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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1936-02-01

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 février 1936

Description : 1936/02/01 (Numéro 14331).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6604243

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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PLUIES ET INONDATIONS

Bien que mon article du milieu de décembt dernier ait été de nature à renseigner mes lecteurs sur la cause actuelle des inondations, je reçois encore de nombreuses lettres qui me demandent de nouvelles précisions sur ce sujet.

Il me faut donc reprendre les faits ab ovo et commencer par le commencement.

D'où vient la pluie ? Sans chercher Ici à donner une théorie de la formation de la pluie, disons simplement que celle-ci provient de la condensation de la vapeur d'eau emmagasinée par l'atmosphère. Tout compte fait, elle est due à la chaleur du Soleil qui évapore les océans. Sait-on que bon an, mal an, cette évaporation enlève aux mers équatoriales et tropicales une couche d'eau qui ne mesure pas moins de 4 mètres d'épaisseur ?

Cette vapeur d'eau, s'élevant dans l'air pour le saturer d'humidité, est transportée par les courants aériens sur toutes les parties de la Terre et, par un phénomène de refroidissement. se condense et retombe en neige ou en pluie pour grossir nos torrents, nos rivières, nos fleuves et par làmême retourner aux océans. Puis le cycle recommence.

Or, et ceci est incontestable, le Soleil peut être rangé parmi les étoiles variables c'est-à-dire qu'il est soumis à des fluctuations périodiques au cours desquelles sa chaleur varie.

Si la chaleur solaire augmente, l'évaporation des océans sera évidemment plus forte. Il y aura là une cause certaine de refroidissement et aussi des chutes de pluies plus abondantes en quelques endroits du globe.

En est-il ainsi ? Les statistiques sont là pour nous répondre et partout nous voyons que les cycles humides alternent avec les périodes sèches.

Dans les régions équatoriales, les oscillations suivent pas à pas les variations calorifiques du Soleil, qui coïncident avec les maxima de taches solaires, c'est-à-dire qu'elles ont lieu tous les onze ans en moyenne. Mais chez nous et dans toutes les contrées de l'Europe occidentale, ces cycles sont environ trois fois plus longs. Notre climatologie est donc soumise à un cycle de 33 à 35 ans qui se décompose en deux parties une période sèche et une période humide. Chacune de ces périodes dure 17 années en moyenne. Telle est la loi générale pour nos régions depuis le X" siècle, et il est probable qu'il en a été ainsi dans de nombreux siècles antérieurs.

Comment nous l'avons constaté ? D'une manière assez curieuse. Il ne faut pas songer en effet à recourir à des statistiques en chiffres. Nos observations pluviométriques précises ne datent que de deux siècles à peine et il nous a été dans l'obligation de nous renseigner à l'aide de phénomènes naturels.

Les lacs ont remplacé nos pluviomètres et les chutes de pluie s'y inscrivent tout aussi bien que

sur nos registres. Or, les archives locales ont noté avec soin les variations du niveau qui se sont toujours traduites par des empiètements de terrain, donc par des contestations et parfois par des procès dûment enregistrés. Eh bien grâce à ces documents, nous avons pu remonter à plus de mille ans en arrière et nous constatons que la moyenne des oscillations varie fort peu elle reste toujours comprise entre 34 et 45 ans Mais depuis le XVIII' siècle, elle est de 35 ans.

C'est ce qui m'a permis dès 1901 de prédire la période pluvieuse qui n'a pris fin qu'en 1918. Mais, dès 1913, j'annonçais que nous allions subir une période sèche qui s'étendrait de 1918 à 1934. J'ai mis le public au courant de ces prévisions et j'ai vulgarisé ces notions non seulement par mes livres et mes articles, mais au cours de plusieurs centaines de conférences données aussi bien en France qu'à l'étranger.

Le e Petit Journal », le « Matin », 1' « Almanach Hachette » (1905), tous les périodiques de la grande presse de province ont reproduit ces articles bien des fois, et il me parait stupéfiant que mes lecteurs et le grand public s'étonnent de voir revenir à date prévue une recrudescence de pluies et d'inondations Cette période humide ne prendra fin qu'en 1952. D'ici là, nous aurons encore de nombreuses crues à enregistrer, croyez-le bien. Abbé Th. MOREUX,

Directeur de l'Observatoire

de Bourges.

MI PIERRE DE NOLHAC EST MORT

M. PIERRE DE NOLHAC

(Vu par son fils.)

PARIS, 31 janvier. M. Pierre de Nolhac est décédé ce soir, à 20 heures. M. Pierre de Nolhac, poète érudit et humaniste, était né à Ambert (Puy-deDôme) le 15 décembre 1859. Il avait fait ses études aux lycées du Puy et de Rodez, et avait suivi les cours des facultés de Clermont et de Paris et de l'Ecole des Hautes-Etudes. En 1882, il fut membre à l'Ecole Française de Rome et, en 1886, maitre de conférences à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.

Il avait été élu en 1922 à l'Académie Française, en remplacement de M. Emile Boutroux. Depuis plusieurs années, il était le conservateur du musée Jacquemart André.

LE GÉNÉRAL CONDYLIS meurt subitement à Athènes

Athènes,. 31 Janvier. Le général Condylis est décédé subitement des suites d'une affection cardiaque.

LE GÉNÉRAL CONDYLIS

Le général George Condylis était né en 1879. Il sortait de l'Ecole de guerre d'Athènes. Il était officier durant la

révolutiop crétoise de 1BW. B:pnl (ensuite le commandement du 17' régiment, et fut nommé général de division en 1923, et député à cette même époque.

Ministre de la Guerre en 1923-1924 et mars 1933, il organisa le mouvement pour lutter contre le gouvernement dictatorial Pangalos, en 1926; il fut le chef des troupes gouvernementales qui firent échouer le mouvement de rébellion des vénizellistes, en 1935. Il était le leader des partis national radical et pouplaire combinés.

Le général Condylis avait été président du Conseil et régent dans le gouvernement qui amena dernièrement la restauration de la monarchie en Grèce. Le corps va être autopsié Athènes, 31 janvier. La nouvelle de la mort du général Condylis s'est répandue comme une tralnée de poudre.

C'est ce matin, quelques instants après avoir pris son petit déjeuner, et au moment où, comme d'habitude, il conversait avec de nombreux amis et partisans venus le voir, que le général s'écroula sur le sol, foudroyé par une attaque cardiaque. Le médecin, appelé aussitôt par ses amis, n'a pu que constater sa mort.

Les obsèques auront lieu à le Cathédrale, dimanche après-midi.

L'autopsie du corps a été décidée, le bruit ayant couru que le général avait succombé à un empoisonnement.

L'express

Pensylvanie-New-York tombe dans une rivière Trois morts, 50 blessés New- York, 31 janvier. Par suite de l'écroulement partiel d'un pont, dont une pile avait été minée par les eaux, trois voitures de l'express de Pensylvanie NewYork ainsi que la locomotive et le tender sont tombés dans la rivière Sunguehanna, près de Sunburry.

Trois voyageurs ont été tués et une cinquantaine d'autres blessés.

• IVIVV»

UNE MARATRE

EN CORRECTIONNELLE Vesoul, 31 janvier. Le Tribunal correctionnel de Vesoul a condamné la femme Jeanne Hugonot, veuve Beluche, âgée de 44 ans, couturière, à 2 ans de prison. sous l'inculpation d'avoir privé ses enfants de soins et de nourriture

Voir plus loin

la page

de la jeune fille.

Ainsi que nous l'avons relaté hier, la célébration du troisième anniver saire du Reich a été marquée par une reunion au Lust garten. Les membres des sections d'assaut n'en perdirent point pour autant l'appétit.

Grave accident

dans une mine de charbon du Yorkshire

Cinq victime?

Londres, 31 janvier. Un grave accident s'est produit cette nuit dans une mine de charbon à Kilnhurst, dans le Yorkshire.

Trois mineurs ont été tués et deux autres grièvement blessés. On croit qu'il s'agit d'un éboulement.

mwi

LA TERRE TREMBLE DANS L'1SÈRE

Grenoble, 31 janvier. A Vizille et dans la région, une secousse sismique d'une durée de 2 secondes a ébranlé le sol hier, à 18 h. 15.

Aucune secousse n'a été ressentie à Grenoble. distant de 20 kilomètres de Vizille. LA NEIGE ENSEVELIT TREIZE VILLAGEOIS Moscou, 31 janvier. Près d'Alexandrovsk, en Sakhaline. la neige, en s'éboulant sur les maisons d'un petit village de pécheurs, a enseveli treize personnes qui sont mortes asphyxiées.

APRÈS DEUX JOURS DE DÉBAT LA CHAMBRE VOTE LA CONFIANCE AU CABINE f SARRAUT

PAR 361 VOIX CONTRE 165

Répondant aux divers interpellateurs, le Président du Conseil s'était expliqué sur la composition et la tendance du ministère

COMBINAISON HÉTÉROCLITE, AVAIT-IL RECONNU,

QUI VALIDERA

LES DÉCRETS-LOIS

ET APPORTERA A LA S.D.N. UNE COLLABORATION

NON SEULEMENT VERBALE MAIS DE CŒUR

PARIS, 31 janvier. Le discours de M, Albert Sarraut a été, à notre avis, à peu près irréprochable. En aucune manière, le président du Conseil n'a désavoué la politique du précédent gouvernement. Défense du franc, lutte contre le ch6mage, encouragements à; la reprise des affaires, garantie de la probité dans la consultation électorale, politique extérieure de conciliation dans les cadres de la S, D. N., tout cela' constitue un programme fort sage.Et M. Sarraut l'a complété par une évocation de son sentiment national et de son goût du libéralisme, dont l'aocent était assurément sincère.

L'on a eu à certains moments l'impression que le chef du gouvernement regrettait ce qu'il a fait lorsqu'il a ar- rèté définitivement la composition de son cabinet. Du reste, il a été dix fois applaudi par lé centre et la droite, quatre ou cinq fois à peine par les gauches. Et cependant, nous avons vu, tout ce soir, persister l'équivoque, le paradoxe, le danger. Ne nous faisons pas d'illusions, ce gouvernement ne peut accomplir de grandes réformes il n'en a nullement le temps. Il présidera à la consultation électorale et c'est tout. Des programmes s'affronteront. M. Sarraut voudrait conserver indépendance et impartialité à l'Exécutif dans la bataille. Le pourra-t-il ? Alors qu'il a con- senti à prendre dans son équipe six militants du jront populaire, six ministres dont toute l'activité parlementaire et extraparlementaire s'est employée depuis le 14 juillet à faire alliance avec les socialistes et avec ces hommes qui veulent substituer au régüne parlementaire la dictature des Soviets les communistes. La tendance de cette fraction nzinistérielle cartelliste s'est accentuée à la fin de l'aprèsmidi lorsque, au nom de ses amis irrités par la tournure qu'avait pris la séance, furieux de voir que les déclarations du président du Conseil ne répondaient pas à leurs désirs, M. Blum a directement interrogé M. Albert Sarraut.

Celui-ci a répondu prudemment; mais il a. selon l'expression familière tendu la perche aur collectivistes et leur a fait sentir qu'il accueillait. d'avance leurs suffrages. A ce moment c'est le <c Front Populaire » intra ministériel qui gagnait la partie, et les véritables concentrationnistes se trouvaient nécessairement rejetés hors de la majorité. Nous regrettons profondément non sans l'avoir prévue, l'issue de ce débat, parce que le gouvernement a accepté d'être chargé de chaines par la II> Internationale. Pourra-t-il, voudra-t-il s'affranchir assez tôt pour que nous puissions dans quelques temps lui accorder notre confiance. Voudra-t-il et saura-t-il opérer un redressement ? Répétons encore, parce que la situation est tout entière dominée par ce fait, que M. Sarrault personnellement souhaiterait sans doute cette libération mais les conjurés qui veillent autour de lui et le tiennent captif paraissent plus vigoureux que' lui.

le*

PARIS, 31 janvier. La séance de la chambre est ouverte à 9 heures. sous la présidence de M. Bouisson, devant 40 députés. On reprend la discussion des intrepellations.

M. Henri Malet, indépendant de g..uche, regrette de n'avoir trouvé

ministérielle aucun programme positif et note que pour la période de quatre mois qui nous sépare du 1" juin. il est cependant indispensable de faire juelque chose dans le domaine économique et financier. M. Malet. Par quels procédés le franc sera-t-il dé-

M. Malet n'ont pas produit 32 milliards e n M35 voil» le fait. C'est le déficit

M. ALBERT SARRAUT

chronique, l'emprunt à jet continu, l'argent cher.

Du point de vue économique, la situation n'est pas meilleure. Cependant l'on observe un léger relèvement du prix du blé. Mais les agriculteurs se plaignent à juste titre des cours insuffisants de leurs autres produits. (Applaudissemenuts.) Pour les com"rçants, les faillites se multiplient pour les ouvriers, le chômage s'aggrave. Enfin signe inquiétant la construction immobilière est arrêtée. Le Touvernement vient de ressouder la chaine des gouvernements de cartel, brisée le 6 février. Sa politique rcste-t-elle soumise au contrôle des socialistes ? Il faut qu'il le dise. » On a parlé d'un cabinet de liquidation. L'orateur souhaite que ce cabinet ne soit pas le cabinet de liquidation du franc. (Applaudissements à droite et au centreJ

M. Colomb

M. Colomb rappelle Qu'il appartient

à la minorité radicale qui a voté pour le précédent ministère.

M. COLOMB. Cette minorité existe toujours. Elle désire quelques apaisements, en dépit des difficultés que les députés ont désormais à faire entendre leur opinion, maintenant que les gouvernements s e défont dans la rue. On dit que M. Sarrau' lui même,

LE CHEF DU GOUVERNEMENT DONT CERTAINES PAROLES FURENT MAL ACCUEILLIES PAR LES SOCIALISTES,

FUT CONTRAINT,

APRÈS UNE INTERVENTION DE M, BLUM, DE FAIRE QUELQUES CONCESSIONS

représente la minorité radicale an gouvernement. Comment ? Dans sa combinaison, que d'éléments contraires Jean Zay et Beauguitte Régnier et Mazé Guernut et Thellier 1 Si les ligues entrent dans les ministères radicaux, sur qui compter pour défendre la République. » (Applaud.). M. Guérin

i Guérin (Manche), de la Féd6ration républicaine, après s'être étonné des conditions dans lesquelles le gouvernement Laval dut quitter' le pouvoir, sur la pression du parti radical qui y détenait pourtant par ses hommes les < leviers de commande » (interruptions à gauche), constate que le cabinet actuel ne correspond à aucune formule d'union, car les modérés qu' comprend ne représentent qu'eux-mêmes. (Très bien u droite.) «c Les reniements de certains des collaborateurs de M. Sarraut provoqueront l'indignation des masses. » L'orateur dénonce d'autre part les attitudes contradictoires de M. Flandin à l'égard de la politique étrangère de M. Laval. Puis il exprime le souhait que M. Yvon Delbos donne satisfaction au vœu des jurés de la Seine à la suite de leur verdict dans l'affaire Stavisky. (Applaudissements.) Enfin il déclare qu'il est quant à lui du nombre des députés qui ne baisseront jamais la tête devant un ministère né de la trahison et qui ne peut vivre que dans l'équivoque. (Applaudiss. à droite.)

Le chanoine Desgranges

M. le chanoine Desgranges prononce ensuite un bref et excellent discours dont voici le texte

« Mes chers collègues,

a Je ne sollicite votre bienveillance que pour quelques minutes. Ma der ande d'interpellation était la première en date elle a été déposée le jour où la commission exécutive d'un parti réussit à démanteler un ministère qui pour la quatrième fois venait d'être investi de la confiance de la majorité, la seule qui devrait compter celle des élus du suffrage universel. J'avoue que j'ai ressenti très vivement cette atteinte aux droits et à la dignité du Parlement. Elle nous a été infligée à une heure où la noble nation britannique rendait un

AU BANC DES MINISTRES

PENDANT LA LECTJRE DE LA DÉCLARATION

Au premier rang, de gauche à droite MM. Flandin, Régnier, Bonne Piétri Au deuxième rang, de gauche à droite MM. Mazé, Jean Zay, Gnatnut, Besse, Stern, Thellier et MandeL

M. le Chanoine DESGB.ANGES

grandiose et unanime hommage à son souverain.

c J'ai souffert de constater que le chef de notre Gouvernement républicain, qui avait accompli avec notre approbation une œuvre importante de pacification et de redressement, et acquis au dedans et au dehors de nos frontières un incontestable prestige. était écarté du pouvoir par des moyens obliques et anti-constitutionnels. Le pays réclame de nous, avec une insistance de plus en plus vive, la restauration de l'autorité et la stabilité gouvernementale, qu'il juge indispensable pour le sauver de la misère économique et du péril extérieur.

e Je suis persuadé que M. le Présilent du Conseil partage ces préoccupations. Etranger aux manœuvres qui font porté au pouvoir, il a cherché de ion mieux à constituer un Cabinet de conciliation, sans y réussir, car toutes les fautes, hélas se paient. Je lui demande quelles mesures il compte prendre pour assurer le fonctionnement normal de nos institutions parlementaires à une heure où, la violence de la crise mondiale ayant bouleversé tous les Gouvernements et la plupart des Constitutions, la République reste à peu près seule debout, mais ne saurait être maintenue que par la haute conscience <c ses représentants et l'union de tous les bons Français. » (Applaudissements presque unanimes) mais le socialiste Laville pousse des cris parmi lesquels on distingue ces mots Moi, je ne peux pas voir un curé »

M. Chattenet

M. Chastenet (gauche indépendante) intervient ensuite pour se plaindre des décrets-lois et « exiger s du nouveau Gouvernement la révision d'un grand nombre de ces textes.

c M Besse, qui connait bien la question de la Caisse des Pensions. aloute l'ora-

M. Chastehet teur, voudra certainement la réa-

üser. D'autre part. ne faudra-t-il pas .'efforcer de réduire le nombre des fonctionnaires. notamment par la réatisation d'une réforme administrative attendue depuis si longtemps. Ce serait tà. une sérieuse contribution à l'équilière budgétaire.

c Le Gouvernement ne doit pas se contenter d'expédier les affaires coutantes. Il détient la puissance publique il peut orienter l'opinion, appliqner les lois ou les modifier afin de donner confiance au pays et permettre 8insi son relèvement économique. » M. ÂlfirmAre> Vartmiwji

M. Alexandre Varenne (Union sociaIlste) somme le nouveau Gouvernement de faire une politique différente de celle de son prédécesseur.

M. Varekxe. Les ligues n'auront plus leurs grandes et petites entrées place Beauvau (Tires), et on leur fera savoir qu'on devra les

IL A. Varehhe mettre a la raison si elles se livraient

fc des manifestations intolérables. On ̃e eautera pas à la gorge du colonel de la Rocque, mais on ne se jettera pas à son cou. (Rires.)

4 En matière de politique extérieure. ee aera la fin d'une politique personnelle pleine de réticences et de déviations. (Protestations au centre.) € Pour le reste, c'est le pays, lors de la prochaine consultation électorale, qui aura à tracer les grandes lignes de la politique française.

M. de Tala

Mo de Tastes (centre républicain, groupe Tardieu) estime que les termes de la Déclaration ministérielle ont été si vagues que tout le monde pourrait les approuver lutte pour la paix, lutte contre la crise, amélioration du sort de tous.

M. de TASTES. Mais sur les moyens d'atteindre ces buts.

M CE Tastes le Gouvernement ne s'est guère expli-

qué, et c'est là que les divergences surgissent. M le Président du Conseil s'est étonné de l'accueil peu favorable qu'il a reçu de certains partis du centre et de la droite de la Chambre. La raison de cette froideur, c'est que ces groupes reprochent à M. Sarraut d'avoir pratique une politique de débauchage dont ils n'ont pas l'habitude. (Exclamations à i'extréme gauche et a gauche.

« M. Sarraut fait accepter par les gauches la politique financière intérieure économique de M. Pierre Laval c'ut une heureuse opération dont les:

députés du centre et de la droite peuvent manifester quelque étonnement. Et même il a fait, accepter un representant des < deux cents familles » et un représentant des marchands de canons ce qui constitue un réel progrès.

c Le seul changement serait celui de la politique étrangère. A ce sujet, l'ambiguïté de la position de M. le President du Conseil est certaine. A M. Flandin, ministre des Affaires etrangères, a été adjoint M. Paul-Boncour. ministre d'Etat, délégué de la France a Ja S.D.N. Ce choix ne parait pas

particulièrement heureux à l'époque où il y a lieu de traiter avec l'Italie et de défendre la position de la France en Extrême-Orient. Il ne faut pas oublier, en effet, que se déroule en Asie un drame gigantesque à propos duquel la France aurait à prendre quelques garanties. n L'orateur et ses amis ne donneront pas leur voix au Gouvernement car il est un Gouverne- ment de Cartel. (AppL à drotte et au centre.)

La suite de la discussion est ren- voyée à cet après-midi. La séance est levée à 11 h. 30.

LA SEANCE DE L'APRÈS-MIDI M. Sarraut répood aux interpellateurs

Paris. 31 janvier. A 15 heures, le président Bouisson ouvre la séance, et tout de suite le président du Conseil monte à la tribune pour répondre aux interpellateurs.

M. Sarraut déclare qu'il a écoute tous les orateurs avec attention et sérénité. n estime vaines toutes les critiques qui lui ont été adressées. En acceptant de constituer son Cabinet au lendemain de la démission de M. Laval (lequel n'a pas voulu accepter à nouveau le pouvoir), il a agi contre son propre désir, mais sur l'insistance de certaines hautes personnalités. Cette combinaison, il l'entrevoyait avec simplicité, n'ayant ni les finesses d'un Phocéen, ni la diplomatie d'un Auvergnat Etranger aux luttes de ces dernières semaines. puisqu'il revient d'un voyage aux Antilles. M. Sarraut du moins il l'assure songea uniquement a la France, qui a besoin de sécurité, de stabilité, pour accélerer les symptômes de la reprise et demeurer à l'abri de certaines entreprises. C'est également, dit-il, dans la tranquillité que doit se déroule: la prochaine consultation électorale. Etait-il impossible de grouper des collaborateurs pour cette tâche. Le sénateur de l'Aude voulut s'en assurer.

M. Sarraut. Je suis un vieux militant qui a senti, en vieillissant. grandir son amour pour le pays, sa religion de la patrie en même temps que sa haine pour tout ce qui divise les Français. (Vils applaudissements au centre et à droite.)

c J'ai travaillé en terré lointaine. avec des Français de toutes opinions, qui se déchiraient parfois, mais dont toutes les rancunes se taisaient lorsqu'ils s'agissait de hisser plus haut dans la lumière la hampe du drapeau national (Vijs applaudissentents a droite et au centre.)

c Jean Zay Jean Zay t interrompent les nationaux, faisant allusion à l'ignoble factum de l'actuel sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil.

La composition du cabinet La première pensée du chef du gouvernement avait été de réunir au sein de son ministère des personnalités les plus représentatives de tous les partis, à l'exception des chefs, qui, en cette période, devaient conserver leur liberté. Il est inexact qu'il ait songé à frapper d'ostracisme les radicaux ayant soutenu le cabinet Laval ou les ministres de l'ancien cabinet. (Mouv. divers.) M. SARRAUT. Six sur dix-huit m'ont conservé leur collaboration. J'aurais voulu qu'i' y en eût davantage et que M. Cathala, par exemple, qui a si magnifiquement réussi à l'Agriculture, restât parmi nous. (Vils applaudissements au centre.) Pour des raisons de conscience, il s'est sacrifié. (Nouveaux applaudissements.)

M. Thellier, qui remplace M. Cathala, arrive à ce moment. Son entrée suscite quelques rires ironiques.

Mais déjà le président du Conseil poursuit en se plaignant des manœuvres » dont il fut l'objet.

M. SARRAUT. M. de Tastes a parlé des débauchages. Comment donc fautil qualifier l'opération qui consiste, au moment où j'avais leur adhésion formelle, à chapitrer certains hommes pour les renvoyer devant moi apporter leur refus ? »

M. Sarraut affirme qu'il vit arriver les torpilles a sans s'émouvoir. Une seule chose l'intéressait la présence à ses côtés de M. Marcel Régnier, qui le rassurait sur l'avenir de nos finances. (Applaudissements au centre et a droite. Les socialistes sont gênés et réjrigérés.)

Quant à ses autres ministres, l'orateur l-is a priés de ne pas se défendre contre des accusations qui prennent leur origine dans l'appétit de certains pour le pouvoir.

IL Sarraut. La combinaison, certes, est hétéroclite. Je le reconnais, Journaliste, il y a trente-six ans, j'ai entendu le même reproche adressé à Waldeck-Rousseau. Millerand, socialiste, était alors aux Travaux publics; le général Gallifet à la Guerre. (Applaudissements et rires.)

La question a été posée de savoir si nous serions d'accord. Moi, je ne me la pose pas. Etant donné les problèmes que nous avons à résoudre, je suis sûr qu'aucun désaccord ne s'établira. (Murmures.)

c Au reste, j'arbitrerai, et si l'arbitrage ne suffisait pas, il se produirait ce qui s'est produit bien souvent une chute ministérielle.- («ires et exclamations.)

Les accusations

contre le général Maurin Reprenant les accusations portées contre le général Maurin, M. Sarraut affirme que celui-ci n'est pas conseiller technique du Creusot.

Il l'est, interrompt M. Fernand Laurent, suscitant une vive émotion sur les bancs de la Chambre.

M. SARRAur. Lorsque, il y a un an. M. Flandin pria le général Maurin d'entrer dans le cabinet, il était prési dent de l"Electro-Câble et d'une Société d'optique. Devenu ministre, il démissionna de ces Sociétés. Puis, après la chute du gouvernement Flandin, il reprit ses fonctions dans les Sociétés industrielles. Ministre à nouveau, il vient de démissionner. (Hilarité sur tous les bancs.)

La droite s'amuse de ces tours de passe-passe. Gênés, les socialistes crient d'autant plus fort. M. Vallat veut parler. Mais le président du Conseil ne le

lui permet pas. M. Bouisson invite l'Assemblée au calme.

M Sarraut reprend son exposé. C'est pour assurer de sa sympathie MM. Thellier et Nicolle, dont la place était tout indiquée dans un cabinet preoccupe de la situation économique, puisqu'ils représentent le Nord et le Pasde-Calais.

A ces mots, les socialistes poussent des clameurs de colère. On s'esclaffe. La sonnette tinte sans arrêt. Il faut un long moment pour rétablir le silence. Mais les socialistes sont dans un état d'extrême fureur. Il est dur évidemment pour eux de voter pour le gros capitalisme et la féodalité terrienne de Flandre et de Picardie. M. SARRAUT. Vous avez en face de vous un chef de gouvernement de bonne foi, qui n'est aux ordres d'aucun parti. (Applaudissements à droite et au centre, murmures à gauche.) e J'aime passionnément ce pays et son visage pacifique.

Ce qu'il y a de terrible, dit M. Sarraut, s'adressant à M. FranklinBouillon, c'est qu'avec la force de vos anathèmes, les haines sont excitées dans la rue. » (Applaudissements à l'extrême-gauche.)

Il A ces menaces de conflit dans la rue. je mettrai bon ordre.

Comme à Marseille crie la droite d'une seule voix.

M. Sarraut, on s'en souvient, était ministre de l'Intérieur quand le roi Alexandre de Yougoslavie et Louis Barthou furent assassinés.

Les derniers mots du président du Conseil se perdent dans le vacarme. On entend seulement ces paroles, acclamées par le Front populaire Vous voterez comme vous voudrez. J'ai le sentiment en ce moment de défendre la République et la patrfe ça me suffit.

LA SÉANCE EST SUSPENDUE n est 16 h. 25. La séance est suspendue. M. Sarraut a été personnellement applaudi plus de vingt fois par les modérés et quatre ou cinq fois à peine par le Front populaire Celui-ci n'a réellement pas confiance dans le président du Conseil, mais il compte pour faire les affaires du bloc des gauches sur cinq ou six ministres qui ne seront pas, eux, c au-dessus des partis Le programme ministériel M. Sarraut, qui a très chaud, s'éponge lentement et passe à son programme.

« Parlez-nous plutôt de M. Zay s, lui conseille une voix.

Le président du Conseil ne répond pas. Il annonce qu'il validera les décrets-lois, procédera à des dégrèvements fiscaux prudents, luttera contre le chômage.

En matière de politique extérieure, il s'en rapportera à la magnifique exégèse de M Herriot, qui a montré ce qu'était le vrai visage de la France républicaine en restant dans l'admirable tradition d'Aristide Briand. Cette fois, la gauche applaudit. Ses bravos redoublent quand l'orateur assure que sa collaboration avec la S. D. N. ne sera pas une collaboration verbale, mais une collaboration de coeur.

« Nous croyons, ajoute-t-il, à la nécessité de la S. D. N., parce que nous croyons à la nécessité de la sécurité collective. »

Le conflit éthiopien

Cela posé, M. Sarraut dit son lnten- tion de réserver une solution hono- rable et équitable à un conflit qui chaque jour coûte la vie à des milliers d'hr ymes blancs ou noirs. Sans nier que dans son discours de la veille il approuva la politique extérieure de M. Laval, M. Sarraut souligne que le discours en question fut prononcé il y a quatre mois. Depuis lors. ses senti- ments ont pu varier (rires). En tout cas, ce quil déplore, c'est que les chancelleries soient demeurées inattentives à l'avertissement donné voici cinq ans à Bruxelles par M Toni sur les inconvénients. et la mauvaise ré- partition des matières premières et des débouchés entre les peuples. M. Sarraut remet dans sa poche le petit carton portant les notes dont il s'inspirait et en vient à sa péroraison: c Je parle, dit-il, au nom d'un pays qui réclame la paix, qui est écœuré, qui en a assez des luttes politiques exténuantes 1

M. Marcel Héraud

Paris, 31 janv. la reprise M. Marcel Héraud monte 3 la tribune. Le déjuté de Paris, por̃^e-parole du Centre républicain, explique que ses amis 3t lui n'ont nulle prévention contre i personne de M. arraut et accepteiient de collaboT loyalement avec ̃s radicaux. Mais ;s circonstances ne

iu.uiu.cuui.Knui) se prêtent pas a un ministère de

conciliation conciliant les contraires, et il est chimérique à la veille des élections de songer à réunir les représentants de tous les partis pour obtenir un vote unanime de la Chambre. M. Herriot se plaint il est vrai d'attaques. Mais elles ne venaient pas du Palais- Bourbon, seulement de l'extérieur. Quand M, Herript était membre d'un

Cabinet de conciliation, s'inquiétait-il de savoir si ses collègues de droite étaient malmenés dans les journaux de gauche ? M. Herriot a condamné la politique de M Laval telle qu'elle était définie par les journaux. Mais si l'on s'en rapporte aux déclarations des deux I hommes d'Etat, on voit qu'ils sont parfaitement d'accord. La rupture qui s'est produite dans le Cabinet Lavai ne peut donc être attribuée à des divergences de politique extérieure.

Que M. Herriot ait été manœuvre ? par l'étranger, nul ne le pense, mais n est vrai qu'il a semblé obéir au Front Populaire lui-même inspiré directement par Moscou.

A la déclaration ministérielle, M. Heraud n'attac' e pas grande importance. Ce sont les commentaires qui l'accompagnent. Et ceux-là, même. ne l'ont pas trop alarmé. Il est persuadé notamment que M. Sarraut n'appliquera pas les sanctions. Et le problème est de savoir si le président du Conseil, pour préserver l'ordre, sévira contre les communistes alliés de ses amis radicaux. L'accord entre :es membres du Cabinet s-établira peut-être sur des idées génèrales, mais quand on en viendra aux détails ?.

Le président du Conseil a parlé du drapeau. Qu'en pense M. Jean Zay ? Celui-ci devrait proclamer à la tribune son amour pour le drapeau.

M. Zay se lève pour s'expliquer, avec l'autorisation du président du Conseil. s Qu'on se souvienne, dit-il, de la nature, de la date, du caractère fantaisiste de ce papier. Fils d'ancien combattant, j'avais 10 ans à la déclaration de guerre. J'ai connu le foyer désert. Et j'aurai peut-être droit, de la part de mes ainés, à un accueil plus ouvert. Si le texte qu'on a produit ici était sérieux, l'homme que je suis le reconnaîtrait. Mais, avec la même loyauté et franchise, moi qui ai vote les crédits militaires, j'atteste avec force la loyauté de mon patriotisme. 8 (Silence sur tous les bancs.)

M. Xavier Yallat M. Xavier Vallat désire savoir ai la société d'optique à laquelle s'intéresse le général Maurin ne fournit pas l'sr- 1 tillerie et si le général ne siège pas dans cette société à côté du représentant des établissements Schneider. x C'est parfaitement exact que cette société fournit la Marine, l'Armée et 1 les puissances étrangères, répond le ministre de la Guerre. (Mouvements 1 divers.) J'y suis entré pour être sùr que les fournitures aux puissances étrangères ne passeraient pas avant les fournitures de la France. (Murmu- res.) J'ai abandonné une tranquillité que je croyais avoir méritée pour ré- c pondre à l'appel de M. Sarraut. Je n'ai qu'une idée regarder vers les frontières et au delà des frontières. A défaut de votre appréciation, qui m'est :ndifférente, j'ai l'approbation de ma conscience, celle du maréchal Pétain et du général Francher d'Espérey. »

J'ai posé à M. le général Maurin une question précise, se borne à déclarer M. Vallat. Il y a répondu. Voilà 1 (Rires.)

M. Léon Blum

M. Blum, à présent, prend possession de la tribune. Trois ordres du jour, rappelle t-il, ont été déposés. C'est sans doute à celui de M. Perfetti que le président du Conseil donnera la ^référence. Le parti ;ocialiste ne vote•a pas, bien entendu, l'ordre du jour de M. Frankiin Bouillon. Pour ce

M. Léon BLUM qui est de l'ordre du jour de con-

fiance, le groupe n'a pas encore pris de décision. Il subordonnera son attitude aux réponses qui vont être faites à ses questions.

Heureux d'avoir abattu le Cabinet Laval, les S.F.I.O. ont été choqués et blessés par la présence, dans le ministère Sarraut, de MM. Nioolle et Thellier qui représentent, dans le Nord et le Pas-de-Calais la réaction cléricale. Les explications produites en ce qui concerne le général Maurin n'ont pas dissipé, non plus, le malaise. Enfin 11 est assez curieux de voir comment, une fois de plus. sont récompensées les défections.

« Mais une chose domine ce Gouvernement est celui qui prend la place de M. Lavai. (Vifs applaudissements à gauche.) Il est aujourd'hui celui que ses amis essaient de renverser en utilisant les tentations et les menaces celui dont la chute pourrait assurer le retour d'une politique détestable. M. Blum s'élève contre la campagne qui tend à faire croire qu'en soutenant le Cabinet Sarraut les socialistes ratifieront implicitement les décrets-lois. « Si nous renversons, avec vous, le ministère, dit-il, tourné vers la droite et la mettant au défi, abrogerez-vous demain. les décrets-lois ? » (Applaudissemenfs à gauche.)

Penché vers M. Sarraut, M. Blum le prie de préciser ses intentions à l'égard de la politique étrangère. Sa fidélité à la sécurité collective et au pacte se traduira-t-elle par des actes 3 Et les ligues ? Elles ne sommeillent qu'en

surface. C'était hier le double incident Frot. Demain, on annonce des défilés factieux pour le 6 février. Que fera le Gouvernement ? Appliquera-t-il les lois ? Les élections enfin sont proches. M. Sarraut est-il disposé à se montrer impartial en mettant la T.S.F. a la disposition de tous les partis comme il est d'usage dans une monarchie voisine ?

Avant de regagner sa place, M. Blum demande encore que c'en soit fini aussi de ces systèmes de captation, de cor- ruption par les promesses, les honneurs, les décorations. Avec hypocrisie, tous les députés applaudissent, surtout ceux qui encombrent les antichambres ministérielles pour obtenir les faveurs, et les socialistes ne sont pas les derniers.

M. Dommange, après avoir longuement nus en cause M. Chautemps, fait savoir que les Indépendants de droite voteront contre le cabinet.

M. Sarraut répond

aux questions de M. Blum M. Lafaye apporte la confiance du groupe officieux dont M. Marquet est le chef, non sans dire son fait à M. Blum.

Et puis, M. Sarraut redemande la parole

« La première question posée par M. Blum, dit-il, a trait à l'ordre public. Des engagements formels ont été pris à cet égard dans la déclaration ministérielle. Je les renouvelle ici en songeant à la République et à la Patrie. Vous avez forgé des lois, s'écrie le chef du Gouvernement. Elles sont entre mes mains. Je vous demande de me faire confiance pour les appliquer si besoin en était.

M. Sarraut se déclare d'accord avec M. Blum sur le problème des décorations qu'il ne faudra plus promettre, soit-dit en passant, aux électeurs. Pour la radiodiffusion dont tous les partis pourront se servir, un règlement reste à établir pour la propagande de leurs idées (la gauche applaudit à tout rompre).

A 18 h. 30, la séance est suspendue pour la seconde fois.

Les explications de vote

A 19 heures, la séance est reprise. Le président donne lecture des trois ordres du jour déposés le matin par MM. Franklin-Bouillon. Perfetti et Prosper Blanc auxquels est venu s'ajouter celui de M. Scapini. Les explications de vote commencent.

a Les pupistes, annonce M. Chassei;ne, vont entrer sans enthousiasme dans la majorité gou\ ^-nementale ».

M. Parmentier, député du Nof«, membre de la Fédération Républicain», indique que ses amis et lui-même ne pourront voter pour le gouvernement, maigre la présence dans le cabinet de MM. Thellier et Nicolle.

« Avant l'amitie, dit-il, nous mettons la probité politique, la fidélité au programme sur lequel nous nous somme? faits, vous vous êtes fait élire. (Appiau* dissements a droite.)

Le chanoine Polimann ne votera pas lui non plus pour ce cabinet de récon»ciliation d extrême-gauche auquel se rallie M. Cayrel. Il engage M. Sarraut a être vigilant afin que ne lui arrivent pas les aventures survenues a MM.-Doumergue et Lavai. Enfin. le depute de la Meuse exprime les mquietudes que fait naitre chez les catholiques la. presence de M. Guernut au ministère d'Ec'ucation Nationale et stigmatise l'attitude de MM. Thellier et Nicolle qui, à son sens, devraient quitter immédiatement le gouvernement.

M. de Diesbach, républicain de gauche, du Pas-de-Calais, veut faire passer l'économique avant le politioue. Il absout donc M Thellier et accordera sa confiance à M. Sarraut

Les communistes s'abstiendront Les communistes, indique le camarade Péri, fiers du résultat de leurs efforts persévérants la chute du cabinet Laval feront tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter le retour du sénateur du Puy-de-Dôme et de sa politique. Ils s'abstiendront.

On vote aur l'ordre du jour Perfetti

M. Franklin Bouillon se félicite de ce que le débat ait montré que le gouvernement ne peut vivre sans les voix du front populaire dirigé par les communistes. Il retire son ordre du jour. A 20 heures, on vote sur l'ordre du jour Perfetti, accepté par le gouvernement, qui pose la question de confiance. Le scrutin donne lieu à p0intage et la séance est suspendue. Voici le texte de l'ordre du jour de confiance

La Chambre, approuvant les déclarations du gouvernement, confiante en lui et repoussant toute addition, paase à l'ordre du jour.

Le vote

n est 21 heures lorsqu'on apprend que par 361 voix contre 165 l'ordre de jour de confiance est adopté.

La séance est levée. La Chambre examinera, mardi prochain. la réforme électorale. M. P.

UN CONCOURS DE BÉBÉS A TOKIO

Organise par la Société d'Encouragement à la Natalité, ce concours a réuni de nombreux petits nippons parmi lesquels ont été choisis les lauréats.

DU PRISONNIERS NÈGRES BRULES VIFS

DANS UN FOURGON CELLULAIRE Scottsboro (Alabama), 31 janvier. Un gros bidon d'essence ayant fait explosion, dix prisonniers nègres ont été brûlés vifs dans le camion cellulaire qui les transportaient.

En essayant de les libérer, deux de leurs gardiens ont été gravement atteints par les flammes.

Le « Cognac » en Espagne ne sera pas discrédité Madrid, 31 janvier. la suite d'une démarche de l'ambassade de France à Madrid, le ministre des finances a adressé aux inspecteurs des douanes une circulaire leur rappelant que le mot c Cognac » est uniquement applicable aux produits français de ce nom.

LES RELIGIEUSES EXPULSÉE S DE L'HOPITAL DE POISSY Des habitants saluent les Soeur» d e Saint-Paul de Chartres expulsées wêï ta mutitfipftllt^ pp^» yn-mnmi nfoj^ de Poiay

LE BILAN DU RAPPROCHEMENT POLONO-ALLEMAND

EST ENTIÈREMENT PASSIF

Varsovie, 31 janvier. Le Kurier Warszamski, qui compte parmi les quotidiens les plus importants de la capitale polonaise, vient de dresser, dans un article sévère, le bilan du rapprochement polono-allemand au cours de ces deux dernières années.

Ce journal fait ressortir que la Pologne n'a rien gagné, sur le plan économique, où tous les efforts se sont brisés devant la politique autarchique du Reich.

La situation des minorités polonaises en Allemagne est chaque jour peu plus mauvaise et le chauvinisme de la population allemande aggrave encore les mesures draconiennes prises par l'administration.

A Dantzig, l'influence nationalesocialiste va croissant et ce sont lés Anglais, les Français, les Belges, les Tchèques, les Roumains et les Russes qui soutiennent, devant le conseil de la Société des Nations, les efforts de l'opposition, alors que M. Beck s'en tient à une attitude de neutralité. Sur le plan international enfin, la Pologne, en froid avec la Russie, la Petite-Entente et la France, reste seule aux côtés de Hitler. Elle est ainsi condamnée à jouer le rôle de brillant second.

L'article constate, en terminant, que la Pologne a fait tous les frais du pacte polono-allemand et que le bilan est pour elle entièrement passif.

DANS LE BROUILLARD

Un navire russe s'échoue deux fois de suite

en Mer Noire

Moscou, 31 janvier. Par suite da brouillard qui règne sur la Mer Noire. le bateau-citerne Maikop s'échoua près de Otchakof, dans la nuit du 28 janvier. Parti à son secours, le briseglace Cachalot est parvenu à le renflouer. Mais le Maikop, gêné dans ses manœuvres par le brouillard, s'est échoué de nouveau. Plusieurs remorqueurs ont été envoyés d'Odessa sur les lieux.

PERN1IIERE HEURE · PARIS, 1" février, 5 heures du matin.

NOUVELLE AGRESSION

EN PLEIN JOUR A PARIS Deux voleurs arrachent sa sacoche

a un encaisseur et s'enfuient en auto

PARIS. le 31 janvier. Alors qu'il suivait la rue du Petit-Parc, à Saint"̃ Maur. cet après-midi vers 16 heutPS, M. Julien Delantray, âgé de 46 ans. encaisseur à la Société Générale et à la Société Est-Lumière. domicilié 7, rue de l'Egalité, à Joinville. a été dépassé par une automobile de couleur roire. de forme aérodynamique, dont le numéro arrière était macule, à l intérieur de laquelle étaient deux hommes.

L'un des deux individus descendit de voiture et, s'approchant de M. Delantray. lui arracha sa sacoche qui contenait trente mille francs II remonta aussitôt dans la voiture qui démarra à toute allure en direction de la Varenne.

M. Delantray. qui n'a pas été bles- sé. s'est immédiatement rendu au com- missariat de Saint-Maur où il a pu • fournir le signalement de son agresseur qui est âgé d'environ trente-cinq ans. Il n'a pas été possible à l'encaisseur de donner des précisions sur le conducteur de la voiture

LA CONDAMNATION

DE L'AGRESSEUR

DE M. NE FROT

Un mois de prison avec sursis et cinquante francs d'amende PARIS, 31 janvier. Cet après-midi, devant la XIV' Chambre correctionnelle présidée par M. Laemlé. a comparu le jeune électricien Roger Kœnig, poursuivi pour avoir, avant-hier, injurié et frappé M. Eugène Fret. ancien ministre de l'Intérieur, comme il passait rue Montaigne.

Me Georges Calzant a fait citer un certain nombre de veuves des victimes du 6 février. C'est ainsi qu'on entend Mme Jules Lecomte, dont le mari, ouvrier mécanicien, parti le 6 février au soir place de la Concorde, fut tué par une balle perdue. La déposition de Mme Jules Lecomte est fort courte t Je remercie Kœnig de son geste », dit-elle.

Un autre témoin. M. Darquier de Pellepoix, rappelle que toutes les familles des morts du 6 février ne furent jamais indemnisées

c Quand, dit-il. un homme s'est vanté d'avoir fait tuer une vingtaine de manifestants, il doit trouver qu'une gifle ce n'est pas grand'chose. » Le président interroge ensuite l'inculpé. Kœnig déclare

« Je reconnais les faits. J'ai été attirs par une voiture dont le numéro est facile à retenir, le n- 4444. J'ai pensé que c'était la voiture de M. Prot. Celui-ci arrivait rue Montaigne. Je l'ai parfaitement reconnu. Je l'ai appelé « assassin a et je l'ai giflé. m

Le substitut Deraze fait, dans un court réquisitoire, appel à la séverité du tribunal. e Le lot de violences. dit-il, est à l'ordre du jour et, à cette audience même. des témoins en ont fait l'apologie. »

M' Calzant présente ensuite la défense de Kœnig et dit notamment c La justice, ce n'est pas l'oubli. Un autre avocat, M' Frugh, qui fut blessé le 6 février, présente également la défense de Kœnig.

La 14' Chambre correctionnelle con- damne Kœnig à un mois de prison avec sursis et 50 francs d'amende. UN CHOMEUR ÉTRANGLE SON FILS ET SE SUICIDE

TOURNAI, 31 janvier. Un drame qui a fait deux victimes s'est déroulé dans la nuit dernière à Tournai. Au chemin du Pont à Rieu, un ouvrier cimentier, veuf depuis trois mois, sans travail, et sous le coup de poursuites judiciaires pour vol, a étranglé son fils âgé de 9 ans puis s'est pendu à une poutre du grenier. Le meurtrier avait affiché à sa porte un avis informant que lui et son fils étaient morts.

LE CALME PARAIT RÉTABLI EN ÉGYPTE

LE CAME. 31 janvier. La ville s'est réveillée ce matin dans une atmosphère de calme inconnue depuis plusieurs semaines.

La formation du Cabinet neutre d'Ali Maher Pacha est généralement bien accueillie.

LE PAPE EST

LÉGÈREMENT SOUFFRANT Crrt pu Vaticah, 31 janvier Le Saint-Père souffre actuellement d'un léger refroidissement qui. d'ailleurs. ne l'oblige même pas à garder le lit.

A la Conférence navale UN PROJET D'ACCORD

SUR LE PRÉAVIS DE CONSTRUCTION ET l'ÉCHANGE D'INFORMATIONS EST ADOPTÉ A L'UNANIMITÉ

Lohdres, 31 janvier. La Conférence navale a accepté aujourd'hui, a l'unanimité, le plan relatif aux echanges d'informations. Ce plan stipule qu'aticune puissance ne mettra de carène en chantier jusqu'à expiration d'un délai de quatre mois partant du préavis. En outre, tous les détails relatifs à la construction des navires projetés seront donnés également quatre mois avant la mise en chantier et non plus. comme il a été de coutwne jusqu'à présent, après l'achèvement de la construction de ces navires. Le communiqué officiel

de la Commission

LONDRES, 31 janvier. Voici le texte du communiqué publié à l'issue de la réunion tenue cet après-midi par le Comité n- 1 de la Conférence Navale « Le Comité a étudié et adopté aujourd'hui le rapport soumis par le Sous-Comité technique sur la question des p r é a v i s de construction et d'échange de renseignements.

« Faisant suite à l'intention exprimée au cours de sa réunion précédente. le Comité a décidé de former un nouveau sous-comité technique qui préparera un rapport sur les définitions des diverses catégories de navires de guerre sur les déplacements-types de toutes les unités de combat sur la limite d'âge à appliquer à ces bâtiments et sur les limitations qualitatives à inclure dans le traité.

