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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1937-02-27

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 27 février 1937

Description : 1937/02/27 (Numéro 14721).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k660816r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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DÉBORDEMENTS DES FLEUVES ELLE A DÉPASSÉ DE 30 CENTIMÈTRES

LA COTE D'ALERTE

PARIS, 26 février. Les pluies incessantes. les crues de tous les affluents de la Seine, ont amené une hausse de cette dernière qui dépasse maintenant toutes les prévisions. A 1 o r s qu on s attendait seulement à ce que la cote d'alerte fût atteinte, celle-ci a non seulement été atteinte, en effet, mais même dépassée de 30 centimètres. Aussi le service de la navigation a-t-il fait jouer aussitôt le dispositif de sécurité établi pour empêcher les eaux du fleuve de déborder sur les voies publiques.

Naturellement, la

navigation, déjà à considérablement gênée, est actuellement presque totalement interrompue. Tous les bas ports de la traversée de Paris sont actuellement envahis. les caves des habitations proches des bords du fleuve sont t également inondées. Les entrepôts de Bercy et tie la Halle-auxVins ont pu éviter bles qui étaient à craindre. Les bateaux lavoirs ont établi ri*« nnjtsprpl-

SUR LES QUAIS DE BERCY

Les tonneaux ont disparu, comme ont disparu les «concheurs sous les ponts », dont l'un des représentants cède, marche par marche, à l'irrésistible invasion des eaux

les qui les unissent directement aux quais supérieurs. Le zouave du pont de l'Aima a maintenant de l'eau presque à la hauteur des genoux.

Au pont de Neuilly. les travaux en cours ont dû être arrêtés et les chantiers évacués; deux cents ouvriers se trouvent de ce fait en chômage. Dans les rues basses de Passy, notamment rue Gros, des pompes ont été installées pour épuiser l'eau qui s'infiltre dans les caves. Sur les chantiers de l'Exposition, les travaux continuent et toutes les mesures de protection nécessaires ont été prises.

Dans la banlieue. la crue des eaux a également de pénibles conséquences; les terrains ou jardins proches des rivières ou du fleuve sont inondés et dans certaines localités, à Alfortville par exemple, les habitants ont dû évacuer les pavillons qu'ils occupaient. La Marne n'a pag atteint

son maximum

Château-Thierry. 26 février. Ce matin la Marne a atteint la cote de 3 m. 55 au pont de Château-Thierry. Elle atteindra, suivant les prévisions actuelles, le maximum dans la nuit de lundi à mardi prochain avec 4 m. 10. L'Oise non plug

Compiégne, 26 février. L'Oise qui débordait déjà depuis quelques jours dans sa partie supérieure monte assez rapidement. C'est ainsi qu'au barrage de Venette, près de Compiégne, elle cotait hier 4 m. 32 et cote ce matin 4 m. 57. Le service de la navigation prévoit pour lundi matin 1" mars une cote de 4 m. 80 au minimum de.son côté, l'Aisne, affluent de l'Oise, monte également et cote ce matin au Carandeau 4 m. au lieu de 3 m. 80 hier. L'Oise avait atteint 5 m. 92 en 1910,

6 m. 10 en 1920 et 6 m. 23 en 1926. Le trafic continue normalement, sauf pour la traction animale qui est arrêtée par suite de l'envahissement des chemins de halage par les eaux. A Tours

Tours, 26 février. Depuis hier soir la Loire a envahi les quais de Tours. De nombreuses caves des maisons riveraines sont inondées.

MALGRÉ LA CRUE

DE LA SEINE,

LES TRAVAUX

DE L'EXPOSITION

SE POURSUIVENT

PARIS, 26 février (de notre rédaction parisienne). Les représentants du commissariat général de l'Exposition de 1937, qui ont visité ce matin les travaux en bordure de la Seine, ont pu constater qu'à l'heure présente trois pavillons seulement ont leurs fondations touchées par la crue. Ce sont les pavillons de la Corse, du Bronze et de la Ferronnerie et de l'Hygiène. Les mesures nécessaires sont prises pour que les matériaux soient protégés et que les travaux sur ces trois points se poursuivent dans toute la mesure du possible.

D'autre part, le commissariat général rappelle, pour répondre à de nombreuses questions qui ont été posées à ce sujet, que trois églises seront édifiées dans l'enceinte de l'exposition l'église du pavillon des Etats Pontificaux, la chapelle du centre régional de la Savoie et la chapelle du pavillon de la vallée moyenne de la Loire.

3i Garonne a rompu un barrage à Barsac et ses eaux débordant sur la campagne menacent de couper la route de Fardeaux à Lanfon

QUATRIÈME TENTATIVE

QUATRIEME ÉCHEC

Libert et Denis' sont contraints d'atterrir

dans le Laos LES DEUX AVIATEURS SONT SAINS ET SAUFS LONDRES, 26 février. On mande de Changhai à Reuter

Les aviateurs Libert et Denis ont fait un atterrissage forcé dans la province du Laos (Indo-Chine française). Un des aviateurs serait blessé. On précise que c'est dans la région du Thakhek (Laos), que les aviateurs Libert et Denis ont fait un atterrissage forcé.

Panne d'essence

PARIS, 26 février. Le ministère de l'Air communique

L'équipage Denis-Libert qui tentait la liaison rapide Paris-Tokio, a été contraint de se poser à court d'essence 30 kilomètres au nord de Thakhek. sur le fleuve Mékong, province du Laos (Indochine française).

Denis et Libert ont fait parvenir au résident de France à Thakhek un message qui dit en substance Avons été pris par la brume. En panne d'essence, après 9 heures de vol, nous avons été obligés d'atterrir près du fleuve. Personne ne parlant français, vous prie nous envoyer aide. Avertir aviation Hanoï et prévenir familles ainsi que ministère Air Paris. » Les autorités locales et l'inspecteur de la garde indigène se sont immédiatement rendus sur les lieux.

L'AVIATEUR ANDRÉ JAPY

RENTRERA BIENTOT EN FRANCE Le voici dans l'hôpital de l'île de Kiucher, où les autorités nippones l'ont recueilli et soigné après ton dramatique atterrissage.

AVIS DE CONVOCATION MM. les Actionnaires de la Société en commandite par actions, La Presse Régionale de l'Ouest (Pierre Artur et Ci,), au capital de 2.000.000 de Irancs, sont convoqués le Iundi 8 mars 1937, à 10 heures du matin, au siège social à Rennes, 38. rue du Pré-Botté, en assemblée générale ordinaire.

Ordre du jour

Autorisations à donner au Gérant Ratification d'achat d'immeubles. Le Gérant P. Artur,

ANGLETERRE-LE CAP

ET RETOUR

L'AVIATEUR LLEWELLYN

S'EST ENVOLE DE CROYDON LONDRES, 26 février. L'officier aviateur Llewellyn s'est envolé ce matin de l'aérodrome de Croydon, tentant de battre le record Angleterre-LeCap et retour. Son itinéraire est le suivant Tunis. Le Caire, Kisoumou, Broken, Hill, Kimberley et Le Cap. Son appareil n'est pas muni de la T. S. F. A Tunis

Tunis, 26 février. L'aviateur britannique Llewelyn, qui tente LondresLe Cap est arrivé à Tunis à 17 h. 30 (G.M.T.) venant de Londres sans escal8.

GRAND DÉBAT SUR LA « PAUSE » AU PALAIS-BOURBON M. Flandin dresse un terrible réquisitoire contre la politique de M. Blum qui, dit-il, conduit le pays à la catastrophe MM. F. Laurent, Laniel et Pau! Reynaud s'assotient à ses paroles

L'ANCIEN PRESIDENT DU CONSEIL SIGNALE L'ÉMOTION DU PAYS APRÈS LES TROIS DERNIERS DISCOURS DU CHEF DU GOUVERNEMENT ET DÉNONCE LE MIRAGE D'UNE FAUSSE PROSPERITE

ET LA HAUSSE DES PRIX QUI DIMINUE

LE POUVOIR D'ACHAT DES FONCTIONNAIRES

M. Blum répondant aux interpellateurs parle de la pause qui n'est pas un acte de contrition. Mais pendant un certain temps il y a lieu de faire preuve d'un esprit de prudence et de sagesse. LA CONFIANCE EST VOTÉE PAR 361 VOIX CONTRE 209 s'investir en toute sécurité chea nous. » mois et ce serait clou la plus lmin»n–

Paris. 26 février. Les radicaux votent ce soir pour le gouvernement mais, depuis hier, on sait dans quel esprit 1. Ils veulent laisser à M. Blum et à M. Auriol la responsabilité des événements assez graves et prochains qui menacent l'Etat. Les réalités sont, maintenant, quasi publiques. C'est parce que tout le Parlement les connaît que les radicaux, je ne dis pas « soutiennent mais maintiennent de force M. Blum au pouvoir, un peu comme l'on maintient un condamné sur l'échafaud.

Ne nous perdons pas en de vains détours. Le Trésor public et la monnaie sont dans une situation telle que, d'ici quinze jours, le gouvernement sera obligé de prendre des mesures redoutables. La logique lui commande le contrôle des changes. Trois ministres radicaux et M. Cailloux, qui faiblit visiblement, l'accepteraient deux autres ministres radicaux et la majorité des deux Commissions des Finances du Sénat et de la Chambre n'en veulent à aucun prix. Le procédé, du reste, nous aliénerait immédiatement l'Angleterre et les Etats-Unis, dont le secours nous sera, longtemps encore, indlspensa.ble. Les conseillers financiers de M. Blum (qui, disons-le par parenthèse, lui ont vivement reproché ses discours de Nantes et de Saint-Nazaire) estiment donc que le contrôle des changes serait dans la < ligne autarchique » d'un gouvernement socialisant mais ils repoussent cette mesure parce qu'elle nous aliénerait nos créanciers et disloquerait le Front populaire.

Il est donc question d'un emprunt en Hollande, puis d'un autre en Pays Scandinaves, ballons d'oxygène qui vont nous coûter fort cher. En même temps, on parlera brusquement d'une stabilisation du franc, qui produirait quelques bénéfices et, surtout, qui ferait impression sur le monde. « Nous montrerons par là, disent nos gouvernants, que nous n'abandonnons pas le principe du libre échange financier, et, surtout, nous attirerons automatiquement les capitaux, qui pourront

Les socialistes au pouvoir oublient qu'après l'échec de la dévaluation, après l'échec de l'expérience économique et financière du gouvernement, tel que MM. Lamoureux et Marchandeau l'c t péremptoirement démontré, hier soir, aux radicaux. la stabilisation du franc ne produira qu'un effet insignifiant. Tout le monde dira et écrira que les conditions annexes et absolument vitales de l'opération ne sont pas réunies en France. Ces conditions sont ECONOMIQUES, SOCIALES. POLITIQUES. Un gouvernement à direction socialiste ne saurait, organiquement, psychologiquement, les remplir. La stabilisation craquerait dans quelques

des catastrophes.

Notre conclusion est simple, et toujoura la même il faut changer de politique. après avoir explicitement reconnu qu'on s'est trompé, et que l'expérience n'a rien donné, que des inquiétudes, soit sur la plan monétaire, soit dans le domaine du budget, soit en ce qui concerne les prix, le loyer de l'argent, le chômage, la repriss des affaires, la revalorisation des produite agricoles, la sécurité du commerce, de l'artisanat et de l'épargne. A de tels aveux. M. Blum et son équipe se refusent. Soit Dans quelques semaine, on verra qui avait raison.

L.-A. PAGES.

LA SÉANCE DE LA CHAMBRE

PARIS, 26 février. MM. P.-E. Flandin,. Paul Reynaud et Fernand Laurent interpellent cet après-midi le Gouvernement sur la politique générale. Un débat de grande envergure va s'ouvrir, car les orateurs sont de qualité et sauront traduire avec maîtrise à la tribune la perplexité du « Français moyen » en face des déclarations sybillines du président du Conseil ou des décisions imprudentes de ses collaborateurs. Ce programme a attiré au PalaisBourbon une foule énorme et les tribunes du public regorgent quand, à 15 heures, M. Herriot monte au fauteuil. Sur les pas du président s'engouffrent les députés au grand complet. Pendant un instant. les conversations vont leur train. Les ministres, M. Blum en tête, prennent place au banc du Gouvernement. De quelques coups de son coupe-papier, M. Herriot impose le silence puis il déclare la séance ouverte et donne la parole au premier interpellateur, M. Flandin.

M. FLANDIN

A LA TRIBUNE

L'ancien président du Conseil évoque les trois discours prononcés par M. Blum sur les chantiers de l'Exposition, devant les fonctionnaires et au

Un éléphant est né dans un cirque parisien. L'événement est rare en Eu- rope. On l'a fêté en baptisant au ch ampagne le nouveau-né. Mais bébé élephant n'a pas l'air de goûter la p laisanterie et tourne délibérément le dos à Maurice Chevalier et Joséphine Baker, ses parrain et marraine

Conseil national socialiste. L'opinion publique s'est émue de ces trois discours, et c'est pour dissiper l'inquietude du pays que l'interpellateur s'est décidé à intervenir. Depuis lors, !s chef du Gouvernement a répondu à Nantes et à Saint-Nazaire avec une grande clarté et une parfaite franchise! Il s'est félicité de son œuvre, et a annoncé qu'il ne changerait pas de politique, mais réaliserait ce qu'il appelle les vœux des masses populaires en repartant « pour de nouvelles conquêtes et de nouvelles victoires

Parlant de l'étape à franchir, M. Flandin le rappelle. M. Blum a proclamé que les réformes à réaliser seraient arrêtées en commun par les divers éléments du Front populaire. M. Flahdth. Dans le même temps, M. Jouhaux assurait qu'en mai le programme de la C. G. T. recevrait son application. La « pause » est donc ainsi définie, limitée dans l'espace et dans le temps.

Aussi bien le programme primitif du Front populaire est à peu près épuisé il ne reste plus guère sur le chantier que le fonds national de chômage, l'assurance contre les calamités agricoles et les retraites sur la vieillesse.

« M. Blum a jusqu'ici fait preuve d'une grande continuité de vue. Mais, si ses espérances ne se réalisent pas, ne dira-t-il pas un jour que le régime capitaliste n'est pas compatible avec la démocratie sociale, et ne s'efforcera-t-il pas de l'abattre ?

« Aujourd'hui, il sera bien facile de grouper la même majorité qu'au pre- mier jour, et sans doute faut-il s'en féliciter. Car il est bon de voir ceux qui ont conclu le pacte du Front populaire en respecter la loi. Mais il ne serait pas digne, pour ceua qui aperçoivent la duperie, d'attendre la cata»trophe pour s'en dégager. (Mouvements à gauche.)

Où va le pays ?

€ Nous croyons nous, que vous condulsez le pays à la catastrophe », déclare tout net l'orateur, sur un ton mesuré qui fait grande impression sur tous les bancs.

M. Flandin tient à justifier l'affirmation qu'il a formulée. Tout d'abord, il est persuadé que ni la situation financière ni la situation monétaire ne permettront au groupement d'attendre le mois de mai pour changer de politique. M. Fiakdim. Votre trésorerie est très bas. Les contrôleurs des dépenses engagées ont été invités à freiner toutes les dépenses des négociations sont en train en vue d'emprunts à l'étranger. Les emprunts à court, moyen ou Iong terme sont devenus impossibles è l'intérieur Un quart des détenteurs d4 bons Auriol a refusé la consolidation.

es dépit des concessions fattes, n'ont procure que 172 milliont les bons au Trésor trouvent di'lialement dea souscnpteurs. Toutes tes monnçies deinVuées saul te iranc font prime en ce moment à Londres Dira-t-cn Que, là encore, on se trovre devant 4& centre).

Illusions financières

M. Blum se réjouit d'avoir vu augmenter les dépôts dans les cniMft d'épargne en janvier mais de tout temps, a cette époque. après les etrennes, ies dépôts se sont accrus. Cette année, ces dépôts sont en déficit de 100 millions sur ceux des deux années der- nières. {Mouvements divers). a On mvoque comme signe de reprise la plus-value des impôts mais on ou- blie qu'il y a eu la dévaluation et la hausse des prix. Quant a la situation soi-disant améliorée des réseaux. elle est due surtout aux transports du eup- plémcnt de charbon britanniques im- porté en France. ] « Les dépenses sociales absorberont d'ailleurs tout ce qui aura pu être amassé. Ne faudra-t-il pas élever l'indemnité de chômage, et devant la hausse croissante du prix de la vie, rajuster les salaires des fonctionnaires? tProtestations violentes à gau- che et à V extrême-gauche). La gauche fait entendre de sourds murmures. A droite et au centre, au contraire, on applaudit.

La capacité d'achat

diminue

chez les fonctionnaires € Je pense, déclare M. Flandin, que certains professeurs doivent comparer en ce moment avec amertume leur traitement avec les bulletins de paye de fin de mois de certains ouvriers non qualifiés de l'Exposition Internationale »

Et de démontrer que jamais la capacité d'achat des fonctionnaires même après les décrets Laval n'a été aussi amenuisée.

Il Je vous félicite d'avoir obtenu ce sacrifice, dit l'ancien ministre à M. Blum. De mon temps, les fonctionnaisres étaient plus exigeants ». (Exclamations, rires et applaudissements.) Poursuivant son exposé, l'orateur se dit certain que le gouvernement, dans l'impossibilité où il sera de trouver des emprunteurs, devra recourir aux avances de la Banque de France et conclure avec l'institut d'émissions de nouvelles conventions.

Très nerveux, M. Vincent Auriol proteste.

Après la situation financière, voici évoquée la conjoncture monétaire, qui n'est pas plus brillante.

M. Flakdin. Le fonds d'égalité des changes a épuisé le 29 janvier ses facultés de prélèvement à la banque. Il peut acheter de l'or; mais alors il diminue l'encaisse. La défiance s'accentue à l'égard du franc.

Le déficit croissant de la balance commcrcjale est un autre symptôme; il est de 4 milliards 700 millions depuis quatre mois. En admettant que l'Exposition puisse ouvrir le 1" mai et que 2 millions d'étrangers laiasent en moyenne 2.000 francs par tête, cela ne fera jamais que 4 milliards dt devises, moins d'argent seulement qu'il n'en faudra pour rembourser en novembre Vemprunt des chemins de fer ci Londres.

c L'amenuisement de I'eacaisse-or se vérifie chaque jour par le dépôt dans tes banques. A la Banque de France, il y avait, il y a huit mois, 7 milliards de francs Poincaré; il reste aujourd'hui 7 milliards de francs Auriol. Le gouvernement devra faire face simultanément aux difficultés de la trésorerie et aux difficultés monétaires. Comment le pourra-t-il ? Il sera conduit à l'inflation ou au contrôle des changea La conséquence

de la lutte des classes en y a peu de temps encore, le choix restait possible. Le retour d une poü.tique libérale, l'abandon des contraintes eussent permis d'arranger les chosea. Le contrôle des changes, au contraire, nous aliénera les grandes démocratie3, sur lesquelles nous comptions pour établir la paix. Si ci Nantes, le président du Conseil, faisant abnégation des idées qui lui sont le plus chères, avait encore son auditoire à renoncer ci la lutte des classes, ,'il avait lancé un appel ci l'union, tout eftt pu être sauvé.

t Au contraire, on dirait qu'il s'est Ingénié là-bas à se couper la rentraite. Il a répété bien haut qu'il n'avait pas besoin du capital

M. Blum. Aiors, il faut l'implorer ?

M. Plahdœ. Ce n'est pas moi qui gouverne. (Mouvements divers).

Et M. Flandin poursuit son réquisitoire. Il rappelle les paroles menaçantes du président du Conseil; celles de M. Jouhaux, de M. Paul Faure, qui réclame, lui, la conscription des fortunes; le patronage donné par M. Marx Dormoy aux réunions les plus effarantes; les élucubrations de M. Thorez, persuadé qu'il sera bientôt le mattre du De la contrainte

d la dictature

Ce n'est pas votre définition de la c pause » qui ramènera la confiance et renversera le mouvement dta capitaux, déclare l'ancien président du Conseil. Alora ?. Alors, tous serez obligé d'en venir à des mesures de contrainte sur les capitaux et' l'épargne d'abord, sur les vcrsonncs ensuite.

Vous devra aller jusqu'au bout. Voa sorcessenrs hériteront de la terrible situation que vous aurez créée. Et de successeur en successeur, ce sera la dictature. C'est ainsi que meurent !es démocraties. (Applaudissements au centre et sur quelques bancs à gauche).

< L'hitlérisme est la conséquence directe de la faillite monétaire allemande de 1923. signale l'orateur, chaleureusement applaudi par le centre et la droite. Songez au sort de vienne la Rouge Il y a trois ans; songez au sort de la République espagnole, Ecoutez l'avertissement d'un grand ami de la France. M. Churchill. Nous serions amenés au régime totalitaire de l'Allemagne. m

M. Flandin afSrme que le redressement économique, si souhaitable, ne saurait être le fait d'une seule classe. comme a paru le proclamer la banderolle tolérée par le président du Conseil à l'eXDQftltiûlL

`tire question de brimer la classe ouvrière; mais il ne faut pas davantage rançonner la classe paysanne. Les bravos crépitent a nouveau sur les bancs de l'opposition, cependant que l'orateur démontre au président du Constil qu'il a confondu c politique tion du sort des masses à.

c Les hauts salaires, dit l'orateur, ont entraine la hausse des prix, et po«»r eeux qui ne trouvent pas de travail. l'existence devient unpossible. Le pain que vous avez promis manque encore sur beaucoup de tables. » {Applaudissenienfs au centre et à droite.) M. Plandin paase au problème morai posé par l'expérience Blum. Non, s'écrie-t-iL vous n'êtes pas là 1 pour exécuter la volonté de certaines t masses », avec tout ce que cela comporte de matérialisme sordide. » Les communistes organisent alors un tapag; en règle et des clameurs tonitruantes montent de l'extrême- gauche, bientôt couvertes par les ap- plaudissements de la droite et du cen tre. Enfin le calme renaît, et l'orateur peut terminer sa phrase.

« Cette observation est d'ordre général, dit-il, et vise la nature humaine, tout entière. »

Puis. penché vers M. Blum

« Ayant la charge de la Nation qui 1 englobe toutes les classes sociales, je, demande à M. le Président du Conseil de se souvenir que la République a affirmé la France « une et indivisible « Nous faisons appel à votre républicanisme, Monsieur le Président du Conseil, pour faire cesser une politique de désunion et de division. L'union des Français ne se peut réaliser que sous l'égide d'un gouvernement affranchi de la lutte des classes

Au centre, à droite, on applaudit longuement et la séance est suspendue. Dans les couloirs on commente avec calme et anxiété les chiffres et prévisions objectifs donnés par M. Flandin en ce qui concerne la monnaie.

M. Fernand Laurent

M. F. Laureit

A la reprise, M. Fernand Laurent a la parole.

Le député de Paris félicite M. Blum d'avoir conçu la e pause si par pause i 1 entend l'arrêt du mouvement qui entraîne chaque semaine au delà des frontières un milliard d'or. Ouvrant son dossier, M. F. Laurent cite des chiffres publiés par le Times. Selon lui.

l'exode de l'or s'accentuerait jusqu'à atteindre 200 millions par jour. c C'est inexact, s'écrie M. Vincent Auriol. Je crois savoir que les documents de M. P. Laurent lui ont été transmis par un haut fonctionnaire de la Banque de Fronce. S'il a sollicité cette besogne de trahison, il a, lui aussi, été trahi à son tour. Le chiffre de 200 millions par jour est faux 1 C'est ainsi que l'on fait pression sur le crédit public. Voici quelques jours, la radio, puis la presse, annonçaient un changement ministériel, puis démentaient l'information. Il y a eu là manoeuvre concertée de la fausse nouvelle et du jeu de bourse.

La majorité ne ménage pas ses bravos. A droite et au centre, au contraire, on proteste contre ces paroles. Très calme, M. F. Laurent dément à son tour

c J'affirme que je ne connais a-icun fonctionnaire de la Banque de France, que je n'en ai jamais vu. J'ai cité le Times du 23 février vous le poursuivrez si vous le voulez. Je n'insiste pas je veux rester sérieux. » (applaudissements à droite et au centre, et rire*). Les monopoles,

de la C.G.T.

Passant à l'objet même de son interpellation, M. P. Laurent interroge le gouvernement sur la circulaire de M. Moch, ordonnant aux entrepreneurs de n'embaucher que des ouvriers appartant à la C. G. T.

« Que faites-vous, Monsieur le Président du Conseil, dit-il, de la déclaration des droits de l'homme que faites-vous de la liberté et de l'égalité quand vous entendez empêcher les ouvriers indépendants de gagner leur vie 7 Ainsi, d'après vous. des travaux payés par l'ensemble des contribuables français seraient réservés à certains privilégiés ? Le commissaire général Labbé a bien parlé ce matin de c difficulté d'interprétation P. Serait-ce que le commissaire général de l'Exposition ne possède pas la technique de la langue française.

L'industrie qui travaille l'industrie de guerre M. P. Laureht. I1 n'y a que dans la métallurgie qu'une reprise certaine se manifeste conséquence de l'effort entrepris en faveur de la défense nationale. Le comité des forges s'en réjouira. On a dit que le nombre des wagons chargés était en augmentation en oubliant d'ajouter qu'ils transportaient des marchandises étrangères. Il parait que l'on compte 70.000 chômeurs de moins que l'an dernier. Evidemment, avec la loi de deux ana. 60.000 jeunes gens sont à la caserne < J'ai le regret de vous dire. conclut M. F. Laurent, que, sous le régime du front populaire, la seule reprise incontestable est celle des marchands de canons ». (Vifs applaudissements drotte et au centre). M. Laniel dit la gêne des budaets locaux

J.Vl. *dA.»c&

M. Laniel. député !u Calvados, consate que les prix et is salaires ont enrepris une véritable ourse de vitesse. Il gnale l'embarras es collectivités loales, placées en ace de dépenses acrues et devant une îattere imposable e plus en plus rare.. K Laniel. Il <t impossible de éer de nouveaux centimes additionnels. M. Blum avait

cru que la prospérité paierait mais la prospérité ne peut pas payer et le seul résultat acquis jusqu'ici est un effroyable désordre dans les budgets

locaux. Que va-t-on faire ponr factUter le placement des emprunta ^rrpnnaux ? »

M. Paul Reynaud

Le succès de M. Laniel est très vif. Apres lui. M. Paul Reynaud intervient. L'ancien ministre, à son tour, analyse ce mot lourd de sens la pause. M. P. Reykaub. La pause. elle intéresse les fonctionnaires et les ouvriers. C'est un recul général de la doctrine du pouvoir d'achat. La crise financière, la crise de confiance ressemblent à ces boutons que l'on voit sur le visage des malades. Elles dénotent le mai. Un mauvais médecin soigne les boutons; un bon médecin s'attaque aux organes lésés.

« C'est la paix sociale qu'il convtent de préserver avant tout, car la situation financière %< politique est dominée par la sttuation extérieure. Ce que nos adversaires souhaitent par-dessus tout. c'est la discorde entre français. » Examinant le problème écdnomique, IL Reynaud inique que nous impor- 1 tons de plus en plus de matières pre- mières et qu'elles coûtent de plus en plus cher..

M. P. Reyhaud. Malheureusement, nous ne pouvons ni livrer nos marchandises, qui sont trop chères. ni livrer notre or qui est trop rare. C'est par le travail français que l'on paierait le travail des autres peuples si la politique suivie était saine; maia elle ne l'est pas. s

« « Des chèques en blanc sur la dévaluation » c Nul ne pourrait prendre la responsabilité de déchirer l'accord tripartite conclu par M. le Président du Conseil n, déclare l'ancien minietre, qui montre le danger d'avoir f tiré dés chèques en blanc sur la dévaluation s.

M. Paul REYMUD

« Déjà, nous en vions dépassé les prix mondiaux. Lorsque les grands magasins auront à remplacer 1 e u r s stocks, les prix vont bondir. Ce qui est inquiétant, ce n'est pas la hausse illicite, c'est la hausse licite. » (Applaudissements). L'ancien ministre des Finances se fait l'écho des doléances des pro-

ducteurs industriels ou agriculteurs, qui réclament des barrières douanières piur les protéger contre la concurren-

ce. Le syndicat des libraires a constaté qu'un livre imprimé en Angleterre coûtait 50 moins cher qu'un livre imprimé en France.

M. P. Rkthacd. Les travailleurs n'ont pas encore vu le péril ? Mais il est là Le vice du gouvernement est qu'il a deux politioues contradictoires l'une à l'usage interne. l'autre a l'usage externe; c'est l'opposition de l'accord tripartite et de la théorie du pouvoir d'achat.

L'orateur cite le Times, lequel affirme que si la Franche n'opère pas un sérieux redressement, elle va tout droit à l'isolement économique. La vérité est que les événements ne connaissent pas la pause ».

M. Paul Reynaud cite l'exemple de la grève des dockers à Cherbourg. « Si le conflit n'est pas réglé par une prompte intervention gouvernementale, l'Ile-de-France repartira pour New-York en laissant à quai les marchandises. Cela est grave. On com1 prend après cela ceux qui réclament i la trêve et l'union.

« Autre chose les capitaux se raré| fient. N'est-ce pas l'étranglement des affaires ? Les rentrées sont-elles accrues par la hausse des prix ? Comment s'équilibreront les budgets locaux ? Autant de problèmes angoissants.

n Pendant que vous êtes assis sur le bord de la route, la lutte continue. La pause aignifierait-elle que le gouverne- ment n'a plus de programme? à L'orateur évoque la catastrophe fi- nancière de 1924. <c Le mur d'argent », dit-il n'était pas hostile à M. Poincaré. Le c mur d'argent c'est tout le monde, la foule des épargnants. Le tout est de savoir si les chefs sont faiu pour suivre ou pour guider. »

c L'expérience

du monde »

M. Paul Reynaud cite maintenant l'exemple de M. Van Zeeland et, d'une façon générale, des 50 pays pour lesquels la crise a été finie après la dé- valuation. Est-ce que le peuple le plus intelligent du monde ne comprendrait pas l'expérience du monde. (Applaudissements.)

a Contre le cancer, s'écrie-t-il, il n'y a pas une thérapeuthique de droite et une thérapeutique de gauche. Il n'y a pas une dévaluation de droite et une dévaluation de gauche. Il y a celle que l'on réussit et celle que l'on recom- mence. Il n'y a pas une politique de droite et une politique de gauche il y a une politique qui sauve le pays et l'autre, qui le perd. (Vils applaudissements prolongé8 au centre et ci droite.)

LA RÉPONSE DE M. BLUM

A 18 h. 30. M. Léon Blum monte à la tribune.

Le président du Conseil répond tout d'abord à M. Laniel en lui rappelant que 525 millions de dépenses sont passés depuis novembre des budgets départementaux et communaux dans le budget de l'Etat, que 200 millions ont en outre été attribués à titre d'aide aux communes et que des conversions d'emprunts ont été facilitées. Très prochainement un projet sera déposé, qui réglera l'ensemble du problème.

Parlant des faits signalés par M. F. Laurent. M. Blum se plaint que l'on ait c grossi l'aventure

M. Blum. Tout te monde désire que l'Exposition ouvre à la date indiquée. Une Commission tripartite a été constituée et a constaté l'insuffisance du personnel. Des entrepreneurs ont reconnu que les offices départementaux de placement ne possèdent pas la maind'œuvre nécessaire. Les syndicats ouvriers de la C. G. T. se sont déclarés prêts à la fournir.»

Des éclats de rires ironiques accueillent cette affirmation.

Le président du Conseil ajoute que la Confédération du Bâtiment groupe dans la région parisienne la presque totalité des travailleurs.

c Aussi bien, dit-il, ce sont les résultats qui doivent juger la circulaire. De 7.000, le nombre des ouvriers est passé dit). à 15.000. » (L'extréme-gauche applauC'est à MM. Flandin et Reynaud que M. Blum s'adresse à présent.

e Avec M. P. Reynaud, souligne-Wl, M. Plaadin n'a qu'une pensée commune l'un a dit que nous conduisions le pays à la catastrophe, l'autre à la ruine.

^Vonc A DROITE. Cela suffit, amlbleLa pause

M. Blttm. Quant à la pause à laquelle ils ont faifanusion tous deux. elle ne constituait pas, ils doivent en avoir l'assurance, un acte de contrition. Je n'entendais pas souscrire par avance aux déclarations que M. Flandin a faites. La situation est aujourd'hui meilleure. (Rires à droite et au centre; applaudissements à gauche). Le pays revient peu à peu à la santé économique. (Murmures). Croyez-vous qu'il me serait difficile d'apporter la critique des critiques ?

Essayez, crie quelqu'un.

M. Blum. On a contesté le chiffre de la régression du chômage comme si tous les soldats avaient été des chômeurs (Vifs applaudissements à gauche et au centre gauche). La diminution des chômeurs complets est de 15 et le chômage partiel a à peu près complètement disparu.

M. Blum combat de même l'argumentation présentée au sujet des bons Auriol et du chargement des wagons. Si l'on importe plus de charbon, c'est que l'on produit davantage.

Non, riposte un député, c'est que les mineurs français travaillent moins. Quant aux sorties d'or, Il prétend qu elles furent très importantes sous les ministères Flandin et LavaL VOIX AU cditre. Mais vous deviez faire mieux

Visiblement nerveux. le président du Conseil affirme que l'évidence ne peut être niée. La reprise ? On la voit en se promenant dans n'importe quelle rue de Paris. (Exclamations et rtres). Revenant à la pause, le chef du gouvernement. qui est visiblement fatigué, déclare

t J'entends -par là que pendant un certain temps, il y a lieu de faire preuve d'un esprit de prudence et de ménagement, que le rythme doit être ralenti et certaines mesures différées Pourquoi donc ? Parce que. après un effort exceptionnel, il est toujours bon de souffler un peu et aussi pour d'autres raisons. La principale touche à la Question des nrix Noiia np rwiunni nom

que la hausse des prix, et par consé- quent des salaires, doit être tenue comme une loi inéluctable. Les charges ont déjà été incorporées dans les prix et la hausse dans une large mesure ne s'explique que par ce que j'ai appelé « l'appétit impatient du profit Il. (Protestations répétées).

Les effets de la crise La crise économique, en se prolongeant, a produit un effet de démoralisation.

Lee ouvriers, & peine sortis d'un long chômage, sont enclins à faire tralner un travail qu'ils ne sont pas sûrs de voir renouvelé. De même l'industriel ou le commerçant, à peine tirés de la mévente, tachent d'exploiter jusqu'au bout une possibilité de profit qui n'est pas encore sûre. Etablir honnêtement, à l'heure présente, des prix de revient, est extrêmement difficile. M. Paul Reynaud préconisait l'exemple de M. Van Zeeland en déplorant que la déflation n'ait pas été conjuguée avec la dévaluation. Et bien, M. Reynaud, si vous aviez voulu au mois de juin appliquer à ce pays une telle combinaison, je ne sais à quoi vous auriez abouti, malgré tout votre talent et tout votre courage. (Mouvements divers).

L'ancien ministre veut répondre, mais M. Blum n'accepte pas d'être interrompu. Il est d'ailleurs contrairement à son habitude, assez confus dans ses explications. Il entend démontrer que les producteurs dans la crainte où ils sont de perdre, ont tendance à prévoir trop largement leurs frais. Il soutient, par ailleurs, à la surprise générale, que la France est déjà en circuit fermé et en autarchie La demande est supérieure à l'offre. EnHn, pour suppléer à l'insuffisance de la production et freiner la hausse des prix, la pause est nécessaire.

Le déficit budgétaire Ouvrant un autre chapitre, l'orateur souligne que le budget a été voté en temps utile. Il attribue aux besoins de la Défense nationale une large part du déficit, de la nécessité de se procurer des ressources. Cela était plus difficile pour le gouvernement actuel que pour les prédecesseurs car des investissements nouveaux, privés, font tort aux emprunts. La thésaurisation constitue une autre entrave. L'intérêt bien entendu. commanderait que les capitaux exportés réintègrent la France. Ils y reviendront, quand la prospérite sera mieux marquée. Ce serait une imprudence que d'entraver ce mouvement, en ne freinant pas les dépenses publiques. Mais il y a depenses et dépenses. L'argent injecte dans le corps du pays pour le ranimer n'est pas perdu. Mais le gouvernement a besoin de crédits. Il ne doit pas donner l'impression qu'il gère les deniers publics avec imprudence. Voilà l'explication de la pause.

On a reproché à M. Blum ses con- traductions.

Il se peut qu'elles existent. dit-il, mais dans une période de transition comme la noue, tout est contradic- tion. Il

L'orateur signale cette difticulté de faire coïncider les réformes sociales hardies et un effort intensif d'arme- ment. Là encore, il y a contradiction. Le problème politique « La pause économique et financière est-elie compatible avec la politique du Front populaire ou bien n'exige-t-elle j pas une politique d'union nationale ? « Pour M. Flandin, pause égale confiance et confiance égale union. Mais après une pause, on repart et sur quel programme ? Vers quel but ?

M. Léon BLUM

du programme ministériel, c'est-à-dire du programme du Front populaire il y a la loi sur la presse, la loi d'amnistie. les projets agricoles, le fonds national de chômage. Ce que nous reprendrons après la pause, ce sont les projets que le pays ne pourrait supporter en ce moment sans dommage, Le programme du Front populaire s'écrie M. Blum, c'est le seul au service duquel le gouvernement soit engagé vis-à-vis du pays et de la majo-, rité. (Applaudissements à gauche). Il! n'existe pas de programme nouveau. Tout programme nouveau devra faire l'objet d'un examen commun et d'une décision commune des éléments qui composent le Rassemblement populaire. » (Vifs applaudissements à go»-, che et au centre-gauche.)

Quelqu'un à droite interrompt. « Le jour où vous voudrez retour-i ner devant les électeurs propose le président du Conseil. (La Chambre entière applauditl. M. Blum insiste sur sa volonté de demeurer en accord avec le Parti Radical qui 'possède au sein du gouvernement des ministres dont les rapports n'ont cessé d'être < amicaux » et « affectueux ». Peut-on concevoir la pause sans la confiance et la confiance sans l'union ? En un mot, faut-il élargir, le gouvernement ?

Désintéressement

M. Blum. On peut penser de moi ce que l'on voudra, mais ceux qui me connaissent savent que je n'ai pas recherché le pouvoir, que je suis capable de prendre une décision désintéressée. Si je croyais qu'un ministère d'union nationale fût possible ou souhaitable, je m'en irais. C'est dire que je ne suis pas disposé à transformer le gouvernement de Front Populaire en gouvernement d'Union Nationale. (Applaudissements à l'extréme-gauche). Dans l'intérêt public, la formation parlementaire et gouvernementale doit rester telle qu'elle est.

Je demande à la Chambre de s'abstraire des impressions du moment. SI demain on annonçait l'union nationale, on entendrait des cris de joie. je le sais. On verrait la remontée des rentes. le reflux des capitaux et un sentiment de stabilité se propagerait. (Applaud. au centre). C'est quelque chose; c'est beaucoup; mais ce n'est pas tout. Pensez au lendemain. J'aurai été salué comme un véritable homme d'Etat, parce qu'une fois au pouvoir, j'aurai abandonné mes principes. Le véritable homme d'Etat n'est pas celui-là. C'est celui qui sait voir l'avenir. L'objectif gouvernemental, conçu dans l'intérêt national, doit être la paix civique, la concorde, la cooperation et la cohésion nationale devant l'éventualité d'un péril extérieur. Je suis convaincu que ce double devoir peut être rempli par mon gouvernement, mieux que par tout autre. (Protestations et murmures). La tâche qui s'impose au gouvernement, c'est de gagner la confiance, mais une con. fiance spéciale, celle des masses popu-

laires, cette confiance. la masse populaire nous la retirerait si nous changions. Et la question est de savoir dans quelle mesure elle pourrait être reportée sur d'autres.

M. Blum proclame que le pays ne saurait supporter une troisième deception après celles de 1926 et 1934. Les espoirs ne se sont pas refroidis. « Si vous en doutez, dit-il, je vous convie à faire un voyage avec moi en vous laissant le choix de l'itinéraire. (Applaud. gauche, protestations a droite). Bien que vous en doutiez, les radicaux sont animés de l'esprit Front populaire ». (Mouvements divers. Par politesse, les Valoisiens applaudisaent, mais asset mollement).

Et M. Blum. complétant sa pensée. fait redouter la colère des masses, ses représailles qui risqueraient de mettre en cause le régime lui-même.

Il est à présent depuis plus d'une heure et demie à la tribune et sa fatigue s'accroît se révélant au son de sa voix affaiblie.

L'attachement

au Front Populaire i Je ne veux rien énoncer qui ressemble à une menace, reprend l'orateur plus bas, mais j'essaye de prevoir et due faire partager mes conviction* par tous ceux qui ont le sens national. Je crois que c'est en restant un gouvernement de Front Populaire que nous restons pleinement un gouvernement national. (Clameurs diverses.! Il faut donc. Messieurs. nous garder tels que nous sommes nous garder dans l'intérêt public pour aplanir les difficultés que. dans un intérêt de parti, on a tendance à susciter ou 1 aggraver. Gouvernement de Front Populaire oui mais con/orme à son origine, à son programme. et qui n'est pas le gouvenientent d'un parti à L'opposition se récrie violemment mais le Président du Conseil proteste que toutes les lois présentées par lui auraient pu être votées par la France entière.

M. Blum. Nous avons besoin du concours de tous les patriotes et de toutes les bonnes volontés pour réali-

de la condition humaine dans la Ju^ tice. la liberté et la. paix. »

Debout. la majorité acclame Fora* teur à sa descente de la tribune, et à 20 heures, la suite du débat est renvoyée à 21 h. 30.

LES CONVENTIONS

COLLECTIVES

ET LES SALARIÉS*

AGRICOLES

Pmn, 26 février. L'ordre du Jeu* appelle ce matin la fixation de la date de discussion de plusieurs interpellations. d'abord celles de MM. Montel\ (Cantal), et Hiolas (Haute-Loire), qui sont mises à la suite

L'ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet de loi sur l'organisation professionnelle des rapporta entre employeurs et employés par conventions collectives dans les professions agricoles. La Chambre passe à la discussion des articles. M. Lafaye. rapporteur, s'efforce de justifier le vote du projet de loi qui donnera, dit-il, aux organisations syndicales toutes possibilités d'intervention juridique pour l'application des conventions collectives.

Le rapporteur demande en conséquence à la Chambre, de voter unanimement le projet. (Appl.)

Le Ministre de l'Agriculture. On doit assurer aux ouvriers agricoles une égalité de traitement avec les ouvriers e; employés de commerce et d'industrie. Pour les allocations familiales, le Gouvernement est d'accord avec les orateurs sur le principe, mais il faut rechercher les modalités d'application. (Appl. à gauche et extrême-gauche.)

Vote des articles

A l'art. 1" (réunion de commissions mixtes à la demande d'une organisation syndicale patronale ou ouvrière pour la conclusion de conventions collectives de travail). M. Reine Soult (Tarn) présente des observations sur la nécessité d'appliquer les lois sur les allocations familiales. Il demande que l'on précise le texte de l'art. 1" en plusieurs endroits

Le ministre accepte la modification proposée par M. Reille Soult.

La commission accepte un autre amendement de M. Reille Soult prédisant que la convention collective est conclue pour une région déterminée ou pour une tranche de production de l'ensemble du territoire. Cet amendement est adopté.

L'art. 1" est mis aux voix par sent[tin et voté par 422 voix contre 87. L'article 2 est également adopté.

.A l'article 3. M. Chaussy (Seine-eb Marne) soutient un amendement tendant à préciser la durée de la convention collective du travail. Le gouvernement accepte l'amendement qui est adopté par la Chambre.

Répondant à une question de M. Delaunay, le ministre déclare qu'un contrble sera effectué chez les exploitanta pour assurer l'application de la loi. Les derniers articles du projet sont adoptés.

Plusieurs députés viennent expliquer leurs votes. M. Goussu (Sarthe) montre les difficultés d'application de la loi en\raison de la multiplicité et la diversité des régions agricoles françaises. Il s'abstiendra de voter l'ensemble du' projet de loi.

M. Cadic\ (Morbihan) appelle l'attention de la Chambre sur le dépeuplement des campagnes. La politique qui tend à faire'baisser le prix des denrée» est antipaysitnne; elle empêche les exploitants de payer suffisamment les ouvriers agricoles; M. Cadic ne peut donc s'associer à une telle politique (Applaudissements à droite, bruits gauche.)

M. Le Pévédfic (Morbihan) déclare qu'il a voté l'article premier. Il votera l'ensemble, mais il voudrait que les petits fermiers bénéficient du projet (Applaudissements.)

M. Le Poullen (ine-et-Vilaine) au contraire, ne votera pas les contrats collectifs qui feront tort à des ouvriers agricoles actuellement embauchés, mais qui devront être renvoyas parce qu'ils n'ont pas toutes les capacités nécessaires pour gagner de hauts salaires.

Le cote

Après les dernières expücatlons de M. Gillet (Morbihan), l'ensemble du projet de loi est mis aux voix par senttin et voté par 400 voia contre 114.

FERNANDEL, le populaire PERNANDEL, a, pour bien dormir, adopté le matelas Dunlopillo Le matelas Dunlopillo est fabriqué par Dunlop à Montluçon. Salle d'Exposition, 62, rue de Lisbonne, Paris.

L'inauguration

du câble sous-marin

reliant la Yougoslavie

à la France

BELGRADE, 26 février. Par le bateau Ampère, est arrivé ce matin Hertzegnovi le ministre français des P.T.T.. M. Jardi:lier, qui doit assister à l'inauguration solennelle du nouveau câble sous-marin qui relie la Yougoalavie a la France. Cette cérémonie aura lieu demain.

Ce câble reliera directement la Yougoslavie a la France par la ligne Igalo-Tunis-Marseille.

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LA GUERRE D'ESPAGNE ET SES RÉPERCUSSIONS

OVIEDO ET LE FRONT DE CARABANCHEL RESTENT LE THÉÂTRE D'APRES COMBATS BARCELONE ET VALENCE TENTENT

DE SE LIBÉRER DE L'ANARCHIE

Sur la route de Malaga à Alméria, les nationaux avancent prudemment en se plaquant contre la montagne pous se garantir du feu de leurs adversaires

SALAMANQUE, 26 février. Communiqué officiel du grand quartier général

Armée du Nord Huitième division: Front des Asturies. L'ennemi a déclenché une attaque dans le secteur de Grado. Il a été énergiquement repoussé et a dû abandonner de nombreux morts.

Division renforcée de Madrid Fusillades et canonnades dans tous les secteurs. L'ennemi a déclenché une violente attaque dans le secteur de Carabanchel Bajo. Il a été repoussé en abandonnant 160 morts avec leurs armements. Parmi les morts figurent deux lieutenants des miliciens. Au cours du combat, 60 miliciens avec leurs équipements, sont passés dans nos lignes. Ils ont été reçus par nos troupes avec la plus grande cordialité.

Madrid, 26 février. Le Conseil délégué pour la défense de Madrid pub1le à midi le communiqué suivant Duel d'artillerie très intense dans le secteur d'Abanades. Sur le front de Guadalajara, les rebelles ont déclenché contre les positions républicaines du parc de la Moncloa, une violente attaque qui a été repoussée avec de lourdes pertes pour les assaillants. Pas de nouvelles opérations à signaler sur le front de Jarama.

Oviedo est encore aux mains des nationaux

SALAMANQVE. 26 février. Le général Aranda dément formellement l'encerclement d'Oviedo par les miliciens. Il signale, d'autre part, que la caserne Pelayo, qui se trouve cependant aux portes de la ville, demeure aux mains des nationalistes. Du reste, d'une manière générale, les positions, annoncet-on ce soir, demeurent inchangées autour de la capitale asturienne. Sur la route d'Escamplero, une contre-attaque nationaliste a repoussé l'ennemi qui, sur ce front, au cours des opérations de ces jours derniers, aurait perdu 14.000 hommes.

L'accident

du « Llandovery Castle »

va faire l'objet d'une enquête LoxDREs, 26 février. L'accident survenu la nuit dernière au vapeur britannique Llandovery Castle au large des côtes espagnoles à la suite de l'explosion d'une mine va faire l'objet d'une enquête des autorités anglaises compétentes, à savoir l'amirauté, le Board of Trade et le Foreign Office. Dans les milieux officiels on déclare que l'accident a dû être causé par une mine à la dérive. La question de droit international posée par l'établissement d'un barrage de mines au large des ports espagnols, ajoute-t-on, reste entière en l'absence de toute déclaration de guerre.

Le général Miaja

commande maintenant

toute la défense de Madrid Madrid, 26 février. Le commundement des secteurs du Guadarrama et de Guadalajara a été confié au général Miaja, président de la junte déléguée de défense de Madrid. Les secteurs au sud du Tage et celui d'Estramadure restent sous la direction du généial Poxas.

Cette désignation a pour but de placer toutes les forces qui défendent la capitale de l'Espagne sous un seul commandement, et de renforcer ainsi les précédentes dispositions qui se sont avérées très efficaces.

LES MESURES

DES GOUVERNEMENTS

DE VALENCE

ET DE BARCELONE

POUR RÉCUPÉRER

LEUR AUTORITÉ

Barcelone, 27 février. A l'issue de la séance tenue cette nuit par le Conseil de la Généralité de Catalogne, un communiqué fut publié dans lequel il est dit notamment

t Le Conseil, après avoir examiné sous tous les aspects la situation de la défense de l'ordre public et de l'économie, a adopté, à l'unanimité, les décisions suivantes

« 1° Ratifier publiquement son des8ein de mener à bien les transformations tfff iMlftt que le peuple rtcl&niA

comme une de ses aspirations et qui faisaient déjà partie du programme du Conseil

2° Attendu que les forces syndicales et les organisations politiques représentées dans le Conseil de la Généralité de Catalogne sont l'expression de la volonté populaire la plus authentique, le gouvernement ne tolérera pas d'ingérence d'aucune sorte, ni ne permettra que restent impunis les abus de pouvoir ou les actes qui seraient en désaccord avec les décisions du Conseil 3° Quoique le Conseil estime à leur juste valeur les initiatives particulières ou collectives, il ne peut pas permettre toutefois que soient mises en pratique des décisions qui n'aient pas été approuvées par le gouvernement 4° Le gouvernement espère que les organisations politiques et syndicales sauront se rendre compte de la nécessité de se plier à ces dispositions en subordonna.nt les intérêts particuliers et collectifs à la nécessité de gagner la guerre

5° En faisant connaître ces décisions, le gouvernement catalan fait remarquer qu'il ne s'agit pas là d'une simple déclaration. Ses décisions seront suivies d'une action immédiate et énergique. »

Par ailleurs, le président du Conseil du gouvernement de Valence a publié cet après-midi un long document dans lequel il laisse entendre qu'il se verrait obligé de donner sa démission s'il continue à rencontrer en matière de politique intérieure certains obstacles qui. d'après lui, gênent actuellement l'action gouvernementale

Le président du Conseil jouit de !a plus grande confiance du président <1e 1a République. C'est pourquoi, si M. Largo Caballero démissionnait. la crise aurait une portée plus profonde qu'une crise ministérielle ordinaire.

UNE TENDANCE

VERS LA MODÉRATION SE MANIFESTERAIT

DANS LE GOUVERNEMENT BASQUE

BvroHNE, 26 février. On mande de Pampelune

Une information de source nationaliste annonce qu'un changement d'orientation politique tendant vers la modération se manifeste au sein du gouvernement basque, ce qui entraînerait, dit-on, l'accession de M. Jauregui à la présidence du Conseil avec le concours des éléments d'extrême droite.

