien douté, concède-t-il, que la carte était grattée, quand on la lui remit, mais il n'y attribua pas plus d'importance.

Une enquête fut ouverte pour retrouver Soyer. dont l'adresse avait été don-, née comme certaine, au Café Hove-

lacqué, à Boulogne-sur-Mer. Mais cette piste a dû être abandonnée.

M. l'avocat général pense que Soyer est un mythe.

M' Andre Berthon dit qu'il y a au moins un doute en cette affaire. Son client a un casier vierge. Il apparient à une excellente famille et a trouvé du travail à Suresnes. On doit ajouter foi aux dires de la mère. Cette dame assure avoir fait à son fils les avances nécessaires pour se payer une marque d'occasion. Serpaud ne nie pas qu'il y ait identité entre la voiture volée à Nantes et celle trouvée en Seineet-Marne. Le prévenu avait le grand tort d'être ce jour-là avec un compagnon douteux. Le défenseur demande l'acquittement au bénéfice du. doute. La Cour met le prononcé de son jugement à huitaine.

Cabinet Dentaire P. LASSUS

4, rue de Rohan Consultations tous les jours, de 9 h. à 19 h. Tél. 23-86. Un escroc ayant opéré à Dinan

est arrêté à Rennes Dès le 28 février 1937, M. Marquette, commissaire de police à Dinan, averti qu'un individu bien mis, se disant agent d'une assurance capitalisation, se présentait chez les particuliers et leur promettait contre la remise d'une somme variant entre 1.200 et 1.800 francs, de leur faire sortir au tirage au sort et dans l'année, le numéro de l'affaire souscrite, remboursable à 25.000 ou à 40.000 francs suivant l'importance de la somme remise, avertissait par la presse le public de se méfier et priait les. personnes ayant pu être visitées par l'escroc de se faire connaître au commissariat de police.

Malgré cette precaution, l'escroc fit deux victimes et, le 8 mars 1937, M. Harmand, juge d'instruction, lança un mandat d'arrêt contre l'individu. Mais ce dernier était parti à Rennes dans l'intention de faire de nouvelles dupes. Il y fut arrêté par deux agents de la Sûreté alors qu'il se trouvait dans un café de la place du ChampJacquet, le 8 au soir, sous l'inculpation de tentative d'escroquerie et d'abus de confiance.

C'est un nommé Grenais Alfred. 34 ans, se disant courtier d'assurance et prétendant être domicilié dans un garni situé au no 3 de la rue Contrescarpe, à Nantes.

Grenais a été dirigé sur la prison de Saint-Malo où il est tenu à la disposition du Parquet de Dinan.

VOL DE VÉLO. M. Charles Le Dantec, agent d'assurances, âgé de 32 ans, domicilié à Mordelles, a porté plainte contre inconnu au commissariat de permanence, pour vol de sa bicyclette, commis hier soir, vers 18 h. 15, quai Duguay-Trouin.

Une enquête est ouverte.

Sur le plateau de Maurepas, on procède actuellement à la construction d'un nouveau pensionnat de jeunes filles, le Pensionnat Sainte-Anne, dont notre photo rePrésente un aspect des travaux

UNIVERSITÉ DE RENNES 1 Inscriptions trimestrielle*

Les inscriptions de mars seront reçues du 5 au 20, pour les trois ordre» de Licence.

MM. les Etudiants se présenteront aux divers bureaux du secrétariat place Saint-Melaine pour le Droit place Pasteur pour les Sciences, ou place Hoche pour les Lettres, de 9 à 11 heures et de 14 à 16 heures. Pour tous renseignements, écrire au secrétariat de la Faculté intéressée; en joignant une enveloppe avec timbre et adresse.

Dans les cas très urgents, télégraphier, mais ne pas téléphoner.

La Foire Commerciale de Nantes

est renvoyée en juillet M. Bodin, directeur de la Foire, nous prie d'insérer

Devant la persistance de la grève du bâtiment, le Conseil d'administration de la Foire Commerciale de Nantes, d'accord avec l'administration municipale, se voit dans l'obligation absolue de reporter en juillet sa date habituelle.

En conséquence, l'inauguration aura lieu exceptionnellement cette année. le jeudi 1er juillet pour clôturer le lundi 12 juillet.

L'époque semble particulièrement heureuse, non seulement parce qu'elle se trouve avant le départ des vacances, mais encore parce qu'il n'existe, à ce moment, qu'une seule Foire, celle de Nancy. Il est à noter que chaque année, au début d'avril, ont lieu trois autres foires importantes.

Enfin, on songe déjà à mettre sur pied l'organisation de plusieurs grandes manifestations économiques que le mois d'avril ne permettait pas de concevoir.

ACADÉMIE DE RENNES

Syndicat National

des Maîtres d'Internat

Le Syndicat des Maitres d'Internat de l'Académie de Rennes, réuni le 9 mars 1937 à Rennes, a tenu son congrès annuel.

L'ordre du jour suivant a été voté à l'unanimité des membres présents « Le Syndicat s'étonne que le Gouvernement n'ait pas encore abroge le décret du 30 juin 1934 (supprimant la maitrise d'internat fonction d'Etat) prend acte de la démarche de Jean Zay à la Commission de l'Enseignement du Sénat espère que ce décret sera abrogé très prochainement décide, si ce décret n'est pas abroge, de mener l'action pour l'abrogation par tous les moyens que le droit syndical lui accorde. »

Le Bureau Académique.

H. LASNIER, 4, Quai E.-Zcla, Renne8 Travaux sérieux, soins et DENTIERS A la Fédération des Chasseurs d'Ille-et-Vilaine

QUINZAINE D'EMPOISONNEMENT La Fédération rappelle à ses sociétaires que la quinzaine d'empoisonnement aura lieu du 1er au 15 avril 1937. L'affiche de clôture précisé que «les personnes qui ont l'intention de procéder à cette destruction devront adresser à la Préfecture (2* division) avant le 15 mars 1937, leur pétition établie sur timbre à 4 francs, et accompagnée d'un mandat-poste de 6 francs pour timbre de l'arrêté préfectoral à intervenir.

Cette pétition devra être revêtue de l'avis du maire attestant la surabondance d'animaux nuisibles et la qualité de propriétaire ou détenteur du droit de chasse du pétitionnaire. En dehors de la quinzaine d'empoisonnement, aucune autorisation spéciale ne sera accordée en cours d'année.

DIVAGATION DES CHIENS

Cette même affiche rappelle l'article 9 bis de l'arrêté réglementaire permanent du 16 aoùt 1913 complété par l'arrêté du 6 juillet 1930, ainsi conçu: « Pour prévenir la destruction des oiseaux et pour favoriser le repeuplement, il est expressément interdit aux propriétaires de chiens de chasse de berger ou autres, de laisser errer ces animaux, alors même qu'ils seraient munis d'un collier ou d'une marque indiquant le nom de leur maitre, sur la voie publique, dans les terres non closes, cultivées ou en friche, ainsi que dans les bois à quelque époque de l'année que ce soit.

Ne seront pas considérés comme en état de divagation les chiens de chasse, de berger et de bouvier, lorsqu'ils seront employés sous la direction et la surveillance de leurs maitres à l'usage auxquels ils sont destinés. Les contrevenants aux dispositions qui précèdent sont passibles de poursuites correctionnelles en vertu des articles 9 et 11 de la loi du 3 mai 1844 »

L'ASSEMBLÉE GENERALE

DE LA FEDERATION

Cette assemblée générale aura lieu le jeudi 15 avril, d 9 h. 45, dans les salons Gaze, 13, rue Poullain-Duparc. Elle sera comme l'an dernier, suivie d'un déjeuner de la chasse (à midi dans les mêmes salons. Prix 20 fr.). Déjeuner auquel seront conviées les diverses autorités départementales s'occupant de la chasse. (Se faire inscrire chez le président, 22, quai Du· guay-Trouin, avant le 11 avril).

A lA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE D1LLE-EHIL1E

UNE ANCÊTRE

DES ACTIONS AU PORTEUR

M. Le Bourc'his exhibe une action de la Caisse d'Epargnes et Bienfaisance fondée en 1791 et la première ayant existé en France. Jusque-là, la seule action de l'Epargne est celle du bas de laine, la loterie ou la spéculation. La Révolution supprime la Loterie comme immorale, sauf la Loterie Nationale. C'est un nommé Joachim de la Farge. qui eut l'idée de la Ca'sse d'Epargne pour ouvriers. Cette caisse participait de la société à capital non fixé, de la société par actions et de la tontine, Elle assurait, au.bout de vingt ans, et pour un versement de 90 livres, 3.000 livres de rentes.

Le libellé portait qu'il avait été payé tant d actions par un inconnu pour jouissance sur a tête d'un tei, et après le décès de ce dernier sur la téte de tel autre. encore nommément désiré, des rentes à échoir aux actions et participation aux accroissements ayant lieu à mesure des extinctionr à venir jusqu'au maximum de 3.000 livres de rente, en rapportant, par ledit inconnu, le certificat de vie de celui sur la tête duquel il a placé. Inutile de dire que la Caisse fit faillitte en 1805. La vraie Caisse d'Epargne de la Ville de Paris date seulement de 1818. Mirabeau en avait demandé la création pour toute la France et la Convention l'avait décrétée. Mais la confiance n'existait pas. Une épitre au Roy de Prusse

Le XVIII' siècle est l'époque des salons littéraires. Une éducation classique, très forte, créait des humanistes curieux de joutes littéraires. Tous n'étaient pas des poètes et combien taquinaient la muse assez platement Voici des alexandrins, d'une encre jaunie. assez pédants, et, au demeurant, sans sel, en l'honneur de Frédéric, l'ami des Philosophes

O Salomon du Nord, ô Philosophe Roy Dont l'Univers entier contemplait la [sagesse

Cette ode de 56 vers n'est ni signée ni datée. Mais le contexte, où sont rappelés certains événements, permet d'en rapporter la composition à l'époque de la guerre de Sept-Ans (17561763). Bien que cette grandiloquence résonne mal à nos oreilles plus sceptiques et plus exigeantes, il émane, de ce papier, un parfum de vieille France. Un plaideur entêté

M. Le Bourc'his communique un vieux numéro du Moniteur Universel du Soir, du 18 août 1866, contenant l'admission, par la Chambre des Requêtes, du pourvoi formé par un sieur X. contre un jugement, le condamnant à payer 0 fr. 15 Habitant près d'un pont à péage cet X. pour traverser avec une voiture, devait payer 0 fr. 30. Il imagine de faire passer d'abord sa voiture, de l'autre côté du pont, et de venir chercher ensuite le cheval, pour l'atteler. Ainsi ne payait il qu'un sou pour le passage d'une personne charriant une voiture, un sou pour le retour et un sou enfin, pour le passage du cheval conduit en mains

Peintures murales

Le peintre Bonner, dont nous annoncions au début la candidature, a été chargé par M. le recteur du Quillio, près d'Uzel, de décorer le chœur de son église, reconstruit à l'époque classique, de peintures murales, qui seraient improprement appelées fresque@, puisque peintes à l'huile, sur toile et applicables, après facture, sur une paroi déterminée. Les personnages sont les Saints de Bretagne et mesureront 1 m 75 à 1 m. 80 de haut. Ils se détachent sur un fond mosaïque avec rehauts d'or.

Ces peintures devaient être offertes au jugement de nos concitoyens, salle Ste-Philomène, puis un contre-ordre, survenu, les a fait expédier à leur destination, plus vite qu'on ne le pensait.

Conçues dans la manière des peintures de Hénaff, dans le déambulatoire de la métropole, elles comprennent

1° à gauche, un porte-croix, SaintBrieuc. St-Gildas, St-Trémeur et sa mère Ste-Triphyne, Ste-Ursule, SaintMaurice Duault, de Loudéac SaintCaradec, Saint-Judicaël, St-Méen, StSalomon, roi, Ste-Eermengarde. duchesse de Bretagne. St-Elouan, SaintTugdual, St-Gonery, St-Pol-de-Léon, St-Goueznou.

2° à droite, et c'est le groupe de notre photographie Bienheureuse François d'Amboise; duchesse de Bretagne, Bienheureux Charles de Blois, SMjuilaume Pinchon. St-Ronan, StSt-Malo, St-Samson, St-Connec, SteSuzanne. St-Nicodème et St-Hervé. lPusieurs sociétaires, qui ont pu voir les peintures, félicitent chaleureusement M. Bonner. Ces félicitations peuvent aussi s'adresser au digne recteur, qui a voulu magnifier nos Saints Bretons.

Un souvenir des Rohan

M. le conseiller d'Haucourt présente un vieux petit bouquin imprimé à Strasbourg en 1780, chez Simon Kursner. C'est La description nouvelle de la cathédrale de Strasbourg et de sa fameuse tour, par Joseph Schweigheàser, notaire apostolique.

M. d'Haucourt rappelle que depuis le cardinal de Furtemberg, c'est-à-dire de 1704 à la Révolution, avec le cardinal du Collier, 1 évéché de Strasbourg fut comme un apanage de la Maison de Rohan, transmis d'oncles à neveux. EXPOSITION DOCUMENTAIRE Chaque année, en mars, on le sait, M. Banéat expose, pour ses collègues de la société, les documents qu'il pense intéresser une région déterminée. L'an passé, furent à l'honneur les pays de Fougères et de Vitré. Cette année, c'est des régions de Montfort et de Redon qu'il s'agit.

Notons. au hasard de notre errance, le plan de Montfort même et de ses environs, p:an levé et dessiné, en fructidor an II. Durant la Révolution. Montfort ne bat pas monnaie, mais tout comme nos Chambres de Commerce, durant la guerre, elle émet des coupures. Les siennes sont seulement de deu": sols. Le canton de Bécherel a des assignats. On regrette que la ceinture murale de la petite ville ait été

saccagée, qu'une porte ait été arrasée, sous prétexte de voirie. Un dessin, exécuté sur papier au xvui' siècle, reproduit le vitrail du xw, en l'église de Saint-Nicolas, dont les soufflets disaient les épisodes naïfs et charmants de la Légende, qui valut, a Montfort, le nom de Montfort-laCane.

Une ancienne carte de la forêt de Paimpont s'offre à nous.

Voici le plan du château de Montauban, élevé au xiv siècle, à 1 orée de la forêt. L'ensemble formait un quadrilatère, flanqué de quatre tours. Voici des mosaïques de sa grande salle. Cette fine gravure, sur cuivre, repro- jduit les traits de Marie de Montauban, une peu < honneste donzelle nous dit .M. Louis de Villers, lequel avec M. de la Borderie a étudié, de près, cette maison de proie. Marie est la sœur du fameux Arthur, ennemi de Gilles, instigateur de l'assassinat de la Hardouinaye (avril 145J) et, penset-on, l'un des mignons de François I", de Bretagne. On sa*t que, s'étant lait d Egiise, et ayant brigué sous Franço.s II, qui s'y opposa, la crosse abbatiale de Saint-Sauveur de Redon, il devait, par la grâce du Roy Loys unziesme b mourir archevêque de Bordeux, en 1478

Un autre plan encore, celui du château de la Costardaye, haùité par le frère de Louis de la Vallière qui, en 1663, épousa Gabrielle de la Costardaye.

Une série de dessins ressuscitent le camp de Thélin, commandé par S. A. R. Mgr ie duc de Nemours, fils cadet de Louis-Philippe. Beaucoup de caricatures au crayon, faites, les uns des autres, par de jeunes officiers, silhouettent, encore, à nos yeux, les types de l'armée qui conquit l'Algérie à la France.

Redon a de nombreuses estampes et même des photos très anciennes, aux tons encore chauds, quoique jaunis et centenaires, avant quelques vingt ans. Elles nous donnent des notions justes de ce qu'était l'église forte de Redon, entrant, avec la, monastère, dans le système de défense. En contre-bas, du mur à machicoulis, construit au xrv* siècle, par l'abbé Jean de Tréal, existait encore en 1845, date d'une estampe, une sorte de chapelle à trois grandes baies'trilobées.

La tcur, séparée de l'église, est le sujet d'un grand nombre d'études. La pièce la plus précieuse de la collection de Redon, est, sans doute, cette magnifique bulle, sur parchemin, du pape Pie V, à l'abbé de Redon, d'origine italienne, Hector Scotti. Cette bulle appartient aux Archives départementales. Il est à remarquer que Pie V est un des rares papes qui aient été canonisés.

Léon LE BERRE.

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Présentation des Modèles

CORMERAIS ET Mme MARCEL et des Chapeaux l'OUSSARD-DELAMAS RETENIR SA TABLE

Prière aux Couturières et Modistes de s'abstenir.

FÊTE DU QUARTIER DE L'ABATTOIR

Comme les années précédentes, de grandes fêtes placées sous le patronage de l'Ouest-Eclair, se dérouleront le 10 et le 11 avril, dans le quartier de l'Abattoir. Le Comité et son dévoué président, M. Prest, n'ont rien négligé pour assurer le succès de cette fête, qui comprendra de nombreuses attractions.

Nous en reparlerons, mais déjà retenez bien la date des 10 et 11 avril. Le Comité.

L'A paraît aujourd'hui On nous communique

Le huitième numéro de L'A paraît ce matin à 11 heures, et non à midi. Dépêchez-vous de l'acheter, car vous risquez fort de ne plus le trouver dans l'après-midi, comme jeudi dernier Nous continuerons dans ce numéro nos révélations sur L'Affaire ». Vous lirez les nombreuses lettres de réclamations qui nous sont parvenues. Nous espérons pouvoir passer nos révélations sans coupure.

Lisez dans L'A le reportage illustré de la Mi-Carême. Vous risquez fort de voir votre tête logée dans le coin d'une photo

Dans L'A, lisez la critique de Refus d'Obéissance, de Giono la critique de la thèse de Guillemin sur Jocelyn. Articles humoristioues. révélations sensationnelles. belles photographies. jolis dessins. critiques sérieuses. Achetez L'A.

Les conférences

du Secrétariat Social

La troisième conférence de M. le Doyen Ch. Bodin. sur le Communisme, sera donnée comme les précédentes, à la salle des reunions de la Maison des oeuvres, 25 boulevard de la Liberté. dimanche prochain 14 mars, à 17 h. Sujet traité « Le Communisme Que faut-il en penser ? ».

On peut retenir sa place, de préférence samedi après-midi, de 14 à 18 h. Chez les Engagés et Combattants Volontaires d'ille-et- Vilaine

Les membres du bureau de la section d'Ille-et-Vilaine sont priés de se réunir au café de l'Eurooe, à 18 heures, aujourd'hui jeudi, pour fêter la remise de la Croix du Volontaire à plusieurs de nos adhérents. Les camarades volontaires décoréo à la dern'ère prise d'rrTirs sont pri?s d'cssister cette réunion.

Lc Secrétaire Général Berto.

L"JIBATAGE DES ARBRES OU BOULEVARD DE METZ

Depuis plusieurs jours déjà, une équipe d'ouvriers s'active à l'abatage des arbres du boulevard de Metz.

En raison de ces travaux, que représente notre photo, la circulation sera interrompue, du 11 au 15 courant, de 7 heures à Il heures et de 13 heures à 17 heures, entre la rue Anatole-Le Braz et la rue Henri-Sée.

Dimanche 14 mars, à 16 h. 30, dans la chapelle

du collège Saint-Vincent

CONCERT SPIRITUEL avec le concours

de M. Yves Noël, de l'Opéra, la chorale du collège

et un groupe d'artistes rennais Nous rappelons que dimanche prochain, à 16 h. 30, le collège Saint-Vincent organise. dans la chapelle, un concert spirituel. Au cours de cette audition, M. Yvss Noël se fera entendre. Il est inutile de le présenter aux Rennais qui l'apprécièrent pour la qualité de sa voix et sa science du chant. Au programme Air de la Pentecôte (J.-S. Bach); Cantique de la Pénitence (Beethoven); Gloire à Dieu (Beethoven) Fragment du Quam dilecta (Rameau) Mélodie religieuse (Mendelshon) Prière (Ropartz).

La chorale du collège se fera entendre au cours du concert 2 répons de la Semaine Sainte (Vittoria); 0 Jesu Christe (van Berchem) xvr s.; cantique de J.-S. Bach; Choral de la Passion selon St-Mathieu (J.-S. Bach); Cantique de Racine (G. Fauré) Alleluia, extrait du Messie (Haëndel).

La cérémonie se terminera par un salut solennel Ave verrum (Schubert) Ave Maria (Saint-Saëns); Tantum (J.-S. Bach).

Ajoutons, en terminant, qu'un orchestre composé d'artistes rennais exécutera deux fragments symphoniques: Prélude en si bémol mineur (J.-S. Bach) et Andante (Mozart).

On peut retenir ses places à l'économat de Saint-Vincent 6 fr. et 4 fr.; pour les élèves du Conservatoire, étudiantes et étudiants 4 fr. et 3 fr. Le nombre des places est limité on fera bien de retenir ses places à l'avance. Les programmes sont en vente aux librairies Plihon, Béon et Lecomte, et à la maison Bossard-Bonnel.

AFFAIRE DE COUPS. Mlle Gisèle Maurice a porté plainte au commssariat de police de permanence contre le nommé Joseph Texier, domicilié à Rennes, 31, rue St-Georges, qui, hier soir, alors qu'elle passait rue de Nemours, lui aurait porté un coup de poing.

Une enquête est ouverte.

UUueit-Eciau publie chaque jour de* (tant ses 12 éditions.

LA KERMESSE DU CENTENAIRE DE L'ORPHELINAT

DE LA RUE DE FOUGÈRES

L'annonce de la grande kermesse organisée par l'orphelinat de la rue de Fougères, à l'occasion du cente- naire de sa fondation, semble avoir été accueillie très favorablement par le public rennais.

Les petits orphelins de la rue de Fougères méritent grandement, en effet, qu'on s'intéresse à leur sort et au sort de ceux qui les suivront dans cette maison ou, malgré les difficultés que rencontre toute œuvre uniquement assise sur la charité publique. ils sont élevés avec un si intelligent dévouement.

Nourriture. vestiaire, éducation, tout cela coûte cher et il faut le miracle d'activités magnifiques et d'abnégation émouvante et constante pour.permettre aux sœurs de maintenir leur belle œuvre. Combien de jeunes gens, en effet, doivent se féliciter d'avoir pu, grâce à ces bonnes religieuses, ecaapper assez tôt à des milieux déprimants et entrer dans la vie munis du bagage moral et intellectuel suffisant pour se créer une situation honorable.

Mais remplir utilement la tâche qu'elle s'est assignée et que les temps que nous traversons rendent plus impérieuse et plus lourde encore, cette œuvre a besoin de ressources. C'est pourquoi elle a envisagé cette kermesse sur laquelle il nous sera donné de revenir et de nous étendre, sur le nombre de ses attractions et leur valeur, la variété et le choix de ses comptoirs, la multiplicité de ses jeux, et surtout cette atmosphère de gaieté saine qui formera sa caractéristique. Nul doute que cette fête de bienfaisance ne groupe autour de l'orphelinat de la rue de Fougères dans un bel élan de charité les concours et les sympathies qui lui sont depuis longtemps acquis et qui répondront en grand nombre à son appel.

REUNION PUBLIQUE ET CONTRADICTOIRE. On nous prie d'annoncer qu'une réunion publique et contradictoire est organisée le samedi 13 mars, à 20 h. 30, salle des fêtes du Palais Saint>Georges, avec le concours de M. Pierre Tricard-Graveron, ancien Ministre, ancien membre de la Commission des Affaires Etrangères, et M. Guy Menant, ancien député, secrétaire national du « Rassemblement Universel pour la Paix ».

Ces deux orateurs sont membres de la Commission Exécutive de « La Jeune République ».

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Conférence

du docteur F. GREGOIRE à la Société Scientifique de Bretagne Le docteur F. Grégoire, chef de travaux de chimie à la Faculté des Sciences de Rennes, fera le vendredi 12 mars une conférence publique sur L'anesthésie par inhalation.

Après un bref historique, le conféren.r ins'stera particulièrement sur la partie chimique de cette question préparation et purification des anes-

thésiques utilisés. Il traitera ensuite de leur emploi et de leur effet physiologique.

Cette conférence aura lieu dans l'ampl.ithéâtre de physique de la Faculté des Sciences de Rennes, à 17 h. 30. DONT ACTE. MM. Lambert père et fils, anciens pompiers à Rennes, nous prient de faire savoir que leur famille et eux n'ont aucun rapport de parenté, ni aucune relation avec le nomme Alcide Lambert, domicilié à Rennes, rue du Docteur Roux, auteur d'un vol de 600 francs, que nous avons relaté dans notre édition du 7 mars.

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M"e Lucienne VIFQUAIN M. André SÉGUY Soprano dramatique du Capitole l«r Ténor de l'Opéra-Comique. due Toulouse

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Orchestre et Chœurs sous la Direction de M. André LHERY.

La location est ouverte. Téléphone 20-37.

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et « Bons pour le service » Séquoia, que donne cette semaine la T. A., est plus qu'un lflm, &est une découverte. Qu'est-ce donc que Sequoia ? Quels sont les artistes extraordinaires qui l'interprètent ? Dans quel cadre inattendu l'action se déroule-tSéquoia, Cest tout simplement l'histoire d'un cerf et d'un puma, voilà les vedettes extraordinaires. L'action est d'une simplicité enfantine les deux bêtes se prêtent assistance contre leur ennemi commun l'homme. Le cadre des montaanes, des forêts des EtatsUnis. Et c'est tout Avec cela, on a fait un véritable chef-d'oeuvre. Jusqu'à présent, dans quelques films exotiques, on nous faisait passer rapidement devant les yeux, au pris de truquages multiples et compliqués, quelque singe ou quelque lion ou quelque éléphant. On le faisait vivre devant nous. Sequoia a lait mieux elle les lait penser, elle nous permet de les comprendre.

Avec ce beau film, la T. A. passe en première vision à Rennes une des meilleures comédies de Laurel et Hardy Bons pour le service. C'est d'un comique extrêmement différent de celui de L3 huit à l'Opéra, que donnait la même salle la sema:ne dernière. Les effets sont peut-être plus appuyés et le rire reste dans des limites normales sans avoir ce goût de folie clownesque, bien poétique, des trou- vailles propres aux Marx brothers. Mais les deus compères sont irrésistibles, s'affrontent ou se complètent à travers des situations abracadabrantes. Ils ont revétu pour notre joie le jupon des highlanders et en cet appareil puerrier, font la guerre aux soucis, à la tristesse et aux cafards.

LE FOYER

« Golgotha »

Le Foyer reprend cette semaine Golgotha, cette oeuvre maitresse du cinéma français, due à l'heureuse collaboration de M. le elxanoine Reymond et du cinéaste Julien Duvivier et qui éclipse tous les films américains de la « série biblique » de Cecil B. de Mille. A la vérité, la Passion dépasse le génie humain et I'ceuvre des hommes ne peut prétendre à la perfection. Maxs ce qui met Golgotha au sommet des films de caractère sacré, c'est sa mise en scène et sa grandiose

Les Saintes Femmes au Calvaire. figuration, ses mouvements de foule admirablement réglés, sa photographie inspirée de la plus pure conception artistique et, enfin et surtout, le rythme de l'émotion qui va sans cesse croissant, sans brisures, sans faiblesses, depuis l'entrée triomphale des Rameaus jusqu'au dernier souffle du Crucifié.

Cette montée vers le sublime est accompagnée d'une musique exactement adaptée au.x scènes et qui, elle aussi, va. crescendo depuis le chant d'allégresse jusqu'au Dies Irae final qui roule ses notes dans l'orage. Dimanche 14 mars

à la Tour-d'Auvergne

GRAND GALA EN FAVEUR

DE L'ECOLE LIBRE DE LA T. A. L'annonce de cette représentation sensationnelle de Sud, l'admirable pièce de Pahiel-Marmont, s'avère comme devant être l'un des plus beaux succès de la saison dn « Manteau d'Arlequin ». Il faut dire aussi que cette excellente troupe de comédiens amateurs a mis tout en œuvre pour donner à ces 4 tableaux l'expression du plus pur réalisme.

L'interprétation sera de tout premier ordre. Ajoutons également Que le décorateur Pol Briand brosse actuellement pour cette pièce des décors spéciaux. Quant à la mise en scène, nous pouvons être assurés qu'elle sera ce qu'elle est toujours, c'est-à-dire impeccable. grâce au go0t très artistique de lanimateur de cette troupe, M. Jean Goupil.

C'est un spectacle qui faut voir; et de plus, en y assistant, vous ferez acte de générosité en faveur de l'école libre de la Tour d'Auvergne.

Rappelons que la location se poursuit à l'école de la T. A., mais un bon conseil, louez dès maintenant, car les places s'enlèvent rapidement.

Prix des places 6. 5 et 3 fr.

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A la Société Géologique et Minéralogiqne de Bretagne La séance mensuelle de la Société a eu lieu le dimanche 7 mars, dans l'amphithéâtre de géolog le de la Faculté des Sciences, sous la présidence de M. Milon M. Mllon présente les excuses de M. Collin lui, soufrant, ne peut assister 6 Après un vote de l'assemblée, M. Cria, professeur au Lycée de Salnt-Bneuc, présenté par M. Milon et Mlle Renaud, et Mme Robequaln, présentée par MM. Mllon et Collin, sont élus membres de la Société.

M. Milon signale les principales publications reçues en don ou en échange depuis la dernière séance. Il cite plus spécialement une note de M. Qlangeaud sur le Flandrien de l'estuaire de la Gironde, parue dans le Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux; un article de M. Bergounioux sur les Chélon'.ens fossiles des collections de Clermont-Ferrend: un travail de M. Leriche sur l'Ypréslen situé entre la Sambre et la Meuse: des notes sur le Sinien et les Cystidées de la Chine, parues dans le Bulletin de la Société Géologique de Chine.

M. Milon rappelle le programme de l'excursion qui aura lieu du 21 au 24 mars. de Plougastel au Faou. sous la direction de M. Collin. Le rassemblement des participants se fera le 21. à Brest, hôtel de France.

Une excursion de trois Jours et demi aura lieu à la Pentecôte, dans le Bassin de Paris. Elle sera dirigée par M. l'abbé de Lapparent. professeur à l'Institut Catholique de Paris, et par M. Butel. membre de la Société. Elle aura pour but l'étude des formations tertiaires des environs de Paris. Le programme en est ainsi fixé 15 mai (après-midi seulement). Cadran W. et N. W. de Parts Cormeliles. Beauchamps, Pontoise Auvers 16 mai S. et S E. de Paris Arruell. Etampes, Fontainebleau: 17 mal: Est de Paris Reims. Ludes, Epernay 18 mal N. W et N. de Paris le Vexin, le pays de Br«y, la Picardie, les régions de Beauvais. Bracheux, Complèane. Sen-

Mlle Renaud présente en son nom et en celui de M. Buchot. une communica- tion sur la faune des calcaires siegeniens de Cossé-en-Champagne ¡Moyenne) La localité de Cossé-en-Champagne, placée à la limite des départements de la Mayenne et de la Sarthe. est située sur la bordure Nord du syncllnorium Châteaulin-Laval. Elle se trouve dans une petite cuvette synclinale dont le centre est occupé par du carbonifère et le pourtour par du Devonien Inférieur. C'est, dans du calcaire dévonien que M. Buchot a pu recueillir des fossiles provenant de la carrière du Gravier, aujourd'hui à peu prés abandonnée. Parmi les fossiles provenant de ce gisement, Mlle Renaud a pu déterminer des Lamellibranches appartenant aux genres Conocardium et Cypricardinia; des Gastropodes représentés par des Horiostoma, Strophostylus. Cyrtolltes, et de nombreux Brachiopodes Stropheo- donta. Chonetes. Trlseria. Spirifer. Atry- pa. Uncinulus, etc. La faune recueillie est celle que l'on trouve dans les gisements de calcaire dévonien connu sous le nom de calcaire Athyris undata. C'est une faune d'âge Slegenien.

M. Milon signale. a propos d'un article de M. Macar sur la géomorphologie de la Cornouailles anelaise. l'analogie qui existe entre cette région et la Bretagne.

On a signalé depuis longtemps la présence en Haute-Bretagne de sables rouges désignés sur la carte géologique par le symbole Pb. M. Milon a reconnu dans ces sables la présence de glauconie qui prouve leur origine marine. On a pu voir, d'autre part. en certains points, qu'ils paissaient latéralement aux formations rhédoniennes et on leur a attribué un âge pliocène.

La plateforme bretonne de 90-100 m. a été recouverte par les dépôts marines pliocènes. Ces dépôts se retrouvent de place en place sur la pénéplaine et ils existent également sur les pentes des vallées.

La vallée de la Vilaine en aval du confluent du Meu présente des sables pliocènes sur ses pentes Jusqu'à une hauteur de 15 mètres au-dessus de son thalweg.

Dans les environs de Rennes, au contraire, la Vilaine coule dans les sables pliocènes, et les terrasses de la rivière proviennent, en partie, des terrains situés en aval, en partie du pliocène remanié.

En aval du Meu, le pliocène n'atteint donc pas If fond ce la vallée: près de Rennes, il est situé à un niveau Inférieur au niveau actuel.

Ce fait s'explique si l'on considère la région de Rennes comme une cuvette toctonique. Depu.a l'eocène, c'est une région déprimée qui a rejoué a différentes reprises. La cuvette formée à l'éocène s'est accentuée ensuite à l'oli- gocéne. puis au miocène et probablement aussi après le pliocène, ce qui expliquerait le niveau si bas de ce plio- cène.

La cuvette tectonique du sud de Rennes a Joué un rôle Important dans le tracé du confluent Ille. Meu. Vilaine.

Pour expllcJPi ces mouvements post- pliocènes on peut faire appel, comme le fait le géographe Baulig à la seule théorie de l'eustatisme, soit comme le font MM. Milon et Dubois, la théorie de l'eustatisme complétée par celle de l'isostasie et des mouvements éplrogéniques. Quelle que soit l'explication adoptée, on est toujours amené à généraliser l'extension du pliocène et à lui donner une origine marine.

En Cornouailles existe une plateforme d'une altitude de 120 à 130 mètres, ayant une origine marine. Sur cette plate-forme se rencontrent des sédiments pliocènes que l'on retrouve également sur les pentes des vallées. Ce sont donc des vallées sntépllocènes que la mer pliocène a remblayé en partie, en nivelant la plate-forme que l'érosion récente a continué à creuser en constituant des dépôts pliocènes a suspendus ».

L'analogie es*, frappante entre les faits signalés en Cornouailles et ceux observés eL Bret gne.

M. Chauvel. professeur à l'Ecole Primaire Supérieure de Redon, présente un travail sur les Hétérostélées (Cystldés) du Massif Armoricain.

Les Cystides ont vécu pendant l'époque primaire et soi t considérés comme des Echinodermes primitifs. Ils sont sans Intérêt stratégraphlque. mats présentent un grand intérêt paléontologique. Le style ies Cystiaés peut être représenté par le genre Aristoceptis. dont le corps, en forme de poire, était fixé Ce sera plus prudent Retenez vos places pour GOLGOTHA Jeudi 11, Samedi 13,

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AU FOYER La location est ouverte LIBRAIRIE BEON, 6. rue Nationale, BENNES.

par Ra région aborale et couvert de plaquels percées de canaux.

La classification des Cysttdés a été donnée d'abord par Bather, elle fut modifiée ensuite par Jeeckel et reprise par Bather. Aux cinq ordres généralement admis, M. Ohauvel en ajoute un sixième, celui des Hétérostellées dont les caractères différent de ceux des ordres précédents. M. Chauvel Indique les caractères de ces différents ordres.

