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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1936-12-17

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 17 décembre 1936

Description : 1936/12/17 (Numéro 14650).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k660744q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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LA GRÈVE DES MARAICHERS Paris a vécu hier sur ses réserves HAUSSE DE 10 DANS LE DÉTAIL

Paris, 16 décembre. (De notre ré- daction parisienne)

Ce matin, Parisiens et banlieusards n'ont pas encore ressenti tous les effets de la grève des maraîchers. Boutiquiers, petites voitures, ou marchés du grand Paris ont été approvisionnés à peu près comme à l'habitude.

Et cependant, comme nous l'avions fait ressortir dans nos dépêches de la nuit dernière, les arrivages des maralchers de la grande banlieue et de la province avaient été singulièrement. raréfiés. Le marché général des < carreaux » avait été particulièrement calme. 70 Il des maralchers de Seine, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne avaient en effet, suivi l'ordre de grève. Comment expliquer cette sorte de balance ? Ce sont précisément les légumes étrangers, notamment les endives de Belgique et les salades italiennes, qui ont garni les éventaires des « crémiers et des primeuristes » de la région parisienne. Et puis, et surtout, les resserres des grossistes des Halles, ont joué à plein régime. Les caves profondes des Halles Centrales dans lesquelles, sous quelquefois plusieurs étages, on conserve durant plusieurs jours fruits et légumes, n'avaient Jamais connu pareille animation.

.Sur ces denrées, naturellement, quelques profits furent réalisés. Plus la marchandise est rare et plus le demandeur se laisse tenter.

Sur les produits amenés, malgré l'ordre de grève, la hausse au détail fut également sensible. Notamment de 10 sur les carottes, navets, 'salsifis, endives de France, choux de Bruxelles, choux-fleurs de Rosny, potirons et pissenlits. Et il est possible que cette augmentation aille en s'ampliflant. Combien de temps encore durera la grève ? Nul ne le sait. sauf les augures du comité qui, toutefois, ne semblent pas décidés à céder sans avoir obtenu satisfaction.

« Rassit irons jusqu'au bout » déclare-ton au Comité

de défense paysanne

Paris, 16 décembre. (De notre rédaetion parisienne)

Au Comité central de défense paysanne, une activité fiévreuse règne, c'est à tout moment des télégrammes venant des régions les plus diverses de France, qui viennent affirmer la solidarité de paysans et cultivateurs pour d'autres paysans et cultivateurs.

« Nous sommes partis, nous déclare un des dirigeants du Comité de défense paysanne, nous irons jusqu'au bout. Le gouvernement n'a pas voulu entendre nos plaintes. Eh bien A notre tour, nous allons lui prouver qu'il n'existe pas en France que des ouvriers et que la classe paysanne a droit, elle aussi, à des améliorations

Et ce dirigeant nous remit le communiqué suivant, qui résume, très-clairement, l'état du mouvement aujourd'hui et les résultats que l'on doit en attendre.

Communiqué du Comité

Conformément aux prévisions,' la grève des maraîchers s'étend aujourd'hui à l'ensemble du territoire français. Chaque heure apporte au Comité central de défense paysanne des adhé4ions nouvelles. De tous côtés, des télégrammes émanant d'organisations déjà alertées affirment leur solidarité totale et leur indéfectible volonté de continuer la grève jusqu'à ce que les pouvoirs publics aient fait droit aux revendications déposées hier matin au ministère de l'Agriculture. Les centres

de province, expéditeurs de légumes sur d'autres centres de province, se refusent à détourner leurs marchandises sur Paris. Dans ces conditions, et malgré l'effort des pouvoirs publics pour intensifier les livraisons de l'étranger, la grève se resserre et les expéditions sur Paris seront de plus en plus rares. c L'Union des Syndicats de Seine et Seine-et-Oise, présidée par M. Gentil, groupant soixante-douze syndicats dans la région parisienne, avait convoqué cet après-midi leurs présidents en assemblée extraordinaire. A l'unanimité l'ordre de grève a été voté et des émissaires sont immédiatement partis dans toute la région parisienne transmettre cet ordre aux membres des syndicats affiliés à l'Union.

c Vu l'heure tardive à laquelle cette réunion s'est clôturée, la totale -des maraîchers affiliés à l'Union ne pourra certainement pas être touchée ce soir. Demain, aucune livraison ne sera plus tolérée et des piquets -de grève contrôleront rigoureusement l'exécution de l'ordre donné. Les maralchers de la région parisienne, reconnaissants de l'acte de solidarité accompli par le président Gentil, restent fermement résolus à défendre jusqu'au bout leurs intérêts professionnels.

Le Comité central

de Défense Paysanne.

Le dirigeant commenta ce communiqué, ajoutant que le Comité de dépense paysanne ne se propose pas d'installer des piquets de grève pour interdire la vente des arrivages en cours, mais les arrivages français cesseront complètement sous quarantehuit heures et ce n'est pas les arrivages étrangers qui pourront les remplacer malgré les efforts du gouvernement.- « Nous atteindrons ainsi notre but, qui est de faire sentir aux Pouvoirs publics notre volonté, sans pour cela affamer Paris.

De gauche à droite Lénier (radio), Touge (puote) et Laurent (chef de l'équipage).

LE Bourget, 16 décembre. Les aviateurs Touge, Laurent et Lénler ont quitté l'aérodrome du Bourget a 11 h. 50 à bord de leur Farman 199 pour Marseille, première étape de leur raid de liaison rapide avec Madagascar

lués au départ par M. Olrardot, commandant du port aérien, et par quelques amis.

Le Farman. 199 est arrivé à Marseille à 16 IL 46.

SOUS LA NEIGE ET LA PLUIE

Les forces

nationalistes tentent

tine lois de plus de percer

le f ront

de Madrid

Madrid, 16 décembre. Le Conseil délégué pour la défense de Madrid publie un communiqué déclarant notamment

Les rebelles ont poursuivi leurs efforts pour percer le front dans le secteur de Boadilla del Monte. A plusieurs reprises, les forces de la Légion étrangère ont attaqué les positions occupées par l'armée républicaine. Repoussés énergiquement partout, les rebelles ont dû finalement se replier avec de lourdes pertes sur leurs positions de départ.

Sur le front d'Alava, non» avons occupé la position d'Izasmendi. Un froid intense empêche les opérations sur le front de Burgos.

Au cours d'une nouvelle attaque contre Oviedo, les forces loyales ont détruit les positions ennemies de Callelada, la caserne de Pelayo et la caserne de Rubin, qui a été incendiée par le bombardement.

Port-Bou bombardé

par quatre gros avions

PERPIGNAN, 16 décembre. Ce matin, vers 11 h. 30, quatre avions de bombardement ont survolé Cerbère. Ils portaient sous les ailes des rayures noires et blanches. Les quatre appareils étaient en formation de combat. Après un survol très court de la région de Cerbère, Ile se sont dirigés sur Port-Bou (Espagne). Iis ont alors lancé quatre bombes sur cette ville. Des éclatements ont été perçus de Cerbère, d'où l'on a vu s'élever d'épais nuages de fumée.

Dans les Âsturies

Madrid, 16 décembre. On mande de Bilbao ̃ Sur le front nord, le mauvais tempe

Cent cinquante mille hommes partis de Nankin

marchenf contre les rebelles

Lohdres, 16 décembre. On mande de Nankin à l'Agence Reuter L'expédition punitive que le gouvernement central a décide d'envoyer contre les rebelles comprend 150.000

hommes. Ia décision du Conseil politique central, d'envoyer cette expédition signifie que les négociations ont été abandonnées et que le gouvernement est résolu à réprimer rapidement le mouvement de révolte, le maréchal Tchang-Kaï-Chek et les autres otages dussent-ils être sacrifiés.

M. Donald a été rappelé à Nankin. Un violent combat aurait actuellement lieu entre les troupes gouvernementales et les rebelles à Hua-Hsien. »

Aucun mal ne serait fait

à Tchang Kaï Chek

LoNDRES) 16 décembre. On mande de Changhaï à l'Agence Reuter c M. Donald, l'Australien qui s'est rendu de Nankin à Sian-Pou, afin de tenter une médiation entre TchangKaï-Chek et Tchang-Sueh-Liang, a télégraphié aujourd'hui de Loyang, que les rebelles l'ont assuré qu'ils ne fieront aucun mal au premier ministre chinois.

< Ils ont ajouté qu'ils suivraient ce dernier loyalement, s'il prenait les armes contre le Japon, au lieu de combattre ses compatriotes communistes. et s'il acceptait de renvoyer ses collaborateurs pacifistes, et de faire diverses autres réformes. »

L'armée japonaise

ne tolérerait pae

une communisation

de la Chine

Toxio, 16 décembre. Le porte-parole du ministre de la Guerre, commentant la rébellion du Chensi, a souligné que l'armée ne saurait tolérer une communisation éventuelle de la Chine.

Il souhaite toutefois que le gouvernement de Nankin parvienne à rétablir l'ordre par ses proprea moyena

Un froid très vif règne actuellement dans la région de Madrid, et ce milicien monte la garde, drapé dans une vaste couverture

continue. A Santander, Termas, Potes, Piedraluengua et en général dans toutes les zones montagneuses, le thermomètre est descendu à 10 degrés audessous de zéro. Les miliciens gouvernementaux supportent bien ces températures basses.

Dans les Asturies et dans la région de Biscaye il pleut à torrent. Les forces loyales continuent à avancer. Hier, elles ont occupé le village d'Irasmendi, point stratégique qui domine les positions d'Escorraza. L'adversaire a déclenché une forte attaque sur le front de l'Escalada. Il a été refoulé. Un Français est blessé

Vers midi, un Français, employé d'une maison de commerce de PortBou, M. Verge, âgé de 45 ans, blessé par les bombes qui sont tombées sur la ville, est arrivé à Cerbère où il a été soigné. Au moment du bombardement, il se trouvait à 50 mètres environ de l'entrée du tunnel international reliant l'Espagne à la France. En raison de son état, le blessé n'a pu donner de renseignements détaillés sur l'effet du bombardement. Il estime cependant que les dégâts sont importants. Ce raid d'avions espagnols a provoqué à Cerbère une grosse émotion.

Une bombe nationaliste

tombe en territoire français PERPIGNAN, 16 décembre. Une bombe jetée par les avions nationalistes sur Part-Bou est tombée, sans éclater, sur le territoire français,-dans la montagne, a la limite frontière. Il s'agit d'une fusée à ailettes de 150 kg environ. C'est à 30 mètres du viaduc du chemin de fer de Port-Bou à Barcelone que l'engin est tombé, creusant un entonnoir de six mètres de diamètre et de deux mères de profondeur. LA CATALOGNE

ENVISAGERAIT-ELLE UNE PAIX SÉPARÉE ? LONDRES, 16 décembre. Le rédacteur diplomatique du Daily Telegraph écrit ce matin

Selon des rumeurs persistantes, le parti républicain catalan tente de négocier avec le général Franco une paix séparée en Catalogne en échange de la garantie, par les nationalistes, qu'ils reconnaîtront l'indépendance complète du territoire.

On croit qu'en plus de cette garantie qui, dans les circonstances actuelles, pourrait donner lieu à quelques suspicions, la république catalane s'efforcerait d'obtenir celle de la France. N. D. L. R. Nous laissons au journal anglais la responsabtlité de son information.

LISBONNE

REFUSE OFFICIELLEMENT SON ACCORD

AU PLAIN DE MÉDIATION LISBONNE, 16 décembre. Le. Gouvernement portugais a remis à la presse le texte de la réponse portugaise au mémorandum anglo-français concernant une médiation en Espagne. Il déclare qu'il doit examiner toutes les propositions concernant la lutte en Espagne sur un plan lui permettant -de concilier les intérêts de la paix et de l'humanité avec les intérêts vitaux du Portugal, qu'il ne peut pas sacrifier. La note souligne la correction du Gouvernement portugais dans l'accomplissement des engagements déjà pris. Le Portugal accepte de collaborer a toutes les mesures destinées à soulager la population espagnole des deux côtés en lutte, mais ne donne pas son accord à la médiation, ni au plébiscite, qu'il croit voués. à l'éciieo.

'UN NOUVEAU "PËR1L JAUNE

Le crabe chinois n'est pas une légende II infeste l'Allemagne depuis 20 ans et commence à se propager sur les côtes de la Manche le long du littoral boulonnais C'EST UN DANGER REDOUTABLE

ET QU'IL N'EST ACTUELLEMENT PAS POSSIBLE D'ENRAYER

Boulogne-sur-Mer. (De notre correspondant particulier.) Un confrère parisien signalait lundi dernier qu'un danger plus redoutable que l'écrevisse américaine menace les pêcheurs. Menace plus ou moins lointaine, peut-être, mais effective.

Il s'agit de l'apparition, sur les côtes de la Manche, du crabe chinois. Cet intrus, dont le nom scientifique est Eriocheir Sinensis, est appelé vulgairement crabe aux mains velues ». Car s'il ressemble comme un frère, au carcinus moenas ce petit crabe turbulent que l'on rencontre Fjr toutes les plages de France il présente, par contre, une forte pilorité, constituée par de longues soies très denses. qui garnit les pinces. Il offre une coloration vert-olive, et sa carapace atteint une largeur moyenne de 7 cm. 5. De Chine en France

par l'Allemagne

M. Jean Le Gall, directeur de la Station aquicole de Boulogne-sur-Mer, et délégué de l'Office Scientifique des Pêches, a bien voulu nous donner, sur le crabe chinois et sur ses migrations, d'intéressantes précisions.

il Ce crabe, nous a-t-il dit, vit dans les eaux saumâtres, mais on le trouve parfois loin des rivières. Il est capable de vivre un certain temps hors de l'eau, ce qui lui permet certaines incursions à terre. On a vu des crabes chinois grimper aux arbres et même pénétrer dans des maisons, comme à Hambourg. le Ce crustacé a été importé en Allemagne il y a quelque 25 ans très viaisemblablement en restant accroché, parmi les algues, aux flancs de quelque navire venant de l'Asie orientale rt il s'y est parfaitement acclimaté, aussi bien dans la mer que dans les eaux douces. Il

M. Marc André, assistant au Muséum national d'Histoire naturelle, a d'ailleurs synthétisé récemment nos connaissances sur les migrations de ce crabe en Europe. D'après cet auteur, Ertocheir Sinensis, capturé pour la première fois en 1912, dans l'Aller, affluent du Weser, se serait répandu dans les bassins de l'Ems, du Weser, de l'Elbe, atteignant Brandebourg, Magdebourg,

la province de Saxe, l'Anhalt, et pén60 trant en Bohême en 1932.

On a signalé cette espèce dans le Schleswig. au Danemark, en 1933, dans le Mecklembourg, en Prusse orientale, dans les bassins de l'Oder et de la Vistule.

Le crabe chinois s'est également répandu à l'Ouest dans le cours du Rhin, en Belgique (1931), en Hollande (Frise orientale, 1932), en Angleterre (1934).

a C'est en 1926, nous confie M. Jean Le Gall. que ce crustacé m'a été présente pour la première fois, en Allemagne. Plus tard. j'eus l'intention d'en faire venir quelques échantillons, pour procéder à une étude. Et voici qu'en 1930. je rencontrais un authentique Eriocleeir Sinensis sur la plage de Ningles, près d'Equihen. à quelques kilomètres de Boulogne. Depuis, j'en trouve assez souvent, aussi bien dans les cours d'eaux de la région que sur nos plages. Aussi, n'ai-je pas été étonné, quand M Louis Gallien. de la Station Zoologique de Wimemeux, m'annonça que le 5 mars dernier, un pécheur lui avait apporte un crabe qu'aucun marin du pays ne connaissait. Ce crabe avait été capturé le même jour à Audreselles. petit village du littoral boulonnais. n avait été trouvé, à marée descendante. dans un bas parc n, filet vertical, fixé au sol par sa base, que les pêcheur» tendent en arc de cercle dans la zone intercotidale. L'animal vivait donc au moment de sa capture, dans cette zone du balancement des marées. »

Une grave menace

pour les pêcheurs français

A la suite de l'identification de ce crabe chinois, M. Gallien a fait paraitre. dans le Bulletin de la Société Zoologique de France, une étude sur l'apparition de Eriocheir Sinensis sur les côtes françaises du Boulonnais. On n'a pas encore, écrit-il, signalé d'Eriocheir Sinensis sur les côtes françaises. Il est assez normal de rencontrer, d'abord, cette espèce sur le littoral boulonnais. Les échanges par navires entre (Boulogne et les ports de la Mer du Nord, Anvers et Hambourg notamment, sont en effet assez intenses. La migration a pu aussi se produire le long des côtes belges. Il s'agit, pour l'instant, d'un individu isolé, mais on

« L'ERIOCHEIR SINENSIS S », ou CRABE CHINOIS a) A l'état adulte b, e et d) Les trois stades de formation de cet lndisirsM» t crustacé


doit s'attendre, s'il ne s'agit pu d'un •PJg" '«tult, à une migrationd'rrSMeir Sinentia le long des côtes franÇaises et dans notre réseau hydrogra« Cette crainte se Justifie d'autant plua, nous dit encore M. Le GaU que la pullulation du crabe chinois, qui est très prolifique (la femelle pondant en moyenne 500.000 oeufs), en a fait, en Allemagne, un véritable fléau

C D'autre part, ses migrations se développent si rapidement et couvrent des espaces si vastes quelles sont devenues alarmantes. »

Le crabe chinois est en eftet, pour le poisson, un ennemi redoutable et un destructeur de première force. Il ne mange pas le poisson vivant, mais il le déchire de ses pinces velues et puissantes. Il lui fait aussi une concurrence acharnée dans la recherche de la nourriture. Enfin, il cause des dégâts considérables aux filets de pêche, dans lesquels 11 se prend en masse.

C'est encore, assure M. Marc André. un fouisseur dangereux, qui dégrade les berges en les creusant de multiples «alertes, parfois si nombreuses que le terrain se trouve complètement miné et qu'il peut y avoir danger pour les constructions hydrauliques.

Comment détruire

le crabe chinois ?.

On a essayé d'arrêter la migration ascendante des jeunes, en aménageant, sur les cours d'eau, des barrages, de façon que les Eriocheir Sinensi» soient obligés d'emprunter la vole de terre et se trouvent dirigés sur des foeses de capture qui ont 1 m. 50 de longueur et i mètre en largeur et en profondeur. Au barrage de Graz, sur la Havel, en aval de Rathenow, à 70 kms l'ouest de Berlin, on a pu ainsi, du 39 mai au 22 août 1933, recueillir 1.078.000 jeunes crabes.

Malheureusement, cette situation s'est montrée insuffisante. Des millions eont annuellement dépensés en Aile- magne, où existent des quantités de pièges et de systèmes de capture brevetés. Mais on n'a pas encore réussi à lutter victorieusement contre cet envahisseur et à enrayer son exten- sien.

On a essayé aussi de L'utiliser pour la nourriture des truies et des animaux à fourrure. On a encore pensé à le faire consommer par l'homme car le crabe chinois fournit 43 grammes d'une chair qui n'est point méprisable. Mais sa pullulation nécessite sa destruction totale.

Selon M. Jean Le Oall, dont on sait la compétence Indiscutée sur toutes les 1 questions qui intéressent la pêche, le seul moyen d'anéantir sûrement Eriocheir Sinensis serait de le « parasiter Et ceci nous remémore la fameuse histoire de cet insecte qui dévorait, en franco, il y a 60 ans. les arbres fruitiers. Un savant Américain en Importa quelques spécimens. Mais un Insecte, qui se trouvait être une femelle fécondée, s'évada du laboratoire. Et l'espèce se reproduisit dans les vergers américains à une telle cadence .qu'elle prit bientôt les proportions d'une calamité publique. Des millions de dollars furent dépensés pour sa destruction. Le but ne fut atteint que quand on réussit à le parasiter

« Certes, ajoute notre éminent interlocuteur. on a déjà songé, en Allemagne, € parasiter le crabe chinois. On a notamment fait de nombreux essais avec le sacculine. rrustacé parasite qui fut Inoculé dans le sang du crabe. Mais on a constaté, en fin de compte. que si le sacculine arrête le développement du crabe, 11 ne le détruit pas souvent. Il a plus fréquemment pour effet de transformer les sexes conséquence curieuse, mais oui n'est pas faite pour arranger les choses.

c Bref, conclut M. Le Oall, le sacculine n'est pas assez efficace. Et il fau-'dra absolument trouver un autre parasite, capable d'anéantir en Europe la race du crabe chinois, qui constitue aujourd'hui, pour les pécheurs français, une redoutable épée de Damoclés. »

Marcel SIMON.

M. ROOSEVELT

A TERMINÉ SON VOYAGE EN AMERIQUE DU SUD

Washington, 16 décembre. Le président R.oosevelt, après avoir débarqué à Charleston, a gagné Washington où il est arrivé ce matin, terminant ainsi son long voyage en Amérique latine

Les travailleurs américains

refusent toute collaboration

avec les éléments extrémistes

Lordres, 16 décembre. M. John P'ray, vice-président de la Fédération américaine du travail, se trouve actuel- lement en Grande-Bretagne.

Interrogé sur la question de savoir si la Fédération américaine du travail ré. pondra favorablement aux ouvertures qui lui ont été faites par la Fédération internationale du travail de se joindre à elle en vue d'une collaboration directe. M. Frey a déclaré notamment Les travailleurs américain» ne collaboreront jamais avec les fasciste! ou les communistes. Il» veulent être absolument libres. Or, les pays continentaux sont en javeur d'un front uni et l'ouvrier américain ne veut à aucun prix être représenté dana un front uni qui signifie pour lui une participation directe au communisme.

L'ouvrier américain, poursuit M. John Frey. est opposé à toute jorme de dictature de droite ou de gauche et notre mouvement syndicaliste craint beaucoup que les programmes actuels re l'Allemagne, de la Russie et du Japon puissent précipiter un conflit qui affecterait la paix jnondiale. ̃

M, AURIOL PRÉSENTE LE NOUVEL EMPRUNT Dans un discours radiodiffusé il rassure les porteurs d'or

en les invitant à souscrire et affirme que cette nouvelle émission sent l'occasion de liquider les effets de la dernière réforme monétaire

Paris, 16 décembre. Voici les passages essentiels de l'allocution que M. Vincent Auriol, ministre des Finances, a prononcée aujourd'hui au micro des pstes d'Etat, sur 1 emprunt qui va être émis pour couvrir les dépenses de Défense Nationale

t Les nécessités de la Défense Nationale imposent à la France, dans les circonstances présentes, de lourdes charges. Pour couvrir une partie des dépenses immédiates ou déjà engagées, nous nous adressons aujourd'hui à ceux qui ont, pour des raisons diverses, thésaurisé une grande partie de l'or du pays. qui. depuis deux ans. avait quitté les réserves de la Banque de France. Le Parlement a voté hier, à cet effet, une loi prorogeant les délais de déclaration et de cession de l'or détenu. Dans ce délai, nous offrons à tous les détenteurs d'or et aussi à tous les titulaires de reçus de l'or spontanément déposé par eux jusqu'à ce Jour, .un. titre d'emprunt doté d'avantages substantiels.

Les titres remis en contre-partie de l'or déposé aux caisses publiques entre le 1er octobre 1936 et le 15 janvier 1937. seront émis au taux de cent francs de l'ancienne parité. Ils seront à échéance de trois ans. Ils porteront intérêt à 3.50 par titre. Ils bénéficieront d'une prime de remboursement égale à 40 francs pour 100 francs. Ils seront

M. VINCENT AURIOL

DEVANT LE MICRO

admis pour leur valeur du remboursement (140 fr.) et, quel qu'en soit le porteur, au paiement partiel des droits exigibles, dans n'importe quelle suocession.

Une convention avec la Caisse Autonome d'Amortissement a fixé le pourcentage des titres de cette espèce, admis en paiement des droits successoraux à concurrence de 30 du montant de ces droits. Enfin, ils seront admis très libéralement par la Banque de France au régime des avances sur titres. Ils seront également admis dans un an aux avances à 30 jours, dont le bénéfice n'était réservé jusqu'à ce jour qu'aux bons émis à moins de deux ans d'échéance.

« Les souscriptions et les versements pourront être anonymes et. en aucun cas, aucune pénalité ne sera applicable, puisque les délais de remise régulière du métal viennent d'être prolongés Jusqu'au 1" février 1937.

Nous avons étendu le bénéfice de cette émission aux porteurs des bons de 1936 à six mois et à un an. Ceux-ci recevront, en échange de leurs bons, des titres portant intérêt à 4 d'une durée de neuf ans et également dotés d'une prime de remboursement de 40 francs pour 100 francs au porteur; ils seront également admis au paie-' ment des droits successoraux à concurrence de 20 des dits droits pour n'importe quelle succession. Tous ces titres sont exonérés des taxes spéciales frappant les valeurs mobilières. » M. Vincent Auriol déclare, pour rassurer les souscripteurs éventuels, que cette émission nouvelle, qui est la premisère depuis la réforme monétaire du mois d'octobre, doit être l'occasion d'en liquider définitivement les conséquences.

Suit une déclaration mûrement pesée et précise sur l'accord monétaire international signé au mois d'octobre et dont il fait l'éloge; puis, une protestation contre les rumeurs € perfides et criminelles », dirigées contre les mesures financières du Gouvernement. « Aujourd'hui, ajoute M. Vincent Auriol, sont solennellement révoquées les instructions d'ailleurs tombées en désuétude par lesquelles, à la veille de l'accord monétaire, la Banque de France avait recommandé aux banques de décourager les mouvements de capitaux. L'achat des devises étrangères est libre; le report sur devises étrangères est libre. à

L'allocution du ministre se termine par un appel au « concours du pays tout entier s et par une nouvelle protestation contre les informations qui tendraient à affaiblir le crédit de la France.

MISE AU POINT

On noua prie d'insérer

Dans notre numéro du 9 décembre, nous avons fait paraître une ph,oto représentant la villa de Mrs Simpson. a, Cannea, autour de laquelle des Scouts de France montent une • garde discrète ». C'est lA une légende

Dea acouta sont en effet passés te Jour là devant la vljla asealllle par Ira Jour.nalistes, cee garçons se rendaient sur un terrain de Jeux où ils ont coutume d'aller.

Les scouts de France sont une assoclat:on poursuivant un but d'érlucjtlon physique -et morale ils n'avaient que au* auteur de i» villa c U>u yjel ».

L'EXAMEN DU BUDGET AU PALAIS-BOURBON Les créd its de l'Agriculture, des Travaux publics,

de la Marine marchande et des Pensions sont votés Le chanoine Desgranges attire l'attention de l'Assemblée sur la détresse des pêcheurs

PARU, 16 décembre. La Chambre a siégé sans arra toute la nuit dernière pour ne se séparer que tard dans la matinée.

Après M. Desbons, M. Gillet (Morbihan) Intervient. C'est pour demander que l'on applique toutes les mesures prescrites pour la destruction des animaux nuisibles.

Une intervention

de M. Tréminttn

Après des observations de M. Cadlc (Morbihan), M. Trémlntln (Finistère), prend la parole

Mes amis et moi voterons l'ensemble du budget de l'Agriculture.

cil est incontestable que M. le Ministre de l'Agriculture n'a pas dissipe l'inquiétude qu'éprouvent nos populations paysannes. Lui-même a dû en convenir, puisqu'il a dit que les mesures qu'il envisageait étaient destinées à réaliser cette revalorisation des produits agricoles dont on parle toujours mais qu'on ne constate que dans une bien faible proportion. Car vous devez reconnaître, M. le ministre, que c'est cette rupture d'équilibre entre ouvriers et cultivateurs, rupture que nous avons signalée depuis longtemps, au point de vue économique comme au point de vue social, qui fait que nos classes paysannes se trouvent dans une situation minimisée.

c C'est à ce défaut d'équilibre qu'il faut d'abord porter remède. Il faut que le bénéfice des lois sociales, de la politique économique dont vous nous avez tracé les grandes lignes, se traduise dans la réalité par le mieux

être ae nos travailleurs ruraux. « C'est pourquoi, vous devriez accepter. en conclusion de ce débat, comme l'ont fait vos collègues des Affaires Etrangères et du Commerce ce der1 nier répondant à l'appel de M. Saudubray que votre politique agricole, avec le plan d'ensemble dont on a parlé récemment, puisse prochainement se dégager Ici.

«i Un tel débat est nécessaire, car il faut que le pays sache où vous allez.» M. LE Ministre DE L'AGRICULTURE. Il le sait très bien.

M. PIERRE Tremuitih. Et vous ne nous avez apporté jusqu'à présent que des mesures de détails, que les uns ont critiquées, que d'autres approuvaient.

Bien souvent, nous avons voté les projets sociaux que vous soumettiez au parlement. Nous sommes dans les mêmes dispositions en ce qui concerne l'avenir. Mais nous voudrions savoir quelle est l'orientation générale de votre politique. Sur ce.point, Monsieur le Ministre, vous voqdrez certainement nous répondre avec précision et en toute clarté. Parallèlement au débat Qui s'ouvrira Ici, d'accord avec M. le Ministre du Commerce, un autre débat sur la politique agricole est indispensable. ».

Sous le bénéfice de ces observations, M Trémintin retire son amendement et les crédits du budget du ministère de l'Agriculture (554.256.697 francs) sont adoptés.

Le budget des Travaux Publica Ia Chambre aborde le budget des Travaux Publics.

Plusieurs députés du centre (MM. Vialette Vialard, Gérente, Daher), exposent leurs desiderata sur le trafic par canaux et chemins de fer. M. Nader (Finistère) demande au ministre des Travaux Publics de comprendre dans le programme d'outillage national la rénovation des petits ports de pêche des anses bretonnes.

M. Bedouce. Un crédit d'engagement de cinq millions est prévu pour ces petits ports.

M. Fauchon (Manche) se déclare partisan du maintien de la digue du Mont Saint-Michel indispensable aux touristes.

M. Saudubray (Sarthe) parle de la coordination du rail et de la route, ainsi que MM. Gardiol et Midol. M. Bedouce, répondant d'abord. à M. Fauchon, déclare qu'il est possible de résoudre la question de l'ensablement du Mont Saint-Michel sans détruire la digue en assurant la circulation d'eau. Puis il promet de s'intéresser au tourisme populaire. Le commissariat général au tourisme et le sous-secrétariat d'Etat aux Loisirs se préoccupent de faire connaitre aux Français les merveilles de leur pays. Dans les Alpes, les Vosges, les Pyrénées, le Jura, des stations de tourisme seront organisées (et la Bretagne ?).

M. Bedouce fait ensuite plusieurs promesses en vue de réduire (??) le déficit des chemins de fer. Il va ouvrir d'autre part un concours pour l'emploi de 750 cantonniers chefs. M. Dignac combat la nationalisation des chemins de fer. qui va tout aggraver, tandis que l'Etat est déjà en déficit de 30 milliard

M. Cadic s'informe de l'état des travaux du canal entre Nantes et Brest, et on adopte enfin les crédits du budget des Travaux publics (1.684.463.000 francs).

La Marine Marchande

M. William Bertrand, rapporteur, exprime le regret que le département de la Marine marchande ait été transformé en sous-secrétariat d'Etat. La personnalité de M. Tasso compense cette erreur, mais il est dommage que M Tasso ne délibère pas en Conseil des ministres (Applaud.).

L'agitation politique

M. Tristan (Morbihan), remarque qu'il y a une légère reprise commerfii&le dans la Marins marchande, p^t*

il faut que l'agitation cesse dans nos ports. L'armement il. la pêche a dû être secouru, car il se trouvait dans une situation difficile.

M. Nader (Finistère), regrette les excitations politiques qui troublent les équipages et notamment les incidents qui ont éclaté à bord du Champlain, au Havre. M. Brun (communiste), l'interrompt vivement. M. Nader déplore l'hypothèque qui fait peser sur les marins un syndicalisme politique. Il craint toute précipitation dans l'extension des contingents qui risquerait de porter préjudice à notre flotte de pêche. Il remercie le ministre pour l'intérêt qu'il porte à la flotte de pêche. L'équipement

de notre Marine Marchande Après quelques autres interventions. M. Tasso répond aux orateurs Pour l'aide à apporter à l'armement libre, le ministre veillera à ce que la loi soit appliquée. Il s'est préoccupé d'assurer le renouvellement de notre flotte de cargos et de nos bateaux routiers bananiers. Une part de la somme attribuée aux grands travaux lui permettra de poursuivre le rajeunissement de notre flotte. Je présenterai bientôt, ajoute M. Tasso, un projet sur le crédit maritime. Notre flotte marchande disposera du matériel nécessaire.

Pour la flotte de péche une partie très importante va bénéficier d'allocations. La reconstruction de la flotte de pêche aura lieu dans un cycle de 6 ans. « En aucun cas, je ne laisserai toucher aux contingentements. à

Le ministre se félicite dea progrès réalisés pour rendre plus sain et plus confortable le séjour du marin à bord.

« Le gouvernement étudie le vote par correspondance non seulement des marins, mais de tous ceux que leur profession oblige à voyager. »

M. Tasso rappelle l'admirable conduite des marins pendant la guerre. c Iis n'ont pas tous obtenu la carte du combattant, mais tous les soldats de l'armée de terre ne l'ont pas eue non plus. »

La question des pensionnés de la Marine provoque

une imporlante intervention de M. le Chanoine Desgranges Un projet est prét, déclare M. Tasso, pour que les pensionnés de la marine aient 5.500 francs à 50 ans, 6.000 francs à 55 ans. Le Conseil supérieur de la Santé fonctionne en faveur des inscrits maritimes pour le respect de leurs droits à pension.

« En ce qui concerne les réformes sociales; les inscrits ont droit aux mêmes avantages sociaux que les travailleurs. »

Le chanoine Desgranges, parlant sur le vote des crédits regrette que les députés n'aient plus la possibilité d'exercer leur mandat. Ceux-mêmes qui les. années précédentes protestaient contre l'étouffement des débats, ont rendu le règlement plus sévère « Je déplore, dit-il, que, le Parlement

je veux dire la Chambre, car le Sénat a su conserver toutes ses prérogatives soit privé en fait des moyens de collaborer avec le gouvernement à l'élaboration du budget d'une façon attentive, minutieuse, efficace. Durant les précédentes législatures, nous avions pu travailler ensemble à l'amélioration du sort de nos marins dans les délibérations où vous preniez, monsieur le Ministre, une part si brillante. Ces temps sont déjà loin. Et il faut croire que le mal qui amenuise, qui ronge nos droits parlementaires est bien profond, bien difficilement guérissable, puisque ceux qui, dans l'opposition, le dénoncèrent avec l'indignation la plus turbulente, le maintiennent en l'aggravant, aujourd'hui qu'ils sont au pouvoir.

Nous ne pouvons plus guère formuler que des prières aux divinités gouvernementales, comme ces placets de l'ancien régime par lesquels on implorait justice, grâce ou faveur. Ma litanie serait longue si j'avais plus de cinq minutes. Qu'il me soit permis, Monsieur le Ministre, de confier à votre sollicitude compatissante ces trois catégories de gens de mer d'abord ces vieilles veuves de marins qui ont eu leur malheur avant le 1" janvier 1930. Elles ne touchent que le secours légal de 720 francs des francs Vincent Auriol, alors que pour les mêmes services et pour les mêmes versements, les veuves plus jeunes, moins impotentes, jouissent de la pension proportionnelle. Je viens de déposer une nouvelle proposition de loi pour réparer cette iniquité. Vous nous aiderez à la faire aboutir.

« Je vous recommande en outre ceux de nos inscrits qui tombent malades ou sont victimes d'accident au cours de leur travail. Ils souffrent singulièrement du cloisonnement qui sépare les services dont ils dépendent de ce manque de coordination contre lequel s'est élevé si éloquemment M. le Ministre des Finances.

« Ce que je vous demande, Monsieur le Ministre, c'est d'instituer une rapide procédure de contrôle médical de les soigner sans retard et de leur verser .leur demi-salaire, après quoi vous ferez les ventilations et les écritures nécessaires Mieux encore comme vous m'en avez fait la promesse dans votre lettre du 9 décembre dernier, confiez à une seule caisse le soin de les indemniser dans tous les cas. Enfin, sauvegardez les moyens d'existence de nos pêcheurs dont je faisais connaitre la grande misère dans une interpellation adressée a votre prédécesseur. J'aurai voulu ré- clamer pour leurs. pensionnés cectaiBi

reclassements des avantages plus substantiels pour leur flottille artisanale. Je n'ai pas le temps. Mais je vous supplie de sauver leur gagnepain par une protection énergique. Qu'ils n'aient pas à souffrir des mesures douanières consécutives à la dévaluation comme nos pauvres goëmonlcrs. Je sais que vous les avez tous défendus avec vigueur, mais votre fermeté doit rester en alerte. Il ne faut paa que ces pauvres gens perdent sur tous les tableaux. Ils appartiennent pour la plupart à ces deux millions de familles françaises dont j'ai dit la détresse, car elles présentent cette triple et douloureuse disgrâce premierement de n'avoir rien reçu ni de la suppression des décrets-lois, ni des divers trains de réforme deuxièmement d'appartenir à cette 38 zone où les subsides pour charges d'enfants sont misérables le mot est de M. Léon Blum troisièmement enfin, de subir à plein et en proportion du nombre des bouches qu'elles ont à nourrir, l'incidence fatale de la hausse des prix.

i Quelle misère s'ils ne pouvaient encore par suite d'un relâchement de protection douanière, vendre leurs produits, ou s'ils les vendaient à perte. Je suis sûr que sur tous ces points, je suis d'accord avec la Chambre tout entière. Mais mon scrutin sur l'ensemble permettra-t-il de le signifier clairement ? Vous savez bien que non hélas I C'est pourquoi, Monsieur le Ministre je le retire en confiant mes diverses requêtes à votre bon plaisir. »

Lés crédits sont adoptés

Les crédits de la Marine marchande, (913.623.305 francs) sont adoptés. Le budget des Pensions est voté La Chambre discute ensuite (si l'on peut dire 1.) le budget des pensions. Une dizaine d'orateurs présentent des revendications sur l'attribution de la carte d'ancien combattant, le rajustement des pensions, les emplois réservés, etc., etc. ce qui déterminerait en tout un petit milliard supplémentaire de dépense. Le ministre, M. Rivière, défend son budget et les crédits sont votés, soit 4.961.076.000 francs.

Séance ce matin

La discussion du budget des Finances et la discussion générale du budget sont renvoyées à jeudi matin, 9 heures. Séance levée à 10 h. 45.

L'ÉLOQUENCE

PARLEMENTAIRE

AU TAXI-MÈTRE

Paris, 16 décembre. Le bureau de la Chambre, à la demande de la conférence des présidents, a établi le tour de parole et la durée de l'intervention des députés qui parleront dans la discussion générale à l'occasion de l'examen du budget du ministère des Finances.

Ce sont MM. Courtehoux (10 m.), Bataille (5 m.), Joseph Denais (30 m.), Camille Planche (15 m.), Gaston Gérard (25 m.), de Tinguy du Pouët (16 m.), Escarteflgue (10 m.), Jaubert (15 m.), de Lestapis (10 m.), Renaitour (15 m.). Georges Bonnet ou Georges Potut (30 m.), Léon Baréty (20 m.), Mandés-France (30 m.), Piétr1 (40 m.), Georges Potut ou Georges Bonnet (30 m.), Lafaye (12 m.), Paul Reynaud (40 m.), Jacques Duclos (20 m.), M. ANTONESCO

AU QUAI D'ORSAY

Paris, 16 décembre. M. Antonesco, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, s'est rendu à 11 h. 30 au

M. ANTONESCO AU QUAI D'ORSAY accompagné de M. Cosiano (à gauche) Quai d'Orsay, où il a été reçu par M. Yvon Delbos, ministre des Affaires étrangères.

A l'issue de l'entretien, M. Yvon Delbos a offert un déjeuner en l'honneur de son collègue roumain et de Mme Antonesco.

LES DÉBOIRES

DE Me BONNAURE

Paris, 16 décembre. Me Gaston Bonnaure, ancien député de Paris, qui fut l'avocat des Sociétés Stavisky, avait formé appel contre l'arrêté du Conseil de l'Ordre des avocats, prononçant sa radiation. L'affaire était venue le 13 juillet devant la 1" Chambre de la Cour. M' Gaston Bonnaure n'ayant pas comparu, l'arrêté du Conseil de l'Ordre avait été confirmé par défaut. L'affaire revenait aujourd'hui devant la Cour. sur dpposition de Me Gaston Bonnaure. Son défenseur a exposé que la citation donnée pour l'audience du 13 juillet n'avait. pas touché son client. Il a déposé, en outre, entre les mains du premier président, un certificat médical attestant que Me Bonnaure était dans l'impossibilité de comparaître

La Cour d'accord avec le Ministère publics, a commis le professeur Marcel Labbé pour examiner le malade et flxer la date possible de sa comparu-

LE PAQUEBOT MARRAKECH ABORDÉ DAHS LA GIRONDE Le bateau n'a subi

que de légères avariea Bordeaux, 16 décembre. Dans la soirée de mardi on apprenait que le Marrakech, qui avait quitté Bordeaux vers 17 heures à destination de Casablanca, avait dû. par suite de la brume, mouiller en rivière au lieu dit Marquis, à quelques kilomètres de Lormont. Quelques instants plus tard, ru signalait que le paquebot de la-C. 0. T. avait été abordé par un valeur descendant.

Le poste radiotélégraphique du Bouscat avait reçu le message suivant vers 20 h. 15 Avons été abordéa par vapeur descendant, avaries sérieuses écubier babord et tôles avoisinantes. Retournerons Bordeaux puai première éclaircie.

Des renseignements complémentaires recueillis il ressort que les dégâts sont assez importants. On ne pourra toutefois en évaluer le montant qu'au retour du paquebot. Il n'y a eu aucune panique à bord et on ne signale pas de blessés.

Le Marrakech avait à bord 200 pu. sagers environ.

Le « Marrakech »

a pu regagner Bordeaux

Bordeaux, 16 décembre. Le paquebot Marrakech est remonté ce matin à Bordeaux pour procéder aux réparations des quelques légères avaries subies. Il repartira pour le Maroc dam la journée de vendredi.

LES GREVES

TROIS OUVRIERS FONDEURS QUI CONTINUAIENT

DE TRAVAILLER SONT BRIMES PAR DES GRÉVISTES LILLOIS LILLE, 16 décembre (de notre corrts» pondant particulier)

La grève de la métallurgie a été marquée, ce matin, par une scène de Dans l'impossibilité où ils se trouvent de faire travailler leurs employés dans leurs établissements dont l'accès reste interdit par des pelotons de gardes mobiles doublés de piquets de grévistes, un certain nombre d'industriels ont établi des bureaux provisoires en ville et notamment dans les bureaux de la Bourse du Commerce.

Ce matin, trois employés des établissements Sarrazin, fonderie en cuivre, rue Charles-Quint, qu'une auto était allé chercher, se rendaient à leur travail. Comme ils arrivaient place Antoine-Tack, à l'entrée de la ville, un groupe de trois cents grévistes, qui guettaient leur venue, barra la route à la voiture. Le chauffeur tenta de passer quand même, mais Il en fut empêché et les trois employés furent brutalement sortis de l'auto, Rous les insultes. les menaces et les horions. Des gardes mobiles présents n'intervinrent pas.

Les trois hommes furent alors contraints de marcher en tête des grévistes formés en cortège. On leur plaça sur le dos des pancartes injurieuses et on les obligea à se rendre il. la Bourse du Travail, distante de deux kilomètres. En cours de route, on leur fit faire un détour pour les obliger à passer devant le domicile de l'un d'eux. C'est seulement à leur arrivée à la Bourse du Travail que les trois malheureux employés furent enfin libérés après avoir été couverts d'ordures.

A aucun moment, la police et lea gardes mobiles ne jugèrent bon d'intervenir.

« Le Populaire »

condamné pour refus d'ihsertîti Paris, 16 décembre. Sur citation de M. Charles Maurras, le gérant du journal Le Populaire a été condamné par la 12e Chambre correctionnelle pour refus d'insertion d'une lettre rectificative, à 50 francs d'amende, 100 francs de dommages-intérêts et à l'insertion de la lettre.

UN REMANIEMENT

DU MINISTÈRE BELGE ? Bruxelles, 16 décembre. Le Soir se fait l'écho de bruits relatifs à un remaniement ministériel qui se produirait à la fin de janvier, c'est-à-dire après les vacances parlementaires et le retour de M. Van Zeeland qui partira prochainement se reposer en Suisse.

Le prix littéraire

des voyageurs de commerce PARIS, 20 décembre. Les voyageurs de commerce, eux aussi, ont créé un prix littéraire et, naturellement, ils l'ont placé rous le patronage de l'Illustre Gaudlssart.

Ce prix a été attribué aujourd'hui, au cours d'un déjeuner. Au troisième tour, le l" prix fut décerné à M. Guilr laud pour son conte Le Poêle éteint. Des troupes allemandes secrètes sur la frontière suisse

Berne, 16 décembre. La National Zeitung apprend qu'une nouvelle organisation de frontiere a été formée sur le territoire allemand, le long de la frontière suisse du Nord. Cette nouvelle troupe allemande porte le nom de Troupes frontières secrètes ». Sa tAche véritable n'est pas encore connue toutefois des centuries armées forment cette troupe. L'annonce de ces faits a provoqué parmi la populatka HU inquiétude considérable.