Le Sous-Comité se réunira le lundi 10 février. »

Le constitution

du nouveau sous-comité

LONDRES, 31 janvier. Le nouveau sous-comité, dont la formation est prévue par le communiqué de la Conférence navale publié ce soir, sera composé de quatre membres de chacune des puissances représentées, au lieu de deux, comme dans le dernier souscomité. L'amiral Sir Erne Chatfield sera le principal délégué britannique e' l'amiral Standley le principal délégué américain.

Les modalités de l'accord

qui n'est encore que projet Lohdres, SI janvier. Au sujet du projet d'accord naval adopté cet aprèsmidi, le système sur lequel l'accord s'est fait prévoit entre les signataires un échange confidentiel de renseignements sur les programmes annuels de construction. Ces échanges de renseignements, qui porteront sur toutes les caractéristiques du navire, de son armement et de son équipement, auront lieu dans les quatre premiers mois de chaque année. Cette marge de quatre mois a été prévue pour satisfaire aux exigences budgétaires de chacun, qui varient naturellement avec les pays. Les signata: s'engagent à considérer comme un maximum les programmes ainsi annoncés. Il est stipulé, d'autre part, qu'aucune puissance ne pourra mettre sur cale aucun bâtiment dans un délai inférieur à quatre mois à dater de l'annonce de sa mise sur cale. Cette stipulation permettra donc éventuellement des échanges de vues par la voie diplomatique, au cas où une puissance croirait devoir formuler des observations sur les intentions d'une autre puissance. Des dispositions sont également prises pour la publication des modifications importantes qui pourraient être apportées pendant la construction ou après l'achèvement des différentes unités.

Enfin, notification devra être faite de toute acquisition de bâtiments ou de toute construction faite pour le compte d'un Etat étranger.

L'accord reste pour le moment à l'état de projet.

fraîche au palais et chaude au Coeur ALEXANDRE Il »

EN CORRECTIONNELLE L'affaire

des « Maroquineries Réunies » PARIS, 31 janvier. La 11' chambre correctionnelle a continué, cet aprèsmidi, l'examen des escroqueries de Georges Alexandre. Le Tribunal a d'abord terminé l'affaire du Groupement National des Débitants de Tabac », commencée samedi dernier Puis il a abordé l'escroquerie dite des « Maroquiniers Réunis où Georges Alexandre est inculpé d'escroquerie, abus de confiance et abus de blancsseings.

Georges Alexandre avait conseillé. en 1927. à M. Jeener. qui dirigeait un commerce de maroquinerie, de mettre son affaire en société. On constitua la société et Georges Alexandre lança une émission de 15 millions d'obligations Il prit cinq millions pour sa commission personnelle et fit si bien que M. Jeener. dépossédé, porta plainte. en 1931. coutre lui. M. Jeener mourut, et ses fils sont. cet après-midi, parties civiles à t'audience.

L'expert Caujolle a exposé. devant le Tribunal, le mécanisme de cette nouvelle escroquerie de Georees Alexandre, dont le montant s'élèverait à 850.000 franct.

LE CONFLIT 1TALO-ÉTHIOPIEN Sir Archibald Sinclair,

chef de l'opposition libérale, demande l'application

des sanctions pétrolières LONDRES, 31 janvier. L'application des sanctions pétrolières contre l'Italie est d'une nécessité urgente et aurait dû être commencée il y a longtemps », a déclaré ce soir à Newcastle, Sir Archibald Sinclair, chef de l'opposition libérale.

« Certains estiment, a-t-il poursuivi. que nous ne devrions pas arrêter les aoprovisionnements pétroliers italiens, de peur que Mussolini ne considère tout embargo de cette nature comme un acte de guerre Mais, admettre que seules les sanctions inefficaces devraient être appliquées, c'est réduire la sécurité collective à une absurdité. »

Un article officieux

du « Popolo d'Italia »

RomE, 31 janvier.- Le Popolo d'Itaaa journal de M. Mussolini, dans un article non signé mais où l'on reconnait l'inspiration directe du Duce publie un appel aux étudiants d'Europe. Après avoir affirmé que les sanctions au lieu d'abréger le conflit le rendrait plus âpre, le Popolo d'Italia poursuit « L'embargo dégénérera à un certain moment en blocus et le blocus sera la guerre. D'aucuns pensent qu'une guerre de nombreux pays contre l'Italie pourrait être facile ils se trompent l'Italie se défendra avec ses ongles et ses dents et depuis un certain temps déjà elle se préparait à faire face à toutes les éventualités. » LES OPÉRATIONS

Un bataillon italien aurait été massacré dans une embuscade ADDis-ABEBA, 31 janvier. Le ministère éthiopien de la Guerre annonce que plusieurs avions italiens ont bombardé hier les régions de Korem et de Gondar, et que de nombreux civils, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués.

D'autre part, selon des informations non encore confirmées reçues du commandant des forces éthiopiennes operant le lorj de la frontière de la colonie anglaise du Kenya, un bataillon italien aurait été complètement décimé par le feu des mitrailleuses abyssines. Ce bataillon serait »n effet tombé dans le piège qui lui aurait été tendu par un petit groupe de volontaires abyssins.

En Roumanie

LA DANGEREUSE AGITATION

D'UNE MINORITÉ ALLEMANDE CONSTITUE UN DANGER

POUR LA PAIX EUROPÉENNE

Paris, 31 janvier. (De notre rédaction parisienne)

Le passage par Paris d'un certain nombre de ministres et chefs d'Etat étrangers, qui ont assisté, à Londres, aux obsèques de George V, offre aux représentants de la France l'occasion d'entretiens utiles.

La série commencera demain à l'Elysée où M. Lebrun et M. Flandin rencontreront à déjeuner le roi Carol de Roumanie et son ministre des Affaires Etrangères, M. Titulesco, qui sont déjà ici. Il faut souhaiter que cette rencontre ne soit pas sans fruit, car la politique intérieure de la Roumanie traverse, en ce moment, une phase dont les répercussions sur la politique extérieure pourraient être graves, si on ne songe pas à les neutraliser. Ilot latin dans une mer slave, la Roumanie semblait défendue par sa nature contre les séductions que le III' Reich déploie depuis un certain temps, pour briser ses liens anciens avec la France. Or ces séductions sembleni réussir.

Il y a dans deux régions roumaines, en Bessarabie et en Transylvanie, une minorité allemande forte d'un million d'âmes qui, ralliée autour d'un « führer Il local, un certain Fabricius, est aujourd'hui organisée selon le type hitlérien.

Ses bataillons, qui arborent la croix gammée sur leurs drapeaux, fraternisent avec un' parti politique roumain oui s'intitule parti national chrétien n et dont le principal leader, M. Cuza, a prononcé récemment à la Chambre de Bucarest, le panégyrique d'Adolf Hitler. Exploitant la misère des classes moyennes et rurales qui est grande. ce parti se livre à toutes sortes de violences sans rien craindre et il réalise des progrès tous les jours. Il vient d'enlever cinq sièges de députés en des élections partielles il va en conquérir deux autres, assurément, la semaine prochaine.

Si ses succès devaient se multiplier, si on continue à le laisser libre d'employer tous les moyens pour arriver au nouvoir, le danger non seulement pour la Roumanie. mais pour la paix de l'Europe serait considérable.

Il importe d'y songer à temps. L. de Saint-Martu».

EN QUELQUES LIGNES LiPARi, 31 janvier. A 17 heures, le Stromboli a donné soudainement des signes d'activité par de violentes explosions.

Après le vote de confiance de la Chambre

PARI6, 31 janvier. Voici le scrutin sur l'ordre du jour de M. Perfetti (politique générale du Gouvernement). Le Gouvernement avait posé la question de confiance. Résultat du pointage Nombre de votants 526.

Majorité absolue 264.

Ont voté pour l'adoption 361.

Ont voté contre, 165 députés dont les noms suivent

1 Unité ouvrière*: M. Doriot.

16 Groupe des républicains de gauche MM. Appourchaux. Boissel-Dombreval, Bouissoud, Bureau. Coty. Denis, Doussain, Fabry, Fleury, Gelie, La Mire Mory. Lecacheux, de Lestapis, Quesnel, Reibel. Thureau-Dangln.

18 Gauche radicale MM. Bataille, Blanc. Boucheron, Boyer, Cathala, Chaulin-Servinière, Deligne. Duez. Falcoz, Goy, Jacot, Lenain, Lfllaz, Mallarmé, Pic. Sarret, Saurin, Emile Vincent. 2 Gauche indépendante MM. Mourer, Sabiani.

±1 Groupe Démocrate Populatre MM. Aug. Durand, Gallet, Lerolle, Martel. Peter. Pinault, Reille-Soult, Rolland Louis, Schumann, Simon, Trémintin.

11 Groupe Indépendant de gauche MM. Beaudoin, Bugnet. Besset, Delmont, Deschanel. Dormann. Foulon, FernandLaurent. Malet. Malingre. Nast. Tristan. 9 Groupe des Indépendants MM. Dommange. René Faure. d'Harcourt, de Juipné, de la Ferronnays, Lecour-Grandmaison, Pierre Scapini, Taudière. 12 Groupe républicain et social MM. Auditfret-PasQuier, Bloud, Cautru, Engerrand, de Grandmaison, de Moustier, Peissel-Plichon, de Polignac, Salles Antoine. Serot. de Tinguy du Pouet. 31 du groupe des députés du centre républicain MM. Auriol Henri, Ballu. Bret, Brière. Cointreau, Courtier, Dignac, Evain. Faucheron. Ferry, Fould. Foures, Heraud. Jacquinot. Lâchai. Lanielfl Legué, de Lvrot, Merlant, Moncelle. Montillot. de Nadalllac. Patenôtre-Desnoyere, Péchin. Petsche. Polimann. Paul Reynaud. Rollin, Tardieu, de Tastes, Joseph Vidal.

J Groupe de la Fédération Républicaine MM. D'Aramon. Blaisot, Boissin. Louis Bonnefous, Bousquet, Chasseigne-Goyon. De Coral. Cousin. Coutel. Denais, Alexandre Duval. Duval-Arnould. De Framond. Groussau. Guérin, Guillois, Henr:ot. Inizan, Jouin-Lambert. La Groudière, De Lasteyrie. Le Corbeil' Le Poullen. Du Luart. Macouin, Marin. Aug. Michel. De Montaipu. Oberkirch, Parés. Parmentier, Roulleaux-Duaaae, Saint-Just, Soulier. Taittinger. Vallat, Vallette. Viallard, Ybarneparay.

15 députés n'appartenant d aucun groupe MM. Aulois, Barbot, Baudry. Blériot. Chastanet, Creyssels. Despranpes, Duchesne-Fournet. Franklin-Bouillon, Gaillemln. Grimaud, Mermod, Prndel. Quénette. De Rodez-Bénavent. 65 députés n'ont pas pris part au vote MM. Bacquet, Bardon, Baréty, Ch. Baron. Barachin, Bartolini. Bédu, Bilger, Blanchouin, Bonnaure, Bouesse. Brocard. Brogly. Brom. Canda. Capron, De Castellanne. Chéron. Clamamus, Coache. Colomb. Dariac. Delsart. Desprez-Potie. Dewez. Diesbach. Dumoret. Elsaesser, Fayssat, Fiancette, Foreeot. Fougère. Gardiol. Grisoni. Guillon, Have, Jean Renaud. De Kérouartz, Lafont. Le Pévédic, Louis Dreyfus, Meck, Médecin. Midol, Monjauvls, Pellé, Péri, Pereau-Pradler, Plard, Poacet, Potut,

Ramette. Aug. Regnaud, Rochereau, Rosse. S3ltz. Sturmel. Taillandier. Thore-, Tillie. Tranchand, Maurice Vincent, Wallach. Walter et M. Boulsson, qui présidait la séance.

11 absents par congé MM. Bonnefous. De Carbuccia. Compère-Morel, Ch. Frey. Guernier, Lagrosillière. Maupoll, Jean Montigny, Henry Pâté. Pczet, Rimbert v'ernand.

M. Gustave Lcsesne porte dans le présent scrutin comme ayant voté pour. déclare avoir voulu contre. Tous les autres députés ont voté pour le Gouvernemc t.

LES DÉPUTÉS SOCIALISTES DU NORD

ET DU PAS-DE-CALAIS

HOSTILES

AU GOUVERNEMENT

PARIS, 31 janvier. Au cours d'une réunion qu'ils ont tenue pendant la suspension de séance, les députés socialistes du Nord et du Pas-de-Calais ont adopté à l'unanimité la déclaration suivante

La règle de l'unité de vote au Parlement nous a imposé la pénible obligation de laisser le groupe socialiste disposer de nos bulletins, nous faisant ainsi voter pour un Gouvernement en qui nous ne pouvons avoir confiance. Par sa composition, le nouveau Gouvernement groupe des hommes de la gauche, du centre et de la droite. Certains représentent, dans le Nord et le Pas-de-0alais, le patronat exploiteur et la réaction conservatrice. C'est re qu'il ne donne aucune garantie et ne légitime aucun espoir que soit enfin menée une politique de réformes ouvrières et de lutte contre le chômage et la misère

DANS LES GROUPES

M. Germain-Martin,

préaident de la gauche radicale Pexis. 31 janvier. M. GermainMartin a été élu, par acclamations, président de la Gauche Radicale. La démission de M. Lémery de la Gauche démocratique PARis, 31 janvier. M. Lémery, sénateur de la Martinique, ancien Garde des Sceaux, a donné sa démission de membre du groupe de la Gauche "îemocratique. Contrairement à ce qui s'était passe les années précédentes, la candidature de M. Lémery a la Commission sénatoriale des Affaires étrangères avait été écartée nier par son groupe.

NOUVEL EXPLOIT DE GANGSTERS A MARSEILLE

Des malfaiteurs ligotent le gardien

d'un graud magasin

et dévalisent les caisses MARSEILLE, 31 janvier. Un vol audacieux a été commis rue Saint-Ferréol, en plein cœur de !a ville, dans l'un des plus grands magasins de nouveauté de Marseille. A midi trente, les portes avaient été fermées comme -le coutume. La surveillance était assurée par un gardien, M. Abbate. Une employée, qui ne va pas déjeuner chez elle, se trouvait également dans le ma- gasin entre midi et 2 heures. Or, comme M. Abbate effectuait sa ronde habituelle au rayon des articles ménagers, dans le sous-so', il se trouva soudain en présence de deux individus qui, d'un coup de matraque, l'étendi- rent à terre sans connaissance et le ligotèrent. Quand il reprit ses sens, M. Abbate chercha à se dégager de ses liens. Ayant pu libérer un bras, il prit son couteau ::ans sa poche, trancha les cordes et courut téléphoner à la police. Les premières constatations établirent que les malfaiteurs s'étaient attaqués sans succès au coffre-fort de la direction et qu'ils avaient ensuite fracturé toutes les caisses de détail du magasin, qu'ils avaient vidées de leur contenu. On ignore encore le montant du vol.

La police a relevé, sur les caisses, des empreintes digitales.

M. Ramsay Mac Donald aurait reconquis un siège aux Communes LONDRES, 31 janvier. Le bruit a couru ce soir à Londres que M. Ramsay Mac Donald, qui s'était porté comme candidat du Gouvernement national à l'élection législative partielle des universités écossaises a été élu à une assez forte majorité, battant un candidat du parti nationaliste écossais et un autre candidat du parti travailliste. Le résultat officiel sera publié probablement lundi matin.

LE ROI ÉDOUARD VIII PRÉSIDE LE CONSEIL DE LA COURONNE Lo' JRES, 31 janvier. Pour la première fois depuis son accession au trône le roi Edouard a préside ce matin. au palais de Buckingham. la réunion du Conseil Privé de la Couronne.

M. Ramsay Macdonald. l'archevêque de Canterbury et Sir John Simon étaient notamment présents.

Le roi, amiral

et maréchal de ses armées LONDRES, 31 janvier. On annonce ol. ^-i-er Ci, date de son avènement, le roi assume les charges liées aux grades d'amiral dans l'armée de mer et de maréchal dans les armées de terre et de l'air. Le télégramme de Plymouth avait été suggéré

par un Allemand

atteint de troubles mentaux Il ne s'agit nul' ant

d'an attentat po.u.que

Nous avons donné hier à nos lecteurs, sous toutes réserves, l'étrange télégramme reçu de Plymouth par un de nos confrères parisiens. La police avait été alertée et monta sur le paquebot américain à son arrivée pour élucider cette affaire.

Les résultats de l'enquête

LE HAVRE, 31 janvier. (De notre correspondant spécal)

Le Président-Roosevelt est arrivé, ce matin, à 3 heures, au Havre.

Voici ce qu'il faut penser de l'histoire Georges Bresin est bien né à Paris, mais il n'est pas français. De père russe et de mère anglaise, il a. en 1919, opté pour la nationalité allemande. Il est exact qu'il fut. a la tête du mouvement rhénan, mais ce n'est pas pour son activité politique que les Etats-Unis viennent de l'expulser. C'est tout simplement pour troubles mentaux.

Hébergé à l'infirmerie du bord, il n'y est point traité en prisonnier. La preuve en est qu'il prend ses repas avec les passagers de la classe touristes. Ce sont trois de ces passagers qui, gagnés par les explications de Georges Brésin, auraient en toute bonne foi rédigé le télégramme en question pour essayer d'attendrir les autorités françaises. Il en résulte que Bresin, allemand et non point français, a été conservé à bord et qu'il débarquera à Hambourg où les services médicaux auront à s'occuper de lui. A noter qu'à Plymouth, cinq extradés britanniques ont été rendus à leur mère-patrie. Mais ceci n'a rien à voir avec l'histoire de Georges Brésin. (Voir la suite de la Dernière Heure à la fin des Nouvelles régionales)

Après 3 jours

Il était torturé par les Vers intestinaux, mais après 3 jours de bon Vermifuge Lune il a retrouvé sa santé et son sourire. Le bon Vermifuge Lune est dû à une récente découverte scientifique. C'est une poudre de santé sans goût que les enfants prennent sans le savoir. Aucun produit ne peut le remplacer. Il extermine tous les Vers intestinaux, même les microscopiques. La cure complète de poudre Lune coûte 6 francs chez votre pharmacien. (Le Vermifuge Lune existe aussi en sirop anti-glaireux.)

LE BON

VERMIFUGE

Coûte moins cher au»lcmaladi« DEUX SOLDATS MEURENT

ENSEVELIS SOUS LA NEIGE AU MONT-VENTOUX

ORANGE, 31 janvier. Deux militaires, Garayt et Aquier, chargés du ravitaillement de l'Observatoire du MontVentoux étaient partis hier pour Carpentras. Leurs commissions faites, ils prirent le chemin du retour. la besace lourdement chargée de lettres et de victuailles.

Bientôt. un formidable ouragan de neige se déchaîna, couchant à terre les malheureux qui, insensiblement, furent enveloppés d'un linceul de glace. Lorsqu'on arriva, il était trop tard le cadavre de Garayt, gelé, fut retrouvé sur la route givrée, mais la caravane de secours n'a encore pu retrouver celui d'Aquier.

UNE AUTO HEURTE UN CAMION SANS ÉCLAIRAGE

Un tué, trois blessés graves PARIS, 31 janvier. Dans la soirée, rue de Paris à Bobigny, une auto conduite par son propriétaire, M. Joseph Lamy, qui transportait trois camarades, est entrée en collision avec un camion abandonné sans éclairage par son conducteur, M. André Lefevre. Dans le choc, la voiture de M. Lamy fut renversée. M. Théophile Frisson, 35 ans, fut tué sur le coup. Les trois autres personnes furent grièvement blessées.

Une vieille rentière

est assassieée à valenciennes VALENCIENNES. 31 janvier. Une vieille rentière, Mme Rosalie Masson, demeurant à Wallers, près de Valenciennes, a été assassinée. L'enquête a révélé que les criminels étaient au nombre de trois. Après avoir assommé leur victime avec une sauvagerie inouïe, et lui avoir mis le crâne littéralement en bouillie, les misérables firent ripaille dans la maison du crime et prirent la fuite. La police mobile est sur les lieux. On est persuadé que les malfaiteurs cor.naissaient fort bien les aitres de la maison et doivent être du pays.

UNE JEUNE FEMME EST TUÉE A PARIS

Son meurtrier tente de se suicider Paris, 31 janvier. Un drame de la jalousie a coûté la vie cet aprèsmidi à une jeune femme de 22 ans, Simone Chanussot, assassinee à coups de revolver par son ex-amant, Joseph Antoni, qui a tenté ensuite de se suicide- en se tirant deux balles dans la tête.

LA MORT DE M. DE NOLHAC Paris, 31 janvier. M. de Nolhac est l'auteur de nombreux ouvrages de critique et d'histoire et des recueils de vers. Parmi les œuvres les plus connues, il faut citer « Petrarque et l'Humanisme s, Le dernier amour de Ronsard « Erasme en Italie Il. Poèmes de France et d'Italie p. Tandis qu'il était conservateur du Palais de Versailles, il publia plusieurs volumes sur la reine Marie-Antoinette et la Cour de Louis XV et suf le XVIIh siè-

SÀRTHE

UN DRAME AU MANS

UN JEUNE RENNAIS EST TUÉ 9 COUPS DE COUTEAU

Le MANS, 31 janvier. (De notr<t Rédactiont

Un drame dont les circonstances et les mobiles semblent assez mystérieux s'est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le quartier spécial des Pans de Gorron.

Un ho:nme au passé plus qu'orageux. Interdit de séjour, de nombreuses fois condamne, notamment la dernière fois à Rennes où demeure sa mère. le 1« décembre 1934, à 4 mois de prison et 5 ans d'interdiction de séjour un homme aux occupations assez mal définies. Georges BotreL 26 ans, né à Saint-Chéron (Seine-et-Oise) le 18 rovembre 1910, a été lardé de sept coups de couteau et a succombé quelques .lnstants plus tard.

L'enquête menée avec une rare diligence par la police du Mans a permis de recueillir de précieux renseignements, et à l'heure actuelle deux hommes sont sous les verrous, qui semblent bien être les coupables.

IL Y A UN MORT

CHEZ CORENTIN 1

Ce matin, vers 4 h. 15, quatre hommes Ely Corentin, 32 ans, terrassier. demeurant 57, rue Porte-Sainte-Anne; Jules Fresneau, 28 ans. manœuvre, 1, rue de la Boussinière Eugène Fillette,

LA VICTIME BOTREL

25 ans, plombier, 33, rue des Chapelains, et Gaston Baudoin, 21 ans, mécanicien, 27, rue des Ponts-Neufs, se présentaient au commissariat central, rue de la Comédie.

Us confiaient avec un certain embarras à M. Thoré, commissaire de police de permanence, qu'un de leurs collègues, un nommé Georges Botrel, venait de succomber, dans la chambre c de Corentin des suites de coups de couteau qu'il avait reçus, sans doute dans le courant de la nuit, rue des Chapelains.

M. Thoré exigea des détails et voici l'histoire que chacun des hommes conta sans défaillance de mémoire, ec qui était la meilleure preuve de la leçon apprise.

Ely, Fillette, Botrel et consorts avaient passé la soirée de Jeudi ensemble. Vers minuit, une dispute avait éclaté entre Fillette et Botrel, et les deux hommes en étaient venus aux mains, rue Denfert-Rochereau.

La bagarre se fut sans doute poursuivie si deux agents n'avaient fait leur apparition au bas du tunnel. On pensa qu'il valait mieux ne pas intéresser la police à ses petites affaires, et Fillette proposa à ses camarades d'aller prendre chez lui, 33, rue des Chapelains, un verre de vin chaud. Botrel suivit le groupe mais Fillette, étant donné l'algarade qui venait d'avoi lieu, le pria de rester à la porte.

c Quand on redescendit, après avoir bu le vin chaud, continuèrent les quatre hommes, on trouva Botrel étendu sur le pavé. Il portait plusieurs blessures au visage. On l'aida à se relever et on l'emmena dans la chambre de Corentin, où on essaya de le soigner. Mais Botrel, qui avait été frappé au ventre, ne tardait pas à succomber.» Et chacun des comparses ajouta qu'il n'avait rien vu, rien entendu et ignorait qui avait pu frapper le pauvre Botrel. On s'y attendait.

M. Thoré dépêcha immédiatement deux agents au 57 de la rue Porte Sainte-Anne et une ambulance emmena à l'amphithéâtre de l'hôpital le corps de Botrel, qui gisait dans une mare de sang, sur le lit de Corentin. UN REGLEMENT DE COMPTES Dès le début, les enquêteurs eurent la certitude qu'il s'agissait d'un règlement de comptes entre gens du milieu et que l'enquête, comme toujours dans ces cas là. ne serait pas facile.

Il était vrai que Botrel et Fillette s'étaient querellés vers minuit, au bas du tunnel, et que Fillette avait reçu un coup de poing. Il était non moins exact que Fillette avait emmené ses camarades boire du vin chaud chez lui et que Botrel était resté à la porte. Or, on découvrit que le pull-over du plombier Fillette était taché de sang en plusieurs endroits. Et M. Thoré, dès ce moment, eut de fortes raisons de croire qu'il était l'auteur du mauvais coup.

c Il a saigné du nez », dirent ses acolytes. Mais la suite de l'enquête allait apporter un témoignage capital lors de la perquisition dans sa chambre.

LE PARQUET SUR LES LIEUX On découvrit dans le tiroir d'un bahut, au milieu d'un paquet de linge sale, un mouchoir taché de sang; puis, pendu à un porte-manteau, un par.ta-

Ion. celui que Fillette portait la nuit précédente et sur lequel on releva également des traces de sang.

Sur le parquet de sa chambre, on releva des traces de sang que l'on avait essayé de faire disparaître avec une seroillière. Mais ce fut tout. Un témoin habitant dans la même rue devait fournir aux enquêteurs un renseignement capital.

Pendant la nuit, exactement après minuit, ce témoin entendit le bruit d'une bagarre. Il risqua un œil à travers la fenêtre et aperçut Fillette et Bervas en train de frapper un autre homme, qui soudain s'affaissa près d'une borne. Les amis de Fillette s'empressèrent de le relever et de l'emmener avec eux. Puis la fille Buquet, amie de Fillette, alla laver à grande eau la large flaque de sang qui restait étalée sur le pavé.

C'était net et formel, et ce témoignage se trouvait en contradiction absolue avec tout ce qu'avait déclaré précédemment la bande soupçonnée. Devant une accusation aussi précise, M. Guillemeau se décidait à faire placer la fille Buquet sous mandat de dépôt.

DANS LA CHAMBRE D'ELY

Le Parquet se rendit ensuite par la rue des Chapelains, la rue des Vaux et l'escalier de la Poterne, au 57 de la Porte-Sainte, empruntant le chemin que dut faire, traîné par les acteurs du drame, le malheureux BotreL

Le lit sur lequel Botrel avait été étendu était baigné de sang. Sur une table de nuit, à côté. on découvrit une bouteille d'eau de Cologne, du coton hydrophile, qui avait servi à panser les blessures, ainsi que la flanelle et la chemise de la victime trouées de coups de couteau.

Dans une valise cruelle ironie étaient étalées des chansons écrites par Ely Corentin, qui se piquait de poésie, où l'on lit notamment Nous avons vu couler le sang à. Hélas La perquisition était terminée. Il ne restait plus à M. Guillemeau, juge d'instruction, qu'à exploiter les renseignements recueillis.

TROIS ARRESTATIONS

A l'issue de l'interrogatoire, M. le juge d'instruction Guillemeau a placé Bervas. Fillette et la fille Buquet, sous mandat de dépôt.

Indiquons que Bervas a déjà été condamné à 18 mois de prison, à Brest, pour coups et blessures, et qu'il a choisi Ma Bouvier, pour avocat. Quant à Fillette, il a déclaré s'en remettre à un avocat d'office.

Eafin, disons que l'autopsie du cadavre de Botrel a été faite dans le courant de l'après-midi, par M le doc- teur Chartier. On ne connaît pas encore les conclusions de son rapport.

FILLETTE

Notre enquête à Rennes

Georges Botrel était bien connu des services de police rennais.

Le sympathique secrétaire de la Sûreté, M. Oaer veut bien nous dire combien souvent le c mauvais garmalheureux buvait et, déjà violent par nature, devenait furieux sous l'effet de l'ivresse.

Georges Botrel était un dévoyé. Sa mère, honorablement connue, après avoir longtemps habité la rue de Brest, s'est retirée rue de Fougères. Beau gaillard d'un mètre soixante quinze, solide, musclé, la victime du drame du Mans aurait pu trouver dans le travail une existence paisible, heureuse. Hélas, ses mauvais instincts l'ont fait vivre en marge des lois et sa triste fin est l'aboutissement logique de sa triste conduite.

La dernière de ses trois condamnations pour violence fut prononcée par le tribunal correctionnel de Rennes, le l" décembre 1934. Le 2 octobre précédent. en se promenant sur les Lices, à 20 heures, il avait vu un jeune homme sortir d'un restaurant. n s'était approché de lui pour lui demander du feu et. sans aucun motif. l'avait leté à terre et rossé de coups de poing et de coups de pied. Retrouvé. bien qu'il se fût sauvé, il avait nié iusqu'au bout. Le tribunal ne l'en avait pas moins condamné à quatre mois de prison et cina ans d'interdiction de séjour.

Et, ce fut au Mans qu'il alla chercher une hospitalité qui devait pour lui s'achever si mal.

LOuen trinit publie cnagiiê tour de» t annonuïS ULAStefcLb Il, paniuaat 4m ou U «OUloiuk

COTES-DU-MORD On soupçonne un homme

qui s'est pendu dans la Sarthe, d'être l'auteur du crime de Plouguernevel

(Photo-cliché a L'Ouest-Eclair

A la mairie de Plooguernevel, les policiers, MM. l'inspecteur principal Le Gall, le commissaire divisionnaire Le Page et l'inspecteur Platier, interrogent un témoin.

L'enquête n'est pas terminée, écrivions-nous hier soir, en terminant le reportage que nous avons commencé voici quelques jours sur le drame mystérieux qui eut pour théâtre ce hameau désolé et misérable qui, dépendance de la commune de Plouguernevel, porte le nom aujourd'hui tragiquement célèbre du Quinquis-Fulen. Nous savions pourtant au moment où nous écrivions ces lignes que K. le commissionnaire divisionnaire Franço's Le Page et les inspecteurs Pierre Le Gall et Ernest Platier avaient décidé de regagner Rennes dès le lendemain matin. Il ne semblait pas, en effet, qu'ils puissent sur place glaner de renseignements plus précis, de ces t tuyaux qui permettent d'orienter des recherches et de se lancer sur une piste sérieuse. Pendant des jours et des jours, ces trois policiers avaient battu le pays, interrogé, cuisiné » même, maintes et maintes personnes. Et tout cela en vain. Loin d'apporter à l'enquête qui fut ouverte au lendemain de la découverte du crime des précisions nouvelles, cette reprise des recherches paraissait devoir rendre plus difficile encore la tâche des policiers chargés de la délicate mission de démasquer l'odieux assassin du père Prigent.

Les témoignages, en effet, s'ils furent copieux, ainsi que nous l'avons relaté, .aient contradictoires. Et, en quittant nous-mêmes. dans la matinée de vendredi le bourg de Plouguernevel, nous devons reconnaitre que sur les différentes pistes suivies l'une après l'autre par les policiers et l'une après l'autre « épluchées n, nous ne savions vraiment quelle pouvait être la bonne.

Un pendu dans la Sarthe

qui, peut-être.

Bref, les policiers de la Mobile ont quitté Plouguernevel hier matin. Encore une fois, cela ne veut pas dire

qu'ils abandonnent l'enquête. La preuve, c'est que l'un d'eux, M. l'inspecteur principal Pierre Le Gall, l'un de ceux qui suivirent toute l'enquête, partira ce matin, envoyé par M. le commissaire divisionnaire François Le Page, en direction de La Ferté-Bernard, dans la Sarthe.

Comment l'enquête sur le crime du Quinquis Fulen peut-elle avoir aujourd'hui une suite en une région aussi éloignée de l'endroit où fut assassiné le père Prigent ? La raison en est simple un homme s'est pendu près de La Ferté-Bernard dans les poches duquel les gendarmes croient avoir découvert la preuve qu'il s'intéressait particulièrement au meurtre de JeanBaptiste Prigent. Cet homme, un nommé Bony, originaire des Côtes-duNord, se trouvait dans la région de Plouguernevel, à Plémy, à l'époque du crime. Peut-être même, il travaillait à la réfection des voies de chemins de fer, était-il plus près encore du Quinquis-Fulen à l'epoque du crime. Le certain est que l'on a retrouvé dans ses poches un journal portant la date du 18 janvier., journal dans lequel était relatée la reprise de l'enquête et l'espoir qu'avaient les policiers de démasquer le coupable. Faut-il voir dans le geste désespéré de Bony l'aveu de son crime et faut-il rechercher comme cause de son suicide la crainte qu'il avait de voir les enquêteurs arriver à le découvrir ?

Aussitôt qu'il fut mis au courant des circonstances de ce suicide, M. Le Page a envoyé sur place l'inspecteur principal Pierre Le Gall et ordonné les vérifications nécessaires pour savoir si Bony pouvait, à l'époque du crime, se trouver dans les environs de la demeure du père Prigent.

Le mystère du drame du Quinquis- c Fulen sera-t-il percé demain près de La Ferté-Bernard ?. Pourquoi pas ?. i Jehan Tholomé. r c

Aujourd'hui, 1er février Saint Jgnact Le soleil se lève à 7 h. 24 et se couche à 16 h. 45.

La lune se lève & 11 heure» et se couche à 2 h. 31.

Pleine lune le 7. à 11 h. 19.

Températurea mtnima du 31 janvier. Nantes. il- Brest. 10° Perpignan. Bréhat. 91 Le Havre, Bordeaux. Toulouse, Cherbourg. 8° Calais (Saint- Ingievert). Paris (Montsourisl, Kennes. Tours Avord. Antibes, Royan (La Coubre). 7* Valenciennes, ClermontFerrand, Reims, 6* Lyon. Dijon. Nancy, Besançon. 4. Marseille (Marignane). Strasbourg, 2* Lanslebourg (Savoie) 6*.

Evolution probable de la situation. Les perturbations longent de l'Ouest a l'Est la face Nord des hautes pression» Açores-Méditerranée. La baisse qui intéresse ce matin l'Europe occidentale s'étendra demain de la Scandinavie a. l'Adriatique avec maximum de 12 mbs sur la Suède. Une hausse venant ds l'Océan envahira l'Europe occidentale avec un maximum de + 6 mbs sur le Nord-Ouest de la France. En liaison avec cette hausse le temps s'améliorera dans les régions méridionales de notre pays. Les autres régions resteront sous l'lafiuence de la vaste zone de temps couvert et légèrement pluvieux qui a déjà envahi presque toute la France. Probabilités

pour la journée du 1" février

Dans les régions Nord, Nord-Ouest, Bretagne, Parisienne. Centre et Ouest assez beau temps. ciel clair à peu nuageux se couvrant temporairement l'aprèsmidi avec pluies passagères vent d'Ouest a Sud-Ouest modéré et lrréeulier. assez fort sur le littoral. Le maximum de température sera un peu moins élevé que la veille.

M Hh 8. Hr>

(h""i d» .uni o1*

Cherbourg 1.28 51 14.5 49 Granvllle 12.6 104.5 St-Maio 11.58 94.5 St-Brleuc 11.48 87.5 » > i> Paimpol 11.57 81» » » >> Brest 10.1' 59.5 22 54 58.5 Lorient 10.5 39 » 22 46 38 5 Vannes 12 14 39 0.35 38.5 Sïblei-dOl. 10.33 40 » 23.25 39 » La Rochelle 10.44 46» 23.22 45.5 St-Mzaire 10.33 41» 23 Ji 40»

Ecraaé par une auto Morlak, le 31 janvier (De notre rédaction)

Hier après-midi, vers 16 heures, M. Creismeas Francis, marchand de légumes à Morlaix, revenait en camionnette de Botsorhel et arrivait au bourg du Ponthou pour rejoindre la route nationale de Paris-Brest, lorsqu'arrivé à la bifurcation du chemin vicinal de Saint-Eloi, il tamponna un piéton qui roula sous son véhicule. Il s'agissait d'un nommé Herve Garion, 68 ans, journalier agricole, demeurant au Verdolen. en Botsorhel. Relevé avec des fractures du crâne, du bassin et de la cheville, la victime de ce pénible accident expirait au bout d'un quart d'heure.

Théâtre Municipal de Rennes Samedi 1" Février (soirée), Dimanche 2 (matinée et soirée), trois représentations de fou-rire, avec la désopilante opérette LE COMTE OBLIGADO, 3 actes inénarrables, avec le concours de toute la troupe et du populaire comique Désiré Descamps qui joue, chante, danse le principal rôle avec un brio étourdissant

Retenez vos places, téléphone 0-37. PÊCHER PAR LA BASE La base du vêtement, c'est le pantalon, qui s'use plus vite que le veston. Allez à Saint-Rémy voir le choix magnifique de pantalons de ville ou de travail. Tous les tissus, toutes les tailles, tous les prix.

LA JOURNÉE

FETES ET RÉUNIONS

10 h. 30 Patats saint Georget assemblée générale de l'Union des Victimes de la Guerre et Anciens Combattamts des administrations et établissements de l'Etat.

14 h 30 Maison du Peuple reunion mensuelle du Syndicat Unifié des Cheminots Retraités.

20 h. 30 Café Continental, boulevard de la Liberté réunion de la Fédération des Anciens de la Ruhr et de la Rhénante.

CONFERENCES

17 h. 30 Faculté des Sciences Amphithédtre de phystque conférence de M. le docteur Le Gac.

THEATRE

20 h. 30 Au Theatre Municipal première représentation de Le Comte Obligado, opérette gaie de A. Barde et Moretti.

CINÉMAS

14 h. 30 Au Royal La Kermesse Héroïque, le grand prix du Cinéma fran- çais.

14 h. 45 A l'Excelsior La Moule, et La Flambée.

14 h 45 Au Select Une Femme chipée.

17 h. 45 Au ciné parlant de L'OUEST Eclair Les Galeries Lévy et Cie. 20 h. 30 Au Royal La Kermesse Héroïque.

20 h. 30 Au Foyer La Guerre des Valses.

20 h. 30 A la Tour d'Auvergne New-York-Miami.

20 h. 45 Au Select Une Femme chipée.

20 h. 45 A l'Excelsfor La Moule et La Flambée.

SOIREES DANSANTES

21 heures- Salons Gaze Grand bal des Agris.

LA JOURNÉE JUDICIAIRE

13 h. 30 Au Palais de Justice audience du Tribunal correctionnel. HALL DE « L'OUEST-ECLAIR » 16 heures Informations, exposition des plus récentes photographies de l'actualité mondiale.

17 h 45 Cinéma parlant Les Galeries Lévy et Cie.

EXPOSITIONS

Hall de l'Ouest-Jourîial. 3. rue Rallier du Bat;/ inauguration de l'Exposition d'Art Régional.

H. LASNIER, 4, Quai E.-Zola. Rennes Travaux sérieux, soins et DENTIERS DANS LA LÉGION D'HONNEUR Nous apprenons avec regret le décès de M. Eugène Delesalle, officier de la Légion d'honneur, administrateur de la librairie Hachette.

M. Delesalle était le fondateur des Messageries de journaux Hachette. Ses obsèques ont été célébrées vendredi dans l'intimité, suivant la volonté du défunt.

Après l'accident mortel de la Janais

Le docteur Fougères, médecin légiste, qui examina M. Dolais, la malheureuse victime de l'accident mortel de la Janais, et le chauffard Lebreton, auteur de l'accident, a envoyé son rapport à M. le juge d'instruction Ricaud. Le docteur Fougères a constaté en particulier l'état d'ivresse dans lequel se trouvait Lebreton, qui aura bientôt à répondre de sa criminelle imprudence devant la Justice.

FUMÉE SANS FEU. M. Babin, 3, rue Victor Hugo, trouvant son appartement empli de fumée, hier, vers 11 heures 30, crut à l'incendie et prévint les pompiers. Ceux-ci arrivèrent aussitôt sous la direction du commandant Dubois, mais n'eurent point à intervenir. C'est le vent qui rabattait la fumée à l'intérieur de la maison. Le proverbe « Il n'y a pas de fumée sans feu » heureusement, pour une fois, avait menti. A

Hier après-midi, au 36 de la rue Saint-Louis, le feu a pris dans le tuyau d'une cuisinière. Ce fut un moment d'émotion, vite passé, le feu s'étant éteint aussi vite qu'il avait pris.

LE CINQUIÈME CONCERT DU CONSERVATOIRE

Mercredi 5 février, à 17 Il, 30,' aux Beaux-Arts

Le prochain concert de musique de chambre du Conservatoire ne péchera pas par la banalité.

Demain, nous en donnerons les ,détails qui. les jours suivant, seront accompagnes de quelques commentaire* Alors, on conviendra que jamais, à. Rennes, la curiosité des dilettantes ne fut satisfaite à un tel point

Contentons-nous d'attirer aujourd'hui l'attention sur l'éminente qualité de la cantatrice qui lui prêtera son concours Madeleine Grey.

Voici ce que pense de cette grande artiste M. Emile Vuillermoz, le critique musical bien connu, particulièrement apprécié des sans-filistes. A la date du 12 décembre dernier, il écrivait dans Excelsior

Madeleine Grey a donné, la semnine dernière, un récital de musique française et italienne, composé et interprété d'une façon exceptionnellement intéressante.

Comprenant la nécessité de sortir des sentiers battus en matière de programme, la courageuse cantatrice avai» divise sa soirée en quatre parties très variées. Des chansons populaires italiennes, d'un caractère familier et prenant, terminèrent le récital dont la partie centrale était consacrée à des modernes français et à de le musique de « variétés a.

J'ai déjà eu l'occasion de souligner le privilège étonnant qu'avait cette artiste de nous donner, sans l'artifice du décor et du costume, de véritables mises en scène lyriques, dans n'importe' quelle salle de concerts. Il y a, dans cette Conversation de Bilitis, une délicatesse et une sûreté de touche vraiment stupéfiantes.

Mais la partie la plus courageuse et la plus saisissante du programme fut assurément celle des numéros de « variétés n que Madeleine Grey présent» avec une verve, un goût et une autorité inimitables.

Vous voyez quelle fut la richesse de l'affiche proposée par Madeleine Grey: Le public sut reconnaître un pareil effort, en acclamant la cantatrice après chaque morceau et en l'obligeant à redire presque tous les numéros de son programme.

Ajoutons que, mercredi prochain/ après avoir fait entendre des œuvres de Haëndel, Delannoy, Chabrier, Or« et Ravel, Madeleine Grey nous fera parcourir le vaste échiquier des chanta populaires, nous transportant de ls Bourgogne à l'Auvergne, nous promenant en Andalousie, en Ecosse, dans la Vénétie et la Sicile et même dam le Brésil nègre Elle chantera en di- verses langues, notamment en français, en Langue d'oc, en Ecossais.

Les Conférences de l'Ovett « LA REINE ASTRID »

par P. Gœmœre

Après demain, lundi, à 16 h. 45, dana la salle des Fêtes de l'école SaiatVincent, les habitués des Conférences de l'Ouest, abonnés et amis, auront le plaisir qu'ils ont déjà apprécié l'an dernier d'entendre M. Gœmaeiev M. Gœ-nere est le modèle des confé. renciers: il ne lit pas, il parle. il parle. sans emphase, sans effet ou presque, mais dans un style plein de vie et d'émotion. Il sait camper un personnage et le fait vivre devant nous; il: l'anime et bientôt nous le voyons agir." penser sous nos yeux. Le personnage qu'il a choisi pout? sujet de sa conférence, la reine Astrid»-1 celle que la Belgique pleure encore. L». physionomie de cette reine, morte jeune, a déjà attiré bien des écrivains et peintres; nul mieux que M. Gœmaere nous soura nous en parler, puisqu'il a vécu dans son intimité.

Il ne reste presque plus de placea. en plus de nos abonnés, plus de 250 cartes sont déjà retenues. Que l'on sehâte si l'on veut assister à cette conférence.

Mme Gautier, laitière à Mallfeux. en Rennes, descendait en auto la ma de Brest, hier, vers 15 heures 30. Arrivée au croisement de la rue Vaneaa, la voiture fut prise en écharpe par un lourd camion,

Voici l'automobile de Mm« Gaudin photographiée après ta çoUisioà6

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Conférence

sur les Associations Familiales, au Secrétariat Social

Les problèmes étudiés ces dernières années aux conférences mensuelles du Secrétariat Social question sociale, organisation professionnelle. ne sauraient faire perdre de vue celle qui est la grande victime des troubles économiques et sociaux La famille.

Contre les dangers qui la menacent, la famille réagit, et le Comité a pensé qu'il serait intéressant de faire connaitre comment elle réagit.

Nul n'était plus désigné pour cela que M. le bàtonnier Ogée, président de la section d'Ille-et-Vilaine de « La plus Grande Famille ».

C'est le dimanche 9 février, à 17 heureg, qu'il donnera au local habituel, 25, boulevard de la Liberté, sa conférence sous le titre suivant « Le péril de la natalité et les Associations familiales :il.

Exposition d'Art Régional Ce matin sera inaugurée l'exposition d'art régional organisée par notre confrère l'Ouest-Journal, dans son hall rue Rallier-du-Baty.

Escale à Saint-Jacques-de-la-Lande

IL de Sainte-Anne, pilote aviateur formé par le sympathique Pierre Gillet (il fut le second élève de l'école Caudron-Renault), a fait escale hier au terrain de Saint-Jacques-de-la-Lande. Notre objectif l'a saisi au moment où il remettait en marche le moteur de- son avion. Où sont les casques de cuir et les combinaisons tachées d'huile ?

M. de Sainte-Anne se consacre entièrement à l'aviation. Il a l'intention de participer à d'importantes compétitions sportives. Son adresse et son audace lui permettent, sans aucun doute, d'y briller.

Grand Bal des Agris qu'aura lieu la grande soirée dansante des Agris. dans les Salons Gaze, avec le concours du Lily's Orchestra. Cette soirée, nous en avons la certitude. sera bien accueillie de tous et une joyeuse foule de danseurs et de danseuses viendra se distraire très longtemps, oubliant les soucis de la vie quotidienne, pour ne penser qu'aux bons moments qu'ils passeront à cette réunion.

Les droits d'entrée sont ainsi fixés Entrée. 10 francs; étudiants et dames, 8 francs. Tombola;

VAGABONDAGE. Le nommé Alain Goavec, 20 ans, manœuvre, sans domicile fixe, qui a été trouvé couché dans une grange des Trois-Oroix, a été arrêté pour vagabondage, déféré au Parquet et écroué.

ARRESTATION. Ne pouvant s'acquitter d'une somme de 359 fr. 85 dont il était redevable envers l'Etat et qui représentait le montant des frais de justice d'une condamnation qu'il avait encourue devait le Tribunal correctionnel de Rennes pour vols et recel, les gendarmes ont arrêté, rue Labineau. le nommé Leray Louis, dit Alcos. manœuvre, âgé de 29 ans, originaire ce Goven et actuellement sans domicile fixe.

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EN ECOUTANT RENNES-BRETAGNE r D'UN JEUDI A L'AUTRE

Les auditeurs de Rennes-Bretagne se sont associés au deuil de l'Angleterre en écoutant, mardi, le radioreportage des funérailles du roi George V. C'est dans l'apothéose d'une nation, dans le recueillement du monde que le souverain s'en est allé dormir son dernier sommeil. Grâce au miracle des ondes, nous avons accompagné en pensée la dépouille royale dans l'étape suprême de Windsor. Nous avons pu suivre l'accomplissement des rites funèbres, sous les voûte» gothiques de l'antique chapelle. Nous avons entendu, pendant que tombaient les 101 notes du gias, le vénérable archevêque de Cantorbéry psalmodier les ultimes prières. Nous avons vécu la minute émouvante où le cercueil de l'allié fidèle des jours tragiques s'enfonçait lentement dans la crypte où reposent les corps des rois d'Angleterre, cependant que le héraut d'armes de la Jarretière prononçait la formule rituelle Que le Dieu tout puissant accorde longue vie et honneur et joie au Très-Puissant et Très-Excellent monarque, notre souverain Edouard VIII ».

