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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1935-03-17

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 17 mars 1935

Description : 1935/03/17 (Numéro 14010).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6601033

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/12/2008

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UNE INQUIÉTANTE DISPARITION

'L'AVION DE M. RENARD gouverneur de l'A. E. F. parti pour une fournée d'inspection dans la eolonie, n'a plus donné de ses nouvelles depuis vendredi D'actives recherches sont effectuées, en liaison avec l'aviation belge, pour retrouver l'appareil à bord duquel avaient pris place, outre le gouverneur, six personnes, dont Mme Renard

Brazzaville, 16 mars. L'avion du gouverneur général de l'A. E. F., M. Penard, qui est parti de Brazzaville hier vendredi 15 mars. a disparu. Le Trimoteur du gouverneur général Renard, dont l'équipage est commandé par le capitaine chef de l'aéronautique militaire de l'A. E. F., a quitté son port d'attache, à 8 heures. pour eflec-

M. et aime RENARD

tuer une tournée d'inspection dans la région du lac Tchad et du Tibesti. Cet avion était attendu à 11 heures à Coqtnlhatville.

Il a été très difficile de rester en liaison par T. S. F. avec l'équipage, parce que le poste fonctionnait mal. A 9 heures, c'est-à-dire une heure après son envolée, le radiotélégraphiste du bord a signalé que l'appareil venait de traverser une tornade et pénétrait dans une zone recouverte de brouillard. Les dernière nouvelles remontent à hier vendredi ]5 mars, à 10 heures. Le dernier message précisait que le vol se déroulait normalement.

Pendant toute la nuit, la liaison de T. S. F. a été assurée entre Brazzaville, Bangui et Coquilhatville. Ce matin, à 6 h. 30, aucun des postes de T. S. F. terrestres n'avait signalé la découverte du trimoteur. Deux avions militaires de la base de Bangui sont partis pour Coquilhatville. Les recherches se poursuivent en liaison avec un avion de la Compagnie belge S. A. B. E. N. A., sur le parcours que devait suivre l'appareil du gouverneur général.

Mme Renard est également à bord de l'appareil, ainsi que le chef de cabinet du gouverneur.

Espérons qu'il ne s'agit que d'un banal incident de voyage et formons des voux pour que des nouvelles rassurantes nous parviennent bientôt.

Un communiqué

1 du ministère des Colonies Paris, 16 mars. Le Ministère des Colonies communique

Le gouverneur général Renard avait récemment rendu compte au ministre des Colonies de son départ pour une tournée de quelques jours dans la colonie du Tchad. Il a. en effet, quitté Brazzaville le 15. par la voie des airs. accompagné de Dfme Renard, du commandant Bonningue, du capitaine Gaulard, dc iadjudant-chet Ditte, du radiotêlégraphistî Guitard et du mecanicien Sonnet.

Le dernier message reçu de l'avion par le poste de Coquilhatvillc, au Congo belge, Jaisait connaitre que tout allait bien à bord. mais que le voyage était géné par une brume épaisse. A ce momenf, l'avion pouvait avoir effectué les deux tiers de la route BrazzavilleCoquilhatville.

Aucun autre message n'a été reçu depuis. Tous les postes /rançais ont été alertés. Des avions et un puissant remorqueur sont partis ce matin erplorer le fleuve et la région de CoquilhatMlle. L'escadrille de Bangui est, de son côté, partie vers le Sud. Les autorités belges nous apportent dans ces recherches un concours tout particulièrement dévoué.

Il est possible que l'avion ait dû atterrir sur un terrain de secours, a proximité de postes privés du télégraphe, ce qui e.Tpliqucrait l'absence actuelle de nouvelles.

M. Marchessdu, secrétaire général du gouvernernent général, termine ainsi le c6ble adressé au Ministère des Colonies t Nous conservons tout espoir s. Notons que le communiqué ci-dessus ne mentionne pas la présence à bord de l'avion du chef de cabinet du gouverneur Renard signalée dans la dépêche précédente

Rappelons que M. Renard est l'ancien préfet de la Seine, qui donna sa démis-

sion par solidarité saec M. Chiappe. préfet de police, frappe avant les événements du 6 février 1934.

M. Renard fut sans emploi officiel pendant plusieurs mois. Le gouvernement de M. Doumergue le plaça ensuite à la tête de notre colonie de l'Afrique Equatoriale Française.

Un aoion belge

suit le même itinéraire

sans rencontrer le trimoteur

Coquilhatvii le, 16 mars. Le trimoteur de la CI. belge S. A. B. E. N. A. qui a pris ^0:1 vol, ce matin, samedi, de LéopoldviUe-Brazzaville, est arrivé à Coquilhatvi'ls à 10 h. 45. Le pilote a suivi le trajet que le capitaine Gaulard avait choisi, c'est-à-dire la ligne droite. A son atterrissage à Coqutihatville. le pilote a déclaré qu'il n'a pas vu le trunoteur.

N. D. L. R. Le gouverneur Renard avait accompli deux voyagea aériens en Afrique Fquatorlale Française. Son trimoteur, u.i Marcel Bloch 120 Lorraine Algol 30) CV, a été convoyé à Brazzaville par l'équipage du capitaine Noir, qui a atteint le but de son voyage le 10 février dernier. Le capitaine Noir est rentré n France après avoir passé l'avion en consigne au capitaine Gaulard. le chef de l'aviation de l'Afrique Equatoriale Française. Le capitaine Gaulard a peut-être été obligé de modifier son it méraire en raison des conditions atmosphériques puis de reprendre contact avec la terre ferme. Le mauvais fonctionnement du poste de T. S. P. n'S pas permis au sous-officier radio du bord d'annoncer la décision prise. Le measage a pu être émis, mais il n'a pas été capté. Il reste l'éventualité d'un accident consécutif à une perturbation atmosphérique ou d'ordre mécanique; mais ne formulons encore aucune hypothèse.

LES RÉCEPTIONS DE H. LAVAL Paris, 16 mars. M. Laval a reçu en audience. ce matin, MM. Campbell, chargé d'affaires de Grande-Bretagne, et Charles Roux, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège.

EN INDOCHINE

Un poste français est attaqué

par des indigènes HUIT TUÉS

DEUX OFFICIERS BLESSÉS Saigon, 16 mars. Un parti de guerriers Moïs. peuplade éternellement dissidente, qui vit aux confins du Cambodge et de la Cochinchine, a attaqué r surprise, en pleine nuit, le poste français de Sohrektun.

La sentinelle, un tirailleur Indigène. a été po'gnsrdée sans bruit. Les Moïs cat pu pénétrer dans l'enceinte fortifiée, où ils ont massacré sept tirailleurs. Ils ont blessé grièvement le capitaine de Crèvecœur. commandant 'a garnison, ainsi que le médecin militaire eu poste.

La nouvelle de ce* attentat soulève une vive émotion dans toute l'Indochine française.

M. RÉGNIER A QUITTÉ L'ALGÉRIE

ALGER, 16 mars. Le ministre de l'Intérieur slest embarqué à 10 heures, sur le Timgad, à destination de Marseille, où il arrivera demain matin à dix heures.

FIANC£S PRINCIERS

La princesse Ingrid de Suède et le prince Frederick du Danemark dans une rue de Stockholm

SUPRÊME ATTEINTE AU TRAITÉ DE VERSAILLES Le Reich reprend sa liberté d'action en matière d'armement et rétablit brusquement le service militaire obligatoire Hitler tente de justifier cette mesure intempestive

en adressant ait peuple allemand une grandiloquente déclaration dans laquelle, évidemment, le Führer affirme son amour de la paix

Berlix, 16 ma;s. Le gouvernement dn Reich a promulgué une ordonnance pour la réalisation pratique de la liberté d'action de l'Allemagne dans le domaine des armements. Le Dr. Gœbbels a annoncé cette décision du gouvernement du Reich a la presse allemande et étrangère.

Le chancelier Hitler a Interrompu hier son séjour de convalescence, a Berchtesgaden, et s'est rendu à Berlin. Il a conféré, dans la nuit, avec un certain nombre de ministres. Une séance de cabinet du Reich a eu lieu cet après-midi, à 13 heures, au cours de laquelle le gouvernement a pris la décision définitive.

Hitler assistera demain à l'Opéra de Berlin, à la grande manifestation qui a lieu à l'occasion de la Journée des morts de la guerre ».

Le texte de la loi

BERLiN, 16 mars. Voici le texte de la loi sur l'organisation de l'armée allemande promulguée aujourd'hui par le gouvernement du Reich

ART. 1. Le service dans l'armée s'effectue sur la base du service militaire pcnéral obligatoire.

Am. 2. L'armée allemande du temps de paix se compose de 12 corps d'armée, soit 36 divisions, y compris les formations de police incorporées dans la troupe.

ART. 3. Les lois complémentaires

LE GÉNÈKAL VON BLO.MBERG ministre de la lleichswebr

en vue du règlement du service général obligatoire dotvcnt Ctre présentées dans le plus bref délai par le ministre de la Reichswehr.

La loi porte la signature de M. Adolf Hitler et de tous les membres du gouvernement du Reich.

LA PROCLAMATION AU REICH

Berlix, 16 mars. -Le Gouvernement du Reich a adressé au peuple allemand la proclamation suivante Au peuple allemand En novembre 1918, le peuple allemand, se fiant aux assurances données dans les quatorze points du président Wilson, a mis bas les armes, après une résistance de quatre ans dans une guerre dont il n'avait jamais voulu le déchaînement.

En mettant bas les armes, il croyait non seulement rendre service à l'humanité tourmentée, mais aussi servir une grande cause. Des millions d'Allemands, atteints profondément par les souffrances qui résultaient de cette

utte insensée, s'empressèrent d'adop,er avec confiance la pensée d'une ré'orme des relations entre les peuples. Des relations devaient être élevées à m. niveau plus noble en abolissant la liplomatie secrète, et en abolissant la ;erreur de la guerre. Pour beaucoup l'Allemands, les plus dures cbnséjuences historiques d'une défaite semblaient un sacrifice nécessaire pour sauver à jamais le monde d'une nou{elle épouvante. L'idée de la S. D. N. l'a peut-être été approuvée par aucun peuple plus chaleureusement que par e peuple allemand privé de tout bonleur terrestre.

Par là seulement s'explique que le peuple allemand ait non seulement iccepté, mais aussi exécuté les clauses,

CAMPAGNES NEFASTES

C'est un singulier état d'esprit que celui de certains chefs de l'opposition. Dès que le gouvernement est aux prises avec des difficultés, ils se réjouissent et ne songent qu'à grossir ces difficultés pour les mieux exploiter, comme si la politique était u» jeu sans conséquence. Uniquement préoccupés de tirer pour leurs partis avantage d'une situation générale qui reste sérieuse. ils ne laissent point passer une occasion d'inquiéter l'opinion et de rendre ainsi plus malaisée la tâche de& gouvernants.

Quand il s'agit de 'problèmes d'ordre économique ou d'ordre financier, une semblable attitude est déjà fort condamnable Quand il s'agit de la sécurité, elle est plus qu'une faute, elle est un crime contre la nation.

Dans le lot de questions ardues 1 que doit résoudre M. Pierre-Etienne Flandin et les circonstances, sur ce 'point, ne l'ont pas ménagé il en est une qui est particulièremuent grave. Nous sommes, en effet, arrivés à l'époque où vont être appelés sous les drapeaux les jeunes gens nés de 1914 à 1919. En ces années terribles, le nombre des naissances a été à peu près inférieur de moitié à ce qu'il est en d'autres temps. Il s'ensuit que, de 1935 à 1940, notre armée active verra son effectif considérablement réduit. C'est ce qu'on appelle le problème des c classes creuses auquel il n'est d'autre solution pratique qu'une prolongation exceptionnelle du service actif. N'cublions pas qu'il s'agit de troupes de couverture, et que, dans la conjoncture présente, leur insuffisance numérique constituerait un véritable danger pour la paix. Or, Il se trouve que ce problème se pose à la veille des élections municipales, à quelques mois des

élections sénatoriales et à un an du renouvellement de la Chambre. Evidemment, ce n'est pas fait pour en faciliter l'étude objective. Les débats parlementaires sont influencés par des controverses électorales d'autant plus vives que nous avons toujours l'absurde scrutin d'arrondissement. Mais, pour qui a conscience de l'intérét public, l'hésitation n'est pas permise, et le gouvernement l'a compris.

Pourquoi donc un grand parti grand, du moins, par le nombre de ses élus ne recherche-t-il dans cette affaire que le moyen d'alimenter sa propagande ? On va demander un effort militaire au pays, et peut-être le pays, qui est patriote mais pas militariste, sera-t-il tenté de montrer quelque résistance. Il n'en faut pas davantage pour que les socialistes naturellement aidés des communistes, veuillent faire de cette question le tremplin des prochaines compétitions électorales. Ils nous annoncent expressément qu'ils vont organiser sur ce sujet quarante grands meetings de protestation. Quel aveuglement Ne voient-ils pas que s'ils étaient suivis. si la France devenait pour Hitler la proie facile dont il rêve, leurs pauvres petites préoccupations électorales perdraient sensiblement de leur importance ? Il serait bien question de se discuter des mandats si la France était envahie pour la troisième fois en moins d'un siècle Mais n'est-ce pas plus que de l'aveuglement ? N'est-ce pas, chez les chefs socialistes, un man- que d'honnêteté intellectuelle ? Nous connaissons leur principe « Laissons prendre par d'autres, se disent-ils, les mesures que nous savons indispensables mais que nous estimons impopulaires Nous recueillerons, devant les urnes, le bénéace de nous y être opposés.

On ne jugera jamais trop sévèrement une telle conduite. Ce n'est plus de l'opposition parlementaire, mais du mercantilisme électoral. Nous sommes convaincus, quant à nous, que, même du strict point de vue électoral, le calcul est faux. Vraiment, les socialistes prêtent au pays bien peu de clairvoyance et beaucoup d'égoïsme. A qui ferat-on croire qu'un gouvernement comme celui de M. Flandin, assailli par les problèmes les plus complexes, va, de gaieté de c^eur. compliquer sa tâche en aggravant inutilement les charges de l'Etat et en risquant, sans raison, de soulever contre lui une vague d'impopularité ?

Bien plus, ce gouvernement a fait la preuve de son désir d'entente internationale. En janvier, à Londres, le président du Conseil et le ministre des Affaires étrangères rédigeaient, avec leurs collègues anglais, des propositions concrètes qui devaient permettre d'arriver à une limitation des armements. Est-ce leur faute si le Führer n'a pas répondu à leur attente ? Est-ce leur faute si le réarmement du Reich se poursuit à la cadence qu'a révélée le livre blanc publié récemment à Londres ? Et, plutôt oue de plaider toujours contre la France en accusant de nationalisme ses dirigeants, les socialistes ne feraientils pas un meilleur ouvrage en adressant leurs reproches aux vrais coupables qui sont au delà du Rhin ?

On fait appel à l'intérêt des jeunes conscrits ? Mais 'ils sont les premiers intéressés à la paix. et mieux vaut pour eux passer queloues mois de plus à la caserne que d'être exposés à faire leur service militaire sur un champ de bataillé

Le pays a trop le sens des réalités pour que la campagne, tapageusement annoncée par les partis d'extrème-gauche, ne soit pas vouée à l'échec. Si, par malheur, cette campagne atteignait son but, ce serait la plus éclatante condamnation du régime parlementaire comment un peuple qui se révélerait incapable de s'imposer les sacrifices exigés par la sauvegarde de son indépendance pourrait-il être capable de se gouverner lui-même ?

De tout ceci nous pouvons tirer d'ores et déjà deux conclusions 1° L'attitude des socialistes devrait achever d'instruire les radicaux de l'impossibilité absolue pour eux de reconstituer l'ancien Cartel. Entre le parti de M. Herriot et celui de M. Blum, il devrait désormais y avoir une barrière infranchissable. A l'heure du péril et des responsabilités, les républicains font leur devoir de Français, tandis que les socialistes ne comprennent pas le leur.

Que les électeurs s'en souviennent

2° Le gouvernement a besoin d'être aidé, soutenu, de se sentir en confiance avec la majorité du pays. Dimanche, à Lyon, M. Flandin s'est plaint amèrement des critiques incessantes et injustes dont il était l'objet. Il n'a pas eu tort. On peut, certes, ne pas approuver tout ce que dit ou fait un chef de gouvernement. On n'a pas le droit, par esprit de parti, de risquer de blesser le pays en attaquant à tort et à travers les hommes qui ont, à une heure si difficile, la charge de son salut. Que tous ceux à qui le reproche pourrait s'adresser y refléchissent Paul SIMON.

vraiment absurdes en beaucoup de points. qui lui prescrivaient de detruire chez lui toute condition et toute possibilité de défense. Le peuple allemand, et en particulier ses gouvernements d'alors, étaient convaincus que par l'accomplissement des prescriptions de desarmement du Traité de Versailles serait inaugurée et garantie, conformément aux promesses de ce traité, une ère de désarmement international générale

Car seul l'accomplissement bilatéral de cette tâche posée par le traité pouvait fonder moralement et raisonnablement une exigence qui, imposée et exécutée unilatéralement, avait pour conséquence nécessaire de discriminer éternellement une grande nation et de la déclarer à jamais inférieure. La haine germanique

Mais alors. ce traité de paix ne pouvait jamais poser les conditions préalables d'une véritable réconciliation intérieure des peuples et d'une pacification du monde basée sur cette réconciliation. Il faisait naitre une haine qui rongeait éternellement les peuples. L'Allemagne a rempli les obligations de désarmement qui lui avaient eté imposées. La commission interalliée de contrôle l'a constaté. Voici, confirmés par la commission de contrôle, les résultats des opérations de destructions de l'armée allemands et de ses armements

(Ici, le document allemand publie une longue liste des destructions de matériel militaire opérées par la commission de contrôle.)

Seul le Reich a désarme.

c Après cet accomplissement d'un traite sans exemple dans l'histoire, le peuple allemand avait le droit d'attendre de l'autre partie de l'exécution des engagements qu'elle aussi avait pris. Car 1*) L'Allemagne avait désarmé 2°) Dans le traité de paix, il était expressément exigé que l'Allemagne «devait être désarmée, afin de créer la condition que seuls les armements de l'Allemagne constituaient le motif des armements des autres peuples'; 3°) Le peuple allemand était alors aussi bien dans ses gouvernements que dans ses partis, pénétré de convictions qui correspondaient sans réserve aux idéaux pacifistes et démocratiques de la S. D. N., et de ses fondateurs. Mais, tandis que l'Allemagne, partie contractante au traité, avait rempli ses obligations, les autres parties contractantes ont omis d'accomplir les leurs. C est-à-dire les hautes parties contractantes des anciens Etats vainqueurs se sont affranchies unilatéralement des obligations du traite de Versailles. Non seulement aucun désarmement correspondant à la destruction des armes allemandes n'a été exécuté, mais il n'y eut même pas de trêve des armements.

c Au contraire, l'augmentation des armements de toute une série d'Etats devint manifeste. Les nouvelles machines de destruction inventées pendant la guerre reçurent leurs derniers perfectionnements, grâce au travail scientifique méthodique du temps de paix. De puissantes cuirasses terrestres furent crées. On fabriqua de nouvelles machines de combat et de bombardement. Les progrès incessants et terribles s'accomplirent. On construisit de nouveaux canons géants, de nouvelles bombes explosives, incendiaires et asphyxiantes.

c Depuis lors, le monde retenti nouveau de cris de guerre, comme si jamais il n'y avait eu de euprre mondiale et comme si jamais il n'y avait eu de traité de Versailles.

c Au milieu de ces Etats guemers, aux armements élevés et ayant recours de plus en plus aux forces motorisées les plus modernes. l'Allemagne était un espace vide de toute puissance, exposé sans défense à toutes les menaces et tous les périls de la part de chacun. »

La paix. bénédiction infinie Le peuple allemand se souvient de la souffrance de quinze années de misère économique, d'humiliation politique et morale. Il était compréhensible que l'Allemagne insistât hautement pour que la promesse dp désnrm«>m'œ* des autres fut accomplie, car ceci est clair le monde pourrait supporter une patx de cent ans. Bien plus. cette paix serait pour lui une bénediction infinie. Mais le monde ne saurait supporter un déchirement séculaire entre vainqueurs et vaincus. Le sentiment du droit et de la nécessité morale d'un désarmement international était vivace en Allemagne et au sein d'un grand nombre d'autres peuples. Ce sont ces forces qui ont incité à procéder aux essais de réduction des armements au moyen de conférences et à obtenir une adaptation générait

dM armements à un niveau inférieur. Ceet ainsi que sont nées lea premières prqpositions de désarmement,

Le plan Mac Donald

Parmi ces propositions, le plan Mac Donald nous reste dans la mémoire comme le plus important. L'Allemagne était préte à accepter ce plan et à en faire la base des conventions qui seraient contractées. Le plan échoua devont le refus d'autres Etats et l'on ttiit par l'abandonner.

L'égalité des droits

Dans ces conditions, l'égaUté des droits, assurés solennellement au peuple et au Reich allemands par la declaration de décembre 1932, n'était pas réalisée. Le nouveau Gouvernement du Retcn. gardien de l'honneur et des droits vitaux du peuple allemand, se vit hors d'état de continuer à prendre part à de telles conférences ou d'appartenir à la S.D.ri.

Mais. après avoir quitté Genève, le gouvernement allemand était cepenaant prêt non seulement à examiner hs propositions d'autres Etats, mais à faire lui-même des propositions pratiques. Il nt sienne la conception proposée par les autres Etats, que la création d'armées à court terme ne sau- rait servir à des buts offensifs, -t qu'elle était en conséquence il. recommander pour la défense pacifique 11 était prêt en conséquence à tranaformer la Reichswehr, d'une longue durée de service en une armée à court temps de service, conformément aux vœux des autres Etats.

Les propositions faites par le Gouvernement du Reich pendant l'hiver de 1933 et 1934 étaient pratiques. Leur rejet, aussi bien que le rejet définitif des projeta ttallens et anglais, qui répondaient L la méme conception, portèrent à conclure que les autres partiea contractantes du traité n'étaient plus disposées a exécuter à leur tour les clauses de désarmement du traité conformément au sens de celui-ci. Dans ces conditions, le Gouvernement du Reich se vit amener à prendre lui-même une mesure nécessaire pour mettre fin à l'état, aussi indigne qu'en fin de compte dangereux, d'imF'Jssance et de désarmement imposé a un grand peuple et à un grand empire. n s'inspirait des mêmes considérations que le ministre Baldwin a c-primées avec tant de vérité, dans £5n dernier discours un pays qui se montre peu disposé à fiirj les préparatifs nécessaires qui s'imposent pour sa défense, n'aura jamais de force morale ou matérielle en ce monde. Le Gouvernement du Reich ailem&ri actuel ne veut qu'une seule force morale et matérielle celle nécessaire pour pouvoir maintenir la paix pour l'Allemagne et par là, sans doute. au^i pour toute l'r;rope. Il a donc continué à faire tout ce qui était en son pouvoir et ce fut pouvait servir favoriser la paix.

Pactes de non-agression

1° il a offert, il y a longtemps déjà, à tous ses voisins de conclure des pactes de non-agression;

2° Il a cherché et trouvé avec son voisin de l'Est un règlement contractuel qui, grâce à la grande comprehension du partenaire, a asr«ini pour toujours, il l'espère, l'atmosphère dangereuse qui existait alors que le gouvernement national-socialiste a pris le pouvoir. Ce règlement contractuel conduira à une entente et à une amitié durable entre les deux peuples. Les offres à la France

C» Enfin il a donné à la France l'assurance solennelle que l'Allemagne, après le règlement de la question de la Sarre, ne poserait plus et ne soulèverait plus désormais aucune exigence terntoiriale à l'égard de la France. Le gouvernement allemand croit avoir crée par là-dessus une forme que l'on .contre rarement dans l'histoire, en faisant un lourd sacrifice politique et matériel, la condition préalable nécessaire pour mettre fin à une rivalité qui a duré des siècles entre deux grandes nations.

On rejette partout l'idée

de désarmement, déclare le Reich Le Gouvernement allemand est obligé de constater avec regret que ^epuls des mois un réarmement sans cesse progressif se poursuit dans le reste du monde. Il voit dans la création en Russie Soviétique d'une armée de 101 divisions, c'est-à-dire de 960.000 hommes présents en temps de paix, un élément que l'on ne pouvait prévoir en rédigeant le traité de Versailles. Il voit dans le fait que d'autres Etats précipitent l'accomplissement de mesures analogues de nouvelles preuves du fait qu'on rejette l'idée de désarmement alors proclamée. Il n'est pas dans l'intention du Gouvernement allemand de faire des reproches à n'importe quel Etat. Mals ce Gouvernement est obligé de constater aujourd'hui que la résolution prise en France d'établir le service militaire de deux ans constitue l'abandon de l'idée qui consistait à créer des armées à court temps de service et qu'on se rallie à une organisation de service à long terme. Or, ceci constituait un des arguments présentés à l'Allemagne pour lui demander d'abandonner sa Reichswehr.

Dans ces conditions, le Gouvernement du Reich considère qu'il lui est impossible de tarder davantage à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du Reich ou même de les cacher à la connaissance du monde. Si par conséquent pour répondre au désir exprime par le ministre anglais Baldwin, dans son discours du 28 novembre 1934, le Gouvernement du Reich fait la lumière sur les intentions de l'Allemagne, il le fait premièrement pour donner au peuple allemand la conviction et pour faire connaitre aux autres Etats que la garantie de l'honneur et de la sécurtté de l'Empire Allemand est de nouveau confiée à partir d'aujourd'hui à la force propre de la Nation allemande. Deuxièmement, mais aussi en fixant l'étendue des mesures allemandes, Il veut réfuter les affirmations qui pretendent que le peuple allemand tend à 1'hégémonie militaire en Europe. Ce que désire le Gouvernement allemand. gardien de l'honneur et des intérêts de la nation allemande, c'est assurer la quantité de moyens de force nécessaire non seulement pour maintenir l'integrité de l'empire allemand, mais aussi pour faire respecter et estimer l'Aile-

magne eur le domaine International. comme contribuant elle aussi à garantir la paix universelle.

Les protestations de paix

de l'Allemagne

Cat, à cette heure, le Gouvernement allemand renouvelle devant le peuple allemand et devant le monde entier l'assurance qu'il est résolu à ne jamais aller au-delà de ce qui est nécessaire pour garantir l'honneur allemand et la liberté du Reich. Il renouvelle l'assurance qu'il est résolu à ne pas faire du réarmement national de l'Allemagne un Instrument d'offensive guerrière, mais au contraire exclusivement un instrument de défense servant par là au maintien de la paix.

En même temps, le Gouvernement du Reich exprime la ferme espérance que le peuple allemand ayant retrouvé son honneur pourra en pleine Indépendance et en toute égalité de droit apporter sa contribution à la pacification du monde dans une collaboration pacifique avec les autres nations et leurs gouvernements.

En ce sens, le Gouvernement du Reich a décidé aujourd'hui la loi sur l'organisation de la force armée du 10 mars 1935.

N. D. L. R. Rappelons que la France a réduit ses armements dés 1920. Elle a ramené le service militaire de 3 à 1 an, elle a supprimé 20 divisions elle n'a pas fabriqué de matétiel elle n'a cessé de travailler à Genève à l'organisation de la paix. Enfin en 19S3 encore, elle supprimait 5.000 officiers et dtminuatt de 1.470 millions le budget de la guerre.

Comment Hitler apprit la nouvelle à ses ministres

Beruh, 16 mars. Au sujet de la séance où le cabinet du Releh a adressé une proclamation au peuple

allemand et a décidé le rétablissement du service militaire obligatoire le D. N. B. publie le commentaire suivant en édition spéciale.

c Les membre* da cabinet du Reich ont été profondément émus par la proclamation dont le führer et chahce. lier du Reich leur a donne connaissance. Les membres du Gouvernement se sont levés spontanément et le général von Blomberg, ministre de la Reichswehr, a poussé un triple beil en l'honneur du ftihrer. En même temps, il a juré de lui garder une fidélité et un dévouement inébranlables. »

Le peuple allemand est animé du même enthousiasme. Il souligne sa Joie et son allégresse de voir que le réarmement maintenant décidé sauvegarde la sécurité de l'Allemagne, Il ne fait qu'un avec son fuhrer dans sa profession de foi pacifique La proclamaticn et la loi annexe constituent un événement décisif dans l'histoire allemande: c'est la première grande mesure de liquidation du diktat de Versailles; elle lave définitivement la plus grande honte de ce traité. Le service militaire serait d'un an Berux, 16 mars. Selon certains renseignements puisée à bonne-source, Ï3 service obligatoire organisé par le général Blomberg prévoit le service d'un an.

Le Reich avertit les signataires du traité de Versailles

Berlis, 16 mars. Le Gouvernement du Reich a donné communication à 17 heures aux ambassadeurs de Fiance, de Grande-Bretagne, d'Italie, et des puissances signataires du traité de Versailles, du contenu de la proclamation au peuple allemand ainsi que de la loi militaire promulguée aujourd'hui.

QUE VA FAIRE LE GOUVERNEMENT FRANCS ?

Pahis, 16 mars. Les milieux responsables français ont accueilli avec le plus grand sang-froid la décision subite du Gouvernement allemand de reprendre sa liberté d'action en matière d'armements et d'instituer le service militaire obligatoire dans le Reich. La gravité d'une telle détermination qu'en dehors des récentes déclarations dn général Gœring. concernant la militarisation d'une partie de l'aviation allemande, rien ne faisait prévoir à retenu toute leur attention des les premières informations de presse reçues à Paris. Il serait prématuré de se hasarder à la moindre induction sur la position que prendra le Gouvernement français.

Dans le communiqué qui a clos le 7 Janvier les conversations de Rome. de même que dans la déclaration de Londres du 3 février les Gouvernements français, italien et britannique ont condamné toute décision unilatérale tendant à modifier le statut des armements fixé par les traités de paix. MM. Mussolini et Pierre Laval s'étaient engagés à se concerter au cas où un

tel événement se produirait, et l'adoption par les ministres britanniques des accords de Rome en mêine temps que leur position à l'égard des questions d'armements- les conduisent également à ces consultations. Une décision n'interviendra sans doute à Paris qu'après une prise de contact avec Rome et Londres, et que les puissances seront d'autant plus amenées a rechercher une attitude concordante que Sir John Simon doit se rendre dans peu de jours à Berlin pour y défendre lés propositions qu'elles ont arrêté*^ d'un commun accord.

M. Laval confère

avec M. Flandin

A 18 heures. M. Pierre Laval s'est rendu & la présidence du Conseil pour prendre part avec MM. P.-E. Flandin. Germain-Martin, ministre des Finances, et Marchandeau, ministre du Commerce, à une conférence préparatoire aux conversations qui doivent avoir lieu demain avec les ministres belges. Nul doute qu'à cette occasion, le ministre des Affaires Etrangères n'ait échange avec ses collègues du Gouvernement une première impression. Dans les couloirs de la Chambre Bien que les députés fussent très peu nombreux, cet après-midi, à la Chambre. la nouvelle venue de Berlin. dès qu'elle y a été connue, a causé une profonde sensation et a fait l'objet de tous les commentaires.

Les députés étaient en général d'accord pour estimer que c'était à cette décision du chancelier Hitler qu'avait dû faire allusion M. Herriot dans sa déclaration à la tribune, hier soir, lorsqu'il avait dit que si les députés qui l'écoutaient pouvaient être au courant des Informations parvenues au Gouvernement, il ne s'en trouverait pas un pour voter contre les dispositions qui leur étaient proposées. Et certains parlementaires en tiraient d'ailleurs argument pour regretter qu'à défaut de l'avoir fait du haut de la tribune, le Gouvernement n'ait pas officieusement averti les députés dans les couloirs de ce qui se préparait à Berlin. En effet, s'il en avait été ainsi, d'après eux, la majorité qui se serait groupée derrière le président du Conseil aurait été beaucoup plus considérable. Quoiqu'il en soit, on estimait en général que le fait ne changeait rien à l'état de choses déjà existant mais que néanmoins, il ne devait pas être minimisé et qu'il constituait un nouvel et grave avertissement de l'état d'esprit qui règne en Allema-

gne.

De nombreux députés se montraient surtout frappés de voir l'Allemagne reconstituer son armée sur la base du service militaire obligatoire. A leur avis. cette décision du Gouvernement de Berlin portait les forces allemandes à un niveau supérieur à toutes les estimations qui avaient pu être fournies au cours de la discussion d'hier. L'événement est grave,

dit-on en Belgique

Bruxelles. 16 mars. La nouvelle du rétablissement du service obligatoire par le Reich et l'ordonnance pour la réalisation pratique de la liberté d'action de l'Allemagne dans le domaine des armements a produit une vive émotion à Bruxelles.

c C'est une nouvelle d'une extrême gravité. a déclaré M. Devèze, ministre de la Défense Nationale. à un représentant de l'agenoe Belga après avoir

pris connaissance des Informations de presse en se refusant A toute autre declaration. p

Cette nouvelle sensationnelle est parvenue à Bruxelles peu après le départ des ministres belges pour Paris. On est convair.cu dans les milieux politiques belges qu'ils saisiront cette occasion pour conférer avec le Gouvernement français sur le nouveau problème que vient de poser la déclaration du Gouvernement allemand.

Rome va se concerter

avec Paris et Londres

Rome, 16 mars. On déclare dans les milieux officiels que le Gouvernement italien se concertera avec le Gouvernement français et avec le Gouvernement britannique au sujet de la nouvelle reçue de Berlin et qu'en temps opportun Il fera connaître son point de vue.

Aucune surprise à Rome

ROME, 16 mars. La nouvelle relative à la dénonciation des clauses militaires du traité de Versailles par l'Allemagne n'a pas, malgré l'importance considérable qu'on lui reconnait surpris entièrement les milieux italiens. Elle est considérée comme la suite logique de l'annonce faite récemment par le ministre Gcering de militariser l'aviation allemande. Cette dernière déclaration avait été accueillie avec une véritable indifférence dans les milieux officiels italiens. La position itasienne, en effet, n'a jamais été une position juridique mais une position réaliste. L'Italie n'a jamais attaché un intérêt excessif au droit de l'Alle1magne à s'armer mais aux armements effectifs de l'Allemagne.

Le réarmement de l'Allemagne était déjà considéré comme un fait dont il fallait tenir compte lorsqu'au début de 1934, l'Italie publia son memorandum. Dès ce moment, elle estimait qu'il était inutile de persister dans un fait juridique continuellement nié par la réalité. Elle estime aujourd'hui que le problème du désarmement ou mieux du réarmement consiste à équilibrer simultanément les forces existantes. L'impression en Tchécoslovaquie PRAGUE, 16 mars. On est fortement surpris en Thécoslovaquie de la décision prise par l'Allemagne. On l'est d'autant plus qu'on a l'impression ici que le Reich a voulu mettre intentionnellement devant un fait accompli Sir John Simon qui sera sous peu l'hôte du gouvernement allemand.

Cet événement, ajoute-t-on, devra forcément provoquer sous peu une consultation des grandes puissances qui ont participé ces temps derniers aux négociations destinées à créer en Europe un système basé sur la sécurité réciproque et qui devront se concerter sur la réponse commune à faire au geste de l'Allemagne.

.(Voir en « Dernière Heure ».)

SOURIRES

Aux assises de la Haute-Loire, le Président, fort aimable, a voulu conférer aux membres du jury tous leurs droits, sans en excepter un seul.. n leur a tenu ce langage

En signe d'indépendance et dt souveraineté, voua pouvez rester couverts, messieurs I..

Les comptes rendui ne nous décrivent pas la scène qui a suivi. Sans doute, esquissant du bras droit un geste large. à la manière des tragédiens, lès jurés ont-ils enfoncé leur leutre sur leurs oreilles en murmurant

Couvrons-nous, Grands d'Auvergne

Car c'est le chapeau, en somme, qui fait le souverain. Dans les palais de justice, les délégués du peuple representent la puissance suprême. Je m'etonne donc qu'au début de chaque session, un magistrat airnant la fo-oorme ne leur rappelle point leur prtvilège, si appréciable quand on est chauve ou enrhumé du cerveau. Riais le Président de la République parle, lut aussi, au nom de la masse des citoyens. Que ne reste-t-il sous le haut de jorme pendant les cérémonies, les inaugurations, les dé/ilés ?

Et les députés, ne devraient-U pas, en signe d'indépendance. parder leur galurin durant les séances ? Vous me rétorquerez qu'ils sont déjà couverts. par l'immunité parlementaire. Celle-ci n'empêche pas les honorables privés de tofson de souffrir lorsque les dames des tribunes se nairent dans les boules de billard de l'hémicycle.

Le Président des Assises de la Haute- Loire, par le rappel d'un droit trop oublié, comble d'aise non seulement messieurs les jurés, mais tous les chapeliers de France. Vous devinez les arguments à servir à la clientèle Gardez-vous, mossieu, d;aller nutête par lei rues. Un citoyen conscient de sa souveraineté porte ostensiblement un couvre-chef. Les cheveux au vent sont un aveu d'esclavage. Toutefois, je ne saurais vous dire si le melon marque plus de fierté que le chapeau mou. Quoi qu'il en soit, coiflez-vous, la République vous l'ordonne, etc., etc.

J'estime que nous devrions toujours voter dignement, le chapeau sur la tête.-

Et j'ajoute qu'un jury en tifs n'étant pas un jury lépalement constitué, les avocats de la défense devraient faire de ce laisser-aller un cas de cassation. Le Peut Grégoire.

Violette Nozières

aurait déclaré que Jean Dabin fut son complice

Interviewé, son défenMW

se retranche derrière le secret professionnel

PARIS, 13 mars. Le bruit s'était répandu que Violette Nozières aurait confié à diverses personnes qu'elle aurait eu un complice dans son crime. Et, bien entendu, ce complice aurait été Jean Dr.bln.

Nous avons pu avoir ce matin un entretien avec Me de Véslnn>Larue qui, on se le rappelle, avait assumé aux Assises la défense de la jeunes parricide. C'est en mesurant ses termes avec le plus grand soin que l'avocat nous dit ce qu'il fallait en penser « Certaines détenues de la prison de Fresnes où, nous dit-il, Violette Nozières séjourna quelque temps avant d'être acheminée vers Hagueneau, prétendent avoir recueilli des confidences qui éclaireraient d'un jour nouveau le drpme de la rue de Madagascar. En ce cul me concerne, il est exact que je me suis rendu récemment auprès de ma cliente à Hagueneau. J'ai eu avec elle un assez long entretien. Entre autres questions, j'ai demandé à ma cliente ce qu'il convenait de penser des prupos tenus par celles qui furent ses compagnes de détention. « Mais lo secret professionnel m'empêche de m'exprimer sur ce qu'a été le sens de ses réponses. »

Me d. Vés:ne-Larrue a l'intention de retourner prochainement à Haguenau et d'y interroger de nouveau Violette Nozières. Au cas où les révélations qu'elle lui ferait usineraient une demande en revision du procès, c'est à M. Pernot qu'il appartiendrait de statuer.

A LA MEMOIRE DU ROI ALEXANDRE ET DU PRESIDENT BARTHOU un* plaque commémoratlve a été placée sur la Canneblère à l'endroit de l'attentat

QUEL TALON PROUVE

Un marcheur a parcouru 5.042

km*, sur un itinéraire contrôlé,

•an» avoir réussi à mettre ses

Wood-Milne hors d'usage*. «abbication français» Seul Wood-Milne fournit la preuve

d'une teUe résistance. Exige donc

Wood-Milne par économie et pour

l'eftet bienfaisant qu'il exerce sur

les nerfs en amortissant le choc

des talons sur le sol.

TALONS EN COMPOST

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LA PROLONGATION

DE LA DURÉE DU SERVICE MILITAIRE

LE VOTE DES DÉPUTÉS

Paris, 16 mars. Voici les résultats du scrutin rectifié, sur l'ordre du jour de M. Laurent-Eynac (politique militaire du Gouvernement). Le Gouvernement avait posé la question de canfiance.

Nombre de votants 546; majorité absolue 274.

Pour l'adoption 350; contre 196, qui se répartissent ainsi

97 socialistes, parmi lesquels MM. Blancho. Leroua, L'Hévéder, Masson. 9 communistes.

10 uaite ouvrière MM. Auffray, Chasselgne. Doriot, Pétrus Faure. Garchery, Gélis, Leserne, Périn, Plard, Sellier.

21 socialistes de France MM. Barthe, Bérenger, Camboulives, Carmagnolle, Cazalet, Chommeton, Déat, Gounin, Lataye, Lafont, Lagrosilltere. Lasscrre, Lebel. Lebret, Luquot, Montagnon, Paul Perrtn, Prlngolliet, Ra- madier, Simounet, Tonnellier.

10 socialistes français et républicains socialistes MM. Berthézenne, Boully, Bravet, Brémond, André-J.-L. Breton, Fiori, Pomaret, Pouzet, Susset, Triballet.

32 radicaux et radicaux-socialistes MM. Catalan, Compayré, Corsin, Cot, Coudert, Courrent, Crutel, Daladier, Desgeorges Deyris, Dézarnaulds, Ferru, Fouillard, Geistdorrter, Guichard, Hulin, Jaubert, Laumond. Malric, Margaine, Martin Gaston, Mendés-France, Mitton, Palmade, Pascaud, Perrot, Plot, Ravel, Romastin, Roumagoux, Vernay, Zay.

1 gauche radicale M. André Adrien. 4 gauehe indépendante MM. Béron, Deudon. Mourer, Renaitour.

2 républicains de gauche MM, J. Fabry, Reibel.

1 centre républicain M. Pellé. 9 députes isolés MM. Andraud, Besnard-Ferron, Félix J., Franklin-Bouillon, Frot, Gaude, Hyman, Auguste Reynaud, Pierre Vidal.

39 députés qui Ji'otit cas pris Part au vote MM. Archimbaud. Bilger, Brachard, Brom. Carron, Clerc, Dahlet. Delabie. Dommange. Dubon, Ducos, Elsaesser, Raymond Férin, Fiancette, Gentin, Gout, de Juigné, de La Ferronnays, Le Cour-Grandmaison, Macouin, Marie, Meck. Menant, Gaston Poittevin Quenette, Rimbert, Robert, Ross, Eugène Roy. Seltz, Sénac, Serre, Strumel, Taittinger, Vallat, Valetteviallard. Varenne, Michel Walter, et M. Fernand Bouisson, qui présidait la séance. 24 absents par congé MM. Bardon, Blanc, Brogly, Cazals, Chevrier, Colomb, Compère-Morel. Dumesnil, RenéFaure, Grousseau, Guernut, Lamoureux, Théophile Longuet. Lorgere, Monnerville, Raymond Patenôtre, Pinault, Renaudel. Tony Révillon, René Richard, Emmanuel Roy, Selafer, Tardieu ,Léon Vincent.

2 députés ne peuvent prendre part au vote MM. Bonnaure et Garat.

L'ANGLETERRE t

EST OFFICIELLEMENT g INFORMÉE s

n

LONDRES, 16 mars. On a reçu à si Londres, par l'intermédiaire de l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris, = une note du Gouvernement français exposant les raisons pour lesquelles la France a dû porter d'un an à dix-huit mois, puis à deux ans la durée du service militaire.

DEUX AVIONS EN COLLISION Deux tués

ORLY, 16 mars. Cet après-midi, à 16 heures, au-dessus de l'aéodrome d'Orly, un accident d'aviation a cause la mort de deux aviateurs. Un avion de tourisme biplace, piloté par l'aviateur russe Gourme, et ayant à bord un passager dont l'identité n'est pas en- core établie, évoluait à 200 mètres d'al- titude environ, lorsqu'il entra en col- lision avec un autre appareil apparte- nant au Centre de réserve et que pilo- tait un aviateur à l'entraînement. Aus- sitôt après la collision, ont vit l'avion civil tomber comme une pierre sur le sol, tandis que l'avion militaire réus- sissait à atterrir sans accident, non loin du point de chute de l'appareil téles- cope. Les curieux se portèrent au secours des malheureux occupants du biplace de tourisme, mais leur intervention fut vaine, l'aviateur Gourinie et son passager ayant été tués sur le ooua.

L'INGÉNIEUR ARCHER

VEUT FAIRE «PLÉBISCITER» PHILIBERT BESSON

PARIS. 16 mars. M. Archer, l'amt- de Philibert Beason, vient de partir au Puy en automobile.

C'est au cours de réunions populaires que je parlerai il. Philibert, nous a-t-il déclaré. Il y aura 2.000 ou 3.000 hommes et dans cette foule Philibert se cachera.

Mais ne pensez-vous pas l'aller voir dans sa retraite ?

Non, ce n'est pas possible. Je terais suivi par la police. Je veux faire plébisciter mon ami par les 55 communes de la circonscription et surtout entreprendre une grande œuvre de réhabilitation, car l'affaire Philibert, soyenz-en persuadé, est la plus monatrueuse erreur judiciaire de tous les temps.

Et l'ami disputait à son tour. Le Puy, 16 mars. Comme on avait signalé le départ de Pans de l'ingénieur Archer, la police, qui avait été alertée, espérait en suivant l'Ingénieur, découvrir la retraite de l'ex-carlementaire, mais tout comme Philibert Bce» son, son ami Archer est désormais introuvable.

Trois cambrioleurs pillaient le consulat italien de Toulon L'un d'eux est arrêté

Un autre est blessé

Toulon, 16 mars. Trois cambrioleurs ont et6 surpris cette nuit fouillant les bureaux du consulat d'Italie, boulevard de Tesse. Les agents purent arrêter l'un d'eux. l'Italien Arthur Ba-raidi, 50 nna récemment condamné à Grasse pour usage de faux passeport. Il venait ce dérober de nouveau des passeports er blanc.

Ses complices, dont l'un a été atteint par une balle tirée par un agent, sont activement recherchés.

LE SWEEPSTAKE

LUXEMBOURGEOIS En réponse à une question posée par M. Georges Lebecq, conseiller municipal de Paris, au sujet du trop grand nombre de loteries dont la vente est autorisée en France, le préfet de la Seine a répondu

Conformément aux prescriptions de la loi du 21 mai 1836, ne sont autorisées, en France, que les loteries organisées au bénéfice d'oeuvres de bienfaisance ou d'encouragement aux arts. « L'action constante des services de la préfecture de Police s'est manifestée dans ce sens et, à l'heure actuelle, il n'est pas à la connaissance de la préfecture de police qu'il subsiste des lotries c tolérées exception faite, toutefois, pour le Sweepstake Luxembourîeois, dont les billets ont pu être pla:és en France, à la demande de plusieurs associations de grands mutilée nais qui ne sera plus toléré dès que sera tirée la troisième tranche, actuelement en cours d'émission. »

1\1. Louis BREHIER

qui vient d'être élu membre

de l'Académie des inscription

•4 belles-lettre»

MEIUIRIE

PARIS, 17 mars, 5 heures du matin.

L'AVION DE M. RENARD A PEUT-ÊTRE ATTERRI DANS LE CONGO BELGE Bruxelles, 16 mars. D'après des nouvelles reçues de Léopoldville, et qu'il convient de n'accueillir que sous toutes réserves, on suppose que l'avion de M. Renard se trouverait dans la région d'Ikenge, village de la province de Coquilhatville, au Congo Belge, à environ 80 kilomètres au sud-est de Coquilhatville.

De nouvelles recherches

vont être entreprises

PARis, 16 mars. Le ministre de l'Air, en accord avec le ministre des colonies, a prescrit les mesures suivantes pour la recherche de l'avion du général Renard le commandant Pelletier d'Oisy, commandant l'aéronautique de l'A. O. F., est chargé de la direction des recherches en A. 0. F. Tous les moyens disponibles de la compagnie Air-France et de la régie des lignes d'Afrique sont mis d'urgence à leur disposition.

Le poste de radio était défectueux 2 dès le départ

Paris. 16 mars. Les renseignements reçus de Brazzaville dans l'après-midi de la part du ministère des Colonies, indiquent que les recherches se poursuivent très activement en vue de retrouver l'avion à bord duquel le gouverneur général de l'Afrique Equatoriale a pris place avec Mme Renard et sa suite.

D'après le témoignage d'un européen, l'avion semblait en fin de matinée du 15 Le diriger vers le Sud reprenant la route de Brazzaville. L'exploration porte notamment sur le Plateau de Batékès. Il résulte du cable précédemment reçu que le poste radio de l'avion donnait des mécomptes au départ, ce qui expliquerait l'absence de nouvelles encore à l'heure actuelle.

1.E PROCHAIN CONTINGENT SERA APPELÉ LE 23 AVRIL POUR DIX-HUIT MOIS

Paris, 16 mars. La France Militaire croit pouvoir annoncer que le nouveau contingent sera appelé à faire 18 mois et sera mis en route les 23 et 24 avril prochain. Aucun appelé ne quittera son foyer avant le 23 avril.

LE CONFLIT

ITALO-ABYSSIN

L'Ethiopie veut recourir

l'arbitrage de Genève,

met l'Italie refuse cette procédure Genève, 16 mars. En raison de son conflit avec l'Italie, l'Ethiopie a déclaré adhérer à l'acte général pour le règlement pacifique des différends internationaux, dont l'Italie est signataire. Cette mesure de précaution de l'Ethiopie a pour but d'arriver à une procédure de conciliation et d'arbitrage dans le conflit qui divise ces deux pays. Cette procédure a été repoussée, à l'avance, par l'Italie.

La délimitation de la zone neutre Rome, 16 mars. Le sous-secrétariat pour la presse annonce dans un communiqué que les limites de la zone neutre entre la Somalie italienne et l'Ethiopie ont été fixées de commun accord par des délégués des deux pays le 13 mars, mais que les délégués éthiopiens ont demandé 12 jours avant de commencer sur le terrain les travaux de délimitation de la zone. A LA MÉMOIRE DE LAMARTINE Paris, 16 mars. Une touchante manifestation du Souvenir s'est déroulée cet après-midi, devant la statue érigée à la mémoire de Lamartine, dans le jardin qui entoure le chalet de l'avenue Henri-Martin, où le poète passa les dernières années de sa vie. Cette cérémonie organisée pour célébrer le 115' anniversaire des Méditation», réunit devant l'effigie du grand romantique le Comité directeur des lamartiniens et de nombreux admirateurs de celui qui reste une des plus pures gloires de notre littérature.

LE RÉTABLISSEMENT EN ALLEMAGNE DE SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE Pendant qu'à Berlin l'enthousiasme se déchaîne l'opinion mondiale se montre très inquiète

UNE CONVOCATION DES MINISTRES ANGLAIS

Berlin. 16 mars. La dénonciation allemande des clauses militaires du traité de Versailles a déchainé dans la population berlinoise un enthousiasme indescriptible. Les kiosques de journaux étaient assiégés et des bravos s'élevaient des rangs du public. « Enfin, la honte est finie s'écriaient les passants qui manifestaient hautement leur joie.

A 20 heures, une grande réunion publique était convoquée au Palais des Sports. Le docteur Goebbels, ministre de la Propagande, a lu au milieu de formidables applaudissements la proclamation du Führer et le texte de la loi militaire. L'article rétablissant le service militaire obligatoire a déchaîné un véritable débordement de cris enthousiastes. Le docteur Goebbels a ajouté à la proclamation du Führer cette simple phrase « Ainsi sont honorés les morts de la grande guerre, et aux vivants est donnée l'assurance que notre avenir national est assuré ». La foule, se dressant spontanément, entonna avec l'orchestre, dans une clameur formidable, le chant national Deutschland uber alles.

La cérémonie du Palais des Sports et la proclamation du docteur Goebbels ont été transmis par tous les postes radios allemands qui ont diffusé ensuite un concert de marches militaires.

Une foule de plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur la place devant la Chancellerie. Du sein de la foule s'élève, scandé par des milliers de bouches, le refrain « Fuhrer, merci de nous avoir rendu une armée et des armes Montre-toi à la fenêtre pour que nous t'acclamions » Vers la fin de la soirée, Adolf Hitler, entouré des ministres Hess et Goebbels, s'est montré à la fenêtre de son cabinet de travail. La joie de la foule ne connut plus de bornes en un immense remous, elle s'est portée jusque sous les fenêtres du Palais de la Chancellerie en chantant Deutschland über alles 1

Hitler reçoit les ambassadeurs Berlin, 16 mars. Le D. N. B, nommunique

Le Führer et chancelier Hitler a reçu cet après-midi, en présence du ministre des Affaires étrangères du Reich, les ambassadeurs de France, de Grande-Bretagne, d'Italie et de Pologne et leur a donné communication de l'intention du Gouvernement du Reich de rétablir le service militaire obligatoire. Une armée de 500.000 hommes LONDRES, 16 mars. Sir Eric Philipps, ambassadeur d'Angleterre à Berlin aurait été informé que le service obligatoire donnera à l'Allemagne une armée de 500.000 hommes.

« Le voile est déchiré »

PARIS, 16 mars. Personne n'est moins surpris que nous p nous a déclaré un collaborateur immédiat du maréchal Pétain, à la nouvelle de la déclaration du service obligatoire en Allemagne.

c Nous savions que cette mesure, le Reich avait décidé de la prendre, soit en avril, soit en octobre.

« Si le maréchal Pétain est sorti, 11 y a une quinzaine de jours, de la réserve qu'il s'était imposée, s'il a jugé nécessaire d'alerter l'opinion publique du pays, ce n'est pas sans raisons. « Aujourd'hui le Reich prend prétexte de la loi de deux ans pour justifier cette nouvelle violation du traité de Versailles. C'est un prétexte d'une évidente mauvaise foi. Car tout d'abord la loi de deux ans a pour but, non pas même de chercher à atteindre le niveau des effectifs allemands, mais simplement de maintenir celui des troupes françaises. Deuxièmement, l'effet de la loi de deux ans ne se fera sentir que dans douze mois. Jusque là, nos effectifs restent rigoureusement les mêmes, et pas plus aujourd'hui qu'hier l'Allemagne n'a le droit de se déclarer

menacee.

c Croyez-le bien, la longue déclaration du Gouvernement allemand n'est pas improvisée, l'organisation de 12 corps d'armée et de 36 divisions est étudiée depuis longtemps par l'EtatMajor de Berlin. Nous le savions, je le répète. Quand d'une plume aussi autorisée, aussi pondérée que celle du maréchal Pétain, tombe le chiffre de 600.000 hommes comme montant des troupes allemandes actuelles, il faut avoir foi dans son exactitude. Il résulte de renseignements dont l'authenticité ne peut même pas être discutée. C'est pourquoi, les chefs militaires français ont jugé nécessaire d'alerter le pays, ils avaient conscience de remplir leur devoir. Aujourd'hui le voile est déchiré, la France est avertie.