Cet ordre se subdivise en sous-ordres. C'est au sous-ordre des Mitrata qu'appartiennent les Hétérostellées du Massif armoricain. Ils sont représentés par trois genres Mitrocystella, Mitrocystis, Lapynocystis.

M. Chauvel signale la présence en Bretagne de Mltrocyste'.la Inclplens. variété Miloni. C'est une variété nouvelle qu'il dédie à M. Milon. Elle est caractérisée par la disposition de ses plaques marginales, hypocentrales, et par la présence de plaques intercalaires.

L'existence au moule Interne d'un sillon transverse qui pour M. Chauvel serait l'empreinte d'une lame cœlomique. permet de reconstituer le tube digestif de ces formes primitives. Ce tube digestif était recourbé et s'ouvrait dans un cloaque.

La présence sur la face supérieure de deux mamelons à la base de la theque. d'où rayonnent cinq sillons, permet de retrouver le système nerveux des Cystidés. Il devrait comprendre une masse nerveuse à la partie supérieure de la tige d'où partaient deux cordons ner- veux aboutissant aux mamelons. De ces mamelons naissaient cinq nerfs. Le genre Mitrneystis est aussi large que long M. Chauvel rapporte à ce genre un Cystidé trouvé à Andoulllé par M Lebesconte et dont il fait une espèce nouvelle Mitrocystis rladanensis. Le genre Lagynocystis n'est représenté que par une espèce L. pyramidalls. Elle diffèrp de l'espèce bretonne, aussi M. Chauvel a créé, par cette dernière, une varét* nouvelle la variété minuta. M. Milon félicite M. Chauvel du très beau travail qu'il vient d'exposer avec une grande clarté. Il fait ressortir tout l'intérêt que présente cette étude qui classe M. Chauve! comme un grand spécialiste des Cystidés.

Calymène.

LA FETE ANNUELLE

DU GROUPE DE L'OUEST

DES AMPUTÉS

La fête annuelle du Groupe de l'Ouesb de l'Union Nationale des Amputés dea armées de terre et de mer aura lieu: dimanche prochain 14 mars, avec le programme suivant

De 9 h. à 11 h. 30 Assemblée générale. salle de l'entresol, Palais SaintGeorges.

A midi Dépôt d'une gerbe au Panthéon Rennais.

A 12 h. 30 Banquet au restaurant Gadby.

De 15 heures à 20 heures Matinée dansante dahs les Salons Gadjby. LA FÊTE D'HIVER

DES ANCIENS ELEVES

DE L'ECOLE D'INDUSTRIE

Rappelons que la fête familiale annuelle de l'Association aura lieu dimanche prochain 14 mars, sous la présidence de M. Le Lay, Inspecteur d'Académie. « Elle comprendra A 11 heures, à l'Ecole d'Industrie, réception de M. l'Inspecteur d'Académie au Cercle de l'Association. Apéritif d'honneur. A midi Déjeuner amical, salons Gaze, rue Poullain-Duparc, 13.

A l'issue du banquet Remise de médailles d'honneur du travail à MM. Haugeard. Postel. Renou, membres de l'Association.

De 16 h. à 20 heures Matinée dan, sante, attractions.

LE BANQUET ANNUEL

DE L'AMICALE SPORTIVE

DES HALLES CENTRALES

L'Amicale Sportive des Halles Centrales donnera son banquet annuel dimanche prochair i4 mirs 1937, dans les Salons Gadby, rue d'Antrain. Les membres de l'Association et tous ceux qui s'y intéressent ne manque-

t OBSÈQUES

Rf.NTtfES- Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Madame Veuve «louis PEYAN

Née Eugénie COLLET

décédée a Rennes, 92. avenue du Guéde-Baud, dans sa 76 année, oui auront lieu le vendredi 12 mars, à 10 heures du matin, en l'église de Notre-Dame. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45.

L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

Peyan, Mme veuve Guillin. M. et Mme Marcel Peyan. ses enfants; M. et Mme Emile Rouaua, M. et Mme Raymond Fauchard, MM. Georzes Guillin. Maurice Peyan et Marcel Peyan. ses petitsenfants: de ses sœurs, frère, belles-soeurs, beau-frère et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. GESSON-SË VIGNE. Vous êtes prié d'assister au convoi et la messe d'enterrement de

Monsieur Eugène JULIEN

décédé en sa demeure, à la Gravelle, en Cesson, le 10 mars, dans sa 62' année, qui auront lieu le 12 mars, à 10 heures, en l'église de Cesson.

De la part de MM. Eugène et Pierre Julien, ses enfants; de ses frère. soeur. beaux-frères, belles-sœurs, neveux et nièces, cousins, cousines, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES PAGE. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'entetrement de

Monsieur Joseph TUKPIN

Epoux d 'Anne-Marie MORIN

décédé a Rennes, 42, rue de Bletterie. dans sa 7o année, qui auront lieu le vendredi 12 mars. à 10 heures du matin, en l'église de Pace. On se réunira a la maison mortuaire a 9 heures 15. Un car sera à la disposition ues personnes qui voudront se rendre a Pacé. De la part de Mme Joseph lurpin, son épouse: M. et Mme Albert Meusnier, M. et Mme Armand Turpin, M. Joseph Turpin, ses enfants, ses petits-enfants et la famille.

Un service sera célèbre le 17 mars, il. 9 heures, à Saint-Etienne de Rennes. Le présent avis tient lieu de faire-part.

CHATEAUBOURG GOUAREC. M. et Mme Boutbien ont la douleur de vous faire part du décès de leur chère petite LOUISETTE

décédée le 9 mars, à l'âge de 12 ans. La cérémonie religieuse aura lieu à Châteaubourp. le 12 mars, r. 10 heures. L'inhumation aura lieu à Gouarec (Côtes-du-Nord).

De la part de ses père et mère: son frère et dt ttmte la famille

FOUGERES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Madame BERTIN

née Victorine MORAULT

décédée en sa demeure à Fougères, 19. rue Nationale, le 10 mars, dans sa 69' année.

Les obsèques auront lieu le 12 mars, à 10 heures, en l'église Saint-Léonard. Réunion au domicile mortuaire à 9 heures 45,

De la part de M. et Mme Charles Beuve et leurs enfa îts- de M. et Mme Joseph Bertin et leurs enfants: de M Pierre Bertin, son fils, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. Ni fleurs, ni couronnes.

ANTRAIN BOUCEY LES PAS. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame veuve HUET

pieusement dérédée dans sa 76' année. chez ses enfants. prés la gare d'Antrain. oui auront 11p" la vendredi 12 mars. à 10 heures. en l'églls" d'Antrain

De la part de • M. et Mme Franco! ̃Leerc*. M. et Mme Victor Sanson. M. et Mme Henri P->ttier. M et Mme François Lenennetier. ses enfants- dp ses petltsen'nnts. et de to-ite la famille.

Cet avis tient lieu de faire-part. PI.EURTUIT- Vous êtes prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de

Mademoiselle Marie BUGAULT décédée à Ker Denyse. en Pleurtuit. à l'âge de 68 ana, munie des sacrements de l'Eglise.

Réunion à la maison mortuaire vendredi 12 mars, à 10 h. 30.

L'inhumation aura lieu au cimetière de Pleurtuit.

De la part de Mme veuve Martin. sa soeur- M. et Mme Renault, son neveu et sa nièce: Mlles Denise et Annick Renault, ses petites nièces: des familles Bugault. Thébault Renault, Martel et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

RENNES. Vous êtes prié d'assister aux obseques de

Madame Théodore BRAND

née Virginie EVEV

pieusement aeceuee en sa demeure, 11, rue Noël au *ail, le 9 mars 1937, dans sa 51' année, qui auroat lieu vendreai 12 mars, a 10 heures en l'église Saint-Etienne.

Réunion a la maison mortuaire à 9 heures 45.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord

De la part de M. Th Brand. entrepreneur de serrurerie, son époux .NI. Louis Even, son père: Mme F. Brand. sa belle-mère; M. et Mme Georges Brand, MM. René -t Raymond Brand, ses enfants; Michel et Annick Brand, ses petits-enfants; M. et Mme L. Even, M. et Mme F. Brand. M. et Mme P. Pain, ses frère beaux-frères et belles-sœurs;: de ses oncle et tantes. neveux rt nièces, cousins, cousines, et de ses amies. Le présent avis tient lieu de faire-part. ORGERES. M et Mme Bcnoist ont la douleur de vous faire part du décès de leur chère petite

CHRISTIANE

décédée à l'âge de 3 ans, et vous prient d'assister au convoi et à la messe d'en- terrement qui aura lieu le vendredi 12 mars. à 10 heures, en l'église parois- siale d'Orgères.

Réunion à ia maison mortuaire, au Noyer, à 9 h. 1/2. De la part de ses frères, sœurs, et da toute la famille.

NO Y AL-SUR- VILAINE RENNES. Vn"s êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Jean-Marie GAREL

décédé en sa demeure. à la Patonnais, à l'àge de 59 ans, Qui auront lieu le samedi 13 mars. à 10 h. 1/4 du matin. en l'église de Noyal-sur-Vilaine. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. De la pirt de Mme Garel. son épouse; M. et Mme Jean Garel. Joseph et Maria Garel. ses enfants: JeanClaude Garel, son petit-fils, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT-MALO. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation de

Monsieur Emile BESREST

décédé en son domicile, rue Robert-Surcouf, n- 6, le 9 mars 1937, dans sa année, muni des sacrements de l'Eglise. Le convoi partit de .a maison mortuaire le vendredi 12 mars, à 10 heures, pcur se rendre a l'église Cathédrale et de là au cimetière.

De la part de M. Emile Bourge. capitaine au long-cours, et Madame, ses en- fants, et de toute la famille.

Le présent av. tient lieu de faire-part. AVIS D'OBSÈQUES

LA FERTE-MACE. Vous ête8 prié d'assister à l'inhumation de Monsieur Eugène ROUSSEAU

Représentant de commerce

10. rue Halle-Avoine, qui aura lieu le vendredi 12 mars, a 15 heures, à La Ferté-Macé (Omet.

De la part de la tamllle.

REMERCIEMENTS

RENNES. Les familles Jarnet, Renouard, Mével et Duval remercient biert sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur vive sympathle à l'occasion du décès de

Madame Veuve RENOUARD

Née Mélanie NOEL

RENNES SEBDOU DINARD. Les familles Duhoux. Roger Deniaud remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Raymond DUHOUX

RENNES. M. Joseph Galesne MM. Marcel et Raymond Galesne. ses fils. remercient bien sincèrement toutes les personnes qut leur ont témoiené de la sympathie à l'occasion du décès de Mademoiselle Prudence GALESNE SAINT-SERVAN-SUR-MER. La famille Duval remercie sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Jules DUVAL

PIPRIAC MORDFLLES SAINTLFnNAWTVTVFB-PARCS DURTAL. Miie Gpi"V :fs enfants et toute la j famille remercient bien sincèrement les nombrou.sps nprsrmnps ont leur ont tédécès He la sympathie à l'occasion du Monsieur Albert GAUDE

tent pas d'honorer de leur présence ces agapes placées sous .e signe de l'e.mitié et ae la gaieté.

Matinée DES Acris. C'est dimanche 14 mars 1937, qu'aura lieu dans les solons de 1 Hôtel Moderne, quai La-. mennais, la seconde grande c Matinée des Agris ». avec le concours du Lyli's Orchestra.

Cette matinée estudiantine, la dernière avant PàQues. sera sans conteste très brillante. On se souvient sans ''ou'e avec nlais:r de la première Matinée des Agris » qui obtint un vif succès, d'ailleurs très mérité. La danse débutera à 16 heures et se poursuivra très avant dans 1. soirée, nul doute cu*une affluence considéraale de danseurs et de danseuses ne se presse dans les salons de l'Hôtel Moderne pour goûter quelques heures de gaieté avec les Agris.

RUE DE VERN. Le bal costumé orga- nisé à Bel-Air par le comité des fêtes. a connu un succès sans précédent qui fait honneur aux membres du bureau du Comité, et les récompense de :euls efforts.

En raison de la réputation qu'a acqu'se le comité des fêtes du quartier de la rue de Vern, un effort plus grande encore va être tenté pour réaliser une fois de pius un programme digne d'é:oges.

nera un cachet tout particulier, et les spectateurs admireront cette magnifique iarandole défilant tout le long de la rue de Vern.

Conformément aux statuts qui régissent l'association, le but que cherche :e comité, n'est pas seulement de distraire le public rennais par ses magnifiques attractions, mais aussi par les bénéfices réalisés de soulager les enfants néces- siteux fréquentant l'école de la rue de Vern. Le président CHARLES. A LA S. P. A. d'Ille-et -Vilaine. La réunion mensuelle est fixée à dimanche prochain 14 courant, à 10 heures très précises, grande salle du Palais SaintGeorges icelle des Beaux-Arts n'étant pas libre

Ordre du jour Organisation d'une fête de printemno à la campagne expédition des affaires courantes distribu- j tion des prix en argent aux lauréats du concours de devoirs distribution d'in- signes. Tous les sociétaires et amis des ani- maux sont invités à assister à cette réunion qui sera particulièrement Intéressante.

A l'issue de cette réunion, le secrétaire se tiendra à la disposition des per- sonnes ayant obtenu diplôme ou médaille à la fête annuelle du 14 février et qui n'en n'ont pas encore pris possession, pour les leur remettre. Il rappelle, pour celles qui ne pourraient venir, qu'elles peuvent se présenter chez lui. 2. rue d'Estréas, tous les jours entre 10 et 11 heures. Omission sur le palmarès publié le 14 février médaille de bronze, M. Pla- j tel Ferdinand. 15. rue Victor-Hueo. Rennes diplôme d'honneur. Mlle Alix. couturière. 5. rue Motte-Fablet, Rennes. Le secrétaire pénéral: A. Gauthier. Aux ANCIENS CONSCRIT6 DE LA CLASSE ses lors de la réunion du dimanche 28 février, il a été décidé de faire une autre réunion, dimanche prochain, 14 mars 1937. au café « Le Marché », Maurice Bréhin, place de la Poissonnerie, il 9 h. 30 précises.

Le trésorier se mettra à la disposition des camarades pour percevoir le prix des eartes de banquet. Le bureau compte sur la bonne volonté de tous les cama- rades de la 17 pour venir se retrouver le plus nombreux possible.

P. S. Le bureau rappelle Que le banquet aura lieu le dimanche 18 avril 1937, au restaurant Trémintin, route de Lo- FEDERATION DE L'ENSEIGNEMENT ET STUDICAT NATIONAL DES INSTITUTEURS. L'assemblée générale extraordinaire de la Fédération de l'Enseignement et du Syndicat National des Instituteurs aura lieu à la Maison du Peuple, jeudi prochain, 18 mars.

Ordre du jour La réforme de l'Enseignement (projet publié dans l'Ecole Libératrice et la Tribune des Fonctionnaires

A 10 heures Séance d'information pour les instituteurs à 14 heures séance pour tous les membres de l'Enseignement décisions à prendre modifications demandées désignation d'un délégué au Conseil National.

Le concours de M. Zoretti a été sollicité.

AUBERGES laïques DE JEUNESSE. Sortie dimanche prochain à 7 h. 15. Entrée du Mais. pour le Lou-du-Lac. Responsable Mener. Retour vers 19 heures. Aux EMPLOYES ET OUVRIERS DES BEURRERIES d'Ille-et- Vilaine. Les employés et ouvriers des beurreries d'Illeet-Vilaine sont instamment priés de se réunir le dimanche 14 courant, à 14 heures, au Palais Samt-Georges, pour la formation d'un Syndicat.

Présence indispensable.

CHEZ LES ETUDIANT6 CATHOLIQUES DE RENNES. Le Comité de la Fédération Eschol1ére nous prie de rappeler que la réunion annuelle des Anciens du Cercle Saint-Yves se trouve fixée au dimanche 14 mars, date qui coïncide du reste avec les Pâques des Etudiants Catholiques, auxquelles tous sont cordialement invités. Les anciens et les étudiantes actuels qui désireraient participer au banquet du midi sont priés d'en aviser au plus tôt M. l'Aumônier du Cercle 6aint-Yves, 11, rue des Dames.

CONFEDERATION NATIONALE DES RETRAITES MILITAIRES PROPORTIONNELS (section d'Il:e-et-Vilainel. Il est rappelé que l'assemblée générale ordinaire des R.M. P. d'Ule-et-Vilalne aura lieu dimanche prochain 14 mars, à 9 h. 30, salle des Prud'hommes, Palais Saint-Georges à

Rennes.

Tous les retraités militaires propor- tionnels, ainsi Que les veuves, adhérentes ou non, sont Instamment priés de vouloir bien assister à cette réunion. Le groupement des trois villes StMalo, St-Servan, Paramé y sera largement représenté.

En raison de l'importance de l'ordre du jour et des différentes questions qui y seront traitées, la séance commencera à 9 h. 30 précises.

Paletistes Rennais. Tous les Joueurs qui participent au Bûcheron, sont priés de se rendre dimanche prochain 14 mars 1937 il. 8 h. 30 précises, car à 9 heures les jeux pour la 6' manche du challenge dit Le Bûcheron) commenceront. Cette 6' manche aura lieu chez M. Herfray, 46, rue de Brest. Le comité prie tout le monde d'être exact.

LES TROMPETTES RENNAisEs. Répétition pour les trompettes et batterie ce soir jeudi 11 mars à 20 h. 30 au lieu habitu».1.

Club Alpik FRANÇAIS (section de Bretagne). 1. Le bureau de la section de Bretagne du Club Alpin Français a l'honneur de rappeler à ses adhérents n a vous les amis de la montagne que la prochaine réunion aura lieu chez Métayer vendredi 12 mars, à 20 h. 30. DIPLOME D'ÉTUDES SUPERIEURES. M. Bourdon a présenté le 5 mars 1937, devant la Faculté des Sciences de Renness, le diplôme d'Etudes Supérieures de Zoologie-

Sujet traité le Recherches expérimentales sur la régénération chez un insecte Coléoptère Timazcha Goettingensis 21 Les Hormones du système nerveux végétatif.

M. Bourdon a obtenu la mention « très bien ». M. Bourdon avait pour professeur M Abeloos.

Le jury était ainsi composé de MM. Poisson, professeur, président Mangenot, professeur et Abeloos, professeur.

Toutes nos félicitations à M. Bourdon.

ETAT CIVIL DE RENNES

du Mercredi 10 Mars

NAISSANCES

Jean-Claude Lusson, 4, rue AdolpheLeray Yvette Cérémonie. 281. rue de Nantes: Bernard Berthelot, 4, rue Adolphe-Leray.

DECES

COURONNES MORTUAIRES, Rennes BROSSAULT. Cirier, rue de Montfort Joseph Le Cornée. 70 ans, retraité de la Marine, décoré de la Médaille M:lineu; Mme Braud. née Even. 53 ans. Il, rue Noë:-du-Feil Veuve Peyan, née Col- let 75 ans. 92. avenue du Gué-de-Baud; Joseph Turpm 74 ans. propriétaire marié. 42. rue de la Bletterie: Alphonse Lebru 64 ans. retraité des chemins de fer, marié 17 quai d'Ille-et-Rance. CONVOIS MORTUAIRES

du 11 mars

8 heures Mme Bardaine, Hôtel-Dieu, Est.

10 heures M. Guitton. boulevard Sévigné, 49; Notre-Dame, Nord.

DANS L'ARRONDISSEMENT CHATEAUGIRON

CERCLE CHATEAUGIRONNAIS ETOILE SPORTIVE. Les bals de la Mi-Caréme ont eu beaucoup de succès de charmants travestis à la sauterie pour les enfants. Au grand bal du soir, la même affluence, le même entrain qu'aux bals populaires du 14 juillet et du 11 novembre.

Les organisateurs remercient les parents qui ont bien voulu répondre a l'anpel du Comité du Cercle et de l'Etoile et augmenter ainsi le nombre de travestis.

Le 21 mars, grand bal du printemps avec le concours du Jazz Marion. BRUZ

ARRESTATION. La gendarmerie a mis en état d'arrestation hier, sous l'inculpation de vagabondage, mendicité, défaut de carnet anthropo- métrique et ivresse, le nommé Pierre Auguste, né à St-André-des-Eaux (Loi- re-Inférieure), le 16 avril 1891, et a été conduit devant M. le Procureur de la République.

ORGÊRES

ETAT CIVIL. Naissanees. Bernard Mallet, à la Violais; Alice Texier, au bourg.

Décès. Victorine Delalande, veuve Cercler, 80 ans, à l'Hermitière: Adrien Houget, 78 ans, au bourg; Michel Marchand, 7 mois, au bourg.

CESSON-SEV1GNE

REUNION. La Ligue de Protection du Droit des Citoyens organise dimanche prochain, 14 mars, une tournée de propagande, commune de Cesson.

Cette réunion aura lieu Café Aubré, place de l'Eglise, à 9 heures précises. GUIPEL

ARRESTATIONS. La gendarmerie de Hédé a mis en état d'arrestation les nommés Léauté Vincent Auguste, âgé de 38 ans, originaire de StArmel (Morbihan), et Doucet Léonie. 38 ans, originaire de St-Nazaire (Loi- re-Inférieure).

Ce couple a été surpris se livrant à la mendicité sur le territoire de la commune de Guipel. Ils se trouvent aussi en état de vagabondage et démunis de carnet anthropométrique. Ils ont été conduits ce jour devant M. le Procureur de la République, à Rennes, pour être ensuite écroués à la maison d'arrêt.

JANZÊ

UN ATTELAGE DANS UNE DEVANTURE. Mardi soir. vers 17 h., M. Pelhate Marcel, exploitant agricole à la Rivière, en Amanlis, transporj tait des grumes de bois. L'attelage venant de la rue de Pire, s'engageait boulevard Cahours, après avoir pris le virage, le conducteur ne put redresser à temps ses chevaux qui poussés par la déclivité de la route et aussi le lourd chargement, monta sur le trottoir de gauche. L'un des brancards du véhicule fit voler en éclats la glace de la devanture du magasin de boulangerie exploité par M. Galier. Par un heureux hasard, au même'moment, un client s'apprêtait à sortir du magasin. et fut quelque peu surpris de cette arrivée soudaine et n'eut plus de peur que de mal.

ENTRE VOISINS. Il est, rue Nantaise, un immeuble où la paix ne règne pas toujours. M. Massé JeanMarie, 42 ans, journalier, occupe un appartement situé au deuxième étage, et sa voisine, Mme Veuve Sarcelle, Dans la soirée de samedi, fit tant

LES INONDATIONS A BETTON

La crue de l'Ille a pris des proportions inquiétantes. A Betton, l'envahissement des eaux est particulièrement important. La photo ci-dessus, prise des remparts de l'église montre un des aspects desJiondations aux alentours de la route de la 1\ Levée

REDACTION le, boulevard Jean-Jaurès (Tel 3-U).

DEPOT CENTRAL IX. rie du TribunaL

NOTRE 193?

(Photo-cliche « L Ouest-Ecla.r ».

Parmi les premiers échafaudages qui, déjà, ont surgi, MM. Jonard, commissaire général de la Foire, et Loysel, ch ef de bureau à la mairie, étudient le plan de la Foire.

La répartition des emplacements s'est à peine achevée que déjà sur la place Carnot les charpentes se sont dressées.

Avec rapidité (car on profite des heures ensoleillées) les carcasses des futurs stands d'exposition se dressent. Le nombre des participants de la première en date des manifestations commerciales et industrielles de la région est supérieur à celui des autres années. Et tout donne à penser que cette VIIIe Foire Exposition de Fougères sera, comme ses devancières, un élément d'attraction pour tout le pays environnant.

Elle donnera, tant dans les travaux de l'outillage agricole ou industriel, que dans l'ameublement, dans la carosserie automobile ou hippomobile, dans l'appareillage sanitaire, la T. S. F., etc.,

dans les travaux artisanaux (car il y aura dans les deux stands de l'Union et de la Fédération une quarantaine d'exposants de tous genres de métiers). aussi bien que dans la maroquinerie, la confiserie et la pâtisserie, et dans la désustation des meilleurs crus, etc.. etc. Notre Foire, dis-je. donnera des indications toutes nouvelles, des primeurs de modèles.

C'est ce qui compose, malgré la date précoce de son ouverture il ne reste plus que huit jours, l'attrait grandissant de la Foire de Fougères. D'autant qu'il s'y ajoute, le samedi 20 mars la belle manifestation agricole du Concours de Race Bovine Normande. Les organisateurs, entre autres MM. Jonard et Loysel. qui se dévouent peuvent être heureux du succès qui est promis à la Foire-Exposition 1937.

L'extravagante escroquerie de la tireuse de caries

Ils furent longs et animés, ces débats autour de l'escroquerie de la tireuse de cartes de la rue Kléber, la femme Lucie Aubry.

Car le Tribunal avait peine à admettre que cet « envoûtement » (c'est la victime qui a choisi le terme) prolongé huit ans durant.

Evidemment, l'heure de la réaction sonna, mais un peu tard, pour la pauvre Mme Loeillet. Quand ses deux maisons. d'abord hypothéquées, furent vendues par décision de justice quand la somme des emprunts à Fougères comme dans la campagne de Fleurigné fut devenue exagérée, que le mobilier du foyer de la rue Gustave-Flaubert eut été vendue, la « tireuse de cartes » allait peut-être se lasser. Elle manifesta seulement davantage de prétentions. « Vous m'apporterez du pain et des légumes chaque semaine. Et. puisque vous êtes à plat. vous signerez une reconnaissance de dettes de 65.000 francs. » Pas moins L'un après l'autre, les époux Lœillet signèrent.

De quels sortilèges la porte-parole de l'imaginaire Rospordome » pouvait-elle donc user pour réussir à canaliser cette petite fortune ouvrière, de bruit, parait-il, que M. Massé lui fit quelques observations. Mal lui en prit, là Veuve Sarcelle l'insulta, et sa fille, Mme Debroise. accompagnée de son fils Jean, montèrent à l'étage pour continuer le pugilat. M. Massé voyant le renfort arrivé s'était enfermé dans sa chambre. Les deux femmes n'en continuèrent, pas moins à l'invectiver et à frapper violemment dans sa porte, à coups de poings et de pieds, si bien qu'elles en défoncèrent un panneau.

M. Massé, armé d'un bâton, ouvrit pour les calmer, mais il fut vite désarmé, et n'eut d'autre ressource que d'aller porter plainte à la gendarmerie, contre ses trop charmantes voisines. Une enquête est ouverte.

puis les gains hebdomadaires du niari ?

En juin 1936. M. Lœillet chôma. Les 125 francs qu'on versait à la femme Aubry chaque mois ne purent être que 90 francs. a Et pourtant on s'était privé de tout ». avoue Mme Lœillet par manière d'excuse. Colère de la pythonisse qui, le 27 'juillet, entre furieuse au logis dénudé de la rue Flaubert. « II me faut les 75 francs ou. sans cela, les supplices vont s'abattre sur vous tous »

« Je ne sais pas comment j'ai réussi à me débarrasser de la frayeur que m'inspirait cette méchante créature. dit Mme Lœillet. J'ai réuni tout mon courage et j'ai écrit au Procureur. » D'AUTRES « CIGALES »

L'enquête de police a pu rétablir minutieusement le relevé des sommes versées à la « soutireuse ». Le chiffre de 150.000 francs correspondrait à la réalité Et les <t cigales » ne rendront rien à la a fourmi » La femme Aubry, dont la mise et les allures suintent le dénuement. a-t-elle croqué sans aide tout ce magot, même en huit ans ?

On lui connaissait des amants. Certains ont réussi à prouver qu'ils « argentaient » leur amie plus que cinquantenaire.

Un autre, Auguste Aussant. a plus de peine à démontrer qu'il n'était pas le vrai profiteur de l'aventure. Ce qui lui vaut d'être inculpé aux côtés de la diseuse de bonne aventure.

Certains achats importants qu'il a fait semblent prouver que la source <t Rospordome » ne tarissait guère Mais à ses dénégations, la femme Aubry. née Lucie Fouché, originaire de Saint-Denis-de-Gâstine, répond que c'est bien lui le grand bénéficiaire. « D'ailleurs, tout est inscrit au livre de comptes. » Un poème, ce registre que le président feuillette en livrant au passage les annotations a reçu 500 francs pour faire crever la vache à X. » « .pour faire paralyser Mme Z. »

L'influence ensorceleuse ne s'étendait point, heureusement, au-delà du magot des époux Lœillet. Les feuillets de <c comptabilité » magnétique se closent sur la Complainte de l'affaire Lagadec » et la chanson a Bou dou Badabou ».

Le Procureur de la République demande cinq ans de prison pour la tireuse de cartes et trois ans pour Aubry. MI Jaigu, de Rennes, tente de débarrasser ce dernier de toute tache, en montrant que les libéralités n'ont pu correspondre avec les changements de situation de l'ancien chauffeur fougerais, aujourd'hui domicilié à Ducey. Jugement à» huitaine.

L'AUTO A-T-ELLE HEURTE LE CYCLISTE ?

La gendarmerie était alertée, le 14 août au soir: des automobilistes, roulant vers Louvigné, venaient. disaient-ils, de découvrir, à 200 mètres de Landéan, à l'orée de la forêt de Fougères, un cycliste étendu, sanglant, sur la route nationale. Pour éviter de l'écraser, le conducteur du véhicule. M. Joseph Masson fils, de la Villegentier, en Parigné. avait freiné, puis donné un brusque coup de vo'ant qui lança l'auto vers le fossé gauche où elle devait culbuter. Entre temps, le cycliste, qu'on reconnut pour être Joseph Landais, de la Villeboeuf, était pansé, puis, sur le conseil du docteur

PoMer, admis à l'Hôtel-Dieu de Fougères.

Il y resta un mois. Aujourd'hui encore, il souffre de la tête et de la main. II s'est porté partie civile en affir- mant avoir été bousculé par l'auto de J. Masson. L'affaire, après instruction, est ainsi appelée devant les juges cor- rectionnels.

Et deux thèses vont s'affronter. Les gendarmes enquêteurs ont fait de précises mensurations, recueilli des témoignages, relevé sur le vélo des traces, dont l'avocat de J. Landais et le défenseur de l'automobiliste useront diversement. M' Bourrut-Lacouture. du barreau rennais, fait état de certaines contradictions dans les dépositions des occupants et occupantes de l'auto. Cer- tains ont aperçu un homme etendu les bras en croix d'autres n'ont remarqué qu'un vélo.

Le jeune J. Masson aurait, d'autre part, confié à une personnalite qui, dans :a nuit, se trouva à passer sur la grand'route « Je suis tout ému encore j'ai heurté un cycliste ivre H. Et l'avocat de signaler que la casquette du cycliste fut trouvée dans le jardin de M. Coupé, près de l'endroit où l'auto s'immobilisa, à 35 mètres du Il conclut à une collision et demande 8.000 francs de dommages-inté-

rets.

MI Ruflé intervient après que le Mi- nistère public ait lui-même demande l'acquittement du prévenu au benefice du doute. Il insiste sur les habitudes d'ivrognerie de Landais qui aurait dû. si l'auto l'avait culbuté, être profondément atteint, alors que ses blessures sont sans gravité.

On discute les rapports d'expert et de docteur. Puis l'affaire est mise en délibéré.

I1 Demain Dernière Représentation de AUJOURD'HUI

A 14 heures et 20 h. 45, au Famllla La Guerre des gosses. Au Peupie Les Roman d'un jeune homme pauvre.

A 20 h. 30 réunions de quartiers pour la Fête des Fleurs.

A 20 h. 45, à l'Etoile Code secret. CHALLENGE

DES IIVTERETS FOUGERAIS Dimanche, à 14 h. 30, au Stade DRAPEAU (1)

contre AVANT-GARDE (1)

sous le patronage

de « L'Ouest-Eclair »

LA FETE DU 20 JUIN Les quartiers bougent Cette cons- tatation est consolante et prometteuse d'un bel enthousiasme.

Hier soir, la rue des Feuteries chol- sissait le motif de sa décoration les volubilis et les clématites toutes nuances. Le comité de la rue invite les habitants à réserver bon acceuil à Mme Bertin et Mlle Le Ludec et à MM. Guy et F. Battais qui se présenteront à domicile pour recueillir les oboles: et d'avance il les remercie de leur aima- ble générosité.

Rues du Tribunal et de Paris les dames des rues du Tribunal et de Paris sont priées de bien vouloir se réunir ce soir jeudi à 20 h. 30, au garage Vérot pour étudier la confection des fleurs. La Place de la République n'a point eu de mal a composer son Comité. Et elle a fait choix des coquelicots. On sait que la Gare-Etat fera une décoration tant intérieure qu'exté- rieure.

Le Boulevard de la Gare tient ce soir jeudi, une nouvelle réunion définitive afin de fixer les derniers détails d'organisation selon le résultat des quêtes faites dans le quartier. COUR D'APPEL DE RENNES MAUVAIS TRAITEMENTS

A ENFANTS

Comparaissent Albert Hamel, 46 ans, facteur rural des postes, et Joséphine Leroy, 27 ans, son épouse en secondes noces. Il a deux enfants à lui de son premier mariage, une jeune fille de 16 ans, et un gars de 13. Trois enfants sont nés de l'union actuelle.

Or, tandis que ces trois derniers sont dorlotés, les deux ainés pâtissent. Non seulement la marâtre les fait lever à 5 h. 30, en toute saison, pour nettoyer la maison avant que la fille ne gagne l'usine où elle travaille, et le garçon, l'école, mais à la moindre faute, c'est le manche à balai, le manche d'un fouet ou le martinet. Le père également aurait fait pleuvoir les gifles entre deux tournées, a dit l'inculpation et cela sans doute pour plaire à la femme.

Cependant, le Tribunal de Fougères n'a pas estimé qu'il ait excédé son droit de correction et a acquitté le mari. Par contre, il a prononcé huit jours, avec sursis, et 100 fr. d'amende, contre la femme.

Le père déclare qu'il n'a jamais cor- rigé ses enfants avec excès et que sa femme ne peut pas en venir à bout. Il ne l'a vue exercer aucun sévice anor- mal. Mais la dame Hamel est plus franche. Elle avoue se mettre facilement en colère et alors frapper avec n'importe quoi. balai, voire pincettes, tout lui est bon

M. l'Avocat général ne requérera pas contre le facteur. Mais il prend note des aveux de la femme et demande son châtiment

La Cour remet le prononcé de son jugement à '8 jours.

Convois mortuaires

du Il mars

A 9 h. 40 la rare de l'Etat. M. Oastelbled, venant de Châtillon-soufi-Bagneux, paroisse de Bon&bry.

La kermesse de Bonabry

Les jours passent. Les travaux avancent. Les 3 et 4 avril sont proches désormais, et l'on parle partout de la kermesse de N.-D. de Bonabry. La préparation de cette belle manifestation suscite un labeur acharné de tous côtés l'entreprise le mérite. Car cette fête marquera la naissance du patronage Jeanne-d Arc.

Il y aura foule, rue de Bonabry, devant les comptoirs superbement décarés et achalandés

Rien n'a été oublié ni les comptoirs, ni les jeux ni les surprises, ni la buvette et le grand cafe-cuucert. Tous les goûts seront satisfaits et 11 y aura du rire et de l'animation. MATINEES & SOIRÉES

UN BAL ARTISANAL

Un grand bal populaire sera donné sous les Halles le samedi 20 mars, à 20 h. 30, avec le concours de l'orchestre artisanal de la Fédération de Bretagne, à l'occasion de la Foire Exposition entrée 3 fr. Les couples paieront 5 fr

Les mères accompagnant leurs jeunes filles auront l'entrée gratuite. UNE GRANDE MATINEE GRATUITS La belle et vieille Société de Secours Mutuels des Ouvriers Réunis de la Ville a décidé l'organisation d'une grande matinée populaire, à prix réduits, pour le dimanche 4 avril. à 18 heures, au Théâtre Municipal. Partie concert très variée et partie théâtrale sont confiées aux actrices et acteurs du a Chat Botté ».