LES SOVIETS

NE PARTICIPERONT PAS, EN FAIT,

AU CONTROLE NAVAL

DE NON-INTERVENTION LONDRES, 26 février. Dans l'entourage du sous-Comité de non-intervention, on rapporte qu'au cours de la séance que cet organisme a tenue ce matin, le représentant soviétique, tout en notant que son pays avait reçu satisfaction à la demande qu'il avait formulée tendant à voir les Soviets représentés au contrôle naval de nonintervention, a exposé que son gouvernement n'insistait pas pour que ce principe fût traduit par les faits. On rapporte dans les mêmes milieux que, dans ces conditions, le représentant portugais a pris une position analogue. Le sous-Comité tiendra une nouvelle séance lundi, pour terminer la mise au point de l'accord.

x. D. L R. On donne à entendre que cette manœuvre des Soviets ne portera pas préjudice à l'efficacité du contrôle naval étant donné que des bâtiments britanniques peuvent, à tout moment. prendre la place des navires russes. Le refus des Soviets est basé sur le fait que les bâtiments russes se trouveraient dans le golfe de Gascogne par trop éloignés de leurs bases dans la mer Noire.

M ta* a m tu Mttrt

la dtti ct»ea.i

et pourtant les enlonrt dowem oll»f l'école Marnons, détendez-les Contre les RHUMES. MAUX de GORGE. GRtPPES. ovec le lomeu.

SIROP BALA

extrait de plontes calmantes et evoecroames

L'ECHEC DU RAID

PARIS-TOKIO

LIBEBT ET DENIS

SE SONT PERDUS

DANS LE BROUILLARD

PARis, 26 février1. Le mur chinois a joué bien avant la lettre. Il s'est fait It précéder hier du mur izidochinois, avec ce crachin qui sévit dans le Laos pendant cinq mois sur douze de l'année. Ce crachin est brouillard, brume, voile opaque, dans lequel on ne voit rien. Il faut monter dessus comme l'a fait Costes, un jour que, de Hanoï à Rangoon, Il ne vit absolument rien du sol. Mais si l'on tombe dedans et si le comptas se dérègle, il n'y a plus qu'à naviguer à l'aveuglette, à la grâce de Dieu. Cette grâce de Dieu s'est heureusement manifestée en faveur du jeune équipage. Parti d'Akyab jeudi, à 19 h. à Paris, c'est-à.dire à 1 heure du matin localement, il navigua vers Hanoï en prenant le chemin de la Birmanie et le nord du Siam, une région où il ne fait pas bon d'avoir la panne. La route devait le conduire à Vientane. Arriva le crachin. Egaré, perdu peutêtre, l'équipage s'en fut plein sud-est, dut tourner et retourner pour reconnaître sa route, car ayant pris assez d'essence à Akyab pour gagner HongKong, à 2.500 kilomètres de là, il se posa, après 9 heures de vol, à bout de carburant, sur les rives du Mékong, à 1.400 kilomètres d'Akyab et à 400 kilo- mètres au sud de la route qu'il devait emprunter.

Les premières dépêches reçues par voie anglaise laissaient entendre qu'un aviateur était blessé et que l'appareil était détruit. Les dépêches françaises arrivèrent sept heures après. Il ne faut jamais être pressé. Elles laissaient entendre, à leur tour, que l'atterrissage avait été normal, que le « zinc » était en bon état et que les deux « aériens » étaient sains et saufs.

Mais le raid est fatalement interrompu, car si l'on peut se poser sur le sable marécageux d'une rive du Mékong, on ne peut en repartir. Il faudra donc démonter l'avion pour le remonter sur un terrain proche.

ROBERT-GUÉRIH.

1 MENTHE-PASTILLE Meilleure I A PARIS

UNE PALISSADE S'EFFONDRE BLESSANT QUATRE PASSANTS PARIS, 26 février. Vers midi, une palissade en planches mesurant 12 mètres de long sur 2 mètres de hauteur, est tombée sur le trottoir entre les numéros 38 et 42 de la rue HenriChevreau. Quatre personnes qui passaient sur le trottoir à ce moment ont été blessées. Parmi elles, Mlle Lequelnec, 18 ans, a été admise à l'hôpital Tenon pour fracture d'une jambe. Les incidents de Palestine ont fait sept morts

BEYROUTtr, 26 février. Depuis les incidents qui se sont produits hier, le calme règne à l'Attaquie. On déplore un total de sept morts. Le caractère fortuit de l'événement incline à penser qu'il restera localisé et qu'il ne s'étendra pas.

M. Delbos a reçu M. Burckhardt, haut-commissaire de la S.D.N. à Dantzig

PARis, 26 février. M. Yvon Delbos, ministre des Affaires Etrangères, a reçu cet après-midi, à 16 heures, M. Burckhardt. L'entrevue a été de courte durée. le nouveau haut-commissaire de la Société des Nations à Dantzig étant simplement venu prendre contact avant de regagner son poste, avec le ministre des Affaires Etrangères français qui est. on le sait. membre du Comité des Trois chargé par le Conseil de Genève de suivre les événements de la ville libre.

M. Burckhardt va se rendre à Londres pour rencontrer M. Eden, qui fait également partie de ce Comité. UNE MODIFICATION

DANS L'ÉMISSION DES TRANCHES DE LA LOTERIE NATIONALE Paris, 26 février. Devant l'afflux des souscriptions constaté, le secrétariat général de la Loterie Nationale a obtenu du ministre des Finances l'autorisation de porter à 150 millions de francs le montant nominal de chaque émission.

Cette innovation sera appliquée partir de la 5' tranche 1937, dont l'émission aura lieu au début de la seconde quinzaine de mars. Elle entralnera la mise en vigueur d'un nouveau règlement qui sera prochainement publié au Journal Officiel.

Les tranches nouvelles comporteront 183.840 lots. dont 649 lots de consolation formant un total de 90 millions de francs. L'émission de la 4' tranche 1937. conçue selon la formule ancienne, est prévue pour le 8 mars.

LA SÉANCE DE NUIT A LA CHAMBRE

La clôfu re du débat

sur la politique générale M. Campinchi, au nom des radicanx, apporte à M. Blum une confiance mitigée de réserves

A 21 h. 30, M. Herriot ouvre la séance de nuit. Après une intervention de M. Pinelli en faveur des fonctionnaires parisiens, M. Tixier-Vignancour vient reprocher à M. Blum d'avoir voulu faire de la réussite de l'Exposition de 1937 une victoire du Front populaire contre le fascisme.

Le député d'Orthez, avec malice, relit les articles infâmes publiés par le Populaire et l'Humanlté à la veille de l'Exposition coloniale. Il fait grief à M. Blum du manque de courtoisie dont il s'est rendu coupable vis-à-vis de l'Italie, mais le félicite de décliner l'union nationale, ce parapluie tricolore sous lequel viennent s'abriter ceux qui réparent les ruines et ceux qui les on' causées.

C'est ensuite une critique acerbe et virulente de l'œuvre gouvernementale. Puis le président annonce qu'il est saisi, d'une part, de l'ordre du jour pur et simple d'autre part, d'un ordre du jour de confiance déposé par les groupes de la majorité.

M. de Chappedelaine M. de Chappedelaine défend l'ordre du jour pur et simple.

Le député des Côtes-du-Nord rappelle qu'il a vote toutes les lois sociales, sauf les 40 heures et indique qu'il sait gré au gouvernement de son atti- tude en matière de Défense nationale. Mais, cependant, ce gouvernement-là. par ses actes et par ses paroles, ne peut ramener la confiance. M. Blum a dit que le Front populaire suscitait toujours l'enthousiasme des masses. Qu'il craigne la désillusion des électeurs dupés, lorsqu'ils jugeront la politique du gouvernement à ses résultats désastreux.

M. Flandin

M. Pierre Flandin en se ralliant à l'ordre du jour pur et simple,. regrette que la Président du Conseil ait envisage le débat comme une controvers entre lui et M. Blum.

Ce n'est pas le passé qui était en jeu, c'est l'avenir. L'ancien ministre soutient que la situation présente est alarmante du point de vue financier. L'hémorragie de l'or n'est pas le seul fait de la spéculation et ses conséquences, on les connait 17 milliards de francs Poincaré en mai 17 milliards de francs Auriol aujourd'hui. M. Flandin déplore le vague des affirmations du président du Conseil.

Les événements, dit-il, nous départageront. Mais n'oubliez pas à quel sort furent vouées vos prophéties. Vous ne voulez pas de gouvernement d'Union nationale, M. le Président du Conseil, nous non plus. Vous ne voulez pas élargir votre ministère par l'appoint de radicaux, cela vous regarde. Vous voulez garder vos responsabilités, gardez-les. Ce sera notre honneur, à une heure décisive, d'avoir jeté le cri d'alarme. »

M. Flandin félicite M. Blum de son magnifique opportunisme. Il reste à savoir dans quelle mesure il a convaincu les radicaux, le pays et dans quelle mesure aussi son langage peut satisfaire M. Jouhaux ? L'avenir le montrera.

La confiance se mérite, tel est le thème développé par M. Petsche. M. Gerente met en lumière la faillite de la politique du Gouvernement. M. Gounin fait savoir que l'Union Socialiste votera la confiance.

M. Campinchi

M. Campinchi apporte l'adhésion des radicaux a la politique gouvernemen- tale.

€ Il était fatal, dit-il, que le peuple misérable et souverain ait voulu se Il-

bérer de sa misère. Les radicaux y ont aidé de tout leur cœur, fièrement. L'œuvre sociale accomplie est définitive, mais il est de ces mesures dont l'application devrait être poursuivie avec plus de ménagement, la loi de 40 heures par exemple. Il faut penser aussi aux classes moyennes inquiètes, aux artisans, aux retraités, aux petits commerçants, aux agriculteurs. Ceci dit, les radicaux continueront à soutenir le Gouvernement. »

Il compte sur lui pour arrêter la hausse juguler la spéculation.

« Nous avons fait un ?out de che- j min ensemble, ajoute M. Campincni mais si nous devons nous engager. sur di-. nouvelles routes, il faudra que nous ayons ensemble un petit nout de conversation. Si vous nous proposez de nouvelles réformes, nous n'y ferons pas obstacle. Dans le cadre de la loi républicaine, ce que vous voudrez. var la révolution, uon. Je suis fur que nous sommes d'accord. Nous nous considérons par la parole donnée -omme lieq au gouvernement.

« A tous les gouvernements », rectifie un député de droite.

Pittoresque intervention de M Colomb, qui révèle à M. Blum que sa majorité est beaucoup moins «ranae dans les couloirs que dans l'hémicycle et qui supplie le président du Conseil de rester au pouvoir, afin de subir les conséquences de sa politique 'ésastreuse.

M. Duclos proclame la fidélité des communistes au front populaire. En une brève intervention, M. Joseph Denais définit l'attitude de la Fédération Républicaine.

L'ordre du jour

de la délégation

des gauches

Voici l'ordre du jour déposé par MM. Campinchi, Février, Duclos, Lafaye et Renaitour

La Chambre, approuvant les déclarations du Gouvernement, confiante en lui pour poursuivre la réalisation du programme de rénotation économique et de réformes sociales et repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour. LE VOTE

Enfin le président met aux voix l'ordre du jour pur et simple qui a la priorité.

« Le Gouvernement, déclare M. Blum, prie la Chambre de voter l'ordre du jour de confiance rédigé par les présidents des groupes de gauche. Le scrutin sur l'ordre du Jour pur et simple donne lieu à un pointage. L'ordre du jour pur et simple et repoussé par 361 voix contre 211.

L'ordre du jour de confiance est ensuite mis aux voix. Après pointage il est adopté par 361 voix contre 209. La séance est levée à 1 h. 40.

Prochaine séance jeudi matin à 9 h. 30.

PARIS, 26 février. D'après les thdications recueillies dans les couloirs, il y aurait quatorze radicaux-socialistes qui se seraient abstenus dans le scrutin sur l'ordre du jour pur et simple et un seul, M. Briquet, qui aurait voté contre. Il y aurait une trentaine d'autres abstentionistes et absents par congé.

La majorité comprend, comme d'habitude, les 72 communistes, les 150 socialistes, une centaine de radicauxsocialistes et une quarantaine de membres de la Gauche Indépendante et de l'Union Socialiste et Républicaine. La minorité comprend les groupes habituels de l'opposition.

LES GRÈVES

Un ultimatum

des ouvriers boulangers de Bordeaux

BORDEAUX. 26 février. Les ouvriers boulangers ont Informé par affiches et par tracts que si le décret ministériel d'application de la loi de 40 heures n'était pas signé d'ici la fin du mois. la grève des ouvriers boulangers serait déclarée le 1er mars. Des réunions ont eu lieu notamment à la préfecture de la Gironde.

600 ouvriers cessent

le travail à Mulhouse

MULHOUSE, 26 février. Une grève générale a été déclenchée dans six des plus importantes usines de produits chimiques de Mulhouse, occupant 600 ouvriers. Les grévistes réclament l'application immédiate de la semaim de 40 heures, qui leur avait été promise pour le 4 avril, et une nouvelle augmentation de salaires de 20 A Lyon,

les conflits ouvriers

se succèdent

LyoN, 26 février. Plusieurs conflits ouvriers sont en cours, provoqués pour la plupart par l'aménagement de la semaine de quarante heures. Les chauffeurs et employés de plusieurs Ilgnes d'autocars sont en grève et cette dernière a été marquée par un incident fâcheux a Saint-Romain-en-Gal, où les grévistes ont arrêté deux autocars conduits par leurs propriétaires; ceux.ci ont porté plainte à la gendarmerie de Givors.

LES CRUES

A Troyea,

la crue fait ajourner

un match de football

TROYES, 26 février. La cote de la Seine qui était dimanche de 2 m. 20, était ce soir de 3 m. 70. On espère, si la pluie cesse, que ce sera son maximum. Plusieurs maisons des quartiers bas sont entourées par les eaux le stade de l'Aube est impraticable et le match de championnat de football Nice-Troyes. qui devait avoir lieu dimanche, a dû être ajourné. En 1910, la cote maximum à Troyes avait été de 4 m. 50.

Inquiétante aituation à Rueil où le concours du génie

est demandé

VERSAILLES, 26 février. La Seine déborde à Rueil et c'est ainsi que les quartiers avoisinants la gare sont envahis par les eaux. Devant cette situation qui menace de devenir critique, le maire de Rueil a demandé au préfet de Seine-et-Oise de lui faire envoyer par le génie de Versailles quelques bachots, afin de permettre, le cas échéant, le transbordement des habitants et des voyageurs se rendant à la gare ou en sortant.

L'Oise gravit toujours réchelle POHTOISE, 26 février. On enregistrait ce matin pour l'Oise, à l'échelle aval, écluse de Pontoise, la cote de 5 m. 52, et on prévoit celle de 6 mètres environ pour dimanche matin, soit une nouvelle hausse d'environ 50 centimètres. La cote de 1910 avait été de 7 m. 10.

LES REVENDICATIONS

COLONIALES DU REICH

M. VON BIBBENTBOP

f AIT SES DOLÉANCES

9 M. AHTHDNY EDEN

LONDRES, 26 février. Les milieux diplomatiques anglais n'attachent qu'une importance assez limitée à la visite rendue cet après-midi au ministre des Affaires étrangères par l'ambassadeur d'Allemagne. Au cours de cet entretien, M. von Ribbentrop aurait repris un certain nombre d'arguments dont il avait déj usé auprès de lord Halifax, dans la conversation qui avait fait suite au discours du Reichstag.

L'ambassadeur se serait plaint, d'autre part, de l'indifférence avec laquelle on traitait, à Londres, certains problèmes soulevés par l'Allemagne et. en particulier, de la froideur avec laquelle ses allusions à la question coloniale auraient été accueillies.

On croit savoir que M. Eden.. de son côté, n'aurait pas laissé à son interlocuteur grand espoir de voir l'attitude anglaise sensiblement modifiée sur ce point.

M. GEORGES BONNET A LA MAISON-BLANCHE

WASHINGTON, 26 février. M. Georges Bonnet. le nouvel ambassadeur de France à Washington, a présenté aujourd'hui ses lettres de créance au Dresident Roosevelt. en méme temps que les lettres de rappel de son prédécesseur, M. de Laboula.ve. A cette occasion, M. Georges Bonnet a prononcé une allocution dans laquelle il a rfflrmé sa Joie de représenter la France aux Etats-Unis. M. Roosevelt a répondu très cordialement.

Dernières nouvelles sportives BOXE

KID JANAS BAT JEAN FAHO PARIS. 27 février Ce soir, à l'Elj* sée-Monbnartre. Kld Janas bat Jean Faho par abandon a la huitième reprise. Puis en 10 reprises de 3 minutes, Maurice Arnoult (France bat Georges Covaccl (Italie) aux points.

Suite de la « Dernière Heure » à la fin des Nouuelles Régionales DERNIÈRES NOUVELLES DE LONDRES

Au cours de la visite faite à Londres et à Birmingham où se tient la Foire des Industries Britanniques, par les délégués de la Foire de Paris que conduisait M. Louis Rollin, député de Paris, ancien ministre du Commerce, les toasts échangés entre les représentants de l'industrie française et leurs confrères britanniques ont montré la cordialité des rapports qui existent entre les hommes d'affaires des deux pays.

Les délégués de la Foire de Paria ont ainsi reçu l'assurance que le gouvernement britannique chargerait l'un de ses représentants de rendre une visite officielle à la manifestation parisienne dans la seconde quinzaine de Mai et l'Association des Chambres de Commerce Britanniques enverra également une importante délégation. Ainsi, la propagande en faveur de l'industrie de notre pays, que poursuit inlassablement le Comité de la Foire de Paris, permet à cette manifestation annuelle et à la production nationale dont elle est l'émanation directe de maintenir, envers et contre tout, leur standing international.

MARTYR DES MAUX D'ESTOMAC Voici une lettre qui frappera certai nement tous ceux qui souffrent de l'es tomac elle est de NI. A. C., à Hyères « Je souffrais le martyre depuis qua tre ans et de nombreux médecins furent impuissants à soulager mes douleurs stomacales. Je n'osais plus manger lorsque j'essayai, sans grand espoir, la Poudre Macléan. Dès la première dose, mes aigreurs et douleurs disparurent comme par enchantement.

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L'ESCADRE DE L'flTLflNTIQUE EST RENTRÉE 1 H EST L'arrivée de tous les bâtiments en ligne de file fut un magnifique spectacle

Brest, 26 février (de notre rédaction)

L'escadre de l'Atlantique. qui avait quitté Brest le 15 janvier dernier pour effectuer une croisière d'entrainement de 43 jours sur les côtes d'Afrique, est rentrée hier vendredi. comme il était prévu à son programme. Il est presque inutile de dire que son retour était un événement pour Brest et qu'elle y était impatiemment attendue par les familles des quelque 8.000 hommes embarqués sur les différents bâtiments qui avaient pris part à cette croisière. Le vice-amiral de Laborde, commandant en chef de cette force navale. avait prévenu il y a deux jours par radio qu'elle arriverait à 15 heures. Dès 14 heures, en de nombreux points du littoral, de la rade et notamment sur le cours Dajot, les familles, les amis, ainsi qu'un grand nombre de personnes désirant assister à l'arrivée. commencèrent à affluer.

A la pointe du Minou, où nous nous rendîmes nous-mêmes, il y avait également foule. La tempête soufflait avec violence et d'énormes lames venaient sans cesse frapper les rochers dans un grand remous d'écume blanche. Un gai soleil avait fait place à la grisaille du matin pour accueillir les enfants prodigues.

Ils furent exacts. A 14 heures 30. les silhouettes des bâtiments commencèrent à se profiler à l'horizon. Elles grossirent rapidement et bientôt le spectacle fut magnifique.

Observant une ligne de file impeccable. les diverses unités se suivaient à environ 500 mètres les unes des autres. Au milieu de ce splendide cadre que constituait l'entrée du Goulet par tempête, elles apparurent majestueuses dans un contre-jour heureux enfonçant leur nez dans les lames dont elles semblaient se jouer. Le croiseur Emile Bertin portant la marque du contre-amiral Odend'hal, commandant la 2» escadre légère, venait en tête, suivi des contre-torpilleurs L'Indomptable, Le Triomphant, Le Malin, Le Fantasque, Le Terrible, et L'Audacieux. Puis c'étaient les cuirassés Provence, battant pavillon du

vice-amiral de Laborde. commandant en chef l'escadre de l'Atlantique; Lorratne et Bretagne; le porte-avions Béarn à la silhouette massive, le con- tre-torpilleur Jaguar portant la marque du contre-amiral Brohan, cdt la 2» flottille des torpilleurs; les torpilleurs Bourrasque, Ouragan, Orage, Typhon, Tornade, L'Alcyon, le contretorpilleur Bison portant la marque du contre-amiral Cayol. commandant la 2*110111116 des sous-marins: le croiseur ravitaiileur des sous-marins Jules Verne, et les sous-marins Archiméde, Achille, Ajax, Pasteur. Casabianca, Agosta, Argo et Le Conquérant. Le défilé devant la pointe du Minou ne dura pas moins de 45 minutes. L'escadre se présenta dans la même formation en grande rade où les bâtiments mouillèrent en attendant d'être conduits par des remorqueurs à leurs postes habituels en rade-abri.

LE DEBARQUEMENT

DES EQUIPAGES

A partir de 16 heures 30, les alentours du pont Gueydon furent noirs de monde. Les familles des membres des équipages y étalent venues attendre les leurs, mais les permissionnaires ne descendirent guère à terre avant 17 heures 30. Ils se répandirent aussitôt à travers la ville qui reprit un aspect qu'elle ne connaissait plus depuis six semaines. Les cafés de la rue Louis Pasteur et de Recouvrance furent, comme on peut le penser, particulièrement animés. Les CI Jean Le Gouin » ne manquaient pas d'anecdotes à raconter. Ils rapportaient aussi de nombreux souvenirs de leur beau voyage et leur retour fut joyeusement fêté.

L'ESCADRILLE DU e BÉARN ATTERRIT A GUIPAVAS

Une escadrille du navire porteavions Béarn ayant participé à des exercices au large, en liaison avec la 2» escadre, a atterri, à 16 heures, à l'aéroport de Guipavas.

Les appareils ont été mis à l'abri dans l'ancien hangar à dirigeables de la marine.

DEUX-SÈVRES TRAGIQUE PARTIE DE CHASSE

Un jeune homme est grièvement blessé d'un coup de fusil

Bressuire, 26 février (de notre correspondant)

Dans la journée de jeudi, le comte de Rochetiery, président de la sociéte La Gaité Oironnaise a, avait invite les membres du bureau de cette soiété à chasser au fusil le chevreuil et le cerf dans le grand parc d'Oiron. A 9 heures, les invités arrivèrent au rendez-vous de chasse, c'est-à-dire au château de Saint-Léonard, avec leurs fusils et leurs chiens courants. Quel- ques minutes suffirent pour mettre le gibier debout; néanmoins, toute la matinée devait se passer sans aucun résultat et sans que fût tiré un seul coup de fusil.

Mais à 15 h. 30, un coup de feu éclata dans le bois au lieu dit Le Grand Chemin ou Le Châtaignier de l'Amadou. Un chasseur venait de tirer et il courut bien vite pour constater les résultats de son coup. Malheureusement, il se trouva en présence du corps d'un de ses compagnons de chasse, M. Lacroix, jeune viticulteur d'Oiron, qu'il avait pris pour un gibier lancé.

M. le docteur Pelletier, d'Oiron, qui se trouvait à proximité, fut mandé en hâte et arriva aussitôt. Le blessé fuç mis sur une civière improvisée et conduit à une voiture qui l'emmena directement à la clinique du docteur Chauvenet, de Thouars.

Celui-ci, après l'avoir radiographié, constata que le blessé avait deux projectiles dans le côté droit, un dans la région du poumon et un dans le ventre.

Aux dernières nouvelles, l'état de M. Lacroix, qui est père deux jeunes enfants, était très critique et le docteur n'osait encore se prononcer. THÉATRE MUNICIPAL DE RENNES Aujourd'hui Samedi 27 Février (soirée), Dimanche 28 (matinée et soirée). la féérique opérette à grand spectacle AU SOLEIL JU MEXIQUE avec les décors et costumes du Théâtre du Châtelet. Mise en scène formidable avec des décors merveilleux et le Ballet Lumineux. AU SOLEIL DU MEXIQUE va faire courir la foule de Rennes et de la Région. C'est un voyage inoubliable dans les sites paradisiaques du Mexique et des îles Hawaï.

Louez vos places téléphone 20-37. MEDAILLE D'HONNEUR

DE LA POLICE FRANÇAISE

La médaille d'honneur de la poUce française. instituée par le décret du 17 novembre 1936 susvise, est décernée, à dater du 1er janvier 1937, aux commisaires de police de la Sûreté nationale dont les noms suivent

ILLE-Er-VILAINE

MM. Le Page (François, commissaire divisionnaire de police mobile à Rennes Le Roux (Ange), commissaire de police spéciale à Rennes Basllaire (Gaston), commissaire central à Rennes; Dôme (Jean), commissaire de police mobile à Rennes: Buchet ¡Jean), commissaire de police à Rennes; Franço:s (Abeli. commissaire de police à Rennes: Gaudry (René), commissaire de police à Rennes: Lamlnt (Louis commissaire de police à Rennes; Carrance (Eugène), commissaire de police à Fougèrw.

Aujourd'hui, 27 février Saint Arille Le soleil se lève à 6 h. 39 et sa couche à 17 h. 29.

La lune se lève à 20 h. 22 et a» couche 6 n. 66.

Dernier quartier le 5 mars, à 9 h. 17. Températures maxima du 25 février. Biarritz, Perpignan. Nîmes, 18° Pau (ville), Toulouse. Marseille i Marignane). A,laccio. 17- Angouléme. Clermont-Ferrand Bordeaux, Oazaui. Lyon. Montélimar. 16' Rochefort. Royan (La Coubre), Upalx. 15- Paris (M ntsouris) Paris (Le Bourget). Orléans, Chartres, Nantes, Tours. Avord. Antibes, 14» Abbeville. Reims, Le Havre. Cherbourg, Bréhat, 13" Calais (Saint-Inglevert), Valenciennes, Dijon, Rennes. 12* Brest. Belle-Ile. il- Nancy, 10": Strasbourg. 6° Lanslebourg (Savoie), 5°.

Températures minima du 26 février. Perpignan. 10* Belle-Ile, Ajaccio. 9° Cherbourg. Brest. Royan (La Coubre). Biarritz, 8° Le Havre, Bréhat, Toulouse. Nimes. Nantes. 7° Cazault, Antibes. 6- Paris (Montsourlsl. Paris ifc? Bourget). Rennes. Tours, 5°; Orléans. Chartres. Calais iSaint-Inglevert). AbbevtUe Nancy, Angouléme, Lyon. 4» Valenciennes. Strasbourg. Besancon, Dijon. Relms, Rochefort. Avord. Bordeaux, Montélimar. Marseille (Marignane). 3* Clermont-Ferrand, 1* Lanslebourg, 13·.

Evoiution probable de la situation. La zone pluvieuse annoncée hier soir abordait déjà ce matin la Bretagne. Elle traversera tout le pays au cours de la journée et laissera encore demain ma-' tin quelques résidus sur l'ejetrème-esc. Après son passage, la France continuera d'être balayée de l'ouest l'est par des perturbations espacées séparées par des Intervalles de temps moins nuageux, avec quelques ondées. Les régions méditerranéennes ne seront que faiblement touchées. Des masses d'air maritime un peu plus froid envahiront progressivement tout le pays.

Probabilités

pour la journée du 27 février.

Etat du ciel. Dans les régions Bretagne. Ouest, éclaircies nocturnes assez belles, ensuite ciel nuageux se couvrant temporairement avec quelques pluies suivies d'éclaircies et d'averses. Vent de sud-ouest modéré, irrégulier, fort sur la Manche.

Température en baisse de 2 4 degrés sur celle de la veille.

(h.) am (h.) d»

Cherbourg oÙ 0'0' 9.13 62.5 21.30 61 Granville 7.34 131.5 19.50 128 Salnt-Malo 7.26 121.5 19.42 118 Saint-Brieuc 7.16 114.5 19.32 111 Paimpol 7.10 103.5 19.27 100 Brest 5.14 75 17.31 72.5 Lorient 4.56 50 17.13 48 5 Vannes 7.5 50 19.22 48.5 Les Sables 4.50 52 17.6 50 5 La Rochelle 4 38 57.5 16.53 55.5 St-Nazalre 4.50 53 17.6 51.5

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100 ans d'histoire par Rémy MENORET

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LA JOURNÉE

A L'AÉROPORT

9 heures a 16 heures. Aéroport de Rennes-Saint-Jacques baptêmes de l'air et voyages aériens.

EXPOSITIONS

A l'Ecole des Beaux-Arts, 30, rue Hoche exposition permanente des œuvres d'artistes régionaux envoyées pour la souscription du bal des Amis et Anciens des Beaux-Arts.

FETES ET REUNIONS

19 h. 15. Maison du Peuple réunion du Syndicat Confédéré des Employés de Commerce, de Bureau, de Banquc et d'Industrie de Rennes. 20 h. 30. 64. rue de Vern réunion du Comité d'Action Laïque.

20 h. 30. Salle des fêtes de la rue Frandaco-Ferrtx réunion du Comité. BANQUETS

20 heures. Au Faisan Doré banquet de t'Amicale des Lyonnais de Bretagne (Boutes ferrées Lyonnaisea). THEATRE

20 h. 30. Au Théâtre Municipal: deuxième représentation de Au Soleil du Mexique », opérette féerique d grand spectacle.

CINEMAS

14 h. 30. Royal c César ».

14 h 30. Tour-d Auvergne e Pasteur ».

14 h. 45. Seleci e La porte du large »

14 h. 45. Excelsior Trois, six, neuf »

20 h. 30. Foyer: Baron Tzigane ». 20 h. S0. Ciné parlant Ste-Jeanned'Arc c Pasteur ».

20 h. 30. Tour-d'Auvergne c Pasteur ».

20 h 45. Royal c César t.

20 h. 45. Select i La porte du large n.

20 h. 45. Excelstor c Trois, six, neuf ».

20 h. 45. Carillon c L'infernale poursuite et c Compartiment de dames aeules

BALS

21 heures. Salons de !'Note! de Ville cinquième bal de l'Enseignement technique et professionnel.

21 h. 30 Salons Gaze, rue Poullain-Duparc bal du Droit.

LA JOURNEE JUDICIAIRE'

13 h. 30. Palais de Justice j audience du Tribunal correctionnel. HALL DE <( L'OUEST ECLAIR n i6 heures. Informations; exposition des plus récentes photographies de l'actualité mondiale.

= Au jourd'hui 27 Février, I = à 21 h. 30 I | GRAND BAL f | de l'Enseignement | = Technique et Professionnel i I SALONS 1 DE L'HOTEL DE VILLE AVENUE DU GUÉ-DE-,BAUD Une motocyclette heurte vâolemment une automobile Le motocycliste est transporté dans m état grave à l'Hôtel-Diea

Hier, à 20 h. 30. s'est produite une grave collision entre une automobile et une motocyclette. M. Poirier, pharmacien au coin des rues Châlais et du Pré-Botté, débouchait en automobile de l'impasse de la Barbotière, se dirigeant vers l'avenue du Gué-de-Baud, lorsqu'au croisement de ces deux voies, un motocycliste, M. Aubin Vincent, 27 ans, domicilié cité Villebois-Mareuil, et qui roulait dans la direction opposée, vint très violemment heurter l'auto à la hauteur de son capot. Par la violence du choc, M. Vincent Aubin fut projeté sur la chaussée. On le releva immédiatement. Le malheureux motocycliste portait une profonde blessure au fron:.

M. le docteur Leroy, médecin-légiste, arrivé aussitôt, ordonna le transport immédiat du Messe à l'Hôtel-Dieu, tandis que M. Génin, commissaire de police de permanence, accompagné de son secrétaire, M. Gerbel, procédait à une enquête.

Le choc brutal des deux véhicules eût vraisemblablement pour cause prin- cipale un manque de visibilité dû à la pluie qui tombait lourdement à cet instant. Les suites de l'enquête établiront les responsabilités.

M, Vincent Aubin, dont la femme est employée à la Pharmacie Poirier, est en traitement à l'Hôtel-Dieu. Son état est grave.

Les dommages ont fait l'objet d'un constat dressé par M1 Travers, huissier. Le garçonnet victime de brutalités a été confié à un hospice

Nous avons relaté hier une grave affaire de mauvais traitements dont fut longtemps victime un enfant de 13 ans, René Gorille, domicilié chez son père, rue Molière. Continuelle- ment brutalisé par la concubine de son père le malheureux enfant avait dû se réfugier chez une de ses tantes. A la suite de l'enquête qu'il avait menée dans le quartier, et pour sous- traire le petit René Morille et son frère Bernard à la déplorable In- fluence de la concubine de leur père, M. Gaudry les a confiés à l'Assistance publique. Les deux enfants ont été conduits hier à l'Hospice de Pontchaillou où ils demeureront jusqu'à ce qu'un jugement confirme cette décision* d

AU CONSEIL MUNICIPAL

Ré P ondant à une critique de l'Administration préfectorale, l'Assemblée communale approuve et ratifie, à l'unanimité, les mesures prises par le maire, M. Château,

pour la construction de l'internat du lycée de jeunes filles Et le rapporteur, M. Bougot, démontre, documents en mains, que la thèse de l'Administration communale doit être la bonne

Le Conseil municipal de Rennes s'est réuni hier soir à l'Hôtel de Ville, en séance publique.

Etaient présents, aux côtés de M. Château, maire, qui présidait MM. Brevet. Grécet, Bougot et Lecompte, adjoints; Roque, Goupil, Béjeau, Lebreton, Galesne, Boyer, Bourdin, Adeux, Baixe, Deschamps, Luzel, Magrez, Claude, Potin, Le Balch, Laumailler, Jouin, Perré, Joncoux, Gripon, Perrouin, Lhommelais, Tatard, Loiseleux, Melaine, conseillers municipaux Hervé, secrétaire général de la Mairie: Jézéquel, secrétaire généraladjoint Courau, chef des services municipaux de comptabilité.

M. le Maire commence par excuser MM. Jean Lemaistre, Tromeur' et Leray puis M. Tatard donne lecture du procès-verbal de la dernière séance, procès-verbal qui est adopté sans discussion.

On aborde ensuite la discussion des questions inscrites à l'ordre du jour. Sur rapport de M. Brevet, le Conseil fixe au 18 mars prochain l'élection d'un adjoint appelé à succéder au doc- teur Caille.

Puis, sur la proposition de M. Potin, le Conseil liquide les pensions de retraite de MM. Herbin ,sous-chef de bureau à la Mairie; Pérouzél, secrétaire principal de police; et Bossard. contremaître au service de l'éclairage. Venant d'apprendre le décès de M. Bossard, M. Potin se fait l'interprète du Conseil municipal pour adresser à la 1 veuve ses condoléances. M. le Maire s'associe à ces condoléances en son no:n personnel et au nom de la municipalité.

M. Lebreton fait adopter un rapport concernant différentes admissions dans des sanatoria ou préventoria. Puis M. Le Balch fait adopter la répartition de la subvention accordée aux sociétés de secours mutuels. Une subvention de 1.000 francs est votée au bénéflce de l'Union départementale des Sociétés de Secours mutuels pour l'organisation de la Journée Mutualiste du 9 mai prochain à Rennes. Pour l'organisation du Concours régional annuel de la race bovine Maine-Anjou, le Conseil vote une subvention de 5.000 francs. Pour l'organisation de son Grand Prix, l'Union 'Vélocipédique Redonnaise obtient une subvention de 100 francs. (Rapporteur M. Goupil.)

M. Lebreton fait ensuite ratifier les clauses du bail par lequel la ville de Rennes met à la disposition du comité du Fourneau Leperdit, moyennant un loyer de 50 francs par an, le local qui abrite actuellement cette œuvre sociale si utilitaire. Et le rapporteur félicite M. Brevet et son comité pour l'activité généreuse qu'ils déploient pour soulager la misère des pauvres gens.

Quelques questions de voirie. Le Conseil décide l'acquisition de parcelles de terrains appartenant quai SaintCast, no 22, à Mme veuve Guihard; rue Saint-Louis, n° 7, à M. Lefeuvre: rue Leguen-de-Kérangal, n, 61, à M. Geshors; même adresse, à M. Herbert; même adresse, à Mme Colas, à Mme veuve Coué et à M. Lemarchand; par contre, le Conseil consent à céder du terrain rue Commandant-Charcot, à M. Roche et à la Compagnie Industrielle des Pétroles.

M. Perré est désigné par ses collègues pour représenter le Conseil municipal au sein du conseil d'administration de l'Office public d'habitations à bon marché, en remplacement de M. Deleusme, décédé.

Pour permettre l'agrandissement de l'Ecole de Préapprentissage, le Conseil décide l'acquisition d'un terrain appartenant à Mme du Frétay. (Rapporteur M. Bougot.)'

Pour créer un dépôt d'ordures ménagères, le Conseil approuve l'acquisition d'un terrain appartenant à Mme veuve Pannetier et situé sur le territoire de la commune de Vern.

A PROPOS

D'UN ECHANGE DE LETTRES ENTRE M. LE PREFET

ET M. LE MAURE

Le Conseil municipal de Rennes at-il manoué aux usages administratifs dans la façon dont il a réglemente l'exécution des travaux de construction d'un nouvel Internat au Lycée de Jeunes Filles ? Oui, a dit M. le Préfet d'Ille-et^Vilaine, en refusant d'approuver certaines parties de la délibération du Conseil municipal prise en juillet 1936 à ce sujet.

Voire, répond M. le Maire de Rennes. Et c'est l'objet du rapport que présente aujourd'hui M. l'adjoint Charles Bougot. Le rapport du Maire qui précède celui de M. Bougot, précise qu'un échange de lettres a déjà eu lieu, à propos de cette question, entre M. le Préfet et lui. le premier ayant pris l'initiative d'engager une correspondance par lettre recommandée. Ces lettres sont lues à l'assemblée. Et M. Bougot continue en ces termes

« La délibération du 31 juillet 1936 disposait que les travaux pourraient être exécutés de la façon suivante 1" lot (terrassements, maçonneries) 30 (plâtrerie et ciment) 5o (zinguerie) 6o (menuiserie, parquets, quincaillerie) 80 (grosse serrurerie) 11° (peinture et vitrerie), traités en adju- dication publique

21 lot (étanchéité des terrasses), marché de gré à gré avec la Société des Mines de Bitume et d'Asphalte du Centre.

4' lot (dallage et revêtements en mosaïque), marché de gré à gré avec M. Odorico, entrepreneur spécialiste. 7' lot (linoleum), marché de gré à gré avec un spécialiste, après appel à la concurrence.

91 lot (monte-charges), également marché de gré à gré avec un spécialiste, après appel à la concurrence. 12' lot (stores en bois), également marché de gré à gré avec un spécialiste, après appel à la concurrence. 10e lot (appareils sanitaires, plomberie, distribution d'eau chaude), adjudication restreinte.

13« lot (chauffage à eau chaude), à traiter après concours entre les entrepreneurs spécialistes.

14' lot (aménagement, mobilier et divers), marchés de gré à gré avec divers fournisseurs, au mieux des intérêts de l'Administration.

«Donc, pas de difficultés en ce qui concerne les 1" 3e, 5e, &, 8' et 11' lots, traités en adjudication publique, ni, semble-t-il, en ce qui concerne le 10* lot (appareils sanitaires), pour lequel est prévue une adjudication publique restreinte entre les entrepreneurs spécialistes.

«Pas de difficultés non plus pour les 9» et 12' lots, étant donné que le dé- cret du 23 octobre 1935 autorise les communes de l'importance de Rennes à passer des marchés de gré à gré pour les travaux, transports et fournitures dont la valeur n'excède pas 80.000 francs, et que les deux lots dont il s'agit correspondent à une dépense évaluée, pour l'un (9« lot, monte-charges) à 13.000 francs, pour l'autre (12« lot, sto-

res en bols) à 53.483 fr. 10.

«Pour la même raison, pas de difficultés davantage en ce qui concerne le 14' lot (aménagement, mobilier et divers) qui, chiffre à 185.928 fr., doit faire l'objet de plusieurs marché de gré à gré à passer au mieux des intérêts de la Ville, avec divers fournisseurs, chaque marché ne pouvant, bien entendu, dépasser la somme limite de 80.000 francs.

«La discussion ne peut donc porter que sur les 2e, 4', 7' et 13' lots. « Nous allons examiner successivement chacun de ces lots-

« a) 20 lot (étanchéité des terrasses), dépense évaluée à 99.778 fr. 10. « Le Conseil prévoyait qu'il serait traité par marché de gré à gré avec la Société des Mines de Bitume et d'Asphalte du Centre.

« Pourquoi par marché de gré à gré ? Parce qu'il s'agit, dans l'espèce, d'un travail d'une nature très particulière et qui, pensons-nous, ne peut être confié qu'à un spécialiste.

« Et pourquoi avec la Société des Mines de Bitume et d'Asphalte du Centre ? Parce que cette société (précédemment Maison Desjeux) est la seule, dans toute la région de l'Ouest, qui soit vraiment spécialisée dans ce genre de travaux. C'est à elle que des Administrations, comme celle dé la Guerre, s'adressent constamment, si je suis bien renseigné, pour ses travaux spéciaux à l'Atelier de Construc.tion de Rennes. C'est à elle que toujours, jusqu'à présent, nous nous adressions nous-mêmes.

« Le décret du 23 octobre 1935 précité, remplaçant l'article 115 de la loi du 5 avril 1884, dispose, en effet, que les traités de gré à gré «peuvent, en « outre, être conclus sans limitation de «somme pour les travaux et fournitu« res énumérés aux paragraphes 1, 2, 3, « 4, 5, 6, 7 et 8 de l'article 2 de l'ordon« nance du 14 novembre 1837. » « De son côté, l'Administration préfectorale estimait elle-même que, par exemple, l'exception prévue au paragraphe 3 de la dite ordonnance pouvait être appliquée aux travaux dont il est

question. »

Ainsi ont été approuvés par elle des marchés de gré à gré dont M. Bougot indique les dates et les montants. Et il poursuit

C Enfin, pour prendre des exemples plus récents, M. le Préfet d'Ille-etVilaine a bien voulu approuver, sans observation, à la date du 7 mai 1934, un marché passé entre le Maire de Rennes et la maison Desjeux (délibé- ration du 30 décembre 1931), pour exécution de travaux d'étanchéité (ces mêmes travaux qui font l'objet de notre 2' lot) à l'Ecole Pratique d'Iindustrie.

M. le Préfet d'nie-«t-Vilaine approuvait encore, sans observation, le 14 décembre 1935 (il y a à peine un an !) un marché de 99.200 francs pour travaux d'asphaltage passé avec la Société des Mines de Bitume et d'Asphalte du Centre (délibération du 13 novembre 1935).

b) 41 lot (dallage et revêtements en mosaïque), dépense évaluée à 310.547 fr. 62.

La délibération du 31 juillet 1936 prévoyait qu'il serait traité par marché de gré à gré avec M Odorico, entrepreneur spécialiste.

Ces travaux sont en effet d'une nature très particulière voire artistique et ne peuvent vraiment être exécutés que par un entrepreneur spécialiste.»

Et M. Bougot de citer des précédents qui furent approuvés par l'autorité préfectorale.

< c) 7' Lot (linoléum), dépense évaluée à 126.000 francs.

c Le Conseil avait pensé qu'il pouvait être traité par marche de gré a gré avec un spécialiste, après appel & la concurrence.

c Il n'y aurait aucun inconvénient & traiter par voie d'adjudication restreinte entre spécialistes.

c 13' lot (chauffage à eau chaude), dépense évaluée à 127.710 francs.

c Votre délibération du 31 juillet 1936 portait qu'il serait traité après concours entre les entrepreneurs spécialistes.

Pour une installation de l'importance de celle qui doit être faite au nouvel internat, le concours est indispensable.

Nouveaux précédents invoqués et qui furent également approuvés par l'administration supérieure.

Ces exemples, poursuit le rapporteur, suffisent amplement à montrer que le Conseil municipal actuel, en prenant sa délibération du 30 juillet dernier, ne faisait que suivre exactement ce qui avait été fait avant lui. avec l'approbation constante de la préfecture, et que rien ne justifie la lettre comminatoire qui lui a été adressée. « Nous voulons croire, en tout cas. que cette lettre et l'injonction extraordinaire qui la termine n'ont pas été dictées, comme le bruit en court, par un sentiment d'hostilité vis-à-vis de l'assemblée communale et de son maire. A supposer même que, plus soucieux des réalités que de la théorie, le Conseil ait quelque peu dépassé ses droits stricts ce qui n'est pas nous pouvions espérer que le pouvoir

ae tutelle s'exercerait dans un sentiment d'aide et de collaboration.

Comme conclusion, je vous prie donc. mes chers collègues, au nom de vos Commissions des finances et des travaux publics, de décerner acte à M. le Maire de sa communication et, comme vous l'avez fait en séance plénière privée, de décider, concernant l'exécution des travaux de construction d'un nouvel internat au Lycée de filles, que les 3', 5,. 6e 8e et 11' lots seront traités en adjudication publique; que les 7' et 10' lots seront traités par adjudication publique restreinte entre des entrepreneurs spécialistes- que les 9', 124 et if lots feront l'objet de marchés de gré à gré, au mieux des intérêts de la ville; de solliciter eniln l'autorisation de traiter par voie de marché de gré à gré avec la Société des mines de bitume et d'asohalte du Centre pour deuxième lot; également par marché de gré à gré avec M. Odorico pour le quatrième lot; et enfin. pour le 13, lot. de traiter par adjudication restreinte au concours entre les entrepreneurs spécialistes dont la liste sera arrêtée par votre Commission des travaux publics.

« Mes chers collègues, continue M. Bougot, mon rapport était achevé, quand M. le Maire m'a communiqué la lettre ci-après de M. le Préfet d'Illeet-Vilaine, lettre datée du 20 février et arrivée à la Mairie dans le courrier du 23

c Rennes, le 20 février 1937.

Le Préfet d'Ille-et-Vilaine

à Monsieur le Maire de Rennes,

J'ai l'honneur de vous accuser réception de la lettre parvenue ce matin au sujet des affaires administratives municipales et notamment des adjudications et marchés. Vous affirmez que les Services de la Préfecture auraient. dans le passé, usé, vls-à-vi» des municipalités, d'une tolérance qui expliquerait les procédés employés par la municipalité actuelle.

« Je n'ai pas été peu surpris de cette

amrmaiion et mes services ont partagé ma surprise. Vous n'ignorez sans doute pas que les délibérations des adjudications et marchés de gré à gre et les nombreuses pièces administratives municipales courantes ne font pas partie du courrier réservé dont prennent connaissance les préfets. Ce courrier est examiné par les Services et je suis persuadé qu'ils procèdent à cet examen avec un esprit de régularité et d'équité qui a toujours été en honneur à 1a Préfecture.

« J'ai transmis votre lettre aux Services intéressés pour telle réponse qu'il appartiendra.

Signé Bodenah. 3

Cette lettre pourrait appeler bien des commentaires. Nous avens suffisamment prouvé, par les exemples donnés ci-dessus, que M. Bodenan. luimême, avait donne son approbation à des marchés établis dans les même conditions que ceux qui font aujourd'hui l'objet des observations m ses services. Nous sommes convaincu^ que ces observations ne sont pas justifiées. Il nous parait en effet impossible d'admettre que, dans tout le cours des années passées avant et -lepuis la guerre l'administration préfectorale se soit si complètement trompée. Nous sommes convaincus, bien au contraire, qu'elle interprétait dans leur esprit les textes en vigueur.

« En conséquence, nous demandons a IL le Préfet d'Uie-et-Vilaine de bien

vouloir examiner lui-même la question posée et de la régler avec la largeur de vues et l'esprit de Jienveillance qu'il a jusqu'ici ainsi uae ses préaécesseurs toujours témoigné à la ville de Rennes.

« Enfin, Messieurs, nous avons reçu une dernière lettre de M. le Préfet dllle-ei-Vilaine ou peut-être do ses services ? datée du 22 lévrier « Le Préfet dTlle-et-Vilaine à

Monsieur le Maire de Rennes,

« J'ai inonneur ae vous accuser réception ae votre lettre au 17 lévrier cernant, tepondant a mes commumcations ces la janvier et 15 lévrier concernant les travaux de construction d'un nouvel internat au Lycée de jeunes niles de Rennes.

Dans le dernier alinéa de votre lettre, vous fanes ressortir que si les règles relatives aux adjudications de travaux communaux ont etc perdues de vue, non seulement par vous et voue uunseu municipal, mais aussi par le.. Conseils municipaux qui vous ont précède, c est paice que mon administration vous aurait constamment maniies^e jusqua présent une a longue tolérance » a cet égard.

Je tiens a vous faire observer çt:'au contraire, en tout temps lorsqu'il s'est agi de travaux importants o: de louimtures dont le montant dépassait la limite de 80.000 Irancs fixée par le décret du 23 octobre 1935, mes services ont toujours tenu la main a ce que soient observées les règles tracées par l'ordonnance du 14 novembre lttjv et par la jurisprudence et que Js vbus ai rappelées dans ma lettre précitée du 18 janvier dernier Suit une déclaration qui n'a rien à voir avec la question

Ainsi termine M. Bougot, la Préfecture, dans cette partie de cette lettre seule partie qui nous mtèresse, af:ime que de tout temps, lorsqu'il s'est agi d>; travaux importants ou de fournitures, dont le montant dépassait la limite de 80.000 francs hxee par le décret du 23 octobre 1935, les services préfectoraux ont toujours tenu la main à ce que soient observées les regles tracées par l'Ordonnance du 14 novembre 1837.

« Donc, en approuvant, depuis 1914 et au-delà, les nombreux marchés de gré à gré passés avec la Maison Desjeux, avec la Société des Mines te Bitume et d'Asphalte du Centre, aveo la Maison Odorico, marchés cités plus haut, les services de la Préfecture, consultés, estiment avoir strictement appliqué les règles administratives en la matière.

« C'est précisément ce que nous soutenons nous-mêmes et c'est pourquoi, a nouveau, nous demandons à M. le préfet d'Ille-et-Vilaine d'approuver, comme par le passé, les deux marchés en cause, l'un avec la Société des Mines de Bitume et d'Asphalte du Centre pour travaux d'étanchéité, l'autre avec M. Odorico, pour revêtements mosii-

ques. »

Mises aux voix, ces conclusions sont adoptées à l'unanimité des conseillers ei présence.

M. Château, maire, remercie ses collègues de la confiance qu'ils lui témoignent par une telle unanimité et l'on passe à l'étude des dernières questions a l'ordre du jour. Retenons parmi celles-ci le voeu émis par le Conseil de voir les services des Ponts et Chaussées élargir les ponts de Chateaudun, Laënnec et de la Barbotière, route nationale n» 177 et les ponts sur 1111e et le canal dille-et-Rance, route nationale n- 1.370 et l'engagement pris par l'assemblée de subventionner ces travaux (rapporteur M. Laumailler).

La séance est ensuite levée sans autrf discussion.

tOBSÈOUES DINARD SAINT-ENOGAT. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de Monsieur Hervé GROUT

décédé, muni des sacrements de l'Eglise, le 25 février 1937, en son domicile, à Dinard, rue des Vergers, n° 49, à l'âge de 77 ans, qui se feront le lundi 1" mars à 10 heures, en l'église de Saint-Enogat. On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures 45.

De la part de Mme Grout, son épouse; de ses enfants, petits-enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. BILL£. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Monsieur Joseph SERRAND

pieusement décédé en sa demeure, au bourg de Billé, qui auront lieu le lundi 1- mars. Il 10 h. 1i2, en l'église de Blllé, De la part de Mine Joseph Serrand, son épouse; de ses enfants; de toute la famille et de ses amis.

