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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1936-03-23

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 23 mars 1936

Description : 1936/03/23 (Numéro 14382).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6604756

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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LA CONFÉRENCE DE ROME

LES CONVERSATIONS ITALO-AUSTBÛ-HONEHOISES ABOUTISSENT A DES ACCORDS

ÉLARGISSANT LE PACTE DE MARS 1834 f Le Duce et M. Schuschnigg s'opposèrent la thèse révisionniste du général Gombœs

ROME, 22 mars. Les conversations italo-austro-hongroises qui se sont déroulées hier au Palais de Venise, dans Une atmosphère de grande cordialité, et qui se termineront demain, auront eu pour effet capital de jeter un pont vers la Petite Entente pour l'élargissement du pacte de mars 1934. Ce pont joindra d'abord Prague à ,Vienne, Pour Belgrade, bien que sub-siste le projet de voyage de M. Schusc4nigg, l'on n'est pas encore mûr ce sera là une deuxième étape. Les entretiens d'hier ont été surtout politiques ceux de demain porteront plutôt sur les problèmes économihues.

Un nouveau protocole sera signé par les trois puissances.

A noter qu'un certain désaccord s'est fait jour hier du côté hongrois. Le général Gombœs voulait à toute force que soient mises en question la thèse révisionniste et l'augmentation des forces militaires magyares.

M. Mussolini intervint comme modérateur et fut appuyé par le sage M. Schuschnigg.

Le point névralgique italien demeure l'amour-propre tant qu'«xisteront les sanctions dont on a pourtant sans cesse proclamé en. Italie l'inefficacité pratique aucune rec.onstruction du front de Strcsa ne

M. SCHUSCHJsiGG

chancelier d'Autriche

sera possible. Les entretiens de Rome auront donc ajoute un facteur nouveau intéressant à la /situation danubienne le rapprochement d'abord

économique, puis politique, avec la Petite Entente, en commençant par

1 M. GOMBŒS

président du Conseil hongrois

cation sur l'échiquier européen l'Allemagne ne gagne rien les positions françaises demeurent inchangées le front de Strésa reste possible pour l'avenir l'Italie en tire une satisfaction surtout morale que symbolisaient parfaitement hier soir au gala de l'Opéra les applaudissements et les acclamations du public lorsque parut aux premières loges le Duce entouré des premiers ministres d'Autriche et de Hongrie.

Un communiqué

Rome, 22 mars. Plusieurs accords seront signés demain entre MM. Mussolini, Gomboes et Schuschnigg. Le communiqué publié ce soir est ainsi conçu

Dans Z'après-midi d'aujourd'hui se sont poursuivies, au Palais de Venise, les conversations italo-austro-hongroises et elles ont abouti à la conclusion d'accords qui seront signés demain. L'HEURE D'ÉTÉ

SONNERA LE 18 AVRIL PARis, 22 mars. M. Camille Chautemps vient de soumettre à la signature du président de la République le décret rétablissant l'heure d'été à partir du samedi 18 avril, à 23 heures. L'heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre, à la même heure.

Si O U R R E S

Quand Je vous réi >ète qu'à tous les jeux, à toutes les ourses, à tous les concours re scandales l'Amérique nous rendra des points

C'est décourageant

L'Europe possède depuis quelques Jours un phénomène Minl<|iic, renversant, prodigieux. Et l'an rien continent pouvait m dire « Ni pn, des types de ce callbrr-là. Ils n'en ont pas chez les Yankees, ni dans la planète Mars, au surptus 1. A la foin 1 Internationale, c'est le Vlru Monde q ul l'emporte nous avons le dic-tateti r qui déchlre-sansgourelller-'es-lralK.'S

Mais à pelne é. tions nous sortis de notre étonnemenl oh nous n'en feomnirs pas plus fiers pour ça qu'une dépêche d'Hollywood marquait la supériorité Incontestrifble des Etats-Unis. Car, là-bas. Ils m rit réplique qu'Us nous offrent lu lac au tac la starqul-ne- veut -pas- iralrt-les-VRfheft Et c'est rm-nrt' i d'une rupture de contrat que s'évade' ce personnage extraordinaire. Déci- léinent, la qualité des parchemins lais* il désirer sur toute la surface du glob. •

Voyez-vous ça une reine des studios prorlamint il face de l'univers. et devant son ma (taxer, qu'elle renoncera aux planchcs, a nv sunllrlit» et aux dollars plutôt quel de s'humilier dans un rôle de vachère i!

Mol î l'éci rlc-t-elle (et mille stylos doutre-Atlanll uuj enregistrent ses cris) mol, je ferais, en publie, sur tous les écrans de la pt mêle, le travail d'une fille de ferme 1 Aals J'étatr, engagée pour exlillter des q obes éblouissantes et des bijoux par kllos, J'étafs désignée pour représenter le; ttrandes dames, les prlncesses, les cou rtlsanes

Avouons-le, ces paroles ne sont guère flatteuses pomrr l'altrlcutture en général et l'élevage particuller. N'empêche que, malgré i lin mépris trop affiché des bekognrs et < >s habitants de la bassecour, ni l'un l' Irlalt l'étoile d'accepter un rôle de c pou le », elle le Juueralt totontiers- i

La star qui ne veut pas traire les vaches est une victime du tape-a -l'œil, et des fanfreluches. C'est qu'il faut être une grande artiste pour briller dans un rôle de vachère. Oui, ma chère Enlevez les manteaux de fourrures et les tollettes de soirée a la plupart des vedettes d'Hollywood, que restera-t-ll ? Rien. Pas même l'étoffe d'une modeste figurante française

L'aveu est signé, bel et bien, par un de ces astres fulgurants dont le fragile piédestal de càrton-pAte repose sur quelques millions de publicité

LE PETIT GREGOIRE.

LE CONFLIT ITALO-ABYSSIN Le Comité des Treize qui se réunit ce matin chargera son président d'étudier les possibilités dE paix entre Rome

et Addis Abeba

LonoBis, 22 mars. Le Comité des Treize se réunira demain matin, dans une séance qui sera sans doute courte et unique. On prendra vraisemblablement la décision suivante

1° Le président des Treize, M. de Madariaga, sera chargé d'entrer en contact avec les gouvernements de Rome et d'Addis-Abeba en vue d'éventuelles négociations de paix.

2° Les sanctions seront maintenues jusqu'à nouvel avis.

30 La note remise hier par le Négus sera simplement enregistrée.

Elle indique, on le sait, que l'Ethiopie est prête à négocier sur le plan de la S.D.N. et qu'en attendant l'application la plus stricte des sanctions est indispensable.

L'Ethiopie s'informe des vues du Gouvernement français Addis-Abeba, 22 mars, Le gouvernement éthiopien a demandé télégraphiquement au ministre d'Ethiopie à Paris de s'informer auprès du gouvernement français de ses vues en ce qui concerne la cessation des hostilités.

DÉS AVIONS ITALIENS BOMBARDENT DJIDJIGA ADDIS-ABEBA, 22 mars. Un communiqué officiel publié ce matin par le Ministère de la Guerre annonce qu'un certain nombre d'avions italiens ont survolé ce matin Djidjiga, et ont laissé tomber des bombes incendiaires et percutantes. C'est la première fois depuis les hostilités que la ville de Djidjiga, située à environ 80 kilomètres de Harrar, est soumfse à un bombardement aérien. Une ambulance éthopienne et divers magasins appartenant à des européens auraient éte détruits. On croit que ce bombardement a eu pour but la destruction du quartier général du général Nassibou. Mais ni celui-ci ni son étatmajor ne s'y trouvaient, dit-on, à ce moment.

Un pêcheur à la ligne

meurt d'émotion

en faisant une belle capture

Vienne, 22 mars. A Knitterfeld. en Autriche, un fervent de la pêche à la ligne est mort à l'instant même où il faisait la plus belle capture de sa vie. Ce passionné du lancer, Ferdinand Zwieselberg. fonctionnaire en retraite, avait levé dans la rivière Mur une superbe truite de 7 livres. C'était là un record. Jamais on n'avait capturé dans ces eaux un poisson de cette taille. Mais la joie qu'en avait éprouvée Ferdinand Zwiesselbert avait été trop forte. Il n'y survécut pas. Des passants le découvrirent peu après» gisant inanimé sur la rive, serrant encore dans e:s mains crispées la canne à pêche, tandis que la truite qu'il avait pêchée se débattait vivante dans l'herbe au bout de l'hameçon

Yoir en deuxième page J

LE COIN DU COMBATTANT

M. Piétri, miniatre de la Marine, est un iarssst swJ «es oétes. i* voici, a l'issue du Conaell des ministres de sa medi, au moment où il va monter dans I soi» auto dans laquelle l'attendent deux superbes chien».

APRÈS LES NÉGOCIATIONS DE LONDRES « NOUS NE CAPITULERONS PAS » déclare le Führer dans un discours à Breslau

« yersailles, dit-il, n'est pas, la pierre fondamentale d'un nouvel ordre de choses.

C'est la pierre qui scelle le tombeau du passé » « L'Allemagne ne menace personne et -ne présente aucune autre revendication

que celle de voir reconnaître sa souveraineté » « Je ne veux pas de gestes,

le veux vingt-cinq ans de paix pour l'Europe »

Paris, 22 mars. La première phase des négociations de Londres n'est pas entièrement terminée, puisqu'il manque la réponse de l'Allemagne et l'approbation par le Conseil de la S.D.N., de la décision des locarniens sur le recours à La Haye et l'occupation internationale des 20 kilomètres de zone rhénane.

Le Conseil de 'i S.D.N. est hésitant. Les anciens neutres a de la Grande Guerre et la Pologne formulent de graves objections. La presse anglaise ne soutient pas nettement les accords du 19 mars et laisse entendre que l'on pourra assouplir les conditions posées à l'Allemagne, et aussi la convention de gacantie de sécurité pour le cas d'agression germanique sur le* frontières franco-belges.

En somme, depuis jeudi soir, Il y a de nouveau du flottement à Londres. L'esprit public, en Grande-Bretagne, ne s'est pas modifié du fait de la mise au jour du plan de protection et de défense de la paix en Occident.' Il ne considère pas que ce plan Intimidera l'Allemagne, et, au surplus, l'Anglais moyen ne souhaite pas l'intimider. Il attend des contre-propositions de la part du Reich et, naturellement, M. de Ribbentrop et ses experts ne l'ignorent | point.

Pourquoi, de notre côté, pratiquerions-nous la politique d- l'autruche ? L'Allemagne, qui veut avant tout briser notre solidarité avec l'Angleterre, sait qu'elle a des complices sur tout le territoire du Royaume-Uni. Ayant constaté le caractère à peu près platonique des protestations qui ont accueilli son coup de force, elle va travailler maintenant à la révision générale des traites par une grand: conférence des armes et de l'économie ». Rencontrant sur ce point la plus grande partie de l'opinion anglaise, elle se prépare sans aucun doute à l'exploiter. Tant qu'elle n'envahira pas notre sol, on ne lui répondra pas par des actes, mais par des négociations. Donc, elle ne se U- viera pas à une agression militaire contre nos lignes elle gagnera du temps. Elle soumettra à la S.D.N. des suggestions nouvelles elle s'emploiera à user notre patience et à profiter de nos divergences de vue ou d'attitudes. même secondaires, avec l'Angleterre, Jusqu'à ce qu'elle ait obtenu la convocation de la grande assemblée de liquidation, où elle parlera et aiira sur un pied de complète égalité. En attendant, elle poursuit son réarmement et creuse des tranchées.

Voilà ce qu'il faut voir et dire, si l'on ne veut pas vivre dans l'illusion. L.-A. PAGES.

LE DISCOURS DE HITLER

BRESLAU, 22 mars. M. Adolf Hitler a prononcé cet après-midi son sixième discours électoral devant 40.000 personnes. Le chancelier est arrivé en avion il 16 heures, accompagné par l'ambassadeur extraordinaire M. von Ribbentrop. Le chancelier fait tout d'abord allusion aux jours graves que l'Europe traverse actuellement. Puis il dit

e Comme je l'ai fait jusqu'ici, je continue à agir honnêtement et sans accepter de compromis.

Le chancelier fait allusion aux démocraties étrangères c Il n'y a pas, dit-il, de régime basé sur une force aussi organisée que le régime actuellement au pouvoir en Allemagne. « Je ne gouverne pas avec des baïonnettes, mais avec la plus grande majorite politique qu'on puisse concevoir. J'ai réalise l'unité de la Nation allemande. et l'on peut déjà dire que ma tentative pour sauver l'Allemagne et son économie a réussi. il est possible que tout n'ait pas été parfait. Mais je puis me permettre de tirer un enseignement des faits, et je ne crains pas d'encourir des responsabilités sans me retrancher derrière des majorités. Nous avons rendu la morale au peuple allemand. Je me suis efforcé de faire revivre en lui le sentiment du droit, la confiance en son avenir et en sa propre force peut-on me dire quand et où une pareille évolution s'est produite en l'espace de trois années ? Je me suis efforcé de réhabiliter l'Allemagne devant le monde et cela m'était pas facile.

La Liberté

et l'honneur de l'Allemagne c Je ne suis pas seulement responsable devant la génération actuelle, mais devant le passé et surtout devant l'avenir. La liberté et l'honneur de l'Allemagne ne peuvent causer aucun préjudice à un autre peuple. Nous ne voulons pas faire supporter aux autres ce que nous avons nous-mêmes subi. Pendant ces trois années, nous nous sommes efforcés de faire disparaitre ce qui était insupportable et ce que nous ne supporterons plus. Nous avons l'impression, et les autres peuples l'ont aussi, d'être à un tournant de l'histoire mondiale. De nouvelles relations doivent être établies entre les peuples, de façon qu'ils ne continuent pas à se rendre réciproquement la vie impossible. Il faut qu'on ait, les uns envers les autres, une estime nécessaire.

« Versailles n'est pas la pierre fondamentale d'un nouvel ordre de choses. C'est la pierre qui scelle le tombeau du passé, Les bases polittques, morales, économiques d'un certain traité ont été abandonnées par un autre Etat. L'Allemagne en a tiré les conséquences nécessaires. Nous avons rétabli la souveraineté militaire sur tout le territoire rteeitrmand. (Tempête d'applaudisseI ments.)

Est-ce créer un ordre de choses

nouveau que de menacer un peuple, parce qu'il revendique sa propre souveraineté ? Nous ne capitulerons pas devait de pareilles conceptions. Nous croyons qu'une des bases les plus élémentaires des relations entre les peuples est de laisser vivre chacun contme il il l'entend. L'Allemagne ne menace personne et ne présente aucune autre revendication que celle de voir reconnaître sa souveraineté cela n'est pas l'opinion d'un homme qui s'appelle M. Adolf Hitler. c'est l'opinion de la nation tout entière.

J'ai essayé d'exposer d'une façon simple cette conception d'un ordre de choses nouveau. Je ne veux pas de gestes. Je veus vingt-cinq ans de paix pour l'Europe. Les autres peuples veulent aussi que les hommes d'Etat fassent la paix et non pas des gestes. Les hommes d'Etat étrangers peuvent demander à leurs peuples s'ils partagent cette opinion, s'ils désirent que les al- liances militaires soient renforcées ou s'ils ne veulent pas plutôt çue la guerre insensée entre les peuples prenne fin. « Pour ma part, j'ai posé la question au peuple allemand, qui doit se prononcer. Il doit dire si j'ai accompli mon devoir. (Cris « Oui, tt l'as accompli Il)

« Il doit dire si notre politique est approuvée. (Cris « Oui, elle est approuvée Il)

M. Adolf Hitler conclut

« Je suis Allemand, je crois à mon peuple, à son honneur, à son avenir, et je défends ses droits pour obtenir

une paix meilleure que celle du passé. Je le proclame a la face du monde entier et toi. peuple allemand, range-toi derriere moi. »

M. FLANDIN S'ADRESSE,

EN ANGLAIS,

AUX AUDffEURS AMÉRICAINS DE T.S.F.

Paris, 22 mars A 17 h. 45. M. P.-E. Flandin a commenté en anglais, à la radio, pour l'Amérique, sur la demande de la Columbia Broadcasting Company, les déclarations qu'il avait faites le 20 mars devant les Chambres françaises sur les récentes négociations de Londres.

M. Herriot tire en deux points la conclusion

des négociations de Londres Lyon, 22 mirs. A la réunion du Conseil fédéral du parti radical-socialiste du Rhône. M. Edouard Herriot a fait un exposé sur les événements actuels. L'ancien président du Conseil a tiré la conclusion des négociations de Londres en indiquant les deux solutions qii se dégagent des textes adoptés. C'est, ou bien l'accord général incluant l'Allemagne après avoir procédé il. la reconnaissance de ses droits, ou bien un Locarno précisé dans les termes dont M. Flandin s'est servi à la Chambre française et M. Van Zeeland à la Chambre belge.

DANS UN JOURNAL ANGLAIS LORD ROBERT CECIL

DÉNONCE LA FAUSSETÉ

DE LA POSITION ALLEMANDE LONDRES, 22 mars. Le journal dominical Reynolds publie ce matin un long article de lord Robert Cecil. ancien représentant du gouvernement britannique à la S.D.N. Lord Cecil montre le gouffre existant entre la position britannique et la position allemande, telle que l'a défendue M. Hitler dans ses récents discours, en disant

ce «m^Â DES PROV INCES FRANCAISES

Voici, de fauche à droite, les représentantes de la beauté provençal fuyannalse et savoyard».


que 1 Allemagne n'irait pas <trv– < J* Oour de justice internationale..Si l'Allemagne persiste dans cette voie, elle sera l'anarchist. de 1Eure#e. Ce qui est grave, ce n'est pas tant la violation des trai0és, mais le droit que "on revtndique de rompre ces traités quand cela fau plaisir. Par avance se trouve ainsi détruite la valeu- de tout accord auquel l'Allemagne participerait dans l'avenir. -C'-est la base même de l'ent-snte entre les pénale, qui est sapée. U.RAS, A LA ERQRnÈEE

lE L'EST, LES POPULATIORS SONT CQKFIAKTCS

On eait que l'Allemagne

nVt t pae ipeéte pour la guerre (Dr NOTRE XKVOTE SPECIAL G ARR£) tj*L.ACH, 21 mars. Je passais, l'autre soir, devant un petit café de Metz dont les lumières découpaient un carré jaune :ur le trottoir obscur. Il me parut qu'on y chantait et, comme je prf tais l'oreille, un consommateur qui sortait ouvrit la porte au refrain fameux de la Madelon, qui se répandait d'ans la rue. On dit pourtant 'que les gens tie Metz extériorisent peu leurs sentiments. Sans doute, ce soir-là, le sentiment avait-il tout de même pris le dessus.

Les Strasbourgeois sont plus nerveux et plus démonstratifs. Si j'ai pu comprendre ce qu'ils pensaient ce n'est point qu'ils m'en aient fait part sur le mode musical. A Strasbourg, je n'ai entendu ue les conversations fort sérieuses qui s'établisssaient, il est vrai, comme une partie de dames entre les canes rouges et blancs d'une JoaRpe rustique dans les vieux cabarets alsaciens proches de la cathédrale.

Le vin du pays dorait les carafes, mais ne dorait pas longtemps les verres bicolores à ti3e grêle. Et ce spectacle plus que d3s paroles, disait bien ce qu'il voulait dir; celui qui aime boire le vin de son terroir dans les tavernes au bois recuit par la fumée des pipes aime la paix qu'il a faite à son image, la paix joyeuse et ventrue qui fait sourdre les biens de la terre et permet de les goûter à loisir. Danc, les buveurs de vin jugeaient sévèrement l'Allemagne. Et comment ne l'eùtsent-ils point fait?

J'en connais, me confiait l'un d'eux, qui n'avaient point encore pris tout à fait l'ambiance d'être ou d'être redevenus Français. Croyez-moi. Ils se sentent mieux ici depuis quelque temps que de l'autre côté du Rhin.

Et pensez-vous que le; gens de l'autre côté du Rhin à qui l'on vient de rendre leurs soldats s'en trouvent bien ? ies commerçants vous diront que la troupe fait marcher le commerce. Les autres, si vous les interrogez, ne vous diront rien du tout. Ils n'en pensent pas moins. Mais leur bouche est cousue ou plutôt scellée. avec une croix gammée.

La population Israélite, en Alsace comme en Lorraine, est la plus pessimiste. Mais on la comprend sans vouloir prêter à ses arguments une oreille trop attentive. Ces arguments sont du reste purement sentimentaux, dictés par des souvenirs tragiques, fruits de souffrances encore 'raiches. D'une plaie qui, pour la centième fois, se referme dans une âme, ne p véritablement couler qu'un sang noir.

Après quelque* jmit* d'émotion A part cela, sous un soleil de printemps. Strasbourg fianait sur les places, dans les rues, aux terrasses des cafés qu'on croyait garnis pour la première fois. Et le soleil, qui avait fait chanter toute la journée le clocher rosé de la cathédrale, se perdit derrière un hqajeon hachurE de bois sombres alors que j'allais arriver à Forbach.

Comme toutes les villes où l'on arrive à la fin de l'hiver, au soir tombant, Forbach m'apparut un peu triste et désert. Je m'en fus faire un tour du côté de la frontière, qui n'est pas loin. Je croyais y trouver du mouvement, un semblant d'effervescence, ou tout au moins '¡ne activité inaccoutumée

LA SIGNALISATION AUTOMATIQUE DES PASSAGES A NIVEAU EN BELGIQUE

-Bruxelles, :et mars, te gouvernement belge t» exécuter un important programme .de sicnaUsation automatique de .passages il. niveau du réseau en 1936. Il fera placer à mee trentaine de passages à niveau un dispositif qui actionnera les Jeux .aveiiineBrs -de Uairivée imminente .d'un train, vu indiquera que la voie peut être traversée sans danger pour les usagers de la route.

d'hommes, de lumières. Rien. Rien que des passants qui remplissaient tranquiüement les formalités ordinaires devant des douaniers bons enfants et à peine plus méfiants au'à l'habitude. La semaine dernière, me .dit fun d'eux, vous auriez vu du trafic en ville. Les gens avaient fait leurs paquets, stationnaient indécis sur les trottoirs. D'autres envahissaient la Caisse d'épargne et les banques. On -en voyait qui tiraient vers la gare leurs enfants et leurs chiens.

Et où s'en allaient-ils ?

Ils avaient vu arriver les soldats des deux côtés de la frontière. Ils s'en allaient tout simplement. Ils obéissaient au même réflexe qui a toujours été, depuis. je ne aais combien de temps, celui des populations de cette région-ci. C'est qu'ils en ont vu. Que font aujourd'hui tous ces fuyards?

Ils rient. ils rient de leur propre frayeur. Ils sont tous rentrés après un petit tour à Metz. Cela leur a fait prendre l'air. Et la plupart d'entre eux ne vous diront même pas qu'ils ont eu, un instant, peur de l'invasion. Ils vous diront tout simplement qu'ils avaient des emplettes à faire à la grande ville. Ils ne mentent pas tout à 2ait. 'Ils ont profité de leur petit fugue bien excusable pour faire un bon déjeuner, et, puisqu'ils avaient retiré leur argent de la banque, pour acheter ce qui leur manquait.

Pourquoi l'on a confiance J'ai pu joindre, dans U soirée, une personnalité du pays

Nul ici, m'a-t-elle dit, ne crolt il la guerre. Aujourd'hui moins qu'hier. Le fait qu'Hitler a consenti à envoyer à Londres un ambassadeur extraordinaire a beaucoup apaisé les esprits. On voit dans cet acte que d'aucuns pourraient juger purement diploma- tique un acte de courtoisie qui leur parait de bonne augure. Hitler, il est vrai, soupçonnait, s'il ne les connaissait pas tout à fait, les intentions de l'Angleterre. Ces intentions, aux dernières nouvelles, peuvent se révéler contraires aux désirs secrets des Allemands, mais elles n'en demeurent pas moins encore tout à fait prvblématiques.

€ Or, vous dirai-je que le .bon vouloir du Führer parait aux populations de ce pays préférable aux sympathies tortueuses de certain allié d'hier ? Cela ne vous étonnera pas, car les gens d'ici préfèrent la main de £et gantée de velours au rictus marqué d'un soutire. Ont-ils tort ? L'avenir nous le dira. L'avenir très prochain sans doute. c En tout état de cause, on sait ici que l'Allemagne n'est pas prête pour

la guerre. On sait que l'occupation militaire du Rhin fut un occupation brusquée qui est -dans une certaine mesure légèrement ratée et qu'à moins de transformer toute la Rhénanie en un vaste camp volant les Allemands ne .pourront .pas, en .Quelque temps, y amener un homme de plus. »

Je donne cet avis pour ce qu'il vaut. Que l'occupation dont l'ordre fut donné -par le Führer lui-même ait ététrop brusque et ait surpris même les organisations destinées à loger les' troupes et à subvenir à leurs besoins, c'est possible. Il n'en est pas moins vrai que cette organisation existait et que tout était prévu pour une violation plus ou moins lointaine des traités. Dev.ant ou derrière les fortifications de l'Est, les populations sereines mettent leur espoir dans la fermeté et la loyauté des diplomates

G. P.

M. P.-E. VICTOR,

Chef de l'Expédition au Groëland, est décoré de la médaille d'or

par M. Armbruster,

président de la Renaissance Française

Les tristes exploits

d'un habitant d'Agen

AGa, le 22 mars. Un effroyable drame vient de se dérouler à Agen. Un marchand de bois, Félix Davil, âgé de 42 ans, a abusé de sa fille, assommé sa femme et a mis le feu à sa maison. Quand les agents sont intervenus pour l'arrêter, il a tenté de tirer sur eux des coups de revolver. Finalement maltrisé, il a tenté alors de se suicider.

PROPAGANDE ELECTORALE SM. Daladier rend hommage aux Goarernements

d'Union Nationale 1934-35 Paris, 22 mars. A l'issue d'un banquet de propagande électorale' organisé à Beauvais, M. Edouard Daladier a prononcé un très long discours. « J'éprouve quelque regret, .dit.-11 alors que je reçois de vous un accueil si enthousiaste et si vibrant, à évoquer devant vous la gravité, de la situation présente. Hier, avant de se séparer. le Parlement devait voter l'autorisation d'émettre six nouveaux milliards de Bons du Trésor. Il applaudissait la nouvelle du maintien de l'accord des puissances garantes de Locamo et celle que des efforts seraient poursuivis pour l'organisation générale de la paix. Mais U prenait conscience des redoutables difficultés de cette œuvre, cependant nécessaire à la vie de l'Europe. c Le peuple français, dans quelques semaines, dira sa volonté. Notre parti a le devoir de s'adresser à lui avec une entière franchise. Au lendemain des élections de 1938, les gauches victorieuses trouveront devant elles des problèmes aussi graves à résoudre qu'en 1932. »

M. Daladier rend hommage en ces termes aux gouvernements d'union nationale qui succédèrent aux gouvernements radicaux, au lendemain du 6 février 1934

t Je me garderai de prendre l'initiative d'une discussion sur les gouvernements d'union nationale qui se sont succédé depuis deux ans. ils ont fait de leur mleux qui pourrait en douter ? »

Puis M. Daladier rappelle le programme économique et social du parti radical. Il analyse ensuite les récents événements internationaux, ainsi que les décisions de la conférence de Londres. 'Il termine son discours par un appel à l'union des hommes de bonne volonté, sur la doctrine du radicalisme. Un père indigne

sévèrement puni en Cour d'Appel MoHTPiLLirR, 22 mars. M. Roger Caldies, 32 ans, cuisinier, avait été condamné à deux mois de prison pour violences sur ses quatre petits enfants qui tous portaient des traces de nombreux coups. La Cour d'appel de Montpellier vient d'élever cette peine à six mois de prison, privant en outre ce père indigne des droits paternels penant cinq annéea.

Vaste comme

une net de csthédrale, cet immense édifice, entièrement construit en briques, est le nouvean bureau de poste e d'Utrecht (Hollande). C'est, 1 sans doute, le plus ^imposant bâtiment ;de ce genre qui .existe e actueliement dans le monde.

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LE COIN DES ANCIENS COMBATTANTS

L'AME DE L'ARMEE D'un camarade de la Loire-Intérieurs

<t Pendant la guerre, dans 'mon régiment, les officiers et les sous-offtciers ne m'ont jamais traité- comme un camarade. ne m'ont- jamais fait sentir que j'étais un homme comme eux avec un cœur et une âme. Vous comprendrez donc aujourd'hui que je ne puis voir dans un gradé ou un ofacier un camarade et encore moins un copain

Réflexions d'un aigri, penseront peut-être certains lecteurs. Ce n'est nullement mon avis, bien au contraire, et les remarques de mon correspondant rejoignent d'autres remarques analogues que j'ai faites moi-même à de fréquentes reprises.

Pourquoi y eut-il pendant la guerre des régiments d'as et des régiments de pauvres gens ? Parce que les premiers avaient des chefs dignes de ce nom tandis que les autres.

Sauf exceptions, on peut 'poser en principe que tous les hommes se valent. du moins dans notre pays de France. Mais les vertus des chefs ne sont pas les mêmes que les vertus des hommes et l'on peut être un brave combattant soi-même, tout en ne sa- chant pas commander une troupe. J'ai eu l'occasion de recevoir *d*un seul coup dans ma compagnie \une vingtaine d'hommes récupéres par' la loi Dalbiez, c'est-à-dire des hommes qui. à nos yeux de poilus, avaient '.figure d'embusqués. Or, ces embusqués » se sont conduits au feu aussi parfaitement que leurs camarades et nulle distinction n'a pu être faite en. tre les uns et les autres.

Une seconde expérience semblable m'a été offerte avec une vingtaine d'autres hommes, venant d'une unité qui avait plutôt mauvaise réputation. Tout comme les précédents, ces nouveaux venus ont parfaitement fait leur devoir. J'ai hâte d'ailleurs d'ajouter que dans les deux cas, ce n'était pas ma compagnie seule qui recevait ces renforts, mais chaque compagnie du régiment; les constatations que j'ai été à même de faire, tous les autres commandants de compagnies de mon régiment ont pu les faire également. (A suivre). Jacques Pejucard.

INFORMATIONS Emplois réservés. Il m'est agréable de signaler à tous les titulaires d'une pension d'invalidité lecteurs de cette chronique, les nouvelles possibilités qui leur sont offertes d'assurer leur avenir et celui de leur famille, en

postulant pour les emplois réservé» qui s/xit signalts comme vacants dans les réaions de fOOest. C'est ainsi que le Ministère de la Marine signale les emplois de gréeua. ajusteurs, chaudronniers en fer en cuivre, charpentiers en fer etélectrt-> ciens, dans le département du Morbihan.

Sur le chemin de fer de l'Etat, il y a plusieurs places vacantes de surveillant du service électrique, par sult' de la récente électrificatiôn et de garde-voie, cantonniers, ainsi qu'une place de gérante da hatlte, dar* le département 'de la Stcrthe

Pour terminer, deux places de plantons au siège central de la Banque de France, peuvent ëcrie demandées. Carte de combattant. Il a été demandé si le personnel de l'ambulance, auto-chirurgicale des missions françaises en Russie avait droit à la carte' de combattant, et le ministre répond que ce personnel, ayant appartenu à l'ambulance de la mission Nit-eel, n'a pas droit à la carte de combattant. En effet, ajoute-t-il, les condition» d'utilisation de cette formation sanl- taire, n'ont pas permis de lui recon» naitre la qualité d'unités combattan- Nouvel emploi réservé. Un fon» tionnaire qui a obtenu un emploi ré- servé, en raison de ses services mili- taires et qui se trouve titulaire d'un» pension d'invalidité, peut il prétetrdrs à un nouvel emploi réservé et quelles i seraient les conditions d'attribution da- nouveau traitement ?

Il n'y a que les invalides de guerre I qui, obtenant de nouveaux emplois par suite de l'aggravation de leur etat phy- sique, ou de lesr inaptitude aux an- ciennes fonctions, qui peuvent se pr#- valoir des dispositions de la loi de 1928 et conserver dans leur nouvel; emploi, un traitement équivalent il. icelui qu'il percevait dans l'ancien, Légion d'honneur aux mutilés dit 1\00 La loi du 26 décembre 19?» es t formelle elle prévoit que tous Ira nautiles de guerre de 100 ont le <.U'oit d'obtenir l'ordre supérieur die leur décoration :avec traitement. Un ancten militaire s'appuyant siar ce bexte, a demandé à en bénéficier à la .suite d'une invalidité au taux 'te 100 ̃ "c conséquence d'un ecrasemtsit duit par un caisson d'artillet:ie, alors que, dans l'accomplissement d'une mission dont il avait été ehaagé 11 suiva tt. en rampant, à moins de 30O mètre ¡:.de l'ennemi, une route soumise aux fiiux incessants de ce dernier. Le E.iinistre de la Guerre, s'appuyant sur la définition d'une blessure dw guerre, \qui prévoit qu'elle doit résulter du fait de l'ennemi, avait refvsé le bénéfice du traitement.

Le Cttoseil d'Etat a admis la. requête dei l'intéressé considérant qu'en regard di* circonstances du fait, linvalidité ttmt l'intéressé est atteint, résuite d'une blessure de guerre, et que le ministii;. en refusant de lui accorder la noiniination dans l'ordre, a fait une fausse application de la loi du 26 décembre 1923.

i Charles Moriat..

renseignememts militaires ou de pensions. Joindte 2 fr. 50. pour frais de'^orresponda.ace.

POSTEE DE LIAISON Breton EmiUb, cordonnier à Cossé-leVivien (Mayenne), ancien combattant, 1« Train, 27 \C, C.V.AJD.. 38 et 17 Train, 57 C», I3k> Division, demande à correspondre aux camarades de guerre, Lui écrire. Un cultivateur* tue deux vipère** enroulées «au tour de sa jambe r Monthtçoh, 22)Mars. Le jeune cultivateur André \1.edur a eu la désagréable surprise, en traversant un talus, de voir diîûix vipères s'enrouler autour de sa jaanlhe. Sans perdre son sang-froid, le courageux jeune homme, dans cette terrible situation, put taire une vingtaine de mètres pocr couper un bâton. Il réussit à tuer ses deux indésirables hôtes .et eut la chance de s'en tirer sans morsure. L'un des reptiles mesurait 53 centimètres- de longueur et l'autre 5^

Feuilleton de L'Ouest-EdMr du 23 mars 19M 29

ENCHANTÉE

Il Roman

par

Patricia

WENTWORTH

lAdaptr par Nina SASO9)

Les voix d'Hélène et de Miller arrivaient jusqu'à elle et semblaient ae rapprocher. Il ne lui fallait pas songer a faire le momdre mouvement, de crainte f être découverte

A travers la fente qui subsistait elle aperçut Miller, sans toutefois pouvoir dtetinzuer set tram: seuls, sea cbeveux reux ébouriffés ttrlent éclairés. Elle frissonna en le voyant.

Accompagne d'Hélène. il entra dans le bureau et en ressortit un instant après, tenant un sac i la maln puis, tous deux. revinrent dans le petit salon.

Miller partait portant toujours ton sac. Cet dooum ne lui plaisait pas du tout et elle avait hâte qu'il quittât la maison. Elle souhaita4t vivement

qu'Hacker partit aussi, car Hélène ae retirerait alors dans sa chambre et la voie serait libre. Evidemment, elle aurait pu passer par l'escalier de aervice. mais cela ne lui disait rien.

D'abord, les marches craquaient et Il y avait des cafards.- Il lui fallait donc attendre qu'Hélène s'en allât. et elle espérait bien que ce ce serait paa trop long, car elle tombait de sommeil. comme il arrive quand on a beaucoup pleuré. Elle bâilla une ou deux fois. puis l'obscurité devint de plus en plus profonde.

Loveday se réveilla en sursaut. Comment avait-elle pu s'endormir ?-. Dans le petit salon, on causait toujours; Hacker n'était donc pas parti. Sans sstoir comment cela s'était pas*1'- elle ne trouva au milieu du hall, puia, à pas de loup, se rapprocha de la porte. S'ils parlaient deux, elle partirait nuis s'il était question d'Fiugo, elle resterait pour ecouter, sans le moindre ¡;cupule. D'un ton furieux. Hacker dilait

Vous risquez de tout gâter au dernier moment.

Loveday hésita sur ce qu'elle devait faire, mains. analement. eUe ne bougea pas.

Je crois pourtant que j'agirais comme une véritable amie répondit Hélène.

Parlait-elle d'Hugo? Elle n'eût pu l'assurer-

Hacker reprlt

Vous ne serez donc jamais raisonnable ?

Je n'en al aucune envie.

Je m'en doutaia. Ecoutez, Hélène les affaires sont les affaires, et si vous croytz me rendre jaioux à propos de ce jeune imbécile, vous vous trompez Vous seriez libre de vous amuser. s'il ne s'agissait pas d'une choie aussi se-

rieuse, je sais que c'est dans wos habitudes, mais, actuellement, il ne vous est pas permis de plaisanter. Rappelezvous que, si tout va bien, vous vtouche'rez 2.000 livres, et que si cela tourne mal. vous risquez de passer aux Assises.

Ne parlez pas aussi fort, on^ pourrait nous entendre, interrompit Mme de Lara.

Un jour ou l'autre, je finirai: par vous étrangler, déclara Hacker, d'un tel ton que Loveday frisonna.

Elle était partagée entre le désir de partir et celui de rester. Elle avait envie d'aller se coucher et d'oublier Miller, Hacker et Hélène-. Cependant, elle resta.

Allez-vous être raisonnable? demandait Hacker.

Et vous, l'êtes- vous ?

Cela dépend du point de vue auquel on se place.

Pour vous, il est raisonnable de causer la perte d'un brave garçon; pour moi, cela ne l'est pas. D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi vous ne chargez pas Miller de voler les documents, ce doit être un adroit pickpoket. Il les prendra quand ils seront dans la poche d'Hugo, et alors Miller aura les plans; nous toucherons l'argent, la réputation d'Ambrose restera intacte et tout le monde dinf que notre pauvre Hugo a été assez bête pour se laisser voler II me semble que cela vaudrait bien mieux..

Hacker laissa échapper un juron Combien de fois reviendrons-nous encore sur ce sujet ? Je vous ai dit qu* Miller ne voulait pas voler tes plans Du moins, il ne les prendra que si l'on peut accuser un innocent, n est censé agir de bonne foi et les acheter au secrétaire de Minstrel Quant à Ambrose, sa situation est ^également très

nette il les vend au gouvernement et les confie à son secrétaire pour les porter au ministère. Miller et Minstrel étant tous deux soucieux de leur réputation, il ne reste qu'à sacrifier Hugo_. Minstrel ne dénoncera jamais Miller, el Miller ne voudra pas risquer une condamnation. J'ai donc peur que votre cher Hugo n'aille en prison.

Ce n'est pas « mon cher Hugo dit Hélène tristement.

Vous le regrettez sans doute ? Croyez-vous ?. Après tout, peutêtre 1 Je commence à en avoir assez de stoutes ces combinaisons louches. Je voudrais oublier mon passé et retrouiver ma jeunesse. Savez-vous ce que ce j gentil garçon jouait sur sa flûte, quand je suis allée me promener dans le bois Non, répondit sèchement Hacker. Il jouait Premier rêve a'amour_. et elle se mit à fredonner les paroles. Peut-être ai-je le désir de rêver à noujveau.

Ne parlons pas de cela, dit Hacker. Je vous répète que j'ai été émue jpar sa jeunesse, sa timidité et le charjme de son jeu_. Avez-vous remarqué (comme il a rougi, hier soir, en entrant èdans le salon ? Pauvre garçon Ah (James 1 comme je voudrais être encore jeune. (Puis, sa voix changea brusquelment.) Si vous continuez à vous moquer ide moi, je lui raconterai tout. Loveday n'avait pas bougé. Elle enttendit Hacker proférer un juron, tanidis qu'Hélène poussait un cri de dou[leur.

L'assistant de Minstrel avait dû la frapper et la jeune fille s'en réjouissait elle avait souffert de la façon dont sa cousine avait défendu Hugo. Hacker reprit durement

Voulez-vous, om ou non, gagner [2,000 livres

Vous me faites mal, disait Hélène. Vous l'avez cherché; du reste, à quoi bon parler de tout cela ? Libre a vous de vous amuser, à condition que notre affaire n'en soit pas entravée. Tenez-vous à toucher cet argent ? Quelle stupide question 1

Hacker se mit à rire

Donc, vous n'en faites pas & Eh bien 1 vous l'aurez si vous êtes raisonnable.

Hélène bâilla

J'ai sommeil, il faut que vous partiez.

Encore un mot. Rappelez-vous que c'est pour demain midi. Ne soyez pas en retard, et surtout soyez sérieuse, sinon, vous le regretteriez

Loveday tressaillit ils allaient descendre dans le hall et ils la découvriraient. Elle se dirigea à tâtons vers l'escalier et heurta en passant un gong qui vint frapper le mur et produisit un bruit qui l'affola.

Elle grimpa en courant jusqu'au premier étage; au moment où elle arrivait sur le palier, la porte du salon s'ouvrit et le hall en fut tout éclairé. Il lui était impossible de faire le moindre mouvement, tant elle était émue.

Au même instant, elle entendit des voix et aperçut Mme de Lara en train de chercher le commutateur. Hacker disait

La porte était entrebâillée.

Oh 1 flt Hélène, et la lampe s'alluma.

Loveday sursauta comme si quelqu'un l'avait touchée. Au même instant, Pif Paf Pouf surgit de derrière le gong. en poussant un joyeux miaulement. Il apparut en pleine lumière avec sa queue toute droite, et miaula de nouveau en se frottant à la cheville d'Hélène. Celle-ci se mit à rire

Ge n'était que Pif Pal Pouf 1

Sa main abandonna le commutateur, et, suivie d'Hacker, elle rentra daas là salon.

XXVKI

Pour la deuxième 1 fois de la nuit, Hugo allait reprendi te le chemin de Meade-House. Il s'ar réta un moment sur la terrasse et aper eut de la lumière entre les rideaux du selon de Mme de Lara. Il savait qu'Hacker, Hélène et Miller s'y trouvaient, ut il aurait payé cher pour entendre letur conversation. Enfin, il se mit en mute; ses nerfs étaient tendus à se rompre; depuis son arrivée à Meade-House; il était sous l'impression d'une mensice, et il aurait préféré que celle-ci se tii'-clencMt plutôt que de rester dans cette attente déprimant le. 1

il marchait rapidement, craignant qu'Hacker ne fût derriênylut. Quand il atteignit la grande allée, til entra dans le bois et se dirigea vers un chêne. où un trou était creusé deux mètres du SOL 1

n en retira le pli cacheté que Da'lsy lui avait remis, entra dans la maison par la porte de derrière et t regagna sa chambre sans incident. Après avoir fermé la porte à clef, il s'.pssit sur son lit et ouvrit l'enveloppe. ElUe contenait des morceaux de papier cati que et dea formules qui lui rappelaient ses années de collège.

Ne sachant qu'en faire \ivir le moment, il les remit dans l'enveloppe et épingla celle-ci à l'intériefeur de son pyjama. Il venait de s'endonnir quand il fut réveillé par le bruit (tune porte qu'on fermait. Instinctivement, il il porta la main à sa poche les f papiers y étaient toujours.