M. Laval met les ministres belges au courant de la décision

de l'Allemagne

Paris, 16 mars. M. Theunis, premier ministre de Belgique; M. Francqui. ministre de la Trésorerie, et M. Hymans. ministre des Affaires étrangères, qui avaient quitté Bruxelles cet après-midi à 16 heures, sont arrivés à Paris à 19 h. 25 à la gare du Nord, par le Pullmann Amsterdam-Paris. M. Gutt, ministre des Finances de Belgique, était arrivé par le train précédent.

Après les congratulations d'usage. MM. P.-E. Flandin et Pierre Laval

mirent au courant le premier ministre belge et son ministre des Affaires étrangères, de la nouvelle loi votée en Allemagne aujourd'hui. Les deux hommes d'Etat belges l'ignoraient encore. Des instructions sont envoyées à nos ambassadeurs

PARis, 16 mars. A la suite de la décision du gouvernement allemand de reprendre sa liberté en matière d'armement, des instructions télégraphiques ont été dès ce soir envoyées aux représentants de la France dans les capitales intéressées, afin qu'ils prennent contact avec les gouvernements auprès desquels ils sont accrédités.

M. Mac Donald a convoqué pour ce matin les ministres de la défense nationale

Londres, 16 mars. M. Mac Donald vient de convoquer les ministres dont les départements sont intéressés par la reconstitution de l'armée allemande à se réunir demain matin, à 11 heures, à son domicile à Downing-Street. Ce sous-comité prendra connaissance du rapport reçu ce soir de Sir Eric Philipps, ambassadeur à Berlin, au sujet de la notification du réarmement du Reich, qui lui a été faite aujourd'hui par le baron Von Neurath.

La ligne de conduite que devra suivre le Gouvernement fera l'objet d'un premier examen; la question de savoir si les ministres anglais devront donner suite à leur projet de se rendre à Berlin sera également discutée. Sir John Simon est rentré de Swansea à Londres dans la soirée. Il s'est immédiatement rendu au Foreign Office, où il a eu une première conversation avec M. Eden, lord du sceau privé, et d'autres fonctionnaires du Foreign Office. Il est certain que le Comité Ministériel chargé de l'étude du désarmement se réunira à Londres lundi prochain.

L'impression générale recueillie dans les milieux officiels est que les mesures militaires préconisées par le chancelier Hitler constituent un affront à l'égard de la Grande-Bretagne et de la France, en raison de ce que ces deux puissances avaient expressément souligné, dans leur déclaration commune du 3 février « qu'aucun pays ne pouvait unilatéralement abroger l'une quelconque des clauses militaires du Traité de Versailles ». M. Winston Churchill fera une déclaration aux Communes la semaine prochaine sur ce sujet.

La S.D.N. constate que Hitler affectionne le samedi

pour ses coups d'éclat

Genève, 16 mars. Les nouvelles de Berlin ont produit à Genève une profonde impression. On a vu imméàiatement dans les événements de Berlin une justification éclatante du vote émis cette nuit par les députés français.

La première impression produite dans les couloirs de la S. D. N., qui, d'abord déserts, prirent en fin de soirée une animation inaccoutumée, fut pour constater que le gouvernement hitlérien affectionne particulièrement le samedi pour accomplir les actes principaux de sa diplomatie. C'est la samedi 10 octobre que l'Allemagne décida de quitter avec éclat la S. D. N. C'est le samedi 30 juin qu'eurent lieu à Berlin et en Allemagne les exécutions que l'on sait. C'est un samedi qu'elle répudie publiquement et officiellement les clauses militaires du traité de Versailles et institue le service obligatoire.

L'avis le plus généralement répandu est que l'opinion publique internationale doit conserver tout son sang-froid. L'Allemagne hitlérienne, dit-on communément, serait heureuse si, en présence de ses décisions qui équivalent à des provocations, les Etats attachés la paix donnaient l'impression de la crainte et de la faiblesse. On pense que le gouvernement allemand, dans un but tactique évident, a voulu, à la veille de négociations diplomatiques de la plus grande importance pour lui, mettre de nouveaux atouts dans son jeu. en s'accordant à lui-même le maximum de satisfaction qu'il réclamait à cor et à cri. On convient à Ccr.èvî que pour un temps indéterminé les chances, non seulemer"; de la confiérence du désarmement, mais encore des négociations diplomatiques qui devaient prendre avec le voyage de Sir John Simon à Berlin un cours plus intense, se sont vu diminuer dans la mesure même où s'aggravait la brutalité des actes de la diplomatie allemande.

Vive sensation en Hongrie BBUDAPEST, 16 mars. Le rétablissement par l'Allemagne du service militaire obligatoire a provoqué une vive sensation dans les milieux politiques et militaires hongrois où l'on suit le réarmement de l'Allemagne avec une grande sympathie, considérant que toutes dispositions des traités rendues caduques vis à vis de l'Allemagne deviennent caduques vis* à vis de la Hongrie.

Les préoccupations de l'Autriche Vienne. 16 mars. Dans l'entourage des plus hautes personnalités gouvernementales, on se montre préoc-

ST-JAMES PUBLIE SES NOUVEAUX PRIX POUR 1930 000000000000000000 Les productions annuelles de Rhum Saint-James sont classées suivant leurs millésimes et ne sont mises en bouteilles et en vente qu'au terme du long vieil:is sement auquel elles sont méthodiquement soumises.

Les productions qui viennent en vente en ce moment, ayant bénéficié à :'époque par suite fc .circonstances climatériques exceptionnellement favorables d'un prix de revient moins élevé, l'Ad ministration de Saint-James a décidé d'en faire profiter les innombn.bles et fidèles consommateurs de la grande marque coloCes derniers pourront se la procurer chez leurs fournisseurs habituels au nouveau pri.. er vigueur, en baisse très sensible sur celui pratiqué précédemment

upé de l'attitude que prendront lee rois grandes puissances occidentales n présence de l'annulation unilatérale es traités et le vif désir de l'Autriche st de voir ces puissances rester unies :t constituer en cette occasion un ront commun solide. L'attitude défititive de l'Autriche sera fonction de elle des grandes puissances et c'est .vant tout à celles-ci d'affirmer éner;iquement leur cohésion et leur unité L'action.

La Pologne, s'inquiète

Varsovie, le 16 mars. Dans les nilieux politiques proches des Cercles Gouvernementaux, on estime que 'évolution actuelle n'est que le résulat de la politique de concession praiqué par les puissances occidentales :avers le Reich, politique qui a finaement forcé la Pologne à chercher ;a sécurité dans un accord direct ivec l'Allemagne. Mais l'on envisage wec inquiétude la menace d'une nourelie course aux armements. La persjective de l'ébranlement de l'équiibre européen n'est pas compensee 3ar le sentiment de sécurité relative ue consacre à la Pologne son pacte non agression avec l'Allemagne. Washington envisage

une protestation à l'Allemagne WASHINGTON, 16 mars. Bien que es Etats-Unis désirent rester à l'écart ies événements européens, certains nilieux bien informés du département i'Etat estiment que le gouvernement ies Etats-Unis pourrait envisager la possibilité d'une protestation auprès du gouvernement allemand protestation basée sur la violation du traité de paix de Berlin, auquel sont parties les Etats-Unis et l'Allemagne.

On craint ici que la décision allemande non seulement donne le signal d'une aggravation de la course aux armements, mais crée une tension en Europe.

Quatre ministres belges

viennent conférer à Paris avec leurs collègues Irançais BRUXELLES, 16 mal. M. Theunis, premier ministre. M. Francqul, ministre de la Trésorerie et M. Hymans. ministre des Affaires Etrangères, ont ouitté Bruxelles cet après-midi pour Paris pour rencontrer M. Flandin et M. Germain-Martin. M. Gutt. ministre des Finances les avait précédé par un autre train.

Les ministres belges auront une première entrevue demain à l'hôtel Matignon avec M Flandin. Au cours de cette prise de contact qui donnera lieu à un premier échange de vues général sera fixé le programme des conversations que lés ministres belges auront dans l'après-midi avec leurs collègues français.

M. Hymans aura un entretien au Quai d'Orsay avec M. Laval. tandis que MM, Francqui et Gutt rencontreront M. Germain-Martin. Il entre dans les intentions des ministres belges de repartir dès demain soir pour Bruxelles.

UNE BAISSE

DE LA LIVRE STERLING Londres, 16 mars. Un revirement astez brusque s'est produit ce matin sur le marché des changes et la livre sterling est beaucoup moins ferme. Elle est cotée 72 5/8 contre 72 13/16 par rapport au franc et 4,87 7/8 contre 4,97 3/4 par rapport au dollar. En marge de l'allaire Dufrenne Paul Laborie est condamné pour trafic de stupéfiants

PARIS, 16 mars. On se rappelle que Paul Laborie, l'assassin présumé d'Oscar Dufrenne, avait été acquitté le 3 j-n ler dernier, par la 16- Chambre correctionnelle, devant laquelle Il était introduit pour trafic de stupé&ants. ainsi que sa maîtresse Marie Valmacq, et son ami Liégeard. Le Parquet avait fait appel a minima contre Paul Laborie et Marie Valmacq La 100 Chambre de la Cour, Infirmant le jugement du Tribunal correctionnel. a con amné Paul Laborie à 6 mois de prison et Marie Valmacq, à. 3 mois. La Cour prononce en outre contre chacun de-, prévenus la peine accessoire de trois années d'interdiction de séjour.

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Une bombe contre le consulat italien de Marseille

MARsEiLLE, 16 mars. Cette nuit, vers 24 heures, une bombe de cheddite a été lancée dans l'immeuble en fin de constructions du nouveau consulat italien, 56, rue d'Alger. Il y a des dégâts matériels importants, mais aucune victime. L'école italienne mitoyenne du consulat n'a pas souffert de l'explosion. L'auteur de ce geste criminel est pour le moment inconnu.

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M. VENIZELOS S'EMBARQUE AUJOURD'HUI POUR NAPLES Rome, 16 mars. M. Venizelos s'embarquera demain sur le transatlantique italien Rex, qui fait actuellement une croisière en Méditerranée, et débarquera à Naples.

LE DROIT DES RELIGIEUX ANCIENS COMBATTANTS M. Perreau-Pradier reçoit

une délégation de la D. R. A. C. PARis. 16 mars. M. Pierre Perreau-Pradier, sous-secrétaire d'ELat, a reçu, ce matin, une délégation de la D. R. A. C., qui lui a été présentée par le R. P. Dom Moreau, et l'a entretenu des diverses questions concernant les droits des religieux anciens combattants. Il a reçu également M. Pierre Appell. député, ancien sous-secrétaire d'Etat. accompagné d'une délégation de la Confédération Générale des Retraites civils et militaires de France et des Colonies, conduite par son président, M. Edouard Morin. Cette délégation lui a soumis les desiderata des retraités en général et spécialement ceux des petits retraitéa.

Soleil et Huile de Foie de Morue pour les

enfants chétifs

Si vous voulez assurer à votre enfant plus de poids, plus de forces, des os résistants et des dents parfaite* lisez cet extrait d'une grande Revue médicale

< Le Soleil et l'Huile de Foie de Morue guérissent tous deux le rachl.tisme. Mais, si l'Huile de Foie de Morue guérit aussi les maux d'yeux qui accompagnent souvent le rachitisme, il n'en est pas de même du Soleil. Tous parents soucieux de la santé de leurs enfants doivent leur donner des Pastilles JESSEL qui contiennent ces merveilleuses vitamines de l'Huile de Foie de Morue indispensables au bon développement des jeunes corps.

L'huile liquide est si désagréable et si indigeste que la plupart des enfants refusent de la prendre ou n'en obtiennent que des bienfaits médiocres. Aujourd'hui, grâce aux Pastilles JESSEL à base d'Huile de Foie de Morue recouvertes de sucre et agréables à prendre des milliers d'enfants retrouvent rapidement leurs forces et sont heureux de pouvoir jouer aveo leurs camarades. Ils montrent également une meilleure aptitude pour les 1 études et arrivent vite à un poids normal. Un enfant amaigri et affaibli par une maladie a repris 5 livres en 6 semaines (frs 12,75 la botte dans les pharmacies).

Une poursuite mouvementée de bandits à Barcelone

Un tué, trois blessés

Barcelone, 16 mars. Ce matin, la police avait reçu des indications suivant lesquelles une attaque à main armée devait avoir lieu à proximité de l'angle des rues Urgel et Provence. Vers 9 h. 15, un taxi suspect fut aperçu. Une des automobiles de la police lui donna la chasse et une fusillade s'engagea entre la police et les malfaiteurs. Un de ceux-ci fut blessé, mais ses complices le jetèrent hors du taxi et prirent la fuite.

Un lieutenant de la Sûreté qui se trouvait à proximité en compagnie de gardes, lança une grenade sur le taxi, mais celui-ci ne fut pas atteint et l'engin tomba dans la voiture de la police qui lui donnait la chasse. Le conducteur fut tué et deux gardes d'assaut grièvement blessés.

DES CAMBRIOLEURS OPÈRENT DANS UNE VILLA D'AVIGNON AviGNon, 16 mars. Des cambrioleurs ont profité de l'absence de Mme Cassan, qui se trouvait à Paris chez sa fille, pour dévaliser de fond en comble sa villa, avenue de Saint-Jean. Spécialistes du cambriolage, les malfaiteurs ont opéré avec des fausses clés et des gants, ne laissant ainsi aucune trace de leur passage. Ils ont emporté une grande quantité de bijoux de familla et de vieux bijoux provençaux, ainsi qu'une cassette pleine de pierres précieuses desserties et une collection de pièces d'or.

Le montant du vol ne pourra être évalué qu'après un inventaire complet actuellement, en cours.

Moscou. Une expédition de eacours est partie de Vladivostok pour essayer de renflouer un grand navire japonais échoué non loin du port, sur la côte de la mer du Japon.

Voir la saite de la Dernière Heure à fa un de la Chronique Réponde,

NÉCROLOGIE

Un deuil cruel vient de frapper le foyer de notre excellent collaborateur et ami M. René Delahaye, rédacteur aux informations locales rennaises ne l'Ouest-Eclair, et de Mme Delahaye, en la personne de leur petite Jacqueline, née le 30 janvier dernier.

En cette pénible circonstance, nous prions Mme et M René Delahaye. et Mme et M. Delahaye pere, du service de la photogravure de l'Ouest-E&atr, les grands-parents, de bien vouloir trouver ici les condoléances les plus attristées de la Direction, de la Rédaction et de l'Administration du journal. Les obsèques auront lieu le mardi 19 mars à 14 heures, en l'église NotreDame, à Rennes.

CONSEILS DU DOCTEUR

DIRIGEANTS ET DIRIGÉS Le monde se divise en deux classes les dirigeants et les dirigés ceux qui commandent et ceux qui obéissent. Les meilleures situations, les plus agréables sont réservées aux énergiques, aux forts et à ceux qui possèdent tous leurs moyens d'action.

Malheureusement, n'est pas fort ni bien portant qui veut. L'hérédité, les maladies graves, les conditions de vie défavorables peuvent laisser l'organisme affaibli, sans ressort, incapable d'énergie.

Dans ce cas, II n'y a qu'un reméde le fortifiant, mais me demande-t-on souvent, lequel ? il y en a tant Si plusieurs sont excellents, ma préférence va cependant, sans réserve, a la VIVAXINE que J'ordonne très souvent et qui m'a toujours donné entière satisfaction. Ses effets sont rapides et durables.

LES INSCRIPTIONS

POUR LA FOIRE DE RENNES VONT ETRE CLOSES

Le Comité de la Foire-Exposition de Rennes nous. prie une dernière fois ci'annoncer que les inscriptions pour la Foire de 1935 seront closes définitivement le 20 courant.

Il n'y a d ailleurs plus de stands couverts de disponible mais seulement du terrain il. au- libre.

Tous les commerçants ou Industriels qui voudraient s'inscrire pour cette 14' Foire r>c Rennes devront donc le faire dès demain s'ils veulent être assurés d'avoir un emplacement.

Rappelons que cette 14' Foire de Bennes s'ouvrira le samedi 27 avril. pour se terminer le dimanche soir 5 mai.

Un choix im-

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Aujourd'hui 17 mars Saint Patrice 1 ce- soleil se lève à 6 H 4 et se couche à 17 h. 66.

La lune se lève à 15h. 27 et se couche a 4 h. 48.

Pleine lune le 20 à 5 h. 31.

Températures maxima du 15. Pau 21«; Bordeaux. Toulouse 17»; Nantes 16'; Tours, Perpignan. Marseille (Marignane, Antibes. Lyon, Clermont-Ferrand. Nancy 15'; Valenciennes, Parla. Dijon. Stéasbourg 14·; Le Havre Rennes. Belfort 13*: Calais, Brest 12'. Températures mintma du 16 Biarritz 11*: Perpignan 9': Brest. Bordeaux. Toulouse 8*; Rennes. Nantes, Marsetlle (Marignane). Antibes. Lyon 7°; Clermont-Ferrand 6°; Le Havre, Tours 5°; Valenciennes 4'; Pans 3-; Dijon 2*: Calais 1*. Nancy. Belfort 0*: Strasbourg 3*.

Evolution probabie. Le 17 7 7 heures les variations seront positives sur l'ouest de l'Europe (+10 à +13 millibars) en Bretagne et sur les Pyrénées. +3 3 +10 millibars sur la moitié ouest de ta France et la Médtterranée occidentale. Lee variations seront négative» ailleurs avec maxlma de 16 mbe «trie* Pays Baltes. -13 en Pologne. Le système nuageux qui se trouve entre la hausse et la baisse ci-dessus et qui intéresse actuellement l'ouest de la France envahira tout le pays au cours des 30 heures à venir.

Probabilités pour la journée dn 17 mars Vents. Dans l'extrême est et sudest passant à sud-ouest, modérés- assez forts dans l'extrême ouest; sud-ouest passant à ouest, modères à assez forts; ailleurs secteur sud, modérés

Etat du ciet. Dans le nord-est très nuageux, se couvrant avec pluies à partir de la matinée: ailleurs très nuageux -se oeuvrant par intermittences avec pluies (neige sur les montagnes rares orages Isoles, surtout dans le Midi. Température.. Nocturne dans le nord-est en hausse: ailleurs en talble naisse: diurne cane le nord-est ea tm.e: ailleurs stationnalre.

iL H" 8. Hr·

'h.) dm in 1 ci-

Cherbourg 6.37 68 18.M 63.5 Granvllle 4.54 112 17.14 lia SMnt-MaJo 4.46 102 17.» 102b Salnt-Brleuc.. 4.36 96 16.56 95 Palmpol 4.39 86.6 16.60 86.8 Brest 2.39 63.8 14.68 63.5 Lorlent 2.26 41.5 14.44 42 Vanne» 4.35 41.5 16.sa 42 Sables-d'Ol 2.33 43 14.49 43.6 La Rochelle 2.28 48.5 14.43 49 Ot-Nazalre 233 44 14 «a ut

CALVADOS UN SEPTUAGÉNAIRE TENTE DE TUER SA BELLE-SOEUR ET SE SUICIDE

VIRE, 16 mars. (De notre correspondant particulier).

Au mois d'octobre 1934, M. Degournay Eùenne, âgé de 56 ans. dont la femme, née Collibeaux Marie-Louise. âgée de 54 ans. est garde-barrière au passage a niveau n- 69. il. La FerriereHarang, ligne de Vire à Caen. prit chez lui son frère Degournay Alfred. qui avait alors 74 ans.

L'infortuné septuagénaire, à la suite d'une hémorragie cérébrale, avait le cerveau ramolli, ce qui le rendait irresponsable dans ses paroles et ses actes. Le 14 mars, dans un accès de folie furieuse, il tenta de tuer sa belle-sœur en tirant dans sa direction deux coups de revolver.

Montant ensuite aussitôt dans sa chambre, il se tira dans l'abdomen un coup de fusil- La mort fut instantanee.

en dernière page MAYENNE

UN CULTIVATEUR EST ÉCRASÉ PAR L'ARBRE QU'IL ABATTAIT Mayenne, 16 mars (De notre correspondant mayennais), Samedi matin M. Bergue, âgé de 38 ans, cultivateur au village de la Basse-Motte, près de Mayenne, était occupé abattre une émousse sur un terrain en pente, en bordure de la rivière la Mayenne, non loin du village. Vers 10 heures, sa femme, en allant pour lui porter une scie, le découvrit écrasé sous l'arbre qu'il abattait et ne donnait plus signe de vie. Elle appela au secours des voisins accourus au plus vite dégagèrent le malheureux fernuer qui était mort.

Le décès a été constaté par le docteur Duteil. Le fermier, qui habitait la Basse-Motte depuis la Toussaint, était bien considéré. Il exploitait avant cette date une petite clôserie à SaintFraimbault-de-Prières, près de la gare. Le défunt laisse une veuve et trois enfants en bas âge,

Théâtre Municipal de Rennes Louez vos places par téléphone 20-37 pour les deux représentations d'aujourd'hui Dimanche 17 Mars Pour les adieux de la troupe

Matinée à 14 heures, dernière de ROBERT MACAIRE, avec M. André BALBON, Mlle Renée Dyane, Mlle Olya Kirowa, Willers and Partners et toute la troupe.

Soirée à 20 h. S0, clôture de la Saison lyrique GILLETTE DE NARBONNE, avec la divette Mady Duchemin, Clairette Fryal et la danseuse Olga Kirowa; MM. Bailliez, Fermond, Delaunay, Rodia, Blassy, etc., etc. Mardi 19 Mars, une seule représentation du Théâtre des Deux-Anes, le Cabaret le plus gai de Paris, avec ses chansonniers et la Revue désopilante.

LOIRE-tNFÉir LE MOUVEMENT

DE LA « NORMANDIE » Sawt-Nazaire, 16 mars. (De notre rédaction)

Que nous réserve cette journée du dimanche 17 mars'?

Si le vent est fort ou traversier, le paquebot restera bien sagement à son quai d'embarquement.

Des opérateurs de cinéma et 'des confrères de la grande presse sont arrivés hier à St-Nazaire.

C'est le pilote Ange Loréal qui sera à bord du super-paquebot pour le conduire du quai d'armement du chantier de Penhoët à la forme-écluse Jouis-Joubert. La mise à sec de cette cale nécessitera une vingtaine d'heures. Elle convient, en effet, 250.000 mètres cubes d'eau.

Le mouvement commencera vers 7 heures du matin. L'immense masse sera traînée par les remorqueurs nazairiens Hoëdic, Pontée et Glazic. LOTERIE NATIONALE 4'TRANCHE

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FINISTERE UN CLOCHARD DORMAIT SOUS UN TUNNEL

¡ Il est écrasé par le chemin de fer départemental

Brest, le 16 mars. (De notre nUne des plus originales et peut-être des plus sympathiques figures des halles St-Louis vient d'être victime d'un accident de chemin de fer. Il s'agit de Yves-Marie SalaUn, 59 ans. originaire de Morlaix, que l'on voyait souvent coiffé d'un chapeau genre tyrolien, lisant un bout de journal sur un banc du square Latour-d'Auvergne. Sa profession ordinaire, bien qu'il eut une pension de la coloniale, était de porter des colis et de faire des coursea pour des marchandes des halles. Il n'avait guère de domicile que le tunnel qui se trouve à l'extrémité du bois de Boulogne.

MACABRE DECOUVERTE

C'est là que Gabriel Rosmorduc. 38 1 ans. demeurant rue SWust, à Lambézellec, se rendant à son travail découvrait un peu avant 7 heures, hier matin, le cadavre du c père SalaUn ». Le corps était en dehors des voies. du côté droit de la ligne des chemins de fer départementaux allant sur Brest; le corps était allongé sur ta droite et complètement déchiqueté; la voûte crânienne avait éclaté; les bras et les jambes étaient disloqués. Le corps du malheureux portefaix avait été traine sur une dizaine de mètres. M. Rosmorduc prévint immédiatement la police. Deux agents, Guillamot et Percoq, furent envoyés sur les lieux par M. Sturtzer, commissaire de police, qui procéda aux constatations d'usage, en compagnie de M. le docteur MéveL Ce dernier put préciser que la mort était accidentelle et remontait à vendredi soir.

Aussitôt après, le cadavre de Selaün fut transporté à la morgue de l'hospice civil.

Les deux sœurs qui sont toute la famille du malheureux et qui résident actuellement à Morlaix, ont été prévenues par les soins de cet établissement.

LES CIRCONSTANCES

DE L'ACCIDENT

On peut supposer que le père 8alaün, dont le lit, fait de vètements usagés, se trouvait au milieu du tunnel, tout contre la paroi, a glissé de sa couche placée sur un plan incliné a été happe par une machine des chemins de fer départementaux.

Etant donné qu'à l'heure de la decouverte du corps, aucun train ne venait de passer, on est en droit de croire que SalaUn fut écrasé par Ie train de St-Pol-de-Léon qui arrive &' (Brest vers 19 heures.

M. Sturtzer a entendu diverses personnes qui ont donné des renseignements se rapportant t'à cet accident qui a causé un certain émoi dans les environs des halles.

MORBIHAN LE PARRICIDE DE RUFFIAC La oictime a succombé

Rochefort-en -TiRRz, 16 mars (De notre correspondant). Ce matin a eu lieu à la Cochardaie la descente du Parquet de Vannes que nous avions annoncée en relatant le drame au cours duquel le cultivateur Eugène Chenorio, âgé de 27 ans, abattit son père de trois coups de revolver. C'est à la suite, du partage des biens paternels que le meurtrier conçut son affreux projet. La préméditation, en effet, est nettement établie et Chenorio ne l'a pas niée.

Le parricide a été conduit à Vannes où il a été écroué.

La victime a succombé dans la matinée à la clinique de Malestroit où elle avait été transportée.

illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllllllllllllllllllll LES RÉCOMPENSES DU MÉRITE CIVIQUE Paris, 16 mars. Le Mérite Civique, ligue française d'entraire sociale et philantropique, attribuera ses récompenses dimanche prochain à la Maison de la Mutualité, au cours d'une fête de l'amitié franco-belge placée sous la présidence d'honneur de M. Edouard Herriot, ministre d'Etat, et de S. E. le baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique.

Voici les récompenses pour la réglon

Prix offert par le Ministère de la Marine Marchande. Plaquette de bronze M. Ch. Gervais. Rochefort-sur-Mer. PROMOTION SPÉCIALE, Les bienfaiteurs d: l'enfance à l'honneur. Croix d'honneur du Mérite Civique Sa Majesté la Reine Eli;abeth de Belgique, haute protectrice des œuvres de l'enfance.

Médailles d'or M. Jules Appert, Avranches, publiciste, notaire honoraire, membre du Comité Français d'Education et d'Assistance de l'Enfance Déficiente, 42 années de dévouement aux œuvres de l'enfance.

Médaille d'argent Mlle Blanche Machenaud, Rochefort-sur-Mer Mme Juliette Guerric, Le Mans M. Gustave Eloy. Le Mans M. Albert Caillaud. Thouars M. Ernest Givelin, Rochefort-sur-Mer M. Charles Haury, Rochefort-sur-Mer M. Alexis Maurice, Barbatre.

Promotions Spéciales. Association des Anciens Sous-Officiers de» Armées de Terre, de Mer et de l'Air. Médaille d'argent M. Marcel Rousset, Tours M. Gustave Renault, Rochefort-sur-Mer.

MENTIONS Honorablm. Union Nationale des Anciens Mobilisés de la Guerre. Médailles de bronze M.

LA MI-CARÊME La fête de la Mi-Carême organisée par l'Association Générale des Etudiants est Sxée au dimanche 31 mars prochain.

Elle remportera le plus vif succè6 à en juger par le nombre de chars et do groupes qui dénieront dans les rues de Rennes et dont nous avons vu soit les maquettes, soit les ébauches. Ils témoignent tous d'une originalité de bon goût et de saine gaité.

Cette année, il y aura un concours extraordinaire de musiques jamais on n'aura vu tant de sociétés musicales dans un cortège de Mi-Carême, et toutes répandront sur la foule assemblée le long du parcours la chanson endiablée qui sera composée spécialement pour cette grande manifestation. A cOté de cette fête, les Etudiants, dans un beau geste de solidarité, ont organisé une tombola au profit du sanatorium des Etudiants. Le traditionnel Boeuf-Gras en est toujours le gros lot, plus gros et plus beau que Jamais, car là encore les étudiants ont fait de gros sacrifices la pension du bœuf gras ne sera plus à la charge du gagnant, elle sera supportée par le Comité.

'Le deuxième lot est une magnifique chambre à coucher d'une valeur de 2.900 francs. Quant aux autres lots, il y(en a. plus de 500.

.Le prix du billet est fixé à 1 franc. Le nombre en étant limité, nous ne pouvons que conseiller de souscrire rapidement.

Nous rappelons, d'autre part, que c'est Jeudi 21 mars que seront présen,tées au Jury les chansons pour le choix de cellle qui sera chargée de répandre joie et gaité en ce jour de liesse populaire. Aussi les concurrents doivent11s faire parvenir leurs œuvres, mercredi soir, au plus tard, à la Maison des Etudiants, 14, rue Saint-Yves. Toute la Coupe en 3 mois Ecole la plus renommée

Mme DUCHEMIN, 18, rue Chalotala. S'inscrire, rentrée 8 Avril. Diplôme. Patrons sur mesures.

L'assistance aux militaires tuberculeux

On nous communique

c La tuberculose n'atteint pas seulement la population civile et le département de la guerre prend part de son côté à la lutte contre la terrible maladie qui frappe le milieu militaire comme les autres.

c Aussi, sans faire appel au budget de la guerre, et avec l'aide de généreux donateurs, l'administration de la guerre a déjà fondé trois établissements où les militaires de carrière et leur famille, atteints de tuberculose, peuvent être soignés. Ces établissements situés en Haute-Savoie, ont été édifiés et sont gérés par l'association des c Villages sanatorium de haute altitude c Malheureusement, le fonds de réserve de 1'oeuvre d'assistance aux militaires tuberculeux, fondée sous le haut patronage de M. le maréchal Pétatn, n'est pas suffisant pour subvenir à des hospitalisations gratuites. Or, il y a des officiers, et surtout des sousofflclers qui, lorsqu'un membre de leur famille est frappé par la terrible maladie, se trouvent dans la plus grande gêne matérielle, lorsqu'il leur faut trouver les ressources leur permettant à la fois de payer les frais du sanatorium et les dépenses familiales. « Aussi, l'œuvre fait-elle appel à tous pour l'aider dans sa tâche, et le général commandant le 4' C. A. a décidé que, dans chaque garnison, une fête serait donnée, dont le bénéfice serait envoyé à l'oeuvre.

< A Rennes, cette fête aura lieu le dimanche 7 avril, à 15 heures, au Foyer, Salle des Fêtes de l'Abri du Soldat, impasse Allain-Fergent.

c Des précisions seront données ulté- rieurement sur cette fête.

HAUT-PAS

Grand vin fin Prix modéré» BIBLIOGRAPHIE

On nous communique l'avis suivant concernant les travaux Juridiques de la Faculté de

Le tome 13 vient de paraitre et est en vente à la Librairie de VOuest-Eclatr au prix de 25 francs l'exemplaire.

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9 h. 30. 25. rue du Pré-Perche Congrès départemental du Parti Démocrate- Populaire.

9 h. 30. Stand des CaueuUes Assembiée générale de la Société Dugvesclin.

9 h. 30. Palais Saint-Georges Assemblée générale des Anciens Poilus d'Orient.

9 h. 30. Palais Saint-Georges Assemblée générale des Sous-Officiers dea Arméea de Terre de Mer et de l'Air. 10 heures. Ecole de Médecine Assises départementales de la Médecine Française.

10 heures. Salons Gaze Aasemblée générale de l'Union des Artisans 10 h. 30. Hôtel du Commerce Remise des palmes académiques 'Il M. Plaine, de la Maison Oberthilr.

12 heures. Chez Gadby Banquet de l'Association Mutualiste Féminine. 12 heures. Chez Gadby Banquet du Conprès du Parti Démocrate Populaire.

13 h. 30. Au Royal L'Ecole des Contribuables.

13 h. 30. A l'Excelsior Caravane. 13 h. 30. Au Sélect Le grand Jeu. 13 h. 30. Ecole Sainte-Annt Bénédiction de la 6* classe.

14 heures, Au Théàtre Robert Macalre.

14 h. 30. Ciné Saint-Hélier Le Crime de Sylvestre Bonnard.

14 h. 30. Au Foyer La Fille du Régiment.

14 h. 30. Salle Saint-Gabriel Assemblée générale de l'Union Catholique des Hommes.

15 heures. A la Tout-<1' Auvergne Knock.

15 heures. Chez Gadby Bal de l'Association Mutualiste Féminine. 15 h. 30. Chez Gadby Matinée récréative par le groupe des Jeunea du P. D. P.

18 heures. Chez Gaze Matinée dansante du P. C. B.

18 heures. Cinéma Jeanne-d'Aro La Vierge du Rocher.

16 h. 30. Au Royal L'Ecole des Contribuables.

16 h. 30. A l'Excelsior Caravane. 16 h. 30. Au Select Le grand Jeu. 18 heures. Hall de l'Ouest-Eclair: Informations. Cinéma.

20 h. 30. Au Théâtre Gillette de Narbonne.

20 h. 30. A la Tour-d'Auvergne Knock.

20 h. 30. Cinéma Jsanne-d'Aro La Vierge du Rocher.

20 h. 45. Au Royal L'Ecole des Contribuables.

20 h. 45. A l'Excelsior Caravane. 20 h. 45. Au Sélect Le grand Jeu.

ECOLE DE COUPE

S'inscrire pour la rentrée du 15 Avril, dél. diplôme. Patrons sur mesures. Mm, Bourguignon, 28, Bd de la Liberté. LES COURSES DE RENNES Comme on le sait depuis l'an dernier, l'active Société des Courses de Rennes a décidé de faire une réunion de printemps.

On se rappelle que l'année passée, cette réunion de printemps avait été l'un des plus gros événements hippiques de notre région.

C'est le dimanche 31 mars, sur le splendide hippodrome des Gayeulles qu'aura lieu cette réunion, et si nous en croyons les sympathiques dirigeants de cette Société, elle dépassera encore la réunion de l'an dernier qui avait été cependant d'un intérêt merveilleux, tant au point de vue sportif qu'au point de vue mondain. Nous en reparlerons d'ailleurs prochainement, mais d'ores et déjà nous conseillons vivement à tous les amateurs de courses de retenir le diman:he 31 mars pour venir nombreux assister à la première réunion des Courses de Rennes.

(Communiqué.)

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LES VOLS

UNE VALISE DEROBEE

DANS UNE AUTO

Hier matin, vers 10 h. 30, M. La Pallec Edouard, 30 ans, menuisier Bazouges-sous-Hédé, de passage il Rennes, laissait son automobile en stationnement rue de Rohan. Peu après, il constatait qu'en son absence on lui avait dérobé une valise placée sur le siège avant de sa voiture. Le brave menuisier a été très ennuyé, ls valise contenant des registres de comptabilité et des carnets de vente, objets qui n'intéresseront certainement pas le voleur. M. Le Pallec a déposé une plainte contre inconnu au commissariat du premier arrondissement.

DES VÊTEMENTS DISPARAISSENT, Dans la nuit du 15 au 16. des vêtements de travail appartenant à M. Pellieux Edouard, 32 ans, ouvrier plombier, demeurant 30. rue Jean-BaptisteBarré. ont été dérobés dans une maison en construction rue Beaudelaire. Plainte au commissariat du premier arrondissement.

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REPRISE DES VIEUX D1SQUES LES SOIRÉES

DE RENNES-BRETAGNE du 17 au 23 mars

Dimanche 17 mars. A 20 heures musique de printemps, relais de Ra·dio-Paris.

Lundi 18 mars. A 20 h. 45, soirée organisée par l'A. A. R. R. Les poètes de la table », conférence; chaisons à boire et poèmes du vin et du cidre.

Mardi 19 mars. A 20 h. 30. émission fédérale soirée de comédie, Kean ou Désordre et Génie (Alex. Dumas/. Mercredi 20 mars. A 20 ho 30 concert organisé par l'A. A. R. R. et le Comité nantais de Radiodiffusion, avec le concours de l'orchestre du Théâtre Graslin.

Jeudi 21 mars. A 20 h. 30. depuis le Théâtre municipal de Rennes diffusion du concert organisé par la Société des Concerts du Conservatoire. Vendredi 22 mars. A 20 h. 30 soirée de variétés, organisée par l'A. A. R. R:

Samedi 23 nears. A 20 h. 30. sol.rée théâtrale par «la Pie-qul-huehe »: Le Chandelier, trois actes d'Alfred de Musset.

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SAMEDI 23 MAits 1935, a 14 heures, contlnuatlon de la vente des Salons d'Orsay. La vente continuera le lundi 25 s'il y a lieu.

Etudes de M' POINTEAU notaire à Chateaugiron, et,1. TRAVERS, huissier à Rennes.

Au buurr de NOVAL-Sl'R-VILAINE Au domicile des époux LANOE, quincailliers, le dimanche 24 mars 1935, a 14 heures.

A la requête de M1 BODIN. syndic de la liquidât. LANOE, Il sera procédé la VENTE aux enchères publiques d'artllEnlt cles de quincaillerie, ferblanterle, cycles et d'objets mobiliers. AU COMPTANT

Il' BËTIN, notaire A Chateaubourg VENTES MOBILIÈRES 1° AUJOURD'HUI, au Petit-Val, en Saint-Didier Vache, pressoir, matériel. 2° MERCREDI 20 MARS, a. Saint-Me.laine: Jument, vaches, bon matériel, harnais, etc.

3» DIMANCHE 24 MARS, à Châteaubourg, rue Neuve Bon mobilier et objets divers.

4° DIMANCHE 31 MARS, à J'Eclosel, en Domapné Meubles et objets. 5 MARDI 9 AVRIL, au bourg de Domagné iM. Rhetiersl Cheval, vaches, porcs, tout le matériel, harnais, etc. Voir les affiches.

Etudes de M- HAMARD, notaire à Bruz, et de M' CADORET, huissier 4 Bennes, 3, rue Lafayette.

VENTE

par suite de liquidation Judiciaire au bourg de Bruz, au domicile des époux DALIGAULT, boulangers. de dlmanche 17 mars 1935. a 14 heures. ON VENDRA NOTAMMENT

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Au comptant 18 en sus.

J. CADORET. M. HAMARD.

Etude de M' HAMARD, notaire à Brus VENTE MOBILIÈRE

Le DIMANCHE 24 MARS 1935, à deux heures, l'Arguenais. en Brut. au domicile de M. Jouault.

On vendra un cheval. quatre vaches deux veaux, harnais. pressoir, moulin pommes, batteur, aplatlsseur. charrette neuve, tombereau, charrues, rouleau en férents mobilier. Délai, 14 en sut. Etude de M» THOMAS, notaire à Arcrentré-du-Plesals

Ventes Mobilières Volontaires 1. Le MARDI 19 MARS 1935, 19 h. 30. à la Glanerle. prés le bourg d'Argentré-du-Pless!s, domicile de Mme veuve Louvel 2 Juments. 3 mères vaches, 1 taure et 1 génisse. Bon matériel agricole énuiDages.

II. Lé MARDI 28 MARS. 193S, 13 h. 30. au Petit-Mas, commune d'Etrelles. domicile de M. et Mme Vlel 2 Juments. 3 méres vaches, 1 truie, bon matériel aerlcole. éoulnages.

III. Le MARDI 18 AVRIL et la LUNDI 22 AVRIL 1935, a 13 heures (heure ancienneté. la Charmlère, en Argentré-du-Flessls, au domicile de Mme veuve Bouvet 5 bonnes juments, 13 vaches, 2 génisses, 1 taureau normand. 2 coches, Important et bon matériel BBxlcole. équipages de premier ordre, fûts, pommes de terre et mobilier.

Pour toutes ces ventes. deux mois de crédit et 12 Ci en sus.

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VENTE PAR LICITATION Le JEUDI Il AVRIL 1935, à 14 heures en l'étude et par le ministére de il* PINSON, notaire a Betton.

Désignation

COMMUNE DE BETTOW

Premier lot

A BOUSSARD

UNE PETITE propriété, comprenant

Un corps de bâtiments construits en pierres et terre et couverts en ardoises, aspecté au midi. renfermant de l'est à l'ouest maison de demeure et cellier un grenler sur le tout.

En appentis, a l'ouest desdits bâtiments, étable avec grenier au-dessus petite remise et poulailler.

Déport derrière. jardins à l'ouest et a l'est, cour et petit verger au midi. aspectée à l'ouest, de mêmes construction et couverture que la précédente, actuellement k usage de maison de décharge. composée d'une pièce dans laQuelle existe un pressoir immeuble par destination, et grenler au-dessus. Une pièce de terre, en nature de labour, nommée Le Champ du Douet ». située à l'ouest des bâtiments, cour et verger ci-dessus.

Droit de pied d'échelle, au profit de M. Ange Priour.

Le tout, en un tenant cadastré section E. n°» 337 P. 338 P. 339, 340 P, 341 P, 341, 341 P, 342 P, d'une contenance de 32 ares 93 centiares.

Jolgnant au nord M. Cochard- a l'est un chemin: au midi M. Ange Pricur et Mme Hue. et à l'ouest cette dernière et M. Briand.

Mise à prix Deuxième lot 5.000 franc»

A PIERRU:

UN CORPS DE BATIMENTS, construits en terre et colombaces et coucerts en ardoises, aspecté l'est, renfermant une ancienne étable à usage de remise avec grenier au-dessus, et décharge en appentis au nord. Déport de cour au devant des bâtiments leur emport.

Droit au four. à la fontaine et à la cour commune dudit lieu,

Le tout cadastré section E. n° 28, d'une contenance de 98 centiares Joignant de toutes parts M. Dutay. Mise à prix 600 francs Troisième lot

UNE PIÈCE DE TERRE en nature de labour, dite Le Jardin Devant cadastrée section E, n" 40. 41 et 42 d'une contenance avec ses hales autour de 91 ares 30 centiares, cl 21 ares 30 cent. Joignant au nord cour et chemin de Plérru; 1'est M. Malgne et Mme veuve Lecerf; au midi et à l'est M. Dutay. Mise à prix 800 francs Quatrième lot

UNE PIÈCE DE TERRE en nature de prairie, dite Pré du Navet cadastrée section B. n" 19 et 2Q, d'une contenance, avec ses haies au nord et au midi. de 38 ares.

Joignant au nord M. Barbier et M. Briand; et d'autre part M. Dutay. Mise prix 1.500 francs Entrée en jouissance par perception des loyere le 29 mars 1935.

Le cahier des charges, dressé par M' PINSON, est déposé au rang de ses minutes.

La dite vente a été ordonnée par la première Chambre du Tribunal civil de Rennes, en date du 4 février 1935, à la reQuête de

1° Aimée-Marie-Joseph TRELUnER épouse de M. Jullen-Franco!* DULAY propriétaire cultivateur, avec lequel elle demeure, à Perrier, commune de Betton. oui l'assiste et l'autorise: 2" Marte-Ange TRELUOER. énouse de Julien TIZON. propriétaire cultivateur avec lequel elle demeure, au Pommerais en Melesse, qui l'assiste et l'autorlse;

J" Emue Joseph Marie LEHAGRE. tailleur d'habits. demeurant au bourg de la commune de Montaudln (Mayen- ne). éooux de Marie-Joseph GUÊLET 4« Joseph-Marie GUIHARD. cultivateur, demeurant à La Noyolais, commune de Pacé:

5° Marie-Ange GUIHARD, épouse de M. Louis-Marie GUIHARD, cultivateur, avec qui elle demeure, aux Beuchers commune de Melesse;

8' Jean-Louis (dit Louis) DY, cultivateur, demeurant à Danté. commune de La Chapelle-des-Fougerets;

7" Julien-Marie DY. cultivateur demeurant à La Grévllle, commune de Satnt-Grégoire:

8° Pierre- Marie -François DY. cultivateur, demeurant à La Haie, commune de Melesse;

9° Marie-Françoise DY énouse assts1*3» SL autorisée de M. Adolphe L£CUYER. manœuvre, avec lequel elle demeure à Rennes, rue de la Paix n- 3: 10° Marie-Ange DY, éuouse assistée et autorisée de M. Joseph-Jean GUILMOIS, cultivateur, avec lequel elle demeure, à Dante. commune de La Chapelle-dPs-Foueerets;

11° M. Emile TIZON. bourrelier demeurant au bourg de la commune de BPtton. agissant en ouallté de tuteur ad hoc du mineur Joseph-Louls-Mnrle DY, fonctions auxquelles Il a été nomme par délibération du conseil de famille, réuni souq la pré«ldence de M le Juae de paix du canton nord-est de Rennes, à la dm* du 27 octobre 1934: 12* Louis HELLEU. Jardinier au bour« de Betton. agissant en ovallté de tuteur ad hoc des mineur»* AntPlnette-LoulwMarie-Anne DY, née à Solnt-Orégnlre le 22 août 1916. et Marle-Franroise DY. née à Montuermont le 23 décembre 1919 fonctions mtxouelles il a été nommé, par délibération dn conseil de famille réuni sous la nrèsldenc» de M. 1* Jnee de Paix du canton nord-est de Rennes le 27 octobre 1934.

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à M- BEAUCHEF, notaire à CORPSNUDS, et à NI- CHAUDET et PRODHOMME. avoués à RENNES.

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à M' PANAGET, notaire.

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^Exonérations de la taxe

I la production

quantités de blé deotinées ¡ la consommation familiale On lots prie d'insérer

Le;.<16cret du 16 février 1935 a prolonge jusqu'au 31 mars 1935 le terme ou i fixé primitivement au 31 janvier M85 par le décret du 24 décembre 1934 ,pour la remise aux Maires, aux fins ,'Visa, des déclarations en vue de l'exdh&-atlon èe la taxe à la. prodtic- lion pour M campagne en cours, en ce qui concerne le blé destiné à la consommation familiale, à raison de trots quintaux par an et par personne vivant ou travaillant à demeure sur l'exploitation.

Aihsi toute déclaration d'exonération pour être valablement échangée contre des bons chez le receveur buraliste, devra [porter une date antérieure au 1" avril 1935 et la mention que l'intéressé a souscrit ses déclarations d'emblavures et de récoltes du 15 au 31 mars 1935!

Pour faciliter l'accomplissement de ces formalités, il est recommandé aux intéressés de souscrire en même temps, à la Mairie, les déclarations d'emblavures et de récolte d'une part, et d'autre part, la déclaration spéciale en

vue de l'exonération de la taxe à la production.

'Le modèle de la déclaration d'exonération à employer porte le n° 1, il est annexé au décret du 24 décembre 1934. Les intéressés doivent se procurer euxmêmes cet imprimé.

Il est rappelé aux agriculteurs, aux meuniers et aux boulangers que les déclarations et attestations conformes aux modèle? annexés au décret du 16 avril 1934. c'est-à-dire en usage précédemment, et qui peuvent être utilisés jusqu'au 1" avril 1935. seront à partir de cette date retirées de la circulation.

En résumé, tout agriculteur producteur de blé désireux de bénéficier de l'exonérrtion de la taxe à la production, pour la campagne en cours, doit remplir les formalités ci-après 1° Souscrire les déclarations d'emblavures et de récolte du 15 au 31 mars, a la Mairie de sa commune 2° Faire en même temps une déclaration d'exonération conforme au modèle n° 1 annexé au décret du 24 décembre 1934.

3° Présenter la déclaration d'exonération, visée par le Maire de sa commune, au receveur-buraliste de la circonscription dans laquelle se trouv: son domicile, qui lui remettra en échange les bons d'exonération auxquels il a encore droit pour la campagne en cours. 4" Remettre les bons d'exonération au meunier ou au .-oulanger avec lequel il pratique l'échange de blé contre farine ou pain, au fur et à mesure des livraisons.

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des surfaces des terres labourables et des quantités de blé récoltées en 1934

On nous communique

Les agriculteurs producteurs de blé sont tenus de faire en temps utile les déclarations prescrites par la loi au 24 decembre 1934.

Les agriculteurs qui omettraient de faire ces déclarations seraient prives des avantages de la législation sur la défense du marché du blé et passibles de sanctions pénales.

I. Décorations. Tout agriculteur producteur de bie est tenu, aux termes de l'article 3 de la loi précitée, de seclarer a la mairie de la commune W se trouve le lieu de son exploitation 1° La surface de terres labourables de son exploitation. Dans le cas où l'exploitation s'étend sur plusieurs communes, la superficie des terres 'abourables et de celles ensemencées ta blé dans chacune d'elles,

2° La superficie des terres labourables qu'il a ensemencées en blé d'hiver. ̃ 3» Celle qu'il se propose d'ensemencer en ble de printemps.

4 Les quantités de blé qu'il a récoltées en 1934.

Les déclarations seront faites par celui qui exploite effectivement le domaine, qu'il soit propriétaire, fermier ou métayer. Elles seront reçues du 15 mars au 31 mars inclus, dans les mal- ries, où les intéressés trouveront tous les renseignements qui leur seront nécessaires.

Un récépissé de ces déclarations sera délivré aux déclarants par le maire Je la commune.

Ces récépissés devront être soigneusement conservés par leurs titulaires en vue de leur utilisatio nultérieure le cas échéant.

II. Inconvénients résultant de l'absence de déclaration. Tout agriculteur producteur de blé qui, volontairement ou non, aura omis de faire les déclarations ci-dessus prescrites sera, aux termes de l'article 3 de la loi au 24 décembre 1934, privé de tous les avantages de la législation sur l'organisation et la défense du marché du blé.

Il s'exposera notamment

1° A ne pouvoir sortir son blé de l'exploitation pour le vendre, le conduire chez le boulanger ou le meuruer, même si ce blé est destiné à la consommation familiale. En effet, les titres de mouvement appelés à accompagner le blé en cas de récolte excédentaire ne pourront être délivrés que sur la présentation du récipissé de déclarations 2° A se voir privé de l'exonération de la taxe à la production, même dans le cas où il remplirait par ailleurs les conditions requises pour y avoir droit, puisque les bons d'exonération ne seront délivrés par les recettes buralistes que sur le vu d'une pièce sur laquelle

le maire atteste que l'intéressé a sous:rit ses déclarations.

TFT. Canotions pénales. Tout agriculteur producteur de blé ayant omis de faire, du 15 au 31 mars 1935, les déclarations énoncées plus haut, ou qui aurait fait de fausses déclarations, sera puni d'une amende fiscale de 100 fr. prévue par l'article 37 du décret du S octobre 1934 portant coodiScation des textes législatifs concernant l'organisation et la défense du marché du ble. Le paiement' de cette amende ne saurait le dispenser des sanctions qui pourraient être prises contre lui dans le cas où. par la suite, il ferait circuler en dehors de son exploitation du blé n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration régulière.

Nota. A Rennes, les déclarations sont reçues a la mairie, 4« bureau. V I Rouge délicieux 11» franco V 1 11 tous frais, par 1 bque ou deux 1/2 bques l'hect. 150.J. ASPERT, BAGES (Pyr.-Or.) RÉUNION CYCLISTE

DU DIMANCHE 31 MARS 1935 Le Veloce-Club Rennais organisera une réunion cycliste le dimanche 31 mars courant, dans l'après-midi, au Stade Municipal.

Les buvettes du Stade seront données en location par la ville.

Les soumissions, réservées aux commerçants patentés de la Ville de Rennes, devront être faites sur papier timbré et sous pli cacheté portant la mention Adjudication dés buvettes du Stade Municipal ». Elles seront reçues au Secrétariat Général de la Mairie, jusqu'au lundi 25 mars, 11 heures. (Communiqué).

Le 18 mars, au ROYAL. Marguerite MOKENO dans

LA DEMOISELLE DE MAMERS l'immense succès de rire du Palais-Royal de Yves Mirande et G. Qulnson. Cette pièce, qui a tenu l'afflche à Paris pendant quatre cen.s représentations consécutives. sera ww notre ville un succès sans précédent

Achats directs de blé

aux producteurs

par les services de l'Intendance La Préfecture nous communique la note suivante

M. le Ministre de l'Agriculture a fixé le prix du blé à acheter par l'Intendance. pour la semaine allant du 18 au 24 mars inclus, à 84 frs le quintal rendu à la gare de réception. La taxe de 4 francs à la production prévue par la loi sera déduite de ce prix. Le blé sera donc payé aux producteurs 80 francs le quintal pendant la semaine envisagée.

La Fête du Printemps

des Voyageurs et Représentants de commerce

On nous communique

La date tant attendue approche, et huit jours seulement nous séparent de la grande journée dUjpB4 mars, organisée au pront de ses œuvres mutuelles par la Chambre syndicale des Voyageurs et Représentants de Commerce, 1, quai Lamennais. Rennes. De toutes parts, les demandes de renseignements affluent. et jeunes et vieux rivalisent de bon goût pour s'assurer les meilleurs prix et donner à cette tête l'éclat qu'elle mérite. Le ballet d'enfants (travesti et civil), qui est définitivement rixe de 17 b 18 heures, sous la direction de Mme Bogouin. professeur de danse, dote de trois beaux prix, a valu au comité les remerciements des mamans, qui viendront très nombreuses assister aux ébats de leurs charmants bambines et bambins.

Enfin, après un dîner confortable, aura lieu le grand bal civil et travesti pour lequel d'ores et déjà plus de cent couples se sont inscrits, et qui se disputeront les cinq prix de réelle valeur exposés à la Publicité Général, rue de Rohan.

Egalement, personne ne voudra manquer l'élection de la reine des voyageurs et représentants de commerce de la Chambre syndicale, qui aura lieu a 22 heures, avec la présentation des cadeaux qui lui seront offerts par de généreux et aimables commerçants rennais.

Tous les voyageurs et représentants de commerce sans exception sont tout spécialement Invités à cette grande fête, toute d'union, qui se déroulera sous le signe de la plus franche galté. A PARIS-CHAPEAUX

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Commune de Satnt-Sulim

LES PIÈCES DE TERRE appelées r La Grande Cassldre s, La Cassière lu Puceau c La Fosse-Monpolnt ou Rosette c Les Galiciennes ». c La Fosse-Montpoint ». d'une contenance totale de 1 hectare 6 ares 26 centiares. Mise & prix six mille francs, CI 6.000 francs. Deuxième lot

Au bourg de Saint-Suliac

LA PROPRIÉTÉ dite Bellevue ». contenant 44 ares 58 centiares. Le tout entouré de murs. Et PARCELLE DE TERRE, dite La Val ». de 16 ares 50 c. Mise à prix cent vingt-cinq mille francs, ci 125.000 francs Troisième lot

Au bourg de Saint-Sultac

MAISONS D'HABITATIONS et dépendances. Cours avec hangar et buanderie et cellier. Jardin.

Mise à prix quarante mille francs, Quatrième lot

Au bourg de Saint-Sultao

MAISON D'HABITATION composée d'un rez-de-chaussée, un étage et greMise à prix quinze mille francs, Cinquième lot

Au bourp de Chateauneuf

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Au lieu dit Le Pavé Satnt-Charles i UNE PIÈCE DE TERRE. «Les Ecures», de 96 ares 43 centiares, avec toutes constructions y édifiées.