TREVRON-PONTIVY- vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Jules MORIN

Ancien Maire, Délégué Cantonal

décédé a son domicile, au bourg de Trévron, dans sa 61- année, muni des sacrements de l'Ejlise, qui auront lieu le lundi 1- mars 1937. à 10 heures, en l'église de Trévron.

De la part de Mme Jules Morm, son épouse; M. et Mme Henri Adam et leur fils, M. et Mme Marcel Douceret et leurs enfante, ses enfants et petits-enfants M Eugène Morin son frère; M. Alphonse Simon, son beau-frère, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. REMERCIEMENTS

Monsieur A. Moreux. Madame et leurs enfants remercient très sincèrement les personnes qui leur ont témoigné des marques de sympathie à l'occasion de la mort de

Madame S. COURTEAUX

MONTFORT-SUR-MEU. M JeanLouis Rolland: M. et Mme Charles Rolland Jean Rolland et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de Madame Jean-Louis ROLLAND

SAINT-LUNAIRE. M. et Mme Marquer- M. et Mme Durel; M. Euiréne Marquer; Mlle Odette Marquer: Mme veuve Chotard et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Eugène MARQUER

SAINT-MALO. Les familles Crochu et Varennes, très touchées des marques de sympathie qui leur ont été témoignées À l'occasion de la mort de Monsieur Francis CROCHU

remercient toutes les personnes qui les leur ont données.

LE CONCERT

PIERRE ET JEAN FOURNIER IDA PERIN

Mercredi soir 3 mars, salons Gaze

La Société Mozart nous communique que le célèbre violoncelliste Pierre Fournier, en tournée en Bretagne, donnera un concert à Rennes, salle Gaze, le mercredi 3 mars, en soirée, avec le concours de son frère, le violoniste Jean Fournier, et la pianiste Ida Perin, déjà si connus comme concertistes et comme pédagogues. C'est la seconde fois que les Rennais auront l'occasion d'entendre ce violoncelliste merveilleux qui était venu,

Le violoniste JEAN-FOURNIER

il y a quelques années, alors qu'il commençait sa prestigieuse carrière. Depuis, il a conquis les plus beaux titres, et les pays comme la Belgique, l'Allemagne, la Hollande, l'Angleterre, l'Espagne, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, l'Afrique du Nord, etc., l'ont classé comme l'un des meilleurs cellistes mondiaux.

Nous nous réjouissons de réentendre ces trois grands artistes et nous espérons que nombreux seront nos concitoyens qui viendront les applaudir.

Location comme d'usage. Réductions ordinaires aux membres du Cercle Mozart et des Anciens et Amis du Conservatoire.

Une jeune Rennaise a gagné le gros lot de la tombola de la Police Municipale La chambre à coucher attribuée par le sort au DO 1826, série A, dans le tirage de la tombola de bienfaisance organisée par l'Association amicale de la Police rennaise, a été gagnée par une jeune fille de notre ville, Mlle Marguerite Lerat, 16 ans, domiciliée rue Saint-Malo, et employée aux Etablissements Derouet et Jamet, négociants en vins, rue Louis Posted. L'heureuse gagnante peut se féliciter de cette chance. Elle ne possédait en effet que cet unique billet, acheté d'ailleurs tout à fait par hasard à l'agent Gicquel, alors qu'eLle passait, un jour, place de la Mairie. Ce qui prouve qu'il ne faut jamais dédaigner les offres de la fortune, de quelque façon qu'elle vous sollicite, surtout lorsqu'elle vous invite, en même temps, à contribuer à une bonne œuvre. Mlle M. Lerat n'a d'ailleurs pas oublié la caisse de secours de l'Association ni les orphelins à qui sont attribués les modestes bénéfices de cette tombola. Nous lui adressons nos félicitations.

Une famille de forains rennais victime d'un grave accident d'auto près de Salnt-Malo

(Voir cette information

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Dans le Bâtiment Rennais On nous communique

L'Union Patronale du Bâtiment rennais fait savoir à ses adhérents que l'horaire d'été, première période, est applicable le lundi 1" mars.

Métiers de plein air maçons, plâtriers, couvreurs, zingueurs, du lundi au vendredi inclusivement, 7 h. 30 à 11 h. 30 et de 13 h. 30 à 18 heures, repos le samedi.

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DANS LA POLICE RENNAISE Nous sommes heureux d'apprendre que la médaille d'honneur de la Police Française, instituée par décret du 17 novembre 1936, vient d'être décernée à MM. François Le Page, commissaire divisionnaire de la police mobile à Rennes Ange Le Roux, commissaire de police spéciale à Rennes Gaston Basilaire. commissaire central à Rennes Jean Dôme, commissaire de police mobile Jean Buchet, commissaire de police du 3' arrondissement lAbel François, commissaire chef de la Sùreté René Gaudry, commissaire de police du l"r arrondissement et Louis Lamiot, ancien commissaire de police du 3' arrondissement.

L'Oucst-Eclair adresse à MM. les commissaires de police ses plus vives félicitations pour la distinction dont ils viennent d'être l'objet.

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AU CONSEIL DE GÉRANCE DE RENNES-BRETAGNE Nous rappelons que les élections au Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne seront terminées aujourd'hui 27 février. Toute personne en possession de sa carte d'auditeur munie du coupon n° 2, peut et doit participer à ce scrutin, en se conformant aux instructions que nous avons publiées dans nos précédentes éditions.

Quiconque acquérerait aujourd'hui même un poste (à galène ou à lampes) et verserait en espèces, au guichet de la poste, la redevance règlementaire, recevrait sa carte d'auditeur et pourrait prendre part au scrutin, à condition toutefois qu'il prit ses dispositions pour que l'enveloppe contenant son bulletin de vote portât la date du 27 février. Il devrait par conséquent mettre cette lettre à la poste avant l'heure réglementaire de la dernière levée,

Le dépouillement aura lieu dimanche, à une heure que nous indiquerons dans notre prochaine édition.

Retardataires, hâtez-vous de voter pour la liste d'Entente des Groupements Radiophiles de l'Ouest, qui seule vous permettra d'obtenir une radio nationale indépendante, artistique, libre et saine.

Encore des vélos

qui disparaissent

M. Frédéric Goupil, 37 ans, cultivateur à La Motte, en Vern, vint nier a la Trésorerie Générale, où il demeura environ dix minutes. M. Goupil avait rangé sa bicyclette sous les arcades du Palais du Commerce. Lorsqu'il sortit de la Trésorerie, il s'aperçut que son vélo avait disparu. Plainte a éte déposée contre inconnu au commissariat du ler arrondissement, qui a cuvert une enquête. Le préjudice est évalué à 60C francs.

Au cours de la nuit du 19 au 20 courant, à la porte du café Alix, situé 34. rue Vasselot, deux autres vols de vélos ont été commis au préjudice l'un de 1\I René Desrues, manœuvre, âgé de 32 ans, domicilié 20, rue Saint-Hélier 1 autre de M. Roger Bouëssel, manœuvre, âgé de 25 ans, demeurant même adresse.

M. Buchet, commissaire de police du 2- arrondissement, a ouvert une enquête.

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Désertion à l'intériear

en temps de paix

Le soldat de 2- classe Le Jaouen Eugène Joseph, affecté au ler Régiment de Hussards en garnison à Angers, est poursuivi devant le Tribunal sous l'inculpation de désertion à l'intérieur en temps de paix.

Le Jaouen qui, le 5 novembre, avait sollicité et obtenu une permission de spectacle, était resté en absence illégale jusqu'au 24 du même mois, date de son arrestation par les gendarmes de la brigade de Saint-Denis

A l'audience, le prévenu reconnaît la gravité de son acte et manifeste des regrets. Il donne comme excuses qu'il avait été mécontent d'avoir été rayé des cours des clèves brigadiers. de n'avoir pas obtenu de permission de longue durée et de changement de régiment et d'avoir enfin été accuse injustement du vol d'un portemonnaie. Après réquisitoire de M. le colonel Dubois du Tilleul, commissaire du gouvernement, et plaidoirie de Me Tirel, le Tribunal condamne le soldat Le Jaouen à deux mois de prison avec Abandon de poste

Le canonnier de 7r classe Aurus André-Roger. affecté au 11' R. A. L. C.. est inculpé d'abandon de poste. Les faits reprochés à Aurus remontent au 18 oc- tobre 1936.

Aurus les reconnait et les regrette. Le Tribunal, après plaidoirie de M. Geffriaud, condamne Aurus à un mois de prison avec sursis.

UN INSOUMIS

Le soldat réserviste Emile Rivoal, de la classe 1928. du recrutement de Brest a fait opposition à un jugement du Tribunal militaire de Rennes qui l'avait condamné à 1 an de prison pour insoumission en temps de paix.

Après interrogatoire du prévenu qui a déjà été condamné pour le même délit à 15 jours de prison avec sursis, le Tribunal confirme purement et simplement.

REBELLION

ET REFUS D'OBEISSANCE

Le soldat de 2' classe Volan Joseph, affecté au 2« R.I.C.. en garnison à Brest, est prévenu de rébellion à supérieur et refus d'obéissance. Les faits reprochés à Volan remontent au 6 novembre dernier.

Volan a déjà été condamné pour le même délit à un an de prison par le Tribunal militaire de Marseille. A l'audience, il rejette son acte sur le compte de l'ivresse.

Le Tribunal n'admet pas cette excuse et inflige au soldat Volan six mois de prison.

UN INSOUMIS

Le soldat Guyader Mathieu-Marcel, de la classe 1935, du recrutement de Quimper, est inculpé d'insoumission en temps de paix, pour n'avoir pas répondu à un ordre d'appel, le priant de se présenter au 137' R.I. en garnison à Quimper pour effectuer son service militaire.

Après plaidoirie de M' Le GuyaderDesprés, le Tribunal se montre indulgent à l'égard du prévenu qui déclare a l'audience ne savoir ni lire, ni écrire, et ne le condamne qu'à 8 jours de prison avec sursis.

INSOUMISSION

EN TEMPS DE PAIX

Le soldat réserviste Schmitt Charles-François, originaire de Montoir et actuellement domicilié 9, rue Jean-Dodin, à Penhoët, est prévenu d'insoumission sur la loi de recrutement de l'année en temps de paix.

Schmitt qui a, à son actif, sept condamnations pour vols et coups et blessures, fut rappelé le 28 octobre 1936 pour accomplir une période de réserve au camp de Meucon.

Ne s'étant pas rendu à son ordre d'appel, Schmitt fut déclaré insoumis le 13 novembre.

Le tribunal l'a condamak hier à 3 mois de prison.

Le soldat réserviste David LouisPaul, de la classe 1927, du recrutement de Nantes, est prévenu d'insoumission en temps de paix.

David, qui est né à Blain en 1907, a un casier judiciaire orné de nombreuses condamnations pour vols et abus de confiance

Le 28 septembre 1936. David fut convoqué pour effectuer une période de réserve au 85« R. I. au camp de Meucon. N'ayant pas répondu à son ordre d'appel, il fut déclaré Insoumis le 4 octobre et arrêté par les gendarmes le 29 du même mois.

David, qui fait actuellement l'objet d'un mandat d'amener pour escroqueries par le juge d'instruction de Nantes, est condamne, après plaidoirie de M' Geffriaud à 2 mois de prison. CHEZ LES VOYAGEURS ET REPRÉSENTANTS

DE COMMERCE

Quelques intimes amis de M. Henri Lemoine, ont pris l'initiative d'organiser, à l'occasion de la distinction dont vient d'être l'objet le président d'honneur de la Chambre Syndicale des Voyageurs et Représentants de Commerce, un vin d'honneur, auquel sont conviés tous les collègues, ainsi que leurs femmes, à quelque groupement auquel ils appartiennent, qui seraient désireux en assistant à cette réunion familiale et intime, de pouvoir témoigner leur sympathie à M. Lemoine. Ces collègues sont priés de bien vouloir sp faire inscrire au siège de la Chambre Syndicale, 1, quai Lamennais. où le secrétaire administratif sera à leur disposition tous les soirs, de 17 à 19 heures.

Les inscriptions seront reçues Jusqu'au jeudi 4 mars Inclus. La participation à ce vin d'honneur est de 5 fr. La date en sera fixée ultérieurement et portée à la connaissance des collègues par voie de la paresse.

Le Président

de la C/injn'irp Syndicale

J. MMtlEZ.

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CHRONIQUE DES ONDES L'ÉCOUTE BEJLA__ SEMAINE

Un bon point au studio de Nantes. Sous le titre 1830 • 1900 -1970, Nantes nous a offert, samedi, le régal d'unt I soirée où le rétrospectif se mariait agréablement & l'anticipation. Voilà de ta bonne radiophonie, de la radiophonie 100 de la radiophonie à imiter et à encourager.

1830, c'est l'époque romantique. L'auteur du scénario, M. Riou, avait imagine de réunir un soir à l'Arsenal les « grandes vedettes s du romantisme le poète Alfred de Musset, le conteur Charles Noaler, le chansonnier Béranger, la cantatrice Marie Malibran, Berlioz, Chopin, Ingres et quelques autres. Un concert s'improvise. La Malibran chante La Trutte, de Schubert; Ingres saisit son violon pour jouer du Schubert encore; Béranger interprète luimême son Carillonneur; Musset dit son poème A Suzon; Chopin, au piano, joue son Impromptu.

Un baisser, puis un lever de rideau. Voici 1900. C'est le temps du « style nouille », des Messieurs guindés, des Dames à voilette et des bottines à boutons. L'atmosphère. cette fois, est celle d'un de ces cabarets montmartrois Chat Noir ou Lapin Agile où Maurice Donnay prodiguais son intarissable bonne hurreur et son esprit délicatement imprégné de sensualité grécolatine. La chanson gaie et la mélodie une mélodie frémissante de sensibilité se partageaient les faveurs du public. Voici Dranem. voici Mayol, voici l'étoile Yvette Guilbert, et voici' Paul Marinier. Quel sera leur répertoire ?

La Soulardc, d'Eugène Poncin; Les Bœufs, de Pierre Dupont; l'Envoi de fleurs et la Petite église, de Paul Delmet: l'immortel Temps des cerises, de Renard (mais pourquoi l'avoir réduit à trois couplets ? nous réclamons la fondation d'une Société pour la protection des vieilles chansons populaires) Les Petits pois, Mains de femmes, et le cri du jour Il a un poil dans la main

Nouveau bond en avant 1970. C'est le monde renversé. Madame va à son bureau, Monsieur s'occupe à la cuisine et il la nursery. Le soir, une heure de ciné-radio. Madame se met à débiner l'odieux classicisme d'un Darius Milhaud et d'un Joseph Meyfus c'est pour s'attendrir aux délices d'un orchestre d'Esquimaux. La musique, alors, est entièrement descriptive et ne fait aucune concession à l'inutile mélodie. Un nouvel abbé Brémond n'a-t-il pas, en cinq volumes, chanté le los du bruitisme, qu'il appelle la musique pure ? Bravo, Nantes, et recommencez LES SUCCES D'APRES-GUERRE L'avant-veille, les P. T. T. avaient consacré une soirée à une « rétrospective A des succès d'après-guerre. L'après-guerre ? Epoque navrante où notre France, mère des arts et tutrice des nations, s'américanisa comme à plaisir. Les Américains partaient, mais ils nous laissaient, hélas leur stock d'épiceries, de fox-trotts, de tangos et de blues. Toute l'artisterie française se mit à l'école des negroes. Le règne des Vincent Scotto s'établit, et celui des fabricateurs d'opérettes, non plus à la viennoise, mais à l'américaine. On fox-trotta au lieu de valser, et les gosiers français lancèrent aux échos des refrains d'une déconcertante niaiserie Me8 parents sont venus me chercher, Yes, nous n'avons plus dc bananes. Le Français se complut singer Babbitt et comme Babbitt est tout près du singe. Les succès d'après-guerre ? n'en

parlons plus, c'est affilgeant 1 Les Américains nous avaient aidé à remporter la Victoire, mais pour se payer de leurs services, ils l'Ont abêtie. Et Wilson le lunaire allait venir pour perdre, lui, la Paix!

Radio-Toulouse, les postes de Luxembourg et de Bruxelles font tourner de temps en temps des -disques que leurs auditeurs leur ont redemandés. Savezvous ce qu'ils redemandent, les Belges aussi bien que nos Languedociens ? La pauvre et triste production des Tino Rossi, des Maurice Chevalier. des Ma- rie Dubas. des Lucienne Boyer. Ce sont ces mêmes gens qui ne cherchent à obtenir de leur poste que des chansons bébêtes et des rafales de jazz. L'Europe occidentale n'est pas encore désaméricanisée.

Notons, en passant, la soirée des Vieux Succès français, suivie, le lendemain, d'une soirée de variétés, donnée à Rennes avec le concours de Mlle Loria. vedette des Vieux Succès de M. Danerty. Dans la matinée de dimanche, nous avons eu le plaisir de réentendre la belle et ample voix de basse de M. Jules Belln, lauréat du Concours de chant de l'Opéra. DU CLASSIQUE AU MODERNE Mardi, l'Opéra-Comique diffusait pour nous L'Enlèvement au sérail, de Mozart. On s'accorde à reconnaître que la force et l'élégance, la puissance et l'émotion s'allient en une merveilleuse unité dans la musique de Mozart. La musique, la claire musique du divin Mozart 1 La source en est pure et abondante. C'est un rafraîchissement du cœur et du cerveau, bien propre à nous désintoxiquer de toutes les outrances des compositeurs modernes.

Mardi, Luxembourg donnait Castor et PoUux, l'opéra de J.-Ph. Rameau, avec solistes, choeurs et orchestre. Autre source de délices. que la musique de Rameau Quelle fraîcheur d'inspiration Que de force et de grâce tour à tour Cette musique d'une régularité ornée, d'un large épanchement, d'un goût net et simple, la Radio se doit de multiplier les occasions d'initier le public populaire à ses beautés multiples.

Mercredi, concert par l'Orchestre National, sous la direction de M. Ingelbrecht. La Jeune musique y était représentée par la Suite symphonique que son auteur, M. Jean Martelli, a intitulée La Bouteille de Panurge. C'est l'extrait d'un ballet, où sont commentés avec verve une série d'épisodes tirés de l'œuvre de Rabelais. (Rabelais inspirant les musiciens !) Chacune de ses narties conserve une forme de danse bien déterminée. Œuvre originale et plaisante.

C'est à Toulouse que les ondes nous ont transportés jeudi soir, à Toulouse, où vit une race si riche de sens artistique. Le studio de Toulouse-Pyrénées y reconstituait une soirée musicale, donnée en 1885 chez un musicien de mérite, M. Louis Deffès, le compositeur de la célèbre Toulousaine, alors directeur du Conservatoire. M. Armand Praviel, auteur du scénario, a pris là un gentil détour pour glorifier l'œuvre de son compatriote, dont les quinze opéras, il faut en convenir, sont aujourd'hui tombés dans l'oubli. Le compositeur Deffès, élève de Cherubini, disciple de Weber et d'Hérold, eut le tort de se faire jouer Juste à l'heure où le goût du public ae détournait de la musique purement romantique en faveur de Wagner et du wagnérisme.

Jean du Perros.

LE BAL DU DROIT

C'est donc oe soir dès 21 h. 30, aux Salons Gaze, Que se déroulera cette tradltionnelle manifestation juridique dont l'ambiance charmeuse, tout à ia fois mondaine et estudiantine, a eu conquérir le cœur des Rennais. M. le Recteur de 1 Académie de Rennes et M. le Doyen de .a Facu'.îe de Droit, ainsi Que de nombreux professeurs ont bien voulu faire l'honneur à la corporation des étudiants en Droit, de présider effectivement ce bal ils rehausseront donc de leur nréfence cette soirée déjà si brillante, et contribueront en faire 1e c great event à de la saison.

Certaines innovations ^sensationnelles sont même prévues au programme des réjouissances, dont un Quadrilles des lanciers digne de la belle époque, et qu'exécuteront avec brio, plusieurs Juridiques et leurs gracieuses compagnes. Ajoutons enfin que le Llly's dance orchestra participera & rendre l'athmosphtre plus sympathique, plU8 chaude encore.

LE BAL

DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE A L'HOTEL-DE-VILLE

Comme nous l'avons annnocé, c'est ce soir à 21 h. 30. dans le cadre magnitique de l'Hôtel de Ville que se tiendra le cinquième bal de l'Enseignement Technique organisé par divers groupements d'Anciennes et Anciens Elèves d'Enseignement Professionnel de notre ville.

Cette soirée est donnée au bénéfice de la Société des Colonies de Vacances des écoles publiques et du préventorium Rey.

Le Lilya Orcheatra contribuera dans sa formation la plus complète à entretenir une ambiance qui sera très appreciée des danseuses et danseurs. Un cotillon avec accessoires variés viendra apporter la joie et l'entrain indispensables à ce genre de réunion.

Le prix des cartes d'entrée est ainsi fixé 12 francs pour une personne seule; 10 francs pour la seconde personne d'une même famille: 8 francs 1 pour chacune des autres personnes militaires jusqu'au grade de sous-officier, étudiantes et étudiants, membres du Cercle Paul-Bert. sur présentation de leur carte à l'entrée.

Les membres des sociétés organisatrices bénéficieront en outre d'une ristourne ds 2 francs par carte accordée par les comités de chacun des groupements. Le prix d'entrée pour ces derniers se trouve donc de ce fait réduit 6 francs. Toutefois, ces cartes devront être prises à l'avance auprès d°= présidente'! et nréf'rtfnts de ces sortes. Aucune ct*« de faveur ne sera déh> vrée à l'entrée

Enfin, la suite de nombreuses des mandes oui lui ont été adressées, le Comité d'organisation a décidé d'offrir l'entrée aux mamans accompagnant leurs jeunes filles.

MATINÉE DES SCIENCES-LETTRES Les Corporations des Sciences et des Lettres vous rappellent qu'elles donnent leur seconde matinée dansante le dimanche 28 février, à 16 heures, dans les Salons Gaze, rue Poullain-Duparc. Les amateurs de la danse et de la gaité sauront choisir parmi les distractions qui s'offrent à eux et se rendront en foule à la matinée des Sciences-Lettres où le Lily's Orchestra entraînera les couples Jusqu'à une heure avancée de la soirée.

Tous dimanche Il la matinée dea Sciences-Lettres, dans les Salons Gaze. MATINÉE RECREATIVE

DE LA

SOCIÉTÉ HORTICOLE ET AVICOLE D'ILLE-ET-VILAINE

Cette séance si attendue aura lieu le 28 février, Il 14 h. 30, grande salle des fêtes du Lycée.

Fête toute familiale et qui promet d'être gale et très réussie. Un programme qui n'avait encore Jamais atteint tant d'ampleur a été élaboré par la commission. Seuls les sociétaires ayant retiré leur reçu de 1937 auront le droit d'y assister gratuitement. Les cartes de 1937 seront toutefois distribuées aux retardataires à l'entrée.

Chaque sociétaire pourra être accompagné de trois personnes au maximum (parents ou amis) seulement ces personnes seront obligatoirement tenues de se procurer à l'entrée, un programme numéroté qui donnera droit Il une magnifique tombola triplée pour la circonstance bien entendu les sociétaires pourront participer à la tombola en se procurant un rogramme dont le prix a été fixé à 2 francs. Des places situées aux premiers rangs seront réservées aux lauréats.

Ouverture des portes Il 1 h. 49. ESPERANTO, Les candidats à l'examen « Ate.«ta prl Lernado » sont priés de vouloir bien se trouver à l'Ecole du boulevard de la Liberté, dimanche prochain, à 9 h. 45 précises. En plus de est examen pour lequel la Société Française pour la propagation de l'Espéranto délivre un diplôme « Norma Elementa D'plomo », nous rappelons qu'un concours est ouvert entre les élèves de première année. Le premier prix de ce concours con- siste en un voyage gratuit à Varsovie (Pologne), à l'occasion du Congrès Universel de 1937 Et maintenant, bonne chance aux' élèves du Cours public de la Ville de Rennes EGLISE SAINT ETIENNE Demain dimanche 23 février, Il 11 h 30. messe basse avec chants.

Ate Maria (C. Frnn-k) • O Salutaria (Arnoldo) Santa Maria (FVuré), Müe GuUlMk <

Un voyageur tombe

d'un wagon des T.LV.

et se fracture la jambe Revenant hter soir de Bécherel, M. Louis Plnicr, 30 ans, monteur aux P. T. T., avait pris place dans le tramway des T. I. V. qui arrive & Rennes vers 21 h. 15. M. Pmier se trouvait sur la plate-forme d'une voiture. Au moment où le convoi passait sur l'aiguille de la Mission, et par suite d'un mouvement brusque du wagon, M. Pinier perdit l'équilibre et fut projeté sur la chaussée. Relevé aussitôt, on constata que l'infortuné voyageur avait subi une fracture de la jambe droite. n a été transporté à l'Hôtel-Dieu par l'ambulance municipale. Nous lui présentons nos vœux de prompt rétablissement.

Après le bal des Anciens des Beaux-Arts

Le tirage des lots de la souscription aura lieu le 6 mars Par suite de l'envoi de nouvelles œu- vres des artistes régionaux, les organi- sateurs de la souscription des Amis et Anciens des Beaux-Arts ont été con- traints de retarder le tirage qui aura lieu le samedi 6 mars au lieu du 27 fé- vrier.

Les lots sont actuellement exposés 30, rue Hoche, à l'Ecole des Beaux-Arts. Cette exposition d'un ensemble d'oeuvres remarquables et très variées attire la foule.

Il ne reste plus que quelques billets vendre avant le tirage. S'adresser à la conciergerie de l'Ecole des BeauxArts.

LES ALLOCATIONS FAMILIALES EN AGRICULTURE

On nous communique de la. Préfecture

Un décret en date du 30 janvier 1937 (J. 0. des lw-2 février 193? rend obligatoire, a compter du 1" juillet 1937, dans le département d'Ille-et-Vilaine, la loi du 11 mars 1932 sur les allocations familiales, en ce qui concerne les exp-oitations agricoles de quelque nature qu'elles soient et les exploitations d'élevage visées par l'article lor de la loi du 15 décembre 1922 et par les articles 1 et 2 de la loi du 30 avril 1926, c'est-à-dire toutes les exploitations agricoles qui n'avaient pas été assujetties par le décret du 7 novembre 1936 entre en vigueur depuis le 15 novembre 1936.

Les employeurs intéressés qui occupent habituellement des ouvriers ou des employés de quelque âge et de quelque sexe que ce soit, doivent donc quelle que soit l'importance de leur exploitation, s'affilier obligatoirement pour le 1er juillet 1937 à une caisse de compensation agricole agréée par les Ministres du Travail et de l'Agriculture.

Sont considérés au regard de la loi comme occupant habituellement des ouvriers ou des employés, tout employeur occupant dans son exploitation un ou plusieurs salariés pendant plus de 75 jours.

Les deux caisses de compensation agricole désignées ci-après, ont reçu l'agrément ministériel pour le département d'Ille-et-Vilaine et sont en mesure de recevoir actuellement les adhésions des employeurs

1° Caisse mutuelle agricole d'allocations familiales du Morbihan, 20, rue de la LoL a Vannes.

2° Caisse régionale de Bretagne d'allocations familiales agricoles, Office central des Associations agricoles du Finistère à Landerneau.

Les employeurs intéressés sont responsables vis-à-vis de leur personnel du service des allocations familiales, à partir de la date où la loi est applicable à leur profession.

En outre, des sanctions prévues par la loi Ils s'exposeraient, en ne satisfaisant pas à l'obligation légale, à des actions en dommages-intérêts de la part des chefs de famille qu'ils emploient. Les succès

du Cercle Celtique Rennais Poursuivant la série des vifs succès qu'il vient de remporter en Normandie, particulièrement à Fiers et à Cherbourg, où il a donné quatre séances très applaudies, le Cercle Celtique Rennais vient de répondre à une invitation du Cercle de l'Epée de SaintNazaire. Il y donnera ce soir une importante audition accompagnée de danses bretonnes.

NOTE D'ART

Nous apprenons que l'excellent peintre et enlumineur Dreton Ernest Gué- rin fera une exposition de ses œuvres galerie Jobbé-Duval, rue Victor-Hugo, du 1" au 15 mars.

OBSÈQUES, Hier matin, à 10 heures, ont été céleDreas, en présence d'une nombreuse assistance, les obsèques de Mme Francis Simon, temme de M. Francs Simon, imprimeur chevalier de la Légion d'honneur, décodée en son domicile à Rennes, 4, rue Lucien Uecombe, dans sa 66' année. A l'issue de la cérémonie relig.euse, en l'église de Saint-Hélier, ie cortège funèbre s'est dirige vers le cimetière du Nord, où eut lieu l'inhumation. A toutes les personnes atteintes par ce deuil, nou:; adressons l'expression de nos sincères condoléances.

PRÉCISION. Nous avons relaté hier, dans le compte rendu des débats du tribunal correctionnel, la condamnation à 15 jours de prison d'un facleur mixte aux chemins de fer. Elle Jamaux, disait notre relation. Or, il s'agissait du facteur mixte Elle Jamet. Cela étant précisé, on ne confondra pas le susdit avec M. Eugène Jamaux, conducteur aux chemins de fer, qui n'a rien de commun, pas même le nom, avec le facteur mixte dont il s'agis-,ait.

LU ut si tclait puoli* enaque tout Gel • A.N.Nt.'NiJta UI.A33UU8 » i>vaiM»ut

ROYAL

« CESAR »

André Fouché (Césariot) et Raimu (César) dans le film qui termine la trilogie marseillaise « CESAR

Le texte du Nouveau Testament, de Sacha Guitry, est semblable à une bulle, à une jolie bulle irisée qu'on regarde danser avec ravissement et qui, une fois disparue, ne laisse rien, rien, rien du tout. On a dit que cette œuvre était du théâtre filmé.

Théâtre filmé aussi le César de Marcel Pagnol, qui termine le tryptique marseillais dont les deut premiers volets Jurent Marius et Fanny. Mais quelle densité, quelle précision, quelle justesse dans le dialogue Derrière chaque mot il y a une idée, la traduction d'une observation, un épanouissement du particulier au général qui donnent au Jlinz, sans le fatiguer, un sens profondément humain, en font un monutnetzt littéraire qui mérite de durer. •

Panisse meurt. Il n'a pas voulu révéler à Césariot que son vrai père est Marius. Mais l'abbé Elzéar exige que Fanny révèle sa faute à son fils. Césariot, devenu briLlant élève de Polytechnique, a perdu un peu de la touchante et familière simplicité de ses parents et de leurs amis, et sa sensibilité a pris des voies différentes. La confession de sa mère le révolte, Etre le fils d'un dévoyé I peut-étre d'un malhonnête homme Ce trouble l'envahit tellement qu'il décide d'aller passer quelques jours à Toulon, où Marius tien un garage. Berné par des farceurs, il croit que son vrai père est une sorte de gangster, de bandit, et il retourne auprès de sa mère, portant cette douloureuse certitude. Mais grâce à l'affectueuse coalition des chers personnages de Marius, de Fanny, puis dt César, la vérité se fait jour, Césariot s'humanise, comprend Fanny retrouve son Marius après tant d'années obscures.

Pagnol a donc bâti là une nouvelle version de l'Etape, puisque l'équilibre dramatique de ton oeuvre est posé sur le jeuue homme qu'une éducation brillante et peut-être mal digérée détache du bloc que forment ses proches. Mais si les personnages du vénérable Paul Bourget sont en bois tourné, ceus de

l'auteur contemporain vivent vraiment. humainement. On ne saurait répéter trop le mot c humain à propos de cette symphonie marseillaise en trois parties.

Nous retrouvons des figures attachantes et même, on peut le dire, aimées, et qui continuent de vivre selon le caractère propre à chacune. Le Lyonnais reste froid, ponctuel, hypocrite et bien avisé César s'énerve et s'attendrit tour à tour Escartejigut rit et ne comprend pas Fanny discute puis ravale ses larmes. Mais sur eu.: tous le temps a passé. et l'exacte durée (18 ans) depuis l'épisode précédent, est rendue sensible dans ses vraies proportions.

Il y a peut-être un peu de grisaille dans la photo le son n'est pas parfait ça et là on aurait pu abréger,et cependant, cela parait contradictoire, aucun mot n'est à retrancher, car chacun a une fonction à remplir, conduit harmonieusement vers l'aboutissement prévu.

Pagnol a construit des scènes admirables celle de Marius retrouvant son père et Fanny, par exemple, ou bien la scène, finale entre Marius et Fanny et les a reliées par des transitions d'une prodigieuse ingéniosité. Quel génie scénique 1 Nous avons dit aussi l'acuité des phrases, la justesse des mots qui savent épouser avec une si émouvante précision la forme d'es.prit, de pensée, de sensibilité du personnage qui les dit. Cela sent le métier d'universitaire dans ce que cette qualification peut avoir de noble, quand elle traduit l'étude philosophique poussée profondément et exposée dans une forme dont l'auteur est absolument maitre.

On retrouve dans César les artistet des deux précédentes évocations Raimu, Pierre Fre.inay. Charpin. Orand DCmazis, Alida Roui le, etc. Cette fais, peut-être qu'Orattc Dcmazis et Pierre Fresnay l'emportent sur les autres d'ailleurs excellents en vérité humai.ne, en pudeur sensible.

LE Rédacteur aux Loisirs.

CINEMA SAINTE-THERESE

Demain dimanche 28 février, à 16 heures, séance de cinéma. Au programme Kœniasmark, 2' chapitre, d'après l'œuvre de P. Benoit; comique.

Location des billets chez M. Botsgerault, boucher, 158, boulevard JacquesCartier, dimanche, location à l'entrée de la salle

Entrée 2 francs. Demi-tarif pour les enfants.

UNE PREMIERE A RENNES

« SUD »

PAR LE « MANTEAU D'ARLEQUIN » Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est le dimanche 14 mars que l'excellente troupe d'amateurs du a Manteau d'Arlequin » offrira la primeur de Sud, la belle pièce de Palluel-Marmont. Une Interprétation hors-pair, évoluant dans des décors brossés spécialement pour la circonstance et avec un souci de mise en scène du plus pur réalisme fera de ce spectacle un véritable régal artistique et littéraire.

Rappelons que cette représentation donnée au bénéfice de l'école libre de la T. A. aura lieu en matinée dans la superbe salle des fêtes de la Tour d'Auvergne.

Nous Indiquerons. dans un prochain numéro, la date d'ouverture de la location, ainsi que les prix des places qui seront à la portée de toutes les bourses.

SECTION D'ILLE-ET-VILAINE DU SOUTIEN FRATERNEL

DES P, T. T.

On nous communipue

La Section d'IUe-ec-Vtlalne du Soutien Fraternel voulant manifester sa reconnaissance à ses membres bienfaiteurs et Honoraires, et remercier en môme temps le dévouement de ses collaborateurs et amis. organise à l'occasion de son assemblée générale, une grande matinée-concert.

Cette mamlesiutiou aura lieu le 18 avril, dans la gmnde aalle des fêtes du Lycée de Rennes, mise gracieusement à la disposition du Soutien Fraternel. par M le Recteur d'Académie.

Bile sera présidée par M. Ruhlmann. directeur régional et M Thoraval. directeur régional honoraire et présidente d'honneur du Soutien Fraternel des P. T. T.

Ceux qui, l'an dernier, ont pu a«alstsr à notre manifestation, ont cerce conservé un beau souvenir du caractère très artistique que nous devons aux excellents artistes du Cercle Celtique, et à notre camarade Calrou, président de cette Délie compagnie.

Il a bien voulu à nouveau nou' apporter sa précieuse collaboration eL le magnifique programme qu'il prépare. est pour noui :a certitude que le succès dépassera encore celui de 1936. De plus amples détails seront donnés en temps opportun. Nous vous prlou de séeerver votre Journée du

19 avril, pour venir applaudir tous les artistes et en même temps accomplir une bonne action puisque les bénéfice» de cette manifestation est exclusivement réservé aux Veuves et Orphelin* du Soutien Fraternel des P. T. T.

Pour le bureau de la Section d'Uleet-VUalne du Soutien Fraternel de8 P. T. T.

Le Président H. Voisi».

Comité Rennais DES AUBERGES Laïqub DE Jeunesse. Sortie demain dimanche au Lou-du-Lac. Rendez-vous des cyclistes à 7 heures, à l'entrée du Mail (Responsable Tannoul.

Autocar Jusqu'à Bédée. Rendez-vous place de la Gare à 7 h. 20. De Bédée au Lou 6 kilomètres (Responsable Quelen).

Retour à Rennes vers 20 heure*.

SYNDICAT Rennais DES Employés DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE. des BuREAUX ET DES Banques (C. F. T. C). Le secrétaire rappelle aux adhérents du syndicat que l'assemblée générale aura lieu demain dimanche, au nouveau siège social. Entrée par le no 5 du quai Lamennais, première porte à gauche lanciennement Crédit Paysan Mutuel). Tous les syndiqués se feront un devoir d'y assister.

Salle DES FETES rue Francisco-Ferkeb. Le Comité des fêtes. présidé par M. Herbln. organise pour demain, dimanche 28 février, une séance de cinéma sur grand écran. Au programme 1- Sept ans de malheur, avec Max LlnderJ 2' Faux fauve.

ANCIENS Combattants DU Front. L4 dimanche 7 mars, assemblée générale des A. C. D. F., à 10 heures, salle des fà.tes, Palais Saint-Georges.

Divers orateurs prendront la parole sur la marche de la Fédération et la aituation actuelle. Les non-adhérents sont cordialement Invités.

A midi banquet servi dans les Salons Trëminttn, 104, route de Lorient. Prix 14 francs.

Jusqu'au Jeudi 4 mars, des cartes de banquet seront en vente chez MM. Trochu, 34, boulevard de la Liberté: Busnel, 190. rue de Nantes; Lemercler, 80, rue Dupont-des-Loges; Chevalier. 4. boulevard de la Liberté; Landel. aeoitant, rue Salnt-Georgea; Dervul, 10, rue du Pré-Perché, et chez les membres du Comité.

GUIDES DE FRANCE. V RENNES (Compagnie Sainte-Bernadette). Dimanche, messe à b heures, A Toussntnbt

A 13 h. 30 réunion c Maggy t au 10cal. rue Duhamel.

A 14 heures rassemblement des guides au local de la rue Duhamel en cas de pluie, et en face de l'église NotreDame s'il ne pleut pas.

Feu Sainte-Geneviève. Dimanche, a, 7 h 30, messe à la chapelle Saint-FranCOIS.

GROUPE DE L'OUEST DES AMPUTES des ARM' s L'assemblée générale du groupe ne tiendra à Rennes le dimanche 14 mars. à 9 h. 30 très précises, salle de l'entresol, Palaia slnt Georges, rue Gambetta (prolongement de l'avenue de la Gare)

Les questions à poser et les voeux à soumettre devront parvenir au Président avant le 8 courant.

A cette assemblée, les membres da ]̃>

section recevront des informations utiie« sur lea droits nouveaux que les amputés tiennent de la nouve:le jurisprudence.

Le même jour, à 12 h. 30, un banquet présidé par M. Mordefroid, vice-président de la Fédération des Amputés de Guerre Français, sera servi dans les Salons Qadby. rue d'Antrain. & proximité de la ligne de tramway « Gare-Fougères i Un service d'autocars vous prendra gratuitement place de la Mairie, vers midi, a l'iMue de la cérémonie au Panthéon. E:ant donné le caractère familial du banquet les dames y sont très cordialement invitées.

Adhésion au banquet dames et mes- sieurs, 20 fr.; enfants Jusqu'à 10 ans. Un grand bal aura lieu après le ban-quet. de 15 h à 20 h. e: danseurs et danseuses seront entraînés par l'incomparab:s orchestre a Lily's Orchestra Pour les personnes étrangères l'Association, le prix d'entrée a été fixé à e francs.

D'autre part, tous les amputés pourront se distraire en prenant part à un concours de manll:e qui sera doté de lots Importants.

COMITE D'ACTON L AIQUE DE RENNESScd-Est. Le C. A. L. de Rennes SudEst rappelle A ses adhérents qu'il orga- nise aujourd'hui, à 20 h. 30. un vin d'honneur. Café Robert. 64. rue de Vern, pour la remise officielle des palmes académiques à M. Filez promu officier d'Académie.

Le prix de participation à ce vin d'honneur est fixé à 3 francs. Le groupe artistique du C A. L. se fera entendre.

Aux Ancirns CONSCRITS de LA Classe 17. La prochaine assemblée aura lleu. demain, 28 février, à 9 h. 30 du mat in, au café Maurice Bréhin, « Café du Marché place de la Poissonnerie. Présence de tous indispensable. SYNDICAT CONFEDERE DES EMPLOYES DE COMMERCE DE BUREAU, du BANQUE ET D'IN- DUSTRIE DES DEUX Sexes. Tous les ca- marades syndlqués sont Instamment priés d'assister il 1 assemblée générale du syndicat qui se tiendra il la Maison du Peuple, le samedi 28 février 1937. il 19 h. 15.

Ordre du jour Application de la semaine de 40 heures.

SYNDICAT GENERAL DES Cuirs ET PEAUX. On nous communique

Nous prévenons les ouvriers et ouvrières des Cuirs et Peaux (chaussure, tannerie, sellerie, réparateurs) Qu'une délégation s'est présentée au Ministère du.. Travail pour demander de hâter j l'appl:cation de la semaine de 40 heures dans.. les industries des Cuirs et Peaux. La délégation a. reçu une réponse rassurante crée sant que le décret sera soumis à la prochaine réunion du Con- se!1 des Ministres qui se tiendra vraisemblnolement le mardi 2 mars et que son entrée en vigueur ne dépassera pas le 15 mars.

Une réunion aura lieu très procha:nement. Nous mettrons au courant nos camarades pour l'application de cette loi et des augmentations de salaires qui sont dûs par suite de l'augmentation de l'indice du coût de la vie. Le secrétaire Huet.

SCOUTS DE FRANCE (Clan 1 et II). Sortie des 27 et 28 février. Départ le 27 février par les T. I V. Rendez-vous

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Une merveilleuse adaptation de l'opérette de Johann Strauss, S avec X José NOGUERO, Gabriel GABRIO g C Samedi 27 février, soirée à 20 h. 30 X Dimanche 28 février. Matinée à 14 h. 30 soirée à 20 h. 30 X g LOCATION LIBRAIRIE BEOS, 6. rue Nationale, BENNES. Téléph. 41.68. X Kxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxfi AUJOURD'HUI SAMEDI 27 (Soirée),

DIMANCHE 28 (Matinée et Soirée)

La féerique opérette à grand spectacle

Au Soleil du Mexique DES DÉCORS MERVEILLEUX

UNE MISE EN SCÈNE SENSATIONNELLE

LE BALLET LUMINEUX

Un voyage inoubliable dans les sites paradisiaques

du Mexique et des Iles Hawaï.

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PARCE QUE

En 1" partie: CHARPIN, le doux CHARPIN vous fait tordre pendant 3 quarts d'heure dans

MON COUSIN DE MARSEILLE

ENSUITE C'est l'entr'acte. et, les galéjades digérées, c'est une œuvre étourdissante de gaité folle.

TROIS- SIX, NEUF avec

Renée SAINT-CYR |

Meg LEMONNIER |

René LEFÈVRE |

''illlllllllllllllllllllllllliillllllllliml

H C'est GAI, c'est VARIE et. ça TRIOMPHE

17 h. 15, gare de Viarmes. Descendre Mi-Forêt. Cantonnement à St-Sulpicela-Forét. Se munir de' couverture et du repas du soir.

Pour les routiers n'ayant pu partir le samedi. départ le 28, par les T. I. V. Rendez-vous, 6 h. 40. rare de Via.-mes. Le;cendre Liflré. où la messe sera célébrée à 8 heures.

Prière de respecter les heures et les lieux de rendez-vous, à cause du buict collectif. Les routiers devant partir vers 11 heures seront prévenus directement des circonstances du départ. Retour à Rennes, à 19 h. 30, par les Programme Grand Jeu routier en forêt.

Nota L'Intendance du dimanche midi est assurée à charge de remboursement par la direction du Jeu, sauf pour les routiers qui n'ont pas donné leur adhésion d'une manière ferme et qui se décideraient à venir.

ECLAIREURS DE FRANCE. Troupe des Ajonc, d'Or Dimanche 28, répétition à 10 h. au local J. M. de tous les acteurs sans exception. Présence indispensable. L'après-midi. Journée libre Troupe des Chardons Bleus. Répétition A 10 h. au local Re Lycée est pris par une fétei, de tous les acteurs (Prologue et Simple Méprise).

L'après-midi, sortie à La Chapellerie. Réunion à 13 h. 30 à la Croix de StHélier.

ETAT CIVIL DE RENNES NAISSANCES

Du 26 février. Colette Lewln. boulevard de Vitré; Philippe Duval. 24, boulevard Volney. Micheline Mémery, 29 Impasse Popineau

UECES

Du 26 fevrier. Auguste Quimbrot 64 ans. propriétaire. marié, 11, Impasse du Champ de la Vigne: Jacques Pichery 64 ans, retraité des chemins de fer. marié, 50, rue Alexandre-Duval.

CONVOIS MORTUAIRES

du 27 février

8 heures M. Pichery, rue AlexandreDuval, 5 .Saint-Sauveur, Est.

10 heures M. Quimbrot. Champ de la Vigne. 11. Sacrés-Cœurs. Nord.

10 heures M. Bossard. 63, rue de Nantes. Toussaints, Est.

DRNS L'ARRONDISSEMENT BRUZ

CONCOURS DE PALETS DE L'U. N. C. Dimanche 28 février, dernier Jour du concours de palets de l'U. N. C. Ouverture de 10 à 12 heures, et de 14 heures à 17 h. 30. Aussitôt après, distribution des prix pour la section. Le concours cantonal aura lieu le 4 avril, pour le canton S.-O. de Rennes.

JANZE

REUNION. Les ouvriers syndiqués ou non syndiqués de toutes corporations de Janzé et des communes avoisinantes sont instamment priés de se réunir, ce soir, à 18 h. 30, à la salle de la Mairie, pour étudier les questions syndicales.

Un camarade de Rennes, délégué par l'Union Départementale des Syndicats ouvriers confédérés d'Ille-et-Vilaine donnera tous renseignements utiles concernant l'application des nouvelles lois sociales. (Commvniqué.) GIBIERS DE NOTRE PAYS, par J. Oberthür. Livre 1" Gibiers d'eau douce, étangs, rivières: franco 53 fr. Livre second Gibiers ma,rins, la mer et ses rivages: franco. 79 fr. Les 4 Saisons du Chasseur. par P. Megnin. franco, 37 fr. Envoi contre mandat adressé à la Librairie franco contre mandat de 13 fr. 50. de L'Ouest-Eclair ». Rennes.

CINÉMA PARLANT

SAINTE JEANNE-D'ARC Samedi 27 à 20 h. 30

et Dimanche 28 à 16 heures

dans

PASTEUR et

L'Enfant de la Jungle Billets chez M. TIREL, rue de Parts M DUPONT. bd de Metz.

M. LEBEURRIER. r. Motte-Fablet RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement. sursis d'Incorporation, réforme, penslcst, etc- S'adresser Bamua. Ouest- EclaU. Renne* Jolnor» t fr. en ttmbrea-poete Pour la ré Dons*.

RÉDACTION 10, boulevard Jean-Jaurès 'Té) S-S». nn'OT CENTRAL 1R. rue du Tribunal

AUJOURD'HUI

De 14 à 16 heures, cotisations de Sociétés.

A 20 h 45, soirée dans les cinéma* à l'Etolle, La belle équipe; au Peuple, Le chant de l'amour; au Famllia. Un de la lepion.

A 21 heures, l'Hôtel de Ville, le bal des Anciennes Eléves.

Le Magasin VOG

RUE DES FEUTERIES

fait Demain Dimanche

l'Ouverture de la Saison.

LE CHALLENGE

DES INTÉRÊTS FOUGERAIS sous le patronage de

« L'Ouest-Eclair »

Demain, dimanche, le Stade Municipal doit retrouver l'assistance des grands jours.

La dispute du Challenge des Interêts Fougerais, pour la seconde année, va reprendre.

Les deux compétiteurs en présence ce premier dimanche sont les «gars» » de Saint-Sulpice et les porteurs des vieilles couleurs du « Drapeau ». Celui-ci enleva le tournoi 1936. Est-il le favori cette fois encore ?

Avec une prudence toute normande nous avouerons que si l' « Espérance met sur pied une de ses formations bien décidée les « rouges » risqueront de s'incliner. Car on sait qu'ils entrent sur le terrain avec le handicap de trois buts la différence de séries est ainsi soulignée.

D'autre part, le « Drapeau » est privé des services de Casset et obligé de déplacer ainsi P. Alliaume du rjœte

de demi-centre.

Demain seront connues les compositions exactes des deux adversaires, également sympathiques et décidées. L'enjeu est passionnant le jeu promet de l'être. Car deux techniques s'affronteront fougue inaltérable des « verts » dont la défense, par ailleurs, est en pleine forme calme plus positif des « rouges ».

La victoire des premiers sur les seconds se rééditera-t-elle.

Précisons tout de suite à ce propos que le comité-organisateur, d'accord avec les participants du challenge, ne fera pas rejouer les matches en cas d'égalité de victoires.

Le « goal average » décidera du classement final.

ÉTOILE-CINEMA |

Jean GABIN, Charles VANEL 5 dans le plus magnifique des films LA BELLE EQUIPE | POUR LA FETE DU 20 JUIN

Se recomposent, chaque soir, les anciens Comités des quartiers.

Au cours de sa réunion de jeudi. celui du boulevard de la Gare a choisi les quéteurs bénévoles qui, à partir de lundi, se présenteront chez tous ies habitants du boulevard afin de solliciter leur généreuse participation à la décoration de la belle artère.

On sait que lundi soir auront lieu chez MM. Février (vins), la réunion générale des habitants de la rue des Feuteries, à 20 h. 30.

Et, au garage Azé, à 20 h. 45, celle des habitants de la rue Alexandre-III. MATINÉES & SOI RÉES LE GRAND BAL

DE LA MI-CAREME

Mais quelle est cette tyrolienne? cette dame de cour louis-quatorzième ? et ce housard ? et ce pierrot ? se demandera-t-on ce soir à l'Hôtel de Ville. Que cacheront les « loups u et les costumes ? Beaucoup de gaité assurément et de pittoresque jeune

Il semble que plus encore que les autres années, la soirée traditionnelle des Anciennes Elèves va connaître aujourd'hui un succès d'affluence et d'originalité.

Rappelons que toutefois le travesti est facultatif. L'orchestre de René Guizien se dépensera pour créer et maintenir de longues heures durant. l'ambiance de ce bal de Mi-Carême. AU THEATRE MUNICIPAL

Le mercredi 10 mars, les tournées René de Fré présenteront les trois actes de Louis Verneuil Ma cousine de Varsovie, avec la vedette Antoinette Castelain.

Le grand concert spirituel de Saint-Léonard C'est donc dimanche prochain, à 17 heures, ou'aura lieu la grande audition musicale, organisée à l'occasion de la restauration des grandes orgues de Saint-Léonard.

Comme cela était prévu, les amateurs de belle musique se sont empresses de retenir leur place, et rarement une audition de musique religieuse n'aura obtenu tant de succès. Il est vrai que les noms d'artistes portés au programme donnent à tous l'assurance d'un concert de gala. M. le chanoine Fauchard a su composer un programme très varié, et les pièces de Bach. Franck, Vierne, Widor, Haëndel. Guy Ropartz, qu'il doit interpréter, sont des morceaux de choix où tour à tour la virtuosité, et un goût très sûr. doivent intervenir, pour en faire connaître toute la beauté et toute la valeur. L'ar- tiste qui nous vient possède toutes ses qualités. Il nous les démontrera, d'une façon spéciale, dans l'interprétation du a Scherzo p de sa première symphonie. M. H. Bréhé n'est pas un inconnu pour les Fougerais, qui l'ont toujours applaudi sur la scène du Théâtre du Foyer, en 1933. De plus, c'est toujours avec plaisir que les sans-filistes l'écou- tent à Rennes-Bretagne. Il se fera en- tendre dans trois morceaux de C. Franck et du capitaine Fauvy, chef de musique du 41' R. I de Rennes. La Maitrise interprétera deux oeu- vres, d'un genre bien différent l'Alleluia, du Messie d'Haëndel, avec accompagnement d'orgue, d'un grand orchestre à cordes et trompettes harmoniques, et le Quae est Ista, de Franck. Comme prélude au concert, la Maitrise chantera quatre psaumes en faux bourdons, et pour terminer. un salut solennel.