PARIS, 2S man, 5 heures du matin,

LE CONSEIL DE LA S.D.N. EXAMINERA

CET APRÈS-MIDI

LES PROPOSITIONS

LOCARNIENNES

LONDRES. 22 mars. MM. Baldwin et Eden sont rentrés ce soir de Chequers à Londres. On ignore encore officiellement si M. von Ribbentrop reviendra à Londres On croit généralement que le chef d- 1.. délégation allemande reviendra dans la capitale anglaise demain ou mardi, au plus tard, et apportera avec lui de Berlin des contre-propositions de Hitler. Mais ce soir. au siège de la délégation allemande, on déclarait une fois de plus Que le retour de M. von Ribbentrop était problématique.

Quoi qu'il en soit et jusqu'à plus ample informé, la réun'on du Conseil de la S. D. N reste fixée à demain après-midi, afin de permettre un examen en séance privée des propositions locarniennes.

'DÉPOURVU D'ARGENT,

LE REICH NAZI

VEND SES ACTIONS

Berlih, 22 mars. Les Aciéries Réunies de Dusseldorf ont racheté le paquet d'actions de leur entreprise qui était aux mains du Reich. Ainsi les Aciéries Réunies redeviennent une entreprise entièrement privée. Il y a lieu de noter n-ue ces aciéries, dont le principal actionnaire est M. Auguste Thyssen, avaient joué un grand rôle dans les discussions économiques du parti national-socialiste. On voyait dans la participation de l'Etat à ce grand trust le commencement de la socialisation des trusts inscrite au programme du parti national-socialiste.

La transaction faite par le Reich s'explique par le besoin d'argent, qui est aigu actuellement Les Aciéries Réunies ont pu effectuer la transaction en partie grâce aux bénéfices résultant de leurs fournitures pour le réarmement

Un cœur symbolique offert au Führer

Hildesheim, 22 mars. La directrice du district national-socialiste féminin de Hildesheim, où la population est en majeure partie catholique, a invité toutes les femmes de la ville à suspendre à leurs fenêtres, du 27 au 29 mars, de 7 à 8 heures du soir, un coeur entouré de cierges afin de rendre ainsi un témoignage visible de fidélité au Führer,

UNE BAGARRE POLITIQUE AU MAROC

Vingt blessés

Port-Lyautey, 22 mars. Cet après-midi. 1.200 Croix de Feu x. qui avaient fait un pique-nique à la ferme Port ont été attaqués par un parti du « Front Populaire venu de Casablan- ca. La lutte à coups de cailloux et de gourdin a été chaude. Il y a eu une vingtaine de blessés dont deux ou trois grièvement.

UN CHEF POLITIQUE ESPAGNOL EST VICTIME D'UN ATTENTAT M. Alfredo Martinez

avait été ministre

sous la monarchie

Ovœdo, le 22 mars. M. Alfredo Martinez, personnalité marquante du parti libéral démocrate, qui fut ministre sous la monarchie, a été Wctime d'un attentat. Il est grièvement blessé de trois balles de revolver

A 20 h. 30. alors que M. Alfredo Martinez, rentrait a son domicile, trois inconnus ont fait feu a plusieurs reprises sur lui et ont pris la fuite, après l'avoir vu tomber.

Un habile faussaire

escroquait les bureaux de poste PARis. 22 mars. Hier après-midi, à 17 heures, un homme jeune la trentaine environ élégant et plein d'assurance présentait au bureau de poste de la rue Courty un bordereau de coupons auquel étaient joints deux coupons de 100 francs de rente et quatre coupons de 1.000 francs. Lies coupons de rente étant payables à vue, sans Jus- tiflcation d'identité, l'employé compta au rentier 4.000 francs en beaux billets de la Banque de France. L'escroc n'es- suya que deux échecs dans des bu- reaux où l'employée de service était moins familière avec les gros coupons de rente, le pseudo-rentier s'entendit demander quelques instants de pa-'tience pour que le chef de service pût être consulté. Il en profita bien entendu pour prendre le large, en laissant aux mains du comptable le bordereau et les coupons. Ceux-ci les payés comme les impayés portaient tous les mémes numéros et apparaissaient assez bien imités, sauf dans un détail du filigrane.

L'impatience qu'avait manifestée le faussaire parut singulière au receveur d'un des bureaux payeurs, car le client si soudainement pressé avait présenté des coupons échus en septembre et Pn décembre 1935. Des mesures ont été prises rapidement pour avise: tous les bureaux de poste.

1 Partout 5Oï lePaque^e^r'-a*» La nouvelle monnaie russe

ne porte plus la devise soviétique Moscou, 22 mars. Le commissariat des Finances a décidé la prochaine mise en circulation d'une nouvelle monnaie de billon frappée en 1935. Il est intéressant de noter que l'envers des nouvelles pièces ne portera plus la devise Prolétaires de tous les pays, unissez-vous, comme précédemment. Après l'entrée à la S. D. N., la conclusion d'alliances militaires, la résurrection des grades. la création de cinq maréchaux, le rétablissement du travail aux pièces et du corps des cosaques, toutes choses qui sont autant d'hérésies marxistes, voici que M Staline enlève la fameuse devise, souli- gnant ainsi le caractère strictement nationaliste de la dictature rouge.

LA RADIO ITALIENNE AVERTIT

LES VILLES ABYSSINES DE BOMBARDEMENTS PROCHAINS PAR AVIONS ADDIS-ABEHA, 22 mars. La station de T.S.F. d'Addis-Abeba a capté aujourd'hui un message de source italienne annonçant Que tous les habitants des grandes villes et importants centres abyssips susceptibles d'être bombardés par des avions italiens devront immédiatement évacuer leurs domiciles.

Le message ajoute que s'ils restent à leurs domiciles, ils le seront à leurs risques et périls.

Une ambulance anglaise

est à nouveau bombardée LONDRES, 22 mers. On mande de Khartoum que l'ambulance britannique dirigée par le docteur Kelly a de nouveau été bombardée à Chilga, à l'Ouest de Condar à une trentaine de kilomètres au Nord du lac Tsana. Le préfet de Seine-et-Oise 1 échappe à un accident d'auto Son chautfeur est tué VERSAILLES. 22 mars. Cette nuit, vers 23 h. 30, M. Vlguie. préfet de Seine-et-Oise, rentrait de Corbeil en automobile quand, par suite d'une légère panne, sa voiture s'arrêta sur la route entre la Belle-Epine et le PetitClamart. Le chauffeur au préfet, M. Louis Malandier, était occupé à réparer à l'arriére le réservoir d'essence lorsqu'un taxi, conduit ~ar le chauffeur Jacques Lefeovre. sans doute ebloui par les phares d'un camion venant en sens inverse, heurta violemment l'arrière de l'automobile du préfet. Ce dernier est sorti indemne de l'accident, mais son chauffeur a été tué sur le coup.

LES INONDATIONS AUX ETATS UNIS

La neige et le froid

aggraoent encore la situation des sans-abri

New-York, 22 mars. Une forte chute de neige et un froid intense sont venus aggraver la situation des victimes des inondations des Etats de Pensylvanie et de Maryland et retarder l'arrivée des secours.

Le bilan des dégâts dans les douze Etats affectés par les inondations se chiffre à 271.500.000 dollars. M. Roosevelt a donné l'ordre à l'administration fédérale de secours aux chômeurs de consacrer 25 millions de dollars aux victimes.

̃«tonne, pemlon», aie., baaresaer à lamui. Ouat-Eclau. Renne*. Joindra L U. va Umbraa-poata pour W rtDonaa.

UN MYSTÈRE DE LA MER

QUI NE SERA JAMAIS ÉCIAIRCI Le dernier survivant

d'une étrange découverte

vient de mourir

Lohdres. 22 mars. A New Brunswick vient de mourir, a l'âge de 87 ans, le capitaine George Orr dont le souvenir reste lie a un des plus étranges mystères de la mer. Le capitaine Orr était le dernier temoin v.vant de la découverte du brigantin Marie-Céleste, errant en pleine mer, sanr une âme à bord, entre Madère et les Iles Canaries. Le capitaine fit partie de l'équipage anglais qui fut charge de conduire à Gibraltar le navire abandonne. On n'a jamais su ce qu'il était advenu des matelots et passagers de la MarieCéleste et, avec la mort du capitaine George Orr, le dernier espoir de résoudre jamais le mystère de ce bateau fantôme est à jamais évanoui. Le capitaine Orr était à bord de l'embarcation britannique De: Gratta, qui. en 1872. aborda le brigantin flottant à la dérive.

La famille Orr possède une épée à la lame tordue, au manche d'argent ciselé et où apparaît une tache de sang. Cette epée. le capitaine l'avait ramassée sur le tillac du brigant:n. Le capitaine Orr soutenait que cette arme d'un modèle dont se servaient autrefois les duellistes français, était l'unique indice qui permit d'échafauder une hypothèse sur le sort encouru par les membres de l'équipage et des passagers du brigantin. C'était en effet le seul objet qui ne se trouvât pas en place, à bord du navire abandonné où au moment de l'abordage par la chaloupe, tout se trouvait dans un ordre parfait. >/wvw

Le procès des ravisseurs de Claude Malmejac

est différé

MARSEILE, 22 mars. André Clément, cet étudiant dévoyé qui, avec la complicité de sa mère, se rendit coupable, en novembre dernier, du rapt du petit Claude Malmejac, avait éte renvoyé récemment, ainsi que sa mère, devant la Cour d'assises des Bouchesdu-Rhône par un arrêt de la Chambre des mises en accusation d'Aix. Les deux ravisseurs d'enfant viennent de se pourvoir en Cassation. Ainsi, l'affaire, qui devait être appelée en avril prochain, est renvoyée à une session ultérieure.

Un enfant est asphyxié

dans une meule de paille

Chaloics-sur-Marhe, 22 mars. Le jeune Raymond Pierson, 8 ans, dont les parents sont fermiers aux Maigneux, commune de Valmy, s'était rendu à bicyclette dans cette commune pour y chercher des œufs que des poules ont l'habitude de pondre dans un tas de paille.

Montant sur ce tas, il s'enfonça et ne put se dégager. Son père, ne le voyant pas rentrer, se mit à sa recherche. Il découvrit le corps de son fils enfoui dans une profondeur de trois mètres. L'enfant, asphyxié, avait cessé de vivre.

Ceau dans laquelle vous faites cutre des Pâtes ne doit ni verdir, ni iaunir. Si l'Eau de cuisson verdit ou jaunit, vous avez la preuve que ces Pâtes contiennent un colorant destiné tout simplement à masquer une fabrication défectueuse. Vous constaterez, en les faisant cuire, que les Pàtes RIVOIRE &CARRET ne contiennent aucun colorant.

RIVOIRE.CARRET

LA PREMIÈRE GRANDE JOURNÉE DE L'AVIATION MILITAIRE ALLEMANDE

Berlih, 22 mars. Deux-cent mille personnes ont assisté à la première grande journée de l'aviation militaire organisée cet après-midi à l'aérodrome de Staaken, près de Berlin. On remarquait, dans la tribune d'honneur, le général Goering, ministre de l'Air du Reich.

Après les acrobaties du colonel Udet, le célèbre as de guerre allemand, la foule, avec un intérêt passionné, suivit les simulacres de combat auxquels participèrent une quarantaine d'avions militaires Le thème de la manoeuvre était l'attaque par l'aviation d'une batterie de défense contre avions. Ensuite eurent lieu des simulacres de combat entre avions isolés et entre deux escadrilles de chasse.

LE MERVEILLEUX TRAITEMENT

du Docteur Vidal

CONSEILS AUX MALADES

Tous ceux qui sont atteints d'asthme, de rhumatismes et de certains cas de paralysies, tous ceux qai souffrent de troubles circulatoires (hypertension. retour d'Age), de troubles digestifs (entérite, constipation) et, surtout, de troubles nerveux (maux de tête, insomnies, vertiges, angoisses, neurasthénie) doivent réclamer la brochure qui vient d'être éditée sur la méthode du Docteur Vidal, le spécialiste de la Sympathicothérapie.

Cette brochure sera envoyée gracieusement sur simple demande adressée l'Institut médical de Rennes, situé 1, rue du Pré-Botté (place d3 la Poste), tél. 35-21, et à l'Institut médical de Nantes, situé, 16, rue Racine (immeuble de la Caisse Générale), tél. 324-61. Consultations de 10 h. à midi et de 2 heures à 6 heures.

M. Herriot

rend compte de son mandat 1 22 mars. Ce soir, le comité radical-socialiste du 1" arrondissement de Lyon s'est réuni pour entendre M. Herriot. Le député de Lyon s'est expliqué sur son mandat.

Le comité, réuni en séance plénière, a unanimement approuvé ses déclarations et exprimé sa confiance à la fois dans son élu et dans le gouvernement de M. Sarraut.

GUIDE du CONTRIBUABLE DALLOZ Impôts directs

Détermination des revenus tmposables: Rédaction des déclarations; Calcul de l'impôt: Réclamations: Paiements, mis à jour par ses suppléments jusqu'au l" janvier 1936. Franco recommandé contre mandat de 27 f 50 adressé à la Librairie de « L'Ouest·Eclair n, à Rennes. (On ne fait pas d'envoi contre remboursement.)

Ce qu'il faut répéter

aux hépatiques

Tous ceux qui ont le foie malade ou seulement paresseux connaissent ces misères qui assombrissent leur vie migraines, mauvaises digestions. vertiges, démangeaisons, douleurs au côté droit, ballonnements, brûlures d'estomac, diarrhée, constipation, etc. Répétons à tous ces malades qu'ils ont dans l'Hépascol François un moyen sûr de faire cesser tous ces troubles Tous les matins écrit M. G. à T. je vomissais de la bile. Mon teint était jaune. Je souffrais aussi d'étourdissements, de migraines et de constipation. En me baissant, je sentais une douleur au côté droit. Dès le troisième jour que j'ai pris de l'Hépascol François, j'ai éprouvé un grand mieux. Après deux semaines de traitement, je n'ai plus souffert. Maintenant, je digère bien, mon intestin fonctionne régulièrement. Mon teint est redevenu normal et je n'ai plus cette sensation de fatigue que j'éprouvais avant de prendre de l'Hépascol François. » (Lettre E. 457.)

L'Hépascol François fait d'un foie fatigué, insuffisant ou malade un foie neuf, fonctionnant parfaitement: d'innombrables guérisons le prouvent Toutes pharmacies 10 fr. 60 le flacon; 16 fr. 95 le double flacon.

Dernières nouvelles sportives HOCKEY

A Saint-Malo

IT. S. S.-M. bat STADE RENNAIS par 3 buts à 1

Saint-Malo. le 22 mars. Cette partit qui était décisive fut brillamment enlevée par l'équipe de l'US.S.M. très homogéne dans toutes ses lignes.

Les Rennais au complet cette fois ne purent Quand même prendre la direction du Jeu. se heurtant à une défense très sûre. En seconde ml-temps ils marquèrent un but bien mérité.

Chez les Malouins les avants furent excellents et la brillante et réputée défense rennaise ne put les empêcher de. réussir 3 buts: Ils y furent aidés par des demis très bons en attaque et en défense.

Ce nouveau succès de l'équipe de l'U.S.S.M. la classe définitivement en tête du championnat qui ne peut plus lui échapper. 7-a-a CROSS CYCLO-PEDESTRE

A BREST, WOLODICK GAGNE LE CROSS CYCLO-PEDESTRE DU V. C. B.

Brest, le 22 mars. Succès mérité de la première épreuve cyclo-pédestre de cette année; dix-huit coureurs prennent le départ au stade Ménez-PauL Dans la première côte. un groupe de quatre coureurs emmenés par MalléJao se détache déjà: 4 kilomètres plus loin, abandon de Ansquer. A la sortie de Kergaradec, le premier peloton n'a plus que quelques mètres d'avance et le gagnant arrive au but talonné à 5 mètres par son suivant.

Voici l'arrivée 1. Wolodick: MalléJac, Legot, Tréguler, Breton. Daré. Le Cars, Castel, Bergot Paul, Picard et Salllour. 7

Pas d'essai nouveau vite et tout laver LESSIVE PHENIX

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 23 mars 1936 12

S Perles • DE LA

Grand

roman Par

inédit F. CASA LE Mme de Saint-Albin réflechit. Comment faire pour écarter cet intrus avant qu'il soit trop tard ? Elle se rappelle que parmi ses anciennes relations il y a des personnages d'imagination féconde et de conscience élastique. Retrouver l'un de ceux-là, l'aiguiller du côté Le Traz avec mission de découvrir à tout prix quelque tare capable de perdre Roger dans l'esprit du comte et de sa fille.

La châtelaine de Kernoël rédige un questionnaire. Elle demande une réponse aussi rapide que possible. Puis, se ravisant, elle écrit en post-scriptum Venez vous-même, ce sera préférable, noue pourrons causer.

Elle met l'adresse

Monsieur Ernest Milpied, agent d'affaires, 192, rue de Provence, Paris.

Ce n'est pas un empoté Il inventera, coûte que coûte, de quoi me débarrasser de ce garçon-là.

Elle est d'excellente humeur quand elle descend au jardin après avoir donné sa lettre à la femme de chambre qui la remettra au facteur.

Le groupe des invités parait en effervescence, on applaudit, on rit, on entoure la comtesse qui sort du château. Madame, nous avons une idée 1 Nous voudrions aller danser ce soir, A minuit, au bord de l'étang 1 dit Nicole Duval-Desgranges.

Sous l'obscure clarté qui tombe des étoiles déclame Roger en étendant la main d'un air inspiré.

Oh 1 Très joli 1. Vous êtes poète, Monsieur ? Tous mes compliments dit M. Chamoutin.

Quelques regards malicieux se croisent, M. Menisset se penche vers sa voisine

On voit qu'il fréquente moins le Théâtre Français que les music-hall 1 Voilà un beau succès, Roger murmure Jeanne des Ormettes. On vous attribue un vers' de Corneille

Ce sera ma gloire jusqu'à mon dernier jour, plaisante le jeune homme sur le même ton.

Flavie élève la voix

Je propose un élairage de lanternes vénitiennes autour de l'étang, et pour nous y rendre nous aurons chacun une lanterne.

Bravo Bravo 1

Pour danser, quelle musique Un instant de perplexité..

Il y a au Cheval Noir un accordéon magnifique On nous le prêtera volontiers, dit Roger.

Flavie s'en retourne vers le château. elle a des prdres à donner en vue de la petite fête du soir.

En traversant le jardin elle entend retentir le timbre de la grille.

Quelque fournisseur sans doute. Mais déjà un domestique lui présente une carte.

M. Numa Scouffion.

Encore 1.- Faites entrer au aslon blanc.

Le visiteur arrive, s'incline.

Bonjour, monsieur. Qu'y a-t-il de nouveau ?

M. ScufBon s'installe dans un fauteuil qu'elle ne lui offrait pas. Mille regrets de vous déranger, madame. Je viens vous entretenir des deux chèques.

Toujours ces fameux chèques Mon fils vous a expliqué ce qui en était advenu l' réplique Flavie d'un ton d'impatience.

Oui, oui; il m'a raconté une histoire. Le malheur est qu'elle n'a qu'un lointain rapport avec la vérité. Elle bondit

Comment Vous osez Après avoir lu les aveux signés.

D'un geste de la main il lui fait signe de se calmer.

J'ai lu les aveux de Ginette, et ceux aussi de son amie Marguerite. Car elles ont été deux à écrire la même phrase, dictée par votre fils sous le prétexte mensonger d'une consultation graphologique. Marguerite a emporte son papier. Quant à celui de Olnette, votre fils l'a subtilisé pour s'en faire une arme contre elle.

Vous les avez vues, ces deux filles ? Il rectifia

Ces deux jeunes filles, qui sont. Je vous l'affirme, parfaitement honorables. La conduite de votre fils les a plongées dans la plus vive indignation.

Méprisante, Flavie leva les épaules. Leur opinion n'a aucune unpor-

tance. Je continue à croire ce que Gontran a dit.

Vous avez tort. Je suis à tel point certain de sa culpabilité, que je n'hésiterais pas à porter plainte contre lui. Vous ne ferez pas cela I.- s'écria la mère.

Je ne le ferai pas.- Parce que, ces vingt mille francs que Gontran s'est appropriés, vous tiendrez à me les restituer.

Jamais!

Il ne faut pas dire jamais.- car vous me les rendrez sans tarder. Et pourquoi, je vous prie ? fit-elle, les yeux étincelants de colère.

Numa Scouffion prit un temps

Parce que, si vous aviez l'imprudence de refuser, je me verrais dans l'obligation de faire lire à votre second mari la lettre que le premier, mon malheureux anu Bartoli, m'a écrite quelques heures avant sa mort.

Un cri d'horreur.- Flavie se couvrit le visage de ses mains.

Il vous a écrit. Qu'est-ce qu'il vous a écrit. balbutie-t-elle.

Vous voulez le savoir ?

Il commença

Mon cher Numa,

c Cette lettre est un adieu.. Quand elle te parviendra, sans doute, ma lamentable existence.

Non, non Ne lisez pas 1 Donnezla moi, je la lirai.

Vous la donner? Pour que vous la mettiez en miettes ?.

« Cette femme a été mon mauvais génie. elle m'a ruiné, elle m'a bafoué. elle a fait de moi le plus malheureux des hommes.

Taisez-vous Assez assezIl replia la lettre.

Me rendrez-vous la somme volée par Gontran ?

Nonl Alors, je vais faire lire cette lettre au comte de Saint-Albin. Il se leva, Flavie en fit autant. Leurs regards s'affrontaient, se défiaient. Elle sentit dans celui de son adversaire une volonté qui ne céderait pas.

C'est bien. Je vais vous l'apporter votre cher argent dit-elle d'une voix sifflante de rage contenue.

Bientôt elle revint, lui tendit un chèque.

Il n'est pas sans provision a, au moins ?

Lisez-le Il est signé de mon mari. Je lui ai dit que j'avais besoin d'argent pour la maison.

C'était vrai. Le comte, trop heureux d'avoir obtenu son pardon à la suite de la dernière scène, avait signé sans demander d'explication.

Numa Scoufflon mit le papier dans son portefeuille.

Adieu, madame.

Adieu Je vous déteste I-

Il s'inclina.

Je vous remercie, madame. Je ne vous aime pas beaucoup non plus. Et il sortit.

CHAPITRE XIII

LA FÊTE AU BORL DE L'EAU Si Flavie avait eu ce matin-là une visite désagréable, elle en reçut une l'après-midi qui compensa l'ennui de la première. Ce fut Gontran lui-même qui arriva sur le coup de cinq heures, au moment où l'on prenait le thé sur la terrasse. Il n'était pas seul, un jeune homme l'accompagnait, qu'il présenta aussitôt

Mon ami, Léon Draguignon, qui vient passer deux ou trois jours à Ker-

Le nouveau venu avait une bonne une bouche qui restait souvent entr'oufigure ronde, des yeux à fleur de tête. verte et contribuait ainsi à l'apparence un peu naïve de toute sa personne. L'ensemble était plutôt sympathique, mais si différent de Gontran Bartoli lrf Où celui-ci avait-il repéré cet a ami » ou cette victime L. On se mit à reparler de la promenade nocturne au bord de l'étang.

Y a-t-il assez de lanternes vénltiennes, demanda Gontran.

Soyez tranquille 1 Et puis, Il j| aura la lune, dit Alix.

C'est juste 1 S'il y avait trop de lanternes on verrait mal l'astre des nuits, et les fées

Gontran se tourna vers sa mère. J'espère, maman, que tu n'as par oublie que nous aurons faim et soif là-bas ?

A son tour Mme de Saint-Albin le rassura, tout était prévu.

Bientôt, elle rentra au château afin de faire préparer la chambre de M. Draguignon. Gontran la suivit, laissant son ami au milieu des autres invités qui le mettaient au courant dit leurs projets.

Quand ils se furent éloignés, Flavia interrogea son fils

Qu'est-ce que ce M. Draguignon ? Une riche andouille 1 nt-U en riant.

Dans quel sens ?

Dans tous les sens que tu voudras t Grosse fortune, et pas très malin. Je l'ai emmené pour qu'il voie que c'est cossu chez nous un château comme Kernoël ça fait riche, et ça donne confiance.

m tusvre).


s DE QUOI S'AGIT-IL ? Les lecteurs de l'Ouest-Eclair ont été Intrigués et le sont encore par un dessin que nous publions dans notre journal et annonçant mystérieusement la date du 5 avril 1936.

Les commentaires vont leur train un peu partout Certains croient voir dana cette date un événement tatidique.

Il n'en est rien. Aussi. demandonsnous à nos lecteurs d'attendre avec confiance cette date qui leur réserve une joyeuse surprise.

Un garçonnet de 19 ans était victime de sévices

de la part de sa mère

Mortacke, 22 mars. (De notre correspondant)

Informas, par ia rumeur puolique que le petit André Marcel. 10 ans. était la victime de sévices de la part se rendirent au domicile de cette dernlère, c'est-à-dire, chez son ami Boulemer. demeurant A la Bourdonnlére. La marâtre. Désirée Gibon, 31 ans. divorcée, nia, on le devine, avoir brutalise son enfant et affirma qu'elle lw donnait tous les soins nécessaires. Mais les gendarmes, fort incrédules, se rendirent a l'école et en présence de l'institutrice, interrogèrent l'enfant qui précisa, en autre, que le 15 mars. vers 16 heures, une poule s'étant cassée la patte, sa mère l'avait accuse d'être l'auteur de cet incident, puis l'avait &aisi par le cou en lui disant d'entrer dans le fournil où elle allait le tuer. Le pauvre enfant. terrorisé, déclara ou'il préférait aller se noyer que d'entrer dans le local, mais la mégère, de force le fit entrer et ferma la porte, puis, au bout d'un quart d'heure, revint, armée d'un bâton. elle coucha le petit être par terre et le frappa au visage. Puis, ayant refermé la porte ne revint que le lendemain, rendre la liberté à sa petite victime qui était restée sans manger. Et le pauvre enfant affirma que des scènes semblables se reproduisaient deux ou trois fois par semaine. Les gendarmes constatèrent que le pauvre petit garçon portait des traces de violences à la Joue droite et avait le nez tout meurtri. De plus, ils constatèrent que l'enfant avait le corps noir de crasse et que ses vêtements étaient de véritables loques.

Au cours de l'enquête de nombreuses personnes furent entendues et toutes déclarèrent que bien souvent elles donnaient à manger à l'enfant qui semblait privé de nourriture. Mme Bourdin. voisine de la marâtre, confirma que le 15 mars, ayant entendu des appels « au secours a poussés par le petit André, elle s'était rendue au pignon de sa maison et avait vu la marâtre frapper brutalement son enfant et l'avait même vue le faire entrer de force dans le fournil en menaçant de le tuer.

Les gendarmes ayant appris que le petit garçon couchait dans le fournil, visitèrent ce local et, dans un coin. trouvèrent le lit qui était d'une salete repoussante.

Un procès fut donc dressé contre la femme Gibon qui, prochainement, passera en correctionnelle.

LOTERIE NATIONALE 3' Tranche 1936

le bmet entier 100 tr. Le 10' de billet. 11 fr. Les 10 dlzièmes assortis 110 fr. Librairie de ri L'Ouest-Eclair 3, rue du Pré-Botté, En raison des délais postaux, utilisez de préférence les mandats-poste. Joindre enveloppe avec adresse affranchie à 0 fr. 50. Pour envoi recommandé, ajouter 2 francs.

MANCHE

UN FUSIL TOMBE.

Une décharge atteint

mortellement nne fillette Cherbourg. 22 mars. (De notre Redaction)

Samedi, en fin d'après-midi les époux Emile Carel. qui résidaient dans un wagon du parc de stockage, transportaient leur mobilier a leur nouveau domicile de Sainte-Anne

Pendant le déménagement, un fusil de chasse charge tomba sur le sol. Un coup de feu retentit et la charge alla atteindre en plem ventre la petite Georgette Carel. âgée de 6 ans. Très grièvement blessée. la jeune fillette fut transportee à l'hôpital Pasteur où elle succomba.

Un poteau en ciment armé tombe sur un garçonnet Cherbourg, 22 mars. tDe notre Redaction)

Samedi. M Auguste Doucet. résidant au hameau Liot. qui avait près de lui son flls Charles, àge de 11 ans. mettait en place un poteau en ciment arme long de 2 mètres et du poids de 250 kilos.

Soudain, le poteau tomba sur la tête de l'enfant qui fut assomme A l'hôpital Pasteur on diagnostique une fracture du crâne et l'opération du trépan fut pratiquée en pleine nuit.

Dimanche, l'état du blessé était très grave.

Mesdames.

Votre chevelu r* est un trésor que vous ne devez conte, qu'à an eolfswr •éiimux. rUYEZ LES PRIX RIDICULEMENT BAS. choisisses un vrai professionnel. C*luMa vous le* paye, UN PRIX RAISONNABLE. Vous ne la r*fr*tt«r*E pas. car Il veut fera un*

Gaston L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT

D'EUGÈNE LE MOËL Les amis dn poète breton

célèbrent sa mémoire

an cimetière Montparnasse

PARis, 22 mars (de notre rédaction parisienne). Ce matin, à 11 heures, au cimetière Montparnasse, les amis du regretté poète Eugène Le Moël se sont réunis devant sa tombe. C'était le jour anniversaire de sa mort, et groupés autour de Mme Le Moël, MM. Foulon de Vaux, président du Comité de Villedieu-les-Poèles André Dumas, président de la Société des poètes français: Jean des Cognets, Albert-Emile Sorel, Latouche, secrétaire général de la Pomme Henri Coutant, de l'OuestEclair, étaient venus communier dans le souvenir ému du chantre des Enfants Bretons de « Fleur de Blé noir A. de « Bonnes Gens de Bretagne s, de <t Kéméner p, etc.

Après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du poète. M. Foulon de Vaux, dans un discours d'une grande élévation de pensée et d'une rare perfection de forme, exalta la personnalité et l'oeuvre de Eugène Le Moël. dont plusieurs poèmes furent ensuite récités par M. Louis Bourny.

«ENTE-INFÉME UNE AUTO RENVERSE

DEUX OUVRIERS

L'un d'eux est mortellement blessé et l'autre

est dans un état grave RochetoRt-sur-Mer (de notre reaaction). Une auto conduite par M. Thilau, 18 ans, chaufleur au service de M. Cornaleau, il Semussac. près Royan, a renversé dans le bourg de Pérignac. après avoir brisé un échafaudage, deux ouvriers occupés a la réparation d'un immeuble et qui se trouvaient sur e trottoir. L'un d'eux. M Alexandre Camet, 63 ans. demeurant à Pérignac. père de cinq enfants, a été mortellement blessé: l'autre. M. Jeanneaux, charpentier, âge de 72 ans, demeurant également à Péngnac a été transporte grièvement blessé à son domicile. HAINE & LOIRE UN DRAME DE LA JALOUSIE Une femme de ménage est frappée

d'un coup de couteau

par son ami

Ahgers, 22 mars. (De notre Rédaction)

Mlle Boulay Augustine, âgée de 22 ans, femme de ménage, demeurant 16. rue du Cornet, avait eu pendant trois ans comme ami, Rinteau Marcel. 24 ans, sans profession, domicilié en garni rue du Mail. Lasse de ses injures et des mauvais traitements qu'il lui faisait subir, Mlle Boulay décida, voici une quinzaine de jours, de rompre avec Rinteau.

Or, samedi après-midi, Rinteau rencontra son ancienne amie boulevard Bessonneau. On s'expliqua de façon gentille et, bonne fille, l'ouvrière sommée de reprendre la vie commune se laissa prendre au piège. Le couple partit en fête toute la soirée et pendant une partie de la nuit. On fit de nombreuses stations dans les cafés. C'est seulement hier matin, à 7 h. 30, que Mlle Boulay et son ami regagnèrent la chambre de ce dernier. Une discussion ne tarda pas à s'engager. Elle fut si violente que Rinteau précipita l'ouvrière sur son lit, la roua de coups de pied de poing, pour lui planter ensuite son couteau dans le dos. Puis il fouilla son sac à main, en prit le contenu, exactement 4 francs, et sortit en ville sans s'inquiéter de sa victime. M. Cagnol, commissaire de permanence et son secrétaire, alertés, se rendirent sur place et firent transporter à l'hôpital la femme Boulay. La blessure qu'elle porte, tout en étant profonde, n'inspire, pour l'instant tout au moins, aucune inquiétude. Aussi, après pansement, Mlle Boulay a-t-elle pu être reconduite à son domicile.

Rinteau. l'auteur des coups a été arrêté à 11 h. 30. place de la République. Il sera déféré ce matin au Parquet.

Une ouvrière d'usine est tuée par une auto

Ahgers. 22 mars. (De notre Rédaction)

Un accident mortel d'auto s'est produit dimanche, vers 10 heures, à l'angle de la rue Pierre-Lise et du faubourg Saint-Michel.

M. Cuven Jean, 31 ans, mécanicien à Nantes, 8. rue de Caillette, se rendait en automobile près de Tours, pour dépanner une voiture. A ses côtés se trouvait un autre mécanicien, M. Bellet. L'auto venait de s'engager faubourg Saint-Michel, pour prendre la direction de la route de Paris. Le chauffeur prenait régulièrement sa droite et roulait à une vitesse normale

A hauteur de la rue Pierre-Lise. M. Cuven se trouva brusquement en face d'une autre automobile qui déboucheit de cette rue pour se diriger boulevard Carnot. Elle était conduite par M. le docteur Peignnux. qui aurait pris son virage à gauche.

Pour éviter une collision, le mecanicien aurait alors serré plus fortement sur sa droite. Ce fut hélas 1 1a manœuvre tatale l'auto de M. Cuven monta sur le trottoir, large de 80 centimètres à peine, et heurta une ouvrière d'usine qui venait de sortir de chez elle. I1 s'agit de Mme Martin Mathilde. née Thuau. âgée de 63 ans. demeurant 31. faubourg Saint-Michel. La sexagénaire. atteinte au crâne, s'écroula et ne tarda pas à baigner dans une véritable mare de sang.

L'auteur involontaire de ce tragique accident. qui avait stoppé presque sur place, se porta îmméd'.aiement au secours de la pauvre femme. Pendant ce temps. M, Bellet If camerade de M Cuven alertait par téléphone l'ambulance des pompiers et la police.

Les enquêteurs firent transporter d'urgence la blessée à l'hôpital. Malgre tous les soins qui lui furent prodigués. Mme Martin succombait à midi des suites d'une fracture du crâne. M. Cagnol, commissaire de police, enquête sur ce tragique accident. L'Uuf*t- Sciait puOUa « *•••» (tm f ANNONCES U1.A8SUCS paKIMtut 04O* tw la

FINISTÈRE UN MEUNIER TOMBE DE SA CHARRETTE

Il meurt durant son transfert à Quimper

Quimper. 22 mars (De notre rédac- tion). Un accident aux suites mor-Itelles, accident qui a plongé dans la' tristesse une honorable fanuTT de Plogastel, s'est produit samedi soir sur la route de Pluguffan à Plogastel-StGermain. M. Louis Le Pape. 51 ans, meun er au Moulin Baron, en Plogastel, rentrant de Quimper. regagnait son domicile avec une charretée de paille. Fatigué sans doute par la route, M. Le lape avait pris place au sommet de sa voiture qui. en raison du chargement. se trouvait être à plusieurs mètres au-dessus du sol. Le convoi atteignait le village de Lezougard, lorsque le conducteur tomba à la renverse et vint s'abattre juste devant la roue de sa voiture. Celle-ci continuant son chemm, le meunier eut la tête fracassée par la roue gauche. cependant que le cheval poursuivait sa route.

Est-ce en raison de la nuit et en se déplaçant que M. Le Pape fut renversé de son ,'ge ? Ou bien est-ce à la suite d'un chot de la route ? Enigme dU-,ficilement résolvable.

Des personnes présentes se portèrent au secours de la malheureuse victime et lui prodiguèrent les premiers soins en attendant la venue du docteur Le Pape. de Plogastel, mandé d'urgence. Le praticien ordonna le transfert immédiat de la victime à l'hôpital de Quimper. mais durant le parcours le malheureux, qui n'avait pas repris connaissance, expirait.

Dans cette pénible circonstance, L'Ouest-Eclair adresse à la famille de M. Le Pape et au sergent-chef Pinel. gendre de la ..ctime, ses plus sincères condoléances.

MORftIHAN UN NOYÉ INCONNU

La police lortentalse nous communique

€ Un noyé inconnu ayant longtemps séjourné dans l'eau a été découvert à Lorient dimanche matir 22 mars. Il s'agirait, Toit-on, d'un ruarin du commerce dont voici le signalement a Vêtu d'un gilet genre marin, couleur marron chocolat, chemise flanelle blanche à rayures, bleu de chauffe marque le Dolmen, à un pied seulement un sabot-socque, chaussettes noires, chaussons basane marque National ».

Aujourd'hui 23 mars Saint Victorien Le soleil se lève à 6 h. 49 et se couche à 18 h. 8.

La lune se lève t. 5 h. 28 et se couche k 19 h. 2.

Nouvelle lune aujourd'hui 23 4 h. 14. Températures maxima du 21 mars. Pau. 24o; Biarritz, Cazaux. Bordeaux. Avord. Rochefort, Angouléme. Paris (Montsouris), 20; Paris 'Le Bouraet). Orléans. Chartres. Nancy. Dijon. Nantes, Tours, Ajaccio. 19; Abbeville, Besancon. Reims. Cherbourg, PerpUrnan. ClermontFerrand. Rennes. Le Havre, Belfort, Valeociennes. Oalala (Salnt-InuleverU. 17; Bréhat, 16 Antlbes. Nimes, 14 Brest, Belle-Ile, 13.

Température mtntma du 22 mars. Biarritz. 130; AJaccio, Antibes .12: Marseille. Perpignan. Toulouse. Montélimar, Angouléme, Rochefort. Royan, Belle-Ile. Nantes, Cherbourg 11 Parla (Le Bourgeti. Le Havre. Valenciennes. Rennes, Bréhat, Brest. Clermont-Ferrand. Bordeaux. 10 Calais. Avord, Gazeux. Nîmes, 9 Paris iMontsouris), Chartres, Reims, Tours. Lyon. 8 DDaix. Dlton. Abbeville. 7 Nancy. Besançon. Lanslebourg. 2 Strasbourg.

Erolution probable du temps, Des résidus des perturbations précédentes persistent sur les réglons méditerranéennes De nouvelles perturbations a caractère orageux actuellement sur l'ouest de la France et l'Espagne avanceront vers le nord-est. Elles traverseront le pays et viendront renforcer les résidus sur les régions méditerranéennes. Probabilités

pour la journée du 23 mars

Etat du ciel. Dans les régions ouest sud-ouest et Bretagne, nouvelle aggravation. Pluies intermittentes suivies d assez belles éclaircies.

Vent. De Sud-Est il Sud-Ouest assez fort à fort.

Teinperaturc. Le maximum sera sans changement sur la veille. A Paris. maximum sous abri 17*.

M H" S H"

fh., df8 'h dm

Cherbourg 7.49 66 20.11 66 Granvi:le 6.10 138 5 18 32 138 £a:nt-Malo 621285 5 18.24 128 Saint-Br uc 5 52 121.5 18 14 121 Paimpol 5.45 110 18 7 109 Brest 3.51 79 15.30 76 Lorient 335 53.5 15 56 53.5 Vannes 5.44 53.5 18. 5 53 5 SaVes-d'Olon. 335 56 1554 56 La Rochel:e 3.27 61 15.45 61 Salnt-Nazalre 3.35 87 15.54 57

UCIDE du CONTKIBl'ABLE DALLOZ Impôts directe

Détermination des revenue Imposables. Redaction des déclarations; Ca1cul de l'impôt. Reclamauons, Paicmenis. crus a joui par ses suppléments jusqu'au 1° lanviei 1936 Franco recommande contre mandat de 21 tr 50 adressé a la Whralrle de L'Ouedfcrlair a trrr.r.rs n_.Ti ne raiti yàs u-eavoi contre remboursemeall

LA JOURNÉE

REUNIONS

17 h. 30. Hôtel Consulaire Réunion de la Commission des quêtes de la Fête des Fleurs.

20 h. 30. Palais Saint-Georges Réunion du Comité de la défense du cuir. 20 h. 30. Siège de l'Union départementale des patronages, 25. boulevard de la Liberté Réunion de la Commission technique du Concoura de gymnastique,

CONFERENCES

17 heures. Salle des fêtes du Collège Saint-Vincent Conférence de M. Alphonse de Chateaubriant sur Les Gentilshommes campagnards.

CINÉMAS

14 h. 30. Au Rouai Le Sexe faible et L'Hôtel du Libre Echange.

14 h. 45. Excelsior La Marraine de Charley.

14 h. 45. Seiect Relâche.

18 h. 30. A L'Ouest-Eclair Cinéma parlant.

20 h. 45. Royai Le Sexe faible et L'Hôtel du Libre Echange.

20 h. 45. Excelsior La Marraine de Charley.

20 h. 45. Seteci Un soir de bombe. LA JOURNÉE JUDICIAIRE

13 h. 30. Patais de Justice Audience de la Cour d'Appel.

HALL DE « L'OUEST-ECLAIR a 16 heures. Informations.

18 h. 30. Cinéma parlant.

AU THEATRE MUNICIPAL

10 heures. Ouverture du bureau de location. au Théâtre, pour le concert du Conservatoire.

EST-CE ENCORE

UN ENFANT MARTYR ? Hier matin, le docteur Tannou, de Rennes, était appelé dans une maison de la rue Saint-Malo, pour constater le décès d'un garçonnet de six mois. L'enfant reposait dans une petite voiture. Dès le premier examen, le docteur remarqua que le bébé n'avait pas du recevoir tous les soins que nécessitait son état. D'autre part, il apprenait que, déjà. les parents du petit mort avaient eu maille à partir avec la Justice à la suite des mauvais trai.tements qu'ils avaient infligés à un enfant plus âgé, aujourd'hui encore hospitalisé à Pont-Chaillou. Désireux de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de la mort du bambin. le docteur Tannou refusa de délivrer le permis d'inhumer.

La police fut prévenue et M. Lamiot. commissaire de permanence, alerta le Parquet.

Ce matin. M. le docteur Fougères, médecin-légiste, procéda à l'autopsie du petit cadavre pour déterminer les causes exactes de la mort. Mais déjà les parents ont été entendus, hier après-midi par M. Loret, secrétaire de permanence.

MALGRÉ LE MAUVAIS TEMPS, LA MUSIQUE MUNICIPALE A DONNÉ SON CONCERT Le premier concert en plein air de la musique municipale eut lieu hier matin, place de la Mairie, en dépit du ciel boudeur, qui avait nécessité la mobilisation générale des parapluies. Nos excellents musiciens réfugiés sous les galeries Meret, entourés d'une foule compacte, avide de les applaudir, exécutèrent avec brio, un très joli programme sous la direction magistrale de M. Louis Robert.

