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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1936-10-11

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 11 octobre 1936

Description : 1936/10/11 (Numéro 14583).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k660677k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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Les obsèques des victimes du « Pourquoi-Pas ? »

Voici deux photographies aériennes prises par un de nos envoyéa.spéciaux, Jehan Tholomé, à bord d'un Luciole Caudronm Renault, de la station de Rennes, piloté par Pierre Gillet.

En haut, les bâtimercta de guerre dont lea équipages doivent rendre les honneurs aux glorieux morts du « Pourquoi-Pas? », attendent, à quai, dans le bassin de St-Malo, l'arrivée du transport « Aude » qui ramène les 22 cercueils dans lesquels ont été ensevelies les victimes du naufrage.

En bas, le transport « Auile » vient de quitter la forme-écluse et, tiré par les remorqueurs, entre dans le bassin pour aller se mettre à quai devant la gare maritime.

A Saint-Malo, hier, c'est toute la Bretagne qui a pleuré et prié devant les cercueils du docteur Charcot et de ses compagnons

L'ARRIVÉE DU TRANSPORT AUDE

ET DE SON FUNÈBRE CHARGEMENT A DONNÉ LIEU A UNE MANIFESTATION PROFONDÉMENT

IMPRESSIONNANTE

Saiht-Malo, 10 octobre. (De notre rédaction malouine). Quoi qu'on puisse imaginer, il semble qu'il' soit impossible de voir quelque chose de plus émouvant que cette heure du retour en terre française de ceux qui furent l'équipage du Pourquoi Pas ? Les obsèques nationales que Paris leur fera lundi n'atteindront pas au climat d'émotion qu'a revêtu la simple cérémonie que nous venons de vivre.

Dans l'attente de l'arrivée du transport gris, mouillé sur rade dans la nuit, la vie se déroulait, normale, dans nos cités. Soudain celles-ci se trouvèrent transformées. Des sirènes mugissaient, des glas s'égrenaient aux clochers de la côte, de tous côtés, & foule se hâtait vers les quais et l'entrée du port. Aux fenêtres des plus humbles demeures apparaissaient des drapeaux cravatés de crêpe.

L'Aude se présentait à l'entrée de J'écluse. Les remparts de Saint-Malo étaient transformés en fourmilière.

Les manœuvres d'éclusage et d'accostage avaient lieu sans à-coup et le navire au funèbre chargement prenait place au quai.

Aux abords de la gare maritime, les troupes en armes et la Musique des Equipages de la Flotte étaient rangées^ A l'entrée, les familles étaient entourées de personnalités. Citons M. Michaelsen, gouverneur général du Groenland l'amiral Darlan, chef d'Etat-Major général; le général Groener, commandant la 19» brigade; M. Le Baube, secrétaire général de la Préfecture MM. Stourm, sénateur; Guy La Chambre, député-maire de St-Servan; Barbot, député de Montfort; le commissaire principal Jullien, délégué du ministre de la Marine; Besnard, Lesénéchal, Leborgne, adjoints au sénateurmaire de Saint-Malo; Charpentier, conseiller général; Hus, Dauvergne, adjoints au député-maire de St-Servan; Brouard, président de la Chambre de Commerce; Jacques Pereire, vice-président du Yacht-Club de France; Tho-

LA DERNIÈRE PHOTOGRAPHIE DU DOCTEUR CHARCOT A BORD DU ci PO URQUOI-PAS ? »

A côté du docteur Charcot, qui donne à manger à une mouette, M. Jacqueiert, de l'état-major scientifique, victime, lui aussi, du naufrage.

La mcustte blessée, avait été recueillie par le docteur Charcot, grand ami des b!tes, qui la «oigna. On voulut rendre l'oiseau guéri à la liberté, mais il revint toujours à bord du u Pourquol -Pas ? reprendre sa place au mtlieu de ses amis et. avec eux, dl «parut sa coins du naulraf e.

mas, consul britannique; commandant de Lotur, administrateur des Œuvres de Mer; MM. Schelcher, docteur Lavielle, Veillet-Dufrêche, Costa de Beauregard, Lory, Binet, délégués du YachtClub de France; Maurice Martin, consul de Danemark; Ffamonet, J. Hunot. A. Ménard, représentant l'Association Amicale des Capitaines au long-cours; Follin, délégué de l'Association Centrale des Officiers de Réserve de l'armée de mer; Hémar, Hauducoeur, etc. Aux côtés de la famille Charcot, représentée par Mlle Martine Charcot. M. Jacques Allard, son beau-frère, et par Mme Waldeck-Rousseau, sœur du commandant, se tenaient, ployées sous leur chagrin et sous leurs voiles de deuil, les familles de l'équipage. On notait aussi la présence des anciens du Pourquoi-Pas M. Chollet, le doyen; M. Pléneau, M. Gain, M. Robert Paumelle; M. Le Cam; M. Clément et Mme Moussard, veuve d'un des compagnons de la première heure, décédé à la fin de la dernière campagne. Depuis que le navire malouin a été englouti dans les eaux islandaises, les familles attendaient la- minute où les dépouilles leur seraient ramenées. Heureuses sont encore celles qui peuvent

pleurer et prier devant un cercueil. Mais les autres Cette minute, la voici.

Un commandement bref a retenti. Le premier cercueil apparait au-dessus de la cale du transport. Soldats et marins présentent les armes. La musique joue une marche funèbre. Les drapeaux s'inclinent.

lA la bande, l'équipage de l'Aude est figé. Le cercueil du commandant Charcot touche terre. Des sanglots éclatent Nul autre bruit perceptible. Pas même le moteur de l'avion qui. passant au-dessus de cette scène, éparpilles les fleurs en hommage.

Dans sa simplicité, l'appareil de Lire en 2° page

ASSEZ D'AGITATION par Paul SIMON

LES TROUPES NATIONALISTES ATTENDENT L'ORDRE D'ATTAQUE POUR MARCHER SUR MADRID

cette première cérémonie atteint une grandeur extrême. Mais huit marins se sont approchés du lourd coffre de chêne drapé dans les plis des trois couleurs et fleuri de magnifiques couronnes de là-bas.

Et, lentement, le corps du commandant Charcot parvient à sa place dans la vaste chapelle ardente où les fleurs s'amoncellent.

Vingt-et-une fois encore, ces gestes se répéteront aux accents des mesures les plus tristes entrecoupés seulement par les mouvements de la garde d'honneur et les gémissements des pères, mères, épouses et enfants.

Combien cette heure est lourde et poignante. Les assistants maîtrisent à grand'peine leurs larmes. Il n'est pas jusqu'au sifflet scandant les mouvements qui ne soit d'une lenteur angoissante.

A chaque nouveau cercueil élevé dans le vol des mouettes, de nouvelles douleurs éclatent. Un petit groupe quitte la foule et suit celui que la mort a fauché en pleine force. Si, sur l'Esplanade, le moment est douloureux, à l'intérieur de la gare ce sont des scènes déchirantes. Des femmes- s'accrochent aux cercueils au fur et à mesure qu'ils s'alignent, d'au-

tres tombent à genoux. Cependant Je8 noms s'inscrivent sur cette ligne tragique agrandie de minute en minute et les groupes endeuillés se font Plus importants.

Ils sont tous là désormais, ceux que la mer a rendu après sa furie. Voici, parmi les derniers, le corps de Jean Billy, ce jeune quartier-maitre électricien qu'une veuve, une enfant pleure aux bras d'une mère meurtrie dans des circonstances analoguea. M. Guy La Chambre et ses adjoint» leur apportent le réconfort de leur présence émue.

Pourtant, elle peut encore être en- viée cette malheureuse jeune femme. Non loin d'elle, en effet, se tient une famille plus frappée si possible. celui qu'elle attendait n'a pas été retrouvé.

Un groupe encore. Le dernier. C'est la famille du maître Bastien. un vieux du Pourquoi-Pas ? et un ami de beaucoup ici.

C'est fini Un officier de marin* et un officier d'infanterie prennent place autour du cercueil de celui que l'équipage considérait comme son maître, et aussi, ce qui est plus encore, comme son ami. Des soldats et

marins viennent compléter cette escorte qui sera renouvelée tout au long de la nuit.

Les portes se ferment et l?s familles seules peuvent donner libre cours à leur douleur. Pendant que:ques courtes minutes, elles vont pouvoir se recueillir avant Que la foule ne défile, apportant l'hommage anonyme d'une population maritime où les deuils des uns sont partagés par les autres. Quelle famille, en, effet, n'a pas payé à la mer son lourd tribut de douleur

Cette foule attend, de plus en plus nosibreuse, de plus en plus pressée. Avpnt qu'elle ne pénètre.dans ce triste local, les sociétés de toute la région viendront déposer leurs gerbes. Ancisns combattants, officiers de réserve, mutilés du travail, tous apportent leur tribut. La nuit tombe sur la vieille cité ma- louine. Les heures passent. Le morn le défilé continue. Ce matin, des milliers de personnes seront sur le passage du cortège, vers le cénotaphe. Une fois encore, les vingt-deux cer cueils seront exposés aux regards. Ils recevront la bénédiction de l'Archevé- que de Rennes. Des sonneries ponctueront l'appel des morts.

Saint-Malo aura dignement honoré la mémoire de ses fils et des rudes Bretons qui ne formaient qu'un coeur Ch. COURTEUGE. LES IMAGES pour les enfants

LES PHOTOS

pour les parents FORMULE MODERNE

QU'ADOPTE CETTE ANNZB

L'ALMANACH 1937

DE l'OUEST -ÉCLAIR" 3 francs partout

LA SJ).N.

A ADOPTÉ LE RAPPORT SUR LA RESTAURATION ECONOMIQUE

La 17° sesaion est dose Qnfcvx, 10 octobre, L'assemblée de la S. D. N. s'est réunie ce matin pour adopter par la voie de la procé- dure accélérée les rapports de ses diverses commissions. La séance de l'assemblée a été ensuite levée. Une réunion privée et offi- cieuse a eu lieu du comité d'étude de- vant s'occuper de la réforme du pacte. Ce comité a fixé sa prochaine réunion au 7 décembre.

L'assemblée s'est ensuite réunie cet après-midi a 16 h. 20 pour sa dernière séance.

Poursuivant l^s questions de son ordre du jour, elle a pris connaissance des travaux de la 2* commission (affaires économiques et financières). Le rapporteur de la commission, M. SPInasse, à cette occasion, a prononcé un copieux discours au cours duquel il a dit sa foi en des lendemains meilleurs et notre volonté d'élargir encore les perspectives éconoriiques qui s'ouvrent à l'avenir du monde.

Après avoir rappelé la récente suppression d'un quart des contingents existants, le ministre a poursuivi. c Cette politique nouvelle, dans laquelle le gouvernement s'est résolument engagé, tant pour limter la hausse des prix intérieurs que pour faciliter la libre circulation des marchandises, il la poursuivra avec tous les pays qui voudront comme lui passer hardiment des intentions aux acte». »

L'Assemblée adopte

les conclueione du rapport Après le discours de M. Spinasse, la deuxième commission a adopté sans débat les conclusions du rapport qui visent, comme on sait, la restauration économique mondiale, l'accès aux matières premières, l'évasion fiscale, etc. L'ordre du jour de la séance et de la 1T' session de l'assemblée est alors épujsé. et le président. M. Savedra Lamas, ministre des Affaires étrangères d'Argentine prononce le discours de clôture, dicours-bliall des travaux delaS.D. N.

La 17e session de l'assemblée est alors close.

LA COMMISSION

DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA CHAMBRE

SERA RÉUNIE

LA SEMAINE PROCHAINE PARIS, 10 octobre. M Jean Mistler. président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre. convoquera la Commission des Affaires étrangères la semaine prochaine, pour procéder i. un échangp de vues sur la situation extérieure et sur les divers problèmes'qui étaient inscrits à l'ordre du jour de la S. D. N..

M. Gipoux président

de la Conf édération da Patronat Puus, 10 octobre. M. C.-J. Gi¡nota. directeur de la Journée Industriellc ancien sous-secrétaire d'Etat. vient d'être nomme président de il Confédération Générale du Patronat. Il succède à M. Duchemin démissionnait*.

L'Autriche achève son unification

LE CONFLIT ENTRE LA HEIMWEHR ET LE CABINET EST TERMINE Toutes les formations paramilitaires sont dissoutes

VIENNE, 10 octobre. Des pourparlers, suivis cette nuit d'un conseil des ministres, ont mis un terme au malaise politique créé en Autriche par la lutte entre la Heimwehr et le cabinet. A minuit, les ministres de la Heimwehr, le vice-chancelier Baarenfels et le ministre des Finances.Draxler ont donné leur démission. Le conseil des ministres a décidé alors, pour ménager toutes les susceptibilités. de dissoudre de façon irrévocable toutes les formations paramilitaires qui. privées désormais de leurs prérogatives et de leur droit d'existence, n auront plus aucun moyen de s'opposer à une incorporation dans la milice.

Cette décision a provoqué aussitôt la démission du ministre de l'Instruction publique, M. Pernter, représentant de la formation des troupes d'assaut de la Marche de l'Ouest.

Il fut stipule que désormais tout ministre acceptant un portefeuille de- vrait se sentir dégagé de ses devoirs envers une organisation paramilitaire. quelle qu'elle soit, et que la milice, étroitement affiliée à l'armée, ne ressortirait plus qu'au ministère de la Défense Nationale. Cette résolution fut portée à la connaissance des ministres démissionnaires qui se déclarèrent prêts à reprendre leur portefeuille dans les conditions nouvellement posées.

Nous assistons donc au parachèvement de l'unification de l'Autriche et à la fin légal» de toutes les aspirations séparatistes. Après l'abolition des partis, nous voici maintenant en présence de l'abolition de ce que l'on appelait depuis longtemps les « mouvements n. On assure que dans son désir de conciliation, le chancelier Schuschnigg fit des offres de collaboration au prince Stahremberg, mais ses prétentions trop grandes firent échouer les pourparlers. La solution actuelle peut être considerée comme un bienfait, car la démission des ministres heimwehriens avait fait redouter la nomination de nouveaux ministres nationaux, désireux d'orienter la politique autrichienne vers le Reich.

Les troupes de Vienne

sont consignées

Vrarre, 10 octobre. A la suite de la décision prise la nuit dernière par le conseil des ministres, sur la proposition du chancelier Schuschnigg, de dissoudre définitivement, les Heimwehren les troupes ont été consignées au quar| tier, dans la crainte que le prince Stahremberg ne se livre à un coup d'Etat.

ASSEZ

Jamais la paix publique et l'ordre dans la rue n'ont été plus nécessaires ,qu'aujourd'hui. Pour venir à bout des difficultés de toute nature qui l'attendent, le pays doit vivre dans le calme, et chacun doit s'imposer une discipline. Dans la situation présente, l'exaspération des passions et la prolongation de certains désordres peuvent constituer un péril mortel pour la nation.

A l'extérieur, l'impérialisme des uns, les intrigues des autres font peser sur la tranquillité de l'Europe de redoutables menaces. Que la France paraisse s'abandonner, que ses ennemis puissent spéculer sur sa défaillance, et c'est la cata4trophe.

A l'intérieur, l'opération monétaire, infiniment délicate, à laquelle vient de se livrer le gouvernement de Front populaire, ne peut réussir que si on réalise cette condition psychologique indispensable qui s'appelle la confiance.

Or, il n'est pas de confiance possible dans l'agitation, quels qu'en soient les auteurs ou les mobiles. Pour beaucoup, la constitution du Front populaire a été une manière de protestation contre la pression exercée par la rue sur le Parlement. C'était, disait-on, un réflexe de défense républicaine en faveur des institutions parlementaires dont le fonctionnement s'était trouvé faussé par l'action turbulente de diverses factions. Ainsi s'explique, pour une large part, le résultat de la dernière comn6tition électorale.

Mais pourquoi le Front populaire au pouvoir recourt-il à ces pratiques qu'il a si véhémentement reprochées à ses adversaires, et que le pays a condamnées ? Que signifient ces rassemblements massifs de plusieurs dizaines de milliers d'hommes qui prétendent, tout comme ceux qu'on dénonçait hier à l'opinion publique, exercer une pression sur le gouvernement, i lequel est. d'ailleurs, un gouvernement de leur choix ? C'est vouloir manifester pour le seul plaisir de manifester, et, par le temns qui court. n'est-ce pas un plaisir malsain ?

Au surplus, ces manifestations provoquent inévitablement des contre-manifestations. On peut le déplorer et, pour notre part, nous l'avons toujours déploré, mais on ne peut pas s'en étonner. L'agitation appelle l'agitation. Les meetings succèdent aux meetings. Et l'influence de la rue, à laquelle on avait voulu soustraire le régime, [ au lieu de s'atténuer, grandit. Le gouvernement a tenté de ré-

soudre le problème à sa manière. Ii a permis à ses partisans ce qu'il interdisait! à ses adversaires. C'est là une curieuse conception de l'égalité. On en est arrivé de la sorte à créer un véritable privilège en matière de réunion publique. Et, pour garantir l'exercice de ce privilège, on est allé jusqu'à mettre ceux qui en sont les heureux bénéficiaires sous la protection de vingt mille hommes de troupe.

Ce n'est pas un régime normal pour une démocratie organisée. On ne saurait vivre en France, surtout à cette heure, dans un état de mobilisation permanente des forces de police. Un semblable spectacle engendre une psychose de guerre civile, et produit à l'étranger les plus détestables, effets. Nos ennemis en prennent prétexte pour nous représenter comme une nation qui est à la veille de troubles intérieurs graves. Nos amis y trouvent des motifs d'inquiétude et se demandent s'ils ne doivent pas chercher ailleurs une sécurité qu'ils craignent de ne plus avoir auprès de nous.

Le gouvernement l'a si bien senti qu'il a da se résigner finalement à interdire toute manifestation. Mais à côté des manifestations de partis politiques, il existe une autre forme d'agitation qui n'est pas moins pernicieuse c'est la grève à l'état continu.

Depuis le mois de juin, sous le prétexte de revendications professionnelles qu'on nâ se donne pas toujours la peine de préciser, et sans recourir à l'arbitrage préalable d'un gouvernement dont on ne saurait cependant suspecter la bienveillance, les dirigeants cégétistes n'ont cessé de provoquer une cessation du travail dans l'une ou l'autre branche de l'activité économique.

A peine une grève est-elle finie, qu'une autre éclate. Chaque jour, sur un point du territoire, un conflit surgit, causant de l'inquiétude dans les esprits et de la perturbation dans les échlnges Forts de la complaisance des pouvoirs publics, les agitateurs ne connaissent plus aucune mesure. La grève, entre leurs mains, est devenue l'instrument d'une politique dont il est trop facile de découvrir les lnsnirateurs.

Le parti communiste, obéissant aux ordres de Moscou, poursuit son œuvre de désagrégation sociale et de préparation révolut'onnaire. Le pays le perçoit aujourd'hui très clairement. Et son angoisse n'en est que plus vive.

Comment le gouvernement, qui sait qu'il est condamné à un échec lamentable et peut-être catastrophique s'il n'obtient pas la confiance de la nation, tolère-t-il cette agitation qui non seulement empêche le retour de la confiance, mais fait disparaître ce qu'il en reste ?

M. Léon Blum répond qu'il ne veut pas rompre le contact avec les masses ouvrières Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit au contraire d'épargner aux classes laborieuses qui sont les plus intéressées au succès de l'expérience en cours les conséquences désastreuses d'un échec. Et, pour y parvenir, il faut commencer par soustraire les travailleurs à la véritable exploitation dont ils sont l'objet de la part des professionnels de la lutte de classes. Combien de ces grèves, d'ailleurs, sont désapprouvées par la majorité de ceux à qui on les impose Combien de grévistes forcés Combien, parmi les travailleurs, sont plus soucieux de recueillir dans le calme les bénéfices des dernières réformes que de courir la folle aventure dans laquelle on essaie de les entraîner

C'est le devoir élémentaire des pouvoirs publics de défendre les ouvriers et, avec eux, le pays tout entier, contre une agitation qui compromet les intérêts de tous. Les faits, qui sont toujours les plus forts, ont obligé le gouvernement à prendre des mesures qui contredisent ses sentiments profonds. Il a bien fallu, coûte que coûte, interdire toutes les manifestations politiques et s'engager à ne pas permettre de nouvelles occupations d'usines.

Les radicaux, et plus particulièrement les radicaux du Sénat, ont, à cette occasion, rappelé le président du Conseil au sens de ses responsabilités. Nous nous en félicitons. Mais on peut demeurer sceptique sur la manière dont ces décisions seront observées.

Déjà. les communistes ont fait savoir qu'ils ne s'inclineraient pas devant l'interdiction de manifester. Et, pour ce qui est des occupations d'usines, elles continuent. Le pays attend de ceux qui ont la charge de le gouverner qu'ils assurent l'ordre dans la rue et à l'usine, le respect de la loi par tous et la paix nublinue, sans laouelle tous les efforts de redressement seraient vains.

Paul SIMON.

Les troupes nationalistes attendent l'ordre d'attaque pour marcher sur Madrid

Malaga menacée LA DÉFENSE D'OVIEDO FLÉCHIT

SOUS LES ATTAQUES DES MINEURS

Borcos, 10 octobre. Le gros de l'armée nationaliste est à la veille de passer à l'attaque de la capitale. Les troupes sont massées, le matériel est rassemblé, les positions de départ sont prises. On n'attend plus que l'ordre de déclenchement.

Progression des nationaux en direction d'Aranjuez

Talavera-de-la-Reiha, 10 octobre. Le quartier général nationaliste annonce cet après-midi qu'en dépit d'une vive résistance des miliciens gouvernementaux, les colones nationalistes ont réussi ce matin à avancer de quelques kilomètres en direction d'Aranjuez. Ranilba, clef de Malaga,

tombe aux mains des nationaux BuRGos, 10 octobre. Le poste de Jerez de la Frontera signale l'occupation par les nationaux, de Ranilba. considérée comme la clef de Malaga. Ixs défenseurs d'Oviedo

cèdent peu à peu à la poussée des mineurs

OvffiDo, 10 octobre. Les mineurs ont réussi à s'emnarer des dépôts d'eau de Sobrand' Précédés de dynamiteurs ils se sont approchés des bassins et ont ouvert un feu nourri sur les défenseurs qui ont fait l'impossible pour ne pas les laisser approcher. Mais ils ont dû se réfugier d'abord entre les réservoirs puis, ne pouvant résister plus longtemps, ils se sont repliés vers le centre de la ville. Peu après la prise des réservoirs d'eau, les mineurs ont occupé le terrain de jeu de l'Oviedo Football-Club. Ils ont ensuite terminé l'occupation de la gare du Nord et des gares attenantes. Ils se sont enfin rendus maîtres du faubourg d'Arganosa et des premières maisons de la rue Uria, artère principale d'Oviedo.

Un autre détachement de mineurs, a pris d'assaut plusieurs maisons du quartier de Saint-Nazaire, que les insurgés avaient transformé en fortin. De l'autre côté de la ville, les républicains sont maîtres de la cité Jardin.

De jeunes pionniers rouges de Madrid s'exercent an salut du Pront Populaire,

Dans le quartier de Colloto, ils ont pris l'église de Saint-Pierre des Arcs et tout le faubourg populeux qui s'étend autour du temple.

Le partage des terres continue MADRID, 10 octobre. L'Institut de réforme agraire continue de donner des terres aux paysans. Il a exproprié,

tout dernièrement 56 fermes dans ̃& province de Cuenca, dont plusieurs appartenaient à l'ex-duc de l'Infantado. L'Institut a exproprié également 57 fermes situées dans la province de Valence, 13 dans celle de Badajoz, lu dans celle de Murcie, dont une appartenant à M. Juan de La Cierva, ancien président du Conseil sous la monar- chie. (Voir en « Dernière Heure ».

LA NON-INTERVENTION DONNE LIEU A DES RAPPORTS QUE LONDRES VA ÉTUDIER

LONDRES, 10 octobre. M. Eden, rentré hier de Paris, a repris ce matin ses occupations au Foreign Office et s'est plus particulièrement occupé de la question espagnole, à la lumière des délibérations d'hier du comité international de neutralité.

Dans l'entourage de Whitehall, on prend aujourd'hui un soin tout particulier à souligner que si le gouvernement britannique a pris la respon-

sabilité de porter devant le comité international les allégations soviétiques concernant les prétendues violations par des Etats européens de l'accord de non-intervention en Espagne, cela ne signifie nullement que la GrandeBretagne accepte une responsabilité quelconque quant à l'authenticité de ces allégations. En agissant comme il l'a fait, le gouvernement britannique, dit-on, s'est laissé guider par le fait que le gouvernement de Madrid n'est pas représenté au sein de ce comité international et que la Grande-Bretagne tient à faire toute la lumière sur les accusations portées par le gouvernement espagnol.

Les services compétents du gouvernement britannique ont déjà commencé l'étude de ces accusations mais il est probable que plusieurs jours s'écouleront avant que les experts puissent présenter leur rapport. Il est d'ailleurs probable que le gouvernement britannique consultera les autres gouvernements intéressés, afin d'arriver lui-même à ses propres conclusions en matière de violation de l'accord de neutralité.

Relativement à la déclaration, faite hier par M. Grandi, ambassadeur d'Italie devant le comité international, que des sujets britanniques combattent actuellement dans les rangs des gouvernementaux espagnols, l'opinion officielle britannique est que cette déclaration n'est pas du ressort du comité international de coordination.

Le Portugal n'acceptera pas l'institution sur sa frontière d'une commission de contrôle Lisbonne, 10 octobre. Dans les milieux officiels portugais, on déclare que le gouvernement n'acceptera jamais la suggestion soviétique tendant à l'envoi d'une commission de contrôle sur la frontière hispano-portugaise, pour veiller à ce qu'aucun armement ne soit délivré aux nationalistes espanols.

Un haut fonctionnaire protugais a déclaré ce matin aux journalistes « Il ressort nettement de la séance d'hier du comité international de neutralite dans les affaires d'Espagne que le délégué soviétique n'a pu fournir une preuve quelconque des prétendus envois d'armements aux nationalistes espagnols, par l'Italie, l'Allemagne et le Portugal. Tout ce qu'il a pu affirmer, c'est qu'il y aurait des raisons de

Ah s'il tourne

Il se croit peut-être aux Six jours

croire que des armements ont *H fournis aux nationalistes espagnola. c Par contre, nous avons la preuve que les vapeurs soviétiques qui, soidisant ne transportaient à Barcelone et à Valence que des vivres pour les miliciens, ont aussi débarqué des caisses contenant des munitions. Ce n'est donc pas sur nos frontières qu'une commission de contrôle devrait fonctionner, mais à Barcelone et à Valence.

Les accusations de M. Grandi contre le gouvernement

des Soviets

Londres, 10 octobre. Les accusations portées hier contre les Soviets par M. Grandi, au cours de son audition devant le comité de non-intervention, ont provoqué une très grosse impression.

Voici quelques faits signalés par .le représentant de l'Italie

L'arrivée de spécialistes de l'armée soviétique a été enregistrée à plusieurs reprises sur le territoire espagnol. Au début de septembre, quatre officiers supérieurs sont arrivés à Barcelone, ayant voyagé via Varsovie et Toulouse. A l'aérodrome militaire de Getafe, quarante officiers ont été découverts le 25 septembre, envoyés de Russie pour surveiller le remontage des pièces de trente avions envoyés par mer. La batterie anti-aérienne de Calle-Ingualdad, à Barcelone, est approvisionnée de canons russes du dernier modèle, contrôlés à l'électricité et opérés par leurs propres équipages. Dans le port d'Anvers, des vapeurs soviétiques ont déchargé dans des bateaux battant pavillon sud-américain des armes et des munitions destinées à l'Espagne_ Par exemple, le navire mexicain America, venant de VeraCruz, avait pris à bord dans le port d'Anvers des caisses d'explosifs portant encore des insignes russes. La prétendue destination de ce navire était de l'autre côté de l'Atlantique; mais, en réalité, la cargaison fut débarquée dans un port d'Espagne en Méditerranée. Cette cargaison comprenait 1.116 barils de chlorite de potasse, 413 barils de toluol, 1.400 bidons d'acide sulfurique et 310 kilos de phénol, en même temps que 23 tonnes de cuivre de toutes sortes utilisés dans la manufacture d'explosifs et actuellement entre les mains du gouvernement de Madrid.

Dans la nuit du 2 octobre, le vapeur britannique Barmf-ell a débarqué à Allcante des caisses de fusils et de cartouches portant la marque d'origine soviétique. Le port d'Odessa a envoyé dans divers ports espagnols plusieurs vapeurs qui avaient déclaré être porteurs d'une cargaison de vivres, mais qui en réalité étaient également porteurs d'armes et de munitions, ainsi que d'avions démontés. Les 20 et 21 septembre, les Neva et Volga sont arrivés à Alicante ayant à bord 500 tonnes de matériel de guerre. La Neva est arrivée à Alicante le 26 septembre et a déchargé des caisses contenant des fusils et dos cartouches. Un autre navire soviétique a effectué la même opération à Barcelone la nuit du 19 septembre, puis s'est rendu à Valence, ou il a effectué un même déchargement. Les avions démontés, transportés à bord de la Neva, ont été chargés dans des camions à destination de Carthagène, où ils ont été reaiontés par des spécialistes russes. Le vapeur soviétique Kuban est arrivé à Alicante le 6 octobre et a immédiatement commencé à décharger des munitions dans 50 wagons qui avaient été aménagés ai cet effet.

c Voilà, a conclu M. Grandi, quelques exemples des résultats d'une observation directe des activités du Gouvernement des Soviets, qui sont contraires à l'accord de non-intervention accepté par le Gouvernement russe. c Le Gouvernement des Soviets s commis un acte d'agression pour le moins qu'on puisse dire en remettant à l'avance à la presse la déclaration qu'il avait l'intention de faire devant le comité. L'esprit de l'accord de non-intervention a été violé.

Rome dément formellement l'intervention fasciste

aux Baléares

ROME, 10 octobre. Téléph. Matin, On a démenti de la maniere la plus catégorique à Rome les nouvelles répandues à Londres et selon lesquelles une force de Chemises noires aurait débarqué à Ibiza, sous le commandement du général de Rossi.

Questionnés sur l'origine possible de ces bruits, les fonctionnaires responsables du ministère de la Presse ont déclaré qu'il s'agissait d'une pure invention. sans le moindre soupçon de fondement.

EN QUELQUES LIGNES

Jérusalem. On annonce que la grève arabe, qui dure depuis 175 Jour», cessera lundi matin.

LE Havre. On annonce la mort l'âge de 72 ans, du musicien havrali Henry Woollett.

UNE FOULE IMMENSE ET RECUEILLIE ASSISTE A LA CÉRÉMONIE

LES OBSÈQUES

des victimes du «Pourquoi-Pas? »

LE PIQUET D'HONNEUR DU 41' D'INFANTERIE ET DES FUSILIERS MARINS PliÉfcENTE LES ARMES

LE CERCUEIL DU D' CHARCOT EST DESCENDU DU TRANSPORT a AUDE » A QUAI EN PRÉSENCE DES OFFICIELS ET DES FAMILLES EN DEUIL

LES AUTORITÉS MILITAIRES SALUENT LA DEPOUILLE D'UN DES H£ROS DU « POURQUOI-PAS ? »

QUELQUES PARENTS DES VICTIMES. L'héroïsme, on en juge par les nombreuses décorations, est de tradition chez les marins.

ON MET LA DERNIÈRE MAIN A LA DECORATION DU CÉNOTAPHE

LE MAITRE-TIMONIER GONIDEC, ENTOURÉ DES FAMILLES DES VICTIMES, A L'ENTRÉE DE LA GARE MARITIME

LA VEILLÉE FUNÈBRE A LA CHAPELLE ARDENTE DE LA GARE MARITIME

UN CERCUEIL EST AMENÉ A LA GARE MARITIME

PARIS, Il octobre, 5 heures du matin.

EN ESPAGNE

Les nationaux ont achevé les opérations préliminaires à l'of fensive sur Madrid

Un communiqué des nationaux BuRGos, 10 octobre. Le quartier général de Valladolid annonce que dans la région de Malaga les forces de Cadix ont occupé Manilva, à 10 km. de Port-d'Estepona.

Dans la région de Cordoue, la colonne partie de Posada s'est emparé hier soir du village de Villaviciosa. Dans le secteur nord de la Sierra de Grédos, les forces de la 7' division, venant de Navalpéral, ont rencontré les forces de l'armée Varela et se sont .emparées de Hoyo-de-Pinarès, au nordest de Bébreros.

La cavalerie du colonel Monasterio réduit les derniers ilôts, constitués par des groupes de rouges sont encerclés par la manœuvre conjuguée de l'armée Mola au nord, de l'armée Monasterio, à l'est et de l'armée Varela au sud. D'autre part, il semble que les opérations préliminaires à l'offensive sur Madrid seront achevées aujourd'hui. Le « Cervera » coule

deux canonnières

Le croiseur nationaliste AlmiranteCervera a coulé deux canonnières et a poursuivi un bateau de la Compagnie du Tabac, qu'il a contraint à s'échouer.

Le ministre de l'Air espagnol atterrit au Bourget

PARIS, 10 octobre. Le sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Air a débarqué au Bourget, à 12 h. 40. de l'avion Latécoère-28, piloté par Guy, d'AirFrance.

Un complot à Casablanca

Casablanca, 10 octobre. Le consul d'Espagne à Casablanca et deux fonc-

tionnaires du consulat viennent d'être contraints de démissionner a la suite d'un complot qui aurait été découvert et qui aurait eu pour but de livrer le contre-torpilleur Gravirca, actuellement réfugié dans le port, aux autorités nationalistes.

Le nouvel ambassadeur

d'Espagne à Paris présente ses lettres de créance

Paris, 10 octobre. Le Président de la Republique a reçu aujourd'hui. à 11 h. 30, en audience officielle, avec le cérémonial accoutumé, M. Luis Araquistain y Quevedo. qui lui a remis les lettres par lesquelles le président de la République espagnole l'accrédite en qualité d'ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire à Paris.

LES ATROCITÉS DES ROUGES GEIIÈVE, 10 octobre. Du commu- niqué fait à Genève par la Junte de Burgos sur les atrocités des rouges en Andalousie, il ressort que les désordres furent particulièrement graves à Po- sadas (province de Cordoue).

Les rouges dominèrent cette ville du 18 juillet au 29 août, date à laquelle les troupes y pénétrèrent.

Les masses marxistes commirent cent cinq assassinats pendant cette période, détruisirent l'église paroissiale prirent d'assaut une quantité de maisons particulières, violèrent plusieurs femmes et en ravirent d'autres. Il y a différentes familles, nombreuses, comme celles des Ramos. dont il ne reste plus qu'un membre sur seize. et d'autres comme celles des Duran et des Palacio, dont il ne reste personne

Les funérailles solennelles du général Gœmbœs

à Budapest

De nombreuses personnalités étrangères y assistaient

BUDAPEST, 10 octobre. Les obsèques du général Gœmbces ont été entourées d'une pompe particulière. La nation hongroise a voulu saluer, en même temps que le président du Conseil, le ministre de la Guerre, l'ancien combattant et le patriote. Le général Gœring, le chancelier Schuschnigg, le comte Ciano. ministre des Affaires étrangères d'Italie, M. Stoiloff, ministre de Bulgarie à Budapest, représentant respectivement le chancelier Hitler, le président Milas, le roi d'Italie et le roi de Bulgarie, et M. Lepkou·ski, ancien ministre à Budapest, représentant le gouvernement polonais, marquaient par leur présence le rôle politique important joué par le général Gœmbœs.

C'est au Parlement qu'eut lieu la cérémonie funèbre, à la fois religieuse et laïque.

Après le court service religieux dirigé par l'évéque protestant Raffay, M. Daranyi, président du Conseil. le comte Szechenyi et M. Straniavski, présidents des Chambres. et M. Ivady, chef du parti gouvernemental de l'Unité nationale, prirent tour à tour la parole. M. DARANYI EST NOMMÉ

PRÉSIDENT DU CONSEIL

HONGROIS

BUDAPEST, 10 octobre. Le Journal Officiel publie la nomination de M. Daranyi comme président du Conseil, en remplacement du général Gcemboes. décédé.

UNE MISE AU POINT

Paris, 10 Octobre. Un important diamantaire déclarait volontiers qu'il ne voyageait jamais sans deux compagnons fidèles dont il s'était d'ailleurs toujours obstinément refusé jusqu'ici à dévoiler l'identité. Ce n'est qu'à la veille de se retirer des affaires qu'il avoua que les deux amis en question n'étaient autres que. son revolver et son boitier électrique Wonder. La pile inoxode Wonder ne s'use'que si l'on s'en sert.

MISS JEAN BATTEN

BAT LE RECORD

ANGLETERRE-AUSTRALIE PORT Darwtjc, 11 octobre. Miss Jean Batten, l'aviatrice néo-zélanda se qui avait entrepris de battre son propre record sur le parcours AngleterreNouvelle-Zélande est arrivée à PortDarwin à 1 h. 13 (G. M. T

Miss Batten a ainsi battu de 24 heurrs 16 minutes le précédent record Angleterre-Australie, détenu par H.-F. Broadbent, le célèbre aviateur australien.

M. Léon Blum annonce

le dépôt d'une loi

sur la presse

Il s'agira, dit-il, des aanctions contre les délits de diffamation PARIS, 10 octobre. La 21' section S. F. I. O., celle des travailleurs de nuit, avait organisé cet après-midi an Palais de la Mutualité. une grande manifestation artistique sous la présidence de M Léon Blum.