Trois délicieux actes de Duvernois Harmonie, croqués sur le vif, sont au programme. Ils doivent plaire par leur fine observation des mœurs familiales et cette peinture amusée de deux couples papa-maman, fils-bru, empruntés à la vie quotidienne.

Le bénéfice de cette matinée est destiné aux vieillards de Saint-Louis et aux garçonnets et fillettes des orphelinats de la cité fougeraise.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS MUTUELLE MATERNELLE

L'assemblée générale statutaire aura lieu le samedi 13 mars, à 16 heures, à la Crèche Municipale du boulevard Edmond-Roussin

Les membres du Conseil d'administration sont priés de bien vouloir y assister.

A LA MAISON DU PEUPLE

Demain, vendredi 12 mars, à 20 heures 30. à la salle de la Maison du Peuple réunion de tous les délégués titulaires et suppléants appartenant au Syndicat genéral de la chaussure. Ordre du jour communication ufgente en raison de l'application de li semaine de 40 heures questions diSOCIETE DES COURSES

MM. les obligataires et les sociétatres de la Société des Courses de Fougères sont convoqués en séance extraordinaire demain, vendredi, à 20 heures 30, à l'Hôtel de Ville.

Ordre du jour ratification des décisions prises par le Comité.

SÀÎNT-OUEN-LA-ROl'ERIE

FETES DES CLASSES « 7 ». C'est dimanche prochain qu'aura lieu la fête des classes « 7 ». Rappelons le programme de la journée le matin grand'messe célébrée à l'intention de% camarades des classes « 7» » décédés. A l'issue de la messe, dépôt d'une gerbe au monument aux morts. A midi banquet chez le camarade Bourdin. Les conscrits des communes voisines sont cordialement invités. Le prix du la carte de banquet est fixé à 12 frs. SAINT-MARC-LE-BLANC

A PROPOS D'UN VOL DE CIDRE. Le 22 février 1937, à 23 h. 30. au village du Rocher-Guy, en Saint-Marcle-Blanc, Mme Guillard née Simon Rosalie, âgée de 53 ans, ménagère au village de la Lapinerie. en la dite commune, fut surprise en action de vol de cidre, au préjudice du sieur Briône EuRène, cultivateur au Rocher-Guy. Entre le volé et la voleuse eut lieu un arrangement amiable et Briône ne porta pas plainte.

Mais la gendarmerie devait avoir ,connaissance de l'affaire. Enquête.

REDACTION 40. r. Poterie IT. 1-66. DEPOT CENTRAL 12 rue de Parte UN CHEVAL S'EMBALLE Son conducteur

est grièvement blessé

Mardi après-midi. M. Pannetier Jo.seph. 25 ans, ouvrier agricole chez M. Perrier,' cultivateur à la ChapelleErbrée, conduisait dans un champ de l'exploitation. un tombereau chargé de 1.500 kilos de fumier et attelé de plusieurs chevaux.

Soudain, le cheval de tête, auprès duquel se trouvait M. Pannetier, prit peur et s'emballa, ses congénères prirent peur à leur tour et partirent au galop. Le conducteur fut violemment projeté à terre, mais il tomba si malencontreusement qu'une des roues de la voiture lui passa sur les deux jambes. Heureusement pour le brave ouvrier, que ses jambes s'enfoncèrent dans la terre détrempée, leur évitant d'être broyées. Toutefois dans sa chute, M. Pannetier se fractura le bras gauche. C'est un cultivateur passant sur la route qui, voyant l'attelage courir sans conducteur se porta au secours du blessé. Celui-ci reçut les soins de M. le docteur Chevallier qui, en plus de la fracture, diagnostiqua des contusions et plaies aux deux jambes. Le blessé devra observer un très long repos.

DISTINCTION. M. Goor Emile, ébéniste à Vitré, vient de se voir décerner par M. le Ministre des Colonies, la distinction de chevalier de l'Etoile Noire pour les glorieux services rendus au cours des dix années qu'il passa dors l'armée coloniale.

Nous lui adressons nos plus vive»

Aptès l'incendie de la ferme du Petit-Sault,

en Argentré-du-Plessis

Nous avons relaté dans notre édition M'hier, l'incendie qui détruisit dans la nuit de lundi à mardi, la maison d'habitation de la ferme du Petit Sault appartenant à M. Piau. cultivateur, domicilié au Bois-Habran en St-Germain-du-Pinel

Ce sinistre serait, d'après les propres

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».) Un aspect des ruines de la ferme incendiée.

déclarations du propriétaire, dû à son Imprudence, puisqu'il quitta cette maison qu'il n'habite pas, en laissant du feu dans l'âtre.

Heureusement que des cultivateurs, de retour de Vitré, apercevant vers 1 heure du matin, les lueurs de l'incendie, donnèrent immédiatement l'alarme à Argentré-du-Plessis, évitant ainsi un plus grand désastre. Avec une célérité dont nous les louons vivement, les Pompiers, puissamment armés de leurs engins modernes, se rendirent sur les lieux et combattirent le sinis- tre avec succès. Ils firent rapidement la part du feu et sauvèrent les étables qui n'eurent pas à souffrir du feu. La rumeur publique ne taraa pas à déclarer que cet incendie était criminel et en cela, faisait un rapprochement avec un autre sinistre survenu chez le même cultivateur il y a un an. La brigade d'Argentré-du-Plessis commença son enquête elle interrogea la personne sur qui pesaient les plus graves soupçons.

Mais cet interrogatoire qui se poursuivit hier n'a donné encore aucun résultat, nulle preuve quelconque n'ayant été trouvée contre la personne incriminée.

FETE DU PRINTEMPS (10e quartier). Les membres du Bureau rappellent aux jeunes filles du 10e quartier que l'élection de la reine et celle de la reine suppléante ont lieu ce soir à 20 h. 30, Café Maugendre.

Ils les prient de venir nombreuses. (Communiqué.)

CLASSE 1924. Tous les hommes de la classe 1924 sont instamment priés de se trouver à la réunion qui aura lieu samedi prochain 13 mars 1937, à 8 heures du soir, Café Brossault, rue des Augustins.

AUX OFFICIERS DE RÉSERVE. Samedi, 13 mars, à 18 heures, réunion au siège, 23, rue de la Borderie, de tous les camarades de l'association. Objet- adieux au capitaine André Govin, membre fondateur et trésorier de la Société.

Le même jour, à 16 h. 30, dixième séance du cours de perfectionnement, sous la direction de M. le commandant Azais. Réunion quartier La Trémoïlle.

UNE AUTO RENVERSE UN POTEAU ELECTRIQUE. Mardi matin, la gendarmerie de Le Pertre était prévenue par le contremaitre du service électrique de Vitré, qui effectuait une tournée dans la région, qu'un poteau électrique placé sur le côté droit de la route à grande communication Le Pertre -Germes -sur -Seiche, était rompu à un mètre vingt du sol. M. Camus, l'actif chef de la brigade, commença immédiatement une enquete. Une cultivatrice, domiciliée non loin du lieu dit de la Musse en Gennes-sur-Seiche, où se trouvait le dit poteau, déclara que lundi vers 12 h. 40, son attention fut attirée par un bruit violent regardant sur la route, elie vit à 200 mètres d'elle environ, une automobile conduite intérieure, dont l'avant était contre un poteau électrique. Le conducteur qui était seul, effectua sans descendre de voiture une série de manœuvres, puis reprit la route.

Supposant à juste titre que l'auto a été détériorée dans le choc, la brigade du Pertre fit demander de tous côtés si elle n'a pas été aperçue dans la ré- gion, mais jusqu'ici aucune nouvelle n'est parvenue permettant d'orienter les recherches.

AU PALACE. Cette semaine, jeudi' 11 mars, à 20 h. 30; samedi 13 mars, à' 20 h. 30; dimanche 14 mars, à 13 h. 30, 16 h. 30 et 20 h. 30, un grand film musical, avec l'inoubliable interprète de La Symphonie inachevée, Martha Eggerth dans Costa Diva, avec Philips Holmes, musique de Bellini. En première partie Le Petit Chemin, avec Mireille et Jean Sablon et Robert Arnoux; les actualités. Location gratuite. MARTIGNJÉ-FERCHAUD

ETAT CIVIL. Naissances. Thérèse Ri,bert, Landes d'Araize- André Rat:vel, la Bal1ue; Marie Delaunay, Thiellay; Gérard Gautier, les Quintaines; Marcel Robin, au Chêne; Agnès Guéreult, le Boulals; Pierre Mallier ,:a Chouanlère; Noëlle CallUbot, Feudon; Hervé Cadas, rue Courbe: Jean Leroux, la Lande; André Chantebel la Rebéchère Michel Doudet et Pierre Doudet. avenue de la Gare; Maria Lebeau, la Rougerle; Michelle Lac:re, rue Courbe: Gabrielle Grou:et, la Landais; Nicolle Qreffion, Grande-Rue.

Décès. Bordier Jeanne, veuve Lerouyer, 84 ans, s. p., rue Chiteautbriant; Buffet Jeanne, veuve Cherruault et Fllpot, 78 ans. s. p., la Pauconnière; Ermine Auguste, marié, 74 ans, journalier, Saint-Morand; Gautier Gérard, 2 jours, le* Quintaine3: Boisnière Marie, veuve Chère!, 72 ans, s. p., la Verrerie Fer^fd; Morel Lucie, veuve GuiHault, épouse Bae:é, 62 ans, s. p., les Marronniers; Rabot Jeanne, veuve Salmon 75 •xo, 96 p, rue Valais*.

RETIERS

SEANCE RECREATIVE, La séance donnée dimanche dernier par les membres du groupe théâtral du patronage a été pour eux l'occasion d un nouveaux succès. Les alnés, dans l'interprétation de Tontine, comédie en deux actes, furent comme de coutume très bons, et les jeunes avec Le» Petits Poucets, montrèrent qu'ils étaient eux aussi capables de bien faire. Le même programme sera représenté dimanche prochain. Nul doute que cette soirée soit l'occasion d'un nouveau succès pour tous les acteurs. Prix ordinaires des places. La salle sera chauffée. POCÉ-LES-BOIS

ACCIDENT. Mme Rose Poulard, 60 ans, cultivatrice à la Haute-Massais en Pocé-les-Bois, en prenant un fagot sur le haut d'un gros tas de ceux-ci en fit chavirer plusieurs qui tombèrent sur elle, la brave femme chut et se fractura le poignet droit. Elle reçut les soins de M. le docteur Chénard. LA GUERCHE-DE-BRETAGNE BAL DU PING-PONG-CLUB GUERCHAIS. Dimanche prochain aura lieu à 20 h. 30, dans les salons du café Vissault, le bal de notre belle Société du P.P.C. Guerchais.

Cette soirée dansante, qui réunit toujours un grand nombre de couples, est placée sous la présidence d'honneur de M. le docteur Vallée, maire,

et sera présidée effectivement par le jeune et nouveau président actif M. Marcel Caillère, chirurgien-dentiste à La Guerche.

Le Seynard et Rigadin Jazz diffusera les derniers airs de danse et de nombreuses attractions agrémenteront cette sr.rée.

SUD AU PATRONAGE. C'est dimanche prochain 14 mars, à 16 heures 3U, que sera jouée au patronage des Jongleurs, route des Sablonnières, la pièce fameuse de Paluel-Marmont, Sua. La joyeuse farce de Pathelin complétera le spectacle.

La location continue chez Mme Olivry et chez Mlle Boureau-Guerinière, rue Notre-Dame.

ACTE DE PROBITÉ. Hier matin, M. Pllorge Jules, 60 ans, chauffeur de nuit aux T.I.V., a trouvé dans les locaux du dépôt un portefeuille. Le brave homme ayant fait l'inventaire de sa trouvaille, oui contenait cinq billets de 100 francs, s'empressa de la remettre à M. Vallée, chef de gare des T.I.V., oui se chargea dans la journée de rendre au mecanicien qui l'avait perdu le portefeuille en question.

Félicitons M. Pilorge de son acte âe probité.

KEDACT1ON 5. rne Jean-Jaure». DEPOT CENTRAL Kue Notre- flama, AUX ASSISES DE LA LOIRE-INFÉRIEURE La jeune infanticide de Saint-Nicolas-de-Redon est condamnée à deux ans de prison

L'accusée pendant l'audience.

Au premier plan on reconnaît son défenseur, M' Mougln.

La première session des assises de la Loire-Inférieure s'est close hier sur une affaire d'infanticide.

Dans le box des accusée, une jeune fille, une fillette plutôt, la tête basse, pétrissant dans ses doigts un mouchoir qu'elle passe parfois sur ses yeux. Dixhuit ans.

Renée Besnier est défendue par un des plus jeunes avocats de Nantes, M' Mougin, qui va plaider pour la première fois devant le jury. M. Sicre de Fontbrune, substitut du procureur de la République, occupe le siège du ministère public.

LES FAITS

Ils sont, dans ce genre de crime, ordinairement des plus simples. Ceux qui ont amené Renée Besnier aux Assises le sont singulièrement.

Le 11 décembre dernier, les gendarmes de Saint-Nirolas-de-Redon étaient informés que Mlle Renée-Marie Besnier, 18 ans, née le 7 juin 1918, à SaintNicolas-de-Redon, cultivatrice, demeurant chez sa mère, au village de Quincignac, avait dû mettre au monde un enfant, clandestinement.

Le chef de,brigade Louet et ses gendarmes se rendirent aussitôt à Quincignac où ils trouvèrent la jeune fille qui passa des aveux.

Elle déclara qu'elle avait abandonné son enfant sur les lieux mêmes où il vint au monde, c'est-à-dire dans un petit appentis contigu à l'habitation des parents de la coupable.

On le retrouva dans un sac de grosse toile, entre un fût et la cloison du local. Il y avait eu crime la jeune fille avait étouffé le bébé en lui remplissant la bouche de terre. A l'instruction, Renée Besnier avoua d'ailleurs le fait. Il y avait cependant lieu de chercher à préciser le rôle joué dans ce drame par la mère et la soeur aînée de la malheureuse.

L'accusation n'a rien retenu contre elles. Elles se ménageait toutefois la faculté de leur dire leur fait, à l'audience, en relevant la responsabilité morale qu'elles portent de la conduite de leur fille et sœur.

L'INTERROGATOIRE DE L'ACCUSÉE L'interrogatoire de l'accusée sera un simple monologi/3 de M. le président Prigent. Il évoque l'enfance de la fillette au village de Quincignac, entre un père, brave homme, mort trop tôt et une mère qui s'enivre, dit-on, presque quotidiennement. Quant à la sœur ainée, elle n'allait donner à Renée Besnier que de mauvais exemples renseignements déplorables.

La jeune fille, présentée comme d'un caractère facile, mais peu intelligente, fut placée comme domestique à treize ans, d'abord à Redon, puis à Saillé, à Fégréac, enfin comme bonne de café à Saint-Nazaire.

Dans le courant de 1936. elle revint chez sa mère, après avoir fréquenté quelque temps un jeune homme de 20 ans. Alors sa conduite la fait fàcheusement remarquer. Elle reçoit chez sa mère, souvent en présence de celleci, des galants. Et puis c'est le crime dont Renée Besnier avoue, en pleu1 rant, les circonstances.

Sur une question du président, elle déclare qu'elle regrette.

LES TEMOINS

C'est d'abord M. le Dr Cousin, médecin-légiste à Saint-Nazaire, qm a pratique l'autopsie du petit cadavre, le 1 12 décembre. Il a établi que le nouveauné, qui était viable et parfaitement constitué, a respiré largement et que

la mort a été la conséquence de l'asphyxie produite par l'obturation des voies respiratoires par de la terre humide et un caillou de la grosseur d'une noix.

Le chef de brigade Louet vient dire ensuite de quelle façon il a mené l'enquête.

Renée Besnier, dit-il, n'était pas une mauvaise fille; mais elle a eu de bien mauvais exemples.

Puis l'on entend la mère et la sœur de l'accusée. Pendant quelques minutes qui doivent leur sembler longues, elles sont sur la sellette. Le président ne leur cache pas qu'elles ont pour beaucoup contribué, par leur exemple, à la débauche de la jeune fille. Cela ne parait pas d'ailleurs les émouvoir autrement.

REQUISITOIRE ET PLAIDOIRIE Après ce qu'on sait de l'affaire, on ne s'étonnera pas de voir M. le substitut Sicre de Fontbrune consacrer une grande partie de son réquisitoire, très modéré au demeurant pour l'accusée, à relever le rôle néfaste joué par l'entourage immédiat de Renée Besnier, mal surveillée, mais aussi mal conseillée.

Le Ministère public conclut en, estimant qu'il existe des circonstances atténuantes en faveur de la jeune fille et il demande une simple peine de 2 à 5 ans de prison.

M' Mangin, qui fait ses débuts aux Assises, prononce ensuite une excellente et émouvante plaidoirie. « Sans doute, dit-il. le fait est grave en luimême, mais tant d'influences néfastes ont contribué à amener l'accusée à commettre ce crime Ce sont, pour elle, autant d'excuses qui doivent compter dans la décision du jury. » Le défenseur termine sa belle plaidoirie en demandant aux jurés d'aller jusqu'aux dernières limites de l'indulgence.

LE VERDICT

Après une demi-heure de délibération, les jurés rapportent un verdict affirmatif, mitigé par les circonstances atténuantes.

Renée Besnier est condamnée à deux ans de prison.

POUR LES FETES DU 27 JUIN L'on ne chôme pas dans les diverses commissions qui ont été formées pour la préparation des fêtes de juin prochain.

Et chacune dans son rayon d'action s'occupe activement de mener à bien sa tâche.

L'on sait que l'un des clous de ces fêtes sera le concours d'accordéons. Ce concours a été divisé en deux sections. Il y aura la section des as, des virtuoses, dont Ferrero fera partie et qui donnera lieu à une compétition section des amateurs de notre région, des sonneurs de nos noces, qui viendront avec leur accordéon enrubanné précédant les jeunesses de leur pays, et dont le défilé ne manquera pas de pittoresque.

C'est à eux que nous faisons appel a.ujourd'hui en leur demandant de se faire inscrire sans retard cour la compétition. Rassurons-les, ils joueront en toute liberté au milieu de leurs amis, les morceaux de leur choix. Et il y aura de nombreux et beaux prix pour récompenser ceux qui joueront le mieux.

Qu'ils n'hésitent donc pas à donner leurs noms et adresses, soit à M. Bertineau, soit à M. Danard, au Syndicat d'Initiative de Bedon.

CINEMA. Vendredi 12 mars, & 30 heures, séance de cinéma parlant GoJgotha, interprété par des artistes incomparables Harry Baur. Jean Gabin, R. Le Vlgen.

Salle chauffée.

LA CRUE. L'eau a atteint hier la cote 5.69 au barrage du quai SaintJacques mais il semble bien qu'aujourd'hui elle atteindra la cote maximum et, étant donné que nous avons été sans nluie pendant deux jours, on devrait enregistrer un peu de baisse demain.

Du côté de l'Oust, on prévoit encore de 10 à 15 centimètres de hausse par conséquent l'eau sera au niveau de la rue Jean-Jaurès.

ARTISTIC PALACE. Au programme des séances qui seront données samedi en soirée et dimanche en matinée et soirée Alaufraoe, émouvant drame de mer, en complément, La Dame du dessus et Actualités Paramount. La semaine prochaine Vertige d'un soir.

LE GRAND-FOUGERAY

ARRESTATION. La gendarmerie du Grand-Fougeray a procédé à l'arrestation de Sezet Marcel, né le 8 novembre 1895 à Nantes. Sezet, qui a été arrêté pour interdiction de séjour, sera conduit devant le procureur de la République.

GUIGNEN

Joseph CHARPENTIER devant les jurés de la Seine Ainsi que nous l'avons dit hier, c'est aujourd'hui que comparaissait devan: les Assises de la Seine Joseph Charpentier, 25 ans, barman, originaire de Guignen, et ses comparses qui attaquèrent l'an dernier une banque du boulevard Saint-Germain, à Paris. A l'audience, l'un des inculpés, Prenant, déclare que c'est Charpentier qui a pris l'argent tandis que son camarade, Maurice Guy, faisait le guet et retenait un taxi pour s'enfuir une fois le coup fait.

Un autre des comparses de Charpentier, Pierre Lejeune, déclare tout ignorer de celui-ci qui lui avait dit de se procurer un revolver.

Joseph Charpentier, que l'on a re- présenté comme l'animateur de la mau- vaise troupe, proteste

Chacun a choisi le rôle qui lui a plu dit-il.

Et vous avez pris l'argent fait observer le Président.

Je l'ai pris pour le partager loyalement. Ils ne se sont pas plaints du partage (Rires).

Et les ficelles, est-ce vous qui les avez achetées ? reprend le Président. Oui, c'est moi.

Qu'avez-vous fait de l'argent ? passé J'ai payé mes dettes car j'ai un time de la misère, mais j'ai passé trois mois heureux.

Ensuite M. Pierre de Montrichard, sous-directeur de la banque, témoigne « Ce n'est pas Charpentier qui conduisait l'attaque, assure-t-il, c'était Lejeune, je le reconnais bien (sensation). Je lui ai dit vous prenez les billets, nous en avons les numéros. II m'a répondu

Oh nous ne les garderons pas longtemps ».

Mme Honguet, caissière de l'établissement, estime, elle aussi, que c'est Lejeune qui menait la bande.

On entend pour finir l'audience de plusieurs témoins de moralité cités par les défenseurs. Ils sont d'accord pour

Joseph CHARPENTIER

déclarer que les accusés sont de brarves jeunes gens <t que la misère et le chômage ont poussé au vol ». L'un d'eux déclare qu'ils étaient incapables de faire du mal à quelqu'un.

-Si l'affaire avait mal tourné pour eux, vous ne savez pas comment ils auraient agi » réplique le Président. Demain, d'autres temoins, réquisitoire, plaidoiries et verdict sans doute tard dans la nuit.

BAIN-DE-BRETAGNE

AU CONSEIL MUNICIPAL Acquisition d'un moteur huile lourde. Le moteur électrique qui actionne actuellement la pompe, occasionnant une depense annuelle de courant qui varie de 10 à 12.000 francs, le Conseil a dû aménager un autre système. M. Rouxel ayant exposé longuement qu'un moteur à huile lourde ne coûterait que 4 à 5.000 francs par an d'entretien, le Conseil se range à son avis et décide l'acquisition d'un moteur. La dépense sera de 15.000 fr. Corbillard. Le Conseil décide l'acquisition d'un corbillard qui pourra entrer en service vers le milieu de l'année. L'avant-train serait achevé chez un particuller 400 fr. Les tentures à une maison de Rennes, 4.800 fr. Les travaux de carrosserie devront être effectués par M. Lagrée, de Bain, 2.100 fr. Total de la dépense 7.300 fr. environ. Toutefois, si des conditions plus avantageuses étaient faites, un corbillard d'occasion pourra être acheté chez M. Vinouze, à Redon. M. le Maire reçoit tous pouvoirs pour traiter directement.

Emprunt de 58.000 francs.- Le Con- seil vote un emprunt de 58.000 francs à la Caisse de Crédit aux départements et aux communes par suite de la non-adjudication des travaux ton- j munaux de la première tranche, les

devis s'étant révélés trop inférieurs par rapport à la hausse actuelle des matières premières.

Cette somme sera donc affectée à l'acquisition du moteur à huile lourde, à la construction du chemin rural numéro 10 du Tilleod la Robinais et aux travaux urgents de la mairie (couverture, maçonnerie, peinture), des écoles (couverture, serrurerie, etc.), de. l'Eglise (réparations intérieures). La prochaine adjudication aura lieu dans un mois environ avec une augmentation d'environ 40 p. 100 sur les devis antérieurs.

Travaux de la deuxième tranche. Le Conseil adopte le devis pour la construstion d'un regard et d'un égoût au carrefour de la rue de l'Hôpital et de l'avenue Guillotin de Corson, ainsi que celui des travaux d'aménagement de la rue du Collège (cylindrage, réfection des caniveaux), la dépense atteindra environ 8.800 fr.

Extension des lignes électriques. Poursuivant l'électrification des campagnes, le Conseil a fixé la liste des

nouvelles lignes électriques £*•"£} qui sont les suivantes entre la Covlaw et la Logeardais, par la Rigaudais, Il. gne de la Lautrais, l'Abbaye-des-Landes, l'Erablais et le Cleux; ligne de Poméniac à la Renouais, de Bain à la Sionnérais, de la Mossandais à 14 Guillonnière, par la Robinais et de la Haute-Chapelle à la Robinais et à la. Rye.

Le Génie Rural est invité à déposée d'urgence le projet.

Installation lumière gare de Bain-de-1' Bretagne. Le Conseil ajourne la demande. M. Hubert ayant fait remarquer que la gare ne dépend pas de la commune et que c'est au réseau d'engager cette dépense. Par ailleus la situation budgétaire de la commune étant loin d'être brillante, il n'est pas possible d'envisager la participation cette dépense.

Participation de la Bretagne à VËx~position de 1937. Le Conseil munici- pal vote une somme de 350 francs comme part contributive.

COUP DE THÉATRE A TREFFENDEL

Me Sicard, notaire,

est arrêté sous l'inculpation d'abus de confiance

TREFFENDEL, 9 mars (De notre envoyé spécial). Lorsque, mercredi, vers Is 19 heures, nous fûmes alertés par la sonnerie du téléphone et que notre correspondant particulier nous annonça l'arrestation de Me Sicard, notaire à Treffendel. nous fûmes, nous devons le reconnaitre, assez surpris. Bien sûr, depuis quelques mois, depuis le début de l'année 'surtout, nous avions bien entendu dire que Me Sicard, qui du reste venait de céder sa charge, éprouvait quelques difficultés. Mais nous pensions, avec les gens du pays et avec tous ceux qui connaissaient le maire de Treffendel car M" Auguste Sicard était maire de sa commune et, par surcroit. conseiller d'arrondissement qu'il ne s'agissait que de quelques règlements de comptes difficiles et que les délais qui lui étaient accordés permettraient au notaire de liquider sa situation aux mieux des intérêts de tous.

L'affaire devait avoir un caractère plus grave. Le coup de téléphone de notre correspondant nous l'indiquait. Moins de trente minutes plus tard, nous arrivions à Treffendel. Dans les cafés où nous nous présentons, il n'est pour tous les hôtes qu'un même sujet de conversation le départ dans l'automobile de la brigade mobile, après avoir tout au long de l'après-midi subi l'interrogatoire des magistrats du Parquet de Rennes, de M" Sicard, maire de Treffendel.

L'arrestation

Le doute n'est pas possible Me Sicard a été arrêté. A Rennes, au Palais comme à la brigade mobile, on observait sur cette affaire la discrétion la plus complète. Mais l'arrivée des magistrats et des policiers de la mobile précisément M. Le Page, commissaire divisionnaire, était accompagné des inspecteurs Le Poulennec et Platier, ceux-là même qui prirent une part active à l'enquête sur le drame tout récent de Monterai n'a pu passer inaperçue.

Les deux voitures se sont arrêtées en plein bourg, sur la route de SaintPéran, devant la maison du notaire. Et pendant quatre heures d'horloge, les personnes qu'elles transportaient sont demeurées dans le bureau de l'étude. Vers 18 heures, un premier groupe est sorti il était composé des magistrats, du Parquet de Rennes, MM. Guillot, procureur de la République Lelièvre, juge d'instruction; Lambert, greffier, du président de la Chambre des Notaires et d'un expert. Quelques minutes plus tard, M. Le Page et les inspecteurs Le Poulennec et Platier quittaient à leur tour la maison, encadrant M- Sicard qui paraissait abattu et désemparé. M. Lelièvre venait de signer contre lui un mandat de dépôt. La voiture de la Mobile démarra rapidement. Le crépuscule s'épaississait lorsque la lourde porte de la maison d'arrêt se referma sur l'ancien notaire de Treffendel.

Car, pour tous les habitants du bourg, M' Sicard n'est plus « le notaire de Treffendel ». Ce titre appartient à son jeune et distingué successeur, un homme averti, formé dans l'une des plus importantes études de Rennes, et qui fut le premier surpris, nous a-t-on dit, de l'arrivée des magistrats et des policiers dans sa maison. En effet, Me Sicard avait vendu sa charge depuis quelques semaines et son successeur en avait pris possession, à ce point que, ayant emménagé, il avait prié son prédécesseur de ne point seulement lui donner la jouissance des bureaux de l'étude, mais aussi des appartements y attenant. O'est ainsi que Me Sicard avait fait transporter son mobilier à Iffendic, chez ses beaux-parents, où depuis une quinzaine s'était installée sa famille. Pourtant Me Sicard continuait à s'occuper de l'étude. Dans le but, disait-il, de mettre au courant son successeur. En réalité, il avait des comptes de clients qu'il n'avait pu céder à son acheteur pour cette raison que celui-ci se serait aperçu qu'ils n'étaient pas en règle.

Mais les clients intéressés perdaient patience. La Chambre des Notaires fut saisie. C'est un organisme professionnel qui ne badine pas et il faut l'en féliciter avec ces sortes de questions. Le Parquet fut alerté son tour. Bref, la carence de Me Sicard amena le déplacement à Treffendel des magistrats, des exeperts et des policiers. Et le soir même, Me Sicard fut emprisonné.

Le mobile

Que lui reproche-t-on ? 7 La très rapide enquête à laquelle nous avons procédé hier soir, ne nous a point permis de recueillir sur le montant du passif sous lequel s'effondre un homme jusqu'alors estimé des précisions certaines. On parle d'un krach de 200.000 à 300.000 francs. Les raisons de cette chute ? Encore une fois. Me Sicard

jouissait d'une grande popularité. Et tout le monde se montre étonné de sa mésaventure. On ne lui connaissait point de besoins coûteux. Jamais il ne donna l'impression de dépenser beaucoup.

Son défaut, la cause de sa perte ? Un brave homme du pays nous l'indiquait hier soir il ne savait pas dire non à qui venait lui emprunter de l'argent. Et il prêtait, sans s'entourer des garanties nécessaires, à n'importe qui.

Sans doute même n'a-t-il pas tenu un compte exact et précis de tous les prêts qu'il a consentis.

Le malheur est qu'il pratiquait ces libéralités avec des fonds qui lui étaient confiés. Aujourd'hui, les clients réclament leur argent.

Et Mr Sicard. inculpé d'abus de confiance, a été placé sous mandat de dépôt.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

AUDIENCE DU 10 MARS

Au début de l'audience, le tribunal, après en avoir délibéré en chambre du conseil, déclare les époux LefeuvrePigeard, de Montauban, déchus de la puissance paternelle et dit que les enfants seront confiés l'Assistance Publique.

Romillé. Exercic: illégal de la médecine. Simon Claire, femme Lelay, 54 ans, gazde-malade à Romillé, est poursuivie pour avoir, pendant dixhuit ans, pris part à des opérations d'accouchement, et cela sans être pourvue du diplôme de sage-femme. Malgré les dénégations de la femme Leblay, les faits sont certifiés véritables par les déclarations reçues à 1 enquête.

M. le Procureur, qui requiert une peine ne s'opposant pas au minimum, nous dira dans son réquisitoire que, le 8 janvier 1937, chez les époux Delhomme, à La Chapelle-Chaussée, alors que l'inculpée était déjà poursuivie, elle procédait à un accouchement et demandait 110 francs comme rétribution.

Elle s'entend condamner à 50 francs d'amende et aux dépens.

La femme Simon, née Marquer Marie, 55 ans, ménagère à Romillé, comme la précédente, mais seulement depuis trois ans et sollicitée, aurait procédé à des accouchements sans être pourvue de diplôme. A sa décharge, cette femme n'aurait jamais fixé de rétribution oour les services rendus et aurait aussitôt cessé ce genre de tra.vail au début des poursuites. Poursuivie sur la plainte de Mlle Mauroy, sage-femme à Romillé. celle-ci aurait depuis retiré sa plainte.

Le ministère public, tout en constatant que le délit est patent, ne s'oppose pas aux circonstances atténuantes. A son sens, dit-il, la faute est moins grave que pour la précédente. M- Moutet, avoué à Montfort, s'attache à plaider le sursis, reconnaissant le délit. Celui-ci est accordé pour les 50 francs d'amende auxquels elle est condamnée.

LE CROUAIS. Vol de beurre. Depuis un certain temps, MM. Duval frères, négociants en beurre à SaintMéen, s'apercevaient de soustractions dans leur magasin. Après une surveillance répétée, dans la nuit du 27 au 28 février, vers 5 h. 45 du matin, lls surprenaient la voleuse, la femme Levrel Joseph, née Egu Angèle, 38 ans, cultivatrice au Bahac. en Le Crouais. Celle-ci prise en flagrant délit ne pouvait qu'avouer et interrogée par la gendarmerie elle déclarait qu'à diSérentes reprises elle avait soustrait de 7 à 10 livres de beurre qu'elle revendait aux éoiciers du bourg, ce qui ne l'empêchait pas de vendre à MM. Duval. toutes les semaines à leur passage, les beurres produits de sa ferme. Il a été reconnu que le mari de l'inculpée ignorait ses agissements.

M. le Procureur requiert une peine sévère que Me Sillard, avoué à Montfort, tente d'atténuer en demandant le sursis eu égard aux trois enfants dont le dernier n'a pas trois ans et du père fort honorablement connu. Un mois de prison sanctionne cette affaire. MONTAUBAN. Vol et recel. Gulllot Louis, 36 ans, charretier au service de M. Ragot, cultivateur à Montauban, et Lemarchand Marie, 48 ans, débitante à la Brohinière, sont le premier inculpé de vol d'orge et d'avoine et la seconde de recel de ces vols.

A l'audience, il apparait que l'inculpé a agi sous l'influence et la pression de la fille Lemarchand. Guillot. en effet, recevait de la débitante dee dons en nature tabac, logement. nourriture et autres nous dira le président aussi en revanche réclamaitelle de la part de son ami de voler son patron à son bénéfice.

A l'audience si Guillot avoue avec franchise les faits qui lui sont reprochés, par contre la fille Lemarchand ergote sur la responsabilité qu'elle a encourue. Cette dernière mal considérée, M. le Procureur demande une peine plus sévère pour le recel que pour le vol lui-même. Malgré la défense de Me Sillard pour la fille Lemarchand, elle s'entend condamner à 15 jours de prison pendant que Guillot s'en tire avec 8 jours seulement.

BECHEREL

ASSEMBLES GÉNÉRALE DE L'UNION CATHOLIQUE. Le dimanche 14 mars, A 14 heures, se tien-

dra dans la magnifique salle du nouveau patronage de Bécherel, l'assemblée générale des membres de l'Union Catholique du canton.

Deux orateurs y prendront la parole M. le chanoine Loué, directeur diocésain des œuvres d'hommes et de jeunes gens, et M. Jean Raynaud. M. Jean Raynaud qui rentre de Russie, où il a fait un long séjour, se propose d'entretenir ses auditeurs de ce qu'il a vu au pays des Soviets. Aussi, nul doute que tous les hommes et jeunes gens faisant partie de l'Union Catholique dans les diverses paroisses du canton ne se fassent un plaisir, en même temps qu'un devoir, d'assister à cette réunion et d'y amener de nombreux amis.

COETQUIDAN

AVIS DE TIRS DU JEUDI 11 MARS. Le matin, de 6 à 12 heures, tirs par l'Ecole de Saint-Maixent la 19* et 21' D. I. au nord et au sud de la route nationale n° 24, sans interruption sur cette grande artère.