Le soir, le poste national des P.T.T. avait improvisé un concert de musique populaire anglaise, de morceaux et chants funèbres, dont une Fanfare d'Ingelbrecht. le Largo de Haëndel, l'Elégie de Gabriel Fauré. Lecture a été faite à l'entr'acte du magnifique poème que Rudyard Kipling a dédié a la France, de quelques pages de Carlyle exaltant la gloire de l'Empire britannique et d'une page de Paul Morand sur « le nouveau monde humain » que l'Angleterre et la France travaillent ensemble à forger.

Samedi soir, depuis le théâtre de Metz. diffusé par Radio-Strasbourg, les auditeurs de Rennes-Bretagne ont suivi le déroulement d'un concert que la Société des Concerts du Conservatoire de la ville lorraine donnait à l'occasion du centenaire de sa fondation. Au programme l'exécution et l'interprétation avec le concours de la chorale du Cercle musical messin, d'oeuvres de compositeurs et de poètes nés à Metz Paul Verlaine, Ambroise Thomas, Gabriel Pierné, Gustave Kahn.

Lundi soir, depuis le Théâtre municipal de Nantes, soirée antillaise à l'occasion du c Tricentenaire des Antilles françaises s. Occupé ailleurs, je n'ai pu suivre ce concert. Mais je crois devoir, au nom des sans-fllistes de la région, remercier l'auditorium de Nantes de son heureuse initiative. Du moins saurons-nous autrement que par ouï-dire qu'il y a 300 ans que la France a joint la perle des Antilles à sa couronne impériale. L'Angleterre a rendu ces jours derniers un hommage émouvant au poète magnifique de l'Empire, Rudyard Kipling. Nous possédons, nous Français, le second Empire colonial du monde. Notre Kipling à nous. Pierre Mille, à qui l'Académie Française a sottement refusé son dtg'nus intrare, a attendu patiemment qu'une toute petite circulaire du ministre de l'Education Nationale vint inciter les inspecteurs d'Académie à faire faire des conférences sur les Antilles dans toutes les écoles de France. Rien n'est venu. Quelle tristesse Ah 1 nous n'avons pas, nous, le « sens impérial Si l'Angleterre avait eu un L.-autey, elle l'eût fait duc ou prince et Westminster eût été son tombeau.

Dimanche après-midi. la Société des Concerts Populaires d'Angers offrait à ses auditeurs un concert que rehaussait le concours de Mme Magda Tagliafero, une des plus prestigieuses violonistes que nous ayons en France. 'Deux œuvres de Bretons l'ouverture de la Reine Anne, de BourgaultDucoudray, et le poème symphonique de Paul Ladmirault, La Prêtresse de Koridwen, figuraient au programme. Un second concert a sù"îvi, organisé celui-là par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne et le Comité angevin de radiodiffusion, sous la direction du meestro Bileaskf.

Mercredi soir, l'A. A. R. R. nous a offert un concert de gala avec le concours de la chorale et de l'orchestre de M. Henderick. La chorale a intertOBSÈQUES RENNES. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation qui auront lieu le lundi 3 février 1936, à 10 h. 10 du matin, en l'église des Sacrés-Coeurs, pour le repos et le salut éternel de l'âme de

Madame Emile DUPRÉ

née Mane LEPERSOSN1S

deoédée en sa demeure, à Rennes, rue de Beaumont, 6, le 30 janvier 1936, dans sa 81' année, munie des sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire A 9 h. 50.

L'Inhumation aura lieu au cimetière de l'Est:

De 1s part de M. Emile Dupré, «on époux. Mlle Madeleine Dupré, sa fille; Mlles Amélie, Blanche et Mélariie Dupré, tes belles-soeurs. et de toute la famille. Cet avis tient lieu de faire-part. CUILLE, Vous 6tell prie d assister aux -convoi, service et inhumation de Madame veuve Charles PETIT décédée pieusement, en son domicile, le 31 janvier, dans sa 42' année, qui auront lieu le lundi 8 février, 10 heuree 30. On se réunira a la maison mortuaire à 10 heures 15.

De la part de Mlle Denise Petit, sa fille; Mme Cadeau, sa mère M Georges Cadeau, son frère; Mlle Victoire Petit, M. et Mme Charles Foucher. M et Mme François Chevrollier et leur aile. M. Maurice Petit, M. Gustave Foucher. ses beaux-frères. belles-soeurs, neveux et nièce, et des familles Bo8suet, Petit, Lebouc. Peltier. Bablé, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. REMERCIEMENTS

HEDE. M. Georges Daniel; Micheline et Michel Daniel et toute la famille remercient de tout cœur toutes les personnes qui ont assisté aux obsèques de Madame Georges DANIEL

ainsi que toute. celles qui leur ont tbmwlgné de la sympathie en cette douloureuse circonstance.

Prêté tour à tour Le chant Elégtaque, de Beethoven; le Psaume 150 (Alléluia x, de César Franck, pour quatre voix mixtes et orchestre; Le Cantique de Jean Racine, de Gabriel Fauré; en seconde partie, la mélopée bretonne de M. Henderick 0-le-lé, et une aimable 1 Suite Canadienne a de chansons populaires. A l'orchestre est revenu le soin d'exécuter ]'Ouverture Jubilaire, de Weber; le- Fresques, de Philippe Gaubert Une nuit ci Grenade, de Kreutzer, et l'alerte Sérénade, en trois mouvements de M. Jacques LarinanJat, directeur du Conservatoire de Rennes.

La partie littéraire de la soirée avait été confiée, comme d'usage, à M. Léon Berthaut, lauréat de l'Institut, qui nous a parlé de Leconte de Lisle et de son oeuvre. M. Léon Berthaut a dissipé à son tour la légende du poète impassible, soucieux uniquement de contempler les riches tableaux de la nature et d'enchasser son pessimisme dans les merveilleux écrins de ses vers musicaux. Lui aussi, Leconte de Lisle, s'éleva, avec quelle sérénité, dans les hautes régions fréquentées par les poètes de tous les temps. Ce poète sans égal pour la splendeur de la forme est demeuré attentif « au long rugissement de la vie éternelle Il fut un homme de coeur, un penseur ému, un sage préoccupé des dangers de toutes sortes que fait courir à notre société matérialiste le culte du Veau d'Or. M. Payart et Mme Hardy-Thé ont lu alternativement des poèmes de Leconte de Lisle L'Eoclésiaste, Le Désert, Le Sommeil de Léilah, Aux Modernes, Le soir d'une Bataille, où le poète proclame avec force que seule la cause sacrée de l'indépendance des peuples et des hommes peut justifier la guerre, et ces Eléphants dont les strophes fourniraient à un peintre de grande allure les éléments d'une dizaine de tableaux. Le concert de la matinée de dimanche était donné avec le concours de Mme Jane Costa, mezzo, soliste des Grands Concerts Parisiens, et de M. Andral, grand premier comique du Théâtre Municipal. Mme Costa a chanté, avec un charme exquis, une berceuse de M. Henderick Dors, vou. pée chérie. Compliments à M. Andral; il possède un talent de bonimenteur à rendre jalouse l'ombre de Tabarin. Théâtre et causeries

M. Emile Mas nous a présenté, vendredi, le Marwg de Figaro, de Beaumarchais. Le Mariape de Figaro, comédie étincelante d'esprit, est une satire véhémente des mœurs politiques et sociales de l'Ancien Régime à son déclin. On a voulu voir dans son troisième acte la préface de 1703 Le Beaumarchais de 1781 est déjà un citoyen ayant conscience des droits de l'homme.

A la malice de Beaumarchais a succédé, jeudi, la douceur de Jean Racine. Une troupe composée de Mme Mary Marquet, Marie Bell, Yvonne Ducos, H. iBarrault, MM. Jean Herve, André Bacque, Maurice Escande, M. de Ritoult, tous de la Comédie Française, a joué pour nous Andromaque, le premier en date des grands chefs-d'œuvre du théâtre racinien. Passons aux causeries. Samedi, Mlle le docteur Le Gofl a parlé de la Coqueluche maladie gênante et douloureuse, mais bénigne par ellemême; la gravité de la coqueluche vient de ses complications possibles broncho-pneumonies, hémorragies, rarement spasmes de la glotte. Lundi, M. Florian Le Roy a fait l'éloge du livre de Mlle Marthe Le Berre sur le < Trô Breiz ». Jeudi. M. Rébillon nous a entretenu de l'« Ile de France, colonie bretonne ». L'Ile de France est l'une des trois grandes îles qui forment. dans l'Océan Indien, le groupe des Mascareignes. Elle est anglaise depuis 1815. Elle avait été française pendant deux siècles et la Bretagne a joué un rôle capital sous Louis XIII et Louis XIV dans le peuplement, l'exploitation et la mise en valeur de cette riche colonie. Des marins de Saint-Malo y ouvrirent l'ère de la prospérité en y introduisant la culture du caféier, dont ils 'exportèrent ensuite le fruit. Le nom du quartier malouin de Moka n'a pas d'autre origine. C'est de l'Ile-de-France que, sous la Révolution, Surcouf dirigea ses plus fructueuses opérations de course. JEAN DE PERROS.

LA FETE ANNUELLE

DE LA SOCIÉTÉ PROTECTRICE DES ANIMAUX

C'est le dimanche 9 février qu'aura lieu à Rennes, la fête annuelle de la Société Protectrice des Animaux. A l'issue du banquet qui sera servi à 12 heures, dans les salons de l'Hôtel Moderne. 17, quai Lamennais, une grande matinée récréative sera donnée à 15 heures dans la salle des fêtes du lycée de garçons, rue Toullier. La salle offerte gracieusement par M le Recteur d'Académie de Rennes, sera chauffée. Prix d'entrée, 3 francs par personne.

A cette matinée participera, une pléiade d'artistes réputés, et nous aurons le plaisir d'entendre et d'applaudir un excellent orchestre. Le piano, parfaitement conduit, saura nous ménager une musique choisie, harmonieusement adaptée à la voix des divers chanteurs et chanteuses.

De gracieux enfants, costumés avec un goût exquis, évolueront sur la scène (chants mimés, ballet de marquis et marquises, monologues et même comédie) seront certainement bissés. Il parait que nous entendrons peutêtre les jolies fauvettes de nos bois 1 1 Et Popol n"a pas voulu manquer au rendez-vous, se promettant de bien faire rire enfants et grandes personnes. Mais chut ne dit-on pas que des numéros sensationnels dénieront sur la scène, tous plus étonnants les uns que les autres; nous le saurons dans le prochain communiqué.

A l'entracte, distribution des récompenses. A l'issue de la matinée, tirage des surprises.

un résumé, belle Journée en peu

UN BEAU GIBIER, UNE CHASSE SPORTIVE. LU FÉDÉRATION DES CHASSEURS O'ILLE-EHILiE 1 VA ACCLIMATER EN BRETAGNE LE « GROUSE »

Grouses en plein vol.

La Fédération des Chasseurs d'Itteet-Vilaine vient de travailler utilement pour l'amélioration de la chasse, non seulement dans les limites de son département, mais au profit de la Bretagne toute entière elle va importer d'Ecosse les fameux grouses, gibier préféré des meilleurs fusils d'Angleterre. Il serait vain de décrire, une fois de plus, les plaisirs de la chasse. On peut, cependant, se réjouir en appréciant les ressources nouvelles que notre belle province puiserait dans cette branche de l'activité cynégétique réveil du tourisme à une époque de l'année où il languit, paralysant toutes les industries, tous les commerces qui en vivent

Les chasseurs viendraient, en effet, de fort loin s'adonner à un sport particulièrement captivant qui pour des raisons d'acclimatation du gibier ne pourrait être pratiqué qu'en Bretagne comme il n'est pratiqué, dans le Royaume Uni, qu'en Ecosse.

Il faut donc espérer que la Fédératien des Chasseurs dllle-et-V Haine ne rencontrera que des appuis dans la réalisation de son excellente initiative. Après avoir fait venir des lièvres de Tchécoslovaquie et des perdrix de Bohême, la Fédération des Chasseurs dTlle-et-VUaine va essayer d'acclimater, en Bretagne, un gibier plus rare, n'existant pas encore en France. Dans nos landes bretonnes et par- ticuhèrement dans celles de l'arrondissement de Redon, la perdrix devient de plus en plus rare. Elle ne se développe bien, en effet,, qu'au voisinage des cultures.

Or il existe un oiseau gibier quivit uniquement de jeunes pousses de bruyère, de graines de bruyère et de parasites de celle-ci, et qui s'accomode très bien du sarrasin et du sorbier. Cet oiseau est le Grouse d'Ecosse (Lagopus scoticus). « C'est, dit M. Ch. de Woelmont. l'oiseau des plaines ou croissent genêts, bruyères, airelles rouges et autres plantes du même genre, et dont les bourgeons ou les baies lui servent de nourriture. Il ne perche pas et évite les bois dont les arbres gênent son vol, plutôt aisé ».

Habitant les » moon » où chaque année on doit brûler la bruyère, de manière à en avoir de tout âge jusqu'à 7 ans, les grouses trouveraient dans nos landes ces grands espaces de bruyères de tout âge, puisqu'on la coupe tous les trois ou quatre ans comme litière et par places.

Il leur faut une tonne qualité de gravier et de quartz pour moudre les pousses dures de bruyère et la carapace de certains Insectes. Or gravier et quartz se trouvent chez nous à l'état naturel.

Il leur faut de l'eau et nos ruisseaux la leur fourniraient pure et courante. L'acclimation du rc Grouse n

a été essayée avec suceès en Belgique

En Belgique, l'essai d'acclimatation fut fait dans le pays de landes qu'est la Fagne, à la Baraque Michel (cantons rédimés s d'Eupen, Malmedy, Saint-Vith), par M. A. Barry Herfeldt. de Spa, qui en 1895 en importa d'Ecosse. Or voici ce que le Journal des Chasseurs d'Anvers disait dans son numéro du 15 mai 1934

r Le grouse est aujourd'hui « enfant du pays n, bien acclimaté. Il se reproduit normalement, et il s'est répandu un peu partout au point qu'il constitue là-bas, comme en son pays d'origine, le fond de certains

territoires >e chasse. Un banquier de Bruxelles donne des battues où l'on tire une cinquantaine de grouses, et dans des territoires moins étendus, des industriels verviétois chassent le grouse ainsi que nous chassons le perdreau dans la plaine et la sauvagine au marais.

Ce qu'est le Il Grouse »

Le grouse est un bel oiseau rustique, de plumage sombre teinté de cuivre rouge, l'œil cerclé d'une bande orange, les pattes emplumées, au vol rapide et droit comme celui de la perdrix. Sa taille est celle de la gelinotte, plus petite que celle du coq de bruyère.

pective, aussi engageons-nous tous les amis des animaux et leurs familles à venir très nombreux, encourager cette œuvre humalne et particulière ment morale.

Le grouse, défiant et sauvage, vit en compagnie les isolés que l'on rencvntre en octobre sont de vieux mâles et, sauf ce détail, ses mœurs se rapprochent de celles de la perdrix, mais on le dit polygame.

Le mécanisme de l'importation La Fédération des Chasseurs dTlleet-Vilaine avait demandé à divers importateurs français de gibier vivant, s'ils pourraient lui procurer des grouses.

Devant leurs réponses négatives et par l'entremise de M. l'inspecteur principal des Eaux et Forêts Villenave, chef de la Commission de chasse à Paris, et de M. Le Marié, président du Comité national de la Chasse, qui tous deux s'intéressent particulièrement à cet essai d'acclimatation, elle s'est adressée au Conseil international de la chasse.

Le comte d'Adix, secrétaire de ce conseil, a bien voulu lui indiquer les établissements G. de Woelmont, 50, rue Leys, a Bruxelles, comme susceptibles de lui en procurer.

La Fédération s'est donc mise en rapport avec M. G. de Woelmont, directeur de cet établissement, et lui a commandé trente couples de grouses. Le baron G. de Woelmont a bien voulu également nous autoriser à reproduire les clichés de son travail sur les grouses (tir aux pigeons et chasse des grouses en Ecosse) qui vient de paraître, et nous l'en remercions vivement.

C'est à cette brochure et à d'autres publications du baron G. de Woelmont (notamment dans les numéros du 20 décembre 1935 et du 10 janvier 1936 du Journal des Chasseurs d'Anvers) que nous empruntons tous les renseignements sur ce beau gibier.

Malheureusement ces grouses ne peuvent être importés d'Ecosse en cette saison, leur capture n'étant autorisée qu'à partir du 12 août.

Ils nous viendront par avion d'Ecosse à Paris où la Fédération les recevra et d'où elle les amènera le plus rapidement possible en Ille-et-Vilaine. Un beau gibier.

Comme l'époque de la réception sera assez voisine de l'ouverture de la chasse, il y aura lieu de ne faire les lâchers que dans des réserves assez étendues (cent hectares au moins) au milieu de vastes landes.

La Fédération serait d'ailleurs toute prête à louer la chasse sur ces éten- dues de landes où l'on devrait s'interdire de chasser durant trois ans. Si donc nous savons protéger ces grouses, les chasseurs d'Ille-et-Vilaine pourront dans quelques années tirer

GROUSE

un beau gibier qui rendra la chasse encore plus intéressante et plus sportive gibier qui, nous l'espérons, deviendra dans nos landes bretonnes, comme il l'est devenu dans les landes belges, un enfant du pays D.

TRAMWAY CONTRE AUTO. Hier après-midi, à 14 h. 20, le tramway électrique de la ligne Tour d'Auvergne-Paris est entré en collision avec la remorque d'une automobile. Cet incident a causé une petite perturbation dans la circulation, mais pour un temps très court. Les dégâts matériels furent peu importants. Revitalisation organique musculaire, cerebrale, par la CULTURE PHYSIQUE. Méthode Gerbex. professeur de Culture physique, Franco recommandé, 10 fr. b0 contre mandat adressé à la Librairie de L'Ouest-Eclalr, 3, rue du Pré-BotU.

CONCOURS D'HIVER DE LA SOCIÉTÉ DE TIR « DUGUESCUN »

Nous sommes heureux de pouvoir donner ci-dessous à nos lecteurs le palmarès de la première partie du Concours d'Hiver organisé par la Société de Tir Duguesclin du l' novembre 1935 ou 31 janvier 1936.

Catégorie I. Séries illimitées au fusil Lebèl, à 200 mètres 1. Collet, 174 points; 2. Mauger, 174; 3. Cne Jounieaux, 169; 4. Aubry, 168; 5. Jamet, 168; 6. Massé, 167; 7. Renault, 164; 8. Chevé,"159; 9. Gautier, 156; 10. Bonin, 156; 11. Guitton, 156;; 2. Adj. chef Mauger, 155; 13. Loiseleux, 151; 14. Picquet, 150; 15. Huguet, 147; 16. Fouéré, 146; 16. Annezo, 145; 18. Guillier, 139; 19. Panaget, 137.

Catégorie II. Fusil Gras ou carabine debout à 50 mètres (seniors) 1. Bonin 15 30; 2. Massé 11/30; 3. Cheve 4/30; 4. Cne Jounieaux 3/30; 5. Jourdan 2/30; 6. Mauger 1/30, 1/29, 9/28; 7. de îVilèle 1/30, 1/29, 2/28; 8.. Fouéré 1/29, 3/28; 9. Gautier 1/29, 2/28; 10. Adj. chef Mauger 1, 29, 1/28.

Catégorie III. Fusil Gras ou carabine debout à 50 mètres (juniors). 1. Loiseleux 1/30, 4/29; 2. de la Mesuzière 2/27, 1/26; 3. J. Lebrun 1; 23, Les prix pourront être retirés au Stand des Gayeulles le dimanche 9 février.

D'autre part, la Société Duguesclin organise, pendant les mois de février, mars et avril, la seconde partie de son Concours d'Hiver, qui sera tirée tous les dimanches au Stand des Gayeulles, et qui comprendra les quatre catégories suivantes

Catégorie 1. Séries illimitées de 3 balles dans chacune des trois positions réglementaires au fusil Lebel (avec tolérances de l'U. S. T. F.), à 200 mètres, sur cible de 0 m. 80. Prix de la série 1 fr, munitions comprises. Classement au total des trois meilleures séries dans chaque position. Les séries inférieures à 18 debout, 20 à genoux et 22 couchés ne pourront être retenues pour le classement. 12 prix en espèces, pour un total de 335 frs, seront attribués à cette catégorie. Catégoree Il. Tir de vitesse à 200 mètres 1° sur silhouettes à six zones au fusil Lebel (tolérances de l'U. S. T. F.) Tir a exécuter en 1 minute les 29 mars, 5 et 12 avril, en chargeant coup par coup.

2° sur silhouettes à six zones au Lebel réglementaire. Séries illimitées de 10 balles à tirer dans un maximum de 2 minutes les 19 et 26 avril, en chargeant coup par coup. Prix de la série 1 fr. 50 munitions comprises.

Classement au total des deux meilleures séries au Lebel avec tolérances de l'U. S. T. F. et des deux meilleures séries au Lebel réglementaire, en additionnant les points obtenus et le nombre de balles mises en cible. Les séries inférieures à 35 ne seront pas retenues pour le classement.

10 prix en nature d'une valeur totale de 100 francs seront affectés à cette catégorie.

Catégorie III. Séries de 12 balles (6 séries au maximum), au revolver mod. 92 à 20 mètres sur cible de 0 m. 30 en deux cartons consécutifs de 6 balles. Prix de la série 2 frs munitions non comprises. Classement aux trois meilleures séries.

Prix offerts en victuailles.

Catégorie IV. Séries illimitées de 4 balles à la carabine scolaire 6 m/m à 12 mètres sur cartons à 4 visuels. Prix de la séries (munitions non comprises) 1 franc pour les adultes, 0.75 pour la jeunesse. Classement aux 8 meilleures séries pour les dix premiers et aux cinq meilleurs pour les suivants. Les séries inférieures à 10 pts ne seront pas retenues.

17 prix en espèces (au total 490 frs) et des médailles seront attribuées à cette catégorie.

Ce concours servira d'entraînement au grand concours que la Duguesclin organise tous les ans à l'Ascension, et le Comité d'organisation veut espérer que les candidats seront nombreux qui voudront défendre leurs chances dans cette intéressante compétition, à laquelle nous souhaitons un vif succès.

A NOTRE-DAME. Dimanche, pendant la messe de 9 heures, M. C. A. Collin fera entendre à l'orgue les œuvres suivantes

I. Entrée sur Ave Maris Stella (Aloys Clausemann) II. Lumen ad revelationem Pentium (Alex Gullmont) III. ALma Mater U. de la Preste) IV. Paraphrase d'un cantique breton à la Sainte Vierge (C.-A. Collin) V. Fugue (J.-S. Bach )

EGLISE SAINT-ETIENNE. Dimanche 2 février. à 11 h. 30 messe basse en musique.

Seigneur et Maitre (J.-S. Bach) M. Petit Chrlstus factu.i est, duo (Léonardo Léo) MM. Couthonis et Petit Ecce Panis (Russer) M. Couthonis Sub tuum praesidium (SaintSaëns) MM. Couthonis et Petit. EGLISE SAINT-GERMAIN. Dimanche 2 février, pendant la messe de 11 h. 30. le programme suivant sera interprété

I. Prière (Th. Salomé) II. Offertoire sur l'antienne (Lumen) ad revelatronem Gentium lA, Guilmant) III. Andante de la ive Symphonie ICh. M. Widor) IV. Grand-Choeur (H. Dallû). Au grand orgue M. Georges Leroy.

L'ASSEMBLEE GENERALE

DE LA FÉDÉRATION ARTISANALE DE BRETAGNE

AU PALAIS SAINT-GEORGES Hier soir, à 20 h. 45, dans une salle de l'entresol du Palais Saint-Georges, la Fédération Artisanale de Bretagne a tenu une importante réunion, sous la présidence de son président, M. Mènager, entouré des membres du bureau.

En ouvrant la séance, M. Ménager remercia les membres de la Fédération présents d'avoir répondu à l'appel qui leur avait été adressé, puis il donna la parole à M. Degoul, secrétaire, pour la lecture du procès-verbal de la dernière réunion, qui fut adopté sans observation.

M. Ménager entretint l'assemblée de la fête d'hiver de la Fédération qui aurait lieu le 1er ou le 8 mars et qui coïnciderait avec le congrès que la Fédération tiendrait à Rennes ce jourlà..

M Ménager parla ensuite des prêts individuels qui, au lieu de servir la cause artisanale, lui nuisent.

Les deux décrets-lois concernant les artisans sont alors examinés. Le premier a pour objet de réaliser sous une forme simplifiée la proposition de loi Susset-Rives, tendant à financer les travaux d'entretien, de réparation, d'agrandissement et d'embellissement d'immeubles particuliers, en tant que ces travaux peuvent être exécutés par des artisans. Les opérations de crédit nécessaires à cet effet ont été confiées aux Unions de Crédit.

Les propriétaires doivent adresser une demande d'avance à l'Union, avec les devis des artisans qui seraient chargés des travaux.

L'Union de Crédit peut vérifier et modifier les devis et après avoir accordé le crédit, c'est elle qui paiera les artisans directement. Le montant des prêts peut atteindre les deux tiers du montant des mémoires et même les trois quarts, si le propriétaire offre une première hypothèque comme garantie. L'Union du Crédit possède un droit d'agrément pour l'artisan chargé des travaux et elle peut lui imposer la

(fnoto-chche « L'Ouest-Eclair s.)

M. MENAGER

président de la Fédération Artisanale de Bretagne.

participation à un fonds de garantie et même à une assurance contre la. responsabilité civile. Les conditions à remplir par le propriétaire et les modalités du crédit feront l'objet d'un arrêté du ministre du Travail, après consultation de la Commission spéciale de l'Artisanat.

L'Union de Crédit peut se procurer des fonds à la Caisse des Dépôts et Consignations avec l'approbation du ministère du Travail et de la commission spéciale de l'artisanat.

Le deuxième décret important apporte des modifications intéressantes en matière de crédit artisanal.

Tout d'abord il crée un petit crédit à court terme affecté à l'achat de marchandises et de matières premières. Les avances peuvent atteindre jusqu'à 7.500 francs, remboursables en 15 mois. Le taux d'intérêt ne peut dépasser de plus de 1 le taux de la Banque de France pour avances sur titres. Cette innovation sera certainement bien accueillie dans les milieux artisanaux vu la situation économique actuelle et vu l'affectation spéciale du crédit individuel à long terme.

Le même texte tend à reformer les garanties en matière de crédit artisanal individuel. Les organismes prêteurs, c'est-à-dire les banques populaires devraient constituer un fonds de garantie qui sera réglementé par voie de décrets. En matière de crédit collectif, il y a plusieurs innovations d'ordre secondaire. Mentionnons seulement celle qui fixe le taux d'intérêt à 3 au moins. le taux étant pratiquement déterminé par décret.

Pour pallier à la crise artisanale actuelle, poursuit M. Ménager, on per-

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».)

Les vieilles maisons situées à l'angle de la rue de Dinan M de la rue St-Male viennent de disparaître sous la pioche des démolisseurs; ce qui donne beaucoup plus de visibilité aux automobilistes et cyclistes empruntant ces artères étroites, mais très fréquentées.

met donc aux petits propriétaires de demander des prête aux banques populaires. ces prêts pouvant aller jusqu'à 80 7c de la somme du devis, condition bien entendu que ce soit des artisans qui fassent les travaux. Quant aux devis des artisans. ils seraient soumis à l'union agréée, ce qui donnerait une garantie officielle aux petits propriétaires: mais, on demande à ceuxci tant de formalités qu'ils s'abstiendront.

M. Ménager parle également du Congrès de Toulouse où étaient représentées presque toutes les régions de France.

4,° C'est à ce Congrès que M. Ménager fut nommé par le Comité d'entente ,r artisanale. délégué départemental, de sorte qu'il fait actuellement partie du ^c Conseil National Economique.

Après examen de questions diverses, la séance fut levée.

1 des Pêcfeeurs Sportifs de Rennes

et de la Région la Société des Pêcheurs Sportifs de n Rennes et de la région, aux destinées f. de laquelle préside avec autorité et dévouement M. Jean Boyer, a tenu .»̃̃ une importante réunion à son siège w* social. Café Continental, 21, boulevard de la Liberté

!<̃ Autour de M. Jean Boyer qui préê- Sidait. nous avons reconnu MM. -< Briand, président d'honneur de la i, société; Grillet et Le Noan, vice-pré»i sidents Renaud, secrétaire Blatey- ron, trésorier; Mousserin, trésorierC. adjoint. et de nombreux membres de tt- la société dont nous nous excusons de ne pouvoir citer tous les noms.

En ouvrant la séance à 18 h 30. M. Jean Boyer remercie tous les socié- taires présents d'avoir répondu en grand nombre à l'appel qui leur avait -̃>' été adressé; il présente les excuses de M. Prigent. vice-président empêché & par des obligations professionnelles et félicite M. Blateyron pour l'avance- <

M. Jean BOYER,

président de la société des Pêcheurs sportifs.

(Vu par P. G.) ment dont il vient d'être l'objet dans l'administration des chemins de fer. M. Jean Boyer exprime à M. Blatey- ron le regret que cet avancement ait pour conséquence son départ de Ren- nés. Son remplacement comme trésorier est remis à une date ultérieure; l'intérim sera assuré par M. Mousserin, le sympathique trésorier adjoint. M. Renaud donne ensuite lecture du procès-verbal de la dernière réunion lequel est adopté sans observations. M Blateyron expose la situation financière de la société laquelle n'est pas très brillante Aussi, le président adresse-t-il un vibrant appel aux sociétaires pour qu'ils se mettent rapidement à jour de leurs cotisations. La carte de 1936 va être adressée à chaque sociétaire et le Comité exprime l'espoir qu'il lui sera réservé un bon accueil.

M. Jean Boyer rappelle brièvement le but et l'activité de la Société « 4.500 truites, dit-il, ont été immergées dans l'Illet depuis deux ans. Les captures faites l'été dernier par les membres de la société prouvent que les efforts ne sont pas vains. » Avant de lever la séance, M. Jean Boyer adresse à chacun ses souhaits le bonne réussite pour l'anâe 1936.

ft ir DIMANCHE 2 (Matinée et Soirée)

3 représentations de fou-rire avec Le Comte Obligado Oprette désopilante de A BARDE et MORETTI L'Ascenseur La Fille du Bédouin

La Caravane Les Artichauts Les Chameaux Trois heures de fou-rire avec toute la troupe et je populaire comique D SIRE DE!>t'AMI'S qui. dans le rôle principal, dansera les danses russes, arabes, espagnoles tyroliennes etc., etc.. (Téléph. 20-37) LOCATION GRATUITE (Téléph. 2O-37>

iflNÊMA FAMILIAL LA TOUR-D'AUVERGNE T. 42-89 ï i | Claudette COLBERT et Clark GABLE 2 DANS ÎNEW-YORK MIAMI! AUJOURD'HUI SAMEDI. Soirée à 20 h. 30 DEMAIN DIMANCHE, exceptionnellemt, Matinée à 13 h. 45; Soirée à 20 h. 30. Location gratuite tous les Jours cie 10 h. à 12 n. et de 16 h. à 18 h.

LE FOYER

CINEMA PARLAIT DE L,ABRI DU SOLDAT

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SANIEDI 1" FEVRIER. Soirée à 20 h. 36.

DIMANCHE 2 FEVRIER, matinée à 14 h. 30 soirée à 20 h. 30. Places à 3 fr., 4 fr. et 5 fr.

Location: durant toute la semaine Librairie BEON, 6, r. Nationale. T. 41.68 Le samedi, à partir de 20 h.: le dimanche( de 10 h. à 11 h. 45 et à partir de 13 h. 4a, a L'ABRI DU SOLDAT (Tél. 33.87.)

A l'honneur et la fierté de présenter :1 La Kermesse Hérmnuel GRAND PRIX DU CINÉMA FRANÇAIS | L'effort le plus exceptionnel que l'industrie cinématographique alt H réalisé depuis l'avènement du film parlant. >»♦ £♦ Film comique d'une verve incessante, LA KERMESSE HEROI- 8»5 QUE offre une action pleine de rebondissements imprévus, de situa- SV tions drolatiques, dont l'humour est goûté par tous les spectateurs, Œuvre d'une qualité artistique rare, LA KERMESSE HEROI- 80 QUE a été composée avec le soin qu'apportaient à leurs toiles, :0: de VELASQUEZ à VAN DYCK, LES GRANDS MAITRES de la pein- 80 ture espagnole et flamande. £•' Effort arttstique unique dans les annales cinématographiques, œuvre 4 exceptionnelle de reconstitution historique, film d'une irrésistible drô- g»; lerie bénéficiant d'une interprétation hors pair. « LA KERMESSE HÉROIQUE » production de classe internationale, où toutes les ressources de la tech- 50 nique moderne furent employées, est appelé à inscrire dans l'histoire du cinéma l'une des dates les plus importantes et les plus glorieuses. -J«J & Vous devez tous voir: :♦:♦ "LA KERMESSE HÉROIQUE I GRAND PRIX DU CINEMA FRANÇAIS Hâtez-vous de louer pour toutes les séances

HIVER-

Une nouvelle pièce d'eau dans le Tha bor verrons-nous, dans « l'enfer », au lieu des joyeuses parties de foot des matches de water-polo ? LA

(Photo-cliché s L'Ouest-Eclair ».)

Hier soir, à 20 heures 45, s'est tirée, rue Edith-Cavell, la poule mensuelle du challenge H. D. Notre photo repée sente quelques membres de la société avant les épreuves.

L'ASSEMBLEE GENERALE

DES ANCIENS POILUS D'ORIENT Le 19 janvier dernier, à 9 heures 30, s'est tenue dans une des salles du Palais Saint-Georges, l'assemblée générale des Anciens Poilus d'Orient, sous la présidence de M' Moutet, vice-président. Un grand nombre de camarades assistaient à la réunion.

Diverses questions figurant à l'ordre du jour furent discutées et notamment celle ayant trait aux maladies exotiques. Il fut ensuite procédé à l'élection du tiers des membres du bureau

Etaient membres sortants et rééligibles, les camarades Le Moal. Perdriel, Sevin, Daudibertières et Deschamps. Ont été élus Le Moal, Passerieux, Daudibertières. Deschamps et Sevin. A la suite de cette assemblée, on alla déguster le fameux quart de pinard traditionnel.

Le 30 Janvier, le Bureau s'est réuni à son nouveau siège social, Café Siette, pour élire le président, deux vice-présidents, un secrétiare et un trésorier. Ont été élus Président. M- Moutet. avoué à Montfort- vice-présidents, Angot et Deschamp6; trésorier. Le Moal, 26, rue de Cbâtillon; secrétaire, Sevin, 1, rue Ernest-Renan.

Tl a été décidé que le premier dimanche de chaque mois, une permanence aurait lieu au siège social. Café Siette, place Maréchal-Foch (ancienne place de la Croix de la Mission), et les camarades trouveront le meilleur accueil pour tous renseignemnets.

L'AMICALE des BOULISTES INDEFENDANTS. Le trésorier de l'Amicale prévient les sociétaires que les cartes seront à leur disposition dans la première quinzaine de février. Prière aux nouveaux adhérents, en venant retirer leur carte de sociétaire, de donner le numéro de l'ancienne licence.

Membres actifs. 10 francs, plus 5 francs pour la licence; total 15 francs. Membres honoraires 10 francs. Membres donateurs à la volonté de l'adhérent.

Les personnes qui désirent pratiquer le sport boules seront toujours les bienvenues à l'Amicale. des boules sont à leur disposition gratuitement- tous les jours, entraînement en face du n, 7 du boulevard Magenta. S'adresser à M. Geneston, à M. Maréchal ou à M. Linarès. Le Trésorier.

SOCIETE GEOLOGIQUE ET MINERALOGIQVE DE BRETAGNE, La réunion mensuelle de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne aura lieu le dimanche 2 février, à 9 heures et demie, dans l'amphithéâtre de géologie de la Faculté des Sciences.

Les communications suivantes sont annoncées

M. L. Collin. Les form-tions quaternaires de l'Ile de Sein.

M. J. Furnestin. Les dragages géologiques de la croisière du ThéodoreLa séance est publique.

A LA FEDERATION DES ANCIENS DE LA RUHR Er DE LA RHENANIE. Tous les membres de la section de Rennes, ainsi que leur famille, sont priés d'assister à la réunion organisée le 1" février 1936, à 20 h. 30. au Café Continental, boule- vard de la Liberté, à Rennes. A l'issue de la réunion, diverses at- tractions ont été prévues, telles que concours de belette, de coinchée, etc. Présence indispensable.

Les dames sont instamment priées à cette réunion où la bonne humeur et la gaieté sont de rigueur.

ASSOCIATION DES ANCIENS POILUS D ORIEn-r DE RENNES Er DE LA REGION. Voici la composition du bureau de l'Association Président M' Moutet, avoué Montfort .vice-président M. Angot. 4, rue Chàteaurenault vice-président M. Deschamps, 25 rue de la Monnaie secrétaire M. Sevin, 1. rue Ernest-Renan trésorier M. Le Moal. 26. rue de Châtillon.

Permanence le premier dimanche de chaque mois, au siège social. Café Siette, place de la Mission, Rennes.

MUTUELLE DIOCESAINE Saint-Yves. Il est rappelé aux membres de la Mutualité Saint-Yves que les assemblées générales ordinaire et extraordinaire, qui ont été annoncées par convocations individuelles, se tiendront le jeudi 20 février 1936, à 14 heures, à l'Ecole Saiut-Vincent, 57, rue de Paris.

Tous les mutualistes sont priés d'assister A cette réunion ou de s'y lôlre représenter en utilisant la feuille de pouvoir qui leur a été adressée.

FEDERATION DES ŒUVRES LAÏQUES D'iLle-et-Vilaine. On nous prie d'insérer Nous rappelons que l'assemblée générale de la Fédération des Œuvres Laïques d'Ille-et-Vilaine aura lieu dimanche prochain. 2 février, au Cercle PaulBert, à 9 h. 30.

Plusieurs questions intéressantes dont la réforme des Ecoles Normales y seront étudiées

Nous prions instamment les membres de la Fédération d'assister à cette assemblée générale. (Communiai^.) ECLAIREURS DE FRANCE. Samedi pas de répétitions.

Clan de Brocéliande. Dimanche. à 7 heures, gare de l'Etat sortie à l'étang du Boulet.

Troupe Ajoncs d'Or. Sortie au bois des Rochers. Départ à 1 h. 30, octroi Scouts DE FRANCE, 1" Rennes. Dimanche. sortie au bois de Vaux. Rendez-vous à 7 h. 50 sur le parvis de Toussaints.

Repas à cuire.

Troupe Jacques-Cartier. 5' Rennes. Dimanche 2 février, à 8 heures messe à Saint-Aubin (pour tous). Venir en uniforme. Sortie de C.P. et S.P. seu- j lement. Apporter repas froid, vélo, im- perméable, boussole et carte d'étatMANUELS DALLOZ

Manuel des successions, franco 16 Ir. 50.

Manuel aes Donations et des Testa- ments franco. 16 fr. 50.

Manuel de l'assuré et de l'assureur tranco 26 fr 75

Envoi contre mandat adresse a la Librairie de l'Ouest-Eclatr, 3, rue du Pré-Botté, Renne»,

INDISCRÉTION

M. Gaëtan Cayol, directeur du Théâtre Municipal de Rennes vient d'acheter l'opérette à grand spectacle Rose de France, qui a triomphé si longtemps au Chatelet.

Les répétitions commenceront lundi prochain et la première sera donnée dans quinze jours.

On chuchote que l'exhibition d'une cinquantaine de gymnastes accompagnerait le spectacle.

AU THÉÂTRE MUNICIPAL (LE COMTE OBLIGADO SAMEDI EN SOIRÉE; DIMANCHE EN MATINÉE ET EN SOIRÉE On connaît le livret hilarant de cette abracadabrante opérette aux airs et couplets si gais

Un garçon d'ascenseur c Antoine » fait un héritage qui va lui permettre pendant quelques jours de faire une noce carabinée Un aventurier le présente dans le monde des c affaires louches comme étant le Comte Oblipado C'est le point de départ de nombreuses péripéties plue inénarrables les unes que les autres

Toute la troupe participe à ces 3 ac-

Désiré DESCAMPS

dans le « Comte Obligado »

tes hilarants qui seront enlevés avec un brio étourdissant Ajoutons que le garçon d'ascenseur Antoine est joué par le populaire comique Désiré Descamps qui va remporter un succès triomphal dans ce rôle, à transformations multiples. où il peut déployer toutes les ressources de sa « vis comica qu'il soit liftier ou Comte Obligado. il joue. chante, danse, cabriole et brûle la scène avec un entrain débordant qu'il fasse le c chameau » de la caravane où donne de" leçons de chic anglais Il est inimitable quand il se transforme en danseur arabe, russe, espagnol, tyrolien. etc. pour la plus grande joie du public qui ne cesse de l'applaudir et de le rappeler

Le Comte Obligado c'est 3 heures de fou-rire et tout le monde chantera ce soir et demain La Fille du Bédouin et Les Artichauts I.

EXCELSIOR

« LA FLAMBÉE »

Il y a bien longtemps que nous eûmes le plaisir d'entendre et de voir La Flambée sur la scène. Le cinéma n'était alors qu'un article de luxe bien peu répandu Henry Kistemaeckers ne prévoyait pas que son oeuvre aurait un jour les honneurs de 1'éeran. Et cependant on en a fait un film. L'auteur n'a pas eu à craindre qu'on défigure sa pièce, car c'est lui-mëme qui a rédigé le scénario et les dialogues. Il serait excellent que cet exemple soit suivi cela éviterait l'éreintement de beaux ouvrages par des adaptateurs sans culture. ou sans scrupules. Kistemaeckers lui-même n'a d'ailleurs pas craint d'apporter de sensibles modifications, mais n'en avait-il pas le droit absolu ? Donc, l'action, au lieu de se passer dans l'Est, se déroule a Toulon et l'officier d'artillerie est de- venu officier de marine. Cela 7te chan-

ge rien au caractère du personnage. et permet à l'escadre de la Méditerranée d'entrer en jeu. En ce sens, Excelsior, depuis quinze jours, se révèle bon artisan de notre 'propagande navale. Il n'est peint question de- rappeler, le sujet de La Flambée. On sait qu'il s'agit d'un drame très émouvant, d'une très profonde observation et qui n'a rien perdu, avec les ans, de son actualité.

Sans doute, c'est du théâtre filmé, mais la caméra a permis d'élargir 1e cadre et de nous donner d'excellentes photos d'extérieurs. Au début, comme dans Veille d'arme, l'image est un peu sombre. Il s'agit évidemment d'une scène nocturne, mais il semble que le einéma gagnerait à n'en point abuser. Par contre, les éclairages de la ffn sont remarquables le fil- se termina en apothéose.

La Flambée a réuni une distribution qui mérite d'être détaillée. Et d'abord Constant Rémy dans le rôle du commandat Felt. Nous avons dit assez souvent les quaLités de cette grande vedette. Constant Rémy reste égal et lui-méme. Il se surpasse même dans la scéne où l'indésirable Glogan lui propose le honteux marché d'espionnage. Suzanne Rissler, qui donne à toutes ses créations un relief si personnel, nous montre, une fois de plus, en interprétant Monique Felt, qu'on peut atteindre la plus poignante émotion sans rien abandonner de son naturel, sans charger ses effets c'est du très beau talent.

Henri Rollan se trouve très a l'aise dans un rôle d'homme du monde amoureux dont l'intrigue s'encherétre dans la plus sombre tragédie.

Voilà pour les trois grands rôles. Les personnages de second plan ne doivent qu'au hasard d'une distribution de n'être pas aussi en vedette, car leur leu est d'une égale qualité. Grétillat est un agent louche profondément antipathique. La pauvre Edith Méra, dont ce fut la dernière création avant sa mort, nous fait regretter plus encore sa disparition. Citons encore Georges Prieur, Gaston Dupray, Jeanne Lion, Germai. ne Brière et Marthe Mussine.

Et terminons en félicitant Jean dd Marguenat pour sa mise en scène. K. Méra.

SELECT

« UNE FEMME CHIPÉE Ce film qui, on s'en souvient, passé pendant la dernière saison à Excelsior, est avant tout une fantaisie. Je ne ré. vèlerai pas le scénario à ceux qui l'i- gnorent, tout l'intérèt de l'histoire rési dant, en effet, dans le seudo-naystère qui plane sur l'action. Et quelle action Cela vibre, cela trépide, comme dans une centrale électrique.

On ne s'en étonnera pas quand on saura que l'animatrice du film. le personnage central, c'est Elvire Popesco, l'une des figures les plus originales et les plas vivantes de la scène française. Son accent roumaiu prononcé donne un relief de plus à l'entrain communicatif de cette artiste qui possède tout les dons pour séduire.

Jules Berry est son partenaire ultraélégant. Jules Berry est d'ailleurs « Vliomms du monde » par excellence. Il excelle dans ces rôles de gentle.man. méme si le gentleman pratique Ze9 rapts avec rançon.

Marcel Si?non compose un type très plaisant d'avare. pas très fin. Morton est un inspecteur de police qui a le sens du contique. Simone Deguyse porte avec chic des toilettes très parisiennes.

L'ensemble est des plus divertissants. Le sujet, en d'autres mains, etit pu devenir très léger il a su se tenir ets deçà des limites du bon ton.

K. Méra.

MATINEE DE LA PSALLETTE DE NOTRE-DAME

C'est le dimanche 9 février, à 16 herv res précises, que la Psallette de la paroisse Notre-Dame donnera, dans la salle des fêtes du Collège Saint-Vincent, 57, rue de Paris, sa séance de gala annuelle. Au programme Chœurs et vieilles chansons francaises à 4 voix mixtes, par la. Psallette paroissiale.

M. Charles Bodin, le musicien et conférencier bien connu du public rennais, commentera- et dirigera cette partie d0 programme.

Le spectacle sera .complété par la présentation par d'excellents artistes de Radio-Bretagne, de T:c et Tac, '•omédie en un acte., et Les Papillottes de M, Benoit, délicieux opéra-comique en un acte.

Les billets, aux prix de 3, 4 et 5 fr., seront mis en vente à partir du 2 février. à la Librairie Saifit-Josepn, 17 et 19. rue Le Bastard. La location Est gratuite.

Voici les trois principaux personnages de « La Flambée » Henri Rolian {em profil perdu), Suzanne Rissler et Constant Rémy .(le commandant FeUU

TOUT PQUR VIEN »

AU l;t\E.dA !f\L\l-Mt.LȃR

pioiiai 16 iicui- rrtckte.ut 11 •ali» ne Siuni H::ier. vie chère acre. v».i»icue Par lu oonne numeur Cuv».:ej. qu. laicijpréu je principal rôle, s'est surpsièe Son talent comiaue al particulier a ti ̃̃ e cians le sujet de ce füm, les élémen. .'̃voi-sb!«i au plein épanouksernenL ce ses dons

En première partie. Laurel d»o» Un étrange collectionneur.

Actualités mondialea Pathé et documentalre.

Prix des places: 3 francs. 1/3 tarif pour les enfants,

CINEMA SAINTE-THERESE

Demain à 16 heures, salle du patrd.nage. séance de cinéma. Au programme Feu, drame où rarement le conflit de l'amour et du devoir a été présente avec une intensité dramatique plut poignante. Au fl1m sont lolnts deux documentaires a 14 fois Intéressants et Ins- Entrée: 2 francs. Deml-tartl pour le* enfants.

BOIREZ AU pnorrr DE LA Caisse des ECOus. Mercredi prochain. 6 lévrier, sera, donnée la représentation thés, traie au profit je la Caisse des Ecoles, au Théâtre Municipal.