Pour la prochaine aubade il ne reste qu'à souhaiter la présence du soleil. Aux détenteurs

de billets de banque espagnols

On noua communique

D'un nouveau télégramme de M. le ministre de l'Intérieur, en date du 21 mars courant, relatif au rapatriement des billets de banque espagnols circulant en France et en Algerie, il résulte que le délai pour le rapatriement de ces billets expire dans la nuit du 24 au 25 mars 1936.

Ce délai ne court que pour les billets dont les détenteurs réclament le remboursement en monnaie étrangère. Ces billets devront être remis aux banques françaises qui feront le nécessaire près des banques espagnoles. Après le 25 mars, les billets détenus pourront être rapatriés sans formalités et être utilisés en Espagne sans être remboursables en monnaie espagnole.

• ««production interdit»

LE CONCERT

DU CONSERVATOIRE j Demain mardi 24 mars,

à 20 h. 45, au Théâtre

JACQUES IBERT Nous avons eu la bonne fortune d'assister samedi soir à la répétition des œuvres de Jacques Ibert, dirigée» par lui-méme.

L'éminent compositeur est de ce* hommes qui appellent immédiatement la sympathie et nous avons pu constater qu'il fit, de prime abord, la conquête de nos musiciens. Après les avoir fait travailler pendant près de deux heures, il voulut bien, d'ailleurs, exprimer la vive satisfaction qu'il avait éprouvée en prenant contact avec tus

Jacques IBERT

orchestre aussi laborieux que docile et composé d'artistes de talent. D'oreS e' delà l'on doit prévoir une excellente exécution d'Escales et de Divertitsement inscrits au programme de dea main.

Ces deux oeuvres sont, en deux genres différents, d'un charme, d'un coloris et d'une gaieté inexprimables. On peut être certain qu'elles remporteront un grand succès.

Ajoutons que Jacques Ibert est un remarquable chef d'orchestre la précision. la fermeté et la souplesse de sa direction produiront une grosse impression sur le public. Il faut aller l'entendre .et le voir.

Le bureau de location ouvre ce matin, à dix heures, au Théâtre. Que l'on s'empresse d'y retenir ses places. • ̃ i

Aujourd'hui,

à 17 heures, à Saint-Vincent CONFÉRENCE

DE M. A. DE CHATEAUBRIANT sur « Les Gentilshommes

campagnards »

Nous rappelons qu'aujourd'hui à 11 heures, M. Alphonse de Chàteaubriant fera une conférence à Saint-Vincent sur Les gentilshommes campagnards. M. Alphonse de Chàteaubriant est notre compatriote de famille originaire de l'Anjou, il est né à Rennes en 1882 Au surplus, M. do Chiteaubriant a eu, au cours de sa carrière littéraire, des distinctions Monsieur de Lourdines lui a valu, en 1911, le prix Goncourt en 1923, il reçut le grand prix de l'Académie Française pour son second livre, La Brière. Qui ne connait Réponse du Seigneur. qui le classe parmi les penseurs de notre littérature ?

Il saura nous décrire, avec saveur et àpreté à la fois, cette vie des Gentilshommes Campagnards, qu'il connaît si bien.

On peut retenir des places à librairie Béon.

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LES FETES DE LA MI-CAREME

La belle réussite. du défilé carnavalesque organisé par les Etudiants Rennais

Une belle journée 1 Une fois de plus, les étudiants rennais ont bien mérité de la cité. Avec des moyens de fortune, avec des ressources plus que précaires, ils ont réussi à organiser une fête de la Mi-Carême qui non seulement fut digne des Mi-Carême précédentes, mais encore les surpassa.

Il y a quinze jours, on ne parlait pas encore du défilé carnavalesque qui, cependant, depuis que les étudiants se sont installés à Rennes, est devenu une tradition rennaise.

Les étudiants avaient-ils donc renoncé à l'organisation d'une fête qui pourtant leur est chère ? On pensait que la prochaine organisation de la Fête des Fleurs avait pu les décider à se reposer cette année. Et puis la Société des Courses de Rennes n'avaitelle pas depuis longtemps déjà retenu cette date du dimanche 22 mars pour l'organisation de sa seconde journée de printemps. Autant de concurrences qui semblaient devoir porter à la MiCarême de 1936 un coup mortel. Avec une belle crânerie, les étudiants

rennais ont fait face à l'adversité. Ils ont relevé le gant et, dès le début de la semaine dernière, ils annonçaient leur volonté de faire, comme les années précédentes, « leur Mi-Carême ». Et il nous faut reconnaitre qu'il eut été dommage que la tradition soit interrompue. Si gênés qu'ils aient pu être pour l'organisation de leur fête, les étudiants ont eu en effet cette année un défilé carnavalesque des mieux composés et des plus réussis. Et les bravos que leur adressa la foule sur le passage du pittoresque cortège ont traduit la reconnaissance de la population rennaise, heureuse de saluer l'esprit, la faconde et le bon goût de cette jeune phalange descendue dans la rue pour l'amuser et la distraire.

Le rassemblement des chars

sur le Champ-de-Mars

La matinée avait été pluvieuse. Et à midi de gros nuages lourds de menaces couraient encore dans le ciel. Tous les efforts de nos étudianta alla1ent-UI


donc être rendus vains par le mauvais temps ? On put le craindre. Mais bientôt cette crainte s'évanouit, en même temps que, dans le ciel, apparaissait le soleil.

Décidément, les organisateurs de la Mi-Caréme avaient tout prévu quelques averses dans la matinée pour remplacer les arroseuses municipales et abattre la poussière; et pour l'aprèsmidi un temps doux et clément. Dès 13 heures, le champ de Mars est devenu le point ae concentration de tous les promeneurs. Les Rennais ont nàte de connaitre les chars réalisés par lees dtflerentes corporations et ils se pressent d accourir sur les lieux du rassemblement.

Les premiers sur la brèche, Henry, plaident de l'Association Générale oasmer président de la Corporation au Droit, commissaire général des Fê- tes, et tous leurs braves compagnons du Comité d'organisation, sont à pied d'oeuvre: un état-major décidé et entreprenant, dont chaque officier est à son puste pour la bonne organisation de j'offensive qui va être déclanchée et qui. sans fièvre, mais avec autorité. dispose ses troupes pour une manœuvre parfaite. Jamais cortège carnavalesque ne fut formé avec autant de régularité et de rapidité. Et déjà, cependant que les membres du jury, que préside M. Rigaud, opèrent le classement des chars, la foule applaudit les heureuses réalisations des Etudiants. Le cortège

14 h. 30. Une fanfare éclate. C'est la clique du 41« R. I. qui donne le signal du départ. Un mot sur l'ensemble: les étudiants de toutes les corporations ont rivalisé d'esprit et de t-on goût. Les sujets traités, qu'ils soient em- pruntés à l'histoire ou à l'actualité régionale ou mondiale, ont été présen- tés avec finesse et un véritable sens artistique. Et chacun des chars qui prennent place dans le cortège offre un ensemble harmonieux, parfaitement équilibré et de bon goût. De la gauloiserie, oui certes. les Etudiants en ont nus dans leur cortège: mais leur hu mour «t sain, leurs farces très accep- tables.

Derrière la fanfare du 41' s'avance. haut perché sur un plateau traîné par deux chevaux. un amusant Moulin de la Galette que hantent, délurés et sympathiques, des Etudiants du Quartier Latin en 1830. C'est l'œuvre de la Corpo du P. C. B. Les futurs notaires ont voulu, pour un jour, échanger leur grimoire pour la palette des peintres. Et ils nous offrent une exposition de j peinture que pourraient leur envier les organisateurs du Salon des Indépendants. Les futurs dentistes veulent nous convaincre de la solidite des râteliers qu'ils nous fourniront pour remplacer nos dents défaillantes. M. Deibler n'opère plus avec une guillotine ordinaire: « la mort sure », il l'obtient en coupant le cou de ses clients entre les deux mâchoires d'un dentier mo- derne.

Les Etudiants Normands continuent de distribuer des ballonnets et leur succès est grand près des jeunes amateurs qui veulent prendre part à leur concours. La récente venue à Rennes du ténor Georges Thil a inspiré les peintres de notre Ecole des BeauxArts. Et leur char « Cha. tera-t-hil à est une pure merveille d'esprit et de fantaisie. Un Werther, énorme, à quatre pattes sur un plateau, subit une opération douloureuse. Deux carabins s'efforcent, en effet, d'extraire le chat dont la gorge du célèbre chanteur la tête du ténor fameux est, elle-même, assez ressemblante est embarrassée. Pour ne pas être en reste avec leurs camarades de la peinture, les Architectes ont. eux aussi, emprunté au théâtre le sujet de leur char. Et ils nous présentent « Lard Vu Nu » un superbe porc, gras et pansu il. souhait, magnifique enseigne en vérité pour une façade de charcuterie.

La Fraternelle Musicale précède le char de la Corporation du Droit. Quel sujet pouvaient aborder les juristes si ce n'est la parodie d'une scène de justice. Et nous assistons à une séance de Cour d'Assises qui ne manque pas de pittoresque. et d'inédit.

Les Agris aiment leur maison. Et !Is présentent un magnifique roi Agri rendant visite, dans un char fleuri, à ses suiets.

Sa Grâce 1936 C'est le Boeuf Gras, une bête magnifique vers laquelle convergent des regards d'envie, cependant eue, sur son passage, s'enlèvent les billets de la tombola et que. déjà, avec un souffle inépuisable, les exécutants du Rallye-Cor des Agris sonnent l' « Hallali

Les Carabins sont gens de tradition, et ils font entendre. Mir leur char, la protestation de ceux pour qui l'enlèvement du dernier refuge de la Place de la Mairie a été un sacrilège en même temps qu'une atteinte à la commodité des gens privés. C'est un hymne à la mémoire de l'Empereur Vespasien. La belle voiture fleurie de la Commission des Fêtes précède le char des Etudiants Finistériens qui. t en habite saints s adorent la pointe du Raz 1 Evidemment, le Négus est de la fête, au milieu d'une équipe de Druides aux belles barbes blanches-

Une sonnerie de fanfare la clique des Trompettes Rennaises annonce l'arrivée des autorités Henry, président de l'A. G., et Gasnier, commissaire général des fêtes, précèdent de peu, dans une voiture coquettement fleurie, le char de la Reine. Sur son trône. Sa Majesté sourit, gracieuse dans sa robe de cour.

Et la foule crie « Vive la Reine Bravo les Etudiants 1.

A l'Hôtel de Ville

17 heures, après 4voir effectué en ville un long parcours, le Comité de l'A. O. et la Reine furent reçus, comme d'usage, à l'Hôtel de Ville. Aux côtés de M. Jean Tromeur, premier adjoint, qui fit aux visiteurs les honneurs de la Maison Commune, nous avons reconnu MM. Caille, adjoint; Lebreton, Luzel, Roque, Baixe, conseillers municipaux; Mme Jean Tromeur; M. Rigaud, président de la Fête des Fleurs, etc.

Dans un toast plein de verve et d'esprit, M. Tromeur, rappelant qu'il fut lui aussi président des Etudiants Rennais, félicita les organisateurs de cette fête si parfaitement réussie et salua la Reine.

M. Henry répondit en remerciant la municipalité rennaise du concours pré- cieux qu'elle accorde toujours aux manifestations des Etudiants.

Puis on choqua les coupes remplies de Champagne, en l'honneur de la Reine, en l'honneur des Etudiants. Le concours de chars

Le jury, présidé par MM. Rigaud et Leroux a décerné les récompenses suivantes

1" prix Sa Majesté Agri.

21 prix Chatera-T-H-IL

3e prix Quartier Latin 1830.

4e prix La Mort Sûre.

S" prix Lard Vu Nu.

6* prix Le Droit prime la Force, 7* prix Le dernier refuge.

81 prix Les Finistériens en Habits Bainta adorent la pointe du Raz. FÊTE DES FLEURS

Les membres du Comité désignés ciaprès sont priés d'assister à la réunion qui aura lteu aujourd'hui, lundi 23 mars, à 17 h. 30, à la Bourse du Commerce (Palais consulaire), place de la Halle Centrale)

MM. Basly. Congard, Dequaindry, Delaunay, Delahaye, Deschamps, Denis, Dubois, Duchesnes. Portier. Gautier, Lannec, Lemesle fils, Met-Hillion. (Communiqué.)

En chinant des oeufs,

elle vole un porte-monnaie Hier matin, M. Albert Baglin, 34 ans, maçon, demeurant 104, route de Lorient, se présentait au commissariat de police et contait aux agents de service la mésaventure qui lui était advenue la veille.

Son porte-monnaie contenant 750 francs lui avait été subtilisé. Heureusement, le maçon connaissait son voleur, ou plutôt sa voleuse Madeleine Jambu.

Samedi soir, en effet, il avait rencontré la belle au débit Belley, place du Champ-Jacquet. Avec elle, il avait pris un verre. Avec elle, il était sorti. Et comme la jeune femme lui avait c chiné à deux oeufs Albert Baglin en portait une demi-douzaine dans ses poches le maçon lui avait dit de les prendre elle-même.

Madeleine Jambu, avec les œufs, avait emporté le porte-monnaie. Arrêtée hier matin par M. Chapdeleine, sous-chef de la Sûreté, et par les agents Lorand et Gay, Madeleine Jambu a avoué son larcin et rendu l'argent.

Elle sera déférée aujourd'hui au Parquet.

UNE RÉUNION DE L'AMICALE DES BELGES EN BRETAGNE. L'Amicale des Belges en Bretagne s'est réunie hier matin, à 11 heures, à la Brasserie de la Poste, sous la présidence de M. Delmarcel, et en présence des membres du Comité organisateur de la manifestation artistique du 6 mai prochain, au Théâtre municipal de Rennes.

A la suite des démarches faites par M. Delmarcel, cette soirée sera radio-

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».) M. DELMARCEL

pefsident de l'Amicale des Belfe* de Bretagne.

diffusée par la station Rennes-BretaL'Amicale des Belges en Bretagne prépare avec soin le programme de cette manifestation sur laquelle nous aurons l'occasion de revenir.

Au cours de cette réunion, Il fut décidé en outre que la sortie annuelle de l'Amicale aurait lieu dans le courant du mois de juin, à Saint-Grégoire. La date exacte en sera fixée dans une prochaine assemblée.

FETES DU MAIL D'ONGES. Une réunion en vue de l'organisation des fêtes du Mail d'Onges aura lieu, le mardi 24 mars, à 20 h. 30. au café de l'Industrie, 4, boulevard Laënnec. Les commerçants et amis qui s'intéressent à ces fêtes, sont instamment priés d'assister à la réunion.

LA DEUXIÈME RÉUNION DE LA SOCIÉTÉ DES COURSES DE RENNES A CONNU UN GROS SUCCÈS SPORTIF AUQUEL A APPLAUDI UNE BELLE ASSISTANCE

La. Société des Courses de Rennes organisait hier sa deuxième réunion de l'année. Bien que la pluie fût tombée en abondance dans la matinée et que le temps fût resté incertain pendant toute la journée, les turfistes vinrent assez nombreux assister à ce

meeting et nous sommes certain qu'Us ne furent pas mécontents. Les courses, en effet, furent magnifiques avec leurs partants nombreux et leurs arrivées disputées les luttes que se livrèrent les concurrents sur la belle piste de l'Hippodrome des Gayeulles

furent si vives, si serrées, dans certaines courses, qu'elles soulevèrent l'enthousiasme de la foule. Ce fut du beau sport, dans toute l'acception du terme, comme on en voit rarement sur les hippodromes de notre région. Les épreuves se déroulèrent avec la

plus grande régularit4 les opération se succédèrent avec ordre, méthode M célérité, si bien que la réunion se ter1 mina à une heure raisonnable. Féliclrtons-en les organisateurs

Parmi les spectateurs qui se trou.vaient dans l'enceinte du pesage, nous avons noté M. Pinault, député M. Lecompte, adjoint au maire M. Bahon-Rault, président de la Chambre de Commerce MM. le docteur Galesne, Jouin, P. Lebreton, Roques, conseillers municipaux M. BenoitLegendre, président du V. C. R., et Mme M. Bayé M. le capitaine Loric M. Guilhem et Mme M. Bourel Mme Chateau Mme Grall puis les membres du Comité de la Société M. Angot, président MM. Blanchet, de Langle, Goumot, etc. M A. Champion, M. de Penguilly, M. Céran-Maillard, M. Brégeon, propriétal* res d'écuries de courses.

Le temps s'étant maintenu, la réunion se termina dans les meilleures conditions et chacun se retira enchanté, en se promettant bien de revenir aux Gayeulles le 14 juillet. encontre un passade du prix d* Tremblay devant les tribunes.

Ci-dessous: à gauche, un passait du prix de l'Ouest, u Iras-tu II » emmène le peloton.

A droite, l'arrivée du prix de Maisons» Lafnte. La lutte est vive entre n 8aint.Potin qui terminera deuxième et <( Lucky Star » qui passera le premier le poteau.

Une joyeuse soirée

de l'Amicale des Méridionaux de Bretagne

Un joli croupe de dames coiffée* du bonnet de leur région on y voit une Niçoise, une Artésienne, une Périgourdine, une Catalane, etc.»

M. Durdez, président; Mme Malleau; M. Malleau.

A la table d'honneur, de gauche à droite Mite Pie, Cigale 1938;

Assister à une fête des Méridionaux c'est passer quelques instants loin de notre région, et nous l'avons bien senti hier encore, lorsque nous avons vécu quelques agréables moments avec les Bordelais, Toulousains, Catalans, Languedociens, Périgourdins, Marseillais, Niçois, etc. qui forment la grande famille de l'Amicale des Méridionaux de Bretagne.

Cette Amicale avait, en effet, organisé hier une fête. la deuxième de l'année, qui débuta à 17 heures par une sauterie, suivie d'un banquet, et qui se termina par un bal très animé. 1 !Au banquet une centaine de convives y prirent part. A la table d'honneur présidait M. Durdez, président de

l'Amicale, qu'accompagnait Mme Durdez à ses côtés avaient pris place Mlle Pic, « la Cigale 1936 »; Mme Malleau; M. Lapeyre, trésorier; M. Brand, président d'honneur; Mme Vacher et M. Vacher.

Parmi les convives, on remarquait Mme et M. Auba; Mme et M. Lewis; Mme et M. Barcelo; Mme et M. Ponnavoy M Paupart; Mme et M. Pouech et Mlle; Mme et M. Cantegril; M. Mégret; Mme Cabrol et M. le lieutenant Cabrol; Mme et M. Le Milon; Mme et M. Gérard; Mme et K Mesplet; Mme et M. Bousiges. et Mlle Bousiges, une gracieuse Arlésienne Mlle Vacher, une charmante

Périgourdine; Mme et M. Vincenot; Mlle Ozouf; Mlle Guérin; M. Lapeyre fils; Mme et M. Thomas Mme et M. Cauthier; MM. Clarisse, Perdrigeat, Gabé. Baunet, Voléon, Viala. Neveu, Presse, etc.

Le repas fut très gai, très cordial, cela va sans dire. L'exubérante gaieté des Méridionaux est communicative et bien vite, un excellent repas aidant, la salle fut « chauffée ». L'excellente tenue n'en fut du reste pas le moindrement atténuée. De a blague en blague », de propos joyeux en propos joyeux, on arriva ainsi à l'heure du champagne, c'est-à-dire à l'heure des discours.

Les discours, hier soir, se résumèrent à une brève allocution de M. le président Durdez, qui tenait à remercier les organisateurs de la tête. Il adressa aussi ses félicitations aux charmantes dames qui s'étaient parées de la coiffe de leur région. Dans 1 impossibilité de les départager, M. Durdez attribua à toutes un premier prix.

Après avoir exprimé des sentiments de sympathie aux membres de l'Amicale, qui avaient eu à déplorer des décès dans leurs familles, M. Durdez présenta les excuses de M. Passerieu, président du Conseil Interdépartemental de Préfecture; de Mme Payoud et de M. Roubaud. Il eut un mot aimable pour Mlle Pic, la « Cigale Il 1936; remercia les donateurs de lots-surprises salua les dames et leva sa coupe à la prospérité de l'Amicale.

Ce furent les chanteurs qui prirent ensuite la parole; nous les englobons tous dans un même concert de louanges; ils furent tous très applaudis.

£t cette charmante soirée se termina

par un bal très animé où la jeunesse dansa avec entrain, et qui se termina à une heure fort avancée de la nuit. CONVOIS MORTUAIRES

du 23 mars

8 heures Mme Ouinler, 134, rue d1 Fougères, Jeanne d'Arc, Est.

8 heures Mme Glneste, 3, rue 8t» Georges. Saint-Germain, Est.

8 heures Mme Renoul, 4, rue Adol» phe-Leray, Saint-Hélier. Est.

10 heures M. Pivan. 53, boulevard de Metz, Jeanne d'Arc, Est.

10 heures M. Desmont, rue Gabriel» Fauré, Sainte-Thérèse, Est.

10 heures M. Jehannin, rue de Nantes, 31, Toussaints, Est.

14 heures Mme Kerloch. 61, rue Duhamel, Saint-Hélier Nord.

14 heures M. Salam, PontehatUou. Est.

14 heurea Enfant Despas, 4 rue EdlUi-Cuvell, Saint-Germain, Nord.

OBSEQUES

RENNES. Vous êtes prié (t'assis.ter au convoi funèbre et à la messe d'enterrement de

Monsieur François BRIAND

Epoux de Mme veuve MONCELLIEM décédé a Rennes, 1. rue des Francs-Bourgeais, le 21 mars, dans sa 68' année, muni des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le mardi 24 mars. à 10 heures, en l'église de Saint-Germain. On as réunira à la maison mortuaire à 9 h. 50. L'Inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Briand, son épouse M. et Mme Jean Moncelller, son beaufils et sa belle-fille; Mlle Jeannine Moncellier. sa petite nlle des familles Briand. Lesage, Cochetel et Langlais. Le présent avis tient lieu de faire-part, MUEL. Voua êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Joseph-Marie RIAUX

décédé en sa demeure, à Muel. dans t 78· année, qui auront lieu le mardi 2. mars, & 10 heures, en l'église de Muet. De la part de M. et Mme Louis Maux, M. et Mme Jean Rlau:, M. et Mine Henri Riaux, M. et Mme Guulemtn, ses enfants et petits-enfants.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT AUBIN DES LANDES NOYAL-SUR-VILAINE. Vous 6tH prié n'assister au convoi et à la nieao» d'enterrement qui sera célébrée le mardi 24 mars 1936. à 10 h. 1/2, en l'église de Salnt-Aubtn-des-Landes. pour le repos et salut éternel de l'âme de

Monsieur Pierre GESLIN

décédé en sa demeure, bourg de SaintAubin-des-Landes, le 21 mars 1936. dans sa 80* année, muni des sacrements de l'Eglise.

De la part de Mme Pierre Geslin, son épouse M. et Mme Ernest Daniel, M. et Mme Joseph Geslin ses enfant*; MM. René et Bernard Geslin, eea petitsfils, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de fetre-part. PIRE SUR SEICHE. Vous été» prié d'assister au convoi et à la mess» d'enterrement de

Madame Amand SICCARD

née Victorine BEAVLlEU

décédée le 20 mars, dans sa 69' année. qui auront lieu le mardi 24 mars, à 10 heures, en l'église de Plré-sur-Seiche. De la part de M. Amand Siccard. son époux: M. Gendrin. son gendre; MM. Lapougade, ses petits-enfants Mlle Marie Beaulleu, sa soeur, et toute la famille. Le présent avis tient 1*1 de faire-part.


L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ASSOCIATION DE SECOURS MUTUELS ET DE RETRAITES DES ANCIENS SOUS-OFFICIERS

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ..) Les membres du bureau de la section de Rennes de l'association.

mer matin, à 9 h. 30, la section de Rennes de l'Association de Secours Mutuels et de Retraites des Anciens Sous-Officiers, a tenu son assemblée générale ordinaire dans une salle du deuxième étage du Palais Saint-Georges sous la présidence de M. Vuillemin, président, entouré de MM. Renault. vice-président Hamelin. secré` taire Van Dendriessche, trésorier. En ouvrant la séance. le président remercia les personnes présentes d'avoir répondu à l'appel qui leur avait été adressé.

L'Assemblée adopta ensuite successivement le procès-verbal de la dernière réunion générale, les rapports du Conseil d'Administration, de la

Commission des finances, de la Com- mission de secours, de la Commission de propagande et des fêtes, de la Commission des veuves et orphelins et blessés de guerre, de la Commission d'études et de la Commission des ré- compenser.

Le président entretint également l'auditoire de la réunion des présidents de section qui eut lieu à Paris ainsi que de la 46« fête du drapeau. Il fut ensuite procédé à la remise de la médaille de bronze de la Société à M. Corbes, le sympathique président d'honneur.

Après examen de questions d'ordre secondaire, la séance fut levée à 11 h. 15.

AUX GAYEULLES. UN CHEVAL DISPARAIT Ce n'est pas un cheval de courses, un de ces chevaux qui gagnent des fortunes à leur propriétaire en galopant sur les pistes des hippodromes non, c'était seulement un cheval de travail, mais une bonne bête. et qui gagnait son avoine.

M. Claude de Langle, l'actif secrétaire de la Société des Courses, l'avait prêté vendredi à M. Cauchon, gardien de l'hippodrome, pour qu'il puisse dans la journée de samedi et la matinée de dimanche, rouler le terrain sur lequel, dimanche après-midi, les cracks se disputeraient la palme.

N'ayant pas d'écurie, M. Cauchon avait logé le cheval dans une barraque située en bordure de la route de StLaurent. Or. dimanche matin, quand il voulut atteler la bête à son rouleau, M. Cauchon s'aperçut qu'elle avait disparu. Quel maquignon malhonnête est venu s'emparer du cheval, un '^alezan de 5 ans, demi-sang ?

La police, sur la plainte de M. de ̃Lingle. a ouvert une enquête.

DANS L'ARRONDISSEMENT SENS-DE-BRETAGNE

Dramatique suicide d'un jeune homme

Venant de Mouazé, la famille Dubreuil composé du père, de la mère, et de leur fils Jean, né à Saint-Georges de Gréhaignes, le 29 novembre 1908, s'installa en qualité de fermier le 29 Etude de M- MACÉ, notaire

̃" 'à Scrvon-sur-Vllaine.

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4 A I/CIITC annoncée pour ce, matin tLJ\ lundt 93 mars. à 10 h.. 34, rue du Mail. a Rennes, est reportée à une autre date.

septembre 1935 au village de la Gréhi- gnais, en notre localité.

Honnêtes travailleurs, les trois mem- bres composant cette famille, rallièrent bien vite toutes les sympathies des gens qui les approchaient.

Au mois de novembre dernier, ayant remarqué une jeune fille, Mlle B. Laure. âgée de 16 ans, domestique agricole, au village de la Gréhignais. Jean Dubreuil voulut ébaucher une idylle, mais toujours ses avances furent re-ipoussées.

Jean ne pouvant se résigner à un tel abandon, réitéra sa demande lundi dernier, mais comme précédemment, Laure refusa son consentement. Or, depuis ce jour, Jean fut pris d'un immense chagrin et bien qu'il n'en laisdans la nuit de samedi à dimanche, il sât rien voir à son entourage direct, mettait fin à ses jours en se tirant un coup de fusil dans la tête.

Les gendarmes Brizoux et Chagnoleau, de la brigade de Sens-de-Bretagne, ont procédé à l'enquête d'usage, cependant que M. le docteur Baron, médecin à Sens, procédait à l'examen du cadavre.

Le permis d'inhumer a été délivré.

LA FETE DU LUNDI DE PAQUES. Les travaux en vue de la fête du lundi de Pâques se poursuivent avec assiduité.

Nous pouvons annoncer dès aujourd'hui que vingt chars et groupes sont actuellement en formation et qu'il est question d'en voir d'autres venir s'ajouter à ce nombre déjà acquis. Nous croyons devoir rappeler qu'un concours de fenêtres et balcons fleuris sera organisé. Le règlement de ce concours sera publié ultérieurement d'ore et déjà il promet d'être fort m- j téressant et devoir susciter une belle émulation dans notre ville. A. cette occasion, des prix en nature d'une valeur importante viendront ré- compenser les personnes ayant réali- se les plus jolies décorations. Les inscriptions à ce concours sont dès maintenant gratuitement ouvertes chez M. Gaestel, coiffeur, rue Saint-Nicolas, et seront closes le 12 avriL

MUSIQUE MUNICIPALE. Mer- credi, à 20 heures, à la salle des réu- j nions de la rue Saint-Nicolas, répéti- tion générale pour tous les musiciens jeudi, à "13 heures, cours de solfège pour les garçons et à 14 heures, pour les filles vendredi, à 20 h. 30 cours j d'instruments pour les élèves musiciens.

A QUI ? Trouvé, route de Talensac, un trousseau de clefs le reciamer chez M. Thézé, adjoint au maire. BÊDÉE

LA FETE DE LA FOULAUGÈRE. L'Assemblée annuelle est fixée au dimanche 19 avril prochain, et le programme, établi par les soins du comité. sous l'impulsion de M. Gallaud (Ange pour les Amis), ne le cédera en rien à celui des années précédentes. Nous en reparlerons.

PLEUMELEUC

DISTINCTION. C'est avec plaisir que nous adressons nos félicitations à Mlle Gournay, institutrice, qui a été l'objet d'une lettre particulièrement élogieuse de M. l'Inspecteur d'Académie.

MÊDRÊAC

Un cycliste est trouve inanimé sur la route Un peu avant la nuit de samedi, le jeune Alis Fernand, de Guitté, employé au garage Sévin, de Médréac, s'en revenait de cette dernière localité, chez ses parents à Guitté, quand arrive au bas de la côte de la Réhauté, il aperçut un homme qui gisait inanimé sur la route, à côte de son vélo. Voyant qu'il ne faisait plus aucun geste, il s'en fut prévenir M. Levacher, commerçant au bourg, qui s'empressa de le relever et de lui aider à regagner son domicile.

Il s'agissait d'un jeune père de famille nommé Gicquel, demeurant à Carcouvoan, en Médréac, et qui devait partir le lendemain faire une période de 21 jours.

Dans sa chute, il s'est fortement tuméfié la face.

Le docteur lui a prescrit un assez long repoa

REDACTION 10, boulevard Jean-Jaurès (TU 3-61).

DEPOT CENTRAL 18, rue du Tribunal.

̃

LE PONT DE GOSNÉ Dans la bouche des usagers de la route, le pont en dos d'âne, dit de l'Aubouclère est simplement CI le pont de Gosné ».

Et, s'il ne laisse courir qu'un maigre filet de rù, il peut se vanter de faire couler de.. l'encre.

Celle qu'il fallut employer avant que l'espoir ne fut permis d'une rectification du tracé de la chaussée et du profil du pont.

Celle encore qui semble nécessaire à cette heure où l'on tire enfin les plans et où l'on vote un crédit de 300.000 francs pour les travaux nécessaires..

De divers côtés, en effet, on nous confie certaines appréhensions la largeur de ce nouveau pont sera-t-elle adaptée aux exigences modernes ? conforme aux grandes routes nationales prévues ? etc.

Une réponse est venue de M. l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Repondant à un confrère, M. Rabut a dit notamment

Vous signalez l'intérêt qu'il y aurait, lors de la reconstruction du pont de l'Aubouclère, situé entre Gosne et Liffré, sur la route nationale de Rennes à Fougères, à prévoir dès maintenant l'élargissement à 9 mètres de largeur de la chaussée sur le pont. « J'ai l'honneur de vous faire connaître que les dessins joints au dossier qui a été mis à l'enquête prévoient l'élargissement, le cas échéant, par mise en encorbellement des trottoirs, du pont à poutrelles enrobées qui est prévu. Ces poutrelles doivent, en effet, être établies sur la largeur totale de l'ouvrage, soit 9 m. 50, de manière à permettre de porter à 9 mètres, sans grand remaniement, la chaussée actuelle prévue seulement à 6 mètres. Les trottoirs seront mis ainsi en encorbellement et supportés par une ou plusieurs poutrelles longitudinales reposant elles-mêmes sur des consoles prenant appui sur les murs en retour. « Etant donné que la chaussée, de part et d'autre du pont, n'a que 6 mètres de largeur, il est sans intérêt immédiat d'exécuter, dès maintenant, une chaussée de 9 mètres de largeur sur le pont seulement.

« Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l'assurance de mes sentiments distingués.

<t E. Rabut. »

Les questions des contribua blés intéressés ne semblent point apaisées pour autant, assure-t-on

1" Les 300.000 francs de travaux doivent-ils avoir ce seul but: un élargissement de 0 m. 70

2o Les dimensions de la chaussée, de part et d'autre du pont, sont de 8 mètres et de 7 m. 50. Pourquoi cet étranglement avec un tablier de 6 mètres ?

3° Cela est si vrai que la lettre de M. l'Ingénieur en chef envisage un sur-élargissement. après coup. Pourquoi ne pas réaliser, dès maintenant, et une fois pour toutes, un ouvrage adapté aux exigences des routes de 9 mètres ?

D'autant que les crédits sont largement suffisants.

LE VISAGE DE LA VILLE LE DERBY FOUGERAIS

Aux termes du règlement de ce Challenge, au succès chaque fois plus ample et mérité, nos trois équipes locales sont donc désormais à égalité le Drapeau, comme .l'Espérance et avec l' Avant-Garde, ayant inscrit chacun i leur nom au palmarès des victorieux. La compétition est-elle close pour la saison 1935-36 sur ces incertitudes de résultats ? Le goal-average va-t-il etre invoqué pour départager les sympathiques prétendants du Challenge ? Que nos sportifs fougerais se réjouissent la saison qu'on pouvait croire et craindre déjà terminée va connaitre un appendice auquel on

peut prédire, sans tenter de prophétie vaine, une réussite accrue.

Les amateurs de football voudront revoir, forts de leurs résultats acquis, s'opposer encore c mauves », c verts et c rouges ». Le spectacle aura gagné en intérêt.

A bientôt, les dates de ces prochaines rencontres.

PETITES ORPHELINES

De leur coteau, où elles ont définitivement pris possession du beau château du Parc, les petites orphelines fougeraises sont descendues hier pour assister, et même participer à la matinée donnée rue du Château, près de l'Ancienne Providence, au profit de leur œuvre.

Elles et leurs dévouées sœurs gri- ses de la Sagesse y ont retrouvé la grande foule de leurs amis et bienfaiteurs dévoués Mme et M. Rebufié, Mmes Alîiaume, Gallien, etc., ces amies de toujours.

Ainsi que les comédiens du Théâtre du Foyer, interprètes de Cette diablesse de Choute. Nous reviendrons en détail sur cette matinée gentiment préparée et présentée.

Dès maintenant, nous tenons à remercier tous les concours dévoués qui se sont, une fois de plus, manifestés. D'AUTRES ENFANTS

A l'Hôtel de Ville, à la même heure, on créait aussi de la joie et du bonheur pour les enfants.

Ils furent nombreux à répondre dans leurs mignonnets travestis à l'invite du c Bouif Errant ». Ainsi vit-on les vastes salons tressauter au rythme des rondes, des farandoles, de cent danses chantées. Le a Pifferari prodiguait son entrain et ses accords.

Et du haut de son socle de granit, « Marianne » avait oublié sa lippe désabusée; elle souriait aux marquisettes, aux pierrots et pierrettes, aux gitanes. aux petits grooms, etc., qui nouaient à ses pieds et dénouaient leurs danses. SYNDICATS & SOCIÉTÉS

AU « DRAPEAU »

Section de basket-ball. Ce soir, à 8 h. 15, réunion du groupe basket, au siège de l'Œuvre St-Joseph, rue Rallier. Présence indispensable. Objet Challenge « Abbé Bridel ».

St-GEORGES-DE-REINTEMBAULT DEMISSION DU MAIRE ET DES DEUX ADJOINTS Le conseil municipal s'est réuni, dimanche matin, à 8 heures 30, en séance publique, en vue d'une décision définitive à prendre pour l'achat de l'immeuble Derenne pour une mairie. Le maire donne connaissance au conseil des pourparlers engagés avec les vendeurs. Le prix de l'immeuble serait accordé à 60.000 francs. Un architecte, consulté pour les aménagements à faire à l'immeuble, a prévu une somme de 25.000 francs, somme qui serait la dépense maxima.

La ratification de ces accords étant mise aux voix, il est procédé au vote public après s'être conforme à la. loi du 5 avril 1884.

Ont voté pour l'achat MM. Lucas, Briens, Dubois, Bordeau, Cador, et Gautier Pierre.

Ont voté contre MM. Coquelin, Coudray Leandre, Despas, Gousset, Gautier Ange, Hubert, Thomas, Tumoine.

MM. Chataignère et Coudray Auguste étant absents n'ont pas pris part au vote.

Devant le résultat, le maire, estimant que le conseil s'est déjugé dans cette affaire, donne sa démission de maire, tout en restant du conseil. MM. Briens et Dubois, se solidarisant avec M. Lucas, donnent à leur tour leur démission d'adjoint, restant eux aussi du conseil

RÉDACTION 40, rue Poterie (T. 1-601 DEPOT CENTRAL i 12. r. de Parla, LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

M. BASTIANELLI A CHAMPEAUX, AU VAL D'IZÉ, A TA!!1!S, A BALAZÉ ET A SAINT-M'HERVÉ

Avec les cinq réunions organisées par notre ami, M. Bastianelli, s'est ouverte hier la campagne électorale dans l'arrondissement de Vitré. Empressons- nous de souligner dès maintenant le caractère de dignité qu'elles ont revêtu malgré les efforts de quelques partisans dont la jeunesse est l'excuse. Nous n'étions plus habitués à pareil spectacle après les excitations démagogiques des soutiens trop malins ou trop intéressés du scrutin d'arrondissement. C'est tout à l'honneur de notre ami M. Bastianelli d'avoir voulu faire entendre un son de cloche nouveau en maintenant constamment la lutte sur le terrain des idées, en dehors des querelles de clan ou des combats de personne. La netteté et la franchise de ses déclarations, son éloquence à la fois sobre et persuasive, la courtoisie dont il ne s'est jamais départi lui ont attiré, nous le croyons, l'estime et la sympathie de tous, amis comme adversaires.

A CHAMPEAUX

A Champeaux, malgré l'heure matinale et le temps, a1Ireux, une cinquantaine d'électeurs ont été fidèles au rendez-vous qui leur avait été fixé l'avant- veille. Dès 8 heures, autour des tables du débit de M. Bordage, adjoint au maire. M. Bastianelli expose les grandes lignes de son programme, qu'il devait d'ailleurs développer plus longuement au cours de la réunion suivante nécessité de la réforme de l'Etat, de l'organisation de la profes- sion agricole, de la paix et de la réconciliation, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur tels sont les points prineipaux

étudiés au long d'une causerie toute familière.

L'orateur s'efforce en concluant de calmer les légitimes inquiétudes d'un de ses auditeurs, effrayé de la gravité de la situation créée par le dernier coup de force de nos voisins d'OutreRhin. Et c'est sur une note d'optimisme que nous filons sur le Val-d'Izé. AU VAL-D'IZÉ

Très cordial accueil de M. Aubert, maire, et de ses conseillers municipaux auxquels M. Bastianelli est présenté avant la réunion publique annoncee pour 9 heures, salle des fêtes. Par petits groupes les électeurs s'y rendent, et c'est devant un auditoire de près de 2C3 électeurs que M. Aubert ouvre la séance. M. le Maire, qui peut faire confiance à la sagesse de ses concitoyens, leur recommande néanmoins le calme pendant la période électorale qui s'ouvre. Ses judicieux conseils seront immédiatement mis en pratique. car c'est avec une attention soutenue que les électeurs écouteront l'exposé du candidat.

« Qui je suis ? commence M. Bastianelli un ancien combattant, un ancien commandant de chasseurs à pied, un blessé de la guerre, officier de la Légion d'honneur, titulaire de huit citations.

Mes intentions ? Vous exposer mes idées, mon programme en laissant de côté les questions de personnes qui n'engendrent que haines, rancunes et stérilité. »

S'adressant a une immense majorité de cultivateurs, il est normal que le candidat définisse d'abord sa posi-

tion eur les questions a?rria8ies. Il le fait en toute simplicité. Mais d'abord il tient à mettre en garde ses auditeurs contre la démagogie des faiseurs de belles promesses. Sans doute il lui serait facile, comme à d'autres candidats, d'exploiter la misère du monde paysan en poussant les cultivateurs à de déplorables excès. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs et il vaut mieux aborder les problèmes de front, si ardus soient-ils.

Le malaise agricole est, avant tout, un problème de politique général. Sans doute tous les candidats, tous les cultivateurs sont d'accord pour proclamer la nécessité de la revalorisation des produits de la terre, mais comment y parvenir ? Par l'organisation j professionnelle qui appelle par voie de conséquence la réforme de l'Etat. Il faut, tout de même que la grande voix de la paysannerie française et non celle d'une majorité de féodaux ou d'agitateurs puisse se faire enten- dre au sein du Conseil National Eco- nomique. Il faut organiser définitive- ment toutes les forces productrices de la Nation, en soutien et à côté du pouvoir politique.

La réforme de l'Etat ? L'urgence s'en fait de plus en plus sentir et une de ses conditions essentielles est évi- demment la réforme é:ectorale et l'institution du système de la représenta- tion proportionnelle intégrale, qui per-, mettra d'éviter les erreurs si préjudi- ciables du scrutin d'arrondissement. Pour cette réforme réclamée par tous, l'orateur condamne les théories extrémes des fascismes rouge et blanc. Conciliation, rapprochement, entente. ces mots reviendront sans cesse sur ses lèvres, contrastant étrangement avec les menaces et les violences des fauteurs de trouble et de désordre. En présence de la gravité de la si- tuation internationale, ne faut-il pas prôner la même attitude et les mêmes méthodes ? Oui, mais il convient d'abord de définir d'une façon précise quelle doit être la politique extérieure suivie par notre pays. La politique de la France, c'est naturellement celle de ses intérêts qui se confondent d'ail- leurs avec ce de la justice et de la paix. Pour la réaliser, deux conditions in- dispensables qui. loin de s'opposer, se confondent et se comnlètent mutuelle- ment assurons nous-mêmes notre sé-' curité et restons fidèles à toutes nos amitiés internationales. Sans doute, comme tous les anciens combattants qui ont vécu quatre années durant l'horreur des tranchées, l'orateur souhaite le rapprochement franco allemand. Mais est-il possible et qu:lles conditions, en présence d'un 1 pays qui semble mettre son point d'honneur à renier les uns après les' autres ses différents engagements ? Pour faii; cette politioue extérieure de paix vigilante, ne faut-il pas. avant tout, la paix à l'intérieur ? Poser la question, c'est la résoudre. C'est à cette œuvre d'union, de conciliation ou de réconciliation que veut s'attacher M. Bastianelli.