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Commune de Mtniao-Morvan

et par extension commune de Plerguer LA FERME DE LA SALLE, située au lieu de ce nom, avec maison d'habitation, bâtiments d'exploitation, cours, jardins. prés. terres labourables. pâtures taillis et landes. Contenance de 48 hectares 27 ares 80 centiares. Mise à prix deux cent mille francs. et 200.000 francs. Faculté de réunion et de division. L'Avoué poursuivant

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Le MARDI 19 MARS 1935. a treize heures et demie. à l'audience des criées du Tribunal civil de Rennes, sis au Palais de Justice à Rennes.

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I. LA NVE-PROPRIETÊ D'UNE PIÈCE DE TERRE en labour, dite € Le Petit Champ Marias s. d'une contenance de 1 hectare 34 ares.

Il. D'UNE AUTRE PIÈCE DE TERRE en labour, dite c Le Grand Champ Marias », d'une contenance de 1 hectare 97 ares 90 centiares. Mise à prix 3.000 francs III. D'UNE AUTRE PIÈCE DE TERRE en labour, dite « Le Champ Palllns », d'une conten. de 78 ares 70 c. Mise à prix 1.200 francs IV. D'UN PRS dit des Filières », formé de la réunion des 190 et 190 bis de la même section, pour une contenance de 44 ares 90 centiares. Mise à prix 1.200 francs V. En pleine propriété, même commune, près- la ferme de Blurdel UNE PIÈCE DE TERRE appelée c Le Champ Poudrez » d'une conten. de 77 ares. 45. Mise à 'prix 1.500 francs COMMUNE DE DING£

MAISON d'habitation. située pires la ruute de Montreuil-eor-Ille, construite en pierre, couverte en ardoises, comprenant rez-de-chaussée, chambre et grenier au-dessus. cellier derrière petite courette, poulailler, jardin légumier derrière. Le tout d'une contenance de 6 ares 87 centiares.

Mise à prix 6.500 francs VII. UNE PIÈCE DE TERRE en labour, dite c Les Menais ». sise au lieu de Hunault, d'une contenance de 97 ares 47 centiares.

Mise à prix 5.500 francs. VIII. UNE PIÈCE DE TERRE, sise au même lieu, dite «Le Champ Michel», en labour, d'une contenance de 65 ares. Mise 4 prix 3.500 francs IX. UN PRÈ. dit c Le Pré des Gains », situé prés le bourg de Dingé. d'une contenance de 8 ares 90 centiares. Mise à prix 100 francs Faculté de réunion et de division. L'Avoué poursuivant

G. PRODHOMME.

Pour tous renseignements, s'adresser à 1» ̃ M» PRODHOMME, avoué poursuivant, et 2° au greffe du Tribunal civil de Rennes

Etudes de M. F. CHAUDET. avoué Rennes, et de M" LEFEUVRE, notaire à Rennes.

VENTE PAR LICITATION Le MARDI 9 AVRIL 1935. à 14 heures en l'étude do M- LEFEUVRE. notaire à Rennes, rue Nationale, n». 10.

Premier lot

LA FERME DE LA HAUTIÈRE, sise commune de PACÉ et par extension commune de GÉVEZÉ, contenant environ 7 hectares 97 ares 20 centiares. Mise à prix 45.000 fraacs Deuxième lot

Ville de RENNES, rue de Nantes, n– 91 et 93, et rue du Petit-Vtlleneuve. UNE PROPRIÉTÉ formant l'angle de ces deux rues, comprenant rez-de-chaussée et deux étages, cellier, et chambre* à coucher. Remise et cabinets d'aisances, cours. Le tout contenant 482 m2. Mise à prix 50.000 francs Troisième lot

Ville de RENNES, à l'est de la propriété ci-dessus.

UN TERRAIN, aotuellement en Jeu de boules, ayant façade de 15 mètres sur la rue du Petit-Villeneuve. Jardin et cellier. Le tout contenant 405 m2. Mise à prix 17.000 francs Quatrième lot

Ville de RENNES, rue de Ch&tillon, n- 63, et boulevard Jacques-Cartier. UNE MAISON formant l'angle dn ce» deux rues composbe de 4 pièces au rez-de-chaussée, grenier, 'cellier, conif. Jardin et cabinets d'aisances. Le tout contenant 490 m2.

Mise à prix 40.000 francs Cinquième lot

Ville de RENNES, >julesard Jccav*»Cartier. à l'est de la propriété ci-dessus. UN TERRAIN, en nature de Jardin, ayant 9 mètres 20 de façade sur le boulevard, contenant environ 155 ma. Mise à prix 6.000 francs Faculté de réunion et de division. L'Avoué poursuivant

F. CHAUDET.

Pour tous renseignements, s'adresser à M« LEFEUVRE, notaire à RENNES, rue Nationale, n« 10, et à M* CHAUDET et MALAPERT, avoués à RENNES. Etudes de M» PRODHOMME, avoué Rennes, et Ma GALTTIER, notaire à Dingé

VENTE PAR LICITATION le mardi 2 avril 193.5. à 15 heures, ea l'étude de M» GAUTIER, notaire. Au Sol du Tremble, en Dingé

LA GRANDE LANDE DE PONTBOCHER, lande contenant 75 ares.

Mise a prix 4.000 francs. Pour renseignements, s'adresser à M» OAUTTER. notaire a Dingé M" PRODHOMME et CHAUDET, avoués à Renne».

l'Union Auto-Motocycliste organise le concours du Melileur Soc!élalre On nous communique

A côté des sports mécanique» qui, grâce à ce beau groupement seloppent d'année en année dans notre région, l'Union Amicale Motocycliste poursuit un louable eHort pour le neveloppement du tourisme, et en g4né̃ rai. du sport motocycliste.

Suivant l'exemple de l'un des plus grands groupement* motocyclistes de

France, lU. A. M. ouvre aujourd'hui un concours intitulé': « Concours du Meilleur Sociétaire dont nous ne pouvons mieux faire que de reproduire ln-extenso le règlement Article 1". L'Union Amicale Motocycliste organise t partir du 15 -nari, jusqu'au 31 décembre, un concours intitulé t Concours du meilleur Sociétaire auquel peuvent prétendre tous les membres de la Société.

Article 2. Ce concours sera c'oté' en fin d'anneée l«) d'un très b.M.u prix attribué en toute propriété au meilleur Sociétaire en 1935 2°) de nombreux prix de valeur pour les sulvants immédiats.

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Article 3. Le concours se fera par addition de points de la manière suivante 1°) pour chaque adhésion nouvelle faite au cours de l'année, b pts': 2°) pour participation à une l'ortie, un rallye, une gymkana ou une épreuve sportive, 4 pts'; 3°) pour présence aux réunions générales mensuelles, 3 pts 4°) pour participation comma commissaire à une de nos organisations sportives, 3 pts 5° pour toute idée, suggestion susceptible d'améliorer la vitalité ou la puissance au club, selon la valeur, de 1 à 10 pts 6°> pour la participation sous les couleurs de l'U. A. M. à une manifestatiin sporttive, 2 pts.

Article 4. Les points seront por tés automatiquement au crédit de chacun au fur et à mesure de leur acquisition.

Afin d'éviter toutç fraude ou oubli, les membres sont Invités a faire constater leur présence à chaque réunion, sortie, épreuve, etc.

Article 5. Les membres du Comité de l'U. A. M. sont exclus du concours. Si après avoir félicité ceux ui se sont donné comme tâche de faire connaitre autour d'eux un sport vrain.ent captivant, ainsi que les joies du tcurisme, on nous demandait de conclure nous ne pourrions qu'engager le Comité de l'Union Amicale Motocycliste à continuer dans la voie qu'il e'est tracée c'est la seule qui soit nonne. Signalons, en passant, que la saison touristique de l'Union Amicale Motocycliste commencera dimanche prochain 24 mars, par une sortie sur Vitré où les touristes seront reçus par M. Rupied, le sympathique président de l'U. A. M. de Vitré.

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A propos de la coordination du rail et de la route

Nous avons reçu la lettre suivante de M. Brion, Transports, Saint-Malo Saint-Malo, le 18 mars 1935.

Monsieur le Directeur de

l'Ouest-Eclair, Rennes.

Monsieur,

Je fais appel à iotre courtoisie habituelle pour l'insercion dans votre prochain quotidien de la mise au i->lnt suivante à la suite de votre article sur la Route et le Rail paru le 7 courant. Sur convocation spéciale adresser dès parution du protocole des prochaines élections à la délégation départementale des transporteurs, une réunion des syndiqués d'IUe-et-Vilalne a été faite à Rennes le 6 courant.

Après un vote trop rapide, il a été demandé aux transporteurs présents de concentrer leura voix !e jour des élections sur deux candidats à l'exclusion de tout autre.

Or, il se trouve que ces deux cvdidats appartiennent à la mêmes catégorie de transporteurs, ce qui est conconcernant cette éligibilité.

Si d'autre part l'un de ces candidats se trouve être un routier 100 propriétaire de son entreprise, l'autre ne réalise pas les mêmes conditions et les transporteurs routiers risquent ainsi de renouveler le cas Jeandel avec cette différence que cette fois, l'élection serait irrévocable.

De plus, il a été précisé à tort au cours de l'élection que l'une des personnalités absente à ce moment refuserait d'être promu candidat, ce çui a été démenti depuis.

Enfin par suite du lancement précipité des convocations, il s'est trouve que les électeurs du 28 mars seuls admis au vote, n'étaient représentés dans la salle que par une très faible minorité par rapport au grand nombre de votants de cette salle.

C'est pour protester contre ces faits que j'ai donné ma démission de viceprésident du Syndicat d'Ille-et-Vilaine ajoutant de plus que je comptais me porter comme candidat aux élections des délégués du département en l'absence de second routier 100 de poser sa candidature ainsi que M. Deshayes. la question parait devoir être résolue.

Les élections du 28 mars riront îi J'ai tort ou raison.

En m'excusant, Monsieur le Directeur, de vous demander cette insertion que me parait indispensable, et, en vous remerciant de votre extrême obligeance,

M. Brios.

transports, Saint-Malo.

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quai paraissait Vendredi dernier, M. le docteur •ïèif&" gères était appelé au me G. demeurant à La Gouplljaïi' qui était tombée (sravemeat maSdçv Lorsque le médecin arriva, Mma al- était morte. Cette mort parut EUSiet» et le permis d'inhumer fut •refuséiUrf» qu'à plus ample informé. M. Courtial tlt une enquête, ttani mit son rapport au Parquet qui orfloî# na une autopsie. Celle-ci cul a été ip§». tiquée hier après-midi par M. le rfoê«r teur Leroy a révélé que la mort était due à une cause purement accidentelle.

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!J". A la tribune, M. Robert Comi1leau. à gauche s'entretient $>. avec M. Charles Jacquart, président

*ilier soir, de 20 h. 30 à minuit, s'est tenue, dans les salons Gaze, une grande'Tétmion politique organisée par la Fédération dllle-et-Vilaine du Parti Démocrate Populaire. De très nombreuses cartes d'invitation avaient été distribuées. Aussi la salle était-elle comble, tant d'amis du Parti Démocrate Populaire que d'adversaires. En tout cas, aucune obstruction systématique ne fut faite aux orateurs, bien qu'au moment des contradictions et des réponses aux contradicteurs, l'assemblée fut parfois houleuse.

M. Jacauart. président de la Fédération d'Iïle-et- Vilaine du P. D. P., présenta les deux orateurs annoncés MM. Robert Cornilleau. directeur du Petit Démocrate, professeur au collège des Sciences Sociales, et André Cochinal, avocat près la Cour d'Appel de Paris. Il annonça que le but de la réunion était d'exnoser d'une façon loyale, objective, la situation de la politique actuelle et de oréciser les remèdes que le Parti Démocrate Populaire estime les meilleurs. Il fit appel à la courtoisie des auditeurs pour que la réunion s'effectuât dans le calme et donna la parole à M. CochinaL

l'action des jeunes

dans la politique

par M. And ré Cochinal

L'orateur un jeune, puisqu'il a 32 ans entra délibérément dans son sujet.

< Il n'est pas, dit-il, de problème plus actuel et plus grave que celui des jeunes. Comment ne pas voir que si ce régime se meurt, c'est parce que nous vivons sur de vieux mensonges,

Un instantané de M. Cochinal

pendant son discours

conduits par des vieillards, dans des chemins tortueux. La crise est une maladie de vieillesse s.

Il explique le sens de ce mot c vieillard s qui n'est pas une critique à ce qu'on fait les générations antérieures à la sienne, envers lesquelles les jeunes seront toujours débiteurs. Lorsque je dis aux jeunes qu'il est indispensable à la société de faire peau neuve annonce-tril je m'adresse à tous ceux qui ont compris que les sociétés vieillissent et s'usent et que, pour les prolonger, il faut les rajeunir Il,

Il s'attacha ensuite à démontrer que la solution aux maux actuels ne réside pas dans les méthodes préconisées par les partis extrêmes (gauche ou droite), mais bien dans celles proposées par le jeune parti qu'est le P. D. P., grand «Ceux qui critiquent le régime ont beau jeu, dit-il. Accepterez-vous la clic- tature d'un homme, d'une classe ou d'une mystique, en abdiquant vos libertés ? Non. Que demande la jeunesse ? Du trar. ail et la paix ». M.' Cochinal brosse un rapide tableau dé ce qui se passe en Russie, en Italie, en Allemegne. Il démontre ou'aucun des régimes instaurés en ces pays ne peut satisfaire les aspirations de la jeunesse française.

Le Parti Démocrate Populaire propose une politiqae de bon sens Après avoir montré combien il est facile aux démagogues d'exploiter la misère et les déceptions de chacun, l'orateur vient dire que le Parti Démocrate Populaire, lui, a mise sur le ben sens, sur la capacité de logique des Français.

11 reproche amicalement aux jeunes dr. s'être désintéressés trop longtemps de la poiiuque. Il indique une certaine tendance acrue'.le à se laisser aller vers la politique, non pas d'action, mais d'agitation.

c Faire de la politique, dit-il, c'est d'abord connaître les problèmes qui se présentent. La question du chbmage ? Elle est extrêmement complexe. La dictature n'y remédiera pas. La politique du « petit bonhomme de chemin s non plus. à

Il ajoute « La crise se résoudra par une révolution, mais par une révolu- tion pacifique. Elle se résoudra lorsque ce pays aura envoyé au Parlement une n'aioritê d'hommes nouveaux. « jeu- nes ». capables de taire les grandes refermes indispensables, et d'abord la relorme de l'Etat. »

Il montre que ce sont les humbles et les jeunes qui feraient les frais d'une guerre civile, dont le Parti Democrate Populaire ne veut pas.

« Nous ne voulons pas, dit-il, des grands coups de torchon. Nous voulons que le pays fasse un effort dans la cadre des institutions actuelles. Nous avons demandé la dissolution parce que le divorce qui s'est manifesté entre les électeurs et leurs élus est un défi à la démocratie. » II précise ce que demande le P.D.P. « que le pays élise une Constituante dont l'unique mission sera de donner une constitution à l'Etat français. Un corps électoral, élargi, agrandi, doit posséder la solution. »

Il déclare ensuite que c'est en France que la crise a eu le minimum d'effets. « Si notre pays était tombé si bas que ses détracteurs le disent, est-ce que l'on rechercherait encore son amitié ? « On peut donc penser, affirme-t-n, que les méthodes suivies chez nous ne sont pas les plus mauvaises. » Et après avoir éloquemment évoqué la lâcheté de la Chambre actuelle devant le corps électoral, il considère qu'il y a eu en France, au cours des âges assez de grandes choses pour qu'il ne faille pas désespérer. Il évoque ainsi les maux des époques 1875, 1900, 1914-18, et conclut ainsi « Nous sommes admirés parce que nous sommes la France et que nous devons le rester. »

Une salve d'applaudissements salue cette péroraison.

L'actioité

du Parti Démocrate Populaire par M. Robert Cornilleau

Après avoir remercié M. Jacquart et la Fédération d'Ille-et-Vilaine de l'avoir invité à prendre la parole, puis salué la mémoire de notre regretté directeur M. Emmanuel Desgrées du Loù, l'un des fondateurs du Parti démocrate populaire, M. Cornilleau indique comment naquit, en 1924, a ce parti qui, dit-il, a soulevé bien des attaques mais qui a le mérite d'avoir dure, et auquel on reconnaît que, dans la vague de scandales politico-flnanciers, ses adhérents ont la fierté de pouvoir porter la tête haute ».

Il démontre ensuite que les idées défendues en 1924 par le Parti ont résisté aux événements.

La politique intérieure

II examine d'abord le point de vue de la politique intérieure. Il montre que la caractéristique du parti résulte de cette constatation qu'aucun parti, en France, n'a à lui seul la majorité. Pour gouverner, deux solutions ou bien dictature d'un parti, ou bien politique de collaboration. C'est à cette dernière que s'est rallié le P. D. P. Il jette alors un regard sur les évènements 1924-1926 et 1932-1934. En 1924-1926, c'est la dictature du cartel des gauches. Résultat désordre, troubles dans le pays, gâchis financier, dégringolade du franc. Poincaré prend alors le pouvoir et réussit à tirer la France de l'ornière en s'appuyant sur la collaboration des groupes de toutes nuances.

En 1932-1934, les mêmes causes, les mêmes effets. Gâchis, incapacité à établir le budget, cascade de ministères, scandales, etc.

Le 6 février 1934, c'est l'explosion de la colère du pays. Dans son désarroi, la France se tourne vers le président Doumergue, qui essaie encore la politique de collaboration grâce à laquelle les esprits s'apaisent.

Conclusion c'est la politique préconisée en 1924 par le parti démocrate ppulaire qui a réussi là où toutes )«s autres ont échoue Le gouvernement coit donc continu-r la politique d'entente.

Le point de vue économique

La collaboration est une clé, non une solution. » dit l'orateur. Car le problème économique se pose. Dés 1924, le Parti Démocrate Populaire préconise un ensemble de réformes qu'il groupe sous le nom de réforme de l'Etat. b Il exprime sa satisfaction de voir ces idfes reprises actuellement tant à droite qu'à gauche. M. Doumergue proposait une réforme constitutionnelle M. Flandüi s'attelle à la réforme économique, l'une et l'autre incluses dans les méthodes du P.D.P. « Mais, dit-il, leur erreur est de n'avoir pas voulu faire la réforme électorale. Il faut rendre aux Parlementaires une certaine indépendance, donner au Parlement son véritable rôle qui est de légiférer et de contrôler les actes du Gouvernement. »

Quant à l'économie nationale, il lut faut une autre organisation. Si le libéralisme a fait faillite, l'Etatisme ne peut le remplacer. Il faut une organisation professionnelle et démocrati-

que. Car ai l'on veut la démocratie politique, il faut excuser la démocratie économique et sociale.

L'orateur déclare que son parti propose l'organisation professionnelle obligatoire, chacun étant libre d'adherer au syndicat ou asîociaaon de son choix.

Puis il montre rue )a profession doit être représentée, dans les chambres régionales d'abord, puis dans le Conseil National Economique qui doit être une émanation de ces Chambres régionales. afin qu'il puisse collaborer avec les organismes politiques, a la confection des lois.

Car, dit-il, il faut un système régulateur de l'économie, confié à la pro- fesion organisée et représentée Il, Il conclut que du point de vue économique le P. D. P s'est montré clair- voyant.

La politique extérieure

L'orateur démontre enfin que les événements ont également donné raison au Parti démocrate populaire en ce qui concerne la politique extérieureLes caractéristioues du P D. P. à ce sujet ne sont-elles pas ,l°i sauvegarde de la défense nationale et de i'intégrité du territoire: 2") col :aboration internationale pour organiser la paix. Ce sont ces deux idées qui ont dicté, depuis la guerre, la politique extérieure ce la Franche C'ea encore cette politique qui est suivie à l'heure actuelle par M. Pierre Laval.

Il montre ensuite les résultats de cette politique ce réseau d'accords qui a enserré l'AllEmagne et l'obligera ou bien à se libérer par la violence, ou bien, comme il faut l'espérer, à s'y intégrer.

L'orateur ne se fait pas d'illusions. Il sait qu'il faudra du temps avant qu'on n'en arrive à ceci que les difiérends entre nations se reglent toujours a l'amiable, devant les autres nations, tout comme les désaccords entre ci-

toyens se règlent pacifiquement devant les juges.

Il cite les accords de Rome, créant la détente franco-italienne, le pacte oriental négocié à Genève, les accords de Londres, donnant à la France la garantie contre l'agression aérienne. c Cette politique, que nous avons toujours suivi conclut-il a du bon. C'est la seule possible, la seule légitime.' »

Puis M. Cornilleau lance un appel aux contradicteurs. Il déclare le mot d'ordre que je veux vous laisser est que d'abord la France garde cette dignité, ce sang-froid, ce souci de l'ordre qui permettront à tous les Français de collaborer fraternellement ».

Des applaudissements nourris estil nécessaire de le dire couvrent les dernières paroles de l'orateur.

La contradiction

A l'appel de la contradiction, -I. Chastre, camelot du roi rennais, vient, au nom de Y Action FranqaU?, et cn termes souvent malheureux. adresser de virulents reproches au Parti Démocrate Populaire et prêcher le retour du roi

l'accent spirituel indispose violemment les quelques partisans du contradicteur, André Cochinal réplique pour laisser la parole à M. Pcrdriel-Vaiss!ères. auiourd'hui rallié sous le signo des Jeunesses Patriotes à la Constitution républicaine. L'avocat rennals reçoit immédiatement la réoonse de Robert Cornilleau cui attend galamment son retour il avait soif pour réfuter ses dires et notamment lui faire remarquer rue M. Taittinger lui-mêmcavait voté pour les ministères d'Union Nationale où figurait Aristide Bnand Tout cela naturellement ne va pas sans bruits divers dans la salle dont.-la majorité sout.ent énergiquement "l'éloquent orateur- démocrate.

M. A. Féron, de l'A. N. O.apporte avec une bonhomie un peu forcée, un moment de détente. D y a du rire plein la salle*.

Enfin, après une intervention autonomiste, de M. Ferron, André Cochinal fait l'union de tous en criant avec une émouvante chaleur, applaudi par .l'unanimité des auditeurs, son- amour de la France immortelle.

Cette réunion intéressante suivie par un très nombreux public, marquera dans les annales de la section rennaise du P. r. P., et a constitué un heureux début au congrès départemental qui a lieu aujourd'hui

Assurances Sociales Avis aux employeurs

Aux termes de l'article 2, paragraphe 6, de :a loi sur les Assurances Sociales. l'emploi de touy salarié, dont le salaire annuel se trouve compris entre 15.000 francs (ou 18.000 francs) et 25.000 irancs. que ce salarie soit ou non assuré, donne lieu au versement par l'employeur, au fonds de majoratien et de solidarité, d'ui.e contribution dont !e montant est fixé annuellement ar décret.

Pour l'année 1934. cette contribution vient, par uecret en date du 7 mars 1935, d'être fixée à la moitié de la contribution patronale due pour un assuré de la 5' catégorise, soit 20 francs par mois, ou 24C francs pour l'année entière.

Par suite, les employeurs ayant, au cours de 1 année 193i. occupé des salaries, assurés ou non, dont le gain annuel a ae compris entre 15.000 (ou 18.000 francs) et 25.000 francs devront faire* parvenir au service départemennî des Assurances Sociales d'Ille-etVilaine, 2. rup Martenot, à Rennes, le bordereau iéglementaire (modèle 7 ou 7 bis, suivant le cas), sur lequel ils

justifieront du versement de 1* om/^k tribution à leur charge pour l'anaM 1934. Des bordereaux et notices expiiez tives sont fournis par le service d^ parlementai sur demande des en*» ployeurs. (Communiqué.) Le prochain Concert du Conservatoire < Soliste de nos grandes associations de concerts, Mme Malnory-MarseilM» est à l'heure présente une ae ce* mWT leures cantatrices. Sa voix est chaude, d'une pureté sans égale, magnifiquement timbrée et d'une lrs:ci;ôiir exquise. Une technique vocale sûre, une aiticulation remarquable et une musicalite profonde, font de cette artiste la traductrice incomparable de la pensée des compositeurs, une merveilleux interprète de Bach, oratorios et lieaw. Elle a remporte d'éclatants succea en France, Belgique, Hollande. Espagne, Portugal, et notamment en Tchécoslovaquie où lors d'une tournée elle fut engag éé par l'Opèra National de Prague Tt joua Faust et Louise. Rappelons que ce concert, dont nous allons publié le programme, aura lieu jeudi prochain au théâtre, à 20 h. 30. ARRESTATION. La gendarmerie du Mans a mis, hier soir, en état d'arrestation le nommé Gabriel Baudry, 33 ans, marchand forain. 40, boulevard de Chézy. à Rennes, en vertu d'un extrait de jugement du tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, le condamnant, pour banqueroute simple, à six mois de prison.

Conduit à la prison du Vert-Galant, Baudry a été écroué.

P^_ r^K^^H H^s^fe. sont produites au pour la Saison 1935 un SUPER-SPECTACLE L'innovateur des spectacles

APERÇU DE QUELQUES ATTRACTIONS PRÉSENTÉES

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Les inimitables sauteurs au tremplin américain, 100 SAUTS

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Exécutant son numéro de trapèze au-dessus de la cage aux fauves sans filet VÉRITABLE COMBAT DE BOXE

VOUS Y VERREZ EGALEMENT LES ATTRACTIONS',DE CE CLICHÉ

L'Homme-Zèbre MAJOR OMI

Zébré de la tête aux pieds. C'est un phénomène unique au Monde

LE CÉLÈBRE CAPTAIN SMITH LES 10 DEBLARS recevant un obus projeté par une véritable décharge de poudre Jonglage et danses La grande nouveauté de la saison LE TRIPLE SAUT PÉRILEUX DANS LE VIDE EN MOTOCYCLETTE par BIGFORD, le seul ayant réalise cet exercice Le gros succès de Barnum (Amérique 1934)

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EN ECOUTANT I»E§~BiREIAGNE D'UN JEUDI A L'AUTRE

ïs •«'«haine D*ccée s'<-5t ouverte sur le Huitième « concert eaucatif », consacr* au c théâtre lyrique au xix' siecle », avec audition d'oeuvres d'Ambroise Thomas, de Cliarles Gounod, d'Ernest Reyer, de Victor Massé, de Léo Delibes. d'Aimé Maillard et de Georges Bizet. par l'orchestre de M. Henderick et avec le concours de Mme Marthe Guy, première chanteuse du Théâtre Municipal, de M. Cabellier, baryton, de M. Jules Belin, basse chantante, premier prix de chant. Pour la présentation des œuvres, notre confrère Jean-Reubell-Laporte avait bien voulu remplacer M. Brevet, président de l'A. A. R. R.. que la maladie retient encore à la chambre.

Trois des compositeurs dont on vient de lire les noms Ambroise Thomas. Gounod et Bizet. tiennent. une grande place dans la musique française. Ambroise Thomas eut tort d'aborder Shakspeare; le génial Anglais était trop grand pour lui Il eût pris place, s'il s'était borné à écrire de gentils opéra-comiques sur le modèle de son Caïd, aux côtés des Messager et des Lecocq. Thomas est resté toute sa vie figé dans la formule de sa jeunesse: il manqua complètement d'originalité. Observez qu'il n'y a pas une « phrase » de Thomas, comme il y a une « phrase » de Gounod ou de Massenet.

Gounod est un grand, un très grand et pur génie musical. Il représente un haut moment de la musique française. Son œuvre ne craint pas l'in.iure du temps. Nos petits-fils goûteront et applaudiront, comme nous, Faust, Mireille, Roméo et Juliette.

Léo Delibes, auteur heureux, fut, en quelque sorte, le précurseur de Fauré. Reyer est un pâle reflet de Wagner. Un autre auteur heureux, ce fut Victor Massé, le Lorientais. Maillard, c'est le Bach de la musique le Bach, saluez en ce nom, non pas le grand cantor Jean-Sébastien, mais le bon copain de Laverne, le rigolo » bien vivant. Quant à Bizet, Il avait commencé par un opéra-comique selon la recette d'Auber ou d'Adam Les Pécheurs de Perles. Ce n'était pas sa vraie voie. Sa vraie voie, c'était d'écrire de la musique dramatique, celle de Carmen, la plus sobre, la plus directe, la plus vigoureuse qu'on ait entendue, et combien imprégnée de couleur locale A la suite de cette causerie de M. Reubell-Laporte, nous entendimes une série de morceaux d'orchestre et de chant exécutés ou interprétés, tous avec perfection, par les musiciens groupés sous la baguette de M. Henderick et par Mine Marthe Guy. M. Cabellier. M. Belin.

Dimanche, au cours du Concert de midi, M. Fermont, baryton du Théâtre Municipal, avait fait un choix heureux de mélodies, inscrivant à son programme Les Jeux. d'A. Lévy, Les Vers luisants, de Botrel.

Lundi soir. Rennes-Bretagne diffusa le concert donné au Théâtre Municipal par l'Harmonie L'Indépendante Il, On a lu d'autre part le compte rendu de cette fort aimable manifestation artistique.

Mardi, depuis la salle des fêtes de l'Ancien Conservatoire, nous entendimes un festival de musique russe, donné avec le concours d'artistes de l'opéra russe de Paris. Au programme Schéhérazade. le brillant et ultra-pittoresque poème musical de RimskyKorsakoff: des fragments du Tsar Saltan, opéra du même Rimsky-Korsakoff. inspiré, comme Le Coq d'Or, d'un conte merveilleux de Pouchkine; L'Oiseau de Jeu, le ballet fameux de cet Igor Strawinsky, qui s'est libéré de toute étreinte pour nous révéler tout un monde de sensations rares et percer une route toute neuve celle de la jouissance païenne des sons; enfin, les Danses polovtsiennes du Prince Igor, de Borodine, exécutées avec le concours des chœurs.

Mercredi, l'A. A. R. R. avait organisé un concert de musique légère, avec le concours de Mme Madeleine Riobé, professeur à Angers, de Mme Emilienne Martin, soprano, de M. Lucien Rauch, ténorino. et de M. Marcel Martin. Je signalerai les trois chansons de l'Anjou, Interprétées par Mme Riobé a Brise d'Anjou, de G. Mouchot. La larChande de Fraises, de David-Berfard; La route de Fort, de David-Beriard. On eut plaisir à écouter la voix fraîchie, mais un peu hésitante encore, de M. Lucien Rauch. Le joli soprano clair et comme doré de Mme Emilienne Martin détailla délicieusement la mélodie des Chemins bretons, écrite par M. Creac'headic sur le poème de Jos Parker, avant d'interpréter, avec M. Martin pour partenaire, un petit opéra-comique de Henri Cieutat Pierrot puni.

Un festival Gabriel Fauré

Le Comité nantais de radio-diffusion offrait, jeudi soir, un concert (orchestre, chants et chœurs), en hommage à la mémoire de Gabriel Fauré. Voilà dix ans qu'il s'en est allé, celui que Roger Ducasse appelait si justement i le maitre par excellence de la musique française, l'exemplaire achevé de notre art, le parfait miroir de notre génie musical.

Le premier, Gabriel Fauré a su libérer la musique française de toute intervention étrangère au génie national. La clarté, la sensiblité, la distinction de sa ligne mélodique font de ses œuvres un enchantement pour l'oreille, l'esprit et le cœur. Sa muse ne se complait pas aux grands éclats; elle se drape plus volontiers de voiles légers et se meut dans une discrète atmosphère, diaphane et vaporeuse. Sous la direction de M. Louis Martin. l'orchestre donna tout d'abord une note de grâce et de tendresse en exé:utant trois extraits du délicieux Album de Dolly Berceuse, le Jardin de Dolly et Kitty-Vfcîst. Fauré fut, avec Debussy, de l'enfance, qu'il a su comprendre et qu'il a aimée. N'eûtol écrit que ses mélodies, cela suffirait pour le proclamer le plus grand musicien moderne. Mme Raymonde Gabillard, remplaçant Mme Jane Vallée, grippée, avec le maitre Gontran Arcouët pour accompagnai'mr, tn interpréta quelques-unes; en premier lieu, trois mélodies d'inspiration descriptive et extérieure Clair de tune, Les Roses d'lapahan, Mandoline, puis trois autres, d'inspiration Intérieure et sentimentale Soir, Le Secret, La Rose. écrites respectivement Fur des vers d'Albert Samain, d'Arr>»r1 P-'v-nre et de Leconte de Lisle. Sui-lrcut d:ux petits chœurs pro-

fanes une Pavane, de facture très moderne, et un Madrigal, chœur à quatre voix mixtes, executé par des éléments de la Schola Cantorum de Nantes; la suite d'orchestre de Pelléa3 et Mélisande, œuvre exquise, dont l'orl'orchestration renferme des sublimités d'harmonie d'une clarté et d'un charme indéfinissable. Au maitre Gontran Arcouët fut confié le soin d'exécuter, au piano, le Nocturne no 3 en la bémol et l'Impromptu no 3 en fa mineur. Après que M. Fernand Gaubert eut fait chanter son violon sous les notes d'une adorable Berceuse, des fragments du Requiem, avec soli chantés par Mlle Antoinette Berthomé et M. F. Goub!n, composèrent la conclusion du festival. Elle est universellement appréciée, la musicalité du Reouiem, de Fauré, où le sentiment religieux, très réel, se revêt des somptueuses richesses d'un art essentiellement aristocratique.

Théâtre et causeries

Samedi soir, les Comédiens de Rad'o-Rennes ont interprété Ma Tante d'Hon/leur. pièce en trois actes de Paul Gavault. Ce fut un franc succès de rire. Comnliments sincères aux interprètes MM. J. Guihéry, H. Vacher, M. Renault. G. Lemoyne; Mmes E. Martin, J. Rauch, Noël-Musset, Louise Mocquery. G. Chevalier, G. Lecomte. Dimanche. les Comédiens de l'Ecole Supérieure des P. T. T. nous ont pro- curé le plaisir d'écouter tro!s pièces en un acte, chacune ayant son caractère propre l'Idole, de Robert de Thiac; La Joie fait peur, de Mme de Gérardin: Le Plaisir de rompre, de Jules Renard.

Mnrdi, causerie de M. Rébillon sur c Nantes, grand port colonial du xv-iir siècle. Déjà, au xvir» siècle. Nantes commerçait avec la Hollande; les guerres de Louis XIV n'arrêtèrent pas ce trafic, si profitable au port breton. Au xvnr siècle, Nantes devint à la fois le principal port « négrier et le grand débouché, en France, de la plus riche de nos colonies les Antilles. La cité nantaise devait rester longtemps le grand marché du sucre. Elle a conservé le long de ses quais, comme la cité corsaire de Saint-Malo, le témoignage architectural de sa prospérité.

Mercredi, causerie de M. E. Bodin, sur c Hippolyte Taine à l'occasion de l'anniversaire de sa mort. Serviteur ardent du culte de la Science, Taine fut, avec Renan, jusqu'à la fin au XIX* siècle, un des grands maitres de la poésie française. Son ouvrage capital reste Les origines de la France contemporaine. Taine eut l'occasion de séjourner à Rennes, en qualité d'examinateur à la Faculté des Lettres, au cours des dernières années du Second Empire. Il a laissé dans ses notes, une pénétrante analyse des tableaux du musée de notre ville, entre autres une description très littéraire et très minutieuse du Nouveau-né, de Dumesnil de la Tour, alors attribué aux frères Le Nain.

Jeudi soir, causerie littéraire de M. Léon Berthaut, M. Léon Berthau: aonna quelques indications utiles sur la Maison de Poésie (à la fois parloir aux poètes, bibliothèque et musée), création généreuse due au poète L. E. Blémont, mort en 1927, à 88 ans, parnassien moderniste, élève et ami de V. Hugo. La Maison de Poésie a, que dirige, rue Ballu, à Paris, le poète Alcanter de Brahms, décerne des prix littéraires annuels, dont l'un de 1z.000 francs, et vient discrètement en aide aux détresses imméritées. L'œuvre mérite d'être considérée à l'égal au moins de la fondation des Gonoourt.

M. Léon Berthaut attire notre attention sur trois livres remarquables il. des titres différents. Le Vert-Galant, de Mme Marcelle Vioux, histoire romancée du bon roi Henri*; Le Maréchal Ney, de Léon Riotor, et te Christophe Colomb vu par un marin du Commandant Charcot.

Notons enfin que M. René Vien, professeur au Lycée Clémenceau, à Nantes ,a fait, jeudi, au cours du festival Fauré, une courte causerie sur le dramaturge allemand, Schiller, a l'occasion de son 175* anniversaire. Schiller a droit à la reconnaissance des Français, pour avoir, le premier, porté au théâtre notre héroïne nationale, Jeanne d'Arc. L'assemblée nationale, par un décret daté du 9 septembre 1792, lui avait conféré le titre et les droits de citoyen français.

Jean de Perros.

UN NON-LIEU DANS L'AFFAIRE DU PONT DE CESSON

Hier après-midi, M. Plessis, juge d'instruct.on, a rendu une ordonnance de non-lieu dans l'affaire de tentative de cambriolage du 18 février au Pontde-Cesson.

On se souvient que des individus avaient cette époque, en pleine nuit, brisé des vitres au garage de M. Colliot. Celui-ci, s'étant réveillé, se lança en auto a la poursuite des inconnus qui s'étaient enfuis dans la vieille voiture avec laquelle ils étaient venus à Rennes. Les gendarmes alertés ne tardaient pas à appréhender un certain André Mercier-Lachapelle et son camarade Gùgnerie, qui furent placés sous mandat de dépôt.

Après un mois passé à la maison d'arrêt, ces deux individus, bénéficiant du manque de preuves, ont été remis en liberté.

BAL DES ETUDIANTS EN PHARMACIE, Les étudiants en pharmacie organisent, samedi 23 mars, dans les salons Gaze, rue Poulatn-Dparc, leur bal annuel. Cette soirée, placée sous le patronage aes professeurs de l'Ecole de Pharmacie, ne le cédera en rien aux précédentes quant au bon tcu et à l'élégance qui en ont toujours fait le succès.

MATINEE DANSANI'E, Après le dénié de la Mi-Carême. si vous voulez terminer Joyeusement cette Journée de fête, ne manquez pas d'aller aux Salons Gadby, à la matinée dansante qui sera donnée le dimanche 31 mars, à 15 h. 30.

OBSÈQUES

RENNES KAIRON GRANVILLE. M. et Mme René Delahaye; Mme veuve Lebrun; M. et Mme Eugène Delahaye; M. et Mme Eugène Barré Mlles Cécile et Marie Barré: M. et Mme Georges Jouvin et leurs enfants: M. et Mme Emmanuel Coquet et leurs enfants; M. et Mme André Barré et leurs enfants; MM. Maurice et Louis Barre: Mme Marie Delahaye, en religion Mère Saint-Augustin, des Religieuses Hospitalières de Saint-Yves: Mlle Marie Duclos Mme Marie Lebrun, en religion Mère Marie du Calvaire, du Carmel d'Avranches; M. et Mme Théophile Duclos et toute la famille ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur chère petite

JACQUELINE

enlevée leur affection a t'age de un mois et demi, et vous prient d'assister à ses obsèques qui auront lieu le mardi 19 mars, à l'égliàe Notre-Dame de Rennes.

On se réunira à la maison mortuaire. 23. rue Paul-Bert, à 14 heures précises. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

RENNES. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Benoni SAILLARD

décédé en sa demeure, à Rennes, rue Derval, 1, 1e 1S mars, dans sa 28' année, qui auront lieu le lundi 18 mars, à 8 heures, en l'église de Saint-Gerroain Réunion au domicile à 7 h. 60. Inhumation au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Benonl Salllard, son épouse Yvonne Salllard, sa fllle Mme veuve Salllard, sa mère de ses fréres, sœurs, beaux-frères, bellessœurs, oncles, tantes, neveux, nièces, cousins, cousines.

Le présent avis. tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement do

Madame veuve BLAUDIN

Née Marie WURTZ

décédée à Pontchaillou dans sa 78. année, qui auront lieu le mardi 19 mara, à 8 heures, en la chapelle de Pontchalllou. On se réunira & la chapelle de Pontchaillou à 7 h. 45. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme veuve Blaudln, sa bru; de Mlles Odette, Simone Blaudln, sen petites-filles, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. M. Louis Lemonnier, brigadier de la sûreté. et Mme. Mlle Hélène Lemonnier, MM. Louis et Joseph Lemonnier. M. et Mme Jean Lemonnier, et toute la famille ont la douleur de vous faire-part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en ia personne de leur chère petite

MARIE

leur fille, soeur, petlte-fille, nièce et coualne, rappelée à Dieu dans sa 3' année. Et vous prient d'assister a la cérémonie religieuse qui aura lieu le lundi 18 mars, à 14 heures, en l'église St-Etienne. On se réunira à la maison mortuaire, 11, rue de la Bascule, à 13 h. 50. L'inhuniatlon aura lieu au cimetière du Nord. HFTU*rpg. Vous êtes prié d'assister aux obsèques qui auront lieu le mardi 19 mars, à 10 h. 15. en l'église de SalntHélier, pour le repos et le salut éternel de l'Aine de

Madame Veuve

Marte-Joseph ROUAULT

Née Marie-Anpe BONDEL

décédée en sa demeure à Rennes, à La Poterie, le 15 mars, dans sa 57. année, munie des Sacrements de l'Eglise. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 35 l'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de M. Joseph Rouault, M. et Mme Charles Colleu, ses enfants Mlles Marie et Simone Colleu, ses petitsenfants et des familles Rondel et Rouault.

Le présent avis-tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Madame Veuve ANGLARET

Née Augustine COLLET

décédée à Rennes, 29, rue Sa:nt-Malo. dans sa 71' année, qui auront lieu le lundi 18 mars, à 8 heures du matin, en l'église de Saint-Aubin N.-D. de BonneNouvelle.

On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 50. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de M. et Mme Eugène Anglaret, M. et Mme Jean Morzel, M. Maurice Anglaret, Mme veuve Anglaret, ses enfants de ses petits-enfants et de toute la famihe,

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES, Vous êtes prié d'assister aux convoi. service et Inhumation qui auront lieu le lundi 18 mars 1935, à 10 heures du matin, en l'église de Toussaints. pour le repos et le salut éternel de l'ame de

Monsieur Jean BRETEL

Greffier du Tribunal de simple police décédé en sa demeure, à Rennes, boulevard du Colombier, 18, le 15 mars 1935, dans sa 35' année, muni des sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures 50.

L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Jean Bretel, son épouse. Mlle Gisèle Bretel. sa fille: Mme Jean Bretel, sa mère: Mme Neveu, sa grand'mère: M. et Mme Victor Ferron, son beau-frère et sa belle-sœur; de ses oncles, tantes, neveux, nièces, cousins, cousines, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement qui auront lieu le mercredi 20 mars 1935. à 10 heures du matin, en l'église paroissiale de Notre-Dame, pour le repos et salut éternel de l'ame de

Madame Venve Pierre BESNARD née Anne-Marie HONORÉ

décédée chez ses enfants, à Rennes. 17, avenue du Bois-Rondel, le 16 mars. dans sa 84' année, munie des sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures 45. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de ses enfants, petlts-enfants, arrière-petits-enfants, sœurs, neveux, nièces, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation qui auront lieu qe mardi 19 mars, à 10 heures du matin, en l'église de SaintEtienne, pour le repos de

Monsieur Léon JUBERT

Ancien népoclant

décédé en sa demeure, à Rennes, 78, rue de Saint -Brieuc, le 16 mara, dans sa 71' année, muni dea sacrements de lEgllse.

On m réunira à la maison mortuaire & 9 h. 50. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Jubert, son épouse: M. et Mme Louis Compain. ses enfants: M. Norbert Compain, son petit- flls, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

RENNES, Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation qui auront lieu le mardi 19 mars, il. 8 heures, en l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, pour le repos et le salut éternel de l'Ame de Monsieur Jean-Marte BOUSSIN décédé en ea demeure. il. Rennes, rue Moreau-de-Jonnés, 21, le 16 mars, dans sa 75* année, muni des sacrements de l'Eglise.

On se réunira la maison mortuaire il. 7 h. 40. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De ProfundU

De la part de M. Joseph Boussln: M. et Mme Rigolet et leur fils; M. et Mme Langevln et leur fille: Mlle Maria Boussln, ses enfants et petits-enfants. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES- Voua êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Monsieur Jean-Pierre GODET décédé le 15 mars, 5, avenue du Cimetière de l'Est, à l'âge de 54 ans qui auront lieu le mardi 19 mars, il. 8 heures du matin, en l'église de Saint-Hèller. On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 45. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Godet, son épouse; M. et Mme Léon Godet, ses enfants Elle Godet, son petit-fils Mme veuve Morel, sa belle-mère; de ses frère, soeurs, beaux-frères, belles-sœurs, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES -CHEVAIGNfi. Vous êtes prié d'assister au convoi et il..la messe d'enterrement de

Monsieur Marie-Ange HUET

veuf de Marte TEXIER

décédé 122, rue de Paris, dans sa 77' année, qui auront lieu le lundi 18 mars 1035, à 8 heures, en la chapelle de la Plletlère. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme et M. Ange Besnard, ses enfnnts Francis. Paule et Ange Besnard, ses petits-enfants. Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part, le présent avis en tenant lieu CESSON SE VIGNE. Vous êtes prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement, qui auront lieu le lundi 18 mars, à 10 h. 30 du matin, en l'église paroissiale de Cesson-Sévigné. pour le repos et salut éternel de l'âme de

Monsieur Jules TEXIER

Epoux de Louise JAMARD

Veuj de Louise MORIN

décédé- en sa demeure, au bourg de Cesson, le 15 mars, dans sa 66* année, munt des sacrements de l'Eglise On se réunira à la maison mortuaire, à 10 il. IS.

De la part de Mme Texter, son épouse: M. et Mme Toussaint Rouzé, M. Jules Trucas. M. et Mme Jules Texier, M. et Mme Pierre Texter, M. et Mme Francis Texier. M. et Mme Louis Texler, M. et Mme Marcel Texier, M. et Mme Ambroise Texler, M. Joseph Texter, ses enfants de ses petits-enfants; de sa soeur et de son frère: de ses beaux-frères et belles-soeurs, neveux et nièces, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. L'HERMITAGE. Vous êtes prié d'assister nu convoi et la messe d'enterrement de

Monsieur Albert CORBES

Soldat au 41» d'Infanterie

décédé à l'Hôpital Militaire, Il Rennes. dans sa 22' année, qui auront lieu le lundi 18 mars 1935. à 10 heures du matin, en l'église de L'Hermltage. Réunion à l'église de L'Hermitage à 10 heures.

De la part de M. et Mme Pierre Jouet, ses parents MM. Proeper. Pierre et Louis Jouet, ses frères Mlle Marie Jouet, sa sœur de ses oncles et tantes. cousins et cousines, et toute la famille Le présent avis tient lieu de faire-part.

CHATEAUBOURG- vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Constant GILBERT Ancien Combattant

décédé à Châteaubourg, rue Nationale, ians sa 64' année, qui auront lieu le lundi 18 mars, à 10 heures 30 du matin. :n l'église de Chftteaubourg.

De la part de Mme Gilbert, son Spouse; M. et Mme Constant Gilbert, M. et Mme Albert Pannetier, ses enants de ses petits-enfants, et des fanilles Gilbert, Simon et Mochet. Les personnes qui par oubli n'auraient >as reçu de faire-part sont priées de :onsldérer cet avis comme en tenant lieu RENNES CHAT'EAUBOURG. K. et Mme Jean Boutruche: Chrlstlane et Jean Boutruche et leur famille ont la iouleur de vous faire part du décès de Monsieur Jean PÊRAN

En son vivant veuf

de Madame Jeanne LEMONNIER eur pére, grand-père et parent, décédé i ChAteaubourg, dans sa 74' année. La cérémonie rellgieuse aura lieu à jh&teaubourg, en la chapelle de t'asile Jalnt-Joseph, le 18 mars, à 9 h. 30. L'Inhumation aura lieu au cimetière le 1 Est, a Rennes, le même Jour da*\s e caveau de famille. Réunion à la porte lu cimetière à 14 h. 40.

Il ne sera pas envoyé de faire-part, le (résent avis en tenant lieu.

RENNES DRAVEIL. vous êtes prié d'assister aux obsèques de Monsieur Georges BLANCHARD décédé à Champrosay, dans sa 54' année muni des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le lundi 18 mars 1935, à 16 h. 10, en l'église de Saint-Hélier. On se réunira à la gare de l'Etat à la h. 50. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Georges Blanchard, son épouse; de ses enfants: de son petit-fils: de sa mère, et des familles Blanchard, Guybert, Gross. Neboit, ses frère, soeur, beaux-frères. belles-soeurs, neveux, nièces, cousins et cousines Le présent avis tient lieu de faire-part. PIRE. Vous êtes prié d'assister au convoi et & la messe d'enterrement de Monsieur Eugène ROUSSIGNË Ancien combattant

pieusement décédé à la Pelletrte, en Piré-sur-Selche, le 16 mars 1935, dans sa 66' année, qui auront lieu le mardi 19 mars, à 10' heures, en l'église parols- siale de Plré-sur-Selche. De la part de Mme Rousslgné, son épouse; M. et Mme Edouard Roussigné; M. et Mme Marcel Roussigné: M. et Mme Jules Saulnier; M. Edmond Rous- signé, ses enfants, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. COMBOURG. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame Veuve Pierre ROGER née Louise ROUSSIN

décédée le 16 mars, en son domicile, place du Moustier, dans sa 80e snnée, munie des Sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le lundi 18 mars. à 10 h. 45 du matin, en l'église de Combourg. De la part de Mme Vve Eugène Roger, sa belle-fille de Pierre. Anne. Michel 1 ;t Madeleine Roger, ses petits-enfants, c K de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. 1

RFNNES BREST. Vous ètm prié d'assister au service funèbre de Monsieur Joseph L'EOST

Capitaine de Frégate en retraite Officier de la Légion d'honneur décédé le 16 mars 1935, en son domicile, 97, rue Jean-Jaurès A Brest, l'Age de 71 ans. muni des Sacrements de l'Eglise. La cérémonie religieuse aura lieu demain lundi 18 mars, à 15 heures 30, en l'église fatols5l.il» de Saint-Martin. L'inhumation se fera au cimetière de Brest.

De la part de Mme L'Eost, née Grall. son épouse M. F. L'Foet, médecin principal de la marine, en retraite, et Mme F. L'Eost M. B. Bourdon, professeur honoraire de la Faculté des Lettres de Rennes, et Mme B. Bourdon, née L'Eost M. et Mme A. Grall, son frère et sa soeur de ses beaux-frères et belles-sœurs, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. PACE MARCILLÊ -ROBERT. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur François LAUGLEE Sergent de pompiers

décédé le 15 mars 1935. A son domicile, & Pacé, dans sa 40- année, qui auront lieu le dundi 18 mars 1935, 9 h. 1/2 du matin, en l'église de Pacé.

De la part de Mme Lauglée sa veuve: de Francis et Albert Lauglée, ses enfants; M. C. Martin et son fils, ses beaufrère et neveu: de ses oncles, tantee. cousins et cousines; de la toute la famille et des sapeurs-pompiers.

Le présent avis tient lieu de faire-part. NOYAL SUR VILAINE. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Jean-Baptiste CODEMARD décédé à la Foulerle. en Noyal-sur-Vllaine, dans sa 79' année, qui auront lieu le lundi 18 mars, à 10 h. 15, en l'église de Noya 1 -sur -Vilaine.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 30. L'inhumation aura lieu au cimetière de Noyal-sur-Vllalne. De la part de Mme veuve Codemard, son épouae M. et Mme J.-B. Codemard, ses enfants Monique et Roger Codemard, ses petits-enfants et de toute la famille.

Le présente avis tient lieu ce faire-part. SAINT PERE. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement qui auront lieu le mardi 19 mars, à 10 heures 30 du matin, en l'église paroissiale de Saint-Père, pour le repos et salut éternel de l'âme de Monsieur Joseph AUFFRAY Fils pieusement décédé en son domicile au Chêne, dans sa 20° année. On se réunira à la maison mortuaire & 10 heures. De la part de M. et Mme Auffray. ses père et mère: de Mme Ange Jamet. sa saeur; de M. Ange Jamet. son beau-frère, et de toute la famille. • Le présent avis tient lieu de faire-part.

SAINT-SERVAN-SUR-MER BONNE.MAIN LOURMAIS. Vous êtes prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de

Monsieur Amand GRIVEAU

Membre de la Conférence

de Saint-Vincent de Paul

Vétéran de 1870

pieusement décédé en sa demeure. 53, rue Ville-Pépin, à Saint-Servan-sur-Mer, le 15 mars, dans sa 85o année, muni des Sacrements de l'Eglise.

La cérémonie religieuse aura lieu le 19 mars 1935. à 9 heures 30, en l'église paroissiale de Saint-Servan.

Départ de la maison mortuaire à 9 heures 20. L'inhumation aura lieu au cimetière de Lorette.

De Pro/undia.

De la part des familles Griveau, Lamarche, Hervé, Gautier, Yzambart, Provost, Duclos, Chavane. Dufeil. Lebret, Jourdan, Trémaudan, Moy, Botrel. Ni fleurs, ni couronnes.

Le présent avis tient lieu de faire-part. DOL-DE-BRETAGNE. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation qui auront lieu le lundi 18 mars, à 10 heures, en l'église de Dol-deBretagne. pour le repos et le salut éternel de l'Ame de

Monsieur François FOUGERAY décédé en sa demeure, à DoL rue de Dlnan, dans sa 20' année, muni des sacrements de l'Eglise.

On se rénuira à la maison mortuaire à 9 h. 3/4.

De la part de Mme veuve Fougeray, sa mère; Mme et M. Louis Fougeray et leurs enfants; M. et Mme Hùet et leur file: M. et Mme Coûté et leurs enfants, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

CANCALE. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Jean GROSSIN

décédé en sa demeure, rue Victor-Hugo, dans sa 72' année, qui auront lieu le lundi 18 mars, 9 heures 30. à Cancale. De la part de Mme Grossln Delisle, sa veuve M. et Mme Grossln Girard. Mme veuve Lamy Grossin, M. et Mme Girard Grossln, ses enfants de ses petits-enfants et de toute la famille. On se réunira à la maison mortuaire & 9 heures 15.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

SAINT-MALO SAINT-BRIEUC PLŒUC DINARD. vous êtes d'assister à l'enterrement de

Monsieur Pierre HAMON

décédé le 14 mars 1935. chez ses enfants, rue Aristide-Brland, 12. à Rocabey. De la part de Mme Hamon, sa veuve, née Hllllon; des familles Bertrand, Hamon, Hilllon, Bonny, Barbier.