Au programme Nita, nouvelle opérette en trois actes de E. Brevet et A. Les membres de la Caisse des Ecoles et les amis du Cercle Paul-Bert sont lus- tamment priés d'assister a cette repréaentation. (Communique. Matihëi des LETTRES, En réponse a la Question que posaient dernièrement a l'un des leurs deux gracieuses jeunes filles, les Littéraires font «voir que leur matinée dansante aura lieu le dimanche 9 février 1936, dans les salons de l'Hôtel Moderne.

Matikée-Concert ET BAL PU Comité DES Fêtes DL LA RUE DE Ver*. On nous prie de rappeler le programme de la matinée-concert qui sera donnée demain dimanche de 14 à 18 heures salle des fêtes du Comité, rue Francisco-FerPremière partie. 1° Choeur du groupe artlstique Le cœur de N!non: 2' solo de violon Mlle Henriette Bail- lard: 3° chœur des enfants des garde- ries Les Canards 4° saynète MM. Deniel, Rouxel. Le Chaton, Sorio, Mlles Rouzel. M. Doliea 5- L'Océan Mlle Hémon 6° Les roses blanches M. Quelme 7° Paysannerie auvergnate: Mme Binais: 8" Extrait de l'Avare MUes P. Dolias et A. Baudet: 9° Mariage d'oiseaux Mlle Rouxel: 10° Dans les neiges des Alpes Mlle Duguen 11° M. Alix, comique, dans son répertoire 12° Chœur mimé des enfants Le petit Chaperon Rouge: 13" une demi-heure de cinéma pour le., enfants.

DEUXIEME PARTIE. 1° Ohoeur du groupe artistique Pandore 2° Saynète Mlles Riveron et Le Chaton 3° M. Alix, comique, dans son répertoire 4- choeur d'un groupe de fillettes Le Rossignol 5° saynète MM. Haye, Quelmé. Mlles Y. Jourdain. Ginette Binols 6- La bénédiction d'une mère Mme Blnoia; 7" Le bonheur de Pépyck Mlle Hémon 8° Pierrot chante et pleure M. Quelmé; 91 Saynete Mlles Roohelle. S. Jourdain. Rageul. Turpin, Sorio, Fortin. Hamel 10' tirage de la tombola gratuite premier lot, un lustre. Le billet d'entrée donnera droit à cette tombola.

A 20 h. 30. bal avec le concours d'un orchestre réputé.

Le prix d'entrée pour le concert est de 3 francs et pour le bal, de 3 francs étalement; pour les adhérents au Comité, de 2 franos. Les enfants des adhérente entrent gratuitement ceux des non-adhérents paient 1 franc.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

Dn .31 janvier. René Le Goff. rue Jean-Macé, Liliane Oindre, rue Docteur-Roux Marie-Anne Demay, 35, rue da Lorient' Pierre Cormier. Hôtel-Dieu; Annick Gulllotel, Hôtel-Dieu.

DÉCÈS

Du 31 Janvier. Maurice Lesné, 10 mois. 2, rue Marteville; Mme Dupré, née Lepersonnlc, 80 ans. 6, rue de Beaumont, Charles Bourde, 61 ans. prêtre, célibataire. 40, rue d'Antraln: veuve Briand, née Arthur. 85 ans. 163. rue de Paris; Henri Coquillard. 54 ans, maçon. marié. 51 rue Le Guen de Kerangai. CONVOIS MORTUAIRES

Du 1" février

10 heures M. l'abbé Bourde, rue d'Antram, 40, St-Sauveur, Nord.

14 heure6 enfant Lesné, rue Marteville. 2. St-Etienne, Nord.

14 heures Mme Bon, Hôtel-Dieu, Set.

14 h. 30 Mme Portier, St-Aubin, Nord.

DANS l'ARRONDISSEMENT MOUAZE

NE DETRUISEZ PAS LES ANIMAUX DOMESTIQUES. M. Che- valier, cultivateur à Mouazé, a porté plainte à la gendarmerie de SaintAubin-d'Aubigné contre le nommé Albert Lardoux, âgé de 23 ans. cultivateur à la Ridelais, en Mouazé, qui à l'aide d'une fourche a tué son chat et lui aurait dérobé de l'osier.

Interrogé par les gendarmes, Albert Lardoux reconnait bien avoir tué le chat de M. Chevalier, mais nie le vol d'osier. L'enquête se poursuit. SENS-DE-BRETAGNE

LE DEPOT DE L'OUEST-ECLAIR. A partir d'aujourd'hui 1er février, notre dépôt de Sens-de-Bretagne sera confié à M. André Roger, débitanttabacs, au bourg de Sens, route de Bazouges-la-Pérouse, où nos lecteurs pourront réclamer l'Ouest- Eclair et toutes ses publications annexes, notamment l'Ille-et-Vilafne.

MENDICITE. Les gendarmes Le Bourdiec et Cloarec. de la brigade de 6ens-de-Bretagne, ont arrêté en flagrant délit de mendicité, vagabondage et pour défaut de carnet anthropométrique les nommés Le Moën François, 34 ans, et David Eugène, 36 ans, tous deux manœuvres sans domicile fixe.

Le Noën a déjà à son actif deux condamnations pour coups et blessures et bris de cl6ture quant à David, il a été également poursuivi pour coups. Le Noën et David ont été déférés au Parquet qui les a placés sous mandat de dépôt. SAINT-GERMAIN-SUR-1LLE

MOUVEMENT DE LA POPULATION. Il a été enregistré à l'état civil de St-Germaln-sur-nie pendant l'année 1835 11 naissances 5 ma- i Ha*». S décès.

AUX CONSCRITS DE LA >J 1S.S. Les conscrits de la c»ass: iz:î de Janaé et du canton sont co diaiemeat invités à ee réunir le dimanche 2 février, à 10 heures précises, au café Ecusnel. à la l-riie des Planches, pour l'organisai on d un banquet amical a l'occas;on du 3, tirage.

CORPS-NUDS

ETAT CIVIL. Naissances. Gaultier Suzanne, à la Lande du Feu; Anonyme Giboire, à la Haute-Ourme. Décès. Mme OUivault. née Maleui vre Anne, 61 ans, hospice de CorpsNuds.

Bruz Hobcrt. au Clairaz Jcmmlc. Yvette, la Geudarmene Deiarnarre Annick, la Garenne-de-Pau.

Publication ctt mariage. Baudals Henr' mécanicien a :a Barre et Le Perlun Irène, femme de chambre à PontRéan.

Dccês. Triceult Julien veuf, 72 ans. marchand de bols à Belle -Vue Leduc Jeanne, épouse, 58 ans, s. p.. à la Barre Renault Clémence, 18 ans, s. p., à la Rabine Langlais Rosalie, célibataire. 71 ans, à Plerrefltte Rivoal Maria, épouse, 27 ans. ménagère, a la Gressaudlére Marais Simone, 9 ans et demi, a Cahot.

UNE GRANDE OEUVRE DE CHEZ NOUS RILLÉ SECOURS DES VIEILLARDS, DES ORPHELINS ET DES SOURDS-MUETS

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair t.)

Chaudebœuf. vieux manoir hospitalier.

L'abbaye de Rillé au jcvrn» siècle, après les réparations nécessitées par les incendies et les pillages des guerres en ces confins de la Bretagne, composait un vaste et déjà imposant monument, située en bel air, disent les archives, avec son église, sa tour, son cloître la longue façade à trois étages du bâtiment conventuel et son superbe jardin.

Les religieux qui l'occupaient quatre seulement en 1789. car les autres desservaient les paroisses rurales durent abandonner la colline aux envahisseurs de la Révolution; on descendit les cloches pour les conduire à la fonte. Rillé cessait le 16 novembre 1871 d'être une paroisse. Tous les bâtiments furent vendus. Un maçon les acquit et, pour se procurer des matériaux, jeta à terre l'église et une large part des bâtisses.

Un seul souvenir a survécu, qui est aujourd'hui le maitre-autel (œuvre classée) de l'église de Tremblay, où marbre et bois se mêlent avec une richesse de détails un peu confuse. Les Fougerais avaient mené de légitimes protestations contre le vandalisme du démolliseur. Aussi accueillirent-ils avec chaleur le geste d'un chanoine rennais rachetant les restes de Rillé que. le 24 octobre 1833, un recteur de Laignelet, l'abbé Le Taillandier, reprit à son compte.

SUR LES RUINES

Elles sont nombreuses les façades de nos vieux logis fougerais sur lesquelles la piété des souvenirs les souvenirs littéraires, religieux ou guerriers a placé des épigraphes.

iAu pied de la Pinterie, une inscription rappelle ainsi les attaches avec notre sol de Jean-Baptiste Le Taillandier (1788), prêtre à 26 ans, vicaire à Saint-Oeorges-de-fieintembault. Là il avait apprécié/ le zèle d'une jeune fille du village de la Bretonnière, Anne Boivent, institutrice d'enfants, aumônière des pauvres, servante des malades.

Recteur 2. Dompierre, puis à Laignelet, M. Le Taillandier demanda à la dévouée Reintembaultoise de prodiguer sa bienfaisance dans ces deux paroisses. Des élèves d'Anne Boivent, puis de pieuses dames se groupèrent peu à peu autour d'elles un grenier de Laignelet accueillit les débuts de la communauté naissante jusqu'à l'installation à Rillé.

Anne Boivent fut, sous le nom de Marie-Thérèse-de-la-Croix, la première supérieure des Soeurs Adoratrices de la Justice de Dieu. Depuis 1865 (elle mourut à 78 ans), elle dort dans le cimetière conventuel, si intime entre ses hauts buis, non loin du fondateur vénéré, parmi la centaine de tertres scrupuleusement semblables des religieuses en allées..

CHAUDEBŒUF SAINT-GEORGES L'essor magnifique de Rillé jalonne la seconde moitié du dernier siècle et les trente-six ans du présent.

Et la traditionnelle comparaison de la Ruche Industrieuse n'a jamais été mieux accordée à la communauté; son activité ne se limite point à la maisonmère. avec son admirable institut des sourds-muets; ^elle a essaimé dans maintes écoles du pays fougerais, et dans ces deux œuvres de large envergure qui ont pour cadre l'une les bords de la Minette, l'autre l'aimable vlllette de Saint-Georges.

Chaudebœuf, nom aux consonnances du terroir, bénéficie d'un vieux manoir en St-Sauveur-des-Landes, aux façades monumentales, à l'église neuve. Les méticuleux rangements, l'entretien minutieux propres aux bonnes soeurs vous accueillent dès le sommet du perron solennel en fer à cheval, par delà les grilles artistiques.

Les deux âges de la vie voisinent. A côté. en effet, des bâtiments voués aux vieillards, hommes et femmes, une trentaine d'enfants, blousons noirs, sabots sonores, demandent à l'air champêtre des regains de vitalité, et aux religieuses des soins spéciaux. En plein cœur de l'agglomération reintembaultoise (la terre des Père Maunoir, des Anne Boivent), l'orphelinat abrite plus de cent cinquante petits et petites.

Nos lecteurs ont fait l'an passé leur connaissance.

(A suivre.) Jacq ORT. Demain, au Théâtre Municipal, à 15 heures 30

MATINEE DE BIENFAISANCE pour les victimes des inondations LE SECRET DE POLICHINELLE 3 actes de P. Wolff

par les Comédiens du Chat Botté AUJOURD'HUI

A 14 h. 30. à la mairie, réunion pour le concours-foire.

De 14 Il 16 heures, cotisations de sociétés Blessés du Poumon, G.R.A.C.. Blessés de Guerre.

A 17 heures, à l'Ecole Saint-Léonard l'Amicale Laïque.

A 20 h. 30. à l'Etoile Toni.

Au Peuple Trois balles dans la peau.

Au Pamllia Pension Mimosas. Rue Kléber soirée du Miokey Jazz. A 20 heures, à l'Hôtel de Ville le bal des Parfums.

CARNET ROSE. Nous apprenons l'heureuse naissance chez Mme et M. Léon Chemin, d'un petit Paul. Nos compliments et nos voeux. A L'EGLISE DE BONABRY. Demain, à la grand'messe M. Journaux se fera entendre dans Mélodie (Lutand) et Prière matinale (Massolini), Interprétés au violon avec accompagnement et orchestre.

passionnât* partie (Photo-cliché de toupie* «L'Ouest-Eclair».) j

LE COIN DE NOS LECTEURS LE DOVT.nUREUX CHAPITRE DES INONDATIONS

Notre récent article demandant sur « La discipline qui s'imposait » quant à la manœuvre coordonnée des vannes sur notre Nançon, nous a valu quelques interpellations et une lettre.

Un lecteur du Gué-Landry a bien voulu, en effet. compléter très utilement notre documentation sur le chapitre particulier du faucardage (ou faucardement: puisque le dictionnaire admet l'un et l'autre terme « Discipline ? d'accord. convient notre correspondant, que doivent s'imposer non seulement les meuniers ou propriétaires de vannes, mais aussi les Pouvoirs publics,

« C'est ainsi, poursuit-il, qu'en 1934, année où l'on a exigé le faucardement de notre rivière, chacun a pu constater que certains riverains ont été, pour des causes qui échappent, dispensés de ce travail et ceci sur la partie du cours d'eau la plus encombrée de détritus de toutes sortes, de cailloux; Qu'à deus ou trois cents habitants, le lit de notre Nançon sert de dépotoir à ordures. faute de répurgation t Que les rives sont encombrées de divers dépôts qui se trouvent entraînés à la moindre montée des eaux « Si bien qu'à l'heure présente, et ceci peut être constaté, le lit de la rivière, déjà insuffisant pour contenir les eaux, se trouve surélevé de 50 à 60 centimètres sur la partie qui m'intéresse et celle qui m'avoisine.

c Des remèdes aux cas que je vous signale, ajoutés aux mesures que vous préconisez, assureront notre quiétude dans les mauvaises saisons à venir. » Il nous reste à transmettre ces nouvelles suggestions bien observées aux autorités compétentes: Ponts et Chaussées, particulièrement.

Avec le souhait que l'alarme désormais passée, on ne laisse plus aux oubliettes les doléances reçues et les exemples malheureusement répétés 1 Transports Briçois Frémont TAXIS ET CARS

St-Bnce-en-Coglès Rennes Ton» les Landis, Jeudis. Samedis SH?.Ï«*^ "cwlès »7 h^O Al? h. 50 St-Çuen-des-Allêuï I 7 h. 65 '̃ 18 h Méziéres-sur-Couôsnon. 8 h. 6 i 17 h 50 M?* 8 h. 25 17 h. 30 tiennes vq h a*i7h La Selle Coiiéi Montou» sont desservis avant le départ et après l'arrivée 4 Saint-Brice.

Voir le Journal tous les l" et lb de A la Chambre de Commerce M. Gaston Cordier, président honoraire procède à l'élection des membres du bureau. Sont élus président, M. Bertin; vice-président, M. Lorre; secrétaire, M. Delaunay trésorier, M. Duhamel.

M. Cordier leur adresse ses félicitations et cède le fauteuil présidentiel à M. Bertin.

Dans une brève allocution, M. Bertin, après avoir remercié ses collègues de la marque de confiance qu'ils viennent de lui témoigner, leur adresse ainsi qu'à leurs familles ses vœux de nouvel an. Il salue les deux nouveaux élus MM. Hamard et Philippe fils, et se déclare particulièrement heureux de la réélection de MM. G. Cordier, Ménard et Roger; puis, avant d'aborder 1 ordre du jour de la réuni», il fait rapidement le point en passant en revue les événements de l'année 1935, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Il dépeint ensuite la situation de la circonscription, examinant tour a tour l'industrie de la chaussure, celle du granit, le commerce local, la campagne. Il termine en déclarant qu'il faut se remettre courageusement au travail Fougères reste menacé par la concurrence étrangère, par le chômage et l'application néfaste d'une coordination des transports qui s'avère difficile et préjudiciable à nos intérêts. Et le rôle de la Chambre est de réclamer sans cesse aux Pouvoirs Publics les améliorations nécessaires. La Chambre procède ensuite à la formation de ses commissions Transports, Finances, Postes et Télégraphes. Puis le président communique les documents reçus et la correspondance echangée.

Il donne lecture des lettres adressées

11 Le 6 décembre, à M. l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de la Mayenne pour le féliciter de l'amélioration apportée au pont sur la route entre La Croixille et Bourgneuf-la-Forêt et lui demander l'aménagement de la route Ernée-Mayenne, trop bombée et beaucoup trop étroite dans la traversée de la foret de Mayenne; 2° Le 24 décembre, à M. l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées d'Illeet-Vilaine pour lui signaler la manière défectueuse dont sont exécutés les travaux entre Dompierre et Prince, sur la route de Laval.

3° Le 31 décembre, à M. l'Ingénieur en chef de la Mayenne pour lui signaler le mauvais état de la route entre la limite du département d'Ille-et-Vilaine et Pontmain et l'informer que le poteau indicateur du croisement est brisé.

4° A M. le Président de la Conférence d'arrondissement des Chemins de Fer de l'Etat au Mans oour lui demander de porter à l'ordre du jour de la conférence du 11 janvier, les deux questions suivantes

a) Premier départ du matin sur la ligne Vitré-Fougères-Pontorson. La Chambre demande que ce premier départ soit avancé d'une demi-heure environ, soit vers 6 heures, pour assurer la distribution du courrier à une heure plus matinale et plus convenable dans la région de Saint-Brice à Antrain. et, à défaut de cette amélioration que, de toute façon, cette question postale importante sois mise au point, en assurant, par exemple, l'acheminement du courrier par l'auto postale faisant suite immédiate à celle qui amène à Fougères le courrier de nuit.

b) Insuffisance de l'autorail de 18 h. 10 Le Mans-Rennes et mauvaise installation de cet autorail. La Chambre demande le remplacement de cet autorail par un train léger néces- 1 saire i cette heure de grosse circula-

1 Les élections i 1 à la Chambre d'Agriculture Le dimanche 9 février ont lieu les élections dans chaque commune, pour la Chambre d'Agriculture.

Dans un but d union et de concorde, toutes les organisations de l'arrondissement se sont mises d'accord pour présenter une liste unique d'entente Pour l'arrondissement de Fougères, les candidats sont les suivants MM. Louis Malle, la Tiollais, Javené (membre sortant) Auguste Taillepain, Les Cures, St-Marc-le-Blanc Joseph Lorre, maire de Montours Michel Surbled, maire de Monthault.

MENUS FAITS

UNE NOUVELLE COLLISION ENTRE UNE BICYCLETTE ET UNE AUTO. Au carrefour du Croissant, l'auto de M. Clément Delin. du PontSec, en Lécousse, qui suivait la rue de Nantes et le vélo de Jean Guillaume, ouvrier mécanicien, qui descendait la rue de Laval, se sont heurtés.

Le jeune cycliste a été blessé au bras sa machine qu'il reconduisait après réparations chez un client est hors d'usage.

UN CYCLISTE TOMBE. Un employé de la maison Leloutre, rue Baron, M. Alfred Anfray, a fait, rue des Prés, une chute grave en vélo.

Il a dû être admis à l'Hôtel-Dleu, une jambe fracturée.

UNE GRAVE CHUTE

RUE DE LA FORÊT

Une sympathique commerçante de la rue de la Forêt, Mme Lechartier, nettoyait la devanture de son magasin de gaioches.

L'escabeau sur lequel elle était montée bascula, s'ouvrit et la malheureuse ménagère tomba sur le trottoir. On la releva gravement atteinte à la tête. Et, en effet, on devait peu après, à l'Hôtel-Dieu, constater que Mme Lechartier s'était fait une fracture au crâne.

MATINÉES dE SOIRÉES

AU THEATRE DU FOYER

En toute dernière heure, le Théâtre du Foyer vient de s'assurer le concours de deux artistes réputées.

En effet, les entr'actes seront occupés par Mme Mocquery, 1" prix du Conservatoire de Rennes et Mlle Le Gall, 1er prix de violon du Conservatoire de Nantes.

L'artiste fougerais bien connu qu'est M. Vitu tiendra le piano d'accompagnement.

Tous ces concours ne manqueront certes pas de rehausser encore l'éclat de La Fleur Merveilleuse.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS SCOUTS DE FRANCE

Demain, à 9 h. 30, à l'Œuvre SaintJoseph, rue Rallier, un louveteau fera sa promesse de Scout de France. Les Scouts invitent cordialement tous leurs amis à assister à cette émouvante cérémonie.

OEUVRE SAINT-JOSEPH

Dimanche, à 8 heures, à l'Œuvre Saint-Joseph, rue Rallier, Messe mensuelle aux intentions de M. Tréhet, décédé.

SOLIDARITE MUTUELLE

DES COOPERATEURS

L'assemblée générale annuelle aura lieu mardi 4 février, à 20 heures, salle de la Maison du Peuple.

L'amende sera appliquée à toute famille non représentée.

Les sociétaires qui ne sont pas en possession de leur carte de contrôle devront la retirer avant la réunion. SOCIÉTÉ DES COURSES

Mercredi prochain, réunion générale des membres de la société, à 20 h. 30. dans la salle de la mairie de Fougères. %v»

REPRISE DE SEPULTURES. Le maire informe les familles qu'il va être incessamment procédé à la reprise des sépultures datant de 1929, dans les 4e et 12' section.

En conséquence, les intéressés sont invntés à enlever sur les tombes datant de 7 ans et n'ayant pas fait l'objet de concession, tous monuments, croix ou insignes funéraires qui y sont déposés. Faute par eux, ces objets seront enlevés d'office par les soins de l'administration qui les tiendra pendant un an à leur disposition. ANTRAIN-SUR-COUESNON

AU DISPENSAIRE ANTTTUBERCULEUw. L'Office d'HIe-et-Vilaine d'Assistance et de Préservation antituberculeuse signale que la deuxième consultation du dispensaire antituberculuex qui vient d'ouvrir à Antrain aura lieu jeudi prochain. Les consultations ultérieures auront lieu régulièrement tous les premier et troisième jeudis de chaque mois, à 9 heures. Rappelons que pourront se présenter à ces consultations pour y être examinées au point de Vue clinique et radioscopique, et pour faire analyser bactériologiquement leurs crachats, les personnes qu'elles soient ou non assurées sociales atteintes ou suspectes de tuberculose et domiciliées dans les communes suivantes: Antrain, Bazouges-la-Pérouse, Chauvigné, La Fontenelle, Marcillé-Raoul, Noyal-sous-Bazouges, Rimoux, SaintOuen-la-Rouërie, Saint-Rémy-du-Pleln, Tremblay, Vieux-Vy-s'Couesnon, Sensde-Bretagne. Romazy Vieux-Viel, Sougéal, Trans, Saint-Leger-des-Prés. Les résultats de ces divers examens pourront, comme dans les autres dis- pensaires. être communiqués aux mé devins traitants, sur leur demande. GALA DE BOXE. Dimanche d tails en rubrique sportive.

ETAT CIVIL DE JANVIER, sances. Lucien Boudin. rue de Pon- torson; François Ory, rue de la Filan- derie; Gustave Launay à la Barbais: Jean Grot. rue Le Hérissé; Odette Mai- I gné. le Thabor. Mariages, Victor Pelé, cimentier, La < Menétré iM.-et-L.i. et Rosalie Porcher 1 sans profession. Les Croix; Emile Rageul. pâtissier. 2, rue Saonnene, à Vire (Calvados), et Mane Debos sans profee- 1 sion, place de rAumaillérlé.

Décès. Jules Robin, 18 mois, 4 l'hcpltAl; Mide véuve Lénoir, née Marie

Bour.my. 81 ans. l'hopital: Marie Da« bieux. 72 ans. célibataire, a 1 hôpital: Mme veuve Thebault, née Alexandrin* Guillois, 72 ans. rue Le Hérissé. Mm. veuve Debleu, née Pauline Barbe. 85 ans, à l'hôpital.

LAIGNELET

SOCIETE DE SECOURS MUTUELS. Demain dimanche, reunion générale à 8 h. 30, à l'école des Cotterets.

TREMBLAT

SOCIETE DES COURSES. La réunion générale annuelle est fixée a demain dimanche, à 10 h. 4ô, à la mairie de Tremblay.

LOLVIGNE-DU-DESERT

CINEMA. Ce soir à 20 h. 30, salle de la Maison du Peuple, projection du film Voici la Marine, mise en scène de Llyod Bacon.

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Demain le service pharmaceutique sera assuré par M. L. Derieux, pharmscien place de l'Eglise.

BAZOUGES-LA-PEROUSE

UNE FILLETTE SE NOIE DANS UNE LESSIVEUSE Au village de la Chauffetais, en Bazouges, Mme Sachet, cultivatrice, avait laissé de l'eau dans une lessiveuse et sa petite fille Yvonne, âgée de 2 ans et demi, s'amusait à proximité.

La mère s'absenta quelques Instants et lorsqu'elle revint à la maison, elle aperçut le corps de sa fillette dans la lessiveuse. Tous les soins furent inutiles, la mort ayant fait son œuvre. On juge de la douleur des parents, aux. quels nous offrons nos bien sincères condoléances.

AUJOURD'HUI

16 h. 30, caserne La Trémoïlle séance d'instruction des officiers de réserve. 20 h. 30, Cinéma Palace La crise est finie.

LES TRONCS DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME CAMBRIOLES. L'église Notre-Dame a reçu encore la visite de cambrioleurs de troncs. Cette fois, le voleur s'est fait enfermer volontairement dans l'église la nuit du jeudi il: vendredi. Mais ses précautions étaient prises, car son travail terminé, il fit sauter une vis qui bloquait la crémone retenant la grande porte de la rue Notre-Dame, et cette porte, quoique fermée à clef put lui livrer passage.

C'est hier matin, vers 5 h. 45, que M. Hautbois, sacristain, s'aperçut qu'un tronc avait été fracturé pendant la nuit il fit rapidement le tour de la nef et vit que trois autres troncs avaient été également fracturés, un seul avait résisté, les trois autres étaient vidés de leur contenu.

M. le Curé de Notre-Dame porta aussitôt plainte au commissariat de police. M. le brigadier Le Gentil commença immédiatement son enquête. Nous ne dirons rien qui puisse gêner cette enquête, sinon que des découvertes d'empreintes de pied nettement marquée* dans la poussière entassée dans le réduit où s'était caché le voleur, permettent de beaucoup espérer de cette en. quête.

ARGENTRE-DU-PLESSIS

ACCIDENT DU TRAVAIL. Cerf jours derniers. M. Barbot Emile, ou-, vrier agricole chez M. Marion, cultivateur à la Hervellerie, était occupe à émonder, lorsqu'on frappant sur une branche, son outil dévia et lui coupa la première phalange de l'index de la main droite. Cette blessure assez sérieuse lui occasionnera un assez long repos.

LE THEIL-DE-BRETAGNE

OBSÈQUES. Hier ont été célébrées en l'église paroissiale du Theilr de-Bretagne les obsèques de M. Philippe Bellanger, chevalier de la Légion d'honneur, médaillé de 1870, officier de l'Instruction publique, décoré de la médaille d'argent de la Mutualité, président d'honneur des anciens combattants du Theil-de-Bretagne, décédé suchâteau de la Rigaudière dans sa 87* année.

Le deuil était conduit par les enfants du défunt, MM. Pierre Bellanger, Marcel Bellanger et Robert Bellanger. Dans l'assistance, on remarquait les anciens combattants de la commune avec leur drapeau, le Conseil municipal. la musique municipale de Retiera et de nombreux amis venus accompagner le défunt.

Nous renouvelons à la famille no» sincères condoléances.

VISSEICHE

ETAT CIVIL. Naissance. Marcel GeAieuln. au Hycorbel.

Décès. Veuve Bignon, née ROM Laurier. 79 ans, cultivatrice. à la Th*« baudlère.

COESMES

Au Tribunal correctionnel de Châteaubriant

L'auto et le piéton. Mercredi 4 décembre, vers midi 15, M. André Amproux, 23 ans, cultivateur au Doux-Gilard, en Soudan, suivait, à Châteaubriant, la rue du Onze-Novembre, en tenant par la bride un jeune poulain. C'était jour de foire et la rue était encombrée. Au moment où M. Amproux, gêné sur sa droite, par une auto en stationnement, passait devant le garage Cavalan, se dirigeant vers la Tor· che, une automobile, suivie d'une remorque, survint derrière lui, de la place de l'Hôtel-de-Ville.

C'est alors que se passa l'accident qui amène en correctionnelle le conducteur de la voiture, M. Pointeau, marchand de bestiaux à Coèsmes (Ille. et-Vilaine). Selon M. Pointeau, le poulain que tenait M. Amproux fit une bursque ruade, projetant son propriétaire sous la remorque. Mais, selon M. Amproux. c'est la remorque qui le heurta violemment, le faisant rouler dans la boue. Devant des dépsitions aussi contradictoires, la tàch; du Tribunal n'est pas aisée.

Renvoyée pour jugement au 30 Ié>-

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE SECOUrta MUi'uELS. Le .resorier de la Société de Secours Mutuels se tiendra demain à la mairie, salle des commissions, de 9 à 10 heures à la dis? position des membres adhérents pour le paiement des cotisations mutuelles. SÉANCES DE CINÉMA. Demain, salle municipal des fêtes, séances de cinéma à 15 heures et 20 h. 30. Au programme Le Crime du Bouif.. MARTIGNÉ-FERCHAUD

AU PATRONAGE. Nous apprenons avec plaisir que Ciné-Familia. 100 pour 100 parlant nous présentera les mercredi* 5. 12 et 19 février. à 20 heures Les MtsérabUs. œuvre magn fique. tirée du grand roman de Victor Hugo. Dans le plua beau rôle on pourra entendre le merveilleux artiste qu'est Harry Baur. A côté du morceau de résistance un programme différent sera donné à chaque séance. Prix des places premières, 4 fr. secondes, 3 fr. enfants, 1 fr.

UN NOUVEAU SECOURS POUR LES INONDÉS A la suite d'une démarche qu'il avait faite auprès du Ministre de l'Intérieur, M. Bret, député de Redon, nous fait savoir qu'une nouvelle somme de 10.000 francs vient d'être mise à la disposition des sinistrés de l'arrondissement de Redon, à titre de secours immédiats

Cette somme complémentaire des 15.000 francs déjà envoyés sera un utile appoint pour secourir les détresses les plus urgentes.

Les fêtes annuelles de Saint-Conwoion Comme les années passées, la retraite a été fidèlement suivie, non seulement par les jeunes, mais aussi par les anciens.

LE BANQUET

Il fut tr°s réussi, lui aussi. Il réunissait. auprès de M. le Curé qui présidait M. le Maire et ses adjoints et plusieurs membres du Conseil municipal, dont quelques-uns appartiennent à l'Œuvre. C'était la première fois qu'elle avait pareil honneur et si ce geste honore grandement la société, il honore aussi grandement nos édiles pour leur compréhension large et juste de tous les besoins de la cité. LA SÉANCE

Elle termina magnifiquement la journée dans un succès splendide. L'affluence et les applaudissements des spectateurs en sont le plus authentique et le plus frappant témoignage. Ils sont' en même temps, pour la Direetion, un précieux eucouragement et un réel soutien pour lui permettre de continuer la tâche obscure qui lui incombe, comme ils sont pour les membres eux-mêmes une satisfaction légitime d'un travail patient et perséverant.

Notre plus ancienne Œuvre locale (elle est de 1872), peut-être fière de ses couleurs. Ses succès la suivent partout

En préparation militaire 11 présentés. 10 reçus.

Harmonie et gymnastique Prix d'excellence aux Concours de Muzillac et de Saint-Brieuc.

Sport Champion lre série des Patronages Champion lre série L. 0. F. A. District Anjou Basse-Loire. Anciens groupe affilié à la Fédé des Patros.

Ainsi, sans compter le Patro du jeudi qui groupe près d'un cent d'enfants et la Colonie de Vacances, l'Œuvre demeure toujours très vivante et continue de poursuivre son rôle bienfaisant auprès des enfants, des jeunes gens et des hommes qui ont le bonheur et la fierté d'y appartenir.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL LE grakd-Fougeray. Vagabona. Emile Massiot. 57 ans, originaire de Guipry. arrêté pour vagabondage et mendicité, est condamné à 16 francs d'amende. Maure-de-Bretagne. Du même au même. Louis Baron, 49 ans. charpen- tier, sans domicile fixe, originaire de Doulon, pour le même motif, est condamné à 4 jours de prison.

JA Couyère. Délits de chasse, Le 29 décembre, les gendarmes en tournée aperçurent deux hommes qui chassaient sur les propriétés du marquis de Langle. Ils les interpolèrent pour demander leur permis de chasse. Les deux hommes n'en possédaient pas.

Pierre Luce 21 ans, domestique chez M. Chevrel. à Fayel, en La Cduyère, possesseur du fusil, écope de 50 francs d'amende avec sursis, plus le prix du permis général et confiscation du fusil ou 200 francs.

Arsène Guilloux, 25 ans, cultivateur au Haut-du-Bois, qui servait de rabatteur à Luce, écope également de 50 frs d'amende avec sursis et le prix du permis général.

REDON. Sans billet. Benjamin Ridel. 38 ans. sans profession ni domicile fixe, originaire de Indre (Loire-Inlérieure), a voyagé sans billet de Vannes à Redon le 4 décembre dernier. Il a déjà encouru une dizaine de condamnations. Pour infraction à la police des chemins de fer. Ridel est condamné à 50 francs d'amende. Maure-de-Bretaghe. Après le banquet. Il y avait eu banquet le 1" janvier chez M. Morel, au Couëtzor. en "Maure, et au cours du repas une vague altercation était survenue entre M. Joseph Poirier, du Prohet. et Marcel Collet, son voisin. or, dans la soirée, comme M. Poirier regagnait son domicile. surgit Collet qui le menaça de son fusil.

A l'audience. Collet déclare que son fusil n'était pas chargé et M' Le Bourhia présente sa défense.

Collet s'en tire avec une amende 4gale à une journée de travail; dépens sa charge.

ÏHAKTELoui». Après l'accident. L'Ouest-Eclair a relaté l'accident survenu le 16 décembre sur la route près la Perhantière à M. Alfred Richard. maçon à la Réfère. Ce' homme étant à bicyclette vint se jeter sur un câble tendu au travers de la rcute par les ouvriers de l'Omnium Electrique, et fut quelque peu blessé.

L'enquête a rermis d'établir la responsabilité de l'ouvrier Félix Gauchard, Si 1» Renaudais. en Crevin, qui recon-

nais avoir été la cause de l'accident. Cet homme est conda:nné pour blessures involontaires à 50 frs d'amende avec sursis; la Compagnie Omnium Electrique et Industrielle est déclarée civi.ement responsable.

Bxuc. Mauvais père. Emile Berthier, cultivateur à la Marquerais, en Bruc, s'est montré brutal à diverses reprises envers sa fille Marie-Ange qui habite avec lui. Les voisins viennent témoigner que Berthier s'enivre fre- quemment et qu'alors il devient mé- chant et dangereux.

M' de Villeneuve présente la défense de Berthier qui est condamné à 6 jours ae prison avec sursis et 25 frs d'amende. Sur cette affaire il s'en est greffe une autre dans laquelle Lucien Lecoq et Marie-Ange Berthier étaient "înculprés de coups et de blessures sur plainte du père Berthier. Mais le Tribunal ne i retient pas l'inculpation et relaxe les deux prévenus.

Tresbœuf. Et voici Maloeurre. Et pour la quatrième fois depuis deux ans nous revoyons à la barre du Tribunal Célestin Malœuvre, journalier aux Hauts-de-Bois, inculpé encore de coups et blessures sur la personne de sa mère. Celle-ci déclare « Mon fils Célestin m'a encore battue; il voulait l'argent de mon loyer pour payer ses dettes; il a tiré sur mon chat, l'a olessé et enterré vivant malgré ma défense. » Il est vraisemblable que ces faits motiveront de nouvelles poursuites. Le ministère public demande une peine sévère et l'interdiction de séjour. ,Le Tribunal condamne Malœuvre à 4 mois de prison.

Laillé. Dépôt de poudre. M. Raymond Huchet, entrepreneur à Rennes. avait sur sa carrière de Corbinais, en Laillé. de la cheddite et des détonateurs. M. Huchet ayant une autorisation de dépôt d'explosifs pouvait se croire en règle avec la loi. Or, il parait qu'il est necessaire d'avoir une autorisation de dépôt de détonateurs. Et pour l'avoir ignoré, M. Huchet écope de 25 francs d'amende. i Tresbœuf. Belle lamille. Après le fils. la mère. et c'est sur dénonciation de son fils Célestin que la veuve Ma- lœuvre, née Amélie Pellieux, des Hautsde-Bois, en Tresboeuf, comparait pour vol de poules au préjudice de M. Gen- drot, de la Peltrie. La veuve Malœuvre reconnaît avoir j pris une poule et. après plaidoirie de Mt Couëtoux du Tertre, se voit condamner à 24 heures de prison avec sursis. PENDANT LES CRUES. Le Maire de Redon à l'honneur d'informer ses administrés qu'en temps de crue les cotes de la Vilaine et de 1 l'Oust seront affichées dorénavant au portail de la maison éclusière, 13, quai Surcouf.

LE PRIX DU GAZ. Par application de la convention réglant les relations de la Ville et de la Compagnie du Gaz, le procès-verbal établi, ie 29 janvier 1936 entre le Maire et la Ville de Redon et le directeur de l'Usine à Gaz, fixe le prix du mètre cube de gaz, pour les particuliers, à 1 fr. 01 pendant le premier semestre 1936. L'augmentation du prix du gaz provient de l'augmentation du prix des charbons et de la mévente du coke. MESSAC

S. O. R.. Les S. O. R. de l'Amicale de Messac sont convoqués pour le dimanche 2 février, à 10 heures, réunion à l'Hôtel des Voyageurs.

But de la réunion élection de la commission de propagande. Présence indispensable.

BAIN-DE-BRETAGNE

CINEMA. Dimanche prochain, 2 février, au patronage séance de cinéma à 16 heures. Au programme Kœnigsmarck. Prix habituel des places. LE SEL-DE-BRETAGNE

OBJETS TROUVÉS. Il a été trouvé un vilebrequin pour démonter les roues d'auto: une plaque de bicyclette, Réclamer ces objets à la Mairie de Le Sel.

LE GRAND-FOUGERAY

SOCIÉTÉ DES COURSES. Jeudi, à 20 heures, avait lieu à la mairie, la réunion annuelle de la Société des courses. M. Chénard, trésorier, donna le compte rendu moral et financier de l'exercice 1935, qui fut approuvé à l'unanimité des membres présents, le compte financier se solde par un excédent de plus de 9.000 francs.

Comme les années précédentes, les courses restent fixées au lundi de Pàques, avec au programme trois courses au trot, deux au galop et un steeple .1 ayant des allocations totales de près de 17.000 francs.

Le Comité a décidé de mettre tout en œuvre pour que la piste qui est toujours parfaite donne entière satisfaction aux propriétaires de chevaux.

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Celui-ci sera assuré dimanche prochain par la pharmacie Girre, face les halles.

CAISSE D'EPARGNE. Pendant le mois de février, le service de la Caisse d'Epargne sera assuré par MM. le 2, Souabaut le 9. Burel le 16, Le Blay le 21. Benoist et le 23, Bourges. POMPIERS. Dimanche, à 7 h. 3Q, réunion des pompiers dans la cour de la prison pour manœuvre de la pompe et exercice.

SECOURS MUTUELS. Le même jour, de 9 h. 30 à 10 h. 30. à la mairie, paiement des cotisations mensuelles des adhérents du Secours Mutuel. PREPARATION MILITAIRE. Le même jour, à la salle de gymnastique, à 9 heures, cours de préparation militaire. La veille, samedi, à 20 heures. cours à la salle de la rue Saint-Nicolas.

MEDREAC

AMICALE DES S. O. R. L'amicale des S. O R. du canton de Montautwn s'est réunie en assemblé? générale, le 28 Janvier 1936. à l'école libre des narrons de Montauban. Après un compte rendu par le bur->'U sortant. Il a été procédé a Il constitution d'un nouveau bureau qui a été ilnxi cnmpnsé

M. Ruault Alain, de Médréac. président; M. Levrel, de Landujan. ^ce-préeldent M Payau. de Bolsîervily. secrétaire M. Levacher Jean-Baptiste, de Médréac, trésorier

Président* d'honneur MM. Gourlou, Ritault et de VUIers.

ETAT CIVIL. NnUranc-s. Com̃ meurec Léon. à la Recul lis- Tlrel Bernard. à Ro:né: Monnter Marcel. à Villeée-Chevrlers: Plleau Jfanine. & Oelouard. Mariages. J*an-Bipflsté E-o'.n et Mnr'.e-Yvonné Belan; Jean-Pieire Tiret et Adrienne Oauron.

était. tnrayrft* coucUai, aux

Champs Corons Ouérln Emilte, au bourg; Crespel Joseph, au Cloe-Huré. SAINT-MAUGAN

BLâSSÉ PAR Uin OttivAi^ M. Louis RJptin ouvrier agricole à Saint- JWugan, en soignant ues chevaux, a recu de l'un d'eux une violente ruade qui l'a couené à terre, lui causant des contusions avec hématome profond de la cuisse gauche. Il a reçu les soins de M. le docteur Cardot, de Montfort, qui a prescrit un repos de 15 jours. ROMILIg

AU PATRONAGE DES VOLONTAI- RES. Demain, dimanche 2 février. une troisième séance récréative sera donnée dans la salle du Patronage (école libre des garçons).

Au programme Bernadette et Lourdes, d'après M. l'abbé Oger. Grand drame historique en un prologue, cinq actes et huit tableaux (70 personnages).

Lever du rideau 15 h. 30.

Dès aujourd'hui, retienez vos places. LE CROUAIS

DEMOGRAPHIE. En 1935. il a été enregistré naissances, 4; mariage, 1; décès. 7.

SAINT-MALON-SUR-MEL

ETAT CIVIL. Naissances. Boucard André la Ville-Moizan; Champa-,lanne Pierre, la Peuvrals; Herbert Pierre. au bourg.

Mariages. Lorand François. cultivateur. et Pollet Marie, cultivatrice; Avazot Edouard, cultivateur, et Boue- tard Ernestine, cultivatrice; Bunel André. cultivateur. et Caris«m Marie, cultivatrice- Chollet Alexandre, bourrelier, et Rigourd Marie, cuisinière: Hervé Pierre, cultivateur, et Mauduit Aimée, cultivatrice: Orain Joseph, cultivateur, et Durox Ernestine, cultivatrice: Le Priée Joseph, mécanicien, et Ramel Marcelle, s p.: Allaire Eugène, cultivateur. et Béliard Emilie, cultivatrice. Décès. Duguen Jeanne, à la Landelle: Prin Judicaëlle, à la Ville-Guichais: Lebreton Jean, au bourg; Champalanne Pierre, il la Feuvrals; Morel Désiré, au bourg; Rouault Jean, au Hautd'Avril.

SAINT-MEEN-LE-GRAND

ACCIDENT DE TRAVAIL. Le 28 janvier courant, Mlle Dupuy Aimée. 40 ans, au service de M. Collet Ange, boucher à St-Méen-le-Grand, s'est brûlée très grièvement la main et l'avantbras droit en renversant de la soupe. M. le docteur Adrien, appelé d'urgence à lui donner tous les soins nécessaires. a prescrit un repos absolu d'au moins 30 jours, sauf complications.

Nos meilleurs vceux de prompt rétablissement.

BLESSÉ PAR UNE BUCHE. Le 30 janvier courant, M. Alexandre Perrotin, de la Vllle-Béchu, s'est blessé très sérieusement en cassant du bois. Il remuait une grosse bûche quand, à la suite d'un faux mouvement, il glissa et eut le médius de la main droite complètement écrasé.

Le docteur Adrien, appelé aussitôt. a prescrit au blessé un repos de 25 Nos meilleurs vœux de prompte gué- rison.

SAINT THLRIAL

UNE FAMILLE DE SAINT-THURIAL PÉNIBLEMENT ÉPROUVÉE

Mme Baguet, domiciliée au Four à Chaux en St-Thurial. avait laissé sur le sol un chaudron plein d'eau bouillante, pour faire la vaisselle. Sa petite fille, âgée de 23 mois. ayant buté, en jouant, dans le chaudron fatal, est tombée dedans. Elle a succombé, plusieurs heures plus tard, après d'horribles souffrances.

Or. il y a trois ans, cette famille a déjà perdu un garçon, âgé de deux ans et demi, qui s'était noyé dans une mare. C'est le quatrième enfant que ces braves gens ont la douleur de perdre en peu d'années.

Nous leur présentons nae bien vives condoléances.

Séance de rentrée

an Tribunal de Commerce Le Tribunal de Commerce a tenu jeudi sa séance de rentrée après les élections consulaires.

M. Burgot, appelé à succéder à M. Follin comme président, a prêté serment, ainsi que les juges élus ou réélus.

On a procédé ensuite à l'installation des nouveaux magistrats consulaires.

Dans une excellente allocution, M. Follin, qui présidait pour la dernière fois, a salué son successeur et ses collaborateurs, tous vétérans du tribunal. Ayant eu l'occasion de siéger avec eux, M. Follin a rendu hommage à leur compétence et à leur dévouement appréciés.

Il les a félicités d'avoir accepté des fonctions souvent ingrates et d'être prêts à consacrer leur temps et leurs soins à l'étude des dossiers nombreux soumis à leur décision en dépit de leurs occupations personnelles parfois absorbantes. En terminant, le président sortant a rappelé l'excellente collaboration qu'entretiennent toujours avec le tribunal MM. les Avocats et Avoués, MM. les Huissiers et Greffiers.

Après ces paroles émues d'adieu, M. Burgot, au fauteuil présidentiel, a exprimé ses regrets et remerciements au p.ésident Follin dont il a loué l'autorité affable, le savoir et la justice. Il a ensuite salué MM. les Avocats. Avoués, Greffiers et Huissiers.

;.a nom des avocats, M. le bâtonnier i '.in; j nom des avoués. M- Vaugru 1 dirent l'excellent souvenir que laisse à tous M. Follin, félicitèrent le nouveau prés'dent et ses collaborateurs de leur réélection et assurèrent le tribunal de leur collaboration tradition1 nelle.

Le soir, un diner réunissait les membres du tribunal Il l'Hôtel Victoria et un très bel objet d'art fut oTert au sympathique président Follin.

FIANÇAILLES. Nous apprenons avec plais:r les fiançailles de M. Lehuérou Kerisel, le jeune et distingué substitut. de AL le Procureur de la

République à Saint-Malo, avec Mlle Suzanne Hévin, de Rennes, petite-fille de Mme Mallard, de Paramé.

Nous exprimons nos sincères félicitations aux fiancés et à leurs familles.

NAISSANCE. On annonce l'heureuse naissance d'un fils, Robert, au foyer de M et Mme Pivert-Lançon. gsndre et fille de notre dévoué vendeur.

Compliments et meilleurs vœux. TINTENIAC

UNE FILLETTE ÉTRANGLÉE PAR UNE HERSE

Jeudi Foir, vers 17 h. 15, un accident mortel est venu endeuiller une honorable famille de journaliers habitant le bas bourg, de Trimer, les époux Gabillard. Ces derniers viennent dans ce pénible accident de perdre leur seul enfant, une mignonne petite fille, âgée de six ans.

Les époux GabiUard travaillaient presque quotidiennement chez M. Guillemer Jean. cultivateur au village de la Saudrais, en Tinténiac, et pour cela emmenaient avec eux leur fillette Simonne.

Dans la journée de jeudi la fillette fut confiée à la garde de M. GuiUemer père resté seul à la maison; pendant ce temps les parents de l'enfant et le pratron de la ferme s'en allèrent travailler dans un champ proche attenant à la maison d'habitation. A leur retour des champs un spectacle horrible s'offrit à leurs yeux. La fillette gisait morte la tête passée au travers d'une herse articulée en acier. Trompant la surveillance de M. Guillemer la petite Simonne était allée jouer dans le haut de la cour, et dans son amusement escalada une herse posée contre une meule de fourrage. Malheureusement cette montée fut fatale, l'outil mal assujetti se renversa sur la pauvre enfant, dont la tête était passée au travers d'un des montants articulés.