A 16 h 15. salué par les accents de l'Internationale, le président du Conseil fit son entrPe. M. Léon Blum prit la parole et prononça une allocution dont voici les principaux passages « Votre Fédération comprend les travailleurs du livre. aussi je vous rappellerai que j'ai été longtemps directeur du Populaire et que je le redeviendrai peut-être un jour. C'est tout d'abord en cette qualité que je vais vous parler quelques instants. Une des questions qui, vous le savez, nous préoccupe actuellement est celle de la presse et j'ai l'intention de saisir Je Parlement, à sa prochaine session, d'une loi la concernant.

t Je m'empresse de déclarer que je ne veux pas attenter à sa liberté je ne serai pas un imitateur servile de ce qui se passe dans les pays de dictature au contraire, nous revendiquons pleine liberté pour l'expression de l'opinion, mais il faut en finir avec l'impunité de la diffamation personnelle. « Cette réforme sera, avec le dépôt des textes du budget de certaines mesures sociales le premier acte du Parlement nouvellement réuni. Il

Puis le chef du Gouvernement parla de sa politique passée. M. Blum assista ensuite à la remise par la Fédération de la Seine du drapeau de la 21' section.

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LA VISITE

EN FRANCE

DU GÉNÉRAL

MARITCH

Une prise d'arme.s importante au camp de Satory

VERSAILLES, 10 octobre. Le général Maritch ministre de la Guerre et de la Marine de Yougoslavie, accompagne du géneral Gamelin. chef d'Etat-Major général, a assiste ce matin, à 10 heures. au camp de Satory, à une importante prise d'armes où les troupes de la garnison lui furent présentées par le général Durmeyer, commandant d'armes. Les honneurs ont été rendus au ministre de la Guerre yougoslave par une compagnie du 3' régiment du Génie et du 5» Génie, avec leur drapeau.

A l'issue de la prise d'armes eut l'eu une présentation d'un matériel mili- taire des plus modernes

LES GRÈVES

LES CONFLITS

S'APAISENT

DANS LES USINES DU NORD

Mais de regrettables actes de violence

sont signalés

Lille, 10 octobre. (De notre correspondant particulier). Après un mois de grève, le travail a repris ce matin, dans les usines métallurgiques de Douai. En raison des nécessités de la remise en route, une partie du personnel ne rentrera que lundi et mardi. Les négociations en vue de la signature de la convention collective du travail vont reprendre immédiatement.

Ainsi se termine le plus important des conflits ouvriers subsistant encore. Dans le Nord, on n'enregistre qu'une douzaine de conflits intéressant moins de deux mille ouvriers, presque tous localisés à Roubaix et Tourcoing. A Roubaix, les ouvriers des tissages Pollet, au nombre de 600, ont repris le travail.

Les 500 ouvriers de la filature Ternynck, après une réunion mouvementée, ont décidé au vote secret, par 300 voix contre 200, de cesser la grève, en dépit des objurgations des délégués cégétistes de l'usine.

Il semble que l'on touche cette tfois à la fin d'une trop longue période d'agitation, qui entrava pendant quatre mois l'activité économique -de la région et causa des pertes considérables, qui ne seront jamais évaluées. La C.G.T. déclenche, Thiers, la grève de l'industrie

coutelière

15.000 ouvriers sans travail Clermokt-Ferrato, 10 octobre. A la suite des négociations relatives au contrat collectif pour l'industrie de la coutellerie qui viennent de se dérouler à la sous-préfecture de Thiers, un accord n'a pu intervenir sur les points princinaux qui restaient en litige, les délégués responsables du syndicat cégétiste de la coutellerie ont lancé ce matin un ordre de grève. La grève qui a été ainsi déclenchée affecte à Thiers et dans la banlieue coutelière environ 15.000 ouvriers. Les usines qui avaient été occupées jusqu'à midi ont été évacuées sur l'intervention du sous-préfet. On signale de légers incidents à Ir gare, où les grévistes voilaient s'opposer à des expéditiors de coutellerie. L'occupation de la gare a cessé également après intervention de la sous-préfecture.

Les pourparlers entre les grévistes et les organisations patronales doivent reprendre lundi.

TROIS GRÉVISTES EN TAXI ATTAQUENT UN CAMION A LILLE,

BLESSENT LE LIVREUR ET S'ENFUIENT

Lille, 10 octobre. Sur la route de Lille à Carvin, plusieurs individus qui reculaient en taxi, ont arrêté un camion do la Brasserie Cordier. de Carvin, conduit par le chauffeur Loriot, acccmpagné du garçon livreur Donet. Après avoir reproché au conducteur et au livreur de ne pas faire grève. les passagers du taxi ont sorti leurs revolvers et tiré dans les pneus du camion qu'ils crevèrent.

Les inconnus ont en outre frappé très brutalement le livreur Donet, qui a dù être transporté dans un état grave à l'hôpital de Carvin. La gendarmerie enquête pour découvrir les agresseurs qui semblaient venir de Lille. PARCE QU'IL REFUSAIT D'ADHÉRER A LA C. G. T. UN SURVEILLANT D'USINE EST MATRAQUÉ

A MARSEILLE

MARSEILLE. 10 octobre. M. François Joudi, 27 ans, surveillant de l'Usine Kuhlmann, à l'Estaque, regagnait son domicile hier soir, quand, sur un chemin assez désert. il fut accosté par trois individus vêtus de bleus ^e chauffe, et dont l'un d'eux lui demanda

Est-ce toi qui t'occupes du Syndic3t français ?

M. Joudi n'eut pas le temps de répondre qu'il était frappé violemment au visage d'un coup de matraque. Il perdit connaissance et ne revint à lui que quelques minutes plus tard. M. Joudi avait reçu récemment une lettre anonyme l'informant qu'il recevrait une correction, parce qu'il ne voulait pas adhérer à la C. G. T. Ses agresseurs sont activement recherchés par les services de la Sùreté.

Des grévistes lyonnais

attaquent des patrons

LYON, 10 octobre. A la sortie d'une réunion infructueuse entre patrons et ouvriers des entreprises de transport, des énergumènes se précipitèrent sur les industries. Les délégués durent s'interposer pour les protéger et force fut d'alerter police-secours.

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LE PARTI COMMUNISTE CÈDE AU GOUVERNEMENT il n'y aura que dix réunions politiques dans les provinces recouvrées

LES PREMIERS MEETINGS TENUS HIER SOIR ONT DONNÉ LIEU A QUELQUES INCIDENTS

Paris, 10 octobre. Le conflit semblait aigu, qui divisait le parti communiste du point de vue gouvernemental au sujet des réunions politiques d'Alsace-Lorfaine. Tout semble s'être apaisé au dernier moment à Paris du moins à la suite de conversations et de tergiversations multiples.

Voici les faits

On sait qu'après avoir en vain essayé de la persuasion, M. Léon Blum, devant l'intransigeance du bureau politique du P. C., avait fait prendre par le ministre de l'Intérieur l'ordre dinterdiction des réunions projetées en Alsace et en Lorraine, sauf dix. D'autre part, ayant proposé au parti communiste de choisir, d'accord avec lui, le lieu de chacune de ces dix réu-'nions, et n'ayant pas reçu de réponse à cette offre, le gouvernement avait décidé seul quelles sont les réunions autorisées, c'est-à-dire ce soir samedi Bitchwiller, Waldenbach et Metz. Demain dimanche, le matin Colmar, Guebwiller et Mulhouse l'après-midi Niederbronn, Strasbourg, Creutzwald et Hagondange.

Enfin tout cortège et toute manifestation sur la voie publique demeuraient interdits.

En dépit de cette interdiction, M. Jacques Duclos avait déclaré dans « L'Humanité » de ce matin que les 52 réunions décidées par le bureau politique auraient lieu et que les orateurs étaient déjà partis.

Or, ce matin, à l'Hôtel Matignon, une délégation du parti communiste a été reçue par le president du Conseil. Cette délégation s'est présentée au nom du Rassemblement populaire. Elle était composée de quatre personnalités communistes conduites par M. Jacques Duclos. C'est au cours de cette réunion que des arrangements sont intervenus. C'est ainsi que, peu après, le bureau de presse du parti communiste communiquait la note suivante

« A la suite de la campagne des agents de Hitler en France, et contrairement aux principes de la démocratie et au programme du Front populaire, le gouvernement a pris la responsabilité de porter atteinte au droit de réunion. Le parti communiste ayant décidé d'organiser 52 réunions de propagande en Alsace et en Lorraine, le gouvernement lui a demandé d'en réduire le nombre à dix. Le parti communiste ayant refusé, le gouvernement a pris la décision d'interdire les réunions prévues, à l'exception de dix. En conséquence, auront lieu seulement les réunions ci-après samedi, à Waldenbach, Bischwiller, Metz dimanche, à Strasbourg, Niederbronn, Colmar. Mulhouse. Guebwiller, Hagondange et Creutzwald. »

Ce qui revient à dire, en langage clair, que le bureau politique du P. C. a finalement accepté les directives du gouvernement Blum.

LE MEETING COMMUNISTE DE METZ

Un appel du maire de Metz à M. Lebrun

METZ, 10 octobre. M. Paul Vautrin, maire de Metz, a adressé au président de la République un télégramme dans lequel il déclare que « devant la perspective de troubles graves à Metz, en raison de la réunion communiste annoncée », il supplie le président de la République d'user de sa haute intervention pour faire interdire d'urgence toute réunion.

D'autre part, le maire de Metz a adressé à M. de Tessan, sous-secrétaire d'Etat chargé des affaires d'Alsace et de Lorraine à la présidence du Conseil. le télégramme suivant

Mes qualités de Français et de maire de Metz m'imposent d'attirer votre attention sur le grand danger couru par la paix et la sécurité dans la ville de Metz si la manifestation communiste annoncée pour samedi soir n'est pas interdite de Jaçon absolue. Par le présent avertissement, j'entends décager ma responsabilité et vous supplie de décider L'itzterdiction.

La police charge

Metz, 10 octobre. Les communistes étaient venus s'installer dès les premières heures de l'apres-midi dans la salle du Palais de Cristal où deva:t parler à 20 heures, le leader du parti communiste, M. Maurice Thorez. A 19 heures, des rassemblements se formaient autour de cet établissement situé dans les nouveaux quartiers. Vers 20 heures, une foule très dense se massait aux abords du Palais de Cristal et dans les rues avoisinantes, poussant les cris de « Vive la France » le Vive La Rocque ». Un orateur improvisé escalada le piédestal du monument de Déroulède où se dresse le clairon sonnant la charge et harangua les manifestants. Ceux-ci commencèrent à entonner la Marseillaise, à réclamer « La France aux Français », et à crier « A bas Thorez »

La pplice chargea à différentes reprises, essayant de refouler les manifestants qui se retirèrent dans les rues voisines en chantant la Marseillaise. Les manifestations continuent. Il y a déjà eu plusieurs arrestations. On signale que d'importantes mesures d'ordre ont été prises bien avant 20 heures, des pelotons de garde mobile occupent les abords immédiats et les rues proches de la salle de réunion. Aucun incident sérieux

Metz, 10 octobre. La réunion communiste a pris fin sans incident à 22 h. 30. tand que des milliers de contre-manifestants circulaient dans les rues de la ville, conspuant M.

Thorez et chantant la Marseillaise. Des barrages de gardas mobiles ont pu endiguer sans dommage l'agitation des manifestants et, à 22 h. 30 on ne signalait aucun incident sérieux. A Mulhouse

Mulhouse, 10 octobre. En présence de l'interdiction gouvernementale frappant tro s de leurs réunions projetées dans le Haut-Rhin, les communistes ont tenu ce soir trois réunions privees devant des salles maigrement garnies. On ne signaie aucun incident.

Dans le Haut-Rhin, les maires de six communes où devaient se tenir des réunions communistes non autorisées ont pris des arrêtés les interdisant. Le préfet a pris un arrêté dans le même sens dans quatre autres communes. Les organisations qui se proposaient de contre-manifester semblent devoir demander à leurs membres de s'abstenir de toute contre-manifestation. QUELQUES BAGARRES

STRASBOURG, 10 octobre. Des renseignements pris à source officielle précisent qu'à Bischwiller, il y a eu une assez forte contre-manifestation, de sorte qu'on a du demander du renfort pour le service d'ordre.

Les contre-manifestants se sont retirés, vers 23 h. 15 et la réunion communiste s'est poursuivie dans le calme. Au cours des bousculades, quelques personnes ont été contusionnées. A Barr. la soirée s'est passée sans incidents graves. Les communistes n'ont pu rentrer dans la salle de réunion, malgré plusieurs tentatives au cours desquelles quinze personnes ont été mises en état d'arrestation provisoire. Les contre-manifestants ont quitté la ville après 22 heures

A chweighouse, il y avait une courte réunion qui a duré à peine sent minutes. Le député communiste de Strasbourg-campagne Daul a pris la parole pour dire à ses auditeurs que le meeting ne pouvait avoir lieu, mais qu'on se retrouverait demain à Niéderbronn.

m'autre part, à Saverne, la réunion envisagée n'ayant pu se tenir, les communistes se sont dirigés vers Wonswiller, localité voisine, où ils ont un certain nombre d'adhérents. Ils se sont réunis dans une salle, mais les paysans des environs ayant eu vent de cette réunion improvisée, se sont groupés à leur tour, ont cerné la maison et ont cassé quelques vitres à coups de pierres.

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A Strasbourg même, la salle de réunion où doit se tenir demain le meeting communiste est dès ce soir occupée par une permanence communiste tandis que l'entrée est surveillée par un fort peloton de gendarmes, en vue d'empêcher un coup de force éventuel des partis adverses.

QUELQUES INCIDENTS

A PARIS

PARIS. 10 octobre. Quelques incidents se sont produits à ;a fin de l'après-midi, aux abords de la place de l'Etoile, à l'occasion de la cérémonie de la Flamme. Deux mille personnes envlron ont tenté de former un cortège. La police les a immédiatement dispersées. On a procédé à une dizaine d'arrestations.

Des bagarres, à l'issue

d'une réunion communiste à Constantine quatre blessés Constantdie, 10 octobre. M. Vaillant-Couturier, député communiste. a donné hier soir à l'Université Populaire, une conférence sur le parti communiste et les traditions culturelles françaises.

A la sortie, des incidents se sont produits entre manifestants d'opinions opposées. Plusieurs coups de revolver ont été tirés et quatre personnes ont été blessées.

LE COLONEL DE LA ROCQUE ET PLUSIEURS MEMBRES DU P.S.F. COMPARAISSENT DEVANT LE JUGE D'INSTRUCTION

PARIS, 10 octobre. Le colonel de La Rocque, et cinq membres du Comite du Parti Social Français, convoqués, cet après-midi, par M. Beteille, juge d'instruction, se sont rendus. dans l'après-midi, au Palais de Justice. Ils y ont entendu successivement no tification de la double inculpation de reconstitution de ligues dissoutes et de provocation à l'attroupement, relevée contre eux. Le colonel de La Rocque est arrivé au Palais, entouré d'une vingtaine de gardes du corps, et a gagné rapidement, après avoir passé par le grand escalier et la galerie marchande. le cabinet du magistrat. La. en présence de son avocat. M' Gabriel Olivier, le juge d'instruction lui a donné connaissance des termes du réquisitoire et lui a annoncé sa double inculpation.

Le colonel de La Rocque, après avoir décliné son identité et avoir souligné qu'il ne portait pas les surnoms de Severac ni de Casimir, a protesté contre la mesure dont il était l'objet. En sortant du cabinet du juge, il a tenu à déclarer « que son inculpation avait été effectuée avant que les perquistions aient été faites ». Entre temps, un service d'ordre, rapidement alerté, avait fait dégager les couloirs de l'instruction. et le colonel de La Rocque a quitté le Palais de Justice en automobile par la cour de la Sainte-Chapelle, salué par quelques acclamations.

Après lui, l'aviateur Jean Mermoz, accompagné de son avocat. Me J.-C. Legrand; puis MM. Charles Vallin, Georges Riche et Hebig, membres du Comité exécutif du Parti Social Français, et M. Philippe Verdier secrétaire général, ont comparu successivement devant M. Beteille, qui leur a notifie les mêmes inculpations.

Une septième convocation avait été lancée. M. Sépulcre, qui en était l'objet, s'est excusé par lettre auprès du magistrat de ne pouvoir y répondre. Ajoutons qu'après son inculpation, le colonel de La Rocque avait été invité par M. Beteille à déposer comme témoin sur les incidents d'Oran. Le juge d'instruction de cette ville a en effet chargé le parquet de la Seine de recueillir à Paris différents témoignages. Sur les conseils de son avocat, le colonel de La Rocque a fait remarquer qu'il n'était convoqué que pour s'entendre inculper et s'est refusé à répondre sur ce point.

UN COMMUNIQUÉ

DU PARTI SOCIAL FRANÇAIS PARIS, 10 octobre. Le bureau politique du parti social français communique une note dont nous extrayons lea passages suivants

Il Au moment où le parti social français est l'objet d'une véritable persécution, son bureau politique s'élève

énergiquement contre la campagr.e qui tend à le faire passer pour un groupe factieux. Il tient à affirmer, en parfait accord avec son président La Rocque, que le parti social français. parti légalement constitué, entend poursuivre une œuvre de salut public dans le cadre des institutions républicaines et ne pas laisser porter atteinte aux libertés démocratiques aujourd'hui menacées. »

M. Ybarnegaray se plaint

de n'être pas inculpé

Castres, 10 octobre. M. Ybarnégaray, député des Basses-Pyrénées, a adressé au ministre de l'Intérieur, un télégra;.ime regrettant de n'être pas l'objet de la même inculpation que le colonel de La Rocque et les membres du comité exécutif da Parti Social Français au double titre de provocation d'attroupement et de reconstitution de ligues dissoutes.

UN MANIFESTANT

DU PARC DES PRINCES

EST CONDAMNÉ

A 20 JOURS DE PRISON

PARIS, 10 octobre. M. Charles Lezardeux, 27 ans, gérant d'un magasin de chaussures, le dernier des manifestants arrêtés dimanche dernier, et dont l'affaire avait été disjointe par suite de l'absence de témoin, a comparu aujourd'hui devant la 14- Chambre correctionnelle. Il était inculpé de violences à agent. Il contestait les faits. L'agent qui l'avait appréhendé au rond-point des Champs-Elysées a déposé qu'il avait été frappé par lui. Le tribunal a condamné Lezardeux, qui était défendu par M- Passérieu, à. 20 Jours de prison et 25 fr. d'amende. Ne manquez pas de visiter à la Foire de Morlaix le Stand de la Régie Française des Tabacs.

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AVIS AUX AUDITEURS -DE RENNES BRETAGNE L'administration des P. T. T. informe officiellement les auditeurs de RennesBretagne qu'à partir du lundi 12 octobre, toutes les émissions du poste se feront sur l'antenne de Radio-Thourie. CHEZ LES AGENTS DES LYCÉES DE L'ACADÉMIE DE RENNES Lettre adressée

MM. les Sénateurs

Le secrétaire régional des Agents des Lycées de l'Académie de Rennes nous adresse le comuniqué suivant

Nous avons l'honneur d'attirer votre bienveillante attention, comme nous l'avons déjà fait à plusieurs reprises, sur la situation des agents des Lycées. Nous nous excusons de cette requête que nous ne pensions pas avoir à renouveler.

Parmi les fonctionnaires à qui les décrets-lois avaient imposé des sacrifices, nul n'avait été frappé avec plus de rigueur que les agents des Lycées.

En effet, le décret du 30 juin 1934 avait

1° Annulé la titularisation que nous avait accordée le ministère Briand en 1903;

2° Annulé le statut signé par M. Lamoureux en 1926;

3° Annulé le bénéfice de la loi des retraites signée par M. Chéron en 1930. Ces garanties nous avaient été accordées pour répondre à une nécessité pour que l'emploi d'agents des lycées devienne stable et que les élèves confiés aux établissements de l'enseignement secondaire soient assurés de soins matériels qui leur sont dus.

Déjà, dans l'ancienne législature, la Commission de l'Enseignement de 1a Chambre des Députés avait demandé l'annulation de ce décret.

Enfin, dans sa séance du 4 août, la Chambre des Députés vota, sans discussion, le projet de loi annulant le décret du 30 juin 1934 et, le jour même, ce projet fut déposé sur le Bureau du Sénat.

En toute confiance, sans l'ombre d'un doute, nous pensions que la Haute Assemblée allait entériner le vote de la Chambre. Grande fut notre déception de constater que ce décret n'était pas venu en discussion.

Notre déception fut d'autant plus grande que la plupart deshonorables membres du Sénat nous avaient répondu par lettre en nous assurant de leur concours pour l'annulation de ce décret.

Dans la période mouvementée que nous avons vécue, nous avons donné l'exemple de la sagesse. Jamais une plainte ne s'est élevée de nos rangs. Nous attendions avec confiance l'heure de la réparation.

C'est entre vos mains, Monsieur le Sénateur, que se trouve, à l'heure actuelle, cette réparation. Nous espérons que vous voudrez bien reconnaitre le bien-fondé de notre requête, nous comptons sur votre concours pour le vote rapide du projet de loi annulant le décret-loi du 30 juin 1934.

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9 heures. Sur le Champ de Mars Concours de boules organisé par l'Amicale des Boulistes Indépendants.

9 heures Chez M. Delalande, 46, rue du Mail Réunion générale de Un d'année de la Société Cofombophile « L'Entente Rennaise ».

9 heures. Maison de la Retraite, rue Saint-Hélier Réunion des dirigeants de la J. A. C.

9, 10, 15, 21 H. DANSE BOUGOUIN 9 heures Rue Saint-Malo Kermesse Saint-Martin.

9 h. 3J. A 1a Faculté des Sciences Séance de rentrée de la Société Géologi- que et Minéralogique de Bretapne. 9 h. 30. Palais Saint-Georyes Réunion du groupement des R A. T. 9 h. 30. Hall de I'Ouest-Eclair diffusion du radio-reportage des obsèques des victimes du naufrage du Pourquoi- Pas ? 9 h. 45. Réunion de l'Union Frater- nellr Rennaise, au Siège Social de la Société.

10 heures. Quai Lamennais no 17 Réunion du Syndicat Vétérinaire d'Illeet-Vilaine et de Mayenne.

10 heures. Palais Saint Georges Réunion de la Société de Secours Mutuels Saint-François-Xavier.

DANSE. J. Gatin, 13, q. de la Prévalaye 10 hcures. Salle de l'Ecole des Beaux-Arts, rue Hoche: Réunion de la Société Protectrice des Animaux. 10 heures. Palais Saint Georges Réunion générale du Syndicat Rennais des Employés de Commerce, de l'Industrie et des Banques affiliés à la C.F.T.C. 13 heures Rue Saint-Malo Continuation de la Kermesse Saint-Martin. 13 heures Place de la République départ de l'excursion de la Société Photographique de Rennes.

13 h. 45. Place de la Mairie départ de l'excursion de la section de Rennes de l'Union Nationale des Combattants.

15 heures. Salons de l'Hôtel Duguesclin, place de la Gare Assemblée générale annuelle du Syndicat de la BoucLterie d'IU&et-Vilaine.

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27 rue du Calvaire

Annexe à St-NAZAIRE

2 rue Villèi-Martln

Aujourd'hui, 11 octobre Saint Gomer Le soleil se lève à 6 h. 6 et se couche à 17 h. 8.

La lune se lève 2 h. 0 et se couche à 15 h. 16.

Nouvelle lune le 15 10 h. 20.

Températures maxima du 9 octobre. Pau. Biarritz 18°; Antlbes, 16°; Paris, Brest, Le Bourget. Rochefort, Toulouse. 12°; Orléans, Chartres. Calais, Reims, Le Havre. Cherbourg, Rennes. Nantes, Bréhat. Belle-De, Royan. Perpignan, 1 Upalx. Marseille, 11°; Valenciennes, Abbeville. Tours. Angoulème, Avord. Montélimar, 10°; Nimes, 9°; Nancy, Dijon, Clermont-Ferrand. Bordeaux, 8°; Strasbourg, Lyon, 7°; Cazaux, 6°; Besançon, 5°; Lanslebourg. 3°.

Temperatures minima du 10 octobre. Ajaccio. 12°; Antibes. 9°; Perpignan, 8°; Marseille. Bréhat, Cherbourg, 7°; Toulouse. Nimes. 6°; Le Bourget. Strasbourg. Brest, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Cazaux, Lyon, 3°; Orléans. Besançon, Rennes, Tour, Royan, Avord, 2,: Chartres, Calais, Reims. Angouléme. 1° Abbeville, Nancy. Dijon, Nantes. Rochefort, Lansleboura, 0°; Valenciennes, 1°.

Evolution probable de la situation jusqu'au 11 octobre, à 18 h. Une zone de mauvais temps qui s'étend ce matin sur la région de la France située au sud de la ligne Bordeaux-Baie, se déplacera vers l'est et ne couvrira demain matin que quelques régions dans le sud-est, qu'elle quittera l'après-midi. Le temps froid et sec qui régne ce matin sur la moitié nord s'étendra progressivement au sudouest puis au sud-est. On notera cependant quelques averses locales sur le littoral de la Manche.

Probabilités pour la journée

du 11 octobre

Etat du ciel. En Bretagne, elel nuageux, éclaicies assez belles, quelques ondées sur le littoral.

Vent. Du Nord-Est à modéré. Température. Le maximum sera stationnaire ou en faible baisse par rapport à celui de la veille. A Paris, maximum sous abri 9°.

M. gn S. H-

(hr««) dm (hA)

Cherbourg 5.5 51 17.33 54 Granville 3.16 107 15.46 114 Saint-Malo 3.8 97 15.38 104 Saint-Brieuc 2.58 90 15.28 97 Paimpol 2.51 83 15.20 87.5 Brest 1.7 61 13.35 64.5 Lorient 0.57 40 13.24 42.5 Vannes 3.6 40 15.33 42.5 Les Sables 1.20 41 13.42 44 La Rochelle 1.12 47 13.35 49,5 Salnt-Nazalre- 1.20 42 13.42 46 i

BANQUETS

12 heures. Restaurant Gadby Banquet des Retraités de Gendarmerie. 12 heures. Aux 'Trois-Marches, rue de Nantes Banquet de la Société Colombophile « L'Entente Rennaise ». 12 heures. Salons Gaze, 17, quai Lamennais banquet du Syndicat des Vétérinaires d'Ille-et-Vilaine et de la Mayenne

12 heures. Rue Saint-Hélier n° 54 Banquet des dirigeants régionaux de la J. A. C.

13 heures. Hôtel Duguesclin Banquet du Syndicat de la Boucherie. Mesdames, soyez votre couturière en faisant préparer et essayer vos robes par A. GRÉGOIRE, Couture, 12, pl. Palais. BALS

14 h. 30. Salons Gadbv matinée dansante de l'Isly.

MODES M CAULARD 22, rue de la Monnaie (face Cathédrale) VOIR NOS ETALAGES ET NOS PRIX EXPOSITIONS

10 à 12 heures et de 14 à 17 heures. Ecole des Beaux-Arts, rue Hoche exposition internationale d'art photographique de Rennes.

10 heures à 18 heures. Rue de la Monnaie n° 6 Exposition du peintre J. Genast, membre du Salon des Artistes Français.

13 heures à 16 heures. Palais des Musées visire gratuite des salles d'exposition

Exposition Générale des Modes AUX BLEUETS 8, rue de Toulouse à RENNES CINEMAS

13 h. 30. Royal La Dernière Valse et Le Voyage Imprévu.

13 h. 30. Sélect VoKue mon cœur. 13 h. 30. Excelsior Mayerling. 14 h 30 A la Tour d'Auvergne La Chanson de l'Adieu et La Bande à Bouboule.

14 h. 30. Au Foyer La vie commence à 40 ans et Aniakchak.

14 h 30. Au Carillon Dédé. 14 h 30. Salle des fêtes de la rue Francisco-Ferrer séance de cinéma. 16 h. 30. Royal La Dernière Valse et Le Voyage Imorévu.

16 h. 30 Sélect Vogue mon cœur. 16 h. 30 Excelsior Mayerling. 20 h. 30. Au Foyer La vie commence à 40 ans et Aniakchak.

20 h. 30 A la Tour d'Auvergne La Chanson de l'Adieu et La Bande à Bouboule.

20 h. 30. Au Carillon Dédé. 20 h. 45 Au Sélect Vogue mon cœur.

20 h 45. A l'Excelsior Mayerling. 20 h. 45. Au Royal La Dernière Valse et Le Voyage Imprévu.

iiiiiiiiimiiiiiiiiiiiimimimmmiiiii! RASSEMBLEMENT ELEGANT CHEZ £MILE

Le Chapelier du Boulevard de la Liberté. Les plus belles Modes. Les moins chères.

HALL DE « L'OUEST-ECLAIR » 9 h. 30. Diffusion du radio-reportage des obsèques des victimes du naufrage du « Pourquoi-Pas ?

15 heures. Informations. Exposition des plus récentes photographies de l'actualité mondiale.

17 heures. Résultats sportifs. Ecole Professionnelle de

COUPE et COUTURE Mme Louessard, 2, r. Chalotais, t. 31-41 LA JOURNÉE SPORTIVE

10 heures. Terrain du Stade Rennais (bas-ket-ball) S. R. U. C. contre Espérance de Saint-Hélier.

Terrain de la Tour d'Auvergne (basket), T. A. contre Avenir Saint-Etienne. 14 h. 30 Au Parc des Sports, route de Lorient (football) S. R. U. C. (1 amat.) contre U. S. Beauregard de Laval.

Terrain de la Tour d'Auvergne (football) T. A. (1) contre S. C. Ouest Angers (1).

Terrain des Cheminots (football) A. S. Cheminots Rennais (1) contre Francs-Archers de Laval (1).

Nous apprenons que le Docteur R. LEGRAS, de la Faculté de Médecine de Paris, vient d'ouvrir son cabinet médical. Médecine Générale, Rayons X. 30, rue du Pré-Botté, Téléphone 43-12. L'Assemblée générale

et le banquet

du Syndicat de la Boucherie d'Ille-et-Vilaine

Nous rappelons à tous les adhérents au Syndicat de la Boucherie d'Ille-etVilaine que l'assemblée générale annuelle aura lieu aujourd'hui à Rennes, à l'hôtel Duguesclin place de la Gare. Banquet à 13 heures. Assemblée générale à 15 heures.

Le président J. GUÉRIR.

L'excursion

de la Société Photographique La Société Photographique rappelle aux personnes désireuses de prendre part à l'excursion photographique d'aujourd'hui, dimanche 11 que le départ a été fixé à 13 heures précises, place de la République. Retour à Rennes. vers 18 heures.

Renseignements au siège de l'Exposition Internationale de Photographie, Galerie des Beaux-Artt.

UNE PROMENADE

QUI POURRAIT COUTER CHER Albert Renaud, 21 ans, manoeuvre chez M. Mazelière, à Janzé, rue SaintPierre, voyant le jour de l'assemblée de Brie, la moto de M. Henri Manguin, menuisier à Corps-Nuds, fut pris d'un irrésistible désir de promenade. Il n'a pas de permis de conduire mais il semble avoir quelques notions. car, seul comme il prétend l'avoir été au moment du larcin, il fit 3 kilomètres sans rien casser, sans frein, cette pièce ayant été enlevée par le propriétaire. S'il abandonna la machine dans le champ de M. Chauvel, où on la retrouva le lendemain, c'est que la petite quantité d'essence du réservoir ne lui permit pas d'aller plus loin. Le comble est que, rencontrant M. Manguin, à la recherche de sa moto, il eut le front de lui demander s'il l'avait retrouvée

Son excuse est qu'il parait quelque peu déficient de jugement, bien qu'il ait trouvé, à 21 ans, à se marier, preuve que le beau sexe le juge assez débrouillard

Le Tribunal, tenant compte de cette déficience, lui applique le sursis pour les deux mois auxquels il est condamné.

SARDINES BON MARCHE

Victor Geffroy, 46 ans, de Plouézec, est ce marchand de poissons, à SaintDomineuc, condamné par défaut, il y a 8 jours, à 3 mois de prison, pour vol de six caises de sardines, à la criée de Rennes, dans la nuit du 22 au 23 septembre, au préjudice de M. Grasland, autre poisonnier à Bruz. On sait que les gendarmes ayant perquisitionné chez lui y trouvèrent la preuve du larcin et que Geffroy voulut amener son confrère, M. Piriou, à faire un faux témoignage en sa faveur, pour donner à croire que le vendeur des caises retrouvées était lui, Piriou. M. Piriou refusa net.

Geffroy reconnaît aujourd'hui avoir eu tort de demander ce service au témoin. Il était, dit-il, affolé. Il n'en reste pas moins, assure-t-il, qu'il avait fait marché avec un tiers resté incognito. Malheureusement, ce système ne vaut rien. M. Grasland a reconnu ses caisses.

Geffroy s'en va avec ses trois mois confirmé.

CHASSE SANS PERMIS

René Le Page, 39 ans, de la Pêcherie, en Piré-sur-Seiche, battait les buissons, dans le champ à Jamet, parce qu'on lui avait annoncé qu'un lièvre y gitait. Il prétend bien avoir, tout simplement, pris son arme, par distraction, et qu'il la portait repliée, sans cartouches dans le chargeur, pas plus qu'au fond de ses poches. Pourquoi donc, interpellé par le garde particulier Boulay, trouva-t-il préférable de se réfugier au café Leray ?

Quand le garde s'y présenta à son tour, pour lui dreser procès-verbal, Le Page s'était éclipsé. Les copains assurèrent M. Boulay que son client était allé cueillir des noisettes Le délinquant ne tarda pas, cependant, à reparaître et à toucher son dû.

50 francs avec sursis à Le Page, mais confiscation de l'arme et payement du prix de permis de chasse général, soit 116 francs.

UN MENAGE MODÈLE

Roger Truccas, 50 ans, médaillé militaire, facteur à Liffré, se présente avec son épouse, Augustine Simon, 43 ans, ménagère. Ils sont inculpés de coups réciproques.

Il y a 20 ans qu'ils sont mariés et Augustine ne pense pas avoir passé un jour sans être battue Le couple a deux filles, l'une de 17 et l'autre de 14 ans. Ces jeunes filles sont le sujet de fréquentes disputes. Le 23 septembre, Truccas, excipant de son droit de correction, demanda à Léa, coiffeuse, où elle avait passé deux jours et une nuit. La mère regardant sa fille, prononça « Tu ne vas pas répondre à ce fumier-là Exaspéré de cette attitude, le facteur donna une gifle à Léa, laquelle après un geste de mépris, s'en fut au jardin en courant. Truccas l'y poursuivit. La jeune fille tomba dans une oseraie, et le père 1 y allait lui aussi de son coup de pied, quand il reçut un coup de trique de la mère. Tombé, lui aussi, sur le tas, il fut astiqué, dit-il, et, déposent les < témoins, avec un essuie-pied de fer. La femme Truccas, de nature vio- lente, orie et insulte son mari dans ( le prétoire. Alors le facteur fait con- t naître un autre incident de la vie con- ] jugale remontant au 24 août. Ce jour- ] là, au cours d'une dispute, il reçut une i soupiérée de bouillon brûlant sur t l'oreille gauche. La région préauricu- 1 laire et le pavillon furent intéressés t et il en résulta une otite que le mé- r decin juge devoir être définitive. t Les renseignements sont catégoti- à ques sur la violence de caractère d'Augustine et la débonnaireté du mari. c L'épouse prétend que l'inculpé serait < jaloux de sa fille. Cette accusation est c chose nouvelle, dit M* Divier. Le Tribunal met la plus grande partie des torts au compte de la femme et la condamne à 15 jours de prison avec sursis. Quant à Truccas, il est acquitté du chef de coups à son épouse et re- tenu pour violences simples à sa fille Léa, d'où 25 francs d'amende. Il a T demandé le divorce. v POLICE DES CHEMINS DE FER 1 Paul Maurice, 31 ans, a voyagé sans d billet, le 5 octobre, de Laval à Rennes. n Sans domicile fixe, terrassier, originaire r du pays de Domfront, il avait pris une g fausse direction. 30 francs d'amende. Il en advient tout autant à son ca- o marade, Henri Bois, 29 ans, plombier. s Cos sentences sont par défaut. p

TOUJOURS LES QUESTIONS D'INTERET

Encore des questions d'intérêt entre cousins, habitant le même village. A la Villeneuve, en Guipel, Marie-Ange Monnier, femme Aubrée, 45 ans, vit en mauvaise intelligence, dira M' Lagrée. son défenseur, avec les Briand. mère et fille. Mme Briand. née Aubrée, est une cousine germaine du mari de la prévenue. C'est dire qu'il y a, dans ce village, entre divers rameaux de même famille, des fruits communs indivis et des appurements de loyer en suspens. Là est la cause des hostilités entre femmes, car la prévenue confesse que son époux l'a menacée d'un coup de pied si elle se prêtait aux disputes. C'est la recommandation que cet homme pondéré venait de renouveler, dans l'après-midi du 17 septembre, avant de retourner à son champ. Il avait pr'ché dans le désert. Vers les 18 heures, la femme Aubrée faisait, dans l'étable, la litière de ses vaches, quand une discussion éclata entre elle et la fille Briand, une grosse et forte fille de 15 ans. Celle-ci assure qu'elle préparait un chou-fleur, devant la porte de son habitation, quand elle s'entendit traiter de bourrique par la mère Aubrée. Etant venue lui demander raison, elle aurait reçu, sur la goule u et le cou, la carresse du revers de la fourche qui lui causa dans la suite une gêne, médicalement certifiée, de la flexion de la tête. La prévenue assure au contraire avoir été provoquée de tous les noms, par la mère et la fille. Le Tribunal octroie à Mme Aubrée 50 frs d'amende avec sursis. Elle devra, en outre, payer à la demoiselle Briand 265 frs de dommages et intérêts.

LOURDE CHARGE

POUR UN CHOMEUR

Albert Dingé, 40 ans, étriveur à Paris, 27, rue de Cambronne, voyait prononcer le divorce, à ses torts, par le tribunal civil de Rennes, le 30 janvier 1935. L'avant-veille, 28, le tribunal correctionnel le condamnait pour coups et blessures à un an de prison, et il ne sortie de la maison d'arrêt de Rennes que le 3 décembre suivant. Il n'avait donc pu exécuter l'arrêt portant la pension alimentaire à 400 fr. Par la suite, il ne trouva de travail que de façon intermittente et c'est seulement depuis le 24 août dernier qu'il travaille comme spécialiste, à Clignancourt, aux usines Renault. Mais il a été obligé de rembourser les avances de son frère. C'est pourquoi il n'a pu qu'adresser en août, 75 fr. à l'un de ses enfants. Les trois enfants de 11, de 8 et de 6 ans, sont à la charge de Mlle Dingé.