Le convoi partira de la maison mortuaire lundi 18 mars, à 13 heures précises.

SAINT-BRIEUC LE CHESNAY. (Seine-et-Oise). M. et Mme Charles Plessix. Mme Pierre Leaux. Mme Démon, M. et Mme Bourrelet et leurs enfants. M. et Mme Alfort Leaux et leur fille, M. et Mme Edmond Leaux et leur fils. et toute la famille, ont la douleur de vous faii part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Monsieur Julien LEAUX

leur pèr-. frère, gendre. beau-frère et oncle, décédé. 18. rue des Forges, à Salnt-Brleuc. le 15 mars 1935. La levée du 'orps aura lieu ;e lundi 18 mars courant. & 8 heures 40, à la maison mortuaire La cérémonie religieuse et l'inhumation le mardi 19 mars, â 10 heures, en l'église Saint-Antoine-de-Padoue et au cimetière du Chesnay (Seine-etOise).

AVIS DE DÉCÈS

RENNES SARS. Mlle Marie Kervern, M. et Mme Emile Kervern; M. et Mme Francis Kervern et leurs enfants ont la douleur de faire part de la mort de leur frère et oncle

Monsieur Attendre KERVERN décédé dans sa 58* année, muni des sacrements de l'Eglise.

L'inhumation aura lieu à Guingamp le dimanche 17 mars, 15 heures 30.

REMERCIEMENTS

RENNES. M. et Mme Mahé. leurs enfants et toute la famille remercient les personnes qui ont témoigné de leur» sympathies à l'occasion du décès de 1 Madame Veuve LE COABEft -1 RtNNES- Mme Allainmat, sa ftll* et toute la famille remercient tbtuea les personnes qui leur ont témoigné ci* la sympathie à l'occasion du décès cl* Monsieur François ALLAINMAT Sou3-Agent militaires RENNE?- M. et Mme Jean *u«ller et toute leur famille, très touches des nombreuses marques de sympathie reçues à l'occasion du décès de leur chère petite

JEANNE

p-' :nt les personnes qui so sont associées à leur douleur de tr uver ici l'expression C} leur reconnaissance émue.

RENNES. M. et Mme Planchet, M. et Mme Houlller, Mme Saint-Chris.tian, religieuse de Saint-Thomas da Villeneuve, et toute la famille, étant dans l'impossibilité de répondre à toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie a l'occasion du décès <î» Madame PLANCHET

les prient de trouver Ici, avec leurs sincères remerciements, l'expression de leur vive reconnaissance.

RTVNNES- M. et Mme Rivière et toute la famille remercient les nombreuses personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de leur chère petite.

JEANNE

RENNF-S- Mme veuve Constant 1 Janvier, son fils et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de La sympathie à l'occasion du décès d«

Monsieur Constant JANVIE&

RENNES- Mme Julien Denieul,' ses enfants et toute la famille remer- i clent bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de • Monsieur Jalien DENIEUL

RENNES Mme Poisson et tout» la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témew gné de la sympathie iL l'occasion dti décès de

Monsieur Alphonse POISSON

RENNES- M. et Mme Bornait, Mlle Yvonne Chambrln. MM. Loui*. Jean. M.chel Bornais et toute la famlll» remercient bien sincèrement toutes lei personnes qui leur ont témoigné de laf sympathie iL l'occasion du décès de Madame Veuve Pierre CHAMBRIN RENNES- Les familles Chèvre!. Jan, Pavlot et Richard remercient ble. sincèrement toutes les personnes qui;leur ont témoigné de la sympathie l'occaslon du décès de

Monsieur Julien CHEVREL

RENNES FOUGERES. Mme Laine, ses enfants et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie iL l'occasion du décès de Monsieur Eugène LAINE

RENNES VANNES. MadameHagen-Thomas et sa famille remercient de tout cœur leurs amis et connaissances de la part qu'ils ont prise à leur grand chagrin.

ÇOESMES !\ETIERS- Les fa-'milles Hervochon, Corbière et Guérault remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie iL l'occasion du décès de Madame Théophile HERVOCHON SAINT-MALO. M. A. Vilain et sa famille remercient sincèrement les pers sonnes qui leur ont témoigné de !a sym. pathie iL l'occasion des obsèques de Madame VILAIN

SAINT-MALO. Mme veuve de le Villetromoy; M. Louis de la Vlllefromoy; Mlle Simone de la Vlllefromoy et toute la famil:e remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témolgné de la sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Louis DE LA VILLEFROMOX SAINT-MELOIR DES -ONDES. Dans l'Impossibilité où ils se trouvent de répondre iL toutes les marques de sympathie dont ils ont été l'objet. Madame Brévault. son épouse et ses enfants adressent leurs remerciement» émus & toutes les personnes qui ont bien voulu les assister iL l'occasion d»k- obsèques de

Monsieur Joseph BREVAULT leur époux, père et grand-pére.

SAINT-MALO PARAMË. M. et Mme Auguste Blanchard- Mme Jeanne Blanchard et toute la famllle remercient les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion, du décès de Monsieur Auguste BLANCHARD

DINARD. M. et Mme Pascal Barbe, leur fille et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné des marques de sympathie à l'occasion du décès de Madame Veuve Jacques NICOLAS SAINT-SERVAN-SUR-MER. Mon. sieur Hippolyte Josse et son fils, ainsi Que toute la famille, adressent leurs remerciements émus aux nombreuses per- sonnes qui leur ont témoigné leur sym- pathie dans le grand deuil put vient de.les frapper en la personne de ̃ .r Madame Hippolyte JOSSE

SAINT-SERVAN RENNES. M. et :'orme Lorho et leurs enfants M. et Mme Saunier et leur file: M. Saunier Jean remercient les personnes qui ont assisté aux obsènues de leur père.' beau-père et grand-père :J Monsieur Pierre SAUNIER •"? Retraité des Chemins de fer Médaille d'honneur iî

et prient celles qui n'auraient pas été avisées à temps de vouloir bien les e: cuser. LANVOLLON (C.-du-N.) St-MALaft Les familles Le Hénaff remercient trè» sincèrement toutes les personnes dut'"» leur ont témoigné leur sympathie à .i l'occasion du deuil qui les a frappée* en la personne dc

Madame Veuve Etienne LE HeNAFV j; LE QUIOU PLOUASNE NE- DPE/VC. Mme veuve Bougeard et ses. enfants, ainsi que toute la famille' r«- merclent bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de '̃ Monsieur Joseph BOUGEARD

(Photo-cliché CI L'Ouest-Eclair ».) 9 On remplace les palissa des du Parc des Sports

OREILLERS, COUVERTURES-. Avec cinq draps, un couvre-lit, deux preillers, quatre taies d'oreiller, une lampe pigeon, une planche à repasser, un sucrier, une bassine, une brosse, .Joseph Besret, 24 ans, garçon d'hôtel, et Marguerite Brochu, 28 ans, pouvaient se mettre en ménage Ils n'avaient pas attendu ces richesses pour nouer entre eux des liens illé'¡aux, et c'était à l'occasion des couches de Marguerite Brochu qu'ils avaient cmprunté d M. Simon, ouvrier grlcole, locataire comme eux du débit Tnébaud. les objets sus-nommés. « Je m'en vas à Carentan, gardez tout ça, quand vous n'en aurez plus besoin, tous le laisserez chez Mme Thébaud. » En écoutant M. Simon raconter son histoire, Marguerite Brochu trépigne, pique son paranluie-aiguille dans les rainures du plancher, hausse les épaules, en appelle à la presse, se tourne rageusement les pouces. Peut-on mentir comm; ça » Elle a bien préparé son compliment, mais au moment de le réciter, elle ne trouve plus les mots qu'il faut, et les questions du tribunal mettent son assurance en déroute.

« Le 6 janvier, il m'a donné quatre draps sales. On a changé de garni avant de partir, j'ai mis les draps dans une caisse, mais Mme Thébault n'a pas voulu les garder je les ai mis chez Mme Gontier.

Pourquoi avez-vous dit que vous les aviez laissés chez Mme Thébault ? Je les ai mis chez Mme Gontier parce qu'elle avait de la place. Je vous répète ma question T .Ils sont restés à sa disposition. Décidément, Marguerite Brochu n'aime pas les précisions.

Mme Gontier, née Souveraine, dit qu'elle a bien gardé une caisse que Besret est venu chercher depuis. Besret, étes-vous allé chercher une caisse ?

Non, Monsieur le Président. Mme Gontier soutient que vous êtes venu ?

Peut-être bien que oui, M. le Président.

Oui ou non ?

Oui, M. le Président.

Il n'y est pour rien, lui, affirme héroïque, la pétulante Marguerite en montrant le beau Joseph.

Après un spirituel réquisitoire de M. le substitut Garnier et la plaidoirie de M' Bellanger fils, le tribunal condamne Joseph Besret et Marguerite Brochu à 2 mois de prison chacun.

LES VAGABONDS

Libelin, Florian, 62 ans, sans domicile flxe, vagabondage et mendicité 1 mois de prison.

Cochard, Léon. 53 ans, sans profession ni domicile fixe, vagabondage, défaut de carnet anthropométrique 1 mois également.

APRÈS LE BAL

Jean-Marie Le Gouallec, né à 'Auray, le 34 février 1915, typographe, puis forain, domicilié 3, place de la République, à Auray, a blessé d'un coup de revolver le sieur Geffroy, à la sortie d'un bal dans la nuit du 22 au 23 dé/cembre dernier.

La foire au Champ de Mars. Les guirlandes d'ampoules électriques vont s'éteindre et les forains s'enfermer dans leurs roulottes il est minuit. Les couples quittent Luna-Park, dancing baladeur aujourd'hui ancré devant la caserne du Colombier.

Le Gouallec se prépare à accompa- gner chez elle sa cavalière Georgette. Ils traversent la rue avec une amie de la jeune fille et un copain, Hédan. € Alors, dit Le Gouallec, un groupe d'individus nous interpellent et nous Injurient, Hédan et moi. La première lois, on n'a rien dit. La deuxième, on s'est arrêté, bagarre, je reçois un coup de pied, alors je sors mon revolver et je tire deux coups à terre. Us continuent à nous insulter, et l'un me dit c Tire, si t'es pas un lâche. », je me sauve dans la rue Emil°-Squvestre, ma jambe me faisait mal, j'étais poursuivi. j'allais être rejoint, je tire un autre coup à terre et je m'enfuis vers ma roulotte. Là, les types m'attendaient, j'eus à peine le temps de m'enfermer qu'ils secouaient déjà la porte, toujours menaçants. Ils allaient ouvrir, je tire à mes pieds. La porte cède, le groupe entre, j'ai eu peur, j'ai tiré dans le premier venu, c'était Geoftroy. »

Geoffroy est touché au ventre. Ses camarades ont la singulière idée de le conduire dans une maison de tolérance plutôt qu'à l'hbnital. S'apercevant enfin de la gravité de la blessure, ils se décident à réveiller ui» médecin. Geofax/f TSl opéré, mais la balle n'a pas été extraite.

Geoffroy vient conter bien poliment son aventure. Sa déférence envers MM. les Juges est exquise. Il n'a rien fait ou si peu pour mériter la colère de Le Gouallec. « Il se promenait autour de la roulotte, il n'avait pas cherché à y pénétrer, non, bien sûr. » Si l'histoire garde quelque obscurité, ce ne sont pas MM. les potes de Geoffroy qui l'éclairreront. Ils ont tout dit à l'instruction, ils n'ont rien à y ajouter, ils &e m EouyifinTV*nt plus tfèg bien,_

L'éloquence de M' Rioche a fait qu'on n'a pas retenu contre son client les blessures volontaires. Il fera trois mois de prison pour port d'arme prohibée.

ABANDON DE FAMILLE

M. B. coiffeur, est condamné pour ce délit à 15 jours de prison avec sursis après plaidoirie de M' Le Royer.

Théâtre Municipal de Rennes Aujourd'hui dimanche 17 mart

(Clôture de la saison lyrique 1934-11i35) Matinée a 14 heurcs

ROBERT MAC AI RE

Soirée à 20 h. 30:

GILLETTE DE NARBONN6

La dernière représentation de ROBERT* MACAIRE va permettre aux habitués des matinées de pouvoir fêter André Balbon dans son rôle de prédilection André Balbon pour ses adieux au public rennais va se surpasser encore et tous les artistes seront fêtés par une assistance enthousiasmée M. André Balbon, Mlle Renée Dyane, Mlle Olga Kirowa, les Villers a:id Partîtes et toute la troupe au grand complet. Feront également leurs adieux en matinée, les artistes de la troupe ne jouant pas En soirée M. Artnand Ryal trial; Mme Mary d'Albe, desclauzas Mlle Mary Mouret, 3' chanteuse M. Danpcrs, 2' baryton.

En soirée: GILLETTE DE NARBONNE, pour les adieux de toute la troupe la dtvette Mady Duchemin. Mlle Clairette Eyrial, MM. Bailliez, Fermond, Rodia, Blassy, Descamps et avec le concours de Mlle Olga Kirowa, 1" danseuse étoile des Ballets Russes, dans ses danses si applaudies. Orchestre et choeurs sous la direction de M. André Lhéry mise en scène de M. Delarsan costumes de la Maison Briand

La location est ouverte de 10 heures à 17 heures. Téléphone 20-37.

LES DEUX ANES

C'est demain lundi que commence la location pour l'unique représentation du théâtre des Deux Anes qui aura lieu mardi 19 mars, à 20 h. 45. C'est la première fois que le plus célèbre cabaret de Montmartre se déplace au complet C'est toute la rosserie et l'esprit de Montmartre qui va venir nous rendre visite Après les chansonniers dont les noms seuls «ont une garantie de succès, en applaudira l'hilarante revue « En selle pour la Revue 1 » en plusieurs tableaux désopilants 1.

Ne manquez pas cette soirée d'esprit et de fou rire

(Communiqué du Thédtre.)

« KNOCK »

A LA TOUR-D'AUVERGNE

Il est hors de doute que le meilleur apectacle de la tournée se déroule aujourd'hui sur l'écran de la Tour d'Auvergne.

Le succès formidable de KnocK sur toutes lus scènes européennes, cette sorte de consentement universel exprimé dans toutes les langues Il la première sortie de ce film, sont le meilleur garant de la valeur impérissable du chef-d'œuvre de Jules Romains

En vérité, on n'a pas fait mieux depuis Molière et cette satire si fine, si spirituelle, jamais triviale du métier de c médecin marron est un enchantement pour l'esprit et un régal de choix. Jouvet est Ir.comparable dans son rôle de médecin glabre et froid comme un glacier, le Vigan. Larquey, Madeleine Ozeray. toute une pléiade d'as puissants assurent à KnocK une des toute premières places de la production cinématographique française.

Vous avez encore aujourd'hui a 15 heures et à 20 h. 30, l'occasion d'applaudir cette étonnante comédie, et de passer en compagnie de Jouvet des heures charmantes.

Ne manquez pas ce gala. Louez vos places d'avance Il la Tour d'Auvergne (42-89).

CHEZ LES BLESSÉS DU POUMON Za section des Blessés du Poumon et Chirurgicaux de Rennes et d'Ille-et-Vilaine, avise ses adhérents oue les obsèques de M. Salllerd Bénonie, décédé en son domicile, 1, rue Derval. à Rennes, auront lieu le lundi 18 mars, à 8 heures, en récuse Saint-Germain. On se réunira à la maison mortuaire, à 7 h. 45. Inhumation au cimetière de l'Est.

Les obsèques de M. Houée JeanBaptiste, décédé en son domicile. 24, rue Saint-Louis, à Rennes, auront lieu le lundi 18 mars, à 8 heures, en l'église StEtienne. On se réunira à la maison mortualre, A 7 h. 50. Inhumation è Dolo (Côtes-du-Nord).

Prière de se munir de l'insigne fédéral. La section des Blessés du Poumon et Chirurgicaux de Rennes et d'Ille-etVilaine a le regret de faire part du décès de M. Fortin Mathurin. décédé à Cherrueix. Ses obséques auront lieu lundi à 10 heures, en l'église de Cherrueix d.-etV.). sa paroisse.

Que les familles de nos regrettés camaradcs veuillent bien trouver l'expression de nos condoléances attristées. L'AMICALE

DES ANCIENNES ELEVES

DE L'ECOLE DU BOULEVARD DE LA TOUR D'AUVERGNE FÊTE SA PRÉSIDENTE D'HONNEUR Samedi soir. chez Métayer, se groupaient autour de Mme Lasne, les AmicaUltea et de nombreux amis qui étalent

heureux de lui témoigner leur sympathie A l'occasion de sa promotion au grade d'officier d'Instruction Publique. M. Gulllaud, inspecteur de l'enseignement primaire, rappela les services rendus par Mme Lasne, animatrice et bienfaitrice des œuvres scolaires et pontScolaires.

Dans l'assistance on remarquait le colonel Lasne, M. Berthaud et Mme, M. Chollet et Mme, M. Magrez et Mme, M. Baly et Mme, M. Gardeur et Mme, Mme Grégoire, capitaine Vlard et Mime, M. Galle et Mme, M. Dubois et Mme, Mme Bougoln, M. Neveu et Mme, M. Métayer et Mme, et de nombreux membres de l'enseignement.

Après les allocutions de la Jeune présidente, de M. l'Inspecteur, et les remerciements émus de Mme Lasne, les chants des Amicalistes Mmes Morfoisse, Ledour, Rlmasson, Mlles Chollet, Valery, Faisant les morceaux de violon exécutés par Mme Fablet firent passer à tous une agréable soirée.

Il n'y a pas de fête sans surprise. A 11 heures apparaissait M. Fermond l«r baryton du Théâtre Municipal de Rennes. Son talent reconnu de tous les critiques suscita l'admiration la plus vive. Avec une simplicité charmante, Il accepta d'lnterpréter quelques mélodies qu'on ne se lassa pas d'applaudir. AMICALE DES Boulistes Indépendants. Les joueurs de l'Amicale sont invités à se trouver aujourd'hui à 9 h. 30 et à 13 h. 30, au terrain de Jeu, boulevard Magenta.

Mercredi 20 mars, réunion de l'Amicale à 19 heures, au Café Brenaut, 7, boulevard Magenta.

ANCIENS COMBATTANTS DU FRONT. La réunion générale aura lieu le dimanche 24 mars 1935, au Palais Saint-Georges (salle de l'entresol), réunion faite par le groupement des Anciens Combattants non pensionnés d'Ille-et-Vtlaine.

Ordre du Jour modification à l'organisation des sections départementales et communales création d'une Caisse de secours' la situation actuelle des A. C.; questions diverses; retrait des cartes 1935.

A 12 h. 30, au Rendez-Vous des Pêcheurs. 104, rue de Lorient, aura lieu le Banquet annuel de la section de Rennes (service de Tramways place de la Mairie, Port-Cahours).

Les inscriptions pour le banquet sont reçues Jusqu'au Jeudi 21 mare, chez les camarades Butté, président. 10. ne d'Iakermann; Morln. ruo Le Brin- Mutuel, 190. rue de Nantes' Dervnl 23, rue Edouard Turquety Chevaller-Bodin, 2, boulevard de la Liberté: Velilard, 69. rue Saint-Hélier. Saulnier, 4, rue de Vern et Even, 32. rue de Chateaudun. Prix de la carte 12 fr.

Le Conseil d'Administration.

Société SCIENTIFIQUE DE BRETAGNE. La Société Scientifique de Bretagne organise une conférence sur Les applications Scientifiques et techniques des Rayons X. Cette conférence, illustrée par des expériences et de nombreuses projections, sera faite par MM. Schmitt, docteur es-sciences. assistant a la Faculté des Sciences. Elle aura lieu le lundi 18 mars 1935, à 17 h. 30 dans l'amphithéâtre de Physique de la Faculté des Sciences de Rennes (bâtiment principal, entrée place Pasteur). Cette Conférence est publique. FEDERATION GENERALE DE L'ENSEIGNEMENT. Section d'Hle-et-Vilaine. Une conférence aura lieu le Jeudi 21 mars 1935, & 15 heures, à la Maison du Peuple, rue Saint-Louis a Rennes, Hecrl Fréville (professeur agrégé d'Histoire). traitera le sujet euivaat Le problème Algérien.

UNION CATHOLIQUE DES HOMMES, Cantons de Notre-Dame, St-Etienne, StSauveur Il est rappelé que l'assemblée générale de ces cantons aura lieu cet après-midi dimanche, à 14 h. 30, salle Saint-Gabriel, rue Papu. sous la présidence d'honneur de Mgr Mignen. Le compte rendu de l'action des Unions paroissiales dans ces cantons sera donné par M. le commandant Doucher et la conférence par M. Marcille fils.

Tous les hommes catholiques de ces cantons y sont cordialement invités. Le Comité.

PLACEMENT GRATUIT, L'Office Départemental et Municipal de Placement Gratuit, 2, rue Gambetta (Palais Saint-Georges), à Rennes, tél. 33-10, demande

SECTION HOMMES. Pour Rennes ménage valet toutes mains-cuisinière, ménage chauffeur toutes main5-cuisinière. charretier 25 à 35 ans |3 chevaux). Pour le département et les départements limitrophes pâtre, mécanicienauto, jeune tailleur d'habits.

Pour Saint-Cloud ménage valet toutes mains-bonne a tout faire (maison bourgeoise).

Pour La Baule ménage valet-femme de chambre (hOtel), premier commis de cuisine.

Section FEMMES, Pour Rennes piqueuse en chaussures, culottières (tratravail à domicile), bonnes à tout faire, cuisinières, domestiques de ferme, bonne de café, ouvrière couturière, mécaniciennes lingères.

Pour le département et les départements limitrophes bonnes à tout faire, domestiques de ferme, fille de salle, bonnes de café.

Emploi obligatoire des pensionnés de guerre, pour Rennes débutantes piqueuses, brodeuses, festonneuses. ajoureuses pour lingerie, ouvrières coupeuses lingerie.

Pour Combouro bonne ouvrière coiffeuse pour dames.

Pour Messac jeune bonne à tout faire.

Pour environs de Cancaie domestiques de ferme.

AU TRIBUNAL MILITAIRE. Sont désignés, pour le deuxième semestre de l'année judiciaire 1934-1935, pour présider les tribunaux militaires permanents devant connaitre du jugement des colonels, lieutenants-colonels et assimilés

Tribunal militaires permanent de Rennes. M. Rondelet, président de chambre à. la Cour d'Appel de Rennes. Sont désignés, pour le deuxième semestre de l'année judiciaire 1934-1935, pour présider les tribunaux militaires permanents devant connaitre du jugement des soldats, caporaux, brigadiers, sous-officiers et officiers jusqu'au rang de lieutenants-colonels exclusivement et assimilés

M. Papin Beaufond, conseiller à la Cour d'Appel de Rennes, président titulaire MM. Le Marchand et Brugnière, conseillers à la Cour d'Appel de Rennes, présidents s'ippléants. ETAT CIVIL DE RENNES NAISSANCEs

16 mars. Monique Hamon, 130 boulevard Sévigné; Jean Salmon. rue Jean-Macé

PUBLICATIONS

Marcel Clouet, boulanger, 16, rue de Nantes, et Germaine Rlvault, fille de salle, 4, rue Loblneau.

La Photo RANCHON, A. DESPLAT, 39, bout. de la Liberté, se recommande à votre bon goût pour l'exécution de votre photographie de mariage. André Laveuve manoeuvre, 1. rue 8tLouis, et Clotilde Vaillant, employée de commerce. 6. rue Chàteaurenault. Victor Tempier, bourrelier, à Mauron et Eugénie Sébllot, 6, boulevard de la Tour-d'Auvergne. •

Joseph Roui. maréchal des logis ferrant, au 100 R.A.D., quartier Foch, et Yvonne Gouyette, employée de commerce, 70. rue de l'Aima.

DECES

COURONNES MORTUAIRES, Rennes BROSSAULT. Cirier, rue de Montfort Mme Lucas, née Monnier, 61 ans. rue Saint-Hélier. 23; Marie Huet, 76 ans. s. p veuf. 122, rue de Paris; veuve Beaudln, née Wurtz. 77 ans. boulevard de Verdun; Jean Bretel, 34 ans, greffier du tribunal de simple police, marié, 18. bou:evard du Colombier; Jean Godet, 53 ans débitant, marié. 5, avenue du Cimatière de l'Est; Jean Boussin. 74 ans, ancien cultivateur, veuf, rue Moreau-deJonnès, 21; veuve Rouault, née RondeL 58 ans, la Poterie en St-Hélier; Léon Jubert. 70 ans. ancien négociant, marié. 70. rue de St-Brleuc; Eugène VUleaumoras. 46 ans, menuisier, célibataire, 108. rue de Paris; Jacqueline Delahaye. 1 mois. 23. rue Paul-Bert; Mme Wozniack, née Posta):. 42 ans. HôtelDieu. JANZE AUJOURD'HUI. A 13 h. 30. terrain du Champ-de-Folre Concours de boules ferrées.

A 14 heures, terrain du Champ-deFoire match de football, Vétérans contre Jeunes de l'Amicale.

A 16 h 30, au Patronage Saint-Joseph, représentation théâtrale.

A 20 heures, salle de l'Amicale, bal a grand orchestre.

CARNET ROSE. Nous apprenons avec plaisir la naissance chez M. le docteur Gatel. d'un mignon petit garçon qui a reçu les prénoms de Jacques Louis Jules. Nous offrons nos meilleures félicitations aux heureux parents et nos bons vœux au bébé. BLESSE PAR UNE FOURCHE. Hier matin, M. Gauthier Joseph, travaillant chez son père, cultivateur à la Trouingais était monté sur une barge de paille pour arranger avec une fourche la paille qui avait été soulevée par 1a vont En descendant l'échelle. Il te-

nait la fourche à-la main, les dents de celle-ci tournés vers le sol. En mettant pied à terre, M. Gauthier fit un faux mouvement et l'outil lui échappa des mains et les dents de celui-ci vinrent le frapper au pied droit, le blessant assez sérieusement. Le blessé a reçu les soins du docteur Morin.

CHUTE MALENCONTREUSE. Hier, M. Machefel Francis, ouvrier chez M. Lollier, jardinier, rue de Pire. en déchargeant un sac d'engrais, a fait un faux mouvement et est tombé brutalement sur le sol, le bras droit portant le premier. Examinant le blessé, le docteur Morin a constaté qu'il avait une forte entorse du poignet droit et a conclu à une incapacité de travail de 8 à 10 jours, sauf complication. Tous nos vœux de prompt rétablis,sement.

SAINT-AUBIN-D'AUBIGNE

AUTOMOBILISTES, SERREZ VOS FREINS I Hier, vers 11 h. 45, l'automobile de M. Delaporte, agent d'assurances à St-Aubin-d'Aubigné, qui stationnait sur la rue près de la place de la Mairie, prise d'un malaise soudain, s'est mise à reculer dans la direction de Rennes. Deux vaches qui montaient la rue, effrayées, se sont enfuies dans les rues adjacentes. Heureusement, une personne a pu sauter à temps sur le marche-pied de la voiture et maîtriser les chevauxvapeur de la voiture de M. Delaporte, qui, pourtant, étaient au repos. HED6

AU PATRONAGE. Demain à 19 h. 30, on passera sur l'écran Clochard, comédis humoristique tirée du roman Muche. CHARTRES-DE-BRETAGNE

LA FETE DES A. C. La fête annuelle des anciens combattants de C.hartres-de-Bretagne est fixée cette année le dimanche de la Pentecôte 9 juin. Le programme sera donné ultérieurement.

Bedactlon et Publicité j M, bo nlevard de la Gare (ta. S-611

AUJOURD'HUI

Le service pharmaceutique est assuré par M. Aussant, place Gambetta. A 9 heures, place de la Gare, réunion des coureurs du S.O.F. pour la sortie d'entraînement.

A 9 heures, à la Mairie assemblée des Médaillés d'honneur du Travail. A 9 h. 30, Cité J. Allain cours de taille d'arbres.

A 10 heures, à la Mairie réunion des conscrits des classes 5.

Réunion des patrons granltlers l'Hôtel de Vtlle.

A 13 heures, au stade municipal Drapeau (1 B) contre Stade Lavallols (1 B).

A 13 heures, au stade de la Madeleine Drapeau (3) contre Etoile Domplerraise.

A 13 h. 45, à l'Etoile Le Voteur C'etait un Musicien.

Au Peuple La Chanson d'une Nutt La Comtesse -de Montc-Christo. Au Familia Mam'zelle Nitouche. A 14 h. 30, à la salle Jeanne d'Arc La Passion de N. S. J. C. par FougéresComœdia.

A 14 h. 30, au stade municipal, championnat de l'Ouest U. S. du Mans contre Drapeau.

A 14 h. 30, au terrain de Beaucé Avant-Garde (1) contre Cercle PaulBert (1).

A 17 heures seconde matinée dans les cinémas.

A 20 h. 45, à l'Etoile Le Voteur C'était un musicien.

Au Peuple La Chanson d'une Nuit La Comtesse de Monte-Chrtsto. Au Famllia Mam'zelle Nitouche. GLACIÈRE FOUGERAISE

xt BorraET

112, Boulevard Edmond-Rousain informe sa fidèle clientèle qu'il pourra désormais la servir très régulièrement. MATINÉES & SOIRÉES

« LA PASSION Il

A LA SALLE JEANNE D'ARC Cette période quadragésimale 1935 va être marquée par un événement théâtral exceptionnel, à Fougères. Le groupe « Fougères-Comœdia », va pendant plusieurs dimanches faire revivre à la salle Jeanne d'Arc, les épisodes de la Tragédie de la Croix.

Acteurs, musiciens, chanteurs, décorateurs et metteur en scène ont travaillé, comme bien l'on pense, avec tout leur cœur à cette reconstitution de l'Histoire Divine.

Dès avant que le rideau se lève, nous les complimentons chaleureusement. SUR LES ECRANS

La semaine, dans nos cinémas, se signale par deux le reprises » qui prouvent en faveur du bon goût du public.

Au « Familia » cette seconde vision de Mam'zelle Nitouche, l'accorte et pimpante opérette d'Hervé, prend même un relief particulier et dégage une impression émue.

Les deux protagonistes féminines n'en sont-elles pas les regrettées Janie Marèse et Edith Méra, ravies par la mort au début de leur ascension vers la gloire.

Un tel film a donc, outre sa qualité, une valeur de souvenir.

Reprise, aussi au « Peuple Il, de La Chanson d'une Nuit, où ténorise Jan Kiepura, et s'amusent follement Pierre Brasseur et Lucien Baroux.

Brigitte Helm, déesse sculpturale, comme toujours, est la vedette d'un drame apparenté à la série a espionnage n, bien conduit et haletant La Comtesse de Monte-Christo.

La fantaisie de C'était un musicien, à l'Etoile, est très heureusement montée en épingle nar ces jeunes ardents qui ont nom Toutain et Gravey, Josette Day et Lyne devers celle-ci a maintes fois cueilli de jolis succès sur la scène même de l'Etoile.

Francen et Madeleine Renaud Interprètent avec âme et passion Le Voleur, de Bernstein une pièce filmée, qu'il ne faut pas omettre de voir.

Le bureau de M. Roger Jolsson est transféré au N° 11, rue de Verdun, ancienne rue du Marché, où son collaborat' M. Postic reçoit chaque jour. DISTINCTION. Le capitaine Jacques Rouvier, du 106 régiment d'Infanterie, gendre de M. et Mme Vitu, vient d'être admis à l'Ecole Supérieure de Guerre. Nos félicitations. • ETOILE-CINEMA. Tél. 204

LE VOLEUR, avec FRANCEN C'ETAIT UN MUSICIEN

Au Cercle d'Etudes Sociales « Capital et Travail »

M. l'abbé Simonneaux, aumônier des Œuvres Sociales, traitait, jeudi soir, devant son fidèle auditoire du Cercle d'Etudes de la Salle Jean-Allain, des Relations entre le Capital et le Travail.

Il a présenté les principes et définitions essentiels sur lesquels doivent se baser ces relations, selon le dogme et la morale du Christ.

Economistes et moralistes reconnaissent qu'en abordant ce problème « on a la sensation immédiate que l'on entre sur un terrain dangereux, embroussaillé, plein de fondrières. » D'où la nécessité de formuler au départ des définitions précises. Les mots « capital et « capitalisme » semblent avoir un sens varriable selon la bouche qui les emploie. Par le premier, on entend de plus en plus, de nos jours « ce qui a été produit dans une opération antérieure et qui est susceptible d'être à son tour producteur dans une opération ultérieure. »

Le pain que l'on mange, les vêtements que l'on use ne sont pas un capital anthentique pas plus qu'une fortune qui n'a pas reçu dans l'industrie, l'agriculture ou le commerce, une affectation déterminée.

Quant au « capitalisme Il, sa signification varie selon les différents systèmes, selon même les différents pays. Dans le capitalisme xx' siècle, c'est l'argent, à peu près seul, qui fait figure de capital.

Les abus sont aisés alors.

Ils ont été foule

La thèse libérale, qui réservait tous les risques au capital, qui monopolisait en sa faveur les bénéfices, sous prétexte qu'il assurait à lui seul l'existence, la valeur et la stabilité de l' « affaire », cette thèse est bien périmée, aussi bien que celle de la « plusvalue p qui accordait des droits excessifs aux travailleurs.

Vers quoi se tourner, alors ?

On a dit. avec raison, que si le régime capitaliste veut survivre, il doit s'assagir, et « retrouver une âme. Les tenants de l'enseignement social de l'Eglise ont des données nettes et sûres dans les encycliques des papes Léon XIII et Pie XI, pour la recherche du bien commun dans la répartition équitable des profits et biens de ce monde, entre le Capital et le Travail. Le salaire de l'ouvrier doit être conforme plus qu'au contrat de travail et qu'au prix courant, à la justice stricte. Mais comment l'estimer à son exacte valeur ?

La morale catholique a le continuel souci de mettre le tarif de la rétribution du travailleur en rapport non seulement avec ses mérites, mais ses exigences humaines.

C'est 1° un salaire vital offert à l'ouvrier en échange de son travail 2° un salaire familial, car l'homme est appelé normalement à fonder un foyer, et l'épouse à devenir mère et à élever, en famille, ses enfants; 3° des assurances contre le chômage; dans la période d'incertitude actuelle, l'ouvrier court, proportionnellement, plus de risque que l'actionnaire d'une quelconque société anonyme.

Le problème, ainsi esquissé, sera étudié dans ses détails à la conférence du 25 avril.

J. O.

CINEMA DU PEUI'LE. (Tél. 0.49) LA CHANSON D'UNE NUIT et

La Comtesse de Monte Chriato FAMILIA. (Téléph. 3-22.)

UNE TRIOMPHALE REPRISE

MAM'ZELLE NITOUCHE

SOIREE RECRJSAriVK. La sohrée récréative qui ne put avoir lieu dt manche dernier, en raison de l'abondante chute «le neige, fut renvoyée aujourd'hui.

Ce soir donc, dans la salle parois- siale, sera donnée la belle et char-' mante pièce Monsieur le Cure. marraine. Ncus sommes persuadés qu'elle aura le même succès que celui qu'elle a remporte partout où elle fut jouée. Rappelons qu'une autre comédie, A louer, meublé, est également inscritel au programme et les enfants du pâtrenage se feront eux aussi applaudir dans Joli naafre, chœur qui sera donné au lever du rideau. Lets intermi.°s se-' ront assurés par deux artistes fouge,1 rais qui ont promis leur concours. Lever de ndeau à 7 h. 30.

LOUVIGNÊ-DU-DÉSERT

SEANCES AU PATRONAGE. C'est ce soir, à 15 h. 30 et à 20 heures, que le groupe théâtrale des hommes e; jeunes gens du patronage doit don-1 ner la grande pièce en trois actes et cinq tableaux, de M. Dubois Un cri\ dans le brouillard, pièce à l'intrigue, mystérieuse et émouvante.

Les entr'actes seront très courts et agrémentés de nombreux intermèdes. Prix des places 5 et 3 fr. enfant*. demi-place.

et,èsqu éà cU

AUJOURD'HUI

8 heures réunion de la classe 1911. café Bruneau, à la Boule-d'Or.

8 h. 30, église Notre-Dame messe offerte par la classe 1915.

8 h. 30 à 11 h. 30, société de tir l'Union dernière séance des tirs de classement.

9 h. 30, sous-officiers de réserve réorganisation de l'Amicale des S.O.B. 9 h. 30, terrain de la Vitréenne (basket-ball) Avant-Garde Laïque de Four gères (3) contre VICrécnne (3).

10 heures, terrain de l'Aurore, boulavard de Laval (basket-ball) Avenir de Saint-Etienne Il) contre FrancsArchers de Laval (1),

10 h. 30, terrain de La Vitréenne (basket-ball) Avant-Garde Laïque Fougeralse (1) contre Vltréenne (1).

Cinéma Palace Au bout du Monde. 14 à 17 heures Bibliothèque Populaire, rue de la Commune.

Situation intéressante offerte à bons démarcheurs titres, fixe, commissions. Ecrire Havas, Rennes, N° 650.

Une voleuse est arrêtée Le 14 mars, vers 11 heures, la femme Brossais, de Retiers, rentra dans un café tenu par Mme Bonnenfant. rue Chateaubriand, à Martigné-Ferchaud. Elle demanda un café, puis à manger. Mme 'Bonnenfant l'ayant servie s'absenta quelques minutes, ce que voyant, la cliente bondit au tiroircaisse et subtilisa prestement quelques pièces. Mais la commerçante ayant entendu le bruit que Ht le tiroir en se refermant revint précipitamment et juste à temps pour voir la femme Brossais fermer son sac à main. Prise de soupçons, la débitante compta le contenu de sa caisse et s'aperçut qu'il manquait une trentaine de francs. Vous venez de me voler, dit-elle à sa cliente ». Celle-ci nia, mais devant l'attitude énergique de Mme Bonnenfant elle reconnut d'abord, avoir pria 10 francs, puis 20 francs, mais par plus.

Les gendarmes prévenus aussitôt par téléphone arrivèrent immédiatement. La femme Brossais était assise à une table, elle venait de rendre les 20 francs.

Comme les gendarmes l'interrogeaient et recueillaient la déposition de la débitante, Mme Gaulier Marie, bouchère à Martigné-Ferchaud entra au café. Elle dit aux gendarmes que la femme Brossais avait été bonne chez elle et qu'elle l'avait congédiée le jour même. Elle leur raconta que quelques jours après l'avoir embauchée, c'est-à-dire les premiers Jours de mars courant, elle avait eu sur sa bonne de très mauvais renseignements, ce que voyant, elle lui donna ses huit jours.

Le 13, la bonne flt un paquet de ses affaires et le déposa au café Moutharoul, à Martigné. Le jour même sa patronne ayant besoin d'une paire de bas la chercha dans l'armoire, mais stupéfaction, plusieurs paires avaient disparu. Souoçonnant la femme Brossais, Mme Gaulier lui fit rapporter son paquet de linge, ce dernier contenait bien les paires de bas disparues.

Mme Gaulier conta également aux gendarmes qu'une somme d'environ trente francs avait été prise dans une tirelire placée dans la cuisine et que la femme Brossais avait avoué à sa patronne, l'avoir dérobée. Je ne voulais pas porter plainte, ajoute Mme Gaulier, mais apprenant le vol que vient de commettre cette femme chez Mme Bonnenfant, je n'hésite plus ». Pendant que l'honorable bouchère faisait sa déposition, les gendarmes aperçurent la voleuse qui cherchait à dissimuler un mouchoir. Invitée à le déplier, elle le fit et découvrit ainsi deux pièces de cinq francs qui s'y tenaient cachées. Iinterrogée sur la provenance de ces deux pièces, elle reconnut les avoir prises dans le tiroir de Mme Bonnenfant, ce qui met à trente francs la somme dérobée chez cette commerçante.

Les gendarmes s'assurèrent de la personne de l'indésirable cliente et, trop bonne à tout faire.

DISTINCTIONS HONORIFIQUES. Nous apprenons que l'inspecteur d'Académie a décerné à plusieurs de nos concitoyens pour leur dévouement aux écoles, les distinctions suivantes: Lettres de félicitations. M. Kermaonet, instituteur Mmes Hoyan. institutrice, et Panaget, directrice de l'école maternelle.

Médailles de bronze. M. Eon, directeur de l'école de garçons.

Mentions honorables. M. Leray, instituteur Mme Sancuy, institutrice. Récompenses pour cours d'adultes et oeuvres auxiliaires de l'écolr.. Pria do 100 fr. Mlle Lemaux, ancienne directrice de l'école des fille-. prix de 50 fr. Mme de Pierrepont, institutrice M. Eon.

Nos sincères félicitations.

« AURORE DE VITRE Let membres de toutes les sections de Vitre (gymnastique, tir, clique, fanfare, préparation militaire, groupe théâtral, basket-ball), sont invités instamment à assister à la réunion qui aura lieu aj patronage, boulevard Saint-Martin. le lundi 18 mars, à 20 h. 30 très vté- cises.

ETAT CIVIL

̃ NaUtonce. Jean Oranger, rue Saint IAUU, 23.

Publication de mariage. Lucien Jourdan. préparateur en pharmacie à Paris et Eugénie Lccrecj, domestique, rue Savary, 2.

Décès. Jeanne Salmon. veuve Br1autals, s. p.. 83 ans, rue Pasteur, 13 Jeanne Bertln. couturière, 17 ans, rue de Paris, 23: Claude Commère. 3 ans boulevard de Laval; Joséphine Carre, religieuse. 81 ans, à la Gullmara-.s, SuMmue Macé. 7 mots, caserne LatrcmolUe Emilie Lhôteller. s. p. 46 ans. à la Oulmarals; Félicite Huct, veuve Mancel. 73 ans, rue Pasteur Louis Loeillet, cultivateur, 55 ans. :ue Pas- OSSE

L'ENFANCE MALHEUREU8E. Depuis quelque temps, la rumeur publique accusait le nommé T. Joseph, ouvrier agricole, à la « Lèche n, en Ossé, de brutaliser sa petite fille âgée de 3 ans. La gendarmerie de Châteaugiron ayant receuilli quelques bruits au cours de la journée de jeudi, commença aussitôt une enquête qui, à l'heure actuelle, n'est pas encore terminée.

Les faits remontent à plusieurs semaines et comme il arrive souvent en pareil cas à la campagne, les gens en parlent entre eux, mais quant à avertir les autorités, c'est une autre affaire. Personne ne veut en prendre l'initiative et en attendant de pauvres petits êtres qui ne peuvent se plaindre, conti- nuent à souffrir.

Cette affaire, sans avoir le caractère de gravité qu'on lui avait d'abord pré- tée, mérite d'être suivie, car l'enquête a démontré que T. avait frappé avec brutalité son enfant à plusieurs reprises et plusieurs témoins ont déclaré avoir vu la petite fille avec des traces de coups. T. reconnaît en partie les faits et prétend qu'il l'a corrigée sans lui faire du mal.

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE

PHARMACIE DE SERVICE, Le service pharmaceutique sera assuré aujourd'hui aux heures habituelles par la pharmacie Tréquesser, place de la Mairie.

UNION PHILHARMONIQUE. Aujourd'hui, au théâtre de l'Union, séances de cinéma, 15 heures et à 20 h. 30. Au programme Trois gars de la marine, et Chicago, films très gai pour clôturer la saison cinématographique.

SEANCE RECREATIVE. Aujourdluu, 16 heures, nous aurons le plaisir uappiauôir les petits acteurs de Notre-Dame de Vitré, au patronage des Jongleurs, route des Sablonnières. Ces petits artistes en herbe, au nombre de vingt-cinq, nous donneront le programme qu'ils ont produit il y a quelque temps, dans la salle des fêtes du collège de Saint-Vincent, à Rennes. Deux comédies, des chansons comiques, des poésies et des danses multiples. Leur programme sera des plus variés et des plus intéressants. Au cours de ce spectacle, l'Association Philharmonique exécutera un programme de bon choix.

On peut se procurer des billets chez Mlle Boureau Guérinière, et chez Mme Olivry, rue Notre-Dame.

ETAT CIVIL. Naissance. Simonne Jeudy, 4 Montflon.

Décès. Marie Doudet, 40 ans, à liiopltal-hospice.

RETIEKS

ETAT CIVIL. Naissances. André Poirier, rue de Fercé; Andrée DanJou a Roman; Jean Lucas, à Lalleu.

Mariage. Louis Lavigne, maçon, au bourg de Marclllé-Robert, et Renée CourtLn. commerçante, rue de la Guerche, à Retiers.

Décès. Clémentine Guillopé, épouee Jarry, 62 ans, décédée, a l'hospice de Ratiers; François Besselche, époux Primault. 75 ans, ex-cultivateur, rue de Martigné; Julien Nicolas, époux Grohan S7 ans, boucher, rue de la Gare; EmUe Bordais, époux Hergault. 38 ana, cultivateur, la Rlperie; Maria Ltgot, veuve Rouler, s. p., 39 ans. à la Gautrais;Marie Garnier, veuve Débroize, 68 ans, cultivatrice, à Rlchebourg.

AUJOURD'HUI

Pharmacien de service M. Hays Grande-Rue.

Boulangerie ouverte M. Brillet, rue Notre-Dame.

14 h. 30, parc de Beaumont match de football Mariés contre Célibataires de l'A. C. R.

14 h. 30 et 20 h. 30. matinée et soirée ArtiEtic-Cinéma Les Misérables. Situation intéressante offerte à bons démarcheurs titres, fixe, commissions. Ecrire Havas, Rennes, N° 650. CHUTE DE VELO. Samedi matin, le jeune Alfred Louarn, 17 ans, mécanicien, demeurant à Saint-Nicolas-deRedon, travaillant au service de M. Pabols, garagiste, rue Frankün, allait rentrer au garage à bicyclette lorsque la fourche de sa machine cassa. Alfred Louarn fit une mauvaise chute et resta inanimé quelques instants. M. Régent, témoin de l'accident, aida à le transporter chez M. Pabois, où le docteur Lagrée fut appelé à donner des soins au blessé.

Alfred Louarn s'est fait de multiples plaies à la face et aux mains, mais elles ne devraient avoir aucune conséquence grave.

ON RECLAME, Un lecteur nous signale que l'autorail assurant le serce sur la ligne de Redon-Chateaubriant est démuni de w.-c. Le fait est deutant plus .incommode que l'autorail a des arrêts extrêmement limités dans les gares où il passe.

Nous transmettons volontiers sa réclamation à la Cie de l'Etat.

LA CLASSE 35. Les jeunes gens désirant prendre part au banquet des conscrits qui aura lieu le vendredi 22 mars 1935, à 19 h. 30, sont priés de bien vouloir se faire inscrire chez M. Epiard, Hôtel du Pélican, avant mardi soir, dernier délai.

.POUR LES CHALLENGES. Le Comité de l'Amical-Club Redonnais compte sur la générosité habituelle de nombreux Redonnais, pour lui offrir des cadeaux lui permettant de récompenser les jeunes gens prenant part aux Challenges de la Ville de Redon et Marcel Pialland, qui se disputeront dimanche prochain.

Les cadeaux seront exposés à partir de mardi, dans une des vitrines des magasins Matard, 12. Grande Rue, où les dons peuvent être déposés. ETAT CIVIL

Naissances. Eliane Lamour. 8, rue Jean-Jaurè»; Jean Heuzé, 1, rue Fran- klin.

teur, la Porte, et Armaadlne Galltis a. p, à la Porte.

Décès. Jean-Louis Robin, cultivateur, aux Fougerêts, 67 ans, époux de Marie Cnesnais, Hôtel-Dieu Clarisse Macé 32 ans, couturière, épouse de Jean-Querif, B, rue Saint-Micnel- Anne Fauvette, domiclllée à Rennes, 74 ans, veuve de Jean Delourme, décédée rue des Etats, 8; Michelle SUvestre 78 ans, veuve de Eugène Renaud, Hôtel-Dieu-' ucan Hémery, cordonnier, 76 ans, célibaà a Mussen.

PIPBIAC

VIOLENCES. Dans la soirée du 13 mars, Francis Paumier de la Guérinais, se rendit chez Albert Guénn, à la ferme du Pélican, pour y chercher de la semence de pommes nie terre. Là il se rencontra avec d'autres cultivateurs, revenant de la foire ae Guémené-Penfaô et notamment Joseph Lurent, de Bellevue.

Pour une question de varlope non rendue par Paumier à Guérin, une discussion survint entre Francis Paumier et Joseph Laurent et les deux hommes échangèrent des coups. La gendarmerie a ouvert une enquKe.

LA COUYÊRE

ARRESTATION. Alphonse Ron- zeray, 26 ans, originaire de Nantes, domestique .de ferme, sans domicile fixe, a été arrêté à La Couyere pour mendicité. Ronzeray avoue deux condamnations.

BAIN-DE-BRETAGNE

AVIS AUX AGRICULliSURS. MM. les agriculteurs sont informés que M. Esnault, professeur d'agricul- ture, se tiendra à leur disposition ie jour de la foire de' Bain, lundi prochain, à la Mairie, de 1 h. 30 à 4 h. MORDU PAR UN CHIEN. Le jeune Pétri, chez M. Hévreul Louis, cultivateur à Tilliais-Germel en Maure, se trouvant momentanément chez un voisin, M. Menacé François, boucher a été mordu par le chien de celul-cl, qui lui a causé des plaies multi- ples sur différentes parties du corps. Un repos de plusieurs jours, sauf complications, a été jugé nécessaire à son rétablissement par M. le docteur Danet, de Maure, qui l'a visité.

Journaux Victoire, 31 ans, cultivatrice aux Lilas en Montfort, en sortant de sa laiterie avec un seau de lait, a glissé et est tombée par terre, se faisant une entorse du genou gauche avec hydartrose légère. M. le docteur Hommay, de Montfort, qui l'a visitée, a déclaré que, sauf complications, elle devra se soumettre à un long repos. MUSIQUE MUNICIPALE. Mercredi prochain à 20 heures, à la salle des réunions rue St-Nlcolas, répétition générale. Jeudi à il heures cours de solfège pour les jeunes filles et à 13 heures pour les garçons. Le cours habituel du vendredi n'aura pas lieu cette semaine.

PAIMPONT

UN CULTIVATEUR BLESSÉ PAR UN COUP DE PIED DE CHEVAL. Jeudi dernier, vers 3 h. 30 de l'aprèsmidi, M. Joseph Delalande, 43 ans, cultivateur, demeurant au Haut-Coganne, au moment où il attelait son cheval à la charrue, reçut un coup de pied en plein visage.

M. le docteur Carlo, de Plélan-leGrand, qui avait été demandé d'ur- gence, ne tarda pas à arriver et constata que M. Delalande était atteint de fracture des parties médianes des deux mâchoires avec plaie mentonnière antérieure.

Puis, devant la gravité de ces blessures, le praticien ordonna le transfert du blessé à l'Hôtel-Dieu de Rennes. Nous formons des voeux pour Je prompt rétablissement du blessé. ETAT CIVIL. Naissances. Levallois Ottillia, la Basse-Rivière; Bossard Raymonde, le Cannée: Biou Lucienne. la Sangle: Morin Henri, à BeauvaisLemesle Marie-Thérèse, au Thélouet;Lenouvel Maryse, la Roncière; Piel René, à Coganné; Tannoux Rosa, à Beauvais: Lepage Thérèse, 1a Ruisselée, Mariages. Urfié Albert, commercant, à Rennes, 19, rue de Penhoët, et Roland Emilie, s. p.. à la Ville-Danet. résidant à Rennes, 4. rue Salnt-Loui*-

Colin Désiré, couvreur, domicilié Muet (I.-et-y.), et Odic Marcelle, culainière, à Thé:ouet.

Décès. Hervé Anne-Marte. 45 ana, Pertuis Néauty; Mérel Jean-Marie, 90 ans, à Beauvais; Tannoux Jeanne-Marie. 68 ans, épouse Levêque, à Beauvais; Olive Joseph-Marie, 42 ans, à Thélouet; Nicolas Aimée. 90 ans, veuve Morice le Cannée; Godet Aimée. 52 ans. épouse Boulé, Beauvais; Robert Jullen-Marfe. 73 ans, le Cannée; Collet Virginie 73 ans. veuve Géry. décédée à Rennes; Moinard Célestine, 72 ans, veuve Coignard. à Beauvais: Levesque Louis. 30 ans, à Beauvais; Teillaut Francis. 15 ans, le Pertuis Néauty; Boscherie Louis, 72 ans, la Ville-Danet; Rouxel Marie-Sainte 76 ans. épouse Boutell:é, à Beauvais: Rose Félicité, 71 ans, veuve Duval, le Cannée.

PLELAN-LE-GRAND

CINEMA PARLANT, « A L'OUEST, RIEN DE NOUVEAU ». Après Les Croix de Bois, on pourrait tirer le voile sur les films de guerre. L'occasion se présente pourtant d'en voir un autre aussi connu et aussi assuré du succès, mais de conception et de réalisation allemande A l'Ouest, rien de nouveau, au patronage, lundi soir à 8 heures.

PERMANENCE PHARMACEUTIQUE. Aujourd'hui, pharmacie Lechantoux (ancienne pharmacie Juguet).

IFFENDIC

BLESSÉ PAR LA CHUTE D'UN ARBRE. Vendredi matin, M. Henri Guérin, des Clos, travaillait à abattre des chênes avec son voisin, M. Célestin Rolland, du Temple, lorsque tout à coup un arbre, qu'ils croyaient encore plus solide, céda subitement et tomba sur Henri Guérin, qui se crut perdu. Heureusement, c'était moins grave qu'il ne craignait. Il porte cependant une blessure au poignet droit et une autre au cuir chevelu et présente une vaste contusion dans le dos, au niveau des dernières côtes gauches; les mou- vements respiratoires, poussés à bout, sont un peu pénibles, ainsi que les mouvements du bras gauche.

Le docteur Bouchard, de Muel, ap- pelé à lui donner ses soins, lui a pres- crit un repos de 15 jours sauf complications. i GAttL

TOURNEE DU PERCEPTEUR. Le < percepteur de Salnt-Méen-le-Grand se tiendra Jeudi prochain à la mairie, de 9 à 10 heures 30 pour payer les allo- ( cations d'assistance aux vieillards, fa- milles nombreuses et femmes en cou- BÊCHEREL

CINEMA PARLANT. Séance ce < soir. & 20 heures précises Clochard,

REDACTION et PUBLICITE Il. rue Brousaais (Tél. 20.95 et 23.82)

AUJOURD'HUI

A 9 heures, Parc des Sports de Rocabey, épreuves sportives du championnat de la Malouine.

A 9 h. 30, Maison du Peuple, réunion des ouvriers du bâtiment et des travaux publics.

Matinée et soirée dansante du Ring des Trois Villes. salle Ohérel.