Le différend franco-turc devantla S.D.N,

Gdcve, 16 décembre. Le débat s'est clos aujourd'hui en ce qui con- cerne la phase préliminaire le problème de fond ne devant être traité a Genève qu la session du 18 janvier prochain.

C'est il. l'unanimité, hormis l'abstention de la Turquie, que le Conseil a adopté le rapport de M. Sandler et la résolution entérinai» l'une et l'autre les propositions faites par la France initié vis-à-vis du gouvernement d'Ankara. La représentation turque a pour- suivi le projet d'obtenir des décisions j préliminaires telles qu'elles puissent aboutir à établi de manière plus ou moins directe un préjugé favorable à ses revendications. Du côté français. on ne pouvait au contraire accepter aucune disposition qui portât atteinte aux prérogatives de la puissance mandataire. Cependant ce fut M. Pierre Viénot lui-même qui proposa l'envoi d'une commission d'observation. M. Rustu Aras viendra à Paris dans les premiers jours de la semaine prochaine pour continuer ses entretiens avec les membres du gouvernement français.

L'assassin de la petite Marescot échappera-t-il

au châtiment suprême ?

Paris, 16 décembre. Le pourvoi de Soclay, condamné à mort le 3 octobre par la Cour d'Assises de la Haute-Marne pour l'assassinat de la pe- tite Nicole Marescot est inscrit pour demain au rôle de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation. D'après certaines indications dont on ne peut avoir de vérification officielle, le moyen essentiel du pourvoi serait dans la constatation que le président des Assises de la Haute-Marne n'a pas posé la question relative à l'enlèvement de la petite Marescot ayant précédé l'assassinat.

M. DALADIER DÉFINIT LA PENSÉE DU PARTI RADICAL-SOCIALISTE Paris, 16 décembre. Voici les principaux passages de l'allocution prononcée ce soir au Comité Exécutit par M. Daladier. président du Parti radicai socialiste

R Aùssi bien, quelle que soit l'ardeur des polémiques, nous pouvons nous rendre, je crois, cette justice que. fidèles à nos libres engagements, nous avons donné et nous donnons chaque jour un appui total au Gouvernement de Front Populaire dont le chef, Léon Blum, défend avec un magnifique talent la noble cause de la démocratie et de la paix. Avec lui, avec notre ami Yvon Oelbos, nous avons suivi une politique de raison et de prudence, attentifs, par-dessus tout, à maintenir la solidarité des grandes démocraties attachées résolument à ne pas compromettre les chances de la paix. L'assentiment de la quasi-unanimité du pays est venu ratifier cette politique. »

Parlant ensuite des réformes sociales accomplies, M Daladier poursuit a Je suis persuadé que la France peut connaître un retour à la prospérité. Mais je crois que cette rénovation économique exige deux conditions essentielles le souci de porter au plus haut degré la puissance défensive de la Nation, l'établissement d'une paix sociale durable.

Le Gouvernement, unanime, et tous les partis, dont il est l'expression, ont accordé à l'œuvre de Défense nationale tous les crédits qui lui sont indispensables. Je dirai aussi que la France ne sera heureuse que dans la mesure où régnera enfin dans notre pays la paix sociale. En réalité, dans la rude compétition économique et politique mondiale, un grand pays comme le nôtre ne saurait longtemps conserver le rang qu'il mérite sans une collaboration de toutes les forces de production et de labeur.

Telle me parait devoir être, en ces temps difficiles, la pensée de notre parti. »

LE PARTI RADICAL

APPROUVE LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE

réunion du Comité exécutif du Parti radical, un ordre du jour, approuvant la politique intérieure et extérieure du gouvernement, a été adopté à la quasi- unanimité. La séance a été levée à 23 h. 15.

Lu chaussures à semelles de cuir ne se déforment pas et ne déforment pas les pieds DEUX TRAINS SE TÉLESCOPENT PRÈS DE ROUEN

Rouem, 16 décembre. La nuit dernière, à Serqueux (Seine-Inférieure), sur la ligne Rouen-Amiens, une colli- sion s'est produite entre deux trains de marchandises. Dans le choc, qui fut violent, les deux locomotives déraille- rent et les wagons s'enchevêtrèrent. M. Laquay. demeurant à Rouen, con- ducteur, le chauffeur Normand, du dépôt de Longueau, et un soldat, M. Bri- chaud, du 3 9< d'infanterie, qui con-, voyait un cheval, ont été blessés. Ils i ont été hospitalisés à Amiens, 1

PARIS, 17 décembre, s heures du matin.

LA SUPPRESSION

ON PRÉLÈIIEMENT DE 10 p. cent SUR LE COUPON DES RENTES PARIS, 16 décembre. M. Marcel JMarion, membre de l'Institut, président de l'Association des porteurs de rentes françaises, vient d'adresser à M. Joseph Caillaux, président de la commission des Finances du Sénat, une lettre dans laquelle il souligne en termes pressants l'intérêt qu'il y aurait à supprimer sans conditions le prèlevement de 10 sur le coupon des rentes à compter du 1" janvier 1937. Dans son argumentation, l'associai tion des porteurs de rentes françaises fait valoir que le prélèvement de 10 sur le coupon des rentes, malgré .l'atteinte grave qu'il a portée au principe traditionnel de l'immunité de la rente, pouvait à la rigueur se concevoir dans le cadre général d'une politique de déflation, destinée a rétablir l'équilibre budgétaire et à sauvegarder le statut du franc.

Maintenant, outre que le franc de 1928 n'est plus, ce prélèvement a perdu toute raison d'être, dès lors que la politique financière de la France est orientée résolument vers l'accroissement des dépenses publiques, que la notion de l'équilibre budgétaire est reléguée au second plan et que le rétablissement de l'équilibre doit résulter non plus de la compression des dépenses, mais de l'augmentation des recettes.

La suppression sans conditions du prélèvement de 10 sur le coupon des rentes, constituerait donc une mesure de stricte équité à l'égard des porteurs de fonds d'Etat. Elle serait encore de nature à facilieter le placement des énormes emprunts que l'Etat va devoir émettre en 1937 et pour le succès desquels il aura besoin du concours de tous les épargnants.

LE CRIME DU RAPIDE

STRASBOURG-VINTI MILLE On croyait tenir

l'assassin de Mme Garola NicE, 16 décembre. On affirmait, dans la matinée, qu'au sujet de l'assassinat de Mme Garola, de sérieux soupçons pesaient sur un individu déjà entendu par la police, au début de l'enquéte.

Habitué du rapide Strasbourg-Vintimille, cet homme, qui se serait déjà livré à plusieurs attentats sur des voyageuses de ce train, aurait prodigieusement retenu l'attention du commissaire Petit.

Il ne faut malheureusement pas ajouter foi à ce bruit, ainsi qu'en témoigne le démenti ci-après Un démenti

du magistrat instructeur

Nice, 16 décembre. Au sujet de l'arrestation imminente de l'assassin de Mme Garola, annoncée par un journalpar isien. M. Giacomoni, juge d'instruction. a fait la déclaration suivante aux membres de la presse locale c Vous pouvez affirmer qu'en l'état actuel de l'enquête, personne, entendez-vous bien, personne ne peut dire que telle personne est l'assassin. « Demain, a-t-il ajouté, je compte procéder à la confrontation de certains témoins et notamment du contrôleur du train, de l'employé préposé à la vente des oreillers et du chef de gare de Beaulieu. Il ne sortira probablement pas grand'chose de cette confrontation. »

Un coup de théâtre ?

Avichoh, 17 décembre.- Depuis quelques jours, les inspecteurs de la brigade mobile de Marseille ont enquêté activement à Avignon au sujet de l'assassinat de Mme Garola. Plusieurs convocations ont été lancées pour interrogatoire, parmi celles-ci, l'une, visant un contrôleur de la gare de Lyon.

Or, non seulement cet employé n'a pas répondu à la convocation, mais, depuis lundi, n'a pas repris son service. Cette attitude apparaît naturellement des plus suspectes et il ne serait pas invraisemblable qu'un coup de théâtre se produise à brève échéance et ne vienne faire la lumière sur cette tragique affaire.

A Clermont-Ferrand

la garde mobile doit protéger une réunion de M. Doriot

CLERMorr-FERRAitD, 16 décembre. D'importantes forces de police, composées en majeure partie de gardes mobiles, ont interdit la circulation aux abords de la place Lamartine où M. Doriot a réuni ses amis dans un local privé. De nombreux contre-manifestants se sont heurtés aux barrages de police. Plusieurs gardes mobiles ont été atteints par des projectiles divers. La sortie s'est effectuée à 23 h. 30 sans incidents graves.

Violente bagarre

Clermoht-Ferrakd, 17 décembre. Alors que M. Doriot avait déjà quitté Clermont-Ferrand et que ses amis s'étaient dispersés, des incidents nouveaux se déroulèrent place de Jaude, après minuit. Des vitrines ont été brisées et un café a été saccagé. A la suite de l'intervention des forces policières, il y eut des blessés parmi les contre-manifestants.

Des arrestations ont été opérées, notamment pour port d'armes prohibées. Le service d'ordre n'a été levé qu'après une heure du matin.

LA GREVE

DU « CHAMPLAIN Avant l'application

de l'arbihage obligatoire LE HAVRE, 16 décembre. (De notre correspondant particulier, par téléphone)

L'Ouest-Eclair a tenu ses lecteurs au courant de la grève qui immobilisa pendant plusieurs jours au Havre le Champlain. Ce paquebot, on le sait, a pu reprendre la mer le 15 décembre à minuit, à destination de New-York, mais avec dix passagers seulement. A l'occasion de certaines croisières que le Champlain doit faire cet hiver au départ de New-York, l'équipage, pont et machines, a demandé à la Compagnie Générale Transatlantique l'attribution d'une prime de croisière équivalente à la valeur de deux heures supplémentaires, soit 10 francs par jour.

La Compagnie Générale Transatlan- tique a répliqué que cette prime de croisière se justifiait d'autant moins qu'une convention collective du 31 octobre 1936 avait attribué aux marins navigant au long cours, une prime mensuelle de 65 francs par mois' Si une prime nouvelle de croisière est allouée pour une absence de deux ou trois mois, il n'y aurait pas de raison, fut-il dit, qu'elle ne soit pas réclamée par les marins navigant sur les navires de la ligne du Pacifique, dont les voyages sont d'une durée de trois à quatre mois.

La Compagnie Générale Transatlantique a, conformément aux dispositions de l'article 23 de la convention collective du 23 juin 1936, porté le differend à la connaissance du Comité Central des Armateurs de France. De son côté, la Fédération des Syndicats Maritimes, saisie du différend, s'est mise en rapport avec le Comité Central des Armateurs. Ces deux organisations ont signé un protocole d'arbitrage.

Les marins du Champlain ont néanmoins décidé de se mètre en grève, pour obtenir directement satisfaction. Le Ministre de la Marine marchande, sensible à l'objection des marins lui faisant part de leurs craintes de voir durer très longtemps la procédure régulière, s'est alors offert à abritrer lui-même le conflkt. La Compagnie Générale Transatlantique a accepté l'arbitrage que devaient, par contre, rejeter les syndicats des armateurs. D'où l'arrêt du Champlain, arrêt lourd de conséquences, si l'on songe que plus de 800 américains avaient posé leur candidature pour les croisières de Noël, deux autres croisières devant suivre, cet hiver, et que 1.700 tonnes de marchandises se trouvaient à fond de cale, 500 tonnes ayant déjà Tait un voyage pour rien. Devant cet état de fait,. le Champlain, qui devait partir samedi, fut désarmé mardi midi, quand, dans l'après midi et obéissant cette fois à une nouvelle injonction concertée de leur fédération et de la C. G. T., les marins ont décidé de reprendre le travail, sans conditions. L'arbitrage sera rendu conformément aux conventions plus haut citées.

Comme on le voit, la procédure d'arbitrage prévue par les conventions collectives est loin de résoudre tous les conflits. L'arbitrage obligatoire, dans le cas présent, eût-il donné de meilleurs résultats ? M. ANGOISSANT RETOUR Guyet, 16 Décembre. Des skieurs devaient aller passer la nuit dans un refuge. Quelle ne fut pas la surprise un peu angoissée des hivernants lorsqu'ils les virent revenir quelques heures après leur départ. Ils avaient tout simplement oublié leurs boîtiers électriques Wonder. La pile inoxode Wonder ne s'use que si l'on s'en sert. Le duc de Windsor serait compris dans la prochaine liste civile LONDRES, 16 décembre. On croit savoir qu'au cours de son entretien aujourd'hui, au palais de Buckingham. avec le roi George VI, le chancelier' de l'Echiquier a soulevé la question de la prochaine liste civile.

On sait que le Parlement de Westminster se réunira de nouveau en janvier prochain et que le comité parlementaire sera spécialement nommé en vue d'élaborer la nouvelle liste civile qui, croit-on, contiendrait une disposition spéciale concernant le duc de Windsor, ancien roi Edouard VIII. Il se pourrait que dans cette nouvelle liste civile, un revenu annuel de 20.000 livres sterling, prélevé sur les recettes du duché de Cornouailles, soit accordé à l'ancien souverain en exil.

LA RÉVOLTE

CHINOISE

Des mouvements de troupes chez les Japonais inquiètent la Chine

Ckakghai, 16 décembre. Aux préoccupations causées par la crise intérieure. s'ajoutent maintenant des appréhensions au sujet de la possibilité d'une action japonaise.

De bonne source, on apprend que la marine japonaise effectue des pré- paratifs importants. Des mouvements de troupes sont en outre signalés dans la Chine du Nord, notamment dans la région de Tien-Tsin.

PAMs. L'administration des P.T.T. fait connaître qu'à partir du 20 dé- cembre et pendant la saison, le ser vice téléphonique sera assuré jusqu'à minuit dans les principales stations hivernales,

LE REICH PRÉPARE-T-IL

UNE ATTAQUE BRUSQUÉE

CONTRE LA TCHÉCOSLOVAQUIE ? Londres, le 16 décembre. (De notre correspondant particulier). Il y a déjà quelque temps que l'on se préoccupe, à Londres, des intentions de l'Allemagne à l'égard de la Tchécoslovaquie.

M. Hitler ayant fait son coup de force de Rhénanie au début de mars, puis violé une autre clause du traité de Versailles en novembre, ne se tient pas pour satisfait et jette ses regards du côté de Dantzig, de Mémel ou de la Tchécoslovaquie.

L'attitude prise par la Pologne l'a découragé apparemment d'effectuer une tentative à Dantzig. Par contre, le regrettable et injustifiable antagonisme de la Pologne vis-à-vis de la Tchécoslovaquie et le progrès incontestable de la propagande allemande en Yougoslavie, en Roumanie et en Bulgarie paraissent avoir donné au Führer la certitude qu'une attaque brusquée contre la Tchécoslovaquie, serait couronnée de succès.

L'affaire aurait déjà été entreprise si. comme le rappelle aujourd'hui le Morning Post, le général Blomberg. ministre de la Guerre, et le général Frltzch, chef de 'l'état-major général du Reich, n'avaient pas réussi à persuader le chancelier que le moment n'était pas favorable. M. Hitler s'est incliné, mais il n'a pas renoncé à son projet et, selon le Morning Post, il faut s'attendre à ce qu'il le mette à exécution avant qu'il soit longtemps.

Il prendrait prétexte de la prétendue oppression de la minorité hongroise par les Tchécoslovaques pour intervenir avec ses armées en Tchécoslovaquie. D'après ses plans, l'affaire serait réglée avant même que la France et ia Russie n'aient eu le temps de se décider à défendre leur allié.

Le Gouvernement britannique sait tout cela depuis longtemps, mais la divulgation du projet fait généralement supposer que c'est parce qu'il se rend mieux compte qu'une attaque allemande contre la Tchécoslovaquie serait l'étincelle qui embraserait toute l'Europe, qu'il a donné à l'Allemagne un avertissement détourné par la voix de M. Eden. C'est ainsi du moins qu'on interprêtait la déclaration faite hier soir à Bradford par le chef du ForeignOffice et il y a tout lieu de supposer qu'on ne s'est pas trompé.

J. MENNESSIER.

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Les prix littéraire d u Tourisme

Paris, 16 décembre. Sur la proposition du commissaire général au Tourisme, trois prix littéraire internationaux du tourisme, dotés respectivement de 25.000 fr., 15.000 fr. et 10.000 fr., ont été institués. Ils ont été attribués ce soir, 27, quai d'Orsay.. Le prix de 25.000 fr. a été décerné à Mlle John Brangwyn, c'est une Américaine, auteur de l'ouvrage Everybodys Paris. Le. prix de 15.000 francs a été attribué à M. Cloudesler Brereton (Grande-Bretagne), auteur d'un essai intitulé France. Le troisième prix, le seul qui fut divisible, a été attribué en cing parts.

Le cassoulet

était son régal

Mais sa femme ne voulait pas lui en faire

Son grand bonheur, c'était de manger du cassoulet, jusqu'au jour où son estomac n'alla plus. Il en aurait bien mangé quand même, mais sa femme veillait. Elle savait que cela était trop lourd pour lui et ne voulait pas lui en faire. Un soir, il est rentré à la maison avec une boite de Digestif Rennie et, depuis, son estomac le laisse tranquille. Sa femme lui sert son cassoulet toutes les semaines et sa digestion n'en est pas troublée. Mais il n'oublie jamais, après les repas, de sucer une ou deux Pastilles Digestives Rennie. Ces pastilles excellentes comme des bonbons neutralisent l'excès d'acidité de l'estomac et suppléent à l'insuffisance des suës gastriques. Avec elles, la digestion se fait toute seule. Toutes 1 pharmacies: 3 fr. 95 la boite; 12 fr. 75 le grand modèle (plus avantageux). Un ordre du jour

de l'Alliance Démocratique Paris, 16 décembre. Le Comité directeur de l'Alliance Démocratique s'est réuni sous la présidence de M. P.-E. Flandin, ancien président du Conseil. En conclusion du débat, un ordre du jour dénonçant l'action gouvernementale du Front Populaire qui conduit à l'étatisation et à la socialisation progressive des moyens de production et de distribution, en aggravant toujours le déficit budgétaire, les difficultés de trésorerie, les menaces qui pèsent sur les activités privées, la propriété individuelle et la liberté du travail 4 été adopté à l'unanimité,

LA GRÈVE

DES MARAICHERS Le ministre de l'Agriculture examine le problème

PARIS, 16 décembre. Le Ministère de l'Agriculture communique Le ministre de l'Agriculture a reçu une délégation de représentants des Associations agricoles. Tout en reconnaissant que la détresse extrême des maraîchers rendait explicables tous les mouvements de désespoir, la délégation a précisé qu'elle désavouait le caractère politique de l'agitation créée par M. Dorgères, sans consultation des syndicats.

Examinant dans son ensemble le problème de la production maraîchère, le ministre a fait remarquer que la mévente dont souffrent les maraîchers est, pour irne grande part, la conséquence de rendements supérieurs à la moyenne, provoqués par une température particulièrement favorable à la production des légumes frais. Mais il a noté que cette surproduction est due 1 également au développement de la production dans la grande culture, qui souvent, même à plus de cent kilomètres de Paris, s'est mise à produire industriellement des légumes que ne grèvent pas les charges de loyer, d'impôts ou de main-d'œuvre qui accablent les maraîchers.

C'est particulièrement au nom de cette grande culture, responsable de la surproduction que M. Dorgères mène son agitation.

Pour assainir véritablement le marché, il y aura lieu de faire supporter à toutes les catégories de productions agricoles des charges comparables. C'est à cette condition que les maraichers professionnels pourront travailler à nouveau en pleine sécurité. Il est d'ailleurs à prévoir que la revalorisation des céréales incitera la grande culture à revenir d'elle-même à son genre d'exploitation traditionnel. Enfin, il parait nécessaire que la profession maraichère, en accord avec les Pouvoirs publics, instaure une politique de la qualité qui permettra d'éliminer des marchés les produits inférieurs. C'est cette méthode qui, seule, adaptera la production aux besoins de la consommation. Elle permettra, en outre, à la France de retrouver un marché d'exportation qui contribuait jadis efficacement à la prospérité de la culture maraîchère.

Paris ne connaîtra pas encore aujourd'hui

le manque total de légumes PARis, 16 décembre. Rien n'est changé sur le carreau Il aux légumes où les producteurs de la vallée de Chevreuse réfractaires au mouvement ont apporté et déchargé leurs marchandises sans incident. Les maraîchers d'Achères et de toutes les banlieues ouest et de Seine-et-Oise, riches en cultures maraîchères, se sont abstenus. Mais quelques cultivateurs de Seine-etOise, d'Orgeval notamment, ont amené leurs produits en plus grand nombre semble-t-il.

Chez les mandataires et commissionnaires, les arrivages de province sont parvenus en quantité moindre qu'hier et qu'avant-hier. Mais il faut tenir compte que le jeudi est un jour où la vente des légumes est moirs active. Encore une fois, demain Paris, malgré l'appui apporté au mouvement des grèves, ne connaîtra pas la crise des légumes. Les ménagères connaîtront seulement une légère hausse des prix. EN ESPAGNE

Une affaire d'espionnage

au pays basque

Bilbao, 16 décembre. La Direction Générale de la Sûreté du pays basque vient de découvrir une nouvelle affaire d'espionnage de grande importance. Une douzaine d'inculpés sont déjà sous les verrous à Bilbao. Le général Franco consentirait à un échange d'otages

LONDRES, 16 décembre. On apprend, dans les milieux officiels, que le docteur Junod, délégué de la CroixRouge Internationale, a obtenu du général Franco son consentement à un échange d'otages entre basques et insurgés.

LE NOUVEAU CONSEIL DE CATALOGNE

VA ÊTRE CONSTITUÉ BARCELONE, 16 décembre. Le nouveau conseil catalan serait constitué exclusivement par la Confédération Nationale du Travail, l'Union Générale des Travailleurs et la Gauche Républicaine de Catalogne.

Tel serait l'accord auquel on serait arrivé ce matin et il ne resterait qu'à faire la répartition des portefeuilles.

Une pablication du J.O.

relative au nouvel emprunt Paris, 16 décembre. Le Journat Officiel publiera demain un décret et une arrêté relatifs à l'émission de l'emprunt de la Défense nationale. n publiera également un avis de la caisse autonome d'amortissement faisant connaitre l'accord de cet organisme eij ci qui concerne le paiement de partie des droits successoraux au moyen des titres du nouvel emprunt.

LES PROMOTIONS

DANS LA LEGION D'HONNEUR

Paris, 16 décembre. Le Journat officiel publiera demain matin deux décrets portant promotions et nominations dans la Légion d'honneur (environ 1.200 noms) et un décret conférant la médaille militaire (environ 4.200 noms).

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Saut-Bmeuc, 16 décembre (De notre rédaction). Au village de Trimaugon en Gommené, commune du canton de Merdrignac, sur la limite du Morbihan, un drame s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi.

Une brave ménagère, Mme AngèleMarie Guillard, née en 1895, à Merdrignac, épouse de Joseph Gemicer, âgé çde 36 ans, était rentrée des champs et annonçait à son mari qu'une vache était perdue.

Le cultivateur qui avait bu en quantité dans la soirée, avant de se coucher, est entré dans une violente colère et a menacé sa femme; celle-ci a voulu fuir les coups de la brute, mais ne put les éviter. Le cultivateur lui a porté de violents coups de pied. lui a enfoncé le thorax et fait une profonde blessure au-dessus de l'épaule provo- j quant une hémorragie interne et la mort.

Son acte abominable accompli, le criminel s'est enfui dans la cour pendant que les deux enfants, âgés de 10 et 7 ans, éclataient en sanglots. Les voisins ont alerté les gendarmes. Le Parquet de Saint-Brieuc composé de MM. Brohan. procureur de la Répubglique; Havard. juge d'instruction; Lainé, greffier, s'est rendu sur place mercredi après-midi en compagnie du capitaine de gendarmerie Baratier et des gendarmes de la brigade pour procéder à une enquête complémentaire. L'autopsie a été pratiquée par le docteur Tostivint, médecin légiste. Il a constaté que le mari criminel avait frappé avec une brutalité inouie.

Gemicer a été arrêté et écroué a Saint-Brieuc.

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LE CONFLIT DES MARAICHERS PARISIENS LES RÉPERCUSSIONS DANS L'OUEST

DANS LA MANCHE

Chcrboukg, 16 décembre (De notre rédaction). Quelle est l'attitude des maraîchers et des expéditeurs de produits agricoles de nos régions de Tourlaville et du Val-de-Saire dans le conflit? En ce moment nos régions maraîchères sont en pleine morte-saison. C'est tout au plus si on récolte quelques salstfis et choux de Bruxelles qui ne\ constituent peut-être pas des expéditions d'un demi-wagon par Jour. Le développement de la grève n'en est pas moins suivi avec le plus vif intérêt par nos producteurs et expéditeurs bas-normands, qui unanimement font des vœux en faveur de leurs collègues grévistes.

M. A. Legrand, d'Anneville-en-Saire, l'un des chefs les plus actifs des syndicats du Val-de-Saire, nous a même prié de dire en propres termes « Le mot d'ordre de grève lancé par nos camarades maraîchers des environs de Paris et par la défense paysanne n'a pu être suivi par nous pour la raison toute simple que ne récoltant rien en I cette saison, nous n'avons rien à expé1 dier, mais nous tenons à assurer nos collègues de toute notre sympathie et de notre appui moral et nous voulons 1 proclamer que de cœur au moins nous faisons avec eux une grève juste et qui à toute notre approbation. »

DANS LE FINISTÈRE

St-Pol-de-Lbon, 16 décembre (de notre correspondant)

Tombant en période creuse pour la région de St-Pol-de-Léon, les arrivages en choux-fleurs étant encore très faibles, 15 voitures seulement ayant été amenées au. marché aujourd'hui et la saison d'artichauts touchant à sa fin, la grève des maraîchers n'a donc pour le moment aucune répercussion sur les transactions. Les cours des légumes demeurent soutenus.

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DANS LE MAINE-ET-LOIRE Angers, 16 décembre (De notre rédaction). On sait que choux-fleurs. artichauts, primeurs, en général, sont cultives sur 'me grande échelle aux environs d'Angers et dans la vallée de la Loire. Les statistiques officielles accusaient, en 1933, une surface de 10.050 hectares, consacrée aux cultures maraîchères. La valeur totale en francs était de 55.275.000 en 1933, et seulement de 31.000.000 en 1935 Le crise est venue, d'autant plus sévère que les exportations pour l'étranger sont à peu près nulles, par suite des barrières douanières.

En 1933. on. produisait encore, chez nous, 2.050 quintaux d'ail, 15.820 quintaux d'artichauts. 6.710 quintaux d'asperges, 39.500 quintaux de carottes. 2.860 quintaux de champignons cultivés, 31.000 quintaux de chou-fleurs 92.560 quintaux de citrouilles, 160 quintaux de cornichons, 30 quintaux de cresson, 200 quintaux d'échalotes, 4.460 quintaux de melons, 44.600 quintaux d'oignons et 1.210 quintaux de tomates.

Jusqu'à l'heure où Je vous téléphoue, les expéditions sur le marché parisien, dans notre région de Maineet-Loire, ont été normales. Mais il y a partout de l'effervescence. Les directeurs de syndicats, de coopératives et ceux de groupements de maraîchers sont alertés. Certains ont fait, hier le voyage de Paris.

Lors de la grande assemblée agricole qui s'est tenue Il y a huit jours salle du Quinconce, à Angers, une discussion s'éleva au sujet des causes qui avaient provoqué les derniers incidents sur le marché parisien. Il apparut à tous que ces causes trouvaient leur origine dans l'année plus favorable à la production maraîchère, mais aussi, et peut-être principalement dans la volonté bien arrêtée du gouvernement de contrôler les marché d'alimentation, même au détriment des producteurs.

Et ja Fédération des Associations Agricoles de Maine-et-Loire, aprèr avoir entendu le rapport de M. Dezé président du Syndicat d'Allonnes, assesseur a la Confédération générale des Fruits et Légumes de Paris, declara se solidariser avec le Comité des Marafchers et Primeuristes de la région parisienne.

Aux messageries de la gare P.-O., où nous nous sommes présentés hier assez tard dans la soirée, les employés nous ont déclaré

On n'expédie présentement, d'Angers pour Paris, que de l'oseille. Le trafic varie entre 400 et 4.000 kilos. Les camionnettes sont venues avec leur marchandise ce matin, selon la coutume ».

Dans les grands syndicats, les coopératives, les groupements de producteurs, on nous dit

L'heure est aux pommes. n y en a une telle abondance que pour l'écoulement de ces fruits nous laissons un instant de côté les légumes. Ces pommes partent non seulement d'Angers, mais de toutes les gares échelonnées entre le chef-lieu de Maine-et-Loire et Saumur.

Toutefois, nous avons pu savoir que la situatio ndu marche parisien ne laissait personne indifiérent dans notre région. On ne cause pas beaucoup, mais les visages Inquiets et les traits durcis, malgré la légendaire douceur angevine, proclament assez que la situation actuelle ne saurait s'éterniser sans dommage.

Aujourd'hui 17 décembre Ste Yolande Le soleil se levé & 7 h. 41 et se couche à 15 h. 53.

La lune se levé à 9 h. Ko et ee couche a 19 h. 44.

Premier quartier le 21 à 16 h. 30. Température minima du 16 décembre. Brest, 9» Le Havre. Marseille, 8» Cherbourg, Nlmes, Antibes, 7° Lyon, Montélimar, 8» Nantes. Angoulême. Cazaux, Biarritz, 5° Calais, Besançon. Dijon. Rennes, Bordeaux, AJacelo. 4° Le Bourget, Nancy. Strasbourg, Tours, Rochefort, Avôrd, 3· Paris. Chartres. Valenclennes, Abbevllle. Perpignan. 2" Orléans. Belfort, Royan, Toulouse, 1* Reims, 0* Clermont-Ferrand, 1». Lanslebourg. 5o.

Evolution probable de la situatton. Deux zones de mauvais temps Intéressent la France. La première qui affecte faiblement les réglons Est se désagrégera au cours de la nuit prochaine. La seconde qui touche déjà le quart NordOuest se déplacera vers l'Est Nord-Est et traversera tout le paya au cours des 36 heures à venir. Une nouvelle pertubation décelée sur l'océan envahira le quart Nord-Ouest du pays dans la seconde partie de la Journée du 17 et sera accompa.gnée d'une nouvelle tempête sur les côtes de la Manche et la Bretagne. Probabilités

pour la journée du 17 décembre Etat du ciel. Rares averses le matin. suivies de belles éclaircies; aggravation l'après-midi- nouvelles pluies, le soir.

Vents. D'Ouest assez forts, liréguliers, passant au Sud-Ouest, très forts: tempête sur le littoral Manche et Océan.

Température. Le maximum sera en baisse de 2 degrés par rapport à celui de la veille.

M H" 8. H"

(h.i d" >h.) du

Cherbourg 9.48 59.5 22.8 57 Qranvllle 8.8 126 20.27 120.5 Salnt-Malo 8.0 116 20.19 110.6 Saint-Brleuc 7.50 108 20.9 103 Il Patmpol 7.48 97.5 20.5 93 Brest ».B0 71 18.10 88 Vannes 7.40 47 20.0 45 Sables d'Olon. 0.22 49 17.42 47 8*lnt-Nazalre 8.23 50 17.ta 48

MORBIHAN En marge des événements d'Espagne

Les gouvernementaux

s'emparent de la cargaison d'un vapeur français

obligé de relâcher à Alicante Cette cargaison était constituée pu le produit des récupérations de la Cie italienne « Sorima LoRrEirr. le 16 décembre (De notre rédaction-. On sait que de nombreux navires de la Société Génoise Sorima L'Artiglto, le Rostro, le Rapino, le Raffio. travaillent, depuis de nombreuses années, au large des côtes françaises de l'Atlantique et de la Manche, pour récupérer les cargaisons enfermées dans les épaves qui gisent par de grandes profondeurs.

Les scaphandriers italiens, qui se sont illustrés dans la pêche à l'or de l'Egypte, avaient travaillé tout l'été dernier aux environs de Lorient et de La Pallice.

Les matériaux de récupération, environ 2.000 tonnes de cuivre et laiton, emmagasinés à terre, avaient été embarqués, voici quelques semaines, sur le cargo Soussien, battant pavillon français.

Quittant notre port de commerce, le vapeur avait fait route sur La Pallice. puis sur Gênes. Un incident de mer malheureux tempête, déplacement de la cargaison l'a obligé, à la fin de novembre, à relâcher à Alicante pour refaire ses soutes.

Les autorités gouvernementales espagnoles visitèrent le vapeur, trouvèrent sans doute le chargement à leur goût et déclarèrent sur-le-champ au pauvre capitaine, qui, en vain, réclamait du charbon pour continuer sa route, que le navire serait déchargé. Quand les opérations furent terminées et que le Soussien n eut plus à bord que son lest, on lui donna son exeat.

Nous n'avons pas de charbon ici, inutile d'insister.

Le capitaine français, M. Philippe, qui comptait encore quelque quarante tonnes de charbon dans ses soutes, à peine de quoi rallier Oran par beau temps, n'avait plus qu'à reprendre la mer.

Il réussit à gagner le grand port algérien où il a déposé un rapport entre les mains des autorités.

En attendant, il a fait une bien mauvaise affaire en relâchant à Alicante et les gouvernementaux espagnols doivent être bien contents du bon tour qu'ils ont joué, aux Italiens de la Sorilpa qui perdit ainsi une belle fortune une dizaine de millions au moins.

Mais cela ne va-t-il pas faire un incident diplomatique ?

IQIRE-IHFEr TRAGIQUE COINCIDENCE Le frère d'un automobiliste qui tua un piéton lundi soir, a tué un cycliste hier matin Smht-Nazaire, 16 décembre. (De notre rédaction)

Ce matin, à 10 heures, sur la route de Montoir à Saint-Nazaire, M. Pierre Guiho, qui allait en automobile en direction de Saint-Nazaire, fit déraper sa voiture sur la chaussée humide. Le tête-à-queue de l'automobile eut pour effet de la rejeter sur la gauche au moment précis où passait un cycliste. Celui-ci, projeté contre une des glaces de la voiture, eut la carotide tranchée par un éclat de verre. La mort fut presque instantanée.

La victime est un nommé Adrien Rivaud, 32 ans. domicilié chez son père, à Crosmain. en Saint-Malo-de-Guersac. Par une tragique coïncidence, M. Ouiho est le frère d'un automobiliste qui tua, lundi soir, un piéton sur la même route, à un kilomètre à peine de l'endroit où s'est produit le tragique accident que nous venons de relater. HANCHE Le naufrage d'une barque L'équipage est sauvé

par un cahot de sauvetage Cherbourg, 16 décembre (de notre rédaction). La barque de ptche à moteur Mousmée, de Port-en-Bessin (Calvados), jaugeant 45 tonneaux, venant de Cherbourg, se rendait aux lieux de pêche quand elle fut prise dans une violente tempête.

Le patron de l'embarcation, M. Romain Durand, jugea plus prudent de virer de bord et la Mousmée mit le cap vers son port d'attache mais, sur la côte de la Hague, entre Auderville et Osmonville, au Nord du sémaphore de Jardelleu, le bateau talonna des rochers. Il fut éventré.

Heureusement, l'équipage de six hommes put embarquer à bord du canot du bord et faire un signal avec une torche.

Le signal de détresse fut repéré due la côte par un préposé des Douanes qui avisa le canofde sauvetage d'Os

L' Académie Française a d écerné 1 es prixCognacq-Jay LES LAURÉATS DE LA RÉGION

L'Académie Française a décerné les prix suivants. Voici ceux qui intéressent notre région.

Dotations de 20.000 francs CALVADOS

M. Heude. à St-Pierre-du-Mont. CHARENTE

MM. Jauseau, cultivateur à SaintAmand-de-Boise Criard, cultivateur à Le Bois-Place, en Ré.

COTES-DU-NORD

M. Tanvez, marchand de graina à Guingamp.

FINISTERE

M. Forest, fermier à Lanambroaa, en Brélés.

ILLE-ET-VILAINE

M. Gomelet, cultivateur à Argentré»du-Plessis.

LOIRE-INFERIEURE

M. Gautreau, cultivateur à La Pionnière, commune de Taillé.

MAINE-ET-LOIRE

M. Pineau, horticulteur à SainteChristine.

MANCHE

M. Almy, cultivateur à Le Lorey. MAYENNE

M. Renault, cultivateur à la Molière, à Saint-Berthevin-la-Tannière. MORBIHAN

M. Le Joubloux, cultivateur à Sarzeau.

ORNE

M. Hue, employé au chemin de fer, à Sérigny.

SARTHE

M. Daguenet, cultivateur à la Chapelle-Huon.

DEUX-SEVRES

M. Clément, cantonnier au chemin de fer de l'Etat à Saint-Maixent-deBeugné.

VENDEE

M. Agéon, à Bretignolles-sur-Mer. Dotations de 8.000 francs

Dix enfants vivants

Epoux Prouteau, cantonnier au chemin de fer de l'Etat à La Cabanne de Saint-Porchaire, par Bressuire (DeuxSèvres).

M. Reuzé, cultivateur à Bais, la HilIlère (Ille-et-Vilaine).

M. Alexandre, électricien, la Croixdu-Cocard, à Hainneville (Manche) M. Baraness, électricien à Nantes M. Boutier, cultivateur à la PetiteBorde, à Lammay (Sarthe).

9 enfants vivants M. Gaumont, aide de culture à Guécélard (Sarthe); M. Couzin, domestique agricole à StPierre-du-Chemin (Vendée).

M. Girouxn. cultivateur à la Ventrouze, lieu dit le Billot. (Orne): le£. Barbereau, cultivateur à Saint-Orvain, (Vendée); M. Pineau, plâtrier. Les Sables d'Olonne (Vendée); M. Logeais. cultivateur à Izenay. (Vendée); M. Besson, cultivateur à Maché, (Vendée) M. Touraine.. cultivateur al Mauzé-Thouarsais. (Deux-Sèvres): Mo Fournier. employé aux Chemins de fer de l'Etat, à St-Maixent-l'Ecole. (DeuxSèvres) M. Cousin, cultivateur à Laubrecais par Clessé, (Oeux-Sèvres) M- Liedot. terrassier-cimentier à Alençon. (Orne); M. Le Cornu, cultivateur, Les Haies, commune de Cerizy-Belle-Etoila (Orne) M. Bougon, chef-cantonnier, la Baillée, commune de Tessé-la-Madeleine (Orne); M. Serre, employé de chemins de fer à St-Omer-en-ChausI sée, (Orne) M. Ridereau. ouvrier tisserand h Olsseau (Mayenne) M. Lucas, cultivateur à la Truchère, commune de Lesbois (Mayenne): M. Llcois, cultivateur à la Pierre, commune de Sermatze (Malne-et -Loire) M. Herbert, cultivateur à Mesnillard. (Manche) M. Hamard. cultivateur à StMartin-du-Limet (Mayenne) M. Amoneau, cultivateur à Saint-Quentin-lesBeaurepaire (Maine-et-Loire) M. Lefèvre, fermier à Crasville, (Manche). M. Troel. cultivateur à Saint-Gillee. Pligeaux (Côtes-du-Nord) M. Hattais, laitier au Richen. La Chapelle-Thouarault (Ille-et-Vilaine) M Ballè, cultivateur. Le Sel-de-Bretagne (Ille-etVilafne M. Brezel brocheur de semelle, à Fougères (Ille-et-Vilaine) M. Auguin. cultivateur. La Motte-Brùlon. à Rennes M. Ferrand. cultivateur à Parce (Sarthe) M. Dubois, cultivateur au Brosse-de-Tesson (Sarthe) M. Chartler, cantonnier à Beaufay-le-Portail (Sarthe) M. Montebrun, cantonnier, Le Closage, à Ligron (Sarthe): M. Rondeau, cultivateur à Mont-St-Jean (Sarthe) M. Vallienne, ouvrier de scierie à Savigné-l'Evéque (SartheK M. Robineau, ouvrier tanneur à Hennebont (Morbihan) M. Cholet, journalier à Matignon (Côtes-du-Nord) M. Marie, chauffeur à Caen (Calvados) M Robert. cultivateur à Ciré (Charente Inférieure) M Mautré, cultivateur à Esse (Gel-Air) (Charente) M. SainL-James, cultivateur Vieux, arrondissement de Caen (Calvados) M. Berthelot, livreur à Villersur-Mer (Calvados) M. Breton, manœuvre à Lanneuval, en Saint-Frégant (Finistère) M. Tranchant, journalier agricole à St-Fulgent-des-Ormes, lieu dit Chesnay (Orne).

Huit enfants vivants. M. Bécot, cultivateur à Sigournais (Vendée) M. Coutand, cultivateur à Bourg-sous-laRoche (Vendée) M. Praud, cultivateur à Beaufon (Vendée) M. Desplanques, gendarme à Beaumont-Hague (Manche) M. Guillet. instituteur libre à Le Horps (Mayenne) M. Gosset, gendarme à St-Aubin-d'Aubigné (Illeet-Vilaine) M. Villedleu, dégustateur à Làttry (Calvados).

(A suivre).

KORN ER BREHONEG RAN-IEH-GUENED

(Dialecte de Vannes)

ÊTÈU EN NEDELEG

Tostat e hra d'en Nédeleg ha mal e vo klask pen d'ur skod aveit obér un étèu.

Nen de ket hepkén é Breih é ma anaùet en akustumans-sé: er hreisté a Frans, én Arvern, én Itali ér Germani, e Breih-Veur hag e broieu aral hoah, é vér. akourset d'obér en hevelep tra. E Breih é hrér ag en tam koed-sé, revé, er hornadeu, étèu, kef, skod, tousen, chouch, en Nédeleg.

A pe oen bihan, é vezé laret dein penaos er gohad tan-sé e vezè groeit aveit ma vehè bet kaeroh d'er Mabig Jesuz a pe zezè de gas en neùéieu ér boteu ranket mat ar en oeled.

En noz-se ne vè ket lakeit trepé erbet ar en tan, meit ha krampoeh e vehè groeit. Predet e vè get bara hepken,, bara hag amonen, bara ha mél. h. h:. Groeit e vè, a geteh kaer, aveit en dé-sé, un dorh bara guénih mateit get ur frond huek benak èl anis, hag e hrér bara « bonimal anehon. Er ré beur e zè, en déieu kent, de gestal bled aveit obér ind eùé ou zorh bara bonimal. pé krampoeh.

Na hireih en dé er vugalé de danoat chuen en Nédelegl Met araok dèbrein, é vezè daù d'er mestr lakat en étèu én oeled hag er bénigein get ur bar loré ha deur bénlget. kent lakat en tan abarh.

Diforh e hrér, aveit obér un étèu. ur rèvr derù benak pé un tam paù-kah séh ha start hag e harzo pel en tan; rak beta gouil er Rouanné é telé padout.

Aveit rein vegon d'er selam é harpér doh er hef, tammeu koed bihannoh hag émbér é hud er flam étré er skodeu. Nezé é tosta peb unan d'en tan aveit en emduemmet hag eùé aveit krazein er tammeu bara bonimaL Dèbrein e hra peb unan kement a vara èl ma hra vad dehon ha goudé é larér Noélenneu ha sorbienneu aveit tremen er fllaj. Bouruset ur fllaj

Dalhet em es chonj a zlù noélen kannet a pe oen kroèdur: Peh trouz zo ar en doar. kannen en E. Nouri, person Bégnén épad en Dispah. hag monville, le De la Qermonière. Celuici, avec onze marins sous la conduite du patron Charles Renouf, prit la mer et réussit à sauver les hommes de la Mousmée dont le canot dérivait. La Motumée serait perdue.

un aral ha me bamè mat, en arben ma vezè ret d'em zad hakein aveit h6 hannal

Mén é ma, ma, ma.

Mén é Ean, Ean, Ean.

Beg é chomen de chelouet b«a fichal. doh seltek poz er gannen souéhus-sé hag e zalh de gannal ém spered sel guéh ma uélan skod en Nédeleg 6 vonet barh en oeled.

Kent monet de gousket, é vezè laret er beden dirak en tan, a voéh ihuél. ol en tiad dastumet.

Diés e vehè, hiziù en de. é meur a di obér kementral. peguir er vugalé ne vè ket mui disket dehè, ér skolieu. pedein é bréhoneg, ha ne oui er ré goh ou feden nameit é brehoneg. Elsé, en ur vonet ag un tl é stleij er brehoneg ar é lerh, spered er vro hag, er hustumeu santélan.