Me Leroyer plaide une notable diminution des responsabilités de cet homme arrêté par la prison et le chômage. Dingé s'en tire avec 25 francs d'amende.

INFORTUNES CONJUGALES Marie-Léocadie Montgermont, dame Huet, 26 ans. de Chaumeré, est accusée par la femme Panaget, débitante à Eperon, de s'être livrée contre elle à des violences et d'avoir envahi son domicile. La vérité est qu'il existe entre ces deux personnes des griefs d'ordre sentimental, la première accusant la seconde de son infortune conjugale. Le 18 septembre, à 16 h. 30, la dame Huet vint demander des explications, et comme la dame Panaget lui fermait, au nez, la porte de la rue, elle entra par celle du corridor que la débitante s'efforçait de tenir fermée. Celle-ci eut les doigts coincés, mais elle réussit à frapper l'intruse au front, du rebord d'un seau.

En somme, petites blessures insignifiantes de part et d'autres. M' de Goascaradec donne lecture de quelques tendres poulets, déniés par l'intéressée, trop illettrée, dit-elle, pour en rédiger de ce ton.

Le Tribunal, la casse étant minime, acquitte la dame Huet.

IL AIME MIEUX SA MÈRE QUE SA FEMME

Albert Huet, 33 ans, 209, rue de Fougères, employé à l'entreprise Ba- dault, est inculpé d'abandon de famille. Mme Huet a introduit une demande en divorce contre son mari, et une ordonnance de non conciliation est intervenue d'abord le 10 mars dernier, précédant le jugement du 27 juillet en faveur de l'épouse. La pension alimentaire qu'il se refuse obstinément à payer est une charge trop lourde pour lui, prétend Huet. Elle n'est cependant que de 60 francs. D'ailleurs, il a sa mère à sa charEe, et il la préfère à sa femme. Il a été longtemps en chômage, et bien qu'il travaille sous toutes c les tempéries du temps (sic) il n'arrive que difficilement. D'ailleurs, il n'a pas saisi du tout qu'il eut une pension alimentaire à payer.

Mme Huet assure que la raison de cette abstention est dans l'existence d'une rivale. Huet jure ses grands dieux que cela est faux.

Me Denis l'assiste.

Le Tribunal met l'affaire en délibéré et ne rendra son jugement que Le 3 novembre.

LES MENACES DU VOLEUR D'OEUFS Le domestique agricole Théophile Baugé, 47 ans, répond d'abord d'un vol de dix œufs, au détriment de son patron, M. François Chevrel, cultivateur à Saint-Médard-sur-nie. Etonné Je larcins répétés, M. Chevrel avait marqué ses oeufs, dont les coques furent facilement retrouvées par la gendarmerie, Bougé a beau dire que toutes les omelettes, mangées chez lui, sont de ses poules, il fera 48 heures de prison pour activer la diQestion.

Bougé demeure sur la sellette. n a maintenant à répondre de coups à son patron. Congédié à la suite de ce vol d'oeufs, il vint, le dimanche matin 20 septembre, sommer M. Chevrel de retirer sa plainte, ce à quoi le maitre se refusant. Bougé le traita de bandit, puis s'en alla.

Le lendemain, dans la matinée, il vint chercher son compte, mais ne prit pas son argent. Sans doute avaitil l'intention de revenir le soir, ce qu'il fit, accompagné de sa femme et de ses enfants, dont l'un en bas âge sur les bras de sa mère. Alors, il se répandit en menaces, promettant au patron de lui faire son affaire. Et comme M. Chevrel était assis près de la table, où il refaisait le compte, Bougé lui promena sur la tête son couteau ouvert. La propre femme du dangereux personnage ayant voulu intervenir. il la brusqua, au risque de blesser son enfant. Ce fut Mme Chevrel qui le fit sortir d'un coup de pied. Le Tribunal lui alloue quinze jours pour coups qui se confondent avec les 48 heures prononcées plus haut. LES VACHES A L'ABREUVOIR Le 3 septembre, vers 9 heures, dans un vivier appartenant à un tiers, au village de la Haie des Cognets. en Saint-Jacques-de-la-Lande, les vaches de la dame Adèle Ridard, épouse Haté, 53 ans, et celles d'une voisine, Mme Rouault, allaient se rencontrer. Mme Hâté, sa fille et le père Haté, voyant Mme Rouault et sa petite bonne amener leur troupeau, lequel allait passer devant la maison, accoururent avec diverses armes. La famille Haté revendique pour elle seule le droit d'abreuvoir, ou du moins se croit le droit de régler l'horaire d'usage à sa façon. I Mme Rouault se plaint d'avoir été frappée à l'épaule par la maman Haté. Cette ménagère, prétend son ennemie, n'a pu exhiber au médecin que des blessures faites en tombant de bicyclette. Mais des écorchures aux mains et aux genoux n'ont aucun rapport avec des ecchymoses à l'épaule.

La chose ne paraissant pas très claire le jugement est remis à huitaine. «AU VIEUX CHÊNE» MOBILIERS PAR CENTAINES DE LA QUALITE DES PRIX 1 Maison HAREL

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LA KERMESSE

DE SAINT-MARTIN Ce dimanche amène la clôture de la kermesse de Saint-Martin. Tout fait prévoir que cette dernière journée connaitra un très gros succès. Les hésitants, les retardataires, ceux qui étaient retenus en semaine par leurs occupations, tous tiendront à apporter leur

Le puits enchanté

obole et à bénéficier des occasions » que présenteront certains comptoirs ainsi que des soldes inévitables à l'approche de la fermeture.

La journée d'aujourd'hui sera, de plus, égayée de nombreuses attractions de plein air. Et puis il y aura le buffet avec ses boissons chaudes ou fraîches, au goût de chacun, ses gâteaux exquis, etc.

Mais il y aura surtout, indépendamment du plaisir de passer quelques bons moments, le désir de répondre à l'appel fait par M. l'abbé Guihard pour la construction d'un presbytère, que cha- cun puisse se,rendre cette justice qu'il y a contribue pour sa part, si petite soit-elle.

La kermesse ouvrira ses portes ce matin à 9 heures et se continuera toute la journée.

Commission mixte de Rennes des producteurs et distillateurs de pommes à cidre

RÉUNION DU 10 OCTOBRE

Les représentants des producteurs de fruits à cidre ont pris acte de l'engagement des distillateurs de ne pas payer les pommes à cidre, jusqu'au 24 octobre, au-dessous du prix net revenant aux récoltants de 110 fr. les mille kilos, en culture, avec une prime de 10 fr. à la tonne pour ceux livrant directement aux silos des usines.

(Communiqué).

CHEZ LES CHASSEURS A PIED DE L'OUEST

Les chasseurs à pied et alpins de l'Ouest ont retenu la date du 13 de.cembre pour leur grande fête annuelle, Le banquet suivi d'un grtnd bal chasseur sera servi au restaurant Gadby.

Retenir cette date.

LE PROGRAMME

DE RENNES.BRETAGNE On nous communique

A partir du 11 octobre, l'horaire des émissions du Po--te de Rennes-Bretagne est modifié ainsi ou'il suit ai Horaire des jours lie semaine, de 11 h. 26 d 14 heures 11 h. Î6 11 h. 45, relais de la Tour Eiffel, coure commerciaux.

11 h. 45 à 12 heures, disques (programmes annonces pour 12 heures). 12 heures, relais.

12 h. 50, relais de Paris P.T.T. Informations du Radio Journal de France.

13 heures, suite du concert indiqué pour 12 heures.

13 h. 30 à 13 h. 45, relais de la Tour Eiffel, physionomie de la Bourse à 1'ouverture.

13 h. 45 à 13 h. 60, relais de la Tour Eiffel, météo.

13 h. 50 à 14 heures, relais de Paris P.T.T. Concert de musique enregistrée.

b) Horaire des dimanches. 12 heures à 13 n. 45. concert.

12 h. 45 à 12 h. 50, relais de Paris P.T.T. Météo

12 h. 50 à 13 heures, relais de Paris P.T.T. Informations.

13 heures à 14 heures, suite du concert de 12 heures.

Les concerts commençant habituellement 10 heures lsauf dimanche et lundi) commenceront à 9 h. 45. Les concerts annoncés jusqu'ici pour 11 heures (sauf le dimanche) commenceront à 10 h. 45.

LE RADIO-REPORTAGE DE LA LEVÉE DES CORPS DU DOCTEUR CHARCOT ET DES NAUFRAGÉS DU « POURQUOI-PAS? » A SAINT-MALO

SERA DIFFUSÉ CE MATIN PAR LES HAUT-PARLEURS DE L'OUEST-ECLAIR » A PARTIR DE 9 h. 10

ET MAINTENANT, PLACE AU THÉÂTRE t DE LA TROUPE

LES ARTISTES DE LA TROUPE D'OPÉRETTE A LEUR ARRIVÉE A LA hGAREC 1>E KENNEs'pOSENÏ DEVANT L'OBJECTIF DE NOTRE PHOTOGRAPHE

Lie tram arrivant ae Fans a 14 n. 1 amena, hier, la plus grande partie de notre troupe théâtrale.

Les al-je bien montées 7C'est sur ce pastiche d'une phrase à jamais célèbre qu'André Andral, notre excellent grand premier comique, arriva à la dernière marche du tunnel de la gare. De la dexte. il tendait son ticket au contrôleur. De la senestre, Il portait une cage délicate où tremblait un serin effaré. Et de l'autre. allions-nous écrire, il tirait, il traînait,

il poussait, de monumentales valises couvertes d'étiquettes.

Nous nous sommets, promenés, depuis la dernière oaison lyrique de Rennes Nimes. Palavas. Sété. Grau-du-Roi, et puis le mois de repos dans ma petite maison d'où J'entendais chanter les cigales. Il y aVait parmi elles un de ces barytons.

Et voici Mme Andral, Mme Renée Castel, deuxième dugazon, et M. Castel, Mme Ltnalda, desclauzas M. Slassy, second comique Mme Audran, répétitrice, et le nouveau », M. Duc, notre premier ténor, qui remplace

M. Marcel Bailliez, engagé à Grenoble après deux belles saisons à Rennes. Nous n'avons pas encore entendu chanter M. Duc, mais nous pouvons déjà, confier à son futur public qu'il a toutes les qualités de plastique, de physique et d'élégance réclamées aux jeunés premiers d'opérette.

M. Pirard. l'excellente baisse que nous avons si souvent applaudie Il y a trois ans, et Mme, ainsi que Mme et M. Fourel, attendaient leurs camarades qui avouent retrouver Rennes et les Rennais avec le plus grand plaisir. La réciproque, d'ailleurs est vraie.

Le deuxième concert annuel offert par

« l'Harmonie La Tour d'Auvergne » à ses membres honoraires

C'est demain, lundi 12 octobre, il 20 h. 30, que l'Harmonie de la Tourd'AUVergne organise dans la salle de l'Œuvre, 45, boulevard de la Tournuel qu'elle offre à ses membres honoraires.

Cette soirée, si nous consultons le programme, saura satisfaire les plus difficiles.

Le Comité s'est, en effet, assuré le concours d'artistes dont nous ne trouvons aucun mot pour en faire l'éloge, et nous ne voulons pas dévoiler la surprise qui attend chaque spectateur. 81 nous n'avons pas nommé tout d'abord l'Harmonie, qui sous la beguette autorisée de son distingué chef, ouvrira la soirée, nous ne dirons rien non plus de la dernière partie, car tous les fervents de la musique et spécialement les admirateurs de Chopin, se réjouiront de l'occasion qui leur sera offerte, de voir et d'entendre un épisode de la vie du Maitre. dont la partition anthentique sera exécutée en perfection.

Nous ne pouvons que recommander à nos concitoyens, et plus particulièrement aux amis de l'Harmonie de la T. A., de se rendre à cette manifestation artistique dont ils garderont un excellent souvenir.

Quelques cartes sont encore disponibles. Pour s'en procurer, s'adresser la location.

Ecole de perfectionnement des S.O.R. d'artillerie

du 10e R.A.D.

Ls direction de l'école de perfectionnement des Sous-Officiers de Eéserve du 10' R A. D. nous communiqde c La prochaine séance de l'école aura lieu le vendredi 16 octobre, à 20 h. 30, quartier du Colombier réunion bâtiment central, porte droite, deuxième étage.

c Les réservistes maréchaux des logis, brigadiers-chefs, brigadiers et canonniers désirant assister aux cours se feront inscrire avant la séance prière d'apporter le livret militaire. « La première séance de l'année a permis de compter une vingtaine de nouveaux élèves qui ont compris la force morale militaire que représentaient les écoles de perfectionnement en même temps qu'ils s'assuraient le bénéfice d'avantages matériels intéres- sants.

c Nous faisons un pressant appel à tous les réservistes empêchés d'assister à cette première séance pour qu'ils soient présents vendredi prochain. Ils viendront se joindre à tous leurs camarades déjà inscrits pour faire ce l'école d'Artillerie de Rennes la plus florissante de la quatrième région. Les jeunes qui viennent d'être libérés du service militaire sont tout spécialement invités à assister aux cours qui leur permettront en outre de se retrouver entre camarades de même régiment et de se rappeler les bonnes heures qu'ils y ont passées. Pour renseignements, téléphoner au n° 33-86 ».

LE PRIX DE LA VIANDE l' Les prix du demi-kilogramme de viande nette de bœuf de veau, de mouton et de porc adoptés par la Commission des Mercuriales, le 10 octobre 1936 étant les mêmes que ceux fixés le 3 octobre 1936 les prix de vente, maxi- ̃ma de la viande au détail Rennes. sont sans changement quelle que soit' l'eipèCc animal»

RÉOUVERTURE DES COURS PROFESSIONNELS

DE L'AIGUILLE ET DES EMPLOYES 15, rue de la Monnaie

1°) Cours gratuits du soir et du di- manche matin.- Les inscriptions sont reçues, dès ce jour, à la permanence (16, rue de la Monnaie)

Lundi Sténographie (cours de 120 mots), 19 h. à 20 h. sténographie (début vitesse), 20 h. à 21 h. compta-'bilité (1" année), 19 h. 30 à 20 h. 30 coupe (1- année) 20 h. à4 21 h. Mardi Comptabilité (41 année), 19 h. à 20 h, sténographie (cours du 100 mots), 19 h. à 20 h. sténographie (cours du 75 mots), 20 h. à 21 h. coupe (2t année). 20 h. à 21 h.

Mercredi Sténographie (cours du 150 mots), 19 h. à 20 h. comptabilité (3* année). 19 h. 15 à 20 h. 15 sténographie (étude de la méthode), 20 h. à 21 h,

Jeudi Français, 20 h. à 21 h. sténographie (cours du 120 moto), 19 h. à 20 h. sténographie (cours du 75 mots). 20 h à 21 h.

Vendredi Sténographie (cours du 150 mots). 18 h. 30 à 19 h. 30 eténographie (début vitesse). 19 h. 30 à 20 h. 30 comptabilité (5* année), 19 h. 18 à 20 h. 15.

Samedi Comptabilité (Si année). 19 h. à 20 h. français, 17 h. à 18 h. sténographie (cours du 100 mots) 19 h. à 20 h. sténographie (cours du 75 mots). 20 h. à 21 h.

Dimanche Sténographie (cours du 100 mots). 8 h. à 9 h. sténographie (cours du 120 mots), 9 h. à 10 h. sténographie (étude de la méthode Prévost-Delaunay) 10 h. à 11 h. sténographie (début de la vitesse), 11 h. à 11 h. 45 enseignement ménager, 8 h. à 10 h. dactylographie, 8 h. à 12 h. Dactylographie. Les machines à écrire sont à la disposition des élèves toute la journée de 7 h. 30 à 21 h., en semaine, et de 8 h. à 12 h., le dtmanche.

Sténooraphfe (étude de la méthode). Les élèves peuvent s'inscrire soit au cours du mercredi soir, soit au cours du dimanche matin.

2°) Cours du jour.- Depuis de nombreuses années, des cours de comptabilité, dactylographie, tténographie. arithmétique, français, coupe, sont donnés chaque jours de 8 h. 18 h. Pour ces cours journaliers, voir no» conditions au siège du Syndicat des Cours Professionnels, 18, rue de la Monnaie.

Le.s Cours professionnels tient à la disposition de MM, les Industriels et commerçants des sténos-dactylographes et des comptables.

L'Asaemblée générale et le banquet du Syndicat des Vétérinaires d'Ille-et'Vilame et de Mayenne C'est aujourd'hui dimanche 11 octobre que le Syndicat des Vétérinaires d'Ille-et-Vilaine et de la Mayenne tiendra son assemblée générale annuelle dans les Salons Gaze, 17, quai Lamennais.

A l'ordre du jour

le Ouverture de la séance à 10 heures par la lecture du procès-verbal de la dernière assemblée générale. 2° Rapport moral présenté par le président.

4° Etude de l'ordre du jour de l'assemblée générale du S. N. qui se tiendra à Paris les 26, 27 et 29 novembre 1936 a) rôle des vétérinaires dans l'application de la loi du 7 juillet 192ô en ce qui concerne le contrôlé de la salubrité des viandes b) rôles des vétérinaires dans l'application de la loi du 7 juillet 1033 en ce qui concerne la

c) rôle des vétérinaires dans l'application de la loi du 5 juillet 1939 sur l'organisation et l'assainissement du marché du lait d) le colportage des médicaments et produits vétérinaires, action à entreprendre pour y remédier e) le stage professionnel, ses résultats 1) continuatian de la discusslon sur la réforme de la police sanitaire de la rage g) voeux du S. N. relatifs à l'enseignement vétérinaires h) réglementation de l'exercice de la médecine vétérinaire où en est la question ?

50 Nomination du syndic à l'assemblée générale du S. N.

6° Projet de collaboration entre le Syndicat des Eleveurs Bretons et les Syndicats vétérinaires pour la matque des poulains,

70 Questions diverses.

A l'issue de leur assemblée générale. les membres du Syndicat se réuniront en un banquet.

Pour l'entretien des routes en rue-et- Vilaine

Une tabvention de 516.000 f ranci Par», lo octobre. M. OasnierDuparc a reçu la lettre suivante du Ministre de l'Intérieur

a Monsieur,

< La loi du 18 août 1938, relative à l'exécution d'un plan de travaux destinés à combattre et à prévenir le chômage, a mis à sa disposition au titre de l'exercice 1936, les crédits nécessaires a l'achèvement des programmes déjà établis par les collectivités et préta à être immédiatement réalisés.

J'ai l'honneur de vous informer que je viens d'allouer, à cet effet, à votre département, une subvention normale complémentaire de 510.000 francs, concernant le programme de 1936 de réparation, réfection et entretien des routes départementales et dea chemins vicinaux soumis à une circulation particulièrement lntense. c Cette subvention va permettre l'exécution totale du programme susvisé de 1936. qui n'avait pu être que très partiellement doté, faute de crédits et donne ainai entière batisfaction aux propositions des collectivités locales.

« veuillez agréer, etc. 9

LA VÎE MUNICIPALE Chemins Weinaus ordinaires M à 102 classement;

Chemin vicinal ordinaire 41,

déclaration d'utilité publique

des alianements,

Le Maire de Rennes a l'honneur d'informer ses concitoyens que, par délibération en date du 26 septembre 1936, la Commission départementale a: I, prononce le classement dans le réseau vicinal ordinaire de la Ville de Rennes, des nouveaux chemins désignés ci-après, savoir

16 sous le ne 98 d'un nouveau che mJh (rue BrindeJone-des-Moullnais), partant de la route nationale n° 24 (rue de Lorient) et aboutissant à la limite Mord du lotissement Dubois, suivant le double trait rouge du plan général, avec une largeur de 12 mètres de trottoirs compris et sous la désignation de la route nationale n" 24 à la limite Nord du lotissement Dubois Il. 2' sous le n° 99 d'un nouveau chemin (rue Hémon), partant de la route nationale no 12. rue de Saint-Brieuc) et aboutissant au chemin vicinal ordinaire no 22 (rue de Brest) suivant le double trait rouge du plan général, avec une largeur de 12 mètres trottoirs compris et sous la dénomination « de la route nationale n» 12 au chemin viCinal ordinaire no 22

30 sous le no 100 d'un nouveau che- min (rue Champton-de-Clcê) partant du sbuaia vieuxd oriUdàiri a* M (ni*

Philippe-Lebon) et aboutissant à la limite Est du lotissement Torquat, suivant le double trait rouge du plan général avec une largeur de 12 mètres trottoirs compris et sous la désignation du chemin Vicinal ordinaire n° 38 à la limite Est du lotissement Torquat n.

4o sous le no 101 d'un nouveau chemin (rue de Beaumont) et partant de la rue de l'Alma et aboutissant au chemin vicinal n- 42 (rue Paul-Féval) suivant le double trait rouge du plan général avec une largeur de 12 mètres, trottoirs compris, et sous la désignation c de la rue de l'Alma au chemin vicinal ordinaire n° 42 »,

50 sous le ne 102 d'un nouveau chemin (rue Michel-ColOmb) partant de la route nationale n- 163 bis (rue de Châteaugiron) et aboutissant à la route nationale n, 163 (rue de Vern), suivant le double trait rouge du plan général, avec une largeur de 12 métrés, trottoirs compris, et sous la désignation « de la route nationale n, 163 bis à la route nationale n- 163

II. Prononcé la déclaration d'uttlfté publique des aLignements du chemins vicinal ordinaire n° 41, du Haut-Quineleu au faubourg de Nantes, dans la partie dite boulevard JacquetCartier ».

Cette délibération restera déposée à la Mairie de Rennes (1er Bureau) où pendant dix jours, du 12 au 22 octobre 1936 inclus, les intéressés pourront en prendre connaissance.

STiroicAr Oeherai. OU Batimeut. On nous communique: Tous les ouvriers et manœuvres adhérents au Syndicat du Bâtiment, sont invités à «Mister à l'assemblée générale du Syndicat, Je mercredi 14 octobre, à 17 h. 30. a la Maison du Peuple.

Lé camarade Brunosvy, délégué du ,syndics tau consfés fédéral donnera le compte rendu de ce congrès.

Le camarade Chéreau, délégué régional de la Fédération, prendra également la parole sur le congrès et sur d'appllcation des 40 heures dans notre dtldustrie.

L'action syndicale et le futur contrat seront également traités.

Réunion dés délégués de chantiers et d'ateliers. Tous les déléguée de chantiers et les membres du Conseil syndical sont Instamment priés d'assteter la réunion qui aura lieu lA lundi 12 oCtobre, a 5 h. 30, à la Maison du Peuple. Ordre du jour contrôle des élee* rtiona- entretien sur le YOle et l'action dee délégués.

LIGUE DE Protection du DROrr DES Citoîeks. On nous communiqué Le président de la Ligue invite tous les adhérents à assister à l'assemblée générale qui aura lieu le mardi 13 octobre. & rassemblée générale Qui aura li·u le mardi 13 octobre prochain, salle de l'entresol, Palais Saint-Glorges, & 8 h. 1/4 précises. Le compte-rendu de la féte familiale du 91 juillet sera lu I'au«mbl4e. et le trésorier donnera son rapport financier il sera fgalerhent proposé a l'assemblée la création d'une fête d'hiver pour divertir petits et grands, ainsi que la préparation des élections partielles potir l'année 1927.

Nous comptons sur la bonne volonté de Chacun pour assister très ndmbfêux a cette dernière aasemttléé trimeâtrltiM. Communiqué.

SOotrra Dn Prarcb (groupe Ly»ut«*. «• Rennes i. En raison d'un abaissement progressif de la température, la sortis a la Freslonnlèré n'aura pas lieu. elle sera remplacée par une séance en galle qui débutera à 14 heures. 18 bis. rue de la Palestine,

Eglise Saint-Etie™». Dlmanehe 11 octoore, a il h, au, messe buss en musique

Andante pour violoncelle et orgue (C. d'Hervelois); Grave, pour vleionoelle et orgue (Haëndel) • Adagio pour violoncelle et orgue (t.S. Bach); laie Chornet, l- prix du Conservatoire.

KltftSCiONEU^NTft JUfumuUts' OOOt«n*l«ux. proc«s. afl&tfès dtillteuaw Baux, loyers succession», impôt*. eCC SUfOI d«* ttmUt **1rtr ̃<

Aux ateliers de Band,

deux loconofives ont été équipées pour le convoi des morts

de (( Pourquoi-Pas ? Il

Une équipe d'ouvriers des Chemins de fer de l'Etat, sous la direction de M. Dubreull, inspecteur au Service cen- tral du réseau, chargé des décorations officielles, a procédé hier, à l'équipement de deux puissantes locomotives destinées au convoi funèbre des morts du Pourguoi-Pàs ?

L'une de ces machines, la 231-616 conduite par le mécanicien Carpentier fera le parcours Saint-MalO'Rennes. Le train arrivera à 14 h. 6 en gare de Rennes, d'où il repartira à 14 h. 13 pour Paris, avec une nouvelle locomotive, la 608, qui fera la route jusqu la oapitale avec le mécanicien Le Coz.

La « traverse elle-même de ces maChihes a été peinte de noir avec dé@ mets argent. L'avant est orné d'un motif de drapeaux tricolores barrés d'un large crêpe de deuil. Chaque locomotive portera également un signal voilé de noir. L'ensemble de cette décoration est d'une délicate sobriété et ainsi parfaitement éloquente.

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D'un jugement par défaut, rendu par le Tribunal rivil de Montfort-sur-Meu. le 8 juillet 1936. enregistré, entre Mma Marcelle LAGET. épouse de M. Roger MAHÊ. secrétaire de mairie, avec lequel elle est domiciliée de droit à Montfortsur-Meu, précédemment, et actuellement 4 Evron (Mayenne). mais résidant de fait à Dtnan, 10. rue du Château, et ledit M. Roger MAHÉ. n appert que le divorce d'entre les époux MAHÉ-LAGET a été prononcé au profit du dit M Roger MAH8. Pour extrait certifié conforme par l'avoué soussigné, iL Montfort-stu» Meu, le 3 octobre 1936. Signé: MOCTET.

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Etude de M» VARIN. huissier à Rennes VENTE MOBILIÈRE Par autorité de justice

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décédé en sa demeure; 8, carrefour Jouaust, muni des sacrements de l'Eglise qui auront lieu le lundi 12 octobre, a 8 heures du matin, en l'église de SaintEtienne.

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Comptable

pieusement décédé le 10 octobre 1936 dans sa 58 annae, à ron domici;e. 25. rue d° la Gire. et oui auront lieu le lundi 12 octobre. à 14 heures.

Réunion à la maison mortuaire à 13 h. 45.

Ni fleurs. ni couronnes.

De la part de Mme Balo»=e, son épouse de M. et Mme Suriray et Mlle Leone Balasse. ses enfants, et de ses pe- tits-enfants.

RENNES Vous êtes prié d'assister aux convoi serv ce et Inhumation qui auront lieu le mardi 13 octobre 1936, à 10 heures du matin, en l'église des Sacrés-Coeurs pour le repos de

Monsieur Louis VANNIER

Chef du Service de Contrôle

à la Société Générale

décédé en sa demeure à Rennes. 10. rue Lob:neau, le 9 octobre 1936, dans sa 44' adnée.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Vannier, son épouse: Mme Marchand, ea belle-mère;' M. et Mme Cochet et :eurs enfants: M. et Mme Saulals, ses soeurs, beaux-frères, belles-sœurs, neveux et nièces; Mme Raison. Mlle Morice. ses tantes M l'abbé Raison. son rarrain Mlle Lucile Delannoy, ea cousine et des familles Ba:ay, H3u->lei. Vannier. Granier. Poulain. Blard, Morice, Rouillard, Delannoy et Tanguj

Cet avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes nrié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de Madame Veuve Jean COLEU Née Claire PAVY

décédée impasse Kerguelen. 14. route de Vern. le 10 octobre dans sa 66' année. qui auront lieu le lundi 12 octobre, à 8 heures église St-Hé:ier.

Réunion maison mortuaire à 7 h. 45. Inhumation. cimetière de l'Est.

De .a part ae M. et Mme Jean Cjleu. M. et Mme René Coleu, ses enfants de ses petits-enfants. frère, soeur. beauxfrères. belles-soeurs, neveux, nièces et toute la famille.

Cet avis tient lieu de faire-part. RENNES LOTTDEAC- Vous êtes pn* d'assiste- aux o^sèiues de Monsieur Julien BARBE

Retraité des T. I. V.

Ancien combattant

pieusement décédée daite sa 61' année. qui auront lieu en l'église paroissiale de Loudéac. le lund' 12 octobre, à 9 h. 30. De la pa't de Mme Barbe, son épouse: M. et Mme Raymond Barbe, ses enfants: Mlle Mari=-Thérèse B-rbe. sa perte-fille: M et Mme Pierre Barbe. Mlle Marie Barbe, ses frère et sœurs, ses neveux. nièces. cousins et cousines

Le présent avis tient lieu de faire-part. OTTpnn.T.T. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement. oui auront lieu le lundi 12 octobre 1936. à 10 heures, en l'église paroissiale de Quédsilac, pour le repos et salut éternel de l'âme de

Jean-Baptiste ROUAULT

Ancien Combattant de 1870

pieusement décédé à Quédillac. le vendredi 9 octobre 1936 dans sa 87' année. De Profundis.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45.

De la part de M. et Mme Léon Rouault et leurs enfants Mme veuve Emilie .Babin et ses enfants M et Mme Jean Rouault et leur fils: M. et Mme Lohard et leurs enfants, ses enfants. petits-enfants et arrières petits-enfants: M. Julien Rouault, son frère: Mme veuve Tiburce. sa belle-soeur; des familles Rouault, Ronsin, Rouliaux, Babin, Tlrel, Rabiniaux, Tiburce et Delférière.

SAINT-MALO ROZ-SURCOUESNON- vous êtes prié d'assister aux convoi service et inhumation de Madame Veuve HENOCQUE Née LECLÈRE

décédée en son domicile St-Malo avenue Charles-Prevet (Ker Emilia), le 9 octobre 1936 dans sa 72' année, munie des sacrements de l'Eglise qui auront lieu à rtoz-sur-Couemon le lundi 12 octobre 1936. à 10 heures. Une levée de corps aura lieu à St-Malo. au domicile mortuaire, le même jour à P n 30. De Prolundis

De la part de M. Henri Delepine. percepteur honoraire et Madame, ses enfants de ses petits-enfants, de son arrière-petite-fille et de toute la famille. S4UNT-MALO– PAROiME. M. et Mme Wacongne. leurs enfants. et les familles Wacongne "f Leborgne. ont la douleur de v.u? faire part du décès de leur petit

GUY

décédé à l'âge de 2 mois le 10 octobre, à la Soudannaise. boulevard Chateaubriand. Paramé

Les obsèques auront lieu le lundi 12 octobre à 10 h., en l'église de Paramé. On se réunira a la maison mortuaire à 9 h. 30. L'inhumation aura lieu au cimetière de Paramé.

Le présent avis tient lieu de faire-part. DINARD- Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation de Mademoiselle Berthe VIMONT Soeur Tertiaire

décédée en Eon domlcll rue John-Forster. n° 4. le Jeudi 8 octobre 1936. munie des sacrements de l'Eglise. Le convoi partira de la maison mortuaire le lundi 12 octobre à 9 h. 45 pour se rendre à l'église de Dinard et de la au cimetière De Profundis

De la part du commandant Féa-Plori et Madame. ses beau-frère et soeur M. Maurice Féa-Piori et Madame, ses neveu et nièce de M. Jean Vimont-Vicary, son petit-neveu et de toute la famille. Ni fleurs, n. couronnes.

IWTNiari-iuroRVAN- vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Madame veuve Jean MAURON Née Jeanne NEVOUX

décédée à L'Angle le 10 octobre 1936 à l'âee de 79 ans. oui auront lieu en l'église de \Tlnla--Morvan, le mardi 13 octobre à 10 heures.

De la part de sez enfants, petits-enfants et de tout- !a famille.

Le présent avis tient 'leu de faire-part. TIMET'ZETj. Vous êtes prié d'assister le dimcnche Il o-tobre. à 13 heures en ré?'e de Llmerzel aux obsèoues de Monsieur François REDARD

Instituteur honoraire

pieusement dv*rtp p-^ son domicile le vendredi 9 octobre 1936

De la part de M'ne Bidard. son énouse de M et Mme René Bédard M. et Mme Blzac. Ml'e Antoinette Bedard. M et Mme Le Dantec. M. et Mme Edmond BM»-i1 spb enfants.

Le présent avis tient lieu de faire-part REMERCIEMENTS

RENNES- M. et Mme Bergot et leurs enfants. M. et Mme Durand et leurs enfants et toute la famille remercient sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de leur mère.

Madame Veuve BERGOT

VANNES– PARIS– ABBEV1LLE– Rt-NNES- Les familles Henry. Chernay. Le Corre. Jouanne. Bridet. Cellier et de Tassigny remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté, au Val-de-Grâce et à Vannes, aux obsèques du

Chef d'Escadron Paul HENRY de la 6e Lépion de la Garde républicaine ainsi que toutes celles qui leur ont témoigné de la sympathie dans ce grand deuil, et les prient de trouver ici l'expression de leur profonde gratitude. RENNES Les enfants, petitsenfants et la famille de

Madame Veuve Pierre BUSNEL remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de leur mère, grand'mère et parente.

RENNF.S- Mme Sicot et ses enfants remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Jean SICOT

RRNNES- M. et Mme Henry Renaud, leurs enfants et toute la familie, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné Jéur sympathie à l'occasion du décès de Madame Veuve Victor FERRANT RENNES S4INT-BRIEUC- George- Ca'sso. M et Mme E. Guenée, Mme A Rouhier et tous les membres de la famiile, très touchés de la sympathie qui leur a été témoignée à l'occasion du décès de

Madame/Georges CAISSO.

Née Marguerite BARBEY

remercient, très sincèrement toutes les personnes qui ont pris part à leur douleur.

DINARD- Mme Bardouil, Mlles Olive et Marie-Louise Bardouil, les lamilles Goville. de Leslé, Bardoul, Palabre. et toute la lamille, remercient bien sincèrement toutes les personnes, et spécialement les légionnaires, médailles militaires et anciens combattants, qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du deuil qui vient de les frapper en la personne de

Monsieur BARDOUIL

Maitre principal de la marine

en retrait"

Cleevalier de la Légiori d'honneur Médaillé Militaire. Croix de Guerre et les priant de trouver ici l'expression de leur très vive reconnaissance. M Francis Hus, les famille* Raul: Hus, Le Saos et Mlle Cadoret remercient bien s'ncèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à i'occasirn du décès de

Mademoiselle Eugénie HUS

VITR*! RENNES PARTS. Mme Julien RuNed. M et Mme Marcel Rupieri le colnne' et Mme Jean Rupied Mme Marre' Roi'ai;l 11 <v>n:time et Mm» Jules Run'ed. et leurs enfants. dans l'impossibilité de rénondre aux innombrables témoignages de svmpathie oui leur ont été aaDortés à l'occasion du décè.- du

Lieutenant-colonel RUPIED

prient leurs amis et relations de vouloir bien trouver ici l'expression de leur gratituae émue.

DINARD- Mme Gatault, MM Aline Gatault remercient bien smcèr»> ment toutes les personnes qui ont !•< sisté aux obsèques de

Monsieur François GATAULT

Ancien mécanicien-dentiste

et qui leur ont procuré des marques de sympathie en cette douloureuse circonstance.

DINARD SAINT -SERV AN- M. et*Mme Le Boaec et leur fille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné tant de sympathie dans le grand deuil qui les a frappés dans la personne de leur fils BERNARD

PONTORSON SAINT-BRICEF-N-<OGT.ÊS Mme Michel Gulchard, ees enfants et toute la famille remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leur 'sympathie dans ie deuil cruel qui btent de les franger en personne.de

Monsieur Michel' JUICHARD

SAINT-THUBIAL- M. Foucault en ses enfants remercient biei sincèrement toute- les personnes qui leur ont témoigné d- la sympathie à l'occasion du décès de"

Madame François FOUCAULT

SMMT-fO'n OMB- Mme Girault, M. et Mme Pierr- Girault. M. et Mme Rame et leurs en'ants. Co'ombe Ginult en re'i^ion sœur Geneviève de la Charité. M Emmanuel Girault et toute la. ftm'll» remp.rc'ent b'en sincèrement toutes le. rers^nnes nui leur ont témolrné de la sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Emmanuel GIRAULT

PONT-DE-PACE- M. Busnel. ses eifants et toute la famille remercient bien s'ncèremenr les personnes qui ont assisté aux obsèques de

Madame Jean BUSNEL

T.F- M. et Fine? et tour» la fami1!" remprcie bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné da la sympathie à l'ocra,ion de la mort de

Madame Venve Ï.ETERTE

Née J. LETERTE

AVIS DE SERVICE

CANNAT -E Vous êtes prié d'assister au service d'entTrement de

Monsieur Auguste ESNOl'X

dispnru en mer à bord d't PouroucU Pas ? qui aura 'ieu le mardi 13 octobre, à 10 Heur--s. en l'é^Tse d» St-Servan. De la part de Mme Esnoux. sa veuve,' M. Manne? Esnoux. son fil= M. Aueuste Esnoux son père M et Mme Foute!. ses beaux-pirpnts. de se,s frères et sœurs, beaux-frères et bel!pi-=œurs, onc'e er tante. reveuT et nièces r-^usina et cousines et de route la famillf Cet avis tient lieu de faire-part.

ERRATUM. Deux ou trois fâcheuses coquilles se sont glissées dans notre chron'oue de Rennes-Bretagne. d'hier samedi. Nous n'en relèverons qu'une ce n'est pas de la « volonté » qu'il y a dans les'airs de valse d'Emile Waldteufel, mais bien du c velouté ».