Le travail pour dégager le corps de la petite victime fut difficile, la mort était due à une strangulation et une fracture de la colonne vertébrale. Prévenu téléphoniquement le docteur Lemaire. de Tinténiac, n'a pu que cor.steter le décès. Les gendarmes de Saint-Domineuc procédèrent à l'enquête.

L'Ouest-Eclair prie les époux Gabillard d'agréer en cette circonstance nos condoléances émues.

ON RECLAME LUMIERE ET PROPRETÉ. Quand les T. I. V. se décideront-ils à faire éclairer et recharger la place de la Gare ? C'est un bourbier qui n'est pas même éclairé la nuit, et ce n'est pas d'hier que nous demandons que les améliorations nécessaires soient apportées.

A quand ces travaux urgents CVuett-Kclatr publie chaque Jour dea t ANNONCES CLASSEES paraissant dane eee 13 éditions

CUMBOURO

Un accident

pendant ira enterrement Hier matin avait lieu en léRlise de Tréméheuc, proche Combourg. !a messe c enterrement de Mme MaucUar. Une nombreuse assistance était venue témoigner sa sympathie à la famille tiès connue et -estimée.

M Picot. 23 ans. issu d'un premier mauiage avait tenu à rendre le der- nier homnia?» à Mme Mauclair. sa mère et, ma gré une blessure grave à la jambe gauche, il suivait pas à pas le corps de la défunte.

Certaines personnes suivant la famille, aoerçurent soudain que M. Pi- cpt perdait son sang en abondance et que ce sang inondait son soulier. M. Auguste Moron, restaurateur à la Gare et M. Georges Béandraty, en- trepreneur au même lieu, avec une présence d'esprit qui mérite d'être signalée, transportèrent le jeune homme au café Daumur et s'aperçurent qu'il il était victime d'une violente hémorragie due d un accident de travail. En effet, M Picot, ouvrier agricole chez M. Etienne, cultivateur au Vau- Briant, en Cuguen, s'était coupé pro- j rondement au molet gauche avec une faucille, alors qu'il taillait les ronces d'un talus. Cet accident s'était produit il y a quinze jours et chose troublante M. Picot. dont l'artère était tranchée n'avait pas reçu la visite d'un docteur. Le blessé ayant appris le décès de sa mère, avait voulu assister à l'enterrement et c'est au cours de celui-ci que la plaie se rouvrit, donnant libre cours à une très dangereuse hémorragie. MM. Moron et Briandraty réussirent à arrêter le sang alors qu'on allait prévenir le docteur Carpentier. Celui-ci ne tarda pas et donna ses soins au blessé presque à bout de sang.

Grâce au sang-froid de MM. Moron et Briandraty, le jeune homme vetiait d'échapper à une mort certaine. Nous venons ici les féliciter comme il se doit. Nous formons des vœux pour un propmpt rétablissement de M. Picot. Cette tragédie a causé une vive émotion dans la contrée.

BANQUET DE L'UNION AGRICOLE. Demain à midi aura lieu à l'hôtel Valet, un banquet par souscription organisé par l'Union Agricole du canton de Combourg.

Les délégués et sympathisants de l'Union Agricole et de la MutuelleBétail assisteront à ce banquet qui sera présidé par M. Tézé, président de l'Union départementale.

Prix de la carte 8 francs.

VOL. M. Michel, garde particulier à Trémigon, a porté plainte à la gendarmerie de Combourg contre ses voisins MM. Duré pour vol de fagot, accompagné d'insultes.

DISTRIBUTION DE PAIN. Dimanche à 9 heures, distribution de pain aux indigents, don du bureau de bienfaisance.

SAPEURS-POMPIERS Dimanche, à 9 heures, réunion des sapeurspompiers et exercice du mois.

nDERraiIÊIRE MEURE

LA SITUATION POLITIQUE EN GRÈCE

LA FORMATION

DU NOUVEAU CABINET AJOURNÉE AU 12 MARS Athènes, 31 janvier. Le roi a reçu M. Sophoulis. chef du parti libéral. Le souverain envisage la solution suivante pour la formation du nouveau ministère

Le cabinet Demerdzis restera au pouvoir jusqu'au 12 mars, date de la convocation de la Chambre. L'élection du président montrera quel parti ou quelle coalition aura la majorité à la Chambre et dictera au roi son attitude pour la formation du cabinet.

M. DEMERDZIS

LÉGÈREMENT SOUFFRANT ATHfaiES, 31 janvier. M. Demerdzis, président du Conseil, entrera, lundi. dans une clinique, pour subir une légère opération à l'œil gauche. Le marché des anchois espagnols bloqué par les sanctions

MADRr, 31 janvier. Les représentants des Industries de la pêche des Asturies se sont réunis à la Chambre de Commerce de Gijon. A la suite de l'application des sanctions à l'Italie, qui ont eu pour conséquence de supprimer complètement l'exportation des anchois de la province en Italie, au grand préjudice des pêcheurs et des fabricants de conserves, les délégués ont décide de demander au Gouvernement d'entamer des négociations en 1vue d'ouvrir cux anchois espagnols les marchés de l'Europe Centrale et de l'Egypte, que l'Italie fournissait. Le meurtre de Salon-de-Provence sont sous les verrous

NICE, 31 janvier. M^Curty, chef de la Sûreté, et sa brigade, ont arrêté hier, minuit dans un établissement de la vieille ville, Joseph Keyser. sujet yougoslave assassin des tenanciers du bar « A la Gerbe-d'Or », à Salon (Bouchesdu-Rhône).

On sait que son complice Hyra Guteta avait été arrêté le matin nar la i police de Menton,

EN MARGE DE L'AFFAIRE DE LA BELLE-ÉPINE

MARIE LIEVY,

MÈRE DU PETIT SERGE, EN PRISON POUR VOL BotTRCES, 31 janvier. En procédant à l'identification d'une tribu de nomades stationnant à Orval, près de Saint-Amand-Mont-Rond, les gendarmes de cette ville ont découvert dans la roulotte de la famille Coussantlen, Marie Liévy, 31 ans, condamnée à trois mois de prison pour vol par le tribunal de Fontenay-le-Comte( Vendée). Elle a été conduite à la maison d'arrêt de Bourges pour y purger sa peine. Marie Liévy est la mère du petit Serge. disparu dans les circonstances non encore établies, et dont on avait cru econnaître le cadavre dans celui trouvé au carrefour de la iBelle-Epine, près de Choisy-le-Roi.

Nouvelle piste ?

A propos de cette affaire, on signale une nouvelle piste à la suite d'une information que le Parquet de Toulon vient d'ouvrir sur un témoignage émanant d'un fermier de la banlieue de cette ville. Ce témoin avait, l'année passée, recueilli par charité, pendant six mois, l'enfant d'un couple de no- mades dont la misère était extrême. Le père, en reprenant l'enfant, avait eu un geste de désespoir et il avait murmuré cette réponse effrayante < On s'en débarrassera n'importe comment. Au besoin. on le tuera. » LE PROBLÈME DU TOURISME AU PALAIS-BOURBON

PARIS, 31 janvier. Réuni ce matin au Palais-Bourbon, le Comité parlementaire français du Commerce a commencé l'étude de la question du tourisme à laquelle il consacrera plusieurs séances M. Gaston Gourdeau. député, ancien sous-secrétaire d'Etat aux Travaux Publics et au Tourisme, a fait ressortir l'importance exceptionnelle du tourisme considéré comme une branche de l'activité nationale. Il a défini le triple objet auquel doivent s'appliquer les efforts des pouvoirs publics et les initiatives privées attirer, transporter. recevoir.

Ensuite. M Roland Marcel, hautcommissaire du tourisme au ministère des Travaux Publics a exposé les principes qui Inspirent la nouvelle administration dont il est le chef, et les bases de la collaboration de ses services avec le centre national d'expansion. M. Labbé. commissaire général de l'Exposition de 1937. a enfin indiqué de quelle manière les organisateurs de cette grande manifestation se préoccupent dé favoriser le mouvement des étrangers, non seulement à Paris, mais aussi dans les département6.

Le ravitarelui ne sous-marins Jutew Verne, veuaw ue rori-it.eune. est ¿nive a J-hti.u .c au ./du.ier.

La cieuAiei.it i.oaiUe de torpilleur» venant ne casajianca est arrivée à Arosa le 30 Janvier

La 4' escadrille de sous-marins t tjuitiè Pori-fct!enne le 30 lanvier a destination de Dakar

La deuxième escadrilie de soue-ma*rins est arrivée a Arcsa le 30 Janvier. Le croiseur-école Jeamie-dArc a quitté le Cap lu 30 janvier a destination de Durban.

Le croiseur Duguav-Troum est arrivé t Bre-st te 30 Janvier

Les contre-torpilîeurs Léopard et Citacal venant de Dunkerque sont arrivé» à Brest le 30 janvier.

Le sous-marin Surcoût iL quitté Fort"de-France le 30 Janvier à destination de la Grande Canarie.

Le pétrolier ELorn a quitte Bizert» le 30 janvier a destination de Batoum. Le transport Golo venant d'Indret est arrivé à Lorient le 30 Janvier.

La itoëlette Zélée a quitté Papeete le 28, à destination des Iles-Sous-Le-Vent- Dakar, le 31 janvier. Poursuivant ea croisière une escadrille de sous-marins français venant de Port-Etlenn», est arrivée ce matin à Dakar.

Lorient. le 31 Janvier. Le contre torpilleur Le Terrtble Quittera Lorient demain samedi, t 11 heures, pour Casablanca

Le contre-torpilleur Le Fantasque qui. en raison du mauvais temps, avait dd remettre son épreuve de bon fonctionnement, appareillera mardi.

ToTjrLo» le 31 Janvier. Du 4 au • février la première escadre effectuer» des exercices d'entraînement au large des !les d'Hyères et du Golfe Juan. Elle appareillera pour effectuer des manœuvres entre les côtes de Provence et de Corse à partir du 20 février et jusqu'au 6 mars

Paquebots et vapeur. longs-courriers

le M;alnM. n cmfhyp mbiïmb mrt ARICA arrivé il. Balboa le 30, d.8 ANGERS parti de Madras, le M. pour Marseille.

AUR1GNY parti de Casablanca 18 31, pour Le Havre.

ANGO parti du Havre le 31. peut l'Indochine.

AGEN arrivé au Havre le 31, de 1* 'BAÔVLt arrivé au Havre le V, BERNÀRDIN-DEST-P1ERRE arrivé à Saïcon le 30. allant à Haiphonjt. CAP-VARELLA parti de Port-Saïd !• 30 CHARLES-L.-D. arrivé à Brisbaa*. COMPIÈGNE parti de Diego-SuaraB, B CtPHÊE parti de Marseille, le 81. CHAMPOLLION attendu à Mar- sei1le, d'Alexandrle.

CANADA arrivé à Marseille, le 81. EXCAMBION attendu à Marseula, de New-York.

FORMOSE arrivé il. Santos, le 30. de Buenos-Alres.

FLOR1DA parti de Dakar, le 3*. FORT-DE-TROYON arrivé il. BuêBO»Aires. le 30. de Dunkerque.

ILE-DE-FRANCE parti de New-York, le 30. pour Le Havre.

LORIENT arrivé il. Dakar le 2fi de Dunkerque.

LECONTE-DE-LISLE arrivé il. la Réunion, le 30. allant à Maurice.

MART1NIÈRE arrivé à Anvers, le 30. PORTHOS parti de Diéuo-Suarez, le 30. pour Marseille.

SAN-MATEO arrivé à Dieppe, le 31. des Canaries.

SAN-JOSè attendu il. Dieppe, da» Canaries.

SAN-MATEO arrivé à La Havane. STRATHNOVER arrivé à Marséllla, le 31. de Londres.

STRATHAIRD arrivé à Marseille. la 31. de Brisbane.

SAN-DIEGO arrivé au Havre, le 31. de Vancouver.

VILLE-D'AMIENS arrivé Allier, la 29. allant à Nouméa.

Marché de Paris

PARIS. 31 Janvier (de notre correspondant spécial), Ce marché a présenté une bonne animation. On a pu, malgre une offre abondante, améliorer les prix des barbues, maquereaux, merlans, mulets, soles et turbots; mais les congre», harengs et langoustes ont fléchi. MARÉE CRUSTACSS

On cote au ktlo ¡cours extrêmes) ? Barbues, 7-13; bars. 10-30; carrelet». 2.60-5,50- chiens de mer décapités, 1,503. colins décapités. 8-13; colins entiers, 8-11; congres, 3-5 30; crevettes grises. 520: crevettes rouges grosses, 20-30; crevettes rouges petites. 12-15; hareng* français. 0.40-2.50: homards vivant. la24 homards morts. 12-16: langouste vivantes, 20-26; langoustines, 3-10; limandes, 3,50-7; limandes-soles. 6-9; maquereaux français gros. 5-6; maquereaux français petits. lottes, 6-9; merlans brillants. 3-5; merlans ordinaires 1.753.25- mulets 5-14; morues salées, 1.753.50: raies entières, 2.50-4.50: rougetsbarbets, 1,50-10; rougets-grondins. 2-5; soles françaises «rosses, 13-18; soles françaises petites. 8-11; turbots, 8-13. On cote au eent Sardines salées pe- Cites. 10-20: sardines fraîches. 15-35. MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos Moules M»gny-Honfieur 60-80; moules diverses. 80 à 120.

On cote au cent Palourdes, 4.50-5: coquilles Saint-Jacques. 30-60: huître» de Marennes. 45-145; huîtres d'Arcachon 35-60; huitres portugaises. 18-30; huttres de Claires. 18-38: oursins. 15-30. On cote au kilo Coques ou némoa, 0.25-0.60.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes. 2-3.50; anguilles vivantes. 8-12; anguilles mortel. 5-7; brèmes. 2-4; brochets morts. 6-11 carpes vivantes. 3 SO-4.25: carpes mortes, 1.50-3.50; eperlans. 5-7; goujons. 8» 12; saumon français. 22-24; saumon frigorifié 5-14; tanches vivantes. 6-6.90; truites de pisciculture. 9-16.

Arrivages Marée. 34* .000: eau douoa» 11.400. coquillages. 35.100.

Déposé au frigorifiQue 52.000.

Resserre de la veille 102.000

Quantités mises en vente 493.000., Quantités saisies le 30 janvier 70 kilos.

Arrivages par carés Gare du Nord, 204.400: Vaustirard. 94.800; 1– "mm 41.100; Orléans, 12.300.

LE DIMANCHE QUI VIENT

Les huitième.

de la Coupe de France de football Paris le 31 janvier. De notre correspondaat sportif partsien). Le :limanche qui vtent se résume presque dan* les huitièmes de finale de la Coupe de Francf, dont voici le programme 1- A Tours A.S. Brest contre Racing de Roubaix.

2' A Montpellier Charleville contre Cannes.

S' A Rouen Caen contre RaetngClub.

4' A Nancy Saint-Etienne contre Fives.

5» A Reims Sochaux contre Valenctennes

6° A Fives Red Star contre Amtens. 7» A Paris Stade Rennais contre Excelsior.

8° A Lvon O. Lillois contre Ol. de Marseille

Analysons chacun de ces matches en prenant les résultats des 24 novembre. 15 decembre et 5 ianvier.

1» A.S. Brest-R.C Roubaix. Brest a battu ies Girondins 4 d 1; le F.C. Bordeaux. 3 à 1. et le C.AJ". 4 a 0 Dans un match mémorable. Roubaix a été victorieux de Colmar 5 1: de Ltet:tn 3 à 2. et d'Ails. 2 à 0. La performance de Bregt est meilleure que celle et'! Roubaix. mais notons que les Roubaisiens. quand il le faut, s'appliquent au travail Rouen en sait quelques chose Il, est certain que les Brestois feront un beau match, mats il est douteux qu'iL.. parvienneni à gagner sur les élèves de Verriest.

2' Charlevilie contre Cannes. Au score de Charleville, Colmar 5 à 1: Bully. 3 à 1. et Lens. 4 à 2. A celui de Can- nes exempte Le 24 novembre. Saint- Etienne S.C., 5 à 1. et Strasboura 3 a 1 Le résultat du dernter match peu donner confiance à Cannes. cependant que Charlevilie est très gonflé en ce moment et veut disputer sa chance. Mais Cannes en Coupe, est terriblement dangereux, et les jeunes Carolopolitains devront s'incliner.

3° Caen contre Racing-Club. Les trou victoires de Caen ont été remportées sur Saint-Germain, 8 à 1; Bruay 3 ci 0. et le Stade Français, 4 à 2. Les deux du Racina, exempt le 24 novembre, l'ont été sur le F.C. Lorientais. 5 à 1 et sur Viileurbann.es, 3 à 0. Caen prendra presque fatalement une lencon sur le terrain de Rouen.

4» Saint-Etienne contre Fives. Chambéry sil: Valentigney 5 à 2. et Bou- logne 3 ci ont été battus par Saint- Etienne Landis que Fines, exempt te 24 novembre, a die rejouer après 0 à 0 avec Caudry battu par 6 à 0. et a éliminé, ensuite' Roueft, 4 ci 1. C'est tour lui un titre de gloire et qui peut Le plus, peut le moins dans ce match qui se passe a Nancy.

5» Sochaux contre Valeneiennes. So- chaux exempt le 24 novembre, n'a eu a battre que Nancy, 3 à 0 et Billancourt, 9 à 2. Mais il y a quinze jours il écrasa Valenciennes par 5 à 0 chez lui. Les victoires de valenciennes. exempt lui aussi le 24 novembre, se rapportent à Quévilly 6 à 1 et d Montpellier. 3 d 2. Quoiqu'il en soit. Sochaux doit renouveler, à moins d'un miracle, le pain du match car Valenciennes est destiné à être mangé par les Sochaliens. Et puis, il n'y a jamais deux sans ttois.

6· Red Star contre Amiens. Le Red Star, exempt Le 24 novembre, a écrase Bergerac. 10 à 1 et battu Mulhouse, 4 à 1. Amiens a été successivement vicèt^ Meta. 2 A 1. Les victoires d'Amiens sont plus plaisantes que ceües du Red Star. Aussi bien faut-il penser qu'Amiens prendra le meilleur sur le Red Star. Mais on peut aussi bien penser qus le Red Star battra Amiens.

T Stade Rennais contre Excelsior. Victoires de Rennes exempt le 24 novembre. Quimper, 4 d 2: Antibes. 2 à 0. Victoires d'Excelsior exempt le 24 novembre. Sélestat. 9 à 0; Troves. 4 à 1. Ces chances précédentes équilibrent. Toutefois la catastrophe de dimanche dernier. Cannes battant les Rennais par 6 à 0. donne d penser que la machine du Stade grince un peu et qu'elle a besoin de pas mal d'huile pour se remettre en marche. Est-il possible qu'en huit jours 1'équipe ait pu opérer un redressement qui lui permettre de

triompher C'est possible, mais ce n'est pas certain et logiquement on doit accorder la victoire aux Roubatsiens plus réguliers que les Rennais. 8* Ol. Lillois contre Ol. de Marseille. Lille a battu saint-Quentin, 8 a 1 l'A. S. Amicale, 5 à 0. et Calais, 3 d 0. L'Ol. Marseille, exempt le 24 novembre, s'est amusé avec les Alp ns de Scionzier, 8 à 1 et s'est moins diverti avec Séte. finalement battu par 1 à 0 après un match nul, 1 à 1 et après unt bataille de procédure qui dure encore. A ce sujet il est remarquable. merveilleux, inouï, stupéfiant. que la 3 F. A. ae soit rendue responsable de la licence française de Curcuru et qu'elle ait reconnu implicitement que si faute il y a eu, elle ne peut provenir que d'elle-même ou de son délégué la Ligue du sudEst. C'est bien la première fois qu'elle ne se lave pas les mains devant pareil lait et Qu'elle reconnait être responsable des licences qu'elle délivra. En renvoyant l'étude de la licence la Commission elle ouvre en quelque sorte une enquête afin de se rendre compte comment Curcuru Franca;s en Tunisie et étranger en France ait pu obtenir une licence de Français pour le compte de l'Olympique de Marsetlle De sorte qu'en fin de compte. Bayrou n'a pas a s'en prendre à l'Olympique de Marseille qui a obtenu une licence 1 Français mai.! bien d ceux du Sud-Est qui ont accordé cette licence. Et. il n'était nul besoin de donner sa démission du bureau, ce qui représente un coup d'épée dans l'eau. A moins que Bayrou en ait assez de jouer au comitard et qu'il ait trouvé dans cet incident une Drande porte de sortie.

Revenons au match Lille-Marseille, le match vedette de la journée. Si les Marseillais jouent comme üs ont joué deux fots contre Sète ils sont royalement battus, cela ne souffre pas diseus8ion. Si VOL Lillois joue comme il a joué dimanche dernier contre le Racing, il est fatalement vainqueur, à condition qu'il ait affaire à un arbitre énergique qui réprime route faute marseillaise. Mais il faut supposer que La forme de l'O. M. se sera améliorée et que celle de l'O. L. n<" pourra pas être brillante deux fois de suite. Bruhin battra-t-il Volante comme il a battu Hillier Et de plus Bruhin tiendra-il mieux Bigo que Jordan ne t'a fait dimanche dernier Tout le poids de la partie repose en effet sur Les deux demi-centre et sur -l'avant-centre lillois dont le démarrage et le shoot sont parfois foudropants et qui ne craint pas la ba0arre.

D'autre part Bipo battra-t-il Di Lorto et Kohut pourra-t-il tromper Desfossés ? N'oublions pas que Di Lorto a fait une partie remarquable contre Sète et que Desfosséi a.permis à VO. L. de battre le Racing dimanche dernier et de gagner deus bons points au championnat. On voit que la victoire de l'une ou de l'autre équipe tient à peu de chose toutefois en raison des matches brillants des Lillois ces temps derniers, on peut croire en eux.

Rappelons les résultats des deux équipes loués depuis le 1- janvier.

Ol. Marseille bat Fives, 2 à 1. '1- Janvier nul avec Sète. 1 à 1. le 5 janvier (Coupe de France), nul avec Excelsior, 1 à 1 le 12 janvier, bat Sète, 1 d 0, en Coupe de France, le 16 janvier, bat VaLenciennes 1 à 0. le 26 janvier.

01. Lillois bat Calais, 3 à 0. 5 janvier, Coupe de France bat Strasbourg, 4 d 0. le 19 janvier, bat Racing. 3 à 2, le 26 janvier.

Evidemment les résuttats se valent, mais répétons encore que Lille a été plus brillant que Marseille.

Le championnat de rugby

Le championnat s'achemine tout doucement vers les six matches à jouer dans chaque poule de sept. Nantes joue à Châlon et n'est guère favorisé à ce point de vuf Autre match dans La poule A Lézignan contre Montferrand. En poule B L. O. U. contre TouIouse. En poule C.: lc grand match Pau-Narbonne. En poule D.: Pezenas qui reçoit le Stade Bordelais. En poule E. iBanonne contre Brives, vainqueur virtuel du tournoi du Sud-Est. Enfin, en poule F. Toulon contre Libourne et Béziers contre Grenoble.

VOICI L'I;OUIPE DE L'OUEST QUI RENCONTRERA CELLE DU SUD-OUEST A BORDEAUX LE FÉVRIER

Voici la composition de J'équipe représentative de la L. O. F. A., présentée par la commission régionale de sélection et homologuée par le conseil, oui rencontrera la sélection de la Ligue du SudOuest le 9 février, à Bordeaux Baimbridge

(S.R.U.C.)

Eo6e Pleyer

fS.R.U.C.i (S.R.U.C.1

Pronost Braun Laurent

(A-S.B.) (S.R.U.C.) (S^.tT.C.)

Hémon Wolweiller Chauvel

(St.Quimp.) (S-K.U.C.) (BJl.U.C.) Kértven) (Nicolas (A.6.B.I (Lorient-Sp.) Remplaçant» Martlueau (S. C. de l'Ouest). Fitoussl fStade Rennais). Augras (Lortent-Sports).

Cette équipe est. aans contredit. la plus forte formation que l'Ouest puisse mettre sur pied. Comme on peut s'en rendre compte, cette sélection comporte sept joueurs professionnels encadrant des Joueurs amateurs des meilleures

équipes de l'Ouest Pronost, de lA. S. Brestoise; Kériven du même club., l'un des meilleurs ailiers de l'Ouest, qui fut récemment pressenti pour faire partie de l'équipe de France amateurs; Hémon, le brillant inter du Stade Quimpérols; et Nicolas, du Lorient-Sports. qui fut lui aussi sur les renés des sélectionnables pour l'équipe de France amateurs. Sans doute peut-on s'étonner que l'Ouest' aligne, face à l'équipe des amateurs du Sud-Ouest. une sélection renforcée de joueurs professionnels. n y a lieu de noter Que c'est à la demande expresse des dirigeants du Sud-Ouest, qui désirent ménager aux spectateurs bordelais une belle production, que la Ligue de l'Ouest a incorporé des éléments professionnels dans sa formation. de manière à constituer sa plus forte équipe.

M. Levacher, président de la Ligue de l'Ouest, MM. Mahé et Bonsergent. membres du conseil, et M. Marchand, secrétaire administratif. accompagneront l'équipe de l'Ouest à Bordeaux. 4-5-6-7-8-9

Championnat de la L.O.F.A. L'ANNUAIRE DE LA LIGUE

DE L'OUEST EST EN VENTE Cet important document est indispensable & tous les sportifs. Il y figure notamment une carte du territoire de la L. O. F. A divisée par districts. avec indication de toutes les villes et localités où se trouvent des clubs affiliés

De plus, Il contient tous les reglements de la L. O. F. A. [statuts, règlements généraux, intérieur, règlements de tous les championnats). les règles officielles du jeu du football à Jour pour la saison t5-36. plan d'un terrain de football, composition du Conseil et des différentes commissions de la Ligue, liste des arbitres, palmarès, liste :ea sociétés avec renseignements, etc.. Le secrétariat de :a L. 0 F A. tient cet annuaire a la disposition des dlrlgeanu de la Ligue, arbitres. dirigeant* de üubs. Joueurs et toutes peraonnes

En faire la demande au secrétariat de la L. O. F A.. 4. rue du Pré-Botté. Rennes: joindre mandat de 9 francs pour envoi franco.

On peut également se procurer au secrétariat de la L. O F. A. les brochures suivantes Statuts et Réglements de la F. F. F. A.. 2.50 (franco Règles officielles du Jeu de football de l'I. B.. 1 frs 25 (franco Code de l'arbitre (règle? du jeu avec commentaires). 3 frs (franco), et enfin le numéro spécial de Ouest-Football W 77). contenant tous les ca endriers officiels d. la Ligue de l'Ouest et du championnat, prix 0 fr 75.

Adresser les commande.» directement a M. Marchand, secrétaire de la L. O. F. A.. 4. rue du Pré-Botté. Rennes, en y joignant leur montant en un mandat-poste aucun envol n'étant fait contre remboursement. 4-5-6-7-8-9 Kfc.VSfclUNfcMfc.Ni-S JUKIDigUKtt Coiueuueux. Drive» udairee iiugmusea, uui..oyer» «ucccssions. impôt» etc._ Kuroi de» renseignement* couire man«•«• *J*d* vout*t-tciav.

DIVISION D'HONNEUR LES MATCHES DE DEMAIN ET LEURS ARBITRES

Stade Briochin contre F. C. Lorientais. Arbitre M. Jeudy.

U. S. Douarnenlste contre S. C. de l'Ouest Arbitre M. Lossouarn. Stade Morlaisien contre Stade Qulmpérois. Arbitre M. Clément.

Lorient- Sports contre Stade Lavallois. Arbitre M. Schott. 456789 DIVISION DE PROMOTION LES MATCHES DE DEMAIN

ET LEURS ARBITRES

EQUIPES PREMIÈRES

Stade Lesnevien contre Armoricaine. Arbitre M. Gallet.

E. S. du Kreisicer contre U. S. O. Brestoise et Releeqtioise. Arbltre M. Le Gall. Stade Léonard contre U. S. Guilviniste. Arbitre M. R. Simon.

U. S. Concarnoise contre U. S. Quimperlolse. Arbitre M. Szabo.

J. A. Saint-£ervan contre Stade Dlnan- nais. Arbitre M. Chauvin.

La Beaumenoir contre Etoile Dinardalse. Arbitre M. Polisset.

En Avant de Guingamp contre Stade Pontlvyen. Arbitre M. Galomoux. C. S Jean-Bouin contre U. S. Servan- naise. Arbitre M. Velllard.

U. S. Beauregard contre A. S. Cheminots Rennais. Arbitre M. Delalande. Francs-Archers contre Tour-d'Auvergne. Arbitre M. Royer.

Drapeau de Fougères contre U. S. du Mans. Arbitre M. Grégoire.

C. U Angevin contre La Mellinet. ArArbitre M. Briand.

R. C. Ancenien contre S. C. Na7alrien. bitre': M. Leveau.

Véloce Vannetais contre l'Alréenne. Arbitre M. A. Le Bars.

U. S. Basse-Indre contre C. 0. Oholetais. Arbitre M. Monnerie.

EQUIPES RESERVES

Armoricaine contre Stade Lesnevien. U S. O. Brestoise et Relecquoise contre E. S. Krelsker. Arbitre M. Porzier. U S. Quimperloise contre U. S. Con- carnoise. Arbitre M. Cotten.

Stade Pontivyen contre En Avant de Guingamp. Arbitre M. Régnier. Stade Dinannais contre J. A. de SaintServan Arbitre M. Delamarre. Etoile Dinardaise contre La Beaumanoir. Arbitre M. Cardin.

Véloce Vannetais contre Alréenne. Arbitre M. Ruscio.

C. O. Choletais contre U. S. BasseIndre. Arbitre M Boucheron.

EQUIPES TROISIÈMES

Stade Lesnevien contre Armoricaine. Arbitre M. Salaün. Examinateur M. Gallet

E. S. Kreisker contre U. S. O. Brestoise et Relecquoise. Arbitre M. Maffard. Examinateur M. Cloarec.

CHALLENGE BASSE-BRETAGNE Stade Quimpérois contre Stade Morlaisien. Arbitre M. Le Men. 4-5-6-7-8-9 Demain à Dinan

ETOILE DINARDAISE (1)

contre BEAUMANOIR (1)

Les deux clubs étant à égalité mettront tout en œuvre pour s'assurer le gain de ce match.

La partie n'est pas jouée d'avance et les Dinardais qui se montrent très dangereux viennent de battre. dimanche dernier. En Avant de Guingamp et de faire match nul avec le Stade Dinannais le dimanche précédent. Les locaux devront s'en méfier et s'ils veulent rééditer leur exploit du match aller, ils devront jouer avec cœur pendant les 90 minutes de jeu.

Coup d'envoi à 14 heures. 89 Demain à Saint-Servan

STADE DINANNAIS

eentre J.-A. DE SAINT-SERVAN Le Stade Dinannais. désireux de confirmer sa victoire du match aller (4 à 13, se déplacera au grand complet, c'est-àdire comme suit

Forestier: Thiberge et Meurou; Prigent, Plusquellec et Guelfaud; Passemard. Bodin. Aurégan, Busnel et Autret. Pour lui donner la réplique, la J. A. elle aussi se présentera au complet Launay; Hamon et Régent: Roussel, Schneider et Hervy; Beziei. Brugaro, Trémaudan, PersebaYe et Jules. C'est la même équipe, à un Joueur près, que celle qui a disposé dimanche dernier de l'Etoile Saint-Brieuc. Elle doit bien ae comporter en face du Stade Dinannais et peut espérer remporter une victoire devant son public: mais pour cela il faudra qu'elle s'emploie du commencement à la fin de la partie. En lever de rideau, les minimes de la J. A. recevront ceux du Stade Collégien Malouin. 9 Demain à Fougères:

UNION SPORTIVE DU MANS (1) contre DRAPEAU DE FOUGÈRES (1) STADE LAVALLOIS (minimes) contre DRAPEAU (minimes)

En lever de rideau, les minimes du Drapeau qui n'ont pas encore connu la défaite depuis le début de saison, rencontreront les jeunes du Stade Lavallois. et ce match ne manquera pas d'attraits. Les Fougerais adopteront la formation suivante Sagorin Gratien et Doré Gervais, Danveau et Dauphin Huet, Jonard, Provost Beaucé. et Bouquerel. Coup d'envol à 13 heures. Arbitre, M. R. Loiseau.

A la suite de'ce match aura lieu l'importante rencontre entre l'U.S. du Mans! et le Drapeau. Nous avons dit hier que les Pougerais entendaient bien se classer dans le groupe de tête. Il en est encore temps, mais il est nécessaire que le Drapeau gagne tous ses matches à Fougères

Au moment où nous écrivons ce communiqué, nous apprenons la formation de l'équipe locale

Brétéché Casset et Lavrilloux Vallée. Alliaume, et Douard Sourdin, Chemin. Faudet, Samoel et Rueneuve. Remplaçant J. Gaumerais.

Entrée au terrain tribune, 5 fr.; pourtour 3 fr.- demi-tarif pour les scolaires en groupe. 9 DISTRICT HAUTE-BRETAGNE Dans le District Haute-Bretagne LE COIN DES ESPOIRS

CHEZ LES JUNIORS

GROUPE A

Le match Cadets de Bretagne-Stade Rennais qui n'avait pu être joué le 5 Janvier et qui avait été remis au 26 janvier a été reporté à nouveau et voici qu'à la veille des intergroupes les Srucistes. champions certains. ont deux matches de retard.

Dans ce groupe. les Cheminots Rennais. vainqueurs i, l'aller de La Tour d'Auvergne. ont succombé dimanche dernier par 6 buts 4 et cela va placer lu i locot J au dernier rang.

Les Srucistes rennais ont fait preuve d'une grosse supériorité sur tous leurs adversaires, à l'exception de La Tour d'Auvergne, si bien que le classement actuel que nous publions ci-dessous cor, reapond bien & la valeur des équipes. J. G. N. P. Pu

1. Stade Rennais 4 0 0 12 2. Tour d'Auvergne 5 2 0 3 9 3. Cadets de Bretagne. 4 2 0 2 8 4. Cheminots Rennais .51047 7 GROUPE B

Là le championnat est terminé, mais la lutte n'a pas été sévère, le Stade Collégien Malouin n'ayant eu comme adversaire que le C. A. du Travail de Saint-Malo qui fut un peu dangereux concurrent. Regrettons en passant le forfait général de l'U. S. Servannalse qui n'a pas à opposer la question budget puisque les matches du groupe devaient tous se Jouer à Saint-Malo ou à Saint-Servan.

Le classement s'établit comme suit J. G. N. P.P"

1. St. Collégien Malouin 4 4 0 0 12 2. C. A. T. St-Malo 4 2 0 2 8 3. U. S. Servannaise forfait général 0 GROUPE C

Les juniors du Stade Lavallois sont champions par suite du forfait de l'U.S. du Mans qui ne se présenta pas sur le terrain à l'aller et qui déclara forfait pour le retour.

GROUPE D

Le Drapeau de Fougères, seul engagé, ronge son frein en attendant de rencontrer le Stade Collégien Malouin. Le vainqueur de ce match sera appel* à jouer en finale du district contre le vainqueur du match Stade RennaisStade Lavallols.

MINIMES

GROUPE A

Notons Ici la victoire du Stade Collégien Malouin sur l'U. S. S. S.' (3 à 0) et celle des Corsaires Malouins sur la J. C. de Paramé (5 à 1). Le Stade Collégien Malouin fait figure de champion probable, mais la J. C. de Paramé et les Corsaires Malouins sont des outsiders dangereux ainsi qu'il ressort du classement ci-dessous

J. G. N. P.P»

1. Corsaires Malouins. 5 4 0 1 13 2. St. Collégien Malouin 4 4 0 0 12 3. J. C. de Paramé. 4 3 0 1 10 4. U. 5. Servannaise 5 1 0 4 7 5. J. A. St-Servan 6 0 6 4 GROUPE B

Le Stade Dinannais et l'Etoile Dinardaise. seuls Inscrits dans ce grouper ont dû vider la question de suprématie dimanche dernier, mais à l'heure où nous écrivons ces lignes nous ne connaissons pas le résultat du match.

GROUPE C

Les minimes du Stade Rennais se sont fait tenir en échec par ceux de La Tour d'Auvergne qui avaient été écrasés par 6 à 0 à l'aller et ce résultat est assez surprenant.

Le classement est devenu le' suivant

J. G. N. P. P»

1. Stade Rennais 5 4 0 14 2. Tour d'Auvergne 4 1 2 1 8 3. Cadets de Bretagne..31116 4. Cheminots Rennais 4 0 0 4 4 5. Cercle d'Action L. forfait général 0 GROUPE D

Le Drapeau de Fougères invaincu à ce jour doit enlever assez facilement la décision devant le Stade Lavallois et l'A. S. Vitréenne. 4 B La journée de demain

dans le District Haute-Bretagne 1" DIVISION

GROUPE A

A Vitré: A. S. Vltréenne contre Cadets de Bretagne.

A Rertnrs AS.P.T.T. Rennals contre U. S. Liffréenne.

A Rennes Stade Rennais contre Cercle Paul-Bert.

L'A. S. Vitréenne battue fols de suite, va-t-elle se venger sur les Cadets de Bretagne ? La chose est probable, mats son mérite ne sera pas grand. L'U. S. Liffréenne vient accomplir une formalité à Rennes devant les braves e facteurs s et pourtant nous croyons que ceux-ci nul n'ont rien à perdre dans cette rencontre, sont fort capables d'obliger leurs hôtes à sortir le grand Jeu. Le Stade Rennais joue maintenant sur le velours, mais il aura néanmoins à cœur de remporter une nouvelle victoire et il est probable que les amicallstes qui encaissèrent 11 buts dimanche à Llffré, auront les filets bien garnis en quittant la route de Lorient.

GROUPE B

A Mayenne C. A. Mayennals contre F, C. Ambrières.

A Fougères Espérance de Fougères contre Liberté du Mans.

A Servon C. A. Evronnais contre Avant-Garde Laïque de Fougères. Les Mayennais invaincus dans le championnat du groupe, doivent le rester dimanche prochain., car le FootballClub d'Ambrières ne semble pas tenir la grande' forme et devra se contenter d'un résultat honorable.

La Liberté du Mans fera le lointain mais peu périlleux déplacement de Fougères où l'Espérance n'offrira qu'une insuffisante résistance aux candidats champions qui de leur côté mettront tout en œuvre pour éviter une surprise.

Le C. A. Evronnais battu à l'aller (5 a Il peut-Il malgré son redressement, espérer faire mieux devant l'Avant-Garde de Fougères. Nous ne le pensons pes, à moins que les Fougerais qui n'ont plus d'espoir pour la première place, ne prennent pas le match au sérieux, ce dont nous doutons.

2- DIVISION

En finale, 1TJ. S. O. de Louvlgné va recevoir l'U. S. de Sillé qui s'est inclinée chez elle dimanche dernier d'une façon très nette, oui lui enlèvetout espoir de prendre une revanche.

3' DIVISION

INTERGROUPES

Le C. A. du Travail de Saint-Malo, vainqueur dimanche dernier par 4 à 0 de l'Espérance de Chàteaugiron, va effectuer ce déplacement sans trop d'appréhension.

JUNIORS

A Rennes Cheminots Rennals contre Stade Rennais.

A Rennes Tour d'Auvergne contre Cadets de Bretagne.

MINIMES

A Saint-Malo U.S. Servannaise contre Stade Collégien btalouin.

A aramé Jacques-Cartier de Paramé contre Corsaires Dfalouins.

A Rennes Tour d'Auvergne contre Cadets de Bretagne.

A Fougères Drapeau de Fougères contre Stade Lavallois.

Nos favoris sont indiqués en Italique. La publicité de vOuest-Betatr «ut la nota» on*r«p»rc«au0i*pUi>nro<iucun

Coupe Folliard

2' GROUPE

A Satnt-Servan Amicale Servanna4te (1) contre Tour d'Auvergne i2).

3' GROUPE

A Rennes Tour d'Auvergne (3) contre Jacques-Cartier de Paramé (1).

4' GROUPE

A Romillé Romillé A. C. (1) contre C S. Hédè il).

A Bécherel U. S. Bécherel (1) contre A. S. Montalbanatse 111.

Pour cette première journée de la Coupe Folliard, beaucoup de points de comparaison nous manouant. noat. nous contenterons d'indiquer nos favoris en italique. laissant aux autres le soin de nous faire mentir. 49 LES MATCHES DE DEMAIN

ET LEURS ARBITRES

PREMIERE DIVISION

EQUIPES PREMIERES

C. A. Mayennais contre F. C. Ambrières. Arbitre M. Bédier.

Liberté du Mans contre Espérance Fougères. Arbitre M. Romagné. C. A. Evronnais contre Avant-Garde Laïque. Arbitïe M. David.

A. S. Vitreenne contre Cadets Bretagne. Arbitre M. Couffrand.

A. S. P. T. T. Rennais contre U. S. Liffréenne; Arbitre M. Lebreton. Stade Rennais contre Cercle Paul Bert. Arbitre M. Loiseau.

EQUIPES RESERVES

Stade Rennais contre Cercle Paul Bert.

Avant-Garde Laïque contre C. A. Evrpnnais. Arbitre M. Loiseau. DEUXIEME DIVISION

U. S. 0 Louvigné (1) contre U. S. de Sillé (1). Arbitre M. Harel.

TROISIEME DIVISION

IHTER-GROUPES

espérance Chàteaugiron contre 0. A. Travail (1). Arbitre M. Béliard. COUPE E.-J. FOLLIARD

Deuxième proupe Amicale Servannaise contre Tour d'Auvergne. Arbitre M. Reusse.

Troisième proupe Tour d'Auvergne contre Jacques Cartier. Arbitre M. Ribet.

Quatrième groupe Romillé A. C. contre C. S. Hédéen. Arbitre M. Savin. A. S. Montalbanaise contre U. S. de Bécherel. 4-9 CHAMPIONNAT DES JUNIORS

A. S. cheminots Rennais contre Stade Rennais. Arbitre M. Primault. Tour d'Auvergne contre Cadets de Bretagne.

CHAMPIONNAT DES MINIMES

J. A. de St-Servan contre S. Collège Malouin. Arbitre M. Aubry.

Jacques Cartier contre Corsaires Malouins. Arbitre M. Chauchix.

Cadets de Bretagne contre Tour d'Auvergne. Arbitre M. Bosohet.

Drapeau de Fougères contre Stade Lavahois. Arbitre M. Loireau R. 4-9 Demain, à Vitré, an stade municipal: CADETS DE BRETAGNE (1)

contre A. S. VITREENNE (1)

Vainqueurs à l'aller par 6 buts à 1, les locaux devraient renouveler leur succès, mais les Cadets possèdent une équipe jeune, jouant vite et elle se présentera au complet sur le terrain avec l'intention de faire une belle exhibition et aussi de faire tout son possible pour prendre sa revanche.

Il s'agit là de la dernière rencontre de championnat pour la présente saison les locaux mettront tout en œuvre pour gagner et ainsi s'attribuer les trois points qui leur permettraient peut-être de se hisser à la troisième place du classement final. ce qui serait, somme toute, fort honorable.

Cette rencontre promet d'être très Intéressante, aussi nous invitons les sportifs vitréens à venir nombreux y assister Couup d'envoi à 14 heures. 9 Demain, au par cdes sports, à Rennes 13 h., STADE RENNAIS U. C. (am. 2) contre CERCLE PAUL-BERT (2) 14 h. 30. ST. RENNAIS U. C. (amat, 1) contre CERCLE PAUL-BERT (1) Les sportifs que les Jeunes intéressent pourront suivre demain au Parc des Sports, les évolutions d'un certain nombre de joueurs qui affirment déjà une très belle classe.

Dans ce match des équipes secondes des deux clubs rennais, nous verrons très certainement à l'ouvrage les Crozet Nogues, Hémon, Danjou, Perrin, Ghls. Le Bohec, Sylvestre, Coudray, car les seconds du Cercle Paul-Bert sont bien décidés à ne pas se laisser faire. Puis les amateurs premiers du S.R.U. C. et du C.P.B. seront aux prises; les stadistes ont été très brillants dans ce championnat. En effet, sur dix matches joués, ils en ont gagné neuf, et fait seulement un match nul sur le terrain des rudes Liffréens; d'autre part, ieur nombre de buts marqués depuis le début de saison. 81 pour 13 reçus, en dit long sur l'efficacité de leur ligne d'avants.

Pour n'avoir pas été aussi brillants, les Joueurs du Cercle n'en sont pas moins dangereux: d'ailleurs en enampionnat, une formation n'a jamais gagné d'avance.

A la technique, au Jeu bien ordonné, bien lié des Stadistes, les joueurs du ÇJ.B. vont opposer la fougue, le cran et si nous pensons qu'ils devront à un moment céder le pas, ils ne le feront paj sans s'être défendus avec .toute leur énergie.

Ceci nous prédit' donc un match agréable à suivre et nous conseillons fort aux habitués du Parc de se rendre nombreux route de Lorient. ils pourront. tout en assistanat à une agréable partie attendre patiemment le résultat de Saint-Ouen. 9 Chez les Scolaires et Universitaires de l'Académie de Rennes

Les Scolaires rejoueront-ils

leur finale ?

RENNES. 31 Janvier. Au cours de la finale du championnat scolaire de l'Académie de Rennes, jouée a Vannes, le 23 janvier. l'Ecole Normale de Quimper avait battu le Lycée de Rennes par 3 buts à 0. et cette nette victoire devait lui valoir d'emblée le titre de champion. Mais l'homologation du résultat acquis sur le terrain donne lieu à certaines difficultés et il est possible que le match soit à rejouer.

En effet, au cours de la partie l'arbitre ordonna à un joueur quimpérols de quitter le terrain et. cinq minutes plus tard, l'invita à rentrer sur le terrain ce qui est contraire au règlement nul joueur expulsé ne pouvant y reparaltre Or il advint que ce Joueur marqua après sa rentrée sur le terrain deux buta pour son équipe.

La Commission Régionale des Arbitres va examiner ce cas Mals Il est probable que la finale du championnat scolaire de l'Académie de Rennes soit rejouée poux faut4 d'arbitrage. Cette deuxième

finale -en jouee soit a Vannes, soit il Saint-Brieuc

La finale des Universitaires

Le Nantes E. C. étant champion du groupe Nantes-Angers a la suite du forfait de l'UA.I d'Angers pour le tpaten retour de la finale du groupe. e'; les Pharmaciens-Dentistes étant champions du groupe de Rennes à la suite de leur victoire sur les Etudiants en Médecins. le Nantes Etudiants-Club et les Etudiants en Pharmacie de Rennes. Joueront la finale pour l'attribution du titre de champions universitaires de l'Académie de Rennes.

Cette finale se jouera par match unique, à Nantes, le 13 février. 456789 Championnat de I'U.F.O.L.EJ>. DEMAIN..

A DINARD

Au Port-Blanc à 13 heures, Saint' Cast (2) contre Amicale t2).

A 14 h 30 Saint-Cast (11 contra Amicale (1).

Les jeunes de l'Amicale auront lA formation suivante Lesénéchal Petit, Chapron Garadi, Macé aîné, Mac6 Jeune Halna. Payé, Guérard. Le Helloco, Lodin. Glot.

A 14 h 30. la première aura la formation suivante Chatellier Leglembl». BUgent Colltn. Pratt, Evenou, Lebouder Langevin, Houal, Leloup, Ugac. Gulzlen. 9 CHAMPIONNAT DES PATRONAGES RESULTATS DIVERS

A RENNES

Tour d'Auvergne (pupilles), bat O^ dets de Bretagne (pupilles), par 3 bute à zéro.