Guéharal eùé é vezè kannet un Noélen étal en norieu. en noz-sé, èl ma vè kannet Guerzen en Enan de noz en Olsent. Noélen Brehed e vezè liésan get er hannerion

Er modeu-sé e zo èl bokedou er vuhé barh er broieu léh men dé bet fur eroalh en dud aveit kompreii boéh ou Ré Dremenet é konz dohté dr-1 er modeusé. Deusto d'er bed troein ha d'en dud diskient klask degas en ci de vout haval ar zoar er bed-man, dalhamb-ni, brogarerion a Vreih, de lakat un étèu en oeled de noz kent en Nédeleg ha de heli perùeh kustumeu hor bro. Dioallamb, dioallamb de zonet de vout haval doh er réral!

Hag a pe gleueemb en aùél lein é huitellat ér méz. noz en Nédeleg, goulenamb get er Hrocdur-Doué parrat ne ieino kalon Breihiz get aùél en Digasted. Loeiz HERRŒtr. A Paris, un Morbihannaia blesse sa femme

de trois coups de conteaa et prend la faite

PARIS, 16 décembre. Vers midi, Jean Forestier, demeurant à Auray (Morbihan), a blessé grièvement sa femme de trois coups de couteau. Celle-ci vivait maritalement avec son beau-frère Yves Moreau, 15, avenue Jules-Quentin à Nanterre, et avait refusé de reprendre la vie commune. La blessée a été admise à la maison départementale de Nanterre. Son état est grave.

Quant au meurtrier, qui a pria 1a fuite, on suppose qu'il a regagné Auray ou Pontivy, où résident ses parent*,


ETRENNES BRETONNES ,,ET D'ESPRIT BRETON

v On nous demande, un peu partout, comment s'initier à la matière bre- tonne. Il est difficile de créer une règle générale Cependant, à cette époque de la nouvelle année, plusieurs gestes s'imposent aux fervents de la Bretagne.

Langue Bretonne

D'abord pour ceux qui désirent apprendre 'la langue et même s'y perfectionner, une méthode claire et simple est, nous le rappelons car nous croyons que l'on ne peut trouver mieux, celle de M. Le Bozec Le Fran- çais par le Breton (8 frs, frais en plus). Le meilleur des exercices est de s'habituer à lire du breton courant. Pour cela, rien ne vaut un abonnement a Breiz, dirigé par le barde Eugène Le Moal. Le breton employé par Brexz est une réalisation, en excellente marche, de i'unification des dia:ectes et le type, « mutatis mutandis ». du breton à enseigner dans les écoles. Abonnement 15 francs. A l'ombre de Breiz des romans bretons s'éditent. Précédemment nous avons eu An Tornaod, Trec'h ar Ga- rantez. Voici, de Bro-Garour, une oeuvre nouvelle, Onnen. Ce dernier livre, écrit en un breton très correct. mais sans modernisation outrée, plein de saveur paysanne, condense, autour d'une simple idylle campagnarde, toute une icenerv de la vie agricole, sans oublier les croyances, coutumes et usages de notre vieille civilisation celtique qui ont subsiste, jusqu'ici, vaille que vaille, en concurrence avec les modes si changeantes. C'est aux Editions d'Arvor, place du Centre, 13. à Guingamp, que vous trouverez tout ce dont il s'agit ici, et que vous serez servi avec le plus de sécu- rite et de rapidité. C'est là que vous attendent, avec les tons marques, comme on dit, les chansons de Feiz ha Breiz, celles de Taldir. de PaotrTreouré, de Yeodet, de Koulmig-Arvor, d'Eostig Penn-ar-Cn'oad, de Toussaint Le Garrec, d'Ar Falz, de Le Bayon, d'Herrieu, de Maréchal, ces trois derniers en dialecte de Vannes.

Des livres de contes, en breton, il n'en manque pas. place du Centre a Guingamp ceux d'Inizan. de Luzel, de Jezepou. d'Yvon Crocq. etc.

Pour le dialecte de Vannes. s'adresser à Loëiz Herrieu, à la Villeneuve, en Saint-Caradec, Hennebont.

Faisons une bonne place dans nos étrennes de cette année aux productions bretonnes. Nous sommes à un tournant de l'Histoire où la Bretagne doit dégager sa personnalité.

Cet effort est particulièrement sensible dans la grande revue trimestrielle et bilingue du bardisme An Oaled, que dirige, à Carhaix, Taldir. depuis tantôt reuf an. Un an 26 francs.

HISTOIRE BRETONNE

EN LANGUE FRANÇAISE

Parmi les auteurs de langue française qui nous semblent remplir surtout ces buts, on pardonnera au nom de Mlle Marthe Le Berre de venir sous notre plume. On sait quelle est sa valeur, comme vulgarisatrice d'Histoire. Un Grand Missionnaire Breton, le Père Manoir (9 frs, Editions Simon, Rennes) a de suite mis l'auteur dans un rang à part. On a pu saluer, en elle, ce type d'écrivain tant désiré en Bretagne, qui condense, pour un public trop absorbé par la lutte sévère de l'existence, ce qu'un bon Breton se doit de connaître.

Entre temps, sa plume, habile à intéresser de jeunes lecteurs, s'est hasardée, avec succès, dans le récit d'imagination. Viciant ou la Filleule de la Fée, édité par la Maison Casterman de Tournai, donne la note à la fois chrétienne et bretonne, tout en restant dans le domaine de la vie quotidienne. La Jeunesse Bretonne sur les pas de ses Saints, nous le rappelons, est non seulement un livre d'édification. comme toute Vie des Saints, mais le meilleur tableau que l'on ait tracé depuis longtemps des origines bretonnes. La Légende Dorée, qui n'est que de l'Histoire amplifiée par le Peuple, y revêt la réalité de ses prestigieuses couleurs. Magnifique présentation de la Maison Fr. Simon, de Rennes. Bois gravés vigoureusement enlevés de Xavier de Langlais. 18 frs. 20 frs franco. Le Tour de Bretagne, avec son titre breton, Tro-Breiz, est un livre de lecture française et courante. Autour de la fondation des sept évêchés primitifs. il conduit nos jeunes Bretons, tel Mentor, le curieux Télémaque. sur le théâtre de l'Histoire et les champs de l'activité bretonne la plus moderne. Il est illustré de dessins à la plume, de Pierre Galle. le distingué directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, et présenté par la maison Lafolye. de Vannes, sous la double forme du cartonnage ou d'un élégant brochage, selon qu'on le regarde comme manuel ou comme livre d'agréable passe-temps. Prix 6 ir. 50. port en plus.

Pour des lecteurs déjà avertis, nous ne sa trions trop recommander Nos vfetts manoirs à légendes, édités par la société Les Amis de Louis Le Guennec s et source abondante d'histoire locale pour Léon. Tréguier et Cornouailles. S'adresser à M. Waquet, archiviste départemental à Quimper. Dans ces régions, les a noblansou a se retrouvent à chaque pas. Jadis demeures de « gentilshommes à lièvre d'épée de fer, elles sont les témoins, quelques-unes des guerres de la Ligue, d'autres de la Révolte du Papier timbré et celles-là, de la Chouannerie. Prestigieusement. l'écrivain disparu en conte l'histoire, et cette histoire est celle de la Bretagne, une histoire vivante et parlante. Ha breman. bloavez mat da bep hint ac'hanoc'h, lennerien korn or brezoneg, braz ha bihan. qmazed ha merc'hed. hap or baradoi da finn ho puhez 1

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LA JOURNÉE

A L'AÉROPORT

9 heures à 18 heures. Aéroport de Rennes-Saint-jacques Baptême» de i air et voyages aériens.

EXPOSITIONS

9 heures à 16 heures. Galeries de Vtcote Reoionaie des Beaux-Arts, rue Huclie Exposition des Lravaux des géomeires-experts de l'Ouest.

17 heures Galerrte Jobbé Duval vernissage de l'exposition Auguste de Penguern,

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13 heures à 16 heures. Paiais des Musées visite gratuite des salies d'exposition.

RÉUNIONS

10 heures. Hôtel de France, rue de La Monnaie assemblée générale du syndicat des fabricants de bo.ssons oatcuses d Ile-et-Vilaine.

16 heures. Salons Gaze matinée dansante des équipes sociales.

17 h. 30. Maison du Peuple réunion du Syndicat des ouvriers et employés du chauffage central.

CONFÉRENCE

17 heures. Faculté des Lettes oonférence.

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14 heures. Au Foyer La Ronde des Heures.

14 h. 30. Au Royal La Bandera. 14 h. 45. Au Sélect Malheur aux vaincus et Le dernier des Mohicans. 14 h. 45 A l'Excelsior Le Roi. 14 h. 15. A La Tour-d' Auvergne Crme et Châtiment.

14 h. 46. Au Carillon Bourrasque. En soirée même programme.

THEATRE

20 h. 30. Werther.

LA JOURNEE JUDICIAIRE

13 h. 30. Palais de Justice Audience du tribunal correctionnel et de la Cour d'Appel.

HALL DE a L'OUEST-ECLAIR 16 heures. Informations. Exposition des plus récentes photographies de l'actualité mondiale.

DEMAIN

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Le 15, vers 14 heures, la jeune H. H. âgée de 19 ans, quitta le domicile de ses parents pour faire une commission, mais on ne la revit pas. Son père, justement inquiet, s'est rendu au commissariat du 2- arrondissement où il a donné le signalement de sa fille elle porte 25 ans, elle est assez grande et assez corpulente. Ses cheveux sont bruns, ainsi que ses yeux. Elle était vêtue d'un manteau gris chiné, d'une jupe noire, d'un gilet de laine grenat. Elle était chaussée de souliers bas noirs.

Les personnes sasceptibles de fournir des indications au sujet de cette disparition sont priées de se mettre en rapport avec le commissariat du 2« arrondissement, à Rennes.

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au CINEMA ROYAL, place du Calvaire Ouverture des portes à 9 h. 30 Seuls les enfants de 6 à 15 ans pourront entrer.

Les grandes personnes ne seront pas admises

Conservez les entêtes de L'OuestEclair, édition de Rennes (côté date) des 13, 14 et 15 décembre.

Ces trois entêtes, valables pour une famille, donneront droit à autant de cartes d'entrée gratuites -u'il y a d'enfants âgés de 6 à 15 ans. Présenter le livret de famille, même pour un seul enfant.

Les maîtres et professeurs accompagnant un groape d'élèves de leur école obtiendront une carte gratuite. L'échange des entêtes contre des cartes d'entrée se fera à l'Office des Voyages de l'OUEST-ECLAIR, 38, rue du Pré-Botté, au rez-de-chaussée: du 15 au 22 décembre, de 9 heures a 12 heures et de 14 heures à 18 h. 30. Le dimanche matin, de 9 heures à 12 heures.

Le Concert .de l'Orphelinat des chemins de fer français (Fondateur Flamand)

Une belle fête dans une salle spacieuse et chauffée, avec un décor de circonstance et une assistance choisie, parmi laquelle nous retrouverons comme toujours les amateurs de beaux spectacles, qui aiment aussi soulager ceux qui souffrent; un programme judicieusement élaboré, avec le concours de nos Désiré Descamps, Andrée Castfel, du Théâtre de Rennes, H. Bréhe, prix d'honneur, Mlle M. Departout, premier prix du Conservatoire, Mmes Biet et Chevalier. MM. Renault, Colin, Chevalier, de Rennes-Comœdia, Mlle M. Aloyer, professeur de piano, et naturellement l'Harmonie des Chemins de Fer de l'Etat, voilà ce que nous offre, dimanche prochain à 14 h. 15, dans la superbe salle du Lycée. le comité de Rennes de l'Orphelinat, à l'occasion de son arbre de Noël en faveur de ses orphelins.

La présence des autorités rennaises et ferroviaires y est dès maintenant assurée, comme d'ailleurs celle des nombreux amis et adhérents que possède à Rennes cette oeuvre humanitaire, si vitale et avantageusement connue et appréciée.

Les organisateurs nous informent que tout est à point et qu'une très agréable surprise, due à la générosité d'un bienfaiteur de l'oeuvre, sera réservée aux spectateurs. Mais n'anticipons pas.

Les billets d'entrée seront en vente dès 15 heures samedi après-midi, à la porte rue Toulüer, et dimanche matin à partir de 9 heures. Il sera prudent de s'en munir pour éviter l'encombrement à l'entrée dimanche. Les sociétaires peuvent les retenir aux receveurs.

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M. Gabriel Menant, âgé de 35 ans, photographe demeurant 6, rue Beaumanoir, a eu l'infortune de constater que la vitrine de son magasin avait été privée, durant la nuit, de deux appareils de cinéma et de projections, valant chacun 850 francs.

Le commerçant a porté plainte. Notons qu'aucune trace d'effraction ne fut relevée. Le ou les cambrioleur s'est introduit à l'aide de faussets clefs qui lui servirent, :on coup fait, à refermer les portes pour éveiller l'attention le plus tard possible. Une enquête est ouverte pour arrêter cet audacieux et adroit cambrioleur. Puisque vous viendrez

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du boulevard de la Tour d 'Auvergne Hier, à 14 heures 30 et à 16 heures, l'Ecole Maternelle du boulevard de la Tour-d'Auvergne a fêté joyeusement Noël. Un programme charmant on s'en doute fut applaudi comme Il se devait C'est ainsi que les nombreux spectateurs purent voir et entendre Boules de neige et Pierrots (divertissement) Rigaudon (de Krever) violon par Mme Fablet En revenant d'Auvergne (danse) La ronde du jupon (ballet) Chant d'Amour (de Boisdeffre). violon par Mme Fablet Noël (de Chevais). chœur mimé. Le piano d'accompagnement fut tenu avec art par Mme Pavec.

Parmi l'assistance présente à cette délicieuse féerie nous avons reconnu Mmes Caplier, directrice de l'école maternelle du boulevard de la Tourd'Auvergne Fablet et Larvaron, adjointes; Baderot, vice-présidente du Comité de patronage des écoles maternelles MM. le docteur Baderot; Le Lay, inspecteur d'académie; Dodu, inspecteur d'académie honoraire; Mmes Dodu, Grall, Château, Lasne, Rollin. Harquint, Tromeur, Morel, di- rectrice de l'Ecole Normale; Baillarge, Andrieu, Duplessis, Dubois, Martin, Bonnet, Galle, Louvel, institutrices honoraires Gatin, Roux, Andrieux, Dupuis. Michel, Mlles Régnier, Cadieu, institutrice, et de nombreuses mamans d'élèves qui applaudirent comme ils le méritaient les jeunes acteurs et actnces qui. tous et toutes, firent le plus grand honneur à leurs dévouées maitresses.

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Ce soir, de 17 h. 30 à 18 h. 30. consultations gratuites au Secrétariat Populaire de la rue du Pré-Perché. 26. S'y présenter pour tous renseignements juridiques ou sociaux.

Par suite des fêtes de Noël et du Premier de l'An. les consulfations seront ensuite suspendues jusqu'au jeudi 14 janvier.

L'Uuett- Eclair publie onaque loui d« t ANNONUKS ULABWattB PMMWat | a*a* au la Miuwa.

Une intéressante conférence sur la comptabilité

par M. Fougères

professeur à l'Institut commercial (1.P.B.)

Dimanche matin, dans le grand hall de la Bourse de Commerce, sous la présidence de M. Thélohan, doyen de la Faculté de Droit assisté de MM. Trochu. Morvàn et Mme Batisse-Du- val, M. Fougères a prononcé une intéressante conférence sur la comptabilité en général, sur le rôle professionnel et moral du comptable, sur les moyens de formation dont disposent les leunes qui veulent embrasser cette carrière. L'ass'stance était nombreuse et choisie On remarquait, au rremier rang M. L. Bahon-Rault, président de la Chambre de Commerce de Ren- nes M. Lebreton, conseiller municipal M. Gardeur, inspecteur départemental de l'Enseignement technique M. Grillet. ancien inspecteur du Travail un représentant de la Chambre d'Agriculture, etc.

Des centaines d'élèves, jeunes gens et jeunes filles, remnlissaient la vaste salle. De nombreux commerçants étaient également venus.

Après une allocution de M Thelohnn. qui rendit hommage à M. L. Bahon-Rault, créateur de l'Institut Polytechnique de Bretagne, et qui présenta le conférencier, M. Fougères. « grand maître de la comotabilité p et professeur très apprécié, celui-ci entra directement dans le vif du sujet. Il serait trop long de raconter par le menu la causerie documentée et familière que nous eûmes le plaisir d'entendre. Nous apprîmes cependant que la comptabilité n'est pas la science moderne que l'on croit; en 1523. l'Italien, Luca Paciolo. étudiait déjà les différents livres que doit tenir le mar- chand le mémorial qui est le brouillard de nos lours, le journal. le grandlivre et posait les principes de la partie double « Il n'y a vas de débit sans crédit et récipronuernent. tout compte qui donne est créditeur de la valeur donnée, tout compte nui reçoit est débiteur de la valeur reçue. »

M. Fougères examina minutieusement les inconvénients de la partie simple et mit en lumière les précieux avantages qu'offre la partie double. Puis, passant à la définition du comptable. il montra en ce dernier « la personne à Cui est confiée tout ou partie de la fortune d'autrui et qui doit être à tout moment prête à en rendre compte x. Le comptable, surtout à notre époque doit être une encyclopédie vivante il lui faut connaitre le droit commercial. la législation fiscale, tout ce qui concerne les opérations postales et bancaires. les assurances, les transports. les assurances sociales, etc. Il lui faut aussi, pour être digne de sa fonction, nossédpr deux qualités essentielles Vïntéqrité, la discrétion. Il est impossible ici d'entrer dans le détail d'une conférence aussi remarquablement documentée, émaillée d'anecdotes pittoresques. et souriantes et qui se termina par un rappel du rôle des écoles professionnelles en général, de celui de l'Institut d'enseignement commercial de Rennes en particulier, dont les cours, donnés à la Faculté de Droit, sont entièrement gratuits. M. L. Bahon-Rault, en quelques mots, remercia M. le Doyen, le conférencier, les nombreux assistants. Il eut une parole aimable pour chacun et souligna la volonté ferme de la Chambre de Commerce de travailler énergiquement à la formation professionnelle des jeunes qui se destinent aux carrières industrielles et commerciales. En une conclusion spirituelle qui fut un éloge du conférencier et un hommage à la science comptable, M. Thélohan mit un point final à cette causerie si précise, si convaincante et si documentée.

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de la Faculté des Lettres Nous rappelons que c'est aujourd'hui jeudi, a 17 heures, qu'aura lieu la conférence de M. Noble Hall, directeur pour la France de l'Office Bntannique de Tourisme et d'Expansion Nationale.

M. Hall parlera de Kipling.

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L'INAUGURATION DES NOUVEAUX DISPENSAIRES DU COMITÉ DE RENNES DE. LA SOClÉTÉ DE SECOURS AUX BLESSÉS MILITAIRES

Mercredi, à 15 heures, le comité de Rennes de la Société de Secours aux blessés militaires inaugurait ses nouveaux dispensaires, 3 et 3 bis, rue Saint-Hélier.

Cette cérémonie émouvante se déroula en présence de nombreuses personnalités. C'est ainsi que nous avons reconnu MM. Pradel, conseiller de préfecture, représentant le préfet d'IIle-et-Vilaine Brevet, adjoint au maire Mgr Mignen, archevêque de Ren'nes MM. le général Rpuvillois, président du comité de la S.S.B.M.; Guillemot, délégué régional de la S.S.B.M.; les docteurs Robin, Hardouin, Le Gall La Salle, Roger et Patay Bodet le colonel du Halgouët le représentant -du médecin-chef de l'hôpital militaire Mme Chenet, docteur MM. le chanoine Groult MM. Legros et Guillon, des Assurances Sociales; Thépault, représentant l'OfEce Antituberculeux Le Ho, président de la Caisse d'Epargne de Rennes le commandant Boucher Ruban, d'Alincourt, Hacard le chanoine Geffroy, curé de Toussaints l'abbé Macé Jouaust Mmes la comtesse d'Dtchegoyen, présidente du comité de Guern. Hacard, Lecoq. présidente de l'Union des Femhail, Abrand, Lengaigne, Saucourt, Lejeune, Rouvillois, L. Durand, Duchesne, Delaunay, Hubert, etc. et de très nombreuses infirmières.

Mgr Mignen, dans une atmosphère de recueillement, donna sa bénédiction aux locaux si blancs et si nets des nouveaux dispensaires.

Les discours

M. le général Rouvillois prononça ensuite un discours dont voici le prin- cipal

c Au nom du Comité de Rennes de la S. S. B. M., nous vous avons convié à l'inauguration des nouveaux locaux de notre Société, nous sommes très heureux que vous avez répondu à notre invitation.

« Je veux remercier tout d'abord nos présidents d'honneur

t M. le Préfet d'Ille-et-Vilaine qui, empêché par d'autres obligations, nous a exprimé ses regrets de ne pouvoir venir personnellement à cette cérémonie et a bien voulu s'y faire représenter

« Mgr Mignen qui nous a déjà fait l'honneur de procéder lui-même à la bénédiction de nos nouveaux locaux, ce dont nous lui sommes reconnaissants MM. le Général Commandant d'Armes de Rennes, récemment arrivé dans notre garnison, qui a bien voulu accepter la présidence d'honneur que nous lui avons offert-;

c M. le Maire de Rennes, dont nous connaissons l'active sollicitude pour toutes les œuvres sociales et charitables de notre grande cité < Je remercierai également

c M. Bahon, président de l'Office Départemental Antituberculeux, sous la haute direction duquel fonctionne notre dispensaire antituberculeux

c MM. les Membres du Conseil d'Administration de la Caisse d'Epargne, qui veulent bien nous accorder chaque année une généreuse subvention qui nous est fort utile et dont nous leur sommes profondément reconnaissants

c Je suis particulièrement heureux de saluer Mme la Présidente de l'U. F. F., dont nous considérons la présence ici aujourd'hui comme un témoignage de l'union vraiment fraternelle qui existe entre les deux sociétés de Croix Rouge représentées à Rennes

c Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont bien voulu nous apporter le précieux témoignage de la sympathie qu'elles portent à notre oeuvre. c L'oeuvre de la S. S. B. M., comme celle des autres sociétés de Croix Rouge est double Militaire et civile. c C'est d'abord, comme son nom l'indique, une société de secours aux blessés militaires.

c Le souvenir des services rendus pendant la grande guerre par nos admirables infirmières, auxiliaires compétentes et si dévouées du Service de Santé tant dans les hôpitaux du front que dans ceux du territoire, sont trop présents à votre mémoire pour que j'insiste sur ce point ainsi que sur leur rôle dans tant d'organisations connexes Infirmeries et cantines de gare; dépôts de convalescents cercles de penaissionnaires, etc. En temps de paix, notre Société continue son assistance à l'armée partout où elle peut lui être utile, soit en France, soit dans les Colonies.

4 En France, des équipes d'inflrmières servent dans certains hôpitaux militaires ou de la marine à titre permanent et le Service de Santé en a maintes fois utilisé à titre temporaire, en cas d'épidémie, pour renforcer son personnel surmené.

Elle forme chaque année dans des centres comme le nôtre de nouvelles infirmières qui sauraient suivre l'exem- ple de leurs ainées dans l'éventualité que nous ne saurions écarter d'une nouvelle conflagration et elle prépare la mobilisation de son personnel. « L'organisation à Rennes d'un hôpital auxiliaire de 100 lits est prévue et réglée.

« Si, en temps de paix, l'œuvre militaire de la Société est surtout une oeuvre de préparation, il n'en est pas de même de son oeuvre civile qu'il serait plus exact d'appeler aon oeuvre sociale.

c L'article 25 du Pacte de la S. D. N. a invité toutes les Croix Rouges il. consacrer dorénavant leur activité « à l'amélioration de la santé, & la défense contre la maladie et l'adouciseement de lasouffrance. »

4 Programme indéfini, Illimité, dans lequel la Croix Rouge Française a choisi deux tâches principales qu'elle a fait siennes La lutte contre la mortalité infantile et la lutte contre la tuberculose.

c L'une et l'autre sont les deux grandes pourvoyeuses de nos cimetières C'était donc contre ces deux fléaux ravageant la France qui importait d'entreprendre une campagne active.

c Les résultats obtenus depuis quinte ans répondent fort heureuse-

ment au bel effort fourni tant par l'action directe de la Croix Rouge que par la collaboration qu'elle apporte aux services officiels dont elle a voulu, fut-ce parfois au prix de quelqu'abnégation. devenir l'auxiliaire, comme elle l'est toujours, du Service de Santé militaire.

« A Rennes, la première des deux taches principales de la Croix Rouge Lutte contre la mortalité infantile, est assurée par l'U. F. F. c La S. S. B. M. contribue il. la seconde en gérant son dispensaire antituberculeux, sous la haute direction de l'Office Départemental Antituberculeux. c Mais elle ne borne pas là son action. Elle possède un dispensaire général ouvert à tous les indigenta et où le malade qui se présente trouve tout ce qui convient à son cas consultations de médecine et de chirurgie générales avec pansements, pi- qûres, petites Interventions chirurgi- cales et services spécialisés. Elle est toujours prête, par ail- leurs, à apporter sa collaboration sux organisations officielles en cas de ca- lamités publiques, d'épidémies et dans toutes les circonstances où son concours peut être utile.

Vous visiterez nos deux dispensaires.

c Je dois mentionner à ce propos que le dispensaire antituberculeux sur l'initiative et avec l'aide de la mission Rockfeller. Il a été ensuite rattaché à l'Office. Départemental d'Assistance et de Prévoyance antituberculeuse. « A sa fondation, ce dispensaire a été inconfortablement et provisoirement abrité dans les vieux locaux de la rue Kléber. t. C'est grâce à un don très géné- reux de la Caisse d'Epargne que nous avons pu lui donner le local confor- table et pratique que vous visiterez. Ce dispensaire est, bien entendu, entièrement Isolé du dispensaire gêné- rai. Exceptionnellement, afin de vous éviter un détour par la rue, nous avons ouvert aujourd nui la porte de communication habituellement con- damnée. c Vous verrez les salles de panse- ments et'de cours où nos futures infirmières reçoivent l'instruction théo- rique et pratique d'éminents prati- ciens (médecins, chirurgiens, spécia- j listes) au dévouement desquels je me plais à rendre un hommage recon- naissant.

Vous estimerez, J'espère, que nous avons réalisé une organisation tout à fait satisfaisante de cette ancienne prison au prix de bien grandes difficultés difficultés pécuniaires surtout, qui ne sont pas encore complètement surmontées, malgré les subventions que nous avons reçues du Ministère de l'Hygiène et de généreux donateurs, auxquels je dois renouveler aujourd'hui l'expression de notre profonde gratitude, c Je tiens à souligner également le geste généreux de tous les artisans de l'édification et de l'aménagement de cet établissement qui ont bien voulu, à titre de don personnel à notre oeuvre, nous consentir une réduction sur leurs mémoires.

c Le principal mérite de cette organisation revient à mon prédécesseur, M. Guillemot, aujourd'hui délégué régional de notre Société et à la comtess d'Etchegoyen, l'active et dévouée présidente de notre Comité de dames. C'est à elle que je vais demander, comme étant particulièrement qualifiée à cet effet, de vouloir bien vous faire les honneurs de son domaine. >

Ces paroles furent vivement applau- dies ainsi que celles de M. Guillemot qui, après avoir salué les autorités présentes et avoir remercié les bienfaiteurs de l'oeuvre s'étendit longuement sur la magnifique conduite de Mme Austaut

< Il ne nous a pas paru déplacé de fêter en ce jour les vingtcinq années de professorat et de direction d'une de nos infirmières des plus zélées, des plus compétentes et des plus méritantes.

«c Dut votre modestie en souffrir, je suis obligé, Madame Austaut, d'analyser vos états de service, puisque l'orientation que vous avez donnée à votre vie doit servir d'enseignement et d'exemple.

« A peine venait-il de se produire un grand vide dans votre existence que vous avez songé à utiliser, pour le bien du prochain, votre besoin d'activité et de dévouement. Ayant obtenu le diplôme supérieur d'infirmière S.S.B.M en 1911, vous acceptiez presqu'immédiatement d'assurer la direction du dispensaire ordinaire de la S.S.B.M. et la formation des jeunes infirmières dont l'instruction vous était confiée. c C'est dans ces postes que vous deviez donner votre mesure et c'est pourquoi vous êtes aujourd'hui à l'honneur c La grande tourmente qui fondit sur la France en 1914 et qui nécessita l'emploi immédiat de toutes les compétences et de tous les dévouements vous obligea à suspendre votre enseignement, ou plutôt, c'est sur un autre plan que vous fûtes appelée à l'exercer et c'est à l'hôpital auxiliaire n° 12 que l'on vous retrouve, exerçant les fonctions d'infirmière-major. Là semblent s'être données rendez-vous les maladies les plus affreuses et les plus inguérissables, ajoutant encore leur horreur à toutes les misères nées de la guerre. e Vous y êtes l'auxiliaire avisée et ponctuelle du corps médical, avec une abnégation qui, pendant plus de quatre années, ne s'est jamais démentie « Les qualités qui distinguent l'inflrmière française don complet de soi-même, abnégation entière, aésintéressemenC' total, dévouement san.° bornes, accomplissement du devoir sans nervosité, discipline librement acceptée, bonté compatissante sans attendrissement, non seulement vous les possédez tous les degrés, mais ces vertu*, qui -sommeillent dans toute âme de femme et de française et qui n'attendent qu'une occasion pour fleu- rir et s'épanouir, vous savez les, faire naître et les développer chez celles qui vous entourent, car l'exemple n'est-il pas le meilleur des enseignements qui engendre des merveilles

̃ Le. tourmente apaisée, vous repre-

nez votre place à la tête de non ser.vice*, orientés désormais vera l'orgenisation des œuvres de paix et sous votre impulsion, avec une autorité mitigée de douceur et de patience, des infirmières se forment, n'ayant d'autre objectif que de secourir les misère? humaines, sans compter les auxiliaires, les scouts et les guides, qui vous doivent leur enseignement et leurs diplômes et concourent avec vous à nos oeuvres de paix et d'assistance sociale! N'est-ce pas là le meilleur moyen de dissiper les préjugés et de calmer les rancunes ? »

M. Guillemot poursuit en ces termes: « Le Comité de Rennes, qui sait apprécier vos éminents services, se joignant à vos amis et à vos infirmières qui se serrent nombreuses aujourd'hui autour de vous, se fait un plaisir de vous offrir un souvenir de vos noces ¡ d'argent: puisse-t-il vous être agréable, il est, en tous cas, le témoignage 1 de l'affectueuse reconnaissance de tous ceux qui vous ont vue à l'oeuvre et j'ai, pour ma part, la très vive satisfaction de vous en apporter, avec mes voeux. la très respectueuse assu1 rance.

« Et si, ce qu'à Dieu ne plaise, de nouvelles catastrophes venaient à s'abattre sur le pays, dix-sept équipes comprenant chacune huit infirmières rien que pour le Comité de Rennes et sans y comprendre les services séden.itaires. seraient prêtes à répondre au premier appel de nos hôpitaux aux!liaires et du service de santé, sans autre préoccupation que celle de l'accomplissement du devoir, car les récomPenses humaines sont d'un appoint lé. ger pour l'infirmière française et cependant, Madame, vous en avez presque épuisé la gamme médaille d'argent des épidémies, médaille d'argent de la reconnaissance française, médaille d'honneur de la S.S.B.M. J'aurais aimé' à vous remettre aujourd'hui la médaille de vermeil, que la Société accorde avec une parcimonie qui en rehausse la valeur, en récompense de services exceptionnels rendus. Le Comité a exprimé le désir qu'elle vous soit attribuée et je ne doute pas d'avoir sans tarder le plaisir de vous annoncer i que le Conseil central a accédé à sa demande et à nos désirs.

« De même. j'ai conflance M. le Préfet voudra bien réserver bon accueil à la demande, que le Comité compte lui adresser au sujet de l'attribution des palmes académiques que légitiment vingt.-cinq années consa- [ crées gratuitement au service de l'hu- mfinité et à l'enseignement. n Mme la comtesse D'Etchegoyen fit, alors. les honneurs de la maison c'est̃ à-dire qu'elle fit visiter les salles splen[ didement aménagées des nouveaux disoensaires. Quel magnifique effort Effort dont on ne dira jamais assez de bien.

Une importante réunion

des Sociétés de Secours Mutuels Les délégués des sociétés affiliées à l'Union départementale des Sociétés de Secours mutuels d'Ille-et-Vilaine se 1 réuniront en assemblée générale le dimanche 20 décembre, à 9 heures du matin, au Palais Saint-Georges, salle des réunions (corridor du 1er étage audessus de l'entresol).

A l'ordre du Jour Lecture et approbation du procès-verbal de la précedente assemblée élections partielles d'un vice-président et de cinq membres du Conseil d'administration compte rendu financier de l'exercice 1936, rapport de la Commission de contrôle rapport du délégué au congrès de la mutualité situation et fonctionnement des organismes d'assurances créés par l'Union, soit la caisse maladij « La Mutualiste d'Ille-et-Vilaine » et la section d'Ille-et-Vilaine de la Caisse d'assurance vieillesse-invalidité de la Mutualité française (bureaux du Palais Saint-Georges) proclamation du résultat des élections modifications apportées aux récompenses honorifiques demandes de la Mutualité de la Somme et de la Mutualité aixoise étude en vue de la diffusion mutualiste par la création d'une amicale départementale.

Chaque délégué est tenu d'assister aux réunions et commissions auxquelles il est convoqué, à moins d'une excuse valable formulée par écrit au président avant la réunion.

Les représentants des sociétés en dehors de Rennes sont admis à voter par correspondance sur les questions inscrites à l'ordre du jour. Toutefois. pour ces questions, de même que pour celles pouvant nattre de la discussion, ils pourront confier leurs pouvoirs par écrit au représentant d'une autre société. Ce dernier ne pourra dans ce cas représenter plus d'une société. en dehors de la sienne.

Une brochure contenant le texte de la loi du l«r avril 1898, modifiée par le décret-loi du 30 octobre 1935, sera, Ic jour de la réunion, à la disposition des sociétés, au prix de 1 fr. 50 l'exemplaire.

LA VEILLEE DE NOËL

A LA SALLE SAINT-HELIER Nous rappelons Que le Cercle théâtral 1 La Cigale » donnera pour la veillée de Noël un grand sala de comédie avec au programme l'inénarrable vaudeville en trois actes de MM. MouëzyEon, Alfred Vercourt et Jean Bever Le Tampon du Capiston.

La gaité Irrésistible de cette spirituelle comédie dépasse tout commentaire. C'est trois heures de fou rire que la Cigale voue .convie le leudi 24 décembre. en la salle du patronage SLHéller, 25, boulevard Laënnec.

Les billets seront en vente partir de dimanche prochain chez MM. Chauvel. 144, rue Saint-Hélier; Bieard, chaussures, 21, rue Saint-Hélier, et à la porte de la salle, partir de 19 h. 30. Rideau fi 20 h. 30.

N'oubliez pas que tout WERTHER est enregistré par

NINON VALLIN sur disques COLUMBIA: en vente chez A. RACINE, 6, rue Lafayette. MATINÉE DES GRANDES ECOLES Eacore troTS^burs d'impatlefîce et nous serons au 20 décembre, date tant attendue de la Matinée des Grandes Ecoles qui, cette année se era avec le concours du Llly's Orchestra, Il 15 h. 40 dans les Salons Gaze.

Une fête signée: les Taupins Est garantie pleine d'entrain 1 »

Un prix Cognacq-Jay

de 8.000 f rancs à Rennes L'Académie Française vient de décerner un prix Cognacq-Jay de 8.000 francs à une famille rennaise particulièrement méritant^ celle .des époux Auguin, cultivateurs a la Motte-Brulon, parents de neuf enfants.

A ces braves gens que cet heureux événement va mettre dans la joie, nous adressons nos bien sincères félicita- tions et nos meilleurs voeux de prospé- rite pour leur nombreuse famille. La constitution d'une société de protection

des cimetières Rennais

Nous rappelons qu'un Comité se forme en ce moment, pour la constitution d'une Société qui aura pour but de veiller au bon entretien géné- ral et à la protection de nos cime- tières rennais, ainsi qu'aux conces- sions appartenant aux sociétaires. Une réunion constitutive aura lieu à cet effet le dimanche 20 décembre, à 10 heures, dans la salle des BeauxArts, rue Hoche.

Nous prions instamment les familles que ce projet intéresse, de vouloir bien se faire représenter à cette réunion, l'état géneral de nos cimetières devant inciter tout particulièrement nos concitoyens à s'intéresser de très près à cette oeuvre nouvelle uniquement basée sur le respect dû à nos morts.

SYNDICAT DES Voyageurs DE BREIAgne." Nous rappelons que la deuxième assemblée générale statutaire aura lieu le dimanche 20 décembre,, à 9 h. 30, au Palais Saint-Georges, salle des Réunions. Questions Importantes a l'ordre du Jour.

Ouvriers ET Monteurs EN CHAUFFAGE Central. Tous les ouvriers et monteurs en chauffage central sont priés d'a>'SlMer à la réunion qui aura lieu à la Maison du Peuple, ce soir, à S h. 30. PALËTISTES RENNAIS. Tous les a joueurs sont priés de se rendre à l'entraînement qui aura lieu dimanche prochain 20 décembre, de 9 à 12 heures sur le terrain de M. Herfray. rue de Brest. Cet entraînement aura lieu sur planche à 5 m. 50.

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Excelsior après une séance du film LE ROI, dont le suc.cès va grandissant de jour en jour.

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Unoa vu Commexcx ET Fxderatioii DU SrroiciT» Patxowux. Vendredi 18 décembre, a 20 h. 30, au premier étage de la Chambre de Commerce, réunion du Conseil d'administration.

Ordre du jour. Lecture du procèsverbal de la dernière réunion; communications diverses- admission de nouveaux syndicats dans la Fédération l'assemblée générale 1937. Fraternelle MUSICALE. Ce soir jeudi, & 2o h. 30, répétition générale au siège, 1, rue Kléber.

Cette répétition étant la seule avant la matinée-concert du 27 décembre, tous les musiciens sont instamment priés d'y assister.

S. O. R. o'Infamteiue. Il est rappelé aux S. O. R. d'infanterie au'une séance de perfectionnement aura lieu jeudi soir 17 décembre. a la caserne du Colombier. Les S. O. R. sont invités à assister nombreux à cette séance, à l'issue de laquelle aura lieu l'assemblée générale annuelle du Cercle des S. O. R. d'infanterie. {Communiqué.) AUBERGES Laïques DE Jeunesse. Les sociétaires disponibles sont priés de passer ce soir à 20 h. 30. au Cercle PaulBort, en vue du réveillon du 24 à l'Hôtel d'Angleterre.

Sortie dimanche prochain au Lou-duLac.

CHEZ LES Ouvriers Coiffeurs. Les ouvriers et ouvrières coiffeurs syndiques ou non syndiqués sont Invités à assister à la réunion qui aura lieu le vendred: 18 courant, a la Maison du Peuple. Ordre du Jour Expose de la commission des fêtes sur l'organisation et derniers préparatifs pour le banquet et le bal de la coiffure: compte rendu de l'entrevue patronale et ouvrière questions diverses.

ETAT CIVIL DE RENNEg £ Du 16 décembre Néant.

DECES

Du 16 décembre. Déairé'Rolland tl ans, ancien commerçant, veuf 9, place Tronjolly; Jeanne Morvan. 1 an, 91, ru» Salnt-Helier; Marie Le Taille, 22 ans, bonne, célibataire, Hôtel-Dieu Mm* Thomas, née Pouzoullc, 33 ans, 18, canal Saint-Martin François Croyal, 87 anis, cultivateur, veut, 1, rue du Champ de Cete.

COURONNES MORTUAIRES, Benne* BROSSAULT, Cirier, rue de Montfort CONVOIS MORTUAIRES du 17 décembre

8 heures M. Robert, boulevard Laétt- nec, 11, Saint-Hélier. Est.

8 heures Mme Perrigault, rue de Brest, 90, Saint-Etienne. Nord.

10 heurea M. Rolland, rue Tronjolly, 9, Toueealnts, Est.

DANS l'ARRONDISSEMENT BRUZ

A LA GENDARMERIE. Le gendarme Grogneuf, de la brigade de Landivy (Mayenne), est affecté sut sa demande à la bngade de Bruz, à datet du 16 décembre.

Nous lui souhaitons la bienvenue.

CINEMA FAMILIAL LA TOUR-D'AUVERGNE T. 42-89 Harry BAUR Pierre BLANCHAR

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à L'EXCELSIOR.

aujourd'hui. ÉVÉlJEkiEUT Les Numéro. EYCnElYlEni ,l. COLOSSAL


OBSÈQUES

RENNES. vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Gaston BERTHELOT

Caissier au Crédtt Lyonnais d'Elbeuf décédé a Elbeuf. le 13 décembre, dans sa 33» année. qui auront lieu à Rennes, le vendredi 18 décembre. à 10 heures, en l'église des Sacrés-Coeurs.

On se réunira à la gare de l'Etat Inhumation Cimetière de l'Est

De la part de Mme Gaston Berthelot, son épouse: Mlle Annick Berthelot. sa fllle; M. et Mme Louis Berthelot, ses parents: de ses beau-frère, belle-sœur, onda, tantes, neveux, nièces, cousins cou.aines, et de toute la famille.

Cet avis tlent lieu de faire-part.

RENNE$. Vous êtes prié d'assister le vendredi 18 décembre 1936, à 8 heures, en l'ÏKllse de Saint-Martin, aux convoi et messe d'enterrement de

Madame Arsène THOMAS

Née Henriette POUZOULIC

décédée en sa demeure à Rennes, canal 6eJnt^Martln. 18. le 14 décembre, dans sa 34* année.

Réunion a la maison mortuaire à 7 h. 45. Inhumation cimetière du Nord. De la part de M. Arsène Thoma;, •on époux M. Jean-Claude Thomas son file de toute la famille et de ses amis. Cet avis tient lieu de faire-part.

RENNES. M. et Mme Maurice Morvan, ses parents: M. et Mme Charpentier et Mme veuve Hamelin, ses grands-parents les familles Morvan, Gervals et Hamelin. et toute la famille, ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur chère petite JEANNINE

rappelée à Dieu à l'Age de 21 mois. La cérémonie religieuse sera célébr6e le vendredi 18 décembre 1936. à 14 heures, en l'église Saint-Hélier. Réunion à la maison mortuaire. 91, rue Salnt-Hélier, à 13 h. 50.

Inhumation, cimetière de l'Est.

Cet avis tient lieu de faire-part.

GOVEN RENNES. M. Louis Legavre. voyageur de commerce, et Madame, ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur René DEVY

leur père, décédé à la Communauté de Goven, le 15 décembre 1936, muni des sacrements de l'Eglise, dans sa 91' année. La messe d'enterrement aura lieu le vendredi 18 décembre, à Goven, à 10 heures.

L'inhumation aura lieu ce même Jour. à Rennes, au cimetière du Nord.

Réunion. Octroi du faubourg de Nantes, à 2 heures.

Cet avis tient lieu de faire-part.

HEDË DINARD. vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation de

Monsieur Louis-Marie PINEL

Ancien combattant Croix de Guerre décédé chez sa mère, rue de l'Abbaye, à Hédé, le 16 décembre 1936. dans sa 42- année, muni des sacrements de l'Eglise.

La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 18 courant, à 10 heures du matin, en l'église de Hédé.

On se réunira au domicile à 9 h. 45. De la part de Mme Louis Pinel. son épouse: M. Louis Pinel, son fils; Mme Louis Pinel, sa mère; M. et Mme Pierre Chrétien, son beau-frère et sa sœur Mme Baslé, sa belle-mère; de ses beauxfrères, belles-sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines; de toute la famille et de ses amis.

Le présent avis tient lieu de faire-part. LE MANS. Vous êtes prié d'aaslster aux obsèques de

Madame

MOULLIN DE LA BLANCHÈRK née Jeanne-Julie-Marie-Thérèse

DE CHAMBORANT DE PERISSAT décédée le 14 décembre 1936. dans sa 72année,; au Mans, en son hôtel, 22, rue du 33'-Mobiles, munie des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le vendredi '18 décembre, en l'église Cathédrale du Mans, sa paroisse.

Réunion a la maison mortuaire, & 10 heures.

Une seconde cérémonie aura' "lieu a 14 heures 30, en l'église de Grazay (Mayenne), où aura lieu l'inhumation. Priez Dieu pour elle I

De la part du Vicomte de Foulhlac de Padirac, chef d'escadrons au il- cuirassiers; de M. Henry de Feydeau de Saint-Christophe, de M. Yves Houltte de la Chesnais. ses gendres; de M. Arnaud de Foulhlac de Padirac, sous-lieutenant au Il' cuirassiers: de MM. Raymond et Pierre de Foulhlac de Padirac, de M. Aimery de Feydeau de Saint-Christophe, de MM. Guy et René Houltte de la Cheanais, ses petits-fils.

Ni fleurs, ni couronnes.

8 A I N T QUAY PORTRIEUR KERTUGAL. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Ange QtJÉMAR

Maître principal de La Marine en retraite Chevalter de la Légion d'honneur décédé à l'âge de 59 ans, muni des sacrements de l'Eglise. La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 18 décembre, à 10 heures, en l'église paroissiale. De la part de Mme Ange Quémar, sa veuve: de ses enfants, petits-enfants, cousins et cousines.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RECTIFICATIF

SAINT-MALO. Dans le décès de Monsieur Georges MORDELLE6 11 a étb omis les noms de Mme Mordelles, son épouse; M. et Mme Raoul Oontier. ses enfants de ses soeurs, belles-sœurs, beaux-frères, neveux, nièces, petits-neveux et nièces.