Un programme artistique, avec expli- cations sur les morceaux d'orgue et le texte des choeurs sera en vente à l'église. Dimanche prochain, la vente des billets se fera seulement à la sacristie.

CINÉMA FAMIUA, 20 h. 30

MATINÉES & SOIRÉES OEUVRE ST-LOUIS DE GONZAGUE Messe mensuelle Tous les membres jeunes et anciens sont priés d'assister à la messe mensuelle de l'Œuvre, demain, à 8 heures, en la chapelle de la Providence. Elle sera dite par le R.P. Leloutre, père blanc missionnaire en Afrique.

SOCIETE ARCHEOLOGIQUE

Les membres de cette société sont priés d'assister à la séance qui se tiendra, jeudi 4 mars, à 17 heures, au Syndicat d'Initiatives.

Convois mortuaires

du 27 février

9 h. 45 M. Beucher, 59, boulevard de Rennes; paroisse Saint-Sulpice.

14 h. 45 enfant Lhermenier, 5, rue des Fontaines, paroisse Saint-Sulplce. LOUVIGNE-DU-DESERT

PHARMACIE DE SERVICE. Le service pharmaceutique sera assuré dimanche prochain par la pharmacie Derieux, place de l'Eglise.

CINEMA. Au cinéma a Maison du Peuple », samedi 27 février à 20 h. 30 Les Yeua Noirs.

CONSEIL DE REVISION. Le Conseil de revision pour le canton de Louvigné a donné les résultats suivants

Classe 1936 (2' contingent) service armé, 10; engagés, 2; ajournés, 2; exemptés, 2.

Classe 1937 service armé, 29; engagés, 2; ajournés, 4; exemptés, 6.

42-45 AU 42-45

DIMANCHE Première matinée à 13 h. 15 Louez vos places

SAINT-BRICE-EN-COGLBS

PERCEPTION DU CHIFFRE D'AFPAIRES. Le contrôleur principal, receveur des Contributions indirectes à Antrain, informe les redevables du chiffre d'affaires, soumis au forfait, qu'il se tiendra à leur disposition le lundi 1" mars a 9 heures, à la mairie, pour le paiement de la taxe sur le chiffre d'affaires du mois de janvier. REVEIL BRIÇOIS. Jeudi dernier à 20 heures, en la salle de la mairie, a eu lieu une réunion en vue de la reconstitution de la société sportive t Le Réveil Briçois ».

Une cinquantaine de sportifs assistaient à la réunion au cours de laquelle il a été décidé de reconstituer ladite société sous la présidence d'honneur de M. Tronchot. maire de SaintBnce-en-Coglès.

Le bureau a été constitue comme suit président, M Léonard: vice-presidents. MM. Michel Clément Xavier Morin: secrétaire. M. l'abbé Cherbonnel trésorier. M. J. Chauvin tils. Ont été nommés assesseurs: MM. Aiphonse Dauguet, ancien joueur de i cquipe première du Drapeau de Fougères; Edouard Rocher, Jean Ménard. Jean Chauvin (père), Olivier Dauguet. ANTRAIN-SUR-COUESNON

LE CONSEIL DE REVISION. Présidées par M. Fouineau. sous-préfet de Fougères. les opérations du Conseil de révision se sont déroulées hier à Antrain. Le chthre oes jeunes gens inscrits sur les contrôles pour les classes 1934/2, 1936/1, 1936/2, 1937 s'élevait à 101

AU CERCLE AN TRAIN AIS. C'est demain à 20 h. 30, salle du Cercle Antrainais le grand bal travesti. De nombreuses personnes et des enfanta sont déjà prêts. Hàtez-vous

Entrée à prix réduits et une tombola gratuite récompensera les bonnes volontés. De jolis lots nous ont été offerts. Le « Peter's Orchestra » conduira le bal et nous promet une bonne soirée.

TREMBLAY

UriIFFRE D'AFFAIRES. Le contrôleur principal, receveur des Contributions indirectes a Antrain, informe les redevables du chiffre d'affaires soumis au régime du forfait, qu'il se tiendra à leur disposition le jeudi 4 mars, à 14 heures, à la mairie, pour le paiement de la taxe sur le chiffre d'affaires du mois de janvier.

BAZOUGES-LA-PEROUSE

CHIFFRE D'AFF'AIRES. Le contrôleur principal, receveur des Contributions indirectes à Antrain. informe les redevables du chiffre d'affaires soumis au régime du forfait, qu'il se tiendra à leur disposition le vendredi 5 mars, à 14 heures, à la mairie, pour le paiement de la taxe sur le chiffre d'affaires du mois de janvier.

SAINT-A UBIN-DU-CORMIER

S. O. R. Un cours de perfectionnement pour les sous-officiers de réserve du canton de Saint-Aubin-duCormier aura lieu dimanche prochain 28 février, de 9 à 11 heures, à la gendarmerie pour l'infanterie seulement. COMBOURTILLE

CHUTE DE CHEVAL. Jeudi soir, M. Vannier, cultivateur au village de la Houssaie, en Combourtille. rentrait à son domicile, monté sur un cheval. En arrivant près du hameau d'Urbize, le cheval fit un brusque écart et M. Vannier fut projeté sur le sol. Malgré tous ses efforts il ne put réussir à se relever, ressentant de vives douleurs au côté.

Un passant l'aida à se remettre sur pied et prévint le docteur Morel, de St-Aubin-du-Cormier, qui constata une fracture de côtes et prescrivit un repos d'environ un mois.

ROUTES A EVITER. En raison du cylindrage sur les chemins de grande communication numéros 72 et 35 entre Montfort et Saint-Péran, les conducteurs de voitures à traction mécanique et hippomobile sont invités éviter ces tronçons de route du 1" au 7 mars.

ENTRETIEN DES ROUTES. Pendant le cours de l'année 1937, les chemins de G. C. et vicinaux ordinaires ci-après seront entretenus à l'état de viabilité G. C. N° 30 de Mauron a l'Hermitage, N° 63 bis de Montfort Monterai, N° 72 d'Irodouer à St-Péran. Chemins vicinaux NI 4 de Montfort à Cintré, N° 6 de Montfort à la route N° 63, et N° 7 du boulevard de l'Abbaye à la rue de Coulon.

ROMILLE

TROUVEE MORTE CHEZ ELLE. La population de Romillé fut bien surprise, hier midi, d'apprendre que l'on avait trouvé morte, chez elle, Mlle Rébillard, âgée de 66 ans, demeurant à la Motte, près le bourg, où elle vivait seule.

La mort, parait-il ,remonte à dimanche dernier, jour depuis lequel les voisins n'avaient plus aperçu Mlle Rébillard. Ceux-ci d'ailleurs, n'y attachaient aucune importance, cette demoiselle ayant manifesté l'intention de s'absenter pour quelques jours. Cette absence se prolongeant, les voisins s'inquiétèrent et prévinrent la famille qui, accompagnée de M. Cutté, maire de Romillé, se rendit à la maison. Ils aperçurent alors Mlle Rébillard morte dans son lit. Le docteur Abromovici, après examen, conclut à une mort naturelle. Il y a eu enquête. Nous déplorons les tristes circonstances de cette mort. Nous prions la famille d'agréer nos bien sincères condoléances.

LES IFFS

LA GUERRE AU VILLAGE.- Mme Chauvin, demeurant aux Landelles, en Les Iffs, et sa voisine, la femme Houée, ne vivent pas depuis longtemps en bonne intelligence histoire de passage mais les jours derniers, de discussions on en vint aux coups, et Mme Chauvin, qui en a fait constater la marque au docteur Rozé, de Rédé, a porté plainte contre Mme Houée qui nie lavoir frappée. La gendarmerie a procédé à une enquête.

BRËAL-SOUS-MONTFORT

A L'U. N. C. Nous rappelons aux A. C. que c'est demain dimanche, à 9 heures, à la mairie, qu'aura lieu la réunion générale de tous les adhérents pour l'élection d'un nouveau bureau. Cette réunion sera présidée par M. Piriou, délégué du groupe départemental. Tous les A. C. voudront participer à cette élection.

IFFENDIC

ACCIDENT DE TRAVAIL. M. Cosnier Joseph, cultivateur à SaintBarthélémy, en soignant des chevaux, a été bousculé par l'un d'eux. Il eut des contusions multiples du genou et de la jambe droite. Il a reçu les soins de M. le docteur Cardot, de Montfort. SAINT-MEEN-LE-GRAND

ECOLE DES S. O. R. Il est rappelé à tous les inscrits et intéressés que le prochain cours de sous-officiers de réserve (grande réunion spéciale) aura lieu dimanche prochain 28 février, à 9 heures précises, à la mairie. salle habituelle.

En raison de cette grande réunion toute particulière, les cours commenceront à 9 heures au lieu de 9 h. 30. Qu'on se le dise.

TALENSAC

ACCIDENT DU TRAVAIL. M. Pierre Berhault, cultivateur au Guern. en Taleiisac, étant à émonder un arbre s'est donné un coup de faucillon dans

le genou gauche. Le docteur Hommay qui l'a soigné lui a prescrit 20 jours de repos.

BIENS FONCIERS. M. le Percepteur se trouvera à la mairie le samedi 6 mars, à 8 h. 30, pour recueillir les déclarations de mutations foncières. Les propriétaires Intéressés devront se munir de leurs titres.

COETQUIDAN

AVIS DE TIRS. Des tirs seront exécutés aujourd'hui samedi, de 7 heures à 11 heures, par les 481. 71' et 137' R. I. l'après-midi, de 12 à 16 heures, tirs d'artillerie. La route nationale n" 24 restera :ibre à la circulation par contre, neutralisation absolue et sans aucune pause des chemins et routes dà la zone sud de la R. N. no 24 route de Montervilly à 'Augan par la Patte-d'Oie, le Bois du Loup. la ViUe-Jégu, route de la Patte-d'Oie à Porcaro par la Belle- Etoile, voie privée militaire de la VilleQuinio à la Patte-d'Oie par le Moulinet.

KKUACTIOM 40, rue Poterie (T. 1-ttlii UÉFOT ( tVI KA1. 12. r. de t'aru.

AUJOL'RD'HUI

16 heures Caserne La Trémoille. Séance d'instruction pour les officiers de réserve par M. le commandant Azaïs. £0 h. 30, Cinéma-Palace Marche Xuptia !c.

21 heures, Hôtel de Ville Bal de la Ml-Carême.

UN GRAVE ACCIDENT. En procédant à la construction d'une barrière. M. Tafforeau Eloi, cultivateur à la Jeulinière, en Saint-M'Hervé. s'est donné un violent coup de serpe sur la main gauche, se sectionnant pres- que complètement les doigts de cette main.

L'état du blessé était si grave qu'une intervention chirurgicale à l'HôtelDieu de Vitré a été nécessaire. ACCIDENT DE TRAVAIL. M. Urbain Grésille. 18 ans, magasinier aux usines de chaussures Noël Frères, en transportant un lot de cuir, a glissé et tombé malencontreusement sur des bouteilles qui se brisèrent.

Perdant son sang abondamment par le bras droit, le jeune ouvrier fut transporté chez M. le docteur Chevallier, qui diagnostiquant de graves sections musculaires et artérielles le conduisit à l'hôpital de la rue Pasteur, où M. le docteur Chénard. chirurgien des hôpitaux, l'opéra immédiatement. UN NON-LIEU. Après une minutieuse enquête menée par notre actif juge d'instruction, M. Tassel. l'affaire de l'incendie de la Petite Haie, pour laquelle un Vitrécn était inculpé d'incendie volontaire, s'est terminée par un non-lieu.

BAL DE LA MI-CAREME. C'est samedi soir, 27 février 1937, dans les Salons de l'Hôtel de Ville, qu'aura lieu le grand bal de la Mi-Carême organisé par les commerçants au profit du Bureau de Bienfaisance. Nul doute que nombreux seront les danseurs et danseuses qui viendront passer une agréable soirée.

Les mamans accompagnant leur jeune fille ne paieront pas d'entrée. MOUTIERS

UNE RUADE. M. Bourniche Louis, 36 ans, charretier au service de M. Renouard, cultivateur aux Vallées, aidait à hisser une vache dans une voiture à bestiaux lorsque l'animal lui décocha un coup de pied à l'avantbras droit. M. Bourniche atteint d'une fracture du cubitus a reçu les soins de M. le docteur Vallée, de La Guerche, qui lui a prescrit vingt jours de repos. Voeux de guérison au blessé.

ARGENTRE-DU-PLESSIS

COLLISION. Hier vers 10 h. 30, M. Jarry, propriétaire à Argentré, se rendait en automobile à Etrelles, lorsqu'arrivé près du bourg, au lieu dit l'Ecu, l'automobile de M. Mairesse, gendarme retraité à Argentré, le dépassa.

M. Jarry crut naturellement la route libre, quand tout à coup M. Mairesse fit un à droite dans la cour de M. Orland, puis à gauche qui le mit en travers de la route.

M. Jarry ne put éviter de frapper dans la voiture de M. Mairesse qui fut fortement endommagée. Heureusement personne des occupants des deux voitures ne fut blessé.

SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS. L'assemblée générale aura lieu dimanche 28 février, à 8 h. 30, à l'école laïque des garçons.

CONCOURS DE PALETS. Organisé par l'Amicale Laïque d'Argentxé, il aura lieu dimanche 28 février, au café Gendron.. près la gare. Nombreux prix.

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE AU CONSEIL MUNICIPAL

Le Conseil municipal s'est réuni hier matin à 9 heures, salle de la mairie, sous la présidence de M. le docteur Vallée, maire.

Etaient présents MM. BaronîRenault adjoint; Brochard, Certcnais, Chamaret, Croûton, Derennes, Gandon, Hervouin, Le Baron, Lucas, Maillard, Martet, Martin, Petit, Samson, Touin. Yver.

Excusé M. Peltier, adjoint, souftrant.

Absents MM. Mellier et Rebin. Le procès-verbal de la dernière séance est adopté sans aucune observation. MUR DE L'ECOLE MATERNELLE Un accord amiable est intervenu entre la ville et M. Solnicka, en ce qui concerne un mur de clôture qui s'était effondré et qui séparait l'école maternelle de la propriété de M. Solnicka.

Par suite de cet accord, le mur en question sera reconstruit aux frais communs des propriétaires.

RÉFECTION

DE CHEMINS RURAUX

Le Conseil municipal décide de faire procéder à la réfection des chemins ruraux suivants Chemin des Sablonnières (de la route de la Sel'e au faubourg de Vitré) rue des Fontaines (de la patte d'oie au faubourg de Rennes) rue de Vignoux (partie habitée). Les frais de réfection seront prélevés sur le reliquat des ressources affectées aux chemins vicinaux ordinai-

res. Le montant des travaux et fournitures prévus s'élèvera à 42.240 frs. La main-d'œuvre sera fournie par les cantonniers de la ville auxquels seront joints les cantonniers du service vici- nal. a charge par la ville da rendre j en journees le temps passé par les cantonniers du service vicinal.

La mise en adjudication de la fourniture de pierre et gravillon aura lieu le 10 avril prochain.

En corrélation avec les travaux qui précèdent, la cour de l'école maternelle sera rechargée et bitumée et la depense y afférente sera prélevée sur l'en- tretien des bâtiments communaux jus- qu'à concurrence de 5.000 francs. Les travaux de la rue du Four (du Champ de Foire à :a rue Duguesclin), seront exécutés à la même époque et le coût en sera prélevé sur le crédit de l'entretien des rues et places. VENTE PARCELLE DE TERRAIN CHEMIN DE MONTLIGE

Le Conseil municipal demande le déclassement du chemin de la ferme de Montlige en vue de la vente d'une partie du dit chemin, à M. Beaugeard, propriétaire-cultivateur. Il est acquis que les riverains ont fait abandon de leur droit de préemption sur la partie de terrain en question. Il est convenu que le prix est fixé à 253 fr. 80.

TRAITEMENT

DES EMPLOI'ÉS COMMUNAUX En raison de l'augmentation constante du coût de la vie le Conseil municipal décide de relever les traitements des employés municipaux dans la proportion de 5 à 8 sans attendre que ce relèvement devienne une obligation.

La dépense envisagée pour 1937 sera de l'ordre de 3.580 francs qui seront prélevés sur les fonds libres et inscrite au budget additionnel de 1937.

Il a été enfin convenu que le traitement désormais envisagé, sera net de toutes indemnités et heures supplémentaires. Le cantonnier-chef aura un traitement légèrement supérieur à celui des autres cantonniers, situation qui n'existait pas antérieurement. M. le Maire rend hommage aux bons et loyaux services des employés de la ville, hommage auquel s'associe le Conseil municipal.

NOMINATION DE DELEGUES Sont désignés, par le Conseil Municipal, pour remplir les fonctions de délègue

A la Chambre de Commerce MM. Gandon et Lucas.

A la Chambre d'Agriculture M. Crouton.

A la Chambre des Métiers M. Brochard, délégué du patronat M. Popelier,, délégué ouvrier.

PERSONNEL DE L'HOPITAL

En raison de l'application de la loi des Assurances Sociales le personnel sera, en cas de maladie, soigné dans l'établissement s'il le désire. Dans ce cas, il ne recevra plus de salaire et abandonnera à l'Hôpital la part de prestation maladie reçue du service des Assurances Sociales.

MONUMENT DES PRETRES ET RELIGIEUX

MORTS POUR LA FRANCE Le Conseil Municipal décide d'allouer une subvention de 50 francs pour l'érection d'un monument à la mémoire des 4.600 membres du clergé français morts pour la France. RECLAMATION CALLETEAU M Calleteau, garagiste, faubourg d'Anjou, ayant réclamé au sujet du paiement d'une somme de 40 francs qui vient s'ajouter à une somme dé 100 francs déjà perçue pour son distributeur d'essence placé sur le trottoir face à son établissement, il lui est fait observer que les 100 francs perçus le sont au titre du service des Ponts et Chaussées et pour son distributeur alors que la somme de 40 frs s'applique au droit de stationnement perçu par la ville.

REUNION SNDICALE. A 20 heures précises, réunion syndicale ouvrière, café Bodard, place du Champ-deFoire.

CONCOURS DE PALETS DE L'U. N. C. En raison du mauvais temps qui a sévi depuis plusieurs dimanches et qui a empêché les joueurs de palets de prendre part au concours, le Comité de l'U. N. C. a décidé de reporter la clôture à demain dimanche 28 février 1937.

En conséquence, les amateurs pourront profiter de ce dernier dimanche et faire leur partie dans les cafés Delaune, place du Champ-de-Folre Bâtais, rue de Rannée Rousse], Hôtel du Cheval-Blanc Grosset, Hôtel des Deux-Gares.

UNION PHILHARMONIQUE. Demain, au Théâtre de l'Union Philharmonique, à 20 h. 30 Faut réparer Sophie.

GIBIERS UE NUIRE PAYS par J. Oberthur. Livre lw Gibiers d'eau douce, étangs, nvleres: franco. 53 fr. Livre second Gibiers marins, la mer et ses rivages; franco. 73 fr. Les 4 Saisons du Chasseur, par P. Megnin. tranco. 37 fr. Envoi contre mandat adressé à la Librairie de c L'Ouest-Ecla1r Renne*.

KElMl 'MON 5. rue Jean-Jaures. URPOT CENTRAL Rue Notre- tlame.

AUJOURD'HUI

16 h. 30 et 20 h. 30 matinée et soirée Artistic Palace J'états une Espionne.

DES COMPATRIOTES VICTIMES D'UN ACCIDENT D'AVIATION Nos lecteurs auront pu lire hier dans notre journal la nouvelle de l'accident d'aviat'on survenu à Nevers dans les noms des accidentés, ils auront reconnu nos compatriotes. Mmz la comtesse de Forges et son fils, qui revenaient d'un raid touristique dans la région saharienne.

On aura appris avec satisfaction que l'état des deux blessés n'était pas grave nous formons des vœux pour leur prompt rétablissement.

PAS GROS, MAIS MECHANT. M. Donias, boucher, constatait un de ces derniers matins qu'un agneau lui avait été tué dans une prairie avoisinant l'abattoir. M. Donias avisa la police qui enquêta et l'auteur du méfait fut retrouvé en la personne d'un chien genre fox, appartenant à un retraité du quartier.

Le propriétaire du roquet a dû payer la note et s'est vu en outre dresser procès-verbal pour divagation de ch'en EPAVES. Il a été recueilli sur la voie publique et déposé au bureau de police, à la disposition des ayantsdroit une plaque de contrôle de bicyclette un cache-nez d'enfant et un parapluie de dame. Réclamer ces objets au bureau de police.

REPRESSION DES FRAUDES. En exécution de la loi sur la répression des fraudes, une première séria de prélèvements a été effectuée par la police chez divers commerçants. Il a été ainsi prélevé des échantillons de lait, de boissons, d'engrais, qui seront envoyés pour analyse au laboratoire de Rennes.

LIEURON

POUR S'ENTRAINER A LA CHASSE. Dans la matinée du 22 courant, M. Joseph Gatin, cultivateur à Villonnette, en Lieuron, ne fut pas peu surpris de constater qu'un chien avait réussi, après avoir démoli le grillage, à s'introduire dans son clapier, y exerçant un véritable carnage; en effet, 10 lapins avaient été tués et en partie dévorés

Persuadé que le chien reviendrait sur le lieu de son exploit, M. Gatin posa un piège. Et, à la première heure du 24, il avait la satisfaction de constater qu'un chien de chasse y était pris. L'animal portait un collier au nom de M. Elie Renaud, de Chàteau-

briant, et se trouvait en pension chez M. Pinon, au Plessis-Mahé, fermier du propriétaire.

Le cultivateur et le propriétaire ont été avisés des dégâts commis par le chien et ils devront payer les dégàts PLÉCHATEL

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES MUTUELLES INCENDIES ET ACCIDENTS. L'assemblée générale des Mutuelles Incendies et Accidents aura lieu demain dimanche 28 février, à 3 heures, dans une des salles de l'école libre des garçons.

SAINT-MELAINE

NÉCROLOGIE. Nous avons appris avec peine la mort de M. Crosnier, dépositaire de L'Ouest-Eclair à SaintMelaine depuis de nombreuses années. En cette cruelle circonstance, nous prions Mme Crosnier. son épouse, et toute sa famille d'agréer nos bien sincères condoléances et l'assurance de notre plus vive sympathie.

BOURG-DES-COMPTES

A L'U. N. C. -L'U N. C. (section de Bourg-des-Comptes) informe les Anciens Combattants et les Jeunes de la section que le concours de palets, dont la finale aura lieu au Plessis-Bardoul. commencera dimanche. Ce concours aura lieu sous les halles, de 9 h. à midi et de 14 à 17 heures.

Règlement détaille à portée de tous les joueurs. Les étrangers à la section peuvent participer au concours moyennant 5 francs. Nombreux prix.

MA URE-DE- BRETAGNE

FÊTE DES CLASSES 7 ET CONSEIL DE REVISION. Comme nous l'avions annoncé, les classes 7 ont fait coïncider la fête de leur anniversaire respectif avec le Conseil de Revision qui avait lieu jeudi dernier.

La première pensée des vétérans fut pour les morts de la guerre. Aussi, à 11 heures, se rendirent-ils en groupe au pied du Monument où M. Hochard, le doyen, déposa au nom de tous une belle gerbe de fleurs; une minute de silence fut observée.

Cette belle journée fut corsée d'un banquet aux mets succulents et copieux servi à midi à l'Hôtel de la Gare. Ces joyeuses egapes furent agrémentées de monologues et de chants. M. Gallais, doyen de la classe 1907, dans une brève improvisation, souhaita à tous un heureux anniversaire, puis, s'adressant tout particulièrement aux doyens. MM. Hochard, Barbier et Renault, il leur exprima au nom de tous la fierté qu'il éprouvait de voir cette belle fête présidée par eux. Enfin M. le Maire offrit le champagne au Café Parisien et cette belle journée se termina saus la plus belle impression dont le succès est dù à M. Joseph Lelièvre, l'organisateur.

REDACTION ET PUBLICITE 8, place Chateaubriand

Teleph. de jour 20-95; de nuit 23-82

OFFICE DES VOYAGES DE a L'OUEST-ECLAIR n Même adresse DEPOT 4. rue Louis-Duveau.

AUJOURD'HUI

13 h. 30 Audience du Tribunal Correctionnel.

20 h. 30 Salle du Tribunal de Commerce Réunion pour la MI-Carême. 20 h. 45 Emeraude-Palace Les loups entre eux.

20 h. 45 Casino Cavalerie légère et Charlie Chan en Egypte.

L'inspecteur Lecouvey,

ancien chef de brigade à St-Malo, gagne un procès en diffamation NicE, 26 février (de notre correspondant). MM. Lecouvey, ex-chef de brigade de gendarmerie à Salnt-Malo et Moulin, tous deux inspecteurs de la Sûreté à Nice, poursuivaient pour diffamation devant le tribunal correctionnel de Nice les journaux L'Humanité et Le Populaire qui, le 3 octobre dernier, avaient annoncé leur arrestation et leur inculpation dans une affaire de trafic d'armes alors qu'une perquisition effectuée à leur domicile n'avait, au contraire, donné aucun résultat.

Il y a huit jours, M' Georges Saqui a demandé la condamnation de ces deux journaux et réclamé des dommages et intéréts pour les deux Inspecteurs. L'Humanité a fait plaider par M Vienet, du barreau de Paris, qu'il y avait prescription, les assignations ayant été envoyées à des dates différentes. Le Populaire a fait défaut. Le jugement, qui a été rendu hier soir, déclare que la prescription ne joue pas, attendu que l'assignation contre M. Eugène Bergeonneau, gérant de L'Humanité, a été faite dans les délais légaux, ce qui a interrompu la prescription à son égard mais encore de toute personne civilement responsable. Le jugement prononce ensuite que le délit est caractérisé et M. Bergeonneau est condamné à cinq jours de prison avec sursis, à 500 francs d'amende et à payer la somme de 5.000 francs à titre de dommages et intérêts, à M. Moulin et la même somme à M. Lecouvey. La société propriétaire et exploitante de L'Humanité est déclarée civilement responsable des condamnations prononcées à l'encontre de son gérant.

Le Populaire étant défaillant, le tribunal condamne M. C.-A. Bernard, gérant, à 100 francs d'amende et à payer 3.000 fr. à M. Lecouvey et 3.000 fr. à M. Moulin. Il déclare en outre la société du journal Le Populaire civilement responsable

c Attendu, dit le jugement, que l'article incriminé contient des imputations nettement injurieuses et diffamatoires susceptibles de porter atteinte à l'honneur et à la considération de Lecouvey et Moulin que l'intention de nuire ne saurait faire de doute que le ton afRrmatif de l'article, quant à J'arrestation et l'indication des motifs de l'arrestation montre l'intention de nuire et ne permet pas d'admettre que les prévenus ont été uniquement guidés par le souci 4'informer leurs

UN GRAVE ACCIDENT D'AUTOMOBILES

A BAGUER-MORVAN Quatre blessés

Hier matin, vers 7 h. 45, un marchand forain rennais, M. Rageot, se dirigeait vers Dol, conduisant sa voiture automobile, dans laquelle avaient pris place avec lui sa femme, son fils, ses deux fillettes et une autre personne, lorsqu'en arrivant au village de Pont-Mélin, en la commune de BaguerMorvan, au moment où il amorçait une descente, M. Rageot voulut éviter un piéton tenant le côté gauche de la route, mais sa voiture obéit mal et, faisant une embardée, vint heurter un pylône électrique, descendit dans un fossé et se trouva projetée dans le charroi des Sageais, où elle se brisa complètement.

Tous les occupants de la voiture avaient été plus ou moins sérieusement blessés. On se porta à leur secours et le chauffeur des médecins-majors, venant assurer le conseil de révision à Dol, amena les blessés chez M. le docteur Rolland, qui leur prodigua des soins empressés.

M. Rageot avait une forte hématome, avec plaie au-dessus de l'arcade sourcilière; Mme Rageot avait une plaie très sérieuse au visage, et le docteur Rolland dut lui faire plusieurs points de suture: l'une des fillettes était elle-même blessée par les éclats de glace et fortement commotionnée; mais le plus sérieusement atteint était le fils Rageot, qui avait une plaie très grave au poignet gauche et avait été sérieusement commotionné.

L'honorable praticien dolois conseilla aux blessés de se faire hospitaliser à l'Hôtel-Dieu de Rennes. Ils y furent conduits par M. Francis Beaulieu, entrepreneur de transports à Dol. La gendarmerie de Dol a ouvert une enquête sur ce malheureux accident. CANCALE

LE NOUVEAU GARDE CHAMPETRE EN FONCTIONS. Lundi 1"r mars, M. Rcdor, garde champêtre de la commune, aura un nouveau collègue. En effet, c'est à cette date que notre compatriote M. Allain. actuellement gendarme à Villedieu-lcs-Poêles (Manche) récemment désigne comme 2' garde champêtre à Cancale. rentrera en fonctions. Nous lui souhaitons la bienvenue.

SPECTACLES.- Au Cinéma Palace. Jo-de-l'Isle, Fanfare d'amour.

ETAT CIVIL. Natssanccs André Pernet, il. Bel-Air Loulsette Denals, il. Terrclabouët.

Publications Clotaire Rolerine. pâtissier Paris, rue Duvivier, et Marguerite Le Roux. fille ce salle au même lieu. Décès Louis Potin, sans profession, 22 ans, à Terrelabouët Edmond Lehœrff. marin, pensionné 74 ans, quai de l'Epi Julie Mabihan, femme De- lanot, s. p., 75 ans, rue Carnot, i

SAINT-LUNAIRE

Un journalier est écrasé par l'arbre qu'il abattait SAiNT-MALo, 26 février (de notre redaction). Un journalier de SaintLunaire était occupé à abattre un peuplier. Au moment où l'arbre s'elior.drait, le bûcheron glissa et fut écrasé et tué sur le coup.

Le maire, le méde-in et la gendarmerie de Saint-Lunaire se sont rendus immédiatement sur les lieux de l'accident.

CONFERENCE. Dimanche prochain, 28 février, au groupement d'Action Catholique des hommes de SaintLunaire. M. le chanoine Loué, directeur diocésain des œuvres d'hommes et jeunes gens fera une conférence à 8 h. 45 au Patronage.

SAINT-BRIAC

CINEMAS. Ciné Jo-de-l'Isle Ce soir, à 20 h. 30 et demain en matinée La Porte du Large, avec Francen, Chantal, Toutain, etc. et le Pardon des Terreneuvas.

Salle Jeanne-d'Arc Dimanche à 16 h. 30 et 20 h. 30 Colomba, poigante aventure dont l'action se déroule dans les sites de la Corse orgueilleuse et farouche. Documentaire Nos Pardons Bretons.

COMBOURG

Arrestation d'un repris de justice Hier après-midi, la gendarmerie de Combourg était avisée qu'un individu suspect avait traversé la ville et se di- rigeait vers une destination inconnue Les gendarmes fireat diligence et se mirent à la recherche de l'inconnu. Place du Champ, Us aperçurent un jeune homme qtu semblait se cacher. Ils l'appréhenderent et le conduisirent à la gendarmerie.

Habilement interroge, ce jeune homme déclara se nommer Noël Emile, 23 ans. né à Salennelles (Calvados), et domicilié chez sa mère, à Dives-surMer, même département. Il avoua qu'il avait été condamné et qu'il se dirigeait à pied vers Carhaix pour y retrouver sa fiancée.

Par une coupure de journal trouvee sur lui, les gendarmes eurent vite appris que Noël avait ece condamné par le Tribunal civil de Pont-1'Evêque, le 5 janvier dernier, pour deux vols de bicyclettes, à deux mois de prison pour le premier délit et à quatre mois pour la seconde affaire avec confusion de peine.

Le Parquet ae font-Leveque, mis au courant de l'arrestation de Noël, a déclaré que cet homme faisait l'objet de deux extraits de jugement, en date du 1er février 1937 de plus. qu'il avait été convoqué de se rendre au dit tribunal pour le 24 février dernier, mais qu'il ne s'y était pas présenté.

Au moment de son arrestation, Noël ne possédait en poche que la somme de 2 francs l'on devine alors que, pour arriver à Carhaix, il aurait certainement commis un autre vol pour se procurer l'argent nécessaire pour ce long voyage pédestre.

Félicitons sans réserve nos dévoues gendarmes et leur chef pour cette belle prise ajoutons que cette arrestation est la huitième du même mois. SERVICE DES EAUX. Le maire de Combourg a l'honneur de porter à la connaissance de ses administrés qu'il est bien entendu que, seuls, les particuliers qui se sont engagés avant le 5 février 1935 à souscrire un abonnement à l'eau bénéficieront des branchements gratuits dans la partie sous la voie publique.

Ceux qui, entre le 5 février 1935 et le 1" mars 1937, auront souscrit un abonnement à l'eau bénéficieront seulement d'une réduction de 30 de la dépense de construction de leurs branchements dans la partie sous la voie publique.

Pour les habitants des hameaux de La Haye et de la Gentière, ceux qui se sont engagés à souscrire avant la fin de -nai 1935 un abonnement à l'eau bénéficieront également de branchements gratuits dans la partie sous la voie publique, à la condition que leurs branchements soient mis en chantier avant le 1er avril 1937.

DERAPAGE. M. Joseph Montanès, tailleur à Angers, se dirigeait hier, en auto, vers Saint-Malo il était accompagné de sa femme et d'un ami, M. Roccard.

Après avoir passé le bois de SaintMahé, route de Lanhélin, la voiture dérapa et butta violemment contre un arbre.

Le pare-brise et une vitre volèrent en éclats, occasionnant des coupures superficielles à Mme Montanès et M. Roccard.

L'auto, quoique sérieusement endommagée, a- pu continuer sa route.

EXPOSITION INTERNATIONALE ESTUDIANTINE

D'ART ET DE CULTURE

Cette exposition a été confiée par la Conférence Internationale des étudiants aux a Gruppi Universitari Fascltl ». L'exposition aura lieu à Naples du 2 au 9 avril 1937.

Elle comprendra des sections de peinture. sculpture, scénographie affiche de publicité, blanc et noir. architecture. presse, exécution chorale. exécution d'ensembles musicaux, composition musicale. films en fonne réduite.

Pour tous renseignements a ce sujet s'adresser directement aux « Gruppi Universitart Fascltl », Palazzo Slttorlo, Roma.

dans_™ée ADMISSION

A L'ECOLE DE GENDARMERIE Capitaines et lieutenant autorisés a subir les épreuves orales 1 our l'admission a 1 Ecole d'application de gendarmerle de Versailles (concours supplémentaire), les capitaines Ponsot, du Centre motorisation des troupes cet. Vidal, au 8" Sénégalais; le lieutenant Germain, 34' TlralL Tunisien*.

L'APPLICATION

DE LA TAXE UNIQUE

AUX COMMERÇANTS

PRODUCTEURS

PARIS, 26 février. Le ministère des Finances communique

La loi du 31 décembre 1936 a as- treint à prendre la qualité de producteur pour la totalité de leur vente, les commerçants qui. à côté de la vente en l'état de produits non fabriqués par eux, vendent des produits de leur fabrication pour un montant de plus de 300.000 frs. de chiffre d'affaires par an. Certains grossistes-producteurs qui approvisionnent les commerçants de détail en objets, dont une partie est fabriquée par eux et qui seraient imposés au taux de 6 pour la totalité de leur vente au stade du commerce en gros, font valoir que cette disposition risque d'être défavorable au commerce de détail. La loi laisse à ces grcssistes la possibilité qu'ils agissent à titre individuel ou en sociétés pour créer une filiale chargée des opérations de production, en conservant pour euxmêmes la qualité de commerçants. A l'égard des produits fabriques par une telle filiale et vendus par le grossiste qui lui est associé, le prix qui servira de base a l'établissement de la taxe de 6 sera, conformément au paragraphe 5 de l'art. 3 de la loi, le prix de vente au commerce de détail applique par le grossiste. Bien entendu, il conviendra que les conditions materielles de la fabrication et la comptabilite permettent de distinguer nettement les produits que le grossiste revend en l'état, sans perception nouvelle d'une taxe déjà acquittée, et ceux qui ont été produits par sa filiale et pour lesquels la taxe de 6 est encore due. On rappelé que, à l'egard des commerçants qui vendent des produits fabriqués par eux pour un montant qui ne dépasse pas 300.000 francs par an, la loi a admis qu'il sera fait une distinction entre la vente de ces produite soumis à la taxe de 2 et la revente en l'état, francs de toutes taxes. de produits ayant déjà supporté la taxe unique de 6 sans que ces commerçants soient astreints à créer de filiales pour les produits fabriqués par eux. On rappelle également que tous les producteurs, qui sont en même temps prestataires de services, ne sont assujettis qu'à la taxe de 2 les prestations de services étant, par exemple, une maison de serrurerie pour des réparations faites chez un particulier, que la vente des produits de sa fabrication dépasse ou non 300.000 francs par an.

Il y a lieu, enfin, de faire connaître

qu'un artisan, au sens de l'article 2 du code des impôts directs, qui aura pris la qualité de producteur, sera dans la situation suivante.

Ex. Cas d'un artisan fourreur la

Pour les r.rticles fabriqués par lui et vendus à un autre producteur, il recevra les matières premières en suspension de la taxe de 6 et vendra ses articles en suspension de taxe 2* pour les articles fabriqués par lui et vendus au public, il recevra également les matières premières en suspension de la taxe de 6 et devra pour la vente de ces articles la taxe de 6 mais sur la base du prix de vente atténué de 30 3° pour les prestations de services (réparation de vêtements, dans le cas d'un artisan fourreur) l'artisan en question demeure artisan, c'est-àdire comme antérieurement exempt de toute taxe.

M. HITLER A DECLARE

QU'IL RESPECTERAIT

INTÉGRALEMENT

LA NEUTRALITÉ DE LA SUISSE

BERNE. 26 février. Le président de

la Confédération suisse M. Motta, a exposé au Conseil fédéral dans sa séance de ce matin que M. Schultthess, ancien conseiller fédéral, avait saisi, d'entente avec lui, l'occasion d'un voyage privé à Berlin pour avoir une entrevue avec le chancelier du Reich: Au cours de cette entrevue pendant

laquelle le chancelier du Reich a affiirme à nouveau sa sincère volonté de paix il a, dans une forme très neuve, et avec une grande énergie, fait une déclaration qui se résume comme suit et L'existence de la Suisse répond à

une nécessité européenne. Nous déslrons en bons voisins avoir avec elle les meilleures relations. En parlant dans mon récent discours au Reichstag de la neutralité de deux autres Etats, j'ai intentionnellement omis de parler de la Suisse parce que sa neutralité traditionnelle, toujours pratiquée par elle et toujours respectée par les puissances, donc aussi par nous-mêmes, est hors de toute question. En tout temps et quoi qu'il arrive, nous respecterons l'intégrité de la neutralité de la Suisse. Je l'affirme catégoriquement. s Le Conseil Fédéral a pris acte de

cette déclaration.

M. William Bullit fera-t-il partie

du gouvernement de Washington ? LE HAVRE, 26 février. M. William

Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis à Paris, s'est embarqué pour New-York sur le paquebot Washington.

Le New-York Sun se fait l'écho sous

la signature de M. Phelp Adatns, de rumeurs qui circulent à Washington. selon lesquelles M. Roosevelt aurait rappelé M. Bullit. ambassadeur A Pa- ris, pour lui conférer un poste important au sein du gouvernement. Ce journal déclare que ces rumeurs persi: tent, malgré les démentis catégoriques du département d'Etat.

La participation américaine à l'Exposition

WASHINGTON. 26 février. Le prési- dent Roosevelt a simé la loi ouvrant un crédit de 200.000 dollars pour la participation des Etats-Unis à l'Expoaition de Paris.

MEDAILLE MILITAIRE

La médaille militaire a été concédée aux olilciers mariniers et quartiers-maîtres dont les noms suivent

EQUIPAGE DE LA FLOTTE

MANOEUVRE

Roudot, second-maitre Rousic. second-maitre Thos, maître; Nédelec, maitre Le Gard, maitre Capitaine, second-maître Droff, second-maitre Mocaer, second-maitre; Guézennec, maître Jacob, second-maitre: Person. maltre; Le Gnll, seoond-maltre; Quelncc. maître Huygues-Benufond, fécondmaître; Jafirezou, second-maitre; Marchand, maître.

TIMONIERS

Plan. maltre; Leroy, maître; Capp, second-maitre; Taillade, maître; Lcpage, maître; Tocquer, second-maitre: Pilippi, second-maitre La ville. second-maitre Gestiu. maitre • Hanne. maitre Scarbonchi. second-maître-. Priser, maltre; Lieber, second-maitre: Rucay, maître; Launay. maitre; Stephan. second-maitre; Auffret, second-maitre Le Saulnler, maltre.

HYDROGRAPHES

Autret, maître; Cauvln, maltre.

CHARPENTIERS

Monat, maître; Blrhart, maître; Botorel. quartier-maltre; Laberenne, secondmaître- Larsonneur, second-maitre; Arrouvel, second-maître; Bassail, secondmaitre.

PILOTES

Faucon, maître; Sanseo. maître; Joaus. maltre; Le Due, maltre; Le Bot, maître. PILOTES D'AVIATION

Delourme. maître Flavien, secondmaître; Le Fouest. second-maitre: Kerhoas, second-maitre; Gamet, second-maitre: Chabaud, maître; Le Gai, secondmaitre.

AR,RIMEURS

Riou, second-maitre· Mignon. secondmaître; Palvadeau. maître; Morellec. second-niaitre; Dominicl, second-maitre; Vidament, second-maitre; Deman, second-maitre; Baschung. second-maitre: Demoncay. maltre; Lemarchand, second. maitre; Le Lay. second-maitre: Le Boulaire, second-maitre; Ilfou, second-maitre- Guivarch, second-maitre. Bounaix. second-maitre; Menez, second-maître; Gourmelon, maître Canna, secondmaitre; Le Bras, second-maltre.

CANONNIERS

Kérébel. second-maître; Lozachmeur, second-maitre; Cloarec J.-L., maître; Tripier, maître: Miossec. second-maltre; Cloarec F., maitre: Quénès. second-maitre Jestin, second-maitre- Le Gall, second-maitre L'Hostis. second-maitre Nenan. second-maitre Poder. 6eccndmaltre: Daniel, second-maître- Le Hir. quartier-maître; Créach. second-maitre; Moal, second-maitre; Bervel, maitre: Ausilla, second-maitre; Cohat, secondmaitre Le Bot. second-maitre: Lumlnic, maître: Rioual, second-maitre; Le Bouder, eécond-maitre Squlban, secondmaltic- Queré, second-maitre; Carettl, second-maitre- Balanan. second-maître; Le Gall, second-maitre; Salaun. »econdmaltre: Cabon, second-maitre; Goulven, second-maitre: Roue, second-maitre: Bocher, second-maltre; Lévêque. maître: Schamann, maître; Le Chevanton, second-maitre Premel, second-maître Hintenoch. second-maitre; Golias, seconc-maltre Taiarmin, second-maitre; Leader, second-maltre; Métivier, secondmafcre; Le Vasseur, second-maitre: Bocheir, second-maître; Uguen, secondmaître- Tanguy, second-maître; Selte, secend-maitre; Mazeau. second-maître: L'Her, second-maitre.

OPT1CIENS-TÉLÉMËTRISTES

Couvrat. maltre; Trébaul, secondmtltre.

CANONNIERS SEDENTAIRES

Brunou. second-maitre: Simon, maltre; Cipdeillayre. maltre: Phelep. maître; Kerhoas, second-maitre; Beninger, seond-maltre; Paoli, maître; Le Guen, fécond-maître; Piétri, second-maître; La7illeueuve, maître; Martin, second-maiARMURIERS

Delaroche, second-maitre: Jetain. second-maitre Rat, second-maître; François-Eloccie, second-maitre; Blons, second-maitre; Abhamon, maître: Maillol. second-maitre: Bourvon, second-maitre Douaan, second-maitre; Laot. secondmaitre; Verdollln, maitre; Schmuck, maître; Pelvin. maître; Le Noac'h. second-maitre; Kervella, second-maitre. FUSILIERS

Molinet, second-maitre: Poulain, second-maitre; Bianeis, maitre; Le Saout, maltre; Burel, maître; Philippe, secondmaître; Gourlet, maître; Hillion, maître; Henry, premier-maître; Le Dantec, premler-maltre: Trébaol, maître; Lebourmaître; Néa, maitre; Anccl, maître,. dais, second-maitre; Le Tollec, secondRucst. maître: l'augam, sccoud-maltrc; Llchn. second-maitre; Lang, maître; Muck, second-maitre: Raoul, maître; Lambotin, maître; Guillou, sccond-maltre Le Bretton, maître; Brunet, maître; Le Coupagnec, maître; Le Bras, maître; Guillou, second-maitre; Philipp, maltre; Cordi:let, maitre; Lesénégal, secondmaitre.

TORPILLEURS

Chamard, maitre: Ricoine, maître; Flaux, second-maitre; Le Bihan. maltre; L'Hostis. second-maitre: Camio, secondmaltre; Pérou, second-maître; Pellen, maître; Brénéol. second-maitre; Subra, second-maitre; Le Philippe. secondmaltre; Hubert, second-maitre: Moyau, second-maitre: Valkre, second-maitre; maitre; Le Map, second-maltre: Jacopln, second-maitre: Bourel, second-maitre: second-maitre; Le Meur, second-maitre: Spagnol, second-maitre; Guillou, maître; Marchand, second-maitre: Lannic, second-maitre; Guermeur, second-maître: Corréoc, second-maitre: Plessix, secondmaitre; Bardu. second-maitre; Sénéchal, second-maltre.

ELECTRICIENS

Le Querrec, maître; Salaun, secondmaitre; Lamotte, maitre: Gunnegués, premlcr-maltre; Feulie. premter-maltre; iœlente, maitre: Salaun F.-M., secondmaitre Bourc'his. maitre; Sulgnard, second-maltre; G oaguen. maitre: Cardet, maître; Commault. second-maitre; Reguer, maitre: Metz, maitre: Tarin, maitre Mazard, maltre: Martin, maitre; Pérachon, second-maître; Nicolas, second-maitre: Nicolas J., maitre: Le Corre. second-maitre; Resil, second-maltre Mazéas, second-maitre: Berrest second-m.iitre; Bouger, second-maitre; Manant, second-maitre Nlmeskern, Quartter-maitre; Le Romancer, secondmaitre; Andro, quartler-maitre: Gouzard maître: Ravalée, second-maltre; Le Rhun. second-maitre: Jean. secondmaltre; Hébert, second-maltre; Kérampran, second-maltre; Brasslcr, secondmaltre; Brassler, second-maltre; Aimé, maltre; Goasdoué, second-maitre; Boscher maître: Le Beux, maître; Arhan. second-maitre: Loctln. second-maître; Lemaire, second-maitre; Le Duff. secondmaître Falanga. maître; Normant, second-maitre; Cordillet, fccond-maltre: Joseph, second-maitre: Péron. maitre: Zaot, second-maitre; Le Bloch, secondcond-mattre; Le Gall, second-maitre; Le

Kerdoncuff, second-maltre: Poulaia, seScralgne. maître: Nue, maltre.

RADIOTÉLÉGRAPHISTES

Glllot. second maitre; Le Gall, second maitre; Ansquer, maitre; Corre, maltre; Pollefoort maitre: Avel, mai#tre Lortal, second maitre; Verrou, second maître; Le Ster. second maître; Piton. maitre; Cam, second maltre; Le Goasgogne, second maitre; Daniel, second maltre; Le Lourec. second maître: Castel. second maître; Michnux, second maltre; Keravec, second-maître; Triche, second maitre; Diérour, second maître; I' Manlo. second maître: Paul. second mtwtrc; Le Bars, second mnitre; JafTry. second maître; Le Bail, second maltre; Jan, second maître: Ravise, second maltre Despois, second maître; Glnouvrier. second maltre: Daniel, second maitre; Larivain, second maitre; Lamour. second maitre; Guenneguès, second maitre; Ollivier, maltre; Parloüer, second maitre; Lecourt, second maître; Le Meur, second maltre; Le Deu, second maître: Lageat, second maltre; Calloch, second maître; Le Sann, second maltre; Thouement, second maître; Morvan. second maitre.

MÉCANICIENS

Simon, second maltre; Saout. second maltre; Le Picard, second maltre; Arconte, second maitre Laye, premier maltre; Gulvarch, second maltre; Marec, maltre; Blsquay, maitre; Créach, premier maître; Kermel, second maître; Tonnard, maître; Garo, mettre; Donval, premier maltre; Hamon, premier maltre Grimaud, premier maitre; Kieffer, maitre; Bard, premier maitre; Wagner, maitre; Berthevas, second maitre; Gannat. second maître; Le Buhé, premier maltre; Balluteau, premier mettre; Trébuchet, maltre; Le Berre. premier maltre: Castanet, premier maître; Nègre, maltre; Audren, maltre; Margarit, maltre, Kernéis, maître; Le Mellot, second maltre; Jean, second maltre; Tréguer, second maître; Le Fé, premier mettre; Kergoat, premier maître; Le Brun, second maître; Raimond, second maître; Rombuisson, second maître; Le Bihan, second maitre; Schillinger, second maltre Troadec, second maitre; Moreau. mattre; Novelle, second maitre; Gloaguen, second maltre; Pérennès, maitre; Guilloto, second maitre; Rolland, maltre Le Visage, second maître: Pascoet, second maître; Etienne, maître; Leconte, second maltre; Le Guennec, second maître, Assemat, second maître; Plriou. second maître; Dalmas, premier maître; Quémener, maître: Pire, second maltre; Mougeot, second maltre; Kerdavid. second maître; Marty, maître; Rordorf, second maître; Palarle, second mnltre; Vignot, second maître; Kellern, maitre Le Boette, second maître Raoul, second maltre; Audrezet, second maltre. Mouchel, second maître; Le Bail, second maître; Mlllour, second maitre, Causer, second maitre; Faujour, maitre: Pascoet, second maître; Guyomer, second maltre; Le Han. second maitre; Chabert, second umaitre; DanJou. premier maltre; Bodenes. second maltre; Fugier, premier maître; Derrien, second maltre; Flelth, second maltre Rochedreux, second maître; Malx, maître; Darrigrand, second maitre Drouet, maître: DuchAne, second maltrc; Bourdon, second maître: Renaud, maître; Husson, maître; Hervé, maitre; Cléro, maüre; Fleschl, second maltre Comellec, second maitre: Gallals, second maltre; Boulet, maltre; Doussaud, second maitre; Minier, second maitre; Pallhous, second maitre; Le Sant, second maître; Le Besq, second maître; Roussin. maltre; Mérour, second maltre Tanguy, second maître; Le Gall. second maitre; Scourzlc, second miitre; Blanc, maître; Bourdon, maltre; Delaporte, second maître; Volant, second maître; Gaytte. second maître; Lehuede, second mnitre; Aubry, second maltre Conan, second maître; Floch. second maître: Gall, second mettre: Uguen, maître; Leclerc, second maître; Salaun, maître. Le Coz, second maître; Morvan, second maitre; Menés, second maître: Guézou, second maltre, Barnier, quartier maltre; Dupont, maître; Boulaire. second maître; Kerrlen, maltre Riou, maitre; Fittipaldl, second maltre; Thomas, second maltre; Guédo, second maitre; Pallier, second maître; Guillerm. second maître: Brolsse, premier maltre; Cloarec, maître; Audouard. maître; Manacu. maitre; Denie, second mattre; Bodère, second maltre; Le Gall, second maitre; Le Borgne, second mnitre; Magniez, maltre; Prévost, maltre Le Hen, second maitre; Daniel, second maltre; Luigi, maltre; Disloquer, second maître; Jean-Louis, maltre, Baffet, second maltre; Nicol, second maitre.