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1° La Banque Nationale nour le Commerce et l'Industrie. Société anonyme, dont le siège social est à Paris, 16. boulevard des Italiens. ayant élu domicile à Rennes, 6. rue Edith-Cawell, en l'étude de M' L. FAUVEL. avoué.

Centre 1° MrMarcel-Emil» Guitton. «lusteur et débitant de boiFsons. et Mme Virginie-Rosalle Bréhinier. son épouse, demeurant ensemble à Rennes, rue de Nantes, n" 197:

2° M. René Boivin. avocat eirréé. demeurant à Rennes. rue des Fossés, n" 22 syndic de la faillitte de M. Auguste Pannier, ex-débitant de boissons à Rennes, rue de Nantes, n' 197.

L'Avoué poursuivant L. FAUVEL. Pour tous renseignements, s'adresser à 1° M AUFFRAY. notaire, rédacteur et dénositaire du cahier des charges. 2, rue de Rohan. à RENNES; 2° M' L. FAUVEL. avoué à RENNES. 6 rue EdithCawell 3° M-» BENIS et BOULANGER, commissaires-priseurs à RENNES, place du Champ-Jacquet, n° 5.

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CAB. DE M. E. LANDAIS. 12, place du Clinmp-Jacquet, Rennes ISuiv. acte s. s. p. enreg. Rennes ̃ (Success.) le 29 septemb. 1936. fol. 7. c. 5. les époux JOUBIN-COUEDIC ont cédé à Mme ROULLAIS. née JOUAULT dûment autorisée, le fonds il'Kplcerle Vins Légumes qu'ils exploitaient à Rennes, 4. r. Duhamel. MSuiv. acte s. s. p. enreg. à Rennes il. (Success.) le 2 octobre 1936. fol. 11. c. 1. les époux GUERIN-DESBOIS ont cédé à Mme Vve TEXIER. née MARCHAND. le fonds de Café- Cidre qu'ils exploitaient à Rennes. 11. rue Le Chapelier.

Les délais d'oppositions expireront le 31 octobre 1936 inclus.

B. O. V. du 10 oct. 1936. (2- avis.) E. LANDAIS.

mSuiv. acte s. s. p. enreg. à Renries (Success.). le 6 oct. 1936. fol. 15. c. 16. les époux CARADECPORTIER ont cédé aux époux GUE^ÎTN-DESBOIS. le fonds d'Epicerie i"'ïiim<"s qu'ils exploitaient à Renn»s. 123. rue de Nantes.

̃y Suiv. acte s. s. p. enreg. a Ren"̃• nés (Succpss.). le 6 oct. 193R <̃ 16. c. 2 Mme Vve ttue. ri6p rr\rp»T!t> a cédé aux époux GOLTAISLOYER le fonds de Café-Clrtre qu'elle oxnloitnit a Rennes. 13. rue de Léon Les délais d'oppositions expireront le 7 nov. 1936 inclus.

<1<t avis.) E. LANDAIS. A CEDER Hélier Affaire sérieuse. Prix à débatt •><• d'affaires. B. conditions à débatt. S'adresser au dit Cabinet.

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JEAN MARTIN

8. rue de la Monnaie, RENNES PREMIER AVIS

Suivant acte s. s. p. en date à Rennes du 1'! octobre 1936, enregistré à Rennes, le 7 octobre 1936. f° 17, case 14. M. et Mme LIGER ont cédé à M. et Mme LAISNÉ. le fonds de commerce d'Ejiirerie Mercerie qu'ils exploitent à Rennes. 21. rue Alain-Bouchard. Les oppositions seront reçues au Cabinet LES AFFAIHHS. dans les dix jours du second avis.

DEUXIEME AVIS

Suivant acte s. s. p., en date à Rennes, du 16 septembre 1936. enregistré à Rennes, le 23 septembre 1936. f 2, case 1..M. et Mme MAHE ont cédé à Mlle Léa BERHAULT le fonds de commerce d'Eplcerie-l.égiinies qu'ils exploitent à Rennes. 7, rue de Penhoët. Les oppositions seront reçues au Cabinet LES AFFAIRES dans les dix jours du présent avls

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PREMIER AVIS

Suivant acte s. s. p. en date à Rennes, du 30 sept. 1936, enreg. même lieu le 9 oct. 1936, f 21, case 14, M. et Mme NOUGUERET, commissionnaires, à Rennes, 2, rue MotteFablet, ont cédé à M. et Mme THIEBLEMONT. rue Jules-Guesde. Rennes, le fonds de commissionnaire qu'ils exploitaient 2, rue Motte-Fablet. Rennes.

Les oppositions, s'il y a lieu, devront être faites dans les dix jours de la seconde insertion à Rennes, au Cabinet u RICHEMONT », 1, avenue Janvier, où domicile est élu à cet effet. Pour Il- insertion,Etude de M" BITOUZÉ, notaire à Rennes 7. rue de la Monnaie, et de MM. BENIS et BOULANGER, commissairespriseurs à Rennes.

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Suivant acte s. s. p. en date à il. Rennes du 30 septembre 1936. enregistré le 6 octobre, f» 15, c. 11. M. et Mme COULON ont cédé à Mme Vve HUE, le fonds d'Eplcerie-Merccrle Primeurs Charcuterie qu'ils exploitaient à Rennes, 12. rue de l'Arsenal. 1" avis. Pour les deux cessions ci-dessus. domicile est élu au siège de ..et. Rennaise, où les oppositions seront reçues dans les délais légaux

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1) solives béton; 2) dalles béton; 3) hou rdis; 4) cales en liège- 5) lambourdes* 6) parquet; 7) recottage en plâtre; 8) plafond plâtre.

Ce serait une faute, écrivions-nous dimanche dernier, de penser que l'accrossement des villes doit être réalisée uniquement en largeur, c'est-à-dire par le développement et l'extension des faubourgs. Et nous nous expliquons aujourà hui les villes ne peuvent pas suivre au jour le jour l'empressement des lotisseurs. A Rennes notamment, où la périphérie a vu ses maisons pousser au milieu des champs, tels des champignons, nombreux furent les quartiers qui durent attendre, pour être équipés d'une façon moderne c'està-dire profiter des avantages électricité, tout à l'égout, etc. que tout habitant peut avoir la prétention de trouver dans une grande ville. Il en est même qui attendent encore. Bien sur. la Municipalité s'est efforcée et s'efforce encore aujourd'hui de réaliser le programme d'embellissement et d'aménagement qu'elle s'est tracé, Mais elle doit, en bonne ménagère, s'en tenir à un budget méthodiquement établi. Et Rennes est devenue l'une des cités les mieux éclairées de la France entière. Et Rennes possède un réseau d'égouts dont voudraient pouvoir s'enorgueillir bien des cités plus importantes. Actuellement, on travaille encore à son amélioration. Mais, nous croyons pouvoir le dire ici, un plafond a été atteint. On imagine en effet, assez facilement, les frais d'aménagement que provoquerait une nouvelle extension des faubourgs l'installation de l'éclairage, de prolongation du service d'égouts, la continuation des conduites d'eau, tout cela, évidemment, nécessiterait des dépenses que le budget municipal n'est peut-être pas à la veille de la mise en chantiers d'un programme de grands travaux, nécessaires

et intéressants en état de supporter. Et puis, d'autres raisons militent encore en faveur de la cause que nous défendons ici. Les Rennais ont intérêt, n'est-il pas vrai, à ne pas trop s'éloigner du centre commercial de la cité. Demandez à la maîtresse de maison qui doit, chaque matin, faire les courses du ménage. Comme elles regrettent, les habitantes des lointains faubourgs, d'avoir, pour venir dans le centre, un si long chemin à parcourir. Enfin une dernière raison moins égoïste Serait-il raisonnable, à une époque où les quartiers excentriques de notre belle ville se développent et s'embellissent, d'abandonner le centre ? Seraitil logique d'entourer notre ville d'une ceinture brillante et coquette alors que, délaissés, les quartiers du centre tomberaient en ruines 1

La réponse à ces questions s'impose. Il faut soigner le centre de la cité mieux, chaque fois que l'occasion s'en trouve, il ne faut pas se contenter de

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».)

Il faut prévoir les plus «ronds besoins., Sur les vastes chantiers .de l'avenue Chardonnet s'élévent des py ramides de blocs en béton.

UNE VUE DE L'ATELIER DE FABRICATION DES BLOCS EN BÉTON A L'ENTREPRISE TOMINE

le restaurer, il faut le rajeunir, le moderniser en substituant aux vieilles maisons qui n'offrent plus le confort qu'exige la vie moderne, des immeubles neufs, aux lignes parfaitement étudiées, dont la construction et l'architecture répondent aux besoins de confort, d'hygiène, de bien être que les progrès réalisés dans l'industrie du bâtiment permettent de satisfaire aujourd'hui.

Mais, objectera-t-on sans doute, il est difficile dans les circonstances actuelles de faire construire en plein centre. Les terrains y sont trop chers et il faut disposer de capitaux trop importants pour entreprendre la construction de vastes immeubles. Sans doute, l'objection ne manque pas de valeur. Mais, nous y répondons. C'est pour parer cette difficulté que s'est créée la cons-

truction des immeubles en communauté de propriété. Point n'est donc besoin aujourd'hui de posséder des millions pour s'assurer un bel appartement dans un immeuble moderne, solidement bâti et confortable. Tous ceux que la question intéresse ont la possibilité de grouper leurs capitaux ils forment ainsi une association de propriétaires dont les droits et les devoirs sont, avant même la constitution de l'association, parfaitement définis dans un cahier des charges méticuleusement établi et ils peuvent ainsi réaliser leur rêve « être chez eux », sans pour cela avoir l'obligation d'engager des capitaux trop importants. Ainsi le centre de Rennes pourra-t-il être doté il l'est déjà, mais ce n'est, nous l'espérons, qu'un début. de beaux et confortables immeubles qui, tout en faisant le bonheur de ceux qui les habiteront, contribueront également à l'embellissement et à la prospérité de notre chère cité.

L'avis d'un technicien spécialiste Et maintenant, voyons à quel genre de construction, dans l'intérêt des propriétaires et des locataires, dans l'intérêt aussi du véritable embellissement de la ville, il <-st préférable de fixer notre goût. Evidemment, nous abordons là le côté technique de la question. Aussi nos lecteurs comprendrontils que nous ayons tenu à nous documenter.

L'Entreprise Tomine. de Rennes, est une de celles à qui la ville doit, en même temps qu'un très grand nombre de coquettes maisons particulières, des plus beaux immeubles modernes. Nous sommes donc allé frapper à la porte du vaste chantier qu'elle occupe avenue Chardonnet, dans les immenses bâtiments de l'ancienne usine de la Soie Artificielle. En l'absence du maitre, M. André Tomine, nous avons été reçu par le directeur, M. Barbé. Un homme jeune, actif, précis tout le physique porte l'empreinte de ses qualités. M. Barbé n'est pas seulement un technicien averti c'est un réalisateur. E;, lorsqu'il a compris le but de notre

visite, Il se prête, de bonne grâce, aux rigueurs de l'interview.

« Voyez-vous, nous dit-il, nous sommes guidés dans nos constructions par plusieurs idées maîtresses validité, agrément. Voilà toutes les qualités que nous voulons donner à nos immeubles. La supériorité des constructions en béton armé

Et comment y parvenez-vous ? Pourquoi surtout cette différence de construction entre les maisons anciennes et vos maisons modernes ?

Nous construisons, nous répond M. Barbé, non sans avoir rendu hommage à.la valeur des architectes et des entrepreneurs d'antan, d'une façon plus rationnelle que par le passé. C'està-dire que nous profitons des progrès réalisés par la technique moderne. Jadis, lorsque l'on bâtissait une maison, on ne connaissait pas les méthodes modernes qui permettent de se rendre compte de la résistance du sol sur le-

quel on allait construire. « Aujourd'hui, nous commençons, après avoir calculé la résistance du sol la technique moderne nous permet de le faire par assurer à la construction des fondations solides Sans entrer dans des détails techniques trop approfondis, je puis vous dire que toujours, nous effectuons avant de commencer nos fondations, des essais de résistance du sol sur lequel nous devons construire. Et nous établissons nos fondations en utilisant seulement le quart de. la résistance obtenu aux essais. C'est dire que nous avons ainsi une marge de sécurité très grande En outre, les plus basses fondations sont constituées par des semelles de béton arme qui, par leur rigidité, assurent une répartition parfaite de la charge sur le sol.

c Voyez-vous, poursuit M. Barbé, il faut savoir vivre avec son temps Plus de maisons aux murs d'argile. Il n'en coûte aujourd'hui pas beaucoup plus de construire des maisons solides et confortables, à la portée de toutes les bourses. L'industrie du bâtiment a fait depuis quelques années des pas de

geant sur la route du progrès. Et les 1/ossioilitës actuelles fon; que des realisa tons, qui ne datent pourtant que de l'époque d'avant-guerre, apparaissent aujourd'hui démodées et insuffisamment confortables ».

Nous interrogeons encore

Vous semblez, M. Baroe, ou plutôt votre grand patron, M. Tomine. semole avoir un faiole, une prédilection pour la construction en oéton arme.- ±-v.ur- quoi ?

Parce que, tout simplement, il s'agit tout d'abord d'une question de solidité. Expl.quons-nous pour un mur de maçonnerie, on admet généralement un taux de travail, c'est-adire de résistance à la compression, d'environ 10 kilogrammes au centimètre carré, tout en tenant compte bien entendu qu'il reste une marge ue sécurité correspondance. Pour le oéton armé, il a été démontre que ce taux de résistance à la compression atteignit 400 kilogrammes au centimètre carré. Or, nos constructions sont établies de telle façon que le maximum de travail ne dépasse jamais 50 kilogrammes au centimètre carré. Vous voyez donc qu'il nous reste, grâce à l'emploi du béton armé, une marge de sécurité que l'on ne saurait atteindre en utilisant la maçonnerie.

Il Il ne faut pas croire, du reste, que l'utilisât on du béton armé soit chose facile. Il faut éviter les aléas. Il faut bâtir Il sincèrement » solide, Et le béton armé est un procédé de construction duquel on peut attendre beaucoup quand on l'emploie à bon escient et selon les règles établies. C'est pourquoi, pour chacun de nos immeubles, nous faisons procéder par des ingénieurs spécialistes à des études qui nous permettent de bâtir avec une complète sécurité ».

Comment on construit un plancher insonore

L'emploi du béton armé présente encore un autre avantage celui d'assurer une liaison absolument parfaite à l'ossature de l'immeuble dont les différentes parties sont soudées entre elles par les colonnes et les poutres des planchers. Ainsi, chacune de nos constructions présente la force, la solidité d'un véritable monolithe ». Vos planchers, aussi, sont construits en béton armé ?

Oui, et cela pour plusieurs raisons. D'abord, comme je vous le dis plus haut, pour assurer à la construction la parfaite homogénéité d'un monolithe. Ensuite, parce que nous voulons, comme toujours, joindre le confortable au pratique: Les planchers en béton, véritables cloisons étanches. sont une garantie contre les risques

d'.ncendie; ensuite, ils nous permettent d'assurer qu'ils ne seront jamais des nids a v:rm« et que l'on ne risquera jamais d'être victime des champignons du bois. Enfin en utilisant 1 ceLte formule, nous engagecns et noua gagnons la lutte contre la sonorité. « Je le sais, c'est un reproche que Ion adresse aux constructions modernefs leur sonorité. Or, un plancher bien construit doit être insonore. Voici donc comment nous construisons nos planchers et nous avom ainsi obtenu satisfaction, et ce qui est mieux. satisfait nos clients. Les solives en bois sont remplacées nar des solives en béton armé, naturellement imputrescibles, ce qui évitera par la suite des frais d'entietien ou de réparations toujours onéreux. Ces solives sont rendues solidaires par une dalle en béton armé qui assure en même temps une répartition parfaite de la charge et contribue à la liaison parfaite de tout l'ensemble de la construction. Les « hourdis Qui sur le croquis ci-joint sont indiqués par le numéro 3 sont constitués par un corps creux qui tient lieu de coffrage aux solives et qui, véritable matelas d'air, constitue un premier isolant. Sur cet ensemble des cales de liège très énaisses sont posées sous les lambourdes qui doivent servir à la fixation du parquet et les isolant du béton.

ct Dans l'épaisseur des lambourdea, un recottage srécial est exécuté qui supprime la caisse de résonnance qui pourrait exister entre le parquet et le dallage en béton. Ainsi, termine M. Barbé, nous sommes assurés d'avoir des planchers insonores.

Une dernière question, Monsieur Barbé, pourquoi, ayant réalisé l'ossature de vos immeubles en béton armé, utilisez-vous pour la construction de vos murs, ces blocs de béton que vous fabriquez vous-même plutôt que des pierres ?

J'ai déjà en partie répondu à cette question quand je vous ai expliqué pourquoi nous voulions donner nos immeubles une ossature en béton armé. Nous voulons donner à nos constructions une étanchéité complète. Et nos blocs de béton avec leurs creux qui constituent de véritables matelas l'air nous donnent sur ce point une satisfaction entière que nous ne pouvons obtenir de la meilleure pierre.Pensez donc que nous fabriquons des blocs de béton qui nous donnent trois et quatre parois complètement indépendantes, ce qui constitue, n'est-il pas vrai, le meilleur et le plus effectif des isolants. Et puis. voyez-vous, pour recouvrir ces façades, un enduit spécial, facile d'entretien et tout d'abord résistant, suffit.

<t Et ce procédé nous donne une gg^

(Photo-cliché «L'Ouest-Eclair».)

Trois types des moellons en béton armé qui sont fabriqués à l'entrepris* Tomine deux, trois et quatre parois indépendants.

Une vue d'un chantier sur lequel on se prépare à couler une épaisse et solide femelle de béton armé,

COMMENT ON PREPARE LES FONDATIONS D'UN IMMEUBLE

rwîtSe contre l'humidité, garantie que nous ne pouvons obtenir a. ce les murs en maçonnerie. Les joints les mieux exécutes peuvent en effet laisser passer l'eau à la suite dune période de pluie prolongée.

Avant de qviUer M. Barbé, je voudrais lui demander encore quelques « tuyaux précis

c J'ai remaroué. Monsieur le Directeur, que les immeubles construits par les soms de l'entreprise Tomine et j'en connais quelques-uns, celui de l'avenue Janvier, à l'angle de la rue Dupont-des-Loges celui de la rue Jules-Simon, à l'angle de la rue Vasselot, celui de la rue de Viarmes ceux du boulevard de la Tour-d'Auvergne et de la rue Chicoeré celui de la place de Bretagne. pour ne citer que ceux-là parmi les nlus importants se distingua-ent par la forme élegante de leur architecture autant que par le souci nue l'on devinait de la part des constructeurs de pcrmettre i l'air et à la lumière de pénétrer facilement dans les intérieurs.

Cela, me répond M. Barbé, n'est pas de mon domaine. Voyez nos architectes. Ce sont eux qui nous livrent leurs plans. Il se trouve croyez bien du reste que ce n'est pas un hasard. car nous sommes, à l'entreprise Tomine, partisans du progrès que nous sommes toujours en communion d'idées. Nous voulons bâtir des constructions solides, agréables à regarder de l'extérieur. confortable à habiter et dotées, à l'intérieur, de tous les avantages que la vie moderne met à la disposition de tous. Nos architectes nous aident, nous tracent même la voie qut nous permet d'atteindre ce but. Voyez-les, ils vous livreront peut- être leur pensée. »

C'est ce que nous ferons dès la se- maine prochaine.

LES ROUTES A ÉVITER Les conducteurs de voitures automo- biles ou attelées sont informés que le Service vicinal fera procéder du lundi 12 au samedi 17 octobre au recharge- ment et goudronnage des parties de chemins désignées ci-après

Chemin n» 28 bis, entre Saint-Méen et Plumaugat route n- 773, entre Gaël et Paimpont chemin no 71, entre Landujan et Montauban chemin n, 67, entre la route n- 777 et le chemin no 3 de Sixt chemin n° 38, entre Gulchen et la Taupinais chemin n» 23, entre Potanger et Saint-Georgesde-Chesné chemin no 22. entre SaintMarc-sur-Couesnon et Vendel chemin no 23, entre la route n- 177 et le Potanger chemin no 112, interdiction de la circulation au Pont-Pasquier (en're Livré et Dourdain).

iiS L'ARRONDISSEMENT

PARTHENAY-DE-BRETAGNE

PETE LOCALE. La fête locale aura lieu le dimanche 18 octobre. Cette assemblée la dernière de la région attire toujours de nombreux visi- teurs.

Le programme comporte des attrac- tions variées course de bicyclettes réservées aux coureurs de Parthenay et des communes limitrophes, tir à la carabine, concours de palets et jeux divers pour les enfants.

MELES SE

FBTE DE MELESSE Service car Café Pont-Neuf, Rennes, 9 h,. 11 h., 13 h.; prix 8 fr. aller et retour. VERN-SUR-SEICHE

DONT ACTE. M. Louis Pierre, de Vern-sur-Seiche, fait connaître que :'accusation dont il a été vicitme le 2 octobre ne le concerne pas et il tient à faire savoir qu'il n'a nullement mis en cause un habitant du bourg. MONTREUIL-SUR-ILLE

CONCOURS DE PALETS. Nous rappelons que c'est aujourd'hui 11 octobre que la Société Palétiste Montreuillaise organise son concours de fin d'année à 5 m. 50 sur planche et 12 mètres sur terre. Comme de cou- tume, de nombreux prix en espèces et en nature seront attribués.

Les amateurs du jeu de palets et notamment les joueurs de la Sous-Fé- dération sont invités à participer à ce concours. BAL. Comme annoncé, un bal aura lieu dans la soirée à la salle des fêtes. Les habitués du bal et la jeunesse de Montreuil et des communes environnantes sont cordialement invités à cette soirée.

CORPS-NUDS

VOL D'OBJETS. La semaine der- nière, Mme veuve Boumiche Emilie, 36 ans, quittait son domicile de la Ha- leraie, en Bourgbarré, pour venir habi- ter à Venon, en Corps-Nuds. Son amé- nagement terminé, elle constata la disparition d'un sac qui contenait des livres divers, une paire de galoches et un assortiment de morceaux d'étoffe. Lorsqu'elle habitait à la Haleraie, plu- sieurs volailles et même du blé lui avaient été volés. Devant la récidives ses soupçons se portèrent sur une de ses voisines, et Mme Bourniche déposa une plainte à la gendarmerie de Janzé. L'enquête devait révéler l'identité de la coupable. Une perquisition faite au domicile de Mme veuve Aubin Eugénie, 48 ans, journalière à Venon. permit de retrouver le sac avec les divers objets, enfermé dans une huche, mais naturellement aucune trace des volailles. JANZÊ

AUJOURD'HUI. 9 h. 30. salle des Fêtes, rue Nantaise, cours de perfectionnement des S.O.R

14 h. 30: terrain du champ de Foire: la Boule Janzéenne. entraînement. LA FOIRE D'AUTOMNE. Au terme du délai utile en vue des dispositions à prendre par les exposants d'animaux. moteurs, machines, produits et denrées, il convient de souligner l'intérêt qu'auraient à ne plus attendre ceux des intéressés qui, jusqu'à présent, n'auraient pas cru devoir se hâter, car la grande foire d'automne est particulièrement importante et généralement suivie par une considérable affluence.

Elle aura lieu mercredi prochain 14 octobre.

ETAT CIVIL. Naissance. Ménard André. rue Nantaise.

Publications de marianes. Hervou'.n Louis. cultivateur à Essé et Désire Arm*nd'ne. cultivatrice à Lessart en Amaulis; Colliot Francis. cultivateur é CouailIaa « Thomas Augustine. cultivatrice

la Chubardlère; Prodhomme Julien, garue mobile à la 9- légion à Romainville (Seine) et Trohu Antoinette, employée de commerce rue de Lautivy; Bedel Constant, cultivateur à la Touche-Nicolle et Visse che Bernadette, cu tlvatîice à la V.olais; Cneimail Pierre, cultivateur à Boistrudin et Laurent Armandine. cultivatrice à Janzé Prodault Jean. charron, rue Jean-Marie Gaultier et Métayer Marie, cult:vatrice à Mémenier.

Mariage. Trochel Joseph, cultivateur à la Haie de TeUlay et Paillard Ro- salle. cultivatrice, même lieu: Court)- gni Alexis, couvreur-zingueur à Retiers (Ille-et-Vilaine) et Chllou Georgette. em- ployée de commerce, rue de Lautivy. Décès. Rieffel Maria, 37 ans. foraine place du Champ de Foire: Paillard J., cultivateur. 73 ans. à la Haie de Teillay; Malnoë Isidore. 60 ans. cultivateur au Tertre: Chedemall Hélène, 34 ans. sans profession rue de Châteauairon; Veuve Bouvr.'e, née Cosnard Marie, 64 ans, jour- nalière, rue de Bel'Air.

LIFFR£

LE BANQUET EN L'HONNEUR DE M. BESNEUX. C'est le samedi soir 17 octobre que M. Gasnier-Duparc, ministre de la Marine, remettra le ruban do chevalier de la Légion d'honneur à M. Besneuxr maire de Liffré. A cette occasion, les amis du nouveau décoré organisent un banquet qui aura lieu à 18 h. 30. Le prix de la carte est de 15 francs. S'adresser pour s'en faire délivrer à l'hôtel Rouzel. à Liffré, et à la Publicité Générale, rue de Rohan, à Rennes.

ETAT CIVIL. Naissances. Rouault Georgette, au boutg: Hochet Hélène. a.' Launay; Bruezière Pierre, au bourg: I Beaulieu Louis, à Busardière: Herveleu Lucienne, à la Baillée-Bragard :Guédeul' Pierre, à Foui:lard; Reuzé Pierre, les'

Ruelles-Boudet; Brlonne Gisèle, au bourg; Vallée Germaine, aux Mollières; Loinsard Bernard, à Beaugé; Gaillard Jeannine, à la Richelais: Thomas René, à Bout-Ue-Rue, Roulliaux Jeannine, vu Gué de Mordrée; Lenen Marcel, à Frouillard, Leuen Claude, à Fouillard: Roull:aux Louis, à la Goiip'llais: Fuseler Roger, à la Malécotals; Vincent Claude, à la Gautrais: Hamard Alain, à la. Mache:aa; Rupin Jeannine, à la Sorinais; Belhomme, à la Prêtais; Rouault Jean, au bourg; Boullier André, au bourg. llfariapes. Bédouin Jean-Marie, charron à Fouillard-Liffré et Fougeroux Clémentine, sans profession à Fouillard; Quesne Rémy, granitier à St-Hilaire-duHarcouët (Manche) et Henriette Gonle, employée de commerce à Liffré; Pierre Louis, entrepreneur à St-Aubin-du-Cormier et Marie-Louise Pierre, sans procier, cultivateur à Balazé et Angèle Aury, cultivatrice à Liffré; Francis Dartais, cultivateur à Liffré et Maria Esnault, cultivatrice à Liffré: Georges Baudy, couvreur à Liffré et Geneviève Rouesnel, sans profession à Liffré; JeanMarie Lestard, garçon boucher à Liffré et Valentine Gautier, sans profession à St-Ouen-de-la-Rouerie.

Décès. Anne-Marie Gontier, à !a Paierie. 68 ans: Marie Lecoq. veuve Baumi'jr à la Prétais. 58 ans; Alexandre Delatouclle, à la Richelais, 63 -ans; Françoise Maillard, rue de l'Hôtel-Dieu Rennes, 68 ans; Albert Guéret, à la Grosse-Roche, 5 ans; Claude Lenen. à Fouillard, 3 semaines; Félix Le Méhautê, 27 ans: Alexandre David, la Ballléesous-Champ-Fleury. 65 ans: Marie Four- nier, épouse Badoul. Bauge. 47 ans.. Marie-Ange Guillet, épouse Morel, à la Bretonniére. 62 ans; Jean Mandard. à Fouillard, 78 ans; Jean-Louis Ballouard, scierie de St-Pierre. 44 ans; François Baudy, a la Rousselais, 79 ans; JeanMarie Tondeux, à la Lande-Ragot, 58 ans.

RÉDACTION s 10 boulevard Jein-Janrt» (Tel 3-6S).

nfcPOT CENTRAL i 18. rue du Trikunal

LE CONCOURS-FOIRE AUX POULAINS

(Photo-cliché «L'Ouest-Eclair ».) Une vue de la foire.

Cette compétition qui clôt la série vérifie ce que nous avons souvent dit belle région agricole.

Les participants vinrent en effet nombreux. Un ensemble de 500 bêtes fut amené et soumis aux différents jurys réunis par la Municipalité fougeraise organisatrice de ce concours. L'animation ne cessa point pendant une longue partie du jour sur la vaste place Carnot, décor habituel de ces intéressantes cérémonies.

Des personnalités de la ville et de l'arrondissement MM. Lefas, sénateur Le Poullen. député; le maire de Fougères. M. Rebuffé; les maires des environs; MM. Le Bouteiller, conseiller général: Le Pays du TeiUeul, Guérin, A. Durand, Morel, conseillers d'arrondissement; etc. vinrent apprécier les produits de notre élevage fougerais (sur lequel en sa chronique si suivie notre éminent collaborateur, M. le colonel Charpy donnera ses appréciations).

MM. de Molliens. directeur des Haras d'Hennebont. fidèle habitué de nos manifestations locales; Louis, directeur des services vétérinaires d'Ille-etVilaine Pinson, vétérinaire à Vitré; Pilorget. vétérinaire; etc. composaient le jury.

A 16 heures, du haut de la tribune furent proclamés les classements divers. M. Lesongeur présidait, entouré de MM. Duhamel, autre adjoint; Jonard. commissaire général des concours et foires; Deshayes, Leclerc, conseillers municipaux: Carnet, secrétaire général de la mairie; Roynel, toujours dévoué organisateur assisté de MM. Hamard et Triguel.

LE PALMARÈS

1" catégorie. Pouliches nées en 1936. Brault Pierre, à la Villegontier, en Parigné, 125 fr.; Goussin Louis, Javené, 100 fr. et une médaille; Cherel Henri, Javené, 75 fr. et une médaille: Taligot Louis, Luitré, 50 fr.; Bordeaux Emmanuel, Luitré. 25 fr.; Galodé Jean, Romagné, 25 fr.: Helleux Joseph, SaintGermain-en-Coglès, 25 fr.; Goussin Louis, Javené, 25 fr.; Lemoine Alfred, Lécousse, 25 fr.; Feuvrier Henri, Lécousse, 25 fr.; Hubert Constant, Javené, 25 fr.; Delin Louis, La ChapelleJanson, 25 fr.; Pasquet Louis, Bazougedu-Désert. 25 fr.; Fouquet Pierre, Romagné Dénouai Armand, Javené, 25 fr.; Brouillard Ange, Le Loroux, 25 fr.; Fouquet Pierre. Romagné, 25 fr.; Pavis Joseph, Le Loroux, 25 fr.; Bordais Joseph, Le Loroux. 25 fr.; Denoual Armand, Javené, 25 francs. 2 CATEGORIE. Pouliches nées en 1935. Marion Jean, Javené. 100 fr. et une médaille; Gaillard Joseph, Javené, 75 fr. et une médaille; Ronceray Joseph, Parce, 50 fr. et une médaille offerte par l'Ouest-Eclair; Morel Joseph, Javené. 25 fr.: Pelé Louis, SaintGerma ln-en-Coçlès. 25 fr.: Monthorin Léon, Romagne, 25 fr.; Hubert Constant. Javené. 25 fr: Lebossé Louis, Fougères. 25 fr.: Bordeau Emmanuel, Luitré, 25 fr.; Delin Louis, La ChapelleJanson. 25 fr.; Martine François, Romagné. 25 fr.; Malle Louis, Javené, 25 fr.; Angenard Francis, Fougères, 25 francs.

3' CATEGORIE. Pouliches nées en 1934. Morel Joseph, Javené, 125 fr. i

I et une médaille; Morel Joseph, Javené, 100 fr. et une médaille; Malle Louis, Javené. 50 fr.; Marion, Jovené, 25 fr.; Gaumerais Armand, Saint-Germain-enCoglès, 25 fr.; Gaillard Joseph, Javené 25 fr.; Angenard Francis, Fougères, 25 fr.; Dénouai Marcel, Javené, 25 fr.; Gendron Alphonse, Poilley, 25 francs. 1" CATEGORIE. Poulains nés en 1936. Malle Louis, Javené, 125 fr. et une médaille; Malle Louis, Javené, 100 fr. et une médaille; Hubert Constant, Javené, 75 fr. et une médaille offerte par l'Ouest-Eclair; Prioul Joseph, Saint-Sauveur-des-Landes, 50 fr.; Duhamel Armand. Parcé, 50 fr.; Guillard-J.-M., Parigné, 25 fr.; Rimpot Joseph. Luitré, 25 fr.; Milet René, SaintGermain-enXîoglès. 25 fr.; Vve Torel, Luitré. 25 fr.; Lemarie Prosper, Romagné. 25 fr.; Vve Bertel, Javené, 25 fr.; Malle Louis, Javené, 25 fr.; Roger François, Lécousse, 25 fr.; Gaumerais Armand, St-Germain-en-Coglès, 25 fr.; Balluais François, La Selle-en-Luitré, 25 fr.; Legeay Joseph, Parce, 25 fr.; Jumelais Alfred. Le Loroux, 25 fr.; Hubert Jean, Luitré. 25 fr.; Poirier Jo- seph. Laignelet. 25 fr.: Roger François, Lécousse, 25 fr.; Hardy Alexandre, Landéan. 25 fr.; Janvier Jean. Pari-'gné. 25 fr.; Martine Pierre, Romagné, 25 fr.; Vve Lemoine, Lécousse, 25 fr.; Deleurme Alfred, Saint-Germain-enCoglès, 25 francs.

3' CATEGORIE. Poulains nés en 1934. j Champas Auguste, La Roirie en Chauvigné. 125 fr. et une médaille; Guérin Théodore. Louvigné-du-Désert.) 100 fr. et une médaille: Champas Auguste, Chauvigné, 50 fr. et une médaille: Barbier Alexandre, Tremblay, 50 francs. :le CATEGORIE. Poulains nés en 1935. j Tourneux Michel, Lande-Ronde, Gosné. 100 fr. et une médaille; Lebreton Joseph, Luitré, 75 fr. et une médaille Hubert Jean, Bas-Chevalier, Luitré. 50 francs.

Championnat de pouliches. Maline, appartenant à M. Morel Joseph, à La Nogrix en Javené, une médaille. Championnat des poulains. Leray, appartenant à M. Champas Auguste. à la Roirie, en Chauvigné, une médaille. AUJOURD'HUI

Le service pharmaceutique est assuré par M Deshayes. rue de Paris.

A l'école de Bonabry, rue Du-Guesclin. mat:h de basket Avant-GardeEspérance.

pérance (2)-Cadets de Bretagne (2). Au terrain de Beaucé A.G.L. (2)-St- A 13 45 matinée dais les cinémas. A l'Etoile Justin de Marseille. Au Peuple La voix sans visage. Au Familla Variétés.

A 14 h. 30. au stade municipal Espérance 111-Cadeta (1). Au terrain de Beaucé A.G.L. (l)-St- Hilaire Il Salle Guillaume matinée dansante, A 17 heures seconde matinée dans les cinémas. I Rue Ra'ller Ces Messieurs aux cha- j peaux noirs A 20 h 45 à l'Etoile Justin de Mar- seille. Au Famllia Variétés. DANS LES ENVIRONS

A St-Jean-sur-Coufiinon Inaugura- tion du monument aux morts.

A Romaine réunion des pères de lamllla. ]

CHAMBRE DE COMMERCE La régios foageraise

à l'Exposition de 1937

Le Comité de Bretagne de l'Exposition de 1937 ayant formé le projet d'exécuter dans le centre régional une grande fresque photographique representant l'activité économique de notre province, a demandé aux Chambres de Commerce de lui faire parvenir tous les documents utiles à cette fin. Le président et les membres de la Chambre de Commerce de Fougères, pressentis dans ce but, font appel à leurs commettants, industriels en chaussures ou accessoires, chefs d'entreprise de granit (extraction et taille), propriétaires de toute industrie ou artisanat représentatif de l'activité de notre région cristallerie, saboterie, fromagerie, scierie, etc. pour leur envoyer des clichés et des vues de leurs usines ou chantiers autant que possible en fonctionnement. Ce sera pour tous une excellente propagande et une publicité fructueuse pour notre région fougeraise.

Prière de les grouper et de les en- voyer au plus tôt à l'adresse de la Chambre de Commerce de Fougères ou de son président, 16, rue de Nantes, Fougères. {Communiqué). Le Cabinet dentaire de M. J. PLANTIER sera fermé du Il au 17 Octobre inclus (période militaire).

LA VIE SYNDICALE RÉUNION

A LA MAISON DU PEUPLE Demain lundi, à 20 h. 30, réunion générale de tous les couseurs, rabat- teurs, fraiseurs et déformeurs.

Ordre du jour Compte rendu des délégations et avantages obtenus les réponses à faire à la chambre patronale.

SITUATION AMÉLIORÉE

A ERNËE

La situation s'améliore sensiblement dans le milieu de la chaussure à Ernée. Le secrétaire de la Fédération des Cuirs et Peaux, M. Fournier, a pris part au débat.

Notamment en ce qui concerne le cas des ouvriers de l'usine de M. Mé- tairie, un premier accord a été conclu. Un relèvement de 25 sur tous les articles a été obtenu ce pourcentage intéressant est d'ailleurs dans les limi- tes des contrats.

Cinéma du Peuple Tél. 0-49 MURATORE dans

LA VOIX SANS VISAGE sur scène.

MENUS FAITS

LA CUEILLETTE CONTINUE

On ne manque pas de noter dans les conversations fougeraises une sorte de leit-motiv certains jeunes gens (filles ou garçons) ont'ou affectent des allures lamentablement équivoques. Nous avons dit hier les premiers résultats d'une rafle opérée. Elle ne sera point la seule, nous en sommes convaincus.