« D'autres vous donneront à mon sujet toutes garanties, déclare-t-il avec un bel accent de sincérité. Ce que je veux cependant vous exposer moimême, ce sont les raisons oui m'ont poussé à la politique. Au lendemain de la guerre, comme vous tous, je pensais que la belle union des tranchées subsisterait. Mais 1924 et les années suivantes ont vu réapparaitre le désar- roi et les luttes fratricides d'avantguerre. Alors je suis venu à la politi1 que pour continuer dans la paix l'effort que nous, anciens combattants, avions poursuivi dans la guerre. Totalement indépendant, c'est par devoir, par idéal, mais avec le sens des réalités profondes dont la multiplicité nous assaille à l'heure trouble que nous vivons, que j'ai le profond désir en dehors des luttes de personnes de sauvegarder l'union entre les forces vives de la Nation. »

Ces fortes paroles produisent sur l'auditoire, dont nous ne saurions trop souligner l'attention soutenue, la plus profonde impression. Fini le petit jeu des querelles d'antan un programme, des idées, voilà ce que notre ami ap1 porte aux électeurs de l'arrondisse¡ ment de Vitré.

Un grand mutilé de guerre demande quelques précisions sur la défense des droits si chèrement acquis par les anciens combattants Bastianelli montre sa chair mutilée, la rosette rouge qui orne sa boutonnière et répond « Est-il besoin d'ajouter que je suis des vôtres ? Cependant les sacrifices que nous avons consentis pendant les années qui viennent de s'écouler étaient nécessaires au salut du pays. » Démagogie? Vaines promesses? Non, ni sur ce point, ni sur le suivant. Un honorable hongreur se lève à son tour et demande au candidat s'il est partisan du projet de loi réglementant L l'exercice de la profession des maréchaux-experts. Du principe, oui, ré- pond Bastianelli, il est bon qu'à l'avenir des titres nouveaux soient demandés, mais je suis favorable au maintien du statu quo en ce qui concerne les situations acquises. Pas plus sur ce sujet que sur les autres, les lois ne doivent avoir d'effet rétroactif. » Et après maintes conversations particulières, très profitables à tous, il nous faut quitter cette accueillante commune, car déjà l'on nous attend à Taillis.

A TAILLIS

Hélas, la pluie tombe sans discontinuer et la réunion prévue en plein air à la sortie de la grand'messe nous parait fort compromise. Le crieur vient à peine de terminer ses publications, que M. Bastianelli prend sa place c sur la pierre a et donne rendez-vous à tous au débit voisin. M. le Maire ne pouvant être des nôtres, délègue son adjoint, M. Sauvage. Et la séance re- commence comme à Champeaux, au milieu d'une ambiance toute de sym- pathie et d'accueil cordial.

Le candidat se présente en toute franchise et simplicité, tandis que près d'une centaine d'auditeurs l'ecoutent avec un silence respectueux. Il insis tera davantage sur la nécessité d'un équitable répartition du crédit agricole, qui permettra de remédier aux difficultés créés par d'éhontés speculateurs. Il parlera plus longuement qu'au Vald'Izé de la nécessité d'une politique ne sacrifiant point comme maintenant les droits sacrés de la famille à l'égoïs me de l'individu. Et qui serait plus qualifié que ce père de cinq jeunes enfants pour traiter de telles questions ?

C'est ensuite l'exposé renouvelé du sens de sa candidature qu'il entend placer et maintenir sous le signe de la réconciliation dans un arrondisse- ment qui fut trop longtemps l'objet de 1 luttes très vives. La pluie fait trêve

au dehors tandis que les conversatiOM se prolongent.

A BALAZE

A 16 h. 30, dans la salle sise derrière la mairie, nous accueille la souriante bonhommie de M. Méhaignerie, maire et conseiller général, qui tient à présenter lui-même notre ami. M. Bastianelli l'en remercie et dit sa satisfaction de se trouver au milieu d'une population si sympathique.

c En prenant possession de cette chaire, poursuit-il, ce sont de vieux souvenirs qui me reviennent en mémoire ceux du temps où professeur à Stanislas, je faisais mon cours de philosophie à des candidats bacheliers turbulents. Aujourd hui, je m'adresse à des hommes réfléchis et consciencieux qui, dans cinq semaines, devront remplir leur devoir électoral. » L'orateur aborde ensuite l'exposé de son programme, interrompu à deux ou trois reprises par un auditeur plus à plaindre quà blâmer. Petit intermède qui se terminera d'ailleurs le mieux du monde à la sortie. M. Bastianelli souligne toutefois la nécessité du développement des Chambre d'Agriculture et de la réforme de l'Etat, sans les excès de l'hitlérisme ou du communisme. Républicains sincères, fidèles à vos traditions, sans sectarisme d'où qu'il vienne, vous saurez en toute indépendance, confier les destinées de votre arrondissement à des mains propres et loyales.

Enfin, le candidat dit une fois de plus son désir de réaliser l'apaisement des luttes antérieures; et il termine par un bel acte de foi dans les destinées de la France immortelle.

A SAINT-M'HERVE

A 17 h. 30, à Saint-M'Hervé, doit se tenir la dernière réunion de cette- longue journée. Le candidat du Front Paysan achève sa causerie lorsque M. Bastianelli fait son entrée dans la salle réservée aux délibérations des Anciens Combattants. En hâte, M. Bohuon lève la séance et emmène ses auditeurs dans un débit voisin. Quelques instants après, ceux-ci désireux d'écouter dans le calme l'exposé du programme de notre ami, reviennent aussi nombreux.

Mais quelques jeunes gens, avant même que l'orateur ait pris la parole, s'essaient de la voix et du geste à provoquer des incidents pour troubler dans un but politique qui se devine, la réunion annoncée. Notre ami, M. Charles Jacquart. que nous n'avons pas besoin de présenter aux électeurs du pays de Vitré et qui est un vieil ami personnel de M. Bastianelli, s'autorise alors des liens qui 1 unissent à notre circonscription pour présenter le candidat et rappeler à ces jeunes le respect qu'ils doivent à un ancien combattant 100 pour 100, dont la correction. la dignité et le talent méritent au moins l'estime de tous.

Et dans le silence rétabli. M. Bastianelli expose son programme.

Quand, bien après 18 heures, la réunion fut terminée, plusieurs électeurs tinrent à manifester leur réprobation vis à vis de ces quelque trois ou quatre agitateurs totalement inconnus daru le pays et dont l'absence d'argumentation leur paraissait inquiétante.

Ainsi par cinq réunions très suivies, M. Bastianelli a ouvert une campagne électorale qui sera, nous n'en doutons pas, une campagne de réconciliation française, de compréhension mutuelle, et de sincérité politique. LA SOIRÉE DE GALA

DE LA SOCIÉTÉ D'INSTRUCTION POPULAIRE

Samedi soir, à 20 h. 30, la Société d'Instruction Populaire offrait à ses membres honoraires, dans la belle salle du Théâtre Municipal, une splendide manifestation de gala.

Parmi le public, nous avons remarqué M. le Maire de Vitré; les membres de l'enseignement de Vitré, et de pays voisins; les membres du corps médical Vitréen. de la magistrature, des Contributions Directes et Indirectes; MM. les adjoints et conseiller municipaux M. Georges Garreau, ancien maire de Vitré; M. Vadhing, directeur de la Banque de France et Mme; M. Brunet, receveur de la Poste de Vitré et Mme; M. Scipion, secrétaire général de la Caisse d'Epargne et Mme; M. Henry, conservateur des Hypothèques, et Mme; M. Addes, directeur de l'Ecole des garçons, et Mme; M. Vergnioux ,président de la Société d'Instruction Populaire et les membres du bureau; MM. Pinson, Tauriac. vétérinaires Fouet, président de la Société de gymnastique « La Vitréenne x; Lhoumeau, ingénieur des Ponts-etChaussées, etc., etc.

C'est devant cette salle archi-comble que la soirée débuta par le « Menuet du Bveuf », de Haydn, joué avec brio Par uu orchestre vitréen sous la direction de M. Scipion; puis Mlle Blanchoin interpréta d'une voix délicieusement juste et nuancée deux chant superbes Trois jours de Vendange » d.1 Raynaldo Hahn, et « L'eau qui court », extrait des chansons de « Miarka » de A. Georges. Mlle Blanohoin était accompagnée au piano par Mlle Thirion, du Conservatoire de Rennes. Musiciens, pianiste et cantatrice obtinrent un magnifique succès. A l'issue de ce régal artistique, les artistes de la troupe, tant applaudis au cours des soirées de la saison qui se termine, interprétèrent deux comédies charmantes « L'Anglais tel qu'on le parle », de Tristan Bernard. et « A louer meublé de G. d'Hervilliez, qui déchainèrent à maintes reprises l'hilarité des spectateurs.

Nous tenons à féliciter les interprètes, hommes et femmes, qui sùrent avec tant de talent nous divertir ainsi. Nous citons Mme Péribois, Mlle Caillère, Mllc Sorin. MM. Caillère, Gilles. Sanguy, Cloutier, Lemaitre, Traourouder et Besnard.

Entre ces deux pièces, nous eùmes le plaisir d'entendre a nouveau Mlle Blanahoin, dans « Par un matin », bergerette du XVIII' siècle, de J.-B. Wekcrlin, nuis l'orchestre dans « Bagatelle de Beethoven, et « Menuet », de Boccherini; Mlle Ttiirion, premier prix de violon du Conservatoire de Rennes, joua avec sentiment et talent deux airs célèbres « Sérénade i et « Méditation s.

Au cours de la soirée, une quête fut faite aux profits des œuvres par Mme Pinson et M. Uhoumeau, Mme Addes et M. Henry.

Cette soirée. qui clôtura si dignement cette b3lle saison 35-36 des Conférences Populaire, restera un beau souvenir pour les amis et admirateurs de cette société qui l'ont honorée samedi soir de leur présence.


A L'INSTITUTION SAINT JOSEPH. Samedi et hier dimanche, l'Institution Saint-Joseph, rue Garengeot et rue Saint-Louis, donnait en 1 honneur de sa fête patronale une séance récréative fort réussie. Une foule considérable d amis, de parents d'élèves et d anciennes eleves se pressa a ces deux réunions, et les artistes recueillirent de nombreux applaudissements fort mérités.

Au cours de ces deux brillantes manifestations artistiques, nous pûmes admirer des rondes enfantines, des ballets, des chants mimés, des amusantes comédies interprétées par Mlles Salmon, Waerschouver. Dufeu, Pannetier, Lebon. Hubert. Brillet. Guillois, Semerie. Brillet. Etienne. Cordé. Une ovation unanime récompensa les délicieuses artistes, petites et grandes

Nous offrons nos plus vives félicitations aux organisatrices de ces belles soirées, les dévouées institutrices de l'Ecole Saint-Joseph.

OSSÉ

RECENSEMENT. Le recensement du 8 mars, a donné les résultats suivants population agglomérée. 68 population éparse 460 population municipale. 548 total général, 551. Le total général au dénombrement de 1931. était de 540. il y a un excédent de 11 habitants.

KtU ACTION 5, rue Jean-Jaurca UKFOT CENTRAL 1 Une Notrr-llame. PANCË

CHUTE DE BICYCLETTE. Hier soir, vers 17 h. 30, Amouriaux Prosper, âgé de 32 ans, cultivateur à la Viollais, en Pnligné, revenait à bicyclette avec un ami, Célestin Mulloise, d'une vente qui avait eu lieu aux Cours-Luneta, en La Bosse.

Tous les deux marchaient à une allure modérée en abordant le carrefour de la Potine. Soudain, pour une cause non déterminée, Amouriaux vint s'abattre lourdement sur la chaussée, où il restait sans connaissance. Son ami s'empressait autour de lui, quand vint. à passer M. Eon, recteur de Pancé. qui lui prodigua les premiers soins et le transporta à son domicile.

L'état du blessé n'inspire pas d'inquiétude.

CHROHIQUE MALOUINE L'hôtel Locqnet de Granville En retraçant, il y a quelques semaines, la touchante histoire de Guillemette Belin, mariée contre son Rré au marquis de la Marzellière, nous avions été amené à faire mention de l'hôtel de Granville.

Cette maison, assez peu connue des Malouins d'aujourd'hui, au moins sous cette dénomination, a cependant son histoire. Ses occupants de la période révolutionnaire ont été mêlés à la conspiration de la Rouerie et par conséquent à un épisode émouvant de l'histoire de la Bretagne.

D'autre part, l'immeuble en luimême est un des plus caractéristiques et des plus curieux du vieux St-Malo. A ce double titre, nous nous proposons de nous y arrêter. Il est au 4 de la rue de la Motte. L'Hôtel Loccuet de Granville tient donc son nom de FélixVictor Locquet, seigneur de la Granville, compagnon du marquis de la Rouërie. Le premier Locquet qu'on ait pu trouver portait le prénom de Pierre. n figurait parmi les notables qui. le 7 octobre 1384. faisaient amende honorable en la cathédrale devant le duc de Bretagne Jean V lequel venait de reconquérir Saint-Malo.

Les Locquet sont installés dans la ville à la fin du XV siècle. Ils sont anoblis en 1676 en la personne de Charles, conseiller du roi, lequel dut faire construire l'Hôtel.

La situation de la famille ne fait ensuite que grandir.

Une Locquet de Granville épouse le marquis de Coëtquen: une autre, François de Broglie; une autre encore, le comte de Laigue.

Un Locquet de Granville est contrôleur général des Finances des Etats de Bretagne; un autre sert comme lieutenant général sous son beau-frère, le maréchal de Broglie: un autre se couvre de gloire en Bavière. Mais, venonsen à Félix-Victor, seigneur de la terre de la Tour, qui, pense-t-on, donna asile au marquis de la Rouërie.

Bien que la tête de ce dernier fût mise à prix et que des affiches contenant son signalement fussent placardées dans toutes les communes, le chef de la conspiration royaliste continuait de circuler, encourageant les bonnes volontés et recueillant des adhésions à la cause des princes. Il organisait, surveillait et dirigeait en outre de nombreux comités. Or. Saint-Malo possédait son comité, mais celui-ci se montrait quelque peu insoumis, suivant la tradition d'indépendance de la cité. C'est ainsi qu'il avait presque opposé un refus d'obéissance à l'ordre de mobilisation lancé par le chef. Et celui.ci avait du venir sur place pour soumettre les récalcitrants.

Du 29 mai 1792. date de l'abandon de son château de Saint-Ouen-la-

Rouerie, au 35 février 1793, jour où '-On cadavre lut déterré et décapité, le cnef ae la Conjuration Bretonne resta introuvable.

Pourtant, au début d'octobre, il haoitait le château ae la Fosse-Hingant et il y tenait des reunions. La rumeur publique affirma.t qu'il se cachait à Saint-Malo et la Municipalité s'efforçait de le découvrir.

On doit donc admettre qu'il disposait d'amis dévoués et de maintes cachettes sûres.

L'Hôtel Locquet, de Granville, dont le propriétaire d'alors était un ami, dut receler une de ces cachettes. Il possédait des issues multiples et dans des directions diverses. Cinq ouvertures directes permettaient de gagner les toits voisins On pouvait alors disposer de 21 sorties.

Enfin, on a retrouvé il y a quelques années seulement une cachette indépendante de l'immeuble et d'une belle profondeur. laquelle est munie de trois sorties très particullères.

Constituée par une cave voûtée de 2 mètres de hauteur, 3 m. 80 de largeur et 5 m. 70 de longueur, elle est suffisamment spacieuse.

On y pénètre en soulevant deux dal-'les de la cour, dalles qu'il est impossible de distinguer des autres. Telle quelle elle avait du être aménagée pour recevoir le butin des corsaires. Ce fut sous la Révolution et peut-être spécialement pour le marqu's de la Rouerie, qu'on la dota d'une troisième Issue, en l'cpèce un conduit de la largeur d'un homme et qui aboutissait en pente douce à l'escalier secret de la rue Beauregard-Marion.

A la suite dps feuilles du château de la Fosse-Hingant. Locquet de Granville fut arrêté et emprisonné au château de Saint-Malo avec d'autres personnes compromises dans la conspiration.

Transféré à Rennes, puis à Paris, il ne tardait pas à comparaître devant le tribunal révolutionnaire. Dans l'après-midi du 18 juin suivant, il était exAruté nlnce de la Révolution. Ses biens étalent confisqués et l'hôtel molouin devenait bien national. Le D'rectoire devait permettre aux deux fils du comnagnon de la Rouerie de rentrer chez eux.

Mais ils moururent jeunes et l'immeuble fut vendu.

LES CONFÉRENCES DE L'OUEST Mgr Grente à Saint-Malo C'est une heureuse surprise que nous a ménagée le Comité d'organisation des Conférences; nous aurons la semaine prochaine, mercredi le. avril. 16 h. 45, la bonne fortune d'entendre Mgr Grente nous parler de Saint-Jean Chrysostotne tribun social.

Le distingué prélat s'est fait depuis longtemps la réputation d'un fin lettré. C'est aussi un conférencier incomparable, qui a connu plus d'une fois les plus brillants succès devant les auditoires parisiens. Ainsi, les Conférences de l'Ouest veulent terminer en beauté leur saison 1935-1936. Qu'on se hâte de louer des places à la librairie Jouanne-Letimbre. Les abonnements sont fermés, mais sur présentation de leur carte, les abonnés bénéficient de la réduction habituelle.

Comme de coutume, un service de vedettes assurera le retour à Dinard. UNE FÊTE DES FLEURS EST·ELLE POSSIBLE

A SAINf.MALO ?

Devant le succès obtenu par la cavalcade d- la Mi-Carême improvisée en moins de 15 jours, certaines personnalités malouines se sont demandées s'il ne serait pas possible d'organiser chez nous une fête des fleurs qui, fixée avant l'ouverture de la saison, serait susceptible d'attirer de nombreux visiteurs dans nos murs.

On nous a prié de soumettre l'idée au public malouin. Nous le faisons d'autant plus volontiers que nous estimons que l'idée est facile à réaliser. Il suffit pour cela de trouver les bonnes volontés qui ne manquent jamais ici quand il s'agit de faire quelque chose de nouveau.

Le Comité des fêtes, nous en sommes 1 persuadés, serait heureux de prêter son concours le plus complet à une telle manifestation.

Les dimanches libres, soit avant, soit après la Pentecôte, ne manquent pas en mai ou juin. Aussi croyons-nous qu'avec une bonne organisation, le projet doit pouvoir se réaliser.

Nous accueillerons avec plaisir toutes les suggestions qu'on voudra bien nous c-mmuniquer à ce sujet.

Une réunion au cours de laquelle on se mettrait d'accord tant sur l'organisation de la fête que sur la date, en tenant compte des manifestations déjà fixées dans la région, pourrait avoir lieu et les initiatives qui ne manquent pas à Saint-Malo, comme on l'a vu pour la Mi-Carême, se donneraient libre cours.

Une fête des fleurs est donc dans le domaine des possibilités. La bonne entente peut et doit en permettre une réalisation facile, mais si on veut cette manifestation, il importe qu'on la décide sans tarder.

UNE INNOVATION. Nous som-

mes heureux d'annoncer aux lecteurs de L'Ouest-Eclair que les commerçants du quartier de la Halle a la vianae organisent un grand bal du Printemps pour dimanche prochain 29 mars. Les fervents de la danse seront certes satislaits, ayant fait appel au concours d'un excellent orchestre avec piano. violon, saxo, trompette, accordéon, jazz, en outre la Halle sera merveilleusement décorée et illuminée. Rien ne manquera pour assurer à cette soirée un gros succès. Nous en reparlerons.

SAINT-LUNAIRE

GRAVE ACCIDENT DE MOTOCYCLETTE. Samedi soir, vers 17 h. 30, un grave accident de motocyclette est arrivé au bas de la côte du Tertre, en face de la propriété de Mme Annette. M. Robert Cocheril, peintre, âgé de 27 ans, demeurant au Vieux-Bourg, revenant de Dinard à motocyclette en fut la malheureuse victime. Un témoin oculaire, le seul qui ait pu donner des renseignements assez précis sur cet accident, est un Rennais, M. Laurent, qui venant en sens inverse, aperçut soudain le motocycliste zigzagant sur la route, pour venir à une vingtaine de mètres devant lui, s'abattre sur la chaussée, alors qu'aucun obstacle n'était apparent. Aidé d'une voisine, Mme Chotard, qui était dans son jardin, M. Laurent se porta à son secours, pendant que le nécessaire était fait pour prévenir la famille et M. le docteur Le Dantec, qui vint lui donner les premiers soins. La gendarmerie, informée aussitôt par M. Laurent, vint sur les lieux faire les constatations et recevoir les premières déclarations.

M. Cocheril reconduit à son domicile, le docteur Le Dantec l'examina de très près et constata qu'il portait à la tête, au nez et à la bouche, de graves blessures, mais que malgré leur gravité, il pensait que les jours du motocycliste n'étaient pas en danger. Cependant, en raison de complications possibles, 11 a réservé son diagnostic.

DOL-DE-BRETAGNE

UN ENFANT EST BLESSE EN JOUANT. Hier, des enfants, au nombre desquels se trouvait le jeune Véron, âgé de 13 ans, s'amusaient près des Tanneries Doloises lorsque le marteau dont se servait l'un des enfants se démancha brusquement et atteignit le jeune Véron à l'arcade sourcilière, lui occasionnant une blessure assez sérieuse.

Des soins furent aussitôt donnés au jeune garçon auquel nous souhaitons une prompte guérison.

COMBOURG

LE CONSEIL MUNICIPAL ET LA QUESTION

DES BOUILLEURS DE CRU Le Conseil Municipal de Combourg s'est réuni hier à la mairie, sous la présidence de M. Emile Bohuon, maire et conseiller général.

Etaient présents MM. Bohuon, maire Hubert Blouet et Ferrand, adjoints Chantrel, Berranger, Gautier J., Morin, Desclos Jules, Lecointre, Gautier A., Lemée, Bourgeois, Lefoul, Monnier, Leroux F., Leroux A.. Baudouin, Legendre, Desclos P.

M. Morin est élu secrétaire de séance.

Construction d'un réseau d'égoûts. A l'effet d'empêcher l'étenchéité des égoùts, M. Perrin, ingénieur, soumet auprès du Conseil.

M. Bohuon fait savoir que cette amélioration est presque de nécessité. En outre, une modification est demandée pour les bouches d'égoûts primitivement acceptées.

Après étude du projet, M. Bohuon se propose d'écrire a M. Perrin, la décision de l'assemblée qui accepte l'achat des joints armés, mais refuse le changement des bouches d'égoûts. Chemin du Poirier. La bonification d'intérêt pour l'emprunt de 12,384 francs pour la construction du chemin du Poirier est accordée et sera notifiée à la caisse de crédit.

La question des bouilleurs de crû. Le statu quo et le régime du forfait sont deux clauses en présence. Plusieurs discussions sont engagées. Le régime forfaitaire reçoit l'avis favorable de quelques conseillers. M. le Maire est partisan de la liberté complète et demontre que le forfait, s'il empêche l'inquisition chez les bouilleurs de crtl, n'en a pas moins de sérieux inconvénients.

Il y a 846 bouilleux locaux 562 qui ont payé les droits et les 284 autres n'ont acquitté aucun droit. Certains cultivateurs changent de situation, d'autres décèdent.

Un cultivateur au forfait devra payer, même s'il ne distille pas. M. Hubert expose la situation actuelle et la compare avec la formule forfaitaire.

M. Bohuon a un penchant pour le forfait, mais la répartition à en suivre lui apparaît des plus délicates. M. Lecointre. lui aussi, défend le régime forfaitaire.

Aucune entente verbale ne pouvant avoir lieu, on passe au vote secret. Sur 20 votants, 10 demandent le statu quo et 10 sont partisans du forfait.

Demande du palefrenier. M. le Maire est autorisé à s'entendre avec le palefrenier. M. Le Déault.

Demande de l'institutrice de la Galonnière. Mlle Hébert demande l'achat de livres aux élèves indigents le Conseil lui donne satisfaction.

Ttaité Couanon. Le Conseil donne avis favorable au traité passé par M. Joseph Couanon. entrepreneur, pour la fourniture de 300 mètres cuoes de pierre pour la somme de 14.700 francs.

Chambre des Métiers. MM. Gautier J. et Desclos J. sont nommés délégués pour reviser la liste électorale. LA SORTIE DU VELO-CLUB COMBOURGEOIS. La section cyclo-touriste du Vélo-Club Combourgeois organisait hier sa première sortie printanière sur Dinan, où se deroulait l'assemblée annuelle de la MiCarême.

Cette première sortie en groupe a été un succès complet.

Plus de 60 cyclo-touristes prirent le départ sous les ordres de MM. Clément Houitte F., Henri Dubost, capitaines de rout..

Parmi le groupe imposant des cyclos nous avons remarqué avec plaisir M. Gornouvel, président du Vélo-Club M. Norbert Renault, mécène sportif MM. Juet, Raison. Aubry, Erupin, du Vélo-Club, etc. etc.

La gaité accompagna nos cyclistes et la fatigue ne se fit sentir à aucun moment.

Après une agréable excursion dans la ville de du Guesclin, nos vaillants routiers reprirent le chemin de retour pour faire une entrée triomphale à Combourg aux environ de 6 h. 30. 75 cyclos défilèrent en chantant dans les principales rues de la ville. faisant ainsi bien inaugurer les sorties en groupe du Cyclo-Club Combourgeois,

i, rue de* toiuajne*-< ouvertes tl. *-4») DSPOT s chef Uttre

SAINT-JAMES

La Mi-Carême a remporté un vif succès

Après le carnaval de Granville, dont le renom va sans cesse grandissant, Saint-Jammes. charmante ville, presque à la lisière de la Normandie et de la Bretagne, site particulièrement enchanteur, est aussi le pays du sourire où. tous les ans, se déroule la fête traditionnelle de la Mi-Carême. qui attire une foule considérable.

Il était difficile d'évaluer le chiffre des visiteurs accourus hier de partout Un circuit cycliste de 50 kilomètres, oui se disputait le matin. réunissait 28 as de la pédale, et fut suivi par la foule avec un vif attrait. Drouet remporta la compétition, suivi par Goupil, Brard. Lecontrel. Quentin. Mangan et Trochon pour ne citer que les premiers.

LE CORSO

A 14 heures, une auto arrive à l'Hôtel de Ville. En descend la grâcieuse reine de Saint-Jammes. Mlle Reine Lecerf, et sa suite ravissante. Dans le salon d'honneur, elle est accueillie par M. Desdevises, adjoint au maire, président du comité des fêtes, entoure de MM. Dubois et Dupré, conseillers municipaux, vice-présidents de M. Pigeon, secrétaire, notre excellent collaborateur et ami l'un des membres les plus actifs de M. Dessoudes, trésorier et de plusieurs notabilités

M. Desdevises, au nom du conseil municipal et du comité des fêtes, en termes très aimables, souhaite la bienvenue à la gracieuse souveraine. Il lui remet l'écharpe et lui donne l'accolade.

Le corso se forme ensuite place de la Gare, et défile dans la ville admirablement decorée au milieu de l'enthousiasme d'une double haie humaine qui admira les chars et les groupes tous des plus gracieux et originaux.

Un peloton de cavaliers ouvre la marche, suivi immédiatement du Sabot Normand. Puis viennent des groupes d'enfants costumés qui furent très admirés, ainsi que les jeunes Pompiers de 1830 » très fiers dans leur uniforme.

Le char des Genêts, offrant un ensemble ravissant, précédait celui de la Reine qui distribuait de gracieux sourires sur son passage.

Dans la note humoristique, signalons Le Monde Renversé Fn revenant de la Foire la Ncce Normande le char des Belles-Mères ou Le Dompteur la Noce de Bamboula le char de la Cartomancienne, très réussi celui de la Loterie Nationale, Le Poulailler, puis les groupes comiques qui formaient un ensemble f<- t curieux et réjouissant.

Nous ne saurions oublier la présence du Réveil Granvillais et des Trompettes Fougeraises des musiques de StGeorges-de-Reintembault et d'Antrain, que semèrent l'éclat de cette fête. Le service d'ordre, dirigé par le maréchal des logis chef Olivier, les gendarmes de Saint-James, fut impeccable.

Le soir, après une retraite aux flambeaux fort réussie, un bal avec orchestre musette clôtura dignement la journée de la Mi-Carême qui avait obtenu un succès sans précédent.

En terminant, qu'il nous soit permis d'adresser des félicitations au comité d'organisation qui peut se réjouir d'une telle réussite.

LE RETABLISSEMENT

DE L'ÉCOLE D'ESCRIME

DE LA MARINE

M. Piètn ministre ne la Marine. a décidé le rétablissement de l'École d'Escrime de la Marine telle qu'elle fonctionnait avant 1908 Il vient de signer un arrêté qui en reale les outa et les détails d'organisation. Cette École, destinée a former pour nos etata-majors et nos équipages des maîtres et prévôts d'armes, titulaires en même temps du certificat d'tnatructeurs physiques, fonctionnera à Lorlent sous le direction d'un lieutenant de vaisseau, en annexe de l'École des fusiliers marins.

Rappelons qu'une Ecole analogue avait existe dans la Marine entre 1886 et 1908. date à laquelle elle avait été Supprimée. Le soin de former des maltres et prèvost d'armes ae la Manne ayant incombé directement a partir de cette époque a l'Ecole Militaire de JoinvilW C'e-t en accord avec dernière et en raison des conditions spéciales à la formation recherchée par l'Armée de mer que M. Piétri a pris sa décision.

Départs probables

et courriers à poster Ligne de l'Amérique du Nord

« Du HAVRE Le 25 mars. Ile-deFrance, pour New-York te 26. Wasningtoit te 2i Aiaunm le 1 uvra. Parts. pour New-York

DE Cherbourg. Le 28 mars, Berengaria le 27. Bremen et Hamourg, tous pour New-York.

Ligne de t'Amerique Centrale

6 Du HAVRE. Le 25 mare. Colombie, pour Pointe-a-Pltre. Basse-Terre. Fortde-France. La Barbade. Tnnldad. La Cuayra, Curaçao, Puerto Colombia. Cartagena. Crlstobal. Port-Limon.

Ligne de l'Amérique du Sud

DE BORDEAUX. Le 23 mars, Formoue pour Lelxoës. Lisbonne. Rlo-deJaneiro. Santos, Montevideo, BuenosAires

Côte occidentale d'Afrique

4 De Marseille. Le 24 mars, HogDar, pour Dakar, Conakry. Tabou. PortBouet. Accra. Lomé. Cotonou. Douala, Lagos

Le 28 mars, Djenné, pour Tanger, Casablanca.

DE BORDEAUX, le 24 mars, Meknès, pour Casablanca.

Côte orientale d'Afrique

et de Madagascar

DE MARSEILLE. Le 26 mare. Chantillv pour Port-Saïd. Suez, Djibouti. Mombassa, Zanzibar. Dar-es-Salam. Mutsamudu, Mayotte. Majunga, Nossl-Bé. Diego-Suarez, Tamatave, La Réunion, Maurice.

Ligne du Levant

« De MARSEILLE. Le 27 mars, Patria, pour Alexandrie. Jaffa, Beyrouth, Caïffa.

Le 28 mars. Providence, pour Naples. Le Plrée, Istambul. Rhodes. Beyrouth, Tripoli, Izmir.

Ligne de Chine, Indochine,

Ceylan, Détroit

+ De MARsEitiE. Le 25 mars. Porthos, pour Port-Saïd. Djibouti, Colombo, Madras. Pondicnery Singapour. Saigon. Tourane, Haïphong

Le 27 mars. Sarpedon, pour Port-Saïd, Colombo, Penang. Singapour, HongKong. Changhai, Yokohama.

Ligne d'Océanie

DE Marseille. Le 26 raam, Mongolla pour Port-Saïd, Colombo, Fremantle Adélaïde. Melbourno, Sydney, Brlsban*.

Caboteurs

BIZERTE. Attendus Tiger, de Sfax; G.-G.-Grévv. de Marseille. BONE. ARRIVE, le 22 Tlemcen, de Tunis.

PARTIS, le 21 Pro.iper-Schlat/ino et Lcs-Issers, pour Philippeville.

LA ROCHELLE-PALLICE. PARTI, le 21 Forrnipny, pour Nantes.

Attendus Château-Larose, de Bordeaux Charente, de Bilbao.

LE HAVRE. Arrives, le 21 Caudebec, de Brest le 22 Léoville, de Rotterdam Bressuire, de Brest. PARTIS. le 21 Brazrnor, allant à Caen; le 22 Cherbourg, allant à Granville Château-Palmer. allant à Bordeaux. + MARSEILLE. ARRIVES, le 22 Pascal-Paoli, d'A,jaccio GouverneurGueytinn. d'Alger El-Biar, de Bône Timpad, de Tunis Schia/fino-23. d'Alger Sampiero, de Bastta Gaulois, de Nice Port-de-Bouc, de Rouen.

PARTTS, le 22 Gouverneur-Chanzy, pour Alger Cap-Corse, pour Bastla Ipanema, pour Bône Dougga. pour Tripoll Djebel-Aures, pour Philppevllle Lys, pour Anvers.

ATTENDUS Ville-d'Alger, d'Alger SidiBel-Abbès. d'Oran.

PHILIPPEVILLE. Arrivé le 21. Chdteau-Yquem, d'Oran.

PARTIS le 21, El-Btar et Mayenne, pour Marseille; Croushamen, pour l'Espagne.

Attendus Djebel-Aurès, de Marseille; Lcs-lssers, de BOne: Zéramna, de DJtdJelU.

14 f emmes maigres reprennent du poids Remarquable transformation à la suite d'une expérience clinique

La nouvelle nnns v"r r^rt» quatorze jeune* femmes, vlctUBM c'antaifci'iEMCtiici.. -v a i~».i »..u.o «=pression physique, furent souraues a une analyse de leur sang, qui se révéla d'une grande pauvreté Le médecin ae la clinique s'attacha donc a leur refaire un sang riche en éléments vitaux. sachant bien qu'ainsi 11 viendrait a bout de cette maigreur et de cet abattement. Au bout d'un mois, transformation éblouissante. Nos Jeunes femmes n avalent plus un visage pale et emacle. mais des Joue» fraîches et pleines Lés quelques kilogrammes repris avalent rendu au corpa la plénitude de va beauté. Enfin, toutes étaient débordantes de santé et d'entrain. A quoi donc devaient-elles ce miracle ? A la cure de Pilules Plnck ordonnée par le docteur. Les sels de fer qui composent les Pilules Pink attaquent le mal à sa source. Elles rendent au sang sa teneur normale en éléments essentiels. C'est ce sang ricrio et généreux qui permet a l'organisme de profiter pleinement des principes nutritifs tires des aliments, et au corps de se refaire

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Parti le 22. El-Mansour. pour Aiger: Rhtn, pour Marseille.

SFAX. Arrive le 21. Cabourf, de Marseille, via Tunis.

Partis le 21. CabDurg, pour Qabea; Djcrba, pour Tripoli.

Paquebots et vapeurs longs-courriers

ANFA arrivé à Las-Palmas le 21. de Dakar.

ALSINA arrivé à Gibraltar le 21. de Buenos-Aires.

AZAY-LE-RWSAV arrivé à Suez le 21. de Maurice

CANADA touché Las Palmas le 21, allant de Douala A Marseille.

CAP-SAINT-JACQUES passé Pérlm le 22 allant de Haiphong a Bordeaux.

ERIDAN attendu à Marseille vtnant de Nouméa.

FORT-DE-SOUVILLE parti du Havre le 21. pour Amsterdam.

FORT-LAMY parti du Havre le 21, pour la C.O.A.

KOBAD passé Gibraltar le 21, ablant de Dunkerque à Marseille.

LAF.4YETTE parti de New-York le 21 mars.

MEDEA passé à Gibraltar le 21. allant de Diégo-Suarez au Havre.

SENNEVILLE arrivé à Mlddle».brough je 21. de Bône.

TIBERIADE parti de Bône le 22, p. Beyrouth.

TURIA arrivé à Marseille le 22, de Las-Pnlmas.

VILLE-DE-BEYROUTH arrivé à Sue* le 22 mars.

WISCONSIN parti du Havre le 22, pour Anvers.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 22 mars

A CASABLANCA-RADIO

Oued-Fès. Alsfna, Koutoubia, Lapevrade. Roxane. Alice Robert. Djenné, Chclla, Villc-de-Majunga, Charles-L.-D.. Cap-Gir.

A TANGER-RADIO

Saint,- Firmin, Roxane. Sêhtrasade, Oued-Fès. Alsina, P.-L.-M.-12. RobaQ, Médéa. Ville-de-Majunga, Lina-L.-D. A OUESSANT-RADIO

Saint-Louis. Saint-Enogat, Mousse-Le. Moyec. Claudius-Magnin. Frimaire, Fru^ tidor, Edimbourg. Lucie-Delmas, Omyhale, Kerpape, Graslin, Gascon. Mon.tauban, Surrille. Divatte. Washington, Château-Pavie, Rhuys, Michigan, SanPedro

NOUVELLES DES BANCS

SAiNT-PiERRE et Miquelom, 22 mars. Le voilier Zazpiakbat, signale EN pèche sur les bancs. Tout bien à bord. 9

Les chalutiers Mistral, Galerna, Tra.montana, Vendarat, Hispanta et EuskalErria. qui se trouvent sur les b&nca, signalent tout bien bord.

Saint-Pierre-et-Miquelon. 22 mars. Les navires Jcan-Bart et Zaspiakbat signalent par radio « En pèche sur le» bancs de Terre-Neuve. Tout blen a> bord ».

RETOUR DE PECHE

Camaret. le 21 mars. Deux dundees viennent de rentrer des côtes portugaises la Scabieuse, aptron Corner, rapportant d el300 à 140T kilos de lan.goustes, et le Smiles. patron Vigoureux, rapportant environ 1100 kilos.

RENSEIGNEMENTS M1LITA1BS8

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LES AVENTURES

DU PROFESSEUR

NIMBUS

Une situation

vite tranchée


DIVISION NATIONALE

Les Leaders Lillois tenus en échec à Fives Le Racing ayant battu le Red Star, et Strasbourg

triomphant d'Excelsior, rejoignent Liile en tête du

classement. Le Stade Rennais battu à Sochaux.

DIVISION INTERRÉGIONALE

Roubaisrens et Rouennais restent sur leurs positions Les Caennais triomphent à Amiens. Difficile victoire

des Lensois sur les Troyens. L'U. S. Bou ogne en

déroute à St-Etienne. Charleville battu à Dunkerque.

Division nationaie

A Sxhanx, les Rennais, courageux, sont dominés en tactique

Sochawx. 22 mars. Peu heureux à Sochaux. les Joueurs rennais sont revenus avec une défaite pour honorable qu'elle fût, occasionne quand même la perte de deux points.

A Sochaux, on voulut innover et l'on constitua une aile Duhart-Courtois. Cet assemblage eut un rendement assez heureux. tandis que Slmonyi. au centre, laissait à désirer. Plus tard. Courtois reprit son poste à l'avant-centre. tandis que Duhart. claqué, disparaissait au Jeu. A quatre avants, les Sochallens furent beaucoup plus dangereux qu'en première mi-temps. Belko. pris souvent de vitesse, réussit quelques centres précis La ligne de demis fit un excellent match et Szabo fut un constructeur avisé. La défense fut excellente et ne commit pas de faute.

Les Rennais firent une partie courageuse. mais ils furent dominés en tactique. Bambridee et Rose se montrèrent les meilleurs défenseurs. Les demi-ailes Gardet et Jean Laurent furent faibles. Braiin fit, par contre, un beau match.

BARLEMAN

qui fut le meüteur Rennais

à Sochaux.

Deux joueurs ressortirent de l'attaque bretonne. Barleman fut le meilleur intérieur, mais Le Guerrier. par ses feIntes et ses centres précis, s'avéra lui aussi dangereux attaquant. Par contre, Chauvel et Lbpez furent faibles. Wolweiler ne joua bien qu'en première mltemps. n'osant toujours pas se lancer dans la bataille.

La partie

Le début fut assez partagé tantôt les uns. tantôt les autres viennent rendre visite au gardien de but opposé. Puis lés actions de Sochaux s'harmonisent et les Francs-Comtois dominent.

A la 12' minute. Courtois sert Duhart qui lance Slmonyi. Ce dernier shoote en hauteur. Bambridge est battu. Sochaux, 1 Rennes, 0.

Duhart se signale par la finesse de •on Jeu. Il faut toute l'habileté de Rosé pour détourner le danger. Lehmann sert Abegglen qui place un shot en coin, que Bambridge détourne en corner. Les Bretons répliquent et Gougaln vient suppléer a Wagner & terre et sauve ses buts. Rennes domine. Puis Sochaux prend l'avantage sans plus de succès. Aucun shoot digne d'être noté n'est enregistré.

Les Bretons refoulent les Francs-Comtoit sur leurs buts. Un beau tir de Barlemann est stoppé par Wagner, et la mi-temps arrive. Sochaux ayant toujours son but d'avance.

Après la pause. Il arrive malheur à Duhart. L'inter droit, alors que son club attaquait, tombait et se retirait du terrain. Courtois passe avant centre. Les Rennais bénéficient d'un corner; Lopez le tire et Wagner détourne du poing la balle dangereuse. Un centre de Belko est fort dangereux, mais personne n'est la pour reprendre le ballon. Un Instant plus tard. Courtois sert Belko. Bambridge se précipite et repousse la balle de la poitrine, tandis que Pleyer dégage définitivement.

Les Rennais sont malmenés. Un centre de Belko va être réussi par Courtois. lorsque le goal rennais quitte ses buts et tombe sur la balle. Les Francs-Comtois redoublent d'efforts et Abbeglen lance Courtois. Mais Bambridge. plus rapide, surgit et dégage du pied. n y a 23 minutes que le match a repris. Belko, bien lancé, centre. Bambridge sort, mais Courtois évite le goil et marque un Joli but. Sochaux. 2: Rennes. 0.

Une réaction rennaise se dessine, puis un shoot de Barlemann. que Wagner stoppe remarquablement. Puis Abbeglen fait une tête et manque le but de ifi. Les Sochaliens dominent outrance, Les Rennals traversent une passe critique. Cependant rien ne sera plus marqué avant la An 0 Mulhouse est tenu en échec par les Antibois

Mulhouse, le 22 mars. La partie est tout de suite rapide. La marque est ouverte à la 15- minute par Planques pour Antibes. Un quart d'heure plus taru. Mulhouse égalise par son avantrentre Flelgel. Mauvaise mi-temps des Mulhousiens qui se .'lissèrent Imposer le Jeu aérien des visiteurs. A la mltemps Mulhouse. 1: Antibes. 1

Mulhouse marque un deuxième but par Wmsellck a la cinquième minute. Quoique jouant à 10. :es Antibois égalisent quelques minutes avant la fin par Fecchino.

Finalement Mulhouse et Antibes. 3 a 3. 0 La publicité de a L'Onest-Erlalr n est la ̃nolnt ebére parce que la plus productive.

Alès, dominé nettement,

se fait battre à Marseille

MARSEILLE, le 22 mars. Moins heureux devant les Marseillais Que devant Sochaux. Aies a perdu le match, après avoir dominé nettement. La partie s'anime à la suite de deux irrégularités de Aoued que l'arbitre sanctionne. Grâce à l'impulsion de Somlal et profitant du vent. Aies attaque souvent et un shoot de Padron passe de peu à côté. Le Jeu est décousu. On procède par de grands coups de pied.