MECANICIENS

Guillerm, maitre; Lardy, second-maltre Taoc. premier-maître; Remet, second-maitre; Franceschi, second-maître; Croguennec. second-maître Kervella, maître; Le DreH, second-maltre; Le Coz, maître; Fouéré, second-maitre; Le Cam, second-maître; Mangold. second-maître; Frlant, second-maître; Chaunaud, second-maltre; Le Bars, second-maitre; Rolland, second-maitre: Floch, secondmaltre; Juhcl. maître; Le Jeune, secondmaltre; Le Gal, second-maitre; L'Hermit. second-maître: Salmon. secondmaltre; Gauahet. maltre.

MECANICIENS SEDENTAIRES

Omnès. second-maltre: Touzard, second-maitre Bréal, second-maitre Blouard, maltre: Repentln. second-maitre Juguet. second-maltre; Le Pichon, maître; Ginouvrier, maltre: Soulabaille, second-maltre; Fleurlaua, mattre; Donnart, maltre; Le Bozec, second-maltre. MECANICIENS D'AERO

Galindo. second-maitre: Plaeault, maltre Degultre. second-maltre Delouvrlcr, maltre principal: Sallgue. maltre; Lauvernler. maitre: Moulin. second-maltre Lagadec, second-maltre; Charrln. second-maitre: Dauve. second-maître; Le Morvan. maltre Lys. second-maître; Wlrth, second-maître: Morvan, secondmaitre; Rivière, second-maltre; Geneste, second-maître: Brouste. second-maltre; Le Coz. quartier-maître: Martin, secondmaître: Le Bras. second-maître: Tanguy, second-maître: Gouriou, quartier-maitre. CHAUFFEURS

Lagadec, second-maître: Le Verge, second-maltre; Dréan. second-maître: Kerfour. second-maître: Raffray. maître: Hamon. second-maitre: Le Lay. maître: Corre. second-mnttre: Le Molgne. quartier-maltre: Mures, ppcond-maltre: Levéder. second-maître; Guern, maître: Pain, second-maître: Mlannay, second-maître: Laporte. second-maître: Bellec. secondmaître: Boucherie, second-maitre: Colllot. second-maitre: Richard, second-maltre; Kerrlen. second-maitre: Moallsrou. second-maître: Le Bris, second-maître: Thomas, second-maître: Corre. secondmaitre Tanguy, second-maltre: Rosmordue. second-maitre: Quéméner. maltre: Lescop. quartier-maître: Le Gall, second-maître: Le Berre. second-maître: Revollo. second-maître: Ott. second-maltre Jacquemy. second-maître: Gulzlou. jpcond-maltre; Rollsnd, second-maltre: Gulvarcn. second-mnltre; Lltampna, second-maitre: B'd'-nn. maître.

FOURRIERS

Bruére mal're: Grounel, maître; Le Cloarec. maître: HénafI maître; Allançon, maître: Pochard, maître; Kerros, maitre: Tanguy, premier-maltre; Leven,

second-maître; Combot, maltre; Thérène, maître: Gingast. maître; Stalner, maître; Le TAhoer, second-maltre; Pailler, second-maître: Salaun second-maltre Le Quére maltre* Moal maître; Boucher maître: Cormier, maître; Molzant. maître; Pllven. quartier-maltre: Bldan, second-maître: Bosseur, maitre; Razln, second-maltre; Plantec, secondmaître; Le Pennec, second-maitre; Le Maout. second-maître: KerJolis. secondmaître; Le Cloahec, second-maltre; Guillam, maitre: Le Fèvre, maltre; Rosé, second-maltre; Mlry. second-maitre; Jalllffier, maître: Le Bivlc. second-maître; Le Meleder second-mattre.

SECRETAIRES MILITAIRES

Grosboi6 second-maître: Bardles, maltre L'Hévéder. maitre: Corre. secondmaitre; Le Sage, second-maltre.

COMMIS AUX VIVRES

Crlstlanl, second-maltre: Dréan, second-maître; Castel, second-maître; Sorgnlard, second-maître: Chalmeau, maltre.

CUISINIERS

Dumartln, second-maître: Brun6. second-rnattre Furcy. quartier-maître Cardinal, quartier-maître; Astorga. second-maitre, L'Honoré, second-maître: Jadé, second-maltre; Rognant, secondmaitre.

BOULANGER

Paugam. second-maitre.

MAITRES D'HOTBL

Cattanl. second-mettre; Gaudln, quartier-maitre.

TAILLEURS

Stéphan, second-maître: Jeffroy, quartier-maitre.

CORDONNIERS

Le Besq, Morhan, quartiers-maîtres. MUSICIENS

Audibert, Favand, quartiers-maîtres; Glrault, Richard, seconds-maîtres: Mouton, maltre; Blanc, second-maltre. CLAIRONS

Marrec 6enant, seconds-maîtres. Salah, quartier-maître chauffeur; Dlakate, second-maître mécanicien; DluhVan-Hoa. Nguyen-Dao, Pham-Van-Khanh quartiers-maitres-chaufleurs.

INFIRMIERS

Kerjean, Anfray, Rosalie, Bosser, seconds-maltres; Naour. mettre; Clarion, Perrodo. Pensart, La:la, Prouff, secondsmaîtres; Le Blond, maître; de Moy, Quillevéré. Créach, seconds-maîtres.

SERVICES SEDENTAIRES

DIRECTION DE PORT

Ohevallot, Jaffre, quartiers-maîtres de conds-maitres de manœuvre D. P.: Merroux, second-maitre mécanicien D. P.; Tourncllec, Rlou. quartiers-maîtres de manœuvre D. P.; Lesage. second-maltre mécanicien D. P.; Guyader, second-maitre de manœuvre D. P.; Montagne. quartier-maitre mécanicien D. P.; Le Garrec, Godard, quartiers-maîtres de manœuvre D. P.; Léonard, quartler-maltre de manœuvre: Le Guay. maltre mécanicien D. P.; Perret, maltre de manœuvre D. P.; Brun, second-maltre de manœuvre D. P.: Lacombre. second-maître mécanicien D. P.; Gourmelon, Duchier, Bezlat, secondsmaîtres de manœuvre D. P.; Capulll. second-maltre mécanicien D. P.: Au2rlc, maltre mécanlclen D. P.: Sauvan, Bore, maîtres de mnnœuvre D. P.: Gabel, maltre mécanicien D. P.; Le hioal, quartiermaître de manœuvre D. P.; Del Guldici. maître mécanicien D. P.: Airoldl, maitre de manœuvre D. P.; Allegrinl, Blgard, maîtres mécaniciens D. P.; Farinole. Sauvan, maîtres de manœuvre D. P.; Pezet, premier-maltre mécanicien D. P.: Le Quellec. second-maltre mécanicien D. P.; Le Mignon, second-maitre de manœuvre D. P.; Perron, Scasso, seconds-maîtres de manœuvre D. P.: Vigie, Moello. seconds-maltres mécaniciens D. P.; Vaumécanicien D. P.: Butter!, second-maître tier quartler-mnltre mécanicien D. P.; Caries, Hascoct, seconds-maîtres mécaniciens D. P.; Dalmas, quartier-maître mécanicien D. P.; Paranteau, secondmaitre charpentier D. P.; Fondaccl, quartier-maltre mécanicien D. P.: Orsoni. Bossu, seconds-maîtres de manœuvre D. P.; Le Goll, second-maître mécanicien D. P.: Marzin, second-mettre de manœuvre D. P.; Kerdreux. quartiermaître de manœuvre D. P.; Couturier, Murati, Bunel, Le Bras, Crelsmeas, seconds-maltres de manœuvre D. P.: Evanno, quartier-maître de manœuvre D. P.; Sénéchal, second-maltre de manœuvre D P.; Mignone, second-mattre mécanicien D. P.; Quentric, quartier-maître mécanicien D. P.; Relater, Kerdreux, seconds-maitres de manœuvre D. P.; Bouffier. second-maitre mécanicien D. P.; Jolle, Sénéchal, seconds-maîtres de manœuvre D. P.; Henrio, second-maitre mécanicien D. P.; Kerhuel. quartier-maltre de manœuvre D. P.; Tréglosse. Bérenguler, Kéraudren, seconds-maîtres de manœuvre D. P.; Guéguénou, quartiermaltre de manœuvre D. P.: Leroy, second-maltre mécanicien D. P.; Romano, quartier-maitre mécanicien D. P.; Quezède, second-maltre de manœuvre D. P.; Qull1len, Bodenès, quartiers-maîtres de manœuvre D. P.; Castagnetto, secondmaltre de manœuvre D. P.; Thépaut, Ralnaudl. seconds-maîtres mécaniciens D. P.; lGanlnl. quartier-mattre mécanicien D. P.: Pertevault, quartier-mattre de manœuvre D. P.; Fontaine, secondmaître mécanicien D. P.:

Broutln, quartier-maltre de manœuvre D. P.: Qutllien, quartier-maître de manœuvre D. P. Tallec, quartier-maltre mécanicien D. P. Perfézou, second maître de manœuvre D. P. Vanlscotte. quartier-maître de manoeuvre D. P. Lemazurier, quartier-maltre de manœuvre D P Busquère. second maître mécanicien D. P. Mazé, quartier-maître de manœuvre D. P Leconte, quartler-maltre de manœuvre D. P Mocatl, quartler-maitre de manoeuvre D. P. Le Gall, quartier-maître de manœuvre D. P. Guèdes, second maître de manœuvre D P. Mortola, second maître manœuvrier D. P. Le Cap, second maître mécanicien D.P.: Ferrée, second maître manœuvrier D. P Semier. second maltre mécanicien D. P. Rouvter. second maître mécanicien D.P.: Després, second maître de manœuvre D. P. Saget, maitre mécanicien D.P.

SURVEILLANTS MILITAIRES

Mlnoret, maître Guleu, surveillant 2« classe; Laubreton, surveillant 1™ classe; Kersosoe, maître; Thébault, surveillant 1" classe Traon. surveillant 1" classe Ty Nguyen-Van, surveillant Indochinois de 1" classe.

GUETTEURS SÉMAPHORIQUES

Floch, second maltre Clément, second maltre Rosec second-maître Seveliec. second maltre Autret. second maître Queguiner second maltre Morello. maître.

POMPIERS

Martlnenq, maitre Lunven. second maître Mével, second maître Delaplnrque, second maître Le Bot. secondmaitre. GENDARMES

Mollo, gendarme. Costacèque. maréchai drs logis chef de gendarmerfe maritime Dugor gendarme maritime; Hernandez, gendarme maritime Bonnet, maréchal de logis chef de gendarmerie maritime; Lavoue. gendarme maritime. AERONAUTIQUE MARITIME TABLEAU SPÉCIAL

DE L'AERONAUTIQUE

Delanoue second maître arrimeur d'aéronautique mitrailleur bombardier

CréofT, maltre pilote d'aviation Quelen, quartier maltre arrimeur d'aéronautique mitrailleur bombardier Pontet, maitre mécanicien d'aéronautique volant, Leymerigie, maitre radiotélégraphiste volant; Castex. maltre pilote d'aviation Rochefort, second maitre pilote d'aviation Penaud, maitre pilote d'aviation Prigent. second maitre mécanicien d'aéronautique volant Le Pria-it, premier maitre pilote d'aviation; Bosser, second maitre pilote d'aviation Gall, second maitre pilote d'aviation Lenoble, second maitre pilote d'aviation; Bohic, second maitre mécanicien d'aéronautique Vermot-Desroches, maitre mécanicien d'aéronautique volant Rotland. second maitre pilote d'aviation Courties, second maitre pilote d'aviation Tudo. second-maltre pilote d'aviation Moinet, second maltre radiotélégraphiste volant Dutret, second maitre radiotélégraphiste volant Hervé, second maltre arrimeur d'aéronautique mitrailleur bombardier; Quénardel, maître pilote d'aviation.

Flotte

Le contre-torpireur Bison, venant de Brest, est arrivé à Penfrct le 25. Le contre-torpilleur Guépard, venant de Valence, est arrivé à Barcelone le 25. Il a appareillé le même Jour à destination de Toulon.

Le contre-torpilleur Vauquclin a appareillé de Brest le 25 février, à destination de Saint-Jean-de-Luz.

L'aviso Vauquois s'est rendu à Berméo le 25 février. Il a regagné SaintJean-de-Luz le même jour.

Le transport pétrolier Rhône a appareillé de Casablanca le 25, destina- tion de Brest.

Le transport Champlain, venant de Bizerte, est arrivé a Toulon le 25. Alger, 4e 26 février. Le transport Golo est arrivé à AlKer, venant de Toulon.

LORIENT, le 26 février. Le croiseur Jean-de-Vienne quittera vraisemblablement Lorient le 8 mars pour Brest où il prendra des munitions. C'est de ce port qu'il fera route vers le 25 mars pour sa croisière d'entraînement qui doit le mener, ainsi que noue l'avons dit, sur les côtes américaines et, en particulier. à la Nouvelle-Orléans. I« Jean-de-Vienne rallierait Lorient le 20 mai pour complet achèvement.

Le contre-torpilleur Bison, de la 6* division légère, qui a participé ft la fln des manoeuvres de l'escadre de l'Atlantique, est attendu à Lorient le 1" mars pour réparation et grand carénage. BREST, 26 février. L'escadre de l'Atlantique est rentrée à 15 heures. Le remorqueur Hippopotame est rentré à 10 heures.

Les avisos Aisne et Epinal, qui s'étaient portés au-devant de l'escadre pour prendre part à ses exercices, sqnt rentrés à Brest, le premier à 10 heures, le second & 13 h. 30.

Le transport Audc est attendu Brest. Le croiseur Jcan-dc-Vtenne, en armement à Lorient, arrivera à Brest le 11 mars. Il doit se rendre à la NouvelleOrléans, où Il représentera la France aux cérémonies commémoratlves du 250' anniversaire de la mort de Caveller de la Salle. Il est question que M. GasnierDuparc, ministre de la Marine, embarque & bord du croiseur, mais aucune décision n'a encore été prise par cette personnalité.

L'ayiso Vauquois est arrivé à Bayonne.

LEGION D'HONNEUR

Ont été promus ou nommés dans cet ordre

Au grade de commandeur (sans traitement) Billois. commis principal hors olasse de l'Administration CentraAu grade de chevalier (avec traitementl Le Bars, ex-second mettre canonnler et Dallbert, ex-matelot mécanicien.

INTENDANCE MARITIME

A é;i nommé dans le personnel technique des services de l'Intendance militaire, pour compter du 5/12/36 A l'emploi d'agent technique principal de 3* classe 2" tour (choix) M. Coatanea, agent technique de première classe avec un reliquat de bonification de 2 m. 6 Jours.

Ont obtenu un avancement en classe dans le personnel technique des services de l'Intendance militaire, pour compter du 5112/36. 2" tour, choix Bertrand, agent technique principal de 3« classe 3- tour, choix Le Loue. agent technique principal de 3" classe avec un reliquat de bonification de 9 m. 2 jours.

Pour compter du 1/1/37, 1- tour, anc. Ragoune, agent techn. principal de 3. classe.

Pour compter du 1/2/37, 21 tour, choix M. Bergougnoux, agent technique principal de 3* classe.

GENIE MARITIME

A été promu dans le corps des ingénieurs du génie militaire, pour compter du 26/2.

Au grade d'tnpénteur en chel de 1" classe, {choix) M. Negre, ingénieur en chef de 2* classe.

Est placé dans la position hors cadres (contrôle des matériels de guerre) pour compter du 15/2/37 M. de Majo, ingénieur en chef de 1" classe du gén:e maritime, memi.re du service général de coordination et de centralisation du Contrôle des matériels de guerre. INSCRIPTION

AU TABLEAU D'AVANCEMENT A été inscrit d'office au tableau d'avancement pour le grade d'officier d'administration principal des directions de travaux de reserve Bonnet, officier d'administration de 1™ classe des D. T. de réserve.

DIRECTION DU PORT DE BREST BREST, le 26 février. Ont été promus a compter du 1" mars

Au grade de second-maitre des D. P. (manoeuvre) Menesguen Joseph, q.-m. Au grade de quartier-maitre des D. P. (manoeuvre) Bescond Jean, matelot. Pour compter du 7 mars 1937 Au grade de second-maitre Lamiel Yves, q.-m.

Au grade de quartier-maître des D.P. (manoeuvre) Guengant Jean, matelot. Pour compter du 11 mirs 1937 Au grade de maitre des D. P. (manœuvrel Lautrou Yves, s.-m.

Au grade de second-maitre des D. P. (manœuvre) Nédelec Jean, q.-m. Au grade de quartter-maitre des D. P. (manoeuvre) Le Roy Hervé, matfelot. PROMOTIONS ET NOMINATIONS DANS LA RESERVE

Génie maritime

Ont été promus dans la réserve de l'armée de mer pour compter du 26 tévriei;

1» Au Drade d'ingénieur en chef de 1" classe du ee'nie maritime M. Coquebert de Neuville, ingénieur en chef de 2" Au grade d'ingénieur en chef de 2' classe M. Debry, ingénieur principal. 3° Au grade d'ingénieur principal: M. Rimbert .ingénieur de 1" classe. 4° Au grade d'ingénieur de 1" classe: MM. Warluzel et Klpfer. ingénieurs de 2* classe.

Directions de Travaux

Ont été promus dans la réserve de l'armée de mer pour compter du 26 fé1° Au prade d'ingénieur en chel des directions de travaux des constructions navales M. Masslgnat, ingénieur des D. T. principal.

2» Au nrade d'ingénieur principal M. Gullmlncau, ingénieur de 1" classe. 3" Au grade d'ingénieur de 1" classe: M. Hérot. Ingénieur de 2' classe. Ont été promus dans la réserve de l'armée de mer pour compter du 26 février

1" Au grade d'officier d'administration principal des directions de travaux M. Landrin, officier d'administration de 1" classe des D. T.

2» Au grade d'officier de 1" classe: M. Kérivel, officier de 2' classe.

3° Au grade d'officier de 2' classe M. Guyomar. agent d'administration de 1" classe des D. T.

A été promu dans la réserve de l'armée de mer

Au grande d'ingénieur des Directions de Travaux principal M. Blzien. Ingénieur des D. T. de 1" classe de réserve. A été nommé dans la réserve de l'armée de mer

Au grade d'officier d'administration de 1" classe des Direct. de Travaux (pour compter du 21 février 1937) M. Bonnet, officier d'administration de 1er classe des D. T.. B.M.R., Lorient.

A été promu dans la réserve de 1 armée de mer pour compter du 25 février Au grade d'officier d'administration principal des Directions de Travaux M. Bonnet, officier d'administration de 1" classe des Dir. de Travaux de réeerve. Artillerie navale

Ont été promus dans la réserve de l'armée de mer

Au grade d'ingénieur en chef de l'artillerie navale M. Stablo. ingén. en chef de 2" cl.

Au grade d'ingénieur en chef de 21 el. M. Baral. ingén. principal.

Au grade d'ingénieur principal MM. Pertus et Lacabe Plastelg, ingénieurs de CI.

Au grade d'ingénieur de 1" cl. M. Ducheene, ingénieur de 2« cl.

NOUVELLES DIVERSES LE VICE-AMIRAL DARLAN

VA EFFECTUER

UN VOYAGE D'INSPECTION A BREST

Le vice-amiral Darlan, chef d'étatmajor général de la Marine, va effectuer un voyage d'inspection a Brest. Au cours de s«n sejour dans cette ville, du 1" au 4 mars, Il inspectera l'école navale, l'école des apprentis marins, le dépôt des équipages de la flotte et un certain nombre do navire. Il étudiera sur place les travaux du port do guerre.

LES PECHEURS DE LANGOUSTES SERONT CONVOYES

PAR UN AVISO

SUR LES COTES DU PORTUGAL ET DE MAURITANIE

Comme tous les ans nos bâtiments de pêche se rendent sur les côtes du Portugal et de Mauritanie pour y pêcher la langouste. Cette année, en raison des événements d'Espagne, Ils sont convoyés aux environs du cap Finistère par un bâtiment de guerre, qui assure la sécurite de leur traversée C'est l'aviso VauquoIs qui est chargé de cette mission.

Le ministre de la Marine a remercié

l'amiral Durand-Viel

de ses éminents services PARIS, 26 février. Le ministre de la Marine a reçu ce matin le viceamiral Durand-Viel qui vient de remplir pendant six ans les hautes fonctions de chef d'Etat-Major général de la Marine.

Le ministre a tenu à remercier l'amiral Durand-Viel pour tous les éminents services qu'il a rendus à la Marine au cours de sa brillante carrière et en particulier pendant ces dernières années où il a contribué largement au développement actuel de la Marine française.

MARINES ETRANGERES

ETAT-UNIS

Qutnct (Mnssachussetts), 25 février. Aujourd'hui a été lancé le contretorvtlleur Craven. Ce navire qui jauge 1.500 tonnes, s 111 mètres de longueur et 11 m 50 de largeur. Il sera armé de tubes lance-torpilles et de canons de 127 m./m.

EXAMEN

DE PATRON AU BORNAGE

LE HAVRE, 26 février. Ont droit au brevet de patron au bornage, après épreuves subies au Havre Galals Alexis, Guélou Hyacinthe, Liard Raymond, Nicolas Camille, Priser MarceL EXAMEN

DES PILOTES DE LOIRE

Namtes. le 26 février. Les examens pour l'admission des pilotes de la Basse-Loue se sont déroulés à l'Inscription Maritime, sous la présidence du lieutenant de vaisseau Déro. commandant :e !Sous-marin Narval.

Sur 8 concurrents, deux ont été reçus pilotes. Ce sont MM. Hardy et Brunet.

AVIS AUX NAVIGATEURS

MINE DERIVANTE

Rochefort-sur-Mer, le 25 février. La mine flottante aperçue avant-hier, à neuf milles à l'Ouest de l'lie de Ré et signalée par wdlo par ;u Melpoviéne, n'a pu être repérée encore. Le6 dirigeables de Rochefort n'ont pu, en effet, sortir mercredi et Jeudi matin. Tout permet Je penser crue le courant et le vent d'Ouest la pousseront vers la côte.

I. PORT DE LORIBNT:

AMELIORATION

DE LA SIGNALISATION DE LA PASSE DE LA CITADELLE DE PORT-LOUIS Les modifications suivantes seront apportées le 8 mars prochain à l'éclairage de la passe de la Citadelle de PortLouis.

al Feu de la Citadelle Un feu coloré en vert et varié par des occultations

régulières toutes les auatre second»* suivant le rythme suivant lumière 3 s. occultation 1 a. total 4 s, sera allumé au sommet d'une tourelle cylindrique en béton peinte en rouge, surmontée d'un support métallique en treillis et établie sur le bord est uu chenal, au pied de la Citadelle.

Position géographique 47- 42' 38" N,

3<> 21' 50" W. Gr.

La hauteur du plan focal sera de

9 m. 55 au-dessus du sol et 4 m. 55 atM dessus des hautes mers.

La source lumineuse sera constituée

par une lampe électrique allumée au foyer d'une optique d'horizon de 0 m. 1-5 de distance focale.

Elle éclairera un secteur vert de 184d

d'amplitude dont les relèvements aux limites sont 9- et 193- un secteur obscur masquera le surolus de l'horizon. La puissance lumineuse de ce feu sera

de 150 bougies décimales.

Les portées lumineuses atteintes ou

dépassées pendant les 50 et 90 de l'année seront respectivement de 9 milles et de 3 milles.

b) Feu de la Petite-Jument. Un feu

coloré en rouue et varié par des occultations régulières toutes les six secondes suivant le rythme suivant lumière 4.5 s. occultation 1.5 s. total 6 s., sera allumé au sommet d'une tourelle cylindrique en béton peinte en noir, surmontée d'une cabine cvllndrlque en ttle également peinte en noir et établie il l'emplacement de l'ancienne balise en bois de la « Petite-Jument », sur le bord ouest du chenal.

Position Kéoïraphlque 17» 42' 37" N.

3° 22' 2" W. Gr.

La hauteur du plan focal sera de

9 m. 60 au-dessus du sol et 4 m. 40 audessus des hautes mers.

La source lumineuse sera consf.tuée

par un manchon à incandescence au gaz propane allumé au foyer d'une optique d'horizon de 0 m. 1875 de distance focale.

Elle éclairera un secteur rouie de 202"

d'amplitude, dont les relèvements aux limites sont 1820 et 24'.

Un secteur obscur masquera le sur·

plus de I'hori7,on.

La puissance lumineuse de ce feu est

de 100 bougies décimales.

Les portées lumineuses atteintes ou

dépassées pendant les 50 et 90 de l'année seront respectivement de 8 mille» et 3 milles.

cl Feu du Cochon. Un feu colore en

rouge, avec un clignotement régulier toutes les six secondes, suivant le rythme lumière, 1.5 s.; occultation, 4.5 s.; total, 6 s.. sera allumé au sommet a'une tourelle cylindrique en béton peinte en noir, surmontée d'une cabine cylindrique en tôle également peinte en noir, et etabli à l'emplacement de l'ancienne hnllse du « Cochon », sur le bord ouest du Position géographique 47» 42' 49 N,

30 21' 58" W. Gr.

La hauteur du plan focal sera de

7 m. 30 au-dessus du sol et de 4 m. 45 au-dessus des hautes mers.

La source lumineuse sera constituée

par un manchon à incandescence au gaa propane allumé au fover d'une optique d'horizon de 0 m. 1875 de distance focale.

La puissance lumineuse de ce feu est

de 100 bougies décimales.

Les portées lumineuses atteintes ou

dépassées pendent les 50 et les 90 de l'année seront respectivement de 8 milles et 3 milles.

Il. ECOLES A FEU

DU CHACAL ET DU LEOPARD Les contre-torpilleurs Chacal et Léo-

pard exécuteront chacun une école à feu le mardi 3 mars. entre 10 et 12 heures, et éventuellement entre 13 et 16 heures dans la zone limitée par le parallèle d'Ar-Men, le parallèle des c Pierres Noires m. le méridien des c Pierres Noires ». le méridien de longitude 50 20' Ouest.

En cas de mauvais temps, l'exécutloG

sera remise au lendemain.

GARDE-PECHE

Le garde-pêche- chauffeur de 2* clas-

se Gombero (Joseph), en service sur la vedette Rédactcur-Ametine, à Saint.Nazaire. a été nommé aide-mécanicien de 2" classe, pour compter du 16 février 1937.

Paquebots et vapettrê

longs-courriers

ANGO touché Singapour le 25, at.

tant de Haïphong à Dunkerque.

BAMAKO parti de Marseille le 30,

pour Agadir.

COMPIEGNE arrivé à Saïgon le 25,

allant à Haïphong.

COLOMBIE parti de Southampton le

25.

CITY-OF-HONGKONG parti de Dun-

kerque le 26, pour Liverpool.

EGYPTE parti de Dunkerque le 26,

pour Anvers.

FLANDRE parti du Havre le 25, pour

Casablanca.

FORT-BINGER parti du Havre le 26.

pour Dunkerque.

GUXDERSEN parti de Nantes le 38,

pour Dakar, via Bordeaux.

,LE-DE-FRANCE., arrivé au Havre le

26, de New-York.

LECONTE-DE-LISLE touché Aden le

25, allant de Marseille à Maurice.

LOUISIANE arrivé à Anvers le 26.

MONT-VISO parti de Séte le 26. pour

Fort-de-France.

MASSILIA: parti de Rlo-de-Janeiro le

25, pour Bordeaux.

.MARGOT arrivé à Dieppe le 26, de

Basse-Terre.

MIN parti de Singapore le 26. pour

Dunkerque.

MARIETTE-PACHA parti de Marseille

le 26, pour Beyrouth.

MONGOLIA: arrivé Marseille le 20,

de Londres.

MECANICIEN PRINCIPAL -CARVIN

arrivé au Havre le 25. de la C. O. A.

MARGUERITE-FINALY arrivé au Ha-

vre le 26, de Tripoli.

P.-L.-M. 21 passé à Gibraltar le 25. et-

lant 6 Port-de-Bouc.

PROVIDENCE arrivé à Beyrouth la

25. de Marseille.

SEBU parti de Tanger le 26, pour

Nemours.

SAN-JOSE arrivé New-Westmlnstai

le 24. du Havre.

STRATHAIRD parti de Marseille la

26. pour Bône.

SEVRE arrivé au Havre le 26. des

Antilles.

SERGEY-KIROR arrivé à Nantes la

26. de Saïgon.

VERMONT parti du Havre le 26. pour

New-Orleans.

WINNIPEG parti de Dunkerque le

26, pour Anvers.

YANG-TSE arrivé à Anvers le 26. eJ.

lant à Shanghai.

Caboteurs

+ ALGER. ARRIVES le 26 Sidt-

Mabrouk et Guenon de Marseille Tabarka, de Rouen • Ariége, de Nantes.

Partis le 26 Laurer t-Schiajfino, p.

Rouen Colorado, p. Pauilac Schiaffino-Frères. pi Dunkerque.

ANVERS. ARRIVES: le 25, Cap.

Guir.

« AMSTERDAM. Arrivés le 35,

P. L. M. 22.

« BOULOGNE. Arrivés le 28

Placidas-Faroult. de Deauville Sigvrd, de KrLstiansand

Partis Douaisien, p. Oran. via Dun.

kerque Couronne et Guermor, p. Van. ne»; Mallard, p, Londres; Santry, 9.

Goole Strias, p Blyth Bifrost, p. Methil.

BORDEAUX. Arrivés le 26 Tomyns. de La Palllce Mondana, ae Nantes.

P..RTIS Saumur, p. l'Algérie; Argonne, p Rotterdam Myriel, p. Nantes Anarcaas, p. Rouen Barsac, p. La Palliée. Attendus Cassard, La Mailieraye, BUdassoa.

BONE. Arrivés le 25 Roubaisien, d'Heibillon le 26 Goumier, de PhiUppeville Cambon. de Marseille. PARTIS le 25 Ville-de-Tipaza et Augustin-Le-Borgne, p PhlllppcvlLe le 26 Phénix, p Donges

BREST. Arrivés le 26. Algérie. d'Oran; Chàtcau-Latour de Rouen Alberte-Le Borgne, d'Oran; Cardas, de Nantes.

PARTIS Abctlle 22. pour la mer: Algérie, pour Dunkeraue; Médoc, pour Boulogne.

· CAEN. Arrivés le 25 Deauville, du Havre le 26 Lucic-Delmas, de Rotterdam.

PARTIS le 26 Honfleuraise, p. Newport Deauiille, p. Le Havre.

· CARDIFF ARRIVES. le 25 Bourges. Saint-Palais, Sylvabelle.

CASABLANCA. Arrivés le 25 Oucrgha. de Port-Lyautey Saint-Tropez, de Rabat le 26 Penert, de Mazagan.

DARTMOUTH. ARRIVÉS le 25, Iris. de Saint-Malo.

DUNKERQUE. Arrivés le 28 Lorrain, d'Anvers Douaisicn, de Boulogne.

PARTIS le 26 Socombel, p. Rouen Rémois. p. Oran.

IMMINGHAM. Arrivé le 25. Capitarne-Augustin.

LA ROCHELLE-PALLICE. Arrivé le 26 Barsac, de Bordeaux voilier Charles-Charlotte; Gallois de Newport. PARTIS le 25 Kervégan. p. Rotterdam le 26 MathHda, p. Rotterdam Barsac, p. Le Havre.

ATTENDU Balavier. de Bordeaux ôorvard, de Dakar.

LE HAVRE. Arrivé le 26, Luttac, d'Algérie.

LE LfcGUÊ. ARRIVE le 36 Efatje. de Londres.

Parti Morlaix, pour Morlaix.

LORIENT. Arrivé le 26, listrac, de Concarneau.

Partis Triton, pour Vannes; LéonceRaynaud. pour Belle-Ile; Virgo-Fidelis. pour Concameau; Sauterne pour Rouen; Elpis. pour Barcelone, via Gijon.

Attendus Enseigne-Mauncc-Préchac, Armenicr.

MARSEILLE. Arrivés le 26 Sidi-Okba, d'Alger Général-Bonaparte, de Bastla Mcrs-cl-Kébir, d'Oran Villed'Oran. d'Alger; Lamoricière. de Bône Gouvernrur-Jonnart, de Tunis.

Partis Mascot, p. Alger Boudjmel, p. Mostaganem Gouverneur-Lépine, p. BOne.

Attendus Ipanema, de Bône SidiBrahim, d'Oran El-Biar, d'Alger.

NANTES. ARRivÉs le 26 Djenn, de Porto via Bordeaux; Ottinge, de Sfax; Sainte-Solanpc, Sainte-Madeleine (voil.). de Noirmoutier Naissar, de Cardin* La Mailieraye, de Caen.

Partis Taille/cr. p. Boulogne via Palmbœuf Ightam. p. Santander; Skulda, p. Dantzlg Aktjo. p. Guernesey Satntc-Solanpc, Sainte-Madeleine (voil.), p. Nolrmoutier La Mailieraye, p. Bordeaux Douro, p. Rouen Betty, p. Valence.

Attendus Myiel, Marietta, SaintLouis, Deva, André-Thomé, Chamnte, lsac, Lisé. Capitaine-Prieur, Sorward, Barrprore, Saint-Enogat, Algool, Carbet, Lysaker.

ORAN. Arrivés le 25 SaintAmbroise Monique-Schiaffino, de Rouen Château- YQuem, de Mostaganem le 26 Saint-Pierre, de Mostaganem Tirman, de Marseille DjebelAmour, de Sète.

PARITS le 25 Stdi-Aissa, p. Mostaganem le 26 Saint-Ambroise, Monique-Schiaffino, Djebel-Amour, p. Alger Ariège, p. Mostaganem.

Attendus Azrou, Notre-Damc-d'Afrique, Asni.

PAIMPOL. Arrivée le 26. Jeanne-Marie, de Plouer.

Partis Saint-Jean, pour le Trleux. J«anne-Marie. pour Fîeublan.

PLYMOUTH. PARTI le 25, Triton, pour Morlaix. après relâche.

♦ PORT-VENDRES. Arrives, le 26: Lostine, de Marseille El-Kantara, d'Oraa.

Parti El-Mansour, pour Alger.

PHILIPPEVILLE. Arrives, le 215: Ipanema. Schiaf/ino-23, de Bône Amiénois, d'Alger.

Partis Ipanema, pour Marseille Goumier, pour BOne.

ATTENDUS Ville-de-Tipaza, GouverneuT-Général-Cambon. de Bône.

ROTTERDAM. ARRIVÉ le 25, Surville, Yang-Tsé.

Partis Gallium, pour Rouen; Isac, pour Saint-Nazaire.

ROUEN Arrives, le 26 Gallium, d'Angleterre Marcel-Schiaffino, d'Algérie.

PARTLS Courseulles, pour Courseulles S.-N.-A.-9. pour Rotterdam Stanas.falt, pour Bougie Cantenac, pour l'Ecosse Malgache, pour l'Algérie LeTrait, pour Le Havre.

SAINT-MALO. Arrivés le 25 Moelfrc-Rose, de Swansea; Castlehill, de Rotterdam Ewiva, des Salins d'Hyères Borpund, d'Aalesund le 26 Kilrea, de Swansea Sainte-Barbe, de Cherbourg.

PARTI le 25 Saint-Kearan, p. Manchester.

SAINT-NAZATRE. Arrives le 26 Isac. de Rotterdam Stanislas-Pou-

mer, de Nantes.

PARTIS Cens, pour Newport Mortlak, povr Barry Claudius-Magnin, pour Bayonne.

♦ SETE. Arrives, le 26 Esterina, de Cat«nla Marianne, de Londres Bamako, Mascot. Boudjmel, de Marseille. Partis Esterina, pour Bart Jacques.Schiaffino. pour Port-de-Bouc; Bamako. pour Casablanca Mascot, pour Alger Boudjmel, pour Oran.

SEAHAM. Arrivé le 25, Circé, relevant de Grangemouth

SLIELDS. PARTI le 25. Hébé, pour Caen.

TONNAY-CHARENTE. Arrive, le 20 Pancratione, de Ackay.

Partis, le 26 Beira, pour Elthrelm Memphis. pour Bristol et Hverpool. NEWPORT. ARRIVE, le 25 chalutier Patrie.

SWANSEA. Arrive, le 25: Loueetot.

Navires diverê

Signalés par T. S. F. le 26 février

A CASABLANCA-RADIO

P.-L.-M. 21, Saint-Michel. Cap-des-PaUmes, Aurigny.

A TANGER-RADIO

Simoun, Satnt-Prosper, Tlemcen CeA OUESSANT-RADIO

Marte-Louise-Schiaftino, Condé, AlbertLe-Borgne, Provnce. St-Octave Abeille 22. Mcdjerda, Bacchus, Albi. Divatte, Rabelais, Lapeyrade, Flandre, Isac.

LES DEPARTS

Bordeaux, le 26 février. Le chalutier Marcello, de la Pêche au large. capitaine Robtn. a culue Bordeaux pour Terre-Neuve, avec 51 hommes et 550 •>npe6 de sel.

REVUE D'ARMEMENT

Saiht-Malo, 26 février. La revue d'eimosMlU du Batsllour, de la société

L.j^YA^J^-f^?^J^]

LE DIMANCHE QUI VIENT

Une grande journée de championnat de football

PARIS, 26 février. (De notre corresponciant sport.f paris-en)

Le championnat de football une fois encore ,reprend tous ses droits après demain dimanche, avec le programme suivant

Metz contre O. L.. Sète contre Cannes, Rouen contre Sochaux. Roubaix contre Racine, Antibes contre O. M.. Rennes contre Excelsior. Red Star contre Strasbourg, Fives contre Mulhouse. A l'aller. les résultats ont donné sept victoires i home s et un match nul O. L. bat Metz par 5 à 0; Cannes et Sète, 2 à 2: Sxhaux bat Rouen par 2 à 0; Racinp bat Roubaix par 2 à 0; O. M. bat Antibes par 2 à 0: Excelsior bat Rennes par 3 à 1; Strasboura bat Red Star par 3 à 0; Mulhouse bat Fives par 1 à 0.

Rappelons maintenant Le classement pour 21 matches joués sur 30 O. L. et Racing 27 points. Rouen. Sochaux et O. M., 26; Strasbourp, 25; Metz. 24: Sète et Fives, 22; Excelsior, 21; Red Star, 19: Cannes, 18; Antibes, 16: Roubaix, 14: Rennes, 13: Mulhouse, 10. On vott donc qttel intérêt ont les matches Mctz-O. L.; Rouen-Sochaux, Roubaix-Racing, Rcnncs-Excelsior, Antibcs-O. M., Red Star-Strasbourg et Fives. Mulhouse tant pour les premières places que pour les dernières. Sète et Cannes seuls n'étant pas directement dans la bagarre.

L'O. L. est avec le Racina la seule équipes qui se comporte bien hors de chez elle. Sur 11 matches, 4 oaonés, 4 nuls et 3 perdus. Au Racina, 5 gagnés, 1 nul et 5 perdus. Metz, chez lui, accuse pour 11 matches 8 gagnés, 2 nuls et E perdu. On voit donc que la tâche de l'O. L. sera rude sur le terrain lorrain et le leader sera fort heureux de s'en tirer plus que probablement avec un match nul.

Nous venons de donner le score du Racing c away »..Roubaix, chez lui, enrepistre sur 10 matches, 5 gagnés 2 nuls et 3 perdus. Mais il faut noter que Roubaix ne Joue jamais mieux que contre les grandes équipes. C'est ainsi que le plus récemment il a battu Strasbourg par 2 à 1 et Sochaux par 3 d 2. Le Racing au jeu plutôt lent du moment doit se méfier mais son W aidant et sa défense solide étant assurés Il doit vaincre avec une marge très faible. Rouen et Sochaux Rouen a éprouvé sa première défaite sur son terrain le 31 janvier du fait du Racine (0 à 1) et Il y a 15 jours il a été balayé à Cannes par 4 à 1. L'équipe semble pour le moment quelque peu fatiguée et dimanche dernier, à Bruxelles, Rio, Antoinette, Payen et André, ou bien ont tenu à ménaper leurs forces en vue du match d'après-demain, ou bien n'ont pas pu réagir parce que en déclin de forme. Pour ma part, je crois plus au déclin de forme qu'à l'économie des forces. Rouen a marché à un tel train depuis le début de la saison que fatalement il subit les effets comme l'O. L. et Sochaux les ont subis au mois de décembre dernier. Notons que home m Rouen accuse 8 victoires, 1 défaite et 1 match nul, tandis que pour Sochaux « away » 2 victoires. 3 matches nuls et 6 défaites. Logiquement on devrait prévoir la victoire de Rouen, mais sa mauvaise forme actuelle et le remaniement de l'éauipe de Sochaux ne plaident pas en faveur des Normands. Sochaux présentera la formation suivante

Di Lorto; Lalloué et Mattler; Hug, Schaden et Lehman: Sarrieux, Teletchéa, Courtois. Duhart et Lauri. A Antibes, l'O. M. n'a pas encore oagné. Antibes sur son terrain n'ayant été battu que 3 fois sur 10 matches. Toutefois pour accéder à la première place l'O. M. doit vaincre. En aura-t-il le courage ? Plaidons pour le match nul. Voici pour en haut. Pour le bas nous avons analysé les matches RoubaixRacing et Antibes O. M. Passons à Excelsior-Stade Rennais. Les Armoriques t les Armements Français et Coloniaux », aura qieu le 4 mars à Saint-Serran Celle de la Notre-Dame-de-Socorri, du même armement, le lendemain 5 mars, Saint-Servan également.

NOUVELLES DIVERSES

Le chalutier Patrie est arrivé à Newport le 25.

LE « VAILLANT » EN AVARIES LONDRES. le 26 février (De notre correspondant spécial). Le chalutier Vaillant, qui avait quitté Falmouth aujourd'hui pour Terre-Neuve, a dû faire demi-tour, par suite d'une légère avarie de machine.

Marc6é de Parls

Paris, 26 février (de notre correspon- dant spécial). La demande était Im- portante, mais on avait une offre considérable. C'est pourquoi on note une baisse sur les poissons communs et homards.

On cote au kilo (cours extrêmes) MARÉE CRUSTACÉS

Barbues, 10-13; carrelets, 3-6: colins décapitéa. 2.50-9; congres, 3-5; crevettes grises, 4-12; crevettes rouges grosses, 3038 crevettes rouges petites, 12-14; harengs français, 1-1.60; homards vivants. 25-30; homards morts, 12-16: langoustes vivantes. 25-32; langoustes Mauritanie vivantes, 12-20: langoustines, 3-8; limandes, 3-6; lottes, 4-9; limandes-soles, 4-8; maquereaux français petits. 7-10; merlans brillants, 3.50-6; merlans ordinaires. 1.50-4; mulets. 7-18: morues salées. 34.25 raies entières. 3-5; rougets-barbets. 4-10; rougets-grondins, 2-5; soles françaises grosses. 12-20; soles françaises petites, 10-13; turbots. 10-13.

On cote au cent Sardines salées petites 10-15: sardines fraîches, 10-40. MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos Mou es diverses 92-96.

On cote au cent Coquilles SaintJacques. 30-75; huîtres de Marennes, 55160 huîtres portugaises, 18-35: huîtres «<r Claires. 25-42; oursins. 20-40.

On cote au kilo Coques ou hémon, 0.25-0.60.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes. 3-5: anguilles vivantes. 9-13: anguilles mortes, 5-9: brèmes. 3-5: brochets morts. 8-15: I carpes vivantes. 4.25-4.50: carpes mortes. 2-3; éperlans. 4-6:- goujons, 8-12; perches 4-6; saumon français. 24-26: saumon étranger, 26-28: saumon frigorifié. 7-16: tanches vivantes. 5.50-6.50: tanches mortes. 2-4: truites de pisciculture. 10-21. Arrivages: Marée. 402000: eau douce, 12 000- coquillages. 43.800; déposé au frigorifique. 76 000; resserre de la veille. 80.000: nuant t:s mfes en vente 538 200: qufn'itis saisies le 25 février. 255 KI os Arrivages par gares G>ire du Nord. 225.200 Vaugirard. 121.300; St-Lazare, 38.100; Orléane, 13*».

prendront-ils 2 points aux Roubaisiens ? Le jeu de Rennes est sensiblement meilleur maintenant qu'il y a un an. Et l'on compte « home » nul, 0 à 0, avec Lille et 1 à 0 sur Fives. D'autre part, Excelsior « away » n'est jamais brillant: 2 victoires, 1 match nul et 7 défaites pour 10 matches. Les 2 victoires ayant été remportées sur Roubaix, c'est-à-dire vraiment chez soi et sur Sochaux à ce moment-là en déclin de forme. Il y a donc pour le Stade un beau match a gagner.

Mulhouse, de son cité doit essuyer une défaite à Fives car « away les Mulhousiens accusent 1 v'etoire (bennes 1 match nul (0. L.) et 9 délaites. Et il ne faut pas penser que Five3 se lasse manoeuvrer chez lui.

A tout hasard, voici les pronostics de la 1^- Division Nul Metz, O. L.. Racing. Sochaux, Sète: nul O. M. Antibes, Stade Rennais; nul lied Star, Strasbourg et Fives.

2- DIVISION

Troyes contre Nice, Charleville contre Valenciennes, Amiens contre Montpellier, Dunkerque contre Alès, Calais contre Caen, Saint-Etienne contre Lens, Nancy contre Reims, C.A.P. contre H. A.C.

A l'aller, le il octobre. Nice bat Broyés par 4 à 1; Valenciennes bat Charleville, par 4 à 2; Amiens et Montpellier, 0 d 0; Alès et Dunkerque, 1 à 1 Caen bat Calais, par 3 d 0; Lens bat Saint-Etienne par 2 à 0: Nancy bat Reims par 2 à 1; HJL.C. bat CJLJ> par 3 à 0.

5 victoires 1 home 1 victoire tawayt, 2 matches nuls. Au total 1™ et 2" divisions, 12 victoires c home E c away » et 3 matches nuls. C'est presque un triomphe des terrains locaux. Classement actuel des premiers (32 matches d jouer). Lens. 20 matches, 31 points; Valenciennes. 22 m., 28 pis; Charleville, 22 m., 27 pis: Etienne, 21 m., 25 pts; Boulogne, 22 m., 24 pis; Amiens, 22 m., 23 pts; H.A.C., 20 m., 22 pts; C.A.P., 22 m., 21 pts; Trolles, 21 m., 21 pts Nice, 21 m., 21 pts.

Ici, 3 grands matches décisifs, non pour Lens, nettement détaché, mais pour Valenciennes, Charleville. SaintEtienne et le HA.C. oui a 2 matches de plus à jouer que Valenciennes et Charleville. Certes, sur 32 matches à jouer on peut toujours se repêcher, mais les scores d'après demain faciliteront dans une notable proportion la position des vainqueurs.

Il se peut qu'à Saint-Etienne, Lens ne soit pas victorieux, car L'équipe Stéphanoise, très aonflée, voudrait arracher les 2 points qui lui seraient fort utiles. Or, Saint-Etienne « home a compte 10 victoires et une défaite (Valenciennes, 5 d 6 le 27 septembre) sur 11 matches. Lens de son côté i away » compte 3 victoires, 2 matches nuls et 3 défaites (Charleville, Amiens, Nice). On ne peut douter de la forme des Lensois. mais on ne peut douter non plus que Saint-Etienne dans sa forteresse est capable de repousser l'assaut des mineurs.

Charleville-Valenciennes retient également l'attention. Charleville reçoit 8 victoires, 2 matches nuls, 2 défaites à son compte, Valenciennes a reçu 5 victoires, 2 matches nuls, 4 défaites. Le meilleur tableau f away » des équipes de 2' division. Dans ces conditions la peau des Carolopolitains ne vaut pas chère, mais sait-on jamais 1

Reste comme match important CA.P.-H.A.C. Du fait que Le Havre n'a pas perdu de chance à la seconde place puisque, s'il en était à 22 matches. ti pourrait présenter 26 points et se tenir entre Charleville et Saint-Etienne. Mais le H.A.C. loue d Paris et il n'est ouère brillant hors de chez lui, avec 2 victoires (Boulogne. Nice), 2 matches nuls (Alès, Nancy) et 6 défaites. Et comme le C. A. -P. est très brillant chez lui, 7 victoires, 1 match nul (Boulogne) contre une seule défaite (Lens) on peut s'attendre d voir les Havrais succomber d la tdche. Ce sera dommage, mais Il est difficile qu'il en soit autrement.

Pronostic de 21 dfviston Nice, Valenciennes, Amiens, Dunkerque, Calais, Saint-Etienne, Nancy, C.A.P. l'avantage étant toujours au local.

3' DIVISION

Pontoise contre Dieppe, Arras contre Tourcoing, Epernay contre Abbeville, Hautmont contre Caudry.

Le grand match entre Arras (12 matches, 18 points) et Tourcoing (15 matches, 20 points).

Autres épreuves

Les autres épreuves pâlissent un peu devant le football.

En cross, championnat de Paris féminin qu'on finira par réduire d un 1.000 mètres, sous prétexte de ne pas fatipuer les personnalités du sexe faible, championnat des équipes inférieures de Paris et dans ces intérieures il y a souvent des supérieurs, match entre policiers et militaires avec Poharec et Baudouin, les inséparables.

En hockey, demi-finale de la Coupe de France d Marly Stade contre Bourse et d Dijon Lille contre L.O.U. En rugby, demi-finale du Challenge, National, d'une part, à Perpignan, Languedoc contre la région de Bordeaux, d'autre part, d Bayonne, Côte Basque (Bayonnc) contre Pyrénées (Toulouse). Ces deux matches n'intéressent guère que le Midi.

Les joueurs de football

dans le coton

Le match France-Belgique des armées ayant lieu jeudi prochain, jour de la Mi-Carême, et les représentants de l'armée tenant beaucoup d gagner pour la première fois le trophée, leur équipe ayant battu celle de l'Angleterre par 5 à 0 récemment à Londres, ils avaient décidé d Joinville que les militaires footballeurs ne joueraient pas après demain les matches de championnat Tollé général comme on le dévine. démarches contre démarches aux Sports et Loisirs et à la Guerre, si bien que le commandant de Joinville eut la main Jorcée. Mais afin de présenter une équipe en forme il a ordonné oui clubs qui se déplacent que les joueurs devraient voyager en waaon-lit pour le retour Les pauvres. chéris seraient trop latigués s'ils voyageaient en 1" classe f ROBERT-GUERIN.

PETITES NOUVELLES FEDERALES Exposition 1937. La Fédération Française d'athlétisme organisera, ie 22 août prochain à l'occasion de l'Exposition les t Grand Prix d'Athlétisme de l'Exposition 1937 avec la participation d'athlètes américains et de différentes nations européennes,

Commission du brevet populaire. La commission fédérale »era composée de MM. Annlnrrt CoHn Coadou. Jacob. Jurgpnson, Mèrioamp. Vrolixs, ainst Que des conseillers techntQUMi capitaines Clayeux et Lacabanna.