A 10 h. 30, Chambre de Commerce, réunion des Actionnaires du Comptoir d'Escompte de l'Ouest.

A 14 h. 30, Grèves de Chasles, Coupe Foulard, Scolaire Pontorsonnaise Amicale Servannaise.

A 16 heures, salle des fêtes dé l'Hôtel de Ville. conférence par le commandant Fallais.

Matinée et soirée, au cinéma du Caelno, l'Emefaude et au cinéma d'Armor.

En soirée. bal Maison du Peuple. Service pharmaceutique M. Leroux. rue de Dinan.

AU CASINO~1

CHERCHEUSE D'OR AUX VARIETES Saint-Servan LA FEMME IDEALE

Des fêtes pour la saison d'été Gea suggestions d'un lecteur Nous avons reçu la lettre suivante qus nous insérons bien volontiers. Elle contient en effet d'intéressantes suggestions qui s'imposeront peut-être a l'attention de nos Comités de fêtes. Nous nous proposons d'ailleurs de reven en temps voulu sur cette question.

Monsieur le Rédacteur,

Permettez-m.i de vous adresser quelques suggestions dont vous né tiendrez aucun compte si bon vous semble, d'autant que ce sera \tout a fait anonyme, car je suis commerçant i us la région des trois villes St-Malo, C'Servan, Paramé, et tiens à l'incoanito.

Il s'agit du reste simplement des fêtes dar.s la région, dont on déplore l'absence, et que vous avez souvent aidées ou proposées. Il vous serait pos. sible de juger et d'organiser s'il y a lieu.

Pendant la saison d'Cté, les touristes vont principalement vers les villes offrant des distractions en pius des sttes ou autres agréments. Malheureusement les fêtes coritent très cher, et ce n'est pas le moindre de leurs inconvénients en dehors de l'organisation des services d'ordre exigés et des dévouements indispensables.

Mais si l'on pouvait prévoir des tétes anr.u lies, dans le genre de certaines processions d'Espagne, Belgique ou même des pardons bretons, qui ont toujours un certain succès, les premiè- rez dépenses resteraient acquises pour les années suivantes. 1 Les Carnavals de Nice ou d'autres villes ont toujours du succès malgré ou peut-être à cause de leur réédition annuelle. Connaissant les dates de ces réjouissances, les touristes arrangent leur séjour de façon à profiter en même temps de ces fêtes, comme des courses pour les amateurs d'hippisme. Le principe étant décidé, il serait fa- j cile our notre région d'organiser avec t tous les concours et l:s initiatives dont 1 eî.j dispose une série de réjouissances 1 dans un cadre splendide, historique, sans égal. Des reconstitutions de !a 1 me bretonne seraient acceptées d'en- c thousiasme, et la vie de la Duchesse j Anne aurait bien plus d'attraits pour le public qu'un quelconque Carnaval 11 de chars. s

Du reste les quelques fêtes de ce genre déjà données à St-Malo et Paramé, sans aucune publicité, avaient eu un gros succès. Je serais d'avis que nous élisions chaque saison une Duchesse Anne, qui participerait à toutes les réjouissances, dont on féterait lez fiançailles à la Pentecôte, et le mariage en fin de saison, après les courses, avec des concours gracieux des musiques, tournois de cavalerie et surtout Ce la jeunesse estudiantine de Rennes. L'Ecole des Beaux-Arts donnerait les directives, en ce qui concerne les costu:nes et coutumes de l'époque, de façon à ne laisser prise à aucune critique sérieuse. La radio de Rennes ferait la publicité voulue, les chemins de fer des réductions indispensables, etc. etc.

En s'y prenant dès mainfenant nous pourrions avoir des résultats cette saison, aussitôt après les fêtes que Paris prépare au printemps, mais il n'y a pas de temps à perdre, les touristes ne doivent pas ignorer çle l'on s'occupe Veuillez agréer, etc.

Etagères, casiers et agencements divers de magasin provenant de la Librairie Lefrançois, à vendrc, visibles sur place Lundi matin 18 Mars, ensuite Entrepôts Brion, Rocabey. Pour traiter, s'adresser Rédaction de l'Ouest-Eclair, Saint-Malo. Prochaine ouverture

des bureaux

de « L'Ouest-Eclair »

place Châteaubriand

Nous avons le plaisir d'informer nos lecteurs et amis que «L'Ouest-Eclair » ouvrira prochainement des bureaux, place Chateaubriand, n° 8, où seront installés la Rédaction Malouine, une agence de l'Office des Voyapes de l'Ouest-Eclair, et une agence du Pari Mutuel Urbain.

Ces bureaux seront aménagés assez rapidement, mais en attendant leur ouverture définitive, l'agence du Pari Mutuel Urbain (P. M. U.) commencera à y fonctionner dès mercredi 20 mars. Les paris simples (minimum 10 fr.) et les paris par report (minimum 30 fr.) y seront reçus de 9 heures 6. 10 heures tous les matins. Nous reviendrons prochainement sur les conditions de fonctionnement des paris, conformément au règlement.

Etant donné la grande popularité du sport hippique à Saint-Malo, nous sommes persuadés que le meilleur accueil sera £a& à cette initiative

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Affaire Baslé-Guittier. Sur le délit d'infraction au code de la route, Basle et Guittier sont condamnés à 5b francs d'amende chacun et 5 francs de contravention. Les deux prévenus sont déclarés solidaires et M. Basic père civilement responsable.

Sur le refus d'obtempérer, Baslé est relaxé, Guittier condamné à 25 fr d'amende. Une double peine de 5 francs d'amende est prononcée pour défaut d'éclairage.

Affaire Hurion. Pour outrages au garde-chasse Michel, Hurion est condamné à 50 francs d'amende.

Affaire Letourneur. Poursuivi pour blessures par imprudence, M. Letourneur devra acquitter 16 f-. d'amende.

^Affaire Le Potier. rans des conditions analogues, M. Le Potier se tire d'affaire avec 50 francs d'amende. Il devra verser à la partie civile une provision de 2.000 francs en attendant les conclusions des experts nommés docteur Thubert, Delaporte et Keriern. LJre acquittement. Une commerçante malouinc est acquittée du chef de fraude alimentaire

Sur appel de justice de paix. M. Delbourgo avait été condamné en justice de paix à Cancale pour dégâts matériels à un cultivateur. Le Tribunal ramène l'amende à 5 francs, supprimant la peine prononcée pour con- travention au code de la route. Par défaut. Le nommé F.. écoppe un mois de prison avec sursis pour abus. de confiance et par défaut.

na! prononce la condamnation par defaut de M. Richer et estime à 20.713 francs le préjudice subi par Mace. dame Laurent, épouse Rouvray, écoppe de six jours de prison pour vol de charbon sur les quais Graigola. La prévenue n'en est pas à son coup d essai.

Et d'une bicyclette. D. Marcel, 23 ans, comparait pour vol d'une bicyclette et d'une lanterne. Il était en chômage, dit-il, et travaille maintenant. Un mois de prison.

Un jour d'assemblée à la Croix de l'Espérance, Le 22 octobre 1934, dans l'après-midi, en traversant à moto rassemblée de l'Espérance, M. Goni Edmond, peintre à Rennes, renversait et blessait la jeune Gautier, âgée de i ans. Blessures légères heureusement.

Il avait promis d'indemniser les parents des Irais. Il n'en a rien fait On entend les témoins. Puis M' Gasnier-Duparc plaide et demande 1.000 francs au nom de la partie civile. Il regrette que M. Goni, qui, dit-il, a commis une grave imprudence et s'est arrête à 100 mètres au point de choc, r.'ait pas fait preuve de meilleure volonté. M. le bâtonnier Brault plaide 1 exagération des faits par la partie adverse, et le geste inattendu de l'enfant venant s^ jeter dans le phare de la moto, qui, si elle eût roulé aussi vite qu'on le disait, aurait causé un accident bien plus sérieux. Le jugenent sera rendu à huitaine.

Abus de confiance. Le forain Godtrin a détourné des bottes qu'il a restituées et divers objets. M' Julienne Roze présente ses explications. Il s'agit de faits sans gravite et d'un emprunt pour les bottes. Le Tribunal se retire pour délibérer. Il rapporte une condamnation à trois mois et un iour.

Combourg. Délit de chasse. M. Leroux André, cultivateur, avait posé un collet, sans prendre de lapin. Procès-verbal lui avait été dressé par le garde Jégou. Une transaction était intervenue. Les poursuites n'en ont pas moins été exercées.

Après l'audition du garde qui reçoit une admonestation de M. le substitut Lehuerou-Kérisel, M' de Saint-Maurice plaide. Il n'attend pas un acquittement, mais en raison de l'attitude du garde, il estime que l'affaire comporte des circonstances atténuantes extraordinaires. D'autre part, c'est pour défendre ses récoltes que le prévenu à agi. 100 francs d'amende avec sursis. SAINT-SERVAN. Les cambrioleurs des Contributions. Gautier Henri est poursuivi pour vol sur plainte des Contributions Indirectes, dans le bureau de laquelle administration il s'est introduit de nuit et a dérobé 1.000 fr. Coquil André comparait à ses côtés pour recel, malgré ses dénégations. D'autre part, Gautier répond d'un autre vol au préjudice de M. Daniel, ouvrier chez Châtel et Dollfus. M' Laclotte plaide pour Coquil et souligne l'imprécision de l'accusation. Il estime que le délit est inexistant et que le fait d'avoir bu deux bolées payées avec l'areent volé ne m>nt on.

traîner une condamnation, en dépit des antécédents de son client.

M' de Saint-Maurice plaide coupable et sollicite l'indulgence du Tribunal pour la franchise de Gautier. Coquil est acquitté, Gautier attrape 6 mois.

APRES UN ACCIDENT MORTEL AU VIEUX-BOURG

Le Tribunal a déjà eu à connaitre de l'accident mortel du Vieux-Bourg qui va occuper longuement son attention.

Cette affaire a été évoquée, en effet, à une audience précédente où les témoins ont été entendus.

Aujourd'hui, elle revient pour les plaidoiries.

M* Charles Saint-Mleux, avoué, dépose les conclusions de la partie civile. Ces conclusions s'élèvent à 700.000 frs. Mme Herrouet, veuve de la victime, expert près du Tribunal de Commerce de la Seine, réclame pour elle-même 400.000 francs. Mlles Herrouet, trois soeurs, demandent chacune 100.000 frs. M Chevalier, avocat à la Cour de Rennes, soutient et développe ces conclusions avec chaleur et talent, s'appuyant sur les témoignages recueillis à propos des circonstances de l'accident. M. le substitut Lehuérou Kerisel requiert éloquemment. Il estime que les responsabilités sont partagées. Et s'il reproche à M. Barrier d'avoir roulé vite et de n'avoir pas respecté l'article 10 du code de la route concernant la priorité, le ministère public souligne les fautes du malheureux M. Herrouet. notamment le fait de n'avoir pas suffisamment entretenu ses freins.

Pour finir, M. le substitut du Procureur de la République ftitstafcjdM reih

seignements fournis sur le compte de M. Barrier, lesquels sont excellents. MI Gasnier-Ouparc plaide pour M. Barrier et conteste l'excès de vitesse reproché à son client. Il discute longuement et documents en mains le partage des responsabilités, telles que la partie civile veut les établir. Il analyse un à un les témoignages et déclare n'en trouver qu'un qui puisse être favorable à la partie adverse. Mais est-ce que le rapport de l'expert n'est pas plus valable que ces déclarations ? Or le rapport de l'expert est formel et précis; les photos ne le sont pas moins qui montrent, dit Me Gasnler-Duparc, qii» la voiture de M. Herrouet a tamponné l'autre plus légère. Finalement l'excellent défenseur s'en remet à la sagesse du tribunal, laissant à son confrère, M. le bâtonnier Douet le soin de discuter la question de l'estimation du préjudice. Le tribunal, par l'organe de son président, tient à exprimer au distingué bâtonnier la satisfaction qu'il éprouve de le voir rétabli. Celui-ci remercie brièvement et commence par déclarer que le préjudice moral subi est inestima- ble. En ce qui concerne le préjudice matériel, le dossier, dit M' Douet, manque de Justifications.

Aussi le tribunal allouera-t-il à la partie civile une indemnité de principe pour le proetium dosons. Quant à la situation de M. Herrouet, âgé de 56 ans, elle n'apparait pas assez nettement établie pour faire droit aux conclusions déposées. A quinzaine pour jugement.

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1 Société F. B. C. Pour tous renseignements, s'adress.

àM.BIZAULTParamé CHAMPIONNAT DE La SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE DE a LA MALOUINE ». Les épreuves sportives du championnat de la société de gymnastique « la Malouine » auront lieu aujourd'hui à 9 heures, au parc des sports de Rocabey, mis gracieusement à la disposition de la société par le comité de l'U. S. S. M.

MM. les membres donateurs, honoraires et les amis de la société sont invités à assister à ces épreuves, qui prouvent l'excellence de l'entrainement de nos gymnastes.

La deuxième partie du championnat (épreuves gymniques) aura lieu au gymnase municipal le dimanche 7 avril, de 9 à 12 heures, et la distribution des prix à 15 heures, sous la présidence de M. Gasnier-Duparc. sénateur-maire, président de la société.

Déménagements Rail et Route, toutes destinations par voitures capitonnées, meilleurs prix. Ets J. BEAUDRE, DINAN. Téléphone 2-41.

c LE FLIBUSTIER » AUX CORSAIRES MALOUINS. Enfin, les dates sont fixées pour les deux séances organisées par les c Corsaires Malouins »; L'excellente troupe c Malo-Comœdia » interprétera Le Flibustier, chef-d'œuvre de Jean Rlchepln, le dimanche 24 mars, en matinée, et le dimanche 31 mars, en soirée. La location sera ouverte dès lundi chez M. Jouanne. libraire, rue de Dinan. Malgré les nombreux frais, pour donner satisfaction aux membres honoraires de la Société les c Corsaires Malouins », le demi-tarif aura lieu comme aux séances habituelles.

OBSEQUES. Hier matin ou eu lieu les obsèques de M. Alphonse Hardouin, décédé à l'àge de 30 ans, des suites d'un douloureux accident d'auto. A sa vieille mère qui s'est dévouée de longs mois à son chevet et à tous les siens nous renouvelons nos bien vives et bien sincères condoléances. UNE CHUTE MALENCONTREUSE. Dans l'après-midi d'hier, M. Henri Legay, plâtrier, a fait une chute malencontreuse sur une pointe et s'est blessé dans la région de l'oeil.

Conduit à la Pharmacie de Moka, le blessé a été peu après transporté à l'Hôtel-Dieu par l'ambulance de la Maison Beaudré.

Nous formons des vœux pour son rétablissement.

SAINT-SERVAN-SUB-MEB

AUJOURD'HUI. 9 h. 30, Prairie StJoseph Coupe Mgr Dubourg, C. E. de Rocabey (1 et 2) contre J. A. de SaintServan (1 et 2).

10 heures, salle de la Justice de Paix assemblée des mutilés de guerre. 14 h. 30 et 20 h. 30, Cinéma Jeanne d'Arc Harold Lloyd dans Silence on tourne.

14 h. 45 et 20 h. 45, Cinéma des Variétés René Lefebvre et Alenne eans La Jemme idéale.

18 heures, église évangélique conférence avec projections.

18 heures. Château-Malo Les aventures d'Ikely et Doggy marin.

Service pharmaceutique pharmacie Cruche, rue Amiral-Magon.

NECROLOGIE. Nous avons appris hier, avec regret, la mort de M. Griveau, membre de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul, décédé à l'âge de 85 ans.

M. Griveau, bien connu à Salnt-Servan où il fut longtemps commerçant, jouissait de l'estime générale.

Nous prions la famille d'agréer nos bien vives condoléances.

BAL DU VELO-CLUB SEfiVÀ* NAIS. Le grand bal annuel du Y. 0. S. sera donné le samedi 30 mars, à 20 h. 30, dans la salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville, avec le concours toujours très rpprécié de Maurice Leclaire, 1" prix de Conservatoire et de son orchestre.

Cette soirée obtiendra, à n'en pas douter le succès de toutes celles du Vélo-Club.

PARAMC

AUJOURD'HUI. A 14 h. 30, au CM sino, bal de la Lyre municipal

A 14 h. 30 et 20 h. 30. salle de l'Eden, séances théâtrales de la Chorale SainteService pharmaceutique M. HueM* rue Ange-Fontan.

M. JOSSELIN, Horloger à St-Mé'loir, informe le public que son atelier sera transféré à Psramé, rue Auge. Fontan, face l'église, le 1" AvtO. NAISSANCE. On nous annonce l'heureuse naissance d'un quatrième enfant au foyer de M. Jamet, secrétaire à l'état civil de la mairie de Paramé. Compliments aux parents, vœux de santé pour l'enfant.

.DINARD-SAINT-ENOGAT f

A LA SALLE KER-ANTONIA- La Crise est vaincue Vous pourrez vous en assurer en venant la salle Ker Antonia, patronage de la Jeanne d'Arc de Saint-Enogat. L'excellente troupe, connue et appréciée, donnera la belle comédie en cinq actes et sept tableaux, « Le Roman d'un jeune homme pauvre », d'Octave Feuillet. Il ne faut pas désespérer. la pauvreté peut être vaincue. donc « la crise » aussi.

Soyez donc là, très nombreux, le dimanche 24 mars, en matinée, à 2 h. 30. Vos soucis seront moins lourds, l'avenir s'annoncera moins sombre. Vous passerez une après-midi charmante. La troupe de la J. A. Saint-Enogat ne trompe jamais sur la qualité, vous le savez. Au dimanche 24, 2 h. 30. Prix ordinaire des places.

AUJOURD'HUI. 8 h. 30, sortie du Vélo-Club Dlnardais (épreuve de vitesse) par St-Lunaire. S;-Brlac. Ploubalay, Mon Repos; retour en sens inverse ¡épreuve de côte à Saint-Lunaire côte du Tertre.

Matin terrain du Tennis, rue du Casino basket-bail entre La Tour d'Auvergne et l'Etoile Dinardaise.

13 heures, sur le terrain d'honneur du Port-Blanc

Coupe Folliard Salnt-Maglolr» (21 et Etoile Dlnardalse: 14 h. 30, Coupe Foiliard, Etolle Dlnardalse (1) contre D.ADinard Ciné-Palace matinée et soirée.

Petit Casino séance cinématographie qu2 en matinée et en soirée.

CONSEIL MUNICIPAL, Le Conseil municipal se réunira en séance publique le lundi 18 mars, à 20 h. 30. Ordre du jour Traité pour construction du hangar et du drainage du terrain d'aviation; rapport de la Commission générale: divers.

BAL DE BIENFAISANCE. A la demande dun grand nombre de commerçants, un grand bal travesti, paré, costumé, dont l'entrée, 2 francs, au. profit de va Cantine Scolaire, sera organisé le samedi 23 mars, à 21 heures. Ce bal ne sera pas la dernière soirée hivernale de Dinard, car le samedi suivant, 30 mars, aura lieu le bal de la. Lyre et le 6 avril, le groupe théâtral de l'Amicale Laïque viendra de nouveau donner une représentation.

ETAT CIVIL. Naissances. Néant.' Mariage. Edmond Robin, marin et' Juliette Pérot, s. p. Décès. Anna Allain 80 ans, s p_ veuve Foulon, 13, rue de Harbine; Jeaa Arhel, 80 ans, Jardinier, époux Hénon, 6. rue de la Ferme

SAINT-BRIAC

AUJOURD'HUI. Service pharmw eeutlque pharmacie E:rtholom, au Moulin.

Cinéma du patronage en matinée M 16 heures; en soirée 20 h. 30 LA'Servante, avec Thérèse Reignler.

AUJOURD'HUI, Au Patronage, L 4 h. 30 et à 8 h. 30, un grand film, parlé français, réalisé par Jean Choux: La Servante. C'est l'histoire profondes ment émouvante d'un orphelin et de sa mère adoptive.

Un beau film que tout le monde voudra voir.

PLERGUER

AU PATRONAGE SAINT-MICHEL. C'est aujourd'hui, à 16 h. 30 très précises, que les artistes du Patronage Saint-Michel, si Justement apprécié»* vont exécuter un programme digne de leur talent et. de leur réputation.

Tout d'abord ce sera Un bal chez la Colon, comédie militaire en un acte puis L'Espion, drame en un acte enfin la comédie bouffe intitulée Le Moulin du Chat qui Fume.

BONNEMAIN

A QUI LE PORTE-MONNAIE. M. Jean Delahaye, a trouvé un portemonnaie contentant une certaine som-' me d'argent et un reçu au nom de V. Lorent, aux Fontenelles en Combourg. Prière de le réclamer au secrétaire de mairie.

UNE MOTO DERAPE. Hier l'après-midi, un motocycliste dolois, M. B. se cirigeant vers Combourg, a dérapé près le hameau de Tervaux.

Le motocycliste a été légèrement atteint à la tête. La moto a été .se-,rieusement endommagée.

PLEINE-FOUGERES

CONCOURS DE TIR C'est au-.jourd'hui que commence le premier concours de tir au fusil Lebel, de l'année, organisé par la Société l'Indépendante Pleine-Fougeraise, à son stand du Val-au-Breton. lequel se terminera dimanche prochain.

Les heures d'ouverture du stand sont fixées de 8 heures à 12 heures et de 13 heures à 17 heures.

Il est rappelé que le concours de tir à la carabine et au pistolet com-r mencera le dimanche 31 mars, pour se terminer en mai.

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TERRIBLE COLLISION D'AUTOS A COMBOURG e Un enfant est tué;

ses parents grièvement blessés

(Photo-cliché L'Ouest-Eclair ».)

j (Photo-cliché « L'Ouest-Eclair s.) Deux vues des voitures après l'accident

• Hier matin, vers 6 h. 30, une collieion mortelle s'est produite il Combourg, au carrefour formé par le boulevard du Nord et la rue des Princes, lieu d'intersection des routes de Dol et Lanhélin, dans les conditions suiwntes

M. Ange Louis, mécanicien et marchand de légumes, âgé de 32 ans. demeurant au bourg du Vivier-sur-Mer, accompagné de sa femme et d'un de leurs enfants, le petit Norbert, 4 ans et demi, se rendaient en auto à Rennes pour le marché où ils devaient tenir un étalage de légumes. Le voyage s'efiectuait normalement. En arrivant à Oombourg, M. Louis, qui conduisait, ralentit et s'engagea dans le carrefour sus-désigné, afin de descendre la rue des Princes. Au même instant, une ca- mionnette, se dirigeant vers Lanhélin, s'aventura dans ce carrefour; les deux voitures se trouvèrent face à face, malgré tous les efforts des deux conducteurs, la collision, violente, se produisit.

La camionnette était conduite par M. Alfred Rouault, 19 ans. marchand <te porcs, route de la Gare a ComBourg: l'auto de M. Louis buta dans le milieu du côté droit de la camionnette. le bruit du choc, mêlé aux éclatements de pneus et au bruit des glaces, fut entendu de plusieurs personnes, qui se portèrent immédiatement sur les lieux de la collision. Le spectacle était horrifiant, le petit Norbert Louis. assis sur le genoux de sa mère, avait la tête ensanglantée et était accroché en travers du pare-brise, et M. et Mme Louis étaient coincés parmi le chargement de leur voiture. M. Heurtaux, forgeron, place du PasMorault, un des témoins de l'accident, aida à secourir le petit blessé, qui perdait son sang en abondance par une affreuse blessure il la gorge. M. Louis porta lui-même son enfant chez le doctour Carpentier, mais toute intervention chirurgicale était inutile.

M. Henri Dubost reconduisit à leur domicile M. et Mme Louis et leur enfant. En cours de route, le petit Norbert décéda, sans avoir repris connaissance. La carotide entièrement sectionnée, le pauvre enfant ne pouvait survivre à ses horribles blessures. M. Louis était contusionné à la poitrine par le volant, qui lui céda entre les mains et Mme Louis portait des éraflures sans gravité.

Mme Louis est affolée et, détail angoissant, elle doit être mère prochainement. La gendarmerie, prévenue par M. Jean Gouriou, a procédé sur place à l'enquête. Les deux autos ont été enlevées dans la matinée par les soins du garage Houitte. Toute la matinée, une foule de curieux n'a cessé de stationner sur les lieux de la collision, commentant les causes et les effets de l'accident.

CE QUE NOUS DIT UN TEMOIN Nous avons vu un des principaux témoins, qui a bien voulu nous don- ner quelques précisions

J'étais à ma porte, nous dit-il, .le causais à un client, mes regards étaient tournés vers le carrefour du boulevard Nord. Je vis passer une voiture torpédo d'iAj marchand de légumes. Cette voSure roulait vers la rue des Princes. Au milieu du carrefour, je vis apparaltre une camionnette et j'assistai à la collision. Je me portai au secours des blessés et, avec M. Louis, j'ai aidé à dégager le petit Norbert, dont la tête ensanglantée pendait, inerte, et laissait voir une plaie béante à la gorge. M. et Mme Louis étaient blessés légèrement. Il est à noter que plusieurs carrefours dangereux dans toute la région de Combourg. ne sont pas signalés. Nous espérons que les Pouvoirs Publics remédieront à cet état de choses.

TINTENIAC

COMITE DES FETES. Les membres du Comité des Fêtes et toutes les personnes qui s'intéressent à tout ce qui concerne l'organisation de fêtes et bais, sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu, lundi prochain, à 20 heures, à la Mairie. Ordre du jour Renouvellement du bureau, questions diverses.

COMBOURG

AUJOURD'HUI. A 20 h. 30 gronde soirée au Patronale.

Le service pharmaceutique sera assura aujourd'hui par la pharmacie de la rue dea Halles.

.Aujourd'hui à 20 h. 30 seulement, au Cinéma Chateaubriand LE PARFUM. DE LA DAME EN NOM et SPADA, le roi du maquis.

Places 3, 4 et 6 fr. Buvette. GRAVE CHUTE DE VOITURE. Mme Anger, cultivatrice à Loup-Pendu, revenait en carriole de Bazouges-laPérouse. Avant d'arriver à son domicile, le cheval glissa et s'abattit. Mme Anger, surprise, fut projetée lourdement sur le sol où elle resta inanimée quelque temps.

M. le docteur Carpentier diagnostiqua une fracture de l'épaule et une plaie profonde au cuir chevelu.

LES EPAVES. Il a été trouvé par le petit Georges Houitte un cache-nez, prière de le réclamer à la Mairie.

M. Joseph Gentil a trouvé une montre eH-- argent, prière de s'adresser il. notre correspondant.

UNE AUTRE CHUTE DE VOITURE. M. Graslin, cultivateur au service de M. Rouault, demeurant à la VilleMarine, après avoir travaillé dans un champ, monta dans une charrette afin de regagner la ferme. En cours de route, le cultivateur perdit l'équilibre et tomba sur l'épaule, se fracturant l'humérus. Un long repos a été prescrit.

AU CINEMA CHATEAUBRIAND Ce soir, à 20 h. 30 très précises, salle Chateaubriand, programme chargé et sensationnel Actualités nombreuses et variées Chtcago, documentaire La Fête Barbezinc, comique Spada, le roi du maquis, interview des plus curieuses Le parfum de la dame en noir, drame à grand spectacle, interprêté par une pleïade de vedettes. Il n'y aura pas de matinée.

Prix des places 3, 4 et 5 fr. Buvette. CHUTE DE VELO. M. Arsène Morand, 27 ans, ouvrier granitier, a fait une chute de vélo hier .soir, route de Saint-Léger.

Le cycliste s'est fendu l'arcade sourclllère et a été blessé en outre aux deux mains. L'état de M. Morand n'est pas grave.

BAL DE LA MI-CAREME. La caisse des écoles de Combourg organise dans les Salons de l'Hôtel-deVille, le dimanche 31 mars, à 21 heures, le grand bal costumé et travesti de la Mi-Carême. De nombreux prix de valeur parmi lesquels de superbes œuvres d'art viendront récompenser les costumés.

Les groupes doivent adopter un the-

me des plus gai 'autant que possible. Les personnes qui- désirent des renseignements pour la constitution des groupes de costumés peuvent s'adresset à M Robin, instituteur, qui se tient à leur disposition.

ETAT CIVIL. Naissances.– Vlgner j Lucien, rue Notre-Dame; Bonhomme Yvonne, & la Gare;

Décès. Crosnibr Alexandre. 55 ans, cultivateur & Brancoual; Anger Joséphine, femme Leroux. 73 ane. Il. p.. aux MesHons; Lafficher Leonle, 58 ans. célibataire cultivatrice, aux Marres-Rouges: Hor'vals Thomas, 61 an,«. Journalier l'Hospice; Lemé Lucien, 25 ans. maçon à Tréheuc- Roussin Louise, veuve Roger, 79 ana, s. p., place du Moustier. DOL-DE-BRETAGNE

AUJOURD'HUI. Permanence pharmaceutique M. Leiandats. rue Lejamptel A h. 30 réunion du Conseil muniA 14 h. 30 séance au Cinéma des FaA 15 heures et à 20 h. 30 séances cinématographiques au Patronage SalntSamson.

Aujour.hui en matinée seulement au CINEMA DES FAMILLES Deux grands Films

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ERECTION D'UN CALVAIRE. Nous avons signalé, il y a quelques jours, la chute du calvaire de la Mission, de la place de la Mairie, abattu par les vents au cours de la dernière tempête et entièrement brisé.

Nous apprenons qu'un nouveau calvaire sera érigé, au même emplacement, d'ici quelques semaines, au moyen d'une souscription paroissiale. BAGUER-PICAN

UfTE AUTO SE RENVERSE SUR LA ROUTE. Hier matin, vers 9 heures, le représentant d'une maison de commerce parisienne se dirigeait vers Dol dans une puissante conduite intérieure lorsqu'à proximité du village du Loup Pendu, en la commune de Baguer Pican, l'auto chassa brusquement sur la route rendue très glissante par la pluie et, après avoir culbuté dans un fossé proche, fit un demi-tour sur elle-même et vint se coucher en travers de la route.

Le représentant qui se trouvait seul dans sa voiture ne fut heureusement pas blessé, mais l'auto, sérieusement endommagée, dut être dépannée par les soins du garage de la Côte d'Emeraude et amenée à Dol où elle sera réparée.

LA FRESNAIS

ASSEMBLEE ET FOIRE DU MOIS D'AVRIL. C'est le dimanche 13 avril qu'aura lieu en notre commune, l'assemblée dite « du mois d'avril ». Le comité des fêtes s'emploie activement à établir un programme de choix et nous pouvons dès maintenant assurer que des courses régionale et communale de bicyclettes y Sgureront, ainsi qu'une épreuve de marche. A cette occasion, un concours de tir à la carabine sera ouvert.

Le lendemain aura lieu la foire annuelle.

Gd Bal, gare Fresnais. Jazz Galesüle

CANCALE

GRAND PARDON

DES PÉCHEURS CANCALAIS Nous sommes heureux d'annoncer que Mgr Mignen, répondant à l'invitation du comité, a bien voulu accepter de venir présider le Grand Pardon de la Mer Mgr Mignen a retenu la date du 4 août prochain.

Le comité.-espère que cette fête si parfaitement réussite l'an dernier connaîtra cette année un succès encore D'autre part, nous donnons ci-des- sous le calendrier des fêtes pour la prochaine saison à Cancale.

7 juillet Festival et concours de gymnastique de la Côte d'Emeraude, sur le terrain de la route de St-Malo. 27 juillet Courses croisière et régates de yachts.

28 juillet Grandes régates munici4 aoùt Grand pardon des pécheurs Cancalais.

11 aoùt Kermesse paroissiale. 15 août Pardon Il la Chapelle du Verger.

18 août Fête de plage.

Aujourd'hui au « CINE-PALACE Le film que l'on croyait irréalisable. « L'HOMME INVISIBLE » SPECTACLES. Aujourd'hui séances habituelles au Cinéma-Palace. Au programme L'homme invisible. PHARMACIE DE SERVICE. Aujourd'hui la pharmacie centrale René Dupuy, rue du Centre, assure le service de garde.

CONCERT ANNUEL DE LA MUSIQUE MUNICIPALE. C'est aujourd'hui en matinée et soirée que la mu1 sique municipale offre à ses membres honoraires son annuel concert qui promet d'être des plus brillants. Au programme figurent trois jolies pièces

de théâtre Docteur, de A. Bisson et G. Thumer; Le Luthier de Crémonne, de François Coppée et Tante Octavie. de F. Bonhomme et F. Brentano, que vont interpréter avec le talent qu'on leur connaît, les artistes du Grillon Cancalais.

Afin de permettre à tous les membres honoraires de la musique municipale d'y assister dans les meilleures conditions possibles, vu l'exégulté àe la salle des fêtes, il a été décidé que lo Pour la matinée qui a lieu à 15 heures précises, ceux dont le nom est compris entre les initiales A à J (cette dernière comprise), trouveront place: 2° Ceux dont le nom est compris entre les initiales J à Z devront assister à la soirée, a 20 h. 30.

Comme les années passées il sera perçu 1 franc d'entrée à l'une ou l'autre des séances, pour tous droits.

AUJOURD'HUI

pharmacie de service. M. Rochereau, place Duclos.

A 14 heures, Parc des 6Dorts StMajlolre il) contre Stade Dltiannais il).

A 14 h. 30 et 20 h. 30, au Celtlc Nuits de Ventse.

A 14 h. 30 et 20 h. 30. au Cinéma Famliia Mam'zelle Nitouche.

Place Duguesciin la Foire du Liège. PUlan-lc-P'ttt. Assemblée générale de l'U. N. C.

Aujourd'hui en matinée et soirée Vous viendrez tous voir un superbe programme et des mieux choisi En première partie

NUITS DEVENUE Une délicieuse comédie au Pays du Soleil, avec Roger TREVILLE. Janine GUISE. Germaine NOIRET et le té- nor SCHMIDT.

ECLAIR-JOURNAL

Les toutes dernières actualités mondiales.

Un régal pour tous les Sportifs Dinannals. en exclusivité

Le reportage en entier du Match de Boxe Humery-Kid Berg à Paris. En deuxième nartie

L'ARISTO

avec André LEFAUR, Josette DAY, PARYSIS et Marguerite MORENO, un film de BERTHOMIEUX, musique de G. Van PARYS des airs en vogue, des scènes de Muslc-Hall, de Bal Mu-

L'EXPOSITION DU GROUPE ARTISANAL

Le groupe artisanal s'est réuni ïxtraordinairement à la mairie de DiJan en vue d'organiser sa prochaine :xposition.

Le président, M. Legrand, fait part ies adhésions ci-après qui lui sont iéjà parvenues. Le Comité a eu l'heureuse idée de joindre une section artistique à cette exposition qui sera ouverte du 21 au 28 mars au Casino Municipal où moyennant la modique somme de 0 fr. 50, les visiteurs pourront venir admirer les œuvres de nos artisans et artistes et les encourager comme il convient.

Artisans. MM. Le Guen( meubles) Colichet (meubles) Marzin (peinture, décoration); Tibola (chaises): Dehors (tapissier): Douillet et Letort (serrurerie): Colin (imprimerie) Legallais (ébénisterie); Dussart fils (un pendule); Delalande (tourneur); Olivier et Maurice Tardivel (plomberie) Houillon (tapissier) Decroux et Rimasson (tailleur) Mme Decroux (modes); Lecué (tôlier); Borsa (ciments); Lainé (cordonnier); Jan (tailleur), etc.

Artistes-peintres. MM. le docteur Martin, Larère, Raighasse, Boiteau, Delpech. Etchaoasse. Mme Mary-Piriou, l'abbé Delalande, Mlle Desportes, M. Henry Bazin, etc.

Ecoles. Les Cordeliers, la Victoire, le Collège, etc.

Diverses questions d'ordre professionnel furent ensuite abordées et la séance fut levée vers 10 heures.

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SANS AITt'NK DOULEUR

~A LA GARE. M. Glasquin, chef de district principal à Clisson est nommé chef de section à la gare de Dinan en remplacement de M. Laftame auquel l'honocariat de son grade a été conféré.

Nous adressons au premier nos meilleurs souhaits de bienvenue; au aecond nos vœux de bonne et longue retraite. VILDE-GUINGALAN AOCROCHAGE. Dépassant à proximité de la gare du tramway une volture hippomobile. M. Portz, de la Maison Cadiou et Portz. de Landivlsiau, heurte, sans s'en apercevoir, avec l'arrière de son camion-automobile, le moyeu du char à banc. La voiture va s'arrêter les brancards en l'air contre un poteou télégraphique. Le cheval est blessé à l'arcade sourcillière. Le cultivateur, M Morin Eugène. de la Burée, en Languedlas se plaint d'une contusion de la hanche, sa femme est courbaturée.

Prévenus par téléphone, les gendarmes de Plélan-le-Petit arrêtent le camion. M. Portz, tout étonné de l'accident qu'il a provoqué n'en croirait pas ses oreilles si un de ses camarades qui le suivait à deux cents mètres n'uppuyait les dires de la maréchaussée. Tous renseignements étant donnés pour les constatations du procèsverbal, l'automobiliste fut autorisé à continuer la route.

PLOUBALAY

UNE INTERESSANTE DEMONS- TRATION. Avoir dans son fruitier ou sur sa table de beaux fruits sains non tachés est le rêve de tout jardinier sans parler des consommateurs. Pour obtenir ce résultat d'indispensables traitements s'imposent aux arbres fruitiers. M. Guérin, professeur d'Agriculture, donnera lundi, au bourg. à 10 heures, sur ce su.let, une conférence suivie d'une démonstration pratique.

PLANCOET

CONSEIL MUNICIPALw

Le Conseil municipal de Plancoët s'est réuni dimanche dernier en session extraordinaire sous la présidence de M. le docteur Chambrin, maire, officier de la Légion d'honneur.

Etalent présents MM. Chambrin. maire, Hervé et Cade. adjoints. Delacroix Jicquel. Leciair, Monarque, Chapelain, Jéhan. Robert et Cocheril. Demande de subvention. Le Conseil rejette une demande de subvention pour érection d'un monument au général Sarrail.

Tarifs des cimetières. Sur proposition du inaire, le Conseil fixe ainsi qu'il suit les tarifs d'inhumation et d'exhumation dans les cimetières de Plancoët

1° Inhumations simples grandes personnes, 30 francs: enfants, 15 francs 20 Inhumation comportant exhumation d'ossements 40 francs:

3» Exhumation et réinhumation d'un cercueil plombé ou conservé en bon état a) réinhumation au même endroit fosse. 30 francs et 4 hommes à 15 francs, 60 francs; soit, au total, 90 francs: b) réinhumation dans un autre endroit du cimetière 2 fosses à 30 francs. 60 francs et 4 hommes à 15 francs, 60 francs; soit, au total, 120 francs;

4» Inhumation à double profondeur. 20 francs;

5° Désinfectant, 5 francs;

6o La vacation du garde champêtre est fixée à 10 francs.

Mise en bière 1 vacation; réception d'un corps 1 vacation; exhumation ordinaire 1 vacation; exhumation avec désinfection 1 vacation 1/2. Pour les inhumations dans les caveaux, les familles doivent s'entendre avec un cimentier.

Droits de place, Le Conseil décide la mise en adjudication des droits de place et approuve les décisions prises par la Commission spécialement désignée à cet effet. Le cahier des charges va être immédiatement établi et imprimé. L'adjudication pourrait avoir lieu aux environs du 15 avril et l'adjudicataire rentrerait en fonction à compter du l«* mai 1935.

SAINT- JAC UT-DE-LA-MEB

A PROPOS DES TARIFS DE L'ÉLECTRICITÉ

M. Auguste Loraine, président du Syndicat d'Initiative de Samt-Jacutde-la-Mer, avait protesté auprès de M. le préfet des Côtes-au-Nord, contre l'application des tarifs de l'électricité il vient de recevoir la lettre suivante Monsieur,

Le 15 janvier dernier, vous m'avez adressé, au nom de plusieurs abonnes à l'électricité, de la commune de SaintJacut-de-la-Mer, une protestation contre les tarifs excessifs appliqués par la société Lebon et Cie, concessionnaire de la distribution d'énergie électrique. L'augmentation signalée de 0 fr. 02 par kw lumière provient de ce que. rour 1« fixation du terme correctif entrant en ligne de compte dans le calcul du prix de l'énergie électrique, la société Lebon s'est basée en fin d'année sur l'index économique 339 publié le 3 octobre 1934 par le ministère des Travaux Publics et non sur l'index 332 oui a remplacé le précédent dès le 22 novembre. Conformément à 1 invitation qui lui a été faite par le Service du Contrôle des distributions d'énergie électrique, le concessionnaire fera un rappel en diminution sur ses prochaines factures.

Il est exact que des tarifs spéciaux soient actuellement consentis pour l'énergie « chauffage », mais sous certaine conditions de durée et d'heures c'utilisation. Ces tarifs sont destinés à favoriser l'usage de l'électricité en oehors des heures de pointe » afin de permettre la vente d'Une énergie jusqu'ici improductive et d'améliorer le rendement des machines installées, précisément en vue de la production de l'énergie nécessaire pendant la consommation de « pointe ».

En ce qui concerne le courant Il vous suffira de signaler au Service du Contrôle les secteurs défectueux pour qu'il soit procédé à des mesures precises de sa tension.

Les autres observations que vous avez présentées se rapportent aux conditions du cahier des charges du ̃ 13 août 1926 actuellement en vigueur. Ces conditions pourront être améuoiécs d'une façon appréciable par l'appl:cntlon du nouveau cahier des charges qui a été soumis à l'enquête dans les diverses communes du syndicat de Pioubalay, du 14 au 21 janvier 1935. Ce document tient compte des engagements pris par les représentants de la société Lebon, devant les membres du syndicat, lors de la réunion à laquelle vous faites allusion.

Le terme correctif a été modifié con- formément aux récentes prescriptions ministérielles. Il pourra être révise tous les cinq ans. La tarification de l'énergie qui ne comporte actuellement que le tarif avec prune fixe, sera complétée par un tarif dégressif sans prime fixe, plus avantageux pour les petits abonnés. D'autre part, au delà de 80 heures d'utilisation, le pri:: du kw lumière sans prime fixe. subira une réduction appréciable. lx!s tarifs généraux, avec et sans prime, seront en outre complétés par des tarifs spéciaux intéressant les diverses applications ménagères ou agricoles de 1 électricité. Les frais de location et d'entretien des compteurs seront également sensiblement diminués.

Recevez, etc.

Le chômeur voulait manger. Dans les premiers jours de février, M. Henri Maignan. cultivateur aux Petites-Ribaudlères, de Laval, travaillait dans une prairie de sa ferme, lorsqu'il aperçut dans un champ voisin un chasseur en action. Apercevant a son tour le fermier, notre chasseur démonta son fusil et prit la fuite.

Le fermier quitta son champ, se dirigeant vers son domicile, mais entendit presque aussitôt un coup de fusil, provenant à peu près certainement du chasseur surpris quelques instants plus tôt.

La gendarmerie ouvrit alors une enquête et celle-ci vient d'aboutir par la découverte du coupable, Lesourd Fernand, 39 ans. terrassier, actuellement en chômage, domicilié à Laval, 17, rue des Bouchers. Lesourd a reconnu que dans les premiers jours de février, il avait pris chez son beau-frère et sans l'autorisation de celui-ci, un fusil de chasse dont il s'était servi sans succès, du reste, une seule fois, pour tirer un lapin. Lesourd sur qui les meilleurs renseignements sont fournis prétend qu'il voulait tuer un lapin pour donner de la viande à ses enfants. Malgré le but très louable poursuivi, Lesourd le sera également pour chasse en temps prohibé avec engin prohibé, sans permis, et sur le terrain d'autrui.

UNE MANIFESTATION

DES MUTILÉS DU TRAVAIL Le groupement départemental des Mutilés et Invalides du Travail de la Mayenne rapelle aux victimes du Travail de ce département que c'est le 7 avril prochain. à 15 heures 30. à la salle des fêtea de la mairie de Laval (Mayenne) qu'aura lieu une grande reunion-manifestation à laquelle assistera M. Marcet. secrétaire général de li Fédération Nationale des Mutilés dv Travail de France. M. Thiolas. député, membre du groupe de défense des victimes c'a travail à la Chambre des députés (groupe qui compte plus de 400 inscrits) et M' Bozée. avocat conseil du groupement de la Mayenne. Toutes les victimes du Travail, adhérentes ou non. tous les travailleurs valices sont instamment priés d'assister à cette réunion, au cours de laquelle des questions de la plus haute importance pour eux seront traitées.

Tous les parlementaires du département et toutes les organisations syndWcales et de mutilés de guerre y sont egalement invités.

LE CONSEIL DE REVISION Hier matin. à la mairie de Iaval. sous la présidence de M. Lahlllonne, secrétaire général de la Préfecture, » sont déroulées les opérations du Conseil de Révision pour le canton de Laval-Ouest. L'on enregistre les résultats suivants

Classe 1934 (2* partie) 30 pris bons service armé et 6 ajournés

Classe 1935 (1" partie) 30 pris bons service armé, et 4 ajournés.

Toute la journée, rubans flottant au vent, précédés d'accordéonistes ou de clairons, les conscrits défilèrent dans les rues en chantant les refrains que nos grand-pères chantaient déjà, mais ces refrains restent toujours jeunes, car la classe 35 est la meilleure.

En attendant l'heure de sa suivante qui le chantera à son tour.

AUJOURD'HUI

Service pharmaceutique M. Lancelot, rue Arlstide-Briand.

Au Cercle Catholique, à 16 h. 30, le grand drame religieux La Passion. Au Cinéma Olympia A 13 h. 30, 16 h. 30 et 20 h. 30 Fra Diavolo. avec Laurel et Hardy. Dessins animés en couleurs. Documentaire. France-Actualltés.

Lu DIMANCHx Sporti»

Au Stade Abbé-Bougouln, à 13 h. 30, match amical d'association entre P. M. de Segré (1) et Voltigeurs Castelbriantais (1).

A 15 heures, même terrain. même balIon, match entre les équipes secondes des mêmes clubs.

Au Stade Vlctor-Maudet, à 14 h. 30, match de rugby entre l'Avenir Nantais (1) et S. A. Castelbriantais (1). TRIBUNAL CORRECTIONNEL Vol d'un stylo. Dans la soirée du 2 mars, vers 17 heures, un marchand de naphtaline et autres bibelots, allait de porte en porte, dans le bourg d'Herie. pour vendre sa marchandise. Etant entré dans le magasin de M. Le Govic, horloger-bijoutier. 11 profita d'un instant où il se trouvait seul pour s'emparer d'un stylo.

Le voleur, Ducros Charles. 33 ans. sans domicile fixe, a comparu hier & l'audience correctionnelle il a été condamné à 20 jours de prison. Les sans-gite. Lucas Pierre 81 ans, manœuvre, sans domicile fixe, né a Saint-Qlldas-des-Bois, qui fut trouve en état de vagabondage et qui mendiait dans la commune de Treffieux. a ét; condamné à 15 jours de prison. DERVAL

ELECTION DU MAIRE. M. Le Gouriédec. deuxième adjoint a été élu maire de Derval par quinze voix contre six en remplacement de M. J.-M. Ledoux décède.

M. Alfred Marchand a été élu Oettxième adjoint par douze voit La nouvelle municipalité de Derval se trouve ainsi formée maire. M. Le Gouriédec premier adjoirt, M. Breteche deuxième adjoint, M. Mar»chend. SOUDAN SUITES MORTELLES D'ACCIDENT. Mardi 5 courant, M. Brlzard, 72 ans, cultivateur à la Chauvelais en Soudan, tombait accidentellement de sur une charrette de litière qu'il ramenait des champs.

Dans sa chute, le septuagénaire M fractura la nuque.

Malgré des soins empressés. M. Brtzard est décédé à son domicile samedi dernier, des suites de cet accident.

BSïEMraniËimE IBEttJME

Le Gala

îles Provinces Françaises Pafis, 17 mars (De notre rédaction parisienne). Hier soir. à ;e mairie au 5° arrondissement. a eu lieu le gala des provinces françaises, honoré de la présence de M. Albert Lebrun, président de la République et président d'honneur de l'Union des Associations provinciales de la région parisienne.

Dès l'ouverture du bal. une nombreuse société. revêtue des différents costumes régionaux, se pressait dans la salle de fétes. Parmi les chatoyants costumes des provinces françaises, on remarquait fort les costumes brodés de nos Bretons, les coiffes blanches et les tabliers merveilleux de nos Bretonnes.

A 23 heures, le chef de l'Etat, accompagné du colonel Bonnassieux, de sa maison militaire, faisait son entrée à la mairie du 5- arrondissement. M. Albert Lebrun a été accueilli par M. Louis Rollin. député du 5' arrondissement et Ministre des Colonies MM. Imbert et Lauret. président des Groupes artistiques et costumés des provinces françaises. Le président de la République, accompagné de sa suite. a gagné la magnifique salle des fêtes de la mairie, où. sur une estrade, ont tour & tour défilé toutes les provinces françaises personnifiées par des jeunes gens et des jeunes filles revêtus des célèbres atours

on vit tour à tour la Lorraine, au son de la célèbre marche, on entendit des rondes et des chansons; puis l'Alsace, la Bretagne, au son du biniou, personnifiée par les Korollerien Breiz Iael. qui exécutèrent impeccablement la Gavotte, le Jabadao. la Danse des Baguettes, etc.: l'Auvergne et le Limousin, au son des vielles et des cabrettes. Des chœurs chantèrent des vieilles chansons du xviir siècle. Un peu après minuit, après une trêve réception. M. Albert Lebrun regagnait le palais de l'E:ysée avec le même cérémonial qu'à son arrivée, et quelques instants plus tard les présidents des différentes associations nrovinciales se réunissaient dans un salon pour procéder à l'élection de la « Payse de France ».

Le premier tour. comme Il se doit, ne donna aucun résultat Au second tour, une gentille brunette remporta la palme. Il s'agit de Mlle Suzanne Leblanc. La charmante Jannette Lebeau. représentant la Bretagne, fut élue demoiselle 'honneur, ainsi que trois autres jeunes filles des provinces. Les artistes du Casino de Paris, apparurent sur la scène de la salle des fêtes et Jean Granier, après avoir redit quelques-unes des chansons provinciales, entonna l'air célèbre Pour ma Payse, représentant la payse de France et ses demoiselles d'honneur au milieu de cris joyeux et d'applaudissements.

La fête continua toute la nuit dans cette atmosphère de gaieté et d'entrain, jusqu'aux premières lueurs de l'aube.

i.'2ï£ï£;£c'a<r Publie chaque Jour des

APRÈS LE DÉBAT

A LA CHAMBRE

SUR LA NOUVELLE LOI MILITAIRE

Revue de la presse

LE Temps

Lo politique parlementaire et la politique électcrale ont à se régénérer par la franchise et le courage. La nation française réclame des réformes, des améliorations, des soulagements, mais elle réclame avant tout la vérité. La vérité lui a été dite hier par les députés qui ont approuvé le Gouvernement résolu à prendre des mesures qui imposent au pays de nouveaux sacrific es.

Entre ceux qui la flattent et la trompent et ceux qui lui parlent franc et accomplissent leur devoir, la nation française, qui aime la probité, n'hésitera pas. Le lien national s'est resserré hier. Pour conserver la paix, pour se mieux prémunir d'avance contre tout péril d'agression, des représentants du peuple ont pour ainsi dire signé un nouveau pacte d'union. A la faveur de l'élection insincerement et facilement gagnée, ils ont préféré la faveur de l'élection honnêtement méritée. Cette œuvre de moralisation de la politique ne fait que commencer.

LES DÉBATS

La réalité du péril extérieur est désormais connue, personne ne songe plus à le nier. Mais les maîtres occultes qui donnent le mot d'ordre à notre démocratie ont décidé que la France serait traitée en mineure.

On lui accorde dans l'ombre et tout juste la quantité de soldats indispensables.

Ce que dit la presse allemande Le Volkische Beobachter (organe du parti national socialiste) écrit « La France manque une deuxième fois à son obligation de désarmer et par là elle avoue qu'elle ne croit plus à une possibilité quelconque d'assurer la sécurité entre les peuples. C'est donc la course aux armements qui est ouverte. Au cours de son insipide exposé, M. Flandin s'est cru obligé de s'évader par moments dans les sphères de la propagande. Il l'a fait d'une façon peu habile; il a choisi la légende des quatre invasions. Cette méthode française qui consiste à négliger les vérités historiques les plus solidement établies s'est haussée à la célèbre formule communiste la propriété c'est le vol. Parce que l'Allemagne s'est défendue contre la poussée d'expansion du supermilitarisme séculaire français, parce que le peuple allemand s'est opposé à ses entreprises de brigandage, la France voudrait maintenant le stigmatiser et le représenter comme un peuple réputé pour ses actes de violence.

La Gazette de !a Bourse (de Berlin t c Avant de faire ses déclarations devant la Chambre, M. Flandin savait qu'elles seraient approuvées. Si l'on place ce discours dans le cadre exact de la situation politique présente, on constate qu'il a été prononcé du haut

d'une f en :tre- dans la direction de Londres. On désire que Sir John Simon et M. Erien ne se laissent pas convaincre à Berlin et qu'en toutes circonstances ils voient les choses à travers les regards français. »

Deutsche Allegemetne Zeitung (de Berlin)

Le discours de M. Flandin signifie ni plus ni moins l'abandon de toute politique de négociations et le retour a l'organisation de la paix par les armements. Toutefois nous espérons que la pensée de ceux qui sont tombés dans la grande guerre pour que l'esprit de paix anime les gouvernements et les peuples, puisse former les nouvelles générations. Là est la réponse.

Le Berliner Tageblatt (de Berlin) L'horizon dans lequel se place M. Flandin n'est ni différent ni plus large que celui qui, en 1912, a présidé a l'introduction de la loi militaire. La France voudrait-elle une course ouverte aux armements, voudrait-elle couper l'herbe sous le pied aux prochaines conversations de Berlin, donner au monde l'impression qu'elle a rejeté le communiqué de Londres qu'elle n'aurait pas fait plus. M. Flandin s'est révélé hier par son discours prononcé devant une Chambre muette un peu brillant second de Sir John Simon.

Koeiwische Zeitung (de Cologne) Nous croyons apercevoir les conséquences du discours de M. Flandin: la France s'apprête à abandonner définitivement l'idée genevoise du désarmement et à se lancer dans une nouvelle politique, celle du réarmement absolu. Ainsi la crainte de l'Allemagne de voir échouer un jour l'idée du désarmement selon la S. D. N. se trouve confirmée Le discours de M. Flandin prouve, une fois de plus, que le Reich ne peut pas vivre sans défense au milieu d'Etats puissamment armés qui ne se contentent même plus du niveau actuel de leurs armements. L'Allemagne est aujourd'hui le pays qui a le besoin de sécurité le plus considérable. Telle est la quintessence de l'évolution politique européenne.