L'après-midi, de 13 heures à 17 heures, tirs d'artillerie la route nationale sera barrée entre Beignon et Campénéac pendant la durée de ces tirs. Une pause obligatoire prendra place de 14 h. 45 à 15 h. 15 pour le passage contrôlé des automobiles seulement. Toute la journée et sans aucune pause de neutralisation des chemins et routes de la zone sud de la route nationale n° 24.

Mise à sec des bassins

Par arrêté préfectoral, tous les bassins du port de St-Malo St-Servan (mare intérieure comprise) seront mis à sec du lundi 19 avril à la marée du matin au mercredi 28 avril à la marée du matin.

En conséquence, tous les navires se trouvant dans les bassins devront être sortis le lundi matin 19 avril.

Le trafic normal reprendra le mercredi 28 avril, à la marée du matin. ETAT CIVIL

Naissances. Pierre Lefeuvre, rue Renan Oldrich Dostal, 3, rue de la Mettrle Roger Dumontier. grèves du Talard Alain Trédanlel, 37, avenue Jean-Jaurès Viviane Ferragu. 32, avenue A..Briand Joë:le Joubaire. route Nationale, 137 Denise Chapln, 12, rue A.-Briami Marthe Quarantois. 19. quai Duguay-Trouin.

Publication de mariage. Georges Parlan, tapissier, et Suzanne Germain, a. P

Décès. Rosa Letestu. 50 ans. épouse Chauveau. 7, rue des Marins Louis Cœuru, 57 ans, épouse Gouéro, rue des Marin* Emile Besrest. 84 ans, veuf Le Tacon, 3, rue Robert-Surcouf.

SAINT-SERVAN-SUR-MER AUJOURD'HUI. 14 h. 15, Cinéma Jeanne d'Arc Un oiseau rare et La clef des champs.

14 h. 45 et 20 h. 45, Cinéma des Variété» Sacha Guitry dans Le roman d'un tricheur et Manoir en Flandres. Dimanche 14 Concours de C^ichée Bar ADRIEN, rue Amiral-Magon ETAT CIVIL. Naissances. Moriniaux Raymonde, la Flourie Régnier Marie-Thérèse, Lorette de Parsoau du Plesslx Marie, rue Jeanne-Jugan, villa Amena Goasdoué Pierre, la Ronçais; Vermet Marcel, Maternité du Rosais. Mariages. Mainguy Yves, ouvrier agricole, et Noslier Fernande, ouvrière agricole.

Décès. Boulin Prosper, 66 ans, commissionnaire, le Rosais Renault Jules, 62 ans, maçon, époux Laméte, Quelnler Duval Jules, 71 ans. Jardinier, époux Varin. boulevard Tréhouart. PARAMÉ

ETAT CIVIIx Naissance. Maurice Loth, rue de Lucet, 32.

Mariage. Salomon Kaufman, docteur en médecine, et Hélène Boute, s. p. Décts. Jean Toczé, maçon, 73 ans, époux Chauvière, avenue Broussals Gtldas Le Bourg, propriétaire, 36 ans, époux Horat Pierre Mollé, 10 mois, rue Anse-Fontan.

DINARD

TAXE DE SEJOUR. Le maire de Dinard informe MM. les hôteliers et propriétaires de pensions de familles que la taxe de séjour, pour la période d'hiver 1937, commencera à être due à dater du 13 mars 1937.

CANCALE

A Saint-Jean-Ie-Thomas,

près de Granville,

on retrouve le cotps

du patron Maillard, de Cancale

Sartoxy, 10 mars. (De notre correspondant).

On se souvient que, le 18 janvier dernier, deux bateaux de pêche, la France-Amélie et le Fend-L'Onde, quittaient le port de Cancale avec six hommes d'équipages. Ils devaient se perdre corps et biens au cours de la tempête. Cinq des victimes ont été tour à tour retrouvées. soit sur les côtes de la Bretagne, soit sur les côtes de la Manche. La mer vient de rendre le dernier cadavre.

Hier matin, vers 11 heures 30, M. Clément, retraité à Saint-Jean-le-Thcmas, se promenait sur la grève lorsque son attention fut attirée par une masse noire reposant sur le sable, à quelque distance. Ayant* pris cette direction, M. Clément s'aperçut qu'il s'agissait d'un cadavre que la mer avait dû rejeter et qui était en état de décomposition avancée. Les autorités prévenues arrivèrent peu après, ainsi que les gendarmes de Sartilly. L'examen des vêtements permit de penser qu'il s'agissait du patron Maillard Eugène, né le 7 septembre 1897, et qui commandait le Fend-L'Onde, au cours de la nuit tragique.

La famille prévenue arriva de Cancale à Saint-Jean-le-Thomas et dans l'après-midi. le corps de M. Maillard était dirigé sur Cancale, où auront lieu •m obaèflue*.

DOL-DE-BRETAGNE

A LA PERCEPTION. M. Renard, nommé percepteur à Dol, entrera en fonctions le 1" avril prochain, en remplacement de M. Nicol, admis à faire valoir ses droits à la retraite. La remise des services devant être faite pendant les derniers jours du mois de mars, les titulaires de mandats communaux sont priés de les encaisser le plus tôt possible et au plus tard le jeudi 25 mars.

Les mandats de traitements communaux du premier trimestre de 1937 seront payés à partir du 1er avril. ASSISTANCE AUX VIEILLARDS. Les allocations de l'assistance aux vieillards, infirmes et incurables, seront payées à la mairie demain vendredi 12 mars, à 14 heures.

ASSOCIATION CHATEAUBRIAND. Tous les membres sont convoqués en assemblée générale ordinaire, au siège social, Ecole Notre-Dame, 18, rue Pierre-Flaux, aujourd'hui jeudi 11 mars, à 11 heures.

Objet de la réunion 1° Situation financière 2° Compte rendu général. CONSCRITS DES CLASSES «7». Un banquet amical devant être organisé, tous les conscrits des classes c 7 » sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu dimanche prochain 14 mars, à 9 h. 30, salle des fêtes de la Mairie.

MUTILES DU TRAVAIL. La prochaine permanence de la Section des Mutilés et Invalides du Travail aura lieu à la Mairie le dimanche 4 avril, de 10 heures à 11 heures. TINTENIAC

NOMINATION. Nous apprenons la nomination et le départ imminent de M. Rumigny, juge de paix des cantons de Tinténiac, Hédé et Bécherel, qui doit rejoindre le poste de Lannion et Plestin-les-Grèves, auquel il a été affecté.

M. Rumigny avait su conquérir l'estime de tous pendant les nombreuses années où il avait exercé ses fonctions dans notre pays aussi n'est-ce pas sans regret que nous avons appris cette

nomination et ce départ prochain. Qu'il nous soit cependant permis de lui exprimer toutes nos félicitations -pour cet avancement mérité.

COMBOURG

CINÉMA CHATEAUBRIAND. Dimanche à 16 h. et à 20 h., joli programme avec Mater Dolorosa.

NOZAY

Un camion d'essence

et une auto de tourisme entrent en collision

Une femme

est sérieusement blessée

NOZAY, 10 mars (De notre correspondant). Ce matin, vers 8 h. 40, un camion-citerne de la Société Industrielle de Transports Automobiles, transportant 20.000 litres d'essence, conduit par M. Chachignard et venant de la direction Nantes a été heurté par une automobile de tourisme à bord de laquelle se trouvaient cinq personnes. Les deux véhicules, par suite du choc, allèrent dans le fossé. Le camion, en raison de sa masse, ne subit que des dégâts légers, mais il n'en fut pas de même de l'auto de tourisme qui fut sérieusement endommagée. D'autre part. une femme qui sa trouvait à son bord a été blessée sérieusement et transportée à l'hôpital de Nozay, où elle a reçu les soins empressés du docteur Paul Mérand, qui n'a pu se prononcer sur la gravité de son état. Les quatre compagnons de la blessée n'ont reçu que des contusions légères.

L'accident s'est produit en face le château de Bohallard, en Puceul, au moment où les deux véhicules se croisaient.

La gendarmerie enquête.

Flotte

Le contre-torpilleurs Maillé Brézé, venant d'Alicante. est arrivé Valence, le Le contre-torpilleur Kersaint, venant de Barcelone, est arrivé à Palma le 9 Le contre-wrpilleur Vauban a appareillé d'Argostoll. le 9. pour Candie. Le torpilleur Foudroyant, est arrivé Havre. est arrivé à Cherbourg, le 9. L'aviso VauQuois, venant du Palais. est arrivé à Brest, le 9.

L'aviso colonial D'Entrecasteaux a RPpareillé de la Havane, le 9, pour Ciudad Le transport Golo a appareillé d'Oran. le 9, pour Casablanca.

Cherbourc, le 10 mars. Le mouilleur de mines PoUux a appareillé pour Le Foudroyant est rentré Cherbourg.

Brest, le 10 mars. Le cuirassé Provence et les bâtiments disponibles de l'escadre de l'Atlantique appareilleront lundi prochain pour effectuer une sortie d'exercices. L'escadre rentrera samedi Tandis Que les cuirassés. contre-torpilleurs et torpilleurs se rendront Quiberon et à Penfret. le croiseur Jules-Verne et les sous-marins iront à Cherbourg. Le transport Meure appareillera vendredi prochain pour Saint-Nazaire. Le croiseur jean-de-Vienne, venant de Lorient, a mouillé à 16 heures en grande rade et 11 rentrera demain matin en rade Le transporvpétrolier Rhône appareillera demain matin pour exercices; 11 rentrera dans la soirée.

Les contre-torpilleurs Chacal et Léopard, annexes de l'Ecole Navale, ont effectué hier des lancements de torpilles Brest dans la soirée.

Le croiseur Marseillaise appareillera demain matin à 10 heures pour essais. L'aviso Aisne doit appareiller lundi pour Saint-Jean-de-Luz.

Le transport Jeanne-et-Geneviève est arrivé aujourd'hui à Cherboura. Le torpilleur Foudroyant fait route vers Brest.

Les torpilleurs Bordelais et Tramontane sont arrivés aujourd'hui Casablanca.

leurs Bordelais et Tramontane, sont arrivés aujourd'hui dans notre port. MUTATIONS

OFFICIERS

Officiers de marine

Sont destinés

Le capitaine de vaisseau Bahezre de Lanlay, directeur du port de Cherbourg, prendra ses fonctions le 5-4-37. Les capitaines de corvette Ansaldl (choix), ministère de la Marine, Paria (direction du personnel militaire de la flotte, section d'études générales), en stage immédiatement, prendra ses fonctions le 20-3; Clavery, défense littorale à Toulon, prendra ses fonctions immédiatement Faucon, complément, second du contre-torp. Gerfaut. & Toulon, prendra ses fonctions le 15-3: d'Authevllle (choix), ministère de la marine, Paris (service centra hydrographique), en complément prendra ses fonctions immédiatement.

Les lieutenants de vatsseau Corre, ralliera le port de Brest, à l'issue de sa permission- Jacquet, officier d'ordonnance du contre-amiral major général à Toulon. ralliera ultérieurement de Buretel de Chassey, adjoint au professeur de tir de l'E. A. T. M. Il bord du Pluton, en stage le 15-4, prendra fonctions le 15-6; Revol, officier canonnier du contre-torpilleur Le Chevalier-Paul, à Toulon, prendra ses fonctions le 13-4; Camenen, second du torpilleur l'Adroit, prendra ses fonctions immédiatement Vidal officier fusilier du Bearn, rejoindra Brest dans les délais réglementaires après remplacement; Bernard de SaintAfrique, officier canonnier du contretorpilleur Vautour, Toulon, prendra ses fonctions le 12-4: Jaffry, second du torpilleur Branlebas, en complément. ralliera Le Havre. le la-4.

Les enseignes de vaisseau de 1" classe: Pariselle, prendra ses fonctions à bord de l'aviso colonial d'Ibervtlle à l'arrivée de ce bâtiment: Jourdain de Muizon, (choix), comme officier d'ordonnance du g^fl^rQ atnlral çotnni&iid&ixt 14 divisiez

d'instruction, immédiatement; Tisseyre. aviso Yser, prendra ses fonctions immédiatement; Co:linot, complément, pour le bâtiment de ligne, Dunkerque, sera mis en route immédiatement et rejoindra Brest dans les délais régi. Barazer de Lannurien. croiseur AlAérie, en complément, a pris ses fonctions le 1 mars 1937; Pépin Lehalleur. aviso colonial Amiral Charner, rejoindra Shanghaï par le paquebot quittant Marseille le 14 mai 1937; Delmas (choix), pour la base aéronautique d'Hourtin, en comp.ément. délais régi, après rempl. Faure transport d'aviation Commandant Teste, escadrille 7 S 2, prendra fonctions immédiatement..

L'Enseigne de vaisseau de 2' classe Flament, torpilleur Le Mars, a pris ses fonctions le 24 février 1937.

Officier des équipages

L'officier des équipages Prlgent, D. C. A de Bizerte. en complément, prendra ses fonctions le 12 avril.

OFFICIERS-MARINIERS

MAITRES PRINCIPAUX

Mécaniciens. Galéron. Ecole Navale. PREMIERS MAITRES

Manauvre. Perrodo, Marine Dakar Mécantciem. Castanet, Marine De.kar (T. CJ- MAITRES

Hydrographes. Cauvin. Fénloe, Autret. Ypres.

SECONDS-MAITRES

Manœuvre. Herrou. Ypres..

Timonier. Sémonin, Ypres.

Radio. Taton. Centre sous-marins, Mécaniciens. Le Gail. Vauoan Delaporte Ecole de navigation sous-marine (Choix)'- Stéphan, Marine Dakar (T. C.). Maitre d'h6tel. Buors. Duquesne. Permutations

Ont été autorisés permuter de tour de départ colonial

Les seconds-maîtres armuriers Le Men et Abcrall les seconds-maîtres fourriers Calage et Cauchon.

Tour colonial

Daumalln C, l" maître fusiller. 23 janvier 1926. ajouter T. D. (tableau) Le Bihan E.. maître mécanicien, est 1ascrit à la date du ler avril 1928 (A.N.S.). AERONAUTIQUE MARITIME

PILOTES D'AVIATION MARITIMB PREMIERS-MAITRES. Abadle. chef de section, C. E. d'Hourtin (choix). Maître. Peuziat, Montcalm.

Seconds-maîtres. Le Fouest (Chasse) Marseillaise; Parnet, C. E. d'Hourtin ARRIMEURS D'AERONAUTIQUS Maîtres Dauphin, observateur, base de Cherbourg; Caer, observateur, ballons captifs, Toulon Papinaud, observateur, base de Rochefort (disponible) Corre, Béarn; Tranchant, base de Karouba. Seconds-maîtres. Kersauzon, C. E. d'Hourtin Graziani, base de SaintRaphaël Mouden, Béarn Travadel, Montcalm.

MECANICIENS D'AERONAUTIQUE MAITRES. Daumel. volant. Marseillaise Le Joncour, base de Berre Lauvernier. Montcalm.

SECoiras-MArnus. Leroy, volant, Montcalm; Donnart. base de Karouba Besson, E.M.C. Toulon (choix) Menez, Foch.

RADIOTELEGRAPHISTES VOLANTS MAITRE. Renou. base de Salnt-RaP Seconds-maîtres. Dutrey, Marseillaise Philippe, Montcalm.

PERSONNEL INFIRMIER

Maitres principaux Jamet, hôpital de Cherbourg.

Maîtres Didalller, école des Apprentis Mécaniciens; Faou, Océan.

Seconds-maitres Audren, Glimols et Roger, hôpital Sainte-Anne; Beau, établissement des Pupilles. Tassel, Vautour.

Paquebots et vapeurs longs-courriers

ALASKA arrivé Corral le 9. d'Anvers.

AZROU passé à Gibraltar le 9. venant de Casablanca.

AURIGNY touché Pernambouc le B. allant de Hambourg à Buenos-Aires. ADEN parti d'Anver» le 10,

ANGERS parti de La Réunion le 8, pour Maurice.

ARICA parti de Crlstobal le 7, pour Saint-Thomas.

BORINGIA parti de Marseille le 10, BRITISH-RENOWN arrivé à SaintNazaire le 10, d'Abadan.

BALOSRAN attendu à Marseille venant de Rotterdam.

CHAMPLAfN parti de Ténériffe le 9. CHAMPOLLION arrivé à Alexandrie le 9, allant à Beyrouth..

CARAIBE arrivé au Havre le 10, des Antilles.

CHARLES-L.-D. arrivé à Port-Saïd le 10, de Marseille.

FORT-BINGER arrivé à Anvers le

10.

FELIX-ROUSSEL arrivé à HongKong le 9. allant à Marseille.

GZNÊRAL-METZINGER arrivé à Port-Saïd le 10. de Marseille.

JAMAIQUE arrivé à Hambourg le 9. attendu à venant de Dakar.

LECONTE-DE-LISLE arrivé à DiégoSuarez le 9, allant à Maurice.

MEROPE arrivé à Saint-Nazaire le 10, de Cabo-Blanco.

MICHIGAN arrivé à New-Orléans le 9. pour Marseille.

MAURICE-DELMAS parti de Casablanca le 10, pour Dakar.

MECANICIEN-PR1NC1PAL-CARVIN arrivé à Hambourg.

NARKUNDA attendu à Marseille venant de Londres.

OREGON arrivé au Havre le 9. P1ERRE-L.-D. parti de St-Nazaire le 10, pour Buenos-Alres:

PLATON arrivé au Havre le 10, de La Plata.

SAN-FRANCISCO parti de Cristobal le 8. pour Curaçao.

SAINT-LOUIS arrivé au Havre le 9, de la C.O.A.

THEOPHILE-GAUTIER attendu à Marseille.

WASHINGTON arrivé à New-Westminster le 9. d'Anvers.

YALOU arrivé à Dunkerque le 10, venant de Shanghai.

Marché de Paris

Paris. 10 mars. (De notre correspontant spécial.) La demande a été un peu plus nonchalante. Il a fallu faire une baisse sur les congres, homards, maquereaux, raies et soles, alors Que les colins entiers, daurade», langoustes, mulets et mer:ans brillants ont obtenu de meilleurs prix.

MARÉE CRUSTACES

On cote au kilo (cours extrêmes) Barbues. 10 à 14: bars, 10 24: carrelets, 3 à 6 colins entiers. 5 14 congrea 3 a 5 crevettes grises, 8 à 16 crevettes rouges Brosses, 35 à 45: crevettes rouges petites. 12 & 18: daurades de France petites. 3 à 7 harengs franCala, 1 i.50 homards vivants. 18 à 29 homards morts, 12 à 14 langoustes vivantes 20 à 35 langoustines. 4 à 9 limandes. 5 à 7 lottes. 5 à 9 limandessoles, 6 a 8 maquereaux français gros, 2 a 3,50: maquereaux français petits, 4 a 8; merlans brillants, 4 à 5.50; merlans ordinaires, 3.50; mulets 7 à 13; morues salées. 3 à 4: raies entières. 2 à 4: rougets-barbets 8 à 12: rougetsgrondins, 2 à 6 soles françaises grossee, 13 à 19 soles françaises petites, 8 à 11 turbots. 10 à 14.

On cote au cent Sardines fraîches, 15 20.

MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos Moules diverses. 92 à 96.

On cote au cent Coquilles SaintJacques, 40 à 70 huîtres de Marennes, 35 à 160: huîtres portugaises, 18 à 35: huîtres de Claires. 25 à 42 oursins, 15 à 35.

On cote au kilo: Coques ou hémon. 0,25 à 0.60.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes, 5 à 8 anguilles mortes, 5 à 9 brochets morts, 12 à 16 carpes vivantes. 4 à 4,75 carpes mortes, 2 à 3 éperlans, 3 i. 4,50 goujons, 10 à 12 saumon français, 28 38 saumon étranger, 40 à 46 saumon frigorifié, 7 à 16 tanches vivantes, 6 à 6.50 tanches mortes, 3 4 truites de pisciculture, 12 21.

Arrivages Marée. 260.400 eau douce, 14.000: coquillages, 25.100.

Déposé au frigorifique 35.000 resserre de la veille 55.000, quantités mises en vente 355.300 quantités sal.sies Le 9 mars 43 kilos.

Arrivages par gares Gare du Nord, 150.800; Vaugirard. 89.100; Saint-Lazare, 19.900 Orléans, 4.400.

AVIS DE CONCOURS

Un concours pour le recrutement de Surnuméraires, ouvert aux candidats du sexe masculin, aura lieu les 10, 11 et 12 juin 1937, au chef-lieu de chaque département.

La liste des inscriptions sera close le 8 mai 1937 au soir.

Le nombre des admissions est fixé à 800.

Tous renseignements complémentaires concernant notamment les conditions d'admission et le programme détaillé du concours seront fournis aux Intéressés sur demande adressée à la Direction des P. T. T. de leur département.

Un concours pour l'emploi de secrétaire dans les Commissariats de la Police d'Etat aura lieu à la Préfecture de Seine-et-Marne le 14 avril 1937. Le programme des épreuves et toutes indications complémentaires au sujet des conditions fixées seront donnés à la Préfecture (Cabinet du Préfet) à ceux qui en feront la demande.

ADMISSIBILITÉ A L'EMPLOI D'INFIRMIÈRE STAGIAIRE DES HOPITAUX MILITAIRES.

Le Journal Officiel du 10 mars publie la liste, par ordre alphabétique, des candidates a d m 1 s e s à la suite de l'épreuve écrite du 25 janvier 1937, à subir les épreuves définitives du concours pour l'admission à l'emploi d infirmière stagiaire des hôpitaux militai-

res. Les épreuves définitives auront lieu aux dates ci-après dans la région de Nantes, hôpital militaire Broussais le Tours, salles militaires de l'hospice mixte, le 22 avril, à 8 h. 30.

MAGISTRATURE

Sont nommés

Juge ci-3 3 classe au tribunal de première instance de Bressuire. M. Royer Marcel, avocat en remplacement de M. Valeton, qui a été admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Juge de 3' classe au tribunal de première instance de Louviers, M. Veyrat, juge suppléant rétribué du ressort due la Cour d Appel de Rouen, en remplacement de M. Le Prêtre, qui a été nommé juge an trinunal de première lnstanci. de Saint-Lô.

CAISSES DE CONGÉS PAYES Le Journal Officiel du 10 mars publie un arrêté fixant les conditions d'agrément et de fonctionnement des caisses de congés-payés dans les industries du bttiment fc»«WC puMttt.

GREFFIERS

Est nommé greffier du Tribunal de Commerce de Saint-Malo (Ule-et-Vllaine), M. Raimbeaux Bernard, en remplacement de M. Baudet, décédé. Fst nommé greffier honoraire, M. Poirier, ancien greffier du tribunal oe simple police de Fougères (Ille-etVilaine).

AVIS AUX COMMERÇANTS

EN AUTOMOBILES

ET AUX GARAGISTES

La Préfecture nous communique La Chambre Nationale du commerce de l'Automobile a institué des Caisses de compensation pour allocations familiales auxquelles l'agrément indispensable a été refusé par M. le Ministre du Travail.

Contrairement aux Indications Inexactes quelles ont adressées, ces caisses ne peuvent donc pas fonctionner et n'ont pas le droit de recruter des adhérents.

Les commerçants en automobiles et les garagistes qui s'y seraient affiliés sont en conséquence invités à retirer leur adhésion et à s'affilier d'urgence à une caisse régulièrement agréée pour le département, afin d'éviter les pénalités prévues par la loi.

Le concours de pouliches de Saint-Lô

Saiht-Lô, le 9 mars. (De notre envoyé spécial)

Alors que, dans tous les autres concours de pouliches on trouve uniquement des produits des étalons des stations des haras voisines du lieu du concours, à Saint-Lô, en dehors de quelques Cabire, les pouliches présentées viennent de partout, aussi bien du Calvados que de la Manche. C'est qu'elles appartiennent toutes, ou presque, aux deux mêmes propriétaires. M. Hardy et M. de Carville qui les ont achetées, non pas précisément pour la reproduction, mais pour la carrière du concours de chevaux de selle dans laquelle elles débuteront sous peu et qui se terminera, pour elles, quand elle leur sera fermée par l'âge ou pour toute autre cause.

Les pouliches que ces deux propriétaires nous ont fait voir aujourd'hui sont toutes d'un modèle de selle extrêmement plaisant et quelques-unes ont, en plus de la bonne orientation des rayons pour le service de la selle, l'ampleur, l'étendue et le près de terre qui conviennent à la poulinière.

Au point de vue de la production du cheval de selle ces quelques excellentes pouliches sont donc parfaites. Leur préparation aux concours de selle, le travail raisonné auquel elles seront soumises pour cette préparation ne peuvent qu'être utiles au maintien de la qualité de la race normande. Elles sont parfaites, ai-je dit, pour la reproduction encore faut-il qu elles y soient livrées.

M. de Carville a accepté la prime de conservation pour une seule de ses pouliches il n'en a pas été question pour les autres. M. Hardy n'a voulu aucune prime de conservation. Faut-il en conclure que leurs pouliches ne seront pas saillies ?

Je fais remarquer que la prime de concours n'est accordee qu'aux pouliches qui auront été saillies dans l'année, ce que l'on pourra vérifier par la carte qui en fera foi et par consequent il n'y a rien à dire. Rien à dire à moins que tout éleveur puisse acheter, pour une jument, une carte de saillie sans même avoir besoin de présenter cette jument à un étalon. Si cela se produisait je pense bien que les dirigeants de l'Administration des Haras mettraient bon ordre à cette façon de faire: le le pense en toute naïveté.

Les pouliches de Saint-Lô sont donc fort belles; nous les reverrons évidemment dans les concours de selle et noas ne doutons pas qu'elles auront infiniment de succès.

La présentation d'aujourd'hui a été d'autant plus intéressante qu'elle se passait sous l'œil du nouvel inspecteur des haras de la région, M. de la Martinière. J'avais eu bien raison, dans mon article sur le concours de dressage de Caen, de signaler aux éleveurs les désirs de M. de la Martinière qui veut voir les chevaux présentés sans truquage dans le calme des allures na- turelles.

Je ne doute pas un seul instant que ces désirs ne deviennent sous peu des ordres auxquels les éleveurs feront bien de se soumettre sans hésitation et j'applaudirai car lorsque le fouet sera disparu et aussi les excitations et le gingembre, les classements du concours seront beaucoup plus réguliers, beaucoup plus conformes à la vérité.

Puisque j'ai lâché le mot « gingembre » je signale que, dans les concours bretons où la racine sévissait, à force on peut le dire, la Remonte et les Haras en ont obtenu la suppression et tout simplement en la décidant. Il en serait de même ici dès que la Remonte et les Haras le voudront. S'ils n'exigent rien à ce point de vue no"s concluerons qu'ils approuvent et recommandent le gingembre et nous ne les en féliciterons pas.

J'estime quant à mol et je le répète une nouvelle fois en toute franchise parce que j'entrevois tout de même la fin de cette ignoble et ridicule pratique j'estime que l'éleveur qui emploie le gingembre, ou bien est resté carrossier et ne connaît rien au vrai cheval de selle, ou bien qu'il prend les membres du jury pour de parfaits ignorants, pour des incompétents au dernier degré.

Donc pas d'excitation d'aucune sorte

et enfin les chevaux au pas, a cette allure que le normand semble ne pas connaître et qui est pourtant celle sur laquelle on peut presque le mieux juger le bon cheval.

Il faut mieux que je réserve mon opinion sur les pouliches présentées après le concours de selle ou nous les verrons et j'insiste sur ce point dans le calme des allures naturelles sous le cavalier et en main. Je me borne à dire que la pouliche Marquise par Vas-y-donc et Orange-Peel, pur- sang, à M Hardy, classée première. sera une splendide poulinière. Elle a tout pour aller la bonne taille, l'étendue, le près de terre, la distinction; il serait vraiment dommage de ne pas, au moins, l'essayer pour la reproduction.

Après le concours des pouliches. concours des Haras, il y avait l'aprèsmidi, un concours de cobs-artilleurs, concours de la Remonte. Gtoa 6b*-

vau seulement ont été présentés, en main, montés et dans une épreuve attelée d'extérieur.

Deux seulement ont été retenus comme cobs et, comme par hasard. l'un est à M. Hardy et l'autre à M. de Carville.

Je doute que ce concours de cobs qui s'est terminé par l'achat pour 6.800 francs de chacun des deux chevaux, ait une grande influence sur l'élevage normand.

Le but de ces concours est d'inculquer à l'éleveur normand l'idée que son cheval gagnerait à être plus travailleur. Il faut reconnaitre que, dans le beau pays d'herbage qu'est presque toute la Manche, il n'y a pas besoin

du cheval pour le travail de la ferme. Il faudrait donc persuader à l'éleveur normand qu'il est indispensable pour la qualité de son cheval de le faire travailler sans que ce travail rapporte autre chose qu'un peu plua de cette qualité alors que, dans d'autres régions la Bretagne par exemple, le travail est tout profit, qu'il est payant; ce sera bien difficile.

Mais je signale que, dans la Normandie, on a supprimé l'épreuve qui existait, il n'y a pas si longtemps dans le concours de pouliches: je signale que l'épreuve des étalons y est insignifiante et je crois que, particulièrement du côté de l'épreuve des étalons, il y aurait lieu de renforcer considérablement les exigences si l'on veut remédier à nouveau à ce que l'on a appelé « la fainéantise de la race.

Le trotteur qui est le normand travailleur peut être discuté au point de vue de son modèle et de ses aptitudes à la selle, mais il a pour lui une trempe et une énergie qu'il doit au travail des générations successives. Il faut obtenir pour le normand ordinaire l'énergie et la résistance que seules peuvent donner, comme pour le trotteur, des générations trempées par le travail. Colonel CHARPY.

TIRAGES FINANCIERS VILLE DE PARIS 5 1935

Les séries sont numérotées de 0 à 9. Le chiffre 7 terminera uniformément tous les lots.

Le numéro 486.567 est remboursé par 1.000.000 francs

Le n 495.217 est remboursé par 200.000 francs.

Le n° 159.227 est remboursé par 50.000 francs.

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par 20.000 fr. 48.047 et 446.367.

Les cinq numéros suivants sont remboursés chacun par 10.000 fr. 89.627 149.487 299.237 521.337 576.497

Les douze numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 fr. 5.017 48.147 76 897 99.627 127.547 162.497 163.237 185297 338.497 600.897 604.317 les numéros des dizaines renfermant des gros lots sont remboursés chacun par 1.000 fr., ainsi que 329 séries supplémentaires de 10 numéros.

DANS L'ARMEE MUTATIONS

DANS L'ETAT-MAJOR GÉNÉRAI

Troupes métropolitaines

Paris, 10 mars. Le général de brigade Guillemont, état-major du Conseil Supérieur de la Guerre, est nommé par intérim gouverneur de Belfort, commandant la région fortifiée de Belfort et la groupe de subdivisions de Belfort. Le général de brigade Compain. commandant la 1" brigade de spahis est nommé commandant de la cavalerie de Le général de brigade Decarpentry, commandant le 3» groupement de cavalerie, est nommé au commandement à8 la 1" brigade de spahis à Compiègne. Le colonel de cavalerie breveté Moulin. chef d'état-major de la 5. région, est nommé au commandement par intérim du 2' groupement de cavalerie à Tarbes. Le colonel de cavalerie Chanoine, détaché au ministère de l'Air, est nommé au commandement par Intérim du 31 groupement de cavalerie à Compiêgne^ Le colonel d'infanterie Bourguignon. du 503» régiment de chars, est nomme au commandement par intérim de la 5» brigade de chars de combat à Tours. INTENDANCE

L'intendant militaire de 1" classe Rlllaudel, adjoint au directeur du service de l'Intendance de la 2* région. est nommé directeur par intérim du service de l'Intendance de la division d'Oran. CORPS DE SANTÉ

Le médecin colonel Lannes-Dehore, adjoint au médecin général Inspecteur directeur du service de Santé de la région de Paris, est nommé par intérim directeur des approvisionnements et dea fabrications du service de Santé. Troupes coloniales

Le général de division Legendre, commandant l'artillerie du commandement supérieur des troupes coloniales dans la Métropole, est nommé commandant sur. des troupes du groupe A.O.F. à Dakar. Le général de division Rinck, directeur des services militaires au ministère des Colonies est nommé au commandement de l'artillerie des troupes col. dans la Métrople.

Le général de division Verdier, membre du comité consultatif de défense des Colonies. est mis à la dispositioa du ministre des Colonies.

Le général de brigade Viant est nommé au commandement de 1 artillerie de la 3. division d'inf. col.

Le colonel d'artil. col. Picard, détaché au centre des hautes études militaires est nommé au commandement par intérim de l'artillerie de la première division d'inf. col. à Bordeaux.

Le général de brigade Chadebec de Lavalade, en congé, est nommé membre du Comité consultatif de défense des colonies.

FABRICATIONS D'ARMEMENT L'ingénieur général de 2» classe des fabrications d'armement Jambon, directeur de l'atelier de construction de Lyon, est place dans la 2« section (réserve).

AVIS DE CONCOURS D'ADMISSION A L'ECOLE DE L'AIR

I. Les épreuves écrites du concouru d'admission à l'école de l'air (élèves officiers. cadre navigant), auront lieu aux dates ci-après 22, 23, 24 et 25 juin 1937. II. Le nombre minima de candidats à recevoir à l'école de l'air sera de l'une dre de soixante-dix.

III. Il est rappelé aux candida. qu'ils doivent se faire inscrire avant le 1er avril au soir à la Préfecture du depMtement où Ils font leurs études,

LA COUPE D'ANGLETERRE

LONDRES. 10 mers. Tirage eu sort des demi-finales de la Coupe d'Angleterre à disputer le 10 avril

1° West Bromwich Albion contre Pres-.ton North End. Londres, terrain d'Arsenal 2- Wolvernampton ou Sunderland contre Millwall, a Liverpool. 0 LE TOURNOI TRIANGULAIRE

DES ARMÉES

PARIS. 10 mars. Le dernier match du Tournoi Triangulaire aes Armees Anglaise. Belge et Française, e lieu demain a Bruxelles entre Anzleterre et Belgique. Rappelons Que l'équipe de France a battu celle d'Angleterre. 6-0. et ou'elle a fait match nul avec celle de Belgique. 1-1.

Au goal-avérage Il faut Que les Belges marquent 7 buts à 0 pour gagner le EN AUTRICHE,

PLUS DE HUGO MEISL

VIENNE, le 10 mars. Il ne semble pas que la Fédération Autrichienne, qui a trop pâti de Hugo Meisl, veuille lui donner un successeur. On supprime donc la dictature intégrale, la Fédération reprenant le courant oligarchique avec un petit comité se répartissant la besogne.

COUPE DE FRANCE PARIS, 10 mars. Rappelons que le tirage au sort des demi-finales de la Coupe de France se fera demain soir. au siège de la 3' F. A.

AUJOURD"HUI LES EQUIPES

DE SOCHAUX ET DE CANNES

SE RENCONTRERONT

POUR LA SECONDE FOIS

PARIS, 10 mars. Le match nul Cannes-Sochaux iO-O] de Toulouse de dimanche dernier, est repris demain au Parc des Princes.

Cannes Vandinl: Begnis et Cornilli: Mon Kovacs et Cauvin Haussaire Babineck. Franceschitti. Cleret Merveille. Sochaux Di Lorto; Lalloué et Mattler Hug Ezabo et Lehmann; Sarneux Bradac. Courtois, Abegglen et Lauri. Cette fois le pronostic est en faveur de Sochaux parce que Duhart n'est pas dans l'équipe. 0 CHAMPIONNAT L. 0. F. A. Matches officiels se disputant

sur le territoire de la L. 0. F. A. le dimanche 14 mars 1937

DIVISION D'HONNEUR

Equipe 1" Stade Léonard contre A. S. Brestoise à Saint-Pol, Merckx Stade Quimpérois contre F. C. Lorientais à Quimper, E. Le Gall.