CHAMPIONNAT DE fRANCE PROFESSIONNEL Demain, à 14 h. 30,

au Parc des Sports de Rennes

STADE RENNAIS contre EXCELSIOR DE ROUBAIX

L'excellente équipe de l'Excelsior de Roubaix. Debout de gauche à droite Scharwath, Desrousseaux, Gauteroux, Lietaer, Gonzalès, D'Hulst. A genoux: Illier, Hanké, Culik, Hiltl et Rodriguez

Nous vous avons présenté hier la formation probable de l'Excelslor qui se déplace à Rennes avec le désir bien évident d'améliorer son classement. Les Rennais présenteront l'équipe Bulvante

Bambrldge

Bordier Pleyer

Boesinger Gyulai Braün

Finot L.Laurent Aoued Kaiser Klein C'est donc exactement la même équi- pe que celle qui battit, il y a un mois, le S. C. de Fives; c'est aussi celle, sauf Gyulai non qualifié en Coupe, qui tint la dragée haute au Raclng-Club de Paris dans ce match de Coupe qui a fait couler tant d'encre à cause de l'arbitrage de ce pôvre M. Olive. Après ce match les Rennais se firent battre à Marseille. Il n'y a là rien de deshonorant, car les Marseillais se trouvent actuellement à la deuxième place du classement aussitôt après le Racing et Lille. Et cette défaite s explique encore mieux si l'on songe que le sympathique entraîneur du S. R. U. C. s'était trouvé dans l'obligation de pourvoir au remplacement de Bambridge qui. la veille, avait fait une partie merveilleuse avec l'équipe de France militaire à Londres. Après Marseille, ce fut la journée des équipes nationales et des Ligues.

Les sportifs rennais et bretons ont été très flattés de la sélection de Bambridge et Bordier en équipe B de France. Malheureusement une attaque de paludisme n'a pas permis à Bambrldge, bien malgré lui. de Justifier le choix du sélectionneur, M. Barreau. Bordier. par contre, a prouvé en faisant une très belle partie à Dijon contre le Luxembourg, qu'il méritait la sélection. Continuez donc. Bordier et Bambridge à vous imposer Vous avez derrière vous tous les sportifs de l'Ouest I

Quatre autres joueurs du S.R.U.C. firent partie de l'équipe de l'Ouest qui rencontra le Nord à Lens pendant que le reste de l'équipe battait à Brest l'A. S. B. par 8 à 3.

La composition de l'équipe locale contre l'Excelsior devrait valoir au compétent Batmale l'approbation unanime des connaisseurs. La défense est sans contredit une des meilleures de France. Bambridge ,dont la présence est maintenant certaine. Bordier et Pleyer se conjuguent parfaitement. La ligne de demis a également très belle allure avec Boesinger qui s'impose de plus en plus. Gyulai, parfaitement remis de son accident de Marseille et Braûn qui approche de sa meilleure forme. Espérons que la ligne d'avants se hisse au niveau des autres lignes et qu'elle parvienne à s'infiltrer dans l'excellente défense des Nordistes.

Joueurs Stadistes. une rencontre importante, capitale même, vous attend demain. Il faut que tous donnent le meilleur d'eux-mêmes.

La partie ser adirigée par M. Valprêde, de Marseille.

Organisation

Prix des places habituels, à savoir Tribunes, 15 fr.: gradins. 7 fr.; Militaires non gradés et scolaires en groupe, 4 francs.

Comme d'habitude la location fonctionne depuis vendredi aux endroits suivants Café de l'Europe, Café du Présidial, Café du Pont-Neuf. Café Slette, Restaurant David, Restaurant des Bretons, Café des Messageries, Café < Au Petit-Bar », Café du Globe et Café du Pont de Nemours (rue de Rohan). Pour faciliter le travail des contrôleurs et pour empêcher les bousculades aux guichets, les habitués du Parc des Sports.s ont priés de bien vouloir utiliser cette location. 46789

CHAMPIONNAT L. 0. F. A. DIVISION DE PROMOTION

Demain à Saint-Malo, à 14 h. 30 STADE PONTIVYEN contre U.S.S.M. Après une coupure de trois semaines, le championnat reprendra son cours, dimanche prochain, au Parc des Sports de Rocabey. Cette journée a, pour les deux adversaires. le Stade Pontivyen et l'U.S.S.M., un intérêt particulier. L'équipe morbihannaise, pour la première fois, jouera À Saint-Malo. Elle y vient remorallsée et on attend un rendement supérieur il celui des derniers temps.

De son côté, l'équipe ussmiste, dont le résultat du match est gros de conséquences pour elle, jouera son va-tout dans le but de s'assurer une victoire précieuse.

L'équipe ussmiste se présentera avec la formation suivante

Corbel; Hamon et Lequiec: Fournerie, Loncle et Chollet; Rouxel, Roméro, Schneider. Bloas et Fleury.

La partie sera arbitrée par M. Royer. Le prix des places sera tribunes. 1 8 fr.; pourtour, 4 fr. 9

TOUR D'AUVERGNE (1)

contre STADE RENNAIS (1) demain à Rennes à 14 h. 30

au Parc des Sports de la T. A.

Le championnat de notre groupe tire à sa fin et le Stade Rennais n'a pas de défaillance à avoir pour conserver les deux points cui seulement le séparent du S. C. O. d'Angers.

Aussi sommes-nous assurés qu'il ne négligera rien pour obtenir le titre de champion de groupe qu'une saison perticulièrement brillante lui a valu et où les encouragements mérités des sportifs rennais ne lui furent pas ménages. Nous reverrons donc avec plaisir la belle équipe amateur stadlste qui forme un ensemble bien soudé par son Jeu impersonnel et dans laquelle émerge l'interréglonal Ferron qui vient de faire une partie remarquable à Lens dans l'équipe représentative de la L. 0. F. A. En face. la T. A. opposera sa meilleure formation et jouera Jusqu'au bout avec le courage que nous lui connaissons pour essuyer de renverser le fragile pronostic que nous émettons en faveur du S. R. U C.

Les équipes se présenteront comme suit

T A. Roblou Coull'.ard et Perron Gencston Carrtc et Carro Ci.: Lefeuvre, Stéphnn, Benedetti. Le Floch et Le Gall. S R U. C. Le Guerrier. Beauché, Stewart, Decoux et Tessler Nicolas. Ferron et Raveau Poirier et Molsan Boll lard

Prix des places tribunes, 4 fr. pelouse. 3 fr. militaires et scolaires en groupe, 3 U. I

DISTRICT HAUTE-BRETAGNE DANS LE DISTRICT

HAUTE-BRETAGNE

Le dimanche passé*.

1" DIVISION

CROUPE A

A Fougères U. S. Llfîréenne bat Fspérance de Fougères par 4 à 0.

Les Linréens qui ont maintenant la possibilité de venir terminer en tête. en compagnie de l'Amicale Servannaise, ne négligent plus rien et ont disposé nettement et facilement de l'Espérance de Fougères qui n'était guère Intéressée par le résultat de ce match.

A la suite de cette rencontre, le claasement s'établit comme suit

J. G. N. P. Pts

1. Am. Servannalse. 14 11 2 1 38 2. U. S. Liflréenne. 13 11 0 2 35 3. U.S.O. Louvigné. 13 6 3 4 28 4. A. G. Fougères. 12 6 3 3 27 5. Esp. de Fougeres. 13 5 2 6 25 6. A. S. P. T. T. R. 13 5 0 8 22 7. Cadets Bretagne. 14 2 1 11 18 8. C. Paul-Bert 14 1 1 12 17

£• U1V1O1UN

GROUPE A

A Gorron J. A. de Gorron et C. A. Montsurals font match nul. 1 à 1. L'on a liquidé dans ce groupe, avec cette rencontre J. A. Gorron et C. A. Montsurals Ce troisième match entre ces deux adversaires s'est terminé sur un résultat nul qui suffit pourtant aux Montsurais pour s'assurer la 3' place du groupe, dont le classement définitif s'établit comme suit

1 A.S.M. du Mans. 14 10 4 0 38 2. U.S. Gorronnalse. 14 9 2 3 34 3 C. A. Montsurais 14 8 3 3 33 4 J. A. de Gorron.. 14 7 4 3 32 5 U.S. de VUlalnes. 14 5 1 8 25 1. A. S. Andoulllê. 14 3 3 8 23 7. Esp de Vilialnes. 14 3 0 il 20 8. C.S. Chem. Mans. 14 1 3 10 18

GROUPE B

A Paramé Espérance de ChAteauglron bat U. S. Paraméenne par 4 à 2. Ce match terminait égaleement le championnat du groupe; il permit aux Castelglronnals de marquer 3 points qui leur font laisser la lanterne rouge a la Jacques-Cartier de Paramè

Voici le classement définitif du groupe

J. Ci, n. r. rt»

1. C.A. du T. St-Malo. 10 9 1 0 29 2. Se. Pontorsonnaise. 10 5 2 3 22 3. U. S. Paraméenne. lu 3 2 5 18 4. Ind. Antramal. c u 3 6 17 5. E. de Chateaugiron. 10 3 2 5 17 1 6. J. C, de Paramé. 10 2 2 8 16

CHEZ LES MINIMES

LA FINALE

A Rennes Stade Rennais bat U. S. du Mans par 5 à 0.

En gagnant cette première manche aussi nettement. ies Rennais peuvent être assurés du titre de champion du district Haute-Bretagne.

Le dimanche qui vient_

1" DIVISION

GROUPE A

A Fougères Avant-Garde Laïque de Fougères contre J. S. O Louvignéenne. La place de 3» est en Jeu et le vainqueur aura toutes chances de se l'attrl- buer. Nous pensons que les Louvignéens sont les mieux armés pour l'emporter demain.

A Rennes A.S.P.T.T. Rennais contre U. S. Llffrêenne.

Les Llffréens ont absolument besoin de la victoire pour rejoindre l'Amlcale Servannaise; aussi nous pensons que les postiers ne .pourront que résister honorablement a leurs adversaires qui gagnèrent la première manche par 9 buts à 1. GROUPE B

A Evron C. A. Mayennais contre Liberté du Mans.

A égalité pour la première place. Mayennals et Manceaux vont se départager demain à Evron. Nous croyons a une vlctoir des Manceaux, car leur équipe est plus soudée, plus complète et surtout plus athlétique que celle des Mayennals à qui nous laissons le sols de nous faire mentir.

CHEZ LES MINIMES

LA FINALE

Au Mans U. S. du Mans contre Stade Rennais.

Les Rennais vont sans peine rempofter la deuxième manche et. le titre. 456789 X. B. Demain à Liffré

U. S LIFREENNE

contre A.S.P.T.T. RENNAIS

Par suite d'un accord entre les deux clubs. le match qui tout d'abord devait être disputé à Rennes se jouera a Liffré. Liffré gagnant le match se verra rejoindre en tête l'Amicale Servannaise, ce qui, le cas échéant, nécessiterait une belle qui sera très disputée.

L'A. S. P. T. T. Rennais voudra gagner des places au classement, ses joueurs auront Il cœur de vaincre ou tout au moins de faire match nul avec les c sangliers ».

Coup d'envoi à 14 h. 30. 9 COUPE FOLLIARD

Demain à Antrain

TOUR D'AUVERGNE (3) contre INDEPENDANTE ANTRAINAISE (1)' Pour leur première rencontre dans cette compétition, les Antraineis recevront l'excellente équipe de la Tour d'Auvergne.

Les deux équipes sont décidées à mettre tout en œuvre pour s'assurer la victoire, ce qui nous promet une belle empoignade.

L partie débutera Il 14 h. 30. • Demain à Paramé

U. S. PARAMEENNE (1)

eontre JACQUES-CARTIER (If Nul doute que cette partie ne soir très disputée par deux équipes désireuses de s'imposer. La Jacques-Cartier, baaue deux fois par l'U. S. P. (4 à 0 et 5 à 1) et un match nul (1 à 1) compte tien prendre sa revanche. De son côté. l'U. S. P. voudrait bien s'assurer le giin du match, aussi nous sommes persuadée que la partie sera très disputée. L'arbitrage a été confié l'excellmt référée M. Jean Simon.

Les joueurs seconds de l'U. S. P. cevront se trouver à 12 h. 45 au stade de MarvlUe pour jouer la seconde de l'Amicale Servannaise.

Sont convoqués Chauvin. Chent. Druet. Accollay, Deshayes, Lefoulgoç, Duputs, Mauvlel Jeune, Leroux, Lévè·que, Touquet, Kontzler, Penvern. 9 CHAMPIONNAT DES PATRONAGES Demain à Louvigné-du-Désert ETOILE SPORTIVE contre

INDEPENDANTE ANTRAINAISE (2)' Demain, à 14 h. 30, sur le terrain de Jovcnce, l'Etoile Sportive rencontrera la deuxième équipe de l'Indépendante Antrainalse, en un match comptant pour le championnat des Patronages (Coupe du Souvenir).

Les noir et blanc qui se sont bien défendus à Antrain dimanche dernier. puisqu'ils ne se sont inclinés qu'en fin de la deuxième mi-temps, espèrent bien prendre leur revanche sur leur terrain. Les Antrainais leur permettront-ils de réaliser cet espoir ?

Coup d'envoi Il 14 h. 30. Entrée 2 fr. MATCHES AMICAUX

DEMAIN

A ST-MEEN-LE-GRAND

Avenir de Saint-Méen contre Club de* Variétés de Rennes.

L'équipe du Club des Variétés n'est jamais venue à St-Méen et nul doute que les amateurs du ballon rond. ne viennent nombreux assister à cette rencontre.

Coup d'envoi, à 14 heures. 9 Demain à Antrain

SCOLAIRE PONTORSONNAISE contre S. L, ANTRAINAISE (1) La S. L. Antralnalse rencontrer» demain sur son terrain du Pont-Neuf l'excellente formation de la Scolaire de Pontorson.

Belle partie en perspective où les c rouge et noir s'efforceront de venger leur sévère échec du match aller. 9 Demain à Messac

MESSAC-GUIPRY SPORTS

contre A. G. GUERCHAISE

L'Avant-Garde Guerchaise va essayer de renouveler son exploit, vaincre sur le terrain de la prairie Léonard l'équipe de Messac qui mettra tous ses moyena en œuvre pour ne pas se laisser manœuvrer au contraire, nous croyons à la victoire de l'équipe locale qui. sur son terrain, est difficile à battre. Il Demain à 14 h. 30

Stade Francis-Trouflard à Rennes CHEMINOTS RENNAIS

contre CHEMINOTS DU MANS DéSarrassés du souci du championnat ou presque, puisqu'il ne leur reste plus qu'un match à Jouer et que leur place au classement est définitivement acquise, les Cheminots Rennais vont s'attaquer au championnat du Réseau de l'Etat.

Demain, pour leur premier tour dans ce championnat. ils recevront leurs collégues. les Cheminots du Mans.

Prix des places 2 francs.

Entrée gratuite pour les membres honoraires, ̃

Demain à Mlniac-Morvan

J. A. DE SAINT-SERVAN (2) contre J. A. DE MIMAC-MORVAN (1) C'eest demain, à 14 heures, que la Jeanne-d'Arc de Minlac-Morvan recevra sur son terrain l'excellente équipe eeconde de la Jeanne-d'Arc de Salnt-SerTan. 9 Demain à Dol

SAMSONNAISE DE DOL (2)

contre CHATEAUB. COMBOURG (1) La 2» équipe de la Samsonnaise, engagée dans ce challenge, sera opposée l'excellente équipe de la Chateaubriand.

L'équipe visiteuse a gagné tout récemment le championnat des patronages 3, série: d'un autre côté, la Samsonnaise est la seule équipe qui a réussi à battre Combourg sur son terrain. 9 Les 28 et 29 Mars, à Pontorson, GRAND TOURNOI DE PAQUES sous le patronage

de « L'Ouest-Eclair Il

Dana un précédent article nous avions annonce 1.1 reserve du Stade Malherbe Caennais: .e club pro enverra au 8tade du Couesnon le onze suivant Quéron; Pullouln et Porcher: Vallée. Legoupil et Cenucii; Cahau. Gué:e, Michel. Mats. Thérèse.

Remplaçants «uensult et Schulert. L'équipe cacnnaise sera donc de qualité car neuf de ces joueurs ont fait de nombreux matches du championnat de France professionnel: seul Schubert est amateur. Dans son championnat cette équipe tient la tête sans avoir connu la défaite En Coupe de Normandie elle a battu dimanche dernier l'A.S. Trouville-Deauv.lle par 5 buts a 4. Nous en faisons le onze favori de la Coupe de Pianos que détient actuellement le Raclng. 39 CHEZ LES CORPORATIFS AUJOURD'HUI.

A RENNES

A 14 heures se déroulera un grand match entre deux équipes corporatives de notre ville. Cette rencontre mettra aux prises l'A. S. du Bâtiment et l'équipe correspondante de l'Arsenal. La première se présentera au grand complet devant son valeureux adversaire.

Inutile de présenter l'excellente équipe du Bâtiment qui. bien que toute Jeune, compte dans ses rangs des joueurs réputés et scientifiques.

Notons en passant Alex, demi-centre fln et précis, excellent distributeur de Jeu; Briand, excellent arrière en qui on peut se fier; Coïc. goal, souple et bloQuant parfaitement. L'équipe sera commandée par Bahurel qui nous montrera ses rushs Impressionnants.

La partie sera arbitrée par le camarade Decourcelle qui saura, ainsi qu'il l'a prouve dans :es rencontres précédentes, maintenir l'ordre et la camaraderie entre les équipes en présence.

Le Bâtiment se présentera dans la formation suivante

Coïc Gulllou et Briand Guillaume, Alex et Lambert Besnard Cambon, Bahurel, Barbedette, Mazuxel. 9 £hez LES SCOLAIRES A RENNES

B. C. Malouin (1) et A. S. Saint-Vincent il) font match nul, 3 A 3.

Saint-Vincent débuta à dix Joueurs; aussi Salnt-Malo prlt-il facilement la direction du jeu et sur un cafouillage. Bertin ouvrit rapidement le score. Le jeu se cantonna longtemps devant les buts rennais où Schmith dut la 20» minute concéder un second but. SaintVincent, peu après au complet, sembla réagir, mais la défense malouine se montra intraitable et Bertin, entraînant son attaque, réussit à la 40e minute son troisième but

S.C.M. 3: A.S.S.V. 0.

La seconde mi-temps fut une réédition de la première, mais à l'avantage de Saint-Vincent. Le ballon quitta rarement le but malouin. Au bout de cinq minutes. Faucher ouvre le score pour les Rennais. Peu après. Chauvin, bien placé, trompe Bourdle Impuissant. Le Jeu se ralentit alors, mais Saint-Vincent domine toujours et la 70' minute. Cueff égalise. La défense malouine a fort à faire; les quelques échappées des noirs n'aboutissent pas. Cependant, Saint-Vincent, après avoir shooté amicalement un penalty, ne réussit pas à enlever la décision et c'est sur un score nul qui reflète très bien la physionomie de la partie, que se termina le match. 6. C. M. 3: A. S. S. V. 3.

La partie fut agréable à suivre, malgré la lourdeur du terrain.

Boscher et Rolland, Rose ». furent les maîtres de la défense malouine, tandis qu'à Saint-Vincent on remarqua Rolland, Goumot et Chauvin. 9

CHAMPIONNAT DE BRETAGNE Dimanche, terrain de la T.A. à Rennes 6AINT-ETIENNE (1 et 2)

contre T. A. (1 et 2)

Le match des équipes premières revêt une Importance capitale pour la Tourd'Auvergne. En effet, une victoire de sa part la mettrait égalité avec SaintEtienne et il faudrait une belle pour désigner celui qui serait appelé à disputer la poule finale. Une défaite, au contraire, enlèverait toute chance à la T. A. qui finirait ainsi troisième de son groupe.

C'est dire que cette rencontre sera disputée avec acharnement tout en conservant la correction à laquelle les deux sociétés nous ont habitués.

Les équipes se présenteront comme omit

A. Gorleux, Féllot, Caillot, Trof»L Quéré.

faint-Etienne. Lorit, Davet, Evên, Levasseur, Morfoire.

L'arbitre est M. Cantln, reconnu pour sa compétence et son autorité.

L'horaire des rencontres est le suivant

9 heures Saint-Etienne (2) contre Tour-d'Auvergne (2).

10 heures Saint-Ettenne (1) contre Tour-d'Auvergne (1).

11 heures Aurore de Vitré (Juniors) contre Tour-d'Auvergne Juniors). 9 Demain à 10 h. 30

terrain de Saint-Iléller. à Rennes A. S, CHEMINOTS RENNAIS (1) contre ESPERANCE ST-HELIER (1) Les champions de Bretagne joueront demain le dernier match de leui groupe: la victoire doit leur sourire ajeément. A M »Md* la compétition, le classement

est acquis et le souci du résultat ne viendra pas obliger l'une ou l'autre équipe a essayer de gagner malgré tout. Nous devrions donc nonnnlement usslster & une de ces parties plaisantes et c:asslques dont les phases de beau jeu lont le regnt des amateurs de basket. Saiat-Helier doit prendre la un excellent entraînement pour les matches futurs dans lesquels. espérons-le, le sort lui sera plus clément.

En lever de rideau, les équipes réserves s'affronteront également pour le championnat. Cela fait donc deux belles parties en perspective

Entrée par le 133. rue Satnt-Hél!er. Droit 2 francs. Les membres honoraires de Saint-Hélier, porteurs de leur carte 1937, auront libre accès au terrain. 9 CHA.MPIONNAT SCOLAIRE DE L'ACADEMIE DE RENNES L'ECOLE NORMALE DE RENNES ENLEVE LE TITRE

A Nantes, sur le terrain de la SatntRogatitu. l'Ecole Normale de Rennes a battu l'Ecole de Livet de Nantes, par 35 points a 23.

Par cette victoire. l'Ecoîe Normale de Rennes en ève le titre de champion scolaire de l'Académie de Rennea et est qua Illéc pour daputcr le championnat de France scolaire. Dès jeudi piociiain. pour cette compétition, les Normattens Rennais se rendrcnt a Nantes pour y rencontrer les Rochelals. 4-6-7-8-9 La finale des juniorn

à Lorient jeudi

C'est l'E. P. S. de Nantes qui jouera la finale du championnat des juniors avec l'E. P. S. de Brest pour le titre scolaire d? l'Acadérn:? de Rennrs Ce match aura lieu Il Lor.ent. 4-6-7-8-9

Demain, à Rennes,

sur le court couvert

de l'A.S. de la Croix-Carrée NANTES contre RENNES C'est la troisième fois depuis la fondation de 1'A.S.C.C. que nous verrons aux prises les Nantais qui ont pendant longtemps été les champions Incontestés de l'Ouest, et les Rennais dont les Drogrès constants depuis quelques années. les ont placés presque au niveau de leurs valeureux adversaires.

Les Nantais nous déplacent une équipe redoutable qui groupe Castein 1/6, un de no meilleurs joueurs de seconde série française;

H. Roy, 2/6, dont le jeu offre cette particularité qu'il se sert avec autant d'aisance de la main droite que de la main gauche, ce qui est aussi pittoresque pour le spectateur que déroutant pour l'adversaire.

Crour, 4/6, brillant Joueur de volée, qui forme avec Roy, en double, une paire homogène.

Hervouët. 5/6 et Schlltz. 5/6, deux espoirs du Tennis Nantais: le premier vainqueur de la Coupe du Figaro disputée à Ro:and-Garros l'automne dernier et titulaire du titre de champion double Messieurs, de l'Atlantique, avec Castetn.

Belln et Diedishetm. deux excellents Joueurs, compléteront heureusement cette belle équipe. 9

LE CALENDRIER

DE FIN DE SAISON

DE LA LIGUE DE BRETAGNE Pour la fin de la saison de cross-country, le calendrier de la Ligue de Bretagne s'établit actue:lement comme suit: 28 février, à Laval, Tour de Laval (Espérance de Laval).

28 fevrier. A Pontivy Challenge de la Garde St-Ivy.

7 mars Championnat de France et Critérium National de Juniors. 14 heures. A Redon, Challenge de la Ville de Redon et Challenge Marcel Rialland iA. C. Redon).

18 ou 25 avril A Rennes Challenge Delarue (Rennes-Cesson,Rennes). 2 mai. A Rennes Challenge Armoricain (Mi-Forêt-Rennes).

Il est précisé que toutes ces. épreuves (A l'exclus.on du championnat de France et du Critérium National de Juniors), entreront en ligne de compte pour l'attribution du challenge du Mérite de la Ligue de Bretagne. 4, 7. 8. 9.

LES MARQUES ENGAGEES

POUR LE GRAND PRIX DE L'A.C.F. Paris. 26 février. La liste des concurrents pour le Grand Prix de l'A. C. F. est actuellement la suivante 1 Aml1car. 1 Louis-Delage, 4 Talbot et 2 Bugattl. Et pour la Coupe de la Commission sportive 3 Rlley. 2 Violet A. V. A. 1 Singer et 1 Aston-Martin. 0 SPORTS D'HIVER SERTORELLI REMPORTE

LA QUATRIEME EPREUVE

DES SIX JOURS DE SKI

TtJHn», 26 février. Eertorelll a remporté également la quatrième épreuve des six Jours de ski à Sestrléres. Le leader du classement. Chlerronl a abandonné à la suite d'une blessure au genou. Lafforgue est quatrième. Sei.gneur, sixième et Burnet, septième Dans la catégorie dames, la première est Mme Wleslnger i Italie), la deuxième Mlle Tompklnson i Angleterre). 0 HOCKEY SUR GLACE LE CANADA TRIOMPHE

DANS LA FINALE

DU CHAMPIONNAT DU MONDE LONDRES. 26 février. Dans la flnnle des championnats du monde de hockey sur glace, le C3nida a battu la GrandeBretagne par 3 buts 0. 0 1 tr, at umDrea-puftie pour la rtpuoaav

Demain, à Rennes, à 10 h. 30

LE CROSS CYGLO-PÉDESTRE « CINZANO » sous le patronage de L'OUEST-ECLAIR

Les engagements sont clos et nous connaissons maintenant le nombre et la valeur du lot de coureurs qui se présentera demain aux ordres du starter pour se disputer le premier prix d'une valeur de 1.500 francs que nous devons à la sportivité de la Maison Cinzano.

Cette épreuve nous est une magnifique occasion de constater les formidables progrès accomplis par ce sport qui passait autrefois pour être quelque peu deshérité et pour sourire a tiers de second plan, tout heureux de briller l'hiver à défaut de l'été. Nous n'en sommes plus là, fort heureusement, et c'est Indiscutablement à des initiatives aussi intéressantes que celle de M. Jacques Cnrmona que nous le devons. Grâce à Clnzano, le cross cyclo-pédestre marche à pas de géant. Ctnznno est en passe de prendre le titre d'animateur du cross cyclo-pédestre francais.

Voici quelques détails sur l'épreuve rennaise dont le départ sera donné à 10 h. 30. rue Arlstide-Briand. Les dossards seront remis à 9 h. 30. Café de l'Europe, 1. quai Chateaubriand. Le parcours

Rennes, départ avenue Arlstide-Brland, boulevard de Strasbourg, rue Danton. Hnut-Coësmes. trace pédestre, route nationale de Paris à Rennes, le pont de Cesson, le halage, les buttes de Plncepoche. la hale, retour à gauche sur Cesson, les ponts. route de Thorigné. les Quatre-Routes, route de la Victoire, tracé pédestre à gauche et retour eur Cesson que l'on traverse. les ponts, retour à droite vers les buttes de Pincepoche, le halage. tourner à gauche pour reprendre la route de Rennes à Bel-Air tracé pédestre à droite vers les buttes de Coesmes, rue Danton, boulevard de Strasbourg, avenue Arlstlde-Brland, arLes officiels

Voici la liste des officiels qui assureront la régularité de l'épreuve Juge à l'arrivée M. Paul Wurtz Commissaires de la course MM. Pont Mllan et Ribierre.

Chronométreur M. Langlois.

Traceurs et contrôleurs MM. Bernara, Cupif. Legoff, Dhouallly, Savln, Régent, Morève.

Les vestiaires

GrAce à l'amabilité des propriétaires du café « A la descente de Vlarmes i, rue Kleber. un vestiaire sera aménagé dans une dépendance de ce café. Les coureurs trouveront là également de l'eau chaude pour leur toilette. Les engagés

1. Drouet Léon. Rennes; 2. Tesnler, Rennes; 3. Labbé, Quelaines; 4. Drouet, Caen; 5. Ribot, Guémené-Penfao; 6. Bolstaï, Angers; 7. Chupin, Angers; 8. Desvignes, Angers; 9. CastrUlo, An-

Louis LE GOFF

gers; 10. Tesnler, Rennes; 11. Martin, rient; 12. Maugan Roger, Rennes; 13. Thual, Vannes; 14. Legoff Eugène, Angers la. Legoff Louis, Angers: 16. GoupU Auguste, Rennes; 17. Dlebolt. Mondeville: 18. Petit. Mondeville; 19. Bulteau Talleron; 20. Echalier. CHchy; 21. Forget. Mayenne; 22. Gouyette, SaintJulien 23. Harnois, Pontorson; 24. Dagorne, Sarzeau; 25. Soyer, Angers; 26. Gavelle, Angers; 27. Hamon. Angers: 28. Lelarge, La Rochelle; 29. Prudor Henri, Fougères; 30. Prudor Jules, Fougères.

31,-Ponzo Fougères; 32. Coulon. Le Mans; 33. Robert, Nantes; 34. Esnattlt, Nantes; 35. Bourglne, Châteaubriant; 36. Audren. Chateaubrlant: 37. David. Châteaubriant; 38. Boudaut, Châteaubrtant; 39. Doucet, Châteaubriant; 40. Perrault, Rennes; 41. Bull, Vitré; 42. Bacquier. Sallertaines; 43. Delaunay, Angers; 44. Poulain, Saint-Brieuc: 45. Allanic, Rennes; 46. Allano, Lorient; 47. Guichard. Quelaines; 48. Bouleau, Quelaines; 49. Labbé, Quelaines; 50. Legloire, Châteaubriant; 51. Vanst, Lens; 52. Lerltier, Tours; 53. Bouguennec Landean; 54. Etienvre, Avranches; 65 Glrault, Rennes: 56. Philippe. Rennes 57. Lévêque. Vitré; 58. Potvln, Vannes; 59. Ferron, Rennes; 60. Odye, Rennes; 61. LegofT Yves. Angers; 62. Grimoln, Dun-sur-Odon; 63. Cron, Hennes 64. Bolsnard. Rennes; 65. Bonamy, Rennes; 66. Pasdeloup, Rennes; 67. Thlvet, Rennes; 68. André. Rennes; 69. Besnard, Nantes; 70. Maugan Louis, Rennes 71. Brémond Lucien, Châteaubriant 72. Denuault, Salnt-Servan; 73. Boucs, Vergoncey. 0

Le 4 avril, à Saint-Brieuc

LA COURSE DU « BON ACCUEIL » L'organisation de cette belle épreuve se poursuit méthodiquement. Rien n'est laissé au hasard et M. Louis Bogrand, le sympathique propriétaire du Passage de la Poste, à Saint-Brieuc, et des magasins Au Bon Accueil » de Saint-Brieuc, Gumgamp et Lannion. veut que le succès de son épreuve dépasse celui des années précédentes.

La Maison Peugeot nous annonce une très bonne équipe composée de Goupil, Diebolt. Mercader, Bonamy, Francis Jan et Paul Le Drogo On nous annonce également l'engagement d'une bonne équipe parisienne. Mais ceci est sous le sceau du secret, aussi pour l'instant nous nous en tiendrons là. Dès que nous aurons des renseignements complémentaires à ce sujet, nous vous les ferons connaître.

Paul Le Drogo s'entratne ferme en vue de l'épreuve du c Bon Accueil a et il voudrait bien rééditer son exploit de l'an dernier Nous l'en croyons capable car cette année Paul tourne rudement rond.

Comme nous l'avons déjà dit Ici, le parcours sera sensiblement le même que celui de l'an dernier. Il est prévu un petit changement entre Lannion et Perros, peut-être Trébeurden serait-il délaissé, mais rien n'est encore arrêté, Les organisateurs étudient la chose et préféreraient ne rien changer à l'itinéraire de l'an dernier.

Nous vous donnerons dans ce Journal toutes les semaines, des renseignements sur l'épreuve. 7-8-9 DEUX COURSES A CUPLE EN PLEURTUIT

On nous communique

Deux grandes courses cyclistes vont être organisées prochainement à Cuplé, en Pleurtuit, par M. Mlriel, avec le concours de M. Boyer. La première aura lieu le lundi de Pâques et sera ouverte à tous les coureurs non licencies, na deuxième aura lieu le 4 avril, c'est-àdire huit Jours plus tard.

Ces deux épreuves se courront dans le bols de Ponthual. dont les larges avenues se prêtent fort bien à pareille manifestation et permettent au public de les suivre de bout en bout. R 9

LE 14 MARS A RENNES

LE CHAMPIONNAT DE BRETAGNE Le Championnat de Bretagne individue, se jouera le dimanche 14 mars. sous le Pavillon des Lices, à Rennes, depuis 9 heures jusqu'à 20 heures. Une belle journée sportive en perspective.

Ces championnats comportent 5 épreuves simple dames, simple messieurs. douole dames, double messieurs et double mixte»

Pourront part:clper a cea épreuves a) Les Joueurs et Joueuses classes par la F F.T'r

b) Leb Joueurs et Joueuse* possédant la licence du Camité de B.-eWne 38 37 et officiellement enirngéa par les présidents des districts. Le nombre des engagé» pat district est Ullmitél.

Les droits d'enrmfment sont de 5 fr par Jiueur ou loueu;e pour les simples et fi Ir. par équipe de double. Lu

joueurs ayant déjA acquitté le droit afférent aux éliminatoires des districts auront acquitter de nouveau l'engagement du Championnat de Bretagne. Les droits d'engagement sont exigibles, méme en cas de forfait et recouvrables sous le contrôle de la Fédération. Les engagements devront être adressés aux présidents des districts qui devront euxmêmes les adresser au siège du Comité de Bretagne, 29, rue de Nantes, Rennes (Tél. 40-11).

Pour les joueurs du district d'Ille-etVilaine, les engagements devront être envoyés directement au Comité de Bretagne. Clôture des engagements le vendredi 12 mars à minuit. Tirage au sort le 13 mars, a 16 heures, au siège de l'Amical, Hôtel de France, rue de la Monnaie, Rennes.

Ce Championnat se jouera en trois séries distinctes et aura pour but de désigner les champions de 3', 2' et 1" série de Bretagne pour 1937. A cet effet, un premier classement de joueurs devra être opéré par le Président de district et soumis à l'approbation du Comité de Bretagne avant le 6 mars Inclus. Les 3% 2' et 1" séries seront dotées d'une superbe coupe.

Les joueurs devront se tenir à la disposition du joueur-arbitre à partir de 9 heures précises. Les premiers tours éliminatoires des 3* et 2' séries et des doubles messieurs auront lieu le matin. les dames à partir de 14 heures. Les joueurs et joueuses ne répondant pas à l'appel du juge-arbitre seront schrntchés.

La chemisette grise est obligatoire pour toutes les séries, de même que pour les dames.

Les matches se joueront en 5 sets. Toutefois, si le nombre des engagés est trop élevé, te Comité se réserve le droit de faire jouer le premier tour éliminatoire en 3 sets.

Les derniers finalistes des séries inférieures passeront d'office dans le tableau de la série au-dessus.

M. Banatre. président du Comité de Bretagne, remplira les fonctions de jugearbitre Ses décisions seront sans appel. CLASSEMENT DES Joueurs

EN VUE DU CHAMPIONNAT

Première séné. Banatre, Battais, Bohuon. Bonenfent, Bougeard, Bourgeois. Deltombe. Guénard. Guérel. Lecomte, Loyer. Resch Paul, Resch Jean, Roblou, Saumon, Sellier, Tannoux. Tuloup

Deuxième serte. Barbier. Btudrier. Besnard Bobet Louis. Boivent. Boutier. BDUrdals Bouidin. Bardot. Codas. Chauvel, Dumaugouer. Dutheil. Du Pouget, Faure. Foucogne Gerard Gui! eux, Lagrée, Lebreton. Le Fouille. Le Guével Legulllrn. Lolzan-e. Lnrlquer Macé Marchand. Miette Mnrn, Ney Nlzl. Odv. Ollvry, Poulain. Ral-nbault Rue. Rupled. TrMuyer Vlsseault.

Trotst&tr série. Toue les autres Joueur? licenciés. »̃̃ 2-3-4-7-8-9

Amical-Club Redonnais (foot-ball). Equipe première. à 12 h. 80. place StBauveur Gullloux. Cherhtt Nourry. Véron. Noguelet, Jarno, Boulllnm. Conan. Gapars. Tan2uy, Burban, Villa, Eslan, Méhar. 9 A. S. P. T. T. (bBBket-ball). Sonz convoqués dimanche, a 10 heures précises au Stade Municipal pour remontre- de Jan^é Rnbo' Pennec. Jalllagot, Foehat, Burel E.. Délégué iDtxvâi •

A. S. Montalbanaise. Dlmanche, a 14 heures, sur le terrain des Sports, avenue do la Gare, pour Jouer contre l'Eto le 5>t-Mlchel de Dinard. 9 Amicale Sert annale. Baskct-Dall. Dimanche, à 9 heures, au Collège de Saint-Servan (Conciergerie) MM. Lecoeur, Moreau. Renoult, Leverger, Orvain, Rouault. 9 Jeanne d'Arc de St-Servan. Equipe 1 dimanche à 14 heures, terrain de la Hure, Launay H.. Hunot, Lebreton, Piriault. Le Moal, Thébault, Ledru, Le Pallec, Brugaro, Morinière, Rouxel. Equ.pe 2, dimanche. à 13 heures, à la J. A. Baslé, Gagnlou. Berranger A. et J., Bretel, Ruelleux, Yzambart, Launay E., CaJlou, Leduc, Danllo, Remond, Le Pensée, Lenoir. 9 Tour d'Auverpne. Football. Equipe 1, à 14 heures, en tenue au terrain Robiou, Couillard, Péron, Carro G., Carrlc, Geneston. Lefeuvre, Stéphan, Benedetti, Le Floch, Le Gai, Dupuy, Carro R., Launay; délégué Demaure.

Equipe 2. à 12 h. 15. au Patro. pour aller à Antraln Tomine. Crublé A., Gourdin, Gohier. Bartholomé, Flnotto, Roussel. Leduc. Richard. Lequertier, Villeneuve, Colomb, Chamard; délégués Rivalard et Letourneur.

Equipe 3, Il 12 h. 30, en tenue, au terrain Cloitrxe. Crublé L., Jublanc. E. Jean, Bataille. Gabé, Boisard, Lhommelais. de St-Hllnlre H.. Castagne, Deva. Billard: délégué Cotnrd.

Equipe Juniors, à 11 h. 55. gare Etat Amlcel, Wlnant, Levrel, Launay F. et H.. Penquer, Lestrnt, Ardleri. Coupeau, Haslé, Onof:ettl, de Saint-Hilaire E.; délégués Gaudtche et Pattyn. 9 A. S. Vitréenne. A 12 heures, place de la Gare, dimanche

Equipe I Carnier I. Pouteau. Rollais. Gendron. Le Béver. Coeffé, Le Manchec, Dinard, Voisin, Cornier II. Moysan. Remplaçants Lamy 1 et Guittier I.

Equipes Mlnimes Brochard. Pasdelou I, Gémrd, Pasdelou II. Cornl:let II. Hervé A., Lamy II. Courtois. Gulnard, Traourouder, Cornillet I. Remplaçant Guittier II. Délégué M. Lanoë. 9 Unfon Sportive de Val-d'Izé. Dimanche, à 13 heures L. Georgeault, Monnerie, Nobllet. Beaulleu. Thouln (cap.). Durocfaer. Bretel, Nivet, Hervagault II. Ferron. Lorandel. Remptaçants Hervageult I. Turcas, P. Poupard. Les Joueurs Ferron et Turcas seront pris au passage à Saint-Christophe, à 13 h. 15. 9

Indépcndante Antralnaise. A 14 heures, terrain du Patronage Halais, Coquillard, Provost, Charbonnel. Thomas. Jeu:and, Aline II, Richard, Noblet, Hnrel. Prudor.

A 13 heures, place Clémenceau ReKuelllet 1 et II. Pottter. Mottet, Vallier, Pétel, Follio. Leduc, Guyomarc'h, Lalgre. Aline III, Hautlère. 9 Association Soortive des P. T. T. Rennais. Football. Sont convoqués à 13 h. 15. au siège, les Joueurs suivants Joubrel, Huet, Touteau, Kahn. Horns, Burel. Renault. Derval, Le Guillou, Frénel. Lenormand.

Délégué M. Joubrel. 9 Cadets de Bretagne. (Basket-ball). Sont convoqués demain matin, à 8 h. 30, à l'Œuvre. Entraînement en vue des matches de la coupe Mgr Dubourg: Garçon .Ollivler, Orin, avennec, Bouéxel. Renaudln, De Goesbriand. Regnault, Codbrell. 9 Tour-d'Auvergne. (Jasket-ball). Sont convoqués demain

Equipe première Gorieux. Féliot, Caillot, Trovel. Quéré, à 9 h. 30, terrain de la T. A. pour Jouer Saint-Etienne. Délégué Vallée.

Equipe seconde Carro Marcel et Alexandre, David Lefeuvre, Thébault, à 8 h. 30. terrain de la T. A. Délégué Vallée.

Equipe des junlors Yalamas, Fort, Blanchard, Frésll, Girard. Rabut. Dute'.l. à 10 h. 30, terialn de la T. A. Délégué Eluard.

Prière aux joueurs d'être exacts, trois matches ayant lieu sur le terrain de la T. A. 9 Avenir de Saint-Etienne. (Basket-ball.) Equipe première, terrain de la T. A., à 9 h. 30 Lorit, Lavasseur, Morfoisse, Danet, Even.

Equipe seconde, terrain de la T. A. à 8 h. 45 précises Bénis. Marie, Pithois, Saliot. Marquet, Plantard. Délégué M. Dubois.

Equipe Juniors, terrain de la rue Papu, à 9 heures (championnat) Huguet, Richard. Chabaud, Bourdon, Pajeot, Lemolne, Masson. Délégué M. Pinsault. Cercle Paul-Bert (Basket-ball). Sont convoqués

Equipe juniors, à 9 heures précises, terrain de la rue de Paris Le Dréan, Di Stéfano, Fauconnier, Huet, Besnard, Quémar, Mainguené.

Equipe 1. à 10 heures, même terrain: Postel, Toxé. Thomas, Teissandier, Ricard, D. Paul, Béjean.

Equipe minimes, à 9 heures précises, terrain des Cheminots Sevestre, Bourdais, Masson, Besnard, Jamy. Guillaume, Richard, Pinel. Délégué M. Masson. Equipe mixte, à 9 h. 30. terain du C.A.L. Lévesque Ch.. Levesque A., Guénoche. Laveuve. Delahaye, Leroy. Délégué Lévesque A.

En cas d'indisponibilité prévenir M. Morlce avant samedi midi.

Se munir des licences. Sevestre passera prendre le ballon et licences chez M. Morice.

L'équipe troisième est avisée que StHéller déclare forfait. 9 Club des Variétés. (Foot-ball) Equipe 1 B. Sont convoqués, dimanche, à 12 h. 20, station Delory, pour se rendre à Saint-Méen. les joueurs Vivier, Ninine. Travert, Dutay, Pichot, Gauthier, Berthelot, Seveno. Daudin.. Guergnon, Fauconnier et Fidez. Ghio. 9 C. A. L. (Basket-ball) Sont convoqués dimanche, pour 8 h. 45. terrain des Cheminots Merlenne, Bouland, Prevost, André, Sulbach. Délégué M. Coleu.

9 h. 45. Terrain du C. A. L. Pltrel I, Pitrel II, Breton, Qulho, Grastaud. Roumagère, Poterlot. Match contre une bonne équipe du C. P. B. Délégués MM. Yvon et Quincey, entralnement pour tous les minimes, à partir de 9 h. 30.

Aujourd'hui samedi, à partir de 14 h., terrain du C. A. L., entrainement pour tous les Joueurs disponibles. 9 A. S. du Bâtiment. Sont priés de se trouver en tenue, à 14 heures préc.ses, au Parc des Sports, cet a-près-midl: Colc. Gulilou Briand Guillaume Alex. Lambert. 853hard. Cambon. Bahurel, Bnrtedette. Mazurel, Decourcel:e. Gaudlchon Day. Simon, Blandin. Gassi-1, Tolentin. Poulain. Chateauglron, Vau-

COURSES DE CHALLANS

Dimanche 28 février

Restent encafres

PRIX DE la VILLE de Cmallans (monté ou attelé. 2 100 Ir.. 2 8'25 métresi Impétueux, Indien V Kenoouc. Inter Nos. Hnrlette. Kalouva II In? Ketmie,l Em'.Ha Général Mac Iéna VI PRIX DE LA Société DU demi-samc iman- M, 4.000 IX., 2.000 mètres), Af urbain»,

Mon village. Mon Gael. Miss Démont, Mon Désir, Mascara /1, Mardi gras. Prix DU GOUVERNEMENT (attelé. 3.000 fr.2.800 Mètres). Jocrisse, KcntucKy, Kllme, Jaculot. Ketmie. Kilomètre /11, Josette IV. Leonte Lady M, KiUlare B. Jéricho A.

Prix des Natras (monté ou attelé, 2 500 tr., 2.825 mètres). Kervogue, Kentucky, Keste, La Phalène. Kilme. Jaculor, Kotot, Le Cirou. Kilomètre III. Josette IV, Luna Parck, Jethro, Le Torpilleur Lady M, Kildare B, Ida VIII, Juanita 111. Kokobai, Jéricho A, Lady Mecque, Kémo, Kevet.

PRIX DE LA VERRIE (monte ou attelé, 3.000 fr. 2.825 mètres i. Impétueux, Jocrisse. Inter Nos, Diennes. Hartette, Kulouga Il. lge. Hirondelle des A., Farceur XIII, Luna Parek, Gaëtane Ut, Gilaame, Iris Vl, Jtckp 13. Gcneral Mac, Image 111 Sportif, léna VI. xl-fl COURSES A VINCENNES

PARis, le 26 février. Heureusement que les turfistes pouvaient satisfaire leur plaisir à Vincennes car, avec le temps épouvantao'.e Que nous suoissons, je pense que peu d'entre eux se seraient rendus aussi nombreux sur un autre hippodrome où. comme au cours du meeting d'hiver, de très nombreux partante se sont présentés sous les ordres du starter.

L'épreuve Importante de ta journée, Prix du Merleiault. dotée de 40.000 fr., a permis a Los-Anpcles d'ajouter une nouvoile victoire son beau palmarés. La jument Ge M. Gouin a été évidemment servie par les nombreuses fautes de Le Blzu, mais Il faut s'incliner devant le résultat. 0 Résultats

PRIX DE Genêts (monté, 15.000 francs. 2.600 mètres. 10 partants). 1. Langotran iGamet) M. Rouchet 2. tai« (Neveux! 3. L'Inédit (R.-C. Simonird). Durées 3'59" 9/10. 4'02" 9/10. 4'03". Réduction 1'31" 4/10

Mutuel gt 18. pi., 7.50. 27, 8.50.

Non placés Lustv Louce. Lady Bégonia, L'Orphelin, Lauréat W. L'Espoir de Maigrement. La Palisse

PRIX D'ANGERS attelé. 12.000 francs. 2.250 mètres 16 partants) l.K.sar Il IH. Maison a Mme Forclnal 2. Infante (Bertho) 3. Klonklon (P. Forcinal). Durées 3'17" 4/10. 3'18" 2/10, 3'18" 6/10.

Réduction l'27" 8/10.

Mutuel gt 61. pi.. 22. 50. 9.50.

Non placés Joyeuse Commère. Vtsow du Canada I, Kola. Indouvoura, Invai D. Imprenable U, Klostercnmp. Jean Bonheur. Indiana 111. Iris 111. Jaruco tdlst. de Ion, Iras-tu il. Ibea.

PRIX DE Challans (attelé, 10.000 fr., 2.625 mètres, 16 partants). 1. lutin sans Suite (A. Forclnal) à M. de Boisgelin 2 Le Caniaou (H. Massonl 3. l.attrent (G Chêroni.

Durées 3'58"5/10: 4'01": 4'05"2/10. Réduction 1*30" 9/10.

Mutuel gt 159. Pl., 26 6.50. 16.50.

Non placés Little Boy, Linder, La Combinard, Luron Il, Le Chevalier des Touches, Louis Onze, Louvigny, G. Les Genets, Larvor. Léopard noir, Licteur, Le Guide, Liancourt D.

PRIX Presbotjrg (monté, 30.000 Ir, 2.800 mètres. 7 partants). 1. Karnao (Neveux) M. Béziere 2. Kabyle Il {M Marie) 3. Keepsake (A. Motel).

Durées 4'll" 6/10, 4'13" 7/10.4'144/10.

Réduction l' 27" 5/10

Mutuel gt 5.50, Pl., 5.50, 13.50.

Non placés K Poulotte, Ka No On*. Korrigan. Karoly Il.

Prix DU MERLERAULT (attelé, 40.000 fr., 2.800 mètres, 12 partants). 1" Los Angeles (R.-C. Stmonard), M. Goutn 2' Labarde (A. SourroubUle);. 3- Lancelot (A. Morel).

Durées 4'10". 4'10" 2/10. 4'10" 8/10. Réduction 1'27" 7/10.

Mutuel gag.. 22: Pl.. 9. 8. 33.50.

Non placés Lulu M. Le Btzu L. Lordmaire. Lord Bourbon, Le Bienfaisant. Loupiac, Luisetaine, Le Rescape, La Gwchotte

PRIX DE COULOMNIERS (m.. 15.000 fr., 2.250 métres 11 partants). 1" Josa., phat-Il (Ed. Picard), à Mme Goupllot; 2» Jarretière-Rose (Al. Llbeer); 3' JauxD tA. Bastlen).

Durées 3' 25"" 2/10. 3' 25" 4/10, 3' 25" 5/10.

Réduction l' 30" 2/10.

Mutuel G. 11.50, P. 26.50. 39.50. 9.50. Non placés José-G, Jeune-Etoile-ll, Janvry-II, Jucunda-11, Java-VU. Jack* rum. Johannisberg-11. Jacinthe-G.

Prix de Chatellerault. (Attelé. 10.000 francs. 2.625 mètres. 7 partants) 1" Ksar M (M. Roussel i. Mme Moreau 21 Kahena-111 (R. Journot) 3' Kalcéolaire (Perlbarg).

Durées 4' 00" 4/10" 4' 01" 2/10 4' 01" 3/10.

Réduction l' 31" 6/10.

Mutuel g. 23 pi. 11 13.

Non placés Kabyle V Klaui* ï Koumac D • Kénavo-IIl.

COURSES A ENGHIEN

Partants probables

PRIX D'AMIENS ,steeple. a vendre, 7.500 fr., 3.500 m.). Zirconium (P. Lesmarie), Elontoise (M. Denton), Norah (R, Vernière), Belle-Bleue Il (A. Guèrin). PRIX DE LA Somme (haies, 10.000 iL, 2.900 m.i. Ttbi tC. Maubert). Denver lA. Hatton). Son-Of-Troy iR. Dornaletche), Valetta iM. Denton). Hong-Bia (A. bâtes). Lingot iJ Lnohaud).

STEEPL6-CHASE DE Février fhand, 20.000 fr 4.500 m.). Serpolet (R. La Fur), Ferdinand (M. Denton).tou (R. Loctc), Jacoby (C. Maubert), Maunganui (N Pelât). Timballe iR. Galaurchi). La Captive (A. Guérin). Mylo (J. Lachaud).

PRIX d'Abbeviixe (haies, hand. à vendre, 10.000 fr.. 3.100 m.). Ener-Zidcm (H. Gleizes). Yèdo-11 (A. Bâtes). Manama (R. Bâtes). Baguette-Magique (R. Barboyoni Carpia tN. Pelât i. Tibi (C Maubert), Namouna tR. Haès). Simeto (M. Bonaventure). Tsibide (.NI. Péron).