Nous notons encore une belle attaque de Zatellt que Kohut termine par un shoot puissant que Cabannes pare magistralement. Marseille domine un moment, mais ses avants sont trop personnels.

Pourtant Aies se réveille grâce surtout à Padron et à Somlai qui se dépensent sans compter. Un peu avant la mi-temps. Marseille manquera un but par suite de la trop grande personnalité d'Alcazar. A la mi-temps Marseille 0. Aies 0.

L'ataque méridionale a retrouvé une partie de sm mordant et finalement de 26 mètres, Kohut expédie un bolide qui pé ,être sous la barre. Marseille 1 Aies 0.

Marseille domine nettement. Sur une longue balle à suivre. Cabanes sort de ses buts, s'accroche avec Petit et Zermam marque ur, deuxième but pour Marseille.

Finalement Marseille bat Aies par 2 buts à 0 0 Les Lillois tenus en échec

par les Fivois

Fives. 22 mars. Les Lillois n'ont pu réussir à conserver la tête et n'ayant obtenu que le match nul. les Lillois sont rattrapes par le Racina et Strasbourg. LA PARTIE

Fives gagne le toss et prend l'avantage du vent. La première attaque dangereuse vient par Lauer, mais Desfossé saute et dégage. Une belle percée de Winter est arrêtée par Cernlckl, puis Decottignies off-slde annule une belle descente lilloise. Blaot place un magnifique shoot Que Dalhelmer stoppe. Puis le centre-avant lillois se blesse au pied et boite. Corner pour Fives que Desfossé détourne du poing. Nouveau corner pour Fives cette fois. C'est Volante qui dégage. Les Lillois bien que Jouant contre le vent pratiquent avec plus de sûreté tandis que leurs adversaires pratiquent par échappées.

La partie est serrée, les Joueurs se marquent impitoyablement. A la mitemps. Fives, 0, Lille 0.

La deuxième mi-temps est calme au début et les Olympiens sont maladroits, mais peu à peu les Lillois font un tra-

DALHEIMER

le goal fivois.

vall excellent et deux fois de suite le gardien est en danger. Mais Il s'en tire bien. Puis Fives domine à son tour mais ses avants manquent de perçant et Jean Lauer en particulier est tellement petit qu'il ne peut rien faire aux côtés de Beaucourt et Van Dooren, beaucoup plus grands que lui A la vingt-deuxième minute. Lille obtient un coup-franc k 40 métres. Cahour le botte et Dalhelmer, venu trop tôt vers la balle, est battu avec aisance par Bigot. ]Dès lors Fives domine de nouveau. A plusieurs reprises. Desfossés est deux doigts d'être battu mais Joue d'une façon parfaite et effectue des arrêts impeccables.

A la 33' minute pourtant, sur touche de Kuzbac, le gardien lillois est battu. Le Jeu reste équilibré maintenant et Il est probable Que le score ne sera pas modifié. Il reste quelques minutes & jouer. Les hommes se marquent de prés et le coup de sifflet retentit sur un résultat nul 1 but 1.

Finalement Fives et Lille. 1 1. Le Racing, mené à la mi-temps, triomphe finalement du Red-Star par 4 bats à 1

PARIS, 22 mars. Le match entre les Parisiens du Red Star et ceux du Racine s'est terminé & l'avantage des Raclngmen qui. menés en première mitemps, rétablirent si bien la situation qu'ils obtinrent la victoire par 4 buts à 1.

Le Racing a procédé à trois remplacements l'amateur Raymond Couard à la place de Diagne. Ozenne à la place de Mercier et Boue a la place de Roger Couard; tandis que le Red Star présente la même formation qui joua dimanche dernier contre Strasbourg. Le Racine engage. mais joue avec le vent dans le nez. Les deux équipes attaquent alternativement. On- enregistre de belles Interventions de J'arrière Dupuls, du Racing. sur offensives de O'Neill, puis un bolide de Veinante que Acht pare en plongeant. Pour ne pas être en reste. Sas mène deux bonnes attaques qui échouent. L'avantage est partagé Hiden et Acht interviennent tout à tour et ce dernier, téméraire dans ses arrêts, se fait blesser par Bohe en lui plongeant dans les jambes. Il peut cependant reprendre sa place. Peu

LES RÉSULTATS ET CLASSEMENTS DIVISION NATIONALE

A FIVES. S. C. Fives et 01. Lillois 1 à 1. A PARI3 Racing Club de Paris bat Red Star 4 à 1.

A SETE. Le match F. C. Sète Valenciennes a été remis. A MARSEILLE. Ol. Marseille bat Ol. d'Alès. par Z à 0.

A CANNES. A. S. Cannes bat Metz, par Z à 1.

A MULHOUSE. F. C. Mulhouse et F. C. Antibes 2 à Z. A STRASBOURG. R. C. Strasbourg bat Excelsior 1 à 0.

A SOCHAUX. F. C. Sochaux bat Stade Rennais 2 â 0.

J. G. N. P. P« BUTS

P. C.

1. R. C. Strasbourg Il 14 2 à 30 55 26 2. Olympique Lillois 21 13 4 4 30 47 22 3. Racing-Club de Paris 21 14 2 à 30 64 36 4. F. C. Sochaux 21 10 8 a 28 63 21 5 Exrelsior-R.-Tourcoinf 21 11 3 7 25 50 36 6. S. C. Fives 21 11 3 7 25 36 23 7Olympique de Marseille 21 11 3 7 25 47 38 8. A. S. Cannes 21 12 2 8 24 37 32 9 F. C. Sète 19 9 3 7 21 31 27 10. C. S. Metz 21 9 2 10 20 38 42 11. Stade Rennais 21 7 3 11 17 26 51 1Ï. A. S. Valenciennes 20 7 1 12 15 46 65 13 F. C. Antibes 21 5 4 12 14 32 56 14 F. C. Mulhouse 21 4 3 14 il 33 73 15. Olympique d'Alèe 21 2 5 14 9 22 54 16. Red Star Olympique 20 3 2 15 8 25 49

DIVISION INTERRÉGIONALE

A CALAIS. F. C. Rouen bat R. C. Calais, par 2 à 0.

A ROUBAIX. R. C. Roubaix bat O. G, C. Nice, par 5 à 1.

A SAINT-ETIENNE. A. S. St-Etienne bat U. S. Boulogne, par 6 à 0. A AMIENS. S. M. Caennais bat Amiens A. C., par 3 à L

A PARIS. TA. Paris et A. S. Villeurbanne, 0 à 0.

A REIMS. Stade de Reims bat F. C Nancy, par 2 à 1.

A DUNKSRQUE. Ol. Dunkerque bat Charleville 2 à 1.

A LENS. R. C. Lens bat A. S. Troyes 1 à 0

J. G. N. P. P» BUTS

P. C.

1. R. C. Roubaix 24 20 1 3 41 79 30 2. F. C. Rouen 23 19 2 2 40 87 19 3. A. S. St-Etienne 24 17 3 4 37 62 32 4. Amiens A. C 24 14 3 7 31 59 40 5. R. C. Calais 24 13 4 7 30 62 35 6. R. C. Lens 23 11 8 4 30 46 24 7. S. M. Caennais 21 11 4 7 26 43 32 8 Stade de Reims 24 12 2 10 26 51 49 9. C. A. Paris 23 9 5 9 23 34 41 10. S. O. Montpellier 24 8 5 11 21 34 37 11. 0. G. C. Nice 23 8 4 11 20 30 44 12. A. C. Troyes 24 1 3 13 19 49 51 13. 01. Lyon Villeurbanne ..23 S 5 13 15 38 63 14. Havre A. C. 24 5 5 14 15 35 67 15. U. S. Boulogne 24 6 3 15 15 38 72 16. Olympique Dunkerque 24 6 3 15 15 28 50 17. F. C. O. Charleville 23 4 5 14 13 34 51 18. F. C. Nancy 24 2 3 19 7 19 91

après, c'est Sas qui est touché. Le jeu est pourtant très correct et M. Merckx tient bien les équipes en main. Bien que jouant à 10, le Red Star fait toujours jeu égal, mais le football pratiO'tit est mou. Sas, dûment frictionné inssé. revient en jeu, mais c'est à ̃ droite qu'il joue et en bottant. Co'ip franc & 30 mètres contre le Racing. Chantrel le botte vers le but et c'est l'occasion pour Hlden de fournir un bel arrêt.

Une reprise de volée par O'Neill passe au-dessus. Les attaques sont plus vives et plus énergiques dans les deux camps, mais le Jeu reste d'une facture médiocre et après que Veinante eut manqué une belle occasion en shootant à côté, la mi-temps survient sans Qu'au- cun but ait été marqué.

Dés la reprise, c'est une attaque du Red-Star qui échoue sur un shoot mal dirigé de O'Neill. Ce n'est que partie

JORDAN

du Racing.

remise car sur une attaque de la gau- che du Red-Star. O'Neill évite Couard et Jordan et bat Hiden de prés. Red-Star. 1. Racing, 0.

Du coup, le Racing se réveille. Il s'en faut de peu qu'il n'égalise, Veinante mettant à côté et Bohé au-dessus. Ozenne et Bohé permutent. Le Racing domine territorialement mais la défense du Red Star se masse devant ses buts. Corner contre le Red Star. Veinante le donne bien et Bohé profite d'un cafouillage pour égaliser.

Racing et Red Star, l à 1.

Maintenant le Racing domine franchement. Un centre de Mathé est tranemis par Delfour Il Kennedy, démarqué. Racing. 2. Red-Star. 1.

La réaction du Red Star est vive. Hiden arrête péniblement un shoot- de Segaux et la phase se termine par un corner sans résultat.

Le ballon revient cependant devant Hiden qui se tire magnifiquement d'un

duel avec Segaux et Lorentz. Les Joueurs manifestent quelque fatigue. Un loupé de Morel permet à Ozenne, seul devant Acht, de marquer un troisième but. Encore un louppé de Morel. Ozenne va marquer quand Acht sort au devant de la balle et Ozenne reste étendu sur le terrain. Il reprend sa place peu après Un centre de Mathé est repris de la main par un redstarman. C'est un penalty que Kennedy transforme imparablement.

Racing. 4. Red Star, 1.

Encore quelques attaques de part et d'autre et c'est la fin le Racing gagne le derby parisien en battant le Red Star par 4 1. 0 Les Strasbourgeois jouant mieux ont mérité la victoire

STRASBOURG. le 22 mars. L'absence de Kalmar, le demi-centre habituel des Nordistes. a peut-être Influé sur le moral de l'équipe. Mais en tout état de cause les Strasbourgeois jouant mieux ont mérité la victoire. Les offensives Strasbourgeoises marquent plus de netteté. Les shoots au goal de Keller ou de Rohr sont plus dangereux. A Roubaix les offensives si elles sont pénétrantes manquent toutefois de fini. Fructuoso et Rodriguez ne jouent pas plus fort au but.

Après une demi-heure de Jeu Strasbourg domine plus franchement. Mais les défenseurs nordistes par leur activité et leur Judicieuse Intervention rendent Infructueuses les actions Alsaciennes. Dans les dernières 5 minutes. Excelsior joue à 10, Drouwers s'étant blessé lui-même. A la mi-temps Strasbourg 0, Roubaix 0.

Dèi la reprise. Strasbourg fonce et Gonzalès doit cueillir un shoot de Rohr. Un corner et Hoffmann ne parvient pas à marquer. Toute l'attaque de Stresbourg est à présent devant les buts Nordistes, et un bolide de Keller met la défense Roubaislenne en difficulté. La réaction Nordiste voit Hodrlguez tirer à côté du poteau droit. Strasbourg domine largement. C'est encore Fritz Keller qui tire au but; Rohr shoote de la tête et Gonzalez doit concéder un nouveau corner à Rohr. Malgré tout le courage dont fonz preuve les avants de Strasbourg encouragés par leur public, ils sont poursuivis par la malcnance. Avant la fin. Ile doivent même concéder un cornet qui leur donne bien chaud. Enfin, le bonheur leur sourit. A la suite d'un corner, l'inter Helsserer reprend de la tête et parvient à marquer dans la dernière minute de Jeu.

Finalement Strasbourg bat Excelsior par 1 bu: à 0. 0 Du joli jeu à Cannes

où les Messins succombent de justesse

Cahhes, 22 mars Ce match fut un des plus Jolis joués aux Hespérides. Les équipes s'appliquèrent à confectionner du Joh Jeu Le public agréablement surpris né ménage pas ses encouragement*. L4 match qui débute t

BARDOT

de l'A. S. de Cannes.

15 h. 45 est engagé avec rapidité. Metz domine la défense cannoise qui doit concéder deux corners sur passe de Vanscaelenghem un shoot formidable est bien paré par Vandini. A la quarantième minute. Kovacs sert Bardot qui très Intelligemment passe à Franceschettl et c'est un but imparable. Cannes 1 Metz 0.

Le jeu est toujours joli et à la mitemps la marque reste Inchangée. Après le repos Metz reprend l'avantage et égalise, puis en fin de match c'est au tour des Cannois de reprendre le dessus et d'obtenir le but vainqueur. DIVISION INTERRÉGIONALE Les Rouennais victorieux

à Calais

Calais, 22 mars. Le début est tout à l'avantage de Calais qui multiplie les attaques. Mais la sûreté de la défense rouennaise fait échouer toutes les offensives des locaux. Sur une descente de la ligne rouennaise, une phase assez con- fuse se produit devant les buts de Ca- lais. Durspeck place la balle dans les filets calaisiens. On le croyait hors Jeu et l'arbitre semble hésiter, mais Il accorde le but. Rouen, 1 but- Calais 0. La partie s'équilibre ensuite; a la mitemps, Rouen, 1 but; Calais, 0. Dés la reprise. Calais prend l'avantage, et deux de ses essais échouent de peu à côté. Bessero qui a gagné ce match, se distingue à nouvea". L'arbitre, M. Van de Putte. a des décisions malheureuses, et le public manifeste son mécontentement.

A la trente-cinquième minute, sur une nouvelle offensive de Nicolas, Lhermlnié place la balle dans les filets. Dans les dernières minutes, Calais se reprend. mais ne peut traduire son avantage. 0 Nette supériorité des Stéphanois sur Boulogne

Saint-Etienne, le 22 mars. SaintEtienne a l'avantage dés le début; Langilller tire un corner dans les mains du portier visiteur. Un corner pour Boulogne est beaucoup plus dangereux pour lea Stéphanois, mais Gulllard dégage son camp. Tax, d'un shoot à ras-de-terre ouvre la marque pour Saint-Etienne à la 23' minute du Jeu.

Peu après, Langllller tire un corner: Favier. croyant sauver du poing, envole le, balle dans sa cage. Aussitôt après, Guillard dégagent son camp, marque. La balle, en effet. poussée par le vent, vu échouer dans la cage d'en face. A la mi-temps Saint-Etienne. 3: Boulogne. 0.

Après la pause, la supériorité des Stéphanols sera la même et Ils obtiendront trois nouveaux buts. 0 Havrais et Montpelliérains dos à dos

Le Havre, le 22 mars. Après une demi-heure de jeu en faveur des locaux, Bonett centre sur Ebner. et l'avantcentre montpelliérin d'un beau shoot retourné, ouvre le score. Les visiteurs, Jusqu'à la mi-temps, inquiètent fréquemment la défense havraise qui écarte cependant le danger. A la mi-temps, Montpellier, 1; Le Havre, 0.

Après le repos, les Havrais se montreront les meilleurs et obtiendront l'égalité grâce à une balle du centre reprise par Pavant-centre. 0 Par un but à rien,

les Lensois battent Troyes Lens, le 22 mars. Le terrain dur gêne considérablement le Jeu. Les loatax ne peuvent construire convenablement, alors que leurs adversaires, par longs services aux ailes, mettent en danger la défense Lensoise. Les essais au but sont rares. Lens obtient deux corners successifs, mais sans résultat. Troyes se dégage et la mi-temps arrive sans que le score soit ouvert.

Après le repos. Lens paraît bien décidé. Les Troyens, plus rapides sur la balle. réussissent & tenir les Nordistes en échec Pourtant, les locaux remontent et obtiennent un penalty qui est transformé. Lens domine et la fin survient sans changement.

Finalement, Lens bat Troyes par 1 à 0. 0 Les Rémois, supérieurs,

battent les Nancéiens

REIMS, le 22 mers. Reims présente une équipe sérieusement transformée. Elle manifestera une oelle supériorité sors toutefois réussir à conclure. Les Nancéena doivent se défendre aprement et ce n'est qu'à la 400 minute

qu? Reims marque le premier but par l'intermédiaire de Jack. A la mi-temps Reims. 1; Nancy, 0.

Peu après la reprise. Nancy égalisa sur échappée. Mais Relms reprend la direction du jeu et inquiète sérieusement la défense adverse. Ce n'est que dix secondes avant la fin que Reims marque le but vainqueur.

Finalement, Reims oat Nancy par 0 2 Les Niçois écrasés à Roubaix Roubaix. 22 mars. Les premières vingt minutes sont à l'avantage des Roubalsiens, qui s'installent plutôt chez l'adversaire, qui lui se dégage à chaque coup et attaque chaque fois qu'il peut. A la 19' minute. sur un shoot dans un angle très réduit. Kalmar ouvre le score. 13 minutes plus tard, sur un Joli centre de Cottln Kalmar joue de la tête en coin c'est un numéro deux.

Roubaix conserve l'initiative des attaques. A la mi-temps Roubaix, 3; Nice, 0.

LA 2' MI.TEMPS

A la reprise, une très belle action de Deviin et Nicol aboutit à un troisième but pour Roubaix. Nicol ajoute encore un quatrième but un peu plus tard. Les locaux ralentissent un peu leur action. Béraudo. après un bel effort personnel, sauve l'honneur pour les Niçois Quel. ques minutes plus tard, Nicol réalise le cinquième point des Roubaislens. Finalement, Roubaix bat Nice par S buts à 1. 0

Charleville a joué mollement devant Dunkerque

DuNxERQuE, 22 mars. Après avoir battu les Roubaisiens, leaders du championnat, les joueurs de Charleville. moins heureux aujourd'hui, ont été défaits par les Maritimes de Dunkerque après une partie jouée assez mollement. Le premier quart d'heure est dans l'ensemble assez égal, la balle étant le plus souvent au centre du terrain. A la 21' minute, sur une descente rapide, le centre avant ardennais place la balte dans le coin droit des filets, balle que Glanellonni aurait dû normalement stopper. Le capitaine local stimule ses hommes qui alors mènent les opérations pendant une bonne dizaine de minutes, mais sans cependant pou- voir marquer.

A la mi-temps Charleville, 1; Dunkerque, 0.

A la reprise, Dunkerque a interverti la position de ses avants. A la 54' minute. sur une phase ayant Bellunza à son origine, le keeper Carolopolltaia reçoit et bloque mal la sphère. Hoggan capte de la poitrine et traduit à bout portant. Chnrlevllle. 1; Dunkerque. 1. On joue maintenant de la façon 16 plus heurtée, voire brutale. La convie» tion des demi-finalistes de la Coupe semble être restée au vestiaire. Aussa les locaux en profitent-ils pour traduira à la 78' minute par Gulllon.

Le résultat en reste là. MATCHES INTERNATIONAUX

L'Autriche et la Tchécoslovaquie font match nul 1 but à 1.

Les joueurs de Montevideo réembarquent à destination

de l'Uruguay

PARIS. 22 mars. M. Lepkowskl, organisateur de la tournée européenne de l'équipe combinée le Montevideo, au titre de représentant de M. Barrère. président du Club River Plate de Montevideo, a déclaré que. d'accord avec M. le docteur Mane. ministre de l'Uruguay à Paris, l'équipe sud-américaine partirait dés ce soir pour Bordeaux et réembarqueralt demain même pour l'Uruguay à bord du Formosa.

Championnat de Normandie A CHERBOURG

STELLA CHERBOURG BAT

C. S. HONFLEURAIS PAR S A 1

RESULTATS DIVERS

A QUEVILLY

U. S. Quevillalse bat Stade Havrala par 1 a 0.

A FECAMP

U. S. Fécampoise et Olympique Bas> Normand font match nul, 1 à 1.

A SAINT-AUBIN

C. A. Saint-Aubinois bat F. C. Dieppois par 2 à 1.

La dernière place revient à l'O.B.N. qui disputera le barrage contre le chanv pion de Normandie de 1" division. CHAMPIONNAT "1

DE BASSE-NORMANDIE A CARENTAN

U. S. La Ferté-Macé bat C. S. Caren.tanais par 3 a 2. en finale. 34 A CAEN, U. S. NORMANDE (1)

BAT S. M. CAENNAIS (amat.) 4 A 1 A CARENTAN

LA JEUNESSE FERTOISE

L'EMPORTE SUR LE

C. S. CARENTANAIS PAR 3 A 3

A Carentan

JEUNESSE FERTOISE (1)

bat C. S. C. (1) par 3 buts i 2

L'Uuot-Eclalr pubhe chaque tout dea


LE CHAMPIONNAT DES AMATEURS DE L'OUEST Le F. C. Lorientais en déroute à Laval

et le Stade Quimpérois battu par Lorient-Sports Les Brestois victorieux à Angers. Les Wlorlaisiens battus à La Baule Les Briochins tenus en échec par les Douarnenistes

En somme, une journée de surprises. à la duite de laquelle Brest consolide sa position et peut espérer enlever le titre

A La Baule

U. S. Bauloise bat Stade Morlaisien par 3 à zéro

La Baule, le 22 mars. C'est une nouvelle et brillante victoire Que nos Coqs Baulois ont inscrit a leur palmarès. Le match qui fut joue a une allure Invraisemblable donna lieu a des renversements de jeu continuels Mais tan- dis que la défense locale ou brille d'un vif éclat F. Saveyroux ne commettait aucune faute. celle d'en face constamment harcelée par les deux rapides ailiers Parlier et J. Saveyroux s'affolait souvent. Sur la physionomie de ce match on peut dire sans crainte qu avec ses deux extrêmes les Baulots possedent les deux meilleurs hommes du district ce poste, Ils lurent hier encore les artlsans indiscuté oies de la victoire

La partie débute a 14 n. 40. Morlalx est au complet. A La Baule manque les deux intérieurs Vannier et Guilbert remplacés par Tarricq et Barille. On note un premier essai de Pleva. puis les visiteurs s'assurent un avantage territorial assez net. C'est à leur tour d'essayer le but. Puis Pleva lait une main qui met Hascoet en danger. Sur centreshoot de J. Saveyroux. le goal Morlaisien bloque imparfaitement. Tarricq reprend mais shoot dans le poteau, finalement Parlier rabattu place un bolide a bout portant. Il y a 6 minutes de jeu. Morlaix loin de se décourager active l'allure. L'inter gauche place un shoot puissant que Manara stoppe bien. Les visiteurs pratiquent un beau jeu de tête et leurs passes sont précises, mais trop latérales et ne gagnent pas de terrain. Maintenant Morlaix domine nettement. H. Eon est blessé et sort un moment. Un superbe centre de Par- lier n'est pas repris. Manara IL son tour doit s'employer sur un beau tir de Leroux et un de l'inter-droit. Les Baulois mènent de dangereuses contreattaques par les ailes. Sur un nouveau centre de Parlier. Tarricq manque de conclure. Enfin la mi-temps est sifflée sur le score de 1 à 0 pour les Baulois. Les visiteurs jouent avec le vent maintenant et de suite Manara doit parer un shoot très dur du centre avant adverse. Enfin Parlier échappe et ajuste un centre, malheureusement pas repris. Un autre but tout fait est loupé par les locaux. F. Saveyroux a des arrêts plendides aidé de son compère Eon. Il écœure littéralement l'attaque adverse. La partie redevient très égale et Pleva. puis Tarricq lancés dans le trou manquent d'augmenter le score. Puis les Morlalsiens monopolisent encore le ballon et le souple Manara doit faire état de son brio.

La Baule réagit cependant et l'arriére gauche visiteur arrête de la main sous les yeux complaisants de l'arbitre. Tout à coup. sur un loupé d'Hascouet qui contrôle mal un shoot de Pleva. Il se produit un cafouillage Parlier surgit et marque un deuxième but. U. S. B. 2. S. M 0.

Le ressort est brisé IL Morlaix qui vraiment abuse des mains volontaires. Vivant un peu sur leur avance les locaux sont en danger sur un corner, mais les deux équipes qui se sont livrées à fond sont a bout et l'allure ralentit. Alors qu'on pente au score Inchangé. Tarricq •'̃chaDpe. transmet a Barillé qui lance J. Saveyroux. le centre de celui-ci arrive sur Pleva qui place sur la barre. •»•»,couet s'affole et Tarricq le bat pour une troisième fols.

Désormais il n'y a plus de réaction de part et d'autre et la fin est sifflée presque aussitôt.

Chez les vainqueurs les deux ailiers et la défense furent vraiment transcendants. le trio Intermédiaire courageux comme IL son habitudre. quand aux deux jeunes Inters. ils confirmèrent de belle façon les espoirs mis en eux. A Morlaix. l'arriére gauche, le demicentre et Leroux furent les plus en évidence. 0 A Saint-Brieuc

U. S. Douarnenez et Stade Briochin font match nul 1 à 1

BâiKT-BRictrc. le 22 mars. Nous avons raison de dire Que ce match était loin d'étre couru. Ce n'est pas sans mal en effet que les Briochins ont réussi le match nul et ce trois minutes seulement avant la fin. sur coup franc magnifiquement donne par Héligoin. Dans son ensemble. au point de vue technique, la partie fournie par les locaux fut loin des précédentes et l'intérêt de la rencontre ne résida somme toute, que dans l'indeclslon du résultat

Après une première mi-temps où Douarnenez. aide du vent. mena peut- être le p:us souvent la danse devant une équipe un peu désemparée mais qui eut cependant de dangereuses reactions, le second time fut beaucoup plus nettement. territorialement parlant, en faveur des locaux chez lesquels la mauvalse carburation empêcha la réussite Il est vrai aussi de dire que le goal Douarneniste Lequevel fut tout simple- ment merveilleux et ceci explique beaucoup cela A la mi-temps, le score était donc toujours vierge.

Le début du second time fut tout pour le Stade qui manque d'un rien d'ouvrir le acore sur une pression de Bod«>. Leguevel fut même un peu chanceux en l'occurence.

Maigre cet avantnge territorial, les Briochins, devant une défense impénetrable se révélèrent impuissants a marquer. Lune des dangereuses reactions des visiteurs devait être mieux recompensée. Un centre a ras de-terre de l'extrême-gauche ui avait réussi a se débarrasser de RêBcnt. permit, en effet. au centre avant, démarque, de donner l'avantage a son club a la 19' minute. Maigre de louables efforts, le plus souvent personnels, le Stade ne put qu'égaliser sur coup franc peu avant la Les meilleurs a Salnt-Brleuc furent H'iifroln. P. Bourhts. Cabella et Threl A Douarnenez Lenuêvel. lu deux arrlèrss Czriou et Kerveret. 0 La publicité de L'Ouest -Eclair n est ta ̃Mis* entre parce que la plus productif*.

DIVISION D'HONNEUR

A «NGERS. A. S. Bref toise bat S. C. Ouest, par 3 à 1.

A LAVAL. Stade Lavallois bat F. C. Lorientais, par 4 a 1.

A LORIENT. Lorient-Sports bat Stade Quimp -ois. par 2 à 0. A LA BAULE. U. S. La Baule bit Stade Morlaisien, par 3 a 0. A SAINT-BRIEUC. Stade Briochin et U. S Douarneniste 1 a 1.

J. G. N. P. P" BUTS

P. C.

1 F. C. Lorientais 16 10 2 4 38 46 26 2 Stade Lavallois 17 9 1 7 35 40 37 3 Stade Quimpérois 16 9 1 6 35 40 33 4. Stade Briochin 17 7 4 6 35 37 30 5 A. S. Brestoi-e 13 10 0 3 33 50 21 J U. S. Douarneniste 17 6 4 7 33 32 47 7. Lorient-Sports 15 5 à 5 30 34 35 8 Stade Morlaisien 16 5 4 7 30 38 45 9 U. S. La Baule 16 4 1 11 25 35 60 10 S. C. Ouest 17 3 2 12 25 Il 61

DIVISION DE PROMOTION

Groupe A

A BREST

Armoricaine bat U. S. 0 Brestoise et Relecquolse 3 à 0.

A GUILVINEC

U. S. Ouilvlnec et Stade Lesnevlen 2 à 2

A ST-POL-DE-LEON

3 a 1

A QUIMPERLE

U. S. Quimperlé bat Stade Léonard 3 à 0.

Groupe C

A RENNES

A. S. Cheminots Rennais bat Drapeau 2 a 1.

A SAINT-MALO

U. S. Servannalse bat U. S. du Mane 4 à 0.

Groupe B

A GUINGAMP

E. S. St-Brleuc bat En Avant 3 4 1. A PONTIVY

J. A. St-Servan bat Stade Pontlvyen 3 à 1.

A DINARD

Stade Dinannals bat Etoile Dinardalse 4 à 2.

Groupe D

A SAINT-NAZAIRE

Véloce Vannetals bat S. C. Nazalrien 5 à 0.

A ANCENIS

U. S. Basse-Indre bat R. C. Ancenlen 2 à 1. 4-5-6-7-8-9

A Laval,

Le Stade Lavallois remporte une belle victoire au détriment du Footbal-Club Lorientais par 4 buts à 1

'aval, le 22 mars Le match capital de la journée a eu le Stade JeanYvinec pour théâtre et le Football-Club Lorientais. candidat au titre de Champion de l'Ouest, a vu tous ses espoirs et ses projets s'écrouler en s'inclinant d'une façon indiscutable devant le Stade Lavallois qui fit, hier. un de ses meilleurs matches de la saison. Une petite pluie fine avait rendu le terrain glissant et la balle lourde, aussi les Lavallois eurent-ils, de ce côté, un premier avantage; le second avantage des Lavallois fut de mener, malgré un vent centraire. les 45 premières minutes a une cadence remarquable; enfin et surtout les « tango et noir s aul. pour une fois jouaient en bleu. furent toujours dangereux devant les buts Lorientais, alors que les o damiers donnèrent l'impression de ne pouvoir marquer Les visiteurs se faisaient des politesses devant les buts et leurs timides essais au buts de Monoré, ne mirent Jamais celui-ci en danger. Le score est peut-être un peu sévère pour les Lortentais, en raison de ce qu'un penalty leur fut Infligé: mais. sur l'ensemble de la partie, ils ne pouvaient ni ne méritaient gagner.

Les Lavallois marquèrent deux buts dans chaque partie du jeu. pendant que les Lorientais sauvaient l'honneur sur coup franc. Dés la première minute de la seconde mi-temps. le jeu fut sec. souvent brutal même. mais les seuls responsables en sont les Lonentais et plus particulièrement l'avant centre Rustuel qui donna le signal des hostilités en commettant de nombreuses irrégularités dangereuses; avec lui citons encore l'arriére Le Guyader qui fut brutctl au possible. Les Lorientais voulaient gagner à tout prix: ils n'étaient pas maitres d'eux et ceci peut être la cauee de leur mauvaise partie.

M. N!oche. d'Angers dirigea la partie, i ne commit pas de grosses fautes, mats manqua de fermeté, heureusement pour les deux Lorientais désignes plus haut. qui méritèrent dix fois leur exclusion. Les Lavallois sont d'abord dangereux puis Thepault essaie sa chance sans 1 sucrés et Février a du travail au bout d'un quart d'heure de jeu. Lefendre shoote fort au but. la balle arrive sur le pied de Le Page, qui la fait dévier hors de portée de Février.

Laval 1 but, Lorient 0.

Le Stade Lavallois est à nouveau dangereux. Ferrette manque une occasion, puis un autre lui est offerte par Diss;er et. cette fois. Février est bien battu. Il y a 27 minutes de jeu. Laval 2 buts Lorient 0

Au cours de cette première partie du 1 jeu. les Lavallois bénéficièrent de sept corners et les Lorlentais de deux et ceci tndinue bien la supériorité des locaux Dés la reprise, les Lorientais obtiennent un coup franc & 20 mètres et Monoré est battu par un tir impeccable Laval 2 buts, Lorient 1

Les Lorientais reprennent confiance. mais Ils jouent trop durement et Lependre. en position de shoot, est balance à quelques mètres des buts de Février. d'où penalty, transformé par Le Page L*val 3 buts. Lorient 1

Ceci n'a pas rour but de calmer les visiteurs qui s'énervent et causent des incidents heureusement vite termines Bientôt Legendre évite un croc en jambe et. *eui devant Février, inscrit le quatrtéme et dernier point Il s'en faut de peu que les Lavallols ne marquent encore et la fin est slfflee dans l'enthouslasme général pendant que les Lonentais, dépités, sont justement conspues pour leurs Incorrections 0 L'Uuett KclaU publie chaque tout du ̃ ANNONOES ULASSBKS paraissant hujKi U édition*

A Lorient, après une partie égale, le Lorient-Sports

bat le Stade Quimpérois par 2 à 0 Lorient, 22 mars. Battus par 2 buts à 1 lors du match aller à Quimper, les locaux du Lorient-Sports ont pris, cet après-midi. au Parc des Sports, leur revanche sur les Quimpérois.

Partie d'ensemble peu intéressante au cours de laquelle le cran et la ferme volonté de vaincre, les uns ont eu raison de la légère supériorité technique et aussi de la mollesse des autres. Les locaux ont donc renversés tous les pronostics qui faisaient des Quimpérois les vainqueurs certains.

Quimper au début de cette partie donne l'impression de pouvoir gagner le match assez facilement. Ses offensives en effet paraissent plus ordonnées particulièrement avec Leroux et Biger se montre excessivement dangereuse. Mais le subtil et puissant botteur qu'est Leroux ne pourra nue rarement olaré son bhoot bolide. Pricart. du LorleutSports. le surveillant étroitement. De nombreux coups-francs sont siffles de part et d'autre car le désir des locaux de prendre leur revanche n'est pas moins grand que celui des Quimpérois de conserver intactes leurs chances de finir en tête du classement. Et ces deux perspectives amènent fatalement quelques phases de jeu assez lrréguHères.

Ce n'est qu'à la 35* minute au cours desquelles les visiteurs s'étalent montres les plus dangereux que l'on note le premier but de.; locaux. A la suite d'une descente rapide de Lorient. Le Grevés, rabattu de l'aile gauche, shoote sec au but. Garrec. le portier visiteur. gêné par Philippe, bloque mal et Gay n'a aucune peine & pousser la balle dans les filets vides.

Lorient. 1. Quimper. 0.

Longs écnanges de part et d'autre. puis à la 40' mmute. Vergos. alors que non inquiété par l'attaque locale passe sec à son portier qui ne peut arrêter la balle et c'est le deuxième but. Lorient. 2. Quimper. 0.

Un peu avant le repos. Vergos concédera un corner qui ne donnera rien. La seconde partie du jeu n'aura rien de particulièrement intéressant à rete- nir si ce n'est que l'énervement de quelques joueurs, sera sanctionné par de nombreux coups-francs. Philippe. après une altercation avec Nicolas. quittera volontairement le terrain. 15 minutes avant la fin.

Par son manque d'ardeur. Quimper ne pourra sauver l'honneur alors que sans la maladresse de Nicolas les locaux eussent pu aeqraver la marque au détriement des Qulmpérois.

En résumé victoire méritée des locaux chez lesquels les meilleurs furent Le Bris. Pricart. Le Liboux. Le Grevés. A Quimper. belle partie de Philippe, Bi-Jon. Louarn et Leroux.

Signalons le parfait et Impartial arbitrer" de M. Flmon de Rennes.

En ouverture et en challenge de Basse-Bretonne. Lorient-Sports (réserves) bat Stade Qu'mpérots (réserves) par 2*1. 1. dont 1 sur penalty.

Arbitrage de M. Kervaant. 0 A Angers

Association Sportive Brestoise bat le Sporting Club de l'Ouest par 3 buts à 1

Angers. 22 mars Ce fut, dans l'ensemble, un match décevant enttt les deux équipes et, a aucun moment le football pratiqué ne dépassé une moyenne première série Devant tes Breatol- qui comprenaient quatre juniors !e SCO S>J> laissé aller pt ni* »»»ri* ""• pendant la dernière demi-heure Il était trop tard puisque a ce mo., m. Lit t menait par 3 a 0. Sans vouloir attrister l'échec des Angevins. il faut bien dire que. à part quatre hommes qui se dépensèrent vraiment. le reste ne sut reagir contre l'infortune qu: s'acharnait sur eux. Sauf dans les 3Q minutes der-

nières où on retrouva quelques éclairs de bonnes attaques au S.C.O., jamais les avants ue furent dangereux tant leurs shoots manquaient de force et ne précision sur un goal facl.r a oattre, mais qw, hier mis en connance, ae commit aucune faute Les Bresiois qu: comprenaient toute la valeur d'une vi:parvenir. Les Brestois dont le jeu fut honnête, sans plus, surent tout de meme mieux contrôler la Dalle, mieux sen servir et surtout avec beaucoup de rapidité tout ceci s'ajoutant a une vitesse supérieure a celle de leurs adversaires a une volonte constante, en tirent les justes vainqueurs. Au surplus a Brest on utilisa, quand Il le fallait, la defence a quatre, l'attaque a quatre, laissant au demi centre, qui fut le meilleur homme sur le terrain, le soin de faire la liaison et elle fut presque toujours heureuse, alors qu'en face, les demis étaient perdus, les avants pas soutenus et qu'un grand jour existait entre ces deux lignes offrant toute faculté a la riposte. Après la première mi-temps ou le S.C.O. avait été pris de vitesse, on pou- vait encore espérer, ses attaques en effet, avaient été prometteuses et ses joueurs ne donnaient aucun signe Je lassitude. L'incertitude du sport veillait et Gavel, maigre un bel arrêt, laissait la balle à la portée de Brest, une première fois et une deuxième on n'eut ras mieux présenté la balle a un adversaire. Dés lors. L'handicap existait, la victoire semblait acquise il. 40 minutes de la fin. Le retour offensif du S.C.O. arracha tout de même. après son premier et unique but. les enccuragements de l'assistance. Pendant le reste du temps, le S.C O. reprit l'avantage sur les Brestols qui lâchaient pied. sans pouvoir réussir un seul des buts faciles et bien amenés.

Des deux côtes. les avants furent tes points faibles, seuls, les demis et arriéres supportérent le poids de la partie. DIVISION DE PROMOTION A Dinard STADE DINANNAIS bat ETOILE DINARDAISE

par 4 buts à 2

DINARD le 22 mars. La partie débute très vite C'eit l'Etolle qui mené les opérations. Lebasnier et Busnel sont les premiers a tirer au but. Les locaux dominent manifestement. Dinan se sauve par les ailes, et Campion, dans un bel effort malgré l'opposition de Contard, bat Spaeter.

Les locaux sont toujours en territoire dinannais. Ils obtiennent un corner par Faouen. Forestier dégage au poing. Simon reprend et met de peu à côté. Dîna est encore pressé sur nouveau corner de Thiberge dégage après cafouillage. Le jeu est serré, mais cor- rect. L'arbitre est un peu débordé et sur faute oénigne de Thiuerge qui plaque Ceron déséquilibré, accorde un penalty a Dinan. forestier arrête le tir dé Leoaômer, mais l'arbitre lait recommencer: Campion très impulsif ayant manifeste. Et cette fois Simon shoote, et la balle passe sous Forestier. C'est l'égalité.

On note encore un superbe arrêt de Forestier durement chargé par Faouen. fuis l'Etoile concède une corner sur leauei Camplnn met légèrement vj-d»»sud. Dinan est toujours dominé et Meureux lait une partie superbe. Sur nouvelle échappée des rouges, Passemard centre et Autret prend Spaeter a contrepied. La mi-temps survient sur ce score de 2 il. 1.

Laine obtient un corner sur lequel Simon loupe de peu. La défense rouge est encore l'ouvrage. Les demis sont replies sur les arriéres, les Inters également. On ne voit que trois rouges a l'avant. Dmard n'arrive pas a mettre de l'ordre dans ses attaques, mais Campion profite d une balle que lui envoie Plusquellec, pour de 30 mètres, battre Spaeter qui a mal bloqué.

Nouvel essai de Laine, le seul avant Sur conrte-attaqus Busnel, le meilleur avant des rouges, shoote dans Spaeter qui ne peut bloquer; Passemard reprend et marque, 4 à 1.

L'Etoile attaque sans cesse. Les rouges sont débordés et le jeu devient ca- louilleux. Enfin le petit Laine réussit a s'infiltrer et vient de prés battre Fores- tier. Dinan ne module pas sa tactique de trois avants et ne réussit que rarement a prendre Cou tard et Saget en défaut Passemard obtient un corner; Autret met de peu au-dessus. Simon passe ailier droit, tente en vain de percer Busnc. place un beau shoot que Spaeter fait passer par-dessus la barre. Le corner ne donne rien. L'Etoile repart; Forestier arrête superbement un tir de Lebasnier A son tour, Spaeter es obligé C: renvoyer par-dessus une longue balle de Coureull. et ce sera peu après la fin d'une partie qui n'eut d'attrait que son ac.vite. 8-8 A GUINGAMP.

E. S. DE SAINT-BRIEUC (1)

BAT EN AVANT (11 PAR 3 A 1 GUINGAMP, le 22 mars. est devant une galerie reccru et par un temps magnifique que fut alsputee cette partie cap'taie pour En Avant: elle fut durement jouée par deux équipes également d<?à. reuses de gagner. En Avant a perdu le match et iei Guinga.npais ont été vaincu» poi meilleurs qu'eux.

A 14 h 40. M Rayer, te Rennes, appelie .es eux équipes ^ur le terrain. Pendant cette mi-temps, .es < olancs eurent 5 corners siffles contre eux; les « rouges. deux. Aucun but ne fut marrie dans les 45 premières minutes de jeu.

A la reprise, les Guln^ampals. plus fatigues que leurs adversaires, se laissélent manoeuvrer, Les c lianes » bénéficièrent d'un penalty a la 15" minute; shoote en force par Le Minous, il fut magnifiquement détourne en corner par Le Tortorec Gautier marque un but pour les « rouges • a :a 20' minute. apré* une jolie descente de la ligne d'avants Le Roux. extrême-droit des Stellistes. continuellement démarqué, 1 en profite et coup sur coup. envoie Le Bivic ramasser la oalle pu fond des filets Dan. les dernières minutes. Pinou passe et Le Mordelet sauve l'honneur. Remarqué a En Avant Le Bivic, Auffret. Boutin Le Gall et Br and. Chez les visiteurs Le Tortorec, Heuo, Gautier, samsou et Leroux.