Ajoutons aujourd'hui, à la brocette une autre jeune personne, mineure elle aussi, qui s'est rendue coupable d'un vol en fabrique.

Une prépareuse de l'usine Crosnier, Mme Bardou, demeurant 10, rue des Vallées, ne retrouva plus son sac à main à la fin d'une journée de travail. L'objet renfermait, outre une somme de 27 francs, de ces tickets de fabrication qui servent au paiement en fin de semaine. Mme Bardou en possédait pour une valeur de 400 paires environ, soit une soixantaine de francs. Elle prévint ses employeurs.

La voleuse n'avait pas pensé à cela. Huit des tickets furent trouvés dans le paquet de la demoiselle comme elle ne travaillait pas à la même équipe que Mme Bardou, le larcin fut découvert. La police alertée, M. Guérinel se présenta à l'usine et interrogea la coupable. Elle commença par se défendre vivement et dans un bel élan proposa même une perquisition dans la chambre garnie qu'elle occupe depuis un mois. Sous le matelas du lit le sac fut découvert, ainsi qu'un paquet des tickets l'argent avait été dépensé. La gamine avoua, forcée. L'affaire connaîtra un prolongement, car les malheureux parents de la jeune voleuse n'éprouvent aucun désir de revoir leur progéniture, qui leur avait faussé compagnie il y a un mois. La jeune a main croche a été déférée au Parquet.

UN AUTRE VOL

M. Chesnais, 36, rue de Bonabry, a remarqué la disparition de sa pompe à vélo. Il n'a aucun indice ni soupçon sur l'auteur de ce vol.

PROPRIÉTAIRE ET LOCATAIRE La police est intervenue pour apaiser un locataire de la rue de Rillé. qui menaçait son propriétaire habitant cependant rue de la Forêt.

A INSCRIRE A UN ACTIF»

Un hôtelier de la ville est venu déclarer avoir été victime du nommé Noël Joseph, arrêté hier pour vagabondage, qui était venu passer une nuit i: à sa maison en compagnie de la fille appréhendée en même temps, et était parti sans payer.

LA RÉUNION PUBLIQUE DU G. R. A. C. Sous les auspices du groupe des Anciens Combattants Républicains s'est tenu hier soir sous les Halles un meeting pacifiste. Tour à tour, MM. | rôle. Ils parlèrent de l'idéal pacifiste. Le délegué parisien des R. A. C., M. Sénac, reprit les paroles des orateurs qui l'avaient précédé. Mais pour les gonfler davantage. Personnalité véhé- mente, M. Sénac présenta un exposé haut en couleurs. Et il en prend le prétexte inattendu en ces temps où les diplomaties militent pour la non- intervention pour demander des avions et des armes pour les frères d'Espagne p, grâce à une souscription. M. Sénac fait même à ce propos d'étranges révélations.

Les assistants qui étaient sous les Halles se retirèrent. commentant en particulier lès allégations de M. Sénac-

SAINT-BRICE-EN-COGLES

TOURNÉE DU PERCEPTEUR. Le percepteur de Saint-Brice-en-Coglès informe les contribuables qu'il se rendra dans les communes ci-après en vue du recouvrement des impôts A Coglès, le 21 octobre, à 9 heures à Montours le 23 octobre, à 9 h.; à StGermain, le 28 octobre., à 9 h. à StHilaire, le 20 octobre, à 9 h. à StMarc, le 16 octobre, à 9 h.

Attendu que ces tournées seront les dernières de l'année, M. le Percepteur prie MM. les redevables qui ne l'ont pas encore fait de vouloir bien profiter de son passage dans les communes pour s'acquitter de leurs impositions. VERIFICATION DES POIDS ET MESURES. Demain, dans une des salles de la mairie, M. le vérificateur procédera à la vérification des poids et des mesures des commerçants de la commune à partir de 9 h. du matin. LOUVIGNE-DU-DESERT

AUJOURD'HUI. A l'Ecole des gar- çons reprise des cours des S.O.R. A 9 h 30 Réunion du Conseil municipal.

A 14 heures, terrain de Monthorin, rencontre comptant pour le championnat de l'Ouest 1" série U. S. de Liffré contre U. S O. Louvignéenne.

A 14 h. 30 terrain de Jovence match amical, Jeanne-d'Arc de St-Hllaire (2) contre Etoile Sportive Louvignéenne Il A 20 heures, à Ciné-Jovence représentation de la première épisode des Misérables « Une tempête sous un crâne. »

Service pharmaceutique assuré par la pharmacie Hervé, place du Prieuré. ANTRAIN-SUR-COUESNON

AUJOURD HUI. Assemblée an- nuelle de la Saint-Denis. A 9 heures, gare Etat départ du Grand Prix des débutants.

12 h. 30, place Clémenceau départ du Grand Prix des Commerçants. Tout 1 après-midi et la soirée, attrac- tiens foraines au Champ-Saint-Denis, route de Fougéres.

Ufcl-OT CENTRAL 12 roe de jJX. AUJOURD'HUI

Pharmacien de service: M. Lambert, rue de la Borderle.

A 1 h. 30. hôtel du Chêne-Vert, départ du Véloce Club pour Servon-sur-Vilaine. A 1 h. 30 au stade Municipal matchs (A.S.V. (1 et 2) contre Evron (1 et 2). A 15 h. et 20 h. 30 au Palace-cinéma séances: au programme: La fugue de Mariette.

14 H., CAFE DES SPORTS, BAL MUSIQUE MUNICIPALE. Les jeunes gens désireux de suivre les cours de l'Ecole préparatoire de mu- sique, de la Musique municipale de Vitré, dans lesquels on leur enseignera le solfège et le jeu des divers instruments dont se compose une musique d'harmonie, sont priés de se faire inscrire dès maintenant et au plus tard avant le 30 octobre, les mardi et jeudi, de 8 heures à 8 h. 30, à la salle des répétitions, ancienne chapelle du Collège de garçons, rue du Collège.

A. S. VTTREENNE. Les cours de préparation militaire vont commencer incessamment. Les jeunes gens désirant les suivre sont priés de se faire inscrire chez le secrétaire, 19 bis, boulevard Chateaubriand.

(Les avantages sont: choix du régiment, permission supplémentaire.) Nous sommes heureux de renouveler le succès de nos lauréats de 1936: présentés 7, reçus 7.

MUTILES & INVALIDES DU TRAVAIL. Une grande réunion toute spéciale sera faite par M. Antoine Bouget, secrétaire départemental du groupe des Mutilés et Invalides du Travail, le dimanche 18 octobre, a 9 heures du matin, salle de la Justice de Paix, place du Château.

SYNDICAT DE LA CHAUSSURE. Les camarades de la Chaussure (C. G. T.), sont priés de passer à l'Union locale, place du Château, le lundi 12 octobre, de 17 h. 30 à 18 h. 30, pour y acquitter le montant de leur cotisation du mois en cours.

Nous rappelons à tous les camarades. que la date fixée pour le versement des cotisations est le deuxième lundi de chaque mois, de 17 h. 30 à 18 h. 30; le lieu salle des Syndicats, place du Château.

AURORE DE VITRE. A 9 h. 20, place de l'église Saint-Martin, rassemblement de toute la société fanfare, gymnastique (pupilles et adultes). Prendre la tenue d'hiver béret, vareuse, pantalon blanc, sandales blanches s'il ne pleut pas. Le défilé part à 9 h. 30.

IMPOT SUR LE CHIFFRE D'AFPAIRES. Le contrôleur des Contributions Indirectes rappelle aux redevables qui bénéficient du régime forfaitaire, que l'impôt du troisième trimestre est payable en octobre. ETAT CIVIL

Naissances. Yves Barbet, rue du Four, 13; Jean-Michel Piette, rue Pasteur. 16; François Maujcion. à la Ferronnière Michel Boum. Promenades du Val. 1.

Publications de mariages. Pierre Pottier. cultivateur à Bouffort et Marie- Rose Pottier. cultivatrice à Etroites Henri Lebreton, cultivateur à Roufftgné et Marie Faucheux, sans profession, à Montreuil-sous-Pérouse.

Auguste Marquet, cultivateur à Vitré et Reine Lelièvre. cultivatrice à Aclgné. Mariages. André Sonnet, mécanicien rue du Château-Marie et Marie Leconte employée de Commerce, rue Sévigné Jean-Marie Renoult, cultivateur à St- M'Hervé et Anna Rivière couturière à Décès. Marie Pigeon, épouse Ronsin, taUieuse. 56 ans. rue des Augustins; Va- fer. 44 ans. rue Bertrand d'Argentré; léry Leclère. employée de chemin de Francis Cormier ,employé de chemins de fer, 42 ans, rue Pasteur, 13: Joseph Rupled lieutenant-colonel d'artillerie en retraite, 85 ans, rue du 7C-R.-I.

RETIERS

ASSISTANCE AUX VIEILLARDS. Le receveur municipal informe les ¡ intéressés qu'il procédera mardi 13 Il octobre, au paiement des allocations 1 d'assistance aux vieilards, infirmes et nicurables. S. Ô. R. Aujourd'hui, à 10 heures, j salle communale des Fêtes, cours de perfectionnement des S. 0. R. du canton de Rétiers.

MARCILLE-ROBERT

CHUTE GRAVE. Jeudi, dans la soirée, Mme Louet, couturière. 60 ans, demeurant à Marcillé-Robert. rentrait paisiblement à, son domicile, après

avoir passé sa journée & la coutuil chez M. de la Haye. Arrivé presqu'en face de sa maison, elle tomba lourd»'ment sur le sol. On s'empressa de lui porter secours et M. le docteur Vallarché, de Rétiers, appelé aussitbt, vint lui prodiguer ses soins. L'honorable praticien constata que Mme Louet, indépendamment de nombreuses ecchymoses qu'elle portait à la figure. s'était fracturé l'avant-bras droit. Un long repos sera nécessaire à son rétablissement que nous souhaitons complet.

REPRESENTATIONS THEATRALES. Les acteurs de la vivante troupe du patronage Saint-Joseph préparent en ce moment deux pièces très intéressantes qu'ils donneront les dimanches 18 et 25 octobre. Voici les titres La Victoire de la Terre, drame rural en 3 actes, et Le docteur Oscar, comédie vaudeville en un acte de Antony Mars. En outre. les as du rire préparent de multiples intermèdes comiques, qui dérideront les plus moroses. Retenez bien les dates: 18 et 25 octobre. Ouverture de la salleà 16 h. 30. VISSEICHE

ETAT-CIVIL. Naissances. Denise Heinry, à la Bonnière; Jeanne Goueanard. à la Cornouaille.

Mariages. Joseph Morel, cultivateur, à LasJambe en Esse. et Mathilde Tiriau, cultivatrice, à la Haute-Onglé» en Visseiche; Pierre Malnoë, cultivateur, à la Florenciére en Visseiche, et Denise Tramhel, cultivatrice, à la Lande en Marcillé-Rooert.

Publication de mariage. François Meneult, cultivateur, à la Basse-Cour en Visseiche, et Rosalie Guiffault, cultivatrice, aux Cours-Drouelles en Visseiche. Décés. Veuve Bécan, née Joséphine Bodin, 66 ans, cultivatrice à la Gaufrai». LA GUERCHE-DE-BRETAGNE

AUJOURD'=. A 10 heures, séance des S.O.R. à la gendarmerie.

A 13 h .30: concert offert par l'asse. ciation Philharmonique à ses amis et à ses membres honoraires au patronage, route des Sablonnières.

A 15 h. 30 et 20 h. 30: séance de cinéma parlant: Mon coeur t'appelle, salle des fêtes, avenue de la République. SERVICE PHARMACEUTIQUE. Le service pharmaceutique sera assuré aujourd'hui, aux heure: habituelles. par la pharmacie Tréquesser, place de la Mairie.

ETAT CIVIL. Naissance. Quinton Suzanne, rue du Cheval-Blanc. Décès. Bertin Jean-Marie, 60 ana, maçon, faubourg de Rennes.

UEPUT CENTRAL Boe Notre-0 AUJOURD'HUI

Pharmacien de service M. Hays. Grande-Rue.

Boulangerie ouverte M. Desprês-Le Boux, place Duchesse-Anne.

14 h. 30, parc de Beaumont, match de championnat U. S. St-Conwoïon contre A. C. Redonnais.

14 h. 30 et 20 h. 30, matinée et soirée, Artistio-Palace Juanita.

Les élections municipales

Comme nous l'avons annoncé hier, nous publions ci-dessous la liste présentée par la majorité du Conseil nmnicipal aux électeurs de Redon LAGREE François, docteur, rue de l'Union.

THEBAUT Marcel, docteur, rue Thiers MAGNIEN Léonce, commerçant, Croix de Guerre, rue Thiers.

SIMON Eugène, conseiller d'arrondissement, rue de Vannes.

RIAUD J.-Marie, commerçant, Légion d'Honneur, Croix de Guerre, Grand'Rue.

RICHER Paul, entrepreneur, membre de la Chambre de Commerce, rue de Vannes.

TIIOMAS Pierre, eultivateur à Codilo. RIO Joseph, commerçant, Crois de Guerre, Grand'Rue.

SEBILLEAU Gaston, industriel. Médaille Militaire, Croix de Guerre, Le Patis.

BALU Pierre jils, cultivateur, Briango. GUERIFF Henri, préparateur en pharmacie. Le Pellerin.

GUEVENOUX Alexis, cultivateur, Croix de Guerre, Chêne Milan.

ARNAUD Louis, ajusteur à la Bouère. BOUCARD Pierre, cultivateur à la Jalousie.

CARO Joseph, commerçant, Médaille Militaire, Croix de Guerre, rue de Fleurimont.

GAUDICHON Lotns, huissier, Légion d'Honneur, Croix de Guerre, plaoe du Parlement.

GUILLEMOT Vincent, cltarron. Croix de Guerre, Médaille Militaire, Saint. Barthélémy.

HEMER Jean, représentant de commerce, rue Victor-Hugo.

HEURTEL Alphonse, commerçant, Crois de Guerre, rue Thiers.

LUCAS Charles, cuaivateur, Croix de Guerre, Chêne Milas

REGENT Hishi, horticulteur au Patis; RIALLANT EDouARD, bijoutier. Médaille Militaire, Croix de Guerre, Grand'Rue.

SAUDRAIS Guillaume, jardinier. Médaille du Travail, Beaurepaire.

REUNIONS D'ARTISANS. Plusieurs réunions d'artisans ont lieu aujourd'hui dimanche 11 octobre

A Langon, salle de la Mairie, 11 h. 15

A Sixt-sur-Aff, salle de la Mairie, à 16 heures

A La Chapelle-Saint-Melainc, salle du Patronage, à 7 heures

A Broons-sur-Vilaine, salle de la Mairie, à 9 heures.

Le Comité de Redon de l'Union des Artisans d'Ille-et-Vilaine espère que tous les artisans viendront assister à ces séances, qui 'fera connaître le grand mouvement artisanal si utile et si nécessaire à l'heure présente pour la sauvegarde des professions.

LE PRIX DU LAIT. Les laitiers font annoncer qu'à partir de ce jour le litre de lait sera vendu 1 franc, au lieu de 0 fr. 90.

ETAT CIVIL

Naissances. Joél Labouêre. quai Sfc. Jacques: Alain Maugendre, rue Jean. Jaurès: Philippe Giquet de Pretssao. C rue de la Gulchardala,

Publication de mariage. Amédée Caris, sculpteur à Beaumont, Redon et Anne Penhaleux. à. p., à Rieux.

Mariage. Maurice Després, boulanger à Jouy-en-Josas (S.-et-O.) et Marthe Guèrin, s. n., 10. Grande-Rue. Redon.

Décès. Jean-Marie Leroux, 41, ans. domlcilié à St-C:oud, époux de Félicité Ker'.ea-u. Hôte:-Dieu. Alexandre Pelle- rin. f2 an.î, époux de Anne Morice, ào- micilié rue Jean-Jaurès. Hôtel-Dieu. BAIN-DE-BKET.»ONE

AU PATRONAGE. Aujourd'hui, à 15 h. 30 et à 20 heures, séance de ciné- ira parlant. Au programme J'ai peur de moi. comédie et en première partie, documentaire Ombre sur l'Europe et un reportage unique fur Dantzig et un drame Obsession. Prix habituel des places 3 fr.. 2 fr. et 1 fr. les enfants. Retenez bien les dates des 18 et 25 octobre. car ces jours-là au patronage. le groupe théâtral nous présentera la célèbre comédie en 5 actes La Cagnotte de E. Labiche. C'est l'occa- j sion pour nous de passer une agréable anrJE-midi. vous serez malades de rire. Qu'on se le dise, et tous au patronage les 18 et 25 octobre, à 16 heures, pour applaudir nos vaillants acteurs. LE SEL-OE-BRETAGNE

AMICALE DES TIREURS ET PALETTISTES. L'Amicale des tireurs et palettistes du canton de Le Sel organise de grands concours de tir à la carabine et de palets. les dimanches il. 18 et 25 octobre 1936. pour lesquels 400 francs de prix seront distribués. Ces concours. ouverts à tous. auront lieu chaque dimanche, de 10 heures à 12 heures. et de 14 à 16 heures à l'école pub'ique de garçons de Le Sel. La distribution des prix aura lieu le dimanche 25 octobre. à 16 h. 30. TOURNÉE DU PERCEPTEUR. Le percepteur de Bain-de-Bretagne prévient les habitants de Le Sel qu'il se tiendra à la mairie de Le Sel pour la perception des impôts le jeudi 15 courant, de 10 heures à 11 heures. ECOLE DE PERFECTIONNEMENT DES S.O.R. La première séance de l'école de perfectionnement des S.O.R. du canton de Le Sel. a lieu aujourd'hui dimanche 11 octobre, à la mairie de Le Sel. de 9 heures à il heures. Au programme 11 Etude et emploi de la bousso'e directrice; 2" La section de premier échelon dans l'approche. Tous les sous-officiers, caporauxchefs. caporaux, brigadiers-chefs et brigadiers. sont invités à se présenter à cette séance.

LA COrYÈRE

PASSAGE DU PERCEPTEUR. Le percepteur de Janzé informe les contribuables qu'il se tiendra à leur disposition le mardi 13 octobre, à la mairie, de 9 heures à 11 h. 30, pour le recouvrement des impôts et le paiement des diverses allocations.

SAINT-GANTON

INCENDIE. Hier. Mlle Augustine Leroux, demeurant chez ses parents. les époux Leroux Auguste, de la Rochelle, a son levé vers cinq heures, s'aperçut que le cellier de la ferme ainsi qu'une petite écurie y attenant, étaient la proie des flammes.

L'alarme ayant été donnée, les voi- sins réussirent après deux heures d'ef- forts à maîtriser l'incendie.

Les dégâts sont assez importants. Dans l'écurie, le taureau qui s'y trouvait fut entièrement carbonisé et du çellier et de l'écurie incendiés, il ne reste plus que les murs.

L'incendie, d'après l'enquête, proviendrait des cendres déposées dans le ce'lier qui n'étant pas entièrement consumées. ont communiqué le feu. Toute idée de malveillance doit être écartée.

BAIXON

NOCES D'OR

Jeudi dernier. 8 octobre, ont été célébrées en l'église paroissiale de Baulon. au milieu des membres de la famille, les noces d'or de M. Jean Robin, né à Baulon. le 22 mars 1863. et de son épouse. née Anne-Marie Corvaisier, née aussi à Baulon, le 26 mai 1864. et mariés le 3 octobre 1886. M. et Mme Robin, les heureux jubilaires de jeudi dernier, sont le plus bel exemole d'attachement et de fidèlité au sol natal qu'on puisse citer. Leur acte de mariage mentionne en effet que les familles Robin-Corvaisier habitent Baulon depuis plusieurs siècles. Et cependant les soucis, les peines. les chagrins, ne leur ont pas été épargnés.

Des six enfants Robin-Corvaisler, deux seulement accompagnent les aïeux dans leur vieillesse Victorine Robin, épouse de Victor Perron, entrepreneur de maçonnerie à Baulon, et Placide Robin, facteur à Mordelles. Une fille est décédé à l'âge de 18 ans et trois autres dans leur jeune âge. Fête intime d'une famille honnête et probe, où l'on a souhaité à_M. et Mme Robin, dont la vieillesse est si verte, de longues années de bonheur i et de santé.

L'Ouest-Eclair s'y associe.

MERMEL

Vol de bicyclette

Le 4 octobre, dans la soirée, M. Récaud Etienne, mécanicien à Mernel, constatait la disparition de sa bicyclette, qu'il avait laissée à la porte de la maison de sa grand'mère.

Il crut à une farce, mais comme le vélo n'a cas été ramené, M. Récaud a porté plainte pour voL

AUJOURD'HUI

Service pharmaceutique Josset, rue de la Saulnerie.

9 à 11 heures, Caisse d'Epargne, de service M Lambart.

De 9 heures à 11 heures, cours des S.O.R. école des garçons.

De 9 heures à 11 heures, cours de préparation militaire, salle de gymnasMUSIQUE MUNICIPALE. A la salle des réunions de la rue Saint-Nicolas, lundi, à 20 heures, répétition pour alto et saxophone. Le même jour, à 20 li. 30, solfège clé de sol.

Le mardi, à 20 heures, pistons, basses pour répétition.

Le mercredi, solfège clé de fa à 20 h. Jeudi, à 13 heures, cours de solîége pour les jeunes et 3 14 heures pour les filles.

Vendredi, à 20 h. 30, répétition générale pour tous les musiciens.

Le dimanche 25 octobre, à 21 heures, à la salle Lefeuvre, Hôtel de l'Ouest, sera donné un grand bal au profit de nos musiciens et des jeunes du cours de solfège.

ETAT CIVIL

Naissances. Tessier Jean, rue de Coulon: Berthreux Thérèse.

Publication de mariaye. Petitpas Louis, cultivateur à Iffendic, et Pivan Berthe, à Montfort.

Mariage Gacel Jean-Marie, cultivateur, et Thétlot Marie, cultivatrice. a Montfort.

SAINT-MEEN-LE-GRAND

COURS DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE. Tous les souf-officiers de réserve inscrits, sont priés de se trouver dans la salle de la Mairie, à 9 h. 30.

Présence indispensable, pour régler certaines questions pour les séances prochaines.

SEANCE THEATRALE- Aujourd'hui, 11 octobre, à la salle du Patronage Saint-Joseph: séance théâtrale par les artistes du Patronage: LExpiation, un beau drame du XIIh siècle, avec chants et costumes.

Aux entr'actes: chansons et duo ultra-comique, z z z z z zzz z Première séance à 16 IL 30; deuxième séance èà 20 h. 30.

Billets che M- Morel et à l'entrée de la salle.

MONTAUBAN

TOURNEE DU PERCEPTEUR.- Le percepteur de Montauban se tiendra à la disposition des contribuables pour la perception des impôts à la mairie de Landujan, le 17 octobre, de 9 h. à 12 h. à la mairie de Boisgervilly, le 13 octobre, 9 h. à 12 h. à la mairie de Médréac, le 16 octobre, de 9 h. à 16 h. ETAT CIVIL (septembre). Naissances. Daabot Claude, en ville Després Janine, la Ville-Durand Robin JeanLouis, a la Londe-Josse: Bertinarla MaryDanielle. en vl11e: Cochu Simone, en ville Trioau'.t Maurice, à la Moucherais Rabiniaux Alice, au Pré-Lembert. Mariages. Garnier Joseph, facteurreceveur a Isserteaux (Puy-de-Dôme), et Ruault Jeanne, couturième à Montauban Collet Marcel, cultivateur à Médréac, e' Hamonic Maria, cultivatrice. à la Mérandais. en Montauban.

Décès. Ablain Marie, épouse Cadorel Julien, 84 ans. à La Brohinlère Var-

REDACTION ET PUBLICITÉ 8. place Chateaubriand. Teleph. de Jour 26-98; de unit 23-O. OFFICE DES VOYAGES DE « L'OUEST-ECLAIK » t Mime adresse. DEPOT i. ne Loute-DuTCML 20.000 personnes ont défilé cette nuit à la gare maritime

transformée en chapelle ardente

ce terrible naufrage, est arrivé daS la soirée, où il a commencé à veille» devant les cercueils de ses camarades. Sa couronne a été déposée avec les autres, simple et cravatée aux couleurs tricolores, elle témoigne de sa sympathie et de sa douleur; celle-ci est vraiment grande et les f amtflea qui se pressent autour de lui pour obtenir des renseignements sur les derniers moments des leurs, l'avive à chaque instant.

Il ne s'explique toujours pas comment il a pu échapper à la mort. Ce soir, il s'est rencontré avec Mlle Martine Charcot, dont la douleur est muette. Celle-ci, après avoir ,Obtenu quelques renseignements sur fa mort de son père, avec un courage magnifique, a félicité le maitreyGomdec d'avoir échappé à la mort et l'a invité à remercier la Providence.

De longtemps Spmt-Malo n'oubliera pas cette fune soirée.

UN AJiflÈTË MUNICIPAL

Un arrêté a été pris au sujet du stationnement et de la circulation des véhicules pendant les cérémonies du dima'nche 11 octobre 1936, en l'honneur des victimes du naufrage du Pourquoi-Pas ?

Cet arrête stipule que

Pendant la journée du 11 octobre 1936, depuis le matin jusqu'à la fin des cérémonies organisées en l'honneur des victimes du naulrage du PourquoiPas ? la sortie et l'entrée de tous les véhicules se fera par la porte SaintVincent, la réglementation du station- nement et de la circulation des véhi- cules intra-muros restant en vigueur. La circulation et le stationnement des véhicules sont interdits formellement sur J'Esplanade de la gare maritime entre le quai Saint-Louis, le quai Saint-Vincent et les remparts sur l'Esplanade Saint-Vincent, ou sur la chaussée à l'emplacement habituellement réservé aux taxis.

Les auto-cars ou voitures de transports en commun assurant un service régulier entre Saint Malo Rennes, Saint-Malo-Dinan, Saint-Malo-Fougères, Saint-Malo-Cancale, etc. ou un service d'excursions entre Saint-MaloLe-Mont-Saint-Michel ou autre lieu. autorisés à stationner habituellement quai Saint-Louis, quai Saint-Vincent ou Esplanade Saint-Vincent devront stationner dans l'ordre ci-dessus indiqué, quai Duguay-Trouin, devant le Casino, le premier véhicule en face et à hauteur de l'entrée Sud du jardin de cet établissement.

Les taxis et voitures de place, habituellement autorisés à stationner entre la Douane et l'Octroi, quai SaintVincent, ou sur la chaussée en face de l'aubette des tramways, parallèlement au Jardin des Douves, stationneront, quai Duguay-Ttouin, les taxis en bor.dure de la chaussée, sur le terre-plein.

Sautt-Malo, 10 octobre. (De notre rédaction). Au début de la soirée, à son arrivée de Paris. M. GasnierDuparc. ministre de la Marine, entouré de l'amiral Devin, préfet maritime de Brest, et des officiers d'ordonnance de son cabinet, s'est rendu à la gare maritime, où il s'est longuement incliné devant les cercueils et a présenté ses condoléances aux famillesDepuis huit heures hier soir et jusqu'à près d'une heure plus de 20.000 personnes venues de toute la région, ont défilé devant les cercueils des marins du Pourquoi Pas ? alignés dans la gare maritime.

A une cadence rapide, la foule composée de toutes les classes de la société. était canalisée par les gendarmes et par les agents du service d'ordre, cependant qu'aux entrées les arrivants augmentaient sans cesse. Le spectacle, à la lumière et dans la nuit, est encore p'us impressionnant que cet après-midi. Les hommes qui montent la garde semblent des figures de cire. Partout les couronnes et les gerbes de fleurs s'amoncellent. Le maitre Gonidec, seul échappé à suier M&rie-Louise, veuve Gibier, 69 ans. à la Boulaie Anonyme Massart, à la Tiolals Guyon Yvonne. 26 ans. célibataire, la Ville-Goudalan.

PLELAN-LE-GRAND

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Aujourd'hui il sera assuré par la pharmacie Le Chantoux, Grande-Rue. BRETEIL

ETAT CIVIL (août et septembre). Naissances. Chapon Odette, aux Landes de la Motte: Cotard Joseph, au bourg; Hubert Maurice, aux Aubiers. Publication de mariage. Monvoisin Emmanuel, cultivateur à Breteil et Hubert Albertine, cultivatrice à Breteil. Décès. Gouret Léon. 37 ans, forgeron au Chesnot.

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair »J

DEUX PHASES DU DEBARQUEMENT DES CERCUEILS DU TRANSPORT ce AUDE »

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 11 octobre 1936 24

TOUTE

2= Louis fin. ♦

A la fin Il apparut que Beechy était tout simplement montée dans sa chambre. Mais. oh horreur pres d'elle, sur une tablr était un plat de jambonneau .sur lequel restait seulement un os. et. à côte, une petite pile de pièces de monnaie, que la jeune fille désigna gravement à sa tante, afin qu'on sut que si elle avait mange. elle entendait payer.

La petite femme faillit sufioauer de colère.

Regardez, Henry, elle a mangé le jambonneau que nous devions avoir pour notre souper

Pauvre enfant! regardez chère. elle voulait vous payer pour cela. Non. enfant, nous n'acceptons pas votre argent, nous aurions dû penser que vous

n'aviez pas déjeuné ce matin, mais vous comprenez ?. avec cette réception.

En effet, il est visible qu'elle avait faim ajouta sa femme, un peu honteuse d'elle-même, malgré tout. Ce que n'eût pu obtenir le bon, mais trop faible Pycraf, se trouva réalisé par le seul fait que M. Perkins connaissait maintenant l'existence de Béatrix Cavalini. sa tante ne pouvait maintenant la renvoyer sans cachoir aux yeux du pasteur de sa paroisse Pis encore pour la terrible Augusta. M. Perkins ne tarda pas a apprendre le rêve caressé par cette fillette de devenir artiste, aussitôt qu'elle aurait l'âge d'entrer au théâtre, et le bruit fut aussitôt répandu dans toute la paroisse que la vertueuse Mme Pycraf avait fait venir sa nièce pour l'arracher à sa dangereuse vocation et qu'elle la retiendrait jusqu'à sa majorite.

La vaniteuse Augusta n'eut pas le courage de détourner sa tête de cette auréole de vertueuse bonté que ses amis lui avaient bénévolement octroyée. et le sort de Beechy se trouva ainsi fixe.

Elle avait 17 ans. elle ne serait majeure que dans quatre ans. Augusta avait le temps de devenir une grande sainte aux yeux du monde. mais hélas elle n'en exerça pas moins. et plus que jamais, sa tyrannie sur son man et sur Beechy.

XXIII

UN AMI ITALIEN

Deux ans après la dramatique lournée de son arrivée. Beechy était assise dans le petit lardin, au côté de sa tante; celle-ci, suivant une habitude

devenue sa seconde nature, se plaignait du malheur d'avoir une telle nièce. C'était un beau matin de printemps, le jardin était agréable, le bon Pycraf surveillait ses concombres; Beechy le regardait avec un bon sourire, indulgente à ses manies elle s'était sincèrement attachée à i durant ces deux ans.

Ma j sa tante continuant ses récriminations, elle dit simplement en étirant sur sa main le bas qu'elle reprisait

Alors, ma tante, pourquoi me retenez-vous ?

Parce que je ne peux pas faire autrement, riposta l'aimable femme, puisque votre oncle a dit à M. Perkins qui vous étiez.

Beechy retint un sour-re, et fixa un pommier en fleurs.

Je comprends que vous n'aimez pas me garder, mais.

Qui est-ce qui pourrait aimer vous garder, glapit Augusta, passe encore quand vous êtes raisonnable, et ne faites pas d'affreuses choses, alors, je peux prendre mon parti de vous avoir. ajouta-t-elle un peu plus aimablement. Ils viennent merveilleusement 1 Aurélien vous rencontre tous les sur ses concombres, ils n'avaient besoin que d'un peu de soleil, je vous l' toujours dit

Le brave homme aimait son jardin par dessus tout; il profitait de ce beau jour, sans pluie ni brouillard, pour y mettre tout en état.

Beechy parfaitement indifférente aux concombres, essaya sa voix par un arpège.

Ma voix est bonne exclama-t-elle radieuse. l'avais peur d'avoir pris froid l'autre soir, Aurélien a voulu venir à pied.

Augusta regarda sa nièce et eut un mouvement tragique de la tête et du bras.

Pourquoi me regardez-vous ainsi, ma tante, fit Beechy amusée au fond d'elle-même.

Vous vous conduisez très mal avec Aurélien, Beechy. Grands dieux ajouta-t-elle, comme si elle évoquait un assassinat, je me souviendrai toute ma vie de ce jour où vous l'avez embrassé. Une jeune fille comme vous embrasser un homme

J'avais à peine 17 ans, ma tante, et j'étais si heureuse Entendre parler l'italien et pouvoir le parler dans un pays où je ne comprenais personne, et où personne ne me comprenait Naturellement je l'ai embrassé, et malgré mes dix-neuf ans, je crois bien qu'en pareille circonstance j'embrasserais encore n'importe qui.

« Henry Laissez un peu vos concombres. cria la dame horrifiée, et venez un peu raisonner Beechy. Elle ne veut pas m'écouter, elle ne m'écoute jamais. »

Docilement, comme toujours, Henry Pycraf quitta ses occupations de jardinier, pendant que Beechy protestait. Aurélien. vous rencontre tous les jours quand vous 'evenez de votre leçon de chant. et il vous accompagne jusqu'ici, glapit la terrible matrone Ramener Beechy chez ses parents n'est pas mal se conduire Augusta. plaida doucement son mari.

Hier, ils sont allés au Continental prendre le thé. et ce soir ils vont à l'Opéra, poursuivit Aueusta en un crescendo d'indignation.

Mais mon oncle, c'est pour aller entendre le fameux ténor; mon pro- fesseur de Rome m'a écrit de n'y pas manquer.

Vous savez ma chère, dit timide- ment le malheureux homme, que je ne suis pas très partisan des sorties du soir et que j'ai fait, et que je fais toujours l'impossible pour que Béatrix renonce à chanter. comme actrice. J'aimerais, vous le ^avez. qu'elle swvit vos bons conseils et apprit le métier de couturière mais. Je n'ai pas réussi. pas plus que vous-même et M. Perkins. Et alors, vous le savez, nous avons renoncé. N'avons-nous pas renoncé ma chère ?

Beechy regarda avec une reconnaissance amusée son vieux champion. puis jeta un regard de côté vers sa tante.

Je n'ai jamais renoncé, jamais. Voir une fille de mon sang allant à la perdition n'est pas facile à admettre. Henry, et je n'y consens pas et n'y consentirai jamais.

Vous n'en avez que plus de mérite, ma chère, à avoir autorise votre nièce à prendre les leçons du tenor Buccini.

Aurélien m'a affirme qu'il le connaissait et aussi sa vieille femme. et tout ce qui les concerne C'est pourquoi j'ai permis. Mais, pour en revenir à Aurélien.

Vous ne voudriez pourtant pas que j'aille seule au théâtre, ma tante ? demanda Beechy. prenant son air le plus candide En ce qui me concerne. je ne tiens pas à Aurélien. j'irai tout aussi bien avec Annie, si j'étals sûre qu'elle ne mangerait pas tout le temps. qu'on chantera.

Ma chère. intervint encore une fois Henri Pycraf. en veine de courage. Annie est très jeune, et il n'est 1 pas convenable quj deux jeunes I femmes aillent seules à l'Opéra. Il me semble qu'Aurélien_

Aurélien est amoureux d'elle. vieille béte t cria dame Augusta exaspérée.

Beechy souleva ses épaules d'un geste indifférent.

Pauvre Aurélien, c'est vrai qu'il m'aime 1 Mais, ce n'est pas nouveau, U y a déjà deux ans. C'est depuis ce dimanche. vous savez.

Si Augusta savait jamais elle n'oublierait ce mortel jour de scandale. Beechy allait pour la première fois au temple Saint-Augustin. Habillée d'un., affreuse robe marron, présent de sa tante, et qui était deux fois trop grande et trop large pour elle. Tout d'abord elle resta sagement assise. priant une Vierge Marie absente. et récitant là ses Are Maria comme dana une église de son pays.

Mais. soudain, l'harmonium se fit entendre, et un chœur composa d'hommes et de femmes, commença. Béatrix ne comprenait pas les parole« qu'elles chantaient, mais elle connaissait l'air, qui était celui d'une mélodie italienne et. sans y penser, elle mèla sa voix à celle des autres. prononçant les paroles qu'elle connaissait. Par malheur, sa voix n'était pas de celles qui peuvent passer inaperçues, elle domina les autres. et dans le premier moment d'étonnement. tous les chanteurs s'arrêtèrent, saut l'orgue d'aocompagnement, si bien que Beechy continuait de chanter sur l'air de l'hymne protestant les paroles italiennes d'une mélodie, iusqu'au moment où sa tante lui meurtrit le bras dans l'étau de ses deux mains.iA suivre).

L'UvtH-Bclai' publie cT.aqu» Jour de« a ANNONCES CLASSEES a. [wraimot au 13 édition».

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair

La sonnerie Aux Morts » par la clique de la musique des Equipages de la Flotte.

côté opposé aux taxis, le premier véhicule de chaque catégorie, à hauteur de l'entrée Ouest du Jardin du Casino d'une part et du butoir des chemins de fer, d'autre part.

Les voitures particulières et les voitures de transports en commun n'assurant à Saint-Malo aucun service régulier ou habituel, mais y transportant accidentellement des voyageurs, devront stationner sur le quai DuguayTrouin, en observant une distance de 2 mètres soit de la voie des tramways, soit de la voie des chemins de fer, à l'emplacement de l'ancien lavoir derrière le Château. sur la place de Rocabey, ou dans le jardin du Casino.

Les conducteurs de véhicules seront tenus de se conformer à tous les ordres donnés par les agents de police ou autres préposés au service de la circulation ou du stationnement des voitures.