Equipe réserve F. C. Lorientais contre Stade Qulmpérols. à Lorient. Baudin.

Equipe 3« Stade Quimpérois contre F. C. Lorientals à Quimper. Cosmao. Examinateur E. Le Gall.

PROMOTION d'Hoiîkedh

Equipe 1" Armoricaine Brest contre Hermine Concarnoise à Brest, Darsel U. S. Servennaise contre J. A. St-Servan à St-Malo, Harel Stade Rennais contre Tour d'Auvergne, terrain S.R.U.C.. Chaudilx U. S. Beauregard contre S. C. de l'Ouest, à Laval. Ribet.

Equipe réserve S. C. de l'Ouest contre U. S. de Beauregard à Angers. Gaudin André; Stade Rennais contre Tour d'Auvergne, terrain S.R.U.C., Etienne. Examinateur Chauchix.

Inter-groupe U. S. O. Brest-Relecq. contre U. S. Qulmperlolse à Chàteaulin. Euzenes.

Equipe 3' A. S. Chem. Rennais contre Tour d'Auvergne, terrain A.S.C.R., Dhenain.

Examinateur Régent.

BARRAGE PROMOTION

PREMIERE DIVISION

U. S. Gullvlnlste contre Phalange d'Arvor à Guilvinec, Lossouarn.

COUPE DE L'OUEST

40 tour U. S. Douarnenlste contre Stella Maris à Douarnenez, Tanguy Véloce Vannetais contre S. C. Nazairlea à Vannes. Schott E. S. St-Brieuc contre Stade Lesnevien à St-Brieuc. Clément En-Avant Gulngamp contre Stade Briochin à Guingamp. Gaignoux.

DISTRICT HAUTE-BRETAGNE

PREMIERE DIVISION

Equipe 1" (belle) Amicale Servan. contre U. S. Liffréenne à Rennes, terrain T. A., Geoffroy.

Equipe rés. (finale) Cercle Paul-Bert contre C. A. Mayennais à Laval, terrain P. A. Carré.

Examinateur M. Chauvin.

DEUXIEME DIVISION

Equipe réserve (finale) C. A. du Travail contre C. S. Cheminots du Mans, àVitré, terrain A.S.V.. Oger.

COUPE E.-J. FoLLIARD

3- groupe U. S. Paraméenne contre J.-Cartier Paramé. terrain U.S.P, Simon Jean.

4- groupe U. S. de la Rance contre Romlllé A. C.. à Le Qulou, Lebreton J. A de Retiers contre A. G. Guerchalse. à Retiers. Monnene A. S. Montalbanaise contre La Samsonnaise, à Montauban. Bosohet.

CHALLENGE DES INTERETS FOUGERAIS Av.-Garde Laïque contre Drapeau de Fougères, terrain A.G.E.. Rldard. LES INTER-GROUPES

DEUXIEME DIVISION

Décidément. cette poule de reste très ouverte. Dans le premier match, la Saint-Pierre de Nantes se faim battre par le F C C. (2 4 1 1 dimanche dernier le F. C. C.faisant le pénible voyage de La Flèche s'inclina à son tour par 3 buts a 1.

Donc, si l'on se base sur les résultats techniques. Que va-t-U se passer dimanche prochain ?

En effet le troisième et dernier match de cette poule de 3 verra aux prises la Saint-Pierre de Nantes et La Flèche Sportive.

Les Fléchois. par leur victoire de dimanche dernier sur le F. C. C. peuvent prétendre au titre de leur coté, les Nantais, très forts sur leur terrain doivent remporter la victoire. Si ce cas ̃% présente :es trois clubs seront a «gai ne de points et comme nous l'avons déjà annoncé, le zcal-average entrera pn ll<n« de compte noua laisserons aux

lecteurs le soin de faire le petit calcul des buts et Jeudi prochain nous donnerons le classement final de cette compétition..

TROISIEME DIVISION

J. G. N. P. P"

Angers Sportif 1 1 0 0 3 La Maioulne 1 0 0 1 1 S. C. Longue 0 0 0 0 0 Dans cette première rencontre. les Malouins recevaient l'équipé d'Angea Sportif. On annonçait pourtant la grande forme de gars de Saint-Malo hélas si ia première m:-temps tut eg-le. la seconde fut tout à l'avantage des Angevins et ceux-ci remportèrent la victoire par 7 buts a 3.

Dimanche 14 mars. seconde rencontre de cette poule de 3. Cette fois. les Malouins feront le -lone déplacement de Longue et Il est très probable qu"s reviennent ^attus. Il faudra donc attendre la troisième rencontre Angers-Sportif contre Longue pour connaître le vainCHEZ LES JUNIORS

F. C. Lorientais 1 1 1 0 Stade Rennais U. C. 2 0 1 1 3 Cette fois ie F. C. Lorlentals a onfirmé sa belle production du match al:er où le résultat avait été nul 12 a 2i et c'est par le score de 3 buts a 2 que les Rennais laissèrent s'envoler la victoire et le titre du championnat de l'Ouest

Voici les jeunes Lorientais qualifiés pour le championnat de France. Nous, leur souhaitons bonne chance et de porter le plus loin possible les couleurs de leur club. 4-5-6-8-9 DIVISION DE PROMOTION Dimanche, à Rennes,

au parc des sports

STADE RENNAIS (amateurs)

contre TOUR-D'AUVERGNE

C'est enfin dimanche qu'aura lieu au Parc des Sports, route de Lorient, cette rencontre tant de fois remise entre les équipes premières amateurs de la Tourd'Auvergne et du Stade Rennais. Ces deux équipes se rencontrent pour la première fois de la saison en match de championnat. La rencontre sera impartialement dirigée par M. Chauchix, arbitre désigné par la Ligue de l'Ouest. Ce match est d'une importance capitale pour le classement des deux équipes dans leur championnat, aussi nous pouvons affirmer Qu'elles se présenteront au grand complet et avec le courage réciproque pour emporter la décision. En lever de rideau, les équipes secondes de ces deux clubs s'effronteront également en championnat.

Les équipes minimes de la Tour-d'Auvergne et du collège Saint-Martin se rencontreront également en Challenge Jean-Collet, à 14 heures. 9 CHAMPIONNAT DE FRANCE MILITAIRE

Paris, le 10 mars. Voici les résultats des matches de huitième de finale disputes aujourd'hui 28, Génie de Montpellier bat Infanterie Coloniale Marocaine d'Aix 3 a 2 (après prolongation). 200 B. C. A. d'Antibes bat 7* Spahis de Montauban 2 à 0.

3' Génie d'Arras bat 8' Génie Versailles 4 à 0

162* R. I. de Metz bat 69. R. I. de Nancy 7 A 0.

De ce fait sont qualifiés pour les quarts de finale les quatre vainqueurs, ci-dessus, et.le 129' R. I. du Havre, le 158» R. I. de Strasbourg, le 106' R. I. de Reims et le 16' R. A. D.

LE 28' GENIE PROLONGE

Montpellier, 10 mars. Le match s'est Joué par un temps splendide. A la mi-temps, le 28' Génie menait par 2 à 0 mais, dans la deuxième mi-temps, les Marocains égalisèrent.

La prolongation pencha de Justesse en faveur des sapeurs 3 & 2.

« MOINS UNE n POUR LES ALPINS Antibes, 10 mars. Le champion militaire de France. le 20* B. C. A. d'Antibes. a failli tomber sur un c bec i cet après-midi, sur son terrain, en face des Spahis de Montauban, car ce n'est que par 2 buts (Bardot et Sillam) qu'il réussit à se qualifier et s'il avait eu il. faire à une équipe de classe il aurait été certainement battu.

AUX SAPEURS D'ARRAS

UNE FACILE VICTOIRE

Auras, 3 mars. 2.000 spectateurs assistèrent, cet après-midi, au choc des Sapeurs des 3' et 8' Génie. On sait que le 3' Génie a comme recrues Bigot et André, mais il eut, devant lui, un sapeur-goal qui sut bien travailler, derriére des arrières un peu faibles. Toutefois trois buts furent enregistrés en première mi-temps marqués par Bigot (2) et par l'inter-droit; tandis qu'un penalty était bloqué par le sapeur-goal du 8'.

Le 3' domina mieux en deuxième mi-temps, mais pour ne pas faire honte à l'arme, Il se contenta d'un quatrième but réussi cinq minutes avant la fin. 162' ET 69e EST POUR LE 162' Metz, le 10 mars. Le 162' a battu le 69m, cet après-midi sur son terrain de Metz. Hibst et Muller furent les artisans de la victoire.

Le 162' avait 5 buts au repos et, sans trop d'histoire, les joueurs augmentèrent leur score de 2 buts en seconde mi-temps.

Le 69' n'avait aucune attaque et sa défense, quelque peu inexpérimentée. fut molle

CHAMPIONNAT DE FRANCE UNIVERSITAIRE

PARIS. le 10 mars Voici le programme des matchcs ayant lieu dema:n jeudi. à 14 h 30 (quarts de finale 1 1. En Av:gnon Lyonnais-Montpellier 2. a Chalons-sur-Marne Paris-Alsace 3. à Reims Nord-Lorraine 4. à La Roche-sur-Yon Sud-Ouest-Ouest. 0 CHAMPIONNAT DE FRANCE SCOLAIRE

PARIS, le 10 mars. Voici le programme des matches ayant lieu demain jeudi à 14 h. 30 'demi-finales. A Dijon Collège de Pontarlier contre Lycée de Moulin»,

A Paris |9 h. 45) Lycée de Charlev:lle contre E. P. S. de Poitiers.

A Rennes Lycée de Caen contre Collège de Morlaix.

A Arles Lycée de Marseille contre Lycée d'Alès. 0 Aujourd'hui, à 14 heures 15.

au parc des sports de Rennes

QUARTS DE FINALE

A. S. Collège de Morlaix

contre U. A. Lycée de Caen

Nous rappelons pour mémoire les formations des deux équipes scolaires de Morlaix et Caen, qui se mesureront cet après-midi sur le terrain d'honneur du Parc des Sports en vue de se qualifler our les demi-finales

Morlaix Lamandè. Abraham et Prigent: Kergroas, Delourmel et Zic: Corre, Scornet, Cozic. Daniel et Combot.

Caen Rigaux Laffon et Lefort L:egeard, Jestin et Lavarde: Devaud, Genestar. Michel, Colas et Lecouturier. Nous vous avons donné les brillants palmarès des deux équipes. Les comvoir essayer de tirer un pronostic. Souhaitons donc, selon le cliché ha- bitue:. que le me Keur gagne La partie sera dirigée par l'excellent arbitre officiel de la L.O.F.A., M. Mon- I nerle.

Organisation. Le match étant organisé par la F.F.F.A., toutes les entrées seront payantes. Les prix des places sont les suivants tribunes, 5 fr.: gradins, 3 fr.; militaires et scolaires. 2 fr.. g MATCHES AMICAUX

DERNIERS RESULTATS

DE DIMANCHE

A MARTIGNE-FERCHAUD

Célibataires de l'Amicale Sport battent les Mariés 6 à 2. 9 A Pontorson

LE GRAND TOURNOI DE PAQUES organisé

par la Scolaire Pontorsonuaise sous le patronage

de « L'Ouest-Eclair »

Nous aions présenté les quatre équipes qui participeront au Tournoi de Pâques organisé par la Scolaire Pontorsonnaise, sous le patronage de L'OuestEclair.

Le challenge se disputera de la façon suivante le dimanche 28 mars, éliminatoires après tirage au sort. Premier match 13 h 30; second match 14 h. 30.

..undl 29 mars. à 13 h. 30 finale des vaincus entre les deux clubs éliminés la veille: à 15 h 30: finale du challenge entre les deux clubs vainqueurs aes éliminatoires.

Les quatre concurrents au challenge sont les professionnels du Stade Malherbe Caennais, auxquels se heurteront les amateurs de l'Association Sportive des Cheminots de l'Etat de Paris, l'Union Sportive d'Avranches et la Scolaire Pontorsonnaise. 3-9 DEMANDES DE MATCHES

L'équipe première du c Football-Club Lorienteis ». libre le 21 mars, demande match sur terrain adverse contre indemnité.

Adresser d'urgence propositions & M. Le Hen, maison Cuissard, à Lorient. Téléphone 1.06. 8 Lorient-Sports. Equipes première sur son terrain, à Lorient. les 14 et 21 mars contre bonnes équipes de promotion Equipe 1 B, sur son terrain, les 21 mars et 4 avril, contre bonnes équipe Equipe Juniors A, sur son terrain, le 14 mars.

Equipe minimes, les 21 et 27 mars, 4 et 11 avril.

Adresser propositions d'urgence, au secrétaire, M. Stéphany. 29. rue AmiralCourbet, Lorient. Tél. 8.54. 8 Stade Lamballais. Equipe I libre dimanche prochain, demande match à Lamballe contre indemnité ou avec promesses de retour.

Equipe II libre à toutes dates.

S'adresser à M. Séradin, 39, rue du Bout-du-Val. ou téléphoner au 0-62. 8-9 Etoile Dinardaise demande match pour ses équipes premières et Juniors, dimanche prochain sur son terrain. Ecrire ou télégraphier Legrand, 21. rue Abbé-Legraverend, à Dinard. 89 S. S. Batlirnoles II, libre le 21 mars, par suite de forfait. Pour conclure, téléphoner au 129-42 ou 154-81. ou écrire d'urgence à M. Desgré, 16. route de Paris. Nantes. 5g L'A. S. Halles Centrales, libre -le dimanche 21 mars, demande match sur son terrain ou terrain adverse contre légère indemnité ou promesse de retour. Ecrire Lebreton, 29, boulevard de la Liberté ou téléph. 23-08. Rennes. 9 Education Physique d'Argentan (1), pour l'inauguration de son nouveau stade, demande mate 1 avec bonne première de la région 1 rayon de 100 km.), pour le 14 mars, avec promesse de retour. Ecrire d'urgence à M. Estoubé, 8. rue des Gaules, Argentan. 3-4

DOGNEAU BAT MANICACCE PARIS, 10 mars. Hier soir, au Central Sporting Club. Paul Dogneau a battu le Corse Manlcacc? par arrêt de l'arbitre à la cinquième reprise, 0 THIL ET BROUILLARD

DISPARAISSENT

DE LA LISTE AMERICAINE Paris, 10 mars. la suite du rapport qui a été fait sur la conduite de Brouillara à Pans, le Canadien disquali- fié dans l'esprit des Américains a disparu de la liste des poids moyens, ainsi que Marcel Thll considère comme battu régulièrement par Brouillard.

Dans ces conditions la liste des moyen est la suivante 1. Freddie Stecle 2. Teddy Yaroz 3. Overlin 4. Krleger 5. Apostoli 6 Tunero 7. Risk 8 Richard 9. Janes Le Gorille 10 Battaglla 0 LENGLET MONTE A LA LISTE DES POIDS LOURDS

PARIS 10 mars. Le Français Lenglet qui ne faisait rien de bon a Paris parce que mal managé et mal entraîné a conquis le pubac américain par ses victoires incessantes. Il passe 5' a la liste des poids lourds ainsi composée par Le Ring i, la grande revue de boxe américaine 1. Braddokc 2. Schmellng 3. Joë Louis 4. Barlund 5 Lenglet 6. Eddie Blunt 7. Bob Pastor 8. Ai Bttore 9. NeuMi. 0

Dimanche, à Rennes, le plus grand match de la aaiaon SÉLECTION DU COMITÉ DE PARIS contre

SÉLECTION DE BRETAGNE

Après nous être arrêté longuement à l'examen de la formation bretonne elle le méritait d'ailleurs venons-en a celui de l'équipe qu'alignera le Comité de Paris. C'est une équipe tout simplement formidable que cette sélection parisienne à laquelle se heurteront dimanche les Bretons.

Qu'on en Juge d'après les notes suivantes

Helle Henn, sélectionné olympique, 12 fois international. 28 fois sélectionné dans l'équipe de Paris.

Rolland Etienne, sélectionné olympique. 9 fois internat onal 19 fois sélectionné dans l'équipe de Paris.

Flouret Jacques, 7 fois international. sélectionné olympique. 25 fois sélectionné dans l'équipe de Paris.

Penaud n, du Club de France. 7 fois, sélectionné de l'U. R. Seine. 5 fois sélectionné du Comité de Paris.

Percinette, International Universitaire.

Mertz, du P. A. C., et Goalard, de l'U. S. Métro, deux jeunes Joueurs qui se font très remarqués cette saison. N'ép.loguonè pas davantage pour aujourd'hui sur les Joueurs qu'ont choisi les sélectionneurs du Comité de Paris pour représenter à Rennes le basket Parisien. Les titres qu'ils alignent suffisent a démontrer leurs valeur.

Signalons que l'équipe de Paris jouera' 1 sous la tenue suivante maillots bleu et rouge avec l'écusson de la Ville de Paris, culottes bleues. L'équipe de Bretagne revêtira son traditionnel maillot blanc avec l'hermine et la culotte noire. Les détails de l'organisation

Le match aura lieu, à 10 h. 30, sur le terrain des Cheminots Rennais. Délégués à l'équipe Parisienne. M. Camin; à l'équipe Bretonne. M. Morice' au terrain. M. Patent; aux entrées. MM. Dubois. Vallée. Laurent. Roy: aux juniors. M. Thomas- chronométreursmarqueurs, MM. Daudin et Travers. A 9 h. 30 Match d'ouverture entre les sélections rennaises de juniors suivantes

A Le Dréan (C.P.B.), Pellan (A.S. C.R.), Benis (Saint-Etienne), Yalamas IT.A.I, Lebourg (St-Hélier). Le Disez et Ramakers (S.R.U.C).

B Carfantan lA.S.C.R.). Aynault (StHéllerl. Di Stéphano (C.P.B.). Le Coz (A.S.C.R.). Collet (S.R.U.C.), Blanchard (T.A.). Besnard (C.P.B.).

Entrées 3 fr. pour les licenciés, militaires et scolaires; 4 fr. pour les autres personnes.

Entrée gratuite pour les enfants accompagnés jusqu'à 10 ans. 9

COMITÉ DE BRETAGNE

DE BASKET-BALL

Réunion de la Commission sportive du 9 mars

Présents: MM. l'abue Gehl, Veugeois, Geffroy, *6nault, Patlan.

Assistent la séance MM. Morice, Grlppay.

HOMOLOGATIONS

Honneur, Equipes 2 S.R.U.C. bat A.S.C.K., 19-14.

Equipes 3: S.R.U.C. bat C.P.B., par forfait. Une amende de 15 fr. est infligée au C.P.B. pour forfait tartif AS.C.R. bat Saint Helier. par 32-6.' Une amende de 5 fr. est infligée à damt-Hélier pour une licence non présentée.

Promotion. Equipe 1 Enfants de Lorient bat F. A. Laval, 28-21 CAL. bat J. A. St-Enogat, 37-29.

Equipes 2 C. E. Rocabey bat B. C. Morlaix. 18-15 Vitréenne bat C. A. L., 36-8.

Première division. Finale Beaumanoir Dinan bat A. Servannaise. 34-16. La commission adresse ses félicitations à la Beaumanoir de Dinan pour sa victoire dans le championnat.

Juniors. S.R.U.C. bat C.E.P., par forfait. Une amende de 15 fr. est infligée au C. E. P. pour forfait tardif. Cette même équipe est invitée à rembourser d'urgence à M. Le Bozec. arbitre désigne, ses frais de déplacement.

Minimes. A.S.C.R. bat C.P.B., 16-8. CALENDRIER

D. H. (équipes I). Poules des seconds. Milice Saint-Michel-S.R.U.C., 21 mars; S.R.U.C.-Saint-Etienne. 4 avril; St-Etienne-Milice St- Michel. 11 avril. Demi-finale. En principe le 18 avril. Finale. En principe le 25 avril. Poule des derniers C.E.P. LorientE. Saint-Hélier, 21 mars E. Salnt-HélierEtoile Dinard, 4 avril Etoile Dlnard-C. E.P. Lorient, 11 avril.

Barrages. Dates retenues pour les barrages Honneur-Promotion en principe le 18 avril, 25 avril et 2 mai. D. H. ¡équipes II). Poule finale. Milice Saint-Michel-S.R.U.C., 21 mars; S.R.U.C.-C.P.B., 4 avril CP.B.-Milice StMichel, 11 avril.

D. H. {équipes III). Les matches S.R.U.C.-T.A., A.S.C.R.-C.P.B. sont leportés au 18 avril.

Promotion (équipes 1). Demi-finale. 2' tour exempt Enfants de Lorient; C.A.L. Rennes-E^.St-Brieuc. le 21 mars à 10 h. 30, à Rennes, terrain St-Ettenne. Finale. Le 4 avril.

Equipes Il. Finale. C.E. RocabeyVitréenne, le 21 mars, a 9 h. 30, à Rennes, terrain Saint-Etienne.

Juniors. Demi-finale. l«r tour A.S.B.-A.S.C.R., 14 mars, Saint-Brieuc. à 10 h. 30. terrain de l'Etoile Sportive. 20 tour exempt S.R.U.C. vainqueur A.S.B.-A.S.C.R.-CP.B. le 21 mars, a StBrieuc, terrain de l'Etoile Sportive, ou Rennes, terrain C.A.L.

Finale. Le 4 avril.

Minimes. Demi-finale. Dinard A. C.-Aurore Vitré, à Rennes le 21 mars, terrain du C.A.L. Rennes Milice SaintMichel-A.S.C.R.. à St-Brieuc, le 21 mars, terrain de l'Etoile Sportive.

Finale. Le 4 avril.

4789 Le secréfaire Parlai. LE CHAMPIONNAT DE FRANCE MILITAIRE

Cet après-midi, à 15 heures, à Rennes, stade Francis-Troufflard,

en quart de finale

Se R. I. DE CHERBOURG

contre 10* R. A. D. DE RENNES Cet après-midi, nouvelle exhibition à Rennes des champions de France militaires, mais cette fois devant notre vaillante équipe des artilleurs du 10'. Rappelons la formation des équipes en présence.

8" R. I. Lecacheur (Sél. Norm.). Le Moulée (Int. B.), Layrix tsél. Norm), Prudhomme (Int. Sél. Norm.), Daron (Sél. Norm.).

10' R.A.D.. Chédemail (A. de Vitré), Dufy (St-Hélier). Morfoisse (St-Etienne), Guiblin (S.R.U.C), Gral (C.P.B.). Pour cette belle matinée sportive, le prix des places est extrêmement modique civils et gradés, 2 fr.; militaires, 1 franc.

Tous les amateurs de basket-ball vont se donner rendez-vous cet après15 heures. 9

UN MATCH REVANCHE

FRANCE-SUEDE CE SOIR A PARIS Paris. 10 mars. On sait qu'au récent tournoi de Monte-Carlo l'éouipe de Suède a battu a l'épée celle de France. Une revanche a lieu demain eotr entre Suéde (Palmstlerna. Cervell.et Ljuuqvlsti et France (Pêcheux, de Saint-Brleuc, A. Bardera et Gall»). 9

Samedi 13 mars

la piscine de Rennes FÊTE NAUTIQUE

S.C.O. ANGERS contre CHEMINOTS RENNAIS Voici la composition de l'éouipe du S. C. O. d'Aneers Qui va se déplacer samedi soir à la Piscine de Rennes Caillous, champion de Touraine 1936. Atlantique 1935, 100 mètres en 1' 9". gagnant en 1936 de la Traversée du Mans, 1er de la Cbupe de Noël 1936 du Mans.

Legrand, 2' Traversée de Nantes 1936; 1er Coupe de Noël Poitiers l'r Coupe de l'An 1936. Au 400 mètres. 6' 15" Lorendeau, champion de Touraine :00 mètres dos. en l' 26" Martin, champion de Tour,aine 1936. en l' 13" Blouin, a nagé le 200 mètres brasse en 3' 13" l'an dernier à Savenay Mlle Lepage, sœur du champion d'Espagne, nage le 100 mètres nage libre en l' 20" et le 100 mètres dos en l' 40". En outre, le S. C. O. déplacera des ondines qui se mesureront avec les nageuses rennaises.

En water-polo, Angers et champion de Touraine 1936

L'Ouest-Eclair, en plus des nombreux et superbes lots qu'il offres pour récompenser les nageurs, a bien voulu mettre à la disposition des organisateurs, ses puissants pick-up, ce oui donnera une note de gaieté à cette belle réunion. Voilà qui fera plaisir aux nombreux sportifs qui assisteront à cette fête nautique.

Prix d'entrée 3 francs membres honoraires et actifs. 2 fr. Les enfants audessous de 14 ans. accompagnés de leurs parents, entreront gratuitement. 9

QUI GAGNERA LE NATIONAL 1937 ? Paris, 10 mars. De nombreux candidats à la première place au National d'Enghien de dimanche prochain Rerolle, le favori des anciens coureurs de cross; Lonlas. dout qui la distance de 14 kilomètres semble trop longue; Poharec, l'opiniâtre breton Gulomar. de Reims Lebon, de Montferrand Leheurteur le Rouennais, côté des Métropolitains. Daou, Ben Larbl. Marrachi. Ali. Bouali, Brahim, El Ghazi. côté des Africains. Une vedette disparaît. Baudouin, oui s'étant claqué un muscle au Cross d'Epinal de dimanche dernier et ne pouvant presque plus marcher, est obligé de se retirer avant la lettre. 0

A. S. Halles Centrales. Ce soir Jeudi réunion hebdomadaire à 20 h. 30. Sont spécialement convoqués Piel, Neveux. Guyader, Roussel, Vallée, Pirault, Chicherle. 9 Avenir de St-Etienne (basket-ball). Tous les Joueurs sont convoqués ce soir à 20 h. 30 our entraînement (présence indispensable). Les joueurs Lorit. Bénis. Even sont spécialement convoqués. Il sera remis au patro la licence aux Joueurs désirant assister à la rencontre Bret ne-Paris dimanche prochain. Vétérans Rennais Sont priés d'assister à la réunion de ce soir 11 mars à 21 heures au siège social. 9 S. R. U. C. Association. Equipe des pupilles sont convoqués à 13 heures précises, en tenue au Parc des Sports Bonneville L.. Fouché. Bretagne. Caillard P.. Lhomelais. Aline. Cadoret. Andoire, Bocquet. Petit. Hauvespre, Chaumart. Le Douarec, Joheux Launay. Jamin. Le Guillou, de la Frandrade et Le Zan. 9 Syndicat du Bâtiment. Section des Sports. Aujourd'hui, à 18 heures, réunion à la Maison du Peuple. 10 rue StLouis. Présence indispensable. 9 Club Athléttque du Travail Saint- Malo. Equipe seconde, déplacement de Vitré, dimanche 14 mars, rassemblement à 7 h. 30. en gare de Saint-Malo Brindejonc F.. Baslé. Morellec II. Carret, Gourdais, Brindejonc M.. Pellegrlni I Bouard 11. Blondi. Perrigault. Devran Lucas, Lhôtelller, Watson, Sénéchal. Equipe première contre A. S. Cheminots première, aux Quatre-Pavfllons, à 13 h. 30 Bigot, Le Naour. Morellec I, Leloup. Hurel. Pasquier. Lopez. Salas I. TelUer. Sala* II. Le Caer. Bouard I. Il

CHAMPIONNAT DE FRANCE

DE L'ARMEE DE L'AIR

A PARIS

En quarts de finale. Base de Lyon iat Base de Châteauroux par 35 points à 3. A la mi-temps 9 points à 0. 0 LE MATCH ARMEE-MARINE

PARIS, 10 mars. Le match Arnée VIarine du Tournoi Triangulaire de la Défense Nationale (Air, Terre. Mer), a lieu demain à Jean-Bouin. Rappelons que dans le premier match la Mer a battu l'Air.

UNION DEPARTEMENTALE

DES PATRONAGES

D'ILLE-ET-VILANE

Secteur de Rennes

La Commission du secteur de Rennes a décidé que les épreuves du classement individuel par degré amuraient lieu à Rennes au siège des Cadets de Bretagne, le dimanche 4 avril 1937. Les sociétés dépendant du secteur sont invitées à faire parvenir leurs engagements, accompagnes du droit de 5 fr. par gymnaste, au secrétariat de la Commission 25. boulevard de la Liberté, à Rennes, dans le plus bref délat et au plus tard pour le 21 mars 1937. Nous rappelons ci-après les épreuves imvosées

Adultes. Pour les cinq degrés celles du concours en section de l'année, barre fixe, parallèles, saut. exercice densemble (le nouveau de 1937), course de 50 m. pour les deux premiers degrés et de 60 m. pour les trois autres. Pupilles. Pour les T. 3- et 4' degrés celles du concours en section de l'année, barre fixe, parallèles, saut, exercice d'ensemble du programme. 9

MOTO-CLUB RENNAIS

Ce soir, à 20 h. 30, réunion du bureau, au siège social Brasserie de la Renaissance. 1, rue du Champ de Mars.

Objet de la réunion Préparation des prem.ères sorties touristiques de la saison. 9

Dimanche, à Rennes

CHAMPIONNAT DE BRETAGNE DE PING-PONG INDIVIDUEL

Dimanche à Rennes, pavillon des Lices, Championnat de Bretagne individuel. Plus que quelques Jours nous séparent de cette grande compétition tant attendue de tous les pongistes de Bretagne. Toutes les meilleures raquettes seront présentes et la lutte sera chaude pour se disputer les titres tant envié» de Champion de Bretagne. 80 joueurs sont déjà inscrits, dépassant de 30 le nombre des engagés de l'an dernier, c'est dire combien cette compétition intéresse tous les pongistes de Bretagne. Le Comité qui a pris l'initiative de faire disputer cette grande compétition, en 3 séries distinctes sur le même pied d'égalité, méritait être encouragé par tous les pongistes intéressés et le résultat obtenu dépasse tous les espoirs que nous avions fondés

Les pronostics sont assez difficiles à faire. En 3' série les joueurs sont tous près les uns des autres la lutte sera chaude. En 2- série, une vingtaine pour le moins peuvent prétendre au titre de Champion de Bretagne. En 1" série. Bohuon, champion 1936. avec son moral à toutes épreuves et son cran, pourrait très bien renouveler son exploit de l'an dernier, mais il faudra eu'Il compte sur les Tannoux. Lecomte, Battais, Sellier, Coignet. Resch. Ollvou. etc., et peut-être aussi sur des Joueurs sur lesquels nous ne comptons pas et qui attendent ce Jour-là pour sortir leur grande forme et s'imposer au 1er plan.

Quant aux dames, du fait du départ de Mlleô Becq et Chaplin, nos championnes, les matches seront très ouverts et. ne connaissant pas la valeur des Joueuses de la Manche Que nous aurons le plaisir de recevoir pour la première fois, nous nous abstiendrons de faire un pronostic.

Quant aux doubles, gare aux surpria»». Voilà une grande Journée sportive qui promet. Nous parlerons demain de l'organisation.

Avis IMPORTANT

Etant donné le nombre considérable d'engagés, le Comité prévient tous les joueurs que l'éliminatoire des 3« série» aura lieu à 8 h. 30.

Les engagements son: reçus au siège du Comité, 29, rue de Nantes, à Rennes. jusqu'au vendredi 12 mars inclus.

Simples messieurs et simples dames 5 francs: par équipe de doubles 5 fr. a

LE MATCH ENTRE PARIS

ET LES UNIVERSITÉS ANGLAISES Paris 10 mars un sait que Oxford e: Cambridge sont accepté de venir ramer a Paris le samedi 3 avril au bénéAce de la fondation Foch ihôpital de Suresues). Les Universitaires anglais rencontreront deux équipes parisiennes ainsi formées

Equipes A. A 8 rameurs Lecornu (R.C.P.i Brerat (R.CP.) Bulens (C.O. B.) Poimbœuf (B.S.) Peyrat tB.S.) Pitet et Manière iLagnyï Lefebvre (En-, ghien 1 Barreur: Decours. axe moyen de l'équipe 26 ans taille moyenne, 1 m 77. poids, 74 kg. 250.

Equipe B. A 8 rameurs Picot (Encouragement) Favreau tC.N.P.I; Rigaux (Encouragement! Sillet (Corbeil) Demarquay. Manalt, Lolrat 1 Encouragement' et Delahaye ¡Marne.. Barreur Delrue, Age moyen de l'équipe 26 ans taille, 1 m. TO poids, 79 kg. 120.

« LA COURSE AU SOLEIL »

Une crevaison de Lapébie, premier au classement général, permet à Mithoaard de gagner à Saint-Etienne

LE GREVES remporte an sprint la 1" demi-étape Paris-Orléans de la course Paris-Nice.

Saint-Etiehke, le 10 mars. La seconde étape de la course au soleil allait aujourd'hui de Nevers à Saint-Etienne (250 km), par la route classique Moulins (54 km), La Palisse (104 km), Roanne (150 km), Feurs et sa côte (192 km), Montbrison (218 km) et Andrezieux (236 km).

Cette fots on pouvait y aller car le parcours n'était pas coupé par une demi-étape qui laisse certainement plus de concurrents appelés mais qui ne tient pas compte des élus. Et. si Martano. hier, n'avait pas fait le singe, avec sa roue. Il aurait pu se classer en tête aujourd'hui. Ce n'est pas le cas puisque Lapébie succède à Kint quant au maillot tricolore.

Au départ même la course commença avec Berty, Mithouard. Montuori, LapéDie. A. Van Schendel, Marcaillou et Granier, prenant l' 5" d'avance sur un peloton emmené par T. Van Schendel et Danneels.

A Varennes-sur-Allier le temps gagné est de 2 minutes, puis 2' 10" à Moulins. Montuori ayant crevé.

Avant Le Palisse, les six leaders ont porté leur avance à 3' 40" sur les petits pelotons où se trouvent Speicher. Danneels. Martano. Le Grevés. L'ancien leader Klnt, p&le et défait, rame a l'arriére et 11 semble que ce soit fini pour lui.

A Roanne, les six qui- sont Berthy. Mithouard. Lapébie, A. Van Schendel,

ROGER LAFEBÏE

premier du classement général.

MITHOUARD

gagnant Pétape Nevers-Saint-Etienne. Maroalllou et Grsnier, passent à 13 h. 47, emportant leur ravitaillement à la voltige, car la course est sérieuse. Après Roanne, & la côte due Vendrannes. Lapébie mène sec et Berthy est lâché. Rien de nouveau dans le peloton de tête jusqu'à Andrezieux où Lapébie, dans la côte qui masque Saint-Etienne, démarre en force. comme à son habi.tude. Mlthouard, seul, le suit, mais refuse à mener comme Il l'a fait depuis le départ de Nevers. Mais. Lapébie ne s'en occupant pas, continue à pousser comme s'il était seul.

Lapébie allait être l'inévitable vainvélodrome de Saint-Etienne, il crève. Adieu, veau, vache Mithouard. débarrasse de cet homme de feu, méne sec à son tour.

CLASSEMENT DC L'ETAPE

1. Mithouard. sur c La Française-Diamant », en 7 h. 3' 52" 2. Lapébie, i7 h. 4' 33" 3. Marcaillou 7 h. 5' 45" 4. Albert Van Schendel 5. Granier 6. Martano, 7 h. 6' 7. Danneels, 7 h. 6'40"; 8. Rossi 9. Louyet 10. Vergili 11. Auville 12. Christiaens 13. Adam 14. Félicien Vervaecke, 7 h. 11' 59". 15. Amberg. 7 h. 12' 12"; 16. Tanneveau 17. Duquesne: 18. Buttafochl. Bruneau. Deltour. Bertocco, Magnani, Speicher, Legrand, Debenne, Le Grevés, 5. Maes, Brackeveid, Beno1t Faure.