Sur le terrain de la Tour d'Auvergn», les espoirs de la T.A. ont réussi à battre la bonne équipe des Cadets, non sans une certaine résistance de la part de ces derniers qui étaient menés par 2 buts à 0 à la première mi-temps et se firent finalement battre par 3 buts à 0. score un peu rude pour ces jeunes qui jouèrent avec courage jusqu'à la fin da la partie et qui méritaient de sauver l'honneur. Les meilleurs furent pour les Cadets le goal, les arriéres et les demis à la T.A., toute l'équipe est à féliciter. 9 Demain, à Piré, à 14 h., en finale CHATEAUBRIAND DE COMBOURQ contre E. S. DE PIRE

En vue de la finale du championnat des patronages 3" série. Combourg déplace sa meilleure formation Derouault Pinel et Gallodé • Horvais, Le Prévost et Besnot Buau, X. Racine. Saliot et Belan.

C'est le onze qui a battu la Samsonnaise de Dol par 5 à 4, les Ex-Rennais, 4 à 0; la Scolaire Pontorsonnaise, 7 i 25 fait match nul avec Bécherel. 0 à 0: Vétérans Rennais, 5 à 5.

Face à ces redoutables adversaires. l'E.S. de Pire alignera ses meilleurs éléments Viel I Viel II et X. Montel, Allard et Franger ou Barbot Geffroy, Viel III, Garnier. Boue et Le» guay. Remplaçants Blin et Bréal. Partie acharnée en perspective. ArtM aux amateurs de beau Jeu et d'émotions fortes. Nul doute que nombreux seront les spectateurs qui garniront les touches du terrain de la Beauvais e1l encourageront leurs favoris.

Pour cette importante rencontre, l'arbitrage a été confié au sympartvlqù» et excellent referee, M. Chedmail. 9 Le championnat intercoporatif de Rennes

AU PARC DES SPORTS

Nouvelliste contre Ouest-Journal.

L'équipe Oberthür n'ayant pu trouve! de terrain, le match Oberthur-Arsenal B n'aura pas lieu. 1 MATCHES AMICAUX DEMAIN

A DOL

Ecole de Pilotage de Saint-Servan (11' contre Samsonnaise de Dol (1).

Les Dolois adopteront la formation suivante

Chauvel; Rescamp (cap.). Sabot, Gautier. Lanos, Guesdon; Lehoux. P. Lehé; risse. Marin. Roullin. Jouquan.

Remplaçant Flaux.

D'autre part. pour le match des Minimes de la Samsonnaise et du Stade Rennais, qui suivra immédiatement, les Dolois adopteront la formation ci-après Masson: Lebourec. Lehoux Briand, Champonnois. Lesaint; Allaire, icap.), Lehérissé. Lévitre. Bouvier et Fantou. Remplaçant Lemaltre. 9 A REDON

Etendard de Guémené (1) contre A. O. Redonnais (R.).

Battus lors du match aller par 6 3, les joueurs locaux vont demain, au Paro des Sports de Beaumont, s'efforcer da. prendre leur revanche.

Mais Guémené qui tout récemment prenait le meilleur sur une excellente formation des Voltigeurs Castelbrtantats. entend bien confirme sa victoire QUI match aller.

Coup d'envoi à 14 heures. fl

Championnat de Bretagne] DIVISION D'HONNEUR

Demain, à Saint-Brieae*

les demi-finales

A 10 heures

E. E. Kerbonnaise

contre Avenir Saint-Etienne. A 11 heures

A. S. des Cheminots Rennais contre A. S. Brestoise

Demain, sur le terrain de l'Etolle Sportive Saint-Brieuc. rue Abbé-Joaselin. se dérouleront les demi-finales du championnat de Bretagne Les Bnochlns peuvent se réjouir de cette tubaine, car les deux rencontres seront de première importance et mettront aux prises les quatre meilleure» équipât de division d'honneur.

A 10 heures. les Kerbonnals qui convoitent le titre depuis le début de ;i AI8On. essayeront de se qualifier en battant .es Rennais de Saint-Etienne. La partie sera disputée avec acnaraement, et nous donnons une légère pre•f férence aux Brestois. Maie ce ne sera pas sa ru mal, et les Mallloux, Roqu¡̃* narch. Plchard feront bien de se méfier.

"• A Il heures, ce sera au tour de l'A. Bresto.se de sortir son grand )eu. Les bleu Ce France •. seconds du groupe ̃•• A viendront a Saint-Brieuc avec l'intention bien arrêtée de détrôner les Cheminots Rennais qui, depuis plusieurs années, sont les champions indéracinables du basket breton.

Les Cheminots aligneront leur ffrande équlf"? avec les Joubln. Berthou Louis, etc.. Ce sera donc une superbe démonstration de basket-ball. et nous demandons à tous les Briochins de venir. soit en cuneux. soit en connaiseeurs. admirer et applaudir les efforts desdemi-ftnalistes du championnat de division d honneur. Entrée 2 francs MATCHES AMICAUX Demain, à partir de 9 heures 30, sur le terrain du Cercle Paul-Bert, à Rennes

IL 30, STADE RENNAIS U. C. (1) contre CERCLE PAUL-BERT (1)

A 10 h. 30. en demi-finale du championnat de Bretagne

ETOILE SPORT. KERBOXNAISE (2) contre STADE RENNAIS U. C. (2) Demain, les sportifs rennais sont conviés à asaister à une belle manlfes•- tation de basket-ball; elle mettra aux priées, sur le terrain de la rue de Paris, s équipes premières du Stade Rennais et du Cercle Paul-Bert, en un match amical. et ensuite en un match comptant pour les demi-finales du championV* nat de Bretagne, les équipes secondes de l'E. S. Kerbonnaise et du Stade Rennais.

La dernière exhibition des clubs qui e seront en présence demain, fut fort goû?Itée du public. Le Cercle Paul-Bert remporta la victoire sur le S.R.U.C. Renouvelleront-il6 leur victoire demain ? Ils en sont capables, mais le Stade Rennais compte bien prendre sa revanche et nous sommes assurés d'assister à une rencontre qui sera disputée du commencement à la fin.

Ensuite les réserves de l'E. S. Kerbonnais* et du Stade Rennais prendront possession du terrain et là aussi la lutte sera chaude pour le titre.

C'est donc à une belle matinée sportive que sont conviés les amateurs de Msket.

Les prix des places est fixé à 2 francs. L'entrée du terrain se fera uniquement par le n" 30 de la rue de Paris. 9 Demain à Saint-Malo

BEAUMANOIR DE DINAN (1 et 2) »• contre COTE D'EMERAUDE (1 et 2) Ces deux rencontres auront lieu demain. à Saint-Malo, sur le terrain de l'avenue de Moka, à 10 et 11 heures, et #eront arbitrées par M. Lenfant, de i-Sïlnt-Enogat. Elles promettent d'être V très Intéressantes.

Pour faire face aux Dinanais, les Ma-•loulns mettront en ligne les deux teams suivants Pinçon E.. X. Lefort, Pin43On F., Joseph pour la première Her:i mange, Féliot, Bastard, Piel et Bourel pour la seconde.

A 9 heures, les minimes de la C. E. rencontreront les minimes de l'Etoile Dinardaise. en championnat des patronages. Ce sera là une partie pleine d'intérêt où l'on pourra constater le beau jeu fournit par les jeunes.

La C. E. présentera l'équipe suivante Desgrés, Nouvel, Nicolas, Barbot et Les*ge. 9

LES SORTIES D'ENTRAINEMENT DU V. C. RENNAIS

Demain, première épreuve de claMement du V.C.R. Le départ aura lieu du Café de l'Europe, vers 8 h. 30. Itinéralre départ réel de l'octroi de Nantes, St-Jacques de la Lande, Bruz. tourr ner A droite, route de Pont-Péan, retour à Rennes par Chartres. Arrivée wgée au haut de la cote du Pigeon-Blanc. Les concurrents devront retirer leur carte 1936 du V.C.R. avant le départ au Café Lebreton.

Les coureurs devront obligatoirement posséder tous un pignon fixe et le mê..]ne développement de 5 m. 60. 9

CHAMPIONNAT DE BRETAGNE ̃?̃ LE STADE RENNAIS A BREST Les Hockyeurs Rennais iront dimanche à Brest disputer leur 3« match de championnat. Déplacement dangereux -au poesible on se souvient encore de la .pénible victoire du match aller, 3 buts ;1 2. De plus, les Stadistes ne disposent .pas de leurs meilleurs éléments, Krotoff et Portunel André n'effectueront pas le «déplacement.

Le Stade présentera l'équipe suivante Le Gulllou R. Guibert, Chatel Blanchard. Riblerre icap.i. Trolez H Fortun*l, Le Pannetier. Duvard. Crommen, Tomlne. Remplaçant Thomas.

Les joueurs restant à Rennes sont invités à aller à l'entraînement il. 10 heures, au Parc des Sports, route de Lorient. 9

RENNAISE D'ESCRIME

Voici les résultats du Challenge H. Duraez

1. Hervé, 4-6: 2. Orain. 7-9: 3. Malftlâtre. 9-11: 4. Lucas, 10-12; 5. Bollot, *1»M5: 6. Du Se, des Monta. 11-14; 7. Brouchon. 12-17.

Président du jury M. de Coatgourf-&tn.

Jugea MM. Prod'homme, de Lourme!. Guilhem, Querci, et le maître d'arômes Elle. 9 Revitalisation organique mo» ulaire '-cérébrale, par la CULTURE PHI srttMJUE. Methoce Gerbex. proiesseut de Culture Physique. Franco recommande. 15 fr 50 contre manaat adresse la Librairie de L'Ouest-Lclair, 3. rue Pré-Botté, Rennw

Demain, à Rennes,

sur l'hippodrome des Gayeulles

LE CHAMPIONNAT DE BRETAGNE LES ENGAGEMENTS

Nous avons note successivement les engagements reçus du C. A. Mayennale (tenant), Francs-Archers de Laval, Stade Rennais U. C.. U. S. Guménoise. Cade de Bretagne

Naturellement l'Association Sportive Brestoise sera ou aé.mrt du Championnat de Bretagne, et aussi à l'arrivée, au tout premier rang. Les crossmen brestois se sont préparés tout spécialement en vue du régional. L'équipe de l'A. S. Brestoise. seconde l'an dernier derrière le C A Mayennais. et l'année précédente derrière ^e Stade Rennais, voudrait bien faire triompher ses couleurs a bleu de France. à Elle a déjà manifesté sa bonne forme par sa victoire au Challenge Hiîl. L'A. S. Brestoise possèd- en son nouvel équipier Pazery. un chel de file remarquable et un groupement redoutable avec Tronicu. Jestin frères. Jacopin. Guéguen, Péron, Aubourg, Quenot, Jézéquel. Le grand club lorientais spécialiste de l'athlétisme, Lorient-Sports, pratique aussi le cross-country avec une ténacité qui sera récompensée par un classement honorable. L'équipe lorlentaise a bonne allure avec les Duval, Richard. Pancréach. Guillemot, Le Poatec, Lemoine, Ploch, Hill1on.

Les districts de rille-et-Vllalne. du Morbihan, de la Mayenne, du Finistère, seront donc bien représentés au Régional de demain, seul le départe-

ment des Côles-du-Nord n'aura pas la représentation qu' pourrait et devrait avoir. Et pourtant au cours des années passées, de nombreuses fois les titres de champion de Bretagne ont été enlevés par des clubs et des coureurs de ce aistriet, telf- je Stade Briochin et son champion Le iJenmat. Notons toutefois les engagements individuels de Le Saint, du Stads Lannlonnals, et de Corbic, de 1 A G. Rostrenoise.

L'ORGANISATION

Nous donnerons demain la liste complète des engagée pour le championnat régiona; et pour l'épreuve de lever de rideau ain-i quc tous les détails de l'organisation. Précisons toutefois, des aujourd hm. Que lea dossards et cartes d'entrée devront être retirés par les delégués dans le Hal. de L'Ouest-Eclair, de 10 à 12 heures. Les concurrents «ont avises que le parcours très lourd nécessitera l'emploi de pointes. Des services de cars fonctionneront entre la place de la Mairie et l'hippodrome des Gayeulles. Au cours de cette belle réunion sportive, dont M. Tromeur, premier adjoint au maire de Rennes a bien voulu accepter la présidence effective, tou, les renseignements reçus sur les matches de Coupe de France joués par le Stade Rennais et l'A. S. Brestoise, seront communiquées au public. 2-3-4-5-6-7-8-9

A Lorient PENCREACH,

DES FUSILIERS-MARINS,

ENLÈVE BRILLAMMENT

LE CROSS-COUNTRY MENSUEL Loriekt, le 31 janvier. Vendredi matin se disputait le cross-country mensuel du 3' Arrondissement Maritime, sous la direction du lieutenant de vaisseau Marche, officier des sports. Sur quarante-trois engagés, 31 aeulement prirent le départ sous une violente averse. Parmi les défections les plus notables, signalons Lemoine Joseph, vainqueur du dernier cross, malade depuis quelques jours.

L'intérêt de la course résidait surtout dans la rentrée de Pencréach. qui débutait iL Lorient. Dès le départ, il prend la tête, suivi de Guillemot. Après deux kilomètres, les deux hommes ont une belle avance. Derrière lea leaders, c'est une belle bagarre, tous les concurrents étant groupés, sous la conduite de Postée qui mène le plus souvent. Il est manifeste que Pencréach se réservant pour le championnat de Bretagne, fait une course d'attente. D'une allure aisée, souple et légère, Il produit une très grosse impression. Guillemot suit très courageusememt, mais aussi plus pesamment. Ils rentrent tous deux ensemble sur le stade, et dans le dernier tour de piste, Pencréach s'envole littéralement, gagnant par 20 mètres environ. Guillemot a luiméme 200 mètres sur Postée. Belle course de Chaizeau, Etienne, Le Moine Honoré. Bien entendu, les fusiliers domient très largement dans le classement par équipes.

n y a lieu de signaler la course du coureur de demi-fond Combeau. qui participait iL l'épreuve pour prendre .e souffle. Il termina les 7 kilomètres du parcours par un 400 mètres en 1 minute 2 secondes. C'est un bel espoir pour la saison d'athlétisme.

Classement individuel. 1. Pencréach (F.M.); 2. Guillemot (F.M.); 3. Postée (Indomptable); 4. Chaizeau IF. M.)- 5. Etienne (F.M.): 6. Le Moine Honore (F.M.): 7. Levenès (F.M.); 8. StVanne IF.M.'): 9. Cloittre iF.M.): 10. Cadoret iF.M.)! Il. Combeau iF.M.); 12. Le Gall Jean (F.M.); 13. Grille (F.MTT 14. Quehellec (F.M.): 15. Schubert (F. M.); 16. Prévost IB.5.): 17. Eliot (clairon): 18. Salabery (clairon); 19. Colombel; 20. Carré.

Classement paY équipes. 1. Puailiers-Marins.

Vingt-trois nations engagées pour la Coupe Davis

Loicdres. 31 janvier. La liste des inscriptions pour la participation à la Coupe Davis a été close ce soir. Vingttrois nations ont fait part de leur intention de prendre part au tournoi. Vingt, dont l'Argentine et la Chine, joueront dans la zone européenne; trois, l'Australie. les Etats-Unis e tCuba. se rencontreront dans la zone américaine. Parmi les abstentions les plus notables. on remarque celles de l'Italie, du Japon, de l'Afrinue du Sud, du Canada et de la Nouvelle-Zélande.

Les finales interzones auront lieu Wimoledon les samedi 18, lundi 20 et mardi 21 juillet.

Le challenle-round se disputera les samedi 25, lundi 27 et mardi 28 juillet. Le tirage au sort aura lieu lundi, à Mansion-House. sous la présidence du lord-maire de Londres. 0

A LA SOCIÉTÉ DES RÉGATES RENNAISES

Tous les rameurs de la S.R.R. sont avisés Que le ponton étant remis en place, l'entrainement reprendra régulièrement partir de cette semaine, et sont invités à se présenter dimanche matin au garage de la Société, Pont Eaint-Cyr.

Hk.NatHINtMt.NlB MlLlIAIKtb Kecrutetripnt auraib d'irrarp-irmiun. reiui m*, pelletons. «te., u adresser 4 EUtuua. Ouest- Hclau. ttennea. Joludra k ri •» flmur– .no«f Pflur la rtpo&M.

LE GALA DE BOXE

DE DEMAIN A ANTRAIN C'est demain, comme nous l'avons annoncé à différentes reprises que le Ring Rennais organise avec le concours du Cercle Antralnais un grand gala de boxe qui verra aux prises les meilleurs pugilistes de la région dont plusieurs sont ni plus ni moins Que d'authentiques champions.

Il nous parait opportun de rappeler leurs noms pour bien prouver que le gala de demain que le Ring Rennais met sur piea dans un but de décentralisation. est bien digne d'attirer tout ce que Antraln et les environ6 comptent de sportifs.

Chatelain du Ring Rennais, chsmplon d'nie-et-VUalne 1935-36.

Provost, du Stade Lavallols, champion de la Mayenne.

Papot, du Ring Rennais, champion d'IUe-et-Vilaine 1935-36.

Livois, du Stade Lavallols, champion de la Mayenne.

Droniou, du Rlng des Trois-Villes de Saint-Malo, champion d'Ille-et-Vileine 1935-38.

BIONDI

du Ring des Trois Ville»

Comte, du Ring des Trois-Vllles de St-Malo, champion d'Ille-et-Vilaine. Bourron, du Stade Lavallols, champion de la Mayenne, du Maine et de l'Ouest, sélectionné des jeux olympiques, quart finaliste du championnat de France.

Et les jeunes espoirs Boudet, du Ring Rennais, Manivelle, du B. C. Dinannais; Gauthier, du Boxing-Club Dinannais Le Jannoux, du Ring des Trois-Villes; Steff, du B. C. Dlnannais Gorron, Biondi, du Ring des Trois Villes Loyant. du Stade Lavallols Tenu, du B. C. Dinannais.

Ainsi, ce seront lee meilleurs représentants de Rennes, L'aval, Dinan et StMalo qui seront aux prises en divers combats dont la liste sera publiée demain.

Nous sommes assurés ainsi d'assister à une magnifique démonstration du « noble art » dans la salle spécialement aménagée du Cercle Antrainais. La réunion commencera à 14 h. 30. Le prix des places est Rxé ainsi 4 fr., 6 et 8 francs. Location chez MM. Barbier, tél. n- 11 et Lahoguer, tél. 12. 2 3 9

Ce soir, à Saint-Malo

REUNION DU RING

DES TROIS VILLES

Nous rappelons que les combats qui seront disputés au cours de cette soirée se dérouleront dans l'ordre suivant: 1" combat. Poids coqs Salmon IR.T.V.I, contre Zarll (B.C.V.).

2* combat. Poids plumes Gorron aîné (R.T.V.), contre Grossier (B.C.V.t. 3' combat. Poids légers Lejannoux iR.T.V.i, contre Bensa iB.C.V.), 4' combat. Poids plumes Blondi ̃iR.T.V.i. contre Altollan iB.C.V.), champion de France scolaire 1935.

Exhibition de Tino OrlaacUn.

5' combat. Poids mouches Cornie (R.T.V.), champion Ille-et-Vllaine 1936, contre Accard (B.C.V.).

6* combats. Poids moyens Romanelli entraîneur du R.T.V.), contre Scun (B.C.V.).

7" combat. Poids coqs Dronlou. (R.T.V.), champion I.-et-V., 1936. contre Miller Serge.

Nous inaistons sur le fait que l'ouverture des portes aura lieu à 20 heures précises, et nous renouvelions notre conseil aux retardataires, d'avoir à sa presser s lls tiennent essentiellement â être bien placés.

Le prix des pleces est fixé à 12, 10 et 6 francs.

Un service de tramways assurera 1e retour dans toutes les directions. 9

Demain à La Guerche-de-Bretagne COUPES INDIVIDUELLES IS

Le Comité rappelle aux joueurs de 21 et 3- séries, de même qu'aux joueurs de 2" et 3' équipes de 1" série, que c'est demain que le Plng-Pong Club Guerchais met en compétition deux superbes Coupes Individuelles qui seront définitivement acquises par les vainqueurs (homme et dame). Cette Coupe, comme la précédente, est assurée du plus vif succès avec la participation des mêil-' leurs joueurs d'Ille-et-Vilaine. 9

La Tour d'Auvergne. Equipe premlére, a 8 heures, place Toussaint, pour aller à Lavai Roblou. Bougeard, Péron, Fustec, Benedetti, Cerro G.. Tizon, Le Floch, Stephan. Lebreton, Barbot, Dufilhol, Julot. Délégués MM. Cotard et Aubin V.

Equipe réserve, à 11 h. 45, il. la gare Etat, pour aller à Salnt-Servan Hardy, Ferré, Crublé, Dupuy, Guillot, Oarro R., Gruel, Chermat, Simon, Dantec. Bahurel. Délégués MM. Letournous. Yattyn. Equipe 2". i. 13 h. 45, en tenue, sur notre terrain, pour rencontrer la Jacques-Cartier de Paramé Morvan. Hautecœur, Bitaud. Trellu, Nansot. Martin A., Roussel, Desbouis, Nansot, Gourdin, Jublanc, Loncle. Délégué M. Rlvalant. Equipe 3', départ de l'Œuvre à 13 heures précises pour aller à Noyal-Châtlllon: Priet P.. Millot. Tonnelier, Priet M., Hélou, Julliand, Collomb, Le Hégarrat. Samun A., Menoux, Onfrietti, Cheuevière, Baudalre. Leroy. Ruellou. Délégués MM. Puseller A. et Trécan R.

Equipe juniors, 12 h. 15, en tenue, sur le terrain des Cadets Guimbard, Blohin, Flnotto, Launay P., Geneston, Papot. Ardiéri, Launay F.. Lefeuvre, Launay H.. Gabé, Ce,stagné. Délégué M. Gaudiche.

Equipe minimes, a 12 h. 45, en tenue, sur le terrain des Cadets Amlcel, Le Cam, Winant. Levrel, Le Gai. Cornec, Lemoine. de Saint-Hilaire I et II, Fresnel, i Restout, Chevalier. Délégués MM. Bescond et Bouvier. 9 Vétérani Rennaie. Sont convoqués dimanche 2 février, à 12 h. 45, au siège social, 7, Galeries Méret, pour déplacement à Guer

Banchereau, Deva Dupuy, Garnier, Gorret, Jagu. Hogrel, Martin. Morvan. Orain, Rouaud. Thoraval, Vaillant. 9 Tour d'Auvergne (besket-bell). Sont convooués le dimanche 2 février Equipe I Oarro, Gorieux. Lucas. Trovel, Caillot, Lefeuvre. Boutet, à 9 h. 30. sur le terrain de Saint-Hélier, rue de la Motte-Baril (championnat). Délégué Vallée.

Equipe II Geffroy, Delaunay. Lesaux, Thébault. Loizou. Quéré, à 9 heures, terrain de la T. A., contre les Cadets de Bretagne (1). Délégué Eluard.

Equipe III Jolivel, Portal, Frésil, Girard, Rabut, Yalamas, Moussault, à 10 heures, sur le terrain de la T. A. contre les Cheminots Rennais. Délégué Eluard. X. 9 Cercle Paul-Bert (basket-ball) Les Joueurs suivante sont convoqués dimanche 2 février

Equipe minimes, à 8 h. 16 prêtées, au Stade Municipal, pour Jouer les Chemizance. Quémar, Delahaye, Louycr Gilbert, Rouxel

Equipe juniors, à 9 h. 15 précises, au Stade Municipal, pour rencontrer les Cheminots Di-Stéfano. Bénard. Gicquel, Lévesque Ch., Huet, Forcinal, Fauconnier.

Equipe I, à 0 heures très précises, terrain de la rue de Paris, pour rencontrer le S.R.U.C.: Toxé, Grall, Ricard. Lechaussée, Poste!, Lorre, Bourveau, Pierre. Délégués MM. Petit et Stun.

Entraînement au Stade Municipal 9 heures pour tous les autres Joueurs disponibles.

Les Joueurs libres le samedi aprèsmidi ,sont convoqués aujourd'hui & 14 heures, au Cercle. 9 Club des X de Bennes. Sont convoqués à 8 heures. à la gare, dimanche: Léchât. Morvan, Kemeur. Duchesne, Galaine, Bruchet, Charbonnet. Hermon Després. Camp Ion et Vallée. 9 Cadets de Bretagne (cross-country).Sont convoqués dimanche, à 13 h. 30. au Champ de Courses, pour disputer le championnat de Bretagne A. Lenouvel, Velllard M., Souchet. Tanguy, Goarin, Hayelf frères, Lavolée, Doucet, Maumy, Farreau.

Présence absolument indisp ensable. Délégués MM. Tanguy père et Philipeau.

Basket-ball. Sont convoqués, terrain de la Tour-d'Auvergne, rue Le Guen-de-Kérangal, demain, à 9 heures: Delanoë. Verger, OUivier, Garçon, Année, Orin, chartier, Vimeux.

Délégué M. Ollivier père. 9 au vestiaire du Stade, à 13 h. 30 Coeffé. Roulz. Bergeran. Traourouder, Pouteau. Gendron, Favard Hubert. Bagourd, Voisin, Fréreux, Cadot, Chevalier.

Equipe 2. 11 h. 30. place de la Gare AurTret. Leblanc, Guérin. Marinace. Bigot, Goupil, Pousset, Gendry, Hervi, Leborgne. Chevrel, Poullain. Menou.

Minimes A Lamy R., Coeffé. Pasdelou. Cornier, Le Manchec. Perrin, Gicquel, Hervi Guinard, Bull, Desbois. Cornüler I et II. Boutonnet et Hervé. 9 Tour-d'Auvergne (cross-country). Les crossmen dont les noms suivent Créach, Raud et Fort sont priés de se rendre pour 14 h. précises au Champ de Courses. Participation aux championnats de Bretagne. 9 U. S. Noyal-Ctultillon. Par suite du forfait tardif de la T.A., tous les Joueurs de l'U. S. Noyal-Chàtillon sont priés de ne pas se déplacer. 9 Football-Club de Domloup. Sont priés de se trouver dimanche. à 13 h., café Beaugendre. pour se rendre à Chàteaubourg Houget J. (cap.), Lé Vieu, Mardelé Urel, Graftard. Dérouané. Autret. Daniel, Appel, Briens, Houget A., Chatal. 1

Avenir Satnt-Ettenxe (basket-ball). Sont pr'és de se trouver le dimanche à 6 heures à l'église de Toussaints pour a.,ti- eubUite à la gare de l'Etat. Départ du train pour Saint-Brieuc à 7 heures: Lorlt, Even, Lainé, Danet. Plthois et Morfoisse C.

Prière d'avertir le plus vite possible en cas d'absence. 9 E. S. de Piré. En tenue, à 13 h. 30, terrain de la Beauvais Vfel I. II et III, Boué. Geffroy. Leguay, X. Alloud, Gar-. nier. Moutel, Barbot, Frangés, Blin. Traçage du terrain le matin par Viel 1 et II et Moutel. 9 Etolle Sportive Ch4teaugiron. Sont convoqués dimanche, Stade Courau, pour jouer le R. E. C., à 13 h. 30 Demay, Coury, Villory. Cad4eu. Gautier, Masson. Guillet, Gervais, X. Poirier, Jan.

A 15 heures. les minimes contre le C.P.B. Poitevin. Pautonnler, Jamols frères, Parmentier, Quinton. Lussot, Primault. Bobllle, Daurée. Baudouin. 9 Etoile Sportive de Chdteaubourg. A 14 h. 15. sur le terrain de la Goulgatiére. pour rencontrer Domloup Lo riot, Frémont. Desruês. Bardoux. Bouvier, Thébault. Vlel. Grimault. Boutbien. Anger et Thomas. 9 Cadets de Bretagne. Les jeunes gens faisant partie de la deuxième équipe sont convoqués sur le terrain, à 13 h. 45. pour rencontrer une équipé de la Tour-d'Auvergne. 9 U. S. Corps-Ifudt). Sont convoqués demain. à 13 h. 30 précises, l'hôtel Saint-Pierre Sautais. Sattlaux. Mounier. Louis. Volant, Thétiot, GoUbet, Caudron. Mouein, Renoult, Panaget. Questions diverses.

Espérance de Salnt-Hélier (basketball). Sont convoqués dimanche 2 février

A 9 heures, terrain de Salnt-Héller Rocher, Guillard, Briand, A. Chevé. Le Bourg.

Délégué M. Roy.

A 9 h. 30, même terrain, en championnat contre la T. A. Dufy, Vergnol, Allaln. Reitang. Léon, Leduc.

Délégués MM. Orven et Honoré. Prière d'aviser le secrétaire en cas d'indisponibilité. 9 Messac-Guipry. A 12 heures, sur le terrain Léonard Mercier, Lorin, Noury, Gauthier. Moguelet, Morny, Greneu. Duchêne, Fauconnier (cap.). Huré, Cadln. Bellamy, Beauché. 9 Amical-Club Redonnais (football). Equipe 1. à 8 h. 15. à la gare Michel, Gervot, Noury, Bouillant, Guévéneux, Jarno. Gapais. Méha, Savary, Burban, Lemoine et Lesourd.

Equipe 2. à 13 h. 30. à Beaumont Cadiot. Gaudichon. Guesselin, Grégoire, Bourgeon. Herrouin 1 et II. Morice, Bougouin, Véron. Villa, Cahour.

Remplaçante Bouche, Campion et Volant. 9 U. S. S. M. (basket). Sont convoqués sur le terrain, demain, à 9 h. 15 Rimasson. Saillard, Prévost, Qulgne. Durand. Feuillebols R.. et J., Lucienne. Flourn, De la Foy, Dubois. Lenormand, Daniel, Rihel, Jouault, Salaun, Pallheret. 9 Association Sportive des P. T. T. Rennais. Les joueurs dont les noms suivent sont priés de bien vouloir se reporter aux convocations de dimanche (le terrain étant Impraticable le match sera probablement remis) Cote. Falaize, Lecerf. Allain, Hubert, Maudet, Chadiou, Le Guillou, Joubrel, Myalhe, Guéguen, Fresnel. Horns.

Au cas où le match aurait lieu le traçage se fera à 9 heures. Sont désignés Coïc, Falaize, Lecerf, Hubert. Maudet, Guéguen. 9 A. S. Halles Centrales de Rennes. Tous les joueurs sont priés de se trouver à midi 30 précises, café Le Breton. pour se rendre à Messac. 9 Football Club Lorientais. Equipe des Juniors A Le joueur Robineau est convoqué à midi place du Morbihan, pour se rendre à Concarneau.

Equipe des minimes B. à 9 h. 15 au terrain de Kéryvaland Le Pur, Uyban, Le Cloirec, Cloirec, Jacques. Le Hyaric, L. Quelven. Kerhello. A. Cuissard, Le Dall. Le Floch. Le Bouédec. Marsac, Le Ny. Liva. Délégué M. Chaton. Les convocations des équipes seconde, mixte, Juniors B et C, minimes C et D paraîtront demain s'il y a lieu. 8

LES COURSES DE CANNES N'ONT PAS EU LIEU

Nies. 31 Janvier. La Société des Courses de Cannes avise qu'en raison de l'état du terrain trop détrempé par les pluies récentes, la réunion d'aujourd'hui est reportée à demain samedi 1- février.

D'autre part le P. M. U. nous avise que demain samedi il fonctionnera uniquement sur la réunion de Vincennes.

COURSES A VINCENNES

Partants probables

PRIX ns Coupiègse (attelé. 10.000 fr., 2.825 mètres). Joujouville (H. Masson) Jaux D (Gayet); Jonquiêres D (M. Dumontier); Josué (Carré); Jegun (A Sourroubille); J'Y Suis III (Bulhlon); J'Arrive Il (A. Lefèvre); Judith II (C. Verzèle); J'Y Passeptle (L. Forcinal) Joinville le Pont (P. Forcinal); Justice Il (M. Rousse!); Jadhar (Butti);Jouvencelle W (Essartial); Jéhovah (Ph. Koch); Jéhovah D (A. Gypteau); Joinville Wilke (Zlmln); Jupiter XIV (Deheegher); Josette III (P. Méquignon); Javeline V (Réaud): JUrques (E. Marie

PRIX Dc Nerac (attelé, 10.000 francs, 2.2:3 mètres). Kati II (H. Massons Kate Wilkes (Perlbarg); Kalcienne (H. Picard); Kanadtenne (Rc Simonard); Kara T (Rc Slmonard); Kérimann Il Simonard); Kéroual D (Bulhlon): Kerrié (Gayet) K Do (C. Verzèle) Klostercamp (Neveux): Ketty Bell iM. Vercruysse); Kolita (Guillou); Kalcéolaire (Th. Monsieur); Kyrielle IV (P. Méquignon); Kalzoum (A. Choisselet) Kamakoura (M. Capovilla): Kilia II (A. Sourroubille).

PRIX DE Saint-Gaudens (monté, 10.000 francs, 2.625 mètres). Kita Ténébreuse (L. Boudet): KadidJa (Neveux); Kita VI (R. Fortin): Kismet (A. Forcinal); Kesmine IR. Hanse); Kasbalt (J. Reneaud); Kaunas (X.); Kuinconcette (Bourdonl Kesneesse XIII (Creen) Kahéna 111 (Bertogllati): Panthère Bleue K iA. Montil; Kiss Me VI (A. Morel); Klématite (H. Chrétien) Kiverra (A. Marie); Kouvière (H.E. Picard).

PRIX DG CHATEAUaIRON (attelé. 12.000 francs. 2.250 métresl. Intrigant A (Desmedt): Irkoust (Bulhion); tmpérator Il (Hardy); lanina (X. Besnardln); Isadora (Souchon) Irmack (Expert) Infant (Bégou); Ignotus (L. Forcinal); Incognito (P. Forcinal): lle-de-France VII (Butti); Ite (R. Céran Maillard) Intérim (Rc Slmonard): Ixora de Marcv (E. Marie); Inter II (Le boucher); losy Bell (R. Slmonard): Irts de la Motte (Bertho); Idée Folle (Durand); Icelle (Melotte): Ironduke (P. Viel).

PRIX DE l'Eure (monté, 40.000 francs. 2.800 mètres). Keepsake (A. Morel); Xa No Qui (Hazet); Kadischa Il (iW-

ne) Kabyl- 11 (E. Marie); Kéva (Ro Stmonard); Karnac (Neveux).

PRIx DE BRUT (attelé 15.000 francs, 2.250 mètres). Iota Il iA. Lefèvre) 1 Jessie B (Bottoni); Iseghem (Wlndelsl; Imbattable (A. Gypteau); Iota III (IL Masson) Le Jaguar (Th. Monsieur) Indou II (E. Marie); Isopode (R. Sun» nard); Indore (Vanlandeghem): Jertev (Ch. James).

PRIX DE Douai (monté, 16.000 francs, 2.600 mètres). Ibérte (Crezé); Huménée II (Expert): Italien (M. Alavoine); Im érator K (Alb. Ubeer): Irlande IV (Réaud); fvanhoé (Gras): Horus t (Daspet); Hirondelle XVIII (R. Fortin).' Ibéa (M. Roussel): Haida (J. Vacher): Herminette III (Ed. Picard); Idole dé Pâques ('1. James); tpsus (A. Forainal); Héléna B (M. Dejepn).

fronomea

1" c. Jomville le Pont, Jurques; 2i c. Klostercamp, Kampania; 3' c. K«roline, Klematite; 4' c. • Irondukt, irmack; 5' c. Ecurle Balllèré, Ecurie C6 ran-Maillard; 6« c. Jegsie-8, Isio; f c. Ivry-la-Baïaiile, lmperator-K. Pronostfcs de la presse spécial» Paris-Sport. 1" C. JoinvUle-ié- Pont 2' c. Klostercamp; 3' c. Kl& matite; 4' c^ Ironduke: 5' c. Karnao; 6' c. Jessie-B; 7' c. Ipsus.

Le JOCKEY. 1™ c. Joinville-l»Pont; 2' c. Koultsee; 3* C. Karoltnt; 4« c. Irntack; c. Kanaaui; 80 c Jessie-B; T c. Imperator-K.

DANS L'ARMEE Tour colonial

à la date du le` février, OFFICIERS

DES TROUPES COLONIALES INFANTERIE

Lieutenants-colonels: Martinet. 41» r^ giment; Trucy 8' rég.; Fauchon E. M.; Le Tacon, 10- rég.; D'Orano. 52' bat. Chefs de bataillon Rousseau, 210 rég.; Salbat, 4-; Pennequin, 41'; Jolj. 2'; Germain, 23': Bizet, E. M. part.; le Coz, E. M. part., Bourdet, 23' règ.; Faisse, reg. inf. c> Maroc; Guigoa, 2Z'; Tanty, 211; de Reviers de Mauny, 23': Carbonni^r..6«; Dousset, 3'. Capitaines Marot, E. M. part.; Frume, 16-; Le Boor, 21<; Jacobi. 4«; Capber, rég Inf col., Maroc; Le Guevel, 2s N'Tochère, 8'; Tisseyre, 52' bat.; Thomas, 15-; Lay.ec 52« bat.; Fontaine, 3': Lorties, 14' Pietrl, 12': Vigule. 15«; Leydet, 4', Pianet, 24'; Baillif, 3*; Eon 12'; Seliquer. 14'; Cleostrate, 14': Dumolin. 24'; Char:es, 21': Legros 15'; Piétri, 8-; Dessert, 14·; Jodon de Villeroche, 23'; de Tournadre, rég. W. col., Maroc; de Bentzmann, 23'; Bolsson, 14'; Le Blels, 4è; Goyer, centre de transition; Lafallle, 8'; Bourgeois, rég. inf. col., Maroc.

Lieutenants et sous lieutenant» Sortis de St-Cyr Bizingre. rée. inf. col., Maroc; Roure. 4'.

Sortis de St-Maixent Seguin, 18rç Fornbacher. 24- Ro.idot, 41'; Derocnt^ 21'; Larousstnte. 4': Bordage, 21'. Ayant déjà servi comme officiers Thélène 52' bat.; Crosson. E. M. part.; Bonnln, dépôt des Isolés; Pidot, 21'; Gremillot, 24': RocQuln, 15': Cas»ubielh. 3'; Gludtcelli, 41»; Lescuyer. 5»; Capdeville, Ceatre de transition; Laurent, 23'; de Goer de Hervé, 13'; Miquel, 15'; Chapotot, 24'; Sauvage, 1S«; Monnot, 14'; Cavelier, 4'; Richard, 12»; Herbin, 4'; Kargavarat, 21': Brun, rég. inf. col., Maroc: de la Vergne de Tressan, 14'; Padovani. 10'; Mattei, 16». ARTILLERIE

Chefs d'escadron Etat-Major particulier, 2* section Monsillon. atelier tt construction de Tarbes Vacherot. chefferle du génie, Nancy.

Capitaines Metzler, 2' règ. Ronde%, 10* Pourdieu. 10' Dussert 2« Bellot l«r rég.: Moutonnet, 1"' Blondeau. centre de mob. art. col. n' 56 Calament M* Dubois, centre d'études de langue vivante annamite Defaysse. il»; Perrin » Cherret, 10"; Andriot Il* Lanlo 11* Courcy 10» Angeli 2« ̃ Bouille*. 3: Etat-Major particulier, 2» section Blumct, parc régional de réparation Ht d'entretien du matériel de Grenoble. Lieutenants et scns-licutenanis Provenant de l'Ecole Polytechnique Pe» coux 11. rég.

Provenant de l'Ecole Militaire d'Ar»tlllerle Laroche. 2* Hourcabie, 3* Martin l" Saux. 2* Tanguy 2* T»maslni. 10" Forestier 10* Simon Il'. Provenant directement des Soua-Ofli» clers Fonde. Il' rég.

Ayant déjà servi outre-mer Landresu l«r rég.

INTENDANCE

Intendttnis militaires de 1™ cla8ae Doussot 2' Intendance col. de Marseille. Intendants militaires de 2* clone Chaume:. Intendance mixte de Bordeaux.; Souques. 2' Intend, col. de Paris; Vauthier, 1" Intend. col. de Paris Intendants militaires de 3' classe Houdry, intend, des corps de troupes à Versailles.

SERVICE DES BUREAUX

Capitaines d'administration Roseoa. Intend. col. de Rochefort.

SERVICE DES MAGASINS

Capitaines d'administration Despres, 1" Intend. col. de Marseille Baron, intendance mixte de Bordeaux.

Lieutenants et sous-lieutenants d'admmistration Daudel, rntend. col. Flfr» Jus.

SERVICE DE SANTE

Médecins colonels Pochoy, dépôt 4« isolés des troupes col. de Marseille. Médecins tieut.-colonels Robert, 21= rés. inf. col.: Huot 10° art. col. Médecins commandants Retière. 41' mitrail. Inf. col.

Médecins capitaines -lobin, dépôt» des isolés des troupes col. Marseille Pieri. 1- rég. art. col.; Charot. 14« tirail. sénëg.; Illou, 21' Inf. col.; Bertrand, centre de motorisation de Fréjus: Benoît 42' bat. mitrail. malgaches; Debeugny, 2e rég. art. col.; Larraud. 24e tirall. sén.; Ravel, hôpital militaire de Frèjus. Médecins lieutenants Lutz, 166 tir. sénég.; Queneudec, 23e rég. d'inf. col.; Lavlalle. 12a art. col.: Seigneur, réf. d'inf. col. Maroc: Lafleur. 21. rég. Inf. col.; Blanchet. 10» rég. art. col.; Ber ti.3n. 12" tirail. sénég.: Bascou, 23' lnf. col.

Pharmaciens capitaines Cevaer, h^ pltal militaire Fréjus.

Pharmaciens lieutenants Passeroo, dépôt des isolés des troupes coloniale* annexe de Bordeaux; Lancepleine, dépôt des Isolés des troupes coloniales annexe de Bordeaux.

Capitaines d'administration La»vaud. hôpital de Fréjus.

Lieutenaltts d'administration Chandelier, dépôt de convalescents de Mlrambeau Masson et Boury. direction du service de santé du commandement supérieur des troupes col. dans la métropole.

ETAT-MAJOR GENERAL

Le généra. de brigade Dreux, caa*. mandant la brigade des chemins de fer à Versailles, est placé dans la 2> te» ton (réserve).

LE MARCHE DU BLE Malgré une spéculation sans scrupule et sans frein, qui, opposant la finance et l'argent au blé comme à toutes les autres marchandises, tient le sort du marché entre ses mains, les cours du blé, après avoir été orientés depuis quatre ans à la baisse, semblent devoir se tourner à la hausse pour une période assez longue.

Des modifications assez profondes se sont produites ces derniers temps dans la tenu du marché du ole fi sera,L bon d'essayer de faire le point juta. qu'il est possible L'atmosphère du marche reste encore si agitee a la suit? des perturbations qui l'ont bomeverse depuis quatre ans, qu'il est bien difficile d'en noter les véritables orientations

Il a en particulier fourni au monde parlementaire l'occasion de si belles équipées, qu'il est bien malaisé de l'arracher à cette emprise et a cette domination. Et nos dépures de se vante des bienfaits que l'agriculture Goit au Parlement et chaque cultivateur à son député. Personne n'oublie évidtftnmen. de mettre a son actif la récente hausse du prix du blé qui est venue si opportunément à la veille des élections. Comme le dit fort bien M. Fauchère. les cultivateurs doivent pourtant savoir que « ni les pouvoirs publics, ni les pailementaires. ne sont pour rien dans la reprise du blé. Tout ce qu'ils ont fait serait a peu prés sans effet sur le cours des choses si la nature n'était venue a leur secours. » Tout ce qu'on peut leur demander c'est de ne uas contrarier le jeu normal des événements dans ce qu'ils nous ont, pour le moment, de' partiellement favorable. Et c'est peutêtre beaucoup déjà si manifestement leurs préoccupations sont ailleurs. Car électoralement parlant, les cultivateurs, en tant que tels, comptent pour tellement peu.

Fluctuations désordonnées et incompréhensibles

Quoi qu'il en soit, les cours du blé sont manifestement à la hausse. Malgré l'effort puissant de certaines influences qui. on le sent bien, font tout pour l'enrayer. Sans remonter très loin il n'est pas mauvais de se reporter un peu en arrière pour suivre les fluctuations des cours du blé. Au moment de la récolte 1934, malgré un marché terriblement engorgé par la surcharge de trois années excédentaires consécutives, les cours du blé se tenaient encore autour de 85-90 francs en culture. Vint la loi Flandin du 25 décembre 1934 qui les fit tomber autour de 60 francs Pendant tout le premier semestre de 1935. malgré les perspectives nettement défavorables de la prochaine recolte, les cours se sont traînés de 60 à 70 francs, sans pouvoir se relever. Les excédents non résorbés des précedentes récoltes étaient toujours là, donnant trop beau jeu aux manœuvres de la spéculation, à l'hostilité des meuniers, à la volonté du gouvernement de maintenir les bas prix du pain, en reportant toute la charge de l'opération sur le? producteurs de blé.

Contre cette situation, ni les protestations, ni les agitations des cultivateurs, ni non plus leur ruine effective. ne purent rien. Bien mieux, au moment de la récolte dernière, en juillet 1935. c'est-à-dire à un moment où 1es excédents étant en grande partie résorbés la récolte se révélant déficitaire, par conséquent a un moment où ncrmalement les cours devaient se relever, je ne sais quelle manœuvre de la spéculation fit tomber les prix à 50 francs en culture. Ce fut d'abord de la stupeur dans tout le monde agricole. Mais devant la résistance des intéressés, et peut-être aussi, dit-on, pour ne pas tenir les ruraux en trop grande effervescence au moment des élections sénatoriales, sans qu'on puisse mieux expliquer le mouvement de hausse qu'on n'avait pu comprendre la vague de baisse précédente, les cours remontèrent en septembre à 70-75 francs.

Puis ce fut a nouveau la faiblesse à partir de la mi-octobre et les rscillations ramenèrent les pnx vers 65 fr vers la fin de l'année. Or, en janvier dc- cette année, les intempéries faisant malheureusement prévoir une lécol',e déficitaire pour cette année, outre que la taxe de 4 francs venait d'être supprimée, imprimèrent au cours i:r. mouvement ascentionnel rapide. Au marche de Paris le cours moyen fut déjà de 71-73 francs le 8 janvier. Le 15 du même mois il atteignit 75-78 francs, le 21 janvier 83-85 francs. 12 francs de gagner en quinze jours, c'était vraiment trop beau. Dès le lendemain des manœuvres spéculatives engagées à la Bourse du Commerce, retournaient la situation, non seulement enrayaient la hausse, mais orientaient les cours à ta baisse

Il y a me semble-t-il, une question qu'on ne peut pas s'empêcher de se poser, er. voyant défiler tous ces chiffres et le cultivateur, lui qui fau pourtan* pousser le blé, dont le ole constitue la principale ressource pour sa vie et la vie de sa famille, de quoi compte-t-il dans toutes ces opérations? Ou son influence intervient-elle ? Quand a-t-il son mot à dire ? Quand est-il consulté ?

Car enfin, le blé, cela devrait tout de même bien l'intéresser un peu, au moins autant qu'un autre. He bien non le cultivateur n'a rien à dire. la sort du blé. auquel ses intérêts sont si intimement liés, se décide en dehors de lui. Sa destinée est entre les mains de quelques gros spéculateurs, qui n'or.t jamais vu un grain de blé et qui ne s'intéressent à lui d'aucune façon, mais qui, simplement pour toucher des différences, jouent sur lui. C'est ainsi que, par exemple, du 16 au 23 janvier, sur le livrable, pour une différence effective de 1 fr. 50, on arrive à produire des différences spéculatives de 9 fr. faisant passer les cours successivement de 86 à 89, puis à 87.'l5-90.75, 89.25-87,50, pour empocher des différences.

Je sais combien la spéculation est difficile à juguler, comment elle renait sous une autre forme quand on croit l'avoir tuée, comment enfin il vaut mieux lui laisser le droit de se pratiquer au grand jour, pour la réglementer un peu, plutôt que de la laisser s'exercer dans l'ombre. Je ne sais toutefois s'il n'y aurait pas moyen de lui enlever quelque chose de sa nocivité et de l'empêcher d'enlever au producteur réel le droit de tirer de son produit un profit raisonnable.