La circulation des véhicules est interdite sur l'avenue Louis Martin et la partie de la Chaussée des Corsaires, située sur la territoire de la commune, exception faite pour le service de transports publics autobus Emeraude, qui devront s'arrêter au rond-point des écluses et cesser tout trafic sur l'itinéraire précité, au moment du passage du cortège.

La participation

7 de la marine de guerre

PARIS, 10 octobre. Le ministre de la Marine communique

M. Gasnier-Duparc. ministre de la Marine, a arrêté les détails de la participation de la Marine aux obsèques nationales des victimes du PourquoiPas ? qui doivent se dérouler à Paris dans la matinée du lundi 12 octobre. Le train spécial qui amènera de Saint-Malo les corps des victimes arrivera à Paris-Montparnasse, le dlmanâte 11 octobre, à 19 heures. Les cercueils seront salués à l'arrivée par le contre-amiral Duplat, représentant le ministre. et assisté du capitaine de vaisseau Pinguet. Les honneurs seront rendus à l'arrivée par la musique des Equipages de la Flotte et un détachement de marins.

Les corps seront transportés à NotreDame. Ils seront veillés toute la nuit par des délégués des différents Corps de la Marine, des membres des Institutions scientifiques. des Anciens Combattants, des membres des diverses sociétés maritimes, des officiers-mariniers, des quartiers-maîtres et des marins. Une délégation des différents corps de la Marine assistera aux cérémonies qui se dérouleront à NotreDame et sur le parvis, à partir de 9 heures.

Cette délégation 'comprendra le vice-amiral Durand-Viel, chef d'étatmajor général de la Marine: le viceamiral Drujon. l'ingénieur général de 1M classe du génie maritime Bertrand; l'ingénieur général de 1" classe d'artillerie navale Barrachin, le commissaire général de 1™ classe Nicodème, le médecin général de 1" classe Oudard M. Cholet, directeur de la comptabilité générale au ministère de la Marine; M. Ferrier. chef de service central des travaux maritimes: le contre-amiral Godfroy, le contrôleur général Haag. les capitaines de vaisseau Gaudin de Villaine et Collinet. l'ingénieur hvdrographe en chef de Il' classe Pélissier. les capitaines de frégate Serre, Le Chuitton et Béenm, et 1 ingénieur mécanicien en chef Duban.

Un détachement de marins montera la garde autour des cercueils pendant toute la durée des cérémonies, qui seront clbturées par un défilé des troupes et dont le ministère de l'Education Nationale a réglé les détails. ÉMOUVANTE SÈANCE

A LA SORBONNE

PARIS. 10 octobre. Une émouvante séance, consacrée au Docteur Charcot et à ses glorieux compagnons s'est déroulée, ce soir. à la Sorbonne. Outre les représentants du Gouvernement et les sommités de l'EnseiTnement, une foule recueillie d'admirateurs de la vaillante phalange d'explorateurs y assistait.

SAINT-SERVAN-SUR-MER

UNION NATIONALE DES COMBATTANTS. Répondant à l'appel de la Municipalité, la section de l'U. N. C. se fera un devoir d'assister mardi prochain 13 octobre au cortège et à la cérémonie rel gieuse organisée par la ille de Saint-Servan à la mémoire du Docteur Charcot et des Servannais disparus dans le naufrage du PourquoiPas?

Parmi ces derniers figure notre cacamare Jules Burté dont le corps n'a pas été retrouvé.

Le Bureau de la section prie instamment tous les camarades d'y assister.

Réunion autour du drapeau, mardi prochain, 13 octobre, à 9 h 15. quai du Pourquoi-Pas ?, près de l'écluse de Baint-Servan. Mettre les insignes de l'U. N. 0. iCommutUqué.)

PLEINE-FOUGERES

LES BALADINS

À PLEINE-FOUGERES C'est dimanche prochain. 18 octobre, que les « Baladins de la Côte d'Eme- raude » viendront dcnner leurs séances annuelles à Pleine-Fougères. La pièce chois e cette année est une comédie gaie en 3 actes de Maxime Léry et Guy d'Abzac. Elle a pour titre Le doyen des enfants de choeur. Il s'agit là d'une simple allégorie, car on n'y voit ni prêtre, ni église, ni enfant de chœur.

Critique de moeurs qui raille de façon amusante très amusante les petits travers humains.

La grande presse a beaucoup vanté cette comédie. Le nom des auteurs et celui de la troupe qui l'interprétera dimanche prochain ne suffisent-ils pas pour garantir aux spectateurs qu'ils y trouveront toute satisfaction. Matinée à 14 h. 30; so:rée à 20 h. OEfiNiÈRES BÊCHES SPfl"T!VES

CYCLISME

LES SIX JOURS DE PARIS CHARLIER-DENÊEF EN TÊTE Les coureurs ont continué à travailler en fin d'après-midi et en commencement de soirée. Pour eux. pas oe weekend ni de repos dominical. Et il faudra travailler demain comme aujourd'hui. Le vélodrome était plein dés 21 heures plus une place assise et l'on s'écrasait a la pelouse debout.

Les chasses, sur la piste, succèdent aux chasses. Les hommes de tête aux hommes de tête. Ce sont cependant Archambaud et Lapéb!e qui tiennent le mieux mais qui. à tout moment, sont attaqués par Charlier-Denéei en meilleure condition que le premier Jour, soit par Wambst et Lacquehay qui finissent par être défaillants, soit par S,hoen- Pellenaers qui perdent un tour. Finalement, gagnant des points aux sprints de 22 heures, 2 pour Charlier. 2 pour Denéef et les six autres pour Archambaud, Pellenaers. Magne. Leducq. Diot et 01mo. Charlier-Denéef se placent en tête. A 23 heures, le classement était le suivant

1. Charlier-Denéef, 283 pts 2. PlJnenburg-Wals, 184 pts: 3 Magne-Guimbretiére. 175 pts 4. Archambaud-Lapébie, 165 pts.

A un tour 5. Ignat-Diot, 194 pts 6. Schoen-Pellenaers. 164 pts 7. Maës-Depauw, 82 pts B. Leducq-Dayen, 68 pts. A trois tours 9. Olmo-Di Paco, 297 pts; 10. Aerts-Buysse, 192 pts.

A neuf tours 11. Pecqueux-Gilberti, 190 pts.

A quinze tours 1. Bouchard-Lamouroux, 107 pts.

Aux sprints de 1 heure. Di Paco se couvre de gloire en en gagnant quatre. Diot arrive à trois et Depauw. Pecqueux et Schoen se contentent d'un sprint chacun.

CLASSEMENT A 2 HEURES

1. Charlier-Denéef. 376 pts 2. Magne-Guimbretière, 194 pts 3. Piunenburg-Wals. 191 pts 4. ArchambaudLaoébie. 168 pts.

A un tour 5. Ignat-Di^t, 216 p. 6. Schoen- Pellenaers, 179 pts 7. MaesDepauw. 95 pts; 8. Leduca-Dayen, 68 pts. A deux tours 9. Olmo-Di-Paco, 325 p.: A trois tours 11. Wambst^Lacquehay, 115 pts. A quatre tours 12. Pecqueux-Gilber- il. 203 pts: 13. Bouchard-Lamouroux, 109 pts.

BOXE

LE CHAMPIONNAT D'EUROPE DES POIDS LEGERS Rome, 10 octobre. Le championnat d'Europe des poids légers. dont le titre était vacant, a été remporté ce soir par Tamagnint, battant le Belge Renard par abandon au septième round. TENNIS

LES BRITANNIQUES REMPORTENT SANS GRAND EFFORT

LE MATCH ANGI.ETERKK-FKANCE SUR COURTS COUVERTS

LONDRES 10 octobre. Ecrasement aujourd'hui de l'équipe française dans le simple et les doubles. Cinq victoires anglaises dans :e simple contre une victoire française, deux victoires anglaises dans es doubles. iL zéro. Les Français ayant subi sept défaites et n'ayant 6agné qu'un match, celui de Jamain, se réhabilitèrent dans la ca- tégorie vétérans. Finalement, l'Angleterre a remporté douze victoires contre sept. Résultats de la seconde journée 1 Simple Sharpe (Ang.i bat Siret (Fr.) 2-6 6-4 6-0; Hare (Ang. 1 bat Destremau (Fr. 7-5 6-2: Augtin lAng.) bat Boro- tra [Fr.i 6-0 6-2 Wilde (Ang.l bat Ch. Boussus iFr.l 4-6 6-3 6-1: Tuckey lAng.) bat Gentien iFr.) 6-2 6-4 Jamain iFr.i bat Pétera (Ang. 4-6 7-5 6-2.

Doubles Hare-Wilde iAng.t battent Boussus-Féret iFr.) 5-7 6-2 6-2; AustinTuckey lAng.i battent Destremau-Glasser (Pr.) 8-10 6-3 9-7.

Vétérans, simples Blinchy (Fr.) bat Low» lAng.) 6-4 6-2 Rode! iPr.) bat

Flotte

est arrivé à Valence le 9 octobre. Il a appareillé le même jour a destination d'Alicante.

Le torpilleur Trombe a appareille de Tanger le 9 octobre, a destination ae Casablanca.

Les torpilleurs Bourrasque et orage. venant de Brest, sont arrivés a SaintMalo le 9 octobre

L'aviso Ville d'Ys a appareille de Saint-Pierre le 8 octobre, à destination de La Horta.

Le croiseur Duplcix a quitté Caeablanca ie 10 IO

Le torpilleur Trombe est arrivé a Ça' sablanca le 10.

L'aviso Quentir.-Rocscvc't est arrivé au Havre le 10 venant de Cherbourz Le pétrolier Le-Mékona. a appareillé de Lorient le 10, pour Toulon.

Paquebots et vapeurs longs-courriers seille.

ALABAMA arrivé au Havre le 10, de Vaiparaiso. BOURGES arrivé à Casablanca le 10, de Dunkerque.

BANFORA arrivé a Marseille le 10. de Douala.

BURMA: arrivé à Marseille le 10, de Li verpool CATHAY parti de Marseille le 10. pour Bombay.

CAMPANA attendu à Marseille, ve- j nant de Gênes. COMORIN parti de Marseille le 10. pour Londres. COMMISSAIRE-RAMEL: parti de Cristobal le 8, pour Marseille

CONDE arrivé à Saint-Denis (Réunion le 9. du Havre.

CUBA parti de Bordeaux le 10. pour Colon.

CAP-PADARAN arrivé à Bordeaux le 10. ae Nantes.

D'ENTRECASTEAUX parti de Singapour le 10. pour Haïphong.

DJENNE parti de Casablanca le 10. pour Marseille,

FOUCAULD parti de Casablanca le 10 pour Bordeaux.

FLORIDA arrivé à Buenos-Ayres le 9. de Marseille.

FORT-DE-SOUVILLE parti du Havre le 10. pour Hambourg.

FORT-MEDINE arrivé à Bordeaux le 10. du Havre

GRASLIN parti de Newport le 8, pour Philippeville.

GENERAL-GASSOUIN arrivé à Londres le 10.

GROIX arrivé à Casablanca le 10. du Havre

JAMAÏQUE arrivé à Rio-de-Janeiro le 10 de Hambourg.

LINOIS parti de Marseille le 10, pour Haiphong.

LAMARTINE arrivé à Beyrouth le 9. venant de Marseille.

MADURA parti de Marseille le 10. pour Londres.

MYSON attendu au Havre, venant de La Plata.

P.-L.-M.-13 passé à Gibraltar le 10. allant d'Oran à CardifT.

PROVIDENCE arrivé à Beyrouth le 9. venant de Marseille.

PETITE-TERRE parti de Rouen le 10. pour Fort-de-France.

SHEHERAZADE parti de Falmouth le 8, pour Haïfa.

STRATHNAVER parti de Marseille le 10. pour Brisbane.

SONTAY parti de Singapour le 9, pour Shanghai.

VILLE-DE-STRASBOURG parti d'Alger le 7. pour Nouméa.

WISCONSIN parti de Vancouver le 9, pour Le Havre.

YANG-TSE parti du Havre le 10, pour l'Indochine.

Marché de Paris

PARIS, le 10 octobre. (De notre cor- respondant spécial Les affaires se sont déroulées dans le plus grand calme et sauf pour les barbues et turbots on a reperdu l'avance gagnée ces jours-ci. MAREE CRUSTACES

On cote au kilo icours ex.rèmes) Barbues. 10 a 13: bars. 12 a ;j8: carre- lets,. 3 à 7; chiens de mer décapités, a 4; colins décapités. 8 à 12: couns entiers. 1.50 a 10; congres. ? a 6; crevettes grises. 1 4; crevettes rouets grosses. 60 à 70; daurades d'Angleterre. 3 a 5.50; harengs français 2 a 3.25; homards vivants. 12 a 18; homards morts. 8 à 12; langoustes vivantes 12 a 18. langoustes Mauritanie vivantes, lo a 12 langous- tines, 3 A 12: lottes. 3 à 7; limandes. 3 a 7.50: limandes-soles. 4 a 3. maque- reaux irançais gros, 2 a 4; maçuereaux français petits, 2 7: merlan!_ brillants, 4 a 7; merlants ordinaires. 2 a 6, aiulets, 3 a 10; raies entières, 2 à 4.2-, rougetsbarbets. 8 a 15; rougets-grondins. 2 à 5; soles françaises gros.es, 14 Il 20- soles Irançaises petites. 8 4 13: turbots. 10 à 14: thons. 2 a 6

On cote au cent Sardines salees moyennes 25 a 30, sardines salées pe- tites. 10 a 20; sardines fraîchies 15 Il 35 MOULES ET COQUILLAGEs Bretagne, 90 115- moules l^igny-Hon- aeur 60 a 90: moules diverses .0 a 110. On cote au cent Coquilles SaintJacques. 40 80: huîtres de Marennes 55 a 160: huîtres armoricaines 48 a 80: huîtres portugaises 22 Il 35- hultres de Claires. 25 a 42.

On cote au kilo Coques ou nemon. 0 25 a 0.60

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes ? a 4: anguilles vivantes, 8 a 13; anguilles mortes. 5 a 1; crochets morts 6 a 11: carpes vivantes. 4 5: carpes mortes. 1 3; eperlans 3 a 4. goujons 8 oerches. 3 a 5; saumnn frigorifie. 5 a 14. tanches vivantes. 5.50 a 6.50: tancn. s mortes. 2 a 4. truites de pisc culture 10 a 18 Arrtvages Marée 179 500. eau douce. 10.800: coqui.lages. 37.700

Dépose au frigorifique iSOtir. resserre de ia veille. £2.000: quantités mires en vente 281.000

Arrivages par gares Gare du Nord. 85.350: Vaugirard. 61.150, Saint-Lazare 30650; Orléans. 29.650.

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CHAMPIONNATS DE FRANCE PROFESSIONNELS

DIVISION INTERREGIONALE Lens marque un but

dans chaque mi-temps et bat Saint-Etienne

LENS 10 octobre Par 2 bus à 0. Lens a battu cet après-midi St-Etienne. Victoire régulière, acquise après un match un peu terne. au cours duquel la ligne d'attaque de Salnt-Euenne. composée de PasQuini, Tax. Lulcacs. Becs et Langiller ne put lamais trouver la bonne carburation tandis que la

gaucne de Lens. Novlcki. Specht et Sta- nis. se n.ontra toujours dangereuse. bien souten.ie qu'elle était par Grauby et François.

Le match toutefois fu: assez égal pendant la première mi-temps. A .a 40· minute seulement. -peicht. d'un coup ae carte acnné de 30 mètres surprit le goal Gaillard et marqua un but pour Lens.

Au aeout de la seconde mi-temps. l'arrière stéphanois Rolhion géné. veut passer a Gaillard, le goal. mais la balle manquee est reprise par Stanis, l'avantcentre de Lens. qui. placé en flèche. n'a aucune peine a marquer. 1 ens. 2 SaintEticnne, 0.

Découragé, Saint-Etienne n'attaque que moilement, tandis que Lcns, satisfait du résultat, domine, mais ne fait rien pour augmenter son score. 0 Championnat de la L.O.F.A. DIVISION D'HONNEUR LA TROISIEME JOURNÉE Le F. C. Lorientais en péril à Laval

RENNES, 10 octobre. Voici la troisième journée de Championnat. Elle comporte le prograrrimc suivant A Laval Stade Lavallois contre F. C. Laricntais.

A Brest A. S. Brestoise contre Stade Léonard.

A Quimper Stade Quimpérois contre Véloce Vannetais

A Loricnt Lorient-Sports contre Stade Bnocluri.

A Morlaix Stade Morlaisien contre U. S. Douarncniste.

Rappelorts qu'à la suite des deux premières journées, deux clubs déjà se détachent su lot l'A. S. Brestoise et le F.C. Lorientais. Il est d'ailleurs assez eurieux de retrouver en tête du classement ces dcux éternels rivaux Qui, depuis plusicurs saisons, se livrent d'après combats pour la conquête du titre. Déjà i-s manifestent leurs intentions très nettes de jouer dans la comiétition, cette saisott encore, un rôle de vedette. Mais la route est longue avec ses dixhuit journées, et parsemée d'obstacles. Déjà aujourd'hui, le F. C. Lorientais va se heurter à LavaL à l'une de ces pierres d'achopement qui, deux fois, le fit trébucher l'an dernier, Rappeloris, en effet, que la saison dernière, le F. C. Lorientais succomba chez lui devant les Lavallois par la marge très nette de 4 buts à 1. Ce fut une surprise formidable, d'autant que jusqu'aiors, le Stade Lavallois n'avait rien fait de sensationnel dans la compétition. Mais au match retour, il confirmait sur les Lorientais, par le méme score, sa nette supériorité. Or, cette satson, nous trouvotts un Stade Lavallois plus aguerri et déjà en bonne posture au tableau de classement, D'autre part, ce n'est pas sans peine que les Lorientais ont triomphé les dimanches précédents du Stade Léonard d'abord, puis du Stade Morlaisien. Nous craipttons donc fort qu'ils ne reviennent de Laval avec une défaite.

Les Brestois, eux. reçoivent les Léonards On en est encore à Brest à se tater, à chercher l'exacte valeur de la formation dans l'échelle régionale. On n'est pas très convaincu d'une supériorite trop facilement démontrée par des victoires trop aisées sur le Véloce Vannctais et le Stade Briochin, et on chercltB une autres Llgtie de comparaison. On attend donc les Léonards, avec quelque méfiance, certes, car les nouveaux venus en division d'honneur semblent avoir les dents longues et viennent de le prouver face au Stade Quimpérois. Il nous semble toutefois que la laveur du pronostic doive encore aller aux Brestois, qui travailLent sérieusement leur méthode leur forme, s'entraînent ferme depuis de nombreuses semaines et bénéficient aujourd'hui de l'avantage très appréciable du terrain

A Quimper, le Stade va recevoir le Véloce Vannetais. qui n'a pas encore retrouvé la belle cadence qu'il avait la saison passée alors qu'il jouait en promotion, cherche son équilibre et ne l'a pas encore trouve. Aussi, peut-on penser que ce match de Quimrer se terminera au bénéfice des locaux qui se sont bien promis de se venger sur les Yanttetais de l'échec que leur ont lait subir dimanche les Léonards.

A Loricnt, le Stade Briochin. équipe fantasque, capable du mieux comme du pire, t en cela, continuant sur la même vote que la saison passée. affrontera Le Lorient-Sports. Cette rencontre va-t-elle marquer le réveil des Briochtns dans le Championnat ? C'est posstble En tous cas. ce match pourrait donner lieu à une lutte serrée entre deux adversaires qui sur le plaa technique, doivent se tenir de près. Un mateh nul pourrait fort bien, à défaut d'une victoire de justesse des Lorientais, être La conclusion du combat.

Enfin à Morlaix. le Stade Morlaisien doit assez facilement vettir à bout des Sardiniers douarncnistes. mal en point cette saison. Sans doute ceux-ci viennent-ils à Morlaix avec une volante très ferme de faire de leur mieux et un courage à toute épreuve Mais cela. héla, ne suffit pas pour assurer la victoire.

Le classement la suite de cette journée qui peut d'ailleurs nous réserver des surprisses. va subir des modifications C'est normal, d'autant rius rtorntal tnème qu'il n'est encore qu'à l'état embryonnaire. deux journées de comr>tition n'allant pas suffi à faire la discrimination même approximative des du concurrents en ligne Préparons donc nos tnblett** pour y inscrire un nouveau classement.

4-6-6-7-8-» J. L* TaAo8.

DIVISION DE PROMOTION Aujourd'hui, à 14 h. 30,

au Stade Francis-Troufflard, à Rennes

CHEMINOTS RENNAIS

contre

FRANCS-ARCHERS DE LAVAL Les deux équipes qui seront en présence cet après-midi ne comptent pas de vedettes. ma.' cependant de bons joueurs qut pratiquent un football correct et qui doi/ent attirer une bonne galerie rue Pierre-Martin.

Chez les Lavallois. nous retrouvons 4 peu près les mêmes Joueurs que la. saison passée tandis qu'aux ChemiDans lea buts des i noir et blanc Motel. jouej- réserve l'an dernier, pro91-esse à chaque match et avec un peu plus de sûreté dans ses bloquages pourra compter avant peu parmi les meilleurs régionaux.

A 1 arrière, le tandem Daudin-Séveno s'entend parfaitement et forme une solide barrière.

Dans la ligne Intermédiaire, Bois- hardy actuellement en bonne forme. est un pivot sur aussi précieux en defense qu'en attaque; il est secondé Gar deux Jeunes, au jeu sobre, mats effectif, Pour compléter l'équipe, une bonne ligne d'attaque avec au centre Drain et iL l'aile gaucho Barbot, ex-Joueur de la T. A, aux déboulés rapides, qui plus d'une fois séme:a la panique dans la défense adverse.

Prix des places Tribunes, 5 frs- pourtour. 3 frs Entrée gratuite pour les membres ho- raires de l'A. S. C. R. ai Aujourd'hui à 14 h. 30,

Parc des Sports de la T.A. SPORTING-CLUB DE L'OUEST contre

LA TOUR D'AUVERGNE (1) C'est cette aorés-midi que va se dérouler cette Leile rencontre sur le Stade ce la rue Leguen de Kerangal Les amateurs du ballon rond sont convies a cette réunion, au cours de laquelle les locaux donneront la réplique aux anciens divisionnaires. Les patronés ont cette saison une équipe supérieure a la précédente. SI. Jusqu' àprêsent, l'équipe n'a pas fait des étincelles la cause en est que jusqu'à présent elle n apu béné- ficier de tous ses éléments Cette tois-ci. l'équipe est décidée a prcfiter de toutes les occaions qui vont lui être offertes. pour marquer et pour s assurer trois points précieux.

Les visiteurs qui possèdent une belle réputation, aura à cœur d'annihiler les efforts des locaux et de répondre victorieusement à leurs attaques.

Les équipes se présenteront dans les formations suivantes

S. C. 0. d'Angers Martineau Cervot et Soyer Denneau. Godard et Marie Canon. Levêaue. Le Coz, Bergeon et Lebouc.

Tour d'Auvergne Robiou Peron et Bougeard Carro G.. Carric et Fustec Vidal, Lebreton. Stéphan Le Fl;ch et Lebouc.

Organisation Le prix est le suivant. tribunes 5 fr., réservées 4 fr., pourtour 3 Demi-tarif pour les militaires non gra- dés ainsi que pour les scolaires en groupe et en tenue. Gratuit pour les membres honoraires sur présentation de leur carte. Aujourd'hui à 14 h. 30

au Parc des Sports de Rennes STADE RENNAIS U.C. (1) contre U.S. BEAUREGARD (1) En lever de rideau de cette belle rencontre de Championnats. les juniors du S R. U. C. donneront la réplique a leurs camarades de la T. A. et c'est avec une vive satisfaction que nous verrons évoluer les jeunes Brizard, Desmj, Lemalgnan, Masson, Geffroy, Lesné, etc.. qui viennent des minimes du S R. U. C. Champions de l'Ouest 1935-1936. Puis les formations 1 B du S. R. U. C. et de la T. A. se rencontreront et vous donneront l'occasion de voir a l'œuvr les futurs équipiers premiers du patronage et du S. R. U. C.: les Belliard, Montger.mon. Aubrée. Mabille. Nicolas. Jaffré. etc.. se dépenseront sans compter et la rencontre doit être très attrayante. Puis. a 14 h. 30 les amateurs premiers de l'U. S. de Beauregard et du S. R. U. C.. rentreront en scène: nous vous avons dit, au cnurs de la semaine. tout ce que nous pensions des qualités respectives des joueurs des deux clubs. Et puisqu'il faut tirer un pronostic, nous donnerons le S. R. U. C. ga?nant. car nous pensons que la plupart de ses joueurs plus expérimentés, sauront pro- fiter de toutes les occasions qui soffrl- j ront à eux.

Mais eare, les sympathiques Lavallois sont ardents, bien en souffle, et si leur football manque un] peu Je finesse leur courage et leur désir de gagner sont grands. Nous Invitons les amateurs de la balle ronde à serendre nombreux au Parc. la rencontre en vaudra la oelne. Prix unique des ,,¡aces 4 r.: militaires et scolaires en groupe 2 fr. 9 LE MATCH ETOILE-DINARDAISE contre ETOILE SP SAINT-BKIEtC EST ANNULÉ

Le Comité ae l'Etoile Sportive de St- Brieuc nous fatt savoir qu'un télégramme lui est parvenu dans la soirée de samedi. c'est-à-dire d'hier, lui apprenant le forfait de l'Etoile Dtnardaise pour la rencontre qui devait se dérouler aujourd'hui au vélodrome de Beau- feut.age. Le Comité de l'Etolle Dmardaiso vient de prendre une malheureuse décision, celle de dissoudre sa sectfon de football. et, son forfait ayant ete connu trop tard. il n'a pas été possible de mettre sur pied une rencontre amicale. r 8-9 Aujourd'hui, à Saint-Malo. à 14 h, 30 EN AVANT DE GUINGAMP

contre U. S. S.-M.

Apre.. une absence de quinze jours, l'équipe A. de l'U. S. S. M., pour son premier match officiel rencontrera donc cette après-midi l'équipe de En-Avant de Guirgamp Les antagonistes. sonflés bioc, se livreront, on ne peut en douter, une lutte sévère pour laquelle ont été constituée les équipes ulvante»

En-A.cant. Le Bivie Auflret et Le Golf Christien. Adam et Ogel Mordellet. N Jaauin Boutin. Y. JagulB, '1 brczec ou Batieau.

1. S. S M. Fleury. Bloas, Mortniére. Loncle. Rouxel Chollet. Bu^ nel. Fournerie i.equec, Chartier Barbe

C'est-à-dire deux équipes qui, sous la direction dt Ni. Ridard. s'emploieront il. forcer ia sympathie des sportifs qui se rendront nombreux à Rocabey et les applaudiront comme il se doit

Prix des places Tribunes, 6 fr; pourtour, 4 frs. 8 DISTRICT HAUTE-BRETAGNE Aujourd'hui, à Vitré,

au stade municipal

C. A. EVRONNAIS (1)

contre A. S. VITKEENNE (1)

Après sa belle victoire de dimanche dernier sur l'U .S. de Sillé par le score très net de 5 à 0. le C. A. Evronnais se déplace a Vitré avec l'intention de remporter une nouvelle victoire et il. cet effet va aligner ses meilleurs joueurs.

De leur côté 1.s locaux sont bien décidés à ne as se laisser faire et à prouver qu'ils valent beaucoup mieux que leurs résultats de ce début de saison: jouant sur leur terrain nous les croyons capable de remporter le gain de ce match et nous leur faisons confiance. Le coup d'envoi de ce match sera donné à 14 h 30 et sera précédé à 13 h 30 d'une rencontre amicale entre les équipes secondes de ces deux cluba. 9

Aujourd'hui, à Rennes,

terrain du stade municipal

AMICALE SERVANNAISE (1)

contre A. S. P. T. T. (1)

Cet après-midi, a 14 n. A0. te Stad* Mum^iriel sera 'e théâtre d'une belle rencor.tre entre les ServannaU et Poetiers Rennais.

Ces deux écmlpes ont très bien dé1 buté ce't^ saison et tout laisse prévoir que ,e match sera des plus palpitant. Nous espérons qu'un nombreux publie viendra encourager les ioueurs des deux clubs.

L'A. S. P T. T (maillot blanc' se pré- I sen'era comme suit

Hervjult Morice et Falaize ̃ Renault-, Tessaudier et Allain Derval. Frénel, Joubr.-1!. Mnlard et Gué^uen.

Entrée 2 francs. Gratuit pour MM. les memores honoraires. • Aujourd'hui, à Louvîpné-du-Désert, à 14 h. 30 terrain d,. M«nthorin U. S. DE LIFFRÈ

contre U. S. O. I.OL'V^GNEENNE Voici sous quelle formation se présente l'équipe de l'U.S S O Louvignèenne Cacr?t Henri Cavret Maurice et Palchoux Boursier. Brauit et Dutertre Morio. Chevrel, X. Connault. Hervé et Fiaux.

Cette formation nous donne l'équipe complets, aussi sommes-nous certains d'avoir aujourd'hui de selles phases de En ouverture, nous assisterons il. un match opposant deux équipes minimes qui se prcsenteront comme suit

1» Gnurciel. Laizé. Pottier, Déon. Planchnrd. Brjult. Ferrans. Prioul I. Patin. Geor?p<iiilt. Betuel. Froset. Maulini. 2o Gabriel. Ronceray. breton. Lévelllé, Coudray, Martin, Moncherry, Auffray, Pétri I, Prioul II, Chesnel.

Les minimes sont priés de se présenter sur .e terrain munis d'une chemisette blancne. g Au.iourd'hui à Dinard

UNION SPORTIVE contre DINARD AMICAL CLUB C'est pa: un match de championnat que le D A C. va ouvrir sa saison cet aprés-micli Il sera opposé à la jeune, mais re:!outable équine i^araméenne en.trainé pa, André Fauchet. ex-centre avant da l'U S. S. du D. A. S. C. et de 1 la Ligue de l'Ouest.

Pour leurs débuts, les visiteurs ont remporte de beaux succès, une victoire sur la vieille Jacques-Cartier et un match nul avec l'équipe réserve de StI Servan.

Cet après-midi ils adopteront la forRaffray

Leglas Gruenais

Mary Soulier Roupie

Le Pottler Manorel Fauchet Esnault [Corbel

Le coup d'envoi sera donné à 14 heures. Le prix d'entrée est fixé à 2 francs, 9 CHAMPIONNAT DES PATRONAGES Aujourd'hui à Pire

J.-A. DE RETIERS

oontre ETOILE SPORTIVE DE PEU Chaque année ces deux équipes ont l'occas:on de se rencontrer plusieurs fois et chaque match obtient un Joli succès pou1 la raison oien simple que leurs m.iiches sont disputée avec acharnement et Que chacun d'eux peut causer une surprise.

Coup d envoi a 14 h. 30. 9 Aujourd'hui à Bazouges-la-Pérouse 1 CHATEAUBRIAND de Combourg (1) contre ETOILE BAZOUGEAISE (1) Pour son premier match officiel de la saison l'Etoile va affronter l'excellente équipe de la Chateaubriand, qu' a obtenu ci>'te année de brillants résultats. Espérons que le- nombreux sportifs bazo'ise.iis privée de .eur sport favori l'hiver dernier, viendront nombreux essister a cette rencontre et par là encourager 1» vaillants stellss,es dont l'équipe sera formée parmi les 'oueurs suivants Canto. Grimoud Hervé Juptn Le Bret, Lem-archano Leray. Morel C'ry. Provoet, A. liome. E. Rome. Rondin Thébault. Vallée.

Coup d'envoi a 14 heures. • MATCH'=-'= *M!CAUX Auiourd'hui à Fougères

U. S SAINT-HILAIRE il et 2) contre AVANT-GARDE (1 et 2) L'Avant-Garde reçoit .lujourd'nui l'excellente formation de Saint-Hilaire-d-uHarcoi.ec qui. tout dernièrement, n'a été Battue qut de lustesse par le C A. Sdjyenuaiè Nul doute que .es Amlca.listes fervents viendront nombreux en.courasfr leurs lavons dont ce sera l'ultime galo,} d'entraînement avant le 3*tour -le m Coupe.

En lever de rideau, les réserves des deux formations seront opposées.

°rtx d'entrée 2 francs. 8 AUJOURD'HUI

A COMBOURG

Châîeaufjriand de Comnourg <2> contre U. S He-ie (1).

A 14 h 30 sera donné le coup d'envoi de :ette rencontre amicale aui promet d'être intéressante.

Le team local se présentera dans la forma'ion suivant? Bourgeois Lanot. Jubin, Lefoui R.. LVinche. Péckard O_ Hardy. Lefoul G., Péchard R., JoliveL Foutel.

A SAINT-MAbO

Sur le terrain des Quatre-Pavillons, à 14 h. 33 U. S. S. M. il Bi contre C. A. du Travail il

Gaeeons Que la partie sera d'intérêt et riue chaque Joueur saura s'employer. Donc, tous aux Quatre-Pavillons pour y voir é\o:uer les Corbel, Gauvin. Huet, PasQuin, Morellec et autres joueurs bien connus. B A SAINT-MEEN-LE-GRAND

Avenir de Saint-Méen il) contre Stade Lamballais (2).

Le coup d'envoi de cette intéressante rencontre sera sifflée à 14 h. 30. au terrain de l'Avenir.

A BECHEREL

V. S. de u ance contre U. S. Bécherel Nous espérons que. pour cette réou- verture les toucher seront bien garnies. Nous donnons sous toutes réserves la formation approximative de l'U S. B Neveu Bain et R. Jehanin Calmette, Perdriel. Pollvé et 0. Jeh?nin Richard, X. Bourdais II X. Houal et Bourdais I. Coup d'envoi à 14 heures Entrée 1 fr. 9 DEMANDE DE MATCH

L'Etoile Bazougeaise demande matches sur son terrain ou sur terrain ad- verse avec promesse de retour, contre équipe de 3' sér:e. Ecrire au secrétaire.

Basketteurs, à vos marques L Voici le départ pour les premières compétitions officielles Rennes, te 9 octobre. Avec te Challenge Leblanc, lea Coupes d'Encourage- ment et Didier, voici que commence pour tes basketteurs bretons la saison officielle. Ces tort interessantes compe- titions d'ouverture que sont les epreuves susnommées constituent une ezzcetlent mise en train préparatoire au cha mpionnat régional et leur formule. quelque peu sévère puisqu'elle est basée sur l'élimination de l'équipe vatncue ajoute un attrait et stimule plus encore l'émulation. Le premier tour. afin que l'élimination ne soit pas trop brutale et pour permettre aux équipes de défendre intégralement leurs chances. se dispute par match aller et retour et belle s'il y a lieu. Pour les autres tours, la compétition se déroule par match unique et l'élimination joue directement pour J'équipe battue.

Rappelons que le Challenge Leblanc est ouvert aux équipes premières de Dtvision d'Honneur et à celles de promotion qui ne craignent pas d'affronter celles de la catégorie supérieure. La Coupe d'Encouragement est réservée aux équipes premières de Promotion et aux équipes secondes de Division d'Honneu, Enfin, la Coup Didier est ouverte aux équipes dj 1" série et aux équipes juniors des catégories supérieures. Ceci dit sur le mécanisme de ces trois épreuves qui m>nt mettre en branle tous les basketteurs bretons. passons à l'examen de la première journee. celle des matches aller du premier tour.

Douze équipes sont engagées dans le Chilienne Leblanc. Elles vont s'Ugner pour le premier tour de la façon suivante

A Brest Milice Satnt-Michel contre C.E.P. de Lortent.

A Brest A.S Brcstofse contre E. S. Kerbonnaise.

A Vitré Aurore de Vitré contre A.S. Cher, inots Rennais.

A Rennes Stade Rennais contre Espérance Saint-Hélier.

A Rennes Tour d'Auvergne contre Aventr Saint-Etienne.

A Saint-Malo U.S. Servannaise contre Cercle Paul-Bert.

Les matches de Brest s'annoncent très serrés très équiLibrés. La Milice va avoir fort faire devant les Lorientais. Toutefois, les patronnés brestoi3 qui ne sont pas restés inactifs depuis plusieurs

semaines, peuvent trouver dans leur en- traînement sérieusement soigne l'énerDit suffisante pour s'assurer le meilleur sur les Lonentats.

Dit pour eux de prendre une revanche sur le ex-Kerbonnais et d'attester leur supérionte quelque peu mise en doute la saison passée dans ce méme ChallenDe Leblanc. Eux aussi se sont livrés a de nombreuses séance preparatotres avant cette journée et se présentent bien au point. D'autre part ils ont conserve teurs éléments de la saison passée tandis qu'à Kerbonne la formation a subi quelques modifications Or depuis que l'activite a reprise sur tes courts, on n a guère entendu parler des Kerbonvais. Ext-ce a dire qu'ils ne se soient pas préparés ? .?on vraisemblablement L'incertitude règne donc quant au résultat de cette rencontre Toutelots étant donnée la volonté de trtompher des Brestots, le moral et l'ardeur qui les animera, il est possible que te succès couronne leurs eilorts

A Vttre cucune esperance n esz laissee a :'aurore qut aura la lourde tache de faire iront auz Chemtnots Rennais Ceux-ct n'ont nen terdu -le ces qualués qui les ont places au sommet de la hiérarchie Ils ont incorpore dans leur equipe quelques jeunes éléments qui rendent i?ur formation plus mobtle en| core. La tàche des Vitreens devattt tes vedettes du basket breton va se borner limiter les dég.ts.

Sur te terrain du Stade Rennais, tes poulains de Vaugeois devraient norma- leinent prendre le meilleur sur l'Espe- rance de Samt-Hélter. en ce début de saison, assez mal en point et cherchant une cadence et une homogénéité qui ne viennent pas. D'autre part. la Tour i' Auvergne et l'Avenir Saint-Etienne

vont sérieusement s'expliquer sur le terrain de la premtère nommee L'tssue du duel sera vraisentbl .blement favorable a l'Avenir Salnt-Ettenne dont la formation a l'intention de taire parler d'elle cette saison.