LE CLASSEMENT GENERAL

1. Lapébie. 13 h. 43' 42": 2. Marcaillou, 13 h. 44' 64"; 3. Granier, 13 h. 47' 52"; 4. A. Van Schendel, 13 h. 49' 35"; 6. ex eequo, Danneels, VergUo, Adam.

TONIN A LE MORAL

Arcacho» 10 mare. Antonin Magne, blessé en conduisant son auto qui dérapa et se Jeta contre un arbre a regagné son domicile à Arcachon. Il craignait un épanchement de synovie, mais le médecin qui le soigne. lui a d'.t qu'il n'en était nen. Il compte reprendre l'entraînement dans quelques Jours et Il a le moral!

Le lundi de Pâoues à Retiers

GRAND CIRCUIT CYCLISTE

Cette course, toujours lntéressante, a obtenu un très grand succès jusqu'à présent et il ne pourra en être autrement cette année.

Cette couree se disputera sur belle route. En voici l'itinéraire Retters. Arbrissel, Moussé, Rannée. Martlgné-Ferchaud. Retters, soit une distance de 28 kilomètres à parcourir trois fois. Le départ sera donne a 14 n. 30. rue de la Guerche. devant ie café Vlausslon. La remise des dossards se fera à partir de 14 heures.

De beaux prix sont affectés à cette course. Indépendemmant de ces prix. 11 y aura des primes à chaQue passage. Tous les coureurs peuvent prendre part à cette course. Les engagements seront recus jusqu'au départ, par M. Egu Joseph, place des Halles Coût de l'engagement 5 francs. 0

COMITE DE BRETAGNE

Rectificatif

Le Comité de Bretagne avise les clubs de kockey que les deux articles parus dans L'Ouest-Eclair du 9 mars « Le classement actuel » et c L'Equipe de Bretagce » sont l'œuvre d'un particulier et doivent être considérés comme nuls par les dirigeants de clubs. L'équipe de Bretagne ne sera formée définitivement qu'après les matches du 14 mars.

La partialité de ces entrefilets montre d'ailleurs qu'ils ne pouvaient venir d'un comité régional.

Le Secrétaire

du Comité de Bretagne,

6-7-8-9 J. HERBERT.

A L'ACADÉMIE

DES SPORTS

PARIS, 9 mars. L'Académie des Sports s'est réunie sous la présidence du marquis de Créqui-Montfort. Elle a fixé au 29 avril, la date de la remise des récompenses à ses lauréats. Cette cérémonie se déroulera au Cercle Interallié, en soirée, à l'issue d'un dîner de l'Académie des Sports. o

COURSES DE NANTES

Dimanche 14 mars

Restent engagés

Prix LAMPION (attelé, 5.000 fr., 1.400 mètres). Mon Village Mon Gaël Mon. Pompon, Mua. du Tem., Méfie-toi, Mardi-gras. Ma Gamine, Minutieux. PRIX HELLEHVILLIERS (monté. 5.000 fr. 2.200 mètres). Emeraude, Irradieuse Kervogue, Kalouga Ill, Licteur K. Kokobai Knout M. Gazelle XIII, Kiness, La Phalène, Kilomètre III, Kronstadt Jaculor Ida VIII, Jethro, Loublou Joli Rêve, Libellule III, La Tradition. Levrier, La Puce, Kével, Le Sap B, Luna Parck, Ker Rosa C, Kildare B, Héliotrope VI, Lady Mecque. Ketmie. PREMIER prix DE LA SOCIÉTÉ DU DEMISang (monté, 8.000 fr., 2.400 mètres) Le Padypile, Igé. Illico W, Lionel du T., Indien V, Kalouga II, Jour de P. Il, Kalipette, Koko, Ladv Bégonia, Y va-t-il Italia II, Ko Vadis, Intrépide B, Jerimadeth. Lutin hf, Kilme, Kaunas. Prix PRINCE Noir (monté ou attelé, mixte. 5.000 fr., 2.400 mètres). H d'Orouet 5,0. J. Turc 5,0, Gaët. 111 5,0, Ida VIII 5,0, Italia Il 5,0, Emilia 5 0 Joué du B. 5.0, Kével 5,0, Ker R. C. S.'o, Hotot 5,0, Iris VI 5.0, Jéricho A 5 0 Emeraude, Le Galantin, Kalouga 111,

Joyeux Ram., Le Templier, La Cuvinière, Knout M, Gazelle XII, Kahéna Il, Jamaïque 11, Lady Céline, Jaculor, Loublou, Jadis. La Tradition. Jocrisse, Kildare B Javanaise K.

PRIX DE LA Chauviniere (4000 francs. 1.400 mètres). Printanière, Blanche neige, Castelnaudary, Soleil de minuit, Macalie. Barkourta. Alda, Soubtse, Palefroi. Par-ci par-la, Musaraigne, Seamevo. PRIX CRÉBILLON (haies. 7.000 Ir.. 2.800 mètres). Stop. Woëvre, Sérifontaine, Elda, Mocker Etoile de Feu, Spinelle, Roitelet III. La Mascotte. Desdémone, Eyluu. Ice Cream 11, CaDucino, Manicure, Tapette. xl-6-9 COURSES DU GRAND-FOUGERAY Lundi 29 mars

Prix des Etangs, au trot monté ou attelé. 2.000 francs. 3.000 métrés.

Prix du Connétabie, au galop, à réclamer. 2.500 francs. 1.500 mètres. Prix du Chevalier et du Gouvernement de la République, au trot monté, 2.200 francs, 2.800 mètres.

Prix de la Soc été d'Encouragement, au galop. 3.200 francs, 2.200 mètres. Prix du Donjon, au trot attelé, 3.500 Prix Duguesclin et de la Société des Steeple-Chase de France, steeple-chase, 3.190 francs, 3.400 mètres. 9 COURSES DE St-PIERRE-LA-COUR

La réunion du 21 mars est annulée L'hippodrome de Salnt-Pierre-la-Cour étant Impraticable, les courses qui devaient avoir lieu le 21 mars sont annulées et reportées au 20 juin, Eous réserve de l'autorisation ministérielle. 0 COURSES A ENGHIEN

PARIS, le 10 mars. La pluie ayant fait trêve, cette réunion d'Enghien a obtenu un certain succès.

La course de haies de mars, grâce à ses 20.000 francs d'allocation, avait tenté un certain nombre de concurrents que n'avaient pas effrayé la longue distance. Huit se sont présentés sous les ordres du starter. La course a été sans histoire permettant au gros poids Intrépide de gagner après une bonne course d'attente de ce qu'il a voulu et confirmant ainsi l'excellente forme qu'il avait montré à Pau. Résultats

Prix D'ARLES (haies à vendre. 7.500 lr., 3.100 mètres, 4 partants). 1" Marsac (N. Pelât), M. Chlpault; 2. Saxel ,R. Bates); 3' Cuckoo (C.-V. Lombard). Distances 3 long., 8 long.. loin. Mutuel G. 6,50, P. 5,50, 5,50.

Non placé Namouna.

PRIX DE LA CAMARGUE (st.. 12.000 fr 3.700 mètres, 3 partants). 1" Eginllard (R. Tremeaut, à M. Petit; 2' MonJubilé (M. Dentonl.

Distances 6 long.

Mutuel G. 6.50.

Non ylacé Isodon (tombé).

PRIX DE LA Durance (steeple hand., 12.000 fr., 3.400 m., 5 part.). 1. Massipée (T. Dunn), à M. Nauton; 2. Cosabourg (R. Bâtes) 3. Beau-Gosse (R. meau).

Distances 3 J., 3 1.. 1 1.

Mutuel Gag., 22.50 pl., 13, 13.50, Non placés Louis-d'Or-II, Tatiana. COURSE DE HAIES DE MARS (hand 20.000 fr., 3.400 m.. 8 part.). 1. Intrépide (N. Pelat), à M. Chipault 2. Den- ver (R. Dubus) 3. Le Freslon (M. Brunet).

Distances 5 1 4 1.

Mutuel Gag.. 15.50; pl., 6.BO, 7.50 7.50.

Non placés Clitandre, Soda, Athena, Djibouti, Bois-de-Rose.

PRIX DU VAUCLUSE (haies, 10.000 fr., 2.800 mètres, 6 partants). i" Sagar (R. Fleury). & M. Renier; 2« Lingot (J. Lachaud); 3« Alicourt (R. Ricard). Distances 1 long.. 8 long.; 6 long. Mutuel G. 8. P. 6,50. 18.

Non placés Ouina, Pont-Neuf, Parita. PRIX Entant DE TRoupE (attelé, 10.000 fr.. 1.600 m., 4 parut 1. Mastic (Vanlandeghem), à M. Golige 2. Mabrouka (F. Marguet) 3. Montrond-III (M. Bouley).

Durées 3' 24". 3' 25" 2/10, 3' 49" 2/10. Réductton l' 28" 6/10.

Mutuel Gag.. 19.50: pi., 7.50, 5.50. Non placé Ma Gamine (dist. de 3') PRIX ALERION (Attelé. 7.000 francs. 2.800 mètres, 9 partants). 1. Kamakoura (Ch. Leclercq). à M. Bulot: 2. Frimont iM. Azena); 3. Irètte Worthy (G. Verrier).

Durées 4' 10", 4' 10" 7/10, 4' 12" 3/10 4' 12" 4/10.

Red. l' 29" 5/10.

Mutuel gagnant 28.50: pl. «.15. 7.50. Non pi. Kruger D.. Kahena III. Justice II, Indécis, Hachette. Horus n. 0 COURSES A AUTEUIL

Partants ?robables

PXrx Harmonie-iii (steeple, chevaux de selle. 10.000 fr., 3.500 mètres). Flèche-UI (N. Pelat); Cornebiche (H.

Il travaille comme deux!

QUAND vous prenez régulièrement chaque matin, une "petite dose" de Sels Kruschen, c'est comme un autre nomme qui s'éveille en vous. Vous vous sentez actit, plein d'entrain et de courage. Aucune tâche ne vous rebute. aucun oostacle ne vous arrête. Vous fournissez, avec le sourire, des efforts que, jadis, vous auriez jugés oien au-dessus de vos moyens physiques.

D'où vient cette transtormation ? Tout simplement du lait que Kruschen, en vous assurant une santé parfaite, des fonctions Dien régulières, un sang pur et généreux, vous met a l'abri de tous les maux 3t malaises constipation, maux de reins, rhumatismes, lassitude générale, nervosité, etc. qui sapaient votre vitalité, amenuisaient votre énergie.

L'explication

Kruschen est la combinaison scientifique de nombreux sels minéraux naturels (de sodium, de potassium, de magnésium, etc.). Tout organisme humain a besoin de ces sels qui stimu-

lent et régularisent le foie, les reins; l'intestin. Ils les obligent, doucement mais sûrement, à éliminer au fur et à mesure qu'elles se forment les impuretés et les toxines qui empoisonnent votre sang et diminuent vos forces physiques et morales.

Commencez a prendre du Kruschen dès demain. En très peu de temps, vous serez ;omplètement transformé. Lisez ;e témoignage

Constipée depuis

sa plus tendre enfance "En employant les Sels Kruschen, fe ne pensais pas obtenir un rèsultat aussi complet en six mois, ils m'ont complè- temeni guérze d'une constipation opt. matre au? me tenait depuis ma plus tendre enfance. e ressentais aussi depuzs quelque temps des accès de rhumatismes qui ona complètement disparu. En un mot, mon état gênerai est redevenu ce qu'il doit être chez une lemme en bonne santé".

Mme F. à C. (Algérie^

Lettre N° 2727.

Versez chaque jour dans votre café ou votre ;hé matinal ine pincée :le Sels Kruschen (ce qui tient sut la spatule spéciale qui accom-' pagne chaque flacon). C'est :a "petite dosa quotidienne" célèbre jans le monde entier. Aucun goût. Pas la moindre accoutumance. Commencez votre traitement dès demain.

Sels Kruschen, Tes Sels Kruschen sont en vente dans toutes les pharmacies. Le flacon a 9 fr. 75. Le grand flacon 16 fr. 80 (contenant 120 "petites doses").

Gleizes); Gange (R. Trémeau); SaintAvit (M. T. Saure); Le-Silene (C. Maupas); Kéfir-Il (R. Vimont); Kalbin (A. Kallep; La-Nivelle (M. R. Poupard); Journalière (G. Davaze) Kermesse-11 (E. Lethlen); Kirikiriquette (G. Brillet) Képhir (H. Brlerre).

PRIX RABASTENS (steeple, à vendre. 10.000 fr., 3.500 m.). Cloclo (N. Pelat): Espalion (R. Dubus); Le-GrandSalnt-Hubert (R. Verniére) Magnat (J. Teasdale); Diamond-Cross (L. Valxelflsch); Lord-Murray (J. Lachaud). PRIX Fottld (haies, 25.000 fr.. 3.700 mètres). Kislar (H. Bonneau); LeFlorentin (N. Pelat); Grenadier-IU (R Trémeau); Le-Menhir (M. Magtnot) Amontilado (M. Lolliérou); Djeff (M. Bonaventure).

Prix TROYTOWN (steeple, hand., 20.000 francs, 3.600 m.). Royaume (A. Bates) Bellovaque (G. Brillet): Pesaro (N Pelat); Haut-les-Coeurs (R. Barboyon) Sans-Erreur (H. Gleizes); Trombon oR, Bâtes) The-Marquis (S. Rochet); Calorwna (R. Le Fur): Jacoby (C. Maubert) Tip (L. Vaixelfisch): Takvor-Pacita (T. Dunn): Scienter (M. Brunet). PRIX DE MADRID (haies, 1.500 francs 3.100 m.). Clarisse-III (R. Dornletche) Centurion-III (R. Le Fur); Domino (A. Bates); L'Amiral (T. Dunn); Alejo (M. Brunet); Hero-Van (R. Galaurchi), Barco (L. Vaixelfisch).

Prix DE Pepinvast [haies, handicap, 15.000 fr.. 3.100 m.). Skiff (R. Bâtes); Clitandre (L. Vaixelfisch): Vulgate (G. Gisant): Gold-Ring (R. Dubus): Sulta.no (R. Le Fur): Formosor IM. Bonaventure) Le-Clair-de-Lune (NI. Lolliéroul; Bassam (P. Sentier). 0 Pronostics

Il course, Saint-Avit, Jasettr; Ji course, Cloclo, Espalion 3' course, Kislar. Frinpant 4' course. Haut le* Coeurs, Trombon 5' course. Hero Van, Alejo 6' course, Formosar, Gold Ring. Pronostics de la presse spéciale

PARIS-SPORT

1" c Saint-A vit.

2' c. Cloclo.

3' c. Le Menhir.

4' c. Tromblon,

51 c. L'Amiral.

6' c. Formosor.

Le JOCKET

l~c. Saint-Avit.

2 c. Cloclo.

3* c. Fringant.

4' c. Haut les Court.

5. c. Alejo.

6' c. Formosor. 0

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du Il mers 1937 81

La force j du

cœur

Roman

par la Comtesse CLO Divine marmite Il n'y a plus à se formaliser avec cet adjectif Nous acceptons, votre sœur et moi. vos comparaisons d'abord choquantes. C'est es- thétique, élégant divine marmite. N'est-ce pas, miss Gerty ?

c Sur ce mot qui me lait rêver, je vous quitte, Daniel, bien fâchée de ne pouvoir rester plus longtemps.

Pierrette se disposait à partir; Evle la retint.

Fst-ce chic d'arriver très tard ? lui demanda-t-elle tout bas; à NewYork, c'est ainsi.

Mlle Nozières sourit de la question. Très chic en France aussi. Mais. à la campagne, qp fait exception. Venez de bonne heure, au contraire, vous ferez plaisir à ma mère et à mol. Jasper la reconduisit jusqu'à la porte, n'ayant pu lui faire accepter le atouc ea tuto. Pierrette, bien que

d'une taille au-dessus de la moyenne, à côté de lui paraissait petite. M. d'Armyngt les suivait des yeux. La physionomie absorbée de l'Américain l'avait frappé; 11 répondait aux taquineries de la jeune fille avec moins d'entrain que d'habitude, un peu d'irritation s'y mêlait. Visiblement préoccupé, l'insouciant garçon ne semblait plus le même. Voulait-il brûler ses vaisseaux ? ou renonçait-il à l'essai de se faire prendre au sérieux par celle dont il eût voulu faire la difficile conquête ? Daniel en eut un peu pitié. Cette pitié n'allait pas cependant jusqu'à vouloir plaider sa cause, c'est pourquoi il était heureux de n'en avoir pas la faculté. Si, par force, Il murait son coeur. s'efforçait de fermer sa pensée aux regrets inutiles, son courage n'irait pas, croyait-il, jusqu'à favoriser le dernier écroulement de sa pauvre existence dévastée.

il lui était épargné, grâce au ciel. de recevoir les confidences de son ami, d'avoir à y répondre; quant à Pierrette, elle était de nature réfléchie et saurait seule orienter son avenir sans avis, sans conseil.

Que répondrait-elle à Jasper s'il parlait cette nuit, dans l'excitation de la fête ? Daniel n'en savait rien. Comme la jeune fille le disait avec raison tout à l'heure qui pouvait se flatter de démêler.sa petite âme compliquée, autrefois comme aujourd'hui déroutante ? elle taisait ou ignorait elle-même, peutêtre, les désirs de son coeur.

Mlle Nozières quittait la Saulnale un peu ennuyée. La figure légèrement altérée de Daniel lui laissait une impression désagréable. Il lui avait paru fatigué, son visage plus pâle que de coutume, les paupières cernées de noir.

La pénétration instinctive du jeune docteur en avait été frappée.

Les deux jeunes femmes la quittèrent au seuil. Sous le prétexte de valises à défaire elles remontèrent à leurs appartements, laissant à leur frère le soin et le plaisir d'accompagner Pierrette un peu plus loin. Les assiduités de Jasper finissaient par être fastidieuses à la jeune fille; sa société, distrayante parfois, devenait comme en ce moment un peu lassante. Elle eût voulu être seule. « Très gentils, ces Américains, mais, à la longue, trop envahissants. »

C'était la faute de sa mère, pourquoi les avoir attirés à ce point ? Jasper allait-il se croire obligé de la ramener jusqu'au ruisseau ? jusqu'à Rive d'Or, peut-être ?

Une idée lui pointa dans l'esprit. Toujours impulsive, Pierrette la mit à exécution.

Arrivant au bout de la cour, elle s'arréta

J'ai oublié de dire quelque chose à M. d'Armyngt, dit-elle à son compagnon je retourne; au revoir. Et, le plantant là, déconfit, avec un adieu de la main et un sourire, le jeune docteur refit en courant le court trajet, traversa de nouveau le vestibule et rentra doucement dans la pièce du rez-de-chaussée, où elle avait laissé le maître du logis.

Il était à la même place, seul, ainsi qu'elle l'esperait, lui tournant le dos. Durant cette semaine écoulée sans le voir, un changement visible, surtout quand il ne se sait pas observé, s'est produit en lui. A son arrivée A la Saulnaie. deux mois auparavant, il offrait cet aspect de neurasthénique depnmé. Les soins, la distraction l'avaient heu-

reusement sorti de cet état. Pourquoi retombait-il sans raison au même point qu'au début ?

Pierrette en fut douloureusement affectée. Elle avança dans l'appartement. Il sentit une présence. Changeant son attitude accablée, il tourna la tête. D'un bond, Pierrette fut à ses côtés, afin qu'il ne se relevât point.

Une revenante, dit-elle gaiement: je ne vous avais pas demandé de vos nouvelles devant vos hôtes, sachant que vous n'aimez pas parler de vos maux en public, mais je vous trouve maigri, Daniel, et je tiens à savoir si vous souffrez. Est-ce le traitement de Paul qui vous éprouve. Je n'aime pas beaucoup que vous l'ayez commencé seul. sans infirmier.

M. d'Armyngt sourit.

Je n'ai rien commencé du tout, petite amie; 11 était convenu entre nous que ce fameux traitement resterait à l'état d'attente jusqu'au départ des Dorsett. Je n'y ai pas tellement foi. que je fusse si pressé d'enfreindre vos défenses, cher docteur; je ne me soignerai pas sans aide.

Oui, c'est préférable; mais, alors, qu'avez-vous ? La chaleur n'est pas excessive. Dormez-vous mal ? Mangezvous moins ? Pourquoi avoir fondu en huit jours ? Ne prenez pas votre physionomie fermée, agacée, monsieur, vilain monsieur: je ne vous veux pas malade; par le soleil, le temps merveilleux qu'il fait. cela est défendu. Rassurez-vous, je ne le suis pas. Est-ce pour me dire tout cela que vous êtes rentree ?

Pour cela et pour autre chose J'ai semé M. Jasper: je l'aime bien. parce qu'il est votre ami et si bon garçon, mais il est un peu incrustant Une ombre de contentement extrê-

mement tendre passa sur le visage penché, au-dessus de la tête blonde. Pierrette s'était assise sur un pliant, au bord de la chaise longue, et parlait, le front baissé.

Ne pourriez-vous pas le traiter quelquefois un peu sérieusement ? Cela le démonte, je vous assure, et je n'aime pas à voir ce joyeux compagnon attristé. Il y a des choses qui, venant d'une femme, blessent ou contristent un homme qui se sent digne, malgré sa modestie (celle de Jasper est très grande), d'être pris en considération. En dépit de sa jeunesse, de son caractère envolé, exubérant, rieur, mon cher camarade est si sérieux. Il pourrait se vanter d'un tas de choses qui vous le prouveraient. C'est une nature attachante, je l'aime beaucoup, il a tant fait pour moi, le cher garçon.

Pierrette caressait des doigts les plis de sa jupe.

Je ne sais pas vraiment, Daniel, comment m'y prendre mieux; si j'ai eu plaisir à être avec les Dorsett, auxquels je pensais si peu, il y a deux mois. c'est bien parce que je sais qu'ils vous ont accueilli là-bas comme faisant partie de leur famille. Je reconnais qu'ils sont appréciables, je leur ai témoigné, je crois, à eux, plus qu'à personne jusqu'ici, une amabilité que je prodigue rarement dans le monde. Ma conscience ne me reproche nen. En plus. la gaieté, l'animation qu'ils sont venus mettre dans la sévérité habituelle de mon existence m'a été agréable. Grâce à leur présence. je me suis véritablement amusée, en véritable enfant; heureuse aussi de voir. par suite, nos rapports moins tendus entre ma mère et mol.

« Mais. Daniel, ce ne sont que des passants aans ma vie; ils n'en font

partie qu'en qualité d'extra, de distracLion, je ne m'attache pas à eux; ils ne m'intéressent que par ricochet; comprenez-vous ?

Je comprends très bien, et je vous suis très reconnaissant de les avoir accueillis au début si gentiment, à. cause de moi; je voudrais seulement que-. M. d'Armyngt hésita que vous donniez à Jasper, avant qu'il parte. la joie de penser que ce ne sont pas seulement ses saillies et son rire qui plaisent en lui, il en sera touché: c'est un cœur très sensible et votre opinion à vous, si difficile en fait de caractères, le rendra très fier, si vous lui dites un mot d'estime sur le sien. Ce n'est pas trop vous demander ?

Quelle impulsion venait de pousser Daniel à parler, contrairement à sa détermination de rester neutre ? Un mélange chez lui payer sa dette d'amitié à Jasper, si ce qu'il venait de dire à son sujet devait le rehausser dans l'esprit de Pierrette: puis, l'idée qu'il se délivrerait ainsi de l'obsession qui le rongeait, le minait.

Elle en avait constaté le résultat, sans en connaître le motif. la pauvre enfant 1

Oui, tout plutôt qu'endurer encore le martyre. Il fallait connaître, sans plus de retard, ce que déciderait le sort. L'expectative de ce mariage était chose plus torturante pour le malheureux infirme que la certitude. Noua sommes plus forts en face de l'inéluctable que dans l'appréhension.

Pierrette, les yeux à terre, toujours silencieuse, réfléchissait, un peu médusée du tour qu'avait pris l'entretien. Qu'allait-elle dire à l'insinuation transparente de son conseiller ?

Avis aux distillateurs, bouilleurs et propriétaires récoltants

(alcools de cidres et de poirés) .Lea distillateurs, bouilleurs et propriétaires récoltants désireux de participer aux livraisons à l'Etat d'alcools de cidres et de poirés au titre du contingent prévu à l'article 41 du décret-loi du M juillet 1935 sont invités a adresser avant le 1er avril 1937 au service .des alcools. 11, rue de l'Echelle, à Paris il«ri des ofires mentionnant les quantités qu'ils se proposent de livrer avant le 30 septembre 1937. Ces offres indiqueront. qn outre, la nature des alcools (alcools rectifiés ou flegmes) ainsi que le titre alcoo-que et le lieu de production icommune et gare la desservant).

Il est rappelé que seuls sont acquis par l'Etat les alcools titrant plus de 70 degrés.

La suite réservée aux offres sera notifiée aux Intéressés à compter du 10 avril 1937.

GREFFONS ET POMMIERS

Le Directeur des Services agricoles d'LIe-et-Vila:ne informe les agriculteurs qu'il tient leur disposition des grelfons de pommiers à couteau des variétés nationales et d- quelques variétés locales provenant du Comité National de Réorganisation du Verger Français a Villelrancne-sur-Saône.

Les demandes indiquant l'adresse exacte des demandeurs, le nombre de greffons demandés de chaque variété seront reçues à la Direction des Services Agricoles. 50. rue du Pré-Botté, à Rennes, jusqu'au 15 mars ine:us. Elles seront satisfaites dans l'ordre de réception. et en tenant compte des disponibilités pour les variétés à répartir. Les envois seront faits gratuitement par la poste.

Les variétés disponibles sont les suivantes Reinette des Reinettes; Reinettes du Mans; Reinette de Caux; Belle de Boskoop; Reinette Baumann; Reinette du Canada; Rambour d'Hiver; Chcilleux.

PARIS, le 10 mars (de notre correspondant spécial)

BEURRES. Les arrivages étaient moderes, la resserre petite et la cemande empressée. Dans ces conditions, l'avance des cours s'est poursuivie et peut se poursuivre encore.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes Centrituges des Laiteries Coopératives et Industrielles Cherentes-Poitou, 18 a 22.50 (21) Normandie. 17 a 22 (20.50) Touraine, 18 à 22.50 (21) autres provenances, 16 à 20 (19).

Malaxés Normandie, 15 à 19 (181 Bretagne, 14 & 18.80 (17.20) autres provenances, 12 à 17.50 (16.50).

Beurres en vrac Provenances diverses. 16.50.

Beurres en livres Provenances diverses, 16.70 beurres salés, 15 à 16 (15.50).

Arrivages du jour Beurres français, 29.350 kilos pour 2.786 mottes.

Ventes du jour 2.648 motus.

ŒUFS. Vente moyenne. La demande est assez suivie, mais il en est de même de l'offre aussi, les cours marquent-ils encore de l'Indécision. Cours par colis de mille œu/s (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

Picardie. Normandie, 380 à 500 (450) Brie, Beauce, 410 à 460 (430) Bretagne. 320 à 380 (360) ̃ Poitou, Touraine, Centre. 375 a 520 (46o) Champagne, Bourgogne. Bourbonnais, 400 à 420 (410) Auvergne, Midi, 380 à 410 (400) canes. 440 Maroc, 260 à 350 (330).

Arrivages du jour 759 colis.

Ventes du jour 861 colis.

Sesserre du jour 1.612 colis.

FROMAGES. PATES MOLLES. Vente assez active, avec cours fermement tenus.

Prù au cent Camemberts Normandie. 280 a 420 camemberts divers, 200 à 270 Lisieux boites. 350 a 625 Lisieux. vrac, 250 a 500: Pont-1'Evêque, 280 à 420 chèvre, 75 a 450.

Prix à la dizaine Brie moyen moule, 120 à 160: brie laltier, 90 à 130. PATES sèches. Vente moyenne aux anciens prix.

Aux 100 kilos Port-Salut, 700 à 1.100: Gruyère, 1.000 à 1.200 Comté, 950 à 1.250: Hollande, 1.500.

Arrivapes Pâtes molles, 47.630 kllos pâtes sèches. 1.800 kilos.

VIANDES. Le temps froid a stimulé la demande qui a rapidement debarrassé l'offre assez abondante. Le mouton a surtout éte favorisé. Il y a encore eu de la lenteur pour le porc. On cote au kilo (cours extrêmes) BOEUF. ("uart derrière non tratté 1" qualité, 9.30 à 10.30: 2, qualité. 8.80 à 9.20 3' qualité. 6.30 a 8.70 quart devant, 2 a 4,50. aloyau et milieu Ce train de côte. 8.50 à 15.50 train entler, 8 à 12.50 paleron, 5 à 8 bsvette, 4 a 7. VEAU. Hausse de 0.20 a 0,50 en deuxième et troisième qualités.

Entier ou demi 1- qualité, 10.50 a 12.80 2' qualité, 9 à 10,40 3, qualité. 8 à 8.90: pans, cuisseau carré. 8,50 à 14: basse complète. 6 a 10.

MOUTON. Hausse de 9.50 sur le mouton entier et l'agneau et de 1 fr. sur le gigot.

1" qualité. 12 à 14: 2' qualité, 11 à 11.90: 3' Qualité, 8.50 a 10.90: gigot, 13 à 20 carré, 10 à 30 épaule. 6 a 12 agneau de lait, 14 a 16.50: chèvre. 2 4. Poac. Demi 1- qualité. 8.70 à 9,70 2* qualité. 7,70 à 8.60 longe ou filet, 8.30 a 12,30 reins. 7,70 a 9,70 poitrine. 4.20 a 7,70 jambon, 10 a 13 lard, 5 a

Arrivages du jour 310.000 kilos. VOLAILLES. Vente bien calme et même difficile pour les lapins qui ont flanché. Par contre, il y a de la lermete pour les poulets de Bresse, dindes du Midi et lapins de garenne.

On cote au kilo (cours extrêmes) Agneaux de lait. il à 13 agneaux gros, 18 à 15 canards rouennais, 18 a a canards nantais, 18 à 20 canards de ferme 13 à 15 dindes Gàtlnais et Touraine poules, 17 à 19 dindes du Midi poules, 16.50 à 18.50 foie gras d'oie. 25 à 45 lapins du Gâtinais et Touraine. 11.50 à 12 lapins provenances diverses. 11.25 à 11.75: oies en peau, 8 50 à Il 50; poulets nantais, 16 à 18 poulets du Gàtinais. 16.50 à 20 poulets de Touraine. 16.50 a 20 poulets de Bresse 19.50 a 24.50 poulets des Cherentes 18 à 20: poules de Bretagne, 13 à 15 chevreaux de Touraine, 11 à 12; chevreaux autres provenances. 9 à 11.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits), 5.50 à 10 50; pintades. 16 à 26.

On cote au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes canards. 8.50 à 10 50 lapins, 8.25 8.75: oies 7 & 9 dindes' 11 à 13 poulets jeunes Oatinnis Charentes, 13 15 poulete vieux Gàtlnais,

Arrivages 44.000 kilos.

Resserre de ta veille 1.300 kilos. ♦ GIBIER. On cote à la pièce (cours extrêmes Bécasses. 10 a 18 bécassines. 4 a 6 lapins dE garenne. 4.50 à 8.50 pilets, 7 a 11 sarce:es, 3 a 7 vanneaux, 2.50 s. 3.50.

On cote bu kilo ,cours extrêmes 1 LaD:ns de garenne dépouillés, 5 a'7; marcassins. 9 au; sangliers, 7 a tI.50. Arrivages 300 kilos.

LEGU&u!.S Les acheteurs .ont monta,; y.u.. de mu».ess>e .et ni u..e nduict a ce îane sui ab tuQi»es. ermu» lieuia, cnuu Duu^câuik ciIuua ue £ruAellC£>. la ,'ien o^c.ne, posemits verts et nariious veiU, eue«..i.uue seulement a la couuacuou ut iome. Au contraire, les pois vent, po.ieaux de enoix, caroit. d'Aisen. et. ieve.s, sjni en oai&o>e.

Cours exiremes auz 100 kilos Ail. 250 ̃• 600: aaperitco eu vrac, 1.000 a 1.200; carottes ae Meaux 4u a tiu, carottes de Créances, 100 a 14U carottes d'Algérie. 100 a 14U; champignons couche extra, 6ao a 70U; cnampignons moyens. àOO a 600: cnamptguons ue conserve. 45U a 5UO' chicorée» du M.di. 100 a 150; cnic. ees améliorées. 100 à 150: choux de B.uxelles, 100 a 180: raves ou rutabagas, 30 à 50; crosnes, 450 à 550: échalotes-oignons, 200 a 250: endives françaises 140 à 160: endives belges. 150 a 175: épinards departements. 130 à 180; épinaids. région parsienne. 100 à 140: escaroles Nantes et Saumur, 120 à 160; escaroles du Midi. 80 140: fèves du Maroc. 180 a 220: fenouil. 129 à 240; haricots verts du Maroc, 700 a 1.700: haricots secs. 260 à 380: laitues du Midi. 140 a 180: lentilles. 350 a 500; maches départements. 200 à 300: mâches région parisienne 300 a 400: navets de Fins et Viarmes 20 a 40: navets d'Algérie nouveaux. 150 à 200: oignons en grams. 40 à 70- oseille. 150 à 200: patates, 250 à 300: pers; 80 à 120; poivrons. 450 à 600: pissenlits de Vendée. 100 à 150: pissenlits verts de Paris, 100 à 200' pissenlits blancs de Pans, 250 à 350: pissenlits blancs de Meaux. 200 à 300: pois verts d'Algérie 150 à 250; pois manqe-tout d'Algérie 230 à 270; du Midi. 400 à 600; pois cassés. 230 à 270: potirons. 80 à 100 raifort. 450 à 550: topinambours 50 à 60- salsifis d'Orléans. 120 à 220

Cours extrêmes aux 100 kilos Pommes de terre Hollande commune. 60 a 100; Rosa. 85 a 100: Saucisse rouge. 6à a 95; Jaune ronde. 50 à 54; Eerstelingen, 55 a 60; Nouvelles d'Alqérie blanches, 120 à 200; rouges. 100 à 120 Cours au cent Artichauts du Midi, 60 à 100: artichauts d'Alsérie. 50 à 100: chicorées cu Midi. 50 à 90: choux nouveaux du Midi. 60 à 80: choux verts de Paris, 15 a 50 choux rouges. 50 à 200; choux brocolis, 10 à 40; choux-fleurs de la Manche. 80 a 175; choux-fleurs de Roscoff et Paimpol. 150 à 250: escaroles. 60 à 90; laitues de Paris. 25 à 50: laitues du Midi. 30 à 70: barbe de capucin. 60 70; ciboules. 40 à 80: estragon. 75 a 125; panais, 40 a 60: poireaux de Montesson. 110 à 160: poireaux ordinaires. 60 a 110: radis de Nantes et Orléans, 40 4 110: radis noirs, 100 à 200. Cours aux 216 boites Cresson. 60 110.

Cours la botte Asperges des chaufferies. 15 à 25; asperges vertes du Midi. 15 à 90; asperges diverses. 10 & 16: pointes d'asperges, 3 à 4.25: carottes nouvelles de Nantes et Orléans. 2 à 2.50; salslfis région parisienne. 1.25 à 2; thym, 0.40 a 0.70.

