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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1934-12-16

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 16 décembre 1934

Description : 1934/12/16 (Numéro 13919).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k659859h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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Vers l'apaisement de l'Europe

Le succès fait souvent oublier la difficulté de la tache. Nous aurions tort de méconnaître le nombre et J'importance des obstacles que notre ministre des Affaires étrangères a rencontrés sur son chemin au cours de cette session extraordinaire de la Société des Nations. M. Pierre Laval a obtenu, avec plus d'aisance peut-être qu'on ne l'eût pensé, des résultats fort satisfaisants. n faut l'en féliciter sans réserves.

La solution Intervenue sur la question sarroise a un triple mérite. En prenant l'initiative de proposer que la police du territoire soit assurée par un contingent international qui ne comprendrait pas d'éléments français, nous avons donné une preuve éclatante et péremptoire de notre loyauté et de notre pacifisme. Nous avons désatmé la propagande de ceux qui tentent de nous représenter comme des impérialistes forcenés. Même au delà du Rhin, il sera bien difficile aux dirigeants du Reich, après un tel geste, de prétendre que nous avons des arrière-pensées d'annexion ou de coups de force. Nous jouons cartes sur table. Nos actes, sont en accord avec nos paroles.

La présence dans la Sarre de soldats qui n'appartiennent à aucun des deux pays intéressés supprime à peu près complètement tout risque de conflit. Quelles que soient les manoeuvres et les provocations qui précèdent le plébiscite, quel que soit le résultat du scrutin, il n'est plus à craindre que, brutalement, à la suite d'un pustch hitlérien, des Français et des Allemands ne se trouvent aux prises sur le territoire litigieux. Désormais, c'est aux gendarmes internationaux que se heurteraient lu hommes des Sections d'assaut, et l'Allemagne ferait contre elle l'unanimité des membres de la 8: D. N. On est en droit de penser qu'elle ne courra point cette aventure.

Enfin et ce n'est pas leinoin'4re avantage des mesures arrêtées l'opération consacre par un acte la solidarité des Etats membres de la Société des Nations. Jusqu'ici, cette solidarité, pierre angulaire de toute organisation rationnelle de la paiz, ne s'était manifestée que par des paroles qui s'envolaient ou par des écrits vite oubliés. Aujourd'hui, elle est un fait. L'Angleterre, pour ne prendre que cet exemple, mais il est typique, renonce à son splendide isolement et accepte d'engager sa responsabilité dans les affaires du continent. L'événement est gros de conséquences heureuses pour la cause de la paix. Reste, il est vrai, le problème de nos intérêts matériels de la Sarre. n devra être résolu par des négociations directes entre la France et l'Allemagne. On peut regretter que ces négociations n'aient pas précédé l'accord de Genève. Souhaitons du moins qu'on ne le bâcle pas à la dernière minute. II s'agit d'avantages économiques qui se traduisent par plusieurs milliards et qu'on ne saurait négliger.

• Le conflit hungaro yougoslave, plus délicat, a reçu une solution également satisfaisante. Nous devons nous en réjouir d'autant plus que l'affaire intéressait un des points névralgiques de l'Europe. Le pays danubien et les Balkans ont toujours été un redoutable foyer d'intrigues. Le souvenir de Serajevo reste présent à nos mémoires. D'ailleurs, l'affaire causait de légitimes Inquiétudes, et le débat auquel elle a donné lieu prit, à certains moments. une allure critique.

M. Pierre Laval a déployé en cette occasion d'incontestables qualités diplomatiques. A la fois conciliant et ferme, il a su préparer la communauté internationale à faire droit aux revendications de la Yougoslavie, sans donner à son attitude l'apparence d'un défi ou d'une provocation.

I1 est évident que ce résultat n'aurait pas pu être obtenu sans le rapprochement préalable des gouvernements de Paris et de Rome. Le voyage de M. Pietri à Gènes et celui de M. Bérenger à Rome ont produit leurs fruits. A ce titre, la manière dont a été

tranché le différend qui séparait la Yougoslavie de la Hongrie permet de bien augurer de la prochaine rencontre de M. Laval avec M. Mussolini.

n faut noter encore que l'arrogance et les menaces de l'AllemaZne hitlérienne ont favorisé le rassemblement autour de la France de toutes les puissances vraiment pacifiques. Par vole de conséquence, ce rassemblement amènera l'Allemagne à changer de ton et, peut-

être, d'attitude. Déjà, elle multiplie les invitations officieuses à causer avec nous. Elle proteste bruyamment de la pureté de ses intentions. Elle s'incline devant les décisions de Genève. Quelque doute qu'on puisse émettre sur sa sincérité, le symptôme n'en est pas moins favorable.

Ainsi, la paix a-t-elle, là encore, marqué un point.

Fidèle à la politique inaugurée par son prédécesseur, le gouvernement de M. Flandin traite les problèmes avec objectivité et les résout suivant la meilleure tradition de la diplomatie d'aprèsguerre, dans le cadre de la Société des Nations, en coordination étroite avec nos alliés.

Au total, le gouvernement fait son devoir, tout son devoir, et non sans succès, en ce qui concerne l'oeuvre de paix à l'extérieur. Nous serions heureux de pouvoir lui rendre un hommage Identique en ce qui concerne la pacification