Enfin, a Saint-Mato le Cercle PaulBert s'alignera devant tes basketteurs de l'U. S. Servannaise qui n'a pas craint de s'engaper dans ce Chailenqe Leblanc en compagnie des équipes de Division d'Honneur Il semble bien Que tes Rennais reviendront de ta cite maloume nantis d'une bonne vtctotre malgré l'ardeur et le désir de bien faire des Servannais.

Vtngt-su équtpes sont engagées dans la Coupe d'Encouragement Les seconds Cheminots et te C.A. Vannetais étant exempts du premier tour douze rencontres auront lieu demain. Ici c*cst ta c bouteille à l'encre Il est diificiie les points de comparaison font d'ailleurs défaut d'établir des pronostics Quoi qu'il en soit ta lutte s'avère tort serrée pour cette Coupe, étant donne le nombre des concurrents et la valeur de certaines équipes

Pour ta Coupe Didier, il y a quatorze prétendants a la victotre finale Dès demain, douze équipes entreront dans ta danse. Isi aussi, il est difficile de prevoir l'issue des rencontres.

Voici donc Que dès aujourd'hui pour ta première journée officielle. quarantehuit équipes vont s'affronter deux a deux sous tes auspices du Cornue de Bretagne. C'est la prcuve de la belle vttalité de cet organisme. celle aussi du basket breton qut gagne chaque saison de nouveaux adeptes.

4-7-8-9 J. LE Traon. COUPE D'ENCOURAGEMENT Aujourd'hui, à 10 heures 31,

au stade municipal

A. S. P. T. T. (1)

contre AVENIR DE St-ETIENNE (2) Les Postiers Rennais vont débuter la saison officielle contre l'excellente équipe deuxième de l'Avenir de St-Etienne. L'entraînement n'aant pas été ménagé, Il faut compter assister à une partie très ouverte et qui restera indécise Jusqu'au coup de sifflet final.

Entrée 1 fr.; gratuit pour les membres honoraires. 9

Aujourd'hui à Lavai

AURORE DE VITRÉ (1)

contre FR.-ARCHERS LAVALLOIS (1) boulevard de Tours, tes Francs-Arcners disputeront leur premled match oinciel de la saison 1935-36.

Leur adversaire est de taille a faire mieux que se détendre aussi les c Jaune et noit » sont-ils disposés a ne rien négligei pour s'assurer le gain de cette rencontre.

Le c cinq » iavallois se présentera dans la formation suivante

Dalibard Lemoine

Ronsin

Barrais Lechevallier 4-9

Aujourd'hui, à Vitré,

terrain de la Vitréenne

C. A. L. DE RENNES (1)

contre VITREENNE (1)

Rappelons que ce matin, a 10 heures. sur son terra'n de la rue du 70" R. I.. la première équipe de la Vitréenne va recevo:i i équipe correspondance du C. A.L. de Rennes en un match comptant pour la Coupe d'Encouragement Cette partie promet d'être très dispir.ee et doit attirer un nombreux public

ment la formation suivante Lemaitre Cormier Payen Tienvrot et Dou:n. En lever de rideau, à 9 heures, les Juniors de l'Aurore vont être opposes aux jun!ors d3 la Vitréenne en un match comptant pour la Coupe Didier. Ces deux rencontres vont être dir'gees par M. Baron. 9

CHALLENGE LEBLANC Aujourd'hui, à Vitre, à 9 heures 15, terrain de l'Aurore

CHEMINOTS RENNAIS (1)

contre AURORE DE VITRÉ (1) Point n est besoin de reven:r longuement sur cette belle partie de balie au panier Qui va se dérouler ce matin. iL 9 h. 15. sur le terrain de l'Aurore boulevard de Laval.

Nous avons signalé dans nos articles précédents la grande valeur de l'équipe visiteuse. C'est une très belle équipe au jeu très fin et très spectaculaire. que les sportifs vitréens ne vont pas manquer de venir nombreux applaudir.Que vont faire les locaux devant leurs redoutables adversaires ? S'ils n'escomptent pas une victonre. ils vont néanmoins fa're tout leur possible pour leur résister honorablement et les forcer â s'employer, ce qui nous promet du beau sport.

L'arbitrage de cette rencontre a été confié à M. Leroy. 9 Lisez cette semaine dans

« L'OUEST-ECLAIR-DIMANCHE Il SIX JOURS D'ANTAN

un vibrant reportage de notre collaborateur Pierre Junqua.

Messac-Guipry-Sports. Tous les joueurs de Messac-Guipry-Sporte sont convoqués pour 13 h. 30, aujourd'hui, au stade Léonard, en vue de la forma- tion de l'équipe qui défendra les couleurs du club. Il

Les « Six Jours » cyclistes FORMIDABLE ON COURT L'APRÈS-MIDI

PARIS. le 10 octoore. Il semble qu'on nous ait change les coureurs Il est vrai que ces .e week-end aujourd'hui et que les Rens qui ne travaillent pas viennent voir ceux qui travaillent des Jambes Les écureuils ont donc travaille des- les sprints de 16 heures Formidables même que Olmo et DI Paco ont liait une chute en prenant .e relai et que I Di Paco dut ailer se faire soigner en benéficlant d'une demi-heure de repos. Du coup. le chamoardements se mit dans tes équipe.- qui se retrouvèrent ainsi les sprints termines et le classement generai etant tixe a 17 neures

1. Pijnenourg-Wais 160 pts. 2. MagneGuimbretiève. 158 pis 3 ArchambaudLapebie 117 pts

A 1 tour 4 Isnat-Diot. 175 pts- b G Wamost-Lacquehay Il pts

A 2 tours 6 Aeru-Buysse, 184 pts: 'i Pellenaers-Scnœn 153 pts: 8 MaësDepau". 84 pts. 9. Leducq-Daven. 61 pts A 3 tours 10. A44 p A 4 tours 11 Olmo-Dl Paco. 250 pts A 6 tours 12 Boucnard-Lamouroux. 94 pts.

A 1 tours 13. Pecqueux-Giliberti 168 pts. 0

Aujourd'hui à Antrain

GRAND PRIX DES COMMERÇANTS Aujourd'hui, à Antrain, à 8 h. 30. Grand Prix des Débitants (50 kilomètres). Pour coureurs n'ayant jamais été licenciés et n'ayant pas 20 ans. A 12 heures Grand Prix des Commercants (90 kilomètres, 1.200 fr. de prixi. Sous ies règlements de l'U. V. F. Pour coureurs toutes catégories, sauf amateurs.

Parmi les engagés, nous relevons les noms des Fontenay. Drouet. Boyer, Luzé, Jan. Bidan. Beghetti. Vitré. Moreux, Lemarchand, Gauthier, etc. Cette pléïnde de coureurs assure le succès sportif de cette énreuve. Engagements jusqu'au départ.

JOE LOUIS VAINQUEUR

A NEW-YORK

NEw-YonK, 10 octobre. Au NewYork Hippodrome, le boxeur Joe Louis a battu par K. O., au 3* round au cours d'un match prévu en 10 reprises. l'argentm Jorge Brescia de la catégorie des poids lourds 0 LE GRAND COMBAT

DU CIRQUE-THEATRE A ANGERS Angers, 10 octobre. Devant une immense foule s'est déroulé ce soir le grand match de boxe qui opposait Young Perefi, ex-champion du monde poids plume, à Pedrico Ruiz.

Au 10· round, à minuit, Younn Perez a été proclamé vainqueur aux points.

FEDERATION

DES SOCIETES DE COURSES DE BRETAGNE

Dans le compte rendu relatant la réunion de la Fédération des sociétés de courses de Bretagne, une erreur nous a fait omettre le paragraphe mentionnant qu'à l'unanimité, M. Cusol. tpré- sident démissionnaire malgré toutes les démarches faites auprès de lui), avait été nommé président d'honneur. COURSES DE NANTES

Dimanche 11 octobre

Nos préférés

PRIX DE LA JONNELIERE Bellina, Ecurie Leb'ong.

P<»i^ DE province Quatre-Fleurs-II. Motléno. ». PRIX DE Briord Normalien, TrieTroc.

YRIX DE Paimpokt Poupette-ll. Nivôse.

PRIX DE L'ISAC Joël. Hirondelle-desAires. 6-9 COURSES A AUTEUIL

PARIS, 10 octobre. Pour la réouverture de son hippodrome d'Auteuil en vue du meeting d'hiver, la Société des Steeple nous a offert un programme fort bien composé, qui comprenalc, entre autre, le Prix Wild Monarch. doté de 100.000 francs. Bon-AlliaDe, dans cette course, a pris le commandement devant les tribunes et l'a conservé jusqu'à 'a tin, battant de ce qu'il voulait Gaileur, 0

Résultats

PRIX Patriarche. (Steeple à vendre, 10.000 fr. 3.500 m.. 8 partants) 1. Espalion (R. Dubus) à M. Bariller; 2. Hardol (C. Maubert); 3. Très Sport vA. Kalley

Distances 4 1., 1/2 1.. 4 1.

Mutuel G. 11; pl. 7, 12, 8.

Non placés Château Chinon, Afy Lord (arr.l; Jean de la Lune. Drrk Story (tbè); Scienter larr.).

PRIX CIE MAISONS. (Haies. 15.000 fr.. 2.700 en., 15 partants). 1. RaisonnableIl (R. Tremeau) à M. Tacquet: 2. PassePartout (H. Cames); 3. Ursus (R. Dubus

Distances 3/4 1. 2 1. 1/2. 3 1.

Mutuel G. 11.50; pi. 7, Q.50, 22.50. Non placés Stirlmg, Moha ram, Lucon, Le Regent-ll, Vexen Le Solin (tbé). Ami Liégeois, Royal Kidney ctbe). Boissise, Miss Pcarl, Goody, Cotmja PRIX WILD MONARCH. ¡Steeple. 100.000 francs, 3.000 mètres, 9 partants). 1« Bon Alliage (S. Rochet). à M Hennessy 2' Gaffeur (H. Howesl; 3« Un Grisard iR. Batesl.

Distances 4 long 3 long. loin. Mutuel g. 23 pl. 8 8.50 8. Non placés Empresser Semi-Ton (tombé) Cimar idérobé) Marchenoir (tombé) Iman Bassam (tombé

PRIX DE Meudon. (Haies, hand.. 20.000 francs. 3.100 m., 9 partants, 1. Kislar (N. Pelât) à M. Pelât: 2. Larringes (C. Maubert): 3. Tulipier (S. Rochet). Distances 3 1.. 3 1., 1/2 1.

Mutuel G. 45; pi. 9. 8. 7.

Non placés Grand Gala, Morvillars, Mon Amour-lll, Gama, Commandeur, Mareuil.

PRIX Artus-Talon (Steeple-hand. 20.000 francs, 3.550 m., 8 partants).

1. Mashonaland (M. D. Idevllle). a, M. Eatnt-Oenez, 2 Monologue (M. Van M% Brandeni; 3. Thé-Saracen iM. de BeQ» garde).

Distances 1 long.. 1 iona., courte en* colure.

Mutuel Gagn.. 23; placés. 11.50. 19.50. 22.50.

Non places Miss-France, Grand-Jour (tomoai Lord-Murray, E1 Demonio itom»bé). Merlot.

PRIX du Point-du-Jour (hales. 15.000 francs, 3 100 m., 7 partants).

1. MontJort tSlgnoret), a M. Delhote; 2. Duranzo tA. Battes): 3. Bleuette {J. Dan 36ii.

Distances 1 ions.. 1 i. 1/2. 2 1 1/2. Mu'jel Gagn.. 27.50; pièces 16. 19. Non places Ll-Ombu, Sktlt, Vendéenne, Chuchoteur (tombei.

COURSES A LONOCHAMF

Partants probables

Prix DES AIGLES. tA vendre, 10.000 fr,, 2.000 m.). Prin Charmainp (P. VU., lecourt). Arbots (G Duforez). Mousseline fine (G Delaurle;. Hobal Fei tG. Bridgland), Hannibal 'G. Destandau), Procris (J. Masmieri. Canari ,W. Johnatonei, Le Calme (M Brethésl, Miss Cinders (L. Robsoni. Copryright (R. Katser), Girardtdre (A. Dupuiti. Falirette IL. Lyne). Ombelle iFr Rochetti). Lame iCh. Semblati, La Prétantaine tN. Truin). Moutardelle (J. Laumain). Prix DE Madrid, i 20 000 (r. 2 150 m.). Prince Charlte X..< Saint-Potin (O. Duforez). Valdor Il (F. Rochettii. Bager iCh. Semblât). La Tour iJ. Sables). Kid'a Legend iR Ferré), Helleniqua iG. Brldgland

PRIX DE ROYALLIEU. i30.000 fr.. a.600 m.i. Horncastle iDulorezi. Phr.\ié iG. Destandau). Scotland Yard .G. Bndglandi. Mirallore (Ch. Semblât).

GRAND CRITÉRIUM i 200 000 fr.. 1600 m.). Galloway (J. Thompson). Chenonceaux iP. Villecourt', Téléférique (C. Bouillon). Victrix iG Bridslandi. Tizona (A. Rabbei, Manloline iP. Crawley, En Fraude (W. Johnstonei. PRIX DE LA FOURRIERE i 15.000 fr.. 1 600 mètres). Lucta Il (P. Monnien, Malicorne (L. Robsom. Cofiibra (A. Dupult), Falirette IL. Lyne) .La Pomme Il 'F. Hervé). Rose de Noel (P Crawley. Colette Baudoche J. Thompson Taretelle (S Smith. Vesper iCh. Semblât), La Couleerine IG Delauriel. Magdala (C. Bouillon). Kiss Curl (G. Bridîîand), Hué !P. Villecourt Fascination (B. Ferré). Baliriére (G. Duforez»

Prix SALVERTE ,handicap 30.000 tr., 4.000 métresi Knight of Malta (W. Johnstonc'. Pnocere tA. Rabbei, Chrysaor iR. Ferrél. Royaume (P. Villecourt). Troun de l'Air (G Destandau). Menhir (P Crawley, Pitchourikian (T. Brooks). Tra Mek (L. Besson). Mourad Bey :M. Ramognino). La Bergeronnette (A. DouBuedroiti. Asperella (A. Faugerat). Petite Favorite (M Lefèvrei. Pear\ Drop (L. Emery), Champfleury (R. Paincelet).

Pronostics

1" course Pnnce-Charmmg, Arboi3 2. c. Bager, Hellenica 3' c. Mtra. flore, 4' Ecurie Rotgchild, En-Fraude; 5' c. Kiss-Curl Colette. Baudoche; 6' c. Knigt-ot- Malta, Pitchourikian.

Pronostics de la Presse spéciale

Paris-Sport 1. 1. Princc-C harming X. Valdor 11. 3. Horneastle; 4. Tizona, 5. Kiss-Curl; 6. Pearl-Drop.

LE Jockey 1. Ecurie Macomber: 2 Baper; 3. Dorinda; 4. Tizona; 5 Kis*Curl; 6. Menhir.

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Feuilleton de L'Ouest-Eclafr

du 11 octobre 1936 33

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par

Saint-Cygne

Pensive, Agnès suivait leurs jeux que pouvaient-ils trouver pour leur nourriture ? Quelques msectes ? Même pas; mais là, tout près. un sorbier qui ressemble à un miracle croule sous la charge de ses fruits: d'un rouge poli, les ombelles retombent, serrées, intactes chaque branche a l'air d'une main fatiguée laissant glisser jusqu'à ses doigts ouverts un pesant bracelet de corail. Eternelle prévoyance Qui de nous peut se croire abandonné ?

La jeune fille respire mieux: la beauté de vivre dont Mme de Mireval se fait auprès d'elle l'apôtre éloquent, lui devient sensible en cette minute.

Le soleil, au-dessus de la ligne des monts, épanouit son diamant, la neige brille trop fort, la réverbération fait cligner les paupières. A défaut de joie. Mlle Taninges goûte le calme, calme vide qui, succédant aux neures déchirantes, constitue un premier gain. Tandis qu'elle songe. Escuby passe sur la route, l'aperçoit à sa fenêtre. la salue, puis, désignant ses skis liés par une courroie

On ferme on ferme Je boucle. il faut redescendre, ne ferez-vous pas un tour à Lyon pour éviter la fonte des neiges ?

Peut-être

Noélie, qui rejoint le Jeune homme. lui prend le bras

Alors, c'est vrai, on se quitte ? C'est affreux

Vous, diUil vous avez une manière de vous ficher du monde

Pas du tout, je vous regretterai. Agnès a quitté le balcon; Escuby poursuit sa pensée, impression plutôt, qu'il traduit comme elle vient Au fond, vous nous roulez tous. Mon vieux, je ne comprends pas. Puis, dédaigneuse se laisse rouler qui veut; plaignez-vous donc ? Elle s'est écartée. affectant d'être vexée: il ne s'en offusque pas Venez partager les derniers gâteaux

Elle éclate de rire, tape sur l'épaule du Lyonnais

Chic type. tout de même! Allons! En revenant, je passerai chez la mercière pour choisir de la laine.

Qu'est-ce qui tricote ?

Moi.

Sans blague 2 Faites-moi un passe-montagne.

On verra ça.

Elle acheta des aiguilles, une grosse

pelote blanche et, le soir, Agnes et Mme de Mireval ne furent pas peu sur- prises de lui entendre demander Comment est-ce qu'on commence ces machins-là ? Donnez-moi une teçon.

Mme de Mireval s'en chargea.

Le médecin de Mlle Taninges félicitait sa cliente la courbe était meilleure, l'état nerveux s'améliorait: une situation nette, quand le malade a réagi contre le premier choc est preférable à l'incertitude.

Ces affirmations optimistes provoquèrent chez Noélie une explosion joyeuse la guérison d'Agnès la déchargerait définitivement du remords. La première fois qu'elle sauta au cou de sa soeur, Agnès fut tentée de reculer c'est avec effort qu'elle rendit la caresse. Puis la générosité s'imposa; une inconscience innée conduisait Noelie: pendant dix-huit ans, Mlle Tamnges l'avait aimée telle qu'elle était fallait-il, à présent, lui fermer les bras ?

Ce qu'elle considérait comme une rentrée en grâce redoubla l'exuberance de Noélie le champ était libre. Se rapprochant de plus en plus de Mme de Mireval. elle prit l'habitude de sortir avec elle.

Un apres-midi, Laurent les précedait en courant; sur les toits, des étoiles noires commençaient a trouer le manteau de l'hiver la blanche couverture craquait et s'écroulait. L'eau ruisselait gouttières, fossés portaient au torrent leurs ruisseaux.

La neige fondant, le sol s'abaissait. Comme c'est drôle s'écria Laurent, les chalets grandissent

Semblables au chat en boule qui s'éveille. s'étire, se dresse en arc, les formes se haussaient hors du sommeil

hivernal. Noélie regardait peu autour d'elle; loquace, elle bavardait Lyon. sa mère, les Lucereuil.

J'ai reçu de ma tante une lettre que je n'ai pas montrée a ma so;ur._Pierre a éte Lyon.

Mme de Mireval ne répondit pas. Noélie fit entendre un petit rire nerveux

Je m'imagine l'embarras du capitaine: on désarçonne aisément ce beau cavalier. Ma tante s'est montree bonne, ma tante l'a rassure. Elle n'avait jamais approuvé ces fiançailles Mise en éveil

Pourquoi ? demanda Mme de Mireval.

Ma tante connaît l'un et l'autre. cela ne cadrait pas. Dans sa pensee. Agnès n'est pas destinee au mariage. Madame votre tante anticipe sur les vocations d'autrui

Noelie ne releva pas l'ironie

Peut-être'?.

Puis. se reprenant à parler vite Elle juge que tout vaut mieux ainsi: Agnès, même guérie, risquerait sa sante en epousant un colonial: de son côte. Pierre.

Lequel des deux favorise Mme Lucereuil ? Sa méce ou l'ami de son fils ? Noélie. interloquée, ne voulut pas Je laisser paraître

Lequel ? Elle a fait à chacun sa part. je suppose Elle aime beaucoup ma sceur, mais Agnès et elle sont des natures.. comment dirai- je ?. elles ont des points de contact cependant. le sérieux Lyonnais mais cela vous paraîtra singulier c'est moi la Benjamine de cette grave personne

Voilà pourquoi elle vous choisit pour confidente.

Cette fois, le coup porte; la jeune fille se défend

Oh confidente, le mot ne convient guère Ma tante me parle de ses projets pour le capitaine de Cardenac; elle estime qu'à la suite d'une si décevante aventure sentimentale.-

Decevante ?

Pénible, douloureuse.- Pierre a besoin d'être soutenu.

Mme de Mireval se tait.

Ma tante, continue Noélie, craint. pour Pierre, quelque entramement malheureux cause par le vide, le désarroi de son cœur. Elle veut le marier. Les deux femmes font quelques pas c'est encore Noélie qui reprend Elle a peut-être quelqu'un en vue. Déjà

Oh je n'en sais rien. mais, le cas échéant, qu'en dirait Agnes ?

Mme de Mireval s'arrête, pose une main sur le bras de sa compagne et, la regardant en face

Où voulez-vous en venir ?

A rien. J'envisage une possibilité, Elles se remettent à marcher: leurs ombres, à côté d'elles, sont d'un bleu de lessive.

Du jour où le capitaine de Cardenac aimera quelqu'un. fait Noélie. Attendons ce jour.

Ce jour venu. Agnès.-

Vous y tenez! Pouquoi? Agnès est libre. lui aussi.

Vous supposez qu'elle accepterait cette nouvelle comme une chose normale, inévitable ?

Le ton de Mme de Mireval se fait plus grave, son regard plus pénétrant Est-ce a vous. Noelie, d'insister sur ce point ? Dites tout de suite à quoi vous prétendez, ce sera plus franc. Elles ont dépassé la ville par plaques, la terre nue apparalt; des poules la grattent avec une joie frénétique, se démenant, caquetant, grisées par le

contact de leurs ongles avec l'humus que. depuis trois mois. la neige leur dérobait

Se sentant devinée, la jeune filla fonce hardiment

Pierre n'aimait pas Agnès.

Il l'aimait, affirme avec énergie Mme de Mirevai; il l'aimera longtemps peut-être toujours

Noélie, cinglée, ne cède rien

Vous voulez dire qu'il l'admire; nous admirions tous Agnes, son intelligence, sa dignité, sa bonte. mais ce n'est pas la part de l'amour.

A ce qu'il vous semble

Mme de Mireval toise l'audacieuse; Noélie, déchaînée, n'écoute plus Non. ce n'est pas l'amour I L'amour. c'est quelque chose contre quoi on ne peut rien. C'est le torrent, là devant nous. il roule le bon, le mauvais, la terre. les cailloux, rien ne l'arrête, il veut ce qu'il veut.

Et. comme une provocation

Pierre l'a bien senti

Ne confondez 'Pas l'amour avec la passion

Ardemment. Noélie répète

La passion, oui, la passion

Pour combien de temps ? demande froidement Mme de Mireval

Secouant la tête, le regard ftxe et plus noir. Noelie s'emporte

Et la vie. pour combien de temps ? On saisit ce qu'on peut, quand on le tient, on ne le lâche plus. on ne le lâche plus

Même si on piétine le cœur d'autrui ?

Certaine d'être totalement devinée, elle se rebiffe

Des subtilités Avec Agnès, c'est fini; il en épousera certainement une autre.

lA suivre).

LES AVENTURES

DU PROFESSEUR

NIMBUS

Tactique

Marche libre des grains de Rennes

iPSSiSL 1 la peu du Commerce }•• •JLS*rU1¥ »«eona»ife« entre autres) 1. anâire* furent assez nombreuses *"•» »ur»ient même pu l'ètre davantage il mals, les affres volontairement réduite» dans lespoir d'une hausse lot Cet limité». Il est normal, au fond qu'une hau»ée se produise, male il est souhaitable Quelle vienne lentement, Car autrement elle encouragerait le Gouvernement faire baisser ILS prix de douant, a favoriser par conséquent llmpOTtAtlon et lek eftets ne tarderaient pat J? r*t0»5*'1 sur notre agriculture. On prétend même que pour l'avoine la chou est déjà faite, ce serait évidemment très regrettable

Le blé était sans changement depuis la 1*: le» négociants testé libres le paient à raison de 1*1 fr. le quintal et 1a6 coopératives Il ralson dé 137 fr. Lés uns comme les autres le cèdent aux Minotiers A 143 fr. La farine n'est toujours pas très demandée, cependant îfrs minotiers s'accordent à dire qu'ils ont moins de mouture familiale que l'année dernière, les boulangers de la campagne achetant plus régulièrement. Ce dont surtout se plaint la meunerie c'e notre région c'est de ne pouvoir exportèr dans les départements Importateurs lès prix étant les mêmes bartout; de ce fait elle a dû réduire à peu pré» d'un tiers sa fabrication. Les cours aujour- d"hul étaient tenu» entre 106 et 111 fr. 1** 100 kilos. L* «on, très ferme se traitait à 80 et e1 Ir. léf 100 kilos à Rennes. Pour l'avoine. l'orge et le blé noir nous avons enregistré une hausse bien caractérisée. L'avo-ne en effet avait prentur» autour de 105 et 108 fr. et l'orge faisait 97 et B» fr. (offres très restreinte» Le blé noir s'est traité depuis 80 franc» Jusqu'à 94 francs. Tous ces prix s'entendent aux 100 kilos et franco Ren-

En paille les transactions ont été normilles malgré la hausse de leurs cours qui. il aet vrai, restent fermement orienté»; ainsi la paille de blé valait 240 fr. A 245 fr.: celle d'avoine 215 fr. et celle d'orge a 10 fr. (prix à la tonne, franco Rennes).

Les foins étalent sans changements; il* se négociaient entre 320 et 340 fr pris en Culture.

Les pommes ont vu leur marché s'améliorer un peu; on pourra s'en rendre compte par les prix que nous donnons ci-déssous; Il, ne sont évidemment pas très rénumérateurs udais nous avons eu l'impression Que »1 nous cherchons à trOp améliorer les quelques débouchés qui ont pu être obtenus (exportation de pommes aigres en Suisse) né tarderont pas à s'écouler car dons plusieurs départements. la Sarthe entre autres, où la récolte ne pommes est comme en Ille-et-VIlalne. très excédentaire .les vendeurs paraissent décidés se contenter de peu pour nous concurrencer et pou- voir ee débarreeser le plus plus possibll. Les pommes de distilleries étalent payées entre 130 fr. et 140 fr. la tonne en culture et 10 fr. de plus rendues aux usines.

lift pommes aigres trouvaient 165 fr. quant à celles dites Il couteau, LA Bédonge de Nantes i faisait 550 fr. la tonne et le c Pied court > 650 fr.. ces deux «ernleçs Pfix NMétut tlr*ésooe. i 11 convient de réduire de 100 Ir. environ pour avoir ceux que peut obtenir :a culture.

Pour les pommes de terre la situation ett toute autre qu'elle était; les besoins *Oht beaucoup plus importants que 'es offres et déjà de nombreuses demandés d'importation. paralt-11, ont été faites. Nous avons enregistré les cours suivants' 9 BèAuvals 9 47 fr. a 48 fr.: c Fluck 44 ff. 45 fr.. t ronde jaune » 84 fr. A 55 tt.: et sauclases » 45 fr. (ces prix s'entendent aux 100 kilos sur wagon départ Ille-!t-Vilaine et Cotes-du-Nord.).

Par», le 10 octobre (De notte cor- tt»S>onâant spécial).

BEURRES. Vente médiocre. Le volume d'affaires a été moyen et il a encore fallu faire quelques rabais dam les centrifugés.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en motte» Centrifugeas des Laiteries Coopérative» et Industrielles Charentes-Poitou, 10 à le U4|; Normandit, il A 14.50 (i3.20i: Touralne. 10 16 il4); autres provenances, 10 à 13.50 112.501.

Malaxés lqormandle, 10 12 60 (11); Bretagne. 9 à 11.80 (10.501: autres provenances, 6 à 10.50 (101.

Beurres en vrac PrOvêhineeS diverBeurrés en livre* Provenances diverses. 10 a 10.60 H0.20); beurres salés 8 à 10 (9).

Arrivages du Jour Beurr»s français. 39.100 klios pour 3.378 motte».

Vente* du fout 3.854 mottes.

Resserre du jour 2.067 mottes. ♦ ŒUFS. Lee arrivages etalent modère». On les & casés assez rapidement, ainsi que quelques colis de a resserre. Le» eoufs sont fermes pour 1- uelle marchandise, mais plus -faibles pour les oeufs d'outre mer.

Courl par colis de mille oeufs Icour! extrêmes avec court moyens e.itre parenthèses!

Picardie. Normandie. 600 à 730 i660t; Brie, Beauce. 630 720 t65Oi Uretagne, STO à 680 (560) Poitou Tcurame. Centre. 540 730 (6601; Champagne Bour580 à 630 (620! conserve par le froid, 470 à 560 '520i; Maroc, 350 à 610 880'; Outre mer, 890 à 600 (595).

Arrtvagts du four 663 colis vente» eu four 90T colis; resserre du four 1.S46 colis dont 83 étrangers

FROMAGES. PATts M(M.US. Vente assez active avec cour soutenua. Prit eu cent Camemberts Normandlè 180 à 320: camemberts divers, 120 à 300; Lieleux, boltee, 260 A 62w Lisieux vrac, 300 à 460; Pont-t'Evêque. 190 à 840; Chèvre, 60 à 300.

Pnt t te Bltain» Brie moyen moule, 1*0 à 200: brie laitier. 120 A 1b0. PAte6 Sèches. Vente moyenne. Cours Indécis pour les gruyères

Aut 100 kilos Port-Salut. 500 à 1100 Gruyère, 85p a 1.100; Comté. 750 a 1.100. Amtmsc» p&tes molles. 68.2i0 kilo»; part* Menés. 3.670 kilo».

9 VIANDES, Les offres avalent Une ampleur nOrmale, mais la demande man- quait ne nerf. Le veau surtuut a été défavorisé.

0* cote du Mlo (cours extrême») 1 San». Quart derrière non trait* Première qualité, 7.50 à 8.S0: deuxième, S IL 1.40; troisième, t A 8.90, quart Ge- vant, 3 à b.20: aloyau et milieu Se train dé eoté. 7 a 14- train entier 6 50 A 10; paleron, 6 à 7.50; bavette, 5 1 8

Vf*». Baieet de 0.2t. en première et seconde

7^9 t. 'fO: pans, cuiseau. carré, 7.30 à 19,30; basée complète. 5.30 à 8.S0. MOUTON. Première qualité. 11 A la- deuxième. 8.60 à 10.90; troisième, 7.60 à fl.40; gigot, 10 A 20; carré, 12 30; S.' U AU3. fotte. Demi Première qualité, 10 à 10.80; deuxième. 8 à 990; longe ou filet. 9 A là; reins. 9 A 11; poitrine 7:50 Il: Jambon. 7 A Il: lard 8 d0 10. Arrtuapes tfu leur 350.000 illos. VOLAILLES. La demande n'a pas eu 1 Cftinressement qu'on escomptait, «us»l .et) offres abondantes ont-elles pesé But les ocur» des oies dépouillées, poulets morte ordinaires et vivants jeunes et On cote ait kilo .cours extrêmesi Agneaux Rrot 12 à 15; cenerds Rouennais, U'.So A 14: canards Nsntets 12.50 A 14; Cenafda de ferme. 8 a Il; dindes. QAtinals et Touraine. poules. 12 à 14- dinde» du Midi, pouies. ;2 à 14: foie «ras d oie. 38 A 46; lep Iris du Gàtinais et Toureine, 8 75 à A.25; lapin* de provenances diverse», 8 A B oies en ueau 7 à 9.50; oie; dépouillées, 9 à 10 poulets Nantais. 11.50 A 13 30; poulet* ou Gàtinais. 12 50 A 14.23; poulets de Touraine 18.50 à 14.25; poulet» de Breese. 16 a 16 25' poulee de Bretaene 10.50 à 12.50

On cote à ia pièce (cour» extrêmes) Pigeons (gros et petitsi. 4.50 à 8.50; pintades. 10 à 17.

On cote au ktlo 1 cours extrêmes 1 Valailles vivantes Canards. 7 à 9 lapins. 5.25 a 6 25 oies. 6 à 7: dindes. 10 13; poulets Jeune:. Gàtinais. Chtrentet. 10 à 11; Poulets vieux GAtlnals, Bretagne. 9 50 Arrivages ,kilos 148.000- resserre de la veille (kilos, 6,400.

hausse sur les alouettes,

On cote à la plèec icours extrêmes) Bécassines 3 à 5: oailles de vime 3 a 7canaMs sauvaiteé, 9 A j3; faisans COQS, i2, a 24; faisans poules. 14 à 20: grives, J'\ lapins de earenne. JS Il 11; lièvres: 22 à 3o. levrauts, 10 A 22: mer:es. 1.50 A 2.50; puUIllards 5 a 8: perdreaux jeunes 8 Il 13; perdreaux vieux. 6 Il Il: pigeons ram-.eus, 4 60 Il 6.50: pilets 4 à 7; sarcelles, 3 à 5

On cote d la douzoine (cours extrêmes) Alouettes, 15 A 19; cailles. 36 à 48. On cote ou kilo icours extrêmes; Cerfs ou biches. 6 à 9; chevreuils. 12 A à 6. 14: marcassins. 10 à 12; sangliers. 7

Arrivages (kilos). 10.000.

♦ LEGUMES La demande a encore été rétive, faiaant pression sur les cours des carottes de Meaux. épinards. haricots verr* potiron», navets de Paris, »01reaux do Montesson. car l'offre avait une assez bonne ampleur. Hausse sur les belles endives et haricots à êcosser assez recherché.

Coure extrêmes aux 100 kilos AU, 300 à 400; carottes de Meaux. 35 A 60; carottes de Créances. 60 à 80; champignons couche extra. 800 A 1000: moyens 700 à 850: de conserve 650 Il 750; cèpes. 860 A 1.100: «lrollês 450 Il 550; chicorées Nantes. Orléans. 60 à 80: choux (le Bruxelles. 250 a 350: échalotes, 200 a 300: endives belges. 300 Il 400: épinards départements. 80 A 100: épinards région parisienne. 30 à 70; escaroles Nantes et Seumur 40 A 70: naricots verts du Midi, 300 à 650: région parisienne. 300 700; haricot» manee-tout du Midi 340 à 400: haricots à écosser. 80 a 170 hericots noeeolets. 90 Il 110: haricots secs. 260 a 420: laitues de Nantes 6G à 100: msches départements, 160 Il 220; région parisienne, 200 à 250; oignons en grain6 50 à !50, oseille. 60 Il 80: patates 120 à Paris, 120-& 200; pois cassés, 230 Il 260; potirons, 26 a 36: aalsifis de Hol:ande, 380 à 360; salsifis d'Orléans. 200 à 300

Cours extrêmes aux 100 kilos

Pomme de terre Hollande commune 60 à 90: Rosa, 75 à 90; aauclsse rouge, 70 à 90; Eeratelingen, 60 A 66.

Cours au rnlis Artichauta bretons. 30 à 43; artichauts réeion parisienne. 25 à 90; aubeiglnes. 20 à 40; chicorées région parisienne, 6 à 30: choux verts de Paris, 16 à 50; choux rouges. 30 à 80; chouxfleurs de Stalflt-Malo. 200 à 250; de Paris, 50 à 225: courgettes région parisienne, 30 A SU escaroles. 8 à 30; laitues de Peris, :5 a 40; laitues blondes Batavia, 10 à 40.

Cours aux 100 bottes

Carottes des Vertus. 60 à 80: carottes de Montesson. 76 à 125; ciboules, 20 à 60; écnalotes nouvelles. 40 à 60; estragon 75 à lzj; oignons nouveaux. 60 A 80- panais. 40 A 60: poireaux Je Montesson, ne A 225: poireaux ordinaires, 100 à 160;; radia noirs. 100 A 150.

Cours aux 216 bottes

Cresxm 20 à 45.

Cours à la botte Céleri rave. 1 à 2.60; céleri en branches, 1 à 2- salsifis région parisienne. 2.50 à 3: salsifis de la Manche, 0.75 à 4.25- thym. 0.40 A 0.70. Cours A la pièce

Romaines. 0.40 A 0.80.

FRUITS Marché peu animé Baisse sur les raisins chasselas extra, figues fmlches et poires. Hausse sur les châtaignes.

On cote aux 100 ktlos tcours extrêmes). Abricots du Midi. 850 à 1.000. amandes sèches. 600 A 650; chAtalgnes. 360 A 400; dattes, 560 A 600: figues fraiches. 200 A 500, ftnues sèches, 300 à 650; framboises en paniers, 400 a 800; noisettes sèches, 540 a 560; noix fraîches lécaléest 350 a 630; pêches d'Italie, 700 a 800; péches du Mid en plateau, 800 A 1.000: poires choix, 500 A 900: poires communes, 100 a 200; poires d'Italie. 650 à 700: pommes d* choix. 300 a 500; pommes communea, 70 à 200; raisin blanc du Midi, 14G à 250. raisin noir du Mldi. 200 A 260; raisin œillade, 260 A 300: raisin Muscat, 300 1» 500; raisin Chasselas Moissac non branché. 200 A °50; raisin Chasgelas Molssac branché, l50 A 450, tomates du Midi. 130 à 180' tomates région parisienne. 70 à 150.

On cote A la pièce

Melons de Paris. 4 à 10: melons de Cavaillon. 0.5i) A 2.50: melons de Vendée 0.50 à 2.50

On ente A lt. corbeille

A 6. Fraises Niort. Poitiera, Orléans, 2.50 On cote au kllo

Fralaes de2 Guatre-Salsons, Il A 12. Apx luo kilos

Banane» de GUinée et des Atltilles, 325

correspondant spéciale

La cote s'établit de 13.60 à 16 Suivant Qualites. Il s est produit un léger tasse* ment Sur les plue haute niveaux récemment cotés. Il n'y a toujours que peu d'offres.