REMERCIEMENTS

RENNES M. et Mme Alexandre Crubl ses parents: Mme veuve Crublé, sa grand'mère André. Pierre, Léon, Emmanuel, Emile. Denise. Marcelle Roger, Odette et Jeannine Crublé, ses frères et soeurs, et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du deuil cruel qui Vient de les frapper en la personne de Monsieur René CRUBLÉ

FOUGERES. mine Jean Rougeul; M. et Mme J. Rallu; M. et Mme Fernand Dequalndry; Mlle Suzanne Rallu: M. Robert Dequaindry et toute la famille, profondément touchés des marques de sympathie que vous leur avez témoignées à l'occasion du deuil cruel qui vient de les frapper en la personne de

Monsieur Jean ROUGEUL

vous prient d'agréer leurs remerciements attristés et reconnaissants.

PLESLIN M. Jean Lucas et sa famille remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie & l'occasion du décès de sa mère

Madame Veuve LUCAS

Née Françotse DOLIN

LE FEU DÉTRUIT LE MOULIN DE SERVON Son exploitant, fils du propriétaire, l'avait abandonné la veille pour ne pas recevoir l'huissier qui devait l'expulser le jour même midi UN MANDAT D'ARRÊT EST LANCÉ CONTRE LUI

LA FAÇADE DU MOULIN DU GUE, A SERVON, APRES L'INCENDIE L'Ouest-Eclair

SERvox, 16 décembre (de notre envoyé spécial). Servon, bourgade heureuse, parce que sans histoire. Servon, commune tranquille et sage, bâtie à quelques centaines de mètres des rives joyeuses de la Vilaine. Servon, coquette bourgade que des milliers de .Rennais envahissent, chaque dimanche, durant les mois d'ouverture de la pêche. Servon a connu hier, des heures durant une atmosphère de drame. Bien sûr déjà, on avait connu le feu, dans le bourg. Mais, les temps sont lointains où les gars du pays avaient dû essayer de lutter contre un incendie de l'importance de celui qui, en moins d'une heure de temps, détruisit complètement, ne laissant debout que les quatre pans de murs du bâtiment occupé jusqu'alors par le moulin de Servon.

Encore est-il bon d'ajouter tout de suite que ces murs devront être abat* tus, car la façon dont ils subirent l'action du feu durant de longues heures l'incendie ne prit fin que lorsque les flammes ne trouvèrent plus rien à dévorer laisse peu de confiance sur leur actuelle solidité.

Le moulin de Servon L. Il n'est pas un habitué des rives de la Vilaine qui ne le connaisse. Pas un pêcheur qui n'ait depuis longtemps repéré ce coin agréable et poissonneux du cours de la Vilaine. A mi-chemin environ entre la gare de Servon et le bourg, il s'élevait, majestueux et solide, semblait-il, à l'extrémité d'un petit chemin qui le desservait et qui conduisait en même temps qu'à ses dépendances, au lit de la rivière dont il utilisait une chute d'eau pour faire tourner ses machines. Le moulin de Servon. Depuis des années, il était exploité par le fils de son propriétaire, M. Constant Ligé, dont le père et le frère exploitaient eux-mêmes dans une commune toute proche, à Brécé, un autre moulin. Constant Lige Il n'est que d'interroger les gens du pays pour apprendre à le connaitre. Un brave gars, nous dit-on, mais qui manquait de chance, peut-être aussi de courage et de connaissances des affaires. N'était-il pas brouillé avec son père, propriétaire du

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».)

Ce qui reste de la roue dn moulin un amas de ferraille.

moulin, depuis de nombreuses années.N'avait-il pas, précisément, reçu avis que le 16 décembre, à midi, un huissier viendrait lui signifier d'avoir à vider les lieux. La mésentente datait depuis de nombreuses années.

Une question d'intérêts opposait, l'un à l'autre, comment cela peut-il se produire, le père et le fils. Et ce dernier n'avait-il pas poussé la rancune jusqu'à refuser, il y a quelques mois, de répondre à l'appel de sa mère qui, sur son lit de mort, l'avait demandé. Et ce n'était, non plus, un secret pour personne que le moulin de Constant Lizé, depuis une période assez longue, n'avait plus une clientèle suffisante pour que son exploitant puisse gagner sa vie, celle de sa femme, et celle de sa fillette.

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».)

En hâte, les sauveteurs essaient de boucher une fuite du tuyau unique dont ils disposent.

Bref, acculé par les mauvaises affaires, par l'impossibilité où il était de faire face à ses engagements et par un arrêt de justice qui l'avait mis en demeure de quitter le moulin paternel le 16 décembre à midi, Constant Lizé devait, ce matin même, abandonner le moulin de Servon. La veille, il avait déménagé ses meubles et, en attendant de trouver une situation nouvelle, il était allé s'installer, avec sa femme et sa fillette, chez son beau-père dont la maison « Le Château », comme on l'appelle à Servon, s'élève à l'entrée du bourg, en bordure de la route sur laquelle est branché le chemin qui conduit au moulin.

Par quel hasard nous voulons croire pour lui encore qu'il ne s'agit que d'un hasard Constant Lizé manifesta.t-il le besoin, en cette matinée de mercredi, de prendre le train pour Rennes ? C'est du moins la raison qu'il invoqua pour quitter le domicile de son beau-père, et expliquer à sa femme son départ, au petit jour. Mais alors pourquoi des gens da pays le retrouvèrent-ils, qui paraissait revenir du moulin, après l'heure du passage du train allant vers Rennes. Constant Lizé, à ce moment, marchait sur la route en direction de Chateaugiron. Depuis, nul ne l'a revu.

Et, depuis, le moulin qu'il exploitait a brûlé.

La découverte du sinistre

Il était huit heures moins dix environ, lorsque Mme Cadieu, une voisine du minotier du Gué, c'est ainsi que l'on nomme l'endroit où s'élevait le moulin de Servon, aperçut les premières flammes. Bien vite, elle donna l'alarme, imitée en cela par un autre voisin, M. Leprétre, et par un cycliste, M. Goupil, marchand de poissons, qui passait sur la route et qui s'empressa d'alerter M. Brisou, maire de Servon, dont la maison s'élève presque en face du moulin, en bordure du chemin qui

(Photo-cliché c i/ouesCrEclair » j

Quelques sauveteurs**

'Que valent le courage et la bonne volonté des hommes avea une pompe de ce modèle archaïque T

(Photo-cliché Il L'Ouest-Eclair »j;

Les magistrats procèdent à l'enquête sur les lieux du sinistre.

relie la route nationale au bourg. Quelques secondes plus tard, le tocsin aler- tait le bourg tout entier. Et tous les hommes valides, faisant preuve d'un esprit de dévouement qu'il nous est agréable de signaler, se portaient en hâte sur les lieux du sinistre, et avec les moyens de fortune hélas dont ils disposaient organisaient la lutte contre le feu.

La commune de Servon, malheureusement, ne compte pas encore et il faut le déplorer de section de pompiers organisée. Encore moins peut-on dire que les gens de bonne vplonté, qui répondent à l'appel du tocsin, aient à leur disposition un matériel approprié. Lorsque, prévenu par téléphone, nous sommes arrivé sur les lieux et que nous avons vu à l'oeuvre, avec leur ma;ériel, les braves pompiers volontaires de Servon, nous n'avons pu nous empêcher de penser qu'il était heureux qu'un tel sinistre n'ait pas éclaté en plein bourg. Qu'auraient pu faire en effet tous ces braves, et en citant MM. Guillot. adjoint au maire, Gautier, le futur chef de la future section de pompiers: Jean Gatel, Riopel, Le Restif. Jean et Armand Haslé, Montigné. Pierre Ais, Gesbert, nous nous excusons d'en oublier, avec la vieille pompe à bras qu'ils devaient alimenter avec des seaux de toile crevés et d'où ne partait qu'une seule lance dont le court tuyau était perforé en plus de vingt endroits. M. Brisou. maire, naturellement, fut l'un des premiers sur place. Et avec les gendarmes de Chàteaubourg. le chef Sorel, et ses adjoints, MM. Errien et Mnury, il dirigea les secours et le service d'ordre.

Avec courage, les dévoués sauveteurs s'efforcèrent de mettre en état de mar- che leur piteux matériel. Ils y réussirent, mais ils se rendirent bien vite compte que leurs efforts ne pourraient rien contre l'incendie lui-même. Alors qu'ils étaient arrivés sur les lieux du sinistre quelques minutes seulement après la première alerte, le moulin ne formait plus qu'un immense brasier lorsqu'ils purent mettre en action l'unique lance. Et ils prirent la sage précaution de préserver la maison d'habitation toute proche et sur le toit de laquelle tombaient poussées par le vent, de dangereuses flammèches. En moins d'une heure, il ne restait plus du mou- lin du Gué, que les quatre murs, dont les pierres tombaient une à une, et dont les poutres de soutènement continuaient à être rougies par les flammes. L'enquête

Dès leur arrivée, les gendarmes, sous la direction du chef Sorel, s'inquiétèrent d'établir les causes du sinistre dont les dégâts atteignent, en première expertise, 750.000 fr. environ. Est-il besoin de dire que l'absence du dernier exploitant, Constant Lizé; sa rencontre, après l'heure du départ du train

de Rennes, aux environs du moulin incendié, les propos de représailles qu'il tint à l'adresse de ses père et frère furent diversement interprétés. Le Parquet de Rennes, mis au courant des faits, se transporta sur les lieux et c'est ainsi que nous avons reconnu MM. Guillot, procureur de la République Plessix, juge d'instruction Garnier. substitut et Eury, greffier. Après avoir pris connaissance de l'enquête des genrdarmes, interrogé le beau-père et la femme de Constant Lizé et de nombreux témoins, le magistrat instructeur a signé contre Constant Lizé, qui n'avait pas reparu à Servon, un mandat d'arrêt.

Puisse ce mandat être executé aujourd'hui. L'audition de Constant Lizé. seule, nous fixera sans doute sur les causes exactes de l'incendie de Servon. un incendie qui du moins aura servi à démontrer aux habitants et aux dirigeants de la commune qu'il pouvait être utile, un jour venant, d'être équi»pé contre le feu.

CORPS-NUDS

LA SAINTE-BARBE. Le 6 décembre 1936 la section des sapeurs-pompiers de Corps-Nuds était à l'honneur. l'un de ses membres, le sergent Jambu Théophile, devait être décoré de la médaille d'argent des sapeurs-pompiers. A 11 h. 15, près de la mairie, le rassemblement des sapeurs-pompiers ainsi que la musique municipale commandée par son chef. M. Gauvin, qui a bien voulu prêter son concours, se rendaient au monument aux morts.

Quatre vétérans assistaient à notre cérémonie Lalouette, Marol. Descier, Hazillon, tous quatre décorés de ls médaille des sapeurs-pompiers.

Le sergent-fourrier Régnier déposa une superbe gerbe de fleurs au pied du monument puis le lieutenant Mouain décora le sergent Jambu.

Un banquet eut lieu à 12 h. 30 à l'hôtel Saint-Pierre, chez M. Garnier. Il était présidé par M. Frogerais, maire, et M. Bourdier, adjoint le repas fut bien préparé et très bien servi.

.LIFFRZ

ACCIDENT. Mercredi matin. M. Gentil Joseph, cultivateur à la Jutauderie en Liffré, se rendait à Fouillani pour affaire. Pendant son absence, sori fils voulut mettre en marche le monteur agricole pour moudre des pommes. A son retour, M. Gentil essaya de le faire partir, mais brusquement un retour de manivelle lui fit lâcher prise. lui causant une vive douleur au poignet droit.

Le docteur Desvaux qui a examiné le blessé a ordonné un repos de vingt jours, le poignet ayant une forte entorse

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».).

Une vue du moulin incendié.


LA SAINTE-BARBE A BRUZ

La compagnie des sapeurs-pompiers de Bruz vient de célébrer la Sainte-Barbe. Voici les sapeurs- pompiers entourant M. Joly député-maire de Bruz, qui présidait la cérémonie.

BÉDACT1ON t 10, boulevard Jean-Jaurès (Tel S-M).

DEPOT CENTRAL lft. me du Tribunal

AUJOURD'HUI

A 14 heures, au Familla La Flamme. Au Peuple Crime et châtiment. A 20 h. 45. l'Etoile Soupe au lait; au Peuple Crime et ch&Hment: au Familla La Flamme.

COUR D'APPEL DE RENNES DÉTENTION ILLICITE D'ALCOOL La Cour prononce son arrêt dans l'affaire de fraude en matière de distillation, François Geray, cultivateur à Bazouges-du-Désert et Joseph Fournier distillateur ambulant, même commune. Le remboursement des droits fraudés sur la quantité de vingt-six litres d'alcool pur dissimulé, est abaissé de 603 à 368 francs. Le surplus du jugement du 9 juin est confirmé:

LES GALAS

DU THEATRE MUNICIPAL

CADEX.

comique de l'Empire,

qui se fera applaudir au cours des galas artistiques donnés samedi et dimanche au théâtre municipal en compagnie des vedettes comme Robert Marino, la danseuse Nana de Marreras, des clowns Toc et Toc,' etc.

La défense dès épargnants de « l'Etoile du Foyer » et de la S.E.R.

Il s'est trouvé plus d'un de nos compatriotes pris dans le gigantesque krach des deux Société d'Epargne soeurs Etoile du Foyer et Société d'Epargne des Retraites.

Le Comité fougerals qui s'est, dès la première heure formée pour tenter de sauvegarder autant qu'il en était temps encore les intérêts nécessairement lésés, continue son action en liaison avec la Fédération Nationale qui groupe tous les syndicats de défense analogues.

Le petit bulletin de liaison de ce mois de décembre donne un aperçu que nous voulons croire consolant de l'action menée.

D'intéressantes réunions se sont tenues à Paris. D'autres sont prévues, auxquelles les chefs de partis politiques ont promis leur concours, dans le sens d'ailleurs des statuts fédéraux « Rechercher ce qui unit. Eviter ce qui divise x.

Nous empruntons au bulletin un ren- seignement que nos compatriotes ont maintes fois sollicité

c Le liquidateur des Sociétés 8.ER. et E. F. a annoncé qu'une répartition de 6 serait faite aux membres de S. E. R. dont le contrat, expiré, leur ouvre droit à cette répartition, et il demande que le contrat, le livret et autres pièces lui soient adressés pour lui permettre d'établir le compte individuel.

c Il est évident que le compte peut être établi sans ces pièces mais il y a des prescriptions légales réglementaires à observer sur lesquelles, pour le moment, la Fédération n'a pas le pouvoir d'apporter de modification.

« Le Comité Fédéral laisse à chacun le soin de prendre la décision qu'il jugera utile. Cependant il estime que les intéressés peuvent envoyer ces pièces demandées en prenant toutes précautions pour qu'elles ne s'égarent pas. I1s peuvent. par exemple, les adresser sous pli recommandé avec accusé de réception. b

Convois mortuaire

du 17 décembre

9 h. 45 Mire Despas. 62 boulevard de Rennes, parois»» Saint-Sulpice. 9 h. 45 Mme veuve Dardenne. 30, nu Canrobert, paroiase de Bonabry.

MATINÉES & SOIRÉES LES SOIRÉES DANSANTES

DE L'HOTEL DE VILLE

Un samedi d'accalmie va donner plus de relief encore au tout prochain bal qu'organise, comme on le sait, dans trois jours la jeune et bien vivante Amicale des Employés de Commerce de notre bonne ville. Tout a été prévu pour maintenir, pendant de longues heures le diapason de gaieté orchestre entraînant, cotillon, buffet achalandé de la maison Tumoine et soupe à l'oignon signée Grollier.

M. Duhamel, président d'honneur de l'Amicale, présidera cette soirée promise à l'enthousiasme.

Les sous-officiers de réserve se sont réservé comme de tradition, la soirée du 31 décembre.

Une animation joyeuse est de rigueur en ce dernier soir de l'an qui s'en va.

Puis janvier commencé la saison des bals reprend avec plus d'entrain encore. Le 9, c'est au tour de la section des Jeunes de l'U. N. C. décidément la saison est beaucoup aux « premiers » bals. N'est-ce pas le 16 celui du personnel du Bourbonnais. Le 30 nous ramènera le toujours triomphal bal des Parfums.

A ce propos le syndicat organisateur nous prie de faire savoir que l'adjudication de la buvette pour cette soirée aura lieu demain vendredi, à 11 heures au Café Michel, rue Nationale. AW GROUPE « RAOUL-THEATRE » Voici un résumé de Magnificat. Gildas Maguem est aimé en silence par sa tendre cousine, bonne et malheureuse enfant, mais un épisode dramatique de la guerre vient lui rappeler l'appel mystique d'un jour de moisson à la ferme de ses parents. Et dès lors, il n'est plus à Penmur et c'est la lutte tenace du vieux breton, son père, qui aime la terre et qui n'admet pas qu'on la déserte. C'est la fierté d'une mère prise entre ces deux amours son époux et son fils et c'est enfin le sublime sacrifice de celle qui ne fut sa fiancée que dans ses rêves de jeunesse et qui se fera obscurément l'instrument agissant de la destinée magnitique de celui, que du fond de son coeur, elle continuera d'appeler c son Gildas ».

Nous ne croyons pas devoir ajouter quoi que ce soit à ces lignes. Magnificat est une de ces oeuvres maltreasea qui confiée aux excellents artistes de « Raoul-Théâtre ne peut qu'amener la grande foule aux séances de la salle Le Bouteiller (rue du Château) et dont la première représentation est fixée à 16 h. 30 précises dimanche prochain, 20 décembre. (Communiqué).

C LA CHANSON DU BONHEUR à AU THEATRE

On nous annonce pour le mercredi 30 décembre, une représentation officielle du Théâtre de la Gaieté Lyrique de Paris, présentée par les Tournées Catriens qui nous ont déjà donné les belles représentations du Pays du Sourire.

Le spectacle se composera de La Chanson du Bonheur et sera donné au profit de la Caisse de Secours de ru. N. C.

Cette opérette à grand spectacle créée la saison dernière au Théâtre de la Galté Lyrique, avec un succès considérable, est l'oeuvre, pour le livret et la musique, des mêmes auteurs que Le Pays du Sourire.

Le maltre Franz Lehar a composé, cette fois, une partition qui tout en s'apparentant à celle du Pays du Sourire et de la Veuve Joyeuse, par le charme et la mélodie, emprunte parfois les rythmes endiablés du music hall, comme la célèbre Rumba qui a déjà été popularisée par la T. S. F. et des milliers de disques.

L'interprétation sera remarquable avec un cadre de choeurs, boys et danseuses de premier ordre et une mise en scène très luxueuse, costumes et accessoires de la création à la Gaité Lyrique et nombreux décors. SYNDICATS & SOCIÉTÉS CLUB DES LUTTEURS

Demain soir, vendredi, réunion à la salle Saint-Germain. Présence indispensable de tous les membres actifs. auxquels le docteur Neveu, médecin de la Société. fera passer une visite médicale.

A L'AMICALE P. P. C.

La jeune Amicale Ping-Pong Club vient de remporter un brillant match contre le Club de Salnt-Méen, avec dix victoires de ses joueurs contre six des visiteurs.

Nos lecteurs trouveront en Chronique Sportive les résultats techniques. UNION PATRONALE DU BATIMENT Les entrepreneurs du bâtiment ont l'honneur de prévenir leur clientèle

més du jeudi soir 24 décembre au lundi matin 4 janvier.

R£UNION PUBLIQUE

ET CONTRADICTOIRE

On nous demande d'annoncer pour samedi à 16 heures, une réunion publique et contradictoire du parti 8.F.I.O.. avec le concours des « camarades » L'Hévéder, député du Morbihan et Lavoquer, professeur au Lycée de Laval. POUR L'ACHÈVEMENT DE L'LGLISE DE BONABRY. Dimanche prochain. à 11 h. 30, messe en musique à Bohabry, au profit de l'achèvement

de l'église, avec le concours de Mlle Le Gai, 1" prix du Conservatoire de Nantes.

Au programme Aria (J.-S. Bach) et Nocturne en mi bémol (Chopin), par Mlle Le Gai; Amende honorabie (Chausseblanche) et Prière, par Mlle Marguerite Corvaisler.

La quête sera faite par Mlles J. Brossault et M. Brisset.

DEUIL. Une vieille figure fougeraise disparaît avec Mme Despas, ancienne commerçante du quartier de Rillé, morte dans sa 79' année. Nous prions ses enfants et toute la famille. d'agréer l'expression de notre sympathie.

REDACTION j & 41h rie PoUrte tt. !̃*• OiJ-Oi CtNlKAL t 12. r. <ie Par»

MARIAGE

Hier matin était célébré, en l'église Sainte-Croix de Vitré, le mariage de Mlle Jeanne Caillère, étudiante en pharmacie fille de M. Caillère, chef de district à Vitré, et de Mme, institutrice à 1 Ecole Normale des filles, avec M. Adrien Chaleil, adjoint à l'administration civile de l'Afrique Equatoriale L'office nuptial était célébré par M. l'abbé Prodhomme, curé de la paroisse. Les toilettes, toutes plus belles les unes que les autres, furent très admirées.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Favart, Cahierre, Boucquillon, Chaleil qu'accompagnaient MM. Chaleil-Rouxel, Caillère, Menant.

A l'issue de l'office, un grand nombre d'amis défilèrent à la sacristie pour offrir leurs vœux de bonheur aux jeunes mariés, voeux auxquels l'OuestEciair est heureux de s'associer. Un conflit

heureusement terminé

Le conflit qui a failli mettre aux prises les ouvriers employés à la réfection de la ligne Fougères-Vitré et leurs employeurs a été heureusement évité. Apres plusieurs heures de pourparlers entre la délégation patronale, que présidait M. Ferron. administrateur de la Société des Travaux du Sud-Ouest et les délégués ouvriers, présidé par M. Maguin, délégué de l'Union departementale de Rennes (section de la vole), un accord est intervenu.

M. Canale, notre actif commissaire de police, qui avait pu obtenir que le travail ne cessât point pendant lea conversations en cours, arbitrait les débats.

A 18 heures, le contrat collectif demandé par les ouvriers était rédigé et signé par les parties en cause. ARRET DE LA DISTRIBUTION D'EAU. Le maire de Vitré informe la population que la distribution d'eau sera interrompue depuis le jeudi 17 décembre, à 7 heures du soir au vendredi matin à 7 heures pour permettre la réparation d'une conduite d'eau. C.F.T.C. Lundi -soir 14 décembre s'est tenue salle de l'ancienne justice de paix au château, la réunion annuelle de fin données du syndicat C.F. TC Tous les camarades avaient répondu à l'appel de leurs bureaux, pour accueillir notre camarade, Lecomte, de Fougères.

Le président Adam remercia ses camarades et donna la parole à l'orateur de la soirée, le camarade Lecomte, qui retraça les heureux et mauvais jours il évoqua la formation du syndicat au mois de juin dernier, puis parla de la semaine de 40 heures. Il termina en exortant les adhérents à rester toujours fidèles à leur syndicat.

La parole fut donnée ensuite aux deux secrétaires Massé pour la chaussure P. Gautier pour le bâtiment. Ils donnèrent les résultats de l'année écoulée et les projets pour l'année 1937. (Communiqué.)

APRÈS LE BAL DE LA GAULE VIiRÉENNE. Tous les lots offerts par les Vitréens à l'occasion du bal de la Gaule du 19 décembre prochain sont exposés rue Bertrand, n° 10.

AU PALACE. Cette semaine jeudi 17 décembre, soirée à 20 h. 30; samedi 19 décembre, soirée à 20 h. 30; dimanche 20 décembre, deux matinées à 13 h. 30 et 16 h. 30 et soirée à 20 h. 30.

Une des plus belles oeuvres du cinéma français Le bonheur, d'après le drame de Henry Bernstein, avec une interprétation éclatante Gaby Morlay, Paulette Dubost, Charles Boyer, Michel Simon.

AU VELOCE CLUB VITRÉEN. Une nouvelle promenade cyclo-touriste est organisée pour dimanche prochain 20 décembre. Le but choisi est Piré-surSeiche, que nos cyclos atteindront après avoir traversé Louvigné-de-Bais, soit en tout 44 kilomètres.

Le départ en sera donné de l'hôtel du Chêne-Vert, à 13 h. 15, et le retour aura lieu à 16 h.

MARCILLE-ROBERT

ETAT CIVIL. Nalsaances. Monique Halnry, au Tertre; Marcel BUn, & Boeuf; Jean Dousse, la Landelle; Anonyme Hautbois, à Blanche, Geneviève Maugendre. au Rachapt; Louis Marsollier, en ville; André Gaudin, la Petite Borderie.

Mariages. Pierre Mahroë, cultivateur, à la Montagne, en Vlssetche, et De-.nise Thramel cultivatrice. à la Lande, en MarciUé; Théophile Savouré. cultivateur. & TEtourneUère, en Cotâmes, et Germaine Lucas, cultivatrice. à Jama. en Marcillè-Robert; Jean-Baptiste Jameux. cultivateur à la Lande de Mertay, en Marclllé, et Sainte Bourdlllaut, cultivatrice à Piré-sur-Selche Léon Gérard, cultivateur à Vrézel, et Marie Diot, cultivatrice Fretay. en Marcillé-Robert. -Décès. Rosalie Vivien, veuve Bolsnard. 73 ans en ville; Anonyme Hautbois, itn Jour, à Blanche.

RETIERS

L'ARBRE DE NOËL DES ECOLES PUBLIQUES. La fête de l'Arbre de Noël pour les écoles publiques aura lieu dimanche prochain 20 décembre, a 13 h. 30 précises, dans la salle communale des fêtes. Cette fête enfantine qui est toujours très suivie sera agrémentée de saynètes, chants et monologues. Cette après-midi récréative se terminera par une distribution de jouets, de friandises, de vêtements, de chaussures, pour le plus grand bonheur de tous, petits et grand*.

Les parents des élèves et les amis de l'école sont gracieusement invites à cette petite féte.

A l'issue de la fête de l'Arbre de Noël, une séance de cinéma sera donnée, Au programme En suivant le soleil vers l'Ouest, film en couleur; A la manière de Robinson, dessins animes; Double Patte et Patachon, film d'aventures comiques Charlot dans Un jour de paie, comique en 2 parties. Prix des places grandes personnes, 3 fr.; enfants, 1 fr.

SAINT-GERMAIN-DU-PINEL

CAISSE RURALE. Les emprunteurs sont instamment priés de payer leurs lnstéréts avant le 31 décembre. Les prêteurs pourront venir toucher leurs Intérêts dans la première quinzaine de janvier.

ETAT CIVIL. Naissance. Albert Veillard, aux Touches, route de GenManage. Clément Fouasse, cultivateur et Rosalie Courcelles, cultivatrice iL SthGermaln.

Décès. Augustin Moriceau. aux Cormiers; veuve Orhan. au bourg. RANNÉE

ETAT CIVIL. Naissances. Houdin Monique, à Mauloy; BesnarU Albert, il. la Druneltère.

Mariages. Clément Julien, cultivateur, domicilié à La Guerche et Gerault Marie, cultivatrice à la Pletrie en Rannée; Trovalet Albert, cultivateur il. Rannée et Moreau Louise, cultivatrice à Niort en Rannée.

Décts. Orhan Auguste, 25 ana, cultivateur à Pérouse en Rannée. LA GUERCHE-DE-BRETAONK OBSEQUES

Hier matin, à 10 heures, furent célébrées en l'église Notre-Dame de La Guerche, les obsèques de Mme Joseph Maillard. Après l'office, le cortège se dirigea vers le cimetière où l'absoute fut donnée par M. le chanoine Sévailles, curé-doyen de La Guerche-de-Bretagne.

Les cordons du poële étaient tenus par Mmes Bonnetière. Morel, Gautier, Foullleul.

Une nombreuse assistance, au milieu de laquelle on remarquait une importante délégation du Conseil municipal de La Guerche entourant M. le docteur Vallée, maire une délégation des anciens combattants avec M. le docteur Le Baron, président de l'arrondissement de Vitré de l'U.N.C., ainsi que de nombreuses personnalités de villes environnantes, parmi lesquelles nous avons reconnu M. le Maire de Chftteaugiron. M. Touzé. directeur particulier d'assurances conseiller municipal de Vitré, avait tenu à apporter à M. Maillard, conseiller municipal de La Guerche, ancien combattant, ainsi qu'à M. et Mme Touin-Maillard, leurs condoléances.

L'Ouest-Eclair s'associe bien sincèrement aux témoignages de sympathie qui ont été apportés à M. Maillard et à toute sa famille, en cette douloureuse circonstance.

♦%♦

PAIEMENT D'ALLOCATIONS. Le paiement des allocations pour l'encouragement national aux familles nombreuses. aura lieu à la perception, demain, vendredi 18 décembre, aux heures habituelles.

PASSAGE DU CONTROLEUR. Le contrôleur des Contributions direc- tes se tiendra demain, vendredi 18 décembre, à la mairie de La Guerche, de 9 heures à 12 heures, à la disposition des contribuables, pour recevoir les réclamations et fournir les renseignements qui liu seraient demandés.

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Celui-ci sera assuré dimanche prochain par la Pharmacie Glrre. face les Halles.

CAISSE D'EPARONE. Demain vendredi, opérations de caisse d'épargne, de 14 à 16 heures (de service M. Colombet) et dimanche prochain, de 9 heures & 11 h. 30 (de service M. Lambost).

PREPARATION MILITAIRE. Samedi, à 20 heures, à la salle de la rue St-Nicolas, cours de préparation militaire, et dimanche, à 9 heures, à la salle de gymnastique.

A QUI ? Trouvé mardi soir, après la séance de cinéma à ra salle des fêtes, une montre-bracelet. La réclamer au garde-champêtre, M. Hubert.

BREAL-SOUS-MONTFORT

TROUVAILLE. Il a été trouvé par M. Lebreton Pierre, charron au bourg de Bréal-sous-Montfort, sur la route de Bruz, une chaussure de dame, en daim, en très bon état. La réclamer chez M. Lebreton qui détient l'objet à la disposition de l'intéressée.

AU PATRONAGE. Dimanche, ont été données au patronage Ste-Jeànned'Arc, deux belles représentations de cinéma parlant. Au programme figurait le beau drame de la mer Pécheurs d'Islande, tiré du célèbre roman de Pierre Loti, accompagné de quelques actualités. BEDEE ARRESTATION. Mardi dernier, vers 10 h. 15, la gendarmerie de Montfort a mis en état d'arrestation pour vagabondage et défaut de carnet anthropométrique, au bourg de Bedée, la nommée Henri Marie-Joséphine, veuve de Henri Louis, 62 ans, née à Lescouêt-Gouaxeç (C.-d.-N.). sans pro-

feesion ni domicile, plusieurs fois condamnée. La veuve Henri est une récidiviste de cette sorte de délit ̃; c'est la troisième fois que nos brigades procèdent à son arrestation.

IRODOUER AVANCE DES FOIRES ET MARCI-1£8. En raison de la féte de Noël cui tombe le vendredi 25 décembre, la foire et le marché qui devaient avoir lieu ce jour-là seront avancés et auront lieu le jeudi 24 décembre. Il en sera de même la semaine suivante où I le marché aura lieu le jeudi 31 décembre.

SAINT-MEEN-LE-GRAND

COMMISSION D'ACHAT DE BO-

VINS TUBERCULEUX. Co a était annoncé, la commission sanitaire a procédé le 16 décembre à l'achat de 66 bovins. tous reconnus tuberculeux. Tous ces animaux étaient présentes par des cultivateurs du canton qui nous ont déclaré être très satisfaits des mesures prises par l'Etat pour l'épu- ration des étaoles contaminées. no TALENSAO r£

ETAT CIVIL. Naissance. Geor- ̃ ges Michel, à la Plerdats. Mariage. Joseph Bouré. cultivateur à la No«-Jeannot et Marie-Joseph» t-H Jos.se. cultivatrice à la Noë-Jeannot en ri Talensac. Décès. Jean Morand, 79 ans. Jour- naller à la Hunaudière..

REDACTION s 5. rue Jean-Jaures. DEPOT CENTRAL i étui- Notre-Dame.

Cour d'Appel de Rennes BEAUCOUP D'ÊCRITURES I

Les Contributions Indirectes sont appelantes d'un jugement du Tribunal Correctionnel de Redon acquittant M. Divet, meunier à Guipry. Me Maulion représente l'administration, Me Bourrut-Lacouture le prévenu. Les parties acceptent ces débats, comme contradictoires.

A la suite d'une visite de l'administration, en date du 2 mai, deux procèsverbaux furent dressés à la date du 10, l'un pour insuffisance d'emploi de blé de report et il n'en a plus été question par la suite, l'autre, pour défaut de recouvrement de la taxe à la production, soit de 3 fr. par quintal de blé moulu. L'exonération de ce droit est acquis au producteur pour sa consommation familiale, à concurrence de trois quintaux par an et par tête.

Pour faciliter les opérations, l'administration a assimilé les meuniers, ne moulant que des farines secondaires, aux boulangers. C'est ce qui résulte de l'article 29 du décret de notification, modifié par le décret d'organisation du 16 avril 1934. Il existe un registre spécial, où ces quantités familiales sont inscrites pour le contrôle. Elles doivent correspondre avec les quantités échangées pour du pain, chez le boulanger, ou remises au producteur boulangeant lui-même. Divet n'a tenu aucune comptabilité. Il n'a pas fourni, au boulanger, lea attestations no 1 à remplir par sa clientèle, pour une quantité de 216 quintaux. Les Contributions demandent une amende principale de 250 fr. et 5 décimes de cette amende, pour tenue irrégulière d'écritures, ainsi que le paiement du quintuple droit, sur ia taxe à la production de ces 216 quintaux, en y ajoutant le double décime. Me Bourrut-Lacouture montre, dans son client, un tout petit artisan, ne traitant que des céréales secondaires. Il est seul à travailler dans son moulin, pour gagner le pain de ses sept enfants. Comme la plupart des pavsans, il a horreur des écritures, ses clients aussi. Ce n'est qu'en fin de compte, que ces derniers, voyant que le meunier était poursuivi, lui ont apporté les attestations qui lui auraient permis de tenir à jour ses écritures. Il est de bonne foi.

La Cour remet son arrêt à quinzaine. L'ADMINISTRATION

INSATISFAITE

Pour Infraction à la loi du 24 décembre 1934, M. Bellamy, minotier a Guipry, fut condamné le 7 novembre 1935, par le Tribunal Correctionnel de Redon, à une amende globale de 900 fr. avec sursis, pour insuffisance d'emploi de blés de stockage et de blés de report. L'administration qui demandait des condamnations montant a 58.000 francs a fait appel. Les délits reprochés ont été commis, dit l'inculpation, du 1er janvier 1934 au 15 juillet de la même année et du 16 Juillet au 31 décembre.

En outre, l'administration soutient que, pour un délit antérieur, M. Bellamy ayant passé transaction avec elle, pour la somme de 130 fr. 50, n'a plus le droit au sursis. Ce délit avait consisté, dit-elle, en vente au-dessous des cours, de quelques quintaux de farines. M. Bellamy a fait valoir qu'il n'avait pas pu agir autrement. L'appel s'élève ténuantes dont il a été fait application, car s'il faut en croire l'administration, la bonne foi du prévenu n'existerait pas en la matière. En n'employant pas ces blés de stockage ou de report, le prévenu, dit Me Maulion, a nui aux coopératives qui n'ont pu écouler leurs stocks, en face d'un blé frais meilleur marché.

MI Bourrut-Lacouture, défenseur de M Bellamy, dit que c'est par deux fois qu'il a plaidé cette affaire, devant le Tribunal Correctionnel de Redon. Il note que dans le procès-verbal du 25 avril, il s'agissait de 1806 quintaux, 31 de blés de report et de 10 quintaux 49 de ces stocks. Or, l'assignation portait 903,65 quintaux de blés stockés et 916 de blés de report. A la vérité, l'inculpation semble ne plus savoir quels sont les blés appartenant à l'une ou à l'autre catégorie.

M' Bourrut-Lacouture présente son client comme un homme de bonne volonté qui, loin de s'enrichir par la fraude, comme le lui reproche la partie adverse, a dû hypothéquer ses biens pour faire face à ses affaires et entr'autres pour acheter, à l'administration, les attestations nécessaires. L'arrêt est remis à quinzaine.

A L'ARTISTIC-PALACE. Au programme des séances qui seront données samedi en soirée et dimanche, en matinée et soirée à l'Artistic-Palace, le Train de 8 h. 47 avec Bach et Fernandel; Anaconda et actualités Pa.ramount.

VIOLENCES. Une enquête est ouverte actuellement par la gendarmerie sur une affaire de coups survenue lundi soir à la Marionnette, au cours de laquelle un octogénaire aurait été brutalement frappé. Les déclarations du père Masson, qui a porté plainte contre Pierre Houin ont été enregistrées, et il est vraisemblable que l'affaire sera mise à l'instruction.

BAIN-DE-BRETAGNE

UNE MAUVAISE AVENTURE. Accompagné d'un camarade, Prosper Menoux, de la Gautière, en Le Sel-deBretagne, se rendait à bicyclette à Bain dans la soirée du 13 courant. Mais il y avait « du vent dans les voiles N et les gendarmes en tournée aperçurent notre homme qui zigzaguait dangereusement sur la route et finit par tomber près la Jalousie

Complaisants, les gendarmes offr1- • rent leur aide à Menoux qui les accueil- 1 lit fort mal, les insulta et même flt ̃'•» rébellion lorsque les agents de l'auto- rite entreprirent de lui donner un gîte .si pour la nuit. Par la suite, le jeune o"> homme crut mettre fin à son aventure ̃̃'T en offrant de l'argent aux gendarmes. A son réveil lundi, Prosper Menoux apprit qu'il était gratifié d'un procès- verbal pour outrages. rébellion et ten- tative de corruption d'agent de l'auto- T rite. AU CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal se réunira dimanche prochain, 20 décembre 1936. à 10 heu- ̃res, salle ordinaire des séances. '̃' Au programme Nouvelles demandes d'assistance revision des listes électorales, nomination de trois délégués «i électrification extension fête d'avis ~> tion transports Drouin revision assu- rance des cantonniers questions di- verses. ro:3vBAL DE L'ARBRE DE NOEL. Di- k. manche 20 décembre, à 20 h. 30, un ^7 grand bal est oganisé dans la salle des fêtes de l'école publique des filles de Bain-de-Bretagne, au profit de la Cals- J se des Ecoles. H Salle Chauffée. {. LIGNES ELECTRIQUES. Il est rappelé aux riverains des lignes électriques de bien vouloir procéder à l'élagage des arbres bordant ces lignes, au cours de ce mois.

PLECHATEL

UNE AUTO TOMBE DANS UN RAVIN. Mardi soir, vers 20 heures, M. Pierre-Joël Delaitre, demeurant au château de Mainténiac, en Pléch&tel, se dirigeait en automobile vers la sta- tion de Saint-Senoux-Pléchàtel, lors- qu'avant d'arriver au dangereux tour- nant des « Barrières-Blanches » surplombant une vallée encaissée, au fond de laquelle coule de Semnon, sa voiture, pour une cause inconnue, fit une embardée, franchit le fossé et descendit à vive allure un ravin assez profond.

Grâce au sang-froid du conducteur, la voiture ne capota pas et fut arrêtée dans sa course périlleuse par une hale. M. P.-J. Delaitre sortit indemne de cette descente vertigineuse, mais il l'avait échappé belle.

Dans le courant de la journée d'hier • une équipe de sauveteurs réussit, après de nombreux efforts, à retirer l'auto- mobile de sa fâcheuse position.

PETIT-FODGEBAT

ELECTION DU MAIRE. Les con« seillers municipaux de la nouvelle coin- mune du Petit-Fougeray, réunis en séance, ont élu M. Jolivel Julien, maire et M. Paris Théodore, au Val, adjoint. Toutes nos félicitations aux nouveaux élus.

LE SEL-DE-BRETAGNE

AMICALE DES S.O.R. L'Assemblée générale annuelle de l'Amicale des S.O.R. du canton de Le Sel-de-Bretagne. aura lieu le dimanche 20 décem- bre 1936, à 10 heures, à la Mairie de Le Sel.

Tous les sous-officiers, brigadierschefs, caporaux-chefs, caporaux et bri- gadiers du canton sont instamment priés d'assister à la réunion.

Objet compte rendu moral et financier élection du président et du secrétaire versement des cotisations programme des réunions et fêtes en 1937.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS ANCIENS COMBATTANTS

DU FRONT

Réunion générale des A.C.DJ1. le dimanche 20 décembre, à 8 h. 30. Tout les A. O., adhérents ou non, sont cor- •-• dialement invités à venir entendre l'exposé de la doctrine combattante ̃ par le camarade Postel.

(Communiqué).

PARTI SOCIAL FRANÇAIS

La section du Parti Social Française s'est réunie mardi soir à l'Hôtel des Ajoncs d'Or, sous la présidence de M. Alby, chef du groupement.

Une centaine d'adhérents avait répondu aux invitations.

Après avoir demandé à l'assistance d'observer une minute de silence en ,f mémoire de l'aviateur Mermoz et de ses compagnons, le président communiqua les directives du Parti et leur annonça l'organisation du groupe parlementaire.

Le président félicita les adhérents de leur activité et les invita à conti- nuer leur propagande en faveur de la protection de toutes nos libertés.

(.Communiqué)

ETAT CIVIL r~e

Naissance3. Colette Bourller. 3, rue de l'Epine; Jane Lemuey, 7, rue de la Harpe.

Publications de mariages. Louis Picquet. employé de commerce, et De- "x> nlee Plantard, sténo-dactylo; Jean Valo, «• soldat au 3' R. I. C., et Angèle Lemercler, s. p.; Marcel Bertrand, plâtrier, et Denise Ame. couturière. Décès. Arktlde Gendron, 73 ans, veuf Mené, chaussée du Sillon; Elua- beth Tonnelier. 59 ans, énouae Monnet. 0. place de la Poissonnerie: Pierre Blan- ier chet, 31 ans, époux Blandln, 35, rue ̃'•'̃•• Porcon-de-le-Barblnala; Georaes Mordel- »n*< les, 63 ana, époux Cowonnière, a, rue <t:i Beauregard-Marton. Convois mortuaires

du Jeudi 17 Décembre 14 heures M. Mordelles, rue Beataw» g&rd-Mftvrlon; Cathédrale; Saint-MJÙià


LES SUCCES DE LA TROUPE

DU VELOCE.CLUB

Les soirées annuelles du Vélo Club on. tenu en éclat tout-ce qu'elles pro- meua.ent. La Robe de Perles s'h.tcrlt à la suite du long palmarès de notre sympathique société.

Mardi. comme hier soir. la coquette Salie des Variétés était comble et de nombreuses personnalités des trois villes étaient venues applaudir nos excellents artistes. L'organisation, cela n'a rien pour surprenore les amis du V. C. 8., fut absolument impeccable et les décors étaient particulièrement soignés.

L interprétation fut l'égale de celle des acteurs professionnels qui donnent cette pièce à Paris et en province. Nous faudra-t-11 redire les qualités de Mme F.-N. Jcase, de Mmes Christian-Martin. Jugan. Le Brument, Frémont ? Elles firent merveille dans la Robe de Perles Un mot. cependant, pour saluer la gracieuse apparition de Mlle Jugan. qui a fait là des débuts *plus que prometteurs. Côté messieurs, l'éloge de MM. Josse. Desfoux. Christian Martin. Pinabel n'est plus à faire. C'est un quatuor oue maintes scènes envierait. Les années ne font démontrer leur constant et réel talent. MM. Lebrigand. Humbert, Presse et Leclaire. pour avoir des rôles moins chargés, n'en font pas moins apprécier un tempérament et une exnérience remarquables.

Et maintenant, bravo, bravo, à l'en-' née prochaine.

AUJOURD'HUI. 14 h. 15. Cinéma Jeanne-d'Arc Martha Ez%rerth dans Cas t a-Diva

14 h. 45 et 20 h. 45, Cinéma des Variétés La Bandera et Le Tampon du Colonel.

LE BAL DE L'ECOLE DE PILOTAGE. Nous sommes seulement à deux Jours de ce grand événement dont toute la ville parle depuis des semaines. Partout, chacune et chacun s'apprétent pour ce bal qui chaque année réunit dans les salons de l'Hôtel-deVille toute la jeunesse des trois villes. Les officiers, les officiers mariniers et les matelots eux-mêmes préparent activement la décoration de la salle et l'organisation de la soirée. Ils veulent cette fois encore recevoir dignement leurs invités et leur laisser le souvenir d'un bon accueil digne de la Marine Française et de l'Ecole de Pilotage. Voici donc une belle soirée en perspective pour samedi prochain.