Cours à la pièce Cardons, 3 à 7. Cours au kilo Morilles, 55 à 65. FRUITS. Vente bien calme. Baisse sur les oranges d'Espagne et les mandarines.

On cote aux 100 kilos 4cours extrêmes) Abricots secs, 800-1.000; amandes séches. 700-750: dattes. 350 à 600; figues sèches. 300-800; mandarines. 450850 marrons d'Italie. 120-260; noisettes séches, 400-550: noix sèches de Grenoble. 400-500; noix sèches diverses. 320470 oranges d'Algérie. 350-500; oranges d'Espagne. 300-340; oranges Jaffa Tomp-.son. 400-500: poires choix. 1.000-1.200: poires d'Italie. 400-550: pommes de choix. 300-650; pommes d'Italie, 500700 tomates du Maroc. 600-750. On cote la caisse Poires de Californie. 100-110.

On cote à la- corbetlle Fraises d'Hyères. 25-35.

On cote au kilo Pruneaux de Californie, 5-6.50.

Halte au Blé

PARIS, 10 mars. (De notre oorrespondant spécial).

LA SITUATION AGRICOLE

Des variations très nombreuses et amples se sont présentées durant la huitaine avec des pluies, des giboulées, de la neige fondue, des orages locaux, de très belles et assez longues eclaircies, des vents tantot froids, tantot doux. L'humidité est donc revenue, alors que l'on avait esperé de la voir disparaître, mais en general la temperature a été plutôt douce et avec des vents assez vifs, l'excès d'eau superficielle a pu se résorber en partie et 11 semble Que la situation soit devenue beaucoup moins grave, quoique l'on eut désiré un temps franchement sec, assez prolongé.

En tous cas, les travaux extérieurs ont pu être poursuivis sans arrêts bien sensibles et les premiers semis de ce printemps parassent se faire dans de bonnes conditions, alors que la condition des cultures en terre, après cet hiver anonnalement doux et hum:de, est nettement médiocre.

Presque partout. les prairies sont en très bon état avec une herbe abondante, mais les vallées humides ou inondées favoriseront malheureusement les maladies parasitaires chez les animaux mis en pâture.

D'autre part, les cultures maraîchères restent exagérément abondantes pour la saison notamment dans le Midi. LES BLES ET FARINES

La question au relèvement de prix du oie redevient très complexe En effet, le Sénat avait montre la bonne maniére, consistant mettre tout le monde en face de ses responsaDilue» et J'on a pu voir que lorsq' une idée est reellement fondée il se peut trouver une majorité apte a obliger un Gouvernement a prendre une décision déterminée.

Si donc la Chambre ne suit pas la Haute Assemblée pour des raisons d'ordre général ou soc < ce.a signifie qu elle ne veut pas de l'augmentation, mais il n'est pas douteux que la question reviendra au Luxembourg et tort probablement 11 sera mis en demeure d'apporter une solution a moins que pour des raisons ae niut patriotisme, le Senat admette qu'un relèvement de pr;x en ce moment compromettraa reffort financier de la Nation

Blés. La taxe des blés de 72 kilos est de 147 culture et 150 meunerie. FARINES En commerce. 205-230; dé'iartf usines

Sons As*e* soutenus groa, 61-52;

CEREALES. SECONDAIRES

Avoines. ûoui fcius calmes, Un cote aux ivv &1100 u-p<ui.. orties a.e trmi~ni?j. dite, £,Uie, iuJ-iud; unies ai..tei; am.e. rouou, lu<J-iurf; >ui)es. uciiire, l-o*tou loy-llu, ju»t, iwru. Bne, Io8-iuy. Jaunes; région l'Oiu, lou-iuô- biuiivties; ti&i. ftoru, brie x\jo-ioi, i*tyuwu: 1\0.1 et rayon pars.en, li/i-iwi, Unses: Bieiagne, io»-liu; Noires: nreu^ne, lud-ioa, bigarrées.. Bretagne, sans oitres.

SEiGLts Restent calmes Allier, Cher. li8-120; Beauce. 116-118 Cnamtague, 116-118: Sartne, Mayenne, 115lib; Bretagne, 113-115.

URGES DE Bjiasslrie Dénotent toujours de l'indécision Auvergne. Bouroonnaa 120-12. Cannas. 1^0-122; Beauce Tou-ame. ilV-118 Champagne, 120-121; Sarthe Mayenne. sans oltres; Berri. 120-121; Bretagne. 114-115. ORGES de Mouiure. Calmies Beauce lUO-lUl.

Escourgeons. un peu plus soutenus £>eauce, Iou.oiue, llo-in; Gnamuatsiie Il. aom^ie, Ai^ue, uiâe 110J., 5a.i.ne, Mayenne, lua-nu- .uietague iua-ioa

Sarrasins. Peu demandés Limousin, 95-1U0; Beauce. sans otfres- Bretabile, a6-»8.

Mais. Plus fermes Indochine disponible 104-105 tLe Havre

J. L. iRepro luciion interdite.)

failles et fourrage*

PARis. le 10 mars Marche libre. (De notre coiresp^iidant speciaii. Les pailles presses sont un t-eu mieux de..nanoees mais tes lourragej, restent très calmes. On note une assez oonne aema.ide de Bietagne en pailles. On cote par Dalles pressees. naute densité, aux lut) Kilos, départ Centre, ouest Aord

PAILLE de ble. 14-15; d avoine, 13-14, d'oroe ou escourgeon, 10. 60-11. ou. Foin. 18-21: LUZERNE. 19-20: TREFLE, 16-17.

J. L. [Reproduction interdite.)

Pommes de terre

PARIS, le 10 mars. Marchés des Innocents (de notre correspondani epecial )

Le temps a été un peu plus irais ces de^aitis jours, avec des iroius assez vas uana ceruiuies répons et ue la nei&e Dans le Nora cette neige ayant eu pour cousequence u entraver ou de suspendre les chargements dans toute cette grande région. Cependant, si 1'on a travaille un peu pour quelques variétés et certaines régions, les transactions restent bien calmes pour diverses sortes, entre autres pour la Rosa, dont la vente est toujours extrêmement décevante. On cote aux 100 kilos, en vrac, sur wagon, départ parisienne du Loiret, 5U Royale d'Orléans, 60-02 Houanae de Bretagne. 62-ii Sauctse rouge ae Bretagne grosses, triees, 40; toutes tenantes, 30-32 Vendee, 75 Poitou, 6062 Loiret, 58-60 Early Sarthe. 48 louraine, 50-Ô2 Etoile du Nord du Loiret, 40-42: Ftn de Siècle Bretagne. 40; Bcauvais Sarthe. 42; Creuse, 4U; Woumann Seine-et-Oise, 35-36; Géante blanche et bleue, 28-30 Eersteunpen Nord. 42-45 Oise, 45 Sarthe. 42-43 Maineet-Loire. 45 ainsi que Somme. Loiret, 6052 Royal-Kidney Nord. 46-47 Ronde Jaune de Bretagne. 32-33 Sarthe et Mayenne, 38 Loiret. 36-37 Creuse. 40 Auvergne, 38-40 Rosa, Marne 70 Ardennes et Meuse, 65-66 Loiret, 70 Maine-et-Loire, 65; Morbihan, 40-42; Côtes-du,Nord ,45.

J. L. (.Reproduction interdite.)

Carottea, navet», oignon» Paris, le 10 mats. Marché des Innocents. ,De notre correspondant spécial).

oignons. Le commerce des oignons est de plus en plus médiocre, avec une demande a peu prés însiguinante pour la région parisienne, qui était autrelois grosse consommatrice et qui trouve aujourd'hui satisfaction par les seules oftres de la grosse culture des environs de la capitale. La- tendance générale est faible.

On cote aux 100 kilos, logés, départ Auxonne. 22 a 25: St-Brieuc ou Roscoff, pas d'offres ou épuisé Poitou, 30 à 32; La Fére. 32: Verberle, 35 37; Luc. 32; Maze. 38 a 40.

CAROTTES, Le marché des carottes se tient tout jurs dans le plus grand calme sur la base des anciens prix. On cote aux 100 kilos, en vrac, départ Auxonne 25: Loon Plage, 18: Appoigny. 25: St-Omer, 20 a 25; Meaux. 30. NAVETS Marché absolument nul. Cours nominaux de 10 à 12, vrac, départ.

RUTABAGAS. Màrché très calme. On cote 12 francs, départ.

J. L. (Reproduction Interdite.)

Alcools, cidres et vins

PARIS, le 10 mars (De notre correspondant spécial). Les affaires sont toujours extrêmement calmes en eaux de vie de cuire, le cours restant fige ne 5.50 a 6 fr. le degré.

En ctdres, on voit se traiter quelques petites affaires sur les bases suivantes, de 7.50 à 8 en marchandise ordinaire et Jusqu'à 9 fr. en marchandise supérieure.

Au marché des vsns, il y a fort peu d'activité, bien que le volume de la consommation continue de donner pleine satisfaction. On cote de 14.50 à 15.50 le degré, suivant qualité, étant entendu que les petits degrés sont tenus vers 15 fr. le degré.

(.Reproduction interdite). J. L. Légumes necs

PARIS, le 10 mars (De notre correspondant spécial). Les affaires ont encore été des plus calmes durant la huitaine, en raison de la mévente constatée dans le commerce de détail, maigre le carême. Néanmoins, 11 n'y eu aucun changement dans les prix sur ceux publiés mercredi dernier.

(Reproduction interdite). J..L. Les suit»

Paris, le 10 mars (De notre correspondant spécial). La cote officielle des suifs de Paris 43" 5 a été fixée aujourd'hul à 315 francs. comme Il v a 8 jours.

Paris-Vaugirard, 10 mars iDe notre correspondant spécial). Les arr:vages étaient plus taiales que jamais, son 118 chevaux français et 54 étrangers Les affaires ont donc été as~ez faciles et les cours se sont encore relevés.

En fin de réunion, il ne restait que trois chevaux Irançais invendus. Par unité, on a traité entre 1000 et 3.200 fr.

Co s officiels de la viande de boucherie au kilo net première 6.05; deuxième 6.05; tro'sième 5 65: extra 8.00. Au poids vif on a coté de 2.80 a 4 80.

Les deux âne» Bie-i.uiio jut été ven du* 650 et 960 U.

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS, le 10 mars.

FARINES, Ter ciauce ca.me. Cour ratit, 2jj ach.; procnaln,' ^uo.oO 2ui; niai. 2jd.uO 2iu; 3 d avru, 21W.J0 210 oO; a ue tuai 2 2lb

AVOiNïo. Tendance soutenue. Disp. cote officie 'e. 114. courant, 120 paye; prochain, 121.50 paye mal, 12^.V5 122.ou payes; 2 d'avril, 1^2.50 paye; 3 ne mai I'z2.25 paye.

SEIGLES UhGdS ET MAIS. Tous incotes.

HUILE DE LIN. Courant. 294 297; procham, 295 297; ma: juin, 300 paye; 4 de mai 300 pay- 4 de septembre. 307 paye

SUCRbS. Tendance faible. Courant. 234 payé; prochain, 235 235 50 payés: payes' 3 d'août. 236 236 50 payes; Juillet août. 238.50 23y payes; septembre. 239 paye: 3 d'octobre. 239.50 payé: 3 de novemb'e. <0 140 50 payés. Cote officielle 234 à 234 50

CAOUTCHOUCS. Crêpes lirst latex et feuilles fumées gaufrées Courant. 12.15 vend.: prochain. 12.00 payé: mai. 1200 cave juin. 12.05 payé: 3 de juillet. 12.20 12 10 payés: août. 12.10 12:00 payés: 3 d'octobre 12.30 payé; novembre 12.25/1240.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne ?25

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE HAVRE, 10 mars.

COTONS.-Tendance soutenue. Vente 18.9U0 balles. Mars 403 50. avril. 408 mai. 411 50 Juin. 414.50: juillet, 420.25; août. 421: septembre, 422: octobre, 423; novembre 422 décembre. 424.50! Janvier. 425 février. 425

CAFES. Tendance à peme soutenue. Vente. 1.250 sacs. Mars, 219.50 avril. 221.50: mai. 224.50: iuin. 227.75; jullle. 231: août. 231.75: septemore, 23650: octobre. 238.75 novembre. 240.75 décembre 240.75; janvier, incoté février. Incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

MARSEILLE. le 10 mars.

HUILES, Arachide. à fabrique Disponiole. 375-385: de coprahs. aisponibie, 362.SU: de palmistes, disponible, 362.50; de pain biauche, 315. Danomey .Cafi Marseille. 290.

De praines comestibles arachide neutralisées désodorisées. 465/475; Rufisques supérieures. 475/485.

D'Olive de pays. nues, prises. au moulin. suivant région. 960/1.100; Tunisie. première pression. 940/950: Algérie surfine, 920/960: Borjas extra. 960/ 975.

De Un Disponible. 315/345

MAIS. Jaune ou roux d'Indochine mars 99.50 P; avril 102.75 P a.; mai 103 P.V.: juin 104.75 P.A.: Juillet 104 P.; août 104 P: sept. 104.50 P.A.; oct. 105 P.V. Stock 201.500 quintaux; circulation, 3.500 quintaux.

RIZ. Saïgon n» 1 25 de brisures mars 83 P.; avril 86 P. V.: mai 87.75 P.A.: juin 89 P.A.- Juillet 90.50 P.; août 91.50 A., 91.75 V.: sept. 92 P.V.; oct. 91.75 P.V. Stock 201.500 quintaux; circulation 3.500 Quintaux.

MARCHÉ A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOING

Tourcoing, 10 mars.

LAINES PEIGNEES. Type unique février 36.50; mars 34.00; avril 34.20: mal 34.30: juin 34.50, Juillet 34.90: août 35.10; septembre 35.30; octobre 35.60: novembre 35.80: décembre 36.00; janvier 36.20. Affaires enregistrées-120 000 kilos.

RouBAix. 10 mars.

LAINES PEIGNEES. Type unique Février 35.60; mars 33.50; avril 33.70: mal 33.80; juin 34.20; Juillet 34.50- août 34.70; septembre 34.90; octobre 35.10; novembre 35 30; décembre 35.40- janvier 35.50. Affaires enregistrées 62.Â00 kilos. MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

LONDRES, le 10 mars. Antimoine qualité spéciale. 6"8.

Cuivre Comptant. 77 6/3; trois mois, 74 19/4 1/2: Bes Selected, 78 15/0-80; Electrolytique. ̃ 79-80

Etait Anglais comptant. 301; étranger comptant 301 5/0; étranger terme, 296 10/0

Plomb Anglais comptant. 38: étranger comptant, "6 étranger Ilv. élolg. 35 18/9.

Zinc Comptant. 35 5/0; livraison éloignée, 36 5/0.

Argent. Comptant. 20 deux mois. 20 7/16.

Or 142/2 1/2.

Mercure 14 10/0-14 10/0.

CEREALES

̃%̃ LIVERPOOL. 10 mars. (Clôture). Blés, tendance soutenue. Mars 8/11 5/8; mai 9/1 1/4. Juillet 9/3 li8; Maïs, tendance soutenue. La Plata, C.A.F.) février 24/6. mars 24/9. mat 23/6. · BUENOS-AIRES. 10 mars (Clô- turel. Blés mars, incoté avril, 12.35 ma:. 12.34 juin. 12.35 maïs. mars. Incoté; mai. 6.17: juin. 6.17 Juillet, lncoté avoine.! dlsp., 6,30.

♦ ROSARIO. 10 mars. i Clôture) Blés mars, Incoté mal. 12.20 juin. 11.92. maïs mars, incoté; mal. 6; juin, 6.

NEW-YORK. le 10 mars. (Clôturef Blés dur dlsp. 155 3/8; roux 154 5'8: Maïs disponible incoté.

WINNIPEG.. le 10 mars. (Clôture) Blé! ̃̃ mai 132 3/4: 'juillet 129 1/4- octobre 118 5/8- Seigles mai 108 3/4; juillet 104 1/2; octobre 90 1/4; Avoines mai 56 3/8: Juillet 52 3/4. Orge.. mai 81 7/8; Juillet ♦ CHICAGO 10 mars. (Clôture) Blés no 3. dlsp incoie mal, 137 7/8 a 137 5/8 Juillet. 122 à 121 7/8; septembre. 119 3/4 a 119 1/2 maïs dwp. inc; mal. 108 1/4: Juillet. 103 1/2: nouveau contrat mal. 109 3/4 juillet 105 1/8: septembre. 99 3/4: auomes mal. 48 3/8: Juillet 44 3/8: septembre. 41 3/4; seigles dlsp. Incoté' mal. 108 5/8 Juillet. 102 septembre, 94 1/2; orges mal. 82.

COTONS

LJVERPOOL, 10 mars. (Clôture) Gisa nouveau contrat Mars 9.73, avril. 9,70 mai 9/70. juin 9.74. Juillet 9.74. août. 9.74. septembre 9.74 octobre 9.58. novembre 9,58, décembre 9 58, février. 9.58.

Sakellarldis Mars 10,66. avril 10.82, mal 10.82. Juin 10.82. juin 10.67, août 10 67. septembre 10.67.

Hmiir r.wfptf Mar« 9 16 avril 9 17. ,,ni 9.17. juin 9.16. .luillet 9,16. août. Il,18. septembre Il,06, octobre 8,64, no-

vembre 8,64, décembre 8,90, janvier 8,60, février 8.60.

Américains Mars 7,17, avril 7,72. mal 7,73, juin 7,71, Juillet 7,71, août 7,63. septembre 7,51, octobre 7,43. novembre 7,38. décembre 7,37, janvier 7,37, février 7,73 mars 7,36.

♦ NEW- YORK. 10 mars. (Clôture) Dlsp. 14,44: mars 14,26/27; mars 14,26/ 27: avril 14,05; mai 13,84/85; Juin 13.76; Juillet 13.68/69; août 13.55; septembre 13,36; qctobre 13,28/29; novembre 13,24; décembre 13,19; janvier 13.19; février 13.24.

♦ NEW-ORLEANS, 10 mars. (Clôtu'rei' Dlsp. '14,15; mars 14.07; ruai 13.751 76: juillet 13.60/61; octobre 13.20/21 décembre 13,22; janvier 13,25.

SUCRES

♦ LONDRES. 10 mars. (Clôture!. Tendance soutenue Mars 6/9. vendu 6/8. ach. mai 6/8 1/4. vendu 6/8, ach. août 6/8 1/2. vendu, 6/8 1/4. ach decembre 6/8 i/2. payé, mars 6/9 3/4 p. ♦ NEW-YORK 10 mars (clôture). Centrifugé Cuba Uvrai&on 355; ancien contrat mars 255 N.; mai 250/52; Juillet 251-52. sept. 251/52; nov. 251 N.: déc. 256 N.: janv. 246'47; mars 246/48. Ventes approximatives 31000 tonnes. Nouveau contrat mai 128 1/2; Juillet 131 1/2; sept. 132 1/2: déc. 136 N.: mars 137 1/2: mai 139 1/2. Ventes: 40.000 tonnes.

CAFES

NEW-YORK. 10 mare (clôture). Santos n° 4 disp. 11 1/4; mars 10.48; mai 10.54- juillet 10.55: sept. 10.58; déc. 10.61 Ventes 28.000 sacs.

FOIRE DE REDON REDON, 9 mars (De notre rédacteur agricole). Si l'on considère les conmuon.. atmosphériques, réellement detestables, la fo.re mensuelle de Redon tut tres bien approvisionnée; en effet. maigre une pluie continuelle, de nombreux cultivateurs et marchands s'etalent renuus a la foire, aussi les différents matches étaient-ils abondamment garna de bestiaux. Toutefois les arrivages étaient réduits aans l enaemole de près de la moitié, par rapport a une journée normale.

La situation commerciale reste inchangee vente satisfaisante des bœuis avec cours stationnaire de bonne tenue; assez animée des vaches de toutes eatégories dont tes valeurs sont tenues avec fermeté, notamment en jeunes bêtes et vaches de qualité, très demandées: enfin. attaires plutôt laborieuse des porcs en général, avec relève partielle en laitons et coureurs.

Sur le marché aux bœufs, on pouvait compter une soixantaine de coupie, tant en boeufs gras. qu'en ikeuis de travail, avec forte majorité de ces derniers. Transactions calmes, mais regulières la viande se traitait entre 3.50 et 3.70 en qualité courante, choix ordinaire 3 75-3.85 première qualité 3.90-4 le kilo. Dans les boeufs de travail. cours maintenus, situes entre 3.000 et 3.700 fr. pour les jeunes couples moyens 3.800-4.350 fr.: gros couples 4.500 a 5.000 fr. et même au delà; quelques invendus.

Les arrivages étaient plus fournis dans les vaches, amenées au nombre approximatif de 150-200, à peu prés toutes vendues. Les prix s échelonnaient entre 1.000-1.100 et 1.350-1.500 fr. en jeunes bêtes et vaches de 4 à 6 dents de qualité; les meilleures firent de 1.500 à 1.650 fr.: vaches de service de première catégorie au delà du 5'veau, 900 à 1.250 fr.: de seconde categorie 800 a 950 fr.; vielles vaches 600700 à 850 fr. Excellente vente des Vaches ou génisses grasses choix de boucherie cédées quant aux premières, entre. 2.25- 2.50 et 3 fr. le kilo: les secondes de 2 75 a .325 en bon choix et en première qualité Jusqu'à 350. Offre très abondante en porcelets 1 vendus avec lenteur les laitons plus demandés, conservaient leur valeur antérieure et se négociaient entre 80100 et 110 fr. la pièce: en gros laitons de 7 semaines. on devait payer jusqu'à 120 fr. Coureurs, légèrement dévalorisés. de vente lourde. cédés entre 150 et 200 fr.: les beaux moyens à 220-250 fr. D'autre part. les porcs gras valaient de B.25-5.30 à 5.40 le kilo en qualité charcuterie les meilleurs purent obtenir Jusqu'à 5.50

Le marchi

de Smnt-Hilaire-itt-Harcoaët SAINT-HILAIRE. le 10 mars (De notre correspondant agricole). Le nombre de veaux présentés ne s'est pas encore relevé et, par conséquent. la demande n'a pu être complètement satisfaite. Comme, d'autre part, l'écoulement semble meilleur à Paris, on a pu constater une avance sensible dans ce compartiment et un commerce très actif sans aucune relève. Il n'en est malheureusement pas de même dans les porcs, qui, du haut en bas de l'échelle, ont perdu plusieurs points; les affaires y sont lourdes et trop peu rénumératrlves pour les éleveurs. d'où la baisse chez les porcs d'élevage. -Pas de changement chez les moutons.

LES VEAUX

Suivant l'Insistance de l'acheteur ou la fermeté du vendeur, les cours ont pu varier quelque peu pour la même qualité. Voici cependant les plus fréquents extra de viande parfaitement blanche, depuis 4 fr. jusqu'à parfois plus de 4.30: première qualité moins lourde ou moins blanche que la précédente, 3.80 à parfois plus de 4 fr.; qualité courante, 3.60 à 3.80: qualité inférieure, toujours rare chez nous. depuis 3.50. Marché très bien orienté

LES MOUTONS

Le marché n'était pour ainsi dire composé que de brebis pleines. Quelques unités seulement de gerces, brebis grasses, mères accompagnées d'agneaux du pays. Dans cette dernière catégorie, un lot de beaucerons est venu concurrencer ceux -du pays à cause de leur prix et aussi de leur meilleur état. Voici les prix gerces grasses, depuis 2.80 lusqu'à 3.25 quand elles étaient petites et en bon état; brebis grasses. 1.80 à 2.30: brebis pleines jeunes, 300 à 380 fr. en plein rapport Jusqu'à 440 fr. très rarement plus sauf pour un amateur: agneaux de 5 à 6.50: pour atteindre ce dernier prix. Il fallait des animaux excentlonnellement gras et avantageux; mère avec deux petits, 450 à plus de 500 fr.

LES PORCS GRAS

Baisse de 20 centimes au kilo chez 1rs petits charcutiers, soit 2.85 et surtout 2.90: quelques exceptions ont peut-être réussi un sou de plus- pour les riches crasses 1.90 à 2.10. très rarement un pu deux sous de plus pour une qualité réellement suoérieure: quelques leunps animaux n'ayant norté ou'une fois ont t riénassé 2 50 parfois assez largement, dans les affalrps entre cultivateurs. LES PORCS D'ELEVAGE

Baisse de dix franc? chez les porcelets soit 120 fr A 180 fr. evec une mo'finne de 155 fr pour 50 livres 1 Vente très calmp cher Ips nlétons dont 1P or!x n'a pa<= dépassé 2 70 la livre, soit 200 fr. à 330 fr exceptionnellement plus Lee cocher maieres assez demandépq ont varié de 1 50 à 2 fr. la livre Tnus les cours donnés à la livrp s'entendent poids vif. C. J. ̃ ANN'oMif.ï Cl.ASSKise >. paraissant 0*na «M U «augafc

ILLE-ET-VILAINE

♦ RENNES, 10 mars. Criée munU cipale aux fruits et légumes

Aux 100 kilos ail, 500 fr.: carottes. 40-50; choux de Bruxelles, 150: endives belges, 275; persil: 175; oignons, 70-8090 champignons, 575-600.

Hollande rosa, 90-70 fr ronde jaune, 40-42; esterlingen, 56; fluck, 50: saucisse, 40; pommes de terre nouvelles, 40-50 fr.

A la douzaine choux-fleurs, 8-12-1518 fr.; choux frisés, 8-10; escarolle. 3; laitue du pays, 5; laitue du Midi, 7-8: frisée. 5.

Asperge du midi, la botte. 17-18 fr.a asperge de Ré, la botte, 10-12; artichauts, le billot. 40-50.

Aux 100 kilos abricots secs. 850 fr.r amandes sèches. 750-800: dattes, 500; figues sèches, 300-400: marrons Italie, 275-300; noisettes sèches. 575-625; noix sèches. 300-500; pruneaux Californie, 600; pommes communes, 50-100 fr.; bananes. 375 fr.

Janzé. le 10 mars. (De notre carre.pondant agricole)

Le marché de ce matin, tenu par un très beau temps, fut bien suivi. L'approvisionnement en veaux, trop restreint pour les besoins, fut écoulé facilement, mais celui en porcs qui était assez important, ne s'est vendu qu'en partie, toujours en raison du cours beaucoup trop bas des animaux gras.

Les veaux. Les sujets de qualité courante ont trouvé aujourd'hui 3.103.15 de la livre et ceux très bien tournés 3.25, à peu prés par conséquent, comme hier à La Guerche. Un animal exceptionnel, ayant un peu du chevalin » a obtenu 3.50. Tendance ferme. Les porcs. Les gras n'étaient encore payés par l'expédition oue 2.75 la livre. Les coureurs cul étaient bien une centaine, ne se plaçaient pas très vite et cela se concoit aisément, car tant que les gras vaudront moins de 3 fr. la livre. on ne peut retirer aucun bénéfice de leur engraissement. étant donnés les prix des céréales secondaires et des Issues Ils se négociaient donc sur la base de 2.90 à 3.10 la livre. Les laitons, moins nombreux que les précédents, se traitaient en moyenne de 110 à 125 fr. en. animaux de belle venue et pesant de 16 à 18 kilos. C. T. ̃% JANZÊ, 10 mars. Les 100 kilos: avoine, 110 à 115 orze. 110 à 112 sarrasin, 100 à 103 son. 72 à 76 fr.

On cote à la barriaue cidre ordinaire. 70 à 75 ir. cidre première qualité. 80 à 85 francs.

Poulets, le kilo, 10 a 11 poules, le kilo. 5 à 6 ^izeons, la couple, 8 à 10 lapins, le kilo, 5 fr.

Beurre, le kilo. 15 oeufs. la douzaine en gros, 3.50 la douzaine détail, 4 4 4.25.

%• TINTENIAC, 10 mars. Vaches grasses, 6 à 6.10 le kilo? veaux de lait. 6 a 6.20 le kilos moutons. 540 à 5.60 le kilog porcs de lait, 110 à 130 pièce porcs maigres, 200 à 300 pièce porcs gras, 5.60 à 5.80 le kilog.

On cote a la barrique cidre ordlnoire. 75 à 80 cidre première qualité, 80 à 90.

On cote a la pièce poulets. 14 à 20 poules. 12 à 16 canards, 14 à 20. Beurre ordinaire. 15.50 à 16 le kllog beurre fin. 16 a 16.50 le kiloe oeufs, 3.50 à 3.75 la douzaine. Cours légère. ment en hausse pour le beurre sa baisse sur les oeufs, par rapport su marché précédent.

COTES-DU-NORD

V MATIGNON, 10 mars. Blé. au cours farine, au cours avoine, 110 orge. 100 sarrasin, 95 à 100 fr. lea 100 kilos.

Cidre. 80 fr. la barrique, droits en plus beurre, 7 fr. le demi-kilo oeufs, 3 fr. la douzaine poulets, 32 fr. ]t\ couple.

Porcs de lait. 90 à 110 fr. la pièce.

Baisse sur le beurre et les œufs.

LOIRE-1NFEKIEUKE

CH ATE AUBRIANT. 10 mars. Les 100 kilos blé. 145,50 avoine, 119; orge. 120 sarrasin. 95.

On cote à la barrique cidre ordinaire, 75 à 80 cidre première qualité, 90 a 120

On cote les 100 kilos pommes de terre, saucisse, 70 fr. Abondance 60 fr. Institut de Beauvals, 50 fr. Wattmann. 48 fr Maerker 35 fr.

Bœufs gras, de 4.25 à 4.50 le kilo vaches grasses. 3,75 à 4 fr. le kilo; veaux gras, de 5.50 à 6 fr. le kilo moutons, de 5 à 5,50 le kilo porcs de lait, de 90 à 125 fr. pièce porcs maigres, de 5.60 à 6 fr. pièce porcs gras, de 5.50 à 5.60 la kilo.

Beurre, le kilo, 15 à 16 oeufs, la da., 3,50 à 4 fr.

LES LÉGUMES

LES CHOUX-FLEURS

♦ CLÉDEH. le 9 mats Ce matin environ 100 voitures de choux-fleurs ont été amenées sur la place. Les cours pratiques onc été en beaux choux-fieurs extra de 1.3U a 1.35 la pièce; en moyens et tout venant, de 0.70 a 0.85 la tête. Les petits destinés a l'exportation en Angleterre se livraient autour de 0.20 et 0.25 la tête. Exceptionnellement, quelques très beaux lots de premier choix ou géants on tattemt lusqu'a 1.60 la tête. Cours général en progression: transactions assez faciles; arrivages importants

SAINT-POL-DE-LÊON le 10 mars. Environ 250 voitures ont été amenées ce matin sur le marché. Les choux-fleurs ont été vendus aujourd'hui à raison de les beaux de 1.10 à 1.20 (exceptionnellement. quelques très belles tètes ont atteint le prix de 150); les choux-fleur» moyens ont été cotés de 0 90 à 1 fr.: les petits choux destinés Il l'exportation en Angleterre ont été vendus de 0.30 à 0.35 la tête.

Cours stationnaires transactions len« tes; arrivages importants.

LES OIGNONS ET ECHALOTES ♦ CLÉDER. le 9 mars. Les oignons d'été sont payes a la culture de 20 Il 23 fr. les 50 kilos.

Les échalotes sont payées à la culture de 60 a 65 fr. les 50 kilos.

L'ail est paye & la culture de 100 à 110 fr. les 50 kilos.

· SAINT-POL-DE-LÊON, le 10 mars. Les oignons sont actuellement payés aux cultivateurs oignons d'hiver, 8 a 10 lr. les 50 Kilos: oignons d'éte 18 à 20 fr. les 50 kilos suivant qualité.

Cours stationnaires; actuellement peu de demandes.

Les échalotes sont payées aux cultivateurs à raison de 100 fr. les 50 kilos. Cours en hausse.

LES POMMES DE TERRE

Vamnes 10 mars. Peu de variations dans les cours, qui conservent leur faiblesse, la tendance restant très indécise; en fait, les affaires se font au ralenti certaines variétés, la Saucisse et Early sont en particulier très peu demandées.

Les l.OOO kilos en culture Early rose. incotée: Ronde Jaune. 250 fr.: Dikke Muizzen, 340-350 fr.: Saucisse. rouge de Brera<r>e. qualité toute venant» 'HO-'iS'i fr; la même en ero» tubercules triés poids minimum 90 »"»mmcs choix de consommation. 290?00 fr Institut de Beauvais, 500 frj Rosa. 380-400 tr.

Il ne marche pas vite-

Dame. il retombe en enfancealors il est en rodadage_

Quand donc pourrai-je dormir en paix ? grugua Firmin 'lracaose en se retournaut sur sa coucne.

Jamais 11 ne poun'au empêcher Piridon. ie cmen ae sa voisine. Madame Mermette. d aboyei a toute heure du jour et ae La nuit.

C'était une tyrannie. Firmin ne pouvait penser saij» lureur que ce luull caniche gros comme -e bras troublerait sans vergogne son sommeil.

Ouaou. Ouaou.

Pour la cinquième lois le caniche hurla dans le grand silence de la nuit, accompagnant sa orujanie manifestatlon d'un trépignement bien senti qui fit crisser avantageusement ses grines sur ie parquet et crispa douloureusement leb neris de l'infortune Pirmin Rien a faire

Cette refiexion versa au cœur du malheureux une amertume sans pareille et le plonzea par contre-coup dans une prolonde méditation. Tracasse s'assit sur son lit. car la fralcheur lui donnait plus de lucidité. S'etant ainsi rafralchi les idées il se mit a raisonner froidement, tandis que la-haut Pir:don, son bourreau, satisiait, se rendormait avec cette supreme indifférence que la nature a donne a ses semblables. Madame Mermette aon se débarrasser de son infernal compagnon A quatre pattes ou bien partir avec lui. sinon je devrai me résoudre à transporter ailleurs mes pénates.

Ayant ainsi pose les données du problème, notre homme se croisa les bras et attendit qu un trait de génie issu de son subconscient vint éclairer la nuit de son esprit.

En appeler au propriétaire ? Non 1. I: nabitait a cent lieues et se moquait des petits ennuis de ses locataires pourvu qu'il touchât l'argent des termes. D ailleurs, sa requête n'syant pas d'effets décisifs aurait certainement celui d'indisposer contre ltu sa voisine. Or, Mme luercnette avait sur Tracasse cette supériorité incontestable qu'elle logeait au second, alors que Firmin vivait au premier. Les représailles seraient faci-

les. cuisait si la brave dame Irritée ne pousserait Pas le raffinement jusqu'à provoquer ces aboiements vengeurs de .Piridon en lui marchand sur la queue î.

Déposer une plainte pour tapage nocturne ?. Non 1 Les manières fortes répugnaient a Firmin. D'ailleurs 11 aurait laliu des témoins ou un constat d'nuissier.

Effrayer Madame Mermette ? Hum. elle n'avait pas froid aux yeux. molns que.

Notre homme se frappa le front avec l'enthousiasme d'un Arcmméde et s'endormit enfin dans les oras de Morphee. tandis qu'un sourire vainqueur errait sur ses .èvres. L'aurore aux doigts de rose le réveilla. Alors,il se leva, s'habilla en sifflotant un air martial, et sortit. Pouvez-vous me vendre un -chien, Monsieur ?

Mais oui, Monsieur. Male oui. Quelle race préférez-vous

Tracasse promena perpiexe son regard dans la boutique où voisinaient singes., cacatoès, serins, et autres bêtes.

Ban 1. soupirât-Il, embarrasse. Je vois. Monsieur n'est pas fixé. J'ai dans mon arrière magasin tout un choix dans lequel Monsieur trouvera ce qu'il lui faut.

Tout 'en suivant le commerçant, Firmin grogna

Oh peu Importe la race. Ce que je veux c'est an chien très fort et surtout qui se fasse entendre 1.