A Pontivy J.-A. DE SAINT SEKVAN bat STADE PONTIVYEN

par 3 buts a 2

PONTIVY, le 22 mars Le Stade se devait de finir le championnat en beauté Il n'a pas su acquérir une victoire qui était a sa portée et a déçu une fois de plus, ses plus chauds partisans. Il faut a notre avis en chercher la cause dans un excès de combines exagérées des joueurs Stadlstes. Les courageux Servannals qui présentaient pourtant une équipe assez mixte surent par leur courage et leur bon esprit d'équipe infirmer les pronostics généralement formulés et enlevèrent grâce au brio de leur goal, le bénéfice d'une victoire acquise d'extrême justesse. Les noir et or dorainèrent pendant les trois-quarts de la Partie. mais ne surent pas mettre g profit une évidente supériorité territoriale grâce au manque de cohésion qui fit défaut dans toutes leurs lignes. A la mi-temps chaque équipe comptait un but à son actif, le résultat semblait tourner a l'avantage des locaux quand à la 20' minute, sur une belle échappée de l'ailier gauche servannals complètement démarqué, ce dernier marquera un but de belle facture. Peu de temps après l'ailler droit du même club imitant en cela l'exemple de son collègue de gauche trompera Mazure pou la troisième fois Piqués au vif les Stadistes forceront l'allure et acculeront Jusqu'à la fin du match les J. A. où Launay. bien que blesse. se défendit comme un lion mais ne pourra cependant empêcher malgré tout Leroy de marquer sur cafouillage un deuxième but.

L'arbitre sifflera la fin de ce match peu intéressant consacrant la victoire heureuse peut-être et malgré tout mé- ritoire des Servannais.

A Rennes

LES CHEMINOTS RENNAIS

REMPORTENT

UNE DIFFICILE VICTOIRE

SUR LE DRAPEAU DE FOUGÈRES par 2 buts à 1

RENNES, 22 mars. Cette rencontre disputée devant une faible galerie ne donna lieu à aucune émotion. Les Cheminots se montrèrent souvent plus menaçants sans cependant faire preuve d'une supériorité évidente. Si les avants avaient joué avec plus de sang-froid, la marque aurait certainement été augmentée en leur faveur, ce qui veut dire qu'ils ont mérité le gain de ce match bien que l'un des deux buts qu'ils ont marqué l'ait été sur un pénalty trop sévère. L'on eût préféré en effet que ce but fût la récompense d'une belle phase de jeu. Chez les locomotives se distinguèrent Jamet et Orain: leurs camarades n'ont pas démérité mais il serait bon qu'ils jouent, du moins certains, un peu moins dur. L'équipe du Drapeau s'est défendue courageusement mais les différentes lignes ne sont pas suffisamment soudées. Les arrières dégagent en puissance mais trop au, petit bonheur. Trois joueurs se sont particulièrement distingués Chemin, qui est l'âme de l'équipe et qui fut le meilleur des 22 Joueurs le petit ailler-droit Legros qui donna souvent du fil à retordre à ses adversaires et le goal Brétéché; leurs camarades firent une partie très honnête. L'arbitrage de M. Hervé fut bon dans l'ensemble, mais Il gagnerait à réprimer plus souvent les coups défendus. Avec un quart-d'heure de retord, M. Hervé donne le signal des hostilités. Le coup d'envoi échoit au Drapeau. mais les Cheminots se montrent de suite très agressifs. Orain s'empare du ballon, shoote très fort, ce qui donne l'occasion à Brétéché d'effectuer un 1 beau plongeon. La balle voyage d'un côté et d'autre. Ce sont cependant les « locomotives » 1ea plus dangereux. Enfin le Drapeau commence à s'organiser et effectue une Jolie descente la balle arrive à Legros qui se débarrasse de l'arrière adverse mais la balle va dehors. Au tour de Jamet de s'enfuir Il reçoit une balle de Séveno mais rate lamentablement c'est une occasion perdue. Nouvelle descente et le Drapeau doit concéder un corner qui ne donne rien.. Puis pendant quelques instants les équipiers de l'un et l'autre camp manquent la balle à tour de rôle. Enfin, sur une balle à suivre, Jamet part en trombe, réussit à reprendre presque sur la ligne de but. centre très bien et Orain qui se trouve à point nommé bat de très prés Brétéché. Il y a 20 minutes di> leu.

Cnomiaois, i. Drapeau. 0.

Les Cheminots se montrent toujours menaçants. On assiste a une série de grands coups de botte; le jeu n'est pas beau. Le Drapeau effectue une descente. Chemin qui a pris momentanément la place de son allier. centre très bien mais malheureusement personne n'est là pour reprendre. Coup-franc contre les Cheminots. Les deux équipes se font menaçantes à tour de rôle. Et voilà une splendide descente en dribblings des Fougerals plusieurs Cheminots sont passés, Chemin fait une passe en avant Julot. lequel gêné, repasse à Chemin et c'est le but. Cheminots. 1. Drapeau, 1.

Le Drapeau se fait de plus en plus pressant et Lngouge est obligé de mettre en corner. Un instant dominés, les Cheminots se reprennent mais gâchent de belles occasions. Une pression un peu plus forte de ces derniers amène la balle dans les 18 mètres de Fougères. et l'arbitre siffle un penalty qui bien botté est transformé en but.

Cheminots. 2. Drapeau, 1.

Et c'est sur ce score que la mi-temps est sifflée.

A la reprise. les c locomotives a sont de suite en «action et pendant longtemps domineront très fort. Sur centre de Jamet, le goal Fougerais affectue un arrêt très difficile. Puis les Cheminots concèdent deux corners. Toute cette seconde mi-temps. du moins les dernières minutes, verra les équipes prendre tour & tour l'avantage mais sans parvenir à s'imposer dangereusement et le score ne changera pas. T. J.

COUPE FOLLIARD A BANNALEC

Fleurs de Genêts il) bat A-S Ro*pordinoise par 4 a 2. 7 A Dinan U. S. LIFFKEENNE

bat A. S. SERVANNAISE

par 2 buts à 1

Diua», le 22 mars. Partie peu Intéressante par suite de manque de jeu des deux côtés. Quelques minutes a.ant la. mi-temps l'inter-àrott de S.Mnt-Serym parvint à percer la défense liflrepnne et, marque le premier but.

A la reprise Llffré egaliseia a la l.V minute. Peu de temps après lin terdroit de Llffré marque le second but et la fin arrive sans changement. 8-9 MATCHES AMICAUX

A Saint-Méloir WANDERERS (1) bat J.-A. DE St-SERVAN (1 B renf.)' par 6 buts à 3

Saint-Meloir, 22 mars. Les locaux se présentent dans leur formation habituelle. tandis qu'à la J. A. on note la présence de Lulu. Roussel, André, etc. tous équipiers premiers

D'entrée la J. A. se fait menaçante et obtient un juste penalty sur main flagrante de Tavas. Les locaux se re.prennent et à la ml-temps J. A., 1.: Wanderers. 2.

A la reprae, la J. A. au bout de 30 secondes. compte un nouveau but sur passe Judicieuse de l'arrière Mélorien. J. A.. 2: Wanderers. 2.

A partir de ce moment les locaux prennent la direction du jeu et réussissent a scorer quatre lois. tandis que les visiteurs obtiennent un troisième but sur faute du demi-gauche local. A St-Mélolr, les meilleurs furent le@ deux Théo. Le Glas, junior et senior, Collin et le goal.

A la J. A. Lulu et Roussel.

Bon arbitrage. t

CHAMPIONNAT DE FRANCE

A Sucy-cn-Bric U. A. I. bat A. Bourse par 5 buts a 3.

C. A. S. G bac T. H. Sucy par 1 but A la Croix de Berny Gclfers-CluB bat U. S. Métro par 2 buts à 0.

CHAMPIONNAT DE FRANCE SCOLAIRE

Les demi-finales

Ecole Sainte-Croix de Parla bat U. A. I. d'Angers par 6 à 1.

Ecole des Roches de Verneull-surAvre bat Lycée Carnet de Dijon par 7 à 0. 0 L'ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE

L'équipe de France féminine de hoo» key a été formée aujourd'hui à l'Issu» d'un match d'entraînement disputé à Saint-Cloud. Elle est composée ainsi But Defourneaux (St. Français); arriércs Roy (S. F. Duchesne (R. 0, F. demis Gibert (S. F. Monln (Lyon). Augoln i Orléans): avants Brassard (R. C. F.). Piron (S. P.), Mat»thews IR. C. F.). Breugnot (S. F.). Otrthondo (Bordeaux). Remplaçants Monteil (C. A. S. G.), Havard IR. C. F.). Douard. 0 LUTTE

LE CHAMPIONNAT DE FRANCS DE LUTTE GRECO-ROMAINE

PARIS, le 22 mars. Voici les résultats des championnats de lutte grécoromaine disputés cet après-midi 1» salle Japy.

Premier tour. Categorte 52 kttos Doogenbroot (Nord) bat Lefévre (Nofmandlel. en l' 44".

Bautas (Paris), bat Perrinaud (Limousin). en 2' 30".

Categorie 56 kilos Rossieu (Lorraine) bat Hollier (Picardie), en 50".

Duflos (Nord) bat Ellare (Côte 'Ba»"que). en 7' 38".

Catégorie 61 kilos Bayle (Côte d'Argent) bat A. Vitte (Picardie). en 2' 6". Poucet (Parts) bat Delfosse (Nord), en 13 58".

Cateaorte 66 kilos Mutha (Parts) bat L. Vitte (Picardie). en 6' 25".

Ossre (Nord) bat Houvllle (Côte Basque). aux points. en 20'.

Categorie 72 kilos Lubat (Côte d'Argent) bat Helfen (Normandie), en l' 27". Catégorie 79 kilos Jourlin (Paris) bat Unos (Côte d'Argent), aux points. en 20'.

Aurine (Auverzne) bat Vladimir (Lan» guedoc). en 6' 47".

L'ENFANT. La Doctoresse Montenort s'est penchée trente ans sur l'enfance. Pédagogue de génie, elle nous livre aujourd'hw le precieux résultat de ces recherches et de ses observations. Un volume franco contre mandat, 16 fr. 15.

LE MATCH ESPÉRANCE SAINT-H ËLIER-AVENIK SAINT-ETIENNE A RENNE:3. Une phase de cette partie qui se termina par la victoire de l'Espérance Saint-HéUer et sa qualification pour les demi-finales de eballenge Leblanc.


LES CHEMINOTS RENNAIS REMPORTENT AU MANS

POUR LA SECONDE FOIS LE CHALLENGE DE LA SARTHE

(Photo-cliché L'Ouest-Eclair ».)

Un instantané du match V. G. A. Baint-Maur- Cheminots du Mans.

LE MANS, 22 mars. Le Comité de Beauce et Maine mettait en compétition au stade des Cheminots un challenge offert par notre confrère la Sarthe. Cet objet d'art est revenu pour la seconde fois à la belle équipe des Cheminots Rennais, non sans une belle résistance en finale de l'équipe des Cheminots du Mana.

Huit équipes disputaient ce challenge. Les éliminatoires avalent lieu le matin. Voici les résultats

X" tour C. S. des Cheminots du Mans <3) bat Limoges E. C., par 25 points à 6; J. L. R. Sartholses (1) battent Vie au Grand Air de St-Maur (1). par 25 points à 19; Cheminots du Mans (1) battent V. G. Saint-Maur (2), par 33 points a 14; Cheminots Rennais battent J. S. Mancelles. 41 à 5.

Demi-finales Cheminots du Mans (11 battent Cheminots du Mans (2), par

forfait: Cheminots Rennais battent J. L. R. S&rtholses. par 23 à 9.

L'après-midi se disputa d'abord en lever de rideau un match entre les deux équipes battues en demi-finales. Le résultat a été le suivant Cheminots du Mans (2) battent J. L. R. Sarthoises Il par 37 à 24, après une partie très serrée. En finale les Cheminots Rennais eurent raison des Cheminots du Mans par 54 points à 36. Cette partie enthou- siasma les nombreux spectateurs. A la mi-temps, le score était de 22 à 17 en faveur des Rennais. Match également très serré avec un léger avantage aux paniers pour les vainqueurs. Gernigon. à Rennes, et Dubois, au Mans, se sont distingués particulièrement.

En partie amicale Limoges E C. battit V. G. Saint-Maur par 45 à 39, après prolongations.

Belle journée de propagande en faveur du basket-balL 4-9

(Photo-cliché c L'Ouest-Eclair m.)

Une phase du match qui opposait 1ea Cheminots Rennais aux J. S. Mancelles

LA S.A. MONTROUGE

EST CHAMPION DE PARIS Le S.C.P.O., champion de France, battu par la Sélection Parisienne Paris, 22 mars. La réunion organisée par le comité de Paris, au Stade Roland Garros, a eu un beau succès. contre la Sélection de Paris, formée de Joueurs qui n'attendaient que cette occasion pour s'Imposer, le S. C. P. 0.. champion de France, a connu la défaite par le score de 48 à 34. A la mitemps, la Sélection de Paris menait par 22 à 16.

Le clou de la réunion opposait la S. A. Montrouge à la J. S. P. Issy-lesMoulineaux pour le titre de champion de Paris. Deux belles équipes qui fournissent un jeu très ouvert.

Des les première phases, la S. A. Montrouge a un jeu plus lié et prend la direction des opérations sous la conduite de Hell. Après 10 minutes de jeu. la S. A. M. menait par 11 points à 7 et à la ml-temps par 23 à 11.

Dès la reprise, sans perdre son attrait, la partie reprend à l'avantagè d'Issy-les-Moulineaux et Ollvorel servi dans de bonnes conditions, ne reprend pas moins de 3 points pour son équipe. Gatrlo. centre d'Issy, se fait remplacer par Champion, lorsque la S. A. M. mène par 32 points à 20. Le manager de la S. A. Montrouge fait rentrer Nolln à la place d'Olivorel et le vieux Samiste marque un panier et un coup franc. La B. A. M. continue à dominer et gagne finalement par 46 à 23. Elle devient champion de Paris.

CHALLENGE LEBLANC

LES QUARTS DE FINALE

A BREST:

A. S Brestolu bat E. S. Kerbonne par 34 points à 26. 4-7-8-9 A Rennes

ESPERANCE SAINT-HELIER

bat AVENIR SAINT-ETIENNE

par se points à 11

RoofEs, le 22 mars L Espérance Saint-HélJer nous a présente ce matin une équipe rénovée. Pratiquant un bon basket. jouant avec coeur, cette équipe a dominé constamment la formation de Saint-Etienne qui manquait de moral et dont ses hommes semblaient s'accommoder assez mal de la pluie de la balle glissante, du terrain lourd. La défaite des hommes de Lorit est nette comme nette fut leur Infériorité dans le Jeu, car Ils subirent presque constamment la pression de Samt-Hélier dont le centre AUain et l'avant Dufy furent les meilleurs.

Au repos, Salnt-Héller menait par 18 points à 7, après avoir eu presque constamment l'avantage Au cours de la seconde mi-temps, les verts accentuèrent leur avance en marquant 12 nouveaux points. tandis que Saint-Etienne n'en marquait que 4.

Bon arbitrage de M. Laurent.

Le score se décompose comme suit EupCrancc SainpHélier. Dufy

8 + 8; Vergniol 0. Allaln 8 + 4- Leduc 2 + 0; Guillard Léon 0 = 18 + 12 = 30.

Aventr Saint-Etienne Even 3 + 0; Morfolsse 2 + 2; Plthois-Lorlt 0; Danet 2 + 2; Laine 0 = 7 + 4 = 11. SI

CHAMPIONNAT DE l'U.F.O.L.E.P.

A LORIENT

EN BATTANT PAR 36 P. 30

LE FOYER LAIQUE DE LANESTER, LES ENFANTS DE LORIENT

CONSERVENT LEUR TITRE

DE CHAMPION DU MORBIHAN LoRIENT, le £2 mars C'est & une très belle partie qu'il nous a été donné d'assister ce matin au terrain de l'avenue de la Marne.

Les deux équipes sont sensiblement de valeur égale et chacune d'elles ayant enlevé une manche la rencontre d'aujourd'hui devait déterminer le champion de 1936. Déjà vainqueur l'an dernier, notre Société locale, après une partie où au cours de laquelle tous les éléments en présence donnèrent le meilleur d'eux-mêmes, les Enfants de Lorient ont brillamment conservé leur titre.

La partie fut très serrée, les deux cinq n'étant séparés que par deux points à l'avantage du Foyer & la fin de la première mi-tempb. Ce n'est qu ou cours de la seconde que les vainqueurs de la rencontre faisant preuve d'une légère supériorité technique enlevèrent la décision par 36 à 30.

La rencontre débute mal pour Lorient, après plusieurs essais infructueux des deux cinq le Foyer marque successivement trois paniers. par Horel 2, Benoit 1 Guigo. peu après, ouvrira la marque pour Lorlent. Les locaux se montrent maladroits dans leurs essais et c'est encore les Lanesterlens qui marquent par Benoit. Mené par 8 iL 2, Lorient réagit et Gulgo réalise quatre points mais, Benoit et Morel marquent iL leur tour. Guigo. en forme, réalise encore deux fois, Imité par Jaffré. Au repos, Lorient. 14 Lanester. 16.

La seconde partie du jeu sera cette fois à l'avantage de Lorient. Après un panier de Carlach. Horel marque deux fois pour Lanester et Benoit une fois. Les Lanesterlens se désunissent un moment et les locaux en profitent pour partir franchement à l'attaque et ajouter huit points à la marque, par Carlach quatre. Gulgo deux, Jaffré. deux. Quelques coups francs sont sifflée et Horel. du Foyer, transforme deux lancers francs C'est à cet instsnt que se décide le sort de la rencontre. Lorient domine la situation Gulgo. Jaffré. Terrien. Carlach marquent tour a tour alors que le Foyer ne réussira que par Benoit. Peu avant la fin, Carlach réalise le dernier panier.

L'arbitrage de M. Drlan. du Foyer Laïque, fut parfait et empreint de la plus grande impartialité.

En ouverture. Juniors du Foyer Laïque battent Juniors des Enfants de Lorlent par 19 à 18.

Belle partie des letines espoirs des deux CluS;. où se distinguèrent particulièrement JafTré et Benoit au Foyer Laïque et Jouanno aux Enfante de 1 Lorlent •

COUPE DIDIER

A VITRE

AURORE DE VITRÉ (juniors)

BAT VITREENNE (juniors) 19 P. A lt Les juniors de l'Aurore ont. après une partie égale comme l'indique le score, battu les Juniors de la Vitréenne par 18 points à 18.

A la mi-temps, la Vltréenne menait par 7 points à 8. MATCHES AMICAUX A VITRÉ

GARDE MOBILE DE VITRÉ (1) BAT VITRÊENNE (1) 19 P. A 11 Cette partie a été Jouée sous la pluie. Par 1a suite le terrain gras et la balle glissante ont nui à la beauté du jeu. Les deux équipes sont à féliciter pour leur parfaite correction.

La victoire est revenue aux meilleurs. L'équipe de la Garde ne comporte aucun trou, le Jeu d'équipe est parfait, la passe bien assurée et l'adresse au panier assez bonne. La défense composée de Lesalnt et Béchaud est parfaite, marquant bien l'adversaire et sachant à l'occasion coopérer à l'attaque. Le centre Cravec est assez bon. Quant aux avants Jamet et Thérage l'entente entre eux est parfaite et Thérage spécialement est à féliciter pour sa grande adresse.

A la Vitréenne qui Jouait dans la formation suivante Hascou6t. Lemaltre. Baudais, Douln et Tlenvrot, nous citerons Lemaltre, Baudals et Tienvrot. Hascouët dans un mauvais Jour n'a pas fourni sa partie habituelle et est en partie responsable de l'écart à la marque à la mi-temps.

La première mi-temps est à l'avantage de la Garde; Douln pour la Vitréenne marque à la première minute Jamet égalise aussitôt; Tlendrot redonne l'avantage à la Vitréenne par un très beau panier, mais Thérage se met en action et par 3 paniers permet à la Garde de mener & la 10' minute de jeu par 8 points à 4; quelques essais de la Vitréenne ne donnent rien; la Garde repart l'attaque, marquant 7 points (Lesalnt. 1; Jamet. 2; Thérage. 4) sans que la Vltréenne puisse en marquer un seul et la mi-temps est slfflée sur le score suivant Garde, 15; Vitréenne, 4.

La deuxième mi-temps est plus égale. C'est tout d'abord Hascouët qui marque un panier pour la Vitréenne, puis Thérage, toujours lui. réussit 2 paniers de suite, ce qui porte la marque à 13-6 le jeu se poursuit égal et dans les dernières minutes la Vitréenne réduit l'écart de 5 points obtenus sur lancersfrancs.

Très bon arbitrage de M. Leray. 9 A Saint-Malo

ETOILE DINARDAISE (1)

bat COTE D'EMER,AUDE (1)

par 54 pointe à 25

Saint-Malo, le 22 mars. M. Legrand, de l'E.D., appelle les formations suivantes

C. E. Pinçon E., Thomas, Follgné, Lefort, Pinçon F.

E. D. R. Lebret, Plesslx, Bras, R. Lenormand, Lebret P.

Le coup d'envoi donné on s'aperçoit tout de suite de la nette supériorité des visiteurs. Leu jeu fait d'allant, de science et de démarquage, déroute quelque peu les Malouins. Ceux-ci marquent d'abord quatre points par Pinçon F. et Lefort. L'E.D. domine et essaie de nombreuses fois les panneaux. La CE., l'école des Dinardais, fait du beau Jeu. Et nous assistons à de très belles phases des deux côtés. Le jeu est vite et bien conçu.

C'est aies que l'E.D. commence à marquer. Elle réussit 8 paniers pendant que Lefort en réussit un pour la C.E. Le Jeu, quelques instants seulement, est presque égal. Successivement la C. E. et l'E.D. marquent.

Nous remarquons notamment l'adresse de démarquage chez Bras. Ce dernier, l6me de l'équipe, distribue son jeu avec une adresse et une science remarquables. A bonne école, les Malouins essayent et réussissent de Jolies passes. La mi-temps arrive sur le score de 26 à 15 en faveur de l'Etoile. La seconde mi-temps sera la répétition de la première. Bien échauffée, l'Etoile marque de nombreux et Jolis paniers. Lenormand se distingue par son adresse dans toutes les positions. Une légère défaillance dans les rangs malouins permet à l'E.D. d'augmenter encore le score. Sous l'impulsion de F. Pinçon les Malouins quelque peu désorganisés se reprennent attaquent et marquent. Lefort qui a fourni une belle partie manque de chance. Foligné et Pinçon ébauchent de belles attaques. La supériorité des visiteurs se fait de plus en plus nette.

La fin est sifflée sur le résultat très normal de 64-25. L'Etoile Dlnardalse fournit une belle partie et toute l'équipe est a féliciter. La C.E. fit une très belle partie, et le résultat de cette partie es ttout à son honneur. Les meilleurs furent Thomas, Lefort et Follgné. Après cette rencontre, une très intéressante partie mit aux prlsea juniors de l'E.D. et minimes de la C.E. Le* premiers gagnèrent par 28-17. 9

A Saint-Malo:

COTE D'EMERAUDE (S)

bat AMICALE SERVANNAISE (1) par 20 points à 16

Saint-Malo, le 22 mars. A l'appel de M. Brugaro, les équipes se préaentent avec les formations suivantes A. S. Lecceur. Ebrard J., Ebrard L., Renoul et Orvaln.

C. E. Hermange, Jéliot, Bastard, Parenthoën, Plel.

Au début, le jeu est brouillé des deux côtés. Chaque camp marque d'abord un coup franc. De nombreux essais ont lieu de chaque côté, mais le manque de science des joueurs et aussi leur maladresse au panier font que, au bout de dix minutes de Jeu, les deux équipes n'ont encore marqué aucun panier. Orvain ouvre la marque par un Joli panier. Hermange. sur une belle descente, donne deux points la C.E. A la mi-temps, 8-7 en faveur de l'A-S. A la reprise, le Jeu est de plus en plus confus. La C.E. essaye quelques passes, mais Piel, trop personnel, se les réalise pas. L'A. S. marque successivement 6 points. Parenthoên qui est le seul joueur de la C.E. qui essaye de faire du Jeu. marque un superbe panneau sur une descente bien combinée. La réplique ne se fait pas attendre. Ebrard L. marque pour les visiteurs. La fin approche. Ebrard J. est sorti du terrain par l'arbitre; l'A.S. Inquiète sérieusement les panneaux malouins. La fatigue aidant, la supériorité du nombre, la C.E. Impose quelque peu son jeu, et la fin est sifflée sur le score de 20-16 en faveur de la C.E.

Les deux équipes sont a peu prés égales. Leur match de ce matin n'a pas pu mettre en relief la valeur réelle de chaque équipe; le Jeu fut par moments trop dur.

A l'A.S. les meilleurs furent Orvain et Lecœur.

A la C.E., Parenthoên et Féllot surclassèrent nettement leurs co-équlplers. Il

DEMANDE DE MATCHES

L'équipe seconde de la Côte d'Emeraude, libre dimanche prochain, 29mars demande rencontre amicale sur son terrain.

Ecrire a M. R. Olllvler, 14, rue Roland-Garros, Saint-Malo. 9 La publicité de « L'Ouest- Eclair n est la moins chère parce que la plus productive.

AflCHAMBÀUD EST VAINQUEUR DE LA COURSE PARIS-NICE Les Bretons à Ilonneur i

Cogan gagne la dernière étape

et Fontenay est second au classement général

Niez, le 22 mars. La dernière étape de la course Paris-Nice s'est disputée aujourd'hui. Mals avant le départ, une réclamatlon avait été déposée contre Vervaecke. Apres enquête les commissaires pénalisèrent le Belge de 30". ce qui ne lui donnait plus que 8 secondes d'avance sur Fontenay.

Le classement de l'étape

1. Cogan; 2. Archambaud; 3. Klnt; 4. Fontenay; 5. Croesl: 6. Berty; 7. Puppo.; 8. 1»1,,or, 9. Martini; 10. MaArchambaud prend la première place du classement général et gagne l'épreuve. La course

Au début de la course. le train est assez lent. Le peloton passe à Grasse emmené par Puppo. Avant Pont-deLong. Rossi est victime d'une crevaison. Il rejoint dans la descente et c'est dans cette descente que Fleuret dérape et tombe. Notons une crevaison de Meulenberg.

ARCHAMBAUD ET VERVAECKE DECLENCHENT LA BATAILLE

Dans la dure montée des Gorges du Loup, le peloton se disloque sous les coups de boutoir d'Archambaud et de Félicien Vervaecke que Fontenay surveille étroitement. La bataille cesse pourtant avant le sommet et la plupart des léchés recollent.

Avant la descente et alors aue la pluie continue de tomber. Félicien Vervaecke est victime d'une crevaison. Tous ses compagnons l'attendent. Vietto et Fontenay emmènent le peloton à toute allure.

COURSE-POURSUITE

C'est un match-poursuite acharné entre les deux clans. Les crevaisons se multiplient sur les routes détrempées que nous empruntons pour rejoindre Nice. Fontenay, Lesueur, Vietto et Berty accomplissent un travail formidable. Mais Le Calvez et Danneels donnent également le meilleur d'eux-mêmes.

La pluie et le vent redoublent de violence lorsque nous passons à Nice où se presse malaré tout une foule considérable. Le peloton de tête est composé de Fontenay. Vietto. Archambaud, Lesueur, Klnt, Cogan, Zanella. Eali et Berty. VERVAECKE A PRES DE 4 MINUTES DE RETARD A NICE

F. Vervaecke et ses équlplers sont toujours fort distancés.

Le retard de Félicien Vervaecke qui roule avec Rebry. Danneels et ses coéquipiers. est exactement à Nice de 3'52". Vervaecke est-il battu ? Il est peu probable que dans la boucle finale il puisse combler son retard et nous nous attendons alors à un match acharné entre Fontenay et Archambaud dans la montée de la Turbie. Dans la travereée de Nice. Le Grevés et Mithouard déclarent abandonner. Ils sont Imités par Lauck et d'autres abandons se multiplient le long du parcours. Cette dernière étape est meurtrière, on apprend que F. Vervaecke a fait deux chutes dans la descente sur Nice et qu'il a été évité par miracle par une voiture officielle.

FONTENAY SE DEFEND

La course continue à être fort animée, le jeune breton Cogan parvient à échap-

per et 11 passe a Menton avec une minute d'avance sur Klnt qui, lui-même, précède de 15" un peloton dans lequel ne trouvent Archambaud. Fontenay. Egll, Lesueur, Berty. Vietto. Vervaecke contl- nue à chasser. De Menton à Nice. les concurrents ont encore a couvrir 31 kilomètres. Dans la Turble, Maurice Archambaud démarre. 11 rejoint Klnt et Cogan. ses deux co-équlplers, avec lesquels Il arrive au sommet à 16 h. 23 Fontenay est lAché. Du sommet de la Turbie les coureurs n'ont plus qu'a se laisser glisser Jusque Nice, située 17 kilomètres.

LE CLASSEMENT DE L'ETAPE

Voici le classemesnt de la dernière étape Cannes-Nlccï 1. Cogan en 3 h. 62' 87"; 2. Archambaud a une longueur; 3. Klnt (même *emps); 4. Fontenay 'n 3 h. 65' 48" 6 Croest 3 h. 58' 3"; 6. Berty 3 h. 58' 55"; 7. Puppo 3 h. 59' 37"; Alpn Deloor (même temps): 9. Martini (même temps): 10. Magnant (même temps): 11. Bettint 4 h. 00' 44"; 12. Lesueur (même temps); 13. Dlgnlef (même temps); 14 Gardler (même tempa); 15. Egll 4 h. 01' 33": 16. Buttafocchl 4 h. 02' 36": 17. Oust. Deloor 4 h. 02' 67' 18. Neuville 4 h. 04' 35": 19. Ducazeaux 4 h. 08' 46"; 20. Fél. Vervaecke (même tempa); 21. Tanneveau 4 h. 08' 49": 22. Louyet 4 h. 09' 05"; 23. Rossi (même temps); 24. Laplume (même tempe); 25. Le Calvez 4 h. 13' 04"; 26. Zanella 4 h. 18' 06"; 27. Lemay 4 h la' 08"; 28. Borel 4 h. 20' 13"; 29. Bartholo.iers 4 h. 23' 54"; 30. Dunder im t.); 31. Meulenberg 4 h. 31 18".

Le classement général

1. Archambaud. 36 h. 26 m. 31 a.; 9. Fontenay. 36 h. 29' 52";

3. A. Deloor, 36 h. 36' 26";

4. Kint. 36 h. 37' 26":

5. Vervaecke, 36 h. 40' 42"; 6. Egll, 36 h. 43' 36": 7. Lesueur. 36 h. 44' 52": 8. J. Deloor, 36 h 50' 42": 9. Dlgnef, 36 h. 52' 09": 10. Gardler. 36 h. 54' 09": 11. Buttafocchl, 36 h. 58' 26"; 12. Neuville, 36 h. 59' 13": 13. Martini. 37 h. 00' 50"; 14. Puppo. 37 h. 01' 05": 15. Louyet. 37 h. 02' 32": 16. Cogan. 37 h. 02" 32": 17. Rossl. 37 h. 03' 30"; 18. Tanneveau. 37 h. 07' 22": 19. Magnanl. 37 h. 16' 19":

20. Le Calvez. 37 h. 19' 38"; 21. Lemay, 37 h. 21' 24"; 22. Berty, 37 h. 22' 08": 23. Ducazeaux, 37 h. 32' 24": 24. Laplume, 37 h. 34' 33"; 25. Bruttlnl, 37 h. 37' 11": 26. Croesl. 37 h. 43' 04"; 27. Meulemberg, 37 h. 45'06": 28. Zanella. 37 h. 50' 32"; 29. Borel, 38 h. 22' 38"; 30 Montalban, 38 h. 53' 10"; 31. Dunder. 39 h. 08' 58": 32. Audenaers. 39 h. 38' 03"; 33. Bartholoners, 39 h. 38'34";

Classement général

du challenge Raymond-Patenotre 1. Equipe Colin (A. Deloor, Eall, J. Deloor, Dlsmlof), 147 h. 02' 53"; 2. équipe Helyett (Fontenay. Lesueur. Buttafoccht, Neuvllle), 147 h. 12' 22"; 3. équipe Mercier (Archambaud. Klnt. Cogan, plus le dernier classé du challenge). 147 h. 49' 43"; 4. équipe Alcyon (Vervaecke. Roui, Tannevesu Le Calvez). 148 h. 11' 12"; 5 équipe Urago (Martini, Magnani, Bruttinl. Croesl), 149 h. 37' 24". 0

AU VÉLODROME D'HIVER PARIS, le 22 mars. La réunion de cet après-midi. au vélodrome d'hiver. est la dernière de la saison et comporte. à ce titre plusieurs grandes épreuves de vitesse poursuite et demi-fond. En vitesse, le match France-Etrangers voit les Français Michard, Gérardin et Jézo opposés & Scherens (Belge), Richter (Allemand), et Falk-Hansen (Danois). La finale du Brassard-Poursuite se dispute entre Dayen et Richard pour J'attrlbution du prix de 8.000 francs. Est mis en jeu également le brassard-poursuite des Indépendants entre Crozler et Le Nizhery, en demi-fond le grand vrlx de clôture est disputé en deux manches de 30 kilomètres entre Lohmann. Maréchal, Ronsse et Blanc-Garin.

Résultats

CRITÉRIUM DE VITESSE

FRANCE-ETRANGERS (1.000 mitre*) Premier match 1. Scherens; 2. Jézo, a un» roue.

Deuxième match 1. Michard; 2. Richter. à une lonfiueur et demie.

Troisième match Falk-Hansen; 2. Gêrardln, à une roue.'

Quatrième match 1. Jézo; 2. Rlchter, a 1/4 de roue.

Vin ulème match 1. Michard: 2. Falk Hansen. à 1/4 de longueur. Slzteme match 1. Scherens; 2. Gérar- dln, à une roue.

CRITÉRIUM DES MEDAILLES

Les deux séries sont gagnées par Dessauvages, Chrétien. Bonnefont. Gabelon et les repéchatres par Péron et claie.

MATCH DE VITESSE

FRANCE-ETRANGER

Septième match 1. Falk Hansen: 2. Jézo, e 1/4 de roue.

Huitième match 1. Gérardin; 2. Rlehter, a 10 centimètres.

Neuvième match 1. Scherens; 2. Michard. a 1/2 roue.

Après ce match, le classement est le

suivant 1. Etrangers (Falk Hansen. Scherens, Richter). 13 points; 2. Français (Michard, Gérardln, Jézo). 14 pta. GRAND PRIX DE CLOTURB

DE DEMI-FOND

(Deux manches de 30 kilomètres) Première manche 1. Ronsse (Belge), 28' 10" 3/5; 2. Lohmann (Allemand), à 50 mètres; 3. Blanc-Garln (Français), a 110 mètres; 4. Maréchal (Français), à 800 mètres. 0 ORITERITJM DES MEDAILLES

Finale (1.000 mètres). 1. Chrétien (Clignancourt Sportif); 2. Gadeloux (V. C. Montreuil). A 3/4 de lonaueur; 3. Desauvage.

MATCH DE VITESSE

FRANCE-ETRANGER

10* match,- 1. Gérardln; 2. Falk Hansen. 1/2 longueur; 3. Jézo; 4. Richter. il- match (match à 4e. 1. Falk Hansen: 2 .Schérens, une longueur; 3. Michard; 4. Jézo.

Michard tente de démarrer plusieurs fois. mais Schérens ne quitte pas sa roue. Finalement, les Français doivent laisser passer les étrangers.

12- match (match à 4i. i. Scherans; 2. Michard. 1/2 lonQ.: 3. Rlchter; 4. Gérardlp.

CLASSEMENT GENERAL

DU MATCH France-Etranger

1 Etrangers iSchèrens, belge; Richter. allemand: Falk Hansen. danois); 2. éoulpe Française (Michard. Gérardln, Jézoo.

BRASSARD-POURSUITE

DES AMATEURS ET INDEPENDANTS DISPUTEE SUR 5.000 METRES

1. Le Nizhery (V.O. Levallols); 2. Desrorier (Gros Caillou Sportif).

Le Nizhery rejoint son adversaire après 2 kilom. 470 couverts en 4' 20" 4/5, ce qui représente une allure moyenne da 46 kilom. 523 dans l'heure.

BRASSARD- POURSUIT»

PROFESSIONNELS

Limite A 5.000 M.

1. Maurice Richard, couvrant la dis-

tance en 630"; 2. Octave Dayen. M Richard prend quelques métres d"s> vance dés les premier» toura. Au Se tour, Dayen reprend légèrement de son retard et c'est ensuite a nouveau le tour Richard qui, après 3 kilomètres, a plus de 50 mètres d'avance. Finalement il battra son adversaire de près de 90 mètres, accomplissant ainsi le meilleur temps depuis Que cette épreuve existe. Graxd Prix de Clôture

(épreuve de demi-fond derrière

grosses motos)

2* manche. 1. Ronaee ( Belge V. 26'57" 2. Lohmann (Allemand;, 5 m.: 3. Blanc-Garln (Français), a 70 m. 4. Maréchal (FrançoIs), a 230 m.

Classement général de l'épreuve. 1. Ronsse (Belgique) 2. Lohmann (Allemagne) 3. Blanc-Garln (France) 4. Maréchal (France).

Handicap du Mille

(1.609 m. 32)

Epreuve a disputer par les 6 conçue rents du match France-Etranger et les 4 premiers de l'Individuelle. 1. Falk Han. sen (Hollande) (rendement 20 mètres), les 6 tjurs de piste réglementaires plus 32 centimètres en l'51" 4/6 2. Ragot (France) .rendement 65 mètres 3. Jézo (France), rendement 50 mètres 4. Doré (France) rendement 140 mètres 5. Moret (France). rendement 100 mètres; 6. Comboudoux (France), rendement 80 metres i.

Non classés Scheren2, Michard, Gérardin. Rlchter, Levée. Lefaucheux.

CHOCQUE EST CHAMPION

DE FRANCE

DE CROSS CYCLO-PÉDESTRE Fontainebleau, 22 mars. Le 300 Championnat de France de cross cyclopedestre, organisé par l'U. V. F., a ét4 disputé cet après-midi en torêt de Fontalnebleau sur un parcours de 19 kilomètres 500, tracé tant sur route qu'en sous-bois.

82 concurrents ont pris le départ (le cette importante épreuve et si les Partsiens constituaient un lot aussi important que relevé, de nombreuses provinces avaient, elles aussi, délégué leurs meilleurs spécialistes.

Le classement

1. Chooque ¡Paris en 1 n. 23': 2. Gulhalre (Paris), a deux longueurs: 3. Oubron (Paris), à 24"; 4. Cacheu (Nord) a 30": 5. Vaast (Nord): 6 Mazeyrat (Allier) 7. Rognât (Aisne); 8. Igau (Paris) 9. Desage (Paris): 10. Santilll (Paris) IL Laforge (Paris): 12. Folke (Nord): 13 Charras iHérault); 14. Chaudre 'Allier) 15. Heniart (Parts) 16. Darbois iCôte-d'Or) 17. Tlmoreau (Aude); 18. Defond (Loire 19. Vanderdonck (Nord) 20. Manteau lArdennes); 21. Mosselin (Allier 22. Soyer (Maineet-Loire) 23. Naudet (Loiret) 24. Soubieux (Loiret) 25. Verriez (Saône-etLoire); 26. Roos !Paris); 27. Rtsaler (Paris).

La course

Partis de la table du Roi, cinq minutes plus tard les concurrents passaient a la Table du Grand Maître où tout à l'heure les rescapés de cette épreuve viendront terminer dans un rude effort l'escalade d'une côte au pourcentage élevé. A ce passage, les engagés avaient déjà fait un premier effort afin d'éviter de se trouver en peloton et Guihalre précédait de quelques mètres Bertelln. Moncassin. Chocque, Oubron. Laforge. le gagnant de l'an dernier. Peuzlat. etc. Le terrain sec va permettre aux concurrents de faire une belle course. lit ne seront pas plongés dans la boue comme au championnat de l'an dernier. Les chutes seront donc réduites.

Au second passage Chocque et Guihaire roulent de conserve tandis que les autres suivants immédiats Mazeyrat, Cacheu. Oubron. Vaast sont delà à plus de 44 secondes des leaders. Laforge est très en retard ainsi que Vanderdonick et Bertelin qui dut abandonner peu après des suites d'une chute. La dernière boucle n'a apporté aucun changement dans le classement des leaders.

L'arrivée est des plus régulière. Au pied de la côte qui mène a la table du Grand Maître ou s'effectue l'arrivée. Chocque et Guihalre sont ensemble. Jusqu'aux trois quarts de la côte. Chocque se contente de résister. Mais dans les cinquante derniers mètres en un magnifique effort, debout sur les pédales il saute littéralement Gulhatre et s'assure ainsi la première place avec deux longueurs d'avance seulement. Ce 30e championnat a donc en définitive été circonscrit entre ces deux champions. Chocque affirmant ses nombreuses qualités a remporté la victoire qu'il attendait depuis longtemps déjà. Laforge a été malchanceux et sans une chute regrettable Il est peu près certain qu'il se serait trouvé daas le peloton de tête.

Guihaire va déposer

une réclamation contre Chocque Fontainebleau. 22 mars. Apres is Championnat de France de cross cyclopédestre, Gulhatre qui s'est brillamment classé second a manifesté l 'intention de déposer une réclamation contre le vainqueur Paul Chocque qui aurait, d'apre* tes dires de Gulhalrs. coupé à plusieurs reprises et aurait ainsi été avantage C Varetto triomphe dans Milan-San Remo San Rxmo. 2? mars. Cent quarante coureurs ont pris part a la course cycliste Milan-San Remo. L arrivée a San Remo s'est effectuée a 15 h. 17 dans l'ordre suivant 1. Varetto 2. Romanattt 3. Vizzl 4. Cottt 5. Vignoll 6. Olmo 7. Introzzl 8. Mealll 9. Clprlani 10. Ginelll 11. Cecchi 12. Gerlnl.

PARIS-NICE LA COURSE AU SOLEIL »

Deux Instantanés du peloton compact des coureurs roulant sur les routes ensoleillée* de Provenc*.


La conne

SA.. Rnto, 22 mars. La course cycliste Mllan-San Remo a réuni au départ 144 concurrents. Dés le début. la compétition fut Intéressante. Onze coureurs réussirent à prendre un Ieger avantage qu'ils portaient à 10 minutes 66 Novl. après 94 kilomètres de course. A la sortie de Novl, un groupe de coureurs fit une chute et le jeune Pierre Guelfl, le crâne brisé sur une grosse pierre, devait mourir à l'hôpital, où Il avait été transporté, tandis qu'Alfred Blnda se brisait la Jambe droite a hauteur de la cuisse.

La course se poursuivit sur un rythme accéléré. Au sommet du Turchlno, à ml-parcours, les fuyards avalent encore dix minutes d'avance sur le gros du peloton qui emmené par Olmo, Gùerra et Bartali, se mit à leur pour- suite Peu i peu, le groupe' des onze fuyards se désagrégea Varetto et Romanattt. seuls, conservèrent leur avantage tandis que les autres s'incorporaient au gros du peloton. Ouerra, victime de deux chutes, se retira a Alasslo. de même que le champion d'Italie, Bartanl retardé aussi par une chute. Oaretto et Romanattl arrivaient ensemble à San Remo après une échappée de 200 kilomètres vec prés de 2 minutes d'svance sur leurs poursuivants.