APRES LE BAL DES POMPIERS. Les officiers et les membres de la Compagnie de Sapeurs Pompiers, remercient bien sincèrement tous les commerçants qui leur ont fourni des lots pour leur tombola et toutes les personnes qui se sont dévouées pour l'organi- sation de leur bal.

ETAT CIVIL. Naissancet. Glalaine Ouérlneau, rue Ville-Pépin: ChiWtl»ne Nlvolon, rue Dauphine Yves Ooulllou. maternité du Rasais; Marie Charles, rue de la Motte; Estelle Le Calvet, rue des Portes-Rouses; Louis RIcher, Lorette: Marie Dubois, rue Clemenceau; Célestin Lecomte, maternité du Rosals; Marcel Pascal. Quelmer; Guy Thébault, la Hulotais; Henri Leclerc, maternité du Rosaia.

Manage. Raymond Bolaart. plombier, et Marcelle Gabillard. couturière; Eugène Mainguy. forgeron de marine, et Jeanne Villemaln. s. p.: André Chapron, chauffeur d'autos, et Jeanne Forgeoux, Décès. Marie Lamort, 50 ans. a. p., célibataire, rue Pavée; Ange Legalgnoux, 82 ans. aumônier, rue de l'Hôpital: Marcel Pluquet. époux Thébault. 29 ans, maçon, le Rosais: Noémie Bourgeois, veuve Rous:elet, 90 aria. rue Vll.e-Pépln; Marcelline Gamblin. 64 ana, céllbataire, rue de Trlchet; Marie Qlet, épouse Buanel. 32 ans, a. p., OhiteauMalo; Marie Le Blond, époux Le Guen, 73 ans, rue d'Aleth: Jean Bouluec, épouse Poder, 75 ane, rue Jwnne-Jugan. Convois mortuaires

du Jeudi 17 Décembre

9 h. 30 Mme Le Guen, rue d'Aleth; églt-e paroissiale: cimetlère de Lorette. 14 heurea M. Bowlluec, asile des vieillards; chapelle de l'Asile; cimetière de Lorette. AVIS D'ENQUETE. Nous avons annoncé l'enquête à laquelle il va être procédé à propos du dégagement de la visibilité, au lieu dit la « CroixDesilles », croisement des routes 155 et 155 A, et du chemin vicinal nO 8. Ce n'est pas le 2 janvier 1937, mais bien le mercredi 30 décembre, à 15 h., que la Commission se réunira & la Sous-Préfecture.

BAL DE L'U. S. P. Nous rappelons que dimanche prochain 20 décembre, 21 heures, l'U. S. P. organlse son grand bal de fin d'année. Nul doute qu'il botlenne le même succès que les précédents. L'orchestre sera tenu par la Lyre Municipale, accompagnée de deux bons accordéonistes. Nous invitons tous les amateurs de danse à venir nomtreux dimanche soir. Salle chauffée. BuSet. Entrée 2 francs.

ETAT CIVIL. Naissances. Raymond Bertel, Clumont; Jean Chevalier, rue des Masses. 42: Henri Fré.=il, la Barbinais Hubert Simonneaux. rue Décès. Adrienne Roumet, a. p., 85 ana, épouse Huard, rue Ange-Pontare, Pmncine Oaudln, S mois, à la Buzardlére.

DOL-DE-BRETAGNE

LA FETE DES ECOLES. Elle aura lieu le dimanche 20 décembre, à 14 heures. Parents et enfants attendent le jour avec impatience aussi peut-on dire à l'avance qu'un public nombreux se pressera sous les halles, confortablement aménagées et chauffées à cet effet.

La variété du programme choeurs, saynètes et pièces mimées, et la diversité des costumes choisis avec un goût sûr, donneront un ensemble agréable et gracieux d'une intéressante réalisation artistique.

Tous les enfants, sous l'habile di- rection de leurs maitres et maitresses, seront les acteurs de cette belle fête à laquelle tout Dol assistera.

La Musique municipale prêtera son concours à cette matinée enfantine et au bal qui sera donné, en soirée, au profit de l'œuvre, à 21 heures, dans la salle des banquets du Buffet de la Gère.

Le prix unique des places pour la matinée est de 9 francs et, pour le bal, de 3 francs. Des cartes d'entrée sont mises en vente dès maintenant chez M. Desmarets et dans les principales librairies et bureaux de tabao de la ville. LES EPAVES. Trouvé un châle nofr, Grande-Rue. Le réclamer la mairte. i

UNE CORRIDA. L'autre soir, une vache destinée à la boucherie était amenée en camionnette lorsqu'au moment où l'on descendait l'animal du véhicule, cette bête devint subitement furieuse et prit la fuite au grandissime galop. Elle fonça tête baissée sur l'avant d'une automobile dont elle détériora l'un des phares, puis elle 'provoqua la chute d'un cycliste qui, heureusement, s'en tira avec quelques très légères contusions.

On réussit néanmoins, après diverses péripéties assez palpitantes, à rattraper la vache furieuse qui, cette fois, solidement maintenue, ne put s'échapper à nouveau.

SAINT-MELOIR-DES-ONDES

BAL DE REVEILLON. Le 24 décembre, 20 heures, c L'Oiseau bleu. organise un grand bal de réveillon. A 1 issue de ce bal aura lieu le tirage de la tombola gratuite.

AVIS AUX CULTIVATEURS.- Les cultivateurs de Saint-Méloir-des-Ondes sont priés de se réunir le samedi 19 décembre, à 19 heures, à la mairie, pour fixation du prix du lait. Présence indispensable. FETE DE L'ARBRE DE NOEL. La fête de l'Arbre de Noël, organisée par les amis des écoles publiques de Tlnténiac, aura lieu à la salle de la Mairie, dimanche prochain 20 décembre, à 14 heures précises.

Cette fête, qui s'annonce sous les meilleurs auspices, promet d'obtenir un succès bien mérité. Il nous a été donné d'assister à une répétition générale du programme et nous pommes restés sous une profonde impression. Le talent précoce de nos benjamines, leur grâce enfantine dans les différents chants mimés nous ont conquis. La belle tenu de nos grandes dans les gentilles saynètes dont elles sont les admirables interprètes nous a émerveillés.

Nous nous en voudrions d'oublier nos garçonnets et jeunes gens, admirables dans leurs chants ou comédies et qui sauront si bien dérider les plus moroses La distribution de Jouets et friandises suivra immédiateknent la partie artistique.

DINARD

CONFERENOE SUR KIPLING. M. Noble Hall, directeur pour la France de l'Office Britannique de Touris-

me et d'Expension National», fera la samedi 19 décembre, lE h. 30, dans la grande salle de l'Hôtel-de-Ville de Saint-Malo, une conférence sur Kipling Il n'est pas nécessaire d'insister sur l'importance régionale de cette manifestation que tous comprendront. M. Noble Hall, Britannique d'origine, mais Parisien et Français de cœur, a déjà tant fait pour Dinard, que tous les Dinardais qui en auront la possibilité. tiendront à entendre sa remarquable conférence et à lui donner ainsi un gage de leur grande sympathie et de leur reconnaissance.

Une vedette spéciale sera mise en service pour le retour des auditeurs dinardais.

AUJOURD'HUI

A 14 heures. A l'Hôpital séance du dispensaire d'hygiène.

A 14 heures. Au Tribunal: audience correctionnelle.

A 20 h. 30. Au Cinéma Olympia L'Ecole des Cocottes, avec Raimu. DERVAL

PASSAGE A NIVEAU. Par ar- rêté préfectoral, le réseau de l'Etat est autorisé à supprimer les barrières du passage à niveau n° 22, situé commune de Derval, sur la ligne de Chateaubriant à Redon.

Ce réseau devra planter à ce passage à niveau, de chaque côté de la vole ferrée, des signaux à croix de Saint-André.

ETAT CIVIL. Natssances. Marie Malary, à la Porte Solange Chereau, au bourg.

Décès. Jean Graslan, époux de Anne-Marie Moqué. 86 ans, cultivateur à l'Hôtel-à-1'Ole Julien Simon, veuf de Anne-Marie Taillandier, 51 ans, couvreur, à la Grée Marie Chardin, épouse de Louis Truchon. 37 ans, à l'Hospice. GRAND-AUVERNE

ACTE DE PROBITE. Lundi dernier. en se rendant au bourg. Lecoq Pierre, manœuvre, demeurant à la Vallée, a trouvé sur son chemin un portemonnaie contenant une certaine somme d'argent qu'il s'est empressé à remettre aussitôt à M. le Maire. Par une note qui se trouvait dans un pli du portemonnaie, le propriétaire a pu être Identifié.

Nos félicitations.

Flotte

Le croiseur Marseillaise a appareillé de Salnt-Nazalre le 18 décembre, destination de Brest.

La Jeanne-d'Arc, croiseur-école d'ap- plication des aspirants de marine, venant de Trlnldad, est arrivée & Tabago le 15 décembre.

Le contre-torpilleur Milan a appareillé de Tanger le 15 décembre, a destination de Casablanca où il est arrivé le 16. Le contre-torpilleur Vauquelin, venant de Toulon, est arrivé Barcelone le 15 décembre.

Le torpilleur Frondeur a appareillé de Cherbourg le 15 décembre, à destination de Casablanca.

L'aviso colonial Amtral-Charner portant la marque du vice-amiral Esteva, commandant en chef les forces navales d'Extrême-Orient, venant de Batavia. est arrivé a Soerababa le 15 décembre. L'aviso Quentin-Roosevelt est arrivé & Boulogne le 14 décembre.

Le pétrolier Le-Niger a appareillé de Casablanca le 15 décembre, à destination de Curaçao.

Le transport Golo, venant de Suez, est arrivé à Port-Saïd le 16 décembre. LORIENT, le 16 décembre. Le croiseur Marseillatse qui par suite de la tempête avait du retarder son départ, a quitté mardi matin, à 4 h. 30, StNazaire pour Brest où il est arrivé à 16 h. 30.

Les escorteurs La Flore et La Melpoméne ont fait route pour Brest où ils doivent prendre livraison de leurs torpilles.

L'escorteur La Pomone est sorti de Lorient pour exercices et essais. La douzième division de torpilleurs qui comprend ces trois bâtiments et en plus L'Iphigénie, procéderont le 22 decembre prochain à des écoles à feu sur le rocher Men-Du en baie de Quiberon. Le départ pour Bizerte de cette nouvelle division est prévu en principe pour le 4 janvier.

Le croiseur Jean-de-Vienne appareillera pour une nouvelle sortie d'essais le 22 décembre.

BREST, le 16 décembre. Le croiseur Maraeillatse, commandé par le capitaine de vaisseau Barberot. est arrivé hier & 13 h. 56 après une traversée assez rude. Il avait quitté St-Nazaire à 4 h. 30 du matin. Dans la soirée, le commandant a rendu visite au viceamiral préfet maritime.

L'escorteur Melpomène est arrivé Brest à 16 h. 40.

Partis hier à 10 h. 40 de Lorient, les escorteurs La Flore et La Pomone, étaient attendus à Brest dans la soirée. Le pétrolier Elorn fait route sur Casablanca.

Le contre-torpilleur Milan de son côté y est arrivé hier.

Le pétrolier Rhône est arrivé à la Rogue. 1 MUTATIONS OFFICIERAS

Officiers de marine

Sont destinés

Le capitaine de frégate: de Lestrange (choix). Ministère de la Marine (EtatMajor Général, section aéronautique) en complément, prendra ses fonctions le 21 décembre 1936.

Les capitaines de corvette VUlatte, en stage a bord du transport pétrolier Var, à rient, à l'arrivée de ce bâtiment et prendra son commandement le 28 décembre 1936: Mottez. commandant la base d'aéronautique navale de LanvéocPoulmlc. prendra son commandement le 1" janvier 1937.

Les lieutenant» de vaisseau Slgaud (choix), comme officier en second du sous-marin Marsouin, prendra ses fonotions le 15 janvier 1937: Colin, complément, comme capitaine de compagnie l'école des marins radiotélégraphistes Toulon, prendra ses fonctions après remplacement.

Les enseignes de vaisseau de 1" elasse: Duroux. officier de transmissions du contre-torpilleur Lynx, remplacement Colin, prendra ses fonctions lmmédla1 twnani; de Pr»dl»r d'Airain, officier en

troisième du sotie-marin Actéon. prendra ses fonctions immédiatement. Les enseignes de vaisseau de 2' classe: Devys. aviso Epinal. prendra ses fonctions à la date fixée par le vice-amiral commandant en chef préfet maritime de la 2' Région.

Ingénieurs mécaniciens

Ltnoênieur-mécaniclen en chef de 9' classe Pelon. est autorisé à rallier le port de Toulon, l'expiration de son congé.

Les ingénieurs de 3» ctaase: Pelletier. contre-torpilleur Lion, le 10 février 1937, est placé immédiatement à la disposition du vice-amiral commandant en chef l'escadre de la Méditerranée- Rimbaud, Courbet, prendra ses fonctions le 10 février 1937; Le Oulllou, croiseur La Galissonnière, rejoindra Toulon dans les délais réglementaires, sera placé à la disposition du vice-amiral commandant en chef l'escadre de la Méditerranée et prendra ses fonctions le 10 février 1937; Thenins, contre-torpilleur Le Terrible, prendra ses fonctions le 10 février 1937, est placé Immédiatement Il la disposition du vice-amiral commandant en chet l'escadre de l'Atlantique. Sont admis suivre les cours de l'école de navigation sous-marine s'ouvrant à Toulon le 15 mars 1937 les ingénieurs-mécaniciens de 2« classe Urcel. du port de Toulon, disponible a son port: Le Maître, du port de Cherbourg, embarqué sur le contre-torptlleur Lion; Keiser. du port de Brest, embarqué sur le Courbet; Jacquet, du port de Brest, embarqué sur le contre-torptlleur Le Terrible; Brès. du port de Toulon, embarqué sur le cuirassé Bretagne: Lucas, du port de Cherbourg embarqué Corps de santé

Sont destinés

Le médecin de 1" classe La Folle, médecin-major du croiseur Georges-Levgues, devra être rendu a Saint-Nazaire le 4 Janvier 1987.

Le médecin de 2? classe M. Hébraud, en sous-ordre, croiseur Duguv-Trouin. rejoindra Toulon dès l'expiration de sa corvée à Hourtin.

OFFICIERS-MARINIERS

PREMIERS-MAITRES

Radios. Gourlan. E. T. R. (O. E. P. trans.) choix.

Commis. Masseron, Ecole apprenti» mécaniciens Lorient.

MAITRES

Manœuvre. Lagadeux, 21 esc. sousmarins, Antiope.

CANONNIERS. Le Gall. D. O. A., Montebourg; Vigouroux. Marseillaise; Coat. Gloire; Hem, Bordelais; Marchadour, Cassard.

ARMURIERS. Toullec, sous-Inspection Ruelle.

Electriciens. Soublgou, 8' esc. sous-marins Pégasse (choix); HénatI, Boupainville (T. C.)

SECONDS-MAITRES

CAJiomnERS. Le Gall, La-Baliste; Le Morvan, Cordelière; Renner, D. C. A Montebourg: Le Visage, groupe canonniéres Tonkin (T. C.)

Radios. Antoine. Algérie; Dressel, Algérie (choix).

Mécaniciens. Mocaer, Strasbourg; Guégan, base aéro Brest pour Lanvéoc.

Fourrœrs. Olémarec, 3' escadrille sous-marins.

Permutations

Ont été autorisés permuter de tour colonial

Las seconds-maitres charpentiers Arrouvel et Diagorn.

Les seconds-maîtres mécaniciens Bot- tasso et Victor.

Paquebots et vapeurs longs-courriers

ANGERS parti de Tamatava 1» 14, pour Marseille.

BOURGES: parti de Dakar le 18, pour Kaolack.

AURlGNY arrivé a Montevideo, le 16, de Hambourg.

BERNARDIN-DE-ST-PIERRE: arrivé Tamatave le 14, allant à Maurice. COLLAMER parti d. St-Naaair» le le, pour Bordeaux.

CAP-DES-PALMSS arrivé à Otaa le 16. de Conakry.

C1TY-OF-HONG-KONG attendu Marseille venant de Llverpbol.

CAPITA1NEPAUL-LE-MERLE parti de Gibraltar le 18, pour Marseille. CRITON parti de Las Palmas le 14, pour Anvers.

CHAMPLAIN parti du Havre le 18, pour New-York.

FELIX-HENRI: touché Dakar le 13, allant de Bordeaux à Conakry.

FLORIDA parti de BuenosAires le 15, pour Gènes.

le 16. pour les Antilles.

GROIX parti de Londres le 15 pour Le Havre.

GRANDE-TERRE arrivé à New-york le 14, du Havre.

arrivé au Havre le 16.

INDIANA parti d'Anvers le 16. JEAN-LABORDE arrivé à Port-Bald le 15. allant à Yokohama.

JEAN-L.-D arrivé au Havre le 16, de La-Plata

LINA-L.-D.: signalé a L0.ad'e End le 15. allant à Londres.

LAMARTINE attendu a Marseille venant de Beyrouth.

MOOLTAN attendu à Marseille venant de Londres.

MEDIE-II attendu à Marseille venant de Dakar

MARIETTE-PACHA parti d'Alexaa- dri le 16, pour Marseille.

MIN arrivé à Alger le 14, allant à Shapirhaï.

MEDEA arrivé à Suez le 15. de La Réunion.

MARIGOT arrivé au Havre le 16, des Antilles

MONTESQUIEU parti de Bordeaux le 16 pour le Sénégal.

PRESIDENT-HARRISSON attendu & Marseille venant de Kobé.

PATROCLUS attendu à Marseille venant de Yokohama.

P.-L.-M.-26 passé à Gibraltar le 15. allant de Cardia h Marseille.

P -L.-M .-25 passé à Dungeness le 15. allant à Anvers.

PRESIDENT-DOUMER: parti ae Honq-Xong le 15, pour Yokohama. POITIERS arrivé au Havre le 16, de la C. O. A.

PENTHIEVRE arrivé à Bordeaux le 16. de Casablanca.

ST-LOUIS arrivé au Havre le 15, de Boulogne.

SHEHERAZADE arrivé au Havre le 15. de Haïffa

SAN-JOSE arrivé au Havre le 16. de Rotterdam.

VILLE-DE-TAMATAVE arrivé au Havre le 16. d'Anvers.

VERMONT parti de Miami le 14. WISCONSIN arrivé à Anvers le 16.

Marché de Parle

PARIS. 16 décembre. (De notre correapondant spécial)

Marche assez actif. Hausse sur les lottes, turbots, gros maquereaux. Cependant. devant l'offre plus ample, baisse sur les congres, harengs, petits maquereaux, merlans et soles étrangères. MAREE CRUSTACES

On cote au kilo (cours extrêmes) Barbues, 10 a, 14 bars. 16 à 30 carrelets. 4 b colins entiers. 4 a 10 congres. 2.50 4.60 crevettes grises. 6 4 12 crevettes rouges grosses, 40 a 70 crevettes rouges moyenne», 20 a 40 daurades de France, 4 a 8 harengs français. 0.60 a 2.50 homards vivants, 16 a 24 homards morts. 9 a 12 Jangoutes vivantes, 19 a 24 langoustines. 5 à 8 limandes, 6 a 8 lottes. 6 a 10 limandes-soles, 6 a 8 maquereaux français gros, 8 a 4 maquereaux français petits. 4 a 5 merlans brillants, 3 46 merlans ordinaires. 1.50 a 3.60 mulets i la ratea entières, 2 & 4.50 rougets-barbets, 6 a 10 rougets-grondins, 1 < 8.60 soles françaises grosses. 14 & 20 soles françaises petites, 9 à 11 turbots, 11 15|

On cote au cent Sardines salées petites. 15 à 20 sardines fraîches. 20 MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kitos Moules diverses 92 a K6.

On cote au cent Coquilles SaintJacques 50 a 80 huîtres de Marennes. 55 160 nultres portugaises. 18 a 35 huîtres de Claires, 25 à 42 ourslna. 15 40

On cote au kilo Coques ou tiémon. 0.25 a 0.60

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes. 2 3 anguille* vivantes 8 a 9 anguilles mortes. 6 a 8 brochets morte. 8 à 12 carpes vivantes. 3.75 a 4 carpes mortes, 1 a 3 éperlans, 3 à 4.75 goujons, 7 percher. 3 a 4 saumon frigorifié, 7 a 15.60 tanches Vivantes, 6 a 6.75 tancnes mortes, 2 4 truites de pisciculture. 11 à 22.

Arrivages Marée 268600 kilos eau douce. 14 800: coquillages. 31.700: déposé au frigorifique. 15.000 resserre de la veille, 46000 quantités mises en vente, 361.300 quantités saisies le 15 décembre. b2

Arrivages par gares Gere du Nora. 163.200 kilos • Vauglrard. 79.600 SaintLazare. 39.700 Orléans, 4.200.

CONDITIONS SPECIALES « D'AIR FRANCE. POUR PASSER A LONDRES LES FÊTES DE FIN D'ANNÉE.

A l'occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An, les billets de week-end seront valables sur la ligne Parle-Londres d'Air France du Jeudi 24 au mardi 29 décembre 1P36, et du Jeudi 31 décembre au mardi 6 Janvier 1937, au tarif nor.mal de f95 francs

Par autorisation spéciale du Mlnlstère de l'Intérieur, les billets de weekend sans passeport seront valables pendant les deux périodes précitées dans les conditions habituelles.

AVIS DE CONCOURS

PREFECTURE DE LA HAUTE-VIENNE Concours doux l'emploi de rédacteur (homme). Dates du Concours, 1" et 2 février 1937 clôture des inscriptions, b Janvier 1937.

MINISTERE DES FINANCES

Concours pour l'emploi de lecteur d'épreuves A. l'Imprimerie Nationale. Date du Concours, courant Janvier 1937; clôture des Inscriptions. 31 décembre 1936.

UN CONCOURS

DU « MEUBLE MASSIF

PARIS, 16 décembre (de notre rédaction part8ienne). Le sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture vient d'ouvrir, à l'occasion de l'Exposition de 1937, un concours du c meuble massif dans le foyer moderne ».

Ce concours est doté de nombreuses récompenses allant de 8.000 à 3.000 fr., pour les ensembles mobiliers, et de 4.000 9 1.000 fr. pour les meubles isolés. Il est ouvert Jusqu'au 25 janvier 1937, date avant laquelle les concurrents devront remettre des maquettes aquarellées.

Les constructeurs de meubles, les négociants et les ensembliers présentsteurs qui désireraient fabriquer ou présenter ces meubles l'Exposition de 1937. devront se faire connaître pour la même date.

Un règlement concernant la création, la fabrication et la présentation da

mwblM, sua remis à toute personne qui du fera la demande, accompagné* d'un timbre pour la réponse, au Comité des Maux et Forêts. 54, avenue de la Motte-PlcQuet, & Parla.

GREFFIERS

Est nommé greffier de Justice de paix de Belle-Ile (Morbihan) M. Le Floch (Denis-Joseph-Marie), en remplacement de M. Saludo, déoédé.

LES CONCOURS POUR CHEVAUX D'ARTILLERIE EN 1937

Le chef d'escadron, président du Comité d'achat de Gulugamp, fait connaltre i MM. les E:eveura propriétaires de chevaux bretons que le général Wattel, inspecteur permanent des Remontes, a décidé que des concours pour chevaux d'artillerie auraient Heu en 1937 et se dérouleraient dans des conditions analogues aux concours de 1936.

Toutefois, il n'y aura en 1937 qu'une seule série de concours, mais il sera organisé autant de concours locaux qu'il en faudra pour pouvoir réunir une trentaine de chevaux dans une même compétition

Les concours auront lieu, en principe,

mal, pour se terminer en mal par. conoours central aul aura probableœ«S lieu a Morlaix.

Aucun cheval ne sera admis a ces con-

cours s'il net pas été admis à la suite d'un examen préliminaire du modèle et des allures le cheval étant présenté ea mains, sana toilette spéciale. Les chevaux sans certificats d'origine seront admis, mais les chevaux munis de leurs papiers d'origine en règle et concordant avec le signalement, recevront une prime qui variera d'ailleurs avec l'origine du cheval. L'ascendance postière et spécifiquement Bretonne sera très largement payée.

Le nauseur qui orésentera au con-

cours un cheval muni de papiers en règle, recevra une prime supplémentaire. Seront seuls admis a, concourir les

chevaux et Juments du type artilleur trait lé*er accusant très nettement et sans aucune discussion possible te« ca- ractères spécifiques de la race Bretonne, âgés de 4 à 7 ans d'une taille supérieurs 1 m. 50 et inférieure a 1 m. 58. d'un poids compris entre 475 et 625 kilos. La pesée sera exigée aux frits des propriétaires.

Les engagements faisant mention de

l'année de naissance, nom, sexe, origine. signalement, adresse complète du propriétaire, devront être faits par écrit et parvenir au Comité d'achat de GulnCamp pour le 15 janvier midi. Ne Daa Joindre les certificats d'origine. Le Comité d'achat décline toute responsabilité en cas de perte de certificats envoyés, mais ils devront être présentés au moment de l'examen préliminaire du modèle et des allures.

Une convocation individuelle et un

numéro de présentation seront adressées au propriétaire en temps utile.

1 LaVie Sportive S

CHAMPIONNAT DE BRETAGNE PAR ÉQUIPES série)

Coupe Cordon

C'est cette semaine Que doit avoir lieu le premier choc entre les équipes deuxièmes des clubs de première série. Ces matches comptent pour le Championnat d'Ille-et-Vllaine, deuxièmes Challenge convoité par tous les clubs et généreusement offert par M. Cordon président du Tribunal de Commerce de Rennes

Le tirage au sort a donné le résultat suivant

Plng-Pong-Olub Breton contre Amical Plng-Pong-Club Rennais. dimanche à 8 h. 30.

Lyra Plng-Pong-Club Rennais contre Plng-Pong-Club de Bt-Yves, jeudi à 20 n. 30.

Les matches auront lieu sur les tables du premier nommé. 9 A Rennes

LE LYRA B bat SAINT-MEEN Rennes, le 16 décembre. Comme nous l'avons annoncé, le Lyra PingPong-Club Rennais recevait dans sa superbe salle la première équipe de SaintMéen, & qui Il opposait son équipe B. Le Lyra, en grande forme, et malgré une résistance acharnée de ses Invités, enleva le gain du match par 13 victoires sur 3 défaites. Disons de suite que la marque est trop sévère pour SaintMéen qui Joua superbement, mais dût s'incliner devant les Joueurs rennais plus entraînés.

Ajoutons que le nombreux public oui avait fait le déplacement du Lyra, s'est retiré enthousiasmé par le6 belles phases de Jeu qui ne cessa qu'à la dernière balle du dernier match.

Voici les resultats

Pour le Lyra. Guénard bat Bobet, 21-18, 21-10; Guenard bat Miette, 21-10. 21-15; Guenard bat Boutler, 21-18, 21-10: Guenard bat Besnard, 21-12, 2112 Bougeard bat Boutler. 21-14, 15-21 21-10; Bougeard bat Beanard, 21-6. 21-17; Bougeard bat Miette. 21-13. 19-21, 21-13 Bougeard bat Bobet. 21-9 21-18; Banatre bat Miette, 21-17, 27-2i; Banatre bat Bobet. 21-18. 21-18: Banatre bat Boutier, 21-14, 21-0: Chauvel bat Besnard 21-16: 21-11; Chauvel bat Boutler, 21.Pour 'Saint-Méen. Bobet bat Chauvel, 21-10, 15-21, 21-12: Besnard bat Banatre, 21-18, 12-21. 21-19; Miette bat Chauvel, 24-22. 21-15. 9

UNION VELOCIPEDIQUE

DE FRANCE

Comité départemental

d'Ille-et-Vilaine

COMMISSION DES COURSES

MM. les délégués et sous-délégués, sportifs du département sont priés ce bien vouloir ass.eter à la réunion qui aura lieu le Jeudi 17 décembre, a 20 h. 30, Bar Angélus.

MM. les Président ou membres titulaires des sociétés cyclistes sont priés de bien vouloir assister à la réunion de la Commission des Courses de i'U. V. F. qui aura lieu au siège social, Café de l'Epoque, rue du Pré-Botté. à Rennes, le dimanche 20 décembre, a 9 h. 30.

Motif Classement des coureurs car catégories; Etablissement d'un calendrier des courses cyclistes du département. 9

A PROPOS DU CHALLENGE HILL Dans le compte rendu du c Cross Country challenge Bill. disputé dimanche dernier Rennes, l'on a donné l'athlète Pencréach, des Fusiliers Marins, comme ayant abandonné.

Le sympathique < Pen » est tout navré de cette appréciation, et la vérité est toute autre, et l'on nous orle de bien vouloir la faire connaître. Pencreaoh, champion de la Marine, n'a pas pris le départ de la course en question. Son autorisation d'y participer n'étant arrivée que le lendemain. Il n'a donc pu par suite abandonner Comme beaucoup d'autres sportifs nous nous étions étonné de cet abandon, sachant c Pen s en pleine forme. L'eipliçation, oi-de»»u» nous rassure.

LES 24 HEURES DU MANS 1937

Les premiers engagements

Nous avons annoncé, Il y a quelque

temps, l'ouverture des engagements pou- les 24 heures du Mans 1937 que l'A. C. O. organisera l'an prochain sur le circuit permanent de la Sarthe.

Voici la liste des premiers engage-

ment;. N- 1 Roger Labrie iBugattl): 3760 cmc; n* Bilney (Ford) 1098 eme; n" 3 Amédée Gordml (voiture non déclarée 995 cmc; n° 4 Amédée Gordinl (voiture non déclarée) 995 cmc. n° 5 Amenée Gurdlni (voiture non déclarée) 995 cmc: n° 6 Amédée Gordinl ivoitur» non déclarée) 99i cmc: n° 7 Amédée Gordinl (voiture nin déclarée) 100 cmc: n- 8 Amédée Gordlm (voiture non déclarée 600 cmc; n- 9 Jacques Savoye (Singer) 972 cmc: n' 10 Louls Villeneuve (voiture non déclarée) 2000 cmc; n" 11 Forestier (Amllcar) 2490 eme; n* 13 J.-E. Vernet (voiture non déclaré) 1500 cmc

Les engagements sont reçus jusqu'au

20 décembre prochaln, avec une rbduotion dr 50 sur les droits. au bureau de l'Automobile Club de l'Ouest. 16. rue d'Athènes, a Paris. et 34. place de la République au Mans 0

M. LÉO LAGRANGE ET LES SPORTS PARIS, 16 décembre. M. Leo La- grange, sous-secrétaire d'Etat a entrete- nu le groupe de l'Education Physique et des Sports de ses projets notamment de l'institution d'un brevet eportlf a trois échelons, applicable aux divers degrés de l'enaetgnement de 14 & 21 ans, du fonctionnement du Conseil Supérieur des Sports, de l'installation des stades dans les villes et les campagnes, et de neut stades autour de Paris, de la participation de la Jeunesse et des sports l'exposition de 1937, de la diffusion du tennis populaire, du camping, du cyclo-tourisme et du canoë, etc. 0

Cheminots Rennais. (Basket-ball).

Entraînement aujourd'hui au Stade Francia-Troufflard. à partir de 14 heures pour tous les joueurs disponibles. Délégué M .Bervas.

A 19 h. 40, même terrain, pour jouer

contre les Juniors de Saint-Etienne Presnel, Brellvet, Trochet, Chevalier. Ellouet, Lemoine, Peltier. 9 Stade Rennais (association). A

12 h. 30, en tenue ,terrain du Pare Le Druff. Aubrée, Texler M.. Legendr», Raveau. Laskar, Jolivet, Coudray, Grozet, Nicolas Y.. Thomas. Rlou.

A 12 h. 30, sur le même terrain Nogues. Goffroy. Lesné, Le Clec'b, Brizard. Dents. Masson, Lemalqnan, Mongermon, Desmé. Martin et Tilly.

A 12 h. 15 en tenue, terrain de la

Tour-d'Auvergne Le Douarec, Bonneville, Jaffré, Emery. Bresseau. Payard. Simon, Felllard, Cueff. Cornée, Giffard, Pr:mault. Lhomelals.

Délégué M. Bonneville.

Vendredi 18 courant, à 20 h. 30

séance de culture physique salle habituelle. 9 A. S. des P. T. T. Rennais. Foot-

ball. Tous les joueurs de la sectloa de football sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu ce soir, Jeudi, à 19 heures précises, café Le Breton, boulevard de la Liberté.

Déplacement de Liffré et match du

27. Paiement des cotisations. Présence indispensable. 9 Avenlr de Saint-Etienne. Basket-

ball. Equipe junior. Ce soir, jeudi. a 19 h. 46. terrain des Chemtnots Huguet. Richard. Chabeaud, Masson, Lemolne. Paleot. Bourdon.

Délégués M. Dubois.

Sont convoqués, même terrain,

20 tI. 30 MM. Lorit et Even.

L'entraînement du jeudi est supprimé

et les joueurs sont invités Il assister au match de sélection.

Les prochains entraînements auront

lieu les mercredi 23 et 30 décembre. 9 Tour-d- Auvergne. Basket-ball.

En raison des matches de sélection ayant lieu sur le terrain des Cheminots Rennais auquel tous les joueurs sont priés d'assister, la réunion hebdomadaire est reportée au vendredi 18 décembre, Il 20 h. 30.

Présence indispensable. 9

U. S. du Sel-de-Bretagne (Foot-ball)

Sont priés de se trouver 14 heures en tenue sur le terrain Leray, Dontel. Aulnette. Gautier I et II, Luce. Bellanger. Bltauld. Faucheux, Llmel' 9 XKNSBIQNIMKNTS JURIDIQUES

Contentieux, procès, aSairts Utlgieu*

baux, loyers, successions. Impôts, etc..

Knrot des nnseigncmenu oontr» mux

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COUPE DE FRANCE

Dimanche à Rennes, aa Parc des Sports, à 13 h. 45 Us S. Servannaise et Malouine contre Stade Rennais

Nous n'avons pas encore la formation de l'U.S.S.M.. pas plus d'ailleurs Que celle du S.R.U.C.

n est vraisemblable que chacun se prépare et étudie la composition la meilleure de son c onze »: il en est alni-1 toujours à la veille des grande* compétitions et Il en sera encore de mtme dlmanche prochain.

L'annonce de cette rencontre de Coupe de France suscite un très grand Intérêt dans toute la région et. dlman-

LUNULE

demi-centre de l'U. S. S.

che. plus d'un sportif aura présent 'à la mémoire les matches acharnés Que, se livraient les deux grands clubs A cette période où ils étalent, ou presque, les uniques représentants de l'Ouest.

Nous voulons parler de l'heure des de Carteret. Guéguen. Laurent, Oadoret, Cartwrlght. Chevalier, Balley à l'U. S. S. et de celle des VUlebrun, Péter. Le TolQuennas, Loth, Bard, Galesne, Bentz, du S.R.U.C.

Mais on reste traditlonnallste en Bretagne et les ardeurs ne s'éteignent guère. Aprèc-iruerre. les rencontres entre Rennais et 6ervannals revêtaient les mtmes caractères d'âpreté. Dimanche. Il en sera de même et ceci nous promet une belle bataille, beaucoup moins facil* pour les c rouge et noir Que d'aucune le prétendent.

A n'en pas douter, les Gas de 1a Cote arriveront sur le terrain du Parc des Sports non pas pour t limiter les dégi'-ô mais avec la volonté bien nette de montrer ce dont Ils sont capables et c gonflés à bloc ».

Ceci n'est pas pour nous déplaire et nous aurons dimanche l'occasion d'assister à une belle rencontre de Coupe de France qui répétons-le n'est pas courue d'avance et peut très bien causer une surprise de la part des Diables Noirs.

L'excellent arbitre fédéral, M. Ridard, dirigera cette rencontre: 11 sera assis2é à la touche par MM. Clément et Royer, solide trio qui permettra que cette rencontre se déroule dans les conditions les meilleures. 8-9 Nouveauté COMMENT VIVRE AU FOYER, par Elisabeth CHOUQUET. Développement de la personnalité féminine au foyer. 1 volume cartonné, 35 fr. 50, contre mandat adressé k la tibrairie de l'Ouest-Eclair, Rennes.

UN CONCOURS DE PRONOSTICS A L'OCCASION DU MATCH

DE COUPE DE FRANCE

DE DIMANCHE

STADE RENNAIS contre U. S. S.-M Le concours de pronostics organisé par le Stade Rennais à l'occasion du match de Coupe de France de dimandu succès auprès des sportifs de Rennes et de l'Ouest, il a été décidé de faire un nouveau concours pour le match de Coupe de France de dimanche prochain.

Voici le règlement de ce concours,: Il s'agit de remplir le questionnaire que nous reproduisons ci-dessous 1° liennes battra-t-11 Saint-Servan 7 2° Saint-Servan battra-t-il Renne* ? 3° Y aura-t-il match nul ? 4° Quel sera le score final?

5° Nombre total de réponses reçues ? Nom, adresse du concurrent

Les réponses devront être adressées A M' Cadoret. huissier, 3, rue Lafayette, à Rennes, et être parvenues à cette adresse avant dimanche 20 courant, midi. dernier délai.

On peut envoyer un nombre Illimité de réponses au nom d'une seule personne.

Les réponses envoyées sur papier libre et copiées exactement sur le modèle ci-dessus, doivent être accompagnées de 1 franc en timbres-poste. Les bulletins raturés ne sont pas acceptés. Les bulletins peuvent être remis dans une boite spécialement réservée à cet •flet et se trouvant au Parc des Sports Jusqu'à l'heure du coup d'envol du match.

Le dépouillement sera effectué par les

ROUXEL

extrême-droit de l'U. S. S.

soins de M' Cadoret, huissier, 3. rue Lafayette. à Rennes.

Les résultats seront publiés le mardi 22 décembre 1936.

Voici les prix Qui sont affectés à ce concours

1" prix 100 francs; 2* prix 50 fr.; 3« et 4« prix 30 fr.; 5', 6' et 7« prix 20 fr.; 8*, 9» et 10· prix 10 francs. Le prix du Dronostic est de 1 fram. On peut se procurer les questionnaires aux endroits suivants

Café de l'Europe Café du Présidial, Café du Pont-Neuf, Café du Petit-Bar (rue Chalals), Restaurant David, Restaurant des Bretons: Café Blette. Café des Messageries. Café du Pont de Nemours (rue de Rohan) et au Celtic-Bar (rue Duhamel). 8-8

PLEYER, DU STADE RENNAIS U. C., EST NATURALISÉ

Nous avons annoncé en son temps la demande de naturalisation du joueur autrichien Pleyer. du Stade Rennais U. C. Cette naturalisation qui tardait tant venir est maintenant officielle. L'excellent arrière du S. R. U. C. est déaormais citoyen français. Ceci est bien fait pour arranger les affaires du Stade qui bénéficie ainsi d'une rentree de valeur. et française.

CHAMPIONNAT1' DE L'OUEST

DISTRICT HAUTE-BRETAGNE

Dimanche à Fouf ère*

LE DERBY LOCAL

Avant.Garde-Espérance

C'est dimanche que va se dérouler au •tade Municipal la première manche de ce fameux derby local.

Comme chaque année, l'annonce de cette Importante rencontre, une des plus belles de la saison, suscite dans les milieux sportifs un intérêt considérable. Quel est celui Qui ne se promet d'assister t la rude empoignade des mauves s et des c blancs

Il n'est pas besoin de rappeler les résultats flatteurs acquis Dar l'AvantOarde, tant en Coupe de France qu'en Coupe de l'Ouest, ainsi qu'en championnat. Ses références sont assez sérieusee pour lui permettre d'envisager avec confiance l'issue de ce match.

L'Esperance ne s'est guère produit depuis le début de saison devant les sportifs fougerais et n'a donc Pu démontrer sa valeur. Pourtant, sans avoir Il leur actif des résultats au.si probants, les « verts sont, classés avant les mauves dans le championnat de l'Ouest. En effet. ils détiennent la deuxième place a un point seulement du leader, aprés avoir remporté trois victoires conaécutivea bur terrain adverse. Reconnaiasons donc qu'ils sont de taille remporter une nouvelle et belle victoire qui consoliderait la deuxième place et qui donnerait même l'espoir d'accéder en tête du classement.

Ces considérations suffisent à montrer l'importance de la rencontre dont le résultat demeure Incertain. C'est d'allleure ce qui amènera une assistance muni iuj Isa toucher du Stade. 8

Dimanche à Paramé ANTRAIN contre U. S. PARAMEENNE

Dimanche, sur le terrain du PapierFleuri, Paramé. aura lieu une rencontre comptant pour le championnat de l'Ouest, mettant atix prises l'excellent première équipe d'Antrain et la première équipe de I'UjS. Paraméenne. Nul doute que ce match ne soit très disputé. • CHAMPIONNAT SCOLAIRE DE L'ACADÉMIE DE RENNES Aujourd'hui, à Rennes,

en quart de finale

A. S. SAINT-VINCENT

contre LYCEE DE RENNES

Cet après-midi, à 14 heures, sur le stade Francls-Troufflard. se disputera le quart de finale du champlonnat d'Académie entre les éQuipes premières de StVincent et du Lycée de Rennea. D'aprèe les résultats acquis par chaque équipe, la partie parait assez serrée.

Le Collège Saint-Vincent s'est assez facilement Qualifié pour ce tour en battant le Normal Star de Rennes et le Lycée de Lavai.

Le Lycée de Rennes a réussi à battre Saint-Martin, le Collège de Saint-Servan et l'équipe du P. C. B. devant laquelle Saint-Vincent a dû s'incliner dimanche dernier.

L'absence de Compagnon dans l'équipe du Lycée rendra peut-être la tâche de Saint-Vincent plus facile. Mais néanmoins les Lycéens feront tout leur possible pour aller en demi-fins le. L'équipe du Lycée se présentera sous la formation suivante Bonneville; Lambert et;Mengey Brosseau. Montgermont et Hérard; Giffard. Le. Clec'h, Dalibot. Fauconnier et Soulaballle. 9 CHAMPIONNAT UNIVERSITAIRE DE L'ACADÉMIE DE RENNES Aujourd'hui à Rennes

Stiences-Lettres contre P. C. B. C'e3t aujourd'hui Jeudi, à 13 h. 30 que sera sifflé le coup d'envol du match qui mettra aux prises, pour le championnat universitaire, l'équipe du P.C.B. et la sélection Sciences-Lettres. Il est assez malaisé de préjuger du résultat de ce match. L'équipe ScienceslAttra^jKuaède saos Aç/ut* usa homo-

généité plus grande que l'équipe du P. première fois. Mais le P.C.B. mettra en ligne contre les Littéraires un groupe de Joueurs dont on a pu déjà constaL'équipe du P.C.B. comprend Prod'homme. Daubert, Barré, Gondet. Tanneau, Ropert. Maros, Couret. Penquer, Le Bars. Chable.

Plusieurs dé ces noms sont connus de ceux qui ont suivi l'an dernier :e calendrier sportif dea lycées de Bretagne et de Normandie.

Rappelons Que. contrairement à ce qui a été dit hier, le coup d'envoi sera sifflé à 13 h. 30 et non 14 heures, au Stade municipal. 9 CHAMPIONNAT MILITAIRE

DU IV CORPS D'ARMEE

A Saint- Brienc

71< R. I. DE SAINT-BRIEUC

bat 41' R. I. DE RENNES

par 3 buts à 1

Saint-Brieuc, le 16 décembre. Partie disputée cet après-midi au parc munIcipal des sports de Saint-Brieuc en présence d'une Importante galerie composée en majeure partie de Militaires. Remarqués dans l'assistance MM. le lieutenant-colonel Richard, du 71' R. I., les commandants Llnals et Héraut, le capltine Girard, chef du Service départemental de l'I. P., le lieutenant-major Bécam et de nombreux officiers et tous officiers de la garnison.

Cette rencontre fut entièrement à l'avantage des Brlochins qui, au bout de cinq minutes de jeu, réussirent, par Castejean, un premier point.

Une riposte des Rennais sans résultat est suivie d'une contre-attaque du 71' R. I. qui se maintiendra longtemps dans le camp adverse, donnant ainsi au goal Bambrldge l'occasion d'effectuer quelques beaux arrêts.

Malgré de nombreux essais, l'équipe locale ne parviendra pas à concrétiser un avantage cependant nettement marqué.

Le début du second time verra SaintBrieuc faire, pour ainsi dire, cavalier seul, mais bientôt Rennes s'échappe et, par son centre, réussit égaliser. Ce but émoustille les visiteurs Qui vont, un bon moment, presser la défense du 71' où le goal sera particulièrement à l'ouvrage.

Cependant les Brlochlns réagissent et, reprenant l'offensive, vont à leur tour Inquiéter sérieusement la défense rennaise. Un corner notamment est arrêté ln-extremls par Bambrldge qui, peu de temps après, sera néanmoins battu sur une belle attaque de l'aile droite. Saint-Brieuc manque d'un rien d'augmenter sa marque a la suite d'une sortie pour le moins hasardeuse du goal visiteur.

Enfin une nouvelle descente de l'aile droite locale permettra au 71' R. I. d'obtenir un troisième et dernier point peu avant la fin.