L'unité syndicale

et la C. G. T.

PARIS, 16 mars. Réunie le 15 mars, la commissioa administrative de la C. G. T. a pris connaissance de diverses correspondances concernant des propositions de front unique d'unité d'action et vaguement d'unité. En raison de la prochaine réunion du Comité confédéral, aucune décision ne fut prise.

L'EXPOSITION

DE 1937

Un avis aux artistes et artisans PARIS, 16 mars. Le commissariat générai de l'Erposition de 1937 communique

Les présidents de syndicats et de groupements d'artisans ou d'artistes désireux de participer au Congrès Régional qui se tiendra à Paris les 4, 5, 6 avril, peuvent demander à l'Union Corporative de l'Art Français, au GrandPalais (porte C), une carte de congressiste qui leur donnera droit à une réduction de 50 sur les chemins de fer pour eux et leur famille.

Flotte

Le croiseur Algérie, portant la marQue du vice-amiral Mouget, commandant en chef la première escadre et les bâtiments de cette force navale qui effectuaient des exercices en Méditerrannée ont rallie Toulon le 15 mars. Le cuirassé Provence, portant la marque du vice-amiral Darlan. commandant en chef la deuxième escadre et les bâtiments de cette escadre qui effectuaient des exercices au large des côtes de l'Atlantique et de la Manche ont rallié Brest le 15 mars.

Le contre-torpilleur Verdun venant de Cavalla est arrivé au Pirée le 15 mars.

L'aviso Boupaintrille venant de Karachi (Mer d'Oman) est arrivé a Merbat le 15 mars; Il a quitté ce port ce Jour même à destination d'Aden (Golfe d'Aden).

L'aviso Ailette de la Station navale de la Manche et de la Mer du Nord venant de Lorlent est arrivé à Cherbourg le 15 mars.

Un groupe de sous-marins de la 6' escadrille venant d'Oran est arrivé a BOne le 15 mars.

Le sous-marin Eurydice de la première escadrille venant de Dieppe est arrivé à Boulogne le 15 mars.

Le pétrolier Le-Mékong a quitté Lorient le là mars A destination du Bec d'Ambez ,Gironde).

Le pétrolier Nivose ayant en remoroue le chasseur c 4 3 a quitté Brest le 15 mars à destination de Gibraltar. Le mouilleur de filets Gladiateur venant de Cherbourg est arrivé à Brest ;e 15 mars.

La goélette Zélée, stationnaire de la Marine à Tahiti a quitté Papeete le 15 mars à destination de Makatea.

NOMINATIONS

ET PROMOTIONS

Constructions navales

Ont été nommés a l'emploi d'agent technique de troisième classe des Constructlons Navales pour compter du 16 mars.

A Cherbourg. M. Butel. ouvrier ajusteur de machines; M. Le Roux, ouvrier dessinateur coque.

A Brest. M. Quentel, ouvrier dessinateur machines

A Toulon M. Le Roux ouvrier ajusteur de machines iBizertei: M. Bernard, ouvrier ajusteur de machines: M. Mela, ouvrier ajusteur de machines: M. Villard. ouvrier njustcur de mnchincs; M. Constantin. ouvrier électrlc:en; M. Lefébr-e (E.T.S. 19341.

DtrecUons de travaux

Ont été promus dans le personne! technique des directlor de travaux (artillerie navales

Au grade d'Ingénieur principal M. Gulchard. ingénieur de première classe de la fonderie de Ruelle (port matricu- lalre Brert).

Au grade d'ingénieur de première classe: M. Foulon, de la direction de l'artillerie navale, Brest.

Au grade d'ingénieur de deuxième classe M. Lambert, agent technique principal de 3' classe de la D.A.N. de Toulon.

ELECTION

A L'ACADEMIE DE MARINE Est approuvée l'élection à l'Académie de Marine, de M. Fould, au titre de membre titulaire (section économique). Nouvelles diverses ITALIE

Le croiseur n Eufenio-di-Savola » a été lancé hier

GENES. 16 mars. L'armement du nouveau croiseur léger Eugenio-di-Savota qui a été lancé ce matin aux chantiers de Sestrl en présence du prince Eugène de Savoie. du duc d'Ancone et de toutes les autorités politiques, civiles et militaires, est constitué par 8 canons de 152 m /m, 6 canons anti-aériens de 100 m/m et 6 tubes lance-torpilles. LA PREMIÈRE ESCADRE

EST RENTREE A TOULON

Toulon, 16 mars. La 1" escadre, ainsi que nous l'avions précédemment annoncé. est rentrée hier soir a la date axée. Quelques exercices tactiques ont marqué son retour, puis les bâtiments se sont amarrés en rade à leurs coffres habituels.

LA RESPONSABILITE CIVILEDES PILOTES

Le Journal officiel du 16 mars publie le texte d'une loi sur la responsabilité civile des pilotes.

LOI

portant ratification du décret du 23 mai 1934. ayant pour objet de modifier les droits de douane sur les importations de crustacés Irais de provenance étrangère.

Le Journal officiel du 16 mars publie le texte de loi suivant

Article UNIQUE. Est ratifié et converti en loi le décret du 23 mat 1934, portant modification des droits de douane sur les homards et langoustes frais et sur les queues de langoustes frigorifiées.

La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des Députés, sera exécutée comme loi de l'Etat.

Paquebots et vapeurs lortgs-coarriers

ALSINA parti de Dakar le 13, pour

ALABAMA arrivé Houston le 16 de New-Orléans.

AMERIQUE touché Dakar le 13, allant de Pointe-Noire au Havre. T«àhî.«o: parti de CaUao le "̃ pour BERNARDIN-DE-ST-PIERRE passe à Pérlm le 16, allant de Maurice à Marseille.

BANFORA parti de Casablanca le le, pour Dakar.

CASAMANCE parti de Dakar le 13, pour Conakry.

COLOMBIE arrivé à Crlstobal le 15, CAPITAINE-LUIGI parti de Dakar le 13, pour Bordeaux.

COMORIN parti de Marseille le 15 pour Londres.

CHAMPOLLlON arrivé Marseille le 16, de Beyrouth. CR1TON arrivé & Buenos-Aires le 15. d'Anvers.

CANTAL parti de Bordeaux le 16, pour Le Havre.

EXOCHORDA arrivé & Marseille le 16. de New-York.

EU.BEl arrive a Dunkerque le 16. du Havre.

FORMOSE parti de Casablanca le 16 pour Le Havre

FRIMAIRE arrlv éa Port-Arthur le 15, de Bordeaux.

FOUCAULD touché Dakar le il. allant de Bordeaux à Pointe-Noire. FLORIDA parti de Buenos-Alres le 15. pour Marseille.

JAMAIQUE parti de Rlo-de-Janelro le 15, pour Le Havre.

KELLEWALD arrivé a Nantes le le, de Saigon

KOLENTE parti de Bordeaux le 16, pour Conakry.

KOBAD arrivé a Dunkerque le 10, de Hal'fTa.

KOVTOUBIA partt de Casablanca le 16. pour Marseille.

LIPAR1 arrive à Rlo-de-Janelro le 15 de Hambourg.

L1NOIS attendu au Havre, d'Indochine.

MARECHAL-LYAUTEY arrivé à Dakar le 14. de Marseille.

MUIRTON touche Dakar le 13. allant de Marseille a Pointe-Noire MONIQUE passé a Gibraltar le 16, allant de Haiffa au Havre.

MONTAUBAN parti de Las-Palmas MALOJA parti de Marseille le 16, pour Brisbane.

MORON arrivé à Dunkerque le 16. du Havre.

MIN passé A Malte le 15. allant de Shanghai a Dunkerque.

OREGON arrive a Balboa le 14, de Vancouver.

P. L. M. 22 arrivé a Gibraltar le 15. P. L. M. 14 arrivé a Shields le 15, de Caronte.

P. L. M 15 Signale Il Land's End le 15, allant de Naples a Cardlft. PALLAS passe a Gibraltar le 14, allant de Rouen a Alger.

PARIS arrive au Havre le 16 de New-York.

REGISTAN parti de Marseille le 16. pour Bassorah.

SINA1A arrivé à Port-Soudan le 15 HAN-JOSE attendu a Dieppe, des Canaries.

SAGAING arrivé à Marseille le le,

VILLE parti de le 16. pour Nouméa.

VILLE DE MARSEILLE arrivé à Marsellle le 16. de Noumea

VILLE D'ORAN: arrive a Marseille le 16. de la Réunion.

WISCONSIN parti de Vancouver le 14 pour Le Havre.

WYOMING attendu au Havre, de Vancouver.

« La Voix du Marin est parue

Caboteurs

♦ ALGER. Arrives le 16. Rémois, Vilte-de-Dunkerque, Schiaffino, de Dunkerque CI/pria, Pallas, de Rouen Btida, de Bone Ardèclie. de Séte ElBiar. de Marseille Zembra, de Sunderland.

PARTIS Emile-Delmas pour Bordeaux, Rose-Schiaffino pour Rouen. Schiaf/inoFrères. Formtpny pour Bougie: SaintPierre Lussac pour Le Havre: Ei-Biar pour Port-Vend-ea

BOULOGNE. Arrivés le 15, Granville, du Havre Artois, de Cherbourg Linda. de Lelth.

PARTIE Jean-de-Bctliencourt pour Alger Granville et Artois pour Le Légué Llstrac pour Lorlent Nermia pour Cherbourg.

♦ BREST. Arrivés le 16. Taillefer, du Havre Penhtr, de Weymouth Skelivith-Force, de Newlyn Sauternes, de Lorient.

♦ BORDEAUX. Arrivés le 16. Cabourg, de Rotterdam voilier JeuneDenise de Marans.

PARTIS Pontet-Canet pour Dunkerque. Maréchal-Foch pour Le Havre voilier Jeune-Denise pour Quimper. Attendus Tomyrts. Psyché, Ville-deMostaganem, Carbet, Bidassoa, La Mailler aye, Médoc. Rollon. Thisbé.

HONE. ARRIvÉs le 16. Briseis, de CarcUt! Nordsœn, de Las-Palmas Partis le 15, Prosper-Schiuffino pour Phlllppeville le 16, Kabyle pour Phlllppevllle.

Attendu Schtatfino.

♦ BIZERTE. Attendu Due-d'Aumalc, de Mnr.gellle.

♦ CARDIFF. Arrivés le 15. Albatros. Fursy. Océanide, P-L.-M. -13, PARTf P.-L.-M.-n pour Oran.

♦ CALAIS. ARRIVÉ le 15. Cher-

♦ CAEN. Arrivés le 16. Niewpio- ner, de Rouen Divona. de Rotterdam Ville-d-Bastia, du Havre Ragnlhild, de Dantzig Isinny. du Havre Emile- Deschamps, du Havre

Partis le 16. Rend-Marguerite, pour Le Havre DeaurUle, pour Le Havre. ♦ CASABLANCA. PARTIS le 15, Asxit, pour Oran Cap-Blanc, pour Rabat Penert pour Port-Lyautey. ♦ DUNKERQUE. ARRIVÉS le 16. Loupa, de Southampton Artois, de Rouen Listrac, de Boutonne Jean-deRethencourt de Boulogne Barsac de Brest.

Partis Cambraisien, pour Brest- Cantenac, pour Lelth Laurent-Schiaffino, pour Anvers; Seine, pour Copenhague: Petroptialt. pour Le Havre.

LE HAVRE. ARRivts le 15. Granville; René-Marguerite, de Cherbourg le 16. Chàtcau-Palmer. de Dunkerque. Partis le 15, Médoc et Penchateau pour Nantes le 16. Saint-Brieuc pour la Bretagne Cliateau-Palmer pour Bordeaux Tomyris

♦ LORIENT. PARTIS le 16. Taillefer, pour Urest Stranna, pour Glasgow; Armenier, pour Barry Lulu pour Nblr-

moutier.

LOCTUDY. Arrives le 13. Marisde La Rochelle lever-Avoca, de Cardia.

LA ROCHELLE-PALLICE. ARBIvés le 16, gabarre France voilier Julienne, Batavier, de Bordeaux Orbita, de Liverpool Stanéor, de Gand.

PARTIS le 16. Batavier, pour Rotterdam chalutier Imbrin.

Attendus Psyché, Saint-Palais, de Rotterdam; Raffinage, du Havre Hugin Aase, de Bayonne.

MARSEILLE. ARRIVÉS le 16. Oued-Mellah, de Casablanca: RM. de Nice El-Djezaïr, d'Alger; Saint-Elme, de Port-Vendres.

Partis Gouverneur-Gueydon, pour Alger; Président-dal-Piaz, pour Oran; Duc-d'Aumale, pour Tunis; Dienne, pour Casablanca; Sidi-Mabrough, pour Alger; Henri-Estier, pour Malte: GinetteLe Borgne, pour .Oran:

ATTENDUS Gouverneur-Jonnart, d'Alger; Pascal-Paoli, d'AJacclo; Sidi-Aissa, d'Oran; Gouverneur-Tirman, de BOne; Gouverneur-Grévu, de Tunis.

MORLAIX. ARRivt le 15. Morlaix, de Boulogne.

NANTES. Arrivés le 16. Guermor de Belle-Ile vid Donges; Mangoya, de Salnt-Nazalre; Jeanne-d'Arc, de l'Ile d'Yeu; SlemiSh. de Newport; Socombei, de Port-JérOme: Raffinage, de Gonfreville; Saint-Tropez, du Maroc »»<î Bordeaux Virgo-Fidelis, de Lorient; Chef.Mécanicien- A.-Blanc, de Bordeaux. PARTIS Mangoya, pour Saint-Nazaire; Sainte-Maxime, pour l'Algérie vid Bordeaux Beltoy, pour Barry; Socombel, pour Port-Jérôme; Raffinage, pour Gonneville Saint-Tropez, pour Le Havre; Chei-Mècamcien-A.-Bianc, pour Rotterdam.

Attendus Calabria, Alice-Robert, Cap Tourcne.

ORAN arrivés le 15. SidiAfssa, de Mostaganem: le 16. DjebetAmour, de Nemours; Saint-Ferréol, d'Alger.

Partis le 15. Alberte-Leborgne. rour Rouen: Ange-Schiaffino, pour Rouen: le 16. Djebel-Amour, Sidi-Alma, Sidi-belAbbés, pour Marseille.

PORT-VENDRES. ARRIVÉ le 16. El-Mansour, d'Oran.

PHILIPPEVILLE. Arrives le 15 Gouverneur-Général-Tirman, de Bône Saint-Camille, de Tunis Saint-Fir. main, d'Alger Foce. de Bougie. Partis Actif, pour Collo Les Issers, pour Bougie.

RUENOS-AYRES. Partis le 16, Busiris, pour Nantes Neerlanttia, pour Cherbourg.

SAINT-MALO. Arrivé le 16. Gros-Pierre, de Boulogne.

Partis le 16. Carnalca. pour Sherness Auvis, p Le Légué; Gros-Pierre, pour Erquy.

SAINT-NAZAIRE ARRIVES le 16. Dalila. de Cardlff Marie-Roger, de Nolrmoutler Cordouan. de Bordeaux. PARTIS Artabase, pour Paulilac Seven-Seas-Star, pour Amsterdam. Attendus Penchttcau, Kervegan cevennes.

BETE, Arrives le 16. Cyrus. de Lavera Jacques-Schiaffmo, de Marseille.

Partis Henri-Guerlinger pour Nice Djebel-Antar. Jacqucs-Schiaffino, pour Alger Cyrus, pour Marseille

SPAX. PARTI le 15, S.A.C.-5, pour Huelva.

Navires divers

Signalés par T. S. F le 16 mars A TANGER-RADIO

Saint-Ambroisc. Satnt-Thomas, Mfnhir-Brat, P. L, M. 22, Monique, Asn>, Grandlieu, Mclpomenc, Albcne-Lcborgne, Formose.

A OUESSANT-RADIO

André-Moyrand. Marie-Louiie-Schia'fino, Madali, Saint-Marc. Me.rique. SatmAmbroise, Velasalle, Michigan, Pavon Nivose. Loup-de-Mer. Enseigne-MauricePrechac, Satnt-Palais. Ducouldic Portmelin, P.-L.-M. 23, Aitce-Robert, Rollon,

APRES LE NAUFRAGE

DU ci LlEUTENAA£-Buï<iU n Reykjavik 16 mars. ,De notre cor. respondant particulier). Contrairement a certaines informations relatives au naufrage du Lieu tena nt-Boyau, le .nombre des noyée atnst que nous l'avons déjà. annonce, s'éleve a cinq. Comme nous le disions hier. les trois marins bretons qui se trouvaient à bord, deux Malouins et un Paimpolals sont hors de danger

Voici les noms des malheureux disparus

Marceau Gosset, de Grand-Port-Phi lippe Roger Lnmotte, de Gravellnes Julien Zonnequln. de Graveltnes Auguste Goubelle de Marck. bdus les quatre matelots, et Henri Calmeel, de Marck. cuisinier

Ajoutons que tout espoir de sauver le bateau doit être abandonne.

NOUVELLES D'ISLANDE

Le chalutier Presiaent-Houauce annonce son arrivée sur les bancs d Islande le 13 mars. tout bien a bord. LES DERNIERS DEPARTS

Saint-Malo, le 16 mars. Expédiés 4 la marine en vue de leur départ pour les lieux de pêche

Trois-njnts Côie-d'Emeraude cap. fjeréde Fleur arm M. Qlâtre. avec 38 hommes d'équipage trois-mâts Les UeuxFrères ex-I,a Tour-du-Plnl. cap. et erm. M Lecoîsols Francls. 32 hommes. Ces aeux navires partis, Il ne restera plus au port Que le Samt-Yvonnec dont le départ aura lieu vraisemblablement ta semaine worhalne

NOUVELLES DE TERRE-NEUVE Le Groenland a escale a Saint-Pierre le 14 mars. pour prendre du sel. Le Gurre-Herria. capitaine Célestin Grumellon. parti de Fécamp le 14 mars, iL destination de Terre-Neuve, ainsi que nous l'avons annoncé fera sa route via Norch-Shlelds et Aalesund.

Saint-Malo. le 16 mars. Le chalutier Alfred, en pèche sur les bancs de TerreNeuve. signale ce Jour par radio reçu rar M Pléven, sot- armateur c Equipage en parfaite santé

Saisct-Pierre-ft-Miquelon. le 16 mars. Le chalutier Victoria est venu déposer un matelpt décédé en mer. le nommé Joseph Thomas inscrit à Palmpol. Le Victoria est parti ensuite iL destination du Groenland.

DÉPARTS DES COURRIERS DIRECTS

Pour Terre-Neuve 25 mars.

Pour Islande lm avril.

Marins-nécheurs restez constamment en liaison avec vos familles. elles seront ainsi plus rassurées sur votre sort et la correspondance transmise par DAUBEUF vous fera paraître la campagne moins longue.

A vos prochains besoins, souvenezvous que DAUBEUF vous a rendu service et accordez-lui la préférence.

Des enveloppes spéciales seront remises Dar les DÉPOSITAIRES dans chaque pays.

S11 n'existe pas de dépôts dans am«taines contrées, s'aaresser directement A1 DAUBEUF Frères. Pacrique de Vêtements Cirés, 221. avenue Jean-Lorrain a Fécamp (Seine-Inîèreurei

Ne pas expédier de Journaux.

Pour l'Islande, affranchir à 1.50. Il y a ciré et clré. comme il y a aftt' teeu et !/«'eau MAIS f MEILLEUR CIRÉ

EST I\COXTESTABLEMENT LE DAUBEUF DE FÈCAMP.

Marche de Paris

Paris, le 16 mars. (De notre correspondant spécial)

Les arrivagea étaient abondants et la. resserre de la veille importante. Lea affaires ont été ianguissantes, sauf pour les so:es et langoustes qui seules ont progressé. Baisse sur les homards. raies, mulets merlans et dorades anglaises. MAREE-CRUSTACES. On cote au kilo tcours extrêmes)

Barbues. 7-12 bars. 10-28 carrelets. 1.50-3 colins décapites. 7-10 colins entiers. 3-8 congres. 1.50-3.50 crevettes grises. 6-16 crevettes rouget grosses. 60-70 crevettes rouges moyennes. 20-40 dorades d'Angleterre 3-6 harengs trançais vides, 0.T6-1.25 ho.mards vivants. J8-33 homard» moru, 14-20 langoustes vivantes 24-28 ̃ langoustes Mauritanie vivantes. 7-12 •' angoustlnes, 2-6.50 limandes 1-7 lottes. 2.50-6.50 I!mande3-soles. 4-5 maquereaux français gros, 0.50-1.25 maquereaux français petits, 2-4.50 me"la:1s brillants. 2-4.50 merlans ordinaires, 1-2.73 mulets. 4-12 morues salées. 2-4 raies entières. 1.50-3 rougets-barbets. 5-12 rougets-grondir-s. 1.50-4 soles françaises grosses, 13-16 eoles françaises petites, 8-11 turoou. 7-12.

On cote au cent

Sardines salées petites. 10-15 sardlines fraîches. 15-25.

MOULES ET COQUILLAGES. Ol» cote aux 100 kilos

Moules diverses. 50-80.

On coto au cent

Coquilles Saint-Jacques. 35-55 huîtres ne M.>ronnes. 45-150 huîtres d'Archachon. 28-75 huîtres portugaises, 17-28 huîtres Claires. 23-38. On cote au kilo

Coques ou hémon. 0.40-0.75.

POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kilo

Ablettes. 1.50-2 50 anguilles vivantes. 10-14 anguilles mortes, 6-12 brèmes. 2.50-3 50 brochets vivants. 1213 brochets morts. 9-12 carpes vivantes. 350-4.25 carpes mortes, 2.503.25 eperlans. 2.50-3.50 goujons. 7» 10 saumon français 16-20 saumoné étranger .16-22 saumon frigorifié. 6-: 12 tanches vivantes, 5-6.50 tanches mortes. 2-J.5O truites saumonées argentées. 18-30 truites de pisciculture. 10-19.

Arrivages:

Marée 197.700-

Eau douce 11.600

Coquillages 52.300:

Déposé au frigorifique 53.000; Resserre de la veille 136 000;

Quantités mises en vente 398.900. Quantités saisies le 15 mars 130 il* los.

Arrivages par gares

Gare du Nord 101.900.

Vauglracd 63.500

Saint-Lazare 68.200:

Orléans 15.000.

les Brlochlns et éviter ainsi la belle et les barrages.

LaVie Sportive 3

LE MATCH INTERNATIONAL DE SAMEDI

PARIS. le 16 mars. Le match disputé cet après-midi au Stade de Parts, entre le Red-Star et Leipzig s'est terminé sur un score nul 2 2.

Rencontre sans aucun Intérêt. A la mi-temps Leipzig 1 0: à la reprise Le Red-Star se réveilla ensuite et coup sur coup Il égalisa. 0 CHAMPIONNAT DE FRANCE PROFESSIONNEL

Arras passerait professionnel Paris, 16 mars. On apprend que le Raclng-Club d'Arras. champion amateur du Nord en 1934. et champion probable cette saison, a voté une résolution par laquelle Il engagerait pour 1935-1936. une équipe professionnelle dans la division interrégionale Groupe Nord. 0

Championnat de la L.O.F.A. DIVISION D'HONNEUR

LA DERNIÈRE JOURNÉE DE LA POULE RETOUR Brest et lorient réassiront-ils à se départager ?

Rennes. 16 mars. Nous voici à la dernière Journée de la poule retour du championnat. Elle comporte le programme suivant

A Brest A. S. Brestotse contre F. C. Lorlentats

A Morlaix Stade Morlalslen contre Stade Brtochln

A La Baule U. S. de La Baule contre U. S. Douarneniate.

A Quimper Stade Qulmpérols contre S. C. Ouett.

A l'enerntre de certains championnats où les Jeux sont faits et les résultats. .somme toute, acquis longtemps avant la fin dt compétition. ce championnat de Division d'honneur conserve jusqu'à son ultir"e Journée tout son attraIt, du fait des positions Instables des compétiteurs au taoleau du classement Jusqu'aux dernières rencontres. Brest et Lorient en sont encore d sa disputer la première place Qulmper et Angers luttent pour la troisième place. Et derrière eux. trois clubs Morlaix. Salnt-Brteuc et Douarnenez se livrent une Apre lutte pour éviter les barrages. Seule une place est acquise celle de dernier, que l'U. S. de La 3aule s'est réservée, n'ayant ru obtenir aucune victoire sur les 13 rencontres déjà joutées.

Donc, indécision sur toute la ligne avant les ultimes rencontres.

Il va de sol que le match primordial de cette Journée est celui qui va se dé-

l'Ouest peut se jouer là aujourd'hui. mais ce n est pas une certitude et peutêtre sera-t-on obligé de prolonger ce championnat par une belle entre les deux belligérants d'aujourd'hui. En effet. on sait que les positions actuelles de Brest et de Lorient au classement sont les suivantes Lorient. 13 matches, 35 points Brest. 12 matches. 34 points.' Or donc Lorient précède Brest d'un point, mais Brest n'ayant pu jouer le 6 Janvier contre le S. C. de l'Ouest, a encore ce match jouer, c'est-à-dlrs qu'il a la posslUlité d'augmenter soa total de 3 points. Il s'ensuit que si Lortent qagne aujc«#d'hul et en admettant que Brest gagne- gon match contre Angers, ce Qui est fort probable, ces deux clubs se trouvetont à égalité et une belle serait nécessaire pour connaître le champion de l'Ouest. Il Importe donc pour Lorient aujourd'hui de vaincre, car un match nul ou même une défaite lui enlèverait tout espoir.

Or. comment se présente ce match A. S. Brestoise-F. C. Lortentais ? Tout d'abord il se joue a Brest, d'où avantage appréciable pour l'A. S. Brestotse. Question équipes, nous trouvons à l'actif de l'une et de l'autre d'excellentes performances et une grande régularité. Les deux formations se valent, elles sont également ardentes, également pourvues d'une bonne technique. Le match se présente donc très ouvert et fort serré. et il est difficile d'en prévoir l'issue. Brest, qui évoluera devant sa galerie, trouvera peut-être dans cette ambiance favorable l'appoint moral qui lui permettra de gagner ce match et d'empor2er définitivement le titre, car une victoire brestotse serait sans appel. à moins que le S. C. O. ne triomphe le dimanche suivant, ce qui semble assez peu probable.

A Morlaix. le Stade Morlaislen rencontrera le Stade Briochin. SI Morlaix était battu. il se rouveralt à égalité de points avec son adversaire, et comme il y a lieu de prévoir la victoire de Douarnenez. actuellement à égalité de points avec Morlaix. sur La Baule. ce qui lui donner une légère avance. une belle serait necessaire dont le vaincu serait appelé disputer .es barrages avec le second de la poule finale de promotion. Morlaix, qui reçoit. semble devoir l'emporter sur A Qaimper. te choc entre le S. C. O. et le Stade Qulmpérols sera sévére. La victoire reviendra vraisemblablement aux locaux, malgré leur défaillance de dimanche dernier à Lorient.

En résumé. victoires possibles de l'A. S. Brcstolsc. du Stade Morlalslen. de l'U. S,Douarneniste et du Stade Qutmpérols, J. Le Traon.

Cet aurès-midi. au stade Krrhnel, à Quimner. à 1 1 heures 30

S. C. OUEST

contre STADE QUIMPEROIS

Angers-Qulmper

Depuis de nombreuses années, cette rencontre est. avec celles contre l'A.S. B. et le FC.L. celle qui soulève le plus l'enthousiasme des toutes sportives de Cornouaille.

Jamais l'Intérêt de ces matches ne s'est diminué, et chaque partie nous a valu de fort belles exhibitions et de fortes émotions.

Cette saison encore, bien près l'une de l'autre, luttant pour la troisième place du Championnat de D. H. ces deux équipes vont s'affronter en un duel serré, se présentant dans leurs meilleurs éléments

S.C.O. Martineau. Le Vergos et Gervot; Bord. Wen. Chatgne. Canon. Godard Jambon. Marsac. Le Dez. S. Q. Hascoët. Sans. Leroux. Corfest. Bernard. Louarn. Blgon. Ker- varrec. Piton. Gourdin. Biaise. L'arbitrage a été coulis au sympsr !C-

DIVISION DE PROMOTION Aujourd'hui à Laval

» U. S. SERVANNAISfc (1) contre STADE LAVALLUIa (1) Dans nos dernier* numéros. nom avons souligne toute l'importance que revêt pour chacun des deux clubs le re«uaai de cette partie, le vainqueur ,4tant assuré du titre de champion du groupe, route ouverte au titre de champion de l'Ouest et la divlsion d honLes sportifs lavaliols peuvent ainsi 's'attendre a une rencontre ardemment dispulee et qm se terminera *aoè aoute sur un score p°u élevé.

LT;j~t.n Spa>ive Serva.alse n'a pas fait cotu.aitre la composition de l'eqmpe qui tera ie dépècement de Laval. Soyons toutefois assures que les tier.Vannais ne négligeront rien pour sa..gner et que leur équipe vient avec l'intentlon de livrer une grande bataille. Coup d'envol 14 h. 30.

Prix des places Tribunes, 6 fr.; pelouse. 4 lr. Demi-place a la pelouse seulement pour militaires non grades et collégiens eu uniforme.

Ouverture des portes A 13 h. 45.

Aujourd'hui, à 14 heures 30. à Rennes, rue rierre-Martin

CHEMINOTS RENNAIS

contre U. S. DE BLAUREUARD En face des Lavallois de l'U.S. de Beauregard. les Cheminots se présenteront dans la formation suivante Lagouge PeLan, Beveno Daudin, Oraln, Camusard Reine. Fleury, Nicolas, Guézou, Jamet.

Ce sont les meilleurs éléments que possèdent actuellement les noirs et blancs.

Les Beauregardtens nous annoncent leur toute première équipe car ils ne désespèrent pas de sorur vainqueurs de cette rencontre et prouver ainsi qu'ils valent mieux que le rang qu'Us occupent actuellement.

En lever de rideau à 13 heures, les réserves de l'A.S.C.R. où figurent plusieurs ex-étjuiplers premiers qui ont repris du service, après plusieurs saisons de repos, seront opposés à l'équlpe correspondante de l'U. S. de Beauregard. Lea sportifs amateurs de beau lootbail. se donneront rendes-vous cet après-midi, sur le Stade Françis-Troui!lard..

Prix des places tribunes, 5 fr.; pourtour, 3 fr.

Entrée gratuite pour les membres actifs et honoraires. 8 Aujourd'hui à Fougères

UNION SPORTIVE DU MANS

contre DRAPEAU DE FOUGERES Cet après-midi, au Stade municipal aura lieu le dernier match officiel de la saison. Les équipes en présence sont a peu près d'égale force et vont nous faire assister à une splendide partie. En ouverture, les équipes 1 B du Drapeau et du Stade Lavaliols se rencontreront pour le championnat des équipes secondes de promotion ? Ce sera un joli lever de rideau. Les Fougerais (1 et 1B) joueront dans les formations annoncées hier. 8 LE CHAMPIONNAT DE FRANCE UNIVERSITAIRE

Jeudi, à Tours

UNIVERSITAIRES

DE LA LIGUE DE L'OUEST contre UNIVERSITAIRES

7 DU SUD-OUEST

L'équipe représentative Universitaire de la Llgue ce l'Ouest de FA. se deplacera jeudi prochain 21 mars, a Tours, pour jouer sur le terrain de l'A.S.P.O. 14 h. 30. 1'eQuipe représentative universitaire de la Llgue du Sud-Ouest. Voici ia formation de l'équipe universltalre de la L.O.F.A.

Chapel

(P.C.B.l

Damlan Nicol

(Médecine) (P.C.B.)

Mahéo Marquis Artaud (Nantes B.C.) (C.U.A.) (Agri.) Couaran Le Bayon Fournis Buquen (Droit) (Méd.) (Droit) (N.E.C.) IQoasguen

(Droit)

Remplaçant Molsan (Pharmacie). Délégué accompagnant l'équipe M. Billion.

Noua espérons que l'équipe de la L.O.F.A. remportera une nouvelle victoire, ayant battu au premier tour la Centre-Ouest par 5 buts à 0. 0

COUPE POLLIARD

Aujourd'hui à Dinard

ETOILE DINARDAISE

contre DINARD A. S. C.

Voici les deux formations dascistes Qui rencontreront cet après-midi respectivement les «guipes seconde de la StMaglolre et première de l'Etoile Dinari dalse en matches comptant pour la Coupe Folliard

D.A.S.C. ilB) Le Gulllou Olichon, Moutet Cauhapé. Serron. Orinel Mollet, Legiendre, Cadlou, Jehan. Frostin.

D.A,S.C. Il) Foreatier Théoerge, Leroy Simon. Saget, t. Ouelfand Morlniére. Maudet Camplon, Lain6 Lebasnter.

'Le coup d'envoi de la première rencontre sera donné à 13 heures.

Aujourd'hui à Montfort-sur-Meo ROMILLË AMICAL CLUB

contre U. S. MONTFORTA1SE

Cet après-midi se déroulera à Mon- fort la rencontre de la Coupe Folliard. E'le mettra aux prises Romillé A.C. et 1U.S.M. Ces deux clubs ont déjà eu l'occasion de se rencontrer plusieurs fois, et chaque fois la lutte a été très ardente et le résultat indécis jusqu'à la .fin de la partie.

Demain en sera-Wl de même ? Les Montfortais sont dans une forme splendide N'ont-ils pas battu dimanche dernier VUS. de la Rance par les scores de 3 buta kl.

Les Romtlléens viendront à Montîo.-t avec l'idée bien arrêtée d'en'ever .e gain du match. Les Montfortdis n'nnt pas 1 intention de se laisser faire. Ce match sera donc très Intéressant. A 14 h 30 précises. M. Szabo, arbitre officiel, donnera le coup d'envol ce cette Intéressante rencontre. 8 CHAMPIONNAT

INTER-COEPORATIF

Les résultats de la sixième journée 'Wrf-tàur bat Nouvelliste :7 kl. faKl-Journai bat Arsenal 5 à 1. Buts

J o. N. P. Pts p. c.

f»»t-Jouraal 6 4 1 0 9 21 7 Ce– -hur 4 4 1 0 23 9 Economique 4 4 2 0 4 13 16 Nouvelliste 0 0 4 0 8 21 Arsenal 6 0 0 0 0 ô 17

Cet aprèa-midi, à 15 heures, à Rennes Stade Rennais U.C. contre Spora du Luxembourg

L'EQUIPE DU C A. SPO RA DE LUXEMBOURG

CHAMPION DU LUXEMBOURG

Nous vous avons. au cours de la semaine dernière, présenté les deux formations qui, cet après-midi, vont se rencontrer au Parc des Sports.

Nos amis luxembourgeois qui, Il y a quelques années, nous avalent produit une belle impression, vont s'efforcer de renouveler leur belle production cette équipe Qui procède selon la meilleure formule, ne manquera pas de par son Jeu rapide, robuste et efficace, de percer la défense stadlste.

Il serait bien téméraire d'établir un pronostic, la ligne manque par trop et yuls, à quoi bon s'efforcer de tirer d'avance une conclusion sur l'Issue de cette rencontre.

Sans négliger toute efficacité dans ses offensives, Il semble que le onze stadiste doit tendre à une étude de coordination dans toutes ses lignes: sa quintette d'attaque un peu bouleversée par des remplacements obligatoires doit s'efforcer de trouver une liaison que ces remaniements ne manqueront p a d'avoir troublée.

Galop d'entralnement, sérieux galop même avant des rencontres sévères, voilà le point qui doit être visé. Surtout pas de bagarre, du Jeu clair, net. précis, voilà la vraie formule, et nous sommes convaincus que le brillant entraîneur stadiste emmènera sa ligne uniquement guidée par cette pensée. Pépi Schneider. centre avant, voilà qui ne manquera pas de satisfaire tous les amis de notre sympathique entrai rieur. et en ce qui nous concerne nous oserons écrire que les événements qui ont amené cette Innovation, ne sont certes pas fâcheux, au contraire, son intelligence du jeu, sa grande expérien ce. sa facilité qui dénote une classe certaine, ne manqueront pas de donner au c onze > stadlste une belle tenue.

Que M. Samzun. l'excellent arbitre fédéral, dirige cette rencontre selon sa bonne manière, et les deux or onze suivants doivent nous faire assister a une belle partie.

S R U.C. Balmbrldge. Rosé et ployer Laurent. Volante et Gardet. Cauet. Barlemann, Schneider, Chau- vel et Cahour.

Spora. Cuteriez. Feltgen et Rouster. Kremer II. Feller et Hansen. Spelcher. Celb, Kremer I. IZrom- bach et Thelssen.

OROANISATiOl1

Les billets seront vendus aux guichets habituels Café de l'Europe et Café du Présldla*.

Prix des places tribunes, hommes, 15 fr. dames, 10 Ir. pourtour et gradins, 6 francs militaires et scolaires. 4 francs.

A 13 h. 30, en lever de rideau, sur le terrain d'honneur. S.R.U.C. Juniors contre juniors de Saint-Martin.

Cette rencontre doit être fort agréa1-oeuvre les juniors du S.R.U.C. avant leur match qu'ils doivent jouer iL Gmngamp contre les Juniors de l'A. S. Brestoise. pour la finale du championnat de Bretagne.

Les Juniors du S.R.U.C. Joueront comme suit

David Poirier et David. Hovassc, X. et Thomas. MabiHe, Nicolas, Crozet, Beauche, Le Guerrier.

A 13 h 30, sur le terrain de la Conciergerie, minimes du S.R.U.C. contre minimes de Saint-Vincent. Les minimes de la T.-A. étant pris par leur match de champion^ centre Ic Drapeau de Fougères, les potaches de Saint-Vincent ont bien voulu accepter de jouer contre les minimes du S.R.U.C.

Lcs Jeunes stadistes privés de Lemolne et de Bonncvllle Indisponibles, Joueront comme suit

S.R.U.C. Le Clech. Giffart et Jaffro. Bohuon. Mener et Lhommelais II. Lhommelals I. Brlrart, Prouif, Beauche et Payart.

Satnt-Vinccnt, Garnier. Robert et Doré. Faucher. Cueff et Patternotte Marigny, Perron, X. de SaintHilaire et Falveau. 8

MATCHES AMICAUX LE RACING-CLUB DE BORDEAUX BATTU PAR LE CLUB PARISIliM AMATEUR LE STADE OL. DE L. fcST PAis, le 16 mars. Privé des eervlces de son goal Encontre 'et de son demi-centre Verrlest qui Joue demain le mat cli Framce-Allemagae, le RaclngClub de Roubal: a été battu, cet aprésmidi, à Vlnccnnes, par le Stade Olympique de l'Est par 2 à 1.

Roubaix domina pendant toute la première ml-temps et gagna un but par l'entremise de Mac Indoe. A la reprise, Roubaix fut encore le meilleur mais peu à peu les Parisiens prirent le dessus Kress égalisa sur passe de Bans, 1 à 1 et sur ta fin les amateurs étant déchaînés, Bans, d'un shoot puissant. réussit le deuxième but.

Le goal de Roubptx parvint ensuite a dégager la balle dans des conditions difficiles et la partle prit Bn sur la victoire des amateurs. 0

AUJOURD'HUI

A SAINT-MALO

La réserve de l'U.SS.M. rencontrera en match amical l'équipe seconde du patronage servannais. Les matches entre ces deux société% ont toujours donné lieu à des parties ardemment disputées.

L'U. S. S. M. adoptera la formation suivante Bourhis Huet, Leclerc Bouvet. Fourel. Hurel Bare, Baron, Tescy. Letaconnoux. Guitton.

Remplaçant Chesnals.

A LOUVIONE-DU-DESERT

C'est par erreur que nous annoncions hier. une rencontre de football-assotion entre l'équipe de réserve de l'Union Sportive Iiouvignéenne et l'équipe première du Vlvler-sur-Mer. La partie sera disputée par les équipes premières de l'U.S.O. et du Vivier-sur-Mer. 8 A LA FRESNAIS

U. S. Wanderers Mélorlens (2) contre La Fresnalsienne.

Le coup d'envol de cette rencontre sera donné à 14 heures et les équipes déplaccront la formation suivante. U. S. W. M. Guincheux. Poirier et Nicolas Trévlly. Baslé et Roger Delvalnquler. Lézlon, Ddasson, Lemonnier et Jéhan.

La Fresnaisirnne Duclos Dantel et Régiilllet Pérou. Lemay R. et Lemonnler J. Brouillard Lctanoux J.. Racaud, Guyot et Letanoux G. 8 A BECHEREL

U. S de Caulnes contre U. S. Bécherel.

A cette belle rencontre nous convions tous les amateurs de la halle ronde. Que le temps se mette de la partie et les supporteras seront nombreux sur les touches. 8 A JANZE

Vétérans Janzéens contre A.S. Janzéenne.

A 14 heures, les vétéran* et les jeunes de l'Amicale-Sports «e rencontrer )nt terrain du Champ de Foire. Les vieux dont plusieurs frisent la quarantaine, et un pépère qui verra bientôt fleurir son 53* printemps, tiendront la dragée haute la Jeune équipe qui voudra vaincre. Les vétérans présenteront la formation suivante Dellemagne. E. Prime ou Mettier Th. et Lepeltier R. Bemnel P.. Bougerie et Texler Le«»y Joseph. Goïc René. Boutais P.. I cgay Jean. Lang'aU ou Crocq Joseph. 8 A PIRE-SUR-SEICHE

E.S. Saint-Pierre contre A.8. Briellfs. Battua k l'aller, le* locaux voudront

prendre leur revanche sur leur terrain, ce qui promet une partie intéressante qui amènera sur les touches du stade de la Beauvais les sportifs de Piré qui viendront encourager les jeunes joueurs noir et Jaune ». Coup d'envoi a 14 h. 8

A SAINT-MEEN-LErGRAND

Avenir de Salnt-Méen-le-Grand (1) contre A.S. des Halles Centrales de Rennes il).

A 14 heures, au terrain de la route de Merdrlgnac aura lieu le match retour entre ces deux équipes.

Entrée 2 fr. et 1 Ir. pour les membres honoraires. 8

AU PING-PONG CLUB RENNAIS < Le Ping-Pong Club Rennais, depuis 1 quelque temps, était resté dans l'ombre par suite de la supériorité Incontesta- ble d'une c grosse 3 équipe locale aux individualités marquantes. Affaibli par de nombreux départs, Il n'avait pu Jouer, tant dans le championnat d'Illeet-Vilaine. que dans la Coupe Tolédo, le rô'e prépondérent qu'il avait coutume de tenir. Il vient cependant de prouver qui! possédait à défaut d'une équipe complète, quelques joueuses et Joueurs, susceptibles de figurer plus qu'honorablement dans n'importe quelle équipe première de club en Bretagne.

Nous avons nommé Mie Chapelain. qui ne joue au pleg-pong que depuis un an à peine, et qui possède déjà, une défense et un coup droit de premier plan. Elle vient d'ailleurs de se classer deuxième Joueuse de Bretagne. aux récents championnats de notre région. Nous avons nommé Mme Andreu, qui progresse sensiblement au contact de Mlle Chapelain Bourgeois, classé quatrième aux championnats de Bretagne 1935 (derrière Monnet. Brenugat et Battaisi, qui outre une bonne défense, posFède un des plus beaux revers de Bretagne.

Il compte d'ailleurs des victoires sur Guéguen, Froment. Tannou. Le Jamtel, Sellier. Besnard, Bohuon, Saumon, Battais. etc.

Nous avons nommé Le Moal. à qui la compétition a fait accomp'ir de gros progrès et qui a battu entre autres Bâtais, Saumon. Bohuon, etc.

Ces quatre joueurs ont brillamment enlevé les trois titres de champions de Bretagne de double, et les six coupes qui récompensaient les vainqueurs. Ces challenges étaient ofterts par le P.P.C. Fougerais. dont l'organisation fut digne de tout éloge.

Le palmarès fut le suivant (champions de Bretagne 1935) Mlle Chapelain-Mme Andreu. en double dsmes battent Ml'es Bec-Serrecombe, de Fougères, après une partie acharnée; Mlle Chapelain-Bourgeois en double mixte, battent Mlle Bec-Cantln. la très forte formation fougeraise Bourgeois-Le Moal en double messieurs, battent en finale Saumon-Lecomte, après une rencontre émotionnan'.e et Indécise jusqu'aux dernières balles. et remportée de haute lutte par le P.P.C.R. sur les très sympathiques joueurs du Lyra. C'est par un coup d'éclat que le Ping-Pong Club Rennais s'est rappe'é à l'attention des pongistes. et il compte bien ne pu rester en «1 bon chemin. g Le Comité.

CHAMPIONNAT DE BRETAGNE Ce matin, à Dinard. terrain du tennis A 10 heures, TOUR-DAU VtKONfc (1) contre ETOILE DINAKDA1SK (1) En coupe Mgr-Dubourg, a 9 heure J.-A. DE SAINT-ENOGAT (t)

contre ETOILE DINAKDAiSL (3) Nous rappelons que c'est ce matin que se dérouleront ces trois matches. Nous ne reviendrons pas sur le match T. A.-E. D. Indiquons que les Stelllstes s'aligneront au complet, sauf peut-être R. Lebret, soutirant, et qui ne pourra peut-être pas tenir sa place en la circonstance. il eora remplacé au centre par le centre do l'équipé Junior Pourchet, qui fera tout son possible pour le En plus de cette partie qui vaudrait elle seule le déplacement. les sportifs pourront assister, à 11 heures, au match E. D. ;2)-J. A. Saint-Enogat (1). en Coupe Mgr Dubourg. 8 MATCHES AMICAUX AUJOURD'HUI

A SAINT-ENOQAT

Rappelons que le match Maries et Célibataires aura lieu cet après-midi, a 14 heures précises. Qui gagnera ?. Que les deux équipes fassent du beau Jeu et que les meilleurs gagnent. Pour mémoire, les équipes auront les formations suivantes. Mariés Camus. Lobas, Jcgou. Quérel, Blandin. Ouvrard. Célibataires Neveu, Prat, Legrand, Téùl. Lerique, Hervi.

Que les amateurs se donnent rendezvous 14 heures, cet après-midi. 8 DEMANDE DE MATCHES

Les équipes première et seconde de basket-ball de la Samsonnaise. libres dimanche prochain. 24 mars, demandent match avec équipes correspondantes. Ecrire Buket-Bail, 13, rue des Carmes. 8

Aujourd'hui, à Mayen. à 15 heures

Cross mterrégionnal c du C. A. Mayennais A 14 heures 15, match de football » Aujourd'hui se déroulera sur le ter- 1 rain du Champ de Foire une très belle e réunion sportive, qui doit attirer la grande foule des sportifs de Mayenne 1 et d cla région. Le programme de cette réunion comportait un match amical entre le C. A. Mayennala et le C. U. Virois, mais cette équipe ne pourra pas venir à Mayenne aujourd'hui Darce qu'elle doit disputer un match de championnat. Le C. A. Mayennais, prévenu tardivement, a multiplié les dé- marches pour conclure une autre i ren- contre et les spectateurs so?*8^"1,^ d'assister à un match de football qui commencera à 14 h. 15.

Une permanence fonctionnera au slège du club, place du Champ de Foire. ce matin, de 9 h. 30 à 11 h. 30. et les dossards y seront réunis, ainsi que l'après-midi, de 13 h. 30 à 14 h. 30. Le départ du cross aura lieu à la mi-temps du match à 15 heures sur le terrain de football. Les organisateurs ont adopté un parcours qui permettra au publie de voir une bonne partie de la course, le départ sur le terrain de football sera suivi de trois tours de piste et les coureurs auront à couvrir ensuite trois fois la boucle extérieure, comptant 2 km. 500 Pour garder une distance assez réduite, le petit tour du Champ de Foire a été supprimé Du terrain du C. A. M. les spectateurs verront les coureurs dans les prairies bordant la vole ferrée Qui constituent, avec leurs haies, les principales difficultés du parcours. Après chaque boucle. les coureurs passeront sur le terrain où ila feront trots-quarts Noua donnons plus loin le4 engagement» reçus pour cette très belle épreuve de cross-country, saeurée d'un succès certain. par le nombre et la valeur dea coureurs et des équipes en présence. Tous les sportifs de Mayenne et de la région doivent se trouver tantôt sur le terrain du C. A. M. pour assister à cette réunion sensationnelle, qui aura lieu même en cas de mauvais temps.

LISTES DES ENGAGES

Vélo-Sportc Chartrain. tenant du Challenge (maillot bleu et or). 1. Boire Joseph; 2. Delorme Léon: 3. Fleury Germain: 4. Germond Marcel: 5. Jacquemard Pierre: 6. Mercault Joseph; 7. Ombredane Georgea 8. Pécheux J.. 9 Tommasl Charles; 10. BUn Dents 11. Lecomte Raymond: 12. Rigoulet Club Sportif d'AleuCOn, champion de Beav :e-et-Maine (maillot Jaune). 13 Bourrachédi Moussa: 14. Mézerette André- 15. Foulon Charles: 16. Beaussier René: 17. Morei Christian 18. Motel Hubert- 19. Renard Adolphe. Drapeau de Fougères (maillot rouge). 20. Chéanne Louis: 21. Dinard Joseph: 22. Lesaint Emile: 23. Mottaie Alexandre; 24. Poirier Joseph: 25 Poirier Làon; 26. Rahuel Pierre: 27. Richer Joseph; 28. Rlgal Henri; 29. ThoSportinp-Club de VOuest d'Anpers champion de l'Atlantique, (maillot noir et blancl I 30. Blnet Robert; 31. Bousaghla El-HadJ- 32. Chartier Eugène 33. Chotard Etienne: 34 Denla Gaston; 35. Denis Marcel: 36. GiUon Joël: 37. Soyer Rouer; 38. Tryer Ettenne. Esptrance de Lavai (maillot vert). 3B. Garnier René: 40. Rabineau Maurice; 41 Aubry Maurice: 42. Rabineau Paul; 43 Pennec Jean: 44. Lepage Gaston; 45. Dreux André; 46. Lancehn V S. du Mans (maillot bleu. bande blanche) 47. Bar R. ̃ 48. Beucher C.; 49. Bordier F.: 50. Brahlm A.: 51. Després V. 52. Guédé G. 53. Gutllard A.: 54. Jamots P.: 55. Jarossay E.: 56. Meatail A.: 67 Marais G 58. Métayer A.; 69. Motraml: 60. Wenta.

C. A. Maycnnais. champion de Bretagne (maillot bleu, culotte rougel. 61. Cormier René: 62. Libert André: 63. André Camille: 64. Carnet Fernand: 65. Papillon Julien; 66. Huchet François: 67 Duchesne Raymond • 68 Duroy Mary; 69. Foubert Georgee: 70. Renard Isidore: 71. Lepennetler Etienne: 72, Froseln Marcel; 73. Burel Fernand; 74 Loury Euttêne.

Stade Malherbe Caennais (maillot bleu et rouge). 75. Duchemin Cyl r a. S. P. O. Tours. ?e. fono4.

noir et Jaune 7e. Milliard Edmond; 78. Denlau Maunce: 79. Méheut Paul: 80. Héteau Germain.

L'ELIMINATOIRE

DEPARTEMENTALE

DU PKE.Alltll PAS i-uNLOP lera disputée à sain;-Servan le 7 avr n est rappelé que cette épreuve est réservée aux débutants n'ayant pas possédé de licence et qui seront âgés de moins de 18 ans au 1" avril de cette Les engagements sont reçus par M. Le Brument 20. rue Vllle-Pépin. St-Serva: accompagnés de la somme de Il francs pour coût de la licence et d'un timbre de 0 Ir. 50 pour envol. 8

LE GRAND PRIX DE L'A. C. F. Paris, le 16 mars. Ce soir, U liste des engagements reçue par la Commission sportive pour le Grand Prix de l'A. C. F 1935 s'établlt comme suit l.- Mercédès-Benz. 1 2° MercédesBenz Il 3* Mercédés-Blenz III 4. Auto-Union, I: 5' Auto-Union II: 6« Auto-Union III: 7° Alfa-Romèo. 1: 8* Alfa-Roméo Il; 9° Maseratt I 10- Maseratl II: 11" Sefac; 12' Bugatti.

LA REUNION

DU COMITfc DE BRETAGNE Le Comité de Bretagne s'est réuni je mars au Café dp l'Europe à Rennes. A :ette réunion. assiste M. Furgeot, eecretaire général de Il F. F. H. Les délègues officiels des clubs du Comité de Bretagne

S.N.U.C.: hommes. M. Baudet, président- femmes M. Guillaumet D.A.S.C. Mme de Gantois S.R.U.C. M. Guibert. assisté de M. Riblerre U.S.S.M. M. Le Taconnoux, assisté de son fils.

Absent excusé St-ade Dtnannals. M. Baudet président, ouvre la séance et faisant illusion aux derniers incidents S.R.U.C-.US.S.M., lait appel la camaraderie et l'esprit sportif des clubs. M. Furgeot se lève ensuite et, dans les mêmes termes, demande aux clubs de vivre en grande camaraderie, pour le plus grand tien du hockey breton. Il nous promet encore France B ou Paris l'an prochain, mais à la condition Que la plus parfaite entente règne dans le sein du Comité de Bretagne.

Il déplore que le classement du championnat ait été fait au goal-avérée et demande à l'U. S S. M. et au S. R. U. C. d'accepter de rejouer «lit un match aller et retour, soit un seul match, pour le M. Baudet président, eu nom du Comité, accepte la proposition de M. Furgeot et la soumet aux deux clubs. Après quelques discussions. M. Le Taconnoux accepte et le S.R.U.C. accepte ensuite.

Le tirage au sort désigne le terrain ou S R U C pour le 3t mars et Il est décidé de demander à M. Salle. d'Angers, de bien vouloir arbitrer cette partie. Championnat. Le règlement suivant est ensuite adopte à l'unanimité c Le classement au goal-average n'est pas admis pour le championnat de Bretagne et en cas d'égalité de points, un nouveau match sera Joué au plus tard dans le mois suivant le dernier match de championnat entre les clubs ex-œquo. e Ce -natch aura lieu sur terrain neutre, fixé soit d'un commun accord er.tre les clubs Intéressés. soit d'office, par le président du Comité.

e En cas d'égalité de buts, dans le temps réglementatre, deux prolongations de 10 minutes seront jouées, les équipes changeant de camp après 10 minutes. SI le résultat était nul. au bout de ce laps de temps, une 2' prolongation complète aurait ¡¡eu. dans les mêmes conditions. e En cas d'égalité. au bout de cette dernière période. le match continuerait dans les mêmes conditions. Jusqu'à ce qu'une équipe marque un but.

e Le Jeu serait alors arrêté et 1 équipe marquent, classée gagnante. 8

ncnouvelUment du bureau. M. Baudet et M Letourneur. étant démissionnaires. Il est décidé cependant, a l'unanimité générale, que M. Baudet qui accepte, afin que le temps puisse apaiser les esprits, assurera uniquement la direction du Comité de Bretagne. Jusqu'au- samedi 21 septembre, à 20 h. 30. date et heure de la prochaine réunion du Comité de Bretagne, à Rennes, a l'Hôtel de l'Europe

lA séance est levée à 11 h. 45. 6678

MATCH INTERNATIONAL FÉMININ

FRANCE ET HOLLANDE

font match nul par un but à un PARIS, le 16 mars. La rencontre féminine au hockey entre les joueuses de Hollande et la France prit dés le début au Stade de l'U. S. Métropolitain, à la Croix de Berny. l'allure d'un match masculin. Jamais jeunes sportives n'apportèrent autant d'énergie au sport de la balle à deux cannes. Lo-» Hollandaises méthodiques amenèrent souvent le Jeu dans le camp trançals, mais leurs adversaires, très fougueuses. s? dégageaient à la perfection. Alor* les Hollandaises abandonnèrent la méthode et répliquèrent à la fougue par la virulence. Quoique cela, la mi-temps se termina sans résultat.