L'avenir semble être à la hausse Mais quittons le domaine irrespirable de la spéculation. Voyons les conditions réelles dans lesquelles évolue et devra évoluer le marché du blé Avec les réserves des années précédentes il est à prévoir que notre récolte de cette année, quoique très inférieure aux précédentes, pourra suffire aux besoins de notre consommation. Cependant les spéculateurs parlent déjà de la nécessité où nous nous trouverons en fin de campagne d'avoir recours à l'importation pour effectuer la soudure, et l'on pense si déjà ils se pourlèchent les babines en songeant aux beaux coups de commerce qu'ils pourront se permettre. Si leurs espérances devaient se réaliser, voici la situation qui serait faite au commerce du blé, à condition qu'on maintienne les droits de douane de 80 francs. Je ne pense pas qu'on puisse avoir l'impudence de les réduire. Mais sait-on jamais ? Il y aurait de telles clameurs à s'élever, et les cultivateurs sont toujours si belles victimes à offrir en sacrifice.

Les blés étrangers sont plutôt orientés à !a hausse. La récolte de l'annee dernière n'a pas été très abondance dans les pays exportateurs. Si bien aue les stocks de réserve qui étaient de 16a millions de quintaux en 1933 et c:e 157 millions en 1934, se trouveraient réduits a 79 millions de quintaux en fin de campagne 1936. Si la France. dont on estime que la récolte est suffisante. venait se présenter aux achats en plus des clients escomptés, il y aurait là un nouvel élément de fermeté. Mais même au cours de 45 à 50 francs qui est le nit'eau moyen des prix mondiaux, si on ajoute 80 francs de droits de douane nous atteignons le chiffre de 125 a 130 francs. On peut prévoir que ci ce cours n'est pas accroché cette année il ne sera guère possible de ^éviter l'an prochain, car les conditions metéorologiques qui ont présidé à révolu tion des blés en terre jusqu'ici ne font rien augurer de bon pour la récolte dp l'an prochain.

Evidemment, de pareils pronostics sont toujours un peu aléatoires et hasardeux Cependant l'expérience montre que les fortes récoltes de ble ont toujours été préparées par un hiver sec et froid, et que les années D'inondation ont toujours été très défavorables pour le blé. iAinsi en fut-il en 1866, 1876, 1897, 1910 et 1930. Déjà on peut constater que beaucoup de champs n'ont pu être ensemencés, et les statistiques nous apprennent qu'il y a 190.000 hectares d'emblavés en moins que l'an dernier. De plus de larges surfaces 'ensemencées ont été recouvertes par les eaux et peuvent être considérées comme perdues, sans qu'il soit loisible de procéder à leur réensemencement. Enfin un dépeuplement certain plus ou moins intensif sera constaté dans beaucoup de cultures. Nous pouvons donc nous attendre à une mauvaise récolte l'an prochain et, comme nous n'aurons pas de réserve. à une hausse des prix.

Sans doute il y aura des résistance. car la compression des prix agricoles i toujours fait le.fond de la politique de tous les gouvernements quels qu'ils soient, et il y aurait quelque naïveté a penser changer de pareilles dispositions par un changement de personnel. Mais enfin il y a des situations contre lesquelles la volonté des pouvoirs publics ne peut rien. Et une mauvaise récolte emporte toujours des consequences de hausse inévitable. Non que nous ayons à nous en réjouir, c^mme sont portés à le faire pour nous certains journaux. Non une mauvaise récolte est toujours pour l'agriculture un désastre, même quand elle lui procure une élévation de prix pour les rares moissons qu'elle engrange. Du moins n'est-il que trop juste qu'elle bénéficie de prix un peu plus élevés en compensation des pertes qu'elle subit sur les quantités récoltées. Et si elle n'y trouve jamais son compte, encore peut-elle prendre ses mesures pour ne pas être prise trop au dépourvu devant pareilles éventualités.

J. GRINDORGE.

PARIS, 31 Janvier. (De notre correapondant spécial.)

BEURRES. La demande a une bonne ampleur. Les arrivages du Jour ont pu être' casés, ainsi que 349 mottes de la resserre. Les cours sont fermes. surtout pour les meilleurs beurres normands Que l'on traite sur la même base que les meilleurs charentais. On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitou. 1619,50 (18.40). Normandie. 15 à 19.50 (17.80); Touraine, 16-19.50 118.401: autres provenances. 14-1750 (16,50). Malaxés: Normandie. 14-17 (16); Bretagne. 13-16.50 .15.50): autres provenances. 10.50-15,50 (14.50).

Beurres en vrac Provenances diverses. 14.50-15 (14.80).

Beurres en Iivres Provenances diverses. 14,50-15 (14,80); beurres salés, 12.50 à 15 1 14)

Beurres étrangers Danois. 19-20; hollandais. 18-18,50 (18.30).

Arrivapes du jour 33.680 kilos pour 2.683 mottes dont 97 étrangères. Ventes du jour 3.032 mottes.

Resserre du jour 1.160 mottes, dont 24 étrangères.

♦ ŒUFS. Les arrivages étaient modérés, mais les vendeurs ont fait des concessions pour toutes qualités en provenances Ainsi, la resserre "arde de modestes proportions.

Cours par colis de mille auls (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthéses) Picardie. Normandie. 400 à 600 (520): Brie. Beauce. 450-480 (470); Bretagne. 320-450 420i: Poitou, Touraine, Centre. 41J-600 .540 Champagne, Bourgogne. Bourbonnais 470-480 (475 Auvergne. Midi 400-480 (4601; conserve, 370: canes. 480; outre-mer. 300-400 (350).

Arrivages du four 713 colls.

Ventes du jour 840 colis.

Resserre du tour 1.520 colis, dont 9 étrangers.

♦ FROMAGES. Pâtes MOLLES. Maigre de petits arrivages, 11 a fallu faire une baisse sur les brie et camemberts. tant la demande est réservée. Prix au cent Camemberts Normandie. 170-300; camemberts divers. 120-200; Pont-1'Evêque. 200-340: chèvre. 55-200. Pnx à la dizaine Brie moyen moule. 80-125: brie laitier. 70-120.

PATES sèches. Vente moyenne aux anciens cours.

Aux 100 Port-salut, gruyère. 980-1.100; comté 680-1.100. Arrivages Pâtes molles. 54.200 kilos; pâtes sèches. 3.260 kilos

VIANDES. Les affaires ont traîne en longueui. On a fait une resserre assez importante et les cours ont été faiblement tenus, surtout pour le veau. On cote au kito cours extrêmes) Bœot. Quart derrière non traité 1" qualité. 4.50-6.50; 2' qualité. 3.50 à 4.40; 3* qualité. 2.50-3.40; quart devant, 1-3; aloyau et milieu de train de côte, 6-12,50: train entier, 450-7.50: paleron, 2-5: bavette. 2-4.

VEAU. Entier ou demi 1" qualité, 9.30-11.30; 2- qualité. 8,30-9,20; 3' qualité, 6.50-8.20; pans. cuisseau, carré. 7.50 a 13: basse complète. 5-8.

MOUTON. 1" qualité 11-13; 2- qualité, 9.50-10,90; 3- qualité. 7.50-9.40: gigot. 10-18; carre. 14-30: épaule, 6-10; agneau. 12-15: chèvre. 1.50-3.

PORC. Demi • 1" qualité. 650-7.50; 2- qualité. 5-6.40; longe ou filet. 7-10; reins. 5-8: poitrine, 4.30-6.30- Jambon. 6-9.80: lard. 3-4.50.

Arrivages du iour 420.000 kilos. ♦ VOLAILLES. Comme le temps est défavorable. les acheteurs ne se font approvisionnés que dans la mesure de leurs besoins immédiats. Donc. avec 125.000 kilos d'arrivages. la vente n'a pu qu'être difficile et les cours ont été mollement défendus. Une baisse s'est même produite sur les agneaux de lait. dindes et lapins. Pourtant, les pintades ont progressé.

On cote au kilo icours extrêmes) Agneaux de lait 7.50 à 9.25 agneaux gros. 10 à 12 canards rouennais. 9 à 10.50 canards nantais. 9 à 10.50 canards de ferme 7 à 9 dindes Gâtinais et Touraine. poules. 12 à 13.50 coqs. 8 à 9.50; Auvergne. Poitou, poules. 12.50 à 14.50 coqs. 12 à 14 dindes du Midi. coqs. 30 à 40 lapins du Gâtinais et Touraine, 8.75 à 9.10 lapins de provenances diverses. 8.25 à 8.75 oies en peau. 6 à 8 oies dépouillées. 9.50 à 10.50 poulets nantais. 12.25 & 1275 poulets du Gâtinais, 12.50 à 13.50 poulets de Touraine, 12.50 à 13.50 poulets de Bresse, 14 à 15.50 poulets des Charentes. 1225 à 13.25 poules de Bretagne. 9.50 à 10.76.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits), 4 & 8; pintades, 10 à 19.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits). 4 à 8 pintades, 10 à 19.

On cote au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes. canards. 6 à 8 lapins. 6.25 à 6.75 dindes 6.50 à 7.50 poulets jeunes Gâtinais. Charentes. 9 à 10 poulets vieux Gâtinais. Bretagne. 8.50 à 9.50

Arrivapes (kilos). 125.000.

Resserre de la veille (kilos), 3.000. ♦ GIBIER. On cote à la pièce (cours extrêmes) Bécasses, 10 & 16 bécassines. 4 à 6 canards sauvages, 10 à 18 lapins de garenne. 4 à 6 pilets. 4 à 8 sarcelles 4.50 à 6.50 vanneaux. 2 à 3.

On cote au kilo (cours extrême») Cerfs ou biches 5.50 à 6.50 lapins de garenne dépouillés, 4.50 à 5.50 marcassins 8 à 10 sangliers. 6 à 7.50. Arrivages fkilos). 1.500.

LÉGUMES. On a mieux vendu quelques produits Les choux-fleurs de Saint-Malo, et les belles laitues et chicorées. mate dans l'ensemble, il y a eu beaucoup de lenteur dans les affaires. et les acheteurs ont pu faire pression sur les cours des choux-fleurs du Midi et de Roscoff, champignons, choux verts, pois verts et pois mange-tout, endives. épinards. scaroles du Midt, haricots verts, oignons, pissenlits de Vendée et poireaux ordinaires.

Coura extrêmes aux 100 kilos AU. 400 à 500 carotes de Meaux, 40 60 carottes de Chevreuse. 60 à 130; carottes de Créances 130 à 140 cerfeuil. 200 iL 300 champignons de couche extra. 500 6 700 champignons moyens, 450 à 550 champions de conserve. 400 à 500 chicorées du Midi. 90 170 chicorées améliorées. 200 à 300 choux de Bruxelles 70 à raves ou rutabagas. 30 il 50 cror.nes. 200 il 350 échalotes. 200 à 300 échalotes-oignons. 60 à 90 endives françaises, 70 il 90 endives belges, 80 a 110 épinards de départements, 180 à 230 épinards de la rée'ton parisienne. 120 à 180: escaroles de Nantes et Saumur 180 il 220 escaroles du Midi. 90 à 150 fèves d'Algérie 230 à 360 haricots verts du Maroc. 650 à 1.600 haricots verts d'Algérie 650 à 1.600 haricots secs 250 à 4a0 laitues du Midi 200 à 320 lentilles. 350 à 500 mâches de départements 200 il 320 mâches de la région parisienne. 250 a 400 navets de Fins et Viarmes 20 à 50 oignons en grains 40 à 60 oseille 150 a 300 patates. 180 iL 220 persil. 200 il 300 pissenlits de Vendée. 100 il 160 pissenlits verts de Paris. 150 à 160: pissenlits blancs de Parle. 300 il 350 pissenlits blancs de Meaux. 300 il 350 pois verts d'Algérie. 180 à 250 pois verts du Maroc 180 g 250 pois manee-tout d'Algérie 650 a 650 pois casses. 180 il 240 potirons, 80 a 100 raifort 400 a 450 topinambours 40 à 50 salsifis de Hollande. 260 il 300 salsifis d'Orléans. 100 il 200 courgettes d'Algérie. 250 il 350.

Cours extrémes aux 100 kilos Pommes ae terre Hollande commune. 60 à 85 Rosa 60 a 85 saucisse rouge. 60 il 72; jaune ronde. 38 il 43: Eerstelingen. 47 à 56 nouvelles d'Algérie 100 à 170.

Cours au cent Artichauts d'Algérie. 90 à 150 chicorées du Midi, 60 à 115 choux verts de départements. 70 à 110 choux verts de Paris. 30 il 100 choux rouges. 100 il 300 choux brocolis. 30 40 choux-fleurs du Midi. 150 à 325 choux-fleurs de la Manche 100 à 120 choux-fleurs de Roscoft. 90 à 170 choux-fleurs de Saint-Malo. 100 à 170 escaroles 50 il 90 laitues du Midi. 50 il 90

Cours aux 100 bottes Barbe de Capucin. 50 â 70 fenoull du Midi. 140 il 180 fenouil d'Algérie. 250 à 350 panais. 100 à 200 poireaux de Montesson 200 à 275 poireaux ordinaires. 100 à 190 radis de Nantes et Orléans 40 à 75 radis noirs. 100 à 150.

Cours aux 216 bottes Cresson, 95 iL 145.

Cours la botte Asperges diverses. 19 à 20 pointes d'asperges. 3 à 3.75 céleri en branches. 1 à 2.55 salsifis de la région parisienne. 1 iL 1.70 salsifis de la Manche. 0.70 à 1.10: thym 0.70 à 1.

Cours la Pièce Céleri-rave. 0.40 iL 1.25

FRUITS. Marché peu actif. Baisse sur les clémentines, tomates et oranges ordinaires.

On cote aux 100 (cours extrêmes 1 On cote aux 100 kilos (cours extrêmes) Abricots secs des États-Unis. 800 à 900 amandes sèches, 450 il 550 clémentines. 300 il 400 dattes 250 à 750 figues sèches. 300 à 600 mandarines. 220 iL 350 marrons d'Italie. 300 iL 400 noisettes sèches. 450 à 550 noix sèches diverses. 350 à 480; oranges d'Algérie. 200 iL 300 oranges d'Espagne. 200 à 300 oranges Jaffa Tompson. 250 iL 350 poires de choix. 500 à 800 poires communes. 100 iL 250 pommes de choix, 400 a 800 pommes commune». 100 à 300 pommes de Californie. 300 370 tomates d'Algérie et du Maroc. 280 il 400 tomates des Canaries. 30C 400.

On cote a la caisse Poires de Californie. 95 à 105

On cote au kifo Pruneaux français. 3 à 6 pruneaux de Californie. 3 iL 6. Aux 100 kilos Bananes de Guinée et des Antilles 325 à 375

PARis (La Vlllette), 31 janvier. (De notre correspondant spécial.)

Les offres au petit marché aux veux ont comporté en tout 65 animaux, dont 17 du renvoi de la veille et 48 arrivants des provenances suivantes Maine-etLoire, 6: Pas-de-Calais. 42.

Les affaires ont été calmes. Tout a été vendu.

Cours officiels au kilo de viande nett première qualité. 10.20; deuxième. 8.50; troisième. 7.50; extra. 11.30. Cours au kilo poids vi) première qualité. 6.12- deuxième 4 84; troisième, 4.12- extra '7

L'Ouest-Eclair pubtle chaque Jour Qee 9 ANNONCES OLASSEES ». paraleaant dans ses 12 éditions

faris vaugirard, 31 janvier. tv notre correspondant spécial.)

Le marche a été encore une fois franchement mauvais. Sur les 355 chevaux français présentés. 290 seulement ont été péniblement casés & des prix variant entre 300 et 1.650 francs.

Cours officiels de la viande de bou» cherie au kilo r.et 1- qualité 4. 2- 2.9Q. 3- 2 40. extra 5.20; au kilo vif on traite de 1 à 3.15.

Le seul âne présenté n'a pas ét4 vendu.

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS, le 31 Janvier..

BLLS Tendance calme. Disponible, cote officielle 86 courant, 86.50 4 86.75 payés prochain. 87.25-87 payés mars. 90 a 90.25 payés 3 de février. 89.75 payé 3 de mars. 93.75 Dayé 3 d'avril 96.25 il. 96.75 3 de mai. 98.50 payé.

FARINES Tendance calme. Coo» officielle incotée courant. lncoté prochain, incoté mars. 118 payé 3 de février, tncote 3 de mars, incote a 3 d'avril, incoté 3 de mai. Incoté, C ç cmfhy cmfhy mfhy fhypfflr Disponible cote officielle. 66 courant, 67.50 payé prochain, 68.50 il. 69 mai», 70.50 payé 3 de février. 70.50 payé 3 de mars. 74 payé 3 d'avril. 75.50 i 75.75 3 de mai. 76 à 76.25.

SEIGLES. Cote officielle. 71. Tout lncotès.

ORGES. Cote officielle 72 Tous Incotés.

SUCRES. Tendance faible. Cou. rant. 166.5 Opayé prochain. 169 payé mars. 170 à 170.50 payés 3 de février, 170.50 payé 3 de mars. 172.50 payé t 3 d'avril 173.50 a 174 payés

Cote officielle 167.

CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et feuilles fumées gaufrées courant. 5.35-5.50: prochain. 5.40-5.50: mars 5.45-5.60: 3 d'avril. 5.75 vend.; mal, 5.75 vend.' 3 de Juillet. 5.95 vend.: août, 5.95 vend. 3 d'octobre 5.95-6.10; novembre. 5.95-6.10

FARINE DE CONSOMMATION CoM officieuse, 137.

BLÉS. Cote officielle. 36.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE HAVRE. 31 Janvier;

COTONS. Tendance lourde. Vent4. 2.750 balles. Janvier incoté, fév. 238,50, mars 241.50. avril 241. mai 243,50, Juin 243, Juillet 244.50. août 243,50 septembre 240.50. octobre 238. novembre 238, décembre 235,50, Janvier (1937) 230. CAFÉS. Tendance calme. Vent», 2.000 sacs. Janvier 113.50. février 113,50, mars 116.50 avril 117,25. mal 120. juin 121. iuillet 124.25. août 125. septembre 126.75, octobre 127,25. novembre 12950, décembre 129,25

BOURSE DE MAR,SEILLE

Clôture

MARSEILLE, 31 Janvier.

HUILES. Aracliides à fabrique dit* ponlble, 285-295: de coprahs, disponible 210: de palmistes, disponible. 207.50; de palme blanche, 180: Dahomey (Cal) Marseille. 157.50.

De graines comestibles arachide» neutralisées désodorisées. 325-335: Rurisque supérieure. 335-350; sésames aitmen^aires désodorisées. 335-345 ordinaires, 325-335.

D'Olive: Tunisie. 1" pression. 340-350; 2' pression. 330-340: Algérie surfine, 325-335: Borjas extra, 205-195; Andalousie extra. 190-185: surfine, 180-175. De lin disponible. 265-275.

RIZ Saigon janvier 57,25 payé; février 57,25 payé: février 57.25 payé mars 56 acheté- avril 54,75 vendu: mai 54.50 payé; juin 54.75 vendu: juillet 54.75 vendu: août 54.75 nominal.

MAIS jaune et ou roux d'Indochine janvier 78 achet. 78.25 vend. février 73.75 payé: mars 73.75 payé et acheté; avril 72.75 payé- mai 70 payé et vendü; Juin 67 payé et vendu; jullle. 82.50 no.minai: août 62.80 nominal.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOING

Tourcoing, le 30 Janvier.

LAINES PEIGNEES, type unique 1 février 19.90 mars 20,30 avril 20,50

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 1" février 193j 1

ANITA

et sa

chimère

Roman

par

MAGALT

4 Je sais quii ut trouvera pas grâce auprès de vous. mais J'implore votre appui pour notre enfant. une innocente. Elle a sept ans seulement. c'est trop tôt pour connaitre la faim et la misère, qui fut notre lot à tous deux. Ne lui fermez pas votre porte; je vous en supplie Si le souvenir de sa malheureuse mère ne suffit pas à éveiller votre pitié, je fais appel à votre sentiment du devoir famil:al.

c Pour son bonheur, son père a fait le sacrifice de renoncer à elle et s'est engagé solennellement à être pour elle comme s'il était mort. La voici donc tout à fait orpheline. Je la remets entre vos mains qu'elle grandisse dans la maison de mon enfance et qu'elle y trouve le bonheur que je n'ai pas eu_ Puisse ce vœu d'une mourante

7ous toucher et pour cela, mon frère, soyez d'avance remercié.

c Béatrix.

L'abbé replia la lettre, songeusement. Il y eut un petit silence, ponctué souiain d'un sanglot. Dans son coin, Mlle Emilie laissait éclater l'émotion lui lui serrait la gorge.

Sa mpitresse lui jeta un regard outré ;t pinça les lèvres, de menaçante façon, Evelyne émit, avec un petit sourire Je gage que le père doit être en- :hanté de se débarrasser de sa progéniture. Vraiment on n'est pas plus de;involte. la tendresse paternelle ne l'étouffe pas.

Mme de Revernert hausa les épaules de mepris.

L'amour paternel Est-ce que ça existe chez ces gens-là ?. Quoi qu'il en soit, cette lettre a précédé d'un jour seulement le télégramme que voici et qui m annonce l'arrivée d'Anita elle s'appelle Anita pour aujourd'hui. J'imagine que cet individu n'aura pas eu l'audace de m'amener lui-même sa fille.. D'autre part. une fillette de sept ans ne peut pas traverser la France toute seule, ie suppose que quelqu'un l'accompagne Mais comme je ne veux avoir aucune espèce de rapport avec toute cette engeance, j'ai donné des ordres à Joachim. il doit ramener l'enfant et rien que l'enfant.

Elle leva les yeux vers la pendule La voiture sera là bientôt, annonça-t-elle.

Tout est prêt. déclara Mlle Emilie avec empressement. J'ai fait descendre du grenier et placer dans ma chambre le petit lit blanc. et je suis en train de terminer les rideaux de tulle.

Voilà un zèle bien intempestif. rétorqua Mme de Revernert, d'un ton

glacé. Cette petite ne passera qu'une nuit ici 1

Une nuit 1 s'exlama Mlle Emilie, bouche bée.

Sans répondre, la comtesse se tourna vers ses commensaux.

Vous êtes bien d'avis que personne ne doit se douter de son identité ?.

Mon Dieu fit l'abbé, 11 vaut mieux, évidemment, ne pas remuer le le passé et renouveler des souvenirs pénibles. Cependant les liens étroits qui unissent l'arrivante à votre famille.

Le nom qu'elle porte suffit à l'éloigner de nous à tout jamais coupa brièvement Mme de Revernert. Elle prononça, avec une indicible expression de mépris

Rouzille. Anita Rouzille Avezvous jamais ouï quelque chose de plus commun ?

D'autre part, reprit la voix doucereuse d'Evelyne, il serait maladroit de donner à cette enfant une éducation peu en rapport avec la situation forcément modeste qu'elle aura plus tard.-

L'abbé intercéda

Peut-être, madame la comtesse, pourriez-vous la traiter comme une pupille. une filleule ?

Moi ? que je m'occupe moi-même de la fille d'Albert Rouzille ? Ah non monsieur l'abbé, ne me demandez pas cela Je ferai mon devoir. tout mon devoir. mais là s'arrêtera ma mansuétude. Ce Rouzille nous a fait trop de mal pour que j'oublie.

Et puis, ajouta Evelyne, fort occupée à faire mousser ses cheveux dorés devant sa petite glace de poche, qui sait nuels instincts contient cette Ame d'enfant-

» AOvec de tels antécédents, on peut tout craindre, hélas

Certes. Au surplus, la présence d'Anita Rouzille dans cette maison serait une profanation.

Elle montrait d'un geste tragique le portrait du président de Revernert Ce serait renier toute sa vie de droiture stricte et de vertu inflexible. Alors, s'inclina l'abbé, il ne vous reste plus, Madame, que le moyen-que je vous conseillais tout à l'heure. Re- mettre l'enfant entre les mains des dames de Saint-Joseph-de-Cluny ». A l'ouvroir s'exclama douloureu- sement Mlle Emilie. Mais cette petiote est trop jeune.

Le livre que tourmentait Mme de Revernert retomba violemment sur son bureau.

Ah ça, tonna-t-elle, est-ce que je vous demande votre avis ? Retournez à votre lingerie, et tâchez de bien tenir votre langue, n'est-ce pas ? Oh 1 Madame, fit simplement la vieille fille, blessée, en gagnant la porte.

Dans-le couloir, elle s'appuya à la muraille, chancelante.

Tout un flot de souvenir emplissait son cerveau, d'où émergeait le doux et triste visage de 'Béatrix de Revernert. Ah gronda-t-elle. dans un accès de brusque révolte. Qu'a-t-elle donc fait pour qu'on la traite en paria ?. Qu'at-elle fait, sinon s'envoler de cette prison où sa jeunesse agonisait, étouffée par une atmosphère irrespirable.. N'avait-elle pas le droit d'écouter son coeur et d'aimer à son tour ?. Sans doute, il était humble et obscur. mais était-ce une raison pour le chasser à coups de fouet et lâcher les chiens derrière lui ?.

Fermant les yeux, elle évoqua la

scène atroce que tant d'années écoulées n'étaient pas arrivées à effacer de sa mémoire.. Elle revit le soir terrible où le vieux comte, rendu fou furieux par l'audace du fils de son régisseur le rejeton d'un valet osant demander la main de la dernière des Revernert, l'avait poursuivi jusqu'à la grille avec toute sa meute hurlante. Et le départ de Béatrix, au petit matin, une Beatrix révoltée, frémissante de colère et de douleur, qui s'en allait, contre le gré de tous, épouser celui que son cœur avait choisi..

Et après ? soliloquait Emilie. H était bon et brave, et savant. Il avait étudié dans les écoles et n'avait rien d'un paysan. Ne l'a-t-elle pas épousé en légitimes noces ? Le déshonneur. le déshonneur.. est-ce bien elle qui l'a apporté sous ce toit ?. Il entre parfois par la porte dérobée chez ceux qui se targuent le plus d'être invulnérables. et il s'assied à leur foyer, sans qu'ils s'en doutent.

Une angoisse passa sur sa face bouleversée. Ses mains furent agitées à nouveau par leur tremblement nerveux.. Elle regarda la porte du salon, on eût dit qu'elle avait envie de la rouvrir et de prononcer les mots qui lui montaient aux lèvres.

Ah gémit-elle, secouant les épaules comme si elle voulait les alléger d'un invisible fardeau, s'ils savaient portant. s'ils savaient II

Maintenant, derrière les rideaux de la lingerie. Mlle Emilie, aux aguets. épiait l'avenue, attendant anxieusement l'arrivée de la calèche. Une immense pitié lui crispait le coeur à la pensée du pauvre oiselet perdu qui ne trouverait, au bout du long voyage, que

méfiance et hostilité, au foyer où elle cherchait un nid.

Ah tous ces Revernert, comme Ils étaient orgueilleux et durs, avec leur vertu rigide, plus froide que ces rocs pyrénéens qui supportaient à leur cime le vieux château ancestral_

On les appelait en Bigorre lea hommes de fer ». Ce n'était certes pas un médiocre compliment dans la bouche des rudes montagnards traditionaliste qui ont conservé intact le culte fervent du passé et les sévères principes de jadis..

Aussi étaient-ils respectes à l'égal des grands seigneurs d'autrefois, leurs aïeux féodaux, qui régnèrent en souverains absolus sur le pays. Les orage» de la Révolution avaient passé sans détrôner la fière demeure, inaccessible sur ses sommets, et défendue par la vénération de toute une contrée, dont elle était l'orgueil, plus que par le granit de ses murailles.

Des générations de Revernert s'y étaient succédé. Et tous, officiers, magistrats ou marins promenés à tous les coins du monde par de hasardeuses destinées, étaient revenus prendre leur retraite sous le toit familial.

Mlle Emilie ouvrit rapidement la fenêtre. Penchée, elle regarda, par delà la cour ombragée de chêne, une auto arrêtée sur la route.

Des visites ? pensa-t-elle._ Voilà qui serait bien inopportun

La cloche du grand portail, agitée d'une main ferme, égrena, dans le silence paisible, toute une gamme de notes graves.

Mlle Emilie vit François, le Jardinier, traîner sa longue personne rocambolesque, le long de l'allée, et s'effacer devant une visiteuse qui entra delib*. rement. LA suIvre.)

mal 10,80; juin 21,00; juillet 21.40- août ai*); septembre 21,60: octobre 21,70: novembre 21.80 décembre 21.90 janvier néant affaires enregistrées 15.000 LAINES PEIGNEES, type tmiq ue février 19.90 mars 20,30 avril 20.50 mai 20,80: Juin 21.10; juillet 21,30: août 21,50 septembre 21.60 octobre 21.80 novembre 21.80: décembre 21.90; Janvier néant; affaires enregistrées 10.000 kilos. BOURSE DU MANS

LE Maxs, 31 janvier.

Blé (Sarthe-Mavenne), les 100 kilos gare départ 80 à 82 fr

Seigle (Sarthei. les 100 kilos gare départ, Incoté.

Orge (Sarthe-Mayenne ) les 100 kilo» gare départ brasserie. 63 j 65 fr

Avoine Région ) les 100 kilos gare depart 62 à 64 fr.

Farine de consommation, les :00 kilos rendus boulangerie 123 à 130 tt

Son, les 100 kilos bruts, gare départ 55 francs.

Chanvre, les iGO kilos gare aepart blanc Jaune (Sarthei. 280 à 340 fi.; gris (Sarthei. 260 à 320 fr.

Pommes de terre (Sarthe-Mavenne), les 100 kilos gare départ Early. incoté Beauvols. 33 à 35: ronde Jaune. 25 à 27 fr.

SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE NANTES ET DE LA CAMPAGNE NANTES. le 31 Janvier. 476 veaux le kilo sur pied, 4,75-655, moyenne, b.50.

Pour la campagne, à déduire les frais 0,80 par kilo, moyenne 4,70.

15 bœufs devant, première qualité. le demi-kilo net. 2 à 3 fr.; deuxième qualité, le demi-kilo net, 1.60 à 2 fr.: troisième qualité, le demi-kilo net, 0,90 Derrière première qualité, le demikilo net. 3 à 3.75: deuxième qualité le demi-kilo net. 2.25 à 2.75; troisième qualité, 1.50 à 1,75.

235 moutons première qualité, le demi-kilo. 6.50 à 7 fr.; deuxième qualité, le demi-kilo. 4.50 à 5.50.

Agneaux sans tarif.

MARCHES ETRANGERS

METAUX

· LONDRES. 31 janvier. Antimoine qualité spéciale. 48, 49

CUivrc comptant, 34 14/4 1/2 trois mois, 35 1/10 1/2: Bes Selected. 38. 39 3/0: Electrolytique. 38 15/0. 39 5/0. Etatn comptant, 208 10/0; trois mois. 198 7/6.

Plomb anglais comptant. 18: étranger comptant, 15 18/9- étranger livraison éloignée. 15 18/9.

Zinc comptant, 15 1/3; livraison éloignée. 15 2/6.

Argent comptant, 19 11/16; deux mois incoté.

Or, 140/9.

Mercure, 12 7/6, 12 10/0.

CEREALES

♦ LIVERPOOL. 31 janvier (clôture). Blés, tendance facile. Mars 6/4 1/2, mai 6/2 1/2. Juillet 6/2 3/4. Maïs, tendance soutenue. La Plata iC. A. F.) Janvier 15/6. février 15/6. mars 15/6. ♦ BUENOS-AIRES, 31 Janvier. (Clôture). Bléa fév. 10,01. mars 10.09. avril 10.14: Maïs fév. 4.42. mars 4.53, avril 4,63; Avoines Incotées.

♦ ROSARIO. 31 janvier. (Clôture). Blés _• fév. 10.18. mars 19,27; Mars fév. 4.30. mars 4,41.

♦ VINNIPEG. 31 janvier. (Clôture.) Blés mai 87 1/4: Juillet. 87 7/8; octobre. 86-1/8. Seigles mal. 45 1/8: Juillet, 46 1/8 Avoines: mal. 32 1/4: julllet. 31 7/8. Orges mai. 37; Juillet. ♦ CHICAGO, 31 Janvier. (Clôture.) Blés n- 2. disponible, incoté; n° 3 disponible, inoeté; mai, 99 7/8 à 100: Juillet. 89 à 89 1/8; septembre. 87 3/4. Maïs disponible. incoté: mai, 60: juillet. 60 1/2: septembre, 60 3/4. Avoines: mal. 285/8: juillet, 28: septembre. 27 112. Seigles disponible. 621/4: mal, 57 1/2; Juillet. 56: septembre. 55 1/2. Orges tous lncotés.

♦ NEW-TORK. 31 janvier (Clôture.) Blés n' 2 disponible. 129 7/8; roux disponible. 113 5/8; bigarré, incoté. Maïs bigarré, 81 1/2.

COTONS

♦ LIVERPOOL, 31 janvier (Clôture). Haute-Egvpte Février 7.14. mars 7,14. avril 7.1S. mai 7,15, Juin 7.13. julllet 7,13. août 7.09. septembre 7,13, octobre 6.90. novembre 6,64, décembre 6,66, janvier 6.61.

Sakellaridis Février 9.24. mars 9.13. avril 8.92, mai 8.82. juin 8.66. juillet 8.56, août 8.56. septembre 8.59. octobre 8,46, novembre 8.14, décembre 8,06, Janvier 7.99.

Américains Février 5.94, mars 5,92, avril 5.89. mai 5.86. juin 5.82, juillet 5,78. août 5.71. septembre 5.64, octobre 5,56, novembre 5.53. décembre 5,52. janvier b.52, février 5.51.

%• NEK-ORLEANS. 31 Janvier. (Clôture). Disp. 11.40, janv. lncoté, mars 11.00. mai 10.76-77. juil. 10,57, oct. 10,26 déc. 10.26.

♦ NEW-YORK, 31 janvier. (Clôture). Disp. 11.60. Janv. incoté, fév. 11.23. mars 11.08, avril 10.98. mal 10.87, juin 10,73. jull. 10.59-61. août 10.49, sept. 10.39, oct. 10.30, nov. 10.29. déc. 10.29, janv. 10,28.

SUCRES

♦ LONDRES. 31 janvier (clôture). Bâte 96'. Tendance calme. Janvier. Incoté; mars. 4/11 1/4 vend.. 4/11 ach.; mai. 5/0 1/4 pavé; août. 5/2 1/4 payé: décembre. 5/4 1/4 vend., 5/3 3/4 ach. ♦̃ NEW-YORK. 31 janvier. (Clôture). Centrifuge Cuba 3.35, mars 2.35-36. mai 2.36-37, juillet 2.38-9. sept. 2.431-42. déc. incoté. janv. 2.22 nom., Ventes 6.000 tonnes.

CAFÉS

NEW-YORK. 31 Janvier. (Clôture). Santos n° 4. disp. 9 3/8. mars 8,97, mai 9.08. Juil. 9.06. sept. 9,09, déc. 9,12. Ventes 53.000 sacs.

LOIRE-INFERIEURE

*̃ CLISSON. le 31 janvier. Vaches pleines ou en lait amenées 108, vendues

«5. 1- 1.900. 2- 1.300, 3' 500 800; jeunes bœufs et taures maigres amenés 27, vendus 16, de 950 à 1.500; bœufs de travail amenés 28, vendus 18. de 3.000 a 3.650 francs.

Vente assez bonne. Cours inchangés. Expéditions pour les vaches de service sur Saint-Herblain, Torfou et Cholet.

ILLE-ET-VILAINE

♦ BAIN-DE-BRETAGNE, le 31 janvier. Blé 80 fr. le Quintal. farine 120 à 123 fr. les 100 kilos; son 60 fr. le quintal.

Œufs 4 fr. la douzaine; beurre 14 à 16 fr. le kilo.

♦ LOUVIGNE-DU-DESERT, 31 janvier. On cote à la barrique cidre ordinaire, 75 à 85 cidre première qualité, 85 à 90.

Porcs de lait, de 90 à 105 fr. pièce. On cote à la livre poulets, 3.50 à 3,75: lapins. 1.75 à 2 fr.

On cote beurre ordinaire, le kilo. 14 à 14.60 beurre fin. le kllo, 15 à 15,50 oeufs, la douzaine 3.75 à 4 fr. On note une augmentation de 0 fr 50 par kl:og sur le beurre, les œufs sont sans changement.

♦ GEVEZE. 31 janvier. On cote en gros, beurre doux première qualité. 14,50 à 15 francs le kilo; beurre doux, qualité secondaire. 14 à 14,40 le kilo beurre salé, au détail. 15.50 à 16 fr. le kilo la douzaine œufs. 4 à 4.10. Cidre de consommation, la barrique. 85 k 95 cidre ordinaire la barrique, 70 à 80 fr.. les droits de circulation restant à charge de l'acheteur.

Veaux de lait, le kilo sur pied, 3.80 à 4 fr. veaux gras, le kilo sur pied. 4 à 4.20: porcs gras. le kilo sur pied. 3.90 à 4 fr. porcs maigres le kilo sur pied, 4.40 à 4.50 petits cochons de lait. de 100 à 12o fr. la pièce cochons maigres, 190 à 260 franco la pièce (suivant taille et espèces).

A la pièce poulets. 12 à 14 fr. poules. 8 à 10 fr. canards. 8 a 10 tr. lapins domestiques. 9 à 12 fr.

♦ LA CHAPELLE-CHAUSS4E, 31 janvier. Cidre la barrique, première qualité, 85 à 90: cidre ordinaire. 75 à 80 fr.. les droits de régie en sus.

Porcs de lait. 90 à 120 fr. l'unité porcelets de deux à trois mois. 160 à 270 fr. l'unité porcs maigres. le kilo vif, 4.40 a 4.60: porcs gras, le kilo vif, 3.90 à 4 fr.: vaches grasses, le kilo vif. 1,70 à 2 veaux de lait, le kilo vif, 3.80 à 4 fr. veaux gras. le kilo vif. 4,10 à 4 20

A la livre poulets. 3.25 à 3.50: poules. 2.50 a 2,75 canards, 3 à 3.25 lapins. 1.50 à 1,75.

On cote en gros beurre doux ordinaire. 7 à 7.25 le demi-kilo beurre de table, au détail. 7,75 à 7.85 oeufs. la douzaine, 4 à 4,10.

%̃ GUICHEN. le 31 janvier (De notre correspondant agricole). Marché peu important aujourd'hui, mais qui a cependant permis de constater que les cours des veaux de même d'ailleurs que ceux des moutons sont toujours très fermes et que d'autre part il y a encore une certaine demande en vaches amouillantes dont les prix n'ont aucune tendance à baisser..

Les vaches. Ce matin étaient une vingtaine 17 ou 18 d'ameille et 3 de boucherie ces dernières durent Etre vendues autour de 1 fr. 50 le kilo vif. En vaches amouillantes et fraîches vèlées. cinq ou six affaires seulement furent conclues entre 1.000 et 1.100 francs mais nous avons eu l'impression que les bêtes de tout premier choix valaient encore au moins 1.200 francs.

Les veaux. L'approvisionnement étant encore restreint, on n'a eu aucune peine à maintenir les cours précédents et les veaux de 78 et 80 kilos ont obtenu les mêmes conditions que ceux d'expédition. Ceux de sorte extra se sont vendus sur le pied de 2 fr. 70 et 2 fr. 75 la livre et ceux de qualité courante autour de 2 fr. 50. Dan.; la catégorie de ceux d'élevage les affaires ne furent pas moins actives les bretons se sont négociés de 100 à 130 francs et les normands de 170 à 230 francs.

Les moutons. Toujours pas de grands changements. cours bien soutenus depuis.: 2 fr 50 jusqu'à 2 fr. 80 la livre, suivant qualité.

• MONTFORT-SUR-MEU. 31 janvier. Les 100 kilos blé. 82 avoine, 66 orge, 66 sarrasin, 68 farine, 120 à 125 son. 62.

Veaux gras. 4.40 le kilo moutons, 4.50 à 4.75 le kilo: porcs de lait. 110 à 120 fr. pièce porcs maigres. 4.50 à 4,80 le kilo porcs gras. 4.10 le kilo.

On cote à la livre poulets. 3.50 poules, 3 fr. lapin*, 1,75 a 2 fr.

On cote beurre. le kilo, 14 a 14,50 oeufs, la douzaine. 4 fr.

♦ IRODOUER, 31 janvier. On cote à la pièce poulets. 12 15 (au plods. 3.25 à 3.50 la livre) canards. 8 à 12 (au poids, 2.50 à 3 francs la livre lapins domestiques. 8 à 12 (au poids, 1,75 à 2 francs la livre).

On cote beurre en gros, la livre, 7,40 à 7.65 oeuf la douzaine, 4 a 4,10.

Cours stationnaire sur le beurre. Les œufs restent également au même cours que celui du dernier marché.

MANCHE

SAINT-POIS, le 30 janvier. Porcs de lait amenés 27, vendus 19. de 100 à 120 fr. pièce; hausse légère sur dernier marché.

On cote au kilo beurre en gros 16 à 16.50: beurre en détail 17 à 17.50; œufs 4 à 4.50 la douzaine.

Baisse légère sur les œufs, sans changement pour le beurre.

· LE TEILLEUL. le 30 janvier. Beurre 15 à 15.50 le kilo: œufs 4 à 4.50 la douzaine.

MAYENNE

♦ RENAZE, 31 janvier. Poulets. 15 à 18 fr. la couple; canards, 16 à 17 francs la pièce: lapins, 2 fr. la livre. Marché peu approvisionné en volailles dont les cours restent les mêmes que la semaine dernière.

On cote beurre ordinaire. le kilo, 14 à 14.50: œufs, la douzaine. 4 à 4.25. Le beurre conserve son prix de vendredi dernier. Les œufs, en diminution de 0.50 par douzaine.

♦ CHATEAU-GONTIER. 30 janvier. Marché assez bien approvisionné. On a

pu constater qu'aucune détente ne s'était produite sur le cours du beurre. les œufs ont fléchi de 0 fr. 25 par douzaine sur Je cours précédent. Quant a la volaille amenée en moins grande quantité qu'aux marchés précédents. une baisse semblerait se manifester dans les prix

Beurre en gros, 7 a 7.50 la livre; en détail. 7.50 à 7.75: œufs en gros, la douzaine. 4 à 4.50: en détail. 4.50 a 4.75: poulets, 3.25 a 4 fr. la livre; canards. 2 à -255; lapins. 2.25 à 2.50.

LES LÉGUMES

LES POMMES DE TERRI

♦ Saint-Pol-de-Leon 31 janvier. Les pommes de terre sont payées à la culture aux 50 kgs Pommes de terre à chau blanch 14 à le frs; blanche tup to date) 16 a 18 frs; Julie a chair Jaune 20 à 22 frs; pommes de terre triées pour la semence 20 à 24 frs. LES OIGNONS ET ECHALOTES · Saiht-Pol-de-Leon, 31 janvier. Les oignons sont actuellement payes à la culture aux 50 kgs de 20 à 25 frs, tendance ferme. Les échalotes sont cotés de 12 à 14 fis .es 50 kgs suivant qualité. mit de 190 à 200 frs les 50 kgs.

LES CAROTTES ROUGES

b Saiht-Pol-de-Leon, 31 janvier. Les carottes rouges de sable en bon état de conservation sont payées à raison db 20 à 25 1rs les 50 kgs. Cours à tendance ferme.

LES CHOUX-FLEURS

♦ Saint-Pcl-de-Leon, 31 janvier. Environ 350 voitures ont été amenées aujourd'hui sur la p:ace de l'Evéché. Les choux-fleurs ont été payés les beaux de 0.60 a 0.75 la tête: exceptionnellement quelques très beaux lots ont atteint le prix de 0.80 à 0.85. Les choux-fleurs moyens sont cotés de 0.40 à 0.50. ( Les petits moudets destinés à l'exportation en Angleterre sont cotés de 0.25 à 0.30 la *ête.

Cours en baisse arrivages assez importants transactions plutôt lentes. ♦• PAIMPOL. 31 janvier. Les arrivages deviennent toujours plus Importants. Les cours sp tiennent pour la grosse marchandise de 0.60 à 0.75 la tête, pour la moyenne de 0.30 à 0,40 et pour la petite, de 0.10 à 0.20.

PRÉPARATION DES OLYMPIADES DE BERLIN

Epreuve de sélectiaa

préolympique

PRIX DES VAINQUEURS

Cette épreuve est composée de trois La première a Paris, vers le 10 avril; La deuxième à Vichy, vers le 30 juin; La troisième à Saumur vers le 19 Juillet.

Parcours du règlement olympique Vitesse. 400 mètres Pénalisation endessous. Pas de bonification au-dessus. En fin d'épreuve de Saumur, barrage obligatoire en cas d'ex-œquo.

QUALIFICATIONS

Sont qualifiés

1° Tous les chevaux civils et militaires classés premier, second et troisième dans une épreuve du Concours de Paris de 1936, à l'exception du Prix des Ecoles, de la Prévoyance, des Juniors et de l'Urbaine de la Seine. (Pour cette catégorie. engagement jusQu'à la veille de l'épreuve, avant 17 heures.)

2" Tous chevaux qui, ne remplissant pas cette condition, ont gagné antérieurement au moins 2.000 francs s'ils appartiennent A l'Etat. et 8.000 francs dans le cas contraire.

Pour cette deuxième catégorie, les conditions exigées étant très larges et susceptibles de provoquer un nombre d'engagements exagérés. deux Commissions, l'une civile, composée du président et d'un membre du Club des Habits Rouges; l'autre militaire, composée du général Wattel et du colonel Danloux, pourront refuser des engagements. chacun en ce qui la concerne, de façon à les limiter à environ quarante. (Pour cette catégorie, engagements Jusqu'au 1" avril, au Secrétariat de la Société Hippique Française.)

Les engagements acceptés seront affichés au concours au moins trois jours avant l'épreuve et les propriétaires des chevaux dont l'engagement n'aura pas été retenu seront avisés directement. Ne pourront être engagés que les chevaux c militaires a appartenant a l'Etat et les chevaux civils » appartenant & des propriétaires de nationalité française.

Si des chevaux appartiennent il des propriétaires de nationalités différentes. ceux-ci doivent avoir déclaré, avant l'engagement au bureau de la Fédération Equestre Internationale, la nationalité sous laquelle ces chevaux courront, tant que cette association n'aura pas été rompue (article 3, paragraphe 19 des statuts de la F. E. I.).

Les chevaux doivent être montes par des gentlemen de nationalité française ou par des officiers.

Pas de droit d'engagement.

CLASSEMENT

Le classement final sera obtenu en totalisant pour chaque cheval les fautes des trois épreuves.

En cas d'égalité, barrage obligatoire sur six obstacles surélevés.

En cas d'égalité au barrage, le tempe compte.

PRIX

Premier prix 15.000 francs Deuxième prix 3.000 francs Troisième prix 2.000 francs Souvenirs aux gagnante des quatre premiers à Paris. Vichy. Saumur. Si un cheval Inscrit sur les contrôler de l'armée gagne le premier prix, Il ne recevra que 10.000 francs.

Les 5.000 francs restant seront répar.tis, dans ce cas. aux chevaux inscrits ou non sur les contrôles de l'armée classés quatrième, cinquième. sixième septième, huitième; a chacun d'eux sera affectée une somme de 1.000 francs. En outre. le cheval non inscrlc sur les contrôles de l'armée ayant obtenu le meilleur classement parmi ceux qui seront désignés pour être engagés aux Jeux Olympiques recevra 5.000 francs RtGLEMENT

Règlement de la Fédération Equestre Internationale pour les trois épreuves Pas de handicap.

Un cavalier pourra monter trois chevaux.

Si un cheval, pour raison majeure était empêché de prendre part à une des trois épreuves, il recevrait pour cette épreuve les pénalités prévues par le règlement de la Fédération Equestre Internationale pour les Coupes des Nanalise de 20 points augmentés des points de pénalisation du cheval le plus pénalisé.

Si un cavalier était empêche de monter a l'une des trois épreuves ou désirerait confier son cheval à un autre cavalier. 11 pourrait toujours le faire En ce qui concerne à ce sujet les officiers montant des chevaux inscrits sur les contrôles, ils seront tenus de demander l'autorisation du général inspecteur de la remonte. après avis de leur chef de corps.