Malgré la pluie qui accompagna les coureurs pendant presque tout le parcours. leur moyenne fut excellente. 0

CHAMPIONNAT DE FRANCE (Division d'Excellence)

Les 1/8° de finale

US.A. Perpignan bat A.S. Bayons par 6 1 0.

C.A. Brive bat A.S Béziers 11 a 3. Section Palois: bat St. Tarbais par 3 à 0.

R.C. Narbonne bat Biarritz Ol. par 6 à 5. 0 A Drive A.S. Carcassonne bat R.C. France par 13 points à 3.

Les huit qualifiés

pour les quarts

de finale

A la suite des matche? de huitième de finale du Championnat de France Excellence dlsput3s aujourd'hui les qualifiés pour les quarts de finale sont L'Aviron bayounais, le C. A. Brlviste, l'A. S. Carcassonne. l'A. S. Montferrandalse, le R. C Narbonnais. la Section Palolse. l'U. 8. A. Perptgnanatse, le K. C. Toulonnais. 0 Les barrages Excellence-Honneur 6. C. Albl-F. C. Lyon, match remis. Stade Français bat S. A. Bordelais par 11 points à 3. 0 A Tulle C.A Périgueux bat Stade Aurillac par 12 points d 0. 0 A Chalon-sur-Saône C. A. S. G. bat C. S. Lédonlen, par 8 points à 8. 0 A Nantes, Stade Français

bat Sport Athlétique Bordelais parllà3

Na»ï«s, 22 mars. Le temps est cou- vert, il a plu dans la matinée ce qui a assoupli le terrain.

Beaucoup moins de curieux à voir ce match que dimanche dernier et cela se conçoit il ne présente pas le même Intérêt, alors Que l'un était joué entre deux fortes équipes et éliminatoire, celul-c1 se joue entre deux clubs qui essaient de se repêcher. De plus ce repêchage sera suivi d'un autre, puisque le perdant peut a nouveau en appeler contre le perdant..d'un match similaire. Des deux équipes l'une, le Stade Français a connu autrefois des triomphes, et reste quand même entourée d'un certain prestige, l'autre, le Sport Athlétique Bordelais n'a pas été sans gloire, tenant très haut le pavillon bordelais derrière le Stade.

Le Stade Français joue en maillot rayé bleu et rouge; le Sport Athlétique en rose.

Le coup d'envol est donné par Bordeaux. Paris sert mal. Bordeaux s'installe pendant 5 minutes dans le camp adverse qui se dégage par passes. Le Jeu est légèrement lent et Indécis: la touche est jouée par Bordeaux sans arrêt mais aussi sans grand avantage pour l'équipe. Paris, au contraire, essaie de faire partir ses trois-quarts sans résultat. Les deux équipes jouent la touche rendant la partie monotone. Le Sport Athlétique qui a le plus souattaques successives mais ne peut passer; un coup-franc lui est accordé à 25 mètres mais ne donne rien.

Le jeu reste à l'avantage de Bordeaux; un coup-franc dégage Paris qui sur réception de la balle part au pied le joueur est plaqué ce qui vaut un coupfranc à Paris qui essaie le but et réussi 3 points.

Aussitôt la remise en Jeu Paris s'empare de la balle, part en passes et va marquer entre les poteaux un essai qui sera converti, ce qui donne 8 points. Le jeu devient un peu plus vite, donnant davantage d'intérêt. Paris a maintenant la balle à la mêlée, le demi de mêlée, très actif botte à suivre. la balle est reprise par le trols-quart centregauche qui marque Paris, 11 points. Cette première mi-temps a été assez terne, Bordeaux a joué par ses avants et le contact. Paris a essayé de faire partir ses lignes arrières.

La deuxième mi-temps donne le vent pour Bordeaux L'équipe, comme en première mi-temps. prend du terrain mais ne sait guère en profiter on joue encore et toujours la touche. Paris a des éclairs de jeu qui lui font reprendre le terrain perdu. Bordeaux remonte toujours laissant passer les occasions. force essaie de trouer sans y parvenir. Les mêlées sont pour Bordeaux. Enfin sur un départ violent l'essai est réussi. Bordeaux, 3 points.

Le jeu n'est vraiment pas beau, le manque de décision des Joueurs, les dégagements au petit bonheur alors que les attaquants sont en ligne donnent un mauva rugby. Une touche jouée très vite par Bordeaux alors que Paris revient lentement nermet une attaque qui échoue à 5 mètres

Paris remonte essaie plusieurs départs mais le jeu ne présente aucun Intérêt. Paris attaque sans résultat. Bor- deaux touche dans les buts par deux fois, puis se dégage par touches jusqu'au coup de pied final.

RUGBY A TREIZE CHAMPIONNAT DE FRANCE Bordeaux Dt: Albi 16-8. 0 A Anpoullme U.A. Llbourne bat S. C. Angouléme par 11 points à 4. 0 A Bordeaux Catalans il3s battent SA Villeneuve par 21 points a 13 0 A Roanne: R ̃ C." Roanne bat PartsXU1, par 12 points à 13. 0

LE LYCEEN NANTAIS SCHNEIDER EST A NOUVEAU CHAMPION DE FRANCE SCOLAIRE DE CROSS-COUNTRY

Voici l'arrivée de Schneider vainqueur.

Le Nantais Schneider est champion de France scolaire pour la seconde fois

PARIS, le 22 mars. Ce matin, dans les bols de Salnt-Cloud, aux aoords du parc de la Faisanderie lq Commission scolaire de la Fédération française d'athlétisme a fait disputer son 44' championnat de France. Plus de 100 scolaires appartenant à de nombreuses académies et représentant 15 établissements scolaires prenaient part à cette compétition. Schneider. détenteur du titre depuis l'an dermer, a renouvelé son exploit mais réalisant cette fois une meilleure performance. Schneider. qui poursuit ses études au lycAe Clemenceau de Nantes, est un espoir certain. Résultats

1. Schneider (lycée Clemenceau de Nantes) couvrant les 5 kilomèties 500 en 17' 53" 2/5: 2. Filhel [Lyc. S.C. Marseille) 18' 10": 3. Lequeu Lyc. Mont- luçon) 18' 41"; 4. Rhebault \Ecole Normale Rouen); 5. Cayrol lE.P.S Berthelot Toulouse): 6 Dalton (Ecole S. C. Neuillyl; 7. Taverne lE. N. Douai): 8. Danchaut (Lazaristes A.C.); 9. Bouche (Lyc. Carnot Dijon 10. jeune (Laz. A.C.): 11. Nubourg (Lyc. Carnot Dijon 12. Gindrot (E. N. Albertville); 13. Audan (Lyc. N. H. BesanÇon); 14. Lungaud lE. N. Auteull); 15. Cortay (Laz. A. C.1: 16. Le Moal (E. N Auteull): 17. Muller (Lyc. H. P. Nancy)- 18. Legrand (E. N. Rouen): 19. Huerne tE. N Arras). 20. Murgey (Lyc. Carnot Dijon) 1

CLASSEMENT PAR EQUIPES

1. Lazaristes Athlétlc Club Lyon; 2. Lycée Carnot Dijon: 3. E. N. Rouen; 4. E. N. Auteuil; 5. Lycée Clemenceau Nantes; 6. Lycée St-CClarles Marseille- 7. Ecole Ste-Croix Neuilly; 8. Lycée H. P. Nancy, etc. 0 A Cazeanx, le Critérium des Vieux Paris, le 22 mars. Aux aoordè du Parc de la Faisanderie, a SaintCloud, sur 8 k. 400 d'un parcours très difficultueux. a été disputé le Critérium des Vieux organisé par le Stade Français. Une soixantaine d'anciens champions prirent part à cette compétition qui vit la victoire facll edu Bordelais Cazeaux. Ce dernier, en effet, favorise par le handicap, réussit à rejoindre tous ses adversaires avant la fin du premier tour pour triompner très nettement. Au classement scratch, Surtel, du Métropolitan Club, l'emporta également très facilement.

Les résultats 1" Cazeaux (U. A. Bordeaux) 2. van Vlamerthinge (Stade Français) 3. Séverin (St. Français) 4. Arnout (St. Français) 5 Retord (St. Français) 6. Poulain (C. A. S. G.) 7. Vallet (St. Français) 8. About (C. A. S. G.) 9. Huteau (E. S. Gombault) 10. Fromal (S. A. M.1 11. Surtel (M. C.) 12. Brown (St. Français). etc.. Classement scratch. 1- Surtel (Métro), couvrant les 8 k 400 en 31' 33": 2. Berthelot (C. A. S. G.). 31' 46" 3. Feurté (St. Français). 32' 48" 4. Herminier (St. Français). 33'9" 6. Pukol (A. S. Sète) 33' 26". etc.

Rochard et le C.O. Billancourt triomphent

dans le challenge Bernard

à Evreux

Evreux, le 22 mars. Le Challenge Bernard disputé cet après-midi sur une distance de 9 kilomètres a donne les résultats suivants

1. Rochard lEvreux); 2. Muselet tC. O.B.). à 50 m.: 3. Leclercq (C.O.B.): 4. Sanci (C.O.B.)- 5. Lecomte (Evreux); 6. Caglu (Evreux); 7. Ch*rlet. (C.O.B.); 8. Chapuis tC.O.B.); 9. Goa (C.O.B.); 10. Dutour (Llsleux).

Classement par équipes. 1. C.O.B.: 2. Evreux 0 A MAYENNE,

LE STADE MALHERBE CAENNAIS A EGALITE DE POINTS,

ENLÈVE

LE CROSS INTERREGIONAL DU C. A MAYENNAIS

DEVANT LE VELO SP. CHARTRAIN Gaston Oger, du Stade Nantais, se classe premier individuellement Classement individuel. 1 oger Gaston (Stade Nantais); 2. Suyer Roger (Sporting Club Angers): 3. Marguerite Louis (Stade Malherbe Caennais): 4. Marcault Joseph (Vélo Spor; Chartrain): 5. Duchemin Cyrille (Caen)- 6. Leport Robert i Chartres à. Moussard Gastcn iCaem; 8. Mézerette André lAlençom: 9. Cherrolller Auguste lAngetsi; 10 Fer1 ron René (Chartrcsi: 11 Cormier René (C. A. Mayennaisi: 12. Den;s Gaston iAngersi: 13. Ferron L. iChartresi. 14. Dupont Georges (Caen): 15. Huneau Auguste (C. A. Mayennalsm • 16. Fourlaud Paul (Chartresi 17. Moncet Henri (Caen); 18. Chartier (Angersi 19. Pécheux iChartresi; 20. Germont ichartres): 21. Dauveritne lAngersi. 22. Quoniau iCaem; 23. Jacquemard iChartresi; 24. Hachet iCaem: <s Vacheron ,Chartresi; 26. Mercier Chartres): 27. Binet (Angersi: 28. Girard (C. A Mayennais): 29. Huchat iC. A. Mayennaisi. 30 Betourne (U. S du Mansi; 31 Ciozeletto iMayenne); 32. Tarlevo (Mayenne): 33. Ticquenot iCaeni; 34. Desmuets (Ch&teau-Gontler); 35 Tiercin (Mayenne'. .Classement par équipe Stade Malherbe Caennals, 68 points; 2. Vélo Sport

Chartrain, 68 pomts; 3. Sportif Club Ouest Angers. 89 points; 4. Club Athlétique Mayennais 146 points.

Le Challenge du Cross Interregional et du C. A. Mayennais a été attribué cette année au Stade Malherbe Caennais, son coureur premier classé étant 3' au classement Individuel, alore que le premier classé de Chartres n'était que 4'. Cette victoire de Caen sur Chartres a donc été excessivement serrée et chèrement disputée. 23469

EN BASKET-BALL

LE CERCLE PAUL-BERT EST CHAMPION D'ILLE-ET-VILAINL DE L'U. F. 0. L. E. P.

Rennes, le 21 mars. C'est par 40 à 13 Que les Rennaises battant les Libel1 Iules de Fougères, s'assurèrent cette vietoire. A la mi-temps, Rennes, 11: Fougères, 4.

Sous la parfaite direction de M. Baudais. le match fut passionnant du début Dès la mise en Jeu, le C. P. B. montra une supériorité très nette, tant par ses passes, plus précises et plus rapides, que par son adresse au panier.

Le nombreux public applaudit tout particulièrement J. Le Guen, arrière remarquable, qui fit preuve d'une grande science de jeu, ainsi que d'une belle précision, et la capitaine de Rennes, Léa Prloul, qui par ses shoots adroits assura le gain de la rencontre. Les autres Joueuses rennaises et fougeraises méritent également d'être félicitées pour leur beau Jeu.

Voici la composition des équipes avec les résultats

Cercle Paul-Bert Mlles L. Prioul (2 + 15); Le Calmé (4): Y. Gemain (6); J. Le Guen (7+6); Y. Forclnal.

Libellules de Fougères Miles Morin (1 + 5): Guillochon (3 + 2); Le Pape (21: Derrien, Vuisbourg. 9 CERCLE PAUL-BERT (8)

bat LIBELLULES DE FOUGÈRES (t) par 13 points à 10

Rennes, le 22 mars. Match Intéressant qui permit de constater les progrès réalisés par les deux équipes.

Les meilleures, à Rennes, furent Miles R. Kérillis (6) et M. Le Brazidec (5). O. Le Brazidec et H. Marsault marquèrent chacune un point.

A Fougères, Mlles Dufresne (8) et Blanchon (2) se firent remarquer. Très belle organisation, dont M. Leray, de la Vitréenne. doit être félicité. 9

Feret bat Merlin

En finale du Tournoi d'Asnières, Feret a battu André Merlin 6/2, 9/7. 6/3.

CHALLENGE INTERSALLES

Paris, le 22 mars. Les Challenges tntersalles oui ont mis aux .prlaes les meilleures équipes de la capitale se sont terminés, ce matin, au cours de la réunion organisée par la Société d'Fscrime à l'Epée de Paris, au Lycée Carno

RESULTATS

Salles de deuxième catégorie. 1/2 tinale. Cercle de la Méditerranée bat Salle Mondolon (5 victoires à 4); Amicale Petit bat Ecole de Guerre (5 victoires à 2).

Finale. Cercle de la Méditerranée bat Amicale Petit (5 victoires à 3). Salles de première catégorie. Salle Bouché bat Cercle Hoche 15 victoires à 2); Salle Flacher bat A. S. Préfecture de Police (5 victoires à 01.

Finale. Salle Bouché bat Salle Flacher par 4 victoires à 3 (2 matches nuls)

L'équipe victorieuse était composée de champions européens Drakenberc. escrimeur Suédois; Trosset et Raffali. Au Mans

LE TOURNOI INDIVIDUEL D'EPEE ORGANISÉ PAR LE CERCLE

D'ESCRIME DU MANS

A OBTENU

UN MAGNIFIQUE SUCCÈS

LE Mans, le -22 mars Le Cercle d'Escrime du Mans a fait disputer hier. dans une des salles du restaurant Hé- mery. le tournoi annuel d'été.

Voici les resultats.

1 Lieutenant Gatard, du 106» R. A.. Le Mans, 10 victoires, 6 touches 2. Bouvet, du Cercle d'Escrime du Mans, 9 victoires, 6 touches 3. Mabilleau. de Saumur. 7 vtcto:rea, 2 touches 4. Froger, d'Angers 6 victoires, 4 touches 5. Lieutenant Grincourt. de La Flèche. 6 victoires. Il touches 6. Jaunay. de Tours 6 victoires, 13 touches 7 De Farcy. de Saumur. 5 victoires. 12 tou ches 8. Doteller. de Saumur. 5 vlctoi- res. 14 touches 9. Lieutenant Perro- don. de Saumur. 3 victoires 15 touches: 10. Plchon, de La Flèche. 3 victo:re«. 17 touches: 11. Mayer. d'Angers. 3 victoires, 18 touches 12. Malfilàtre, de Rennes, '2 victoires, 17 touches.

RI1:UNION DU COMITÉ

de la

SOCI£TE D'ENCOURAGEMENT Le marquis de Juigné est élu

membre du Comité

Paris, le 22 mara. Le Comité de la Société d'Encouragement s'est réuni hier en son hôtel de la rue du Cique. Il avait à élire un nouveau membre en remplacement du. marquis d'Ardigné décédé Son choix s'est porte sur le marquis de Jutgné Il ne pouvait être plus heureux. Président de la Société Hippique Française depuis la mort du baron du Tell, membre du Conseil SuPérieur de l'Elevage, le marquis de Julgné représente à la Chambre le département de la Loire-Inférieure. Son oncle le marquis de Juigné. fut autrefois l'asaoclé du prince d'Arenberg. 0 R. MAHEUX EST MORT

R. Maheux, dont nous avons hier annoncé le très grave accident. est mort dans la nuit de vendredi k samedi à la clinique de Caen où il avait été transporte. L'entralneur de MM. P. Gamare et P. Viel n'avait que 32 ans. Il était père de deux enfants, dont le dernier n'a que quelques jours. Ses obsèques auront lieu mardi 24 mars, à 10 heures. A Cormelles-le-Royal. 8 COURSES DE RENNES

Résultats du 22 mars

Prix DE L'OUES1 (monté ou attelé, 5.200 frs. 2.80o IL. ). 1. Champillon at., 2.875 (James). A M. Pichon; 2. Iras-Tu-UI, ex. 2.925, (Gougeon),; 3. Holocauste, m., 2.900 (Reneanoi. 1. Durées 4' 50" 1/6; 4' 51" 4/5; 4' 54 Mutuel (j. 75 pi 13, 8. 55.50. Non placés Gladiateur lit. m., 2.875; Kebir-II. m 2.875; Fortunio, at.. 2.875; Sportif, at., 2.876; Grand-Crémont at., 2.925; Fra-Diavolo-Illl, at., 2.925; Flavacourt, at.. 2.900; Gazza-Ladra. m., 2.925

PRIX DE Maisons-Laffitte (6.000 frs, 2.200 In. 1 Lucky-Star (Day), 50 a M. de Pengullly; 2 St-Potin (Klmpe), 48:; 3 Riather (Peverlnnl) 52. Distances Tê*e j 1., 11.

Mutuel G. 32 50, pi. 8.50. 6.50. 8.50. Non placés Héloise-ll, (57); Jaca (48 1/2). Justiana '60); ); Chiboula (60 Rose-d'Ispahar (50); Mlle-de-Noirval (60): Ct/priant (50)

PRIX DU GALET (attelé, 5.200 frs. 2.600 m.) 1. Josabeth (Céran-Maillardi. 2.625. à M. Cèran-Maillard; 2. Gagnant111, 2.625 (Guinard); 3. Juanita-IV, 2.625 iGougeon).

Durées 4 23" 4' 23" 1/5. 4' 25". Mutuel G. 8 50. pi. 7, 9.50. 11.50. Non places Kiki-d'Or (2.600); Jomtni-Il (2.600); Hercule-Manceau (2.600): Georpes-Wilkes (2.6251; Gladiatèur-Vi (2.625); Histoire 12.6251: Italia (2.650). PRIX DU TREMP'.AY (12 500 fra. 2.000 m.) 1. Laouk, 57 (Peverini), À M. du Talhouët-Roy: 2. Iristschou, 48 (Valléel; 3 Orré, 55 (Day)

Distances 1 1. 1/2. 1 1., 1 1.

Non placé* Mocker (47); JfonstoiirFiti (47); Tra-My (53 1/2); La-VezouDe (53 1/2): Priorinette (53 1/2); Brisemotte (57 1/2)

PRIX DE ia VILLE DE RENNES (hales 6.000 frs, 3.200 m ) 1. Feu-Sacré, 67 (Murât), à M Marchât; 2. Feuille-d'Automne, 60 (Tasse! 3. Slgnor-BracoH. 64 (Contreras)

Distances Encol., 1 1.

Mutuel G. 9, p 7. 9.50.

Non placés Lt-Marborè-lII (63); Gonièvre (60): Feu-Ardent (62).

PRIX DE St-Sui.pice (steeple. 6.350 frs. 3.400 m.) 1. ancien. 67 (Murât), au comte Lecolntre: 2. Last-Rose, 67 (Bochard) 3. Le-Réve. 62 (Sens). Non placer Pignerol (601 Jean-dela-Lune (66): Espag lolette (68); Malo (66); Royal-Il 0

COURSES DE NANTES

Résultats du 22 mars

PRIX DU CONSEIL GENERAL ET DES CHEmins DE FER D'ORLEANS ET DU MIDI (au trot monté ou attelé, amateurs. 4.000 fr., 2.200 mètresl. 1 Johanna, 2.200 ni, IP. Crossouard), à Mme Grandon; 2. Ja1 panése Pearl, 2.200 m. et. (E. Lévy 3. Honduras. 2.200 m., at (Gu naudeau) 4, /ta-Est Ill, 2.250 m., at. (Sinenberg). Non placés Ker Rosa C., 2.175 m. (et.); Joël, 2.200 m. (monté): Fleury 111, 2.200 m. (at.); J eanne-d' Albret 11, 2.175 (at.); K B B 2.225 m: (at.l; Y va-t-il 2.200 m. (at.); Junon V, 2.22ï m. (at.); Ira VI, 2.275 m. (at.l.

Temps 3' 34", 3' 34" 1/5, 3' 38". 3'39" Mutuel Pesage, gag. 29: pi. 13. 56, 19.50. Pelouse gag. 38.50; pi. 13, 34.50, 21.50.

Paix DES Tilleuls 'il réclamer. 6.000 fr. 1.600 mètres). 1. Mantcurt 48 k. (Degand), à M. Triaire: 2. La Saga, 58 k. (Nlvinou); 3. Closêrie, 60 k. (Oulheneucl; 4. Etoile Filante X, 68 k. (Audouze).

Non placés Valekirge, 63 k. 1/2 (Kerbiriou); Fire FLy, 60 k. 1/2 (Ragos); Eden, 59 k. 1/2 (Bonnin); Persan, 53 k. (Ulysse); Helen Fox, 55 k. 1/2 (Jouve). Distance 1/2 long., 1/2 long:, 1 long. Mutuel Pesage, gag.. 35: pi. 10.50, 10.50, 7.50. Pelouse gag. 45.50; pi. 12.50, 12.50. 9.

DEUXIEME PRIX DE LA SOCIETE D"ENCOUracement ¡au. trot monté. 8.000 francs, 2.000 mètres). 1. Lord Bourbon, 2.000 (Hazet), à M. Céran-Maillard: à. La Segréenne, 2.000 m. iKlvault); 3. Li Rérésina, 2.000 m. (Cavey); 4. Luçon, 2.00 m. (Jaunet fils).

Non placés Lady Bégonia, 2.000 m. (Lalsis); Lisbeth, 2.000 m. iCléran), Libellule 111, 2.000 m. (Boudeau). Leda U, 2.000 m. (V. Braud); L'Amour d'Angot 2.000 m. (A. Mée); Le Masque, 2.000 m. (Leroux).

Temps. 3' 18". 3' 20". 3' 22", S' 22" 1/5. Mutuel Desatte, gajjn., 8 fr.; pl., 7, 15.50. 11.

Pelouse Ragn., 9.50; pi. 7.50, 14, 13.50. PRIX PRiNcE-ALBERT (au trot attelé, 6.000 fr.. 2.500 mètres). 1. Ker-Orange, 2.475 (Lalsis). haras de la Helllère; 2. Inca, 2.575; 3. Kahena-11, 2.475; 4. JoJO, 2.525

Non placés Jean ne-Tradition, 2.470 (Brahan); Ker-Annexe, 2.475 (Crémet): Javanaise-K. 2.500 (Taulin); Havane-M, 2.525 (Gvpteaul Jus-d'Orange, 2.500 (Braud père); J'y-File-Vite, 2.525 (Mée); Girondine- 2.525 iBedeloup) Huguette-du-Temple. 2.525 (Moes); JadheIl!, L.550 (Boudeau); Haidja, 2.550 (Lafleur) Hirondelle-des-Aires, 2.575 (Lepelletier).

Tempa 3' 56". 3' 56" 1/5. 3' 57" 3/5, 3' 57" 4/5.

Mutuel. Pesage gagn., 22: pl., 7.50, 11.50, 7. Pelouse gann.. 24.50; pl., Il. 15 8.

PRIX DE LA Société D'EHCOURAGEMEKT (au trot monté. 8.000 fr.. 2.500 mètres). 1. Indien-V, 2,525 (Lalsis). a M. Dabout 2. Gladiateur. 2.550 (De.leani; 3. Ker-Poulotte, 2.525 (Brehlni; 4. Kalipette. 2.500 (Goupil).

Non placés Héroïne-il. 2.500: Jourde-Pâques-11. 2.500; Hymne^d'Amour, 2.525: Huche-Loup. 2.500 Irtande-lV. 2.525: ivan-le-Phœnix. 2.525: Italienne-11 2.525 Jallouvre. 2.525: lnçognito-ll, 2.525: Jour-de-Fete. 2.325; Joaabet-M, 2.650; Hubtlan. 2.575.

Temps 3' 56" 2/5. 3'56" 3/5. 3" 57", Mutuel. Pesage gain.. 15.50; 1. 8.50. 22, 23.50. Pelouse Ragn.. 18: pi.. 9. 20.50-, 27

PRIX Gralin iateeple-chaae, 6.000 fr., '3.500 mètres). 1. Rikitea. 63 (Nlvlhou), à M/Bldgralâ: 2. Diy. eBiBall); 3. Polichinct, 65 (Vigneron); 4. Canaan, 63 (Kerloegan). Non placés Patma-Vristi. 66 (Rogos); La-VeddU, 69 (M. Uarlon de Procé).

Distance 1 lona. 1/2, 2 long.

Mutuel. Pesage gara., 11.50; pl.. 6.50, 6 50. Pelouse gagn., 16.50; pi.. Il, 8.50. 0 COORSES A AUTEL'IL

HesultaU

PRix Phœbe ¡hales. a vendre aux enchères, 7.000 fr, 2.700 ;n.. 9 partants). 1 Cuenca iBagnarai. V. Smyth; 2. L'EsDistances 3/ 4t.. 8 1., 1 1

Mutuel 38,50; pi. 13.50 25, 13.50. Non placés Subra, Luckey, HautBrion, Aissa, Atout, Prosper.

PRIX Bouillabaise thaïes, a vendre aux enchères. 10.000 fr., 3.100 m., 6 partants). 1. Ltckety Split iPelati, D. Saint; 2. Cheick Rama (Maupas) 3. Tant-Pu (Néet).

Distances 3/4 1.. 6 1.. 3 L

Mutuel g. 15 pi. 8,50. 9

Nou placés: Ganstar, f'reoate 11, Bov.1Prix MURAT steeple. 100.00J frsnca, 4.200 mètres. 16 partants). 1. Menés Il (Dubus), vicomte M. de Rlvaud 2. L'Indigène iTrémeau): 3. Un-Mitrailleur (Bonaventure).

Distances 8 1.. 3/4 1.. 1 1. 1/2. Mutuel a. 92: pi. 23.50. 816. 11. Non placés Snuff-Dox, Sans-Erreur, Ski, Profits-et-Pertes, Cubacan, Le-Miramopin, Dalagos, Brasier, Mourad-Bey, Bao Dai, Le Firmament, Chanzy, Grelot. PRIX JEAN DE LA ROCHEFOUCAULT isteeple militaire. hors série. 15.000 fr.. 4.000 m. 12 partants). 1. Les Blanchons (Bolleau). de Pibrac: 2. Piccadilly (De Leusse); 3. Elzévir (de La Horlel Distancée 3 1., 2 1. 1/2, 4 1.

Mutuel g. 148 pi. 34. 35.50. 10 Non placés Aneth, Scandale, Bashful. Vaucouleurs, Dandy IV, Yule-Log, Mimizan, Rugles, Franc Courrier PRix Juigné. (Ha.es, handicap. 40.000 francs. 3.700 m.. 15 partants 1. Céréaliste iHowesi k M. S. Gutnmann; 2. Lilium (Maubert); 3. Didorc (Bâtes). Distance Cte Tête. Cte Tete, 1/2 1. Mutuel G. 59.50; pi. 21.50 2S, 35. Non placés Rodolphe Cake Walk. Petit Diable, Le Blorentin Quareuil, Massipée. Djibouti Charleo the Second, Goodly, Clain, Beau Luron. Ontario. PRIX SPERANZA. (Steepi-' handicap. 15.000 fr. 3.600 m. 8 partants. 1. Hong Cop (Howes) à M. M. Grammont: 2. Koulibiac (Duvy). 3. Le Grand Saut (Bâtes).

Distance Tête. 5 1. 1/2 1.

Mutuel G. 20 fr pi. 1050 21.50, 11. Non placés Le Titien Il. Kirdul. Geroudie, Stephano. Princesse Pauline il. PRIX Dick (haies. 15.000 francs. 3.500 mètres), 8 partants. 1. Saint-Honorat (R. Bâtes), à M. Fould: 2. n'orah iJ.-G i Costadoat): 3. The Marquir (R. Dubus).

Distances 1 1. 1/2, 3 1., 2 1. 1/1 Mutueè gag. 15; pl. 8, 20 8.50.

Non placés Ktslar. Bétoam, Crémg Renversée, Louvigny, Pitourhian.

COURSES A SAINT -CLOJO

Partants probables

Prix DES CYCLAMENS. Il vendre. 6.000 francs. 8')0 mètres Courant-d'Air-Il iLyne) Cornmèpne iDupult): Canard Brethèsi Féé-Berny (Robson) Flam?ne-Bleue iRochetti): Oculina (Duforea): Càte-Basque-ll Uohnstone);

PRIX DE LA CROIX du RoT. 10.000 tr« 2.000 mètres. Mont/ort (Sautour) Le Minard (Lecavelier); Saint-Mlhiel (Rabbe): Eadgyth (Duputt) Sandbank IJenn:ngsl Benpal Uohnstone): A L'Arrivée iWonwlll).

PRIX DE Longpont. à vendre. 6.000 fr., 1.300 mètres. Ethella (Destamdau) Beau-Gosse (Kaiser) Flora (Lyne)r Lord-Jenkis (Rochetti): Riante (Fanfini Cayla (Signoret); Profiteuse tCadot)

PRIX mon Petiot, 20.000 fr.. 1.500 m. Vieux-Colombier (Johnstone) Vrsu$ (Brethes): Incendiaire Uennlngs); Fan»tastic (Duforez); Miss-Kopi iRosso) Pérette iRabbe).

PRIX DE Saint-Pair-du-Mont. nand., 15.000 fr., 2.000 mértea. Morvillars (Hervé) Duple'x IDuforezl: TenMon (Allemand) Essendiéras (Rabbei Troun-de-VAir (Bridgeand): Take-Mb (Rochetti): Camphrier (Chéret); Avalanche (Villecourt); Ycaria IMatherl;; Dime iGallou) zz PRIX DE LAssy, 7.500 fr., 1.300 m. Marchenotr (Lolliérou); Lord-Magique (Ogle); Le Rex ICadot1: Manora (Mather) Pellegrino (Tucker): Vanett? (Poincet) Sainte-Catherinette (Vonwlll).

PRIX LoISIR, 10.000 fr.. 2.100 mètres. Flayox (Laumain); Montlort (Sautour) Sarn (Hervé); Broom (Vonwilll El-Sbaa (Brethèsi: Grizzly-Béar (Robson) Mademo.selle-de-Puygareaux ¡Du- puit) Faraud (Durerez) Athéna (Ma* gnler).

Pronostics

1" course Côte Basque Ocuüna; 2 course Verset, Bengal: 3- course Carpia, Aethella; 41 course Mtss Kopi, Ursus: 5* course Camphrier Morviltrs; 6' course Pelleurino Sainte-Ca.tlierinette; 7' course Sarn Boom. Pronostics de la presse spectale

PARIS-SPORT. 1" course Canard C; 2' course Bengal: 3' course Flora; 4' course Fantastic; 5' coui'*e Essendteras., 6' course Le Rex: T course Broom.

LE JOCKEY. 1' course Canard C: 2« cuorse Bengal: 3' couise ̃ Carpia; 4' course Mis Kopi: 5 course Essendiéras: 6. course Le Rez; 7' course El Sbaa.

Le Concours Général Agricole de Paris

Paris, 22 mars. (De notre envoye spécial

Le concours général de 1936 aura vécu ce soir et pour ce dimanche de clôture c'est la grande foule des Parisiens qui a. presse au Parc des Expositions.

Nous donnerons demain nos Impressions sur la grande manifestation agricole.

Voici en attendant le résumé des événements de la Journée:

Le Concours laitier beurrier

Une vache normande s'attribue le championnat beurrier

en battant tous les records

Le concours laitier-beurrier de 1936 fera époque dans les annales de l'élevage normande. Il vient d'enregistrer. en effet, avec le triomphe de la race normande une production beurrière qui n'a encore jamais été obtenue Nous le laissions prévoir hier ce magnifique succes. Il s'agit de la vache Charmeuse, à M.. Fenestre, de Yébleron (Seine-Inférieure). Charmeuse qui occupe au concours laitier la quatorzième place avec 6b k!n. U'jO de lait en 48 heures et qui enlève le championnat beur-I rler avec le rendement surprenant de 3 kgs 929 de beurre en 48 heures, soit en moyenne 1 kg 965 de beurre par Jour. Or le reco:a beurrier était jusqu'ici détenu a Paris par une vache flamande qui totalisa en 1930 1 kg 931 dans les 24 heures. Aujoutons que pour la journée de vendredi la championne normande réalisa le chiffre exact de 2 kgs 210, surpayant de 130 grammes la production la plus élevée constatée aur toutes les compétitions françaises. Samedi elle donna 1 kg 719.

Charmeuse dont nous reproduirons la photographie est un magnifique spécimen dp la rac* normande avec une couleu rirréprochable et dotée d'une mamelle parfaite Sa conformation marche de pair avec ses qualités laitières puisqu'elle obtenait en 1933 le premier prix Le championnat laitier revient cette année & une Hollandaise avec 80 kgs de lait en 24 heures. Le record laitier n'est pas battu par cette performance car depuis 1930 c'est rne Flamande qui le détient avec 83 kgs 800 en 48 heures.

Notons toutefois que la championne hollandaise de 1936 se classe en même temps deuxième au concours beurrier avec 3 kgs 376 de beurre en 2 jours. Voici d'ailleurs le palmarès complet pour les races Lovlnes originaires de l'Ouest

Palmarès

CONCOURS LAITIER

POUR LES 48 HEURES

PREMIERE SECTION (GENISSES) Race Normande 13. MM. Lepicard (Seine-Inf.) 39 k. 500 de lait: 14. Lavolnne ¡S.-Inf.) 38 k. 650; 15. Letell Jules. à Bouesse (Serthel 37 k. 850: 17. X. (S.-Inf.) 36 k. 550: 22. Samson-Samson. à Sebeville (Manche) 39 k. 850; 23. X. 34 k. 250: 27. Jean Lefauconnier. il. Russy (Calvados) 31 k. 400; 37. Raymond Vautier, à Malsons (Calvados) 25 k. 550.

Race Armortcaine 34 Léon Emmanue. à Sizun (Finistère) 27 k. 100. Race Pie Noire 40. Joseph Botherel, à Lardlzeau. en Vannes i Morbihan) 24 k. 300- 44 Frédéric Botherel, à StAvé (Morbihan. 21 k. 500, 45, Albert Le Pelvé. à Trèalvè. en Salrit-Avé (Morbihan i 20. k. 350.

Race Bretonne Froment 42. Pierre Cadudal. à Salnt-Brandan (Côtes-duNord) 23 k. 550.

DEUXIEME SECTION (VACHES) Race Normande 11. M. X. 63 k. 650: 14. Fenestre Paul, à Yeblerori (S.-I.l 59 k. 900: 21. Leteil Jules, à Bouessé i l Sarthel 51 k. 350: 24 X. 47 ktlos: I 2.5. Lefauconnier Jeau à Russy ,CalvaI de*) 46 Jl. 400: 35. Des Courtlla, à

Moussonvilliers (Orne) 39 k. 300; 4& Raymond Vàutter, A Maisons (Calvados) 37 k. 450- 49. Alexandre Chltel, Vouilly (Calvados) 34 k. 350: 62. Samson-Samson, a Sebeville (Manche, 18 k. 400.

Race Maine-Anjou 31. Henri Leroyer, à Cossé-le-Vivien (Mayenne) 43 k. 450: 31. ex-œquo Louis Rezé. a Auvers-le-Hamon (Sarthe) 43 k. 450: 47. Emile Vlot, à Bierné (Mayenne) 34 k. 650.

Raee bretonne, Pie Noire 52. Vincent Botherel, à Larolzeau, en Vannes (Morbihan) 32 k. 200; 54. Frédéric Botherel. précité 28 k. 100: 55. Pierre Botherel, à St-Hllalre. en Vannes i Morbihan) 26 k. 850: 58. Albert Le Pervé. précité 23 k. 700: 60. Joseph Le Brucher, à Kerbrouet en Quistinic (Morbihan) 19 k. 450- 61. Victor Poulhazan, à Poullan (Finlstère) 18 k. 550' 63. Jean Le Roux. à Ergué-Armel (Finistère) 17 k. 650- 64. Mme veuve Pernez, à Plonéis (Flnist.) 16 k. 950. Race Bretonne Froment 35. Pierre Cadudal, précité 34 k. 650: 59. Alexandre Laies, à Gommenech (Côtes-duNord) 22 k. 250.

Race Parthenaise 41. Albert Metals, a Mazlères. en Gatlnes (Deux-Sèvres) 38 k. 450; 50. Romain Rouvreau, à Beaulieu (Deux-Sèvres) 39 k. 050.

Race bretonne pie rouge Mme veuve Pernez, à Plonéis. 10 k. 950.

Race Jeraiaise 45. Brouchot (S.-etOise) 37 k. 150; 57. Calame (S.-et-< Oise) 25 k. 050.

CONCOURS BEURRIER

POUR LES 48 HEURES

SECTION GÉNISSES

Race Normande: 8* prix, MM. Lavolane (S-Inf.), 2 kil. 107: 10. X. 1 kil. 63O;I 12 Jules Leteil, à Bouessé (Sarthél, 1 kil. 862; 22. X. 1 ktl. 575: 24. Samson Samson, à Sebeville (Manche». 1 ktl. 513; 25. Leplcard (S-Inf.), 1 kil. 496; 26. Jean Lefauconnier a Russy ¡Calvados), 1 kll. 488: 32. Raymond Vautler. à Maisons (Calvados). 1 kil. 361

Race Armoricaine 43' prix. Léon Emmanuel, Sizun. 1 kll. 123.

Raee Bretonne Pie-Noire 41' prix. Joseph Botherel, précité. 0 kil. 963: 48. Albert Le Pelvé. précité. 0 kll. 890. Race Bretonne Froment: 42* prix. Pierre Cadudal. précité. 1 kil. 134. 2* SECTION VACHES

Race Normande 1- prix et championnat M. Paul Fenestre (S.-Inf.). 3 kfL 929; 4. X. 3 kil 070: 12. X. 2 kll. 761:1 22. Jean Lefauconnier (Calvados). 2 kit 451; 28. Jules Leteil (Sarthe). 2 kll. 295; 35. Alexandre Chltel (Calvados). 2 ktl. 448: 38. Raymond Vautler (Calvados). 1 kll. 961: 47 des Courtils (Orne). 1 kiL 726: 61. Samson Samson (Manche). 0 kll. 879.

Race Maine-Anjou: 290 prix. Louis Rezé (Sarthe). 2 kil. 250; 34. Henri Leroyer iSarthe). 2 kil. 104; 56. Emile Viot (Mayenne). 1 kll. 263.

Race Bretonne Pie-Noire: 50* prix. Vincent Botherel (Borblhan). 1 ktl. 574: 54. Pierre Botherel (Morbihan). 1 kit. 176: 59. Albert Le Pelvé (Morbihan), 1 kil. 102: 60 Jean Le Roux (Finistère). 0 kil. 929: 61. Joseph Le Bruchec (Mopbihan). 0 kll. 879: 63. Victor Pouthazan iFinistèrel, 0 kil. 846: 64. Mme veuve Pernez (Finistère), 0 ktl. 752.

Race Bretonne Froment: prix. Pierre Cadudal (C-du-N.l. 1 kil. 660:1 55. Alexandre Laies (C.-du-N.i. 1 kll. 345. Race Parthenaise 19' prix. Albert Metals (Deux-Sèvres). 2 kll. 541: 33. Romain Rouvreau (Deux-Sèvres). 2 kil. 205. Race Bretonne Pie-Rouge 65" prix. Mme veuve Pernez i Finistère 0 0 kll. 555. Race Jersiaise 17' prix. Calame (S.-etO.l. 2 kil. 559: 20. Brouchot iS.-et-O.), 2 kll. 489.

S.analons dans la race Jersiaise l'ex.ceptionnelie richesse en matières ira'ies du lait produit par la vache à M. Calame. En voici le taux 87, 96. 112. 73. Les classements obtenus par tous les éleveurs précités n'ont pas été effectués par races. Il faut préciser qu'il s'agit d'un classement général établi dan» Ira deux sections, entre tous les anlmain concurrents, quelle nue soit leur ortgm». Nous donnerons demain un derniet article sur le Ccncours de Paris "T F. QAJum,


--REVUE FINANCIÈRE-

Le marché s'est employé à réparer les conséquences de l'àcoup de la semaine précédente, Il y a d'autant mieux réessi que la situation istérieure a donni, de nmveau, motif à des achats de COTrerture. Ainsi que nous en exprimions le souhait il y a huit jours, un sensible redressement de cours né d'un sentiment général plus confiant dans l'évo- lutton de la situation Internationale s'est effectué durant ces derniers hutt Jours. I A vrai dire le redressement ne s'est pu effectué de façon très régulière et la Bourse de Paris, conformant sa conduite à celle du Stock Rechange et de Bruxelles, a dû tenir compte des difficultés qui, à plusieurs reprises, ont menacé de compromettre les résultats de» entretiens diplomatiques de Londres, résultats qui, en eux-mêmes, ne sont pas tels qu'on puisse s'en féliciter sans réserve en France, il «'en faut.

Aussi la fermeté qui. dans la seconde partie de la semaine, a caractérisé la .!Bourse. de Paris, s'explique-t-elle par des raisons d'un ordre tout différent, qui n'ont en elles-mêmes rien de bien réjouissant. En effet, le problème monétaire que le coup de force allemand avait fait perdre de vue s'est imposé de nouveau à l'attention par le vote du relèvement du plafond d'émission des Bons du Trésor à court terme de 16 à 21 milliards. Sur ce sujet l'hebdomadaire très connu Aux Ecoutes de la Finance, publie dans son dernier numéro sous le titre « La Planche Billets les réflexions suivantes « Qu'on ne s'y trompe pas, la Bourse de jeudi a marqué dans son dernier quart d'heure, par la recherche de toutes les valeurs réelles, un désir de fuite devant la monnaie.