Victoire largement méritée de la meilleure équipe qui eut dû même l'emporter normalement par un score plus net. 7-8-9 MATCHES AMICAUX

CHALLENGE

DE L'AVANT-GARDE COSSÊENNE Le classement

A Cossé-le-Vivien A. G. Oosséenne bat U. S. Saint-Louis de Brielles par 3 bus à 0.

A Martigné Cadets de Martlgné battent les Bleuets du Pertre, par 6 buts à 0.

Les Cadets de Renazé (2) déclarent forfait contre Etoile Sportive du Bourgneuf.

Le classement au dixième tour s'établit comme suit

J. G. N. P. Pt

1. Etoile Sp. Bourgneuf 8 7 1 0 23 2. A. G. Cosséenne 9 5 1 3 20 3. Espoir de St-Algnan 8 4 3 1 19 4. Cadets de Martlgné.. 6 4 1 1 15 5. Espérance de Laval.. 5 2 1 2 10 6. Bleuets du Pertre. 7 1 0 6 9 7. U. S. S.-Louis Brielles 7 0 16 6 8 8. Cadets de Renazé (•) 4 0 0 2 2

(•) deux forfaits.

Les rencontres prochaines comptant pour le Challenge

A Renazé Cadets de Renazé contre Cadets de Martigné.

A Brielles U. S. Brielles contre Espérance de Laval. 49 Le 27 décembre

TOURNOI DE SIXTE

DE LA CHATEAUBRIAND

DE COMBOURG

La Chateaubriand de Combourg a le plaisir de faire savoir qu'elle organise pour le 27 décembre un Tournoi de Sixte et demande aux équipes je troisième et même de deuxième série qui voudraient y prendre part, de bien vouloir se faire inscrire pour le samedi 19 courant au plus tard. Il n'y aura aucun droit d'engagement & payer.

La très belle coupe, enjeu du tournoi, sera la propriété de l'équipe gagnante.

Ecrire à M. le directeur de la Chateaubriand de Combourg. 9 Aujourd'hui, à St-Malo, à 14 heures A. S COLLEGIALE DINANNAISE contre U. S. COLLEG. SERVANNAISE Cet après-midi, au Parc des Soorts, les amateurs de football pourront assister à un match intéressant qui mettra aux prises, sur le terrain de l'U. S. S. M.. le Collège de Dlnan et le Collège de SaintServan. Le match aller s'était terminé sur une victoire de justesse du Collège de Saint-Servan, 5 buts à 4.

Comme on le voit le match retour promet d'être très disputé. La formation du Collège de Dinan ne nous est pas parvenue. Quant au Collège de SaintServan, il se présentera comme suit Corveler

Tanguy Hunot

Perrigault A. Sarosl Delaunay

Ohesnals Duhart Macé Perrigault Guitton Nul doute Que les amateurs du sport de la balle ronde, qui sont nombreux à Salnt-Malo. ne viennent encourager ces deux Jeunes équipes.

Prix des places 2 fr.; scolaires 1 fr. DEMANDES DE MATCHES

L'Avant-Carde Laïque de Fougères (minimes) recevrait équide correspondante le 27 décembre à Fougères. Toutes dates libres.

Ecrire M. Ragot, instituteur, 4, rue

COMITÉ DE BRETAGNE

DE BASKET-BALL

Procès-verbal de la réunion du Consel1 du 30 novembre 1936

Présents MM. Camln. abbé Gehl, Morlce, Vallée, Jéhan. Pateux, Laurent, Dubois, Daudln, Le Traon.

Excusés MM. Roy. Le Berre (hors Rennes) Travers .en con<»éi, Thomas. Assiste à la séance M. Parlan.

Lecture du procès-verbal de la réunion du 2 novembre 1936*. Pas d'obaervation.

Le Conseil adresse à M. Thomas ses meilleurs vœux de prompt rétablissement.

Championnat régional. Les premiers matches auront lieu le 10 Janvier. Le tirage au sort donne pour les groupes B et C de Division d'honneur la composition suivante

Groupe B AJS. Cheminots Rennais, Aurore de Vitré, E. de St-Héller. Stade Rennais.

Groupe C A. de Saint-Etlenne, Cercle Paul-Bert. Entoile Dlnardalse, Tour d'Auvergne.

Championnat scolaire. La date limite des engagements est fixée au 6 décembre.

Basket-ball féminin. Un appel aux sociétés et sections féminines sera Inséré dans la Presse.

Matches mtercomités. La Commission de sélection se réunira le 12 courant pour former l'équipe de Bretagne qui dol'. rencontrer l'Atlantique le 3 Janvier 1937. Le Conseil envisage un match Bretagne-Sud contre BretagneNord.

Sélection universitaire. Joueurs signalés la Fédératton Postel (Cercle Paul-Bert); Chauchix (Stade Rennais). Récompenses ministérielles. M. Camin fera le nécessaire.

Assemblée générale des arbitres fédéraux et régionaux. Délégué du comité M. Dubois Des billets spéciaux sont a la disposition des arbitres désireux d'assister cette conférence Mutations. Licences A Clotes François, de l'A S. Brestolse, pour le Patro Laïque de Recouvrance; Le Bras L.. du B.C. Brestois, et Magadur J.. de la Brestoise, pour le Patro Laïque de Recouvrance; Kerampran, de la Brestolse, pour la Milice Saint-Michel; Prévôt Pierre, des Cadets de Bretagne, pour le C.A.L.; Tomianka, de l'U.A.I. de Paris, et Wlllocq, de Vlllemonble-Sports, pour le Stade Rennais; Doublecourt, de la Brestoise, pour Lorlent-Sports; Sourdln P., du Drapeau de Fougères, pour l'U. S. Beauregard.

Le Président Le Secret. général P. CAMIN. E. Dausiu. BASKET FEMININ

La Fédération Française de basketbail organise le basket féminin. Les clubs mixtes déjà affiliés la Fédération devront l'aviser qu'ils ont une section féminine et lui faire parvenir le montant d'un abonnement à BasketBail, soit dix francs, pour cette section. Les clubs non affiliés ayant une section féminine devront s'affilier au même titre que les clubs masculins et payer la cotisation normale, soit 40 fr. (30 fr. de cotisation et 10 fr. d'abonnement au Journal).

Adresser les demandes au Comité de Bretagne de basket-ball, 4, rue du PréBottk, Rennes (1-et-V.). 4-7-8-9 Championnat scolaire

Sont autorisés à disputer le championnat sous les couleurs de l'Ecole Normale d'instituteurs de Quimper Kerouredan Albert. Courtin Maurice, Bureller Pierre, Cornlc Jean, Bellec Robert, Cutullc Germain, Sévellec Louls. Le secrétaire de la C.S.R. PARLAN. iiiiuiiiiiiiiiiim W DANS LES PATRONAGES CALENDRIER DES INTERGROUPES DIVISION D'HONNEUR

Finale le 27 décembre. A Rocabey, sur le terrain de la Côte d'Emeraude Avenir de Saint-Etienne contre Etoile Dlnardaise (1). Arbitre M. Parlan. PREMIERE SERIE

Le 20 décembre. Espérance de StHélier contre Cadets (1). Arbitre M. Parlan; Saint-Etienne (2) contre T.A. (2). Arbitre M. Pasquter. Ce match commencera à 10 h. 30.

27 décembre. A 10 h. 30 T.A. (2) contre Cadets (1). Arbitre M. Dubois. 3 Janvier. Saint-Hélier (2) contre T.A. (2). Arbitre M. Parlan. Belle Dossible le 10 Janvier.

La finale aura lieu à Rennes contre l'Aurore de Vitré (2) le 10 ou le 17 Janvier. Arbitre M. Parlan.

DEUXIEME SERIE

Dans le groupe A, les trois équipes se trouvant à égalité, la Commission a fixé les belles de la façon suivante. aprèa tirage au sort

20 décembre, à Vitré, sur le terrain de l'Aurore, à 19 h. 30 T.A. (3) contre Jeunes d'Argentré (1). Arbitre M. Briand.

27 décembre, a Rennes, sur le terrain de l'Avenir de Saint-Etienne vainqueur du match du 20 décembre contre Saint-Hélier (3). Arbitre M. Plnsault.

Finale vainqueur du groupe A contre Espérance de Bécherel (1) le 3 Janvier. Arbitre M. Pinsault.

Le match retour aura lieu Bécherel le 10 Janvier. Arbitre à désigner. Juniors

20 décembre, & 9 h. 30 St-Etlenne contre Saint-Hélier. Arbitre M. Pasquier.

27 décembre à 9 h. 30, T.A. contre Saint-Etienne. Arbitre M. Dubois. 9 Le Secrétaire. Voulez-vous être

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L'ALMANACH

1937

de L'OUEST-ECLAIR

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MATCHES AMICAUX

CE SOIR A RENNES

AU STADE FRANCIS TROUFFLARD L'ÉQUIPE DE BRETAGNE

RENCONTRERA

UNE SÉLECTION RENNAISE Ce soir à 21 heures, au Stade FrancisTroufflard, rèauloe de Bretagne rencontrera en un match d'entminement en vue de la rencontre qui doit l'opposer prochalnement à l'équipe de l'Atlantique, une sélection rennaise composée des meilleurs éléments des clubs de la capitale bretonne.

Les équipes se présenteront dans les formations suivantes

EQUIPE DE BRETAGNE

Avants Robin (A. S. Cheminots Rennais) et Allaln Espérance Saint-Hélier). Centre Joubln A.S. Cheminots Rennais).

Arrières Chauchix (Stade Rennais) et Lorit (Avenir Saint-Etienne).

SELECTION DE RENNES

Avants Trovel (Tour d'Auvergne) et Ricard (Cercle Peul-Bert).

Centre Poste! (Cercle Paul-Bert). Arrières Renard lA. S. Cheminots Rennais) et Guiblln (Stade Rennaisl. Remplaçante Collet (Stade Rennais) et Even (Avenir Saint-Etienne).

M. Cantln dirigera cette partie. Les amateurs de basket sont conviés à cette partie Qui ne manquera pas d'intérêt et qui va d'a1l1eurs se disputer entre les meilleurs joueurs pratiquant actuellement à Rennes.

Prix d'entrée 2 francs. Licenciés et militaires 1 fr. e Dimanche à Vitré

STADE RENNAIS U. C. (1)

contre AURORE DE VITRE (1) L'Aurore recevra dimanche prochain, & 10 heures, l'excellente équipe première du Stade Rennais U. C.

Les amateurs de beau basket ne voudront pas manquer cette rencontre sur laquelle nous reviendrons. 9 Dimanche à Saint-Malo

AMICALE SERVANNAISE (1)

contre COTE D'EMERAUDE (1) Les deux formations voisines seront aux prises dimanche prochain sur le terrain de la Côte d'Emeraude. en un match amical. Elles présenteront leurs meilleures formations.

Au début de cette saison, le Il octobre en Coupe d'Encouragement, les Servannais triomphèrent d'une équipe encore peu habituée à jouer et qui tâtonnait. Depuis la C. E. a progressé et après un sérieux entraînement, a fait de Jolis matches et a affirmé sa force. La cohésion des joueurs est chose faite.

L'Amicale Servannaise. elle aussi, a continué à progresser. Avec une ardeur et un cran admirable, elle a su Imposer son Jeu a de très belles équipes ou ne s'est Inclinée que très difficilement. Après sa victoire sur la Côte d'Emeraude en Coupe d'Encouragement, elle dut s'incliner devant la J. A. de Saint-Enogat.

Les Lecteur, Orvain etc.. ne sont pas hommes à commencer un match avec l'idée de perdre. Bien au contraire. Les locaux auront donc la vie dure et devront se méfier. 9 DERNIERS RÉSULTATS

DU DIMANCHE

A RENNES

C. C. Rue d'Echange bat C. A. L. 34 pts 2. 9

L'ENTENTE RENNAISE

LŒntente Rennaise a fait un entraînement dimanche 13, en prévision du concours de mauvaise saison. Les pigeons, convoyés par un dévoué colombophile. M. L'Hotellier, furent lâchés à 9 h. 30 par beau temps et réintégrèrent leur colombier dans un temps record. ce qui laisse prévoir pour le concours de Noël une lutte serrée.

L'enlogement pour ce concours aura lieu le 24, de 11 h. 30 à 13 h. 30. Plombage des constateurs à 18 heures, café Brenaux, boulevard Magenta. 9 PIGEON RECUEILLI

M. Esnault. 18, rue Notre-Dame, a Vitré, a recueilli le pigeon N« 646154-35. sans bairue adresse.. Le lui réclamer. 0

CLOTURE DU STEEPLE CHASING DANS LA REGION PARISIENNE Paris, le 16 décembre. C'était hier la dernières réunion d'Enghten suivant de très peu la clôture d'Auteuil. Le 24 de ce mois, commence le Meeting de Nice. Voici comment s'établit à l'heure actuelle le palmarès du steeple chasing.

Propriétaires. 1. M. A. Veil-Picard (1.115.000 Ir.): 2. M. James Hennessy (868.000 fr.): 3. M. Hiriburu t689.000 Ir.). Ainsi, comme voici un quart de siècle, M. Ve1l-Plcard et M. James Hennessy, sont toujours à la lutte pour la première place.

Entraîneurs. 1. Georges Pelât, avec 89 victoires, précédant Maurice Adèle (74), et Glnzbourg 157).

Jockeys. 1. R. Bâtes, avec 70 victoires, devant S. Rochet (63), et N. Pelat (55). 0 COURSES A VINCENNES

PArus, le 16 décembre. Malgré la pluie et le vent soufflant en tempête cette réunion a été suivie par de nombreux amateurs de trott:ng.

Résultats

PRIx d'Avesnes. (Attelé. 10.000 franca, 2.250 métrés. 25 partants), 1' Jegun (R.-C Simonardl, à Mme Moses 2. Jaruco (R. Simonard) 3. Jonaleur-J) (A. d'Haenel.

Durées 3' 26" 1/5. 3' 28" 2/5, 3' 28" 3/5

Réduction l' 30" 7/10.

Mutuel: G. 19.50 pi. 10. M, 15.60. Non Dlacés Jenny-Il. impétueux-IV, Junket, Jim-Belwin, Juviany-T. Jour-defttuM, J+*uU-Bclle, Jouu-a, Jamuo-

POUR DEVENIR FONCTIONNA»! Demandez à l'Ecole Universelle, 56, H4 Exelmans, PARIS, son livre no 22JMS de 264 pages envoyé gratuitement aveo la liste de tous les concours annoncé». Maigre,

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qu'elle pourrait ne plus voir ses joues creuses et pales 1 Aujourd'hui, les a médecins recommandent les Pastilles JESSEL à base d'Huile de Foie de Morue parce qu'elles sont enrobéea de sucre et très agréables à prendre. Rien de mieux que l'Huile de Foie de Morue pour renr dre poids, vigueur et santé aux per`sonnes faibles e1 épuisées. Achetez une boite de Pastit les JESSEL chez ^vntrp PhnriTiar-îpn

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Duréee 4' 26" 4/5, 4' 31" 1/5. 4' 32"« Réduction l' 34" 1/2.

Mutuel G. 132 pl. 42.50. 127.50. 104 Non placés XaMstric, Kauli, JosetteIV, Janus-Witkes. Xer-Masque, Kmg-ofHeudière, Jeantes. Jeune-Ëtoile-lI. Xahd. na-III, Kilaura. Jonquette, KastiUan. Karénine, Janine-D. Kiverra.

Prix DE Condé. (Attelé. 20.000 francs. 2.250 mètres, 16 partants). 1" Join* ville-le-Pont IP. Foreinal), à M. Veslard a 2. Jeannine-Frisco (R. Geenens) 3< Jaf/na (Al. Tamberl)'

Durées 3' 23" 1/10, 3' 23" 1/5. V 24" 3/5

Réduction l' 30" 1/5.

Mutuel G. 29 pl. 10.50. 10.50. 17.50. Non placés Johanntsberc, Kadlja, Kadanse Just-Volo, Josette-HI, KnocbOut-W, Kama-Deva-II, Jessika, Joyeuse.Valeur, Kadichach-III, Jim-Mc-KlnneVt Ksarll, Joyeuse-Vil.

PRIX DE LA Ferte-Mac& Monté» 30.000 francs, 2.800 mètres, 16 partants)* 1" Irose (M. Delean), à M. Leguerney;J 2. Jane-Kerns (o. Jadoul) 3. Josém phine-B (A. Forcinal).

Durées 4' 19". 4' 21" 1/5. 4' 22" 3/8« Réduction l' 30" 9/10.

Mutuel G. 478.50 pi. 94.50, 22. 10à Non placés Jean-Bart-II, Jakow, Jaux-D, Jeddah, barra. Harvey. Ille-etmVilaine. Helder, Indou-11. /cet. Iseghem* Jalico. Jules-César-11.

Paix EPHREM Houel (attelé, 50.000 fr^. 2.600 mètres. 9 partants). 1- Lance. lot (A. Morel). a M, Ballière: 2* Lulu-X (M. Roussel); 3* Labarde (A. Sourroi*» bille).

Durées 3' 57". 3' 59". 3' 59" 1/9. Réduction l' 31" 1/5.

Mutuel G. 47.50. P. 14. 14,50. 12. Non placés La Gachotte, Liban-It, Lavock-Williams, Lutteur-IV, Le Btzu. L., Lord-Williams.

Prix DU Mesle. (Monté, 10.000 /r», 2.250 mètres. 25 partants). 1* Lelts M. (Al. Llbeer), à Mme Moreau: 2" Lyettm (M. Dejan) 3» Lady Bégonia (P. Lalsls)4 Durées 3' 33" 1/2 3' 35" 3' 35" 1/S, Réduction l' 34" 9/10.

Mutuel g. 42.50 pi. 15.50 9 27.5Oi Non placés La Guichardière LU sette-II La Puce Lili F. Lunette Lanprune Lucrèce • L'Inflation ̃ Lof raine-III La Réponse La i-.neuterie 3 Lady County Lotry-Nationale La Dives Luna-Park-lI Leda-lt Lady Lancy Luneraysienne Lutine B Léda-IV Lorca.

Partants probables

Prix DE BRIANÇON. (Attelé, vent dre. 10.000 francs, 2.825 mètres). Au.topacq (Koch) Ineffable (Messean) Fifrelot (Arson) Jean de la Lune-I VJ (Gougeon) Henné (SLmonard) Hadès-II (Manceau) Illico ifk>uchoni a Hammama (Jansen) ̃ incitatis-IX (De. vreese) Hermès-111 (Tamberl) Hallebordier (Jobln) Havane 3f. (Gypteau)a Iras-tu-IIl (Lecomte).

PRU d'Auteuil. (Monte, 12.000 Ira. 2.250 mètres). Képi-VII (Delgove) a Lyncée (Hazet) Lulu (Bastien) L'a» tor (Lemolne) Le Fakir (Bertogllatil a LClio-Wtlkes (Buisson) La Hire (âeneaud) Limoges (Boudeau) Laisses* moi passer (Simonard); La Cerna (Chois* selet).

PRIX DE Bar -le -Dre. (Attelé, 10.000 francs. 2.625 mètres). La Gaa.conne (Maxguet); La Chauvière (Forcinal): La Douceur (Picard)- Léger» (Jansen): Lelia Wtlkes (Sourroubllle)fl' La Mouche (Visa); Lady Belle I& (Gayet): Leonie Il (Dubreuil); La Ni. vernaise (Poujol)- Lolotte (Manson); Lampito iCeran-Malllard); Lune ds htiel (Souchon): Louvigny Il (Marie);! La Roque (Vitoz); La Crau (Masson)S Légende iVlel).

PRix de Dunkerque (monté, 30.000 franc 2.250 m.). Jasvineuse (Car*) José G (Marle): Jacinthe G (Slmonard) Jules-César Il IX.); Judith ou, Jezraél IHazetl; Jean Sans Peur (Chré* tien): Jersey ilibeer).

PRix DE FONTAINE-HENRY (attelé. 10.000 francs. 2.825 m.). Kestrel (Slmonard );| Kali M iRoussel)- Kerimann Il Uan-i 6en>: Kosir B (Doumen): Katil (Koch) a Keesmy ¡Vrommant): Pornos (Ceran*Maillard); Kribi (Tambérl); Kadjar (Lalsls); Kamala (Carré); Krall (La* rouze) Kati II ou Kérouan II (Masm son); Kera M (Malot): Klem B (Botteni): Kerwin (Vanlandeghem) Kaiut (Bouley): Kappa <Méqu)gnon): Kako.phonta (Vieil: Kaolin (Chols8elet): KU net Il[ (Ohyrlacos).

Prix DE Quimper (monté, 12.000 fr., 2.800 m.l. Karinette (Marte): Kana (Riaudn Kapile (Bastten): Knox (Ne- veux): Kirghiz (Hazet); Kerlouis (?orcinal): Kermesse G (Dejean): Kara (Chols6elet): Kiva La (Bertogllatl) Q Pronostics

Première murse Henné, Hadés-Il'i deuxième course Lynccée, Limoges i troisième course Léonie-II. Libellule quatrième course Jean-sans-Peur. Jar cinthe cinquième course Krib*. Kako* phonia sixième course Knox.

Pronostics de la presse spéciale

PARIS SPORT. Première course <9 deuxième course Lulu trot- sième course Léonie-II quatrième course Jean-sans-Peur cinquième- course Keesmy sixième course Kew messe-G.

LE JOCKEY. Première course Hammana deuxième course Lyncée i trol-lème course Léonie-II quatriè» me course Judith cinquième oount>4 Kamala sixième course i Xno*.


j f: SOCIÉTÉ DES ÉLEVEURS >-<•; DE LA RACE MAINE-ANJOU «S CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE DE PARIS EN 1937 ̃bir Le concours général des animaux •j teproducteura et des animaux gras des races bovlnes aura lieu iL Parle, au Parc des Expositions, Porte de Versailles, du "•• r7 au 21 mars 1937.

Les éleveui.. Ce la race Maine-Anjou qui désirent présenter des animaux reproducteurs à ce concours son priés on d'adresser leur demande dans le plus bref délai et au plus tard avant le 26 décembre au secrétariat Général de la Société. 12, avenue Carnot. à Château"̃' pontier, en Indiquant le sexe et l'âge •r.j des animaux Qu'ils ont l'intention de .•̃»• pr6seater.

En raison du nombre restreint des yrix attribués à chaque race, et dans l'Intérêt général des éleveurs de la race 1 Maine-Anjou, une commission nommée par le Comité de direction de la Société r- sera chargée de désigner les animaux Qui devront participer à ce concours. Un abaissement du prix

fë de transport des Denrées On nous communique

Les grands réseaux de chemins de fer en élevant de 10 kilos et en portant ainsi à 50 kilos le maximum de poids admis pour les colis agricoles, viennent –̃ encore d'abaisser d environ 18 le prix de transport du beurre, des oeufs, des >'̃>• volailles, des primeurs et de presque toutes les denrées expédiées en colis î-> agricoles de 30 à 50 kilos.

!C Consommateurs qui tenez à recevoir chez vous. plus frais et moins cher les produites de la ferme, profitez des réels avantages Que vous procure l'emploi des colis agricoles.

vp Ces colis seront transportés directeV-? ment de la ferme à votre domicile dans un délai extrémement réduit et pour *••/̃ une somme Qui n'excédera pas, quelle que soit la provenance ou la destina.-i-i_ tion

ahj 14 francs Jusqu'à 20 kilos.

(n 19 francs Jusqu'à 30 kilos.

v 25 francs jusqu'à 40 kilos.

30 francs jusqu'à 50 kilos.

De tout les tarifs de grande vitesse que les grands réseaux de chemins de fer vous offrent pour le transport des denrées expédiées en colis Jusqu'à 50 kl.r los. celui des colis agricoles est nettement le plus économique.

t'.f Paris, 16 décembre. (De notre correapondant spécial.)

♦ BEURRES. Le volume d'affaires A'1" a été réduit. On n'a même pas débar^JZ rassé entièrement les arrivages modérés du jour. Cependant, les beurres fins ont .encore haussé. Le reste est Inchangé. V" On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) 'y,n. Beurres en mottes

• Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Pottou. 15 à 19 (17); Normandie, 15 à 18 (16,50); Touralne, 15 19 (17); autres provenances, 13 à 16 (15).

Malaxés: Normandie. 13 à 15,50 (14): Bretagne, 10 A 15 (13,50); autres prove!lances, Il à 14 (13).

Beurres en vrac Provenances dlverses, 13 à 14 (13.50).

•_ Beurres en livres Provenances dijr,j- verses, 13 à 14 (13,50); beurres salés, ,r y Arrivages du jour Beurres français, :»i' 34.110 kilos pour 2.413 mottes. Ventes du jour 2.298 mottes.

Iiesaerre du jour 2.546 mottes. ŒUFS. La demande est si calme ̃̃•̃ qu'en présence de très petits arrivages, rw. jes cours ont encore été mollement détendus. La resserre a un peu diminué. Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

Picardie, Normandie, 550 à 800 (720); ̃• Brie, Beauce. 700 à 720 (710); Bretagne, > '800 A 650 (620): Poitou. Touraine. 'Centre, 560 à 820 (730); Auvergne, Midi, 600 à 750 (720); conservés par le froid, "460 à 550 (520); Maroc, 380 à 580 (510). Etrangers Europe Centrale, 520; outre mer, 550 à 580 (5601.

Arrivages du jour 268 colis. Ventes du jour: 518 colis.

̃ Resserre du jour 2.246 colis, dont 336 ^•7 étrangers

•< ♦ FROMAGES. PATES molles. ̃•.il. Vente lente, mais avec cours plus réelstants.

̃cio: Prix au cent Camemberts Normandie. 200 à 300 camemberts divers, 160 “*• ̃ à 220 Lisieux, boites. 350 à 525 LitA>ï.'8ieux, vrac, 250 à 450 Pont-1'Evêque, ̃ 300 à 310 .chèvre. 60 à 290.

»•»: Prix à la dizaine: Brie moyen moule. ̃.i* 140 à 200; brie laitier, 115 à 145. «̃ Pâtes SÈCHES. Marché plus animé -"i hausae sur les gruyères.

'[̃ Aus 100 kilos Port-Salut, 670 à 1.250 ^Bruyère, 1.080 à 1.300: comté, 1.050 à Arrivages Pâtes molles, 52.420 kilo»; sèches, 1.680 kilos.

1. ̃ -*i. ♦ VIANDES. Devant le temps mou. -«-"les acheteurs ont été fort réservés. Ils ont notamment négligé la basse Que l'on • éirt a vendue IL des cours inférieurs. On cote au lrilo (cours extrêmes)

OCX'. BOEUF. Baisse de 0,50 sur la basse. -.̃n- Quart derrière non traité 1" qualité, -rri 6,50 7.50 2- qualité, 6 à 6.40 3' quari'> lité, 5.50 5.90; quart devant, 2 4.50 tv." «joyau et milieu de train de côte. 5.60 "*• 12,50: train entier, 5 à 9.50; paleron, ••'4 6.50; bavette, 3.50 6.50. '̃'̃'• VEAU. Entier ou demi 1" qualité. •"ry'> 8,60 à 11,50; 2« qualité, 8,50 à 9.40; *?;̃ & qualité. 7.50 à 8.40: pans, cuisseau. !• carré, 7,50 à 13 basse complète, 5.50 J, Modtok. Baisse de 0,50 sur l'agneau et le mouton de première qualité. 1" qualité. 10 à 12 2- qualité, 8 & ,M0; 3' qualité. 6 à 7,90: gigot. 10 à ^20; carré. 8 à 24: épaule, 6 11; agneau. 12,50 à 14.50 chèvre. 2 a 4. Porc. Demi 1" qualité. 9.10 à 9,50; 2" qualité. 7.50 à 9 longe ou filet, 8 à 11 reins, 7,80 à 9,80: poitrine, 5.70 à '«.ao; jambon. 8 à Il; lard. 7 à 8,50. Arrivages du jour 320.000 kilos. ♦ VOLAILLES Les arrivages étalent **v" assez fournis, alors que la demande était '•'•"molle devant le temps trop humide. On note de la falblease pour les agneaux, foies gras, oies en peau, gros pigeons, » mais de la fermeté pour les belles dindes et oies dépouillées.

m" On cote au kilo (cours extrêmes) Baj Agneaux de lait. 10 à 12.60 agneaux »w gros. 11 13.50 canards rournnais. 11 "à 12.75: canards nantais, 11 à 12.75; canards de ferme. 9 a 11 dindes Gatl- • r'-nais et Tourainp poules. 13 à i5.50 J> coqs. 10 a 11.50: Auvergne. PcHou â-u poules. 14.50.» 16.50 dindes du Midi poules, 14 1 16 foie gras d'oie. 35 à 60 laj>is« du Qatlnals et Touraine, 8,75

9.25 lapins de provenances diverses, 8.50 a 9 oies eh peau, 6 à 8 oies dépouillées, 9,75 à 10,50 poulets nantais. 12,50 à 13.25: poulets du Oâtinaia,.13 à 14.50 poulets de Touraine, 13 a 14,50 poulets de Bresse. 15 à 17 poulets des Charentes. 13 à 14.50 poules de Bretagne. 10,50 à 11,50.

On cote d la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petltsl, 4 à 8; pintades. 13 à 18.

On cote au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes Canards. 7 9 lapins, 5.7b A 6,76 oies. 7.50 à 8.50 dindes. 10 a 12. poulets Jeunes Gatlnais, Charentes. 10 à Il poulets vieux G&tlnals. Bretagne, 9 à 9,50.

Arrivages 60.000 kilos.

Resserre de la ville 4.000 kilos. GIBIER. Vente calme. Baisse sur les lièvres, lapins de garenne, perdreaux. cerfs, sangliers et marcassins. On cote la pièce (cours extrêmes) Bécasses. 10 à 16 bécassines. 4 à 6 canards sauvages. 8 à 15 faisans coqs, 1,50 à 2,60 lapins de garenne, 4 à 8.50 lièvres, 20 à 28 levrauts, 10 a 19 merles. 1.25 à 2,25 perdreaux jeunes, 8 à 10.50 perdreaux vieux, 6 à 9 pigeons ramiers, 4 à 6 pllets. 6 à 8 sarcelles, a à 7

On cote à la douzaine (cours extrêmes 1 Alouettes. 13 à 17; cailles, 36 cote au kilo (cours extrêmes) Cerfs ou biches, 7 à 9 chevreuils. 10 à 14.50 lapins de garenne dépouillé. 5.50 a 7 marcassins, 10 à 11,50; sangliers, 7 9.

Arrivages 3.500 kilos.

LEGUMES. Les apports de la région parisienne étaient un peu plus fournis qu'hier, mais néanmoins encore minimes. Quant a ceux des départements. ils étalent plus amples, sauf en ce qui concerne la région nantaise. Vente sans grand entrain. On a même fait de la baisse sur les choux-fleurs bretons, endives belges, épinards. poireaux, scaroles, haricots verts, oseille, oignons. Cependant, on a obtenu de meilleurs prix pour les salsifis de Paris, choux de Bruxelles, carottes et navets au Poids, potirons, pommes de terre Jaunes, crognes, pissenlits blancs et barbe de capucin.

Cours extrêmes aux 100 kilos Ail, 350 à 550 carottes de Meaux. 70 à 90 carottes de Créances. 90 à 110 champignons couche extra. 650 à 800 champignons moyens, 550 à 650 champignons de conserve, 500 a 550; chicorées Nantes. Orléans, 200 240; chicorées du Midi. 150 à 220: choux de Bruxelles. 150 à 320 crosnes, 400 520 échalotes, 150 à 250: échalotes-oignons, 70 à 90 endives françaises, 220 à 260 endives belges. 240 à 280: épinards départements. 260 à 300 épinards région parisienne, 200 à 250: escaroles Nantes et Saumur, 150 à 190 escaroles région parisienne, 130 à 180 escaroles Midi. 150 à 220 fenouil du Midi. 150 à 200 haricots verts d'Algérie. 450 à 650 haricots beurre Algérie, 400 à 500; haricots secs. 340 à 450; laitues du Midi, 250 à 300 lentilles. 400 à 650 mâches départements, 300 à 450 mâches région parisienne, 350 à 500 navets de Fine et Vlarmos, 45 à 80: navets d'Algérie nouveaux. 150 à 200 oignons en grains, 40 à 70 oseille, 450 à 650 patates, 150 à 220: persil, 250 à 400: poivrons. 350 à 450: pissenlits verts de Paris, 400 à 500 pissenlits blancs de Paris. 500 à 600 pissenlits blancs de Meaux, 500 à 550 pois verts du Midi, 350 à 500 pois verts d'Algérie, 400 à 450: pois cassés, 230 à 270: potirons, 90 à 110: raifort, 450 à 550 topinambours, 50 60 salsifls de Hollande, 250 à 320 salsifis d'Orléans, 80 à 250.

Cours extrêmes aux 100 kilos

Pommes de terre Hollande commune, 65 à 100 rosa, 90 à 105 saucisse rouge. 65 à 95 jaune ronde. 54 à 56 eerstellngen, 60 à 66 nouvelles d'Algérie. 150 à 220: nouvelles du Midi 240 à 260

Cours au cent Artichauts d'Algérie, 175 à 225 ^chicorées du Midi, 70 à 100 choux verts de Paris, 50 à 100: choux brocolis, 30 à 60; choux-fleurs du Midi, 175 à 350 choux-fleurs de Saint-Malo. 175 a 250 escaroles, 70 à 100 laitues du Midi. 60 à 100.

Cours aux 100 bottes Carottes des Vertus, 125 à 225 carottes de Montesson, 175 à 300 Ciboules, 20 à 60 estragon. 75 à 125: navets région parisienne, 100 200; poireaux de Montesson, 300 450: poireaux ordinaires. 225 à 350 radis de Nantes et Orléans. 35 à 65 radis noirs, 100 à 150.

Cours aux 216 bottes Cresson. 80 & 145.

Cours Il la botte Salsifis région parisienne. 1,75 à 2.50 salsifis de la Manche, 0,50 à 1 thym, 0.40 & 0,70.

Cours au kilo Truffes, 110 à 130. FRUITS. Marché peu actif, Cependant les agrjyne3 de choix ont hausOn cote aux 100 kitos (cous extrêmes i

Abricots, 850 a 1.000 amandes et.ches. 700 750 châtaignes, 90 à 170 clémentines, 600 800 dattes, 450 à 700 figues sèches, 300 à 800 mandarines, 260 a 420 marrons français, 150 à 270 marrons d'Italie, 250 a 380 marrons corses, 120 à 140 nèfles, 150 a 250 noisettes sèches, 400 à 550 noix de Grenoble, 500 à 620 noix sèches diverses. 320 à 500 oranges d'Algérie. 280 à 350 oranges Jaffa Tompson, 380 à 440 poires sèches. 600 à 1.000 poires communes. 50 A 100 poires d'Italie, 450 à 600 pommes de choix,' 250 à 600 pommes communes. 60 180 raisin Chasselas Moissac branché, 750 à 1.200 tomates d'Algérie. 180 à 280 tomates du Maroc. 200 300 pruneaux de Californie. 5 à 6.50

Aux 100 kilos Bananes des Canaries. 250 à 300 bananes de Guinée et des Antilles. 250 à 300.

Halle au Blé

Paris, le 16 décembre. (De notre correspondant spécial).

LA SITUATION AGRICOLE

Des Intempéries très diverses se sont produites durant la huitaine, Il y a eu d'assez fortes chutes de neige dans de nombreuses régions, mais la neige a dû, dans les coins normalement tempérés. disparaître à la suite de chutes de pluie. D'autre part, tt y a eu des nuits claires. souvent froides, et en tous cas 11 est à constater que pendant le première quinzaine de décembre. Il y a eu plusieurs Journées de fortes gelées qui ont causé des desâts très importants aux cultures maraîchères

En général, ce qui reste encore à faire comme semailles est peu appréciable et les abandons de programme paraissent devoir eue négligeables

D'un autre coté. les labours d'hiver sont partout en retard et ne peuvent guère se poursuivre ou s'engager sur des terres durcies par le gel On peut même dire Que bien rarement les labours d'hiver ont été négltgéa comme cette année.

De même les battages sont loin d'être «Allai avancée que les années préoé-

dentes, mais cela tient à l'office du blé qui Impose l'échelonnement des ventes, alors qu il n'y a pas assez de silos pour conserver le blé, On préfère laisser le blé en gerbes le plus longtemps possible.

LES BLES ET FARINES

Comme on le sait. le ministre de l'Agriculture s'est opposé au relèvement du prix du blé, mais l'office doit examiner cette question qui est vitale pour l'agriculture. Les producteurs sont unanimes à demander un relèvement du prix, mais s'il n'y a pas au sein de l'office une majorité de trois *arts, la décision serait laissée au Gouvernement avec toutes ses conséquences.

On cot~ actuellement

Blés de 72 kilos. 143 francs pour décembre.

Farines en commerce, 195 210, départ usines

Sons très faibles. Gros, 70 72; ordinaires, 67 il 69

CÉRÉALES SECONDAIRES

AVOINES un peu plus termes: les acheteurs sont moins hésitants. On cote aux lU0 départ grises de printemps Brie. Beauce, Eure, 110 à 112; grises d'hiver Centre, Poitou, 109 a 111; noires Centre. Poitou. 108 110: Est, Nord. Brie. 109 a 110: jaunes région Nord, 108 à 109; blanches Est. Nord. Brie. 110 A 111: ligowo Nord, rayon parisien, 111 a 112; grises Bretagne, 107 à 108; noires Bretagne, 108 à 109; bi- garrées, 99 101.

SEIGLES également mieux tenus. Allier, Cher. 114 à 115: Beauce, 112 à 114: Champagne. 111 g 112; Sarthe. Mayenne. 109 110: Bretagne. 111 à 112. ORGES DE BRASSERIE paraissent un peu plus fermes Auvergne, Bourbonnais, 124 a 125; Gâtinais 124 a 125: Beauce, Touraine. 120 121: Champagne. 122 à 123; Sarthe, Mayenr.e, 119.50 à 120.50; Berri. 119.50 a 120.50; Bretagne. 110 à 112. ORGES DE MOUTURE calmes Beauce, Touraine. 105 à 110

Escourgeons pas d'affaires. Cours nominaux Beauce. Touralne, 112 113: Champagne 112 a 113: Somme. Aisne, Oise. 112 à 113' Sarthe. Mayenne, 111 à 112; Bretagne, 108 109.

SARRASINS restent soutenus. Ltmousin. 95 97; Beauce. sans offres; Bretagne. 108 109.

MAïs en hausse. Indochine, disponible, 106 à 107 (Le Havre, Rouen). J. L. {Reproduction interdite).

Pailles et fourrage»

PARIS, le 16 Élcembre. Marché libre. (De notre correspondant spécial).

Les pailles pressées et les fourrages restent soutenus, mais ave. peu d'affaires. On cote par balles pressees, haute densité. aux 100 kilos, départ Centre. Ouest, Nord

PAILLE de blé, 16.50 a 17: d'avotne, 15 a 16: d'orge ou escourgeon, 13 à 13.50. FOIN, 19 à 22; Luzerne 24 a 25; TREfle, 19 à 20.

J. L. (.Reproduction interdite).

Pommes de terre

Paris, le 16 décembre. Marché des Innocents. 'De notre correspondant spéLe commerce de gros des pommes de terre est demeuré calme, malgré les menaces résultant du mouvement de grève des maraîchers. Le calme peut s'expliquer par le fait qu'11 existe des stocks plus ou moins forts à tous les échelons du commerce de distribution, tandis que la proximité des fêtes oblige quelque prudence. Les cours néanmoins sont généralement très soutenus ou marquent une légère hausse, notamment en eerstelingen et en rouges sur les niveaux d'il y a huit Jours

On cote aux 100 kilos, marchandise en vrac, sur wagon, gare départ Hénaut du Loiret. 70 à 72; parisienne du Loiret. 66 à 67; rovale d'Orléans. 67 à 68; hollande de Bretagne, 48: saucisse rouge de Bretagne, grosses triées. 56 à 60; toutes venantes, 47; de Vendée, 78; du Poitou. 66 à 68; du Loiret, 65; early de la Sarthe. 54 55: de Touraine, 63 64; étoile du nord du Lolret, 40 à 42; fin de siècle de Bretagne (Pont-1'Abbé), 50; beauvais de la Sarthe. 47 à 48: de la Creuse, 51 à 52: /louck de l'Yonne, 48; ujoitmann de Setne-et-OiBe. 33: genate bleue de Bretagne. 51 à 52: maerker de Bretagne. 37 à 38: eerstelingen du Nord, 48 50; de l'Oise, 50 à 52; de la Sarthe, 51; du Maine-et-Loire. 52; de-la Somme, 50 à 52: du Loiret. 53 à 54; majestic du Nord, 43; royal kidney du Nord. 45 à 46: ronde jaune de Bretagne, 40 41; de la Sarthe. 41 42: du Loiret, 43 & 44; de la Creuse. 43 à 44: de l'Alsace 37 à 38; de l'Auvergne. 43 à 44; rosa de la Marne, 85 à 86: des Ardennes. 83 à 85; de la Sarthe. 75; du Loiret. 82 à 83, du Maine-et-Loire, 78 à 80; du Morbihan. 75 & 78; des Cotesdu-Nord. 80.

J. L. (Reproduction interdite).

Carottes, navets, oignons

Paris le 16 décembre. Marché des Innocents (De notre correspondant spécial).

OIGNONS. Les affaires restent des plus calmes, personne ne voulant faire des stocks Importants en raison de l'insuffisance générale de qualité Les cours ne se sont pas sensiblement modifiés et la grève des maraîchers n'a eu aucune influence sur cet article.

On cote aux 100 kilos logé. départ Auxonne. 24 Saint-Brieuc, 23 a 24 Roscoff, 22 à 23 • Poitou, 40 à 42 Alsace, 32 La Fére, 42 • Verberle, 45 I,uc, 30 Niazé. 45.

CAROTTES. Marché très Irrégulier, avec des poussées de forte hausse sur certaines provenances. comme le Nord ou les environs de Paris, a cause de la grève.

On cote aux 100 kilos vrac, départ Auxonne. 25 Laon, 24 28 Luc. 20 à 25 Appolgny. 30 Salnt-0ber, 38 Meaux. 40 45.

NAVETS. Marché très ferme a cause de la grève. On cote de 20 40 en vrac gare départ.

RUTABAGAS Marche très calme. On cote 15. départ Finistère.

J. L. treproduction interdite).

Alcools, cidres, pommea et vins Paris- le 16 décembre iDe notre correspondant spécial). -.Les affaires en eaux-de-vie de cidre sont Insignifiantes. On cote le Calvados de 5.25 à 6 fer. le degré.

Le cidre vaut jusque fin décembre de Sarthe. Orne Perche. 6.50 le degré et sur janvier-mars. 7 à 7.50: Pays d'Auge, sur Janvler-mar* 8.60,

Pour les pommes a cidre. Il ne se fait plus guArc d'expéditions sur Parle La Selnc-Infér pure tient encore a 90 et l'on signale quelques lots de Perche ou Orne de 116 a 120; Sarthe épuisée; Eure et Oise, pab d offres iur Pans,

En vins le. *ff «1res restent cilmea. On cote de 14.50 à 15.60 de degré (.Reproduction interdite.) J. L. Légumea sers

PARTS, le 18 décembre. fDe notre correspondant spécial), Les affaires ont été un peu plus actives que les deux dernières semaines mais on ne saurait dire que c'est la grève des maraîcher qui a apporté un certain stimulant, aar

a'11 en avait été ainsi, l'animation au- rait été bien plus prononcée.

Les cours ont été très soutenus. sauf pour les plats dtTMidl Qui ont un peu fléchi. On. a commencé offrir des len.tilles du Cantal, -mais comme 11 s'agit de lentilles très petites, la clientèle de-.meure, assez réservée à leur égard. On cote aux 100 kllcs, logé départ flageolets Nord, 300 Romorentin, 290 lingots Nord ou Vendée. 320: Landes. 300 eh-"i>rierj Arpajon-Dourdan extra, 390 à 410 bons. 350 à 380; ordinaires. 280 à 300 plats Midi nature, 325 gros. 340 extra. 360 cocos Landes. 300 brezins Vendée. 285: lentilles vertes du Pay. 610 lentilles du Cantal, 275. J. L. (.Reproduction interdit*.)

Les suifs

Paris, le 16 décembre. (De notre correspondant spécial) La cote otflcielle des suifs 4325 Paris, a été fixée à 330 francs contre 320 il y a huit Jours. J L. {Reproduction interdite.)

PARIS le 16 décembre iDe notre cor- étalent modérés avec Le» arrivages çais et 24 étrangers Les affaires ont néanmoins été extrêmement pénibles On n'a réussi a caser Que 194 chevaux français et 15 étrangers et encore a-t-U fallu faire des sacrifices en bien des cas. Le,; prix à l'unité se sont établis entre 450 et 2.500 francs.

Cours officiels de la viande de bouaherie, au kilo net première, 5 fr.; deuxième. 4 fr troisième. 3 fr.; extra. 6 fr. Au poids vlf, on a traité de 1.25 à 3.60.

Un Ane a été présenté mais n'a pas été vendu.