Les propriétaires des chevaux civils Inscrits dans cette épreuve, et l'ayant commencée, s'engagent & accepter que leurs chevaux soient désignés pour le Concours de Berlin.

Toutefois, si le cavalier qui a monté leur cheval, ou celui auquel ils consentiraient à le confier, n'est pas désigne lui-même, ils sont dégagés de cette obligation.

DÉSIGNATION

POUR LES JEUX OLYMPIQUES Aussitôt après l'épreuve de Saumur une Commission composée des deux Commissions chargées de sélectionner certains engagements désignera les trois cavaliers et les six chevaux qui seront engagés à Berlin.

Les chevaux primés et leurs cavaliers ne seront pas obligatoirement désignés, La Commission pourra exercer son choix sur tous les cavaliers et chevaux qui auront pris parc à l'épreuve préolympique, et sur tous autres cavaliers et chevaux de concours qui leur paraltraient, à ce moment-là réunir le plus de chances de succès

Tous les cas non prévus par le présent règlement seront tranchés sans appel par la Commission ci-desus désignée.

RECEVEURS BURALISTES

DE 1" CLASSE

M. Massiot. receveur buraliste à Vallet (Loire-Inférieure), 1™ classe, 4' catégorie, a été nommé à Dinard (Ille-et-Vilalne), 1™ classe. 4' catégorie (mutation, convenances personnelles).

PERSONNEL DES P. T. T.

Les Inspecteurs désignés ci-après ont été nommés, en la même qualtté A Rennes. M. Guené. de Vannes. PERSONNEL

DES EAUX ET FORETS

M. Macé. garde forestier, à ChâtelGérard, est affecté à Pléguer, maison forestière à la Lande-David (Ille-et-Vilaine). Inspection de Rennes, 24' conservation.

Médaille pénitentiaire

La médaille pénitentiaire est conférée à

M. le docteur Machenaud (Mathurin), médecin de la maison d'arrêt de Rochefort.

La médaille pénitentiaire est conférée, à compter du 1" janvier 1936, pour leurs longs et loyaux services. à M. Baluteig (Pierre), surveillant commis greffier à la maison centrale de Rennes.

M. Renaudon (Théophile), surveillant à la maison d'arrêt de Niort.

TAXE UNIQUE

SUR LES AUTOMOBILES Le Journal Officiel du 31 janvier publie un important décret relatif à la taxe unique sur les automobiles dont voici les principaux articles

ARTICLE premier, paragraphe 1. En vertu de l'article 25 de la loi du 31 décembre 1935. sont soumis à une taxe unique, à compter du 1- février 1936, les automobiles et cycle-cars (carrossés ou non), leurs châssis. carrosseries et remorques.

Les tracteurs de tous genres sont compris parmi les véhicules répondant à la désignation d'automobiles.

Le taux de la taxe est de 4,30 p. 100 Ce taux est réduit à 2.75 p. 100 pour les véhicules Industriels définis à l'article 2 ci-après, leurs châssis, carrosserie.

ART. 2. Pour l'application du taux réduit de 2.75 p. 100. sont considérés comme véhicules Industriels

1- Les véhicules automobiles (camions, camionnettes, tracteurs, remorques, etc.) exclusivement aménagés pour le transport des marchandises. a l'exclusion des véhicules conçus pour être utilisés à des transports mixtes de personnes et de marchandises et des véhicules transformables à volonté pour le transport des personnes et pour celui des marchandises, lorsque ces véhicules ne rentrent pas dans la catégorie 2° ci-après

2° Les véhicules automobiles (autobus, autocars, camions, aménagés, remorques, etc.) destinés au transport des personnes en commun ou en groupe et contenant au moins huit places aménagées en sus de celle du conducteur

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ART 3. Lorsque le redevable de la taxe vend un châssis nu. si l'affectation de ce chassis à un véhicule industrie! est déterminée au moment de la vente l'application du taux réduit de 2.75 p 100 est subordonnée à l'accomplissement des formalités suivantes Le redevable devra se faire remettre par l'acheteur une attestation dans laquelle celui-ci indiquera ses nom. profession et adresse. et certifiera que le châssis. Indentifié par l'indication de la série du type a laquelle 11 appartient et de son numéro dans cette serie. est exclusivement destiné à l'un des véhicules définis à l'article 2 ci-dessus Cette attestation portera engagement de l'acheteur de payer à l'administration des contributions indirectes le complément de taxe unique exigible, au cas où le châssis ne serait pas utilisé conformément à ladite attestation. ART 4. Lorsque le redevable de la taxe vend un châssis nu, si, au moment de la vente, la catégorie du véhicule (véhicule Industriel ou véhicule autre) auquel le châssis sera affecté n'est pas déterminée, la taxe est exigible au taux de 4.30 p. 100.

Mais le redevable aura la possibilité de se faire rembourser dans un délai de deux ans. la différence entre la taxe au taux de 4.30 p. 100 et celle au taux de 2.75 p. 100, et la destination effective du châssis comporte l'application de ce dernier taux, ce dont le redevable devra Justifier dans les conditions prévues a l'article 3 sus-visé.

BIBLIOGRAPHIE

REVUE DES DEUX MONDES. 1" février 1936 La Dame de Z'Ouest, quatrième partie, Pierre Benoit, de l'Académie Française Le réarmement allemand Poids lourds et autostrades, général Serrigny Notes intimes I. René Bazin Silhouettes étrangères Le Baron Alolsl, Verax Jardins d'Espagne II. Sous les platanes d'Aranjuez. Louis Bertrand, de l'Académie Française Un Drame pour Marionnettes, Paul Morand L'Incantation, Torahlko Kori Souvenirs de ma Présidence recueillis par Karel Capek. Président Masaryk L'Échec de la Conférence Navale, René La Bruyère La Vie Paris pewtant la Révolution IV. 17921T93. G. Lenotre Djibouti, Charles Delvert; Spectacles, Gérard d'Houville: Une expérience de télévision, Gaétan Sanvoisin Rudyard Kipling, Louis Gillet, de l'Académie Française Chronique de la Quinzaine Histoire politique. René Pinon.

A

LE MYSTERE DE JEANNE D'ARC par Grosdidier de Matons (Les Enigmes de l'Histoirej (15 fr.). Dans les derniers Cahiers de Barrés on trouve cette phrase qui exprime beaucoup de mélancolie et de regret • J'aimerais écrire une histoire de Jeanne d'Arc du point de vue lorrain. Les historiens se croient trop vite quittes envers la Lorraine. On vient prendre chez nous un paysage ». Ils ne parlent pas de son Pèlerinage à Saint-Nicolas. La main pieuse, aujourd'hui morte, qui annota les Cahiers cite pour expliquer cette pensée Inachevée du maître un long extrait de l'auteur de la Jeanne d'Arc que nous présentons aujourd'hui.

Voici le livre dont Maurice Barrés a rêvé. Il a été écrit par un disciple fervent de la pensée barrésienne. Barrés avait indiqué encore la façon d'écrire

;« J'avais toujours mal

dans les reins.

.depuis plus de 5 ans. J'ai essayé beaucoup de remèdes et jamais de changement. Voilà trois boites que je prends de vos cachets Gandol et je ne sens plus rien dans les reins.. (Mme. Lecoeuche, 36, rue Rethel, Reims). Contre le lumbago et les rhumatismes de toutes sortes, le Gandol agit grâce à la propriété qu'il a d'arrêter la surproduction de l'acide urique 12 fr. 76 pour dix jours. Ttes Phies.

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ce livre c Je vois deux maniérée prli^ clpales de connaître Jeanne d'Arc 1° Méditer les documents du procès y 2° Aller à Domrémy ».

Marcel Grosdidier de Matons n'a rien fait d'autre La Jeanne qu'il ressuscite est une fille des marches de l'Est et d'un temps tourmenté. La remettre chez les siens la remettre dans son temps pour l'expliquer, voilà ce qui a été Ici tenté. Il fallait pour cette tache un Lorrain un médiéviste, en même temps qu'un écrivain.

L'auteur qui a passé ses thèses de doctorat sur l'histoire du Comté de Bar. le pays de Jeanne, a derrière lui une ample œuvre d'histoire médiévale et de géographie humaine Metz, ville d'art (couronné par l'Académie Française), le Visage de Metz, le Village Lorrain, les deux volumes des Beaux Pays En Lorraine et Au coeur de la Lorraine. Le Comté de Bar des Origines au Traité de Bruges (couronné par l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres).

Le livre que nous présentons aujourd'hui nous donne une Jeanne volontairement dépouillée, telle une belle paysanne d'un pays sans cesse envahi et qui cherche la Paix. et l'assure par la victoire et par la force. une Jeanne lorraine qui sait les bienfaits de la monarchie capétienne en son pays, une Jeanne du XV* siècle qui a la fol et s'inquiète peu des grandeurs humaines, c J'aimerais écrire une Jeanne en Lorraine. J'en vois le dessin. Je ne le tracerai jamais ». disait Barrès. Les lecteurs jugeront si l'esquisse sa rapproche du rêve.

LA REVUE DE FRANCE. 1- février 1936. A. T'Seerstevens L'Or du c Cristobal » (1- partie) Jean Monval Une Amitié littéraire de trente Ani François Coppée et Auguste Dorchain François Coppée. Auguste Dorchain Lettres inédites (1878-1908) IIIIII •̃ Odette Arnaud La Restauration monarchiste en Grèce est-elle dura.ble 7 Henri de Régnier. de l'Académie Française Page d'Album Georges Simenon Les trois Demoiselles de Concarneau (fin) Victor de Laveleye L'Expérience Van Zeeland en Belgique John Charpentier Esquisse de Kipling; Marcel Ge'bel Le Budget de 1936 Raymond Recouly M. Laval, le Franc et la Paix. Le Roi d'Analeterre due de la Force. de l'Académie Française La Vie Courante En marge d'une oraison funèbre de Bossuet Les Commentaires.

LES AVENTURES

DU PROFESSEUR

NIMBUS

Echelle-Secours

ECOUTERA TEMPS

«T2m7«i 'ai bien encore As temps à à autre des lettres de XJ ¥ *J naufragées, tout au moins des iignaux de

détresse. Et mon cœur âk/iipUff s'ouvre, et mes bras se S&vBS!Zr»m tendent, msis. tout au fond, je ne suis pas contente.

Est-il possible qu'après tout ce que je dis et souvent redis. après tous ces articles et ces livres écrits pour vous, rien que pour vous, les jeunes filles, il soit encore de mes lectrices à errer ? Et à me dire e Si je vous avais écoutée avant d'écouter d'autres voix, je ne serais pas à vous écrire douloureusement après a ?

Eh oui tout est la écouter avant, à temps. Ecouter qui ? Une grande amie qui vous connait à fond, et lit dans vos cœurs et à même vos vies à livre ouvert. Quand elle vous rencontre l'une ou l'autre, elle vous aime tout de suite, parce que vous êtes la jeune fille », la promesse en principe la fraîcheur, la pureté.

Mais aussitôt, à vos yeux, à votre sourire, à votre physionomie, elle vous mesure. Elle sait si vous êtes limpide ou non, si votre cœur est libre ou encombré, si, sous votre façade, vous valez. Elle sent votre qualité d'âme aussi aisément qu'un bouquet de violettes, elle vous connait par cœur. Pourquoi ? Parce que sa vie droite le lui permet, que sa jeunesse déjà bien loin lui reste présente. Parce qu'au cours de sa vie, elle en a manié pas mal d'entre vous, cerveaux et âmes, et que, depuis qu'eile écrit pour vous, à votre tour vous avez écrit pour elle.

Depuis quinze ans, je pense que de vous, les jeunes lectrices de L'OuestEclair et d'ailleurs, elle a reçu au moins neuf mille lettres (je ne parle que des vôtres). D'autres fois, des éducatrices, des mères ont complété. Et vos âmes et vos pauvres cœurs se sont ouverts anxieux et ont crié à laWi, toujours pris de la même façon. Oar c'est là une naïveté pour certaines, si fortes, si délurées, ou si émancipées qu'elles se croient. Elles s'imaginent que l'amour a mille formes, mais qu'il a pour elles la meilleure, un langage unique, des mots que l'on n'entend nulle part, un attrait que personne ne connait à ce point, etc., etc. Et elles e marchent », et elles pleurent-.

L'amour a ri, a lâché, s'est joué d'elles. Et elles ont, là encore, une autre naïveté celle de croire que cela n'arrive qu'à elles et que nulle n'est malheureuse comme elles Pourquoi ne vous ai-je pas écoutée avant, quand il en était temps ? »

Oui, pourquoi ? Moi qui sais, rien que par vos lettres, que vos neuf mille cas se ramènent à peine à neuf, et que c'est toujours la même chose ou à peu près qui vous fait pleurer.

Je ne dis pas qu'il s'agisse ici de mal au sens plein du mot, seulement d'erreurs du coeur, de compromissions, de diminution des forces vives, de désenchantement et de blessures inutiles. Mais celles d'entre vous qui hésitent, lisez donc mes livres, mes brochures, méditez les articles de cette page, dans leurs lignes et leurs interlignes. Ne vous dites pas Annie. n'est plus jeune, alors, elle blâme les jeunes. Il n'y a qu'à passer outre. » Je connais cette chanson. J'ai rencontré hier encore vos dix-huit ans, avec ce sourire protecteur que vous aimez et qui n'est que sot. A toute personne plus âgée que vous, vous le montrez sans vous en apercevoir, tant il est en vous. dans votre mentalité moderne c J'en sais plus qu'elle, je peux me mener seule, elle est d'autrefois avec ses craintes nous allons hardiment et librement à la vie, sans aucun besoin de personne. » Il veut dire tout cela, ce sourire irrespectueux, parfois même chez les meilleures. Je ne perdrai pas mon temps à vous dire que jadis nous n'en pensions pas si long ou si peu 1 sur nous et que nous avions plus de courtoisie pour les autres, mot et chose que vous ignorez. Je vous dirai seulement c On faisait moins de sottises, on écoutait, et la vie n'en a pas moins filé, rude peut-être, mais plus heureuse que celle qui vous attend, moralement parlant. pour votre âme et pour votre cœur. Ecoutez donc et apprenez à € entendre n. Je trouve, pour ma part, que la jeunesse doit être jeune et c'est pourquoi je lui en veux de jouer à vingt ans la femme de quarante. Mais je veux aussi que cette jeuneise vaille et persite inférieurement pour que la vie ait son bonheur, le vrai.

Au surplus, je ne le fais que par amour pour vous. Je ne vous connais pas et la direction de votre vie ne peut modifier la direction de la m'pnne qu'en bien, pour vous être utile. C'est donc pour vous que le viens à vous et vous mets en garde votre vous. D'autres le savent à nul je donne cependant moins. Mes livres les ont atteinte- un peu partout à travers l'espace ellps ont reconnu h vérité, senti mon intérêt pour elles. Dans leur petite chambre lointaine, riche ou pauvre, elles ont lu et relu des lignes. Et c'est l'une de mes émotions de voir un jour ven'r de très loin une petite lettre disant oue la grande amie inconnue a évité un malheur ou favorisé un bonheur. Vous savez si peu voir en vous parfois

Rien qu'hier. je répondais dans l'Hé-

première jeune fille je l'ai empêchée de faire un mariage où on la menait malgré ses répugnances extrêmes La seconde semble toute tremblante ùe vie profonde, a travers sa gaieté de bonne marque Eues sont touchantes et charmantes. les lettres ae cette petite Canadienne inconnue et si bien française La troisième me parle de la jeune fille coloniale créole ou irançaise, fille de colon ou de fonctionnaire, qui aurait bien bescin de lire Annie Tout est contre el'.e, le climat qui annihile la volonté, excite les pass ons, la liberté et le sans-gêne de la colonie, l'absence de tout livre, non seulement bon. mais convenable Y sorgez-vous, à toutes vos sœurs d'âge et de cœur, au lieu de vous enfermer dans votre seul cas sentimental, si souvent sans issue ? Songezvous qu'il est un type de jeune nile. un « standard » à des milliers et milliers d'exemplaires, malheureuses pour le suivre et sur lequel vous-même vous vous trompez ? En le voulant, vous croyez être personnelle. avoir un genre et vous ne voyez pas que ce genre est précisément à rebours de la véritable personnalité ?

Or. c'est celle-ci que je vous veux et ce sont les forres de volonté qui l'assurent, non celles d» sentiment. C'est pour intervertir cet ordre que tant de vous pâtissent à faux et en vain.

Alors, je reviens au but de cet article qui est à la fois une demande et une prière. Avant de vous lancer dans quelque aventure sentimentale, avant d'engager, même intérieurement, quelque parcelle de votre coeur. ditesvous Je veux d'abord dix minutes, au fond de moi-même, écouter la voix d'Annie. songer à ce que j'ai lu d'elle, à ce qu'elle a dit pour mon bonheur. Elle me connait, moi. la jeune fille. elle sait, sous mes airs fendants et avertis, ce que je ^uis. Je veux l'écouter avant, à temps. »

Je vous garantis que si vous faites ainsi, il n'y aura pas d'après. Seulement, une belle ligne droite et claire, qui vous mènera à votre part de joie, à la réserve de bonheur qui vous attend. Si vous n'êtes que téméraire ou imprudente, faites-le. S'il vous arrive d'être perverse, car cela se trouve parmi les jeunes filles modernes, alors, je ne puis rien. C'est la ligne et la vie brisées que vous suivrez.

Voilà, Amies, à vous de voir si vous tenez à votre bonheur. Si oui. apprenez à lire, à réfléchir, à écouter à temps, pour qu'il n'y ait pas de pleurs après.

Yan. Je retrouve avec moi, au loin, votre jolie et originale carte de voeux dont l'attention m'a bien touehée. Et je me demande si, dans ma réponse, je l'ai mentionnée ? Sinon, trouvez-en mon merci aujourd'hui.

Monnette, lectrice fervente est bien gentille. Elle n'est pas de celles d Qui s'adresse mon article, elle a su écouter sa mère et grande amie. Et moi je lui promets que, si elle a mis d'abord à son choix les qua:ités d'dme et de cœur qu'indique sa lettre, elle sera heureuse. Merci à elle et d sa maman d'une telle lettre si délicate pour moi. Elle a bien fait d'être courageuse et de prendre droit la vie, la récompense est toute proche Il vous offrira la bague à ce moment, mais la fiancée n'en offre pas. Il n'y a échange d'anneaux qu'au mariage. Tout au plus, pour l'anniversaire ou la fête, donne-t-elle un objet personne: et sans valeur fume-cigarette, etc. Et restez bien' dans votre ligne. Mlle M. à R. Je n'habite pas votre ville et ne peux donc vous donner un nom. Le mieux serait de voir à la Faculté ou l'on tous dira s'il y a ou non le spécialiste désiré. A Paris, je sais qu'il y en a, mais j'ignore lesquels Je me demande si vous en avez besoin et si vous ne pouvez guérir par vos propres moyens. Atlaire de volonté laissez là ces analyses, introspection ou observation, reposez le cerveau par le sport physiqve. A votre lige. l'équilibre se refait et votre précision en indique La possibilité. Donc de la volonté, du grand air et de la marche le plus possible. Puis le don de vous-même aux quelques moments libres à une oeuvre qui oppose le coeur à la tête. Enfin, s'il y a déficience de mémoire, dans votre cas, c'est surmenape intellectuel et déperdition de phosphates. Remettez-en alimentation fortifiante. Et prenez un remède à forme phosphorée, comme, par exemple. le phosoforme dans votre boisson aux repas. Votre lucidité reviendra et avec elle ros succès aux examens. Courage, et l'ordonnance d'Annie

Emlgrée A. B. Il faudrait savoir ses poûts. S'il est ainsi, la moindre chose lui fera plaisir et vous l'obligerez peutétre avec un cadeau plus modeste: belle édition d'un hnn ouvrage, que sais-je ? taches de tnruver le moyen de vous renseigner. S'il secourt des pauvres pratuitement, un humble objet et un billet dedans avec un mot de vous à leur intevtion le toucheront pcvt-étre. Je ne peux davantape spécifier; c'est relatif et affaire de doigté.

Fleur d'avril. Je ne crois pas ou a l'heure actuelle. arec votre jeune àpe. vous trouviez quelque chose. Il vous faut auvnravant terminer ces études, rous dédommagerez les vBtres ensuite. Votre objectif est dirm papier cet examen le plus vite possible Etre au pair est déjà quelque chose. Je comprends votre désir et votre cnevr mais d une époque si difficile, je ne veux pas vous leurrer. Courage et vite l'examen. Bleunn-Brug est modeste quand elle parle de nul'ité. L'écriture est claire et il me semble que la personne « se débrouille 1. Pour Je premiers renseipnements demn-rdez-les an journal même, car je n'habite pas la ville. On brode volmsiera ces siècea A autlqua vive*

centimètres du bord et dans le milieu de la hauteur. Attx draps, vous mettrez deux belles initiales. Merci d'être à la fois si jeune. et si vieille pour la lecture de notre pa0e. Vous n'étiez guère ou'un grand bébé quand elLe a coin| mencé. •••

Suzanne Lorlent écrira pseudonyme et non speu.. comme le font trop de lectrice, étourdies. Curieuse j'y vai3 Quelquefois mais n'habite pas. bien que de la race. Pour ces lainages, J'ai eu. 1 et oublié, quelques gouttes d'ammonia^ue peut-être peut-être seulement. Très bien, très bon d'être ménagère et in'irmière chez soi. Je pense que vous l'avez guéri sa fille a du lui être délicieuse. J'ai lu attentivement. Ce n'est pas mal du tout, bien scandé. Il y a un mot aianguie, encore non élidé. Il 1 manque des virgvles Peut-être un puI ri'te vous reprocherait-il de Commenj eer les strophes tantôt par une rime féminine, tantôt par une masculine, rI pourrait y avoir Dlus complète homo1 génêilé. Mais cela progresse. il Il a l'étoffe. et cette pièce n'est pas mauvalve. du tout. est même bonne. Courage, mênagère-infirmière-poète, et merci de vos gentilles paroles pour moi. Autres lectrices. Le dernier courrier ne m'étant pas encore parvenu, réponses à quinzaine.

Aiwte. Hirondelle. Vous aimeriez déjà voler de vos petites ailes. maii elles sont bien inhabiles. Ecrivez-moi directement, je pourra vous guider un peu. Faites prendre à votre bébé du sirop du docteur Manceau, tous ses malaises disparaitront. Jacqueline.

LES LIVRES D'ANNIE L'art d'être tieurense F- 1375 L art d'être charntante. 1I.7S L'art d'être sol 11.75 L'art d'être femme 13.75 L'nrt d'être L'art d'être chrétienne 13.75 COLLECTION A 1 fr. 75 FRANCO Le Jeune fille et le malaise moderne i: La Jeune fille c' te plaisir a La leune fille sans ['esprit chrétien »: c La jeune fille et la mode »: c La Jeune fille et l'amour La Jeune fille et ta personnalité »: La Jeune ftlle et Jeanne d'Arc s: i L.a Jeune fil]2 et la profession »: La Jeune fille et le Jeune homme La Jeune. fille et la beauté c u& Jeune fille et le célibat » a La Jeune fille et le mariage a.

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Ecoutez aujourd'hui

RENNES-BRETAGNB

L. 288 m. P. 40 kw.

6 h. Disques.

6 h. 50. Paris-P. T. T. Informations, Presse.

8 h. et 9 h. Parls-P.T.T. Informations, Presse.

8 h. et 9 h. Parls-P.T.T. Informations, Presse (répétition).

11 h. Toulouse Concert symphonique dir. Henry Combaux Prélude d'Alci/one iKunc) Une aventure de la Guimard (Messager) Carmen (Blzet) Martha (Flotow) Werther (Massenet) La Belle Hélène (Offenbach) Carnaval (Gulreud).

12 h. Disques Miss Helyett a) Oue ne puis-je la rencontrer b) Duo du portrait (Audran) Rêve de Valse, Voyons puisque la destinée (Straus) Les Cloches de Comeville, Une servante que m'importe (Planquette).

12 h. 15. Marseille Les Noces de Jeannette (Massé) Scènes alsaciennes (Massenet) Surcoût (Planquette) Brise de mer iSchütt) Les chants du soldat (Gungi) Chanson des noisettes (Dupont) Canzone vesuviana (Marcucci) Pas sur la bouche (Yvaln) Passepied Tambourin (Razigade) Colonel Bogey (Kennet).

13 h. Tour Eiffel Cours.

13 h. 10. Paris-P.T.T. Météo, Informations. Bourse.

13 h. 30. Suite du concert de Marseille.

14 h. 20. Tour Eiffel Coure.

14 h. 30. Parls-P.T.T. Concert offert par l'CEuvre de la T. S. F. à l'Hôpital.

15 h. 30 c La matinée enfantine du Grand-Père P, organisée et offerte par l'Association des Amis de RadioRennes.

16 h. 30. Concert symphonique organisé par l'Association des Amis de Radio-Rennes, avec le concours de Mme Marthe Guy. première chanteuse du Théâtre Municipal de Rennes, et de M. Cabellier, baryton orchestre direc- tion Maurice Henderick Le calme de la Mer iMendelssohn), orchestre Symphonie Inachevée, Allegro. Moderato, Andante (Franz Schubert) a) Histoire de tous les temps (Haydn) b) Chant de la Fiancée c) Ton regard (Schumsnn). Mme Marthe Guy La Ferla suite estpaenole a) Les Taros bt La Réj c) La Zarzuela (Licorne), orchestre a) Coeur fidèle b) Le Forgeron iBrehms), M. CabelUar Siegfried-Idyll (R Wagner) a) Automne b) Notre Amour (Fauré), Mme Marthe Guy La Vierge a) Le dernier sommeil b) Dn-nse oaliléevne iMassene'). orchestre); .Tfinff-Ç'n. ba'let (Georges Hnsl. orchestre ai Noéi a pasêé b) Rondel des Immortelles iCh. Col1ln), M. Cabellfer chanson Italienne, aub«de (A'ex de ̃ T«ve). orchestre Bacchanale, ballet i extrait de Samwn et Dalila (Sainti Saêns)). orchestre.

18 h. 30. Radio-Journal.

19 h. 30. Informations. programme dM spectrcles. D'sques Mazurka (Godard) • Val'e caprice (Rubfnstein) Le t ̃ -rttre (Borel-C'erc) Le cœur tzigane (V»rcoli»r> ̃ Orohée aux Enfers. quadrl'lo lOffonbncM Le ni"' joU rêve 'Arezzo)- C'r.tt vous que j'aime (Burke); c Le portrait de Mireille (Doria) Était-ce t un rtfe iCoalonJ..

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20 h. 30. Musique variée avec le concours de Mme E. Martin, Mlle Lucienne Le Cardinal, M. Guézennec, M. Jean Trécan. M. Henry Bréhé. M. Marcel Martin orchestre direction Maurice Henderick. Première partie Concert. Boccace, ouverture Suppôt, orchestre Le Grand Mopol, deux airs (Audran). M. Henry Bréhé Suite africaine (Lacombe), orchestre a) Pastourelle angevine (L. Anguin) b) Le Jour et la Nuit, Chanson indienne (Ch. Lecocq). Mme Martin Faust, ballet (Ch. Gounod). Deuxième partie Gringoire, comédie en un acte de Théodore de Banville. Troisième partie Lison ou La Folle du Logis, comédie en un acte. livret de Jean de la Grange, musique de J.-B. Bonalet. Corneille, poète, M. Jean Trécan Sylvestre Fromentin, amoureux de Lisette, M. Guézennec Eustache Crépinet, savetier, père de Lisette. M. Martin Bonifiée Codfchon, prétendant de Lisette, M. Bréhé; Lisette, fille de Créninet. Mme Martin Félicité, femme de Crépinet et mère de Lisette, Mlle Le Cardinal.

22 h. 30. Relaie de Paris-P.T.T. Dernières Informations, météo.

ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 80 tw.

6 h. 50. Météo. « 7 heures. 7 h. 40. 8 heures. Presse. 8 h. 40. Météo.. 9 h. Informations. 9 h. 40. Chronique, par Carlos Larronde. 11 h. Toulouse. ♦ 11 h. 50. Météo. 12 h. Tourisme. « 12 h. 15. Marseille. « 12 h. 30. Bourse. 4 12 h. 45. Marseille. ♦ 13 h. 15. Bourse. « 13 h 45. Reportage touristique par Georges Géville. ♦ 14 h. 30. La T. S. F. à l'Hôpital. avec Mills et Chaubet. Roland Charmy, violoniste, Gordon, Daragon. Mme Beaudoin et sa troupe Les Vieilles de chez vous (Levadé): Reviens (Fragson): Berceuse (Cul) Sérénade espagnole (Kreisler) Tambourin (Leclerc) Danse Venise endormie. Par delà la rivière (Calmes) Seul, de Henri Duvernols A l'aimée (Fernand) Pensée d'automne (Massen»t) Ma petite villa (Bayle) Aïe, ma mère (Dirny). ♦ 16 h. Actualités littéraires nar Lu'lsneaux. « 16 h. 20. Le Concert Pasdeloup », par Sylvain B'.och. ♦ 16- h. 30. Concert Po^deloup, d!r. Fausto Marnant Svmphovin en mi bémol (Mozart) Prélude et Mort d'Y.seult (Wagner) Obéron (Weber) La Habanera (R. Laparral D°ux nocturnes (Debussy) Semiramis (Ross'nl). ♦ i8 h 30. Radio-Journal d- France. 19 h. 30. Météo. 4 19 h. 38. Présentation d'oeuvres inédites par les comoos'teurs euxmêmes Musique légère. ♦ 20 h La v(e littéraire. par Philippe Soupault. 20 h. 10 Le cinéma, par Jacques I Berner 20 h. 20. Tk folklore d»s vins de France par Marie-Louise Laval. 20 h 30. Concert symn^nniotip dlr. 1 Po"«r Deso-miêre. avec Mme TurbaRnbier en si mineur (Bach) A'ierro d»l Pmtferoso iHsendel) Svmnhnvt* er ft dièse mineur lHavdn) jvfjirvff» norv>"i'-nne (Grie?) Amoiir et frnm'nn're (P^ss^nl) Le Rr>ianol (Straw!n.»vv). 22 h 30. Informa- tions. + 22 h. 45. Musique de danse. TO1'R «ÏIFTÉL 206 m 15 kw 20 h. 30. Œdipe roi. tragédie de 1 Ponhocie. Mise en onde de Paul Castan. Présentation par Gabriel Bol»=y, avec la troupe de la Tour.

POSTF NATIONAL RADIO-PARIS 1650 m 75 kw

16 6 h. 45. Culture physique, 7 h. DUques. ♦ 7 h. 15. Heure Presse. ♦ 7 h. 45. Disques. 11 h. Confiert Divertissement (RAbaud) k Le*

Saisons Au coin du feu, Au Carnaval, Le chant de l'alouette, Le perce-enige. Nuits blanches. Barcarolle. Chant du faucheur. La moisson. La chasse. Chant d'automne, En traîneau, La fête de Noël (Tchaïkowisky). ♦ 12 h. e Les travaux du mois au jardin potager ». ♦ 12 h. 15. 12 h 15. Soirs En rêvant, Spleen. Gaiety. Après l'été. Sur l'onde. Au soir. Parfum exotique, Eglogue (Schmitt); Valse romantique (Séverac); Serenata (Albenlz); Suite variée Chanson d'autrefois, Sérénade, Farandole (Gabriel Pierné) Mélodies par Jeanne Andral Mauvais accueil (Brahms) Le Pâtre iSauvrezis) Au seuil de l'église (Gallois); Dis-moi tout bas (Philippot); Coucou, Jeannette (Zimmermann) Histoires La meneuse de tortues d'or, Le vieux mendiant. Danra la maison triste. La marchande d'eau (Ibertl Scènes municipales (Tomasi) Coppélia (L. Delibes). 12 h. 45. Chronique par Domnique Bonnaud. ♦ 14 h. La semaine sentimentale. par Paul Haurigot. ♦ 14 h 10. Causerie par Gabrielle Reval a Le Plutarque des dames. Mme de Saint-Balmond ». 14 h. 30. Disques Nos vieur moulins (Zimmermanni; Normandie (Bérat); Le Sabotier (Bourgault-Ducoudray) Paysages languedociens (Sylvabell) Le Béret (Bayer): Nik baditut (Le Karotzl: Oû vas-tu garder. petite ? De grand matin, je me Suis levée (d'Indy). ♦ 15 h. Les ondes enfantines François le Bossu (Suzanne de Sainte-Croix, d'après le roman de la comtesse de Ségur). ♦ 16 h. Musique légère. 17 .h. Revues littéraires par M. Baillou. ♦ 17 h. 15. Causerie coloniale par Spitz c Notre vieux Sénégral ». 4 17 1. 30 Disques La Jolie Fille de Perth Les Pécheurs de Perles (Bizet) La Reine de Saba. Roméo et Juliette. Faust (Gounod). ♦ 18 h. Demi-heure artistique Informations par Angoulvent Le musée Carnavalet, par Jean-Louis Vaudoyer Causerie par Jacques Guenne. 18 h. 30. Disques Vous étes si jolie (Delmet) Les Deux Cœurs (Fontenailles) Angoisse d'amour (Bena»zky) Comme je t'aime iVézlnaud) Ferne tes jolis yeux 'de Buxeuil) Quand l'amour fleurit (Sablon) Jamais (Janin) Tiens-moi bien contre ton cœur (Thomas Au clair de Itme (Lulli) Nuit silencieuse (Bohm) Berceuse à la lune (Vals'.en). 19 h. 15. Causerie. par M. Lapicque La théorip du fonctionnement nerveux 19 h. 30. En f.ânant à travers la science, par George Co'omb. ♦ 19 h. 45. c Un voyageur anglais en Bourbonnais et en Auverene en 1789 ». ♦ 20 h. t Les fêtes de l'année ». par MUe Alice Ticier. avec le quatuor vocal c L'Accord Parfiit » Att pui 1'an neuf. Via les roi.s, Réveille. Plantons le may, La Saint-Jenn. La Moisson. Les Ven- dav"s La Noël.. 20 h. 30. Pros. 20 h. 45 Heure Fpstlyal Henri Rabaud Rolande et le onérn en ctnn ac'e:. livret de Lucien Népotv ♦ 22 h. 45. Heure Musique de danse. · 23 h. 15. Musique légère.

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20 h. 15. Info-matlons ♦ 20 h. 30. Soirée de variétés.. 22 h. 30. Paris-P.T.T.

RADIO-NORMAND1T. iFécamp) 269 m 5 1 kw

7 h. Disques. ♦ 7 h. 20. Journal parlé. · 7 h. 53. Menu. 8 h. 30. Musique de dmse. ♦ 9 h. 15. Chants et danse». ♦ 10 h. Orchestre symnhonlaue. ♦ 11 h. Chansonnettes. 12 h. 30. Heure de.= auditeurs. ♦ 15 h. 30. Orchestre. 6 16 h. 30. «mKsion enfantine. ♦ 17 h. Musique de danse. 17 h. 15. Musique russe. « V À. 80. s– Mélodies populaires, W

18 h. 45. Presse. 19 h. Concert des auditeurs. 21 h. Concert des auditeurs. 4 23 h. Café-concert. 1 h. Musique de danse.

POSTE PARISIEN 312 m. 8 80 Kw. 20 h. 30. Chansonniers Ce n'était qu'un fou douz et Sur et nous, enreg. par Goupil Le carnet noir et Nuances, par Dorin. ♦ 21 h. Musique de danse, par l'orchestre Wille Lewis, du Florence. + 21 h. 35 Causerie de Paul Rebouz, + 22 h. 30. Musique légère.

RADIO-TOULOUSE Ï28-60 60 Kw. 20 h. 15. Scènes comiques Kit* coiffeur iKito) Leçon de prononciation IWeil La revue marseillaise (Sarvil) Et maintenant au violon (Humble). ♦ 20 h. 30. Orchestre viennois Polka de minuit rWa'.dteufeli Menuet à la Cour de Louis XIV: Siciliano (Gessel); Anne-Marie iLlosfasi. ♦ 20 h. 50. Musique régionale Au fond du pré (Cay!a) Lo ala udo (Cayla) La fille de la meunière iCaylal. ♦ 21 h. Concert eur Chanson d'amour, comédie musica'e de Schubert-Berté. ♦ 21 h. 35. Orchestre de silon Deuxième potpourri de valses (Robercht). 21 h. 40. Music-hall. Au joyeux moulin Béguin-Béguine (Emer) Cane. Cane. Canebière (Scotto) Autum winds rpac eys) Berceuse de Noël (Bol'.er) You made the night too long (Lewis). ♦ 22 h. 5 Musique anglaise. ♦ 22 iu 35. Informations. ♦ 22 h. 50. Orchestre opérettes. 6 23 h. Le quart d'heure des abonnés. 23 h. 15. Si. fantaisie radiophonique. ♦ 23 h. 45. Musique militaire. 24 h. Au Caveau de Minuit ♦Oh. 15. Informations. ♦ 0 h. 20. Orchestre philharmonique.

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1500 m. 150 kw

10 h. 15. Service divin. 10 h. 45. Causerie. 11 h. Concert. 12 h. 15. Disques enregistrés par Menuhin. Gleseking La Folia iCorelli) La Romanesca lAchron) Mélodies de Quilter par M. Raohaël. baryton. Suite berpamasque IDebussv), piano.. 13 h. Musique légère. 14 h. Disques. 14 h. 35. Match international de rugby Écosse-Pavs de Ga'lre. reportage. ♦ 16 h. 15. Quintette Arthur Dulay.i · 17 h Disques. + 17 h. 30. Relaie d'Amérique. 18 n. Informations. 18 h. 30. Sports. ♦ 18 h. 15. West Réa. ♦ 19 h. Radio-Magazine. 19 h. 45. Concert Marche (Mezza^ caoo) Glendilough (Wrteht) Menuet iS-hubert! Duo de xylophone iBrigham) Airs de Walker. Keel, Murrau. Brrunrnirs d'Ecosse cGortfreyl ♦ 2I> h. !il`. Soirée de variétés avec Mar:» l.lovd. Brookins et Van. J. Clar P. Robins. etc. ♦ 21 h. 30. Informations. ♦ 22 h. Concert Marche (Coûtes) Colin-Maillard (Strauss) Larlv Madcap, air Une princesse des Balkans, air (Rubens) Suite scandinave (O'senl Vieille.a chansons de Sérénade andalouse (Armandola) La Veuve Jove"'< sél. (Lehar) < · 23 h. Soirée H. Hall.

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BOURSE DE PARIS PARis, 31 Janvier.

La* Jours se suivent et ne se ressemblent pas. La séance d'hier avait été ..beaucoup moins active et Irrégulière; •» aujourd'hui, les transactions ont repris une très grosse ampieur et la hausse a été générale sur tous les groupes. Les rentes, Qui sont à des cours de misère, n'ont eu aucun mal à regagner une fraction importante le 3 progrosse de 0.55 à 70.95. le 4 1/2 A de V 0,75 à 79.

Aux valeurs françaises, la Banque de Paris a gagné 34 francs à 1.020; le Crédit Foncier, 78 francs à 3.095; mais le record de la hausse a été enregistré sur le groupe des produits chimiques Qui est véritablement c booming » Pechi7 ney, 1.394 (+70); Air Liquide, 955 (+34); Rh6ne Poulenc. 1.070 (+52). -i Bonne tenue des in2ernationales Rio 1.520; Royal. 2.490.

En coulisse, le groupe sud-américain, encore affecté par la baisse d'hier de VAréas, a été plutôt maussade.

Par contre, les pétroles ont continué A faire preuve d'une grande fermeté Canadian, 37,50 (+4,25); Eagle. 45.25 ( + 2); Wvomtna. 213 ( + li>.

T. Cuprifères et caoutchoutlères sans grands changements.

Valeurs belges très fermes Vieille ^Montagne, 1.188 ( + 52); Katanga. 304 -;(+10); Tonga. 52.75 (+3.75).

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Feuilleton de L'Ouest-Eclair du 1" février 1936 28 LE ÉTIECTIVE I Cranô roman d'aventures Il par

H.-J. M4GOG

Ce fut une imprudence. Car il était surveillé par les deux apaches, qui devaient avoir reçu des instructions le concernant. Brusquement, au moment où le milliardaire arrivait à leur naufeur, ils lui barrèrent le passage. Siouplait, m'sieu, vous n'auriez pas une allumette ? demanda Grilleseche de sa voix trainante de voyou. Sans même daigner répondre, Guy Cnarleval voulut passer outre, en bousculant l'importun. Mais Rincedalle le guettait et l'arréta par un bras. De quoi ? On ne répond pas aux copains ? gouailla-t'il. Mince de politesse Vous n'entendez pas qu'on vous demande du feu ?. Si c'est que vous nous méprisez à cause qu'on n'est pas Men frusqué, faut le dire, mon petit vieux.

Oui, faut le dire appuya Grillesèche, en saisissant l'autre bras du détective. On n'aime pas les crâneurs,

Bous autres. Ceux qui nous manquent, nous ne les manquons pas.

Manifestement, c'était une querelle qu'ils cherchaient, dans le but de i etarder Charleval.

Or, celui-ci n'était pas d'humeur pa- tiente et il estimait n'avoir pas de temps à perdre en discussion. Aussi, ne fit-il ni une, ni deux sans prononcer un mot. il donna une fort secousse, Qui libéra ses bras de l'étreinte des deux chenapans. Puis, reculant d'un pas il ramena vivement à lui ses deux poings, qu'il projeta en direction des mentons de Grilïcsèche et de Rincedalle. Atteints en même temps, les deux gredins s'écroulèrent.

Débarrassé de ses agresseurs, le détective milliardaire s'élança à toutes jambes et tourna le coin de la rue. Malheureusement, les deux minutes que cet incident lui avait fait perdre avaient été mises à profit par l'inconnu, qu'attendait peut-être une automobile,

Cl^u-leval eut beau regarder à droite et à gauche, et dans les rues avoisinantes, il n'aperçut pas la silhouette qu'il cherchait.

En désespoir de cause, il voulut se rabattre sur les deux apaches, espérant les intimider et parvenir à leur arracher quelques renseignements. Mais, ceux-là non plus ne l'avaient pas attendu. N'ayant pas eu à se féliciter de leur première prise de contact avec cet homme aux poings rudes, ils s'étaient empressés de se relever et de disparaitre.

CHAPITRE XVII

L'INCONNU

Le même soir, à l'heure de la représentation, Guy Charleval se rendit aux Féeries Parisiennes. Il lui suffit d exciper de sa qualité pour être admis dans les coulisses du music-hall. En les traversant, il se heurta à Ratin et à Bernard, qui se rendaient leur poste. -r Rien de nouveau, mes braves, leur dit le milliardaire au passage. J'ai raté mon bonhomme tantôt. Et il m'a été impossible de retrouver ses dignes acolytes. Mais. comme je ne suppose pas qu'ils s'étaient abouchés pour parler du cours de la Bourse, ouvrons l'œil, ce soir, les uns et les autres.

Ce soir. et les autres soirs, tant que vous n'aurez pas coffré l'individu qui en veut à Mlle Stella, répondit Ratin, Comptez sur nous, Monsieur Le Sourd.

Certain que ces paroles ne constituaient pas une vague promesse et que les machinistes étaient bien décidés à protéger la jeune artiste, le milliardaire se fit indiquer la loge de cette dernière et s'en fut frapper à la porte. Répondant au coup léger, la voix

bien timbrée de Lilette Smiling répon- dit

Entrez.

Charleval obéit et aperçut la jeune fille, causant avec Jacques Anneville. Voici votre défenseur, ma chère Lilette, dit ce dernier, en se levant pour accueillir le détective. Merci d'être venu ce soir. Monsieur Le Sourd. Je serai plus tranquille, vous sachant présent.

Soyez persuadé que Mlle Smihng ne court ce soir aucun danger, répondit Charleval. Je puis, dès maintenant, vous dire que je suis sur la piste de ceux dont elle pourrait avoir quelque chose à redouter. Il y a quelques chances pour qu'ils n'osent plus montrer leurs visages là où je serai, certams qu'ils seraient d'être aussitôt reconnus. En est-il vraiment déjà ainsi ? s'écria Jacques Anneville, dont la physionomie s'éclaira. En ce cas. Monsieur Le Sourd, je vous proclame le roi des détectives

Charleval sourit. C'était, en somme, la réputation du véritable Le Sourd qu'il était en train d'établir. Mais le jeu le passionnait tellement

Cependant, Lilette Smiling lui tendait gentiment la main.

Il était donc écrit que vous vous retrouveriez sur mon chemin pour m'aider encore, fit-elle. Permettez-moi de vous en remercier.

Vous ne devriez plus avoir besoin d'être défendue, dit pensivement Charleval. A la vérité, je puis concevoir la jalousie de cette demoiselle Quevedo et le désir qu'elle peut avoir de vous voir disparaître. Quelque chose, pourtant, me gêne et m'intrigue c'est une certaine ressemblance dont m'a parlé M. Anneville. Il ne me plait guère de retrouver dans votre entourage, et vous

visant, une personne qui rappelle cette c Josette, autrement dit Blondine Mys- 1 tère, dont nous ne pouvons supposer qu'elle se laisse simplement guider par < la jalousie et l'amour. Ce n'est assurément pas son genre. i Vous penseriez ? balbutia Jacques 1 Anneville, sidéré.

Je pense, Monsieur Anneville. et 1 dut votre amour-propre en souffrir, que ce n'est peut-être pas pour vos beaux yeux que Nina Quevedo s'est posée en amoureuse, entêtée à devenir votre t épouse. D'autres raisons ont pu la dé- cider à faire, par ce moyen, obstacle à votre mariage et à priver ainsi Mlle Smiling du défenseur que vous pourriez être. D'autre part, si mes hypo- i thèses sont justes, il lui serait proba- 1 blement utile pour l'avenir de déguiser 1 sous le mobile de la jalousie les rai- i sons d'un attentat dirigé contre Mlle c Lilette. Elle seule, sans doute, préten- c drait l'avoir inspiré. Son complice i resterait dans l'ombre et aussi l'inté- i rêt que tous deux auraient eu à vous 1 supprimer, ma chère demoiselle. Mais, encore une fois, c'est cet intérêt que je t ne vois pas. Vous ne détenez plus au- c cune parcelle de la fortune de M. Smi- 1 ling ? i Plus aucune, confirma Lilette. c De vous, donc, la bande Ranvières ne peut plus rien redouter, ni attendre.. Dès lors, pourqu^. s'acharnerait-elle à vous persécute^ t Vous pensiez qu'il s'agit de Ran- vières ?

Derrière Nina Quevedo, je pressens Blondine Mystère. Derrière votre ennemi inconnu, je puis soupçonner Ranvières. Il est possible, d'ailleurs, que je sois prochainement fixé à ce su- £ jet. Il me restera alors à trouver ce i

lu'il vous veut. Ce sera probablement )'us difficile.

Jacques et Lilette soupirèrent, en échangeant un regard.

Tout cela ne changerait pas ;rand'chose à notre situation, murnura le jeune homme.

Qui sait ? fit Charleval, en M evant.

L'instant du numéro de Stella appro.:hait. Jacques Anneville et le détec;ive sortirent de la loge, pour laisser a jeune fille s'y préparer. Comme de xutume, Jacques regagna sa place lans la salle, pour écouter sa fiancée. C'est pour moi un supplice et un ̃avissement, confia-t-il à CharlevaL /ous allez l'entendre et vous me com.prendrez. Son talent est tel qu'on croit t l'origine céleste de cette musique et lu'on se figure vraiment voir un ange >u une fée descendre du ciel. Maia. noi, puis-je oublier que c'est Lilette 7. St puis-je ne pas me sentir révolté (te a voir contrainte de s'exhiber ainsi en wblic pour gagner sa vie ? Ce direc eur est un odieux barbare. Et parti:ulièrement en ce moment, à cause de a menace qui plane sur elle. je ne viS )lus pendant l'exécution de ce numéro lu programme.

(A suivre.)

Droits de reproductlon. traduction et outes adaptations, (théâtre, cinéma et adloi réserves pour tous pays Copyrls-S 935 by H.-J Magog.

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