A la reprise, les Françaises revenant à la méthode assurérent mieux leurs coups et ajustèrent mieux leur tir. Le résultat fut que Mme Breugnot réussit un but, les Hollandaises se remirent ardemment au travail, mais leurs attaques étaient toutes arrêtées lusqu'au moment où sept minutes avant la fin Mlle Hofland. l'as de l'équipe, égalisa sur un shoot brillant. L'honneur de chaque côté était sauf.

Les vétérans tiennais .uaicn contre le F. C. de Plouasne. Rendezvous au siège à 12 h. 45.

Départ à 13 heures précises.

Sont convoqués Rlaux, Petit, Thoraval, Dcpall Morvan, Dupuy. Ro?enfeld, Jagu, Banchereau, Bouaud. (iarnier. Gulhard (c&p.), Hogrel, Gorret. Oraln.

Stade Rennais U. C. rbasxet-ball). Les joueurs Brueziàre, Kervtmo. Bu«on, Feillals. Moreau. Simon sont convoque! au stade municipal, à 9 heurea. Délégué M. Denot. ̃

COURSES DE NANTES

Dimanche 17 mats

Nos pref«tres

Prix Lampion, au trot attelé » Prix de la course plate: trAî-^cUiïiï"?^ montl ^r^i-lfso^du trot monté: icare-ll. Idylle-NonanPrlx Prince Noir, au trot monté ou attelé Idem, Wagram. Uellrs-U.

Prix Crébillon. course de haie» Brocart, Grande-Chartreuse. 68 COURSES A SAINT-CLOUD

Résultats

PRIX des Tulipes (a, vendre, 7;000 fr., 800 mètres. 16 partants!. 1. Chat et Rat Hervé) a M. KeleKian; 2. Bon Plaisir (Robson); 3. Brùle Pourpoint iDupuit).

Distances 2 long., tète. 1 long.

Mutuel • G. 72.50: P. 23.50. 32. 20.50. Non placés Caracalla iJohnstone) 1 Mansour (Oould); Merry Queen (HOSJOJS Vanctte (Laumain); Djlna (Semblât) ? Gnlic (Vlllecourti: JJonodio iRivauxta Mlle Rosette .Kaiser): Taloa iGessoni: Rouvrou (Tuckeri; Le savoyard (Signoreti; Feuille d'Automne Il (Ricard» Chaînette idulorez).

PRIX DE Mary (12.000 francs. 1.300 mètres. 11 partants). 1. £,and°%* IJ. Sables) M. Unzue; 2. Mlle Salle iF. Rochettl); 3. Happy Day (J. RossoU Distances 6 long., 3 long.. 3 long. Mutuel G. 49.50: P 19. 13. 58.

Non places Lauréat IG. Dulor«a)r Pibrock tA Caboussatl; Isodon ir. Douarel: Closent iJ. Labbel: Atporad iR Leursoni: Bioanos tA. Dupulti: Et Sianor tN. Pelât ;Très Chic iJ. Hartl. PRIX DE Barbuoh. (A vendr*. 6.000 fr.. 2.600 m., 1 partant»). 1. Mélusine (Pelât», M. Leroy 2. «orist (Hervé) 3. SaintNehanne rFerrt). Distances 2 1.. 1 1. 1/2, 4 1.

Mutuel Gag.. 10.50 pl. 7. 15,50. Non places Luxuria (Bortokl. Well Mode iRlvauxi. Procope iCabouïsat), Maldonne iRosso)..

PRIE LA CAMARGO. (40.000 iranc», 1.E00 m.. 7 partants). 1. Far/adetf (Mantelet). à M. Mazenq 2 Atban» (Duforez) 3. Rost-Reint (Hervé).

Distances 2 1. 1/2. 3 1, 1 L

Mutuel Gag., 23.50: pl.. 10. 11. Non placés Uahuaia (Torterolo), Silly (Elllott). Marylis (Rabbe), Dali (Plerglovannl).

Pnix JACQUES Papin (15.000 fr.. 2.000 mètres. 7 partants). 1. ChrtsmYz· lA.Dupultl. g M. Masson 2. Et Bov Lil$ (W. Johnstone); 3. Chine (R. Mort**)* Dtstance3 1/2 lor.g.. 2 ion* 3 kxj». Mutuel gt. 27.50 pl. 13, 13.

Non placés Iro<ruoi3 [G. Duforez)? Roi d'Ys IG. Brldgland): Rip Vida (H. Brlerre): Maori IR. Leursoni.

Prix OMNitm II (40.000 fr.. 1.800 m.. 4 pirt.). 1. Nérondes (W. Johnstone ), à M. Fribourg; 2. Tribut (Ch. Semblât); 3. Ensorceleur Il (H. Brterre).

Distances 1 long. 1/2, 1 long. 1/2. 4 .ong.

mutuel gt. 21 PL 6. 5M.

Noa placés Le Verger (J. Rosso).

PRIX Georges Baltazzi (12.000 franc* 2.100 mètres, 12 partants). l Ad Alt» iBrldglandi, à M Volterra; 2* Sywna (GV-uldl: 3« Tracias (Hervé).

Distances 1 long. 1/2. v Ions.. S long. Mutuel GM. 15.50. PI. 7.50. 10. 10. Non placés Orléans Il ijohnston*). NatanitL (Valxelnsch). Bill (Leplntei. Kéradel iDelaurie). Azor (Lecaveller). Bol d'Or iRobson). Conle3seur iBoulllon), Bel Espoir (Duputt), Curaçao Il ,ROUGI. COURSES A NICE

Grand PRIE LE Nice. Robin des Boit, Lillium.

COURSES A AUTEUTL

Partants probables

PRIX Bouvreuil II (haies. à vendre, 7.000 fr.. 2.700 mètres). Chanxmnettm (Htéronlmusi Padirac (Tràmeaul. Charmanstar (Domtnlcl). Poliment (Dareyl, Le Bolide (Frigoul).

PRIX Ds LA christimiere (haies, à vendre, 10.000 fr, 3.800 mètres). Diplomate (Kalley). Casse Noix Brunet). Kousor iMaglnot), Savon-de- Marseille (Plaine), Furens (Gleizesi. Korchula iDunn), Mashonaland (Brlllet). Pop iGalaurahl), Mécène il iSindtc), Le SoutUr. (Leméei. Triponomiirrv .Chapmam. PRIX d'Autïuil (Steeple. 100.000 francs, 3.800 mitres). Bellovaque iCostadoat), Vtfters (Gleizes). Milan (Bonaventure), Boucan (Lcfurl, Graridjour (Howes), Ctoclo iCame-i), £1 Balgal (Batesl. Et Sbaa [Dunj). ïVffca Rama (Maubertt. Jauneek (Galaurchi), Desperado (Prigoul). Lord Murray (Lachaud). £1 Syba (Hléronlmus). Beau Pantin (Lock). Bon Jus iNiaudot). Trader Horn ibrierre). Benoît iD'Assezat). Introit (Kalley). Oranoer G. ¡Rochet). Royaume (Reinette). Prince d'Ecouen (Plaine), Pot Ploum (Tréme«u). PRIX GRANDMASTER ¡hales handicap, 25.000 francs, 3.50o mètres). Cavalier seul ;Cames), Diplomate (Kalley). Vimar iBonavcnture), Gracchus iTeasdale). Petit-Diable iNiaudoV. Radeh (Lefur). Netii ou Sérapis iBatesl. Cyclamen 111 l George Le Cheirghi !Plaine), •'«"l*"» iGalaurchl), Jacquet iBrierre). Cosmdtlfque (Locki. Bonnet de Nuit (Reinette). Lacune iTrémcau).

Prix Saint-Hubert (steeple handicap 20.000 francs. 4.200 mètres). Dictateur X (d'Ideville). Clarimu* iSougnac). Honcste Courtier (Mathet). Lcrv IB.Udoux) Le Grand Saint-Hubert de Dionne). Koulibiac (Bouchard), The Vatrobon (Van de Poète). Baleroi; (de VulPRtx nE Neuillt (hales, 20.000 francs. 3 100 mètres). Da l'inci (Rochet). Sut.fana S. Guard (Niaudot). Emprise (Brlflrre). Rodolphe iHowes). Jovial IV (Galaurchli. Tric Trac iTrémeau). Grand Lama (Maubert),

PRtx Auricula (steeple. 15.000 francs, 3.500 mètres). Son ol Arabia iHamell. Osm :1 (Howes). Grand Bal iNtaudot), Dillénic iDurandi. L'Etincelant (M»flnot). Desperado iFrteoul). Kaliaai iBélnette), Nilson (Dunn).

Pronostia

1~ course Chansonnette, Cftormanstar 2' c. Hustic, Maahortatand 30 c Beau Pantin, Viviers 4' c. Owr*nanvill*. Hétival se c. Ctorfmu». D««v tateur X 6- c. Da Vinci, Lenln T c. Grand Bal, Dillclie.

Pronostics de la presse spécial* Paris-Sport. 1" course Chansonnette :le c. Yousor; 3. c. Pol Ploufn: 4. c Vtmar: 5" c. Honeste 6a c. Da Vinci; 1» c LEtlnceuint. AnTECit-LONOCHAMP 1" c. Chat~sonnette; 2« c. Diplomate; 3' c. Pol Ploum: 4' c. Httival; 50 c. Clarimuii 6« c Da Vinci; 70 c Grand Soi.

Le Concours Le Président de la République au Concours général agricole M. Albert Lebrun, Drésident de la République a visité ce matin. le concours général agricole au Parc des Expositlons de la Porte de Versai:les. Le chef de l'Etat qui était accompagné du colonel de Bellefond. de sa maison militaire a été reçu a son arrivée à 10 h. 30 par MM. Cassez, ministre de l'Agriculture Lucien Hubert, vice-président du Sénat; Bûche, commissaire général du concours;; Albert Laurent et Gondé, commissaires généraux adjoints; Garnier, secrétaire général. Vllley. préfet de la Seine; Langeron, préfet de police: Paul Guichard. directeur général de la police muniripale.

Après avoir parcouru avec la plus grande attention, les diverses sections du concours des espèces bovine, ovine et porcine; de l'agriculture, de l'horticulture et des vlns, le Président de la République a assisté au aénlé des animaux primés

Il n'a quitté le Parc des Expositions qu'à midi. non sans avoir chaleureusement félicité organisateurs et exposants.

Paris, le 16 mars. (De notre en- voilé spécial)

Après l'attribution des récompenses, le programme de la journée n'offrait pas d'intérêt capital, sauf toutefois une attraction toujours suivie le défilé pittoresque des animaux primés. Après le coup de feu des premiers jours, le calme renaît chez les exposants. Nous avons donc mis à profit ces heures creuses pour visiter à tour de rôle les principaux lauréats.

Dans le hall des bovins

CHEZ LES NORMANDS

Les Normands ont. comme nous le disions, présenté à Paris d'excellents animaux. La catégorie la plus belle fut incontestablement celle des vieux taureaux. Nous avons assisté jeudi à leur classement et vraiment le spectacle en valait la peine Nous fûmes en présence d un lot de 13 reproducteurs racés et volumineux qu'il est assez rare de réunir dans une même compétition. Le jury lut longuement hésitant, et aussitôt après le rappel, les trois premiers taureaux sortaient dans l'ordre suivant

1. Chacal, à M. Aveline; 2. Pamphyle, à M. F. Noël, de Saint-Vaast; 3. Vigoureux, à M. Albert Lebedel. de Bacilly. Nous devons reconnaitre que ce classement préliminaire créa dans le public divers mouvements. Après un nouvel examen, le taureau à M. Noël céda sa place Vigoureux. Chacal restait toujours en tête. M. Gloria, arbitre, fut alors appelé, et on fit marcher les deux premiers taureaux. A l'issue de cette dernière épreuve, Vigoureux fut désigné pour le premier prix.

Notre pronostic de mercredi était donc juste, mais, suivant l'expression consacrée, ce fut très dur

Vigoureux se présentait dans une forme splendide. avec une tenue parfaite. Malgré son poids (plus de 1.100 kilos), Il marche avec une rare aisance. Chacal, qui le menaça si longtemps, est un taureau beaucoup plus âgé qui a fourni une carrière » remarquable. C'est un ancien champion de Paris. Malheureusement, la fièvre aphteuse qu'il contracta en 1933 mit ses jours en péril. Il s'est rétabli, et même rétabli d'une façon extraordinaire, puisqu'après un amaigrissement considérable, Il a retrouvé son volume de jadis Mais la maladie a laissé quelques traces. La marche du taureau est extrêmement pénible. Chacal eut un beau passé. Pamphi/lc est, lui aussi, un très bel animal, moins soutenu peut-être dans bes applombs.

Mérovée est quatrième. Certains visiteurs l'avalent placé plus près de la tête, car c'est un taureau fin, régulier et exceptionnellement racé. Beaucoup moins âgé que ses concurrents, il n'a paru leur céder la place qu'en raison d'un volume plus réduit. C'était l'année dernière, le premier prix des c sans dents

Mirliton, champion de Paris en 1934, a rétrogradé. Nous l'avons retrouvé &. Le T prix revient à M. Onfray. de l'Orne, pour Aristocratc, un fils d'Ariston, dans une forme superbe et qui possède, lui aussi, de très beaux caractères de race.

Enoch, à M. Aveline, qui fut en 1934 premier des quatre dents à Alençon. concourait dans la section des vieux taureaux. Handicapé par son jeune Age, Il ne réussit qu'à occuper la onzième place.

Le Championnat des Mâles, ordinairement réservé à la catégorie des vieux fut contre toute prévision, donné au premier des quatre dents, à un éleveur de la Seine-Inférieure. On n'a pas jugé la Manche digne de ce championnat. Elle n'y est pas cependant tout à fait étrangère, puisque le champion sert de l'élevage de M. Jules Houllegatte. de Fermanville.

Le grand département naisseur prend cependant la tête des taureaux des 2 dents avec Fleuras. M. Samson Samson qui défendait si brillamment les couleurs de la Manche fut longtemps menacé par un éleveur de la Seine-Inférieure.

Dans les jeunes, c'est un exposant de cette dernière région qui enleva la palme. Il la méritait, sincèrement, car son taureau est fort séduisant à tous les points de vue. C'est un fils de Bricquebec à M. Raymond Vautier de Maisons (Calvados M. Bernard Duvernols, d'Angovlllc-au-Plaln, se taille à Paris un beau succès en occupant la seconde place,

M. F. Noël. de Saint-Vaast, présentait également un très bon élève qui, classé 5*. nous a paru trop loin.

M. Lepeltier. de Champrépus, était 6' avec le très jeune tuareau dont nous avons parlé et M. Laisney. de SaintSauveur Lendelin, 7'; places très honorables si l'on tient compte de la qualité des concurrents respectifs.

Trois éleveurs du Calvados enlèvent. dans les génisses de deux dents, les trois premières places et. pour la catégorie des iubv* drnts. c'est encore le Calvavautier. de Matons. L'excellente femelle qu'il présentait vient de l'élevage à M. Bon Noël. de Valognes.

Le premier prix des vaches pleines de six dents revient à M. Lavoinne (S.-I.i. ainsi que le troisième, mais la Manche reparait seconde avec M. Yvrande, de Saint-Jean de Savigny et quatrième avec M. Samson, de Sébeville.

La section des laitières de six dents voit le triomphe de M. Bon Noël. de Valognes. qui bat la Seine-Intérieure dans la personne de M. Fenestre. M. Noël présentait Parfaite, cette très bonne fllle d An s ton que noua avons vue si bien classé dans les concoure de foires de la Manche. Le Calvados (toujours avec M. Raymond Vautier. de Maisons). reprend la trotsièms prix de c«tu mo-

Général Agricole de Paris

Dans les vaches plus âgées (laitières et pleines M. Lavoinne ravit les deux premières places, mais les secondes sont brillamment occupées l'une par M. Edmond Marie (Manche), l'autre par M. Raymond Vautier (Calvados).

Notons encore que dans les femelles MM. Chitel. de Vouilly et Lefauconnler. de Russy, ont fourni l'exposition un appoint qui est tout à leur honneur. Nous ne pouvons citer nommé:nent tous les lauréats. Le palmarès que l'OuestEclair publiait vendredi y a suppléé. Le championnat des femelles revint (comme celui des mâles) à la Seine-Inférieure.

Huit lots d'animaux étaient prêts à se disputer les prix d'ensemble, lorsque sept exposants se concertèrent au dernier moment et décidèrent de s'abstenir. M. Lavoinne (Seine-Inférieure), fut donc le seul à présenter son lot au jury.

LA RACE DURHAM

Quelques exposants seulement présentaient des Durham, d'ailleurs remarquables. Mme la comtesse de Quatrebarbes. a Niaples, reçoit la plus large fraction des récompenses pour un élevage qu'elle poursuit depuis fort longtemps avec une compétence consommée.

LA RACE MAINE-ANJOU

Nous ne nous étendrons pas davantage sur une race que nous aurons sans doute «'occasion de revoir d'ici peu de temps. Des éleveurs avertis comme MM. Mouchet. Louis Rézé. Leroyer, René Bry, Cerisier et plusieurs autres avaient, à Paris, des animaux magnifiques qui se suivaient de très près.

Dans les vieux taureaux, Ipsa, à M. Auffrals. de Châteaubriant, accuse le poids formidable de 1.362 kilos. C'eat, croyonvnoiui. le plus lourd des taureaux Maine-Anjou. Janua, que nous avions vu champion à Ch&teau-Gonllcr, en 1934. cède le championnat de Paris à Joujou présenté par M. Louis Rézé. Chez les femelles. Galle, à M. Jules Leroyer. est toujours championne et ne paraît pas facile à battre.

RACE BRETONNE PIE NOIRE La petite race bretonne a été l'objet du public d'une vive curiosité. Le Morbihan, le Finistère et même l'Ille-etVilaine avaient envoyé au concours général l'élite de leurs éleveurs et les places ont été chaudement disputées. LA RACE FROMENT

Deux éleveurs de vaches froment se sont disputés les prix dans quatre sections avec des animaux de qualité Identique. Nous avons nommé MM. Pierre Cadudal. de Saint-Brandan et Alexandre Laies, de Gommenec'h.

LA RACE ARMORICAINE

Pour la race armoricaine, les exposants étaient assez nombreux. C'est le département du Finistère qui e'attribue la majeure partie des primes.

La vente des animaax gras De nouvelles réalisations viennent d'être conclues. Le prix de bandes des bœufs gras, composé de 4 charolais dont le rendement en viande Individuel doit varier entre 1.200 et 1.500 livres, a été vendu pour le prix global de 38.000 fr. Par ailleurs, une erreur nous a fait dire hier que le prix d'honneur, qui concernait un bœuf et une taure de race charollaise, avait obtenu 18.500 fr. Or, cette somme s'applique à la vente du bœuf seul. La taure offerte pour 10.000 francs n'avait pas trouvé preneur ce matin. On estime son rendement à 1.200 livres de viande nette, tandis que le bœuf devra tomber autour de 16 a 1.700 livres.

Les porcs gras primés en tête de palmarès ont trouvé de 6 à 9 fr. le kilog vif suivant qualité. Les autres ont touché environ 4 fr.

Les moutons n'ont pas obtenu de cours supérieurs à ceux des marchés courants. De très bons Southdown ont coté 6 fr. le kilo vif. F. G. Le concours laitier-beurrier Le concours laitier beurrier va prendre fin aujourd'hui samedi avec la dernière traite du soir. Il comprend, dans la section des génisses, 51 concurrentes, dont 10 Normandes, 1 Maine-Anjou, 1 Armoricaine. 5 Bretonnes pie-noire et 1 Bretonne froment.

La section des vaches comporte 72 animaux, dont 12 Normandes. 2 MaineAnjou. 1 Armoricaine, 1 Parthenaise, 7 Bretonnes pie-noire et 2 Bretonnes froment.

Les résultats de la première journée ont donné l'avantage aux Hollandaises en ce qui concerne la production laitière. Une génisse hollandaise a totalisé 30 kilos 450 en 24 heures et une vache de même race 41 kllogs 800.

F. Garkœr.

ANIMAUX REPRODUCTEURS Espèce bovine

RACE DURHAM

PRIX DE CHAMPIONNAT DES mâles. Mme la comtesse de Quatrebarbes, A Niafles (Mayenne).

Prix d'ensemble. Mme la comtesse de Quatrebarbes, à Niafles (Mayenne).

MALES

Animaux nés en 1933. Prix eupplémentatre Mme la comtesse de Quatrebarbes, à Nlanee (Mayenne).

FEMELLES

Antmaux nés en 1933, avant le 15 mai et en 1932. lor prix M. Caill (Yves), A Plouzévéde (Finistère) 2- prix • M Lemee (Auguste). à St-AIgnan-sur-Roê (Mayenne, 3» prix M. Becam, à Guiclan (Finistère).

l«r Prix supplémentaire M. Lemée (Auguste) à St-Aignan-sur-Roé 1 Mayenne! 2, prix supplémentaire Mme la comtesse de Quatrebarbes. à Nlatlee (Mayenne).

Animaux nés en 1931 et auparavant. lm prix Mme la comtesse de Quatrebarbes. à Nlafles iMayennei; 2> prix M. Charlou, à Plouzevédé (Finistère) C. B. n° 107 3* prix Mme la comtesse de Quatrebarbes. à Nlafles (Mayenne 1 1er Prix supplémentaire M. Bodroz. iL Saint-Thégonnec (Finistère) 2, prix supplémentaire M. Caill (Yves) à P:ouzévédé (Finistère) 3' prix supplémentaire M. Lemée (Auguste) à St-Aignan sur-Rot (Mayenne).

RACE ARMORICAINE

Prix de championnat des miles. M. Prigent, à Kerlouan (Finistère). Prix de championnat des femelles. M. Guillou. A Plouzévédé (Finistère). Prix d'enaemble. M. Capitaine (François), à Salnt-Gelven (Côtes-duNord).

RACE PARTHENAISE

Pnx de championnat des mdles. MM. Metals père et fils, à Maziéres-enGatine (Deux-Sèvres).

Prtx de championnat des femelles. M. Rouvreau (Romain), a Beaulleu (Deux-Sèvres)

Prix d'ensemble. MM. Métal» père et fils a Mazlères-cn-Oatlne (Deux- Sèvres).

MALES

Animaux de 10 mots au moins, ayant pius de deux dents de remplacement.ler prix M. Gulnard(Victorln), à Verruyes (Deux-Sèvres) 2- prix M. Guitton (Isidore), à Verruyes (Deux-Sèvres 1 3' prix MM. Métais père et fils, a Mazières-en-Gatine (Deux-Sèvres) \< prix: M. Richard (Paul), à Béceleuf (DeuxSèvres) 5 prix M. Rouvreau (Romain) à Beaulleu (Deux-Sèvres).

l" Prix supplémentaire M. Papet (Jean), à Verruyes (Deux-Sèvres); 2- prix supplémentaire M. Guitton (Isidore). a Verruyes (Deux-Sèvres).

Animaux ayant plus de deux dents de remplacement. i«r prix MM. Métala père et fils, à Mazière-en-Gatine (DeuxSèvres) 2» prix M. Guinard (Victorin) à Verruyes (Deux-Sèvres) 3- prix M. Papet (Jean) à Verruyes (Deux-Sèvres) 4* prix M. Couzin (Victor), à SaintGeorges-de-Nolsné (Deux-Sèvres) 5« prix M. Guinard (Viotorin), à Verruyes (Deux-Sèvres) lm prix supplémentaire M. Papet (Jean), à Verruyes (DeuxSèvres) 2- prix supplémentaire M. Rouvreau (Romain), Beaulieu (DeuxSèvres).

FEMELLES

Animaux ayant au ptus 4 dent de remplacement. ler prix M. Papet (Jean) b Verruyes (Deux-Sèvres)- 2« prix MM. Métais père et fils, à Mazl'ères-enGatine (Deux-Sèvres) 3' prix M. Rouvreau (Romain) à Beaulieu (Deux-Sèvres) 4' prix M. Bouniot (Georges) Faye-sur-Ardin (Deux-Sèvres) 5« prix M. Guitton (Isidore) à Verruyes (DeuxSèvres) 1- prix supplémentaire M. Guinard (Victortn) à Verruyes (DeuxSèvres) 2- prix supplémentaire M. Nolsné (Deux-Sèvres).

Animaux ayant plus de 4 denis de remplacement. 1·r prix M. Rouvreau (Romain) à Beaulieu (Deux-Sèvres) C.B. fils. à Mazlères-en-Gatine (Deux-Sèvres); 3* prix M. Rouvreau (Romain) à Beaulieu (Deux-Sèvres) 41 prix M. Guinard (Vlctorin), à Verruyes (Deux-Sèvres) 5« prix M. Gulnard (Victorin) à Verruyes (Deux-Sèvres) i.r prix supplémentaire M. Guitton (Isidore) à Verruyes (Deux-Sèvres); 2- prix supplémentaire M. Guitton (Isidore) à Verruyea (Deux-Sèvres).

LA RACE BRETONNE PIE NOIRE Prix de championnat des miles. M. Botherel (Vincent) a Larolseau, en Vannes (Morbihan)

Prtx de cliamplonnat des femelles. M. Le Pelvé, à Tréalvé, en Saint-Avé (Morbihan)

Prix de famille. M. Botherel (Frédéric) à Saint-Avé (Morbihan). Prix d'elevape. M. Botherel (Frédéric) à Saint-Avé (Morbihan).

Prix d'ensemble. M. Gy (Gaston) à Kerquer, en Vannes (Morbihan). MALES

Antmaux de 10 mois au moins ayant au plus deus dents de remplacement.ler prix supplémentaire M. Tremblez (N.) à Moëlan-sur-Mer (Finistère) 2' prix supplémentaire M. Botherel (Vincent) à Laroiseau. en Vannes (Morbihan) 3' prix supplémentaire M. Cadoret (Jean) à Camors (Morbihan) 4* prix supplémentaire M. Kermaléguen (A.), à Kerlaz (Finistère) 5* prix supplémentaire M. Kermaléguen (A.) à Kerlaz (Finistère) 6' prix supplémentaire M. Botherel (Frédéric), SaintAvé (Morbihan).

FEMELLES

Antmaux ayant plus de 4 dents de remplacement. lu prix M. Le Pelvé

(Albert) Tréalvé, en Saint-Avé (Morbihan) 2e prix M. Tremblez (Maurice Moëlan-sur-Mer (Finistère) 3* prix M. Gy (Gaston) à Kerquer. en Vannes (Morbihan i 4* prlx M. Botherel (Pierre), Bllalre. en Vannes (Morbihan) 5» prix Mme veuve Ferriez. a Ploneïs (Finistère i 10r prix supplémentaire M. Botherel (Frédéric 1 Salnt-Avé (Morbihan) C. B. n« 152; 2' prix supplémentaire M. Poulhazan, a Poulhan (Finistère) C. B. il- 185. Espèce ovine

RACE CRAONNAISE

Prix d'ensemble. M. Leroyer Henri, a Cossé-le- Vivien (Mayenne).

MALEs

Animaux de 7 d 12 mots inscrits de naissance au livre généalogique de la race. 1" prix. 450 fr., M. Boisseau Jules, à Laubrières (Mayenne) 2- prix. M. Leroyer Henri, à Coâsé-le-Vlvlen (Mayenne).

Mâles de tous âges ne pouvant concourir en première section. 1- prix. M Leroyer Jules, a Cossé le Vivien (Mayenne) 2' prix, M. Boisseau Jules à Laubrières (Mayenne) 3* prix M. Leroyer Henri. à Cossé-le-Vivien (Mayenne).

FEMELLES

Femelles de 7 d 12 ans inscrites de naissance. l- prix, M. Leroyer Henri, à Cossé-le-Vlvlen i Mayenne).

Femelles de tous âges ne pouvant concourir en première section et présentées isolément. 1" prix. M. Leroyer Henri à Cossé-le-Vivien imayenne) 2' prix, M. Leroyer Jules, à Cossé-le-Vlvlen (Mayenne) 31 prix. M. Leroyer Henri, à Cossé-le-Vivien (Mayenne).

Prix supplémentaire M. Leroyer Jules. à Cossé-le-Vivien (Mayenne). AUTRES RACES FRANÇAISES MALES

Section unique 1- prix, 450 fr.. de Montrlllon, M. Legrand Jean, à Noyant (M.-et-L.).

Femelles

Section unique 1* prix. de Montmorlllon. M. Legrand Jean, Noyant (M.et-L.) 2« prix. c': Montmorillon. M. Legrand Jean à Noyant (M.-et-L). Prix d'ensemble race de MontmortlIon, M. Legrand Jean, à Noyant (M.et-L.).

Concours d'animaux gras

ESPÈCE BOVINE

Race parthenaise

l" prix M. Rouvreau Romain, à Beaulieu-sur-Parthenay (Deux-Sèvres) 2» prix, M. Richard Paul, a Béceleuf (Deux-Sèvres); 3' prix, M. Bouniot G.. à Faye-sur-Ardin (Deux-Sèvres). 1" prix supplémentaire M. Richard Paul, à Béceleuf (Deux-Sèvres) 2' prix supplémentaire M. Bouniot Georges. à Faye-sur-Ardin (Deux-Sèvres). Race Durham

1- prix, M. Rousseau-Tacheau, à La Ferté-Bernard (Sarthe): 2' prix, M. Lavigne Marcel, à Quelalnes (Mayenne-; 3* prix. M. Chupin Arthur, a SaintLaurent-de-la-Plaine (Maine-et-Loire). Prix supplémentaire M. Peltier, a Chammes (Mayenne).

FEMELLES DE Toutes RACEa

ET DE tous croisements

Animaux avaat au plus puatre dents de remplacement

3* prix: M. Beudard, à Saint-Sauveurde-Flée (Maine-et-Loire); 5· prix. M. Aguilé Jules, a Segré (Maine-et-Loire). Prix supplémentaires 1. M. Lavigne Marcel, à Quelaines (Mayenne) 2. M. Lemée Charles à St-Fort (Mayenne). Animaux ayant toutes leurs dents de remplacement

3' prix. M. Vandenbroèle, à Azl (Mayenne): 5« prix. M. Chupln Arthur, a Salnt-Laurent-de-la-Plalne (M.-et-L.). Prix supplémentaires 2. M. Fouqué Adolphe, à Nouans (Sarthe) 3. M. Fouqué Adolphe, précité.

ESPÈCE PORCINE

Races craonnaUe. normande et de Baveux

Animaux de moins de 9 mois 1., M. Brou Louis, aux Biards (Manche): 2.. M. Périer Maurice, à Coutances (Manche) 3.. M. Prunier. Fiers (Orne). Prix supplémentaire M. Poulain Tranquille. à Sully (Calvados).

Animaux de 9 à 18 mois J.. M. Brunet Emile, à Coulon (Deux-Sèvres) 2. M. Brou Louis, aux Biards (Manche); 3. M. Prunier. à Fiers (Orne). Prix supplémentaires 1. M. Cicile Jean-Louis. & Bricqueville (Calvados) 2. M. Brunet Alfred, à Coulon (DeuxSèvres).

Races françaises

autres Que celles dénommées ci-dessus Animaux de moins de 9 mois 1., M. Prunier, à Fiers (Orne).

Prix supplémentaire M. Poulain Tranquille, précité.

Animaux de 9 a 18 mois Prix supplémentaires M. Brunet Alfred, à Coulon (Deux-Sèvres): M. Gaillard, a Mesnll-Thérlbus (Oise).

Races étrangères ou croisements entre races étrangères

Prix supplémentaire 2. M. Brunet Emile, à Coulon (Deux-Sèvres). !i. ALEMANT. FONDS DB COMMERCE. Suspension du droit d'annulation du contrat de vente. Délais tour paiement du pnx d'acquisition. Texte et commentaire de la loi lu 6 juillet 1934. franco 2 (r. 25 contre mandat adreeae a la Librairie de c I/OuestEclair Rennea

Paris, le 16 mars tDe notre correspondant spécial)

BEURRES. La demande a aisément fait face aux arrivages plus amples et même une nouvelle partie de la resserre a pu être casee. Les cours sont mieux tenus, mais ia faiblesse pourrait réapparaître avec des arrivages chargés. On cote au kilo ,cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses 1 Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitou 12 a 18 (15.50): Normandie 12 a 17.60 114.80); Touraine 12 a 18 (15.50): autres provenances 10 a 14.20 112,30).

Malaxes Normandie 7 a 14 (11) Bretagne 9 à 13 (10.50). autres provenances 5 a 11 (10).

Beurres en vrac provenances diverses 10 a 11.20 ilo,50).

Arriaapes du jour (kilos) 33.643 pour 2.943 mottes.

Ventes du jour (mottes) 3.342.

Resserre du jour (mottesf 1.152.

♦ OEUFS. Le volume d'affaires a été Important, mais quoique la resserre ait diminué, il n'y a pas eu de hausse marquée. Il y a trop de marchandise en province.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre pcrenthèses)

Picardie. Normandie 200 A 350 (310): Bne. Beauce 210 à 320 (280) Bretagne 190 i 240 (210); Poitou. Touraine, Centre 220 à 360 (320); Champagne, Bourgogne. Bourbonnais 230 à 260 (240); Auvergne Midi 200 & 240 (220); canes 220 à 290 (260).

Etrangers outre-mer 210 à 220 (215). Arrivapes du jour (colis) P03.

Ventes du jour ( colis) 1317.

Resserre du jour (colis) 9"5

6 FROMAGES. PATES MOUD. Vepnte sans emballement; cours plus ou moins bien défendus.

Prix au cent

Camemberts Normandie 115 à 280 camemberts divers 100 à 160: Lisleux. boites 300 a 450: Llsieux. vrac 250 à 400; Pont-1'Evêque 150 à 300; chèvre 40 à la dtzatne.

Brie, moyen moule 90 à 125; Brie, laitier 75 à 110.

PATES sèches. Vente lente aux anciens cours.

Aux 100 kilos

Port-Salut 400 à 750: gruyère 800 à 950: Comté 750 à 950: Hollande 970 à 1200.

Arrivages pâtes molles 61.620 kilos; pâtes sèches 4.720 kilos.

VIANDES. Le mouton, peu offert. a obtenu une plus-value mais la baisse a atteint le veau et le boeuf, qui ont eu une vente pénible.

On cote au kilo (cours extrêmes) Bœut. Baisse de 0 fr. 50.

Quart derrière non traité 1- qualité, 5.50 à 7: 2« qualité. 4.50 à 5.40 3' Qualité. 3 à 4.40: quart devant, 2 à 4; aloyau et milieu de train de côte, 4 à 11.70: train entier. 4.50 à 7.50: paleron, 1,30 4,20; bavette. 1,70 à VEAU, Baisse de 0.30 0.50.

Entier ou demi 1- qualité 7 60 10: 2' qualité. 5.80 7.40 3» qualité. 4,50 à b,70 pans. cuisseau, carré, 6,50 6 12,50 basse complète, 4 7.

MOUTON. Hausse de 0 fr. 50 sur l'agneau et le mouton entier et de 2 fr. sur les gigots 1" qualité. 13 à 14 2« qualité, 11 à 12.90: 3> qualité 7 à 10.90 gigot, 12 20 carré. 10 à 30 épaule, 5 à 12 agneau, 12.50 à 17 chèvre. 1,50 à 4.

PORC. Demi 1- qualité. 6 a 6 60 2" qualité, 4.50 à 5.90: longe ou filet, 7 à 9.50: reins, 5.30 à 7,50: poitrine, 3,50 à 5,50 jambon, 6 à 8.80 lard, 2,50 à 4.

Arrivages du jour (kilos) 380.000. VOLAILLES. Vente plus lente et cours plus faibles pour les canards de choix. lapins morts, pigeons. poulets de qualités secondaires. Par contre Il y a eu de l'activité pour les chevreaux et agneaux, qui sont en progrés. Les poulets de Bresse sont également fermes narce oue rare%

On cote au kilo (cours extrêmes) Agneaux de lait, 11 à 13 agneaux gros, 12 a 15: canards rouennais, 11 IL 13; canards nantais, 11 à 13; canards de ferme, 7,50 IL 9.50 poules, 13 à 15 coqs, 9 à 11 dindes Gàtlnals et Touraine, poules 13 à 15, coqs, 9 à il dindes du Midi poules 13 16 lapins du Gâtinals et Touraine. 9,25 à 9.75 lapins de provenances diverses, 9 a 9.50 oies en peau, 6,50 10 poulets nantais. 13.50 a 15.50 poulets du Qâtinais, 13.50 & 17.50 Poulets de Touraine, 13.50 à 17,50 poulets de Bresse. 15,50 à 20 poulets des Charentes, 15 à 17 poulets de Bretagne. 10.50 à 12.50 poules de Bretagne, 9.10 à 11,50 chevreaux de Touraine, 7 à 9 coquelets, 15 A 19.

On cote d la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits), 4 à 8; pintades, 14 à 24.

On cote au kilo (cours extrêmes) Vollailles vivantes canards. 7 à 9 lapins. 6 à 6,75 poulets jeunes Gâtinais. Charentes. 10 à 12 poulets vieux GAtlnais, Bretagne. 8.25 à 9.

Arrivages 130.000 kilos.

i2esserre de la veille 6.500 kilos. GIBIER. On cote à la pièce (cours extrêmes)

Bécasses, 12 & 20 bécassines. 4 & 6 canards ..sauvages. 14 à 25: lapins de garenne, 3.50 à 5.50 pilets, 7 à 13 sarcelles, 5 à 7.50: vanneaux, 2 à 4. On cote au kilo (cours extrêmes) Lapins de garenne dépouillé, 4 a 5,50 marcassins, 8 à 12 sangliers, 5 à 7,50.

Arrivages 2.000 kilos.

♦ I6GUME3. Le» poireau- ont subi une nouvelle baissa, ainsi q'î les choux verts. Pour les autres produite, la vente a été assez active. On a pu- relever les cours des endives, choux de Bruxelles, qui sont plus rares, des pif. senlits blancs et des pissenlits de. champs, des asperges, des laitues etchoux-fleurs de l'Ouest, auxquels oa·s'est oten Intéresse. Cours extrémcs aux 100 kilos '.a Ail. 600 à 700: carottes de Meaux,22 a 3o carottes ne Créances. 60 4'' 70: carottes'Algerie. 70 a 110: cerfeuil,- 300 à 500: champignons couche extra, 850 a 1.000: moyens, 700 à 850: de conserve, 600 a 700: chicorées du Midi, 100 a 200: améliorée. 250 à 300 choux de Bruxellea, 220 a 320 raves ou ruta* bagas. 40 à 50 échalottes, 350 à 450 réchalottes oignons, 100 à 160 endlvee belges, 120 à 160 éplnards. 60 140 escaroles du Midi. 65 a 100: fèves du Maroc. 220 a 270: haricots verts du Maroc. 1.000 A 1.400: d'Espagne. 700 t, 1.3U0: haricots secs. 220 A 500: laitues de Nantes, 350 iL 400; laitues du Midi, 250 à 400 lentilles. 250 à 450 mâches, 250 à 500: navets de Fins et Vlarmea, 20 à 50: navets d'Algérie nouveaux, 70. à 120: oignons en grains, 60 à 90; oseille, 250 à 350 patates, 300 350 persil, 60 à 130: pissenlits de Vendée, 180 a 250: pissenlits verts de Paris, 250 à 550 blancs de Paris. 480 & 520 blancs de Meaux, 480 a 520: pois verte du Maroc, 200 & 250 pois verts du Midi. 500 A 600 pois monge-tout Alger, rie. 500 à 600 pois cassés, 200 a 260 potirons. 35 A 45 raifort. 400 600 topinambours, 40 a. 60 salsifis de Hollande, 220 a 250: salsifis d'Orlean% Cours extrêmes aux 100 kilos Pommes de terre hollande commune, 75 a 110 rosa. 70 â 80; saucisse rouge, 65 à 72 Jaune ronde. 40 â 45 Ferstellngen. 60 a 70 nouvelles a Algérien Cours au cent artichauts du Midi 100 â 150 artichauts d'Algérle, 70 a> 140; chicorées du Midi. 80 à 120;. choux nouveaux du Midi, 60 80 choux verts de Paris. 25 à 60 choux brocolis, 30 a 40: choux-fleurs de 1» Manche, 125 A 270: choux-fleurs de Roscoff, 125 300 escarolles, 65 à 100 lnltucs de Parts. 20 â 70 laitues du Midi, 100 à 150.

Cours aux 100 bottes

Barbe de Capucin. 60 à 70: ciboules, < 75 a 150: fenouil du Midi, 100 à 200: fenouil d'Algérie, 300 à 350 panais. 50 à 100: poireaux de Montesson. 80 120 poireaux ordinaires. 40 à 90 ra. dis de Nantes et Orléans, 75 à 150 radis noirs. 100 175.

Cours aux 216 bottes cresson, 100 125.

Cours à la botte asperges vertes du 3.50: carottes nouvelles de Nantes et Orléans, 1.25 à 2.25: céleri en branches. 1 iL 1.50: navets nouveaux de Nantes et Orléans. 1.50 à 2.25: oignons. nouveaux de Nantes. 1.75 à 2.25: sal- sifls région parisienne. 1 à 1,60 thym. Cours à la yièce céleri-rave, 0,245' ♦ FRUITS. Marché peu animé. Baisse sur les oranges d'Espagne, noix sèches, bananes des Antilles. Cours fermes pour les tomates et oranges d* Tunisie.

On cote aus 100 kilos (cours extrtmes)

Abricots secs, 700 à 900 amandes • ches. 350 à 450 châtaignes décortV quées, 180 IL 220: dattes. 300 à 700* f figues sèches. 250 A 300: marrons d'ICa-'lie. 100 200 noisettes sèches 380 A 450 noix sèches. 300 à 450 oranges d'Algérie. 200 Il 350: oranges d'Espagne, 200 350 oranges Jaffa Tompson, 230 à. 280 oranges de Tunisie. 300 a 400 poires choix. 450 à 900 pommes de choix, 400 à 700 pommes commu- nés. 150 & 350 pommes de Callfornie,. 350 a 450; tomates du Maroc. 500 *> 600 tomates des Canaries. 350 à 580. On cote à la caissette fraises d'An» tlbes, 3 A 8.

On cote au kilo pruneaux français, 3 iL 7: pruneaux de Californie. 3.50 a Aus 100 kilos bananes des Canaries,, 350 A 425 bananes de Guinée. 300 &

Les otns

Paris, le 16 mars. (De notre corres» pondant spécial)

Calme complet sur le marché de« vins. Le commerce continue de n'acheter qu'au Jour le Jour. On cote de 5 i 5.50 le degré pour les vins supérieurs, Jusqu'à 6 fr.

En ce qui concerne le centre, on apprend que dans le Val de Loire iTou- raine. Anjou. Orléanais), la récolte des ̃̃ vins rouges est maintenant en grande partie vendue au commerce, tandis quif* y a encore de grandes quantités de vins blancs.

La laine •–̃

PARIS, le 16 mars. (De notre corrm- pondant spécial) 1 La tendance est très ferme en Auèr tralie. tandis que les enchères de Gra& de-Bretagne laissent constater une cep» taine résistance de la part des acheteurs. Il faut donc attendre que ceuxci. se soient adaptés à la nouvelle fermeté des paysd'origine. •*• L'Ouest-Eclair publie chaque jour defcf dans ses 12 édlUia^

LES AVENTURES DU PROFESSEUR NIMBUS a-"t Une situation embarrassante

BOURSE DE PARIS

Ctttinc

P»kis. le 16 mars.

BUS. Tous lnootea. Disp. Cote otfi. cieUa 76.

AVOINES dtv. Dtap. cote officielle 45. Courant 40.23 pare; proctaln 42.50 «.75: mai 44 ach. 3 d'avnl 44 44,25; 3 de mai 45 45.25.

SEIGLES. 'loua incotes.

ORGES. Tous inootes.

MAIS. Tous mcotée

SUCRES. Tendance soutenue. Courant 183.50 184 paye: prochain 185 185.50 payé; mai 180 payé. 3 d avril 186 paye. S de mai 186*0 187 payé: 3 de juin 186.50 payé: 3 d'octobre 173.50 174; 3 de novembre 174 174 50 paye. Cote officielle 183 a 183 50

ALCOOLS îltbresi. Tendance calme. Courant incote; prochain mente ma: b50 paye; 3 d'avril 350 paye: 3 de mai lncoue; 3 de juin .ncote; Juillet, août incoie.

ALCOOLS ¡libres.. Cours officieux. Tendance calme Courant. 337.50342.50; prochain. 342.50 347.50; mai. 'i50 payé 3 d'arril. 350 payé 3 de mal. 352.50/357.50: 3 de juin, 357.50,362.50 Juillet-août. 357 50.365.

CAOUTCHOUCS. Crêpes tirst latex et feuilles tuméci oaufr'es. Courant, 4 25; prochain. 4-30; mat. 4.35: juin. 4.55; 5 de juillet. 4.75: août. 4.75: 3 d'octobre. 4 80. tous nominaux: novembre, 4.65 .en..deur.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse 158.

BLtS. Cote officielle 78.

COTE OFFICIELLE DES METAUX A PARIS

A l'acquitté, des 100 kilos

CUIVRE. En Impôts et plaques de laminage livrables au Havre ou a Roues. 245. En ligots propres au laiton livrables au Havre ou à Rouen. 245. En cathodes livrable* au Havre ou a Rouen. 240.50. ET AIN. Banka. livrable au Havre ou a Paris. 1.770. Détroits, livrable au Havre, 1.685. Anglais, Cornouailles, livrable • Parts. 1.6M.

PLOMB. Marques ordinaires, llvrable au Havre ou a Rouen. 118.50. Marqua ordinaires, livrable au Havre eu a Paris. 128.

ZINC. De bonnes marques, livrables au Havre ou Paris. 135. Extra-pur. 11vrabie au Havre ou à Paris, 145. ALUMINIUM. 950.

BOURSE OU HAVRE

Clôture

LE Havre, le 16 mars.

OOTONS. Tendance soutenue. Mars 223.50: avril 232.50; mai 232.50: juin 230.50: juillet 230.50; août 230.50; septembre 227,5: octobre 223: novembre 223; décembre 222: Janvier 221; février 221.

CAFES. Tendance soutenue. Ventes 3000 sacs.

Mars 109.25; avril 109 50: mai 110.50: juin 112: Juillet 112: août 112.75; septembre 113.50; octobre 113,50: novembre 113.50; décembre 114,50; janvier Incoté; lévrier incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille. 16 mars.

HDTLES. Arachides fabrique <~lspoalble. 246.25,250; de coprahs, disponible, 150: de palmistes. dls|>onible. 145.15; de palme blanche, 150; Dahomey tCafi Marseille. 120.

De pratnes comestibles arachtde» neutralisées désodorisées. 295/305; .unsQuea supérieures. 310/325.

D'Otiue de pays, nues, prises au moulin, suivant région, 350/450: Tunisie lr pression. 360/370: 2. pression. 335355; Algérie surfine. 310/340: Borias extra. «00/210: Andalousie extra, 180/1S0. surfine. 165/175.

De lin disponible. 190/225.

MARCHE A TERME

DE ROCBA1X iOUttCOING

Tourcoing, 17 mars.

LAINES PEIGNÉES Type unique Mars, 15.40 avril. 15.50 mao. 15.50 Juin. 15.50; juillet, 15,60: août. 15,70 sept, 15.80; oct. 15,80; nov., 15,90: déc 1« Janv.. 16.10 lev. 16,10. affaire* enregistrées 72.500 kilos.

Roubait. 16 mara.

LAINES PEIGNEES Type unique Mars, 15.60 avril. 15,60 mal. 15 70 Juin. 15.70 Juillet. 15.70 août, 16,80 »ep, 15,90; oct. 15,90; nov. 16 déc. 16.10; Janv, 16.10: fév., 16.20. Affaire* enratfstrtes 85.000 kilos

BOURSE DE RENNES

_♦ RENNES. 16 mars. Blé du pays (76 la les 100 kilos gare départ 1-etV.. ™"Z?, \taxe comprise); avoine grise Ele-et-Vilaine, les 100 kilos franco RenDu ou parité 53-54: orge mouture I-etVilalne, les 100 kilos, gare départ G.R. I-et-V.. 52-53: orge brasserie. Ille-et-Vllaine. 1es 100 kilos gare départ G.R. Let-v., 55-57; blé no:r de consommation.

les 100 kilos gare dér*rt OR. I-et-V.,i 53-54; blé noir mouture, les 100 kllos. gare départ O& 1.-et-V.' 57-58.

PaUJ» pressée 4é blé, la* 1.000 kilos. pressée d'arôme, les 1.000 kilos. franco Rennes ou ponte 250-MO; paille pressée d'orge, les 1.000 kilos, franco Rennes ou parité 245-250; foin du pays bottelé. les 1.000 kilos. franco Rennes ou parité 320-330: foin preset. les 1.000 ki:os rendu franco Rennes ou partie 320330; son gros Hie-et-Vllaine les 100 kilos, franco Rennes ou parité 4*-46; son ordinaire, lea 100 kilos franco Rennes ou parlté 42-43: (urine première, le* 100 kilos rendu boulangerie 132-135. Ctdre de distillerie, le degre hecto G.R, I.-et-V. 2.20; c:dre de consommation. le degré hecto départ G.R. I.-et-V 5; eau-de-vie de cidre 346: a;cooi 34a Pommes de terre, les 100 kilos gare départ GJl. I.-et-V. Institut de Beauvais. 20; sluck Qéante de Saint-Ma o 30: saucisse ronde de Bretagne 26; ronde Jaune de Bretagne 21

Beurre demi-sïl. le deml-kllo 5.505.75 oeufs, la douzaine 2.50-2.15. MARCHES ETRANGERS

CEREALES

•V LIVERPOOL. 16 mars .Clôture) Blé. Tendance soutenue Mars. 4/9 112: mai. 4/11 7*8: juillet. 5 2. octobre. 5,4 1/4. Mats Tendance calme Avril. 17/ 1/2: mal. 16/10 1-2; tuin. 16 10 1/2 Blés avril 6.40: mal 3 45: Juin 6.54: mais avril 5.02: mai 4 75; Juin 4.72: avoines avril 5.70: orges Incoté, ♦ ROSARIO. 16 mars iC ôlurei. Blés mal 6 35; Juin 6.45; mais mal 4.65: juin 4.65.

NEW- YORK 16 mars (Clôture), Blés dur disp. 111 1/4. roux dlsp. 103 1/4. blgarré dlsp incotê: Mois bigarre pour l'exportation 92 5/8.

· WINNIPEG. 15 mars. (Clôture i.–Blés mal 83 1/8. JulL 82 3/4: Seivies mai 48 3/8, Jull. 49 3/8: Avoines: mal 38. JulL 38: Orges mal 44 1/. Jutl 44 5,8.

̃% CHICAGO, 16 mars. (Clôture). Blés n- 2 dtsp. 100 3/8. n- 3 disp. Incoté, nul 92 1/8 d 92 1/4. Jull. 89 89 1/8. sept. 89 i 89 1/8; Afots dlsp. I tncoté, mai 77 3/8. Juil. 73 3/8. sept. 70 3i4: Avoines mai 43 3/4, Jutl. 38. sept. 36 3/4: Seiplts dis?. Incoté. mal 56 1/4. Jull. 67 1/2, sept. 59: Orge» mai 64. JuU. incoté. sept. Incoté. COTON a

"V LIVERPOOL. 16 mars (Clôture). Sakcllaridis Mars 8.07. avril-mal 8.05. Juin. Juillet et août 8.03. sept. & nov. 7.93, déc. et Janv. 7.96. fév. 7.98. Haute Egypte Mars et avrll 7.08. mai 7.04. juin et Juillet «90. août 6.30. sept. 6.86. oct 6.88. nov. 6.87. déc 6.88, janv. 6.C fév. 6.81.

Américai .s Mars 6.33. avril 6.29. mai 6 27. août 6.14. eept. 6.07. oct. 5.98. nov. et c'éc. 5.B5. janv. 5.94. fév. et mars 6.8J. NEW-ORLEANS. 16 mars. (Clôture). Disp. 11.06. mars 10.71. mal 10,86-87. Juillet 1093-94. oct. 10.53, déc, 10.57. janv. 10.62.

NEW-YORK. 16 mars. (Clôture). Dlsp 11.20. mars 10 84. avril 10.87. mai 10.90-91. Juin 1091. Juillet 10.93-96. aot 10.78. sept. 10.63. oct. 10.52-53. nov. 10,53. déc 10.65, Ianv. 10.60. fév. mcoté. SUCRES

NEW-YORK. 16 mars. (ClôturesCentrifuge Cuba, prompte livraison 305. contrat nn 1 mars 206. mai 210. JuU. 216. sept. 221. déc. 227. Janv. 219; contrat n- 3 mars 205. mai 209. juillet 216, sept. 221. déc. 226. Janv. 216. mars 213; ventea approximatives. 3.000 tonnes.

CAFÉS

♦ NEW-YORK. 16 mars. (Clôture).Santos n" 4 dlsp. 9 1/4, mara 8.41, mal 8.12, Jutl. 7.99, sept. '1.90. déc. 7.90. mars 7.92; ventes approximative» 11.000 sacs.

FOIRES DE LA SEMAINE ILLE-ET- VILAINE.– Lundi 18: Bainde-Breiucnt, Combattre. Saint-Brlct-enCootïs.

Mardi 19 Piprtce.

Mercredi 20 rtntewae.

Jeudi 21 Grand- Fougeray. Bfaur*. MAYENNE. Mardi 19 Montaudin Vendredi 22 Meslay-du-Uain*. Samedi 23 Ambriércs.

MORBIHAN. Lundi 18 mara Aura,. Plotrmcl, Pontivy.

:ardl 19 Le Faouet Manan

Mercredi 20 Etel. Malansae, Sortent. Seren t.