Cependant, 11 y a lteu de donner au statut viticole quelque* retouches car U ne répond plus aux réalités présentes. En etiet, Il est «pècifl* que «l le cours de 14 francs le deglre est attemt, U faut débloquer la totalité de la récolte. Or. Il s'agit de 14 francs Poincaré, alors que l'on est aujourd'hui doté du franc Blum qui vaut 30 de moins. On a beau dire qu'il ne doit pas résulter de différence, mais il n'y a aucune raison dans ces conditions pour que >• vin ne doive pat valoir mmi»à Mra&t «Wtf ». «U U ft W fraaat

l'hectolitre et le blé, de 38 A 30 francs le quintal.

J.-L. Reproduction interdite).

La laine

Paris, ie 10 octobre. {De notre correspondant spécial)

Les dernières enchères d'Australie ont marqué une légère régression. La tendance générale demeure dont orientée A la hauœe. maigre le gâchis monétaire qui vient de se produite eu EurOpe. En France. la nausae de» produits mi-fabriquês s'accentue rapidement Il cause de la dévaluation J.-L. t Reproduction interdite).

Les engrais

Paris, le 10 octobre. iDa notre correspondant ipéclal)

Pas de modifications sur le marché de» ênzrais.

BOURBE DE PARIS

Clôture

PARIS. le 10 octobre.

FARINES. SEIGLES, ORGES ET MAIS. Tous Incotés

AVOINES Tendance ferme. Disp. Cote officielle. 105. COuran-, 108 ach.: prochain, 111 ach.; décembre lit payé; 3 de novembre 116 116: 3 de décembre 116.50 payé; 3 de janvier. 116 payé; 3 de février. 117.50 payé; 3 de rrars. 118.25 prochain, 263 vend.: novembre décembre, 265 vend.: 4 de novembr». 266 payé- 4 de janvier. 271 payé; de n.al. 280.50 281 paye.

SUCRES. Tendance calme. Courant 203 203.50; prochain. 204.50 payé: décembre 206.50 payé; 3 de novembrè, 206.50 payé; 3 de janvier. 210 payé. Cote officielle 202.50 203.

CAOUTCHOUCS, Crépes /irst latex et feuilles fumées gaufrées Courant, 8.50 ach.; prochain, lncoté; décembre., incoté: 3 de Janvier, Incotés: février, in coté: 3 d'avril, lncotés; mal, incoté; 3 de juillet, lncotè; août, tncoté.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse 218.

COTE OFFICIELLE DES MÉTAUX A PARIS

PARIS. le 10 octobre.

A l'acquitté, les 100 fctios

CUIVRE. En lingots et plaques de laminage livrables au Havre ou A Rouen. 501.50; en lingots propres au laiton livrables au Havre ou à Rouen 501.50; en cathodes livrables au Havre ou à Rouen, 495.50.

ETAIN. Banka. livrable au Havre ou Il Paris, 2.315; Détroits, livrable au Havre. 2.285- Anglais, Cornouallles livrable Il Paris. 2.283.

PLOMB. Marques ordinaires, livrable au Havre ou à Rouen, 2b7; marques ordinaires, livrable au Havre ou à Paris, 245.

ZINC. De bonnes marques, livrables au Havre ou i Paris. 205; extra-pur, livrable au Havre ou a Paris. 217. ALUMINIUM. 1.026,

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE Havre, le 10 octobre.

COTONS. Tendance soutenue Octobre, 344 novembre. 355.50 décembre, 352: janvier. 354; février, 356: mars, 358 60; avril. 358: mai. 356 60; Juin 359.50. juillet, 360: août. 360; septembre, 355.

Octobre 164.50; novembre, 167; dècembre, 168.75; Janvier. 188.75; février. 171; mars. 170,25: avril, 170.50: mat. 172juin, 173 juillet, 174,25: septembre. 175.50.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, le 10 octobre.

HUILES. Arachides à fabrlQue disponible 395 de coprahs, disponible. 277.50 de palmistes, disponible. 225 de palme blanche, 276 Dahomey iCaf) Marseille. 250,

De graines comestibles araenides neu;ralisees désodorieées, Incoté • ru/lsques supérieures, incoté sésames alimentaires désodoriséee. lnootê,

D'olive première pres6ion, 690/710 ds-xlème pression. 870/680 Borja« extra, incoté Andalousie extra, in.cote

De tin disponible. 305/316.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOINO

Rou"Aix, 10 octobre.

LAINES PEIGNÉES. Type unlque octobre. 26.70; novembre, 26.80: décembré. 27- Janvier, 27.20 février. 27.40; mars. 27.50: avril, 27.60: mai. 27.70: Juin. 2780, juillet. 27.90: août, 28; sep217.500 kilos

BOURSE DE RENNES

RenmeS, 10 octobre.

Cours moyens des transactions constatées A la Bourse de Commerce de Rennes (droits d'octroi non compris ces cours cotés départ ou rendu s'entendent grand réseau toutes marchandlses disponlbhis).

Les 100 kgs blé du pays (72 kfs), gare dépirt I.-et-V.. taxé 141 avoine grise, Ille-et-Vilaine. franco Rennes ou parité, 105-108 orge mouture, Illè-etVilàlne. Kire départ, ci, R. I.-et-V., 97-98: blé noir consommation, gare départ, G. R. I.-et-V., 88-92 blé noir mouture. gare départ. O. R. I.-et-V.. 90-94, Les l.(n)0 kgs franco Renneà ou parité paille pressée, 240-245: paille pressée d'avoine, 215-220 paille pressée d'orge, S 10-220, foin du paya bottelé. 320-340.

Les 100 kgs son gros. Ille-et-VIlalne. IranM Hennés ou parité. 82-83 son ordlnnsre, franco Rennes ou parité 8081 f*rlnn premlère, rendu boulangerie, 205-210

Pommes A cidre, lneotêes.

Eau-de-vie de clflre, 500.

Pomme» de terre, les 100 kg:, gare départ Fluek géante. de Salnt-Malo, 45-46 saucisse rouge, de Bretagne. 4ê ronde Jaune. 36.

Beurre demi-sel, le deml-kllog, 6.808.75 oeufs, la douealne. 6-6.50.

BOURSE DE NANTES

nawes, le 10 octobre.

fAhïne de consommation, de 209 cours officiel, les loo kilos, fendue boulangerie.

on suivant fabrication. de 72 à 74 fr. les 100 kilos, gare départ.

avoine ORISï Bretagne de 100 h 109 fr. les 100 kilo», gare départ. SARRASIN: Bretagne de 89 A 80 fr. les 100 kiloa, gara départ.

MARCHÉS ÉTRANGERS CEREALES

♦ LIVERPOOL, 10 Octobre. (C16wr»l. m *m { ttatt&ft» (MO* QtM.

br« 8/5 1I2 décembre. 7/3 7/8 mars, 7/10 3/8. Mais ̃ tendance soutenue. La Plata ,CAF) octobre 22,6 novembre 22/6 aêctmbrt. 22/1 1/2. BUENO3-AYRËS, 10 octobre (Clôtitre'. Tendance ferme. Blés novembre 11.87. décembre 11.38. février incotê Maïs novembre 6.13. décembre 6.26. février lncoté.

♦ ROEARIO, 10 octobre (clôture). Bits novembre 11.50, décembre inooté. Mfl>» rinvembr? 6 décembre 6.15 WINNIPEG. 10 octobre. (Clôturé). Blés octobre 112 3/6: décembre 110 5/8: mai 111 1/8: seigles octobre 71; décembre 70 1/4 mai 70 7/8; avoines ooeobre 45 3/8 décembre 45 1/8: mai 46 1/8: orges octoore 82 5/8; OécemBr* 60 5/8: mai 60.

NEW-YORK. lu octobre. (Clôture). Blé dur disp. 133 7é6; blé roux disp. 129 7/8: blé bigarré disp. lno.: Mais bigarré 126 3/4.

CHICAGO. 10 octobre iClôture). Blé n- 2 disp. Inc.; n° 3 disp ¡ne,: aècembre 116 3/8 A 116 1/4 mai 115 à 114 7/8: juillet 99 5/8 iL 99 3/4. Maïs disp. inc: décembre 95 3/4: mai 90 s/4; juillet 86 5/8. Avoines décembre 41 7/8: mai 42 1/8: Juillet 39 3/8. Seigles disp. tnc.. décembre 82 3/4: mai 81 1/4; Juillet 75 1/2. OtOas dec. 81 1/8.

COTONS

LTVERPOOL. 10 octobre. (Clô- ture). Haute-Egypte Octobre, 7 29; novembre, 7.17- décembre 7.22: Janvier, 7.24; février. 7.29- mars. 7.29; avril .7.31; mal. 7.31; juin, 7.30: Juillet. 7.32: août. 7.32: septembre. 7.32.

Octobre. novembre 10.40; décembre. 10.? Janvier, 10.18; février. 10.03: mars. :0 03; avril, 9.88; mai. 9.88; Juin. 9.82; juillet, 9,75; août 9.75; septembre. 9.75. LIVERPOOL, Américains octo- bre 6.60 novembre. 6.62 décembre. mars, 6.63 avril. 6.61 mal. 6.60 juin 6.58 Juillet, 6.56 août, 6.42 septembre. 6.36 octobre, 6.32 ♦ NEW-YORK, 10 octobre iclôturè). Disp.. 12.21; octobre, 11. 8J novembre, 11.82 décembre. 11.76/78 Janvier 11.75: février, 11.77 mars, 11.80/81: avril, 11.80; mal. 11.81/82! Juin 1179: Juillet, 1176; août, incoté: septembre incoté.

· NEW-ORLEANS. 10 octobre (Cl», ture). Disp.. 12.20; octobre, 11.84; décembre. 11.76/77; janvier, 11.73; mars, 11.78/79: mai. 11.81; Juillet. 11.71 octobre (37), 11.42/48.

FOIRES DE LA SEMAINE

VENDU. Lundi 12 La Roche^urYon, Fontaines.

Mardi 13 Cfiallans, Chantonna}/. Mercredi 14 L'Oie, Anples.

Jeudi 15 Poire-sur-Vie. Poutauge». Talmont.

Vendredi 16 Samt-Hilalre-des-Loges Samedi 17 Champ-Saint-Pére.

Nous rappelons que la foire de Fontaines, qui devrait avoir lieu le quaaines' lundi d'octobre, se tiendra le deuxième lundi 12 courant.

DËUX-SEVRES. Lundi 12 Moflcoutant.

Mercredi 14 Parthenay, Mauzé. Jeudi 15 Bressulre, La Mothe SaintHérave, Sauné-Vaussais.

Vendredi 16 Chatillon-sur-sèvre. MAINE-ET-LOIRS. Lundi 12 Dette.la-Fontaine.

Mardi 13 Angers, Chalonnes-surLoire.

Mercredi 14 Vthiers.

Jeudi 15 Chateauneuf-sur-Sarthe, Chenille, Longue, Seiches~sur-le-Loir. Vendredi 16 Saint^Florent-loVieil. Samedi 17 Cholet.

LOIRE-INFERIEURE. Lundi 12 octobre' Nantes, Dongeè. Plesse IL Saint-ClAiri

Mardi 13 Boussait. Dêrvai. Notre-

Dame-aes-Landes.

Mercredi 14 Satnt-philbert-ae~ Grand-Lieu, Frossav. Guémené Herbignac.

Vendredi Le Gâvre.

MORBIHAN Lundi 12 • «araan. Mardi 18 Kergrtst PluiAgner ltochefort-en-Terre La Trintte-porhoht Mercredi 14 Bubrv Credin Rohan. Jeudi 15 T Carantotr ̃ Loùmme Malestroit Meinéac La Roche-Bernard. Vendredi 18 Plourav

Samedi 17 Grande lotre Saint'Lue, à Elven Saint-Gerana Vanne!. COTE;¡-DU-NORD, Lundi 12: Notre- Dame-du-Ouilo. Plumieux. Pontrieux, Samt-Donan

Mardi 13 Gourion. Rottrenttt, StGilles-dw-Mené.

Mercredi 14 Merdripnac.

Jeudi 16 Btnte, Callao. Corla*, Dinen. Piedratt, Trémeven

Vendreat 16 Collmee, MW

Samea. 17 Louataa,

ILLE-ET-VILAINE. Lundi la i CùmOOurg, Redon.

Mardi 1:1 B au Ion. Jeudi 15 Maure, Saint-Aubln-du-Cor- mtet.

Vendredi 16 Gutchen, Médréac. Pacè. Dimanche 18 Gaél.

FINISTÈRE. Lundi 12 Guerlet(Juin, Telgruc,

Mardi 13 Plabennee. Pievoen. PkyneouT-Lanvefn, Plounn.

Mercredi 14 Bannaiec. Landtvisiau. Jeudi 15 ChAteauneitf-du-Faou, Mot.Wfcr, Hutlgoat. Pont-Croix, Ptougùtrneau. Rotporden

Vendreul t6 Morlaut.

samedi 11 Quimper. Lanaerneau. Dimanche 18 CAiflteoufln.

MAYENNE Lundi 12 KliiOtnc^MJultel.

Jeudi 16 Renaxè,

Vendredi le Ambriéres \Utùi fourti Samedi 17 Ernèe.

ORNE. Lundi 12 Brtouze (La SaintDents 30ü bovins)

Jeudi la rrun 160 oovina).

Dimanche lA Tinchebray Le Sainttue, deux jours, 400 bovins. 200 enevaux).

CALVADOS, Jeudi 15 Bonrttvilltla-Louvet (100 bovins. 50 chevaux). Vendredi le Lisieux na petite SilntMichel 150 bovins. 30 chevaux). Samedi 17 xrgenctt (chevaux),

ILLE-ET-VILAINE

<«. PLsa^AN-LE-ORAND, le 10 octobre. Les 100 kilos blé 140 fr.; avoine 85 à 90 rr.: orge 80 A 85 fr.: sarrasin 85 fr.; farine 210 fr.: son 80 fr. Les 500 kilos paille de blé 100 fr.; paille d'avoine 110 ir.; foin 120 fr. On cote aux 1.000 kilim pommes cidre 120 à 130 fr.

Vaches laltières ou amouillantes amenées 40 envlron, vendues de 1.000 à 1.200 la Bletti T%obt* ineiN de 1*0 à 1T* M

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kilo sur pied: veaux gras de 5.25 k 5.50 le kilo sur pied; moutons de 4 A 5 fr. le kilo sur pied: porcs de lait de 110 A 130 fr. pièce suivant qualité; porcs maigres dE 250 à 300 fr. pièce- poers gras de 5.5o Il 5.60 le kil osur pieci Lièvres 2.50 la livre; lapins de garenne à à 7 fr. pièce; perdrix 6 à 6 fr. pièce, On cote au demi-kilo beurre Ordinaire de quinzaine A 4.75. de la semaine A 5 fr. et 5.10; beurre de table at 5.90 à 5.70; œufs la douzaine) 6 fr.

El'RE-ËT-LOIB

CHARTRES. 10 octobre. Les 100 kilos blé, 141; avoine. 94-95; orge, 105106.

Paille, 120 A 160; fourrage, 160 A 310. ILLE-KT-VILA1ME

̃•> RENNES. 10 octobre (Marché de» Lices). Beurre 8.75 a 7 la livre œuts, 6,25 A 6.75 la douzaine.

••> FOUGERES. 10 octobre. Les 100 kilos ble 140 farine 205-210 orge 90: blé noir 85 a 86.

Les 500 kilos pallie 105 A 110: foin 145 il 148. Le kilo sur pled veau 6.20 A 8 porcs gras 6.80 a 5.90.

Beurre, en gros, le kilo. 10 fr. œufs, en gros, la douzaine 6.75.

̃ DOL-DE-BRETAGNE, le 10 octobre. Les 100 kilos amenés A Dol avoine 92 il 95 fr.; seigle 85 A 90 fr.; sarrasin 100 A 106 fr.- son en minoterie 73 à 75 fr.

Les 500 kilos, amené» A Dol paille de blé 90 à 100 fr.: paille d'avoine 80 il 90: foin de luzerne 150 A 160 fr.: foin de prairie. en bonne qualité 100 A 12 Otr, on cote aux 1.000 kilos pomme» à cidre 110 A 140 fr.; pommes de distil- lerie 90 à 100 fr.

Bceufs gras vendus pour la boucherie de 2.80 A 3 fr. le kilo- vaches grasses amenées pour la boucherie de 2.50 A 2 60 le kilo; veaux de lait amenés pour la boucherie de 2.60 A 2.70 le demi-kilo, veaux gras de 2.50 A 2.60 le demi-kilo: moutons des grèves vendus de 2.80 à

3 fr. le kilo; vaches grasses amenées pour la boucherie de 25 Oà 2.60 le kilo; veaux de lait amenés pour la boucherie de 2.60 à 2.70 le demi-kilo; veaux gras de 2,60 Il 2.60 le demi-kilo; moutona des grèves de 2.60 A 3 fr. le demi-kilo porcs de lait amenés 150, vendus 110, de 115 Il 160 fr. pièce; porcs maigres courante amenés 80, vendus 65, de 220 à 300 fr. pièce (en hausse); porcs gras vendus morts au poids de viande de 3.50 Il 3.00 le demi-kilo; porcs gras vendus sur pied 2.60 a 2.60 la livre. Lièvres 22 A 28 fr.. perdrix Il Il 9 lapins de garenne 7 9 9 fr.

On cote au demi-kilo beurre 0M1» naire S à 5.50; beurre fin 6.7d à 6-25; ojufs (la treizalne) 6 à 6.50. MAYENNE

COSSE-LE-VIVIEN, 9 octobre On dote à la pièce Poulets 12 à 16; canards 10 à 12, lapins 5 à 5.60. on cote au kg Beurre en gros 9 à 10; beurre au détail 11 à 12; œufs la douzaine 6.50 à 6.75 Augmentation sur le berre de 1 fr au kg et sur le. nuis de 0.50 à la douzaine.

MANCHE

••> AVRANCHE3, 10 octobre, Beur- re, la kilo, 11.50 A 12.50; oeufs, la douzaine. 8 à 8.60.

Poulets, la couple. 25 à 33 fr.

Cochons de lait, la pièce. 150 a 200 tr. Aux 1.000 kilos foin nouveau. 280; paille de froment, 400 tr.; paille dé sei- gle et d'orge, 240; paille d'avoine. 350. MORBIHAN

♦ AliLAIRE, 9 Octobre. Offre abondante en veau et même chargée pour le marché d'Aliaire; et Cependant la vente fut excellente, assez rapide, la demande dont la capacité d'achat semblait augmentée, montrant un empreasement particulier. De ce fait, les cours s'élevèrent de 0.25 en moyenne par kilo et furent très fermement tenus juequ'en Clôture on pouvait acheter A partir de 4.75 en petits veaux qualité courante, mais les veaux moyens, bon choix ordinaire ne se traitaient guère au-dessous de 5 fr. le kilo et les gros veaux, ainsi que les veaux moyens première qualité, fraisaient régulièrement 8.25.

A rencontre dés veaux, peu demandés, de vente lourde et de tendance faible les agneaux qualité ordinaire valaient de 4 à 4.23: les sujets dé première qualité 4,50 le kilo au maximum. Moutons et agnelles ou Jeunes brebis, de vente laborieuse, cédés entre 2.90 et 3.40 le kilo.

Froment, cours officié!; seigle, 95-98; avoine grise. 89-90; blé noir. TJO-82: tarlne, il()-112.

paille de ble 80-90, d'avoine 78-80. d'orgé 70, de seigle 80-85.

LA barrtaue cidre nouveau ordinaire 70 fr.; première qualité, soutiré, go fr. Drolta en sus.

Beurre. la livre ordinaire en gros doux 3,75-4. sali 4.50; en détail, demifin 4.75-6, de table fin 5.25. cours stationnairés; (Buts. 4.75-5 la Uél2Alne, tendance plus calme.

Poulets, la livre 2.50-3; canards, 2.282.-76: lapins, 2; lapins de garenne, la nièce 4-5,60; pèrâflX M; lièvre», a.l6-

LES LÉGUMES

LES ARTICHAUTS

CLEDER, 9 octobre. Environ 20 voitures ont été amenées aujourd'hui sur le marché de la place de la Mairie. Les artichauts ont été payés de 75 à 77 fr. les 50 kgs.. suivant qualité. Cours stationnaires, arrivages faibles; tran.. sactions actives.

̃%• PAIMPOL, 10 octobre, Grande hausse. Arrivages très restreints. Cours toujours très fermes entre 70 et 80 fr. les 60 kilos,

•%̃ SAINT-POL-DE-LEON. 10 octobre. Environ 30 voitures ont été amenées aujourd'hui sur 1e marché

Les artichauts ont été payés aujourd'hui à raison de 80 à 85 francs les 50 kilos.

Cours soutenus transactions asses actives arrivages assez importants. LES POMMES DE TERRE

♦ CLEDER, 9 octobre. Les pomme» de terre sont payée* à la culture à raison de 20 A 20 les 50 kgs. Cours en légère hausse ixs flucks triées et sélectionnées spécialement pour la semence atteignent Jusqu'à 26 francs les 50 kilogs.

••> PAIMPOL, 10 octobre. La marchandise se fait assez rare A la culture occasionnant des cours très soutenus. Les 50 kilos trouvent preneurs entre 20 et 23 francs suivant vanété de la marchandise.

̃% SAINT-POL-DE-LEON. 10 octobre. 1 Les Dommes de terre «ont actuellement payées a la culture A raison de pomme» de terre destinées à la consommation, de 21 22 Crânes pommes de terre triees et sélectionnées pour la semence, à 25 fr. la Flouck. de 20 il 22 francs la DiKmusuen de 20 à 22 fr. Cours stationnaires, pnx aux 50 klloga* LES OIGNONS ET ECHALOTES CLEDER, 9 octobre. Les oignons sont payés la culture de tu A 11 fr. les 50 kgs

Les échalotes sont Davées à la culture de 13 a 15 fr. les 50 kgs.

Les aulx eont pavés A la culture de 7i à 80 fr. les 50 kgs.

SAINT-POL-DS-LEON, 10 octobre. Lee oignons sont actuellement payés à la culture à raLsnn df 0 à 10 franc* les 50 kilos

Les échalotes sont payés à ralaon de 15 à 16 francs les 50 kilos suivant Que,.lité. Actuellement peu ce aernanaea. Cours soutenus.

̃* SAINT-POL-DE-LEON. 10 octobre. L'ail est actuellement coté aux 60 kli los à raison de 230 francs A 'Jâo rrauaa, suivant qualité.

LES CHOUX-FLEURS

%̃ PAIMPOL. 10 octobre Marché assez actii Arrivage» légèrement plua important» que la veille, Cours toujoura très soutenus. La grosse marchandise se paie de 0.80 à 1 franc la tète, la moyenne de 0,40 à 0.50 et la petite de 0.20 à 0.30.

LES POMMES A CIDRE ̃♦ CORNEILLES. 9 octobre. La ré.gion du Calvados, de l'Eure, du Paya d'Auge vott cette année, uue bonne ré.calte, Partout. il n'y a pas non abondance, mais on peut baser sur une quantité double de l'année dernière. Elles ont en Cette semaine Une légère tendance A la baisse; en effet, le prix fort pratiqué a été de 105 fr. les 1.000 kilos. Les expéditions aux distilleries se font nombreuses. On a coté les po ires A brasser a 90 fr., mais Il 7 eut trèa peu de marchés

♦ QITÎMPBRLE, 10 octobre. Dans la transmission télégraphique, une petit» erreur s'est glissée en ce qui concer ne le prix moyen pratiqué au cours du marché du vendredi 9 octobre. Noe leoteurs ont sans doute rectifié d'eux-mêmes. Le prix de 20 fr. concerne les !2S kilos. mcsure usitée dans la région qulmperloiee et non les 120 kilos. Samedi prochain. Jour de la petite foire Saint-Michel, les cours seront fixés «tt il va sans dire que les acheteurs étranders qui semblent bouder Jusqu'Ici, aeront présent» Les transactions ont toujours lieu, actuellement, et cela depuis les débuts de la Campagne. entre pro.priétaires de vergers et particuliers

TAXE UNIQUE

SUR LES CORPS GRAS

tA Journal Officiel du 10 octobre pu- blié un décret relatif la taxe unlqu* sur les corps grai.

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Sont nommés élèves de l'Ecole Polytechnique. suivant l'ordre de la liste de classement, établie par le Jury d'admis. Bien n' 240. Mantneau, Granet. Vlal*, i

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6 h. 50. Paris-P. T. T. Météo. 7 heures, Paris-P. T. T. informations presse.

8 heures et 9 heures. Paris-P.T.T. informations presse (répétition). 8 h. 40 Paris-P. T. T. Education sportive.

9 h. 10 à 10 heures. Diffusion depuis Saint-Malo de la cérémonie funèbre en l'honneur des victimes du PourquoiPas.

10 heures. Concert symphonique organisé par le Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne. Orchestre direction Maurice Hencierick Le carnaval romain (Hector Berlioz i Ai-hrodite, prélude du quatrième ac:e (Camille Erlanger vielon-eolo M. Magadur, professeur au Conservatoire. Chant Suite pastorale a) Fête villageoise b) A la source CI Rêverie; di Cortège rustique lA. Scassola). Chant L'amour tzipane, sélection (Lehar) Première gavotte (Bourgault-Ducoudray). Chant Pour les funérailles d'un marin breton (Rhené-Batonn La grotte de Finpal <Mendelssofani chant Marine, poème 6ymphonique (Jacques Larmanjat) Suite africaine a) Bamboula, danse nègre bl Khacidah. rêverie arabe ci La Nouba. musique des tirailleurs (Lacôme). 12 heures. Depuis Nantes, concert organisé par le Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne Ouverture de Cavalerie légère iSupjéi Rêverie (Schumanni Trois morceaux légers iSommerville), chant Mme Mllk Fantôme bripade (Mydleton) Le comte Obligado (Moretti) La valse bleue (Margis) Mascarade (Lacôme » Marche nuptiale (Mendelssohn )

12 h. 45. Relais de Paris-P.T.T. Météo.

12 h. 50. Relais de Paris-P.T.T.: Informations.

13 heures. Depuis Nantes, concert de musique de jazz.

13 h. 30. Depuis Nantes concert dp musique de jazz,

14 h. 30 à 18 h. 30. Pari«-P. T. T. ]8 h. 30. Radio-Journal de France, 20 h. 30. Paris-P. T. T.

22 h. 30. Paris-P. T. T. dernières météo.

ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 80 kw.

Au moment de mettre sous presse, le Service de la Radiodiffusion nous inJorme que les programmes de ce jour à Paris-P. T. T. seront probablement remaniés, mais Qu'il ne peut encore nous donner aucune précision. Nous les publions donc sous toutes réserves. 6 h. 50. Météo, 7 heures, 7 h. 30. 8 heures. 8 h. 30. Presse. 8 h. 40. Gymnastique, 9 heures. Informations. ♦ 9 h. 30. Presse. 9 h. 45. Renseignements colombophiles. + 9 h. 46. Lecture pour la jeunesse. par Mme Samary. ♦ 10 heures. Concert par l'orchestre Locatelli, avec Mlle Brissac Ouverture basque iGrandjean) Valse romantique (Debussy) Sérénade espagnole iChaminade) Intermezzo iTcherepnine) Romance andalouse (Sarasate) Rwoletto (Verdi): Scherzo (Urichi Légendes de la forêt (Strauss) Scènes gitanes (Infante) Pour un peu de bonheur (Monnet) La dernière nuit d'amour (Chobillon) Si tu reviens (Richepin) Philémon et Baucis iGounod) Berceuse et mouvement de valse (Locatelli) Au bord du ruisseau lBoisdeffre) Sur la Giralda (Turina) Menuet vif (Roellens) Deux esquisses iGauberti Paganini iLeharl Cake walk (L'Enfant). ♦ 12 heures Fernando, scènes pastichées des Grands Maîtres de la Musique, par Bétove, avec Mlle Delprat, Michelettl. Bétove. + 12 h. 15. Concert par l'orchestre Derveaux When you climb those golden stairs (Jenkins) Les amourettes (Gangl) Ne croire que vos yeux (Warren) Un jour et une nuit à Vienne (Suppé) Music makes me (Youmansl Ballet égyptien (Luigini) Un autre soir (Van Parys) Mazurka (Godard) Tenderly (Uvergoltsl Madame Butterfly (Puccini) Ici l'on pêche (Tranchant) Dans le jardin d'un monastère (Ketelbey) Je sens en moi (Kreuder) Darling, je vous aime beaucoup iSosenkoi + 13 heures. Sports. par Peeters. « 13 h. 10. Méteo. « 13 h. 15. Informations, 14 h. 15. Disques. Symphonie pastorale (Beethovenl Hymne au soleil (RlmskyKorsakow). ♦ 14 h. 30. Cortège de noces fg.<nwiry-gvw«».v™gE Dante* (Ut

petits nègres (Caplet) Poissons d'or (Debussy) Feu d'artifice (Strawinskyl Suite populaire espagnole (Falla) 7osu Yan (Ferroud). ♦ 15 heures. ̃ Transmission d'un concert de variétés, 17 heures. Disques Le carnaval de Venise (Thomas) Une nuit à Venise (Strauss) Venizia, ville d'amour (Jurmannl Le marchand de Venise (Rinaldr) Caresses vénitiennes (Bordin) Venise iZaoharlas) D'une gondole (Bixio). ♦ 17 h. 30. Lecture, comédie en un acte, de Claude-Roger Marx La poupée, un acte, de Bernanos. ♦ 18 h. 30. Informations. ♦ 19 h. 30. Météo, 19 h. 38: Chronique de l'Exposition de 1937, par Clara Candiant. + 19 h. 45. Annette Lajon-Jacques Cossin. + 20 h. 15. Sports, par Georges Peeters. ♦ 20 h. 30. Sarati le terrible, drame lyrique en quatre actes, de Jean Vignaud Musique de Francis Bousquet, avec Mlle Stach, Germaine Cernay, CharlesPaul. Rouquetty. Pujol, etc. Orchestre et chœurs direction Tomasi. 22 h. 30. Informations, 22 h. 45. Reportage des Six Jours Cyclistes de Paris. + 23 h. 15. Musique de danse.

TOUR EIFFEL 206 m. 15 kw. 20 h. 45. Concert avec Nicole Bolet, pianiste, Lucien Lovano et Berthe d'Yd Œuvres de Liszt Chapelle de Guillaume Tell Au lac de Wallenstadt La tombe des aïeux Mes chants sont empoisonnes Pastorale Au bord d'une source Souvenir sur Liszt, par Pierre Lalo Orage Vallée d'Obermann Eglogue; Laissez-moi à mon rêve; Fleur et parfum Dernier sommeil Le mal du pays Les cloches de Lenore, de Burger, musique de Liszt Onzième rhapsodie hongroise.

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 ni. 75 kw.

7 heures. Disques, 7 h. 16. Heure Presse. 7 h. 46. Disques. 8 heures. Disques, 8 h. 30. Disques.. 9 heures. Disques.. 9 h. 30. Dimanche de Pâques sur la mer (Dupont) Impromptu-Caprice iG. Pierné) Havanaise (Saint-Saëns) Villanelle (Berlioz); Sérénade (Gounod); Pièce pour flûte rlbert). ♦ 10 heures. Parade de foire Fête foraine (Lalo) La foire de Sorotchinsky (Moussorgsky Chevaux de bois (Charpentier) Feux d'artifice (Stravinsky) Parade du cirque Bilboquet (Bontemps) Marche des acrobates.. 10 h. 30. Disques. 11 heures. Orchestre de chambre direction Archimbaud Iphigénie en Aulide (Gluck ( La Verbena (Lacome); L'enfant prodigue (Debussy) Rêve de printemps (Strauss) Aphrodite (Er- langer) Symphonie « La Reine » (Haydn). ♦ 12 heures. Concert d'orgue, par Pierre Revel Pastorale de la Il- Symphonie iWidor) Etoile du soir (Vierne) Prélude et triple fugue en mi bémol majeur (Bach). ♦ 12 h. 30. R. P. Marie-André Dieux « Le radeau de la Méduse m. ♦ 12 h. 50. Informations, 13 heures. Syrnpho- nie inachevée (Schubert) Mélodies par Renée Sénac Mlle Prod'homme Sylvie (F. Barlowl Chère nuit (Bachelet) Revenez amours (Lulli) Hœnsel et Gretel (Humperdinck) Pièces brèves (Franck) Cendrillon iMassenet) Bourrée fantasque (Chabrier). 14 heures. Musique et comédie, par Suzanne de Sainte-Croix. 14 h. 45. Concert symphonique, 15 h. 30. 15 h. 30 Pages de Sacha Guitry, par Alice Dufrêne ♦ 16 h. 30. La marmite, farce en cinq actes d'après Plaute, par Maxime Léry, avec Arquilhère, Maxime Léry, Anny Daurelle, Claude Oidy, etc. ♦ 17 h. 30. Musique variée, 19 heures. Cirque par Bilboquet et sa troupe.. 19 h. 30. Chansons haïtiennes, 20 heures. Dialogues romancés sur l'histoire de France par René Davenay, présentation par Georges Colin Madame de Maintenon Les enfants de Mme de MonDeux amis Convertir le Esther et Athalie, avec Georges Colin,; Paul Voyron, Hélène Tossy et Raymonde Fernel. « 20 h. 30. Presse. » 20 h. 45. Heure. Le chevalier sans nom, légende dramatique en cinq actes, par Jean Variot. avec la Comédie-Française. 22 h. 45. Heure. Musique de danse. · 23 h. 15. Musique légère A Lima (Lacome) Jalousie ¡Gade) Frisson de rêve iGoublieri Lolita (Buzzi) Chanson d'une nuit iSpolianekyl Sous-bois tStaub); Parlez-moi d'amour (Lenoir) Madrigal d'oiseaux (Tollet). BORDEAUX-LAFAYETTE

278 m. 6 25 kw.

20 h. 30. L'Alibi, comédie de Gabriel Trarieux. + 22 h. 30. ParisP. T. T.

RADIO-NORMANDIE (Fécamp) 269 m. 5. 1 kw.

7 heures. Orchestre, 7 h. 10. Presse régionale, 7 h. 30. Journal parlé. 4 7 h. 50. Chansonnettes. 9 heure*. ̃ Oisu*. ♦ 14) beuret.

Valses. 11 heures. Sélections populaires. ♦ 11 h. 45. Demi-heure du Théâtre-Français de Rouen, aim de l'opérette Faites ça pour moi, avec Fernand René, Jullane Mirande. ♦ 12 h. 25 Les vrais motifs de l'optimisme chrétien, par le R. P. Roguet. « 12 h. 40 Journal parlé. 4 13 heures. Heure des auditeurs. + 14 heures. Disques. ♦ 15 h. 45. Concert, 17 heures. Disques. ♦ 18 heures. Concert, populaire. « 19 h. 30. Reviens iChristlnié) Le petit Paul (Hugo). ♦ 20 heures. Concert des auditeurs. « 23 heures. Variétés.. 24 heures: Musique de danse.

POSTE PARISIEN 312 m. 8. 80 kw. 20 h. 10. Intermède avec Liane Mairève. ♦ 20 h. 20. Concert par l'orchestre Gottlieb. + 21 heures. L'heure des amateurs présentée par M. Aimé-Simon Girard. 21 h. 35. Suivez le guide. Dans un grand restaurant, de Maurice Diamant-Berger et Jean Nohain. ♦ 22 h. 10. Radioreportage des Six Jours Cyclistes de Pari-3. « 22 h. 30. Musique légère. 23 h. 30. Fin.

KADIO-TOULOl SE 328 m 60. 60 kw 20 h. 10. Théâtre Carmen, opéracomique de Bizet. ♦ 20 h. 25. Consentation Louis Merlin, avec Doumel. Charles liavialie, Jacques Reynier. ♦ 20 h. 40. Quelques extraits de films Follow the fle-.t (Berlin) « Je préfère un bâton » c Si j'étais dans ta maison b Hop allez-» c Suivez ia flotte ». 4 20 h. 55. Informations. ♦ 21 h. 10. Fantaisie radio-phonique Savoir 21 h. 55. Informations. 22 heures. Sê!ectlon La dcmnat:on de Faust IBeKioz). + 22 h. 15. Un quart d'heure de jazz hot. ♦ sir d'amour (Martini) Dans notre 1 village, et Le beau séjour Panurge. Chanson de la Touraine (Massenet) Ma poupée chérie (De Séveracl. 4» 22 h. 55. Informations, 23 heures. Orchestre musette. ♦ 23 h. 15 Opérette. 4 23 h. 40. Orchestre viennois. ♦ 2-3 h. 55. Informations. N.4TIONAL (Droitwich)

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9 h. 25. Service religieux. + 10 h. 30. Bulletin météoroloziqu". ♦ 11 heures. Service religieux en pillois. <> 12 h. 30. Concert léger Fils de la mer (Me G'.ennonl Mar- che (Bavnes) Irène. sélection 'Tierna) Souvenirs, valse larrangsment.s Debroy Somers) Quatre lyriques d'amour indiens, suite (WoodrordeFinden) Songe d'automne (Joyce) Mélodies de comédies musicales la- meuses (arrangements Davidson). ♦ 14 heures. < D.ins votre jardin ». par H. M'd'l'.eton. ♦ 14 il, 20. Concert. 15 heures. Récital de musique d'église par Thomas Weelkes (1570| 16231, relayé de la Cathédrale de Chickester. ♦ 15 h. 40. c John Clifford ». par i'Honora,b'.e D. Lloyd George. ♦ 16 heures. Concert vocal musfaue de Richard Dering Motets, chants sacrés pour quatre et six voix. | 16 h. 30. Charles Enesco et son 1 Quintette, Musique légère. ♦ 17 heures. Conférence par le R. W. Paton. « 17 h. 20. Musique de chambre. 6 18 h. 30. « Le cinéma». + 18 h. 45. Concert, 19 h. 55. Service religieux. + 20 h. 50. Nouvelles. + 21 h. 5. Lecture nationale poés:e moderne. William Butler Yeats. ♦ 1 21 h. 50. Le B. B. C. Orehestra Symphonie en mi mineur (Sibélius). ♦ 22 h. 30. Epilogue

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