J. L. iBeproduction interdite).

BOURSE DE PABIS

Clôture

PARIS, le 16 décembre.

FARINES. Tendance calme. Courant,incoté; prochain. 204 vend. février incoté; 3 de Janvier, 207 vend.; 3 de février. 209 vend.- 3 de mars, incoté; 3 d'avril, 211 ach.: 3 de mal, 218 vend. AVOINES. Tendance ferme. Dlsp» Cote officielle 115. Courant, 122: prochain, 124.50- février. 126.75 127; 3 de ianvier. 126.25: e de février. 127.50; 3 de mars, 130 130.25; 3 d'avril, 131.50 131.75; 3 de mal. 132.50 132.75 133.

SEIGLES, Tendance calme. Courant, 120 ach.; prochain. 120 ach., février. 122 ach.; 3 de Janvier, 122 tveh.: 3 de février, 123 ach.; 3 de mars, 124 ach.; 3 d'avril, 126 ach.: 3 de mal, 128 ach.

ORGES. Tendance calme. Courant, 125 ach.; prochain, 128 ach.: février, 128 ach.; 3 de Janvier, 129 ach.: 3 de mars. 130 ach.; 3 d'avril, 131 ach.; 3 de mal, 133 ach.

MAIS. Tous Incotés.

HUILE DE LIN. Courant 247 ach.; prochain, 256 258: Janvier, février, 255 259; 4 de Janvier.-358.50 payé; 4 de mal, 268 268.50 payés.

SUCRES. Tendance soutenue. Courant, 224 payé; prochain. 225 225.50 payés; 3 de Janvier, 226 226 50 payés; 3 de février, 227.50 228 payés; 3 de mars, 229 229.50 payés.

Cote officielle 224 à 224.50.

CAOUTCHOUCS. Crêpes first Latex et /euilles fumées gaufrées courant, 10.05 ach. prochain, 10.10 act. 3 de Janvier. 10-20-10.40 février, 10.25-10.35; 3 d'avril, 10.3C-10.40 mai, 10.45 p. 3 de ,tuitlet, 10.70 p. août, 10.75 p. FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse établie par la Chambre Syndicale de l'Industrie Meunière Parisienne 214.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE HAVRE, le 18 décembre.

COTONS tendance a peine soutenue. vente 8.800 balles,

Décembre, 378.50 Janvier. 379.50 février, 383 mars, 387; avrü, 387.50 mal, 391.50 Juin, 392 Juillet.. 396: août, 394.50 septembre. 393.50 octobre, 393.50 novembre 393.50.

CAFES tendance a peine soutenue. vente 3.000 sacs.

Décembre. 213.75 Janvier. 212.76 février, 215 mars. 217 avril, 218 mal. 221.50 Juin, 223.50 juillet, 225.50 août, 225.50 septembre, 227.75 octobre, Lncoté novembre, Incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, le 16 décembre.

HUILES Arachides d fabrique disponible, 400 de coprahs, <Hsponibla, 387.50 de palmistes disponible. 385 de palme blanche, 365 Dahomey (Caf) Marseille, 345.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées. 435 il 445 Ruflaques supérieures. 445 à 455 D'Oltve de uays, nues, prises au moulin, suivant région. 950 à 1.025 Tunisie, ler pression, 975 a 1.025 2- pression, 925 950 Algérie surfine, 850 il 875 Borjas extra, 875 925.

De Un disponible. 290 3g5.

MAIS Jaune décembre,' 107,75 v.; janvier, 107,75 p. a.; février. 108,50 p. a.: mars. 117,75 p.; avril, 113 p. v.; mal, 114,75 v.; Juin. 114,75 n.; juillet, 114 v. RIZ Saigon décembre. 95.75 p.: Janvier. 97 a., 97.25 v.; février. 98 p. a.: mars, 99.75 p. a.: avril, 101,75 p.: mal, 103 p.; Juin, 103,25 a.. 103.50 v.: Juillet, 104 n. Circulation. 250 quintaux; stock. 178.500 quintaux.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOUKCO1NG

TouRCOINC. 16 décembre.

LAINES PEIGNÉES, type unique décembre. 32.40. Janvler. 32,50; février, 32,50; mars. 32,70; avril. 32,80; mal, 32.90: juin 33: juillet. 33,10; août. 33.20: septembre. 33,30; octobre, 33.40; novembre. 33,50. Affaires enregistrées 92.500 kilos.

Roubaix, 16 décembre.

LAINES PEIGNEES. type unique décembre, 32.50; janvier, 32,50: février, 32,80; mars. 32,70; avril, 32.80: mai. 33; Juin. 33,10; Juillet. 33,20; août. 33.30: septembre. 33,40, octobre. 33,50; novembre, 33,60. Affaires enregistrées 65.000 kilos.

MARCHES ETRANGERS METAUX

LONDRES, le 16 décembre.

ANTIMOINE, qualité spéciale. 49 10/0 50 10/0,

CUIVRE comptant. 46 0/7 1/2 trois mois, 46 6/3 Bes Selected. 49 15/0, 51 Electrolytique, 50 5/0, 51.

,ETAIN anglais comptant, 236 15/0

étranger comptant, 236 17/6 étranger terme, 236 17/6.

PLOMB anglais comptant, 27 18/0 étranger comptant, 27 17/6; étranger liv, élolg.. 25 17/8.

ZINC comptant, 18 16/3 livraison éloignée. 18 16/3.

Argent comptant, 21 1/4 deux mois. 21 3/18.

MERCURE, 14 5/0, 14 5/0.

CEREALES

♦ LIVERPOOL, 6 décembre (Clôture). Blés tendance facile. Décembre, 9/3 3/4 mars, 8/8 3/4 mal, 8/7 5/8 juillet. 8/6 1/2. Maïs: tendance facile, La Plata décembre, 23: Janvier. 23/4 1/2; février 23/7 1/2.

· B&E1SOS-AYRES. 16 décembre (clôture). Blés. Janvier, 10.92; février, 10.92 mars, 10.95 mais, Janvier, 5.80 février, 5.95 mars, 6.06.

ROSARIO. 16 décembre (clôture). Blés, février. 10.60 mars, 10.80 maïs, février, 5.85 mars, 5.90.

NEW-YORK, 16 décembre (clôture). Blés, dur, disp. 149 1/4 roux. dlsp. 146 1/4 mais, bigarré, dlsp. Incoté. · CHICAGO. 16 décembre (clôture). Blés, disp. incoté décembre. 134 1/4 à 134 3/8 mal, 129 5/8 & 129 3/4 juillet, 117 1/2 maïs, disp. incotè décembre 107 7/8; mai 102 1/8: juillet, 97 7/8 avoines, décembre, 51 1/8 mal, 50 1/2 Juillet. 45 3/4 seigles, dlsp. incoté décembre, 112 1/2; mal. 109 3/8 Juillet. 104 3/4 à 105 orpes, décembre, lncoté.

· WINNIPEG, 16 décembre (clôture). Blés, décembre. 121 1/4: mal. 121 3/8: Juillet, 118 1/8: seigles, décembre, 100 1/8; mal. 100 3/4: juillet, 98 3/4: avoines, décembre, 52 mai, 51 1/2 Juillet 50 1/8 orges, décembre, 80 1/4: mal, 72 1/2 Juillet. 69 3/8.

COTONS

· LIVERPOOL, 16 décembre (Clôture). Gizo Janvier. 8.31: février. 8.48; mars, 8.48' avril, 8.59; mal. 859: juin, 8 68: Juillet, 8 6B: août. 8.68: septembre, 8.68; octobre 8.76; novembre. 8.76; décembre. 8.76.

Sakellaridts décembre. 9.60; Janvier. 9.71; février. 9.90; mars, 9.90; avril, 10.07: mai 10.07: Juin, 10.09: juillet, 10.12: août. 10.12; septembre. 10.12. Haute Epypte décembre, 7.45; Janvier, 7.4i: février. 7.52: mars, 7.52; avril, 7,56; mal. 7.56: juin, 7.56: juillet, 7.58; août, 7 58; septembre, 7.59; octobre, 7.46; novembre. 7 42.

Américatns décembre. 6.75: Janvier, 6.73: février. 6.73; mars. 6.73; avrll, 6.72; mai, 6.71: ;uln, 6 68: Juillet, 6.66: août. 6.53: septembre, 6.47: octobre, 6.42; novembre 6.38: décembre, 6.38.

♦ NEW-ORLEANS. 16 décembre (clôture). Disp. 12.75; décembre, incoté: Janvier. 12.27/29 mars, 12.29/30 mai, 12.16/17: Juillet. 12.07; octobre, 11.67. · NEW-YORK, 16 décembre (clôture). Décembre lncoté: Janvier 12.30, février 12.3:, mars 12.32/33: avril 12.26. mai 12.19/20; Juin 12.14; juillet 12.09/10; août 11.95; septembre 11.81; octobre 11.66: novembre incoté. SUCRES

♦ LONDRES, 16 décembre (Clôture). Tendance soutenue Décembre, 6/3 'vend., 4/9 S/4 ach janvier. 4/10 1/4 vend., 4/9 3/4 ach. mars. 4/11 vend.. 4/10 3/4 ach.: mal, 4/1 payé: aoüt, 5/0 1/4 payé décembre. 5/1 3/4 payé. NEW-YORK, 16 décembre (clôture). Centrifuge Cuba 3.77: décembre 2.90 nom.: Janvier 2.86/88; mars 2.84/85: mal 2.85/86; juillet 2.88/89; septembre 2.89/90; novembre lncotê. CAFES

♦ NEW-YORK, 56 décembre (clôture). Santos n° 4 disp. 11 1/8; décembre 10.05; mars 10.08; mal 10.09; juillet 10.10; septembre 10.08. Ventes approximatives 42.000 sacs.

LE MARCHÉ

DE ST-HILAIRE-DU-HARCOUET Saint-Hilaire, le 16 décembre. (De notre correspondant agricole). Sans atteindre le chiffre des lorts marchés, l'achalandage de ce matin était meilleur que ne l'aurait laissé espérer la nuit de tempête que nous avons eu. Les transactions se sont d'ailleurs déroulées sous les averses et par un vent violent. Cela n'a pas causé un gros préjudice au commerce de la viande, celle-ci étant achetée par les expéditeurs au dehors. Il n'en a pas été de même pour les petits porcs, dont la relève a été la plus Importante qu'on ait vue depuis longtemps. LES VEAUX

Devant l'approvisionnement moyen, le marché a présenté beaucoup d'activité. avec une hausse de 30 à 40 centimes au kilo vif. On vendait l'extra parfaitement blanc, sans être trop lourd (les gros animaux sont moins demandés), de 3.20 à 3.40; la première qualité un peu plus lourde que l'extra ou un peu moins blanche de 3.10 à 3.30- la qualité courante de 2.90 à 3.10 et l'inférieur depuis 2.75. Le prix le plus fréquent a été 3.25. LES MOUTONS

Les affaires se sont montrées les plus actives que nous ayons vu depuis longtemps. Les Jeunes mâles sont moins nombreux et le marché se dégage. Le commerce est plus facile. On vendait aux cours ci-après Jeunes blins extra et de petit volume de 2.30 à 2.50; la qualité courante de beaucoup la plus nombreuse 2.20 à 2.40; les petites gerces de 40 kilos maximum, bien grasses Jusqu'à 3 fr. ce qui est très rare: en plus grosses on a vendu vers 2.75 les brebis grasses 1.50 à 2 fr. et les vieilles brebis à engraisser 1 fr. de moyenne. Très peu de relève.

LES PORCS GRAS

Excellente orientation dans cette catégorie qui gagne 2 à 3 sous sur mercredi. On vendait 2.90 à 2.95 en moyenne. Les coches ont profité de l'avance et se sont vendues en vieilles grasses, de 2 à 2.30; les Jeunes laitonnes sont montées juequ'à 2.50.

La vente est meilleure dans les piétons plus vite arrivés que les Jeunes porcelets. On vendait de 260 à 340. soit une moyenne de 320 fr pour 100 livres. Chez les porcelets c'est le marasme. On a relevé des cageots entiers. Les prix ont varié de 80 à 150 francs soit une moyenne de 125 francs pour plus de 45 livres.

Tous les cours donnés à la livre s'entendent poids vif. C. J.

ILLE-ET-VILAINE

♦ JANZA le 16 décembre. (De notre correspondant agricole)

Marché trAe faiblement approvisionné et Il peu près nul en raison du mauvais temps. D'après les Quelques affaires qui ont pu être traitées. 11 nous a semblé que Ia plupart des cours conservaient leur fermeté et vraisemblablement on peut escompter qu'ils s'amélioreront encore assez prochainement.

Les veaux. Les sujets très bien tournés valaient aujourd'hui 2.75 la Uvre et ceux de qualité courante 2.65.

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Les porcs. Les gras étalent. payé» 2.70-2.75 la livre. Pour cette catégorie, on devrait revoir sans tarder le prix de 3 fr. Les coureurs étaient offerts entre 2.75 et 3 fr. la livre. suivant àge et qualité quant eux laitons, ceux de 15 à 16 kilos peuvent obtenir actuellement de 90 à 100 fr. et ceux de 20 kilos de 110 à 120 francs ils ne paraissent pas .être très nombreux et tous ceux de bonne qualité devraient se vendre facilement d'ici quelque temps.

̃♦• JANZE. 16 décembre. Les 500 kilos paille de blé, 140 à 150 paille d'avoine, 125 à 130 foin. 160 à 170 paille d'orge, 125 a 130 fr.

On cote à la barrique cidre ordinaire. 80 à 95 cidre première qualité, 95 à 105 cidre nouveau, 70 à 75 fr.

On cote poulets, le kilo. 7 8 poules, le kilo, 5 5.50; canards, le kilo, 5 pigeons, la couple, 7 à 8 lapins, le kilo, 4 oies vivantes. 4.50 à 5 le kllo oies mortes. 6 fr. le kilo perdrix. 7 la pièce lapins de garenne, 5 fr. pièce lièvres, 7 à 7.50 le kilo.

On cote beurre, le kilo. 12 oeufs (L douzaine en gros. 6 oeufs (le douzaine), détail, 6.50 à 6.75.

· LIFFRE, 16 décembre. On com à la barrique Cidre ordinaire 85 70; cidre première qualité 70 à 75 frs On cote aux 1.000 kgs Pommes cidre 120 à 140; pommes de distillerie 110 à 120 frs.

On cote les 100 kgs Pommes de terre 40 50 frs.

On cote à la livre Poulets 4: pou.les 3.25; canards 3.50; lapins 2.25. On cote au kg Beurre ordinaire Il à 12: beurre fin 12 à 12.50; œufs la douzaine 6 frs.

♦ TINTENIAC, 16 décembre. Les 100 kgs Avoine 118 à 120: orge 95 à 100; sarrasin 90 à 95; son 88 à 90 fra. Les 500 kgs Paille de blé 140 à 150: Paille d'avoine 115 à 125; foin 140 à 150 frs.

On cote & la barrique Cidre ordinaire 65 à 70; cidre première qualité 70 à 80 frs, droits en sus.

On cote les 100 kgs Pommes de terre Beauvais 68 à 70; Fluck 48 50 frs.

Vaches grasses vendues 2.25 à 2.50 le kg; veaux de lait vendus de 5.30 à 5.50 le'kg; veaux gras vendus de 5.50 à 5.60 le kg; moutons vendus de 5.30 à 5.50 le kg: porcs de lait vendus de 75 à 90 pièce: porcs maigres vendue de 180 à 300 pièce; porcs gras vendus de 5.40 à 5.60 le kg.

On cote à la pièce Poulets 13 à 16; poules 12 à 14; canards 13 à 16; lapins 10 à 12 frs.

On cote au kg Beurre ordinaire 12 à 12.50; beurre fin 12.50 à 13: œufs la douzaine 6 à 6.50.

♦• SAINT-GERMAIN-SUR-ILLE. le le décembre. On cote les 100 kilos avoine grise et blanche. 105-110 fr.; seigle, 105-110 fr.; orée (mouture), 108.112 fr.

La barrique i220 litres environ) cidre de consommation, première qualité, 70 à 75 fr., les droits de régie en sus. L'unité porcs de lait. 130 150 fr.; porcelet!- de 3 à 4 mois, 240 à 320 fr. Le kilo sur pied ianimaux de boucherie) vaches grasses. 2.20 à 2.70; veaux de lait, 4.90 à 5 fr.: veaux «ras, 5.20 a 5.30; porcs gras. 5.30 a 5.50.

On cote sous halle beurre doux. en gros, première qualité. 12.80 à 13.20 le kilo; beurre doux, qualité ordinaire. 12.50 à 12.70 le kilo; au détail, beurre de table, qualité extra. 14 à 14.50 le kilo. A la douzaine oeufs. 6 fr (Nouvelle tendance à la baisse).

̃%̃ BRÊAL-SOUS-MONTFORT. le 16 décembre. On cote à la barrique cidre ordinaire, 65 à 70 fr.; cidre première qualité, 70 à 75 fr.

On cite aux 1.000 kilos pommes cidre. 125 il 130 fr.

On cote il la pièce pigeons ramiers, de 5 à 6 fr.: lapins de garenne, de 7 à 8 fr.; lièvres, de 25 à 35 fr.

On cote au kilo beurre doux, 12 fr.; beurre salé. 12.50 à 13 fr.; oeufs, la douzaine, 6 fr.

COTES- DU-NORD

MATIGNON, 16 décembre. Blé, au cours: farine, au cours: avoine. 100: orge. 100; sarrasin. 95; son. 80 les 100 kilos.

Pommes de terre Beauvais. 70 fr. le* 100 kilos.

Cidre. 65 fr. la barrique.

Beurre. 6 fr. le demi-kilo.

Œufs 6 fr. la douzaine.

Poulets. 25 fr. la couple; oies, 4 fr. la livre.

Porcs de lait vendus 75 il. 90 fr.. pièce. DIORBIHAN

•% ROCHEFORT-EN-TERRE, 15 décembre Les 100 kilos, gare départ» seigle. 100 à 102 fr. avoine grise, 99 A 100 fr. blanche. 95 fr.; noke. 96 il 98 fr. blé noir. 85 à 87 fr. orge. 93 il 95 fr. son. 82 à 83 fr.

Le mille 1500 kilos) foin. 120 à125 fr. paille de blé. 90 à 100 fr. d'avoine, 8b A 90 fr. d'orge, 80 fr. ;i de seigle. 90 fr.

La barrique de cidre ordinaire. 75 francs; première qualité soutiré, 80 fr., les droits en sus

La couple poulets do grain, 14 18 francs; poulets ordinaires, 20 à 24 fr.; pigeons. 6 fr. canards. 20 il 25 fr.

A la plèce oies 20 A 24 fr.; lapins, 10 à 13 fr. laoins de garenne, 5 à 7 fr.: Beurre, la livre ordinaire en gros. doux. 5.50 à 5.75: ?alé. 6.25 à 6.50. En détail. demt-ftn, 6.50 à 6.73; de table fin. 7 a 7 25.

Reprise et hausse de 0.50: le beurre doux. première cualité. payé en gros jusqu'à 6 francs. Œufs, 6.50 la trelaalnl, Balsse de 0.50.


LOIRE-INFERIEURE

♦ CHATEAUBRIANT. 16 décembre. Le marché d'aujourd'hui, dit de a qulntalne b, s'annonçait, par la venue des marchands étranger* à notre région. comme devant être Important, mais 11 lut contrarié par le vent et la pluie. Malgré cela, les animaux de l'espèce bovine étalent nombreux i200i. Trempés par la Pluie gui ne cessa de tomber. Ils avalent mauvais aspect. De Plus. une hausse sensIble s'étant produite depuis Quelques Jours, la vente était active et les transactions nombreuses. Relève peu Importante.

Les Jeune$ bœula en 2 et 4 dents étaient recherchés par les cultivateur Les vaches laitières ou prêtes étaient aussi bien demandées, car la nourriture ne manque pas.

Les oorcs ont augmenté de 30 cent!- mes par kllog. Vente facile.

Les veaux et les moutons avalent une 'vente assez facile. On notait une relève de 0.10 à 0.15 au kilog vif.

Les 100 kgs avoine. 105 à 110 seiale. 95 A 100: orge. 108 à 110; son de froment, 84 a 85 son de sarrasin, 88 90.

On cote la barrique de 230 litres cidre ordinaire, 80 à 65 cidre première qualité, 65 à 70, droits de circulation en sus.

Plants de pommiers pour vergers. 10 s 12: plants de Poiriers pour jardins. On cote les 100 kgs pommes de terre, 50 à 70.

Chevaux de trait de 3 à 5 ans. 3.500 4.000 plus âgés. 2 000 à 2.400 pouliches de 18 mois. 2.500 a 2.700 poulains de l'année. les bons. 1.500 a 1.800 les moyens. 1.200 à 1.400; chevaux de boucherie, 600 a 1.200. suivant poids et qualité.

Bœufs de travail en 4 dents. 4.000 à 4.500 la paire en 6 dents. 4.800 a 5 200 la paire; bœufs non accouplés. l.àOO à 2.000 la pièce bœufs gras. 3.25 a 3.50 le kllog vaches laitières ou amoulllantes. 1.600 a 2.000 pièce vaches bretonnes 1000 a 1.300: vaches grasses, 2.50 à 2.75 le ktlog génisses grasses. 3.50 a 3.75 le kllog génisses. 1.200 à 1.400 pièce veaux de lait, 4.50 à 4.75 le kilog veaux gras, 5 a 5.25 le kilog moutons. 4.25 a 4.50 le kilog porcs de lait, 90 à 120 pièce porcs maigres. 150 200 pièce porcs gras. 5.40 à 5.45 le kllog moutons Jeunes, 5 à 5.10 le kllog.

On cote à la pièce poulets Jeunes et en chair. 10 14; poules, 10 à 12.50; canards. 13 à 15 lapins domestiques, 10 à 11 lapins de garenne, 5 6 lièvres. 20 a 22.

On cote beurre, en gros, 12 le kllog beurre, au détail, 14 le kllog oeufs, 6.50 à 7 la douzaine.

MANCHE

♦ SAINT-HILAIRE-DU-HARCOUET. le 16 décembre. On cote aux 100 kilos sarrasin de 100 à 110 fr.; avoine blanche, de 105 à 110 fr.; avoine grise, de 118 125 fr.. sclule, de 125 à 130 fr.; son, de 90 92 fr.

A la tonne foin ordinaire, de 340 350 fr.; foin extra, de 380 à 400 fr. Hausse sur l'avoine grise de 5 fr.; sur le ton de 4 à 6 fr.

Au kilo: beurre en gros, de 13.50 à 14 fr.; au détail de 15.50 à 16 fr.

A la douzaine oeufs, de 7 à 7.50 en gros; de 7.75 à 8.25 au détail. Hausse légère sur le beurre.

A la couple poules, de 20 à 30 fr.; poulets, de 15 à 27 ïr.; canards, de 14 26 fr.

La pièce dindes, de 35 à 75 fr.; oies, de 15 a 22 fr.: lapins, de 12 à 20 fr.; perdreaux, de 6.50 à 7.50; ramiers, de 7 50 8.50

A la barrique de 228 litres cidre de consommation, de 75 a 80 fr. Au degré alcool cidre de distillerie. 3.50; Calvados. en gros, de 5 à 5.50.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES

Recrutement, sursis d'Incorporation, réforme, pensions, etc.- S'adresser Bsmus. Ouett-Eclatr, Rennes. Joindre 1 fr. en timbres-poste pour la réponse.

LES LÉGUMES

LES ARTICHAUTS

♦ BAINT-POL-DE-LEON, 16 décembre. 15 voitures ont été amenées ce matin sur le marché. Les artichauts ont été payés à raison de 225 à 240 fr. les 50 kgs. Cours soutenus

LES CHOUX-FLEURS

SAINT-POL-DE-LEON. 16 décembre. 15 voitures ont été amenées ce matin sur le marché. Les choux-fleurs ont été cotés aujourd'hui a raison de 1.50 à 1.80 la tète et Jusqu'8 1.75.

PAIMPOL. 16 décembre. -.La température s'étant radoucie, les arrivages de choux-fleurs ont été plus nombreux. Aussi les cours ont-Ils légèrement caisse. La .grosse marchandise se pale vers 0.90 et 1 fr.; la moyenne. 0.50 à 0.60 et la petite, 0.20 il 0.30.

♦ ST-MALO. 16 décembre. Arrlvages assez importants sur le marché de Rocabey où les transactions se déroulent normalement malgré la grève des maraîchers de la région parisienne. Les réceptions sur Paris sont d'ailleurs assurées en raison des mesures prises. D'autre part, l'Angleterre commence à prendre les choux-fleurs en provenance de Sa:r.t-Malo.

On Eait Que ce sont surtout les petits choux-fleurs qui sont demandés pour l'Angleterre. Or à la suite des dernières gelées, ce sont surtout les petits choux qui donnent en ce moment, la maturité du légume s'étant trouvée retardée.

Les cours sont sans changement appréciable sur les prix des premiers marché., de la semaine 150 frs le cent des gros, aux environs de 75 les moyens et 50 frs les petits.

LES POMMES DE TERRE

♦ SAINT-POL-DE-LEON, 16 décembre. Les pommes de terre sont actuellement payées à la culture. aux 50 kgs. il raison de pommes de terre destinées il la consommation. 25 fr. la ronde. 18 à 20 fr. la blanche up to date, 25 à 28 fr. Cours à tendance ferme peu de demandes.

♦ ROSPORDEN. 16 décembre. Il n'y a toujours de demandes de livraisons de pommes de terre que pour la c Maërker ». qui est payée actuellement aux cultivateurs 15 fr. les 50 kgs. PAIMPOL, 16 décembre. Les achats a la culture continuent il être actifs. Les demandes sont toujours très fermes entre 22 et 25 fr. les 50 kgs, suivant la variété de la marchandise. LES OIGNONS ET ÉCHALOTES ♦ SAINT-POL-DE-LEON. 16 décembre. Les oignons sont actuellement payés à la culture, aux 50 kgs, à raison de oignons d'été. 20 il 22 fr.: oignons d'hiver, 16 â 18. Cours soutenus.

Les échalotes sont actuellement payées aux cultivateurs aux 50 kgs, à raison de 60 fr. Cours soutenus.

LES CAROTTES ROUGES

•%• SAINT-POL-DE-LEON, 16 décembre. Les carottes rouges (carottes de sable) sont payées aux cultivateurs à raison de 18 à 20 fr. les 50 kgs. Cours soutenus. Cours des changes

Precéd. Jour

Livre 10515 Dollar 21 43 21 41 3elga' )100). 362 37 362 25 Ures (100> 112 80 112 70 Florins (100) 1167 25 1166 75 Francs suisses (100) 492 87 492 37 Cou., suédoises (100) n n 542 n

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INFANTERIE

Dupret, chef de bataillon, 32* rég. d'inf Talopp. chef de bataillon. 24' rég tirailleurs tunisiens; Molisset. chef de bataillon. 41' rég. d'Inf.; Marescot. du Thllleul. chef de bataillon. 129- rég. d'inf Du bols, chef de bataillon au 65' rég d'inf.; Culot, lieutenant-colonel, :j2- rég. d'inf.; Héron. chef de bataillon auf 129' rég. d'inf.; Wacongne. chef de oataillon au 32- rég. d'inf.; Lanchon, chef de bataillon au Centre de perfectionnement deb sous-offlciers de carrière de Granmlle; Engerand. capitaine au 501 crég de chars de combat. SERVICE DE RECRUTEMENT Bernier. chef de bataillon au bureau de recrutement de Châteauroux. CAVALERIE

Agnus, capitaine. Ecole de cavalerie: Mauvlf de Montergon, chef d'escadron, 1- rég. de hussards; Augraln, chef d'escadron, service de l'éducation physique de l'Eure; Durand de Grossouvre. chef d'escadron, centre de mobilisation de cav n" 4: de Lelssegues de Pennuyeun, chef d'escadron, état-major du 2» groupe de subdivisions de la 4* région; Faugère, lieutenant-colonel, Ecole de cavalerie Poupel, chef d'escadron, 1" rég. de chasseurs: Mozat, chef d'escadron. Ecole de cavalerie; de Fraguier. chef d'escadron service des remontes de la 9" région.

VETERINAIRES

Millet, vétérinaire colonel, directeur du service vétérinaire de la 3' région; Raye vétérinaire lieutenant-colonel, directeur du service vétérinaire de la ARTILLERIE

Maillard, lieutenant-colonel. 11' rég. d'art.; Sournia, chef d'escadron, parc régional du Mans: Strelssel. chef d'escadron. 34' rég d'art.; Cazot, chef d'escadron, entrepôt de réserve général de Thouars: Morel. chef d'escadron. 35" rég. d'art.; Duhil de Benazé, chef d'es- caoron, 11' rég. d'art.: de la Rocne Saint-André, chef d'escadron, étatmajor de l'art. de la 9' région: Halna du Fretay, chef d'escadron, état-major de l'art. de la 4' région: Poulet, chef d'escadron centre de mobilisation d'art, n- 11.

GENIE

Delourme, chef de bataillon, direction de Rennes.

INTENDANCE

Offlciers d'administration Uzac, lieutenant-colonel d'administration, oureau de l'intendance 9* région. SERVICE DE SANTE

Médecins Le Lyonnais, médecin commandant, centre de réforme de Nantes.

GENDARMERIE

Dellezay, lieutenant-colonel. 2* légion de garde républicaine mobile; Decerle, chef d'escadron. 31 légion de gen- darmerie; Eustache lieutenant-colonel. 2· légion de garde républicaine mobile. Troupes coloniales

INFANTERIE

Lille, chef de bataillon, 24' régiment tirailleurs sénégalais; Bourland. lieutenant-colonel, 3* régiment d'inf. col. Dardier. chef de bataillon, état-major du général commandant supérieur des

troupes coloniales dans la métropole Saint-Gal. chef de bataillon, Etat-Major particulier de l'inf. col.. Etat-Major de la 2* brigade coloniale: Aubugeau, lieutenant-colonel. 4' régiment tirailleurs sénégalais. Lapaix. chef de bataillon, 41' régiment de mitrailleurs d'Inf. col.; Dumas chef de bataillon retraité, centre de mobilisation coloniale d'inf. n* 188; Déporte, cap.. 23- régiment d'Inf. col.; Bonneau. chet de bataillon. 23' rég. d lnf col.; Grandchamp de Cueille, chef de bataillon. 12' rég. de tirailleurs sénégalais; AlaUry. chef de bataillon, 2* rég. d'inf. col.: Reymond. chef de bataillon, 9' rég. d'inf col.; Denis, chef de bataillon. 21' rég. d'inf. col.: Poulet, chef de bataillon. 1- rég. mixte de Madagascar Hasselvender. chef de bataillon 41' rég. de mitrailleurs d'inf. col.; Provost chef de bataillon. 52' bataillon de mitrailleurs Indochinois: Perthuls de Lallievault. chef de bataillon. 10- rég. de tirailleurs sénégalais: Philippot. chef ce bataillon. 1" régiment de tirailleurs tonkinois; Ogler, lleut.-col.. directeur de la P. M. S. et de l'instruction des officiers de réserve en Tunisie: Vignoles, capitaine, 10' rég. mixte d'inf. col.: Colombanl. chef de bataillon, 11' rég. d'inf. col.; Peretti. chef de bataillon en retraite, régiment d'Inf. col. du Maroc: Batz. capitaine, le* rég. de tirailleurs sénégalais; Jauny. capitaine. 21' rég. d'inf. col.; Perret:er. lieut-col., 16' rég. d'Inf. col.: Jeanne, chef de bataillon. 1- rég. mixte de Madagascar: Lagunegrand. chef de bataillon. EtatMajor part. de l'inf. col.. commandant le centre de mobilisation col. d'inf. n° 189: Pacaud. chef de bataillon, 3* rég. d'inf. col.: Santlpéri. cap., bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Oubangul: Armand, chef de bataillon, Etat-Major du groupement colonial mixte, major de garnison: Eissautier. lieut.-col.. P. M. S. et Instruction des officiers de réserve de la région de Paris: Saint-Péron. chef de bataillon. 16' rég. de tirailleurs sénégalais: Bluteau. chef de bataillon. 7- rég. de tirailleurs sénégalais Gullbaud. chef de batalllon. Etat-Major du général commandant supérieur des troupes col. dans la métropole;. Nyo. chef de bataillon. Etat-Major du groupement colontal mixte- Martinet. Ileut.-col. en service en Algérie Dagnan, régiment tirailleurs sénégalais du Tchad.

Girard, chef de bataillon, état-major partie, du ministre de la défense nationale et de la guerre. Glacomoni, chef de bataillon, état-major partie. du ministre de la défense tionaie et de la guerre. 9

cotton. chef d'esc. en servie iL Madagascar Noël. lieut.-colonel 10· rég.: Maurer. lieut.-colonel en service au Maroc: Breton, chef d'escadron. 3' rég.: Plnelll. chef d'esc en service en A. O. F.; Ballly. chef d'escadron en service au Maroc; Hary, lleut.-col. (breveté d'état-major). en service en Indochine; Besson. chef d'escadron en service en Indochine Durand, chef d'escadron. 10' rég.- Joly, cap. 10r rég.; Serard, colonel en service en Indochine; Salnt-Requler, lleut.-col. en service à la P. M. S de la 15' région. Etat-major particulier, 2« section Brun, chef d'escadron. 2' rég. d'artillerie INTENDANCE

Fonctionnaires Labrot, Int. milit. de 2 cl. 1- cl.. intendance coloniale de Paris. Prat. intendant militaire de 3" cl.. intendance des frais et déplacements à Lyon. Officier d'administration Graciannette, commandant d'adm. (magasins). ministère de la guerre (9* direction, 4* bureau.

SERVICE DE SANTE

Médecins Arlo, médecin colonel, professeur à l'Ecole d'application du service de santé des troupes col.: Colin, méd. lieut.-col. en service en Algérie: Conil. médecin lieut.-col. et service norscadres à la Gupadeloupe (Antilles: Lacoràamère. méd. commandant en service hors cadres à Madagascar; Clouet. médecin lieut.-colonel. ministère des colonies. Au grade d'officier (au titre du décret du 12 Juin 1934). Infanterie Morvan, cap. à l'E. M. du grouse de subdivisions no 1 dl' région) Carré, chef de bat. au centre de mobilisation d'inf. n- 111. Génie (état-major particulier) i2« section) Pfelffer. lleut.-colonel a la direction de Rouen.

Intendance officier d'adminlstratlon Baboux, commandant d'adm., bureaux de l'Intendance à la 3' région.

Etat-major de l'armée Alviset. commandant à l'E. M. de ia 11' région. Infanterie coloniale Oddon. chef de bat. en retraite, centre de mobilisation coloniale d'infanterie n° 159 Bottée de Toulmon, cap. en retraite, centre de mobilisation colonial d'inf. no 109. Sont nommés chevaliers

Troupes métropolitaines

INFANTERIE

Jousseaume de la Bretesche. capitaine. 129' d'inf.; Latourette, cap. 14' tirailleurs algériens- Rocuet. cap.. 65' d'inf.; Beharelle. capitaine. tirailleurs algériens; Jounleaux, cap., parc annexe de chars de Rennes.

CAVALERIE

Maldan. Marin, capitaines. Ecole de Cavalerie; de Klss de Nemesker. capitaine, 1" chasseurs.

Vétérinaires. Péan, vétérinaire capitaine directeur de l'Etablissement hippique de transition de Satnt-LÔ.

ARTILLERIE

Banse, capitaine, 404' d'artillerie- Le Chalony. cap. 35' d'art.: de Lambilly. cap., 109' d'artillerie; Sauvageot. cap., Centre principal de mobilisation d'artillerie n° 4; Le Coutour, cap., parc annexe de Caen: Bourson, cap., 34' d'artillerie; Marandet. cap., 20* d'artlllerle; Ferradou, cap., 404' d'art111erie; Bony. cap., 20e d'artillerie, en disponibilité: Cavarrot, etat-major de l'artillerie de la 11' région: Colin, cap. breveté d'étatmajor état-major de la 9' région: Choppin de Secalncourt, cap. 11' d'artillerie; Sabattler, cay., 20- d'arttllerle.

GENIE

Mouray, capitaine direction du Mans; Nigot, capitaine, 6* régiment.

INTENDANCE

Officiers d administration Delahaye. lieut. d'adm.. 3' région; Gestin, cap. d'adm.. 4' région; Boyer. cap. d'adm.. 4" région: Derey. cap. d'adm., 9* région; Richardet. lleut. d'adm. 9« région. SERVICE DE SANTE

Médecins Lachalze. méd. capitaine. 2' légion garde républicaine mobile, à Niort; Roques, méd. cap., chirurgien des hôpitaux militaires, hôpital militaire Broussais. à Nantes.

Officiers d'administration Delarce. cap. d'adm.. magasin central du service de santé à Châteauroux.

GENDARMERIE

Tourrlllon, cap.. 3« légion de gendarmerie Planche, cap., *• légion gend. Chauvire. lleut. 10e légion aend. Lejard, cap., 4* lég. gend. Schumacher, cap., 2* légion garde rép. mob.: Buuche. lieut., 2. légion garde rép. mob. David, adjudant-chef, Il- légion gend.

INTERPRETE

Baly, Interprète lleut., prof. d'arabe à l'Ecole militaire d'application de cavalerie de Saumur.

Troupes coloniales

INFANTERIE

Le» capitaines Leroy, forces police, Cameroun: Doucet, 12' tirailleurs séné-

galata Bourgeois, rég. d'inf. col. du Mft» roc Jacoby, 10* rég. mixte d'inf. col. s, Martin, E. M. particulier de l'inf. ool., E. M. de l'inf. divisionnaire du groupement colonial mixte Floch. E. M. part. de l'inf. col.. E. M. de la il- région de Puch, 3» rég. d'inf. col. Guillot, Goguet, 10e rég. tir. sénég. Plat. 13' tir. sénég. Marini, 4* tir. tonkinois Antonlnl, E.M. de la 1" brigade de l'A.O.F.: Blond, bat. de tirailleurs cambodgiens Ledoux, Il* lnf. col. • Fossord, en service en A.O.P'. Maillard, 5e tir. sénég. Léopold. 14- tir. sénég. Ménard, 2< d'inf. col. Le Roux, £4» tir. sénég. Layec, 1- mixte de Madagascar Cluzel Martinot. rég. d'inf. col. Maroc Martin de Lassalle. 12' tir. sénég. Couder, 41- mitrailleurs d'inf. col.: Capber. E. M. particulier de l'inf. col.. E M. des troupes de Tunisie Marcou, E. M. part. de l'art. col., préparation militaire supérieure et Instruction des officiers de réserve de la région de Paris; Pon. 14' tIr. sénég. Sioardon, 16, tir. sénég. Collin. 5' tir. sénés. Le Bot, 28 rég. mixte Madagascar Heurteblze, 1" rég. d'inf. col. Laurin, bat. de tir. sénégalais n» 1 Soreau. 7» tir. sénég. Huard. 21' d'inf. col. Doher, en servies en A. E. F. • Cufflet, 10- tir. sénést. Lerel, lleut. bat. tir. cambodgiens Cann. lieut. au 9» d'inf. col. Rouanet. lleut. au 52' bat. mitrailleurs Indochinois. Les adjudants chefs Mertlgnat. 17» tir. sènég. David. 21' d'inf.: Albertlnt. adjudant clairon, 8' rég. tir. sénég. Faure. au rég. d'inf. col. Carcol, 9" lnf. col.; Dumalne. 23' inf. col.: Saint-Germain. 4t tir. sénég.: Lnrrouy, 41' mitrailleurs. d'inf. col.: Rannou. 17· tir. sénég.: Gaffory. 8' tir. sénég. Boutllot, 23' d'inf. col.: Rabault. 12' tir. sénég. Rio, 18» d'inf. col.: Celtucoll, 23' d'inf. col. ARTILLERIE

Pr!gent, lieutenant au 100: Capelle, lieutenant en service en Chine Godefroy chef d'escadron en service à l'Ecole Supérieure de Guerre Bothe, en service en Indochine Vayssières. chef d'escadron en service en Indochine Pasquler, capitaine en service en Indochtne Pillaud, capitaine en service en Indochine; Pernot, capitaine au 1"- rég. d'art. Renard. en service à la Nouvelle-Calédonie Chabassol, capitaine en service Madagascar.

Etat-Major particulier (2' section) Casimirius. cap. en service à Madagascar FournIer, cap. en service au ministère des Colonies.

Les adjudants chefs Brusa. adjudant chef, 1« rég. d'art. col. Grelaud, au lar rég. d'art, col.

INTENDANCE

Officier d'administration Dejean, lieut. (magasins) en service en Algérie. SERVICE DE SANTE

Médecins Grinsard. mèd. cap., en service hors cadres en A.O.F.; Fournlal3. méd. commandant, professeur à l'Ecole d'Application du Service de Santé des troupes coloniales.

Agent militaire Le Pape. 11' région. MÉDAILLE MILITAIRE

Le Journal Officiel du 17 décembre, publie un décret conférant la médaille militaire à des sous-officiers et soldats dans tous les corps et services de l'armée active.

CORPS DE SANTÉ COLONIAL Ont obtenu le titre de « professeur agrégé de l'école d'application du service de santé des troupes coloniales n 1° Pour la section chirurgie le médecin capitaine Sohier. du dépôt des Isolés des troupes coloniales à Marseille. 2° Pour la section médecine le médecin commandant Rivoalen. du 21' d'infanterie coloniale.

3° Pour la section chlmie-pharmacletoxicologie le pharmacien commandant Bonnet, du dépôt des Isolés des troupes coloniales à Marseille.

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 17 décembre 1936 37

jean MIROIR

La

en robe

d'écumé

Roman inédit

Vous avez raison, Jean. Il est parti, nimbé de l'auréole de gloire qui convenait à un tel front. Et, sans doute, savait-il à quoi il s'exposait. quand il a pris le commandement de l'équipage malouin, pour se porter vers la banquise qui retenait prisonniers ceux de l'Avanti

Aussi n'est-ce pas pour sa mort que Je le plains, mais bien pour tout ce qui a précédé. Songez aux remords qui ont dû l'assaillir. a la nostalgie qui a dû le pousser à revoir son fils Comment a-t-il réussi à se procurer l'adresse d'Alain, à Weymouth ? Je l'ignore. Mais pour entrer sous un. nom d'emprunt en relations quotidiennes avec son enfant, pour ne pas

se trahir, même au moment de l'adieu suprême, quel courage il lui a fallu 1 Et Monique, d'une voix lente, presque sans timbre, conclut en soupirant Un bon père. Renaud était malgré tout un bon père 1

Un bon mari aussi dit Lormoy, charitable. Il vous aimait, Monique.» J'en suis certaine I Ah I s'il n'avait aimé que moi.

Ces mots, sur les lèvres de Monique, se défendaient d'être un reproche. Elle constatait voilà tout. Et son regard se nouait à la fenêtre, au delà de laquelle l'inconsciente antagoniste laissait entendre son éternel ricanement, au creux des vagues.

Vous n'avez aucun ressentiment contre Renaud, n'est-ce pas, Monique ? reprit Jean Lormoy. Ce serait indigne de vous

Comment pourrais-je lui en vouloir ? Ce n'est pas lui, le coupable; c'est elle. cette enjôleuse Je la hais A elie va toute ma rancune. Je ne veux plus la voir 1

c C'est pourquoi, aussitôt ces vacances terminées, je fermerai le Manoir pour n'y jamais revenir. Notre vieille Josseline est morte au printemps dernier. Laumie l'a suivie de près nulle raison n'existe plus de garder la maison ouverte.

e Les vacances d'Alain se passeront désormais dans un coin de montagne, loin des perfides séductions que j'ai toujours redoutées pour lui.

Monique était devenue frémissante. A nouveau. son regard, qui s'animait, se portait vers la victorieuse rivale. Ma pauvre amie dit Lormoy. Je suis persuadé que vos craintes sont vaines, en ce qui concerne Alain. « Mais où est-il donc, ce cher petit ? Je comptais bien le voir.

Les Southwell, qui passent ici le mois d'août, au grand complet, m'ont demandé de leur confier jusqu'à demain leur ancien pensionnaire. Je n'ai pas osé refuser. le pauvre petit est tellement sevré de distractions 1 Ils sont partis ce matin pour Ploumanach, et demain ils doivent tous assister au Pardon de La Clarté. C'est le quinze août, vous savez 1

c J'ai, du reste, l'intention de me rendre à ce pèlerinage de mon côté. Un service d'autocars en facilite maintenant l'accès. Ce sera pour moi une commémoration le seizième anniversaire de ma première rencontre avec Renaud. Vous vous souvenez ? Je me souviens, Monique 1 Et si J'osais. je vous demanderais bien une grâce..

Dites.

Permettez-moi de vous accompagner 1

Monique hésitait. Mais Lormoy, devançant le refus qu'il pressentait, reprit

J'aurais pourtant aimé revoir Alain. l'embrasser une dernière fois, avant mon départ 1

Votre départ. Jean ?