COURSE de HAIES DE 4 ANS .25,000 fr. 2 800 m ) Siklos iM. Brunet). Stnarw.. Sono (E. Mantelet). Arian (G Taylor). Sapar iA. Bâtes). Dle/f (M. Bonaventurel. i. VIcc-lc-Rol (R. Galaurchli, Htrm (R. Bâtes)

Prix PASSEPORT (attelé. 10.000 fr, 2.300 m.). Joyeuse-Vll (M. Perlbarg). Jomii/!P-Ie-Pon{ iP. Forcinali. Johannisberg (P. V;el). Igor-Il iM. Rousseli. Etre- tat (Ph ICocn). Horus-ll iGuy Cavey), Fouchtra (P Cavey), Job (R. Gayet). Gttania iE. Bsrtogliatl), Haroim IJ. Ohy» rlacos). Ile-d'Amour iL. Hardy. Héla iR. Céran -Maillard). Jessic-B (Vanlandephemi. lori-Il iR.-C Simonard GoldenPort lE Doumen). Galibot iX.l.

PRIX NEMRDD (nttelè. 7 000 fr., 2.800 m». Kerlurette iF. Mnrguct). J'ySuis-V iDeheewher). Karreta tA. Arson), KvrieVc-lV iM James). Jucot,Hlie (Massue). Kozir-B (J. Chyriacos). Kiquenri iM Dubreulb. Jarnac-VII <A. Lecomte), Keesmy iVrommmti Jep-U ichéron). Pronostics

1" c. Zirconium. Bette Bleue; 2« c: Denver, Son ot Troy; 3' c Master ot the Rolls. Jacoby, 4' c. Encr Zidon, Carpta; 5* c Djetl, Temènte; 6* c.: Johan*nrsbcrg,- JOinnUe-le-Pont ̃ T c.; Kozir B, Keesmy.

Pronostics de la presse «pcciale

PARIS-SPORT 1" c Zirconium 2" c. Denier 3f c. Jacoby, 4" c. Carvia 5- e DHfl 6' c, Joint Ule-lePont 7- c Kecs-nu

LE JocKr» 1" c. Zirconium 2· c Denver 3* c. /«'•OS» 4. c. Ye:lo-ll 5- c. Stklos, 6' c, Je3*g X' c. Ktesmy.

LES CONVENTIONS COLLECTIVES DE VENTE Pour réduire l'écart souvent scandaleux des prix à la production et des prix à la consommation, devant les résultats négatifs des initiatives privées, l'Etat veut entreprendre toute une suite d'opérations. Le problème est ardu. La tentation n'en est que plus intéressante. Y a-t-il lieu de lui accorder notre collaboration ?

On parle beaucoup en ce moment des conventions collectives pour la vente des produits agricoles. Depuis quelque temps, le Parlement a mis en discussion un projet de loi, d'origine gouvernementale (qui sera fort probablement votée lorsque paraîtront ces lignes) pour faire entrer cette institution dans le cadre de notre législation. Cette initiative n'est pas sans avoir déterminé une certaine agitation dans les milieux agricoles. Les uns sont pour, les autres sont contre. D'après ses partisans, cette loi aura pour résultat de mettre un terme au désordre et à l'anarchie dont souffrent aussi bien les producteurs que les intermédiaires et les consommateurs. Suivant les normes d'une réglementation sage et bien ordonnée. la production sera proportionnée aux besoins, les prix seront fermes et toujours équitables, le consommateur sera bien servi et en aura toujours pour son argent.

Ses adversaires ne veulent voir dans cette loi, cent fois maudite avant qu'elle ne soit élaborée, qu'un moyen d'asservissement pour l'agriculture et pour l'économie générale du pays. Avec elle, toujours au dire de ses adversaires, plus d'initiatives, plus de liberté, plus de concurrence et partant plus de progrès. C'est la vie figée dans un moule dont il n'est permis à personne de s'évader. Tous les progrès ne sont-ils pas nés dans la nécessité de vaincre les difficultés et la réglementation a-t-elle jamais engendré autre chose que la négligence, le formalisme et la routine ?

Règlementation et liberté

L'opposition violente de ces opinions extrêmes et sans nuance montre bien qu'elles sont l'une et l'autre l'expresalon de convictions partisanes plus soucieuses de succès et de popularité que de mesure et de vérité. Ne sont-elles pas orientées d'ailleurs suivant le sens des deux grands courants qui, à toutes les époques et à la notre plus qu'à aucune autre, ont dirigé les hommes en sens contraire et les ont opposés, le courant de l'autorité et le courant de la liberté ?

Il fut un temps où la réglementation de tous les détails dans l'exercice de l'activité professionnelle (sauf en agriculture qui ne connut jamais ni les bienfaits ni les tyrannies des anciennes corporations), fut telle que l'une des conquêtes de la révolution qui parut la plus précieuse à nos aïeux et dont ils s'enorgueillirent le plus fort fut la suppression des corporations et toutes leurs réglementations insupportables. La liberté. Oh la liberté, la liberté de travailler à sa guise sans plus aucune entrave. Pour être plus certain de ne jamais revoir une réglementation quelconque paraître à nouveau dans le métier, on vota d'enthousiasme la loi interdisant aux hommes de s'unir ou de former aucun groupement pour défendre leurs prétendus intérêts communs. La liberté devait se suffire.

Moins de cent ans après, les abus commis au nom de la liberté étaient tels que de toute part la voix des travailleurs s'éleva de plus en plus impérieuse et douloureuse pour réclamer non seulement le droit de coalition et de grève, mais une réglementation de

plus en plus compliquée pour la défense du droit à la vie. Cette fois. l'agriculture est dans la danse et ne parait pas des moins empressées à réclamer des règlements, pour son activité à elle d'abord, mais surtout pour l'activité des autres.

Il faut bien se rendre compte avant toute chose à quel besoin répond cette fièvre de réclamations en vue d'une réglementation qui parait bien contradictoire à toutes les habitudes et à toutes les traditions agricoles. De tout temps, le cultivateur n'a-t-il pas mis sa fierté dans son indépendance et dans sa liberté Il semble bien qu'il ne soit point disposé à abdiquer ni à changer totalement de sentiment sur ce point. On pourrait bien s'en apercevoir assez tôt.

Cependant. il s'est trouvé aux prises avec des difficultés telles, il s'est senti en proie à un destin si funeste que instinctivement il a demandé qu'on le défende, il a cherché des protecteurs, et n'en ayant pas trouvé d'autres qui lui parussent plus capables que l'Etat, il s'est adressé à lui comme à son sauveur. C'est ainsi que l'Etat lui a imposé, lui impose et lui imposera sans doute toute une réglementation que. n'était sa détresse et son désarroi, il n'eût peut-être que difficilement accepté.

Au fond. il n'est pas dupe de toutes les promesses qu'on lui prodigue si libéralement. Il sait bien qu'il n'est uas maitre de l'abondance de ses récoltes et que pour proportionner la produc-, tion aux besoins, il faudrait être maltre de la pluie et du beau temns. Il sait bien qu'il n'est pas maître de ses prix et qu'ils ne seront pas meilleurs quand ils seront fixés par l'ETat au lieu de l'étre par les marchands. Car l'Etat aura touiours en vue dp réaliser

sur son dos la vie bon marché.

Cependant, le pavsan se sent tellement sûr de lui. tellement sûr de son autonomie et de son indépendance, qu'il se laisse imposer les liens de toute une réglementation qui n'est pas faite pour lui, pensant être toujours capable de les briser quand il lui plaira. Voire. Est-il même impossible que nos arrières-petits-fils ou neveux regardent un jour (dans cent ans ou même moins), comme une victoire d'être enfin délivrés de cette réglementation que nous réclamons aujourd'hui et qui leur paraîtra étouffante. pour jouir & nouveau de la liberté ? J"U de balancement historique auquel les hommes paraissent se complaire et que, du moins, ils ne peuvent éviter.

Les conventions sont un remède Il semble bien que, en ce moment, un courant universel et irrésistible entraîne les peuples dans le monde entier vers un assujettissement de plus en plus complet et strict dans le but d arriver à la libération. Contradiction, si l'on veut, mais qui n'arrête pas le mouvement dans son élan. De tous les côtés on n'entend plus parler que d'Etats totalitaires auxquels non seulement les corps dans tous les détails de leur activité, mais les âmes et leurs convictions les plus intimes doivent être soumis. Si en France nous avons jusqu'ici mieux résisté à l'assaut, estce que nous ne sommes pas entraînés sur la pente ?

En somme les conventions collectives ne sont qu'un épisode par lequel se manifeste ce glissement épidémique universel.

Ces conventions se présentent sous couleur de remède à un mal, depuis trop longtemps signalé, que de trop nombreuses complicités ont soigneusement entretenu. Combien de fois n'a-t-on pas dénoncé le scandale des prix culbutant parfois plusieurs fois et grossissant d'une façon exagérée depuis la production jusqu'à la consommation ? On a incriminé tour à tour, et souvent simultanément, tantôt les bénéfices démesurées des intermédiaires, tantôt les frais exorbitants des transports ou bien les prélèvements répétés du fisc et de l'impôt. Mon intention n'est point d'essayer de percer le mystère de la conversion des prix ni de rendre à chacun le mérite de ses interventions. Il suffit de signaler le mal le producteur vend bon marché, le consommateur paie cher. Voilà le fait. Il est indéniable. Il est intolérable. Pour le guérir, on a essayé de différcnts remèdes. Depuis longtemps, en particulier, on a essayé, au moyen de coopératives, de mettre directement le consommateur en contact avec le producteur. A part quelques belles réussites, il faut bien avouer que dans l'ensemble les tentatives de cette nature sont restées sans influence. Les coopératives ont été peu nombreuses, et combien ont échoué autant devant les incompréhensions des producteurs que devant la malveillance des profiteurs. Bref. la spéculation est restée maitresse du marché au détriment et des producteurs et des consommateurs. Etant donnée l'absence d'éducation commerciale et des uns et des autres, on peut prévoir qu'il en sera toujours ainsi si personne ne vient à leur aide. L'Etat vient proposer son appui pour réglementer ces prises de contact et les conventions qui en découlent. Mon Dieu cela pourrait bien n'être pas si mauvais. Tout cela dépendra de la façon dont ce sera compris et orga- nisé. L'ingérence de l'Etat dans le régime économique n'est jamais recommandable. Evidemment. Il vaudrait mieux que l'institution fut fondée sur la base professionnelle. Mais d'une part la profession n'est pas suffisamment préparée ni pour prendre certaines initiatives, ni pour briser certaines résistances. Et puis l'action profession-

nelle ne sera pas tenue à l'écart de ces conventions collectives, elle pourra faire sentir en leur sein son influence. Ce serait se préparer de graves désillusions de penser que les conventions collectives résoudront d'un seul coup toutes les difficultés existantes. Si la solution était si facile, il est probable qu'elle eût été trouvée et mise en pratique depuis longtemps. Cela ne veut pas dire que l'on doive piétiner sur place et ne rien essayer. On l'a peut-être trop fait. Les conventions collectives peuvent, en certains cas, présenter des moyens d'entente et d'action intéressants. Là encore, il faut collaborer. Peut-être fournirontelles un des rouages essentiels dans le mécanisme de l'ordre social futur. J. GRINDORGE.

Paris. 26 février. (De notre correspondant spécial.)

BEURRES. Les arrivages étalent moyens, mais Insuffisants pour satisfaire les demandes plus nombreuses. Les cours ont été fermement tenus et la resserre est devenue moyenne. On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitou, 16 20 (18,50); Normandie. 15 a 19.50 (18); Touraine. 16 a 20 (18.50); autres provenances. 10 à 17.50 (16.50).

Malaxés Normandie. 14 17.30 115,20); Bretagne, 9 à 16.80 (14.80); entres provenances. 8 à 15 (14).

Beurres en vrac Provenances diverses. 15 à 15.80 (15.20).

Beurres en livres Provenances diverses. 10.50 à 15.50 (15); beurres salés, 11 à 14 (13,50).

Arrivages du jour Beurres français, 28.341 kilos pour 2.554 mottes.

Ventes du iour 3.139 mottes.

Resserre du jour: 1.829 mottes.

OEUFS. On a vendu 1.159 colle. c'est-à-dire un peu moins que les arrivages du Jour, mais Il a fallu faire de nouvelles concessions pour toutes qualités.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre paPicardie. Normandie 370 a 520 (480); Brie. Beauce, 440 à 500 i460i; Bretagne, 350 à 430 1420); Poitou. Touraine. Centre 420 a 540 i480i; Chimpairne, Bourgogne. Bourbonnais. 440 à 470 (450 Auvergne Midi 430 à 450 14401: canes, 500 Maroc, 350 a 420 (400); outre mer, 400

Arrivages du jour 1 469 colis.

du four 1.159 colis.

Resserre du iour 1.626 colis.

FROMAGES. PATES mollis. Vente peu active aux anciens cours.

Prix au cent Camemberts Normandie, 220 à 400: camemberts divers. 190 à 240 Pont-1'Evêque, 280 à 420 chèvre. 75 à 400.

Prix à la dizatne Brie moyen moule, 110 a 140: brie laitier, 90 120. PATES SÈCHES, Vente assez facile. Cours soutenus,

Aux 100 kilos Port-Salut. 700 a 1.050: gruyère, 1000 à 1.235: comté, 1.050 à 1.250

Arrivages: PAtes molles. 80.7b0 kilos: pâtes sèches 6.320 kilos.

VIANDES, La demande est un peu sortie de sa torpeur, mais comme l'offre était très ample. aucune hausse n'a été possible

On cote au kilo (cours extrêmes) Bœdf. Quart derrière non traité 1" qualité. 8.50 à 9.50: 2- qualité, 8 à 8.40; 3' qualité. 7.50 a 7.90 quart devant, 2 à 4.50: aloyau, 7.50 a 14,50: train entier, 7.50 à 12 paleron. 5 & 8 bavette, 4 a,7.

VEAU. Entier ou demi 1- qualité, 10.50 à 13 2' qualité. 9.20 A 10,40 3' qualité 7.50 9,10 pans. cuisseau, carré, 9 a 14,50 basse complète. 6.50 à 10.50.

Mouton. 1" qualité. 11.50 a 13.50; 2' qualité. 10,50 à 11,40: 3" qualité. 8 a 10,40 gigot. 13 à 19. carré. 10 à 30 épaule 6 a 12 agneau. 14 à 16,50 chèvre* 2 4 4.

PORC. Demi 1" qualité. 9 a 10 2' qualité. 8 à 8.90 longe ou Hlet, 8.30 à 12.30 reins, 7.80 9,80 poitrine. 4,50 à 8 Jambon, 10.80 à 13.80 lard, 6 à 7.

Arrivages du tour 390.000 kilos. VOLAILLES. On a délaissé les canards de choix qui sont trop chers leurs prix se sont tassés. Pour les autres denrées, on a demandé une demande plus vive et comme l'offre était modérée, il s'en est ensuivi une hausse sur :es poulets morts, poules, pintades, lapins et agneaux.

On cote au kslo (cours extrêmes) Agneaux de lait. 9 à 11; agneaux gros, 12.50 à 14.50 canards rouennais. 19 à 26.50 canards nantais, 19 à 26.50 canards de ferme, 13 à 15: dindes du Midi, poules, 16 à 18 foie gras d'oie. 25 à 45: lapins du GAtinais et Touraine. 11.25 11.75: lapins de provenances diverses, 11 à 11.50 oies en peau. 8.50 à Il: poulets nantais, 16 à 18: poulets du Gâtinais. 16.50 à 19.50 poulets de Toura>ne, 16.50 à 19.50 poulets de Bresse. 18 à 22.50 poulets des Charentes. 16.50 à 18.50 poules de Bretagne, 12.50 à 14.50. On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits), 5 à 10.50; pintades, 15 à 26.

On cote au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes Canards, 8 à 10.50 lapins. 8.25 à 8.75 oies. 7 à 9 dindes, 11 à 13 poulets Jeunes Gâtinais, Charentes( 12.50 à 15: poulets vieux Gfttlnais, Bretagne. 11.50 à 13.

Arrivages (kilos) 80.000.

«• GIBIER. Baisse sur les sangliers et les marcassins.

On cote ci la pièce (cours extrêmes) Bécasses. 10 à 18: bécassines. 4 à 6 canards sauvages. 9 à 15 lapins de garenne, 4.50 à 8.50 pilets, 6 à 10 sarcelles, 5 à 7 vanneaux. 3 à 4.

On cote au kilo (cours extrêmes) Lapins de garenne dépouillés, 5.50 à 7.50 marcassins. 9 & 11.50 sangliers, 7 à 9.50.

Arrivages (kilos) 2.000.

LEGUMES. On a pu obtenir des prix plus avantageux pour les fèves, la mâche et le poireau de choix, mais pour les autres produits les affaires ont été lentes. L'offre continue d'ailleurs a être abondante. Une baisse a dû être faite sur les laitues, épinards. oseille, persil, pissenlits verts, pois mange-tout, carottes d'Algérie, choux nouveaux et asperges vertes.

Cours extrêmes au 100 kilos

Ail. 250 à 500 asperges en vrac, 800 à 1.000 carottes de Meaux. 30 à 60 carottes de Créances. 90 à. 140 carottes d'Algerle, 90 A 140; champignons couche extra, 600 â 750; champignons moyens. 500 à 600: champignons de conserve, 480 à 520: chicorées du Midi. 50 à 120 chicorées améliorées, 100 & 150 choux de Bruxelles, 40 à 100: crosnes, 450 550 échalottes, 150 à 250 échalotesoignons. 200 à 250 endives françaises, 80 à 120- endives belges, 110 à 140: épinards départements, 90 120 eplnards région parisienne, 70 à 120 escaroles Nantes et Saumur, 120 à 160 escaroles Midi. 50 à 130: fèves du Maroc.

250 à 300 fenouil d uMidl. 100 â 150 haricots verts du Maroc. 900 à 2.300: haricots secs, 280 à 400 laitues de Nantes. 80 à. 120; laitues du Midi. 100 à 180; lentilles. 400 à 600: mâches départements. 150 à250 mâches région pansienne. 250 & 350: navets de Fins et Vlarmes, 15 35 navets d'Algérie nouveaux, 110 140 oignons en grains. 40 & 70 oseille, 100 160 patates. 250 & 300 persil. 100 à 140 poivrons, 600 a. 800 pissenlits de Vendée. 100 à 140 pissenlits verts de Paris, 80 a 200 pissenlits blancs de Paris. 200 & 250: pissenlits blancs de Meaux. 100 200 pois verts d'Algérie. 200 à 360 pois mangetout, 200 à 250: pois cassés. 230 à 270: potirons. 80 100 raifort. 450 & 550 topinambours. 50 60 salsifis d'Orléans. 80 A 180.

Cours extrêmes aux 100 kilos

Pommes de terre Hollande commune. 60 100 Rosa. 85 à 100 Saucisse rouge. 65 95 Jaune ronde, 50 54 nouvelles d'Algérle blanches. 120 200 rouges. 120 180 nouvelles du Midi. 240 260.

Cours au cent

Artichauts du Midi, 7 6a 125 artichauts d'Algérie. 60 110: chicorées du Midi 50 à 80 choux nouveaux du Midi. 50 à 70 choux verts de Parla, 10 à 50 choux rouges 50 a 200 choux brocolis, 10 40 choux-fleurs de la Manche. 50 à 110: choux-fleurs de Roscoff et Paimpol. 70 140 escaroles. 60 à 80 laitues de Paris, 25 50 laitues du Midi, 25 à 70.

Cours aux 100 bottes

Barbe de capucin, 55 à 65 ciboules, 20 à60 es tragon. 75 à 125 panais 40 à 60. poireaux de Montesson, 110 à 175: poireaux ordinaires. 50 & 110; radis de Nantes et Orléans, 50 a. 100; radis noirs, 100 200.

Cours aux 216 bottea

Cresson. 65 à 100.

Cours d la botte

Asperges des chaufferies, 15 A 25 asperges vertes du Midi, 15 à 75: asperges diverses. 14 à 16: pointes d'asperges, 2.75 à 3.75: carottes nouvelles de Nantes et Orléans. 1.50 à 2.25: navets nouveaux de Nantes et Orléans, 1 à 1.50: salsifis région parisienne, 1 à 1.75: salsifis de la Manche. 0.60 à 1 thym, 0.40 à 0.70. Cours à la pièce

Cardons, 3 à 7.

FRUITS. Vente calme, avec baisse sur les bananes.

On cote aux 100 kilos (court extrêmesi

Abricots secs. 800 a 1.000: amandes sèches, 700 750 dattes. 350 700 figues sèches. 300 a 800 mandarines. 500 a 700 marrons d'Halle, 120 a 260 nèfles. 150 250: noisettes sèches 400 & 550 noix sèches de Grenoble. 400 a 500 noix sèches diverses 320 à 600: oranges d'Algérie. 320 a 430. oranges d'Espagne. 300 & 360 oranges Jarfa Tomison. 400 a 450 pores choix W0 à 1.200 poires d'Italie 450 à 550: pommes de choix. 350 à 650 pommes communes 60 A 180.

On cote la catsse de

Polre= de Call'ornle. 105 A 125.

On cote a xtkilo

Prunenux de Californie. 5 & 6.50. Aht 100 kilo*

Bananes de Guinée et des Antilles, 500 à 640.

Pams-Vauciirard, 26 février. (De notre correspondant spécial.)

Les arrivages étaient une fois de plus modérés, avec 277 chevaux français. Les affaires ont été très calmea, mais à des cours fort soutenus. On a casé 262 animaux. à des prix variant entre 900 et 3.100 francs l'unité.

Cours officiels de la viande de boucherie au kilo net première qualité, 6 65' deuxième. 5.55: troisiéma. 5.15: extra, 7.75. Au poids vif, on traite de 2.55 à 4.65.

Sur les deux ânes présentés, un seul a été vendu, 800 francs.

J. L. (Reproduction interdite.)

Paris (La Villette), 26 février. ,De notre correspondant spécial).

'Les ressources du petit marché aux veaux de ce Jour ont comporte un total de 25 aniinaux, dont 15 du renvoi d'hier et 10 arrivants du Maine-et-Loire. Les transactions ont été calmes. Tout a été vendu.

Cours officiels au kilo de viande net- te Première qualité. 12.60: deuxième. 11.60: troisième. 10.60: extra. 13.80. Prix au poids vif Première qualité. 7.56: deuxième, 6.61; troisième. 5.83; extra. J. L. (.Reproduction interdite.)

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS, le 26 février.

FARINES. Tendance calme. Courant, 201.50 payé; prochain. 206 payé: avril, 210 vend. 3 de mars, 208,50 a 209.50 3 d'avril. 213 payé 3 de mal, 217 ach. nible cote officielle. 115. Courant. 119.50 payé; prochain, 119.75 à 120; avril. 121 payé 3 de mars. 121,25 payé 3 d'avril, 123,25. 123.50 payé 3 de mal. 123, 122,75 payé.

SEIGLES. ORGES, MAIS. Tous Incotés.

HUILES DE UN. Courant, 291 vend.; prochain. 291 vend.: marsavril, 284.50 payé; 4 de mat. 291. 290.50, 290 payé 4 de septembre. 296. 300. SUCRES. Tendance ferme. Courant. 230. 230.50 payé prochain. 231. 231.50 pnyé 3 de mars, 232,50 paye 3 d'avril, 233,50 234 payé juillet-août. 236,50 payé septembre. 235.50, 236. 236.50 payé; 3 d'octobre, 237.50. 238.50: 3 de novembre, 238,50, 239 payé. Cote officielle 228.50 à 230.

CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et feuilles fumées gaufrées Courant, 11.10 ach.- prochain. 11.15 ach.; 3 d'avril, 11.15 ach.: mal, 11.35/11.40: 3 de juillet, 11.35 ach.; août, 11.45 payé: 8 d'octobre. 11.75 vend.; novembre, 11.75 vend.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse établie par la Chambre Syndicale de l'Industrie meunière parisienne 225.

BOURSE DU UAVRE

Clôture

LE HAVRE, le 26 février.

COTONS. Tendance Irrégulière. Vente 14.600 balles

Février, incot6: mars. 386 avril, 390.50 mai. 394 Juin. 399 Juillet, 404.50. août. 404.50: septembre, 404.50: octobre, 406 novembre, 405: décembre, 406.50; Janvier. 407.50: février (1938). 407,50

CAFES Tendance g peine soutenue. Vente 7.750 sacs.

Février. 215; mars. 217; avril. 218: mal, 220,25: juin, 223.50: Juillet. 227.75; août, 228: septembre. 233,75: octobre, 236 novembre. 238 décembre, 239,25 janvier. incoté février. incoté. BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

MARSEILLE. le 26 février.

HUILES, Arachides à fabrique Disponible, 340/350; de coprahs, disponible, 335; de palmistes, disponible. 335; de palme blanche, 300; Dahomey (Caf) Marseille, 270.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées, 425/435; ruflsques supérieures, 435/445.

D'Ohve de pays, nues, prises au moulin, suivant région. 1.040/1.140: Tunisie, première pression, 1.040/1.050; deuxième, 975/990; Algérie surfine, 930/ 970: Borjas extra. 985 965; Andalousie extra, 950/930; surfine, 920/900.

De lin Disponible. 310/340.

RIZ Saigon février 82,50 p.; mars, 83,50 p.; avril. 85.50 p. a.; mal, 88 p. a.; juin, 89,75 p. a. juillet, 92,50 p. aoùt, 93 p.; sept., 94 p. v.

Stock, 205.000 quintaux circulation, 5.800 quintaux.

MAIS jaune février. 99,50 n mars, 98,50 a.: avril, 100.75 p. V.; mai, 101 p. v.; Juin, 99.75 p.; juillet. 99.75 p.; août, 98,25 p. v.; sept.. 98,75 v.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOING

TOURCOING. 26 février.

LAINES PEIGNEES ttype unique). Février, néant mars. 32,70 avril, 32.8U; mal, 32,90 Juin. 33,10 Juillet. 33.40 août, 33.70 septembre, 34 octobre, 34,40 novembre. 34.50 décembre. 34.70; janvier, 34,90. Affaires enregistrées 17.500 kilos.

Roubaix, 26 février.

LAINES PEIGNEES (type unique Février, néant mars 32.70 avril. 32,80 mal, 33 Juin, 33.20 Juillet. 33.40 août, 33,70 septembre. 34 octobre, 34.30 novembre, 34.50 décembre. 34,70; janvier. 31,90. Affaires enregistrées 37.500 kilos.

BOURSE DU MANS

LE Visns, 26 février.

Blé (Sarthe. Mayenne) 100 kilos gare départ, cours officiel

Setple iSarthel. 100 kilos gare dé- part, incoté. Orge iSarthe. Mayennei. Les 100 kilos zare départ brassene. Incote mouture, incote.

Avoine ¡région). Les 100 kilos gare départ, printemps. 106 a 108 hiver, incote.

Farine ae consommation Les 100 kilos, rendus boulangerie, cour* officiel. Son, Les 100 kilos brut, gare départ. 56 a 58

Chanvre. Les 100 kilos, rare départ. blanc-Jaune iSarthei. 360 a 380. gris iSanhei. 340 à 360.

Pontmes de terre iSarthe Mayenne. Les 100 kilos £lire depart Early. 46 a 48 Beauvais, 43 a 4z Ronde Jaune, 30 à 33; EsterUngen, 3» à 43.

SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE NANTES ET DE LA CAMPAGNE Namtes, 28 février.

446 veaux le kllog sur pied, 6 à 7.20. moyenne 6.60. Pour la campagne à déduire les frais, 0.20 par kilog. Moyenne 5.80.

29 bœufs le demi-kilog net, devant 1" qualité. 2.75 à 3.25: 2- qualité. 2 à 2.50 3' qualité, 1.50 à 1.75 derrière 1" qualité. 5.25 a 5.75: 2' qualité. 4.50 a 5 3- qualité, 3.75 à 4.25.

213 moutons 1- qualité, 7 & 7.50 2« qualité, 5.75 & 6.75.

Agneaux sans tarif.

MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

♦ LONDRES, le 26 février. Anttmotne qualité spéciale, 64-66. Cuivre comptant, 69 9/4 1/2; trois mois, 69 4,4 1/2; Bes Selected. 74 5/075 10/0; Electrolytique 74-75 10/0. Etatn anglais comptant, 247 étranger comptant, 247: étrangei terme, 247 12/6

Plomb Anglais comptant 33 15/0: étranger comptant 31 16/3: étranger llv. eioig. 31 16/3.

Zinc Comptant. 29 16/3; livraison éloignée 29 18/9.

Argent Compta-1t. 20 3/16; deux mois, 20 1/8

Or 142/3.

Mercure: 14 5/0-14 5/0.

CEREALES

♦ LIVERPOOL. 26 février (Clôture). Blés tendance soutenue: mars 8/4 5/8, mai 8/6 3/4: Juillet 8/8 1/2. Mais tendance soutenue; La Plata cCaf ) février 24/- mars 24/3: mai 22/7 1/2.

♦' BUENOS-AIRE3. le 26 février i Clôture). Biés mars. 11,40; avril, 11.41: mal, 11.42 Maïs mars, 649: mal. 5.87; juin, 5.88. Avoines di6p. 6.10

ROSARIO. le 26 février (Clôture).Blés. mars. 11.30: mal, 11.35. Mais mars. 6.40- mai. 6.80.

•% WINNIPEG, 26 février. Blés mal. 124 1/2; Juillet. 120 5/8: oct., 109 3/4. Seigles mai. 103 1/4: Juillet, 100 1/8: oct., 85 3/8. Avoines ntai, 54 7/8 juillet, 52 Orges mai. 78 1/2 Juillet, 71 1/4

̃% CHICAGO. 26 février. Blés no 2. dlsL 135 3/4: n° 3. disp., incoté: mai. 131 1/2 à 131 3/8; juillet. 113 5/8 à 113 1/2 sept.. 11J 3/4 Maïs dtsp., inco.e mai, 104; juillet. 99 1/8: nouveau contrat mal. 107: Juillet, 102 3>8: sept.. 95 5/8. Avoines mai. 48 5/8 juillet, 42 3/8 sept.. 40 1!4. Seigles disp.. tncoté mai 105 5/8 Juillet, 98 3/8 sept., 89 1/8 Orgcs mal, 82. NLW-YORK. 26 février (clôture). Blés dur, disp. 149 1/8: roux, disp.. 148 5/6 bigarré lncot. Maïs bigarré, incoté.

COTONS

· LIVERPOOL, 26 février. (Clôture). Haute-Egypte février 8,26, mars 8.26, avril 8.30. mai 8.30, juin 8,27. juil. 8.29, août 8.29, sept. 8.22, oct. 780. nov. 7,77. déc. 7.76. janvier 7.76.

Sakellaridis fév. 9.68. mars 9.68. avril 9.88. mal 9.88. juin 9.89. juillet 9,89, août 9,89, sept. 9,89.

Giza nouveau contrat fév. 8.62. mars 8.62. avril 8.80, mai 8.80. juin 8.94, juillet 8.94. août 8.94. sept. 8.94. oct. 8.74. nov. 8.74, déc. 8.69. janv. 8.69. Américatns fév. 7.09. mars 7.09. avril 7.10 mai 7,11, Juin. 7.08. juillet 7,06, août 6.90, sept. 6.78, oct. 6.70. nov. 6,65, déc. 6,64. janv. 6.64, fév. 6,63.

♦ NEW-ORLÉANS, 26 février. (Clôture.) Disponible. 13: mars. 12,78; mai. 12.61: juillet. 12,41; octobre. 11.8889 :décembre. 11,93: Janvier, 11,93. ̃%• NEW-YORK, 26 février. (Clôture. Disponible 13.27; février. Incoté: mars, 12.94: avril. 12.81: mai .12,67-68: juin. 12.56: juillet. 12.45-46: aotlt, 12,28: septembre, 12,11; octobre. 11,94: novembre, 11,92; décembre. 11.89: janvier. 11.88. SUCRES

· LONDRES, 26 février (ClOturel. Base 96° tendance à peine soutenue; février 6/6 vend. 6/2 1/4 ach.: mars 6/5 vend. 6/3 ach.- mai 6/3 payé: août 6/3 1/4 payé; décembre 6/4 vend. 6/3 3/4 ach.

♦ NEW-YORK, 26 février. (Clôture.) Centrifuge Cuba 345

Ancien contrat mars, 256-58- mal. 260-61; Juillet. 261-62; septembre. 26U62; novembre. 258-61: décembre. 264 nom.; janvier 1938. 256-57. Ventes 3.000 tonnes.

Nouveau contrat mars. 117 1/2 nom.: mal. 118: Juillet, 119-1/2: septembre, 120 1/2: décembre. 124 nom.: mars 1938: 129 1/2. Ventes 4.000 tonnes.

CAFES

%• NEW-YORK, 26 février. (Clôture.) Santos n- 4 disponible, 11 5/8; mars. 10.38: mai. 10.46: juillet. 10,45; septembre, 10.45: décembre, 10,48. Ventes approximatives 72.000 sacs.

LE MARCHÉ DE GUICHEN Guichen, 26 FEVRIER. (De notre correspondant agricole).

toute la matinee, a nul considérablement au marché; le commerce des vaches de service fut celui qui eut le plus à souffrir du mauvais temps, car les acheteurs ne s'étaient pas déplacés; nous n'avons donc vu vendre que trois ou quatre bêtes seulement dans jette catégorie, entre 1.400 et 1.700 francs b'U avait fait beau, presque tout l'approvisionnement qui comptait une vingtaine de vaches assez bien choisies aurait pu être écoulé, parce que sans aucun doute, les besoins restent Importants dans toute la région.

Les Veaux. Les veaux se répartissaient de la façon suivante 20 d'éleva- ge cinquante et quelques moyens tie boucherie et 10 à 12 d'expédition. Pour ceux d'élevage, nous n'avons pas enregistré de changements, les bretons =e sont encore négociés de 70 Ir. a 100 ir, et les normands de 160 fr. à 'J40 /̃ suivant dge et Qualité, mais dans les moyens la tendance était un peu meilleure, ainsi on a traité rarement au-dessous de 3 fr, la livre; la plupart des animaux firent 3 fr. 10, 3 fr. 15 quelques-uns même qui sortirent de l'ordinaire, arrivèrent à 3 fr. 25. Ceux d'expédition réalisèrent en moyenne, 3 fr. 50. 3 fr. 6J, jusqu'à 3 fr. 75 en sujet. bien blancs.

Les Moutons. Bien qu'amenés en très petit nombre, les moutons ne se sjnt pas vendus plus cher que vendredi dernier, soit 2 fr. 50 et 2 fr. 75 la livre, suivant choix. C. T.

ILLE-ET-VILAINE

•*• MONTFORT-SUR-MEU. 26 février. Bceuts gras. de 3.50 A 3.60 le kilo vaches grasses, vendues de 2.iO à 2.60 le kilo- veaux de lait, vendus de 6 à 6.20 le' kilo: veaux gras, vendua de 6 6.20 le kilo: moutons, vendus de 5 a 5.10 le kl:o: porcs de lait, vendus de 120 a 150 fr pièce; porcs gras, de 5.70 à 5.80 le ki:o.

On cote à la livre Poulets, 4.50 6 5 :r. poules, 3.50 à 4 fr. lapins, 2.25 à 2.50.

Beurre, le kilo, 14.50 œufs, la dou- zaine, 4 lianes.

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Rennes. lundi 1« mars. Hôtel de la Gùre AleiK-on, Jeudi 4. Ilùtel de la Victoire. Le Miins. vendredi 5 mars. Maison Cam. pion, il. rue Coiirthurdy.

FoiiReres, samedi 6 mars. 15 n. 30. & 19 neureb, Hôtel de l'Ouest.

Laval, dlm 1. Hôtel Moderne (face gare) Angers, mardi. 9 mars. Maison du Theil, ;6, rue Planlagenet.

Lorient, mercr. 10 mars. Hôtel Terminus Brest, vendredi 12 mars. Hôtel du Cheval Blanc 5. rue Algéslras.

Vannes sam. 13. III Commerce et tpèe. Paris, tous ies Jours, Everclean, 39, boulevard Voltaire.

̃%• IRODOUEU. 25 février. Vaches laitières ou amoulUantes, amenées 15, vendues 10, de 1.400 à 2.300 fr. pièce. Vaches grades, vendues de 2 à 2.50 le kilo sur pied. Veaux gras, de 5.90 à 6 fr. le kilo, sur pied. Porcs de lait, 140 à 170 fr. pièce. Porcs maigres, de 6 à 6.50 le ki:o. Porcs gras, de 5.40 à. 5.50 le kilo, sur pied. Porcs de 3 à 5 mois, la pièce, 200 à 380 francs.

On cote à la livre Pou:ets. 4.50 à 5f r.' poules, 2.75 à 3 fr. lapins. 2.23 Beurre, en gros, la livre. 7.70 a 7.85: oeufs, la douzaine, 4 à 4.25.

Le beurre est en diminution de 0.25 par ltvre sur les cours du marché précédent. Les œufs sont en diminution de 1 fr. par douzaine.

♦ LOUVIGNE-DU-DESERT. 26 février. Porcs de lait, amenés de 45 50, vendus de 110 il. 150 pièce.

On cote à la livre poulets. 4 à 4.25 poules. 3.25 à 3.50: lapins. 2.50 à 2.75. Beurre, 14 à 14.50 le kllog oeufs, 4 à 4.25 la douzaine. Baisse de 1.50 par kilos sur le beurre et de 0.50 par douzaine sur les oeufs.

• GEVEZE. 26 février. Les 100 kr»l avoine, 110 à 115: orge. 104 à 108 sar» rasin. 100 il 105 son, 38 à 40 le sac. On cote a la barrique cidre ordinaire. 65 à 70 cidre première Qualité. 75 a> 80. les droits de circulation en sus. Veaux de lait. 5.70 à 5.80 le kilog: veaux gras. 5.90 a 6 le kilog porcs de lait, 145 à 160 plôce porcs maigre.1, 230 à 340 pièce porcs gras. 5.50 à 5.60 le kilog.

Beurre ordinaire, en gros, 14.50 a 15.20 le kilog beurre fin, au détail, 16 à 16.20 le kilog: oeufs, 4 à 4.10 la douzaine œufs en baisse de 1 à 1.10 par douzaine par rapport aux derniers cours

̃ LA CHAPELLE-CHAUSSÉE. 26 février Veaux de lait, 5.70 il. 5.80 le kllog veaux gras, 5.80 à 6 le kllog porcs de lait. 140 à 160 pièce porcs maigres, 250 a 320 pièce porcs gras, 5.50 à 5.60 le kilog.

On cote à la livre poulets, 4 à 4.25 poules, 3 à 3.25 lapins, 1.75 & 2.

Beurre, en gros. 14.50 à 15: beurre, au détail, 15.50 à 16 le kilog oeuf-% 4 à 4.10 la douzaine. Cours en baisse sur le beurre et sur les œufs.

MAYENNE

♦ CHATEAU-GONTIER, 25 février. Malgré le mauvais temps le marché était bien approvisionné. On a enregistré une légère baisse sur le beurre. Quant aux oeufs. la ponte devenant plus abondante, la baisse fut plus accentuée.

Beurre en gros, 7 à 8 fr.: au détail. 7.75 à 8 fr. la livre; oeufs, en gros. 4 à 4.50: au détail, 4.50 la douzaine; poulets. 5 à 6 fr. la livre. 25 à 35 fr. la couple; lapins. 2.75 à 3 fr. la livre, 10 à 15 fr. la pièce.

LES LÉGUMES

LES OIGNONS ET ECHALOTES

CLEDER, 25 février. Les oignons d'été sont payés à la culture de 15 à 20 les 50 kgs.

Les échalotes sont payées il. la culture de 40 à 45 les 50 kgs.

L'ail est payé à la culture de 100 110 les 50 kgs.

♦ SAINT-POL-DE-LÉON. le 26 février. Les oignons sont actuellement payés aux cultivateurs oignons d'hiver, 8 à 10 fr. le., 50 kilos: oignons d'été. 18 à 20 fr. les 50 kilos, suivant qualité: cours stationnaires; actuellement peu demandés.

Les échalotes sont payés aux cultivateurs & raison de 70 à 75 fr. les 50 ki- los; cours soutenus.

LES CAROTTES ROUGES

SAINT-POL-DE-LÊON. le 26 février. Les carottes rouges (carottes de sable) sont actuellement payées à la culture à raison de 15 à 20 fr. les 50 kilos; cours à tendance ferme.

LES CHOUX-FLEURS

•»> TAULE. le 26 février. Environ 50 voitures sont venues sur le marché. La hausse n'existe pas encore en raison du mauvais temps. Les cours pratiqués sont les suivants. La marchandise extra varie entre 0.50 et 060: la grosse. 0.40: la moyenne, de 0.25 à 0.35 et la petite. 0.10 à 0.15.

«Jv PAIMPOL. 26 février. La température douce et pluvieuse continuant, les arrivages continuent toujours avec la même intensité. La culture subit, suite de ces intempéries, de grosses pertes, la récolte de l'année devant être vendue à vil prix sans espoir d'augmentation. vu la persistance des pluies. La marchandise extra se paie 0.40, la grosse 0.30, la moyenne, de 01 5 0.20 et la petite sans cours toujours.

· SAINT-POL-DE-LEON. 26 février.Environ 350 voitures ont été amenées aujourd'hui sur le marché. Les chouxfleurs ont été payés les beaux choux. de 0.45 à 060 la tête, suivant qualité exceptionnellement, quelques très belles têtes ont été payées à raison de 0.70;les moyens ont été payés de 0.25 à 0.30 et les petits pour l'exportation, 0.10 Arrivages importants; transactions lentes- cours soutenus.

· CLEDER. 25 février. Ce matin, environ 80 voitures de choux-fleurs ont été amenées Les cours pratiqués ont été en beaux choux-f:eurs extra, de 0.40 b 0.45 la pièce en moyens et tout venant, de 0.20 à 0.25 la tète. Les petits destinés a l'exportation en Angleterre se livraient à 0.05 la tête. Exceptionnellement quelques très beaux lots de premiers choix ou géants ont atteint I Jusqu'à 0.50 la tête.

Cours en général stationnaires tran. Motions lentes arrivages moyens.

CONSEIL SUPERIEUR DU TRAVAIL Election en 1937 des représentants des Syndicats ouvriers

La liste électorale provisoire, dressée en vue de l'é:ect:on en 1937 des représentant* de& Syndicats Ouvriers au Conseil Supérieur du Travail, est déposée dans les Préfectures et Sous-Prcfcctures où lei Intéressée pourront en prendre connaissance.

Les protestations relatives aux diverses énonciations contenues dans cette liste provisoire, ainsi qu'au classement des syndicats dans les groupes professionnels, seront reçues Jusqu'au 14 mars Inclus.

Ne seront recevables Que les protestations émanant de syndicats ressortissant au même (troupe (Art. 12 du décret du 31 Janvier 1921).

OFFICE NATIONAL

DES UNIVERSITES

L'Office National des Universités, 98, boulevard Raspail à Paris, dispose actue!lement de postes d'assistants et d'assistantes de français dans les établissements d'enseignement secondaire des pays suivants Allemagne, Autriche. Espagne. Grande-Bretagne

Les candidats ces postes doivent posséder au moins un certificat de licence, sans Que celui-ci leur garantisse la certitude d'une nomination.

ASSURANCE INVALIDITE

On nous commun/que:

Les assurés sociaux titulaires d'une pension d'invalidité et rattachés a l'Union des Caisses d'Assurances Sociales, ou Union Régionale des Caisses Maladie Maternité. 2, rue Martenot. a Rennes, sont Informés que les bureaux de l'Union seront fermés tous les lundis, à compter du 8 mars prochain.

Les heures d'ouverture pour les autres jours de la semaine ne subissent aucune modification, soit

Caisse de 8 h. 30 à 11 h. 30 et de 14 à 16 heures.

Bureaux de 8 h. 30 12 heures et de 14 heures à 18 h. 30.

H est rappelé que les pensions d'invalidité sont payables trlmestriel:ement et à terme échu les 1" mars. 1" Juin, 1- septembre et 1" décembre

Soit au siège de l'Union, soit par mandat-postal.

Pour éviter tout retard dans le paiement. les pensionnés sont Instamment priés de se conformer aux instructions contenues dans la note Qui leur a été adressée au moment de la prise en charge de leur pension par l'Union Régionale.

Les obligations ci-après sont également rappelées aux intéressés

1° Changement d'adresse. Faire connaître aussitôt la nouvelle adresse à l'Union Régionale.

2" Reprise du travail. Le déclarer à l'Union Régionale en précisant la date de reprise, le salaire perçu et lu nom et adresse de l'employeur.

3* Hospitalisation [hôpital ou sanatorium). A l'entrée et à la sortie de l'établissement, le signaler sans délai à la Caisse Maladie chargée du paiement des e Soins aux Invalides

RENTE VIAGERE

DES ANCIENS CANTONNIERS

DE L'ETAT

Le maximum de la rente viagère totale à laquelle les cantonniers pourront avoir droit par application du deuxième paragraphe de l'article 9 du décret du 22 février 1896 est fixé, pour l'année 1937. aux deux tiers du salaire moyen des six dernières années d'activité. INGENIEURS

DES PONTS ET CHAUSSEES

M. Régnier, ingénieur ordinaire de 3# classe des ponts et chaussées à Niort, a été chargé, à dater du le' mars 1937, à la résidence de Chaumont. de l'arrondissement Nord du service ordinaire des ponts et chaussées du département de la Haute-Marne et du 1- arrondissement du service du canal de la Marne à la Saône, en remplacement de M. Benolàt, appelé à une autre destination. AVIS DE CONCOURS

Ministère des Colonics. Concours pour l'emploi de rédacteur de 2' classe des services civils de l'Indochine.

Date du concours, 15, 16 et 17 novembre 1937. Clôture des inscriptions le 15 septembre 1937.

Mintstère des Finances. Concours pour l'emploi d'auditeur de 2* classe à la Cour des Comptes et d'adjoint à l'inspection générale des finances et examens de capacité pour l'accession à la 1- classe de l'audltorlat de la Cour des Comptes et au grade d'inspecteur des finances de 4' classe.

Date du concours, 7 avril 1937: clôture des inscriptions, 6 mars 1937. Ministère de la Manne. Avis de concours pour l'admission à l'emploi de sous-lieutenant de port.

Date du concours, 14 Juin 1937. Clôture des Inscriptions, 10 avril 1937. Ministère des Travaux Publics. Avis de concours pour l'emploi d'inspecteur principal de l'exploitation commerciale des chemins de fer. i

Date du concours, 11 octobre 1937. Clôture des inscriptions, 11 août 1937. Administration générale de l'ASStstance publique. a) Concours pour la nomination aux places d'élèves interne en pharmacie vacantes le 15 octobre 1937, dans les hôpitaux et hospices civils de Paris.

Date du concours, 16 avril 1937. Clôture des inscriptions, du 12 mars au 21 mars 1937.

b) Concours pour la nomination à deux places d'électro-radiologiste des hôpitaux.

Date du concours. 8 avril 1937. Clôture des Inscriptions, du 8 au 17 mare 1937.

ci Conoours pour la nomination A 18 places de médecins de l'assistance médicale à domicile.

Date du concours. 19 mai 1937. Clôture des inscriptions, du 20 avril au 3 mai 1937.

Crédit Foncier de France. Concours de vérificateur rédacteur staglaire au service des actes des prêts du Crédit Foncier de France.

Date du concours, courant mai 1937. Pour tous renseignements, s'adresser au Bureau Universitaire de Statistique. 110, rue de Grenelle, à Paris. Joindre un timbre pour la réponse. PERSONNEL DES P. T. T.

A été nommé receveur de 2' classe à Saintes. M. Benoît, receveur de même classe à Montereau

SURETE NATIONALE

Le Journal Officiel du 26 février publie un décret fixant le statut des Inspecteurs auxiliaires de la Sûreté Nationale.

CONCOURS DE NANTES

Présentât. ->n des chevaux de selle des 12 et 13 mars.

ORDRE DES OPERATIONS. Vendredi 12 mars 9 h. 30. Présentation des chevaux de 4 ans pour ia catégorie définitive. A l'Ecole de Dressage de la Saulzinlere rue de la Gourmette. Leur pesage aura neu l'après-midi.

14 heures. Pesée et mensurations des chevaux de 3 cas et des 4 ans, chez M. Jacquet, rue de Vannes.

Samedi 13 mars. Au Quartier d'Artillerie. 8 h. 30 Présentation des chevaux de ̃» ans. Poids moyens, deuxième et première divisions. Po:ds lourds. deuxième et première divisions.

PROGRAMMES DU JOUR LIRE TOUS LES VENDREDIS, NOTRE PAGE SPÉCIALE DE T. S. F.

KENNES-BRETAGNE

L. 288 m. P. 120 kw.

6 h. 60. Parls-P.T.T. Météo.

7 heures. Parls-P.T.T.: Informatiens. Presse

8 heures Paris-P.T.T. Informations. Presse (répétition).

10 h. 45. Toulouse Concert. 11 n. 35. Tour-Eiffel Cours commerclaux.

11 h 45 Tour-Eiffel Cours.

11 h. 50. Disques En descendant du train iSelllngi; Quatre satsons de ma vie (Tré-Kl)' Ce n'est Qu'un souvenir (Ebllngen; Cœur sana amour (Charmero»i.

12 neures. Depuis Angers Concert organisé par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne Ali-Baba ouverture (Cherubmli; Sérénade Impromptu (Gillet): Carillon-Gavotte lEllenbergi; Chérubin, Valses des Sirènes id'Ambros:oy Carillon-Gavotte iEi:enDerg); Chérubtn, lantaisie iMassenet) Danza (Gretchamnoffi: La Caravane (Mazelieri Scenes rustiques iGlllet); sérénade d'enfants iVolpatti); La chaste Suzanne fantaisie .Gilbert); Les bergers d'Arcadie (Flament); La muette de Partiel, ballet (Auberi; Guitare IF. Thomé); RozaCzardas {Hubayi.

12 h. 50. Relais de Parls-P.T.T. Informations du Radio-Journal de France

13 heures. suite du concert d'Angers.

13 n. 50. Parla-P.T.T.: Musique enregistrée.

14 h. 20. Vour-Elffel Cours.

14 n. 30. Parts-P.T.T Concert offert par l'œuvre de la TS.F. â l'hôpital.

15 h. 30. La Matinée enfantine du Grand-Pere. organisée et offerte par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne. 16 h. 15. Depuis Angers Causerie agricole, par M. Carjarbaye

16 n. 30. Depuis Angers Concert organisé par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne Benvenuto Ccllinl, ouverture (Berlioz); La Représentation sacrée d'Abraham et Isaac <Plzzettii: ai Intermezzo. bi Danse; Loutse, fantaisie (Charpentier); Deux pièces dans le style ancien (Samazeullhi d) Française, b) Sarabande; Les Danses d'Bstérelle (Francis Casadesus); La Basoche, fantaisie

(Messager); Pavane au clair de lune (Brun), Sicilienne (Ph. Gaubert); Deux Menuet iPucclnii; La Korrigane, ballet (Ch. Wldori.

17 heures. Relais de la Tour-Eiffel: Cours.

17 h. 10. Suite du concert d'Angers.

> 18 h. 30. Parls-P.T.T. Radio-Journal.

19 n. 30. Informations, programme des spectacles, disques Si vous soutes iShalsom; Suzon iNacioi; Frc DiavoU), ouverture lAuber); L'Amoureuse Aventure (Erwmi a) J'ai chante mon amour a Jeannette, b) C'est aujourd'hui; Les Trésors de ma Mte (Christine): Le Regret iGabarochei; Passionnément imessager) ai Duetto. W Passionnément: Reprends-mot (Danlderfl); Le Béret iL. Bayer

20 n. 30. Depuis Nantes Soirée variée, avec le concours de la société a La C:oche » chansons, sketches et monologues.