« Maintenant que les 40 millions de Uvres de l'emprunt anglais sont presque totalement épuisés, maintenant que devant l'impossibilité de faire plus longtemps appel à l'emprunt, le gouvernement recourt à la plus mauvaise des méthodes. c'est-à-dire à l'inflation, il- n'est pas sûr qu'on ne va pas assister de nouveau à des sorties d'or. Les I billets que l'on a déjà créés, ceux que l'on s'apprête à créer ne peuvent que faciliter de nouveaux retraits de métal précieux à la Banque de France. t Si le gouvernement actuellement au pouvoir n'hésite pas au dernier moment devant les conséquences de sa politique, s'il veut tenir jusqu'aux élections qui restent sa principale préoccupation, il ne tardera pas à être acculé à des mesures conservatoires, à l'embargo sur l'or, aux restrictions de change, qui n'ont jamais fait que précéder immédiatement la dévaluation ». L'auteur déplore «t la politique de gaspillage a dont nous souffrons, i une politique, ajoute-t-U, de déséquilibre du budget, d'épuisement de la Trésorerie. une politique qui. en quatre ans, a accru la dette de l'Etat de quatre-vingt milliards, qui chaque année creuse un trou nouveau dans le budget en raison de l'augmentation des arrérages de la dette, une politique folle qui interdit l'émission de nouveaux emprunts, qui mène droit à l'inflation, à la planche à billets. Il

Avec une brutale franchise, le rédacteur de cet article apporte la condamnation de la politique financière suivie jusqu'à présent et dont nous avons pour notre part, à tant de reprises, ici même dénoncé le danger. Il n'y a donc pas lieu de s'étonner du redressement dont viennent de bénéficier les valeurs internationales et de matières premières, parmi lesquelles les Mines d'or Sud-Africaines, recommaniées par nous depuis tant d'années. occupent naturellement, une place de choix.

RENTES FRANÇAISES

Ayant résisté de façon très satisfaisante à la rafale boursière de la semaine précédente, les rentes ont pu sans aucune peine consolider leur position dans une atmosphère rassérénée. Le redressement toutefois n'atteint pas la proportion obtenue par les valeurs à revenu variable qui. comme indiqué cidessus, ont eu des raisons spéciales d'être recherchées. n faut cependant considérer comme très satisfaisant le gain de 0.75 à 1 franc réalisé par les différente types d'emprunts.

Ex-coupon du 1- avril détaché le le, le 3 s'inscrit à 67,40 contre B7.15, en gain de près d'un point par conséquent. Le 4 1917 passe de 69,20 à •70 et le 4 1918 de 69.30 à 70. Le 4 1925 QUI avait fléchi d'une façon anormale reprend près de 2 points à 78. Aux rentes de conversion, le 4 1/2 A et le 4 1/2 B regagnent 0,75 à 75 et 75.90 respectivement.

Faisant exception à la régie, le 5 1920 stagne à 99.70. soit légèrement en deçà de son cours de huitaine. Comme nous le faisions récemment remarquer, c'est le seul emprunt qui se soit maintenu aux alentours du pair et ce résultat en roi n'est déjà pas si mal. Les obligations du Trésor 4 1/2 1933 se relèvent de 842 à 848. Bien que la période d'amortissement soit de 13 ans plus longue (1993 au lieu de 1980) nous persistons à les considérer comme plus avantageuses que la rente 5 1920 trop chère à notre avis par rapport à cet obligations,

La Caisse Autonome d'Amortissement ae retrouve à 778 ex-coupon détaché le Au groupe des Bons du Trésor, les ̃4 1/2 1934 qui eux aussi ont détaché 'cette semaine leur coupon semestriel en regagnent une grande partie à 938 contre 947. Nette reprise égelement des Bons du Trésor 4 1935 de 901 à 911. Le compartiment des bons et obligations du Crédit Natlonal qui Jusqu'ici avait toujours résisté mieux que tous les autres, fait par contre l'objet de réalisations suivies et les cours accu- sent encore des déchets de quelques points.

FONDS D'ETAT^ ETRANGERS

Le Plan yourte n'est raffermi progressivement au cours de cette semaine, et «'il ne termine pas au plus haut le cours de clôture de M5 représente tout de même une reprise de 13 francs sur 'Jt* huitaine précédente. En l'état actuel .des chères, c'est un titre auquel Il ne prui être assigné une valeur lntrlnsé'oue exacte et le prix de 330 francs ne •«e Justlfis pas plus que celui de 100 ou xJe 800 Nous avons toujours nos lecteure le savent déconseillé ce titre. .•sul n'a vraiment rien du placement du

Au comptant on s'est occupé des fonds Au'rioh'ens le 4 '"r florins or est particulièrement ferme a 389 les obli- gâtions de Chemins de fer Autrichiens- Hongrois 3 sont soutenues à 197. Grande fermeté des fonds brésiliens qui dans de nombreux cas atteignent leur plus haut niveau de l'année 5 1009 Port de Pernambuco 350, 4 1910 242 4 a 1911 245.

Vifs progrès également des diverses catégories d'Emprunts Chirois 5 1903 249 6 1911 775.

1 L'annonce que le programme du ca- binet grec prévoit l'ouverture de négo- dations avec les porteurs de rentes hel- Uniques en vue d'un nouvel arrange- ment nett d'aucun effet sur les titres Intéressés qui demeurant lourds. L'obllgatton Turc 7 1/2 1933 ae relève 1 de 237 à 249. La faiblesse de ce titre qui se tient à peu près constamment I molna de b0 du nominal ne laisse pas d'être Inquiétante.

BANQUES

Le compartiment bancaire s'est montré passablement Irrégulier et Il a envariations d'humeur du marché. Après une certaine résistance aux alentours du palier de 8.200, la Banque de France termine à 8.020 la publication de la dernière situation hebdcmadaire attire queloues réflexions. Elle fait d'abord apparaître une léductlon de 277 millions de l'encaisse or. En plein milieu de mais le portefeuille d'effeta escomptés augmente de 620 millions atteignant 9.890 millions. De leur coté les avances sur titres et les avances à 30 Jours ont augmenté respectivement de 69 et 95 millions. Au passif, les comptes créditeurs ont diminué de 395 millions. Pour faire face à tous ces décaissements, la Banque a dû mettre en circulation pour 1077 millions de billets nouveaux, ce qui a pour effet de ramener le pourcentage de la couverture de 71,M à 70.76

La Banque de Paris et des Pays Bas ne redresse de 942 à 984 après 980 après avoir subi le contre-coup des événement* de ces derniers Jours, la Banque de l'Union Parisienne reprend vivement et s'inscrit à 434. Les autres valeurs de son groupe ont fait preuve de la même aisance.

Au groupe foncier, le Crédit Foncier de France se redresse légèrement de 2900 à 2935 les bénéfices du mois de Janvier se chiffrent par 12.003.870 francs contre 12.598.762 francs en Janvier 1935. La Rente foncière enregistre une reprise modeste à 418 contre 412.

Les banques étrangères, au contraire, accusent une Indiscutable fermeté Indépendamment de la Banque Ottomane qui s'enlève de 303 à 323. le Crédit fon.der Egyptien passe de 2725 2900. Bien qu'à un degré moindre, la Banque Nationale d'Eoypte est également en progrès de 3268 à 3305.

CHEMINS DE FER TRANSPORTS L'amélioration du trafic des chemins de fer qui jusqu'à présent n'apparaissait que dans l'augmentation du nombre des wagons chargés ee fait également sentir sur les recettes et durant la dernière semaine, quatre réseaux ont marqué des recettes en plus value sur la période correspondante de l'an dernier. Ces indications plus favorables ont commencé à exercer leur influence sur les cours des actions qui effectivement marquent une reprise.

Le marché a, en outre, été agréablement surpris par l'annonce de l'augmentation de 62 à 68 francs brut du dividende de l'Orléans. L'action de Capltal de cette compagnie, la plus favorisée naturellement, passe de 781 à 825. De son côté le Nord est en progrès de 990 à 1034. le Midi de 625 à 664.

Au groupe étranger, l'incertitude dans laquelle se trouve le marché au sujet de l'augmentation de capital envisagée, nuit i la tenue de la Canadien Pacifie qui demeure faible à 199 au contraire les Chemins de fer de Santa té, bien que ne terminant pas au plus hnut, s'inscrivent en gains sensibles à 427 contre 400. Les recettes approximatives du réseau, pour février 1936, as totalisent par 1.280.000 piastres, contre 1.228.000 piastres en février 1935. Aux transports divers, les Tramways de Shanghaï se distinguent par leur bonne tenue à 626.

Les Inquiétudes monétaires réapparues cette semaine ont eu leur répercussion Immédiate sur les cours du Suez qui, sorti de sa torpeur, se redresse de 18150 à 18590 sans pouvoir toutefois conserver ce cours en clôture. Poursuivant leur redressement, les Chargeurs Réunis font un nouveau bond d'une Quarantaine de franca 336 après 340. Quel que soit le but poursuivi, Il faut reconnaître que le mouvement est bien mené.

ELECTRICIE GAZ EADX

Maussade et Irrégulier pendant la première partie de la semaine, le groupe électrique s'est animé par 1a suite sur des demandes qu'on attribue de nouveau à des groupements suisses. Les cours en définitive marquent une amélioration sur ceux de la semaine précédente. Les gains sont toutefois très Inégalement répartis. C'est ainsi que, tandis que l'Energie du Littoral et 1 Electricité de Paris gagnent chacun 25 francs 700 et 710 respectivement, la Distribution d'Electricité et la Comvagnie Générale d'Electricité se contentent d'une dizaine à 970 et 1313. Au comptant le Secteur de la Rive Gauche reste sur le cours de 217 dans 1 attente du détachement de son coupon d'acompte de 10 francs brut. Quoique le maintien à 40 francs du dividende de l'exercice 1935 ne fasse pas lElectridté d Paris est faible à 612 Au groupe gazier. Lebon demeure hésitant à 915. Le gain de son procès contre la Ville d'Alexandrie, malgré l'Importance de •?" conséquences financent Ju»°ua présent laissé lndifféL'action ordinaire Etablissement Thermai de Vichy maintien son avance à 1776. La stabilité des résultats a perMETALLURGIE MINES Le compartiment des valeurs métallurgiques s'est relevé à l'Instar des aunTt(ïr?,lipes Industriels. La reprise est particulièrement marquée en ce oui concerne les Forpea du Nord et de l'Est qui passent de 411 à 433. et Dénain Auztn en vive reprise de 1030 1070 Au comptant Senelle Mavbeuge propresse vigoureusement de à 543. 774 contre 75b. On s'est Particulièrement occupé de Mich eville et des Scielie, de la Marine. Ces deux sociétés clôturant leur exercice le 30 Juin, 11 est trop .t».^?ur supputer les bénéfices a en attendre cependant, en ce qui concerne la seconde. Il est permis de penser qu'elle va rouvrir cette année ront.?» dividendes que la Première a rouverte dès l'an dernier.

Les charbonnages ont effectué un rétablissement sans histoire, c'est-à-dire Que le réajustement des cours s'est effectué dans le Plus «rand calme. Aux cuprifères le Rio dont le marché est très lnstablj et au surplus impressionné par les scènes de violence dont i2ï£2fcne rst le théàtre, a fortemnat etsesd* U.m isttpuvs ""»'tmfB>

à 1421 après 1448 contre 1400 11 y a' huit Jours. Les sautes d'humeur de Bruxelles ont imprimé une allure assez mouvementée aux actions Katanga qui néanmoins terminent en progrès sur la huitaine précédente.

Aux mines diverses, la fermeté du plomb permet a Penarroya de progrès- ser de 224 à 237. Stimulé par les indl- j cations fournies par le rapport de 17n- j du métal, le Nicket bondit de 694 à 750 après 765.

Dans l'attente des nouvelles dlspositios fiscales que le gouvernement Sud Africain déposera dans son projet de budget mercredi prochain, les minea sud africales. recherchéea par le portefeuille français, ont réalisé des progrès asses substantiels. Outre la Craton Minet à 1064 contre 1052. les titres les plus lavorlsés ont été East Géduld à 73S (+ + 29). 'Eut Raud à 259 (+ 11), Gtnérai Mining à 362 (+ 10), Raud /ontrin à 210 1+ 10 1.

Aux diamantifères, vive reprise des deux actions De Bcers sur les déclarations faites par Sir Oppenheimer, président de la Société, suivant lesquelles le conseil s'efforcerait et il a les moyens de le faire de régler tous les arriérés au cours de la présente année. Des cours plus élevés sont gêné- ralement envisagés.

VALEURS DIVERSES

Les stocks de caoutchouc à Londres sont en nouvelle décroissance de près de 3.000 tonnes cette semaine, aussi les cours dé la matière se maintiennent-ils fermes à 7 et 7/16 la livre. Les valeurs caoutchoutières sont en très forte reprise sur leurs niveaux de huitaine. Padang passe de 255 à 272, Terres Rouges de 258 270, Kuala de 129 à 136. Les valeurs pétrolifères se sont considéreblement redressées cette aemalne et les derniers cours, tout en n'étant pas les plus hauta, marquent une lm- portante amélioration. La Royal se re- dresse de 2425 2495 après 2516, la Sheil de 331 à 342, Franco Wyoming de 197 à 213.

Aux produits chimiques le recul assez sensible de samedi a' annulé en grande partie la reprise de la semaine entière. Il faut cependant faire exception pour l'Air Liquide en vifa progrès de 916 à 956.

Opérations traitées

par la Banque René Loyer SOUSCRIPTION

A TOUTES LES ÉMISSIONS Négociation des Bons

de la Défense Nationale Achat immédiat (argent de suite) des bons non échus aux meilleurs taux. ORDRES DE BOURSE

au comptent et à terme

rar toates les places françaises et étrangères

ACHAT COMPTANT

de titres cotés et non ootm

Négociation de Valeurs

Régionales

PAIEMENT DE TOUS COUPONS Régularisation de titres

Nominatifs et au porteur

Transferts Mutations

Renouvellements

ACHAT ET VENTE D'OR LINGOTS, DOLLARS, LIVRES ET LOUIS FRANÇAIS

et de toutes monnaies étrangères ou pièces démonétisées

PAIEMENT ET DÉLIVRANCE DE CHÈQUES

SUR LA FRANCE ET L'ETRANGER LOCATION DE COFFRES-FORTS Souscription aux Titre» de L'OUEST-CAPITAUSATION

DEMANDES

DE RENSEIGNEMENTS

En présence des demandes de renseignement» de plus en plus nombreuses que nous recevons journellement et qui noua unposent un long travail d'études et de manipuler.,on ce dossiers ainsi qu'une correspondance considérable, nous nous voyons obliges ae taxer a cinq francs pour remboursement aune partie de nos frais toute demahde de renseignementa et de laisser sant réponse celles qui ne seraient par accompagnées de ce montant en timorés ou mandat. Cette somme sera d'ailleurs remboureee sur la plus prochaine opération effectuée par notre intermédiaire C'est dire que cette mesure ne concerne pas notre clientèle a la disposition de laquelle nous restons pour la documenter de notrp mieux gratuitement comme par le p»Mt

Elle ne concerne pas non plus cela va de soi les demandes de prix ou de conditions pour affaires a traiter. BANQUE René LOYER fondée a Rennes en i813

Il Quoi Lamfnr.au 11

RENNE::

Télégrammes Loybank. Rennes Téléphone 36-14 SB- 16

Chèques postaux 488 Kennea

LAVAL ̃ OUIMPER QOIMPERU SAINT-MALO VANNES

Beçberel Paramé Plaocoflt

LA VIE ECONOMIQUE NOTEE MARINE

L'examen du rapport fait chaque année à l'Assemblée générale du i» Comité Central des Armateurs de France offre toujours le plus grand intérêt à qui veut connaître les variations du mouvement économique. Le tonnage, en freta, plus encore peutêtre que leur valeur, des marchandises transportées, par voie de mer ou de terre, sont l'un des éléments les plus sûrs qui permettent de déceler les Indices des dépressions ou des reprises d'activité économique.

C'est pourquoi nous croyons devoir donner Ici une analyse, succincte mais aussi précise que possible, du rapport sur l'exercice 1935, qui a été fait à l'Assemblée générale du 10 mars dernier.

Le trafic maritime mondial est en proie 4 une dépression profonde depuis quinze ans.

Devant sa persistance, dès 1924, de nombreux projets furent conçus en vue d'assainir les frets, et notamment par des ententes internationale qui auraient porté soit sur la fixation des taux, soit sur l'élimination progressive et concertée des navires en excédent. La plupart de ces projets furent abandonnés à la veille de 1929, alors que des signes d'amélioration laissaient espérer le retour normal à un état d'équilibre.

Ces espoirs ne se réalisèrent pas et, bien au contraire, la dépression économique générale qui se produisit à ce moment-là et qui, depuis lors, s'est accentuée, a singulièrement aggravé la situation de la navigation maritime mondiale. En 1935, malgré une légère reprise constatée en 1934, nous assistons, dans le trafic mondial, à un nouveau recul qui, fort heureusement, n'atteint pas les transports maritime français, demeurés à peu près stationnaires. On manque, dans l'analyse du trafic mondial, d'éléments statistiques d'ensemble et le mieux sans doute si imparfaite qu'apparaisse cette méthode, tous les navires qui sillonnent les mers ne passant pas par ces deux routes est de s'en tenir au trafic des grand canaux internationaux. De 1934 à 1935, une baisse d'un peu plus de 2 millions de tonnes a été enregistrée au canal de Suez et une baisse de 1.200.000 tonnes au canal de Panama. Dans le même temps que le trafic diminuait, le volume des moyens de transport augmentait de 1.600.000 ton- neaux, et cet écart ne pouvait que se traduire par une réduction des fréts. ̃ C'est ce qui s'est produit au cours des huit premiers mois de 1935. A partir de septembre, on constate un brusque relèvement qui atteint près de 20 sans d'ailleurs que la moyenne des indices de 1935 soit sensiblement supérieure à celle de 1934.

Le tonnage de la flotte de commerce française, qui avait diminué en 1934 de 360.000 tonneaux, s'est stabilisé en 1935.

Le trafic de nos ports, qui avait atteint, en 1934, plus de 45 millions de tonnes, a diminué, d'ailleurs, dans d'assez faibles proportions, de 500.000 tonnes environ. Cette réduction est due à la seule contraction de nos importations, puisque nos exportations, d'une année à l'autre, ont augmenté de 700.000 tonnes.

La moyenne des frets, par rapport à l'indice 100 en 1913, avait été en 1934 de 80.70. Il a été de 81,07 en 1935. Donc, situation à peu près stationnaire.

Deux facteurs sont Intervenus qui ont permis à notre Marine Marchande d'éviter en 1935 le recul constaté dans lé tranc mondial sur les chiffres de 1934 les subsides gouvernementaux, la coordination des efforts poursuivie dans l'armement.

Les recettes douanières perçues, en 1035, au titre de la loi du 12 Juillet 1934 et attribuées à l'armement libre, s'élèvent à 98 millions environ. Cette Marne a fort heureusement compensé

une partie des charges qui continuent à peser sur l'armement restriction du commerce maritime, excédent du tonnage, augmentation des salaires, qui ont été relevés au niveau de 1929. D'autre part, des ententes, dans cer- taines zones de notre trafic national, ont été conclues qui marquent, de la part des entreprises intéressées, la volonté de trouver en elles-mêmes les éléments de leur redressement.

VoilA pour le présent. L'avenir nous laisse quelques Inquiétudes.

Plus que toute autre industrie, celle des transports maritimes doit se préoccuper du renouvellement et de l'amélioration de son outillage. Dans ce domaine, un gros effort est à faire. Pour 3 millions de tonneaux en service, le tonnage en construction s'élève au chiffre dérisoire de 56.000 tonneaux. Il apparaît ainsi tout à fait indis- pensable que les Pouvoirs publics, dès le' plus tôt, envisagent de prendre cer- taines des mesures, déjà appliquées dans la plupart des pays étrangers, et dont les principales sont les primes à la démolition et l'octroi de crédits à faible intérêt pour la reconstruction. Si ces moyens tardaient à être mis à la disposition de l'armement français, il n'est pas douteux que notre Marine marchande se trouverait très vite dans un état d'infériorité redoutable au regard de la concurrence étrangère.

C'est ce qu'il faut à tout pris éviter. Il ne s'agit pas seulement de conserver à notre pavillon le prestige dont il jouit sur tous les points du globe. Il s'agit de la sauvegarde des intérêts si divers et si considérables, qui, non seulement dans nos ports, mais dans I l'ensemble même du territoire, sont liés à la prospérité de notre Marine marchande.

Notes et Informations PARIS, le 21 mars 193e. STOCKS ET CONSOMMATION DE CUIVRE

D'après des statistiques officielles, les stocks de cuivre aux Etats-Unis la fin de février s'élevaient au total de 232.000 tonnes contre 232.885 tonnes le mois précédent. Les stocks à l'étranger sont 1 estimés à 251.000 tonnea contre 257.100 tonnes.

La consommation mondiale apparente pour février aurait donc été de 138.000 tonnes contre 128.500 tonnes en Janv:er. La consommation aux Etats-Unis a été de 31.400 tonnes contre 52.413 tonnes. LA SITUATION ECONOMIQUE EN ALLEMAGNE

Le « Times » explique qu'il ne faut pas conclure de lamélioratlon de la balance commerciale de l'Allemagne en février, qui se monte a, 40 millions de marks contre seulement 18 millions en Janvier, que la prospérité allemande s'améliore. Bien au contraire, l'amélioration est due Principalement à une nouvelle réduction des importations, qui est maintenant au niveau le plus bas enregistré depuis six mois.

L'ACTIVITÉ

DES HOUILLERES FRANÇAISES S'il n'y a pas lieu d'attacher de signification spéciale à l'augmentation que présente pour février la production des houillères du Nord et du Pas-de-Calais, on doit toutefois retenir la diminution de la proportion des Journées de chômage par comparaison avec le même mois de 1934. C'est l'indication d'une marche plus régulière de l'exploitation et, partant, de prix de revient améliorés. En ce qui concerne certaines rumeurs mises en circulation au sujet d'un accord franco-soviétique pour l'importation en France de charbons russes, précisons qu'il ne s'agit pas là d'un fait nouveau. Une convention a été conclue en février 1934 et a été prorogée sana modification en Janvier dernier. Les importations soviétiques représentent 0.66 du contingent total, soit 170.000 tonnes. La part attribuée il y a deux ans ce pays a été imputée sur l'allocation »p£ct<U des ports marl£Lmsftj

A votre bonne aanté

Ne croyez pas qu'il soit nuisible 9* prendre un apéritif et que les femmes doivent éviter de contracter cette habitude. Elles doivent éviter seulement les apéritifs qui ne conviennent pas à leur estomac. Après certains travaux déprimants comme la couture ou la dactylographie, rien de meilleur qu un doigt de SUZE cet excellent réconLes changes à Paris

Les devises anglo-saaonnes sont plUtôt soutenues, mais Il semble que la Spéculation à la hausse de la Livre hésite a prendre de nouvelles positions. Ls tension actuelle des reports ne doit etre que la suite des prorogations dea anciennes positions qui ont toujours autant de difficultés pour emprunter des francs. Quant au doUar, Il évolua entre d'étroites limites, sans d'ailleurs que les autorités monétaires aient besoin d'agir.

Un fait donc demeure après le coup brutal porté par l'affaire rhénane, et malgré l'approche des élections, notre placé ne s'est pas autrement émue. C'esT une noté favorable qu'il convient d>' signaler.

Le bilan de la Banque d'Anglete->fait ressortir une diminution de la r&. culatlon et un accroissement d> l'encaisse. en conformité avec la p:Vique> de renforcement du stock «V métal jaune que poursuit l'Institut (.«mission britannique.

Le bilan de la Banque de France fait apparaître des sorties d'or. une diminution des comptes^ourants créditeurs des particuliers, mais une augmentation des effets de commerce escomptés et des billets en circulation. Recul de la couverture, de 71,59 à *IO.in r;0.

Séance Clôturé

PAYS Orne Pnicto.

20 Mars 13 Mars

74 91 74 90 1.508 1.507 Hollande 1.030 75 1.031 » 120 30 120 30 Allemagne 207 25 207 25 Suisse. 494 74 494 873 Suède 386 75 255 875 25575 335 iRoumanie s

LA VIE DES SOCIÉTÉS

Paris, le.' 21 mars 193C

SOCIÉTÉ FRANÇAISE

DES CARBURANTS

Les comptes de l'exercice 1935 se sol- dent par un bénéfice net de 1.891.701 fr. contre 1.948.581 fr. en 1934. Avec le report antérieur le solde disponible s'élève à 2.353.241 francs contre 2.144.08o francs. Le Conseil proposera à la prochaine assemblée le maintien du dividende à 25 francs par actlon.

A l'actif du bilan, les Immobilisations figurent pour 24.636.884 fr. contre 24.607.558 francs. Les compte% débiteurs s'élèvent à 32.710.259 francs contre 31.067.907 francs, le., approvisionnements à 8.703.250 francs contre 9.724.983 francs. Le portefeille est inventorié pour 21.394.269 francs contre 2'. 331. 166 fr. Caisses et banques, T.393.245 fr. contre 6.520.089 francs.

Au passif. les créditeurs s'établissent IL 60 millions 622.400 francs contre 59.842.784 francs. Les différentes réserves et provisions atteignent 11.862.267 fr. contre 11.264.828 francs.

COMPAGNIE SUCRIÊRE

Le rapport du Conseil lu à la dernier* assemblée indique que la marche dee usines de la Société a été satisfaisante: la production en sucre atte.nt le tonnage de 235.600 sacs, et en alcool pur de 16.600 hectolitres.

Les comptes de l'exercice 1934/35, arrêtés au 30 Juin, s'établissent sans bénéfice ni perte, et les produits brute d'exploitation s'élèvent à 50.738.972 fr. Les charges ont absorbé 39.723598 fr., et le reliquat a été affecté comme suit Provision pour créance- douteuses 5.401.527 francs: provision pour fluctuation sur portefeuille-titre million 795.000 francs, et amortissements. 3.818.847 francs. Le Conseil a mis Isa actionnaires au courant des divers procès engagés par la compagnie sucrtère. Les comptes ont été approuvés ainsi que les diverses résolutions proposées. CARNET DE L'ACTIONNAIRE Résumé des principales notes

parues au

Bulletin des annonces létales

obligatoires,

ACTIONS

L'Aiale-Acddents. Emission et Introduction sur le marché de 15.000 sotions nouvelles de 100 francs, émises A 180 francs à souscrire en numéraires et à libérer entièrement. Jouissance 1- Janvier 1936. Le capital se trouvera ainsi porté de 2.500.000 à 4.000.000.

Cie Minière du Congo-Français. introduction au marché officiel de la Bourse de Paris 1°) Des 20.000 actions de 100 francs ¡anciennement B ») n* 1 IL 20.000 assimilées aux 630.000 actions (anciennement A b) n° 1 à 530.000 déjà admises a ce marché: 2M Des 6.200 parts bénéficiaires. n- 14001 à 20.200 attribuées à la Société Afrique Minière Equatoriale et à la Société Con80-Mines absorbées par la Compagnie Cie Minière de l'Oubanphi Orientai (C. M. O. 0.). Demande d'intrOduction sur le marché de Paris des 84.500 actions de 100 francs entièrement libérées et de 20.000 parts bénéficiaire sans valeur nominale.

Raffineries de Soufre Réunies. Cotation en bourse et négociation des 25.000 actions nouvelles de 100 francs, numéros 225.001 & 250.000 entièrement libérées. Jouissance l" juillet 1935 ainsi que des 10.000 actions n* 80.001 IL 90.000 qui ont remplacé les actions c B à vote plurat et dea 15.000 ections, n* L'Oveni-fie/atr publie chaque Jour <toa


PROGRAMMES DU JOUR LIRE TOUS LES VENDREDIS, NOTRE PAGE SPÉCIALE DE T. S. F.

KEN N tS-BKEl AGNE

L. 288 m P. 40 kw.

6 h. 50. Paris-P. T. T. Météo. 7 heures. Paris-P. T. T. Informations presse.

8 heures et 9 heures. Paris-P. T. T. Informations, presse {répétition 10 heures. Depuis Nantes, concert organisé par le Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne Le Barbier de Séville, ouverture iRosslnl) Danses persanes IL. Cannes) La lettre à Manon (Gillet) Esquisses provençales (Popy) Moment musical i Schubert) Marche des petits soldats de plomb (G. Pierné): Le Carnaval de Venise, variations pour clarinette. M. V. Graff Brigade fantôme (Myddleton) La veuve yoyeuse, fantaisie (Lehar) Mascarade (Lacôme) a) Les drapons de ViUars, air i Maillard) b) Les cloches de Corneville. air iPlanquette), Mme Dagault Les joyeuses Commères de Windsor, ouverture iNlcolaii Scènes napolitaines iMassenet) Un soir de tête à la Havane (Filippuccil Très jolie, valse iWaldteufeli Coup de roulis, fantaisie (Messager) Danse espagnole iGranàdos).

11 h. 50. Cours commerciaux; météo.

12 heures. Disques a) Dans ma p'tit' rue b) Une petite femme ça vaut tous les amis iBorel-Clerc) a) Les fayots; b) Si Marie voulait (L. Bousquet).

12 h. 15. Toulouse Les Abencérages (Chérublnl) La voix des cloches iLuiglnO Jeux A la mémoire d'un bébé Sur la Giralda Danse des poupées Défilé des soldats de plomb eT urina ) Maroul (Rabaud) Apaisement (Kunc) Ballet de La Reine de Saba (Gounod) Martha (Flotow) La jeté au hameau (Gillet).

12 h. 30. Cours de Bourse à l'ouverture.

12 h. 45. Suite du concert de Toulouse.

13 h. 15. Physionomie de la Bourse à l'ouverture, Informations.

13 h. 30. Suite du concert de Toulouse.

14 h. 20. –Tour-Eiffel Cours.

14 h. 30. Station Radio-Coloniale 15 h. 45. Tour-Eiffel Bourse. 16 heures. Depuis Nantes, concert organisé par le Conseil de gérance de Hennés-Bretagne Récital depuis le grand orgue de la Basilique SaintNlcolas. M. Arthur Collnet, professeur au Conservatoire et à l'Institut des Aveugles. Chant Mlle Berthomé. 17 heures. Tour-Eiffel cours. 18 h. 15. Depuis Nantes, informations.

18 h. 30. Radlo-JournaL

19 h. 30. Informations communiqués, programme des spectacles. Disques a) Le siffleur et son chien (Pryorl) Dans la boutique de l'horloger (Orth) L'Ombre, Quand le monte Cocotte (Flotow) Le médecin maigre lui. Couplets des glouglous (Gounod) Valse du Carillon (Brunea) Légérette (X-. i Déception, vieille chanson (R. Collln) L'amour qui passe (R. Gérard i

20 h. 30. Retransmission depuis le Théâtre Français Domtno, comédie en trois actes de Michel Achard. avec le concours de la Comédie-Française. Mt-

randole, M André Bruno Heller, M. Alexandre Crémone, M. Roger Monteaux Domino, M. Pierre Bertin Lorette. Mme Béatrice Bretty Chrlstianc, Mme Irène Brillant Fernande, Mme Marcelle Gabarre.

22 h 30. Relais de Paris-P. T. T. Dernières Informations, météo.

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 8O kw.

6 h. 50. Météo.. 7 heures et 8 heures. Presse. 8 h. 40. Météo. 9 heures. Presse. 9 h. 40. Revue des revues, par Paul Dermée. ♦ 11 heures. LlUe. ♦ 11 h. 50. Méteo. + 12 heures. Le Tarn pittoresque, sur le plateau du Sidobre, par M. Balaye. + 12 h. 15. Toulouse. ♦ 12 h. 30. Informations. 14 heures. Grammaire, par Lutigneaux. ♦ 14 h. 5. Vulgarisation scientifique, par Auge. ♦ 14 h. 10. Causerie par Mme de Gramont. 14 n. 20. Récits historiques, par Roland de Renêvllle. ♦ 14 h. 30. Station Coloniale. 16 heures. Concert par Henriette Roget, organiste: Noël varié (Daquin) Prélude et Fugue en ré mineur iBachi Allegretto de la Quatrième sonate (Mendelssohn) Le vol du bourdon (R :msConcert symphonique direction Henri Tomasl Le bourgeois gentilhomme iLully) Bourrée en la mineur: Gavotte en re mineur (Bach) Menuet du boeuf (Haydn) Gavotte en ré (Haendel) Menuet (Boccherini) Le mariage secret (Clmarosa). ♦ 17 h. 30. Le lundi du Jardinier, par Jacques des Gâchons. ♦ 17 h. 37. Questions sociales, par Pierre Laroque. ♦ 17 h. 45. Les beaux-arts par René Gilles. 17 h. 52. Les papotages, de Georges Lion. « 18 heures Premter quatuor (d'Olonne) Auprès du loyer silencieux (Wagner), par Mme Simon Berceuse (Weber) L'orgue (Cécile Chaminade) Sous la pluie (de la Preslei Ninina (Tomasi) ♦ 18 h. 30. Informations. 19 h. 20. Presse, radio, par René Sudre. ♦ 19 h. 30. Météo.. 19 h. 38. La Navarraise (Massenet) Cavallena-Rusticana iMascagnl) Grisélidis (Massenet) Le coeur et la main (Lecocql. ♦ 20 heures. Causerie économique, par Roger Nathan. 20 h. 15. Politique extérieure. ♦ 20 h. 23. Mélodies par Claude Ysel Couplets du Merle Blanc (Strauss) Clair de lune id'Indy). ♦ 20 h. 30. L'Affranchie, comédie en trois actes de Maurice Donnay, avec Henry Rollan. Jean Worms. Camille Bert. Jeanne Provost, Madeleine Samary, etc. ♦ 22 h. 30. Informations.

TOUR EIFFEL 206 m. U kw. 20 heures. Concert avec Mme Peronlta Suite anglaise (Rabaud) Concerto. violon et orchestre (J.-S. Bach) Adagio (Lekeu) Aubade (Poulenc) Lermyte Chanson a'Annam KaaxoSérénade (Delvmcourt). ♦ 21 h. 30. Conférence à là Sorbonne de M. Lapicque « Impressions d'un physiologiste en U.. B. 8. 8. a.

POSTE NATIONAL KAU1O-PAKIS L650 m. 75 kw.

6 h. 45. Culture physique. + 7 heures. Disques. 7 h. 15. Heure. 7 h. 45. Culture physique. 8 heures. Cours de droit administratif, par Achille Mestre. + 8 h. 15. Disques. ♦ 11 heures. Concert Symphonie inachevée (Schubert); Echos d Espagne (Tagell) Feuillets de voyage iSchmitt). + 12 heures. Causerie par Jannin L'allaitement artificiel des veaux ». ♦ 12 h. 15. Heure. Sutte Brève (Busser) Symphonie classique (Prokofleff); Ma Mère l'Oye (M. Ravel): Mélodies par Gaston Barreau Les oiseaux dans le soir (Chapell) J'avais un beau navire (Pruvost) La Caravane (Chapell) L'Africaine (Meyerbeer). La Grotte de Fingal (Mendelssohn) Ramuntcho (Pierné). ♦ 12 h. 45. Chronique. 14 heures. Presse féminine. « 14 h. 15. La justice & travers le temps te les peuples 14 h. 30 Mélodies par Geneviève Vlx. + 14 h. 45. De Chopin Barcarolle Préluae. · 15 heures. Anadis Roland Persée Thésée Le bourpeois gentilhomme (LullU. ♦ 15 h. 30. Lectures littéraires. « 15 h. 45. c L'élégance masculine 16 heures. Strasbourg. ♦ 17 heures.: La semaine, par Dolor. ♦ 17 h. 10. 1 L'éducation morale et dressage ». ♦ 17 h. 30. Concert. + 18 heures. Demi-heure économique. 18 h. 30. Marche héroïque (Saint-Saëns) Ouverture pour Faust (Wagner) Impressions d'Italie (Charpentier). ♦ 19 h. 30. Chronique des livres, par André Blly. 19 h. 45: Causerie par Emile Magne « La foire Saint-Germain t. ♦ 20 heures. Demi-heure policière et d'aventures de Jacques Cossin Allô Blima. ici 283 · 20 h. 30. Presse. 20 h. 45. Musique de chambre et poésies avec le quatuor de saxophones de Paris, Mme Blanc-Audra, René Bénédettl et Raymond Lyon Quatuor en si bémol (Glazounow) Le Chalumeau (Gretchaninow) Snegoroutchku (Rimsky Korsakoff ) Le hanneton (Moussorgsky La chanson géorgienne (Rachmaninoff) Le Missel Le Cygne (SultyPrudhomme) Les papillons La Ballade du petit bébé (Rostand) L'auréole (Banville) L'archet Sonet madrigal (Cros) Hymne au soleil (Rlmsky-KorsakofT) Guttare (Moszkowski) La fontaine d'Aréthuse (Szymanowskl) Airs russes (Wlenlawskl) Chansons de la ville et des champs [Delvincourç). Vieilles cartes, vieilles mains L'heure du retour Coeur en péril Antoine et Cléopâtre iHeredia) Noë! (Gautier) Le mort maudit Les deux ménétriers (Richepin) Le vent iHaraucourt) Lucie Conseils une Pari-,sienne (Musset) Chanson du rouet (Clérlsse): Pièces (Metzegner): Cordoba (Albenlz). ♦ 22 h. 45. Heure. Musique de danse. 23 h. 15. Musique légère. BOKDEAUX-LAFAYETTE

278 m. 6 25 kw

20 h. 30. Gala de chanson avec Suzanne Baudry José Salvat, Vidal et Dutoit Idéale (Tosti > Pauvres amoureux (Taglloflco) La Charité (Faure); Le chant provençal IMassenet) Ninon (Tosti) Bonsoir, Madame la Lune (Marinier) Envoi de fleurs (Delmet) Chanson à la lune ( Jacque-Dalcroze ) Les boeufs (Dupent) Le cor (Flégier) improvisation sur de vieilles chansons (Gayral) La véritable Manola iBourla) Alléluia d'amour (Fauré.) >iseaux légers iGumbert) La Patpma (Yradier) Catari Catari (Cardlllb) C'oltnette (Weckerlln) Le vieux mendiant (Delmet) Le Vallon (Gounod) L'Angélus de la mer (Goublier) La* marche lorraine (Ganne). ♦ 22 h. 30. Parts-P. T. T..

RADIO-NORMANDIE (Fécamp) 269 m. 5. 1 kw.

7 heures. Disques. 7 h. 20.

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Journal parlé. 7 h. «3. Menu. « 9 heures Concert Hawal. 10 heures. Invitation à la valse iWeberi Les grenadiers (Waldteufel) Donna Diana iReznicek) Sérénade (Wolf) La flûte de Sans-Souci (Graener) Amour méconnu (P. Lincke) Marche des petits soldats de plomb (Pierné) Acclamations (Waldteufel) Peu d'artifice (Strawtnsfcyi Le soldat de chocolat (Strauss) Marche funèbre d'une marionnette (Gounod). ♦ 11 heures. Chansonnettes. + 12 heures. Musique militaire. 12 h. 45. Journal parlé. 12 h. 57. Heure des auditeurs.. 16 h. 30. Emission enfantine. ♦ 17 heures. Concert, 19 h. 15. Reportages sportifs 19 h. 30. Soil de piano, 19 h. 45. Journal parlé. · 21 heures. Concert avec Mme Deheln, mezzo-soprano Llna Berthys, aoprano Raymond Derrey. baryton Lucie Pomlés, pianiste. Œuvres d'Adam. Vie et œuvres d Adolphe Adam. par Jules Lambert. Le chalet Mélodies Le postillon de Longjumeau Si j'étais roi Mélodies, par Mme Dehain Le bijou perdu. 4 23 heures. Musique de danse.

POSTE PARISIEN 312 a. 8 Se kw. 20 h. 15 La demi-heure d'humour, avec Max Régnier et sa compagnie. 21 h. 5 à 21 h. 20. Concert Ducretet-Tomson. ♦ 21 h. 25. Suivez le guide, réalisation de Maurice DiamantBerger et Jean Nohain. ♦ 22 heures. Musique de chambre Œuvres de Strawinsky. 22 h. 30. Musique légère. 23 heures.- c A travers le monde », causerie par Lucien Bertrand. 23 h. 15. Fin.

RADIO-TOULOUSE 328»6O 60 kw 20 h. 10. Sketch radiophonique. 20 h. 25 La chanson inattendue, avec Charpini, présenté par Gllles et Julien. 20 h. 40. Concert varié Monsieur, Madame et Bibi (Abraham Une Viennoise Ivresse printanière (Messter) Valse amoureuse (Sylvlano) Paris-Sourire (Gaudon). ♦ 20 h. 55 Informations. 21 h. 10. Fantaisie radiophonique Beth Ceu de Pau (Les Basses-Pyrénées). 21 h.* 55. Informations. *22 heures. Le Bel Canto. ♦ 22 h. 40. Orchestre de danse. 22 ti. 55. Informations.. 23 heures. Extraits de films.. 23 h. 15. Orchestre Jazz. 23 h. 40. Airs d'opérettes. 2 3h. 55. Informations. 0 h. 5. Le Caveau de minuit. ♦Oh. 20. Marches militaires. ♦ 0 h. 30. Bulletin météorologique.

NATIONAL (Droltvlch)

1.SUU m. 150 kw.

10 h. 15. Service du Jour.. 10 h. 30. Bulletin météorologique. ♦ 10 h. 45. Conférence médicale. ♦ 11 heures. Gramophone.. 11 h. 30. Lecture allemande pour les écoles. 11 h. 45. Gramophone. 12 heures. « La vie et l'enseignement du Christ par le Révérend A. C. Deane. ♦ 12 h. 25. Trio Parker Crook Jardins de campagne (Grainger) Rêves (Wagner) Valse en la (Brahms) A la passepied (Becket Williams) Airs de Londres arrangements Kreisler) Poupée valsante (Poldlnl) Sérénade (Widor) Si mes vers avaient des ailes (Hahn) Liebeslied (Kreisler) chant, 13 h. 15. Récital d'orgue par M. Ley. Programme Bach Préiude en la mineur Pastorale en quatre mouvements Trois préludes Prélude en fugue en sol Sonate n° 4 en mi mineur.. 14 h. 30. Concert pour les écoles.. 15 heures. Gramophone. 16 heures. Sonate n° 2 enfaop. 50 (Dunhil). ♦ 16 h. 30. Concert léger. 17 h. 15. Le B. B. C. danse orchestra. 18 heures. Nouvelles. 18 h. 30. Les bases de la musique Psaumes. chanta et sonnets de William Eyrd. ♦ 19 h. 10. c Livres nouveaux ». par H. Simpson. ♦ 20 heures. G. Gibbons et son orabestre. ♦ 20 h. 30. Souvenirs de l'année 1914. 21 h. 30. Nouvelles. Causerie sur le paquebot « Reine-Mary P. ♦ 22 heures. Musique de chambre Quintette n- 3 en sol, pour cordes et clavecin (Antonin Soler) Chants de Arne, avec clavecin Quatuor pour cordes, en sol mineur op. 10 (Debussy) Ouintette pour hautbois et cordes (Macouchy). ♦ 23 h. 15 Musique de danse.

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