C'est vrai, je ne vous al pas encore dit. Je ne suis ici qu'en passant. Je viens de me voir confier le poste de Directeur de la Propagande française en Indo-Chine. C'est une lourde charge, mais elle ne me fait pas peur. Cette fois, mon exil sera déflnitif Je compte m'installer là-bas, pour toujours.

Pour toujours En ce cas, venez- Les cloches répandaient leurs caril- lons ailés par-dessus les têtes. La cha- pelle de La Clarté, au portail grand

ouvert se vidait de sa foule de croyants.

Parmi les pèlerins restés au dehors faute de place, car les curieux croissent en nombre chaque année, Monique de la Maurinière se trouvait placée au premier rang, Jean Lormoy auprès d'elle.

Par un troublant phénomène de transposition, ce n'était pas la journée présente qu'elle vivait. Elle était reportée à seize années en arrière. Comme en un film eu deux images se superposent, elle revoyait, à travers chaque mouvement réel, les moindres détails de ce premier quinze août d'après-guerre, qui avait décidé de son destin.

Elle se récréait, jeune fille tout de blanc vêtue, échangeant des propos railleurs avec'ses compagnons de vacances. La présence de l'un d'eux à son côté ajoutait à ce mirage. Et les souvenirs de cette matinée se pressaient à sa mémoire, dans le cadre identique des deux cérémonies. Quand les jeunes Bretonnes, en toilettes éclatantes, se répandirent sur le parvis. Monique crut encore entendre résonner à son oreille, presque mot pour mot. les réflexions ironiques de Serge d'Aurival et les explications graves de Jean Lormoy.

Un autre détail ressuscita elle désigna à son compagnon l'endroit précis où ils avalent ville bon poète Le Gofflc. saluant au passage les saintes images

Nous ne le verrons plus soupira Lormoy. Il repose maintenant dans le petit cimetière qu'il a tant aimé. Et Monique hochait la tête, songeuse. Elle pensait que malgré l'apparente similitude. bien des changements étaient survenus. Les rudes gars qui.

dans la force de l'Age, portaient autrefois les lourdes bannières, eussent été incapables de le faire aujourd'hui. Les bébés coiffés de béguins aux broderies d'argent étaient devenus ces pimpantes adolescentes aux coiffes immaculées. Les vieillards d'alors dormaient maintenant sous la terre.

Et Renaud 1 Renaud n'était plus là pour nouer son beau regard de conquérant à celui de la petite Parisienne qui, sous ce choc, avait presque chancelé.. Le défilé, cependant, se poursuivait dans un piétinement confus que dominaient à la fois les cloches, l'orgue, les chants, la mer avec sa plainte sans fin.

Voici les reliquaires 1 annonça Monique.

« Bientôt viendra le moment où m'apparut celui quir^devait changer ma vie. Il croyait ne porter qu'une frégate en miniature sur le coussin de velours, mais c'était toute ma destinée qu'il tenait entre ses mains 1

Elle avait parlé à voix très basse, plus pour elle-même que pour son compagnon, et tout son être. en cet instant, se tendait vers le porche de la chapelle. Son cœur lui fit mal, tant il se mit à battre quand le petit navire apparut.

L'Audacieuse Anne-Marie était voilée de crêpe, aujourd'hui, en souvenir de son donateur enseveli là-bas, sous la couette de goémons. A peine si l'on en distinguait les gréements, 4 travers la trame de deuil.

Mais à qui donc était échue la faveur de porter la fière relique, ennoblie encore par le nouveau fleuron qui s'ajoutait sa gloire ?

Un adolescent vêtu de noir avançait lentement, grave, tenant haut sa tête

blonde, un mâle orgueil enflammant ses prunelles ordinairement douces. C'était le dernier descendant des corsaires c'était Alain de La Maurtnière._

Son regard découvrit sa mère, puis Jean Lormoy. Il ébaucha un simple signe de reconnaissance, bien furtif. Mais Il ne sourit point.

Monique, cherchant à refouler son émotion, se demandait à la suite de quelles circonstances son fils se trouvait à l'honneur lorsque quelques paroles chuchotées à son oreille la renseignèrent. Gérald Southwell devenu un vrai jeune homme avait réussi à s'approcher d'elle.

C'est, dit-il, Monsieur le Recteur qui a eu cette idée-là, ce matin, en apprenant par hasard le nom d'Alain. Maman a pensé que vous ne seriez paa fâchée, et elle a permis.

La marquise de la Maurinière ne répondit rien. Le cœur battant, elle fixait Alain.- Etait-ce le sérieux inaccoutumé de sa physionomie, l'assurance de sa démarche? Malgré sa silhouette fine, élancée, malgré son teint clair et ses cheveux cendrés, malgre ses yeux aux reflets de topaze, si semblables à ceux de sa mère. il ressemblait à Renaud.. Un mimétisme inconscient, qui ne se pouvait définir, faisait de lui. en ces minutes solennelles, l'indéniable héritier du grand nom qu'il portait.

(A sutvre)

CULTIVATEURS. ELEVEÛ' 8 MARCHANTS

avant de conclure voe marché0. Usez nou a dépêches commerclales et agi' oles a, spécialement de la Vlllette, les foires et marchés de la tiglon, les Halles Cewtraies de Paris.

LES AVENTURES

DU PROFESSEUR

NIMBUS

Sans douleur


Chez les oiseaux

Il porte un maiDot janne. c'eot un coureur cycliste ?.“

Non. c'est un serin

C'était une vieille poupée en chiffon bourrée de son, avec une tête affreuse, dont les yeux, marqués à l'encre, semblaient vous regarder effarés et dont la bouche une large ligne noire grimaçait horriblement. Elle s'appelait Bouybouy. et je l'aimais malgré sa laileur et ses difformités. avec une ardeur qui tenait de la passion: tant et si bien que, pour mieux l'entourer de soins et de tendresse, J'avais délaissé les poupées superbes de porcelaine ou de cire qui gisaient en un coin du salon.

Chacun, chez mol. riait de ma fille et de son nom. Mais les moqueries ne changeaient en rien mes sentiments à son égard. Elles me blessaient profondément, voila tout. Seulement. je ne voulais pas laisser voir ma souffrance. Aussi, quand mes Ireres commençaient leurs plaisanteries, je courais m'enfermer dans ma chambre. Là. ma poupée sur les genouz, les larmes aux yeux, je me livrais d'améres réflexions sur le peu de cœur des gens, des garçons en particulier. Ils ne comprenaient pas, les méchants, que si J'aimais Bouybouy, c'était Justement parce que tous la repoussaient en la déclarant affreuse. J'étais indignée de leurs outrages, tout comme je le fus, plus tard, en voyant une bande de gamins poursuivre de huées, de rires et de pierres un pauvre petit bossu qui avait oeé les prier de jouer avec eux.

Et plus Bouybouy faisait horreur, plus Je m'attachais à elle.

.Cependant. J'avais beau m'efforcer de cacher Bouybouy à tous les miens. Ils la voyaient beaucoup trop encore, il faut croire, car un jour on complota de me l'ehlever, ce qui fut fait habilement pendant mon sommeil.

On Juge de mon désespoir, lorsqu'au rérell Je ne la retrouvai plus. J'étais Inconsolable, je sanglotai, trépignai, criai Bouybouy Je veux Bouybouy ». Mes frères ravis, se poussaient du

de «ai* lusqu'd chercher dans la cave. coude en éclatant de rire; f c'est bien lait chuchotaient-ils.

Exaspérée, J'allongeai à chacun une calotte, puis me voilà partie à la recherche de mon trésor.

Tout d'abord je grimpe au grenier où n'entassent pêle-mêle Jouets cassés, meubles brisés ou boiteux. Dans les armoires vermoulues qui menacent de s'effondrer

BEN MAZOUT & LE TOUTOU POUZOUT 12. BEN MAZOUT CHASSE LE LION

sur ma tête, Je fouille avec rage parmi les vestiges d'une antique garde-robe. Mais J'ai beau soulever les jupes à volants déchiquetées et les vestes à basques, défaire et redéfalre les bahuts et les malles, le ne vois nulle part trace de ma poupée.

Alors, laissant là le grenier et son désordre, Je descends Inspecter les chambres, celles des garçons surtout, car je les soupçonne du mauvais coup dont je suis la victime.

Sans pitié pour eux, J'ouvre leurs tiroirs. J'éventre leurs cartons; ensuite, au moyen de chaises échafaudées tant bien que mal. je visite le haut des placards, voire même le dessus des ciels de lit. Hélas I Bouybouy ne s'y trouve pas, comme je l'avais un instant espéré. Après avoir failli me tuer plusieurs fois (grâce au mauvais équilibre de mes échelles Improvisées). je cours poursuivre ailleurs mes Investigations, et malgré ma peur des souris et des rats. Je vais jusqu'à chercher dans la cave. Un peu de Jour passait par le soupirail cette vague lueur ne m'empêche pas de trébucher contre une rangée de bouteilles et de m'égratlgner une pile de bols. Quand je remontal, J'étais couverte de toiles d'araignées et quelque peu blessée, mais Je ne m'en Inquiétai guère.

Dans le Jardin, sous les charmilles. j'errai longtemps. Enfin, Je me décidai.

non sans peine, à pousser une pointe dans le bois où demeurait un vieux bonhomme tout courbé, tout rldé, très laid, avec une voix chevrotante, et que Je prenais pour Croquemltalne en personne.

Du plus loin que je l'aperçus. je me mis à trembler. Néanmoins. Je ne reculai point. L'amour de Bouybouy l'emporta sur ma crainte. Prenant mon courage à deux mains, J'avançai aussi bravement que possible. Quand je fus tout près, je fis une belle révérence, à deux temps, comme me l'avait apprise ma grand'mère c Bonjour, monsieur Croquemitaine dis-je en essayant de sourire pour l'e.madouer. Il me regarda, étonné, et mol, que la frayeur reprenait de plus belle, je m'enfonçai sous la feulllée au plus vite. Je commençais a désespérer de revoir ma poupée, lorsque, après bien des recherches encore, je la dérouvris enfin, couchée sous un amas de mousse et de gazon au pied d'un vieux chêne. Comment l'ai-je trouvée ? 7 Je ne sale. L'instinct maternel, sans doute, m'avait guidée et conduite & l'endroit où dormait ma Bouybouy.

Je revins triomphante à la maison où l'on fut stupéfait de me voir paraltre, ma fille dans les bras. On s'exclama, mes frères poussaient les hauts cris. Mais on n'osa plus Jamais toucher à ma poupée, mon désespoir les avait tous émus. L. DE LANGALERiE.

Construisez. un serpent articulé Ce serpent &t fait de cylindres de bois, tous percés en leur axe. Entre les cylindres; tous traversés bout à bout par une même ficelle, on fait un nœud qui laisse un espace suffisant entre chacun pour leur permettre un libre Jeu. On attache d'abord l'extrémité de la ficelle à une petite sonnette (cela montre que nous cons-

truisons un serpent à sonnette !) on fait un noeud on enfile un cylindre de petit diamètre on fait un nœud cylindre un peu plus gros un no;ud, etc., etc. cela jusqu'à la tête, en remarquant que les cylindres grossissent en diamètre jusque vers le milieu du serpent, puis diminuent jusqu'à la tête. La figure F montre la disposition des cylindres. La figure B montre un cylindre vu dans les deux sens. Les figures C, D, E sont des vues successives de la fabrication de la tête. C'est d'abord un cylindre ordinaire C. Ce cylindre est ensuite dégagé d'un côté, en angle. Les màchoires sont affinées en pointe D. La tête est ensuite arrondie en arrière deux pointes d'épingles figurent les dents l'intérieur de la gueule est garnie d'étoffe rouge pale la ficelle est retenue par un dernier nœud au fond de la gueule. La terminaison de cette ficelle séparée en deux, figure la langue fourchue. Des perles sont les yeux, et un trait dessiné comme sur le modèle E, entre 1'oeil et la gueule, donne au reptile un petit air bon enfant.

En A. on voit le serpent complètement ajusté et termina

Marius Monnizr.

MOTS CROISES

LA MAISON

Horizontalement

1. Permet un accès. 2. Se dit d*OM chose qui tombe.- 3. Sont de plusieurs couleurs très employés en Bretagne. 4. Article retourné. Certain provoqua une célébrité. Il. Agglomération formée par des habitanta éphémères. Le moi du temps de César. 6. Certains sont la matière d'un Jeu. Sur la maison. Marquent une direction opposée. 7. Chaque maison a le sien. 8. Se consume pour obtenir quelque chose. 9. Fln d'infinitif. Double voyelie. 10. Tr6e conservés dane certaines provinces.

Verticalement

1. Ecallleuse sur des centenaires. 2. Sonne quand il y a un deuil. Phonétiquement à temps passé. 3. La moitié d'une cour. Diphtongue. 4. Qui se rapportent aux choeee de la campagne. 5. Remplace une chandelle, par une nuit claire. Gramlnée. 6. Quand 11 s'agit d'une maison, pays moins d'ImpOte. 6e trouvent dans un étage. 7. Un seul suffit parfois pour aller au grenier. 8. Navire caboteur.

SOLUTION DU PRECEDENT

CARNET DU SPHINX

L'EPOUVANTAIL

Feuilleton de L'Oueat-Eclair

du 17 décembre 1936 7

Le prisonnier

de Bérengère

I roman

par

MACALI

Mais, eous l'auvent du chapeau à brides, entre les boucles grises, souriait le plus jeune et le plus frais vüage qui fut.

On dit, ma chère petite, que votre costume est une trouvaille, Ht la baronne en se penchant vers la nouvelle venue. Où donc l'avez-vous déniché ? Mais. dans la tarde-robe de Mlla Fdwige.

Non ?. fit le baron en pouffant, cette bonne Mlle de Rovel porte encore de ces accoutrements?

C'est-à-dire, rectifia la jeune fille avec dignité, qu'elle ne les porte plus. Mais elle les conserve dans une vieille malle que j'ai dénichée au grenier. Aussi, ils sentaient si fort le camphre que j'ai dû m'inonder de lavande avant 'de venir

Elle riait. et son rire menu et léger. d'une pureté de cristal, allait avec toute ̃a personne, avec son étroit visage en-

cadré d'anglaises, avec sa fraicheur. et cette odeur de lavande qui émanait d'elle, en effet, en discrets effluves. En tout cas, cela vous sied très bien, constata le baron d'Etchebarne. N'est-ce pas, Rosine ? 7

Il eut à l'adresse de sa fille un geste d'appel.

Celle-ci s'arracha sans enthousiasme au groupe d'amis qu'elle escortait vers le perron.

Oui, nit-elle, distraite.

Elle redescendit vers son père. Sa main soignée toucha les cheveux de Bérengère

Où diable avez-vous pris cette perruque ? Elle est splendide

Mais. ce sont mes cheveux. Vos cheveux ? s'exclama Rosine, incrédule.

Dame. Je n'avais pas de fausses boucles, vous pensez bien. Alors, j'ai poudré les miens. puis je les ai roulés sur un bâton. Ils ont fort bien tenu, vous voyez.

La jeune d'Etchebarne parut suffoquée.

Fort b.'en, en effet. répliquat-elle, d'une voix dépouillée de sa cordialité première. Mais. quelle Idée de garder des cheveux longs. alors que la mode est aux cheveux courts 1. Oh vous savez, moi. la mode 1. rétorqua Bérengère, avec un rire insoucieux.

Rosine d'Etchebarne l'interrompit pour déclarer, sur un ton légèrement protecteur

Je vous remercie d'avoir contribué à l'éclat de ma soirée par votre idée originale. Vous viendrez goûter un de ces jours, n'est-ce pas ?

Quand Mlle Edwige sera rentrée, promit la petite, se préparant à prendre congé.

Attends Je t'accompagne.D'autorité, l'abbé d'Etchebarne l'entrainait.

Tandis qu'ils descendaient l'escalier, le curé, agile et souple. en dépit de son âge, elle, fine et gracieuse dans le raide mouvement de ses robes a cerceaux, des plainsanteries innocentes les suivirent.

L'abbé se retourna et lança gaiement

Tiens. Elle et moi, nous sommes de la même époque

.Dans la cour dallée, la* voiture archaïque attendait, un peu en retrait des autres, comme honteuse de sa vieille capote et de sa peinture déteinte. Un tapage grondant de roues et de moteurs emplissait l'allée que balayait le pinceau des phares.

Ce pauvre Basile doit mourir de sommeil, exprima gentiment Bérengère. qui cherchait de l'œil son équipage. Il n'est pas habitué à veiller si tard.

Comment va Mlle de Rovel ? s'informa l'abbé. en guidant sa petite compagne vers le véhicule.

Elle est presque guérie. Je crois qu'elle va rentrer demain. Et ce n'est pas malheureux. soupira la jeune fille. J'ai toujours peur que quelque chose ne clçche en son absence. D'autant que le docteur avait défendu qu'on la troublât pendant le retraite qu'il lui a imposée à la maison de santé. Alors. J'ai dû prendre sur moi toutes les responsabilités.Ce n'est pas. qu'elles soient terribles, fit-elle, avec ce rire charmant qui semblait sortir d'une gorge d'oiseau, mais enfin. je suis peu habituée. Je suis sûr que tout s'est très bien passé affirma le prêtre avec bonté Bérengère leva les yeux vers la bien- wlUante flgurt,

Oh vous, mon parrain, vous êtes toujours content. Vous personnifiez l'indulgence.

Eh qui ne serait content de toi ? dit l'abbé d'une voix bourrue.

Elle hocha gravement la tête, ce qui fit ruisseler ses boucles avec un bruit doux.

Moi.

Toi ?. Et pourquoi donc, grands dieux ?.

Elle eut un petit air entendu Oh je ne suis pas parfaite, allez Il ne manquerait plus que ça. rlposta-t-il gaiement.

Là-dessus, dans un grand froissement de jupes, elle s'envola sous la capote. Hue Patachon

A son tour, la vieille voiture s'ébranlait sur la piste lumineuse où l'ombre des arbres traçait des stries régulières. Penchée hors de son abri, la Jeune fille eut un joyeux Au revoir, mon parrain. A^>ientôt en agitant son mouchoir au bout de sa manchette de dentelle.

L'abbe d'Etchebarne resta un moment Immobile à contempler la tache noire et cahotante de la voiture qui s'éloignait sur le chemin.

Chère petite. murmura-t-il, soucieux. tandis qu'une ride profonde creusait son beau front intelligent. elle n'est pas faite pour l'existence qui l'attend. Je souhaite que ma vieille amie puisse quelque chose pour elle. Il est rudement gentil, mon parrain. se disait :a jeunî^fille aux boucles grises. tandis que le trot pacifique de Patachon l'entrainait tout doucettement, sur la route veloutée de lune. De tous les d'Etchebarne. c'est certainement lui le plus sympathique. Oh le baron est très cordial aussi, bien qu'un peu moqueur. et la baronne m'a

aimablement accueillie. Mais, Rosine. Ici, les réflexions de Bérengère changèrent de cours.

Rosine était bien belle, ce soir. Après tout, les femmes qui sont si belles peuvent être Indifférentes et mêmes, hautaines. On ne leur en tient pas rigueur.

Elle renversa la nuque sur le dossier de son siège. et, son chapeau la gênant, elle l'enleva d'un geste preste. L'odeur voluptueuse de la nuit se glissait jusqu'à elle. Les cils clos, la bouche entr'ouverte, elle l'aspirait comme elle eût fait d'une fleur.

Tout à coup, elle se prit à sourire. Je me demande ce qu'aurait dit soeur Sacramento, si elle m'avait vue danser ce soir, si follement, dans mes larges jupes. Elle m'aurait sûrement envoyée me confesser.

Elle croisa ses deux bras sur sa poitrine et huma plus fort le souffle de la nuit.

Sœur Sacramento n'entend rien à la joie de vivre. Dieu que c'était bon d\i tourner dans cette musique Il me semblait que mes talons avaient des ailes.

Elle fredonna un air de paso doble, très rythmé, très nuancé. et le refrain mourait à peine sur ses lèvres quand le véhicule s'engagea dans l'allée de Ro- vel.

On est déjà arrivés, Basile ? Eile penchait au dehors sa tête bouclée.

Tiens Dominica n'est donc pas couchée ? On dirait qu'il y a de la lumière. Pauvre vieille Elle espère mon retour.

Toute à son remords de donner tant de mal à la vieille servante, elle n'at- j tendit pas que la voiture fût tout fait arrêtée pour sautée A terre d'ua:

bond agile, malgré l'encombrement d8 ses triples jupons.

L'horloge du couloir sonnait une heure lorsqu'elle s'engouffra dans la maison. Là-bas, sous la porte de la cuisine, brillait un rais lumineux. En hâte, la jeune fille y courut. mais, dès qu'elle eut tourné le loquet, elle maltrisa son élan et sourit, attendrie au spectacle qui se présentait à elle Dominica dormait, pliée en deux sur un fauteuil de paille, près de la cuisinière à demi-éteinte. A ses pieds, le chat Farou, roulé en boule, ronronnait d'une faible voix, brouillée de sommeil.

Ma pauvre vieille, il est horriblement tard. Pourquoi m'as-tu attendue ?

Elle vint à elle sur la pointe des pieds, et, avisant une plume de coq, reste du dernier carnage domestique, elle lui en chatouilla délicatement les narines.

La dormeuse commença de faire sa plus laide grimace, esquissa le geste de chasser un insecte importun. puis s'ébroua, à demi éveillée.

Dès qu'elle aperçut sa persécutrice qui riait de toutes ses dents, entre ses boucles flottantes, elle fut sur sied. Son visage prit une expression rttystérieuse. Eh bien tu dors encore ? s'enquit Bérengère, en basque, car on ne parlait guère que cette langue, au château de Rovel et dans ses alentours.

Il y a un homme, là-haut, nt 1a Basquaise en désignant l'étage d'ua geste solennel.

Un homme ?. Tu rêves ?.

Le sourire s'était eHacé sur la jeune physionomie. Bérengère considéra la servante avec effarement.


Ecoatez aujourd'hui

RENNES-BRETAGNE

1.. 288 m. P. 120 tw.

«h. Disques.

a h. 50. ParU-P.T.T. Météo.

7 (h. et 8 h. ParU^P.T.T. Informations. Presse.

10 h. 45 Relais de Strasbourg Casse-Noisette (Tch«rkow*ky i Le Car.naval d'Athènes iBourgault-Ducoudrayi; Deuxième valse (Godard) Lohenann (Wagner).

11 h. 35. Tour Eiffel Cours commerciaux.

Il h. 45. Disques L'Étoile d'Amour IDelmetl J'ai révé de l'aimer (Goublierl Le long du Missouri iChrlstinê) Ninon, Ye vous aime iLehsj).

12 h. Bordeaux ¡Marche héroïque (Salr.t-Sdënsi Le Cid iMusenm La damnation de Faust (Berlioz) La sieste iLaloi Miss Dollar iMewaaerl Le vol du bourdon iRImsky-Korcakofl) Danse des bouffons iRlmsky-Korsakoff) Danses norvégiennes (Qrlea).

12 h. 50. Informations du Radio-Journal.-

13 h. Swte du concert de Bordeaux. 13 h. 30. Tour Eiffel Physionomie de la Bourse à l'ouverture. Météo.

13 h. 50 4 1* h. 20. La demi-heure colonla:e.

14 h. 20. Tour Eiffel Cours.

14 ta. 30. Station radio-coloniale Sonate en ré mtneur, pour piano et violon iBrahms) Air de Didon et Ente (Purcelli La délaissée (Haydn) Ariette de Cadmus et Hermionc iLulll) Lr Message 'Brahms) Sonate en sol mineur, pour nlano et violon (Vterne) Sur la mer, L heure du Berger (Borde»)

L'Antique fantôme (Cras) Sonatine en sol majeur (Bordes).

15 h 45 Tour Eiffel Bourse. 16 h. Montpellier Quatuor & cordes (Borordlne) Ode à Marsyas, flûte et piano (Le Boucher) Trio (Holeldleu ).

17 h. à 17 h. 10. Relais de la Tour Eiffel Cours.

17 h. 10 17 h. 40. La matinée enfantine de Cousine Odette, organisée et offerte pur le Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne.

18 h. 15. Depuis Nantes Informations.

18 h. 30. Radio-Journal.

19 h. 30. Informations, communiqués, programme des spectacles. Diaques Rotes de Montmartre, ouverture Gaudonl Caran d'Ache (Gaudon) A dame jolie (Codlni) Si les hommes n'étaient pas plus amoureux iPlccollni) Banfly-Valse (Blanfly) Monte-Cristo iKotlar) La leçon de conduite et Un bègue qui veut enregistrer (Blotl L'homme du dancing (Christine) Encore une (Scottol.

20 h. Causerie culinaire, par M. Grasset.

20 h. 15. Suite du concert de disques.

20 h. 30. Retransmission depuis le Théâtre Municipal de Rennes Werther (Mai>5eneti, avec Ninon Vallin et Charles Priant, tous les deux de l'Opéra. 22 h. 30. Re:als de Parls-P.T.T. Dernières informations. Météo.

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 120. kw.

6 h. 50. Météo. 7 h., 7 h. 30, 8 h., 8 h. 30 Presse. 8 h. 40. Météo. + 8 Qi. 50. Revues par Paul Dermée + 10 h. 45. Strasbours. ♦ 11 h. 35. Cours. « Il h. 45. Tourisme. ♦ 1T heures. Bordeaux. 12 h. 50 Informations. 13 h. 30. Bourse 13 h. 45. Météo. 13 h. 50. Demi-heure coloniale par Julien Maigret. •> 14 h. 20. Pièces pour piano, par G!séle Kuhn. Foréts. Marine iTomaill Divine iWolfT) Araponera iM. de Falla). ♦ 14 h. 30. La

Tour, prends garde Compère Guilleri Le Palais de dame Tartine, Dlèces radiophoniques, de Guy de Téramond. 15 h. 30 Actualité musicale, par Charles Oulmont. 15 h. 45 Contes et légendes d'Ita:le ». de Dsrsay, lecture par Clara Candlanl. + 16 heures. Mélodies sur des poèmes de Ronsard par Gebrlelle Gills. Chanson (Honegger); Attributs (Poulenc) Ronsard à son 4me iRavel) Doux lut le trait (Octplet). « 16 h. 30. Tourisme. « 16 h. 40. Pièces pour violoncelle, par Raymond Worms. Aria (d'Ambrosio) Arlequin (Lalo); Danse orientale iRachmanlnoff). · 16 h. 50. Lea Rtncontres (J. Ibert), par Jean Manuel. 17 h. Les grands faits musicaux, Par André FUan. ♦ la h. Concert d'orgue, par Marthe Bracquemond. Prélude et tuaue en la mineur (Bachl Hymnes iLesueur) Ad Regias Adoro te Auctor beate Audi Bénigne Ave^Maris Stella Prélude et fugue en ta mineur iBuxtehude). «> 18 h. 30. Informations. 4> 19 h. 25. Médeclne et sport.. 19 h. 30. Météo. « 19 h. 38. Causerie.. 19 ta. 45. Improvisations pianistiques, par Maurice Roget. ♦ 20 h. Causerie par la C. G. P. P. ♦ 20 n. 15. Chronique de la Jeunes e. par Néret «> 20 h. 25. Cauaérie aéronautique. «> 20 h. 30. Soirée des vieux succès français, par André Danerty, avcc Llne Marlys, Jane Montange. Lina Tyber. Camus. R. Marin,, Ouvrard Jean Lumière. Natal. Orchestre dlr. Choblllon. Les papotages de Georges Lion. « 21 h. 30. En intermède, le multlfantalslste Natal. 22 h. 45. Informations.

TOUR EIFFEL 266 m. 15 kw. 19 ta. 20. Journal parlé. 19 h. 65. Relais de l'Opéra-Comlque Carmen, opéra de Bizet.

POSTE NATIONAL RADIO-PAR13 6 h. 45. Gymnastique. ♦ 7 h. Disques. ♦ 7 h. 15. Heure, Prei se. 7 h. 45. Gymnastique, ♦eh. Cours d'allemand. 8 4i. 20. Disques. ♦ 8 h. 30. Demi-heure de la maison.

♦ 9 h. v Demi-heure scoute BadenPowell, fondateur du scoutisme, par Fernand Bouteille. avec la troupe RadioScout. 9 h. 30. Concert d'orgue ptr Léonce de Saint-Martin. « 11 h. Concert Elle Schuyer. + 11 h. 30. Mme Feuillée-Billot Le Noël des oiseaux de France ». « 11 h. 45. Causerie Protestante. ,12 h. 15. Heure. Lohengrin iWagner) Berceuse (Gauberti .Le Temple d'Isis (Nagiar) Ouverture sur des thèmes juifs (iTokofief£) Noël berrichon (Jean-Samuel Rousseau) Mélodies Dar Mme Dispan de Floran Les Roses de Saadi iHelquei A la fontaine Mademoiseite Rose (Beydts) L'amour masqué ¡Messager¡ Anniversaire (Pourdraln); Dolly (Gabriel Fauré) Le Chemineau (Leroux). ♦ 12 h. 45 Informations. Chronique par Christophe. + 14 h. La semaine sentimentale. 14 h. 10. Louis Bolnd « Le Centenaire de Notre-Dame des Victoires 14 h. 20. Léon Lafage «Le coq est mort », lu par Yvonne Save. ♦ 14 n. 30. Disques. 15 h. Nouvelle de Gorki. + 15 h. 20. M. van Co t Légendes d'Annam ». ♦ 15 h. 30 M. Boucher 1 Le germaniame de Richard Wagner 16 h. Septuor (Capletl Octuor pour instruments a venz iStravlnsky). ♦ 16 h. 30. Disques ♦-18ih. 45. Professeur Roger 9 Les ner.'s. Leurs fonctions ». ♦ 19 h. Causerie sur la chasse.. 19 h. 10. André Thérive c Le Centenaire de BoUeau ». 4> 19 h. 28. Cours de la Vlllette. ♦ 19 Qi. 30. Politique intérieure. 19 h. 40. Paul Reboux Les pensées du Docteur Grégoire 19 h. 55. Sacha Guitry < Le Balzac de Rodin ». + 20 h. 5. Poèmes car Odette Brlanne Poème inacheve (Samaln) La ballade des barques peintes iRo'.llnat) La mort du cerf ihubert). Chansons par Jane Pierly Les deux amants ,ChaRrln) La vie sans amour iKeyne) Mon légionnaire (Monnow Mon ami le vent (Delettre). Poèmes par Odette Brlanne Le passé (Sully Prudhomme) Lecture d'un pinson à une fauvette (Bouchera La lune iKerhsrenl. ♦ 20 h. 30. Presse. 20 h. 4ô. Heure. Concert symphoni-

que dlr. Francis Casadesus, avec Germale Corney, Jean Doyen et Bohua B6za Bertrand de Born Glattgny et SI le Bon Dieu l'avait voulu (Francis Casadesus) Sonate cour flùte et piano (Jlrak) Suite pour instruments vent (Suk) Concerto flûte et orchestre (Blodek) Berceuse du moissonneur Rêveuse au bord de l'eau La France (Francis Casadesus) La vision d'Olivier Métra Cigale et Magali (Casadesus). + BORDEAUX-LAFAYETTE

20 h. Le vin. par Dubaquié. c Du danger de la piqûre dans la vinification en blanc 20 h. 15. Informations. ♦ 20 h 30 Parls-P.T.T. « 22 h. 30. Informations.

RADIO-NORMANDIE (Fécamp) 269 m. 5 1 kw.

7 h. Disques. 7 h. 10. Presse régionale. » 7 h. 30. Journal parlé. 8 h. Concert. 9 h. Musique de dense. 10 h. 30. Concert populaire. ♦ 11 h. Chansonnettes. 12 20. Musique 12 h. 40. Journal parlé. 4> 13 h. Émission enfantine. 15 h. 15. Concert. 16 h. 45. Émission enfantine. 18 h. Escales (Ibert) Fantaisie hongroise (Liszt); Mon rêve (Waldteufel); Charme de sirènes (Waldteufel). 4> 18 h. 45. Chronique de Jean Marclay « Le Cadeau de l'oncle Francis 19 h. Concert des auditeurs. «> 19 h. 40. Journal parlé. 20 h., Disques. POSTE PARISIEN 312 m. 8. 80 kw 20 h. 7. « Llselette au Jardin des 1 Ames », causerie de Paul Reboux ♦ 20 h. 23. Blanche Montel. Claude Dauphin et Jean-Pierre Aumont ♦ 20 h. 28. c Le train-surprise », présentation d'Edouard Lutry ♦ 20 h. 43. Intermède avec René Hérent ♦ 20 h. 58. Sketch musical 21 h. 28. Théâtre A-t-il tetté comédie en un acte de Georges Kambe. réal'satlon André Al:éhaut. avec la troupe du coste ♦ 22 h. Concert avec la quintette vocal c Do.

Sol », commentaires de Théodore Ma- thleu « 22 h. 30. Musique légère » RADIO-TOULOUSE 328 0 60,- 60 tw. 19 h. 45. Concert varié La boit* musieale d'or (Krome) Tu mens iPoub. selgne) Je su s béte (Chartron Est»diantma (Waldteufel).

20 h. Nouvelles 20 h. 15. Concert avec Missia et René Paul. 20 h. 30. Le Réveil des oiseaux 20 h. 45. Concert sur Les Noces de Jeannette (Massé) ♦ 20 h. 55. Nouvelles « 21 h. 10. Fantaisie radlophonique Voir Naples ♦ 21 h 45. La demi-heure de Paris. 22 h. 15. Voyage à HswaI pays de la guitare 4 22 h. 40. Concert varié 22 h. 55. Nouvelles ♦ 23 h. Chansonnettes 23 h. H Orçhvstre de «a Ion « 0 h. 5. Caveau i L'Auberge Blanche «♦0h. 203. -Orchestre philarmonique.

NA-IONAL (Droitwich)

1300 m. 150 kw.

10 h. 15. Service divin ♦ 10 h. 45. Causerie 11 h. 05. Disques 11 h. 45. Concert 12 h. 45. Œuvres de Rees, Downer, Pears, Uttint, Leslle. Mulllnar. Perry, etc., par les B.B.C. Slnsters. 13 h. 15. Octuor Squtre of Marg&r4b Blssety, contralto Carmencita mit (Lesterex) Sérénade à la nuit iBlxlol) NIgella iStacey). Viens soyons gais (Wllson). Barcarolle des Contes d'Hoffmann. (Offpmbach. Lllas bleu (Stround) Plaidoirie (Elgar), L'ombre des cloltres (Gren nwood). Lalfeez-moi partir (Chagrin, Mascarade des cloches (Yves) ♦ 14 h. 15. Disques ♦ 14 h. 50 Causerie 15 h. 15. Concert symphonique 16 h. 45. Disques ♦ 17 h. 15. Mustque légère ♦ 18 h. Informations ♦ 18 h. 20. Causerie 18 h. 40. Orgue 4 19 h. 15. Danclhï ♦ 19 h. 45. Causerie introductive au concert de musique contemporaine 20 h. Récital de sonates, pour deux violons Sonate en sol mineur (Sammartln). Sonate en ré (Tartlnii ♦ 20 h. Causerie. 21 h. Informations

BOURSE DE PARIS Paris, le 16 décembre.

Marché Irrégulier. La tension des reports sur devises, même à échéance très rapprochée, continue A provoquer des demandes Importantes de la part dû portefeuille, et de la spéculation sur les valeurs internationales et les affaires de matières premières.

Par contre, l'annonce offlcielle de l'émission du Trésor, malgré la publicité faite par radio par le ministre des Finances, n'est pas arrivée à galvaniser les rentes et les valeurs françaises.

Cependant, compte tenu du coupon qui était détaché aujourd'hui, le 3 gagne une modeste fraction à 75,30; les autres emprunts se retrouvent à très peu de chose prés à leurs niveaux d'hier.

Valeurs industrielles françaises sans grand» changements ou légèrement mieux, sauf les valeurs d'électricité qui eont encore lourdes.

Internationales Irrégulières; seul le Suez est franchement ferme à 26.290 (+560).

En coulisse, les sud-africaines ont supporté des prises de bénéfices bien naturelles k l'approche de la liquidation.

Les caoutchoutléres, par contre, ont encore progressé, ainsi que l'Eagle et la Canadian Eaple.

Valeurs françaises hésitantes et plutOt réalisées.

Banque Rntr LOYER.

LOTERIE NATIONALE

ONZIEME TRANCHE

La BANQUE KENE LOVER délivre 4 ses guichets des billets entiers a 100 fr et des dixièmes de MUets emia par et avec la garantir de l'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS, au prix de 11 'rancs.

Pour envoi par postt recommande. Joindre deux franc».

Pour envol de dixièmes par lettre ordinaire. Joindre une enveloppe timbrée Chèque* potUux ne dU BENNES.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

Précéd. Jour Précéd. Jour Precéd. Jour 9% PERPETUEL 75 80 75 30 GAZ ET EAUX i 463 »1 465 » BONS MEXI0AIN8 8 409 »1 401 » 4 1917 74 80 74 60 FORGES AOIER. Nd-EST 532 »1 535 » ALBI (Minai d') 464 »l 462 » 4 1918 7440 74 45 Ht» Fi DENAIN-ANZIN. 1094 »|1010 ANGLO-AMERIOAN 0°». 426 501 428 » 5 1920 98 20 97 85 SCHNEIDER 1175 »|1190 » AREAS 225 »l 224 » 4 1925 93 »1 93 TREFIL. OU HAVRE 860 »1 860 » BRAKPAN 315 50| 313 » 4 1/2 1932 Séria A. 79 751 79 75 COURRIER ES 216 »1 213 » BRUAV 168 » 167 50 4 1/2 1932 Séria B 78 30 78 30 LENS 312 ni 315 0AMBOOGE 509 »l 511 » OBL. 4 i 1933 «mort. 848 »i 848 » MARLES 407 » 410 » 0AOUTOHOU0S 229 501 230 50 OBLIC. 4 1934 .) 783 »1 786 » VICOIONE & NŒUX 448 » 448 » CAOUTCHOUCS V 870 »l 869 OILIO. 6% 1935 832 » 830 BOLEO 175 » 177 » CHARTERED. 230 »l 230 » OUTIL. NAT. 4 t 1932. 758 »j 758 » NICKEL 1245 » 1230 » CITY 'DEEP 234 » 234 » BONS 4 l 1933 10 ant 930 895 PENARROVA 34S 350 » CONCORDIA 82 » 80 » BONS 5 1933 965 ni 958 » UGINE 1640 » 1655 OROWN MINES 1713 » 1716 » BONS 5 1934 967 958 » KUHLMANN 656 660 » DAOGAFONTEIN 279 ii 276 » BONS 4 1/2 1934 969 »|959 » MAT. COLOR. StOENIS.. 1132 » 1130 » DE BEERt, Ordinaire 1638 »11595 » BONS 4 1935 951 »1 940 » PHOSPHATE DE OAFSA 727 733 » prêt 2103 »!2098 » G'" AUTONoie O'AMORT. 786 » 784 » PEOHINEY 1765 »11780 » DURBAN ROODEPORT.. 383 »I 387 » BANQUE DE FRANCE 8020 il 7850 RHONE POULEUO 1098 »11078 n EASTERN RUBBER 247 n 243 50 BANQUE DE L'ALGERIE 5940 il; 5890 n SAINT C0BAIN 1815 ,,1644 » EA8TGEDULO 1147 »1144 n BANQUE DE PARIS 1350 » 1358 .PORT DU RO8ARIO 5795 1)15800 » EAST RAND 409 501 405 BANQUE UNION PARIS. 547 »1 537 OHARCEURS RÉUNIS 379 ni 377 » FRANCO- W Y OMINO 373 » 366 » 0" ALGERIENNE 1201 »11219 AIR LIQUIDE 1308 »11330 » GÉNÉRAL MINING 638 » 628 »1 OOMPT' D'ESCOMPTE.. 813 » 808 BRASSERIE QUILMES.. 45S5 il 4495 GOLDFIELDS 613 » 607 » CREDIT COM FRANCE. 604 n 599 CAOUTCH. INDOCHINE. «91 ni 712 » HOTCHKISS 1106 »11065 » CRÉDIT FONO. FRANCE 2755 » 2720 CITROËN I 545 548 » JACE RSFONTEIN 239 236 » CREDIT LYONNAIS 1620 »1632 COMPT' MAT. US. GAZ 680 » 880 » JOHANNESBURG 480 »| 478 50 SOCIÉTÉ CENERALE 730 732 » PEUGEOT 550 »1 564 KUALA LUMPUR 309 50 320 » RENTE FONOIERE 417 » 400 SAY Ratflnari» 648 il 641 LANCLAACTE 124 50 126 » Ste GENERALE FONC. 159 153 » TERRES ROUGES 462 ni 475 MAIN REEF 510 513 » SUEZ Action. 26030 »!26290 UNION EUROPEENNE.. 692 il 693 » MALACCA ORDINAIRE. 243 501 247 » Parti de Fondai.. 23440 »23475 « PLAN YOUNG .161 .il 363 » MEXIOAN ÉACiE 165 » 166 » Sociale Olvila i|/S) 6180 » 6140 » ORËD arcent. 4 i 1934. 641 ni 651 » Michelin 1-6 oa paru 1475 n11455 » EST 565 »i 586 » BELGE 5 12 1934 1W? »!1M? NEW STATES ARIAS. 360 501 361 LYON 712 »| 700 » EGYPTE UNI FIlE 7 2192 »2198 » PADANO 550 ni 555 » MIDI 606 ni 602 » JAPON 6 n, 1907 1595 ni » PERNOO 1476 »I1497 n NORD 740 »! 726 » RUSSE OONSOL. 4 1~. 13 nl 13 50 PHOSPH. 0ONSTANTINE 337 » 1,334 1> ORLEANS 670 »! 663 » SERBE 4 ̃«, 1895 140 ni 140 » RANDFONTEIN 434 il f 433 n SANTA- FÊ 751 ni 749 n TURC Oetta 7 t 1933 1'* 254 »l 252 n RANO MINES 1007 »!1012 METROPOLITAN 957 ni 948 » BANQ. NAT. MEXIQUE. I 2R7 »l 291 » ROAN ANTELOPE 363 ni 368 PARISIENNE IND. ÉLEO. 337 ni 314 BANQUE OTTOMANE 4f4 478 ROBINSON OEEP ̃ 344 .141 » TRAM. OE SHANGHAI. 924 »' 920 n OREDIT FONO EOYPT. 4435 » 44?5 n SHELL TRANSPORT 674 ni 670 n LYONNAISE d. EAUX 0*1. 1349 »|1310 » OANADIAN PAOIFIO .I 3"* »l 30? 50 8IMMER AND JAOK 87 751 8625 j™. 942 ni 950 n WAGONS-LIT* 88 251 85 n SPRINOS 231 ni 226 n EAUX A EL. INDOCHINE 1400 » J170 » PHI LIPPS. | 2508 Il'9'1 » HUB NIGEL 145» nl1463 » ÉLEOTRIO. OE PARIS. 600 n 1.175 n GEDULD '1217 Il'19' n THARSIS ."HS 501 331 ÉLECTR. DE LA SEINE. 3*1 50 1 332 50 MONTEOATINI 1M ni 17R n TRANSVAAL 3?1 ni 316 » ELEC. « GAZ OU NORD 407 »1 409 RIO TINTO I ?"1 o">°17 n SOIE DE TUBIZE 148 ni 141 n ÉLEOTR. Ole Qanaratitl, 1170 »I1315 » AZOTE SM NORVÉOnal l'n0 »'linq UNION OORPORATION- 1049 n'IOf) n ËNI- ELEO. LIT. MÉDIT. 602 ni 600 n PÉTROFINA I 595 nl .119. U™MIN Hl-K AT ANQ ».<l 3?R0 EN" ËLEC. Nrt FRANCS. 320 il SfR » ROYAL DUTCH 4»<11 1)14777 n U°« MIN. H'-K AT ANQ A.p'. 3175 »!315t n NORD "LUMIERE FI!? ni WU » AMSTERDAM RUBBER.. !H<M ,W> VIEILLE MONTAGNE 1755 »|]7*6 » T S. F 5»4 »! 5Î4 n NESTLÉ w. 5S10 »'5.5.7Q n VINS 1 SPIRITUEUX.182 «1378 THOMSON HOUSTON.. 161 ni 102 » PORTUQ" DES TABAOSt 3»"> ni SAfl » WEST RAND 220 ni 217 50 UNION D'ÉLECTRICITÉ. 402 "1416 6U0R. DIOYPTÉ Ofd..J 601 »| 588 WEST SPRINOS ». 284 M 283

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Aux premiers froids, écrivait-il en 1931, je toussais sans arrêt; toux quinteuse, saccadée, qui me fatiguait et me déchirait la poitrine. Mes bronches sifflaient et j'avais une sensation d'étouffement qui ne disparais- sait qu'après l'expulsion de mauvais crachats.

Un ami me conseilla du Sirop des Vosges, et bien m'en a pris car dis le début je me suis senti soulagé. Ma toux se calma, et je pas me reposer. Aussi des le début de l'hiver je commence mon traitement; avec lui plus de quintes de toux, plus de crachats, plus de nuits blanches..le suis Iran- quille tout mon hiver et vous en remercie.

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