Jeudi 21 Guémene-sur-ScorB, lacmine. Malestroit La Roche-Bernard, Vendredi 22 Saint-Guyomard.

Samedi 23 La Gactlty.

COTES-DD-NORD. Lundi 18 L*€T.. mitose-Lara*. PmM

Mardi 18 Jueon. L**#o*rU. Rottr*. Mercredi 30 XUeL LI rteux-JIt.-cM. Jeudi 21 Dlnmn, VUurdrieux,

FINISTÈRE. Lundi 18 QtamUHak, Ploudaimezeau, Stnn

Mardi il Plewben Ploanéovr-Mtne*. Mercredi 20 ChaUmneuS -an- faon. Jeudi 21 Huetgoat. foux-Croix, pmũuernacu,

LOïRE-ISFFRIZTJtlE. Lundi 18 Mardt 19 Lepe, St-Mars-to-JolUe. Mercred 1 20 Otnetton, ChateauùrioTtt, Gnerande.

jeudi 21 Aneenn, (fniilv.

Vendredi 22 Clisson, Satnt-Oiliaades-Bou.

MANCHE. Lundi 18 Le TeiUevl lia Saint-Patrice». 600 »ovins; Perc* (100 bovins i Barenton < Oovins

Mardi 19 lsignv-le-Buat.

VENDÉE Lundi 18 BeanHeu-tou*la-Roche, Benct. Lanpon.

Mardi 19 La Chaizc-le-Vtcomte. Mercredi 20 Les Estant, Saint-Jeanir-Monts

Jeudi 21 Talmont, Le Potrt-rnr-Vie. Vendredi 22 La Perrière. La ChataGirattd.

Samedi 23 Luçon (marché aux bestlKiixi, Wnil-le-Doltnt.

La loir» de Fontcnnv-I«-Comtï du 25 mars aura lieu ce même Jour, contratremenrà certaines annonces parues dans lei Journaux.

DEDX-SKVREa Lundi 18 La Ch n pelle-Sai nt-Larurent.

Mardi 19 Argeuton-ChAteau, Coulnngt.t-sur-l'AHtize.

Mercredi 20 Perthenaw. Mauze. MAINE-ET-LOIRE. Lundi 18 Douéla-Fontaine.

Mardi 19 Montfavcon • sur Maine. Chalonnessur-Loirc. Annpap4e*»ftna. Mercredi 20 Vihirrt.

Jeudi 21 Chemille.

Vendredi 22 Bauprtew.

Samedi 23 Cholet.

FOIRES DE LA RÉGION

ÏLLE-ET-VHJMNE

♦ LANGON. 16 mara, C'eat mardi 19 qu'à lieu la grande foire annuelle dite foire « Saint-Joseph w.

EURE-ET-LOIR

· CHARTRES. 16 mars. Blé 69 (moins 4 fr. de taxe); avoine 36 37; orge 55 à 56.

ILLE-ET-VILAINE

%• PLELAN-LE-GRAND. 16 mars. Vaches grasses, de 1.50 à 1.75; veaux de lait. de 2.50 à 3.50; moutons, de 3.50 il 4.25; porcs de lait, de 70 Il 90 francs la pièce: porcs moyens, de 160 à 250 fr. la pièce; porcs gras, de 3.30 Il 3.50 le kilo.

On cote Il la pièce poulets, 10 à 14 fr. canards, de 10 Il 14 fr. lapins. de 8 1 10 fr.; lapereaux pour l'élevage, 3 à 5 fr.

On cote Il la livre beurre ordinaire. en gros. 5 Il 5.10: beurre ordinaire, au détail. 5.50 à 6.75; œufs, la douzaine. 1.75 Il 1.85.

Hausse sur les beurres et les œuls par rapport au marché précédent. DOL-DE-BRETAONE. 16 mars, Les 100 kilos au départ culture bit du pays. 70 Il 72 fr.; avoine. 41 46 fr.; seigle, 48 Il 48 fr. orge. 50 Il 62 fr. sarrasin. 46 à 48 fr. farine. 134 Il 138 francs (rendue Il la. boulangerie} ton. 44 Il 46 fr.. en minoterie.

Les 500 kilos, au départ culture Paille ce blé. 75 à 85 fr.: paille d'avoine. 70 Il 75 fr. .foin de luzerne. 130 Il 140 fr. foin de prairie. en bonne qualité. 100 à 115 fr.: foin de bruyère, tout venant. 80 à 90 tr. Le foin de lueerne amené à Dol chez l'acheteur ou chargé sur wagon, en gare, vaut 145 à 155 fr. les 600 kilos. Boeufs gras pour la boucherie. de 2.80 A 2.90 le kilo; vaches graisses amenées pour la boucherie. de 2.60 Il 2.70 le kilo: génisses pour la boucherie, de 2.70 à 2.75 le kilo; veaux de lait, de 2 à 2.05 la livre: veaux gras. ce 1.90 Il 2 fr. la livre- moutons, de 2.80 à 2.90 la livre; porcs de lait amenés 130.. vendus 90, de 70 à 100 fr. la pièce: porcs maigres courants amenés 60. vendus 40. de 180 à 200 fr. la pièce: porcs gras sur pled, de 1.70 a 1.75 le kilo; po rcs gras 'morts, au poids de viande, la livre. 2.50 Il 2.60.

On cote la pièce

Poulets. 12 Il 15 fr. canards. 13 Il 15 fr.: lapines. 12 Il 18 fr.; oies du terrain. 25 a 32 fr.: oies des marais de Sougeal et Pleine-Fougères. 20 à 25 fr.; dindes, 30 35 fr.

On cote la livre

Beurre ordinaire au «ait. 6.50 • fr.; beurre fin. 4.25 à «.75; coule, la douzaine. 1.70 1.75 avec le treizième (U nouvelle baisse)..

♦ SAINT-MEEN-LE-GRAND, lfl mars: Vaches laitières ou amoultlantes de 800 à 1 200 fr. la pièce (vente facile) vaches grasses, de 1 » 1S0 le kilo veaux gras. 3.60 le kilo (vente difficite)- porcs de lait, de 70 à 100 fr. la pièce (vente facile» porcs maigres, de 150 a 200 fr. la pièce (vente facilet porcs «ras. de 3.50 à S 60 !e kilo (vent* On cote la pièce poulets. de 10 à 12 fr. poutes, 8 a 10 fr. canards, On cote au kilo beurre ordinaire ou salé. 9 4 9.50: beurre fin. 10 a 10.60; oeufs, la douzaine. 1.25 a 1.60.

LOIRE-LVFEU1EUKE

♦ NANTES 16 mars. Bœuf premlère catégorie, le deml-kllo, 6 a 10. deuxième catégorie. 2 e 2.50: troisième catégorie. 1.90

Veau première catégorie, le demikilo. 4,50 k 9 deuxteme catégorie. 4 troisième catégorie. 2.50 3.

Mouton première catégorie, le demiktlo. 10 deuxième catégorie, 7 troisiè- me. 4 a 4.50.

Porc le demi-kilo. 3.50 à

Beurre. le demi-kilo, 6 a 7.50: omis. la douzaine, 2.75 à 3 lapins le demiklJo. 5,50; poulets. le deml-kllo, 7 a 7.50.

LA BERNERIE-EN-RETZ, 15 mars. Les 100 kilos blé. 72 a 75 avoine, 70 a 75 seigle, 75 orge. 70 sarrasin, 90 farine, 130 a 135 son. 55 a 60 Ir. Les 500 kilos paille de ble, 95 à 100 pallie d'avoine. 95 Il 100; foin. ISO 200. On cote a la couple poulets gros. 83 à 40; poulets moyens,' 25 a 30 lapins. la pièce. 8 Il 12 fr. Prix fermes en hausse. On cote au kilo beurre ordinaire ou salé, 13 & 14 beurre nn. 14 à 16 oeufs (là douzaine). 3 Il 3.50. Hausee sur le beurre de 4 fr. par kilo.

MANCHE

♦ AVRANCHES. 16 mars. Beurre. le kilo. Il à 12: œufs, la douzaine, 2.20 2,75: poulets et poules. 25 30. Cochons de lait. la pièce, 70 à 110. MORBIHAN

16 ALLAIRE. 15 mars. Les 100 kilos gare départ, froment. 72-75 fr.; belgle. 48-&0: avoine grise, 52-55; blé noir. 50-52. orge. 45-60; farine. 135-140; son. 42-45.

Le mille (600 k.l, foin, 150-170; paille de ble. 100-110; d'avoine. 100: d'orge. 100; de seigle 100-110. droits en sus. Beau temps, marche bien approvisionné en veaux, mais une demande affaiblie et réticente amena une lenteur de vente nul provoqua elle-mlme une baisse moyenne de 0.25 par kilo sur les cours pratiques la semaine dernière, lesquels se trouvèrent ainsi ramenés à 2.50-2.65 le kilo en quat ordinaire les bons veaux faisant au plus 2.75.

Cotation maintenue en moutons par suite de la rareté de l'offre les prix variant selon choix de 4.50 à 5 le kilo en moutons de l'année. 3.75 a 4.25 en moutons de 2 ans. les brebis à partit de 2.76-3.

Beurre, la livre, en gros doux. 4: salé, 4.75-5; en détail, demi-fin. 5: de table fin, 5-525; œufs, 2 la trelzalne, MUZILLAC. 15 mars. La couple. poulets de grain. 17-22: pigeons. 7-8.50; canards. 25-28; la pièce. lapins. 12-19. Beurre. la livre, en gros doux. 3.754 salé. 4.50-5: en détail, demi-fin, 55.50 de table fin. 5.75-6; œufs, 2-2.26 la treizaine.

MAYENNE

RENAZB. 15 mars. On cote poulets gros. 20 à 22 la couple; poules. 3 à 4.50 la livre canards. 14 i 16 la pièce; pigeons, 8 à 10 la couple. lapins. 2 la livre.

Marché abondamment approvisionne en volailles et très suivi. La généralité de celles-ci conserve sans changement notoire les cours de vendredi dernler. On cote, beurre ordinaire. le kilo. 11 a 13; oeufs (la douzaine 2 2 a 2.25. Beurre et œufs en abondance sur le marché. Mêmes cours que la semaine dernière.

♦ LAVAL. 19 mars. On cote les 100 kltoa Blé, le quintal, 72 73 farine, 135 138 son, 40 a 45 orge. 48 a 50 setgle. 62 a SS avoine, 66 à 65 sarrasin. 62 a 68.

Poules la couple. 34 a, 38 poulets. 25 a 30 canards, 30 a 36 lapins la pièce, 10 a 18.

Beurre, 14 à 15 fr. le kilo; Qufs la douzaine. 2 2.50.

♦ COSSÊ-LE-VIVIEN. 15 mars. Poulets. la livre 4 à 450; pigeons, la pièce. 4 à 4.50; lapins. 1.50 2 la livre.

Bonne foire, beaucoup de monde, favorisé par un beau temps.

On cote au kilo beurre en gros. 8 a 8.50; beurre au détail, 10 à 11: œufs, m douzaine. 1.75 2. Baisse sur les œufs de 0.25 à la douzaine et sur le beurre de 0.50.

LES LÉGUMES

saint-fol-de-leon/16 mars. Las pommes de terre sont actuellement payées a la culture. de 20 a 30 francs les 50 Kilos. suivant qualité peu de demandes; coura a tendance ferai*. LES OIGNONS ET ECHALOTES ♦ SAINT-POL-D£-LEON, 16 mars. Leb oignons d'été sont actuellement payes a la culture, de 19 à 20 tr. les 50 kilos, suivant la qualité. En raison des 1 noies demandes, les cours restent stationnaires. Les échalotes sont actuellement cotées de 28 a 30 tr. les 50 kuot suivant la quaate. Tendance terme. LES CHOUX-FLEURS

•%> SAINT-POL-DB-LEON. 10 mars. Les arrivages ont été. ce matta, plus importants qu'hier. environ 22b charreiees ne choux-neurs ont Ott amenees sur té marche de la place ce rtvecne Les choux-fleura ont ete payés iet oeaux. ae 1.4)0 s 2 la la tête. excepttonne.iemeiit queiquea charretées ont atteint le prix de 2.20 a 2.4a la tête pour RoacoR. Ï40 a 2. OU la tete les moyens •ont cotes de O.UU a 1.40 la tête Le» peuts choux-fleura, dit* tnoudets. desunes a l'exportation en Ang:eterre, ont été vendus a raison de 0.50 a oUtt ia tête.

Arrivages plus fournis qu'hier cours en hausse transactions assez actives ̃•> CLEDER. 16 mars Environ lu2 voitures de choux-neurs ont ete amenées sur le marche. Les beaux choux- fleurs ont été payes ce 2 à 2.10 la tète. Les choux-neurs moyena sont cotes ae 1 a 1.^4 la tête et les petits t moudets » pour I exportation, de 0.50 a 0.60 la tête

Arrivages moyena transactions actives, tendance terme.

· PLOUENAN. 16 mars. Arrivages un peu plus nombreux. Environ b0 voitures de choux-fleurs ont etc amenees sur le marche. Les beaux choux -fleurs ont ete payes de 1 60 a 180 la tête: les choux-fleurs moyens de 1 1.10: et le* petits < moudets t. de 0.50 a 0.60 ta Les cours ont tendance à rester ferme PAIMPOL, 16 mars. Arrivages assez restreints, transactions peu nombreuses. la tête de chou- fleur. oelle marchandise. se vendait de 1 fr. a 1.25.

MUTUALITÉ ET COUPERATION AGRICOLES

Liste des élèves diplômes de la section d'application de la mutualité et de do coopération agricoles.

Ont obtenu, en 1U35. par ordre dt mente

ai Le diplôme de la section d'application de la mutualité et de la coopération agricoles .élèves régulier»)

1. Garnier. ingénieur agronome.

2. Buatarret, ingénieur agronome. S. Dattec. ingénieur agronome.

4. Robin. Ingénieur agricole iG.). 6. Crémieux, ingénieur agronome. 6. Rit. ingénieur agricole iG.i.

Sibillot, tngenieur agronome. 8. Cosmao. ingénieur agronome. b) Le certificat de spécialité de la section de la mutualité et de la coopération agncoles télèves -égullers).

1. Gulllermam. ingénieur agricole <Q.) 2. Rayssac, ingénieur agricole iR.). 3. Bâillon, ingènieur agronotre.

3. Lilas, ingénieur agricole iM.l. 5. Bossuat. ingénieur ag:icole (R.). 6. Bord, ingénieur agricole <R.i. 7. Tardlvo, ingénieur agricole tO.t, B. Jaunet. mgenteur agricole iR». ci Le certificat spécial de an d'étude* {élèves libres%.

1. M. Azancot.

2. M. Cardon ne,

2. M. Fleury.

4. Mlle Grunler.

5. M. Gregy.

6. Mlle Bar.

7. M. Hueber.

8. M. Lalanne,

9. M. Lebrun.

10. Mme Le:ronler.

TRIBUNAUR MILITAIRES

Sont désignés, pour le deuxième semestre de l'année Judiciaire 1934-1936. pour présider les tribunaux militaires permanents devant oonnaltre du Jugement des colonels, lieutenants-colonels et assimilés

Tribunal militaire permaarnt dt Rouen M. Banchet. président de cham·bre la cour d'appel de Rouen. Tribunal militaire permanent de Pari.nes M. Rondelet. président de cha-nbre a la cour d'appel de Rennes. Tribunal militaire permanent de Bordeaux M. Bruneaud. président de chambre il. la cour d'appel de Bordeaux.

UN MONSIEUR offre gratuitement a tous ceux qui sont atteints d'un* maladie de la peau, dartres, écrémas, cou» tons. démangeaisons, bronchites chro. niques, maladies de la pottrtne. de l'on tomac et de la veaste. de rhumatismes, un moyen facile de ee guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radtcalement lui-même après av«lr longtemps soufler* et essayé en vain tout les remèdes vréconists. Cette offre, dont on apprécier» le but humanitaire. est la conséquence- d'un vœu, Kcnre au Lab. 's M. Auguste VINCENT, 8. place Vlcror-Hugo. a Grenoble. qui enverra orratls et franco IM indications demandées.

Sont désignés, pour le deuxième *•• mestre de l'année Judiciaire 1934-W35, pour préstder les tribunaux m:litaires Permanents devant connattre du Jugement des soldats, caporaux. brigidiers, eous-offleiers et officiers Jusqu'au rang de lieutenants-colonels exclusivement et asstmllés

Tribunal militaire permanent de Rouen M. Renelé. conseiller a la cour d'appel de Rouen. président titulaire: MM. Turban et Bazlre. conseillers a la cour d'appel de Rouen, présidents suppléants

Tribunal militaire permanent de Bennes M. Papin-Beaufond. conseiller a la cour d'anpel de Rennes. président tltu. laire: MM. Le Marchand et Bruïulère. conseiller- à la cour d'appel de Rennes, pr*«tfli>nrs suppléants.

Tribunnl militaire permanent de Borclra-ux M. Falgaz. conseiller Il la cour d"ap~rl de Bordeaux président tttulalre; MM Rochnux et Rohoam. conseillers à la cour d'appel de Bordeaux. présidents suppléants

REDUCTIONS

POUR CHARGES DE FAMILLE

Les réductions pour charges de famil- le accordées sur le montant de la taxe sur les loyers seront, pour l'année 1934, calculées dans les mêmes conditions que pour l'exercice 1933

PERSONNEL

DES TRAVAUX PUBLICS

M Ceserl (Antoine), classé pour un emploi de gardien de phare a été nommé gardien de phare de 4P classe

I! sera affecté en cette qualité, dans le département de la Vendée, au service du phare des Corbeaux, en remplacement de M Gesse, retraité.

M. Thevtn (Alexandre), a été nommé éclusler-barraglste de 4« classe et afiecté dans le département de la CharenteInférieure, au service des ouvrages du port de la Rochelle, en remplacement de M. Hlbry. retraité

STATUT DU PERSONNEL

DES SERVICES DU IREsiOB

A titre exceptionnel, nonoostant lea dispositions de l'article 42 du décret du 05 août 1928 et dans la limite des credits budgetairee, les commis principaux et commis du Trésor admis au concours des 15 décembre 1932 et 21 décembre 1933 pour l'emploi de percepteur stagtaire seront admis provisoirement en cette qualité dans le cadre des percepteurs. pour être employés dans les tré- soreries générales, les recettes des finances et les perceptions

Ils seront pourvus d'un poste comptable a titre définitif, au fur et a mesure des vacances susceptibles de leur dire attribuées selon la législation en vigueur.

Le temps de service accompli dans la situation prévue au premeir alinéa du présent article viendra en déduction du temps de stage exige pour la titularisation. Mais 11 ne sera pas compté lors du calcul ultérieur de l'ancienneté requis* en 41 classe pour la promotion la S*classe.

EAUX ET FORETS

M. Befve (Henri), tarde des eaux et forêts la maison forestière de Laudtn. commune de la Mallleraye tSelne-Inferleurei. est nomme brigadier des eaux et forêts de 4' classe et aftecté a la maison forestière de Beauvltters. commune de Salnt-Mard-de-Réno (Orne). en remDla cément de M. Kerhervé. non acceptant.

M. Kerhervé (Louis), gardes des eaux et forêts a la maison forestière de Perriére-Béchet (Orne), est nommé brigadler des eaux et forêts de 4* classe à la maison forestière de l'Etoile, commune de Champsecret (Orne), en remplacement de M Burel. non acceptant.

M. Polrault lElle). asrde des eaux et forets a la maison forestière de Becaasy. commune de Chize (Deux-Sèvres), est nomme brigadier des eaux et forêts de 4 classe et affecté au poste de Saugues iHaute-Lolre). en remplacement de M. Boulhol

TIRAGES FINANCIERS RENTE FRANÇAISE 5 1920

Les séries sutvantes 66. 278. 314 son* sorties remboursables avec 50 de prime.

Cirage Crème

LION NOIR

dans sa tooîte a clé la seule hermétique

Feuilleton de L'Ouest-Eclatr

du 17 mars 1935 27

Le roman

d'un

jeune coeur par Maria CROCI 44'aprèt Willy DlAZt

Un an plus tôt, cette même heure, la récréation du soir se terminait, et elle se disposait à aller à la chapelle dire la prière du soir en compagnie de Pierina. Ou étaient ses autres compagnes, petites âmes sereines que 1a vit avait emportée tout à coup, comme des oiseaux envolés de leur cage protectrice ?

Un an plus lui, seulement un an. Mimi n'avait pas souOert encore de ce mal inconnu qw vous étreint le coeur. vous serre la gorge et vous fait pàlir sans raison. Un an plus tôt. Mimi ne connaissait pas encore Giovanni Et pourtant, n'était-ce pas lui dont llle rêvait en dépit de sa propre volonte et de tant de vains eflorls ? Lui. qu'elle désirait pour compagnon de sa vie T Lui, dont le souvenir l'obsedait aussi bien parmi les ruines du Cotisée qu'au milieu du mouvement intense de la grande ville ? Pourtant, quelle folie était la sienne, pauvre petite pensionnain iryfigri'ftiintf, inaipide, de voulût!*

attirer l'attention d'un homme comme lui ?

L'esprit envolé bien loin. Mimi songeait, quand la sensation d'être observée la ramena soudain à la réalité. Les yeux clairs de Marthe Snoor étaient fixés sur son visage et le scrutaient attentivement, tandis que la voix bonne et douce disait

Mimi. votre thé sera froid. mon enfant.

Mimi rougit violemment, comme prise en faute. Mais, déjà, Marthe s'adressait à son amie Louise et lui demandait si elle avait l'intention de sortir encore après le diner ou si elle désirait passer la soirée & la pension. Non. Mlle Trenno n'avait pas l'intention de sortir. Elle passerait un moment au salon, où l'on faisait parfois de la musique et où des tables de bridge fonctionnaient chaque soir, puis elle irait se coucher, car la nuit précédente passée en chemin de fer l'avait fatiguée.

Elles sortirent du café et repr!rent à pied le chemin de la place d'Espagne. En passant. Marthe entra a la poste. Là. des gens attendaient devant de nombreux guichets, et d'autres, arrêtés devant les colonnes du péristyle, se laissaient pousser et bousculer pour lire en hàte une lettre sans doute impatiemment attendue.

Si nous regardions s'il y a quelmi? chose pour nous. Mirai? dit t Mlle Louise; J'ai annoncé à quelques amis mon prochain départ pour Rome; peut-être aurons-nous des nouvelles. Et toi, attends-tu des lettres ?

Il se peut que Pierina m'ait écrit, ma tante.

Depuis quelque temps Muni ne recevait que des nouvelles très brèves ae

envoyé son long cri de désespoir. elle n'avait eu en réponse que de courtes lignes, certes très affectueuses; mais, à son gré, bien insuffisantes.

Maintenant, Pierina devait avoir quitté -on château perdu pour accompagner le comte de Kermasy et sa fille Yolenka dans le voyage qu'ils faisaient à travers l'Europe centrale. Ils s'étalent arrêtés dans deux ou trois petites villes où ils avaient de la famille et depuis quelques jours devaient selon les prévisions de Pierina se trouver à Budapest. Là, la saison battait son plein et Pierina menait une vie fort agitée à la suite de la comtesse Yolenka, dont la mère était demeurée à Vienne auprès de sa fille Margltt, qui terminait ses études au Sacré-Coeur. Après que sa tante et Marthe Snoor eurent retiri leur courrier, Mimi dit son nom & l'employé qui attendait au guichet. Une grosse enveloppe, couverte de timbres étrangers, fut mise de côté, puis, une carte illustrée; tout cela venait de Pierrina, quel bonheur I C'est ton amie qui t'écrit? demanda Mlle Louis.

Oui. ma tante, répondit Mimi. les yeux brillants de joie. Je t'ai dit. je crois, qu'elle pense venir Rome cet hiver. Elle m'annonce peut-être son arrivée.

Mais, la Jeune Ulle avait précieusement serré la missive dans son sac voulant être seule, bien chez elle dans sa chambrette. pour lire les mots aimants de sa confidente. Marthe continuait a l'observer, et aa clairvoyance avertie. son expérience de l'àme humaine, sur laquelle elle s'était si souvent penchée, lui faisaient facilement deviner que cette petite fille cachait sûrement dans son cceur un gros cha-

XII

Un rayon de soleil entrant par la fenêtre comme une flèche d'or reveilla brusquement Mimt, qui sauta du lit. chaussa ses mules, enfila vivement un peignoir sur sa chemise de nuit, et, sans attendre la femme de chambre, ouvrit les persiennes.

L'admirable spectacle qu'elle avait depuis deux semaines sous les yeux et dont elle ne se rassasiait pas attira une fois de plus ses regards le grand escalier montait dans la lumière dorée, l'eau pure jaillissait de la fontaine, les fleurs amoncelées sur les marches jusqu'à l'église de la Trinité, répandaient dans l'air un suave parfum. Assises sur les premiers degrés, deux femmes de la campagne romaine vêtues de cas.tumes pittoresques et voyants tenaient par la main un enfant merveilleux dont les traits d'une pureté antique semblaient résumer toute la beaute de sa race. C'étaient, à n'en pas douter. des modèles qui attendaient d'être embauchés par quelque artiste.

Mimi, accompagnée de Marthe et de sa tante, avait déjà visité tout ce que Rome offre le plus intéressant. D'abord sa santé avait paru s'améliorer et elle se trouvait bien de cette vie active et calme tout à la lois. Mais. depuis duelques jours. elle s'aftaiblissait de nouveau et, chaque soir, une fièvre légère la rendait nerveuse impressionnable et la laissait sans appétit.

Mlle Louise, Inquiète, avait voulu consulter un docteur, mais la Jeune fille s'y était énergiquement opposée. répétant que ce malaise n'était rien du tout et qu'il passerait bien tout seul. Cependant Mimi s? rendait compte que sa tante n'était pas rassurée par ses dénégations. Souvent, la nuit, elle un nas lurtif. traverser sa

chambre et une main légère se posait sur son front; alors, elle retenait son souffle. feignait de dormir, craignant une explication au cours de laquelle son secret lui aurait peut-être échappe. Une fois de plus, après avoir inutilement tenté de se vaincre, elle s'abandonnait Giovanni 1 Paolo 1 SI au moins ele avait pu les oublier 1 Mais le moyen d'oublier quand Paolo lui écrivait chaque semaine une tendre lettre à laquelle il fallait bien répondre. Elle le faisait, d'ailleurs, brièvement, en disant que la vie à Rome la fatiguait beaucoup.

Sa tante, son oncle, ses cousines lui avaient aussi écrit avec beaucoup d'affection. Hélène lui laissait entrevoir son grand bonheur et la priait tnstamment de revenir. Lucie, originale comme toujours,- lui contait mille folies et appelait leur maison. la Maison des Amoureux papa aimait maman, Hélène aimait Fusco, Paolo aimait Mimi. et elle. Lucie, aimait ou Nino Maltelli ou Jules Sinibaldi. elle ne savait pas encore au juste lequel.

Personne ne disait mot de Giovanni. Seule la baronne, incidemment, avait ecrit à sa sœur qu'il était toujours ti Florence.

Mimi songeait alors avec effroi que bientôt Il lui faudrait retourner parmi ces parents si bons, si tendres pour elle, et ses fiançailles deviendraient inévitablement officielles. Glorannl se- rait à jamais perdu pour elle.

S'il lui était donné de vivre encore dix ans. vingt ans, trente ans, elle de- vrait pendant toutes cea annees, tous ces mois, tous ces jours, renfermer en elle sa torture et ses regreta 1

Et, avec le désespoir violent patticu. lier à l'extrême Jeunesse, qui a'a pu

encore appris que le temps atténue les pires douleurs, qu'aucun tourment ne saurait être éternel. Mimi souffrait.

Ne sachant pas que. fatalement, on cesse un jour de souffrir comme on cesse d'être heureux. elle ne figurait qu'elle était malheureuse pour toujours. Aussi l'idée de la maladie et même de la mort ne l'effrayait pas. Elle était jeune, et seules celles qui avancent en âge savent la valeur de la vie parce qu'ellea ont peur de la perdre.

Dans Rome, Mimi se trouvait seule avec son amour vivant au fond de son cœur. Peu il. peu, les autres disparurent de son horizon, comme si ils n'eussent jamais existé son tuteur, son fiancé, sa famille n'étaient plus que des fantômes.

Cette lumière d'or, ces terres parfumées, cette ville divine, cette heure unique, tout cela n'était plus que 1» cadre où. lrrésistlblement. s'épanouissait sa tendresse pour celui qui était Si loin d'elle. La nuit, dans ses rtve» fiévreux, la réalité et les fantasmagories de son imagination se conîoo. datent.

Elle perdait ainsi peu à peu le contrôle d'elle-même et devint bientôt aussi malade moralement que physiI quement. EUe ne désirait plus désormais Que la présence de Pierina et 18 bonheur de pleurer sur son épaul» amie.

U suivre.)

RENSEIGNEMENTS MILITAI!»»

Recrutement, sursis d'Incorporation,

réforme. pensions, etc. S'adresser à Ramus, Ouest-Eclair, Rennes. Joindra 1 tr. en timbres-poste pour la répons»

PROGRAMMES DU JOUR USE tous LES MARDIS. NOTRE PAGE SPECULE DE T. S. t.

KENNES-BRETAGNE

L. US m. P. 40 tw.

8 11. Relais de Parts-P.T.T. ♦ 9 h 30 Relais de Limoges Concert par l'orsrs? &&£#?"̃ ♦ io h. 30. Rerv,12 h. 1S- Relais de Strasbour* Concert, orchestre dlr, par Maurice de VUlers Ouverture d'utt opéra comique <St-Sa«nsi; Croisière iPillolsi; Maroul (lUbaudi; Nuits de printemps ,chaP"1»' ♦ 13 h Information». Conte davnl, suite d'orchestre iWldon Le bonheur est chose légère iSMnt-Saêna); Chanson des beaux amants (P. Plernéi BatS) mus((7Ue; Echoa d'Alaace (Majcel 14 h. Depuis Angers Concert offert par l'Association des Amis de RadioRennes et le Comité angevin de Radiodiffusion, et organisé par la Société des Concerts populaires d'Ansers avec :e concours des choeurs des dames de la ville et de la Société Sainte-Cécile (200 exécutants), sous la direction de M. L. Fourestler L'Actus Traoicus U.-S. Bach Requiem 'Verdi). 17 h. et 20h. Relais de Paris-P.T.T.

20 à 24 h. Relais de Radio-Paris.

ECOLE SUPÉRIEURE DES 'P. T. T. 4SI m. 7. 7 kw.

8 h. Presse.. 8 h. 30. Orgue de cinéma Sardegna (Dodeddu): C'est le bonheur Quand on aime (Noceti): Lischen et Fritzchen (Offenbachi- D'une Gondole iBixiol; Danse hongroise n- 5 iBrahms): La Crise est finie iLenoir) « 9 h. Disques Nuit d'Espagne (Massenetl; Havanaise (Seint-Sa«n« Ourre ton azur (Blzet) A Mules iCharpentterl; Scherzo (Lalo); Habanera ichabrler). ♦ 9 h. 30. Emission de l'Oncle Joseph, 10 h. Sports, par Ph. Encausse.. 10 h. 15. Concert symphonique avec Yvonne Darven, cantatrice Navarra. violoncelliste, dir. par P. Manter,et; Pro Patria (André): La Grotte de Fingal (Mendelssohn); Les Amourettes i Gung'l ) Chanson tendre (Larmanjat ) On ne peut contenter tout le monde et son père iSlmons); La Chanson de Fortunio (Offenbachi; J'ai deux amants (Messager) Svlvia (Dellbes): La Fille de Madame Angot. ouverture iLecocq): Philimon et Bauds (Gounod): Les Chérubins (Couper1n): Danse du Diable vert iGussado): Paillasse (Leoncavallo); Les Erinnyes (Massenet).

12 h. 15. Concert dlr. par A. Locatelli Danse slave iDvorak); Danse lente

££ ^♦»n"annck): Danse arotesoue (F. schmltti: Dame espagnole iQranadosi- Danse russe iPrimli; Rêverie; La Fête Hahn 1; Extate iL. Canne): Polonaise ,Chopin): La Source (Delibes). ♦ 13 h. 20. Informations. 14 h. Disques La Campanella .Paganini), Yehudi Menuhin; Le Carnaval de Venise iBeneif* Toti dal Monte; La Legerezza (Llszt\ Cortot; Air et Variations (Prochi Galli-Curcl: Fantaisie et Variations irelchertl. Moyse. «. 14 h. 30. Sspana iChabrlerl: Valse des /leur¡ ITchnlkows-I L'; Le Chevalier à la rose, valse (Straussi; valse triste iSlbéllus). ♦ 1S h. Concerts du Conservatoire dtr. par Henrt Rabaud: Man!red iSchu.-nanni récitants Mlle Oatarre et Maurice Donnée ud. de la Comédie-Française; Concerto en ré pour violon et orchestre 'Mozart 1. Germain Lafarçue Trois variations, xcherzo et finale du « Septuor iBeethoveni. ♦ 17 h. La Note 6, comédie en un acte de Maurice Lemolne Leur Fils, comédis en un acte de Robert de Mackiels. 18 h. Dliques Don Juan. sérénade (Mozart): Méphisto, sérénade (Berlioz1; Namouna. sérénade E L*lo>: Sérénade de Polichinelle iKrels-'ler Sérénade (Brasa); Sérénade passionnée (Sllésu): Sérénade du passant iMasseneti. ♦ 18 h. 30. Radio-Journal de France. 19 h. 40. Conseils du Vieux Bricoleur. « 19 h. 45. Chansons françaises présentées par Yvette Gullbcrt.

iv n. 15. La Journée sportive, par Georges Peeters. 20 h. 30. e L'opérette moderne française avec Mmes Lemichel du Roy, Jane Morlet MM Bourdeaux, alba et le Jazz symphonlque Dervaux Marche des zouaves, c Sldonle Panache » (Szulc); Passionnément (Messager) 11 faut si peu de choses, de c Six Filles à marier » On aura tout vu. des t Sceurs Hortensias » (Moretti); La Pouponnière lOberfeld et Verdun» Papa, Papa, de c Oh Papa » (M. Yvain>; Arsène Lupin banquier (Lattes); Chant birman, de c L'Amour masqué » Messager Ciboulette (R. Hahn) C'est Paris, de c Là-Haut » (M. Yvaln). 4> 22 h. 30. Informations. Musique variée par l'orchestre Pascal.

TOUR EIFFEL 1.446 uL 7. 15 kw. 19 h. 30. Disques Ballet égyptien (Luigini); Les jolies Viennoises (J. Straussi; Polichinelle et Guignol (Black): airs Interprétés par des artistes allemands Tauber. Lotte Lehmann. E. Schumann; choeurs.

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7 h. Disques. '♦ 7 h. 15. Presae: Météo, 7 h. 45. Culture physique. · 8 h. T Disques. ♦ 9 h. 20, 9 h. 40. Cours d'anglais.. 10 h., 10 h. 20. Cours de comptabilité. 10 h. 40. Cours d'espagnol. 11 h. Disques Sérénade (Schubert); L'heure tranquille (Perezi; Malentendu (Lazzarll; Rêve crépusculaire iR. Straussi. ♦ 11 h. 15. Concert de mujiquc d'orgue ancienne, par Char:es Letestu Ecole espagnole Bataille du sixième ton (Jimeneii: Deux tientos (Antonio de Cabezoni; antaisie (de Santa Maria); Pièce en ré mineur (Archives de l'Escorlali 4> 11 h. 45. Causerie religieuse par le révérend père Pudé « Notre répugnance à l'effort des mains l, 12 h. 5. Seigneur écoute ma prière lArchangelskyi; Le ciel a risité la terre iGounod) Magnificat (Bach). ♦ 12 h. 15. Parls-P.T.T. 4> 14 h Bilboquet, marchand de colle. « 14 h. 15. Mélodies par Mlle Emilienne Vlal, de l'Opéra Poème d'un jour (Gabriel Fauré) Rencontre. Toujours, Adieu: La fepille du peupler (£t-3a»ns). 14 h 50. Retransmission du match de football France-Allemagne au Parc des Princes, 17 h. De N.-D de Paris Sermon du carême par le Révérend Père Pinard de la Boulaye c Le Juge suprême de controverse ». ♦ 18 h. 30. Comédie Cornme elles sont toutes iCharles Narrey), avec Marthe Sarbel. Marcya Oaprl et Pierre Juvenet. 19 h. Gulgnol Les époux de Mme Briserrtiche iDarthenayi. par Bilboquet et la troupe. « 19 h. 30. Variétés radlophoniques, 20 h. Musio.ue de printemps Le printemps chante (Luigini): Le printemps cleante (Marinier): Le pasSeur du printemps (Goubllerl; Printemps nouveau iP. Vidal); Au printemps delsEOhni; Ouverture de Mireille iGounod); Le soir; La sérénade; Venise: Où voulez-vous aller ? Le vieux ruban (Henrion); La sauge (Massenet); Les vieilles de chez nous (Levadé): Jean Lenoir Pot pourri de chansons; Mens; Chez l'autre; Redis-moi vous; Etre deux, chansons inédites. « 20 h. 30. Presse. Météo. 21 h. 15. Informations. 22 h. 30. Musique de danse.

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10 h. Disques.. 10 h. 15. Musique militaire. « 10 h. 30. Musique légère. 11 h 15. Musique reellgleuse Exsultate justi (Vladana): Avé coelorum domina (de Près); Quid est (Berthier): Ave verum (de Près).

12 h. Le théâtre. ♦ 12 h. 30. Informations. « 12 h. 45. Les soldats de plomb iKockert); Ah quel numéro (Bach et Koger); Coeur de voyou iSpencer) FrouJrou (Château); Mon curé au Vatican (Vautell; Aubade d'amour (Monîl); Attention aux enfants iRaiter); A la charcuterie (Bach et Laverne); Le tango

14 h. Disques, 15 h. Extraits de films. 15 h. 30. Comédies musicales. 16 h. Disques. 4 16 h. 45. Emission enfantine. + 17 h. 45. Variétés 18 h. Concert, 19 h. Le calife de Bagdad (Boieldieu); Le disque r.agique; Le chien du berger (Marceeau); Le chemineau (Colas); Le nouveau colonel ¡Marc Hely et Camus': Echos des Flandres Uacquemaln); Manon iMassenet) Le chapeau (Noël Noël Le barbier de Se!ville iRossfnll Les harengs-saurs iCrayssaci. + 20 h. 15. Informations. 20 h. 30. Trots Jeunes filles nues (Morettll; Les cent vierpes iLecocq); Les vingt-huit jours de Clairette (Roter)- La dame blanche (Boleldleu): La veuve joyeuse (Lehar'; Zampa (Hérold)- Le voyage en Chine iG. Marlei; La petite bohème iHirchmanni. 21 h. 30. Musique de danse. 22 h? 30. Musique légère. 24 h. Musique de danse. POSTE PARISIEN 312 m. 8 80 tw 19 h. 50. Concert. 20 h. Entr'«cte. ♦ 20 h. 15. Théàtre Le Dé. sillusionniste, pièce en un acte de Robert Jaillon. Réalisation André Alléhaut. Avec le concours, par ordre d'entrée en scène de André Alléhaut (Lui), Rende Dandry telle).

20 h. 45. Entr'acte. ♦ 21 h. Mirei:le et ses amis. production Poste Parisien. ♦ 21 h. 45. Entr'acte. ♦ 22 h. Danses anciennes et caractéristiques. ♦ 22 h. 30. Musique légère enreglsSTRASBOURC 349 m. 2 40 tw. 19 h. Sport, par M. Monpeurt. 4 tree.

19 h. 15. Disques. « 19 h. 30. Sport. Communiqués, 19 h. 45. Disques. 20 h. Informations en allemand. 20 h. 15. Presse eu allemand. ♦ 20 h. 30. Parls-P.T.T. ♦ 22 h. 30. Presse. 22 h. 40. Musique de danse.

RADIO-TOULOUSE 328"60 60 tw 19 h. 30. Informations. 19 h. 45. Orchestre de salon Danse des cigales [Bucalossii; Mipnonette (Frlml). « 19 n. 50. Causerie organisée par la Tour de Garde. 4 20 h. 15. Orchestre musette. ♦ 20 h. 30. Chansonnettes.

21 h. Concert sur Hérodiade, de Massenet. ♦ 22 h. Au caveau de dix heures, fantaisie radiophonique. 20 h 10. Opérette-minute Mitzt-Mitîou'. 4 22 h. 15 Informations.. 22 h. 30. Mélodies.. 22 h. 50. Orchestre de salon Sérénade (Schubert); Estudiantina (Waldteufeli; Poème iFibichi; Cavatine iRaff). ♦ 23 h. Airs d'opéras comlques Le barbier de Sévillc, térénade (Rossini); Carmen, Je va' danser en votre honneur (Bizet); Cavaieria rusticana, Vous le savez ma mère iMascagnl); Mipnon, Elle est aimée (Thomas 23 h. 15. Guitare hawaïenne. 23 h. 30. Tangos chantés. ?3 h. 50. Soll divers. 24 h. Informations. ♦ 0 h. 5. Mélodies. 0 h. 15. Musique militaire.

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19 h. 15. Récital de chant et piano. Chant par J. Coates. ténor, Moiseiwitsch pii:.i te. «> 20 h. Court service religieux. «> 20 h. 15. Le chemin de Dieu « Jésus-Christ par le Rev. Père C. Martinda'.s. «> 20 h. 45. Appel pour :a bonne cause de la semaine. 4 20 h. 50. Nouveles. ♦ 21 h. Leslie Jeftries et son orchestre Sélection de comédies musicales (arr. Jeffries'; Polonaise en la (Chopin); Vin, femme et chanson, va!se (J. Strauss). M. Bennett-Levin, soprano, dans Air du rossignol (Victor Massé) L. Jeffrtes, dans Hejrc Kati (Hubayi; Humorear/ue (Dvorak). Orchestre Airs irlandais larr. Jeffries); Carmen, sélection (Bizet).

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BOURSE DE PARIS Paria, le 18 mars.

Marché complètement nul. La majorité importante recueillie par le gouvernement au moment du vote sur l'augmentation du service militaire était très escomptée et a été sans Influence sur la tenue de la cote.

Par manque d'affaires, les rentee ellee-mbmes se sont un peu effritées le 3 ex-coupon de 0,75 a abandonna 0,20 IL 79,50.

Banques bien tenues dana l'ensemble Crédit Lyonnais, 1800 (+ 16) Banque de Paris, 874 (+ 6).

Aux Industrielles, rachats en Ptehiney à 805 (+ 19).

Internationales sensiblement Inchancoulisse la tendance a été moins satisfaisante qu'au marché officiel la plupart des mines ont perdu de légères fractions.

Caoutchouilères en recul, sur la baisse de la matière en Amérique.

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Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 17 mars 1935 12

ONA fille des îles Grand roman inédit

par

Georges C.-TOU DOUZE En prenant, à son gré, une route ou bien une autre la route qui descend au mal, la route qui monte au bien. Et ainsi, par lui-même, ce descendant sera, ou sauvé, ou perdu. Guillaume pousse un long soupir d'angoisse

Tu crois oue je suis ce descendit p

Je le crois.

Judikaël a incliné lentement la tête sur sa poitrine, comme s'il était un prophète qui prononce l'arrét sans appel.

Le comte resprie longuement, serre sa poitrine à deux mains

Si tu dis vrai, Je ne suis pas alors condamné sans appel, et je puis être sauvé ?

Tu peux être sauvé, à condition que tu saches choisir.

Toujours l'oracle aux allures sybi]-

lines. Et le patient, bouleversé, ne peut que crier d'angoisse

Choisir Choisir Mais, je ne sais pas, moi. je ne saurai pas.- je ne pourrai pas. je.

Le Cercle de Merlin m'a dit que tu serais aidé.

Par qui ? Par toi ?. Oh 1 Judikaël, mon Judikaël

Le paysan écarte la supplication, et, sur un ton de tristesse infinie Non, mon fi pas par moi. Moi, je ne peux que te prévenir. Je n'ai même pas le pouvoir de t'aider à choisir. C'est toi qui choisiras, seul, absolument seul, ans ton libre arbitre. Moi, je ne saurais même pas si tu te trompes ou non. Je ne le saurai qu'après comme toi, et en même temps que toi. Une sorte de pitié passe dans la phrase du vieux, qui soupire et ajoute Comme pour Comorre, l'instrument de ton destin sera une femme. Et c'est toi qui la choisiras parmi celles qui t'entourent dès à présent.

Une femme ?

De celles, mon fi, sur lesquelles ton regard se posera, une sera ta perte; une autre ton salut. Mais, je ne sais pas laquelle.

Guillaume, entièrement envoûté par le regard du vieillard, tremble et murmure

Choisir. Il faudra choisir, au hasard ?

A ton impression, oui.

Tu ne pourraa pas m'aider ?

Non.

A la dureté de ce refus, Guillaume a une sorte de gémissement sourd. A deux mains, il se prend le front, ne doutant plus du tout maintenant de la science étrange et boulevarsante dont la vieux Judikaël vient de faire un si Impressionnant étalage,

Il murmure à mi-voix

Une femme. la perte. Une autre femme. le salut. Choisir.

Oui, choisir. L'homme qui descend à la fois de Comorre et de Trémeur a le droit de choisir, affirme le vieux paysan, très doctoral.

Guillaume lui prend les deux mains dans une étreinte rude

Voyons, réponds et parle clair je ressemble à mon aïeul Comorre ? Tu as sa taille; tu as sa force, tu as son aspect; tu as ses colères exactement tel que le disent les vieux récits. Ce serait donc moi cette résurrection du vieux chef dont parle ton Cercle de Merlin ?

Je le crois.

Malgré cela, je ne suis pas forcé de faire ce qu'il a fait ?

Le destin te laisse le choix. J'ai le droit de vivre autrement que lui ? D'être loyal, honnête, droit ? Tu en as le pouvoir.

Alors, je le veux je le veux Je le veux

Trois fois, en trois cris, qui montent vers le ciel en prière forcenée, Guillaume jette cet appel désespéré. Mais Judikaël hoche la tête

Tu le peux, ai-je dit.

Je le veux

Non. C'est la femme élue par toi qui aura le vouloir.

Alors, lui, épouvanté maintenant Mais, cette femme, parmi celles qui seront neutres et indifférentes, à côté de celle qui me serait fatale, cette femme qui, au contraire, me sauvera. quoi. à quelle marque, la reconnaltrai-je ?

Judikaël détourne la tête douloureusement

C'est ici qu'eat le piège tendp par

le destin il n'y aura pas de marque qui te puisse guider.

Oh!!

Et tu ne connaîtras l'effet de ton choix que lorsque tout sera consommé. Guillaume étouffe une manière de rugissement

Mais, c'est une trahison

Non, fait tristement le vieux c'est le destin et l'usage du destin

Le jeune homme porte ses deux mains à son front, avec une douleur subite. Il ne pense pas une seconde à douter des paroles de son étrange serviteur à qui il accorde volontiers ce don de double vue. cette sorcellerie paysanne. Il tournoie sur lui-même, perdant conscience de tout, du lieu où il se trouve, de l'heure, de tout ce qui l'entoure. Son cœur et son cerveau sont en feu.

Par un effort désespéré, il se reprend, il veut à nouveau interroger Judikaël, le contraindre à parler, à se mieux expliquer, au besoin par la menace de la force. Et il demeure encore plus bouleversé dans un mouvement silencieux de coureur des bois. Judikaël a disparu. Le supposant éloigné de quelques pas, Kermadio pense le rejoindre; il se jette dans les broussailles, ne trouve rien, se croit dans une fausse route, revient sur ses pas, éc.ase des fougères, des brindilles, écarte des herbages, retourne encore. Puis, ahuri, bouleversé, ne sachant plus ce qu'il fait, il tombe assis par terre, la tête entre ses mains, cherchant à arrêter les bonds tumultueux de sa poitrine et à remettre de l'ordre dans ses Idées bouleversées de superstition.

Et des minutes passent, dans le grand silence des bois déserts.

Hé là cher monsieur Guillaume. qu'est-ce donc que vous êtes à faire

La chasse aux taupes, peut-être ? Ou bien préparez-vous un grand livre sur les mœurs et coutumes des' fourmis de Bretagne ?

Un double éclat de rire en fusée. Une gaieté fraiche et sans méchanceté. A deux pas, surgies du sentier le plus j pioche, Roberte et Fantik. Bras dessus bias dessous, en claires toilettes d'été, toutes deux éclatantes de vie, de jeunesse et de santé, d'élégance raffinée aussi, absolument différentes et se faisant valoir par cette différence même, les deux cousines contemplent le jeune hobereau avec une ironie gaie et sans méchanceté, qui se transforme en stupeur, lorsqu'elles voient Guillaume, le visage ravagé, les traits bouleversés, se redresser devant elles, reculer en pas chancelants, et s'enfuir soudain à travers les taillis, en criant

Le destin. le destin. L'une est le salut. l'autre la perte. et pas de marque. aucune marque. Oh oh Oh oh

VI

LA FIGURE D'UN DRAGON

Le même jour, à la même heure. Le même ciel gris, avec la même douceur. Mais, au lieu du bois qui entoure la chapelle de Sainte-Triphyne, c'est juste en dessous, contre-bas de près de cent mètres, la base du barrage.

Ici, la nature violentée, brutalisée, les coups de mine, durant des mois, ont troué, piqué, taraudé, disloqué.

Et l'admirable gorge tourmentée, au fond de laquelle passait le Blavet canalisé, i essemble à une de ces figures d'écorchés, comme en montrent les^ cabinets d'anatomie. Les veines de la pierre tracent, sur les pans arrachés et les déclivités coupées, des filaments t

rouges qui semblent tout sanguinolent». Et, entre les deux falaises, la masse énorme et inclinée du barrage gonne son rein d'hercule en travail soute.nant, à force, le poids des eaux retenues là-haut quelque part, derrière ce' bloc cyclopéen.

Peut-être, plus tard, par la suite, quand les années auront passé, quand les ruissellements des automnes et la morsure des hivers se seront faits- peiiv tres et sculpteurs de cette muraille oblique et nue, quand il y aura de@ coulées de moisissures verdâtres. des décorations de mousses, des fusées de. graminées accrochées aux petites fissures, cette apparition sera-t-elle mofnl nue, moins livide.

Pour l'instant, une impression de tristesse immense monte de ce paysage violenté et brutalisé, une tritesse qui saisit à la gorge Mona Locmazé, errante parmi les éboulis frais, les cailloutis aux arêtes rugueuses, tout ce désert de pierres cassées qui forme la base du barrage de Guerlédan, et à tiavers lesquels l'eau échappée de l'usine hydro-electrique se force passage en gargouillis hoquetants pour rejoindre les eaux du canal.

C'est le bruit de cette eau bouillonnante qui a attiré la fltle de la grande !le finistérienne. Mona qui n'aime pas la terre, Mona qui s'ennuie dans le décor étriqué de la terre, aime l'eau. Et la chanson de cette eau, faible musique à côté des harmonies somptueuses de l'Atlantique, l'a appelée.

tA suivre^

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HEURES DE CARÊME

Nous sommes en plein Carême Carême veut dire un peu pénitence, n faut faire en sorte que celle-ci soit aussi douce que possible, sans nuire au budget alloue aux dépenses alimentaires. Tout dépend de vous. chères lectrices. Si vous allez à l'ECONOMIQUfi. vous n'hésiterez pas longtemps devant l'achat a faire, en raison meme de la qualité, de la modicité des pnx et du choix des marchandises proposées. A noter en passant que quelle que soit la succursale de (ECONOMIQUE où vous vous approvisionnerez, vous serez sûres' de trouver les mêmes marchandises de même qualité aux mêmes prix avantageux .avec timbres et bons-primes, sur le montant total de vos achats.

Voici le moment ou jamais de manger du poisson. Vous n'êtes pas sans aimer la morue. Vous savez très bien la préparer et la faire aimer a votre man, a vos enfants, a toute votre lamille, tant il est vrai qu'un bon plat de morue fait les délices de tous N'oubliez pas non plus les bonne% conserves de poisson, cette industrie régionale par excellence qui fait vivre tant de pécheurs, tant d'ouvriers, tant d'ouvrières, tout un monde de travailleurs auxquels vous pouvez éviter, dans une certaine mesure, les atteintes du chômage.

Pense» aux sardines, aux thons, aux maquereaux, à toutes ces conserves spécifiquement bretonnes. Ne faites pas qu'y penser. Puisque vous les aimez, puisqu'elles sont saines, bonnes autant que nourrissantes, achetez-en à l'ECONOMIQUE; ayez-en toujours quelques boites en réserve à la maison. En pleine période de carême, n'hésitez pas à manger des conserves et pas seulement des conserves de poissons, mals aussi d'excellentes conserves de légumes.

Est-Il nécessaire de vous dire que vous trouverez à l'ECONOMIQUE les petits pois les plus fins des tomates juteuses, des champignons exquis, haricots verts, asperges, etc., etc_Mangez aussi des pâtes alimentaires, c'est vite préparé. Vous mangerez finalement aussi bien et à meilleur marché.

Pour corser vos excellents menus maigres, vous trouverez à l'Economique,

un bon v'.n d'Anjou ou un Vouvray pétillant.

Nous terminerons en vous recommandant la gamme de nos cafés et en vous rappelant que contre le rhume ou la gnppe. le meilleur remède reste le Rhum Saint-Hélier, Grande Reserve. vendu en bouteille clissée dans toutes nos succursales. Mais nous esperons bien que vous utiliserez également ce bon rhum pour flamber joyeusement les crêpes.

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Conserves de Poissons

SARDINES à l'huile, 1/16 LIO 1/4 18. L80 1/4 22. 2.20 1/4 25. 2*0 1/4 H. 30. 3.50 MIETTES THON tomate 1/8. 1.60 THON entier à l'huile, 1/8. 2.55 1/4. 5.10 1/2. 9.90 LANGOUSTINES, 1/4 4. TRANCHES MAQUEREAUX au vin blanc 3.» SPRATS il. l'huile, 1/4 18. 1.20

DES CHIFFRES ELOQUENTS

En 1927, une ménagère effectuant ses achats à l'Economique dépensait 136 fr. 70, En 1935, pour l'achat des mêmes articles, elle ne dépense plus que 87 fr. 75. <Tabie.« u

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PRIX DE VENTE

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7.76 5. » 35% 15.50 9. » 40 smo 28. » 23% 69.M 55. » 22 M5o 16.50 33 io.9a t. » 45% 9.»5 5.!M 45%

15." 10. » 35% 136.60

Grâce aux efforts de l'Economique, efforts toujours orientés vers la baisse et souvent contrariés par une fiscalité trop lourde, ces articles d'usage courant pris au hasard parmi tous ceux que nous vendons, ont subi, de 1927 à 1934, une baisse variant de 29 à 36 alors que simultanément le coëfficient des charges fiscales est passé de 8,58 à 11,49 J|