En ce ois. voIci votre affaire. Le vendeur lut désignait un animal fantastique tenant du Danois et du Saint-Bernard, un chien comme il n'en connaissait pas, mais qui le plongea dans une admiration voisine de l'extase, tant il était haut et musclé.

tfCVDÊ

LA CHEVAUCHÉE D'ALExANDRE 10. PRIS AU PIÈGE

Quant à sa voix. Je ne vous dis que cela I.

Le marchand essaya de faire aboyer son phénomène, mais tous ses efforts furent vains.

En voilà encore deux qui sont fous, semblait dire l'animal en suivant le manège de.. deux hommes qui, à quatre pactes devant lui. imitaient ses grognements pour qu'il se fâchât et aboyât enfin.

J'ai confiance en vous. J'achète. .Firmin Tracasse paya et sortit traînant en laisse son formidable compagnon.

Quand Piridon verra ça, il n'insis- tera pas se dit-il. D'autre part, la voix de mon chien étant plus forte que la sienne généra sa maîtresse et nous ver- rons aussi qui oédera

Le soir vint, et chaque minute s'écoulant augmentait la Joie de la revanche chez notre homme. Il couvait d'un oeil attendri a son chien a somnolant dans un coin de la pièce et se sentait aussi fier de la iorce de ce vendeur que Don Diègue de la bravoure du Cid. II le baptisa Tonnerre.

Vers minuit. Piridon gratta le plancher. ce qui fit dresser les oreilles de Tonnerre

Ouaou. Ouaou.

Tonnerre grogna mais ne répondit

pas. Piridon trépigna, mais Tonnerre ne bougea pas

Qu'est-ce que tu attends pour aboyer ?.. Allons. veux-tu aboyer ? ordonna Pirmin.

Mais son chien grogna encore, puis affecta de dormir, ce qui désespéra Tracasse.

Il est sourd ou aphone. Je suis Irais

Il songea que le molosse mangeait comme un ogre et qu'il lui avait englouti près de deux livres de viande A son seul repas du soir.

A l'heure où les chiens de maison sortent le matin accompagnés de leurs maltres, Tracasse rencontra Mme Mermette. San chien avait l'air d'un veau auprès de celui de sa voisine.

Tiens Monsieur Tracasse, vous aussi ?

Mais oui. mol aussi.

Quelle belle bête

Voua trouvez ?..

Oui. superbe. J'aime les grosses bêtes à la folie susurra la bonne dame en regardant son voisin L'ennui est que leur valeur est en rapport avec leur taille. Je me contente donc de Piridon. Qu à cela ne tienne. Madame, Je me ferai une Joie de vous être B?réablë> Je vous cède Tonnerre. pas cher. Mais il vous dérangera. Piridon

doit déjà troubler votre sommeil. Deux chiens seraient insupportables Tracasse pâlit, Mals il pensa que Tonnerre ne serait pas génant puisqu'il était plu.g muet qu'une carpe. Sa voisine paierait la nourriture, et lui serait vengé, car Tonnerre était un gouffre. Cette idée lui sourit et il finit par décider

Tonnerre, excédé par Piridon.

Madame Mermette à prendre ce nouveau pensionnaire.

Je n'ai plus ce grand Tonnerre aphone sur les bras il ne me reste qu'à trouver un moyen pour falre sortir Piridon Peu me chaut que ma voistne garde Tonnerre puisqu'il incarne le silence. Nantie de ce gardien herculéen.

elle mettra sans difficultés son roquet à la porte..

Le soir Tracasse se coucha, persuadé qu'il avait réussi un coup de maitre. A, son heure habituelle Piridon commença son tapage.

Vas-y. mon vieux. tu hâtes ta disgrâce. tu n'en as plus pour longtemps..

Soudain Firmin sursauta sur sa couche et une sueur glacée lui passa dans le dos. Un aboiement terrible venait de se faire entendre. ébranlant l'air, faisant vibrer les vitres, cascadant tel le rugissement d'un lion.

Tonnerre, excédé par le bruit de Piridon, avait retrouvé la voix. Ce fut un vacarme assourdissant Piridon s'enrouant à couvrir l'organe puissant de Tonnerre et ce dernier hurlant comme un possède afin de prouver qu'il était de beaucoup son supérieur.

Avoir deux chiens au lieu d'un. gémit le pauvre Tracasse. Et quand je pense que ma grosse locomotive de Tonnerre a retrouvé son sifflet, ça me coupe le mien.

Il supporta trois nuits la Joute oratoire des deux bourreaux, et finalement n'en pouvant plus, sentant la raison lui échapper avec la patience, Il déménagea un beau matin sans tambour ni trompette.

LUIZ DELP'OÜR.

Vous avez certainement entent le « Barbier de Sévillp ».“

Non. en principe. Je ne fais pu ia conversation avec mon coiffeur-

MOTS CROISÉS

LA JONQUILLE

Horizontalement

1. Coule dans un pays latin. Conjonction. Initiales d'un général frai» cals qui commande les troupes de l'Airt»que du Nord (1917-19191. 3. Ce que sont les pétales de la jonquille. 4. Poissons argentes. 5. Défaite du général Mack en 18C5. Lectrice d'une Tsa. rlne. 6. Négation. Arrose l'Engadure. 7. Initiales du romancier d'une mo mie. • 8. Début et fin d'un sourcil. Verticalement

1. Ignorant et sot. 2. n est récon»fortant d'avoir les pieds dessous. 3. Victoire napoléonlenne. 4. Il ne faut pas l'être d'hiei pour avoir de l'expérience. 5 Réponses à certains appel*, 6. Hauts, occasionnent de pénible» démarches. Sa taille n'est pas toujour» la même.

SOLUTION DU PRECEDENT

CARNET DU SPHINX

Feuilleton de UOuest-Ecla.tr

du 11 mars 1937 31

p- Trois*, [jeunes filles et une idée 1 ROMAN

par Victor FÉLI

Et la jeun; fille s'échappa après de joyeux mercis, tandis que Bernard se mettait en selle avec la phrase dernière de Colette, qui battait ses tempes. Oui elle avait du être un amour pour ses enfants, cette Liline, si douce et si tendre, qu'il avait adorée. Pourquoi fut-elle trompeuse et faible envers lui ? Il ne savait Il ne saurait jamais Eh mon Dieu c'était fort aise cependant a comprendre, se dit-il, tout à coup avec amertume. Elle aimait ses enfants, et ne l'avait point aimé ̃vraiment lui-même. petite âme sans volonté un rien un rien Il ne ej doutait point que cette âme, qu'il jugeait lâche et puérile. avait, au contraire, livré, pour lui pour lui .r plus dur combat, subi le plus cruel martyt 1 donné son bonheur. son amour, toute sa vie 1._ Mais il ne sa-

vait pas Et Bob, enlevé par des éperons rageurs, l'emporta au galop.

Les relations d'étroit voisinage continuaient entre les habitants des deux charmantes demeures, avec la bizarrerie, d'abord très remarquée des jeunes gens, à laquelle ils s'habituèrent par la suite, du soin constant de Mme Deimarre à ne jamais aller rejoindre ses enfants lorsqu'ils étaient chez leurs voisins. Si elle avait à leur parler, a les rappeler pour un motif quelconque, elle envoyait un domestique, et quand elle voulait répondre aux signes et aux « bonjour, madame » de Jacques, sur sa chaise longue, elle le faisait d'un geste affectueux de la main, sans s'arrêter s'il avait d'autres amis autour de lui; parfois, venait-elle s'appuyer au mur, lorsque l'enfant était seul, mais jamais elle n'usa de la porte ouverte par la hardie Colette, et qu'on ne ieferma plus. Bernard s'aperçut de la volonté évidente de la jeune femme pou: éviter toute rencontre entre eux. et LI en éprouva une vive satisfaction Quelle que fut sa force de volonté pour se détourner du drame lointain, ce voi' sinage inattendu mettait a vif ses nerfs, la plupart du temps Quar.a il, rentrait chez lui. allait dans le uarc s'informer de Jacques, une contrainte crispait son visase s'il apercevait er c'était sans cesse, les trois jeunes filles causant avec gaieté. Il s'asseyait ores' d'elles, silencieux, et il s'étonnajt de pouvoir entendre, sans faire siffler sa cravache autour de lui. des phrases 'qui venaient parfois dans la conversations, de Coiette et de Madeleine ec Nos grands-parents Delmarre. Delmarre André ressemble étonnam-. ment à papa enfin, et surtout, -ces mots qui le faisaient se lever aussitôt et

disparaitre, une rage grondant en lui. la maison du boulevard Haussmann Grand-père Bourdot »

Et il fallait il fallait donc subir ce rapprochement, voir ses souvenirs réveillés. A plusieurs reprises, cela lui parut intolérable, et, comme l'avait fait Jacqueline, il se demanda s'il n'allait. pas abandonner la villa du MontBoron se loger dans un autre quartier de la ville serait facile; mais ces enfants voudraient se revoir, et comment leur interdire sans paraître, à leurs yeux, odieux d'ingratitude, des relations commencées sous de tels auspices ? Rien ne pouvait effacer le dévouement de Jacqueline et de son fils Il restait leur obligé 1. leur obligé lui lui!

Il avait dû, après la guérison de Jacques, se présenter cérémonieusement à la villa Delmarre, et demander a offrir ses hommages et ses remerciements a la maîtresse de maison. et, tandis qu'il l'attendait debout pàlo d'une fureur contenue, cherchant a se calmer, se distraire, ses yeux erram au hasard, dans le salon rencontrerent le chevalet de Madeleine, avec un pastel a peu près complet, un portrait cnarmant de Jacqueline.

C'était oien elle.. grâce, conté. tout ce qui lavait rendu tou. lui, vingt ans plus tôt Et il se demanda s il pourrait la revoir ainsi, quana elle allait apparaitre sounante. délicieuse.. Il avait pu subit ta vue d'un visage defait par l'angoisse et la fatigue dans leur nuit de veille, mais celui-là., le seul réel, après tout. il eut l'obscur désir de le souffleter, le frapper le defigurer Mais le domestique rentrait transmettant les regrets de Mme Delmarre. Elle ne pouvait recevoir le genPral, retenue dans sa chambre par une légère indisposition. André ni ses

soeurs ne se montrèrent, et Bernard se retira, heureux d'avoir échappé à cette minute pénible, et plus heureux encore de constater les craintes de Jacqueline. Il envoya, le lendemain, des masses de fleurs, les fleurs officielles et cou teuses. superbes sans âme de merveilleuses orchidées. et quand Jacqueline tint en ses mains la carte où elle lisait, pensive « Général comte de Vernely », elle songea aux pauvres fleurs de montagnes, les humbles marguerites. les oeillets sauvages que Bernard. Bernard cueillait pour elle. Elle se détourna des gerbes splendides qui excitaient l'admiration de ses filles et défendit qu'on en mit la moindre partie dans sa chambre.

Ce fut tout. et les jours passèrent, assez banalement, Jacques n'était point retourne au collège; le docteur défendait, pour le moment, les études suivies, mais on dut consentir a quelques instants de travail avec André L'enfant l'avait mstamment demande et le major assura qu'il n'y avait nul inconvénient à redouter, étant donne l'influence heureuse du jeune homme sur son admirateur; mals rien ne fut plus désagréable au père que de voir ce beau garçon, indifférent et correct. s'asseoir auprès 'de la chaise longue de son fils, et lui expliquer, de sa voix posée. des questions scientifiques, avec une parfaite compétence, il devait le reconnaitre

Une antipathie profonde éloignait le général d'André Delmarre. Leurs natures étaient absolument opposées. Cet être de vingt ans. sec. ca:me, élégant, qui semblait n'éprouver jamais une ombre d'émotion. qui ne témoignait ni élan. ni enthousiasme a propos des choses les plus propres les faire naître, pas plus que la moindre Indignation apparente pour lea

compromissions de conscience, des lâchetés, des crimes, l'horripilait. Parfois il 'ne pouvait retenir l'expression d'un étonnement réprobateur devant l'impassibilité du jeune homme, constatant simplement les faits, les enregis- trant avec l'exactitude de ses calculs mathématiques, sans y ajouter ni louanges, ni blâmes A chacune de ces occasions, André levait sur lui un regard surpris et répondait

Oui c'est un crime. mais je ne suis pas appelé à en instruire le procès.»

Ou bien

En effet, c'est une action généreuse, mais je n'ai point mission actuellement de la proposer en exemple.

Exaspéré, Bernard s'éloignait en haussant les épaules, et songeait que c'était bien là le fils de ces hommes d'argent cette race Delmarre 1 Bourdot Bourdot! l'être sans cœur ni nonneur 1 et il se demanda vite s'il ne devait pas soustraire Jacques à pareilles impressions; mais quel serait le ~nagrin du pauvre petit, encore faible veux, et il n'osa lui infiliger une telle deconvenue, d'autant que le jour où cette idée lui vint, avec assez de force pour qu'il l'exprimât devant Marguerite, la jeune fille pâlit et supplla

Oh non c'est impossible Impossible père

Mais, je donnerais à Jacques un répétiteur. que je choisirais avec soin ev non ce monsieur de vingt ans, qui a l'âme d'un vieillard.

Mais la jeune tille avait conjuré avec tant d'insistance qu'on n'enlevAt point à Jacques ses moments de bonheur, que cette résistance et ses propres appréhensions l'amenèrent à renoncer au projet de retirer à son fils le meilleur élément de sa complète gué-

nson. Cependant, une vive contrariété s'ajoutait encore à la secrète aversion qu'il éprouvait pour André; c'était l'évidence que l'obligeance du jeune homme a s occuper de Jacques le gardait lui-même, le père, sous le joug d'une gratitude permanente envers lui qu'il détestait, et envers la mère qui permettait les bons offices du fils.Que faire ?

Il dut accepter de subir ce mécontentement, ne voyant point la possibilité de changer les choses, et %lino Delmarre reçut, sans cesse, sous le moindre prétexte, des fleurs merveilleuses. des bonbons on des coupel splendides, des coupons de loges, invitations aux concerts de Monte-Carlo ou de Nice, etc. seules façons de rejeter le plus possible ce fardeau de reconnaissance si difficile à porter; avec ennui, car elle devinait parfaitement la pensée irritée de Bernard, Jacqueline recevait ces envois dont ses fille» exultaient, et qui lui étaient si pénibles à accepter; elle n en remerciait que par un mot sur sa carte au nom de « Madame Louis Delmarre ». qui énervait aussi le général comme tout ce qui venait d'elle et les trois jeunes filles n'osèrent point se communiquer leure impressions devant ces façons d'agir. Marguerite eut le souvenir des paroles de son père, a propos de sa grand'mère; Colette et Madeleine se rappelèrent aussi l'aveu échappé à leur mère. au sujet des torts de leur grand-père envers la comtesse de Vernely, et elle» acceptèrent facilement d'aussi étrange» relations entre leurs parents

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RENNES-BRETAGNE

L. 288 m. P 120 kw.

6 h. 50. Paris-P.T.T. Météo.

7 h. Paris-P.T.T. Informations Revue de presse.

8 h. Paris-P.T.T. Informations Revue de presse (répétition

10 h. 45. Strasbourg Une Fête à Aranjuez IDemersemannl Hamlet (A. Thomasl Harmonies célestes (Strauss Rhapsodie liongroise en la majeur (Liszt).

11 h. 35. Tour Eiffel Cours com- merciaux.

11 h. 45. Disques Loin, valse (AIvaz) Je vous suivrai n'importe où (Friend) La da, da. da (Varna) Monsieur Bébé (Rainger).

12 h. Bordeaux La vie pour le tzar (Glinka) Ariette d'un matin (Marylisi Le Jongleur de Nôtre-Dams (Massenet) Romance pour violon solo (Hue)) Clair de lune (Lacome) Vers Cythère (Phltt); Bleu et blanc (Zeller) Mélodies de Reynaldo Hahn Si mes vers avaient des ailes paysage,* Les dragons de (Malliart).

12 h. 50 Paris-P.T.T. Informations du Radio-Journal.

13 h. Suite du concert de Bordeaux. 13 h. 30. Tour Eiffel Physionomie de la Bourse à l'ouverture Météo.

14 h. à 15 h. 45. Depuis Angers Concert symphonique organisé par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne Symphonie en ré mcjeur (Mozart) Pelléas et Mélisande (G. Fauré) Suite brève (Louis Aubert) Le Bal chez Béatrice d'Este (R. Hahn) Feuillets de voyage (D. Mllhaud) Bourrée Jantasque (Chabrier).

15 h 45. Tour Eiffel Bourse. 16 h. Montpellier Musique de chambre par le Quatuor Grosel. avec le quintette des instruments à vent et Forestier, pianiste Quatuor (Mozart) Suite française pour instruments à vent (Perilhou) Quatuor (Boellmann). 17 h. Tour Eiffel Cours.

17 h. 10 à 17 h. 40. La matinée enfantine de Cousine Odette, organisée et offerte par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne.

18 h. 15. Depuis Nantes Informations.

18 h. 30. Radio-Journal.

19 heures. Allocution de M. le Président de la République en faveur de l'emprunt.

19 h. 30. Informations Communiqués Programme des spectacles Dis(lues Deuxième sélection de valses (Ro- brecht) Ne t'aurais-il' Qu'une /ois (Le-

har) Dis-moi tout bas (Jeckyll) Les enfants de Vienne (Burger) Gardez vos coiffes blanches (Chadal) Un soir de Noël (Gavel); Il pleut dehors (J. Lenoir); J'ai le béguin pour la biguine (Scotto) Sur mon ocarina (Monteux).

20 h. 30. Depuis le théâtre de Rennes Louise, de G. Charpentier. 22 h. 30. Relal de Paris-P.T.T. Dernières Informations Météo.

ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 120 kw.

6 h. 30. Météo.. 7 h., 7 h. 30, 8 h., 8 h. 30. Presse.. 8 h. 40. Méteo. 8 h. 50. Revues. par Dermée. ♦ 10 h. 45. Strasbourg. ♦ 11 h. 35. Cours commerciaux 11 h. 45. Tourisme. ♦ 12 h. Bordeaux. + 12 h. 50. Informations.. 13 h. 30. Bourse. ♦ 13 h. 45. Météo. 13 h. 50. Demi-heure coloniale, par Maigret. ♦ 14 h. 20. Pièces pour piano, par Gilberte Lyon Improvisation (Fauré) Toccata (Debussy) Novelette en si bémol (Poulenc). ♦ 14 h. 30. Emission enfantine Mamichou au pays des poupées, comédie de M. Humble, d'après le roman « Mamichou ». ♦ 15 h. 30. < La vie en gaieté », par Timmory Les hâbleurs. M. de Crac et le baron de Munchausen. 15 h. 45. Lecture par Clara Candiani « Contes nègres de Biaise Cendrars. ♦ 16 h. Mélodies, par Mme Laure Tessandra L'absence (Fontenailles) L'horizon du coeur (RogerDumas) La fille des Romani (Brun) Viens mon bien-aimé (Chaminade) Coeur solitaire (Moreau). 16 h. 15. Disques. 16 h. 30. Tourisme. 16 h. 40 Mélodies par Mme Bentilla Les sylphes (Franck) La fée aux chansons (Fauré) Il pleure dans mon cœur (Debussy). ♦ 17 h. Les grands faits musicaux, par Fijan. ♦ 18 h. Concert d'orgue par Antoine Reboulot Caprice sur les grands jeu.2 (Clérambault) Ticnto Choral; Fugue en sol majeur (Bach) Scherzo de la Deusième symphonie (Vierne) Toccata (Tournemire) Improvisation. 18 h. 30. Radio-Journal de France. 19 h. 25. Médecin et sport. 19 h. 30. Météo. 19 h. 38. La semaine économique et sociale, par Vallon. 19 h. 50. Chronique de la jeunesse, par Néret. ♦ 20 h. Demi-heure surprise. 20 h. 30. Concert de musique enregistrée. ♦ 20 h. 50. Présentation du spectacle du Théâtre du Gymnase. transmission de « Le Voyage, pièce de M. Henri Bernstein. Au cours du deuxième entr'ecte. vers 23 h. Radio-Journal de France, dernières informations, météo.

TOUR EIFFEL 206 m. 20 Kw. 20 h. Télévision. 20 h. 30. Concert Léonore (Gayeaux).

POSTE NATIONAL KAUIO-PARIS 1.650 m. î5 kw.

6 h. 45. Gymnastique. 7 h. Disques d'accordéon. ♦Th. 15. 7 h. 45. Gymnastique. 8 h. Cours d'allemand. ♦ 8 h. 20. Disques. 8 h. 30. Demi-heure de la maison, 9 h. Demi-heure scoute:,a Le Feu », présenté par Bouteille. avec le Clan de la Fourche. ♦ 11 h. 45. Causerie protestante. 12 h. 15. Concert La Vie brève (Falla); La Source (Delibes): Ramuntcho (Pierné). 12 h. 45. Heure. Chronique par Arnyvelde. ♦ 13 h. Concert (suite) Mozart (Hahn); Là-Haut (Yvain). ♦ 13 h. 15. Mélodies par Mme Clément Printemps nouveau (Vidal) Les deux coeurs (Fontenailles) Snegourotclika (Rimsky-Korsokoff); Firxnament (Chaminade). ♦ 13 h. 30. Concert en ta (Gaubert) Danses slaves (Dvorak). ♦ 14 h. La semaine sentimentale, par Haurigot. 14 h. 10. Causerie par M. Paul Rives.. 14 h. 25. Pages de Charles Vildrac. ♦ 14 h. 35. Disques. Danses de nos grands-pércs. « 14 h. 45. Mélodies par Mad. Lebergy. ♦ 15 h. Pages de Jules Vallès. 15 h. 15. Van Co « Légendes d'Annam ». ♦ 15 h. 30. Depuis la Faculté des Lettres, cours de M. Boucher Le germanisme de Richard Wagner. » 16 h. 30. Théâtre La Dupe, de Georges Ancey, présentation par F.-H. Michel. ♦ 18 h. Depuis l'église réformée de Passy. conférence par le pasteur Marc Boegner c Nouveauté de vie. » 19 h. 10. Professeur Gougerot « Maladies de peau de la puberté acné, etc. ». ♦ 19 h. 25. La chasse, par Dukercy. ♦ 19 h. 28. Cours de la Villette. · 19 h. 30. Politique intérieure par Para! 19 h. 40. Lectures littéraires par Paul Reboux Pages de Loti. ♦ 20 h. Demi-heure musicale et poétique de Tiarko Richepin La Tour Saint-Jacques (Darcier) Chanson d'automne (Verlaine) Les chàteaux (Tiarko Invitation au voyage (Bandelaire) Chanson (de la Presle) Premier départ (Jean L'Amour tel qu'on le parle (Tiarko Richepin) Bonsoir (Tiarko Richepin). ♦ 20 h. 20. Presse. + 20 h. 30. Heure. Nlce. BORDEACX-LAFAYETTE

278 m. 6 25 kw.

20 h. Le quart d'heure du vin, par M. Dubaquié Goûts normaux. » ♦ 20 h. 15. Communiqués. ♦ 20 h. 30. Nice.

RADIO-NORMANDIE (Fécamp) 269 m. 5. 5 Kw.

7 h. Disques. ♦Th. 10. Presse régionale. 7 h. 30. Journal parlé. 7 h. 50. Concert. 9 h. Musique de danse. 10 h. 30. Concert populaire. ♦ 11 h. Extraits de films. Prisonnier de mon coeur (Romans) Un rêve blond (Heymann) Prix de beauté (Zeller) Enlevez-moi (Gabaroche) La Perle (Monteux) Durand contre Durand (Ferai) Vacances (Batell) Côte

d'Azur (Grothe); En bordée (Bousquet); Caïn (Petiot). 12 h. Musique militaire. ♦ 12 h 40. Journal parlé.. 13 h. Emission enfantine.. 14 h. 30. Disques. 15 h. 45. Sélections populaires. ♦ 17 h. 15. Concert. 18 h. Musique classique. Sérénade de Beethoven ♦ 18 h. 40. Chronique d'Henri Jouin « La Bretagne il y a cent ans. » 19 h. 40, Journal parlé. 21 h. Concert. 23 h. Café-concert. 24 h. Musique de danse.

POSTE PARISIEN 312 m. 8. 80 kw 20 h. L'actualité, par Bourdet. ♦ 20 h. 5. Causerie de Paul Reboux. ♦ 20 h. 20. Concert. 20 h. 36. Charpini et Souplex. ♦ 21 h. Informations. 21 h, 10. « La maladie ». par Sacha Guitry. 22 h. 5. Concert avec Simone Hersent, Lucette Descaves. Truc. Présentation de Th. Mathieu. 22 h. 25. Informations. ♦ 22 h. 30. Musique légère.

RADIO-TOULOUSE 328" 60.– 60 kw. 20 h. 15. Concert avec Nelly Nell, Marc Duthyl et Paul Maye. ♦ 20 h. 30. Le réveil des amoureux, 20 h. 45. Concert offert par le «t Bonhomme Ambois des Galeries Barbes, avec Frehel. 21 h. 10. Le quart d'heure sous la pluie. Concert. 21 h. 25. Concert varié. ♦ 21 h. 45. a La demi-heure de Paris » ♦ 22 h. 15. Avec le compositeur Delmas. ♦ 22 h. 40. Extraits de films Mademoiselle Mozart, You (WalBerg) La Fugue de Mariette Mélodie du révr (Young) Parade d'amour. Mon cocktail d'amour (Schertzlnger) ♦ 22 h. 55. Informations. 23 h. Orchestres viennois. 21 h. 15. Chansonnettes. ♦ 23 h. 40. Emission spéciale de l'Afrique du Nord. 23 h. 55. Informations.. 0 h. 5. Caveau c Au Perroquet. » ♦ 0 h. 20. Marches militaires. ♦ 0 h. 30. Bulletin météorologique régional.

NATIONAL (Droltwich)

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10 h. 15. Service du jour. 11 h. 5. Gramophone. 11 h. 30. Pour les écoles. Géographie régionale.. 11 h. 50. Concert.. 12 h. 45. Concert vocal. ♦ 13 h 15. Quintette Adolph Hall1s. ♦ 14 h. Pour les écoles, 15 h. 15. Le Bournemouth Municipal Orchestra. ♦ 16 h. 45. Gramophone. 17 h. 15. Musique de danse. ♦ 18 h. Nouvelles ♦ 18 h. 10. Le BBO Orchestra. Chant et orchestre. 19 h. 35. c Inspiration to a Poet par Tava Nellendam.. 20 h. Musique de danse. 20 h. 40. Causerie sur Shakespeare », par J. Dover Wilson. ♦ 21 h. Nouvelles. 21 h. 20. R. Foort à l'orgue. 22 h. Court service religieux. '♦ 22 h. 20. Concert. Musique de Kelley. 22 h. 40. Les poètes anKlais Percy Blsshe Shelley. ♦ 23 h. Harry Roy et son orchestre.. 23 h. 30. Gramophone.

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BOURSE DE PARIS PARIS. le 10 mus.

Marché assez nerveux et sans tendance bien définie. Les valeurs françalses, dont la hausse vient d'être exoesslvement rapide, ont dû supporter aujourd'hui des réalisations d'autant plus naturelles qu'on a cherché depuis quelques jours à créer un mouvement de ventes sur une certaine catégorie de valeurs. L'ambiance qui en résulte n'é'tant favorable à aucun compartiment, cette réaction était, presque fatale. Seules, les rentes ont pu se maintenir à leurs niveaux antérieurs, mais sur ce groupe également, l'ambiance a paru moins favorable.

Aux banques, le Foncier est sérieusement touché à 3.055 (- 180); Banque de Paris, 1.675 (- 17).

Produits chimiques lourda • Pechiney, 2.264 t 84); Kuhlmann, 831 (17).

Internationales Irrégulières: si la ̃Royal est encore franchement faible à 5J120 r- 78), le Suez est plus résistant A 23.525 (– 125). Quant au Rio, Il est en forte reprise à 3.380 (+ 81).

En coulisse, la De Beers qui s'était délà signalée hier par une résistance très marquée, a été de nouveau très reeherchée, terminant à 2.472 (+82). Tout la groupe des sud africaines a fait d'ailleurs aujourd'hui bien meilleure contenance et 1as réalisation» pont le plus souvent fort bien absorbées VEast Rond, la Durban, la Général Mining, la Rand Fovtein et la Sub Nlgel ont même regagné une fraction.

Aux cuprifères, fort» repris* de la !'harsis. en symnathie avec le Rio et la Penarroya au Parquet.

Caoutchoutlères et pétrolifères hésitâtes.

Valeurs françaises en réaction généBanque Rot LOTES.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

Précéd. Jour Précéd. Jour PrécèO. Jour 3 < PERPETUEL 74 901 74 90 CAZ ET EAUX 575 » 550 BONS MEXICAINS 6 314 315 5 1917 73 95 74 50 FORCES ACIER. No-EST 973 935 » ALBI (Mlnei d') 553 545 » J|ji 73 95 74 40 Htl Fx DENAIN.ANZIN. 2025 » 1999 » ANOLOAMERIOAN 0°*. 581 575 *19I0 .• 97 60 97 95 SCHNEIDER 1590 » 1575 » ARËAS 200 » 202 50 4 1925 • 97 10 97 » TREFIL. DU HAVRE 1180 » 1165 » BRAKPAN 307 50 302 50 1/2 1932 Série A 78 20 78 25 OOURRIERES 326 » 316 » BRUAY 229 U6 55 1/2 1932 Série B. 78 50 78 55 LENS 402 » 394 50 Cambodge 670 659 )BL 4 t <*Ti933 amort. 836 » 829 » MARLES 544 » 517 CAOUTCHOUCS 349 "1 345 50 OBLIG d\ 1934 764 » 761 » VICOIGNE & NŒUX 645 » 629 » CAOUTCHOUCS V 1239 >> 1192 >> OBLIG 5 1935 835 823 BOLEO 223 221 » OHARTERED. 263 501 ?SÎ au • UTIL NAT 4 i Ï93Ï 766 » 762 NICKEL 1495 ..1451 » CITY DEEP 201 "20150 S6rÎ84i%1933»10.n. 902 » 900 » PENARROYA 494 50 525 u CONCORDIA 112 ..111 » BONS 5% 1933 987 978 UGINE 2178 ,.2210 » CROWN MINES 1547 1526 BONS 5 1934 950 » 948 » KUHLMANN 848 831 » DAGGAFONTEIN 258 "1 259 » BONS 4 1/2 1934 "II 988 » 982 MAT. COLOR. St-DENIS.. 1380 «1360 » DE BEERS Ordinaire g390 » 2472 BONS 4 Â 1935 951 950 » PHOSPHATE DE GAFSA 962 ..1967 » prêt e005 ..2008 •»e AUTOn" D'AMORT 794 790 PÊCHINEY 2348 ,,2264 DURBAN ROODEPORT- 363 367 » BANQUE DE FRANCE 9145 8825 » RHONE POULEUO 1319 »11280 » EASTERN RUBBER 302 294 » SÎnquI dÏ "a LCER.È 6500 »16475 » SAmT-GOBAiN 2473 ..2297 EAST GEDULD 1024 ..1021 » BANQUE DE PARIS 1692 » 1673 » PORT DU ROSARIO 5900 » 5480 EAST RAND 407 » 4UJ » BANQUE UNION PARIS. 688 » 670 » CHARGEURS REUNIS 600 »1 590 » FRANCO-W YOMINO 428 ..422 » CI. ALGERIENNE .?: 1330 1305 AIR LIQUIDE 1605 »11565 » GENERAL MININO 642 ..643 COMPT' D'ESCOMPTE.. 835 809 BRASSERIE QUILMES.. 5005 » 4915 » GOLDFIELPS 590 589 CRÉDIT COM' FRANCE. 683 »l 665 » CAOUTCH. INDOCHINE. 760 742 HOTCHKISS 1250 1|15 CRÉDIT FONC. FRANCE 3235 »,3055 CITROEN 730 700 » ,IACERSFONTEIN 318 314 » CREDIT LYONNAIS 1800 ,,1820 » COMPT' M AT. US. a GAZ 925 ,,921 Il JOHANNESBURG 479 50 475 » SOCIETE GENERALE.. 745 733 » PEUCEOT 709 690 i> KUALA LUMPUR 419 410 » RENTE FONCIERE 574 » 542 » SAY RalMner.el 759 nI 730 LANCLAACT6 108 »I 107 Stt GENERALE rONO. 16P »1 168 TERRES ROUGES 624 611 » MAIN REEF 442 438 Hrl. Z ;•• ES ». » ^lTnnyoeungpê.enn.e:: 418 » p 50 MEXICAN sustr1. 142 r, r.r- g ^n^o?'.7. Se! ;:218?. pÊrnZS 22 NORD. 792 799 » RUSSE CONSOL. 4 1". 16 » 16 n PHOSPH CONSTANTINE 428 416 ORLEANS. 754 751 n »EB»E 4 «95 208 208 » ranofontein 331 334 SANtÎ-FÉ. 867 ..887 > TUB0 Dette 7 1* 1933 V 280 ,,1279 50 RAND MINES 865 » 870 METROPOLITAN. 1175 1151 BANQ. NAT. MEXIQUE. 286 ,,| 282 » ROAN ANTELOPE 4R2 50 4R3 » PARISIENNE IND. ELEO, 427 ,,401 il BANQUE OTTOMANE 538 517 u ROBINSON DEEP B. 299 299 n TRAM. DESHÏNQHAI 1080 1055 "REDIT FONC EGYPT. 4025 n14118 » SHELL TRANSPORT 761 ni 754 LYONNAISE d. EAUX C»< 1694 »:1635 » CANADI AN PACIFIC J70 .j370 u SIMMER AND JACK 83 |5 8325 Je.. 1300 .'1240 w«CONSLITS 131 ni 12350 SPR'NCS 191 501 192 EAUX i EL. INDOCHINE 1770 ,,il740 » PH1LIPPS 2981 »]2970 » SUB NICEL 1J« 1240 OISTRIB. OËLECTRIC 1223 ,,1180 n CENTRAL MINING 2808 ,,2850 n TANCANYlKA 121 l'0 50 ELECTRIO. DE PARIS. 780 ni 741 » CEDULD 102" > 1034 » IHARSI 3.3 ni 391 n ËLECTR. DE LA SEINE. 448 ni 442 MONTECATINI 200 ni 200 n THANSVAAL |}4 315 >> ÉLEC. CAZ OU NORD 492 ni 485 » R)0 TINTO » ?380 SOIE OE TUBIZE 218 ni 21450 ELECTR. Ci. Oeneralet. 1700 ,,11644 n AZOTE SI6 NORVÊOnel «45 ,,1344 » UNION CORPORATION.. 1143 11131 ËNi'ÊLEC duLIT MED. 688 ni 660 » PÉTROFINA 605 ni 600 u U™ MIN "VÏÎÏÎ^Sî^ 5191 l«4? EN" ELEC. Nd FRANCE. 424 424 ROYAL DUTOH. 5198 n15120 u°» MIN. H' K ATANOA, p S295 5245 » NORD LUMIERE 985 ,9S5 n AMSTERDAM RUBBER.. 4080 n14025 » VIEILLE MONTAGNE 3,5 3,40 n T a 597 »| 590 n NESTLE 5630 n15610 VINS a SPIRITTEUX. 348 n J48 » THOMSON HOUSTON.. 245 ni 232 ?ORTUG«DE8ABACS 411 ni 408 WEST RAND 191 50 199 » UNION D'ÊLBOTRIOITB 560 »|540 » 8UOR. OEOYPTB Ord. 629 »l 632 M W«T IPBIMQI »^, 2W »L 876 60

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