Au cours de cette soirée La Poupée de Nuremberg, opérette de Leuven et d'Arthur de Beauplan. musique de Adam.

22 n. 30. Paris-P.T.T. Dernières informations Météo.

23 heures. Parls-P.T.T.: Musique de danse.

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 120 kw.

6 h. 50. le ♦ 7 h i h. 30. 8 h.. 8 h. 30. Presse. s 8 n. '0. Météo. 10 h'. 45. Disques. 11 h. 35. Cours commerciaux. 11 h. 45. Chronique de l'Exposlt on de 1937 4 Il h. 48. Tourisme, par le docteur Janot. 12 h. Disques, 12 h. 50. Informations. 4 13 h. Disques. 13 h. 45. Météo. 13 n. 50. Pièces pour mandoline. par Publio-Contl: Sérénade iMètrai; Histoire d'un Pierrot iCostal: Gavotte iGosseci. ♦ 14 h. Chronique féminine par Yvan. Arthaud. 14 h. 10. Le foyer ». par Sldonle. ♦ 14 Il, 20. Causerie philosophique, pai Hélène Modiano ♦ t4 h. 3j Un sourire de la chanson 15 h. 30. L'actualité littéraire, par Lutlgneaux. ♦ 15 h. 50. Disques. 0 16 h. 30. Concert par l'Association des Concerts Poulet-Siohan Allègres symphonies (Ferrien Les Amours de Ronsard, Adage iMilhaudi: Ensembtes vocaux (Btissen: Le Roi David (Honegger). orch dlr. Siohan 4 18 h. 30. Radio-Journal de France. 19 h 30. Météo ♦ 19 h. 38. Disques. 19 L. 4S. Mélodies par Gabrielle Gtlls Le Burp (Perissas). 20 h. Le cinéma, par Bernler. + 20 h. 10. Disques. 20 h. 15. c Technique de la gravure », causerie par Guastalla. + 20 h. 30. Transmission de l'ODéra-Comique La Vie de bonéme iFucclni); La Rosière du viltape (Tomasl). ♦ 22 h. 30 Informations.

TOUR EIFFEL 206 m. 20 Kw. 20 h. 30. Depuis la Salle Chopln. retransmission du concert organisé par l'Association des journalistes parlementaires Musique française des xvn' et xviu* siècles avec le concours de M. Jean Doyen. A. Navarra et Crunelle. Orchestre sous la direction de R. Krettly Ouverture de Monsieur de Pourceaugnac (Lullyi; Pièce en corcert pour violoncelle solo et cordes iCouperln). soliste: M. Navarra; Air de ballet des Indes gatantes (Rameau): L'Agaçante trameaul; Menuet trameau); L'Indiscret (Rameau) pour moloncelle. flûte et clarinette: Orphée (Gluck), scène aes Champs-Elysées Armide, gavotte tGluck); Ouverture du Devin de village (J. J. Rousseau) Chaconne et rtpaudon (Mondlgnyï: SictItenne et Allegro spirituoso idalayrac): Yvette Guilbert chantera des chansons de l'époque- Georges Chepfer dans son répertoire; France Martis dans son répertoire. Au ccurs de l'entr'acte, allocution de M. Jean Zay. ministre de l'Education nationale. 22 h. 30. L'enaelgnement à l'école pratique.

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.6S0 m. 75 kw.

8 h. 4R. Gymnastique. 7 h. Disques. ♦ 7 h. 15. Heure. Presse, 7 h. 45. Gymnastique, 8 h. Disques. ♦ 9 h. 30 Depuis la salle au Conservatoire répétition au concert. dlr. Philippe Gauoert. avec Henri Merckel Symphonie en la iGauoert): Concerto, violon et orch. (Casadesus). Henri Merckel; Trots visions de la nature (Marc); Rondo eaprtcctoso (Samt-Saëns)

TOUTES AFFECTIONS GORGE

Trilogie de Wallenstein (d'Indy). ♦ 11 h. 30. Disques, c Œuvres de Delibes » ♦ 12 h. Disques L'indiscrète iBlegeri: Elégante (Latoreel; Les charmeresses iBlegeri: Quand un gendarme rit ihlmœel); Les demoiselles de magasin iMuitotl: Chasse aux caitles ,Paradis); Toujours gai lAndolfii; Parfum d'éventail (Ghlkai: Fnponne iRovei: Marche aes chauffeurs (Bosci: Il pleut sur la route iHImmel); Bonjour Monsieut Durand (Charlysi: Si te n'ecoutafa Oue mon coeur (Lattes I. ♦ 12 h. 4 Heure. Chronique rimèe. ♦ 13 J. Disques Jalouse et coquette iCorbmn: Fascination iPeyronnin); Friponne ¡Rode Joyeuse (Marceau 1. + 13 h. 19 Mélodies. par Assis de Buzny: Ah 1 vous dirais-je maman ladam); Cirlbmbis (Pestalozza): Le rossignol et l'empereur iLongasi: Voix du printemps valse ii Strauss i. ♦ 13 h. 30. Disques Valse bleue (Margisi; Sérénade iToselll); Sur les vagues iRosasl: Il Baccio lArditn: Quand l'oiseau chante (Tagliaflcoi: Gavotre Stéphanie iCzlbulkai; Loin du bai (GUlet); Les Lancier! ¡Métra 1 14 h. Louis Sechan a La mythologie héroïque » ♦ 14 h. 10. Jacques Le Bourgeois « Allez-vous aux sports d'hiver ? ». 14 h. 30 Revues littéraires, par Baillou. ♦ 14 h 45 Causerie coloniale, par Marlus Leblond; a Littérature a Madagascal ». 4 15 h Disques. CEuvres de Reynaldo Hahn ♦ 15 h.30. Edouara Guyot c Regards sur le monde » 15 h. 45 Chronique des livres. 16 h. La demi-heure des comédiens, par Georges Colin.. 16 h. 30. Emission enfantine, par Mme Harburger. « 17 h. 30. Musique de danse. 19 h. Les échos radiophoniques. par Acremant. ♦ 19 h. 5. Causerie par José Germa « Montagnes: Pyrénées ». 19 h. 20. Causerie sur l'Exposition de 1937 ♦ M h. 30. Politique intérieure. « 19 h. 40 Chronique hippique. 20 h. Chansons de folklore, par Mlle Bortone Je voudrais bien me marier; Pètronille- L'eau de roche' Mon père n'avait fille que mot (harm. Bolier). Pièces pour violon, par Odette Rltiere: Sonate en la majeur (Haendel)- Menuet (Porpora). ♦ 20 h. 30. Presse. 20 h. 45. Heure Concert par l'Orchestre, dlr. Bigot, avec la Chorale Félix Raugel La légende de Samte-EUsabeth, oratorio (Liszt), avec Marttnelll. Madeleine Vhlta, Etcheverry, Emile Rousseau, Lovano. ♦ 22 h. 45. Informations. Heure.

BORDEAUX-LAFAYETTE

278 m. 6 25 kw.

30 h. Cours d'anglais. « 20 h. 15. Informations. + 20 h. 30, 20 h. 45. Radio-Paris. 22 h. 45. Musique de danse.

RADIO-NORMANDIE (Fécamp) 269 m. 5, 5 Kw.

7 h. Disques. 7 h. 10. Presse régionale, 7 h. 30. Journal parlé. ♦ 7 h. 50. Orchestre. 9 h. Musique populaire, 11 h. Chansonnettes. 12 h. 20. Concert. 0 12 h. 40. Journal parlé. ♦ 13 h. Le Carnaval des animaux (Salnt-Saëns). ♦ 14 h. 30. Musique légère. » 15 h. 45. Musique de danse populaire. 16 h. 45. Matinée enfantine, 18 h. 55. Informations. 19 h Concert des auditeurs. + 19 h. 40. Journal parlé. 20 h. 40. Depuis le Théâtre Français de Rouen Revue du Français. de Paul Glrardeau. Musique d'Almé Courtloux. ♦ 24 h. Musique de danse. POSTE PARISIEN 312 m. 8. 80 kw 20 h. 5. Causerie de Paul Reboux. ♦ 20 h 20. c Fantômes de Vienne présentation de Jérôme Arnaud. ♦ 20 h. 35. Musique Ir.nenne ♦ 21 h. 10. La chanson du tiroir. Jean Nohaln et Jean Delettre. 21 h. 40. a Suivez le guide A la manufacture de Sèvres ». 22 h. 5. c Les Antennes de NewYork ». (Jean Delettre et Robert Schmoll).

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NATIONAL (Droitwtch)

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10 h. 15. Service du Jour. ♦ 11 IL Sydney Gustard a l'orgue. 11 h. 30. Musique de chambre. 12 h. 30. Gramophone. 13 h. Match Australie-Angleterre. ♦ 13 il. 20. Musique légère. « 14 h. Chant et piano. 16 h. 35. Lecture. 16 n. 55. Gramophone ♦ 17 h. 1. Ray Fox et son orchestre. · 18 h. Nouvelles. ♦ 18 h. 15. Bulletin sportit. « 18 n. 30. (Nationaux saut Droltwich) Radio-gazette. « 18 n. 30. Interlude gallois. 6 18 h. 45. Le B.B.C. Orchestra. 20 h Music-hall. ♦ 21 h. Nouvelles. ♦ 21 h. 20. Championnat de hookey. ♦ 22 h. Concert. « 23 h. 10. L'heure Henry Hall. « 23 h. 30. Nouvelles. ♦ 23 h. 40. Musique de nuit.

Cours des changes

Precéd. Jour

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Feuilleton de V 'Ouest-Eclair

du 27 février 1937 19

La force ̃ du

cœur

Roman

par la Comtesse CLO Sa rieuse figure apparut à la porte de l'atelier entr'ouvert. Un rayon frappait obliquement le plafond vitré, avivait l'or de ees cheveux ras. et le ton vU de son teint.

Enfin I Je te retrouve, fit-il tout essouflé; cher vieux, tu as donc. H s'arrêta court, méduse. Ses yeux découvraient Mlle Nozières à côté de son ami.

Ah par exemple, par exemple, bégaya-t-il, si je m'attendais au plaisir. il. l'honneur. Je vous présente mes hommages, miss. et mes excuses pour ma bruyante entrée.

Daniel riait. On ne pouvait que rire il. la vue du joyeux vivant. Pour "instant hypnotise. il n'avait d'yeux que pour la jolie visiteuse. Gentiment, elle lui tendait la main.

Dorsett s'inclina profondément devant elle. C'est seulement après qu'il

passa avec affection, son bras autour du cou de Daniel, et dit à ce dernier Tu as voulu montrer ton studio ? Je suis content. Tu auras peut-être maintenant l'envie d'en jouir, et d'y fabriquer des chefs-d'oeuvre.

Assurément, fit Pierrette; et j'ai à vous complimenter, monsieur, de votre bonne idée, et du goût génial qui a présidé à toute cette installation. M. d'Armyngt m'a dit qu'il vous la devait; si vous y avez pris intérêt et peine, le résultat vous récompense; l'artiste ne sait comment dire son ravissement, et moi de même, ajouta-t-elle.

Jasper rougit, Il avait facilement le sang sous la peau quand on le mettait en cause, surtout une si celle créature 1 Son aplomb cependant revenait, et ses bons yeux de chien fidèle se fixèrent sur la jeune fille, avec un mélange d'audacieuse gaminerie et d'adoration reconnaissante. Ce qui donna une violente envie de rire à Pierrette. Elle se souvenait de ce que lui avait dit Daniel, touchant l'Impression produite par elle sur le grand garçon turbulent et sympathique.

J'ai fait du cent à l'heure, pour t'arriver plus vite te croyant seul, expliquait Jasper. Voyez-vous, miss. je l'abandonne le moins possible, tant qu'il ne sera pas complètement acclimaté à ses nouvelles habitudes. Et cela vient tout doucement.

« Je ne reprendrai le bateau, que certain de ne pas lui manquer, on est d'ailleurs si bien chez lui un hôte comme il n'y en a pas Il faudra, je le crains, qu'il me mette à la porte. SI tu attends cela, tu peux t'incruster à la Saulnaie.

Je le sais, vieux camarade, mais les affaires, une fois terminées ici. je me reprécipiterai là-bas, pour avoir

le plaisir de revenir avant l'hiver. Les changements m'enchantent, misa; Je suis pour l'existence en films; la vie en vitesse, les gens, les affaires, les plaisirs, en mouvement de cinéma. Il est étourdissant, n'est-ce pas, le c h e gosse ? Heureusement, s o u r 1 t M. d'Armyngt s'adressant à Pierrette rieuse et ahurie, ce grand bonhommelà, s'il n'a pas le plomb aux pieds, l'a dans sa cervelle. Tel que vous le voyez. il possède l'esprit le plus avisé, le plus pratique; on peut lui demander conseil, Il le donnera bon.

En vérité, la tête folle de Jasper était très appréciée de son ami. Et cet éloge, si précieux pour lui, dans la bouche de l'homme qu'il plaçait si au-dessus de lui, chatouilla agréablement le cœur du jeune Américain. Etre estimé de Daniel 1

Mais 11 le prit à la blague, pour n'en pas paraître orgueilleusement ému. Humant l'air drôlement, il s'adressa à Pierrette

Miss, est-ce que vous ne trouvez pas que ça sent un peu trop l'encens par ici ? j'ai peur que vous n'en soyez comme moi-même incommodée. Tu aimes mieux l'odeur du tabac. grand gamin. Allons, d e s c e n d o n s. Mme Noziéres te permettra de fumer après qu'elle m'aura fait l'honneur de goûter avec nous. La course pour venir. la vsite de mon domicile. ta chanson idiote, ton tapage, tout cela a dû la creuser.

Oh 1 vous n'êtes pas à pied, miss ? 7 Si. j'habite le tout proche voisinage de la Saulnaie; trois kilomètres par la route. à peine un et demi par la traverse: j'ai suivi le ruisseau. Alors, mon auto vous reconduira, si vous le voulez, mis» Vous me ren-

drez heureux en m'acceptant comme chauffeur.

Gardez-vous de lui confier vos jour& railla Daniel, il conduit très bien, mais c'est l'éclair.

Miss, ne l'écoutez que lorsqu'il m'encense. Je vous ramènerai à votre logis par les grands détours, afin de faire durer le plaisir., pour moi. J'aurai les précautions que réclame un objet précieusement fragile.

Eh bien I c'est entendu à cette condition. En attendant, va voir si le thé est prêt, nous te rejoindrons en bas.

Durant le lunch, après lequel Pierrette devait les quitter, Jasper insista inutilement pour décider Daniel à les accompagner dans la promenade du retour. Il s'y refusa.

C'était encore trop tôt. pour son orgueil d'homme, de se montrer aux côtés de Pierrette si différent d'autrefois Il ne pouvait monter seul dans l'auto: c'est en infirme, les jambes inertes, étendues, qu'il devrait prés de cette jeune femme élégante, exciter la pitié de ceux qui les verraient passer dans la luxueuse torpédo Non. c'était trop tôt encore. Sans doute, il faudrait s'habituer a cela comme au reste; il s'y ferait peu à peu.

Du seuil de sa maison, il les vit partir avec une apparente impassibilité, tandis que son cœur cnait de douleur, à l'idée qu'un autre, leste, prompt et agile, s'empressait d'entourer la jeune femme de ces mille soins protecteurs. qu'il ne pouvait désormais lui rendre. Mais Daniel savait réprimer ses plus fortes impressions La bravoure qui lui servirait tant, par la suite. ne l'abandonna pas. Il leur cria galmeni e au I2\ air! » leur sourit.

Ah 1 qu'il avait besoin de toutes Ses

énergies pour cacher au profond de lui-même, et son secret d'amour, et la torture de son infériorité physique. En toute autre circonstance, l'homme sage qu'était Daniel eut compris qui fallait éloigner malgré tout, et non attirer davantage cette affection feminine. Si elle devait être l'adoucissement de tant de désavantages, elle serait aussi un irritable et perpétuel tourment.

Mais y renoncer, c'est repousser la seule Jouissance de ce monde encore à sa portée, puisque prive de santé et de force, 11 ne peut prétendre au grand bonheur humain.

Le sort en est jeté se dit-il. Dieu m'est témoin que je n'ai rien fait depuis mon malheur. et même depuis notre séparation, il y a deux ans. pour entretenir l'amitié d'enfance. Je rêvais la transformer seulement. La compassion de Pierrette pour la pauvre epave que Je suis, les souvenirs de l'autre- fois » où nos deux vies sont si intime- ment mêlées, m'obligent à renouer ce passé. Sans appel de ma part, les fraternels sentiments de Pierrette l'ont amenée près de mol. Telle je la connais, sérieuse et dévouée, ils l'attireront. fidèle; Je la conserverai ainsi, Jusqu'au jour peut-être prochain où sa destinée se fera. Son coeur, non oriente encore. Je le crois, trouvera un chemin. et fatalement s'écartera de ma triste route Alors, le seul rayon qui me reste me sera ravi. mais tant qu'il m'éclaire. pourquoi ne pas m'y réchauHer l'ame ?

Ainsi M d'Armyngt laissait aller les choses. telles que le jeune et bien-aime tyran en avait ordonné.

et sa petite-fille

avaient rejoint Rive d'Or. Il n'y eut pas lieu de reprocher quoi que ce soit à Pierrette; sa mère trouva tout naturel qu'elle l'eut devancée. L'accident terrible, qui faisait du pauvre garçon un triste infirme, la trouva sensible. Elle sut employer, pour le lui faire comprendre, avec le tact de la femme du monde, les mots les plus encourageants.

L'entrevue n'eut rien de pénible pour Daniel, Mme de Nozières retrouva, à son égard, les attitudes de protection maternelle dont elle usait autrefois avec le garçonnet orphelin.

Bien plus qu'en ce temps lointain, il était nécessaire de lui faire sentir qu'il avait une famille d'adoption. M. d'Armyngt. du reste, flattait ce charitable désir; il avait réussi il était riche De plus, par lui. on pouvait entrer en relations familières avec ces richissimes Américains, amis intimes de Daniel, dont sa fille lui avait parlé. Pourquoi ne se trouverait-il pas là, l'oocasion d'établir enfin Pierrette ?

Parmi ces étrangers, quelque brillant parti pouvait se rencontrer. La jeune fille. qui partageait volontiers les goûta, les sympathies de son ancien camarade, suivrait plus aisément ses conseils que ceux maternels Mme Nozières se réservait de demander à Daniel d'employer adroitement son inSuence amicale, si besoin était, en cas de conquête d'outre-mer.

Les dollars du Nouveau Monde éblouissaient par avance cette femme à l'intellect un peu court, dont la tendresse pour sa fille consistait à lui désirer une monumentale fortune. une situation exceptionnelle dort on doux»rait parler.

NOS MAMANS

E voulais s reprendre le « tour d'horizon » de notre page du 30 janvier. Et vous le faire faire, passionnant à la fois, restreint et illimité, à l'intérieur de vous-mê-

mes.

Mais une image qu'ont donnée les journaux me fut si émouvante que je veux, cette fois, reprendre un très vieux thème dont trop d'entre vous s'impatientent. Et pourtant, sous le soleil, dans nos cceurs, à même nos vies, c'est, de tous, le plus attendrissant, le plus ineffaçable, le plus chevillé à l'être même je veux parler de vos mamans.

Voyez-vous, génération jeune, pressée de vivre, dédaigneuse de ceux qui l'arrêtent ou la conseillent, impatiente d'indépendance, dans l'ensemble vous n'aimez pas assez vos mamans. N'eussent-elles que dix-huit ou vingt ans de plus que vous, elles vous semblent d'un autre monde. Parce que, bien que faibles, très faibles souvent, hélas elles pèsent encore trop sur votre jeunesse décidée à se passer de tout frein. Les nécessités de l'étude et de la lutte vous emportent. Vous êtes, en général, plus savantes je ne dis pas plus cultivées et plus « débrouillardes que vos mères, ou, du moins, vous croyez l'être parce qu'agissant plus. De là, n-issent tant de petits dédains, d'airs protecteurs d'affection à distance, «d'échappements», d'insubordinations. Plus pratiques, plus égoïstes aussi, tout ce qui est sentiment ne passe qu'au second plan pour vous. Cela ne veut pas dire que vous n'aimez pas vos mères. Si, vous les aimez. à votre manière sans vouloir être entravées, sans chercher à les comprendre ni à en être comprises, en repoussant toutes les manifestations qui dérangent votre vie rapide autant que vos fards. Embrasser, aimer sa maman jusqu'à le lui dire et le lui prouver, c'était, sans parler de la déférence due, chose bonne Jadis. A présent, on n'a plus le temps de « faire du sentiment », on « va par soi-même ». mais « ça n'empêche pas d'aimer à sa façon, voyons ».

C'est là qu'est l'erreur. D'abord, parce que, dans toute affection, il n'y a pas que « sa manière à soi », il y a aussi celle de l'autre qui la conçoit peut-être toute différente. Ensuite, estce qu'avec une maman, celle qui vous porta, vous façonna, vous mit au monde chair de sa chair, il y a tant d'appréciations, de dosages, de façons d'aimer ? On l'aime à plein coeur, à pleine âme, à plein être, comme l'on n'aimera personne, voilà tout.

Car c'est en elle que l'on peut avoir une confiance sans réserve, s a n s crainte, et c'est avec elle que l'on peut toujours rester petit et pleurer aux heures lourdes. Pourquoi oublier tout ce que notre vie, de l'être fragile du berceau de la jeune fille à la femme que nous sommes, a coûté à notre maman ? Chaque ride du cher visage en marque un souci, une étape. Alors on aime à voir ce visage creusé par nous s'i1luminer de toute la joie que la fierté maternelle et encore plus l'amour comblé peuvent irradier.

Et c'est ce qui m'émouvait l'autre jour, en regardant l'une de vous, une héroïne, embrasser sa vieille maman. Tous les journaux ont donné ce baiser plein d'élan, de franchise, d'enfant retrouvant « sa maman » qu'a eu Maryse Bastié à son retour en France.

Ah ce frais visage de jeune femme célèbre et cette bonne figure de maman ridée dont la longue inquiétude transparaissait encore sous le fier

bonheur Deux sourires, deux coeurs, deux âges, et, si simplement, une maman et sa grande petite

Et je pensais à un tableau vu je ne sais plus où j'en ai tant vu par milliers et qu'en tout cas, J'ai donné dans l'une de mes plaquettes (La Satnte Vierge, 100 illustrations, 5 francs). Un petit panneau de bois, et dessus deux têtes qui s'étagent. L'une arrive juste au menton de l'autre, pure, exquise, ineffablement jeune c'est la très pure, la Vierge. L'autre est « sa maman » Sainte Anne. Elle a le très beau visage de sa fille, mais mûri, creusé, approfondi. Et les yeux, grands et pénétrants, ont toute la mélancolie sereine de la vie qui a passé. Si près l'une de l'autre dans la saisissante superposition, simplement séparées par l'auréole d'or de Marie, ces deux figures recueillies prennent le regard et le cœur. Deux âges seuls entre eux le poids de la vie. Après cinq siècles, l'exquis tableau garde tout son charme et sa pensée. La photographie de Maryse Bastié qui. souriante, s'approche du cher visage maternel, donne la même impression. Il n'y a pas le surnaturel du vieux peintre, conteur d'âmes, mais il y a celles-ci. et les deux cœurs et les deux âges.

L'un étincelle de vie et de bonheur. La gloire l'enveloppe. Seule, toute seule là-haut, sur les routes invisibles, l'enfant allait droit au but. sans peur ni de la vie ni de la mort. Elle passait les terres, l'océan, point perdu dans l'espace immense, point vivant, mer- veilleux, héroïque, Des Maryse Bastié, des Hélène Boucher qui voguent comme les hommes, du même courage tranquille, et qui savent si bien rester jeunes, franches, simples, familiales, filiales, quelles nouvelles et anciennes Françaises, bien de race. Peut-être sur l'Océan Sud, sa volonté tendue, repoussant la peur, l'enfant solitaire songeait-elle à sa pauvre maman ? Celle qui, au logis, minute par minute, vivait, elle, dans la peur et sentait battre son cœur aussi fort que là-bas, là-bas. Maryse entendait ronronner son moteur au cœur du grand oiseau. Quelles journées pour une mère et comme on la conçoit tout attendrie et attendrissante au baiser de son enfant.

Celle-ci dans son élan semble lui retourner tous les hommages reçus. Et de fait, qui forgea une telle âme volontaire, sinon l'humble mère? Qui la soutint à ses débuts douloureux d'une pauvre petite qui voulait et n'avait pas le moyen de réaliser ? Car Maryse est trempée par la vie dure à douze ans, elle travaillait, gagnant quelques sous.

Pour être aujourd'hui jeune officier de la Légion d'honneur et grande aviatrice du monde, comme il a fallu qu'il y ait l'union des deux femmes tendues vers le même but, partageant le même pain d'épreuves Sans le soutien, le réconfort, la vigilance mater- nelle qui allégeait de tout le reste son enfant, Maryse eût-elle pu atteindre à ces hauteurs ?

Alors, par elle, petites amies qui lui enviez peut-être sa gloire mais oui pouvez si bien l'imiter en affection filiale, voyez-vous mieux ce qu'est une maman ? Et quelle chaleur lui vaut votre reconnaissance et lui donnent vos baisers ? Ne faites fi de rien près de vos mères, car combien le regrettent quand les mamans ne sont plus D'autant qu'en général elles sont si peu exigeantes ces mamans. Les vraies, celles qui savent s'effacer quand sonne, d'une façon ou de l'autre, la vocation de leur fille Elles les ont élevées pour qu'elles soient utiles comme elles le furent. Elles ont songé à l'enfant avant de penser à elles. D'où elles sont vite comblées. Quelle mère n'est facilement fière de sa fille, même sans qu'elle s'en aille en grand oiseau sur les routes non tracées de l'espace ? Vraiment, il y a là, dans cette rencontre de deux êtres que la mort pouvait briser, une jolie leçon pour trop d'étourdies modernes. Qu'elles vaillent d'abord, à plein rendement, dans leur genre de vie, à la place qui est leur. Mais quoi qu'elles

fassent, grandes ou petites choses, qu'elles aillent en tout à leur mère Et que sur les chers visages modelés par les soucis qu'elles-mêmes donnèrent, elles amènent le sourire d'amour. Celui des mamans pour qui l'enfant n'a pas d'âge. parce qu'il n'en est pas dans leur cœur

Au coeur on n'a jamais de ride I Annie.

Mme R. P., à M. Je n'ai pu répondre plus tôt ni directement. Vous avez les ouvrages de la Comtesse de Gencé ou de B. Bernage Manuels de savoir-vivre Les demander à votre libraire ou à la librairie de l'O.-E. Mais je ne sais s'ils auront tous ces détails qui varient avec les cas. Les dames, à moins d'un hôte très important ou vénérable, sont toujours servies les premières, en commençant par la plus àgée, à la droite du inaitre de maison. Quand tout s'égalise à peu près ou Quand il n'y a pas d'hôte de marque, on peut présenter à la uuite. Les bouts de table », où sont les plus jeune, les enfants sont servis les derniers. La maîtresse de maison, avant eux et après ses convives. Et merci de ios paroles aimables pour moi.

M. G. R., à B. Je n'ai pas l'habitude d'intervenir ainsi. Avant toutes choses, donnez-moi l'âge de l'intéressé, ce que vous oubliez.

Une ennuyée de 24 ans. Je ne connais pas ce remède, ni d'autres du genre pour cette maladie. Votrr médecin doit pouvoir en trouver un efficace, car il en est. Ce mal est plus rare chez les grandes personnes, toutefois il existe. l'onc un docteur.

Mlle M. Le G. à La S. Regardez l'O.-E. du 13 courant, vous rleviez y avoir une réponse En tout cas, vous ,avez qu'à m'écrire à l'adresse du journal, au nom d'Annie et cela suivra. Je répondrai directement si c'est urgent ou trop délicat. Autrement dans la première page à paraitre après réception de votre lettre, Mme L. à La T. en A. Demandez à la Société d'Edition, 82 ou 84 rue de l'Université, Paris (VIP), en spéciJiant le genre de chants ou monologues quc vous désirez. Merci de vos aimables paroles.

Maryvonne. Le fait qve tcua êtes invitée suppose des relations sijiies donc une visite de remerciement. Vous n'avez qu'à dire simplement votre joie de le voir choisir la compagne que vous aimez. Je ne suis pas d'avis pour l'usage des prénoms Ecriture claire, un peu voulue, pas issez naturelle. Mais je répète que je ne suis pas graphologue. Anne-Marie. Il n'y a pas à être ennuyée rien à acquitter. Je ne connais cette ville que de passage et ne puis vous en dire les possibilités. Je pense que tout dépendra de la situation du local et de l'honnéteté de la cuisine jointe à une apparence avenante. Ces trois choses réunies vous donnent chance de réussir. Vous pourrez en effet passer une annonce dans l'O.-E. en vous adressant directement au chef de la pu blicité. Merci de votre t assiduité. a notre page.

Marinella. Je ne connais pas cette méthode et pense que pour cette culture intérieure ou mentale, il n'y a pas de meilleur professeur que soi-même. Entraincment et endurance progressive chaque jour dans l'application, l'attention. la discipline personnelle. En se fixant un temps de. et en veillant alors à soi-même comme pour la culture physique. Cela ne coûte rien, est de toute la vie et passionnant. Lisez donc et plus encore, méditez mes livres écrits pour vous, en les « pratiquant, par exemple », « L'art d'être soi. » Adjoignez-leur en d'autres, une aide morale et la pratique chrétienne, et vous verrez vite les résultats.

Mme P. à O. Mieux vaudrait écrire directement à M. le Rédacteur en Chef en lui adressant une lettre qu'il ferait passer à l'auteur de l'article. Vous pourrirez en méme tetnps lui demander s'il existe à la librairie de l'O-E. un ou-

LES REINS ET LES BRAS RAIDES

Le GANDOL

chasse douleurs et courbatures •lit raideur dans les bras et les reins augmentait toujours, à tel point que j'étais dans l'impossibilité de m'habiller seule écrit Mme Pecquet, à Vironchaux. J'ai essayé vos cachets Gandol et, à partir de ce moment, je me suis trouvée mieux. J'ai continué ma cure, si bien que j'ai pu reprendre mes occupations. Tous ceux qui m'ont vue pendant ma maladie sont émerveillés.

Il ne tient qu'à vous d'obtenir les mêmes résultats. Prenez matin et soir un cachet de Gandol. L'acide urique qui empoisonne votre sang et cause vos douleurs sera éliminé et ne pourra plus se reformer. En 10 jours, vous vous sentirez merveilleusement soulagé. La boite pour cette cure (en cachets, sans ennui pour l'estomac) 12 fr. 75. Toutes vrage de ce perue Je nc suis pas sur place et regrette de ne pouvoir mieux vous répondre. Merci de vos aimables paroles.

M. L. à P. Je n'ai pu répondre directement. Il est, en effet, grand temps de vous décider. Cela, c'était un vrai dévouement, mais, depuis, sa vie s'est peut-être faite. Qui que ce soit, il ne suffit ni d'un souvenir, ni de sympathie. Il faut amour .estime, chance de durée et de montée à deux vers Dieu. Où cela sera, n'hésitez pas, même s'il y a un dévouement particulier puisqu'à l'avance vous l'acceptez. Autrement, ce sera la montée toute seule un grand célibat (méditez ma brochure « La jeune fille et le célibat », valable à tous dgcs) où vous mettrez un apostolat. Suivez les circonstances et les indications providentielles en vous et hors de vous. Vous pouvex, pour ce qui lut, tenter de savoir. Courage.

Mme P. à N. D'abord la tàche, la poésie après. Ne pas croire à ces appels impérieux que, souvent, l'on se crée. Demandez à votre libraire ou à la librairie de l'O.E. de vous procurer te Petit Dictionnaire de Rimes a de Sommer (Hachette, je crois). Il y a, au début, un très bon petit cours de prosodie qui vous suffira. Ensuite lisez beaucoup l'école parnassienne décomposez-en les vers, étudiez-en les rimes, etc. Un travail personnel, une culture avattt de se lancer. Puis persévérez: mais ne négligez pas l'essentiel pour l'accessoire, grande tentation des humains en toutes choses. A. C. P. R. Il faut surveiller de très près les suites de cette opération et voir assez souvent votre docteur, de temps à autre, analyse du sang.- Veiller à ce qu'il n'y ait rien d'autre du méme genre a se former. Ces cicatrisations sont longues. C'est au docteur qu'il faut demander comment reprendre les mouvements nécessaires. Veillez-y de près. Même attention à Vautre chose, les deux se tient et tout se soigne selon le cas particulier. Je pense qu'en vous menant bien, le docteur vous permettra de reprendre un travaü qu'il faudrait, en effet mot. je ne peux que vous renvoyer à lui. Pour votre fillette c'est bien, et là les études sont excellentes. Il y a de ces livres simples et clairs que son professeur ne saura qu'indiquer Je ne connais pas celui dont vous parlez. Merci de me lire depuis si Lonptemps moi aussi le regrette ce que vous dites.

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le foie endure, une préparation diluée base d'acide phosphoriquc sera efficace. Eviter les cachets répètes contre !es maux de tète au fond, l'àge est en jeu. Voir avec le docteur comment y parer. A part la fatigue, vous semblez bien. Le soir, une infusion calrnantc et digesthe. De temps à autre, un sédatif du système nerveux (non un soporifique) que le docteur vous indiquera. il pourra voir aussi côté grand sympathique. Dans la journée, un peu d'air et de marche, malgré la fatigue, c'est sain et garde en forme. Merci de la photographie où il y a nombre et santé elle m'a fait plaisir. Clairefontaine. Pour vo vacances de Pàques, profitez des réductions accordées sur les chemins de fer. Employez le sirop du Docteur Manceau vour votre bébé comme laxatif je ne vois pas de rneilleur remède à vous recommander. Tante Tricot. II ne faut pas se dire que « le physique déficient ne répond plus aux disirs et aux goiets de l'esprit ». Cela, c'est vieillir Il « faut maintenir l'esprit », l'entretenir, le nourrir comme une plus jeune femme entretient sa beauté. L'esprit est la dernière et suprême beauté de la femme Alors, cela ne retire rien à d'autres travaux, mais l'cmportc sur eux et « demande un temps qui leur soit enlevé. Notcz Que je n'ai blâmé que l'excès. S'il n'y en avait « qu'une tourner le dos au beau et l'esprit, il n'y aurait rien à dire Une part pour tout est nécessaire. Pour l'autre chose, c'est très juste. Réclamez à qui de droit nos vieux airs berceurs et pieux toujours au rythme des flots Ils prennent les coeurs et vos marins les emporteraient en eux. Pour ce dont vous me parlez en finale, hélas si peu à faire, le le sais à saturation. Mes brochures, c L'.4rt d'étre soi » et l'art d'être heureuse », peut-être. Tentez de l'abonna (4 fr.). d « Fleurs de Lys ». Il y a, très spécifique, La

Servante -hrétienne ». petite revue, 4 Toulouse le crois. Pour les femmes ? J'ai écrit « L'Art d'être femme. » Pour elle encore, tous avez des collections comme « Stella ». L'auteiLr dont vous parlez est mort, et je n'ai pas lu ce livre Merci de votre lettre vivante et de vetrè fervente c assiduité

Annie.

LES LIVRES D'ANNIE

L'art d'être heureuse F* 13.75 L'art d'être charmante 11.75 L'art d'être femme 13.75" L'art d'être éducatrice 13.75 L'art d'être chrétienne 13.75

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Feuilleton de L'Ouest-Eclatr

du 27 février 1937 19

1* Trois. jeunes filles et une idée I ROMAN

par Victor FÉU II s'éloigna à grands pas, et Bernard s'élança hors de l'hôtel. Il s'enferma dans sa chambre, fou de colère et de douleur. Oh cet homme qu'il n'avait pu souffleter fustiger Et c'était là le père de Jacqueline Jacqueline, la chère petite adorée, si douce, si tendre Etait-ce possible qu'elle fût aux mains d'un être pareil. Et, constamment, le sang affluait à son visage au souvenir des injures abominables qu'on lui avait jetées à la face Ah certes jamais un cœur si bas n'admettrait son désintéressement, mais que lui importait. Jacqueline Jacqueline seulement Kape un centime de dot mais il revit le* yeux sombres, ironiques. et, pour la première fois, il dut entrevoir l'éviience d'un refus formel du banquier, logis alors se leva un espoir. lointain les vingt et un ans de Jacqueline son-

neraient enfin Elle pourrait revendiquer sa liberté d'action ah comme il l'enlèverait au joug écrasant comme il l'emporterait dans la vieille demeure honnête, aux belles traditions chevaleresques, où l'accueillerait « leur » mère.

Puis une mortelle inquiétude lui vint. N'allait-elle pas souffrir, la pauvre enfant, par ce père sans cœur et sans honneur ?. Ah ne pouvoir la défendre Du moins, il fallait qu'elle connût immédiatement sa résolution d'attendre, d'espérer, l'assurance qu'il serait à elle, toujours, toujours. Qu'était-ce, en somme, trois ans, pour leur jeunesse, pour leur vie ? Il saisit sa plume, écrivit longuement, avec tout son amour, toute son énergie, toutes ses espérances.

A ce moment de ces souvenirs, le général frappa du poing sur son bureau parce que jamais il n'avait reçu de réponse à cette lettre Parce que jamais il n'avait revu Jacqueline, parce qu'elle l'avait lâchement abandonné Maintenant, peu lui était qu'il eût rencontré en M. Bourdot une grossièreté méchante. Il n'était plus le jeune homme brûlant d'indignation de jadis. Que d'êtres brutaux ou mauvais avaitIl, depuis, trouvés sur sa route. L'humanité n'est point belle, il le savait. Du banquier, il n'avait cure. Etait-il mort? Il l'espérait. Vivait-il encore, heureux grand-père auprès de ses petits-enfants ? C'était fort possible, et il se redit que cela lui était indifférent, mais s'il ne voulait plus songer à l'humiliation d'autrefois, il n'admettait point de pardonner à l'infidèle qui l'avait tant fait souffrir. Puis il revit son départ de San Bodio; celui de M. Bourdot, Mlle Meynac et Jacqueline, avait eu lieu déjà loroqu'il fit porter

sa lettre à leur hôtel à l'adresse de Mlle Meynac.

Atterré, il l'expédia à Paris et quitta, désespéré, la jolie station où il était arrivé enivré d'espoir.

Et tout avait été fini pour lui Il ne put revoir Jacqueline Il ne reçut d'elle ni un mot, un message quelconque, rien, rien Et cela parut encore si invraisemblable à l'homme expérimenté qu'il était devenu, que, une fois de plus, son poing s'abattit avec colère sur son bureau. Elle n'avait donc, en vérité, pas un atome d'honneur ni de bonté, en son âme, cette jeune fille, qui avait pris un cœur d'homme pour le torturer, un cœur de mère pour le désoler. Mille occasions avaient dû s'offrir à elle, lui permettant d'écrire à Mme de Vernely, tout au moins, si les défenses paternelles lui interdisaient de le faire à Bernard; mais non, elle avait eu peur stupidement et, au surplus, la fille du banquier Bourdot s'était rendue aux avis de son père touchant l'outrecuidance grotesque de ce petit officier pauvre. Elle était comme tant d'autres Il lui fallait de l'argent l'argent les parures les fêtes Lui seul avait été un fou de croire à son amour

Puis il se remémora combien il avait attendu ce message consolateur, ce mot qui eût éclairé le mystère; chaque jour, chaque heure, il espérait le recevoir, et ce fut en vain Mlle Meynac écrivit une seule fois, dès leur retour à Paris, en termes brefs, ne ressemblant en rien à ceux qu'elle employait d'habitude, pour faire savoir au fils et à la mère que M Bourdot n'acquiescerait jamais à la demande de Bernard. Et Jacqueline donnait son consentement à un autre projet de mariage que lui proposait son père

Que fut cette minute pour le jeune

homme, frémissant de douleur et d'amour. seul près de sa mère, dans le grand château désert, qui semblait avoir gardé l'image délicieuse de la jeune fille, en tous ses dédales de galeries, de salles, sans cesse parcourues ensemble. que fut son désespoir ? Cette fois, quoi qu'il en eût, une émotion bouleversa un instant le général. Qu'il avait souffert souffert pour une coquine Ah se pouvait-il qu'elle eût été une coquine, l'enfant qui s'était appuyée sur son cœur, confiante. Non, en vérité, il avait toujours, involontairement, repoussé pareille idée. Non elle n'était que légère et puérilement faible. Elle avait cru aimer Bernard, et cela n'était qu'un sentiment né de circonstances propices. La première opposition avait fait crouler ce frêle édifice d'un amour peu profond. Plus tard, elle dut aimer de même son mari. Louis Delmarre Rien Elle n'était rien celle qu'il avait jugée sé- rieuse et fidèle. Et c'était à ce rien qu'il donna, lui, toute son âme C'était pour ce rien, cette stupide gamine, et cette habile trompeuse après tout, pour la revoir, pour la reprendre, parce que son fils se mourait de chagrin que la comtesse écrivit un jour à Bernard qu'elle allait se rendre à Paris, afin de renouveler personnellement sa demande auprès de M. Bourdot. Un éclair de joie illumina la nuit d'horreur où se débattait le jeune offlcier, il remercia sa mère éperdument et pressa, avec fébrilité, son départ. Cependant, une crainte avait traversé ses nouvelles espérances. Comment le triste personnage, qu'était le banquier, recevrait-il Mme de Vernely ? Mais il se rassura bientôt. Il était de toute impossibilité que M. Bourdot employât avec une femme, et une femme aussi digne, les manières brutales et mena-

çantes qu'il avait eues envers lui, un jeune et dont il voulait se débarrasser rapidement. Non cela ne se pouvait et il ne souhaita plus que de hâter l'heure de l'entrevue où se plaiderait encore la cause de son amour. Il rejoignit sa mère, et la chose pénible arriva, celle qu'il ne parviendrait jamais à oublier. Dès son arrivée à Paris, Mme de Vernely écrivit à Lucie Meynac. laquelle ne répondait plus à aucune de ses lettres, et il en fut de même pour celle-ci. Alors, elle décida, sans plus attendre, de se présenter chez le banquier, Bernard exigea de l'accompagner. Il resterait dans la voiture, mais sa mère désira qu'il n'en descendit point, lorsque, au boulevard Haussmann, sous la voùte d'entrée, précédant la cour, elle demanda au concierge de prévenir M. Bourdot.

Mais, madame, il va sortir, le voilà lui fut-il répondu.

En effet, le banquier descendait lentement le perron, pour rejoindre son automobile au bas des marches. Le concierge courut lui porter la carte de Mme de Vernely qui s'avançait dans la cour. M. Bourdot prit la carte, en lut le nom, releva les yeux, les attacha sur la comtesse qui venait vers lui, le cœur battant. Il la laissa arriver à l'escalier; alors, haussant les épaules, il jeta à ses pieds le mince carton blanc et monta dans l'auto qui démarra à vive allure. L'odieuse scène s'était passée en quelques minutes. Bernard sauta de voiture, s'élança vers la pauvre femme qu'il ramena toute tremblante sous l'affront et désespérée par l'évidence que le bonheur de son fils était perdu. Ii la fit remonter dans la voiture qui s'éloigna.

Une rage folle grondait en lui, tandis qu'il couvrait de baisers lea loue»

empourprées et les yeux pleins de lar-'mes de sa mère, et, vite, il déclara qu'il la vengerait d'une telle offense; mais Mme de Vernely branla la tête. et le conjura de ne point faire naitre cette nouvelle complication, susciter pareille terreur pour elle, et, comme le jeune hommeH fou de colère, ne voulait point accéder aux supplications de la comtesse, elle poussa un argument qui eut raison de sa fureur. Peut-être re»-. tait-il une lueur d'espoir. On pouvait le croire devant la soudaineté, l'étran-, geté des événements, et admettre un revirement des choses; qui sait si Jacqueline ne combattait pas pour eux auprès de son père ? Or, si M. Bourdot était à son tour offensé, provoqué,. c'était rendre impossible un heureux retour des faits. Bernard adopta ardemmment cette hypothèse sur la*, quelle, à vrai dire, sa mère ne comptai» guère.

En effet, quelque temps passa en tentatives vaines de rapprochement de la part de l'officier, de lettres, de mes- sages, d'essais de revoir de toutes sor–tes, puis, un jour, on apprit le mariage, de Jacqueline.

Un sourire ironique vint aux lèvres du général, car il se souvint quil n'avait pu y croire. et qu'il vint à Paris, rôda, comme un mendiant ou un malfaiteur, aux abords de la luxueuse demeure de la rue La-Boétie qu'était l'hôtel Delmarre, voulant s'informer alentour, demander si madame. oh I Dieu! Madame Delinarre n'était pas une jeune femme blonde, élancée, très belle. mais jamais il ne l'osa, de peur d'une réponse affirmative de peur qu'on lût sur son visage le secret -j de sa douleur. Qu'on sùt qu'elle l'avaittrabi.

Le NEZ est une porte ouverte aux MICROBES

L'air que nous respirons ne pourrait rhinopharynx a pour conséquences immédiates sans danger pénétrer tel quel dans l'infection intestinale et la congestion du foie. nos poumons. Il est trop froid, trop sec L'organisme tout entier est ainsi mis en état et, surtout dans les villes, charge de d'infériorité. 11 se défend mal contre l'infection poussières et de microbes. maladics lcs plus diverses et les plus gravu de passer dans l'arrière-gorge, le larynx sinusites, catarrhes, bourdonnements, sifflemencs et la trachée, qui le conduisent aux bron- et écoulements d'oreilles, surdité, etc.

cnes et aux alvéoles pulmonaires. Mais cette protection naturelle est souvent insuffisante, soit parce que l'air est trop froid et trop pollué (poussières de charbon, vapeurs de carburants, microbes et virus contagieux), soit parce que le nez luimême est fragile (rhumes répétés, lymphatisme) ou bouche par des végétations ou polypes.

Le nez n'est plus alors

£ qu'une porte ouverte aux maladies de toutes sortes.

L'infection commence au mo-

ment où les microbes sc fixent sur la muqueuse nasale. On

Tous les organe! de la respiration sont tapissés par la même muqueuse. C'est pourquoi l'infection des fosses nasales se communique ai rapidement à la gorge et aux bronches.

La Nazinette protège le nez,

défend la santé

Le souci de notre santé nous oblige donc à faciliter aux muqueuses leur rôle défensif. Il. suffit pour cela de glisser dans les narines matin et soir ou au moment de sortir gros comme un grain de blé de Nazinette du Dr Gilbert. Ce merveilleux baume nasal protège, calme, décongestionne et cicatrise les muqueuses, détruit les germes microbiens, évite ou coupe le rhume de cerveau et préserve des contagions.

L'étonnante efficacité de la Nazinette du Dr Gilbert contre le rhume de cerveau, le catarrhe

éprouve alors de légers picotements. On éternue. On mouche abondamment. La muqueuse, irritée et gonflée, donne la désagréable impression de nez bouché C'est le rhume de cerveau. Si l'on n'y prend garde, l'infection gagne rapidement l'arrière-nez, ou rhinopharynx, et la gorge où elle se manifeste par de la cuisson, de la difficulté à avaler la salive, de la toux, ctc. Cette invasion microbienne de la muqueuse du

nasal, l'ozène (mauvaise odeur du nez), les végétations, les sinusites, les bourdonnements et écoulements d'oreilles est due à sa composition spéciale. La Nazinette ne contient ni menthol, ni produit irritant d'aucune sorte, mais seulement des essences balsamiques très volatiles incorporées à des substances absorbables par la muqueuse nasale.

Avec ce baume merveilleux, tout de suite le

Ne gâchez donc pas votre vie ou celle de vos enfants en négligeant de soigner votre nez. Il est certain que la Na-

Un peu de Nazinette dans lu narinu avant le départ pour L'école et voilà bien du rhumes de cerveau et bien du maladies contagieuses évites.

zinette vous donnera satisfaction mais exigez bien la vraie Nazinette du Dr Gilbert. C'est le plus efficace et le moins coûteux des remèdes. Elle serait deux fois et demie plus cher (tarif pharmaceutique national) si elle était préparée d'après ordonnance, dans une pharmacie. C'est la publicité par les grandes ventes qu'elle amène qui a permis d'en réduire le prix.

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Docteurs et malades font

l'éloge de la Nazinette

"Je trouve votre baume nasal supérieur

aux spécialités courantes écrit le Dr W_

à S.

Le rhume de cerveau

arrêté tout de suite

M Je tiens d vous signaler ma satisfaction

pour votre Nazinette écrit Mme G. M. d'

Nice -je l'oi essayée moi-même au début de

l'hiver, puis employée pour mes trois enfants.

J'ai toujours constaté que les rhumes étaient

coupé3 dès la première application

La respiration plus facile

•* Je n'ai employé qu'un tube de Nazinette

s écrit Mme M. à Levallois-Perret Je

respire bien mieux. Mon rhume est parti

ainsi que le mal de gorge causé par le rhume

de cerveau

Il entend mieux

M Après avoir expérimenté tous les autres

remèdes écrit le Dr V. à Rome j'emploie

depuis dix jours votre miraculeuse Nazinette.

Je vous annonce une notable amélioration de

ma surdité, causée par une otite d'origine

naso-pharyngée et plus particulièrement par

une hypertrophie de la muqueuse naso-pha-

ryneêe et déviation de la cloison du nez

La Dr Gilbert est tellement certain de l'efficacité itv comparable de sa Nazinette et de se* nouveaux remèdes qu'il offre aux malades un exemplaire de Les Nouveaux Remèdes"» livre illustré de Z56 pages traitant de toutes les principales maladies s net, gorge, voies respiratoires, oreilles, surdité, âge critique, circulation du sang et artériosclérose, hy. pertenaion, vertiges, constipation, rhumatismes, reins, vessie, foie, usure nerveuse, fatigue, surmenage, maladies des enfants, anémie, croissance, etc« Ce livre est envoyé gratis pendant quelque temps, aux malades (adresse bien lisible et bien complète. ne pas oublier le département) qui le demanderont, en se recommandant de ce journal, aux Laboratoires Biologiques du Dr Gilbert, 6, r. du Laos, Pari*-15a*

LES AVENTURES

DU PROFESSEUR

NIMBUS

Un enfant qui aime

les livres

BOURSE DE PARIS Paris, 26 février.

Marché très calme et sans tendance bien définie. Toutefois l'on doit remarquer que pour une séance de Sn de semaine, ou les allégements normaux de week-end se sont rencontrés avec ceux préparant la liquidation, la cote n'a Jamais manqué de résistance, malgré le ralentissement assez sensible des an aires.

Aux rentes, les derniers cours se présentent sans grands chaneoements sur les niveaux de la veille, qui avaient été assez nettement dépassés en cours de séance.

Aux valeurs française» un peu d'effriUtnn.t, sans grande signification Air Liquide, 1.489 (–9) Kuhlmann. 781 i– 12).

Internationales en légère réaction Rio, 3.114 (-B3) Royal, 5.200 l 45); En coulisse, l'attention a encore été accaparée aux Sud-Africaines par la De Beers et L'Angio. La première atteint le cours de 2.400 (+ 70), et la seconde, celui de 570 (+ 11).

Les Mines d'or, par ailleurs, étaient très hésitantes.

Aux Cuprifères, nouvelle hausse de la KaUmga privée, a 4.884 (+ 89). Fetrotlfêres Inchangées.

Excellente tenue des caoutchoutléres qui gagnent pour la plupart des fractions.

Ventes suivies en Huanohaca, à 131.50 ( 3).

Banque Rnrt LOYER. BANQUE RENTE LOYER exécute rapidement tom orare* Ce bonne nt toutes ies placea françaises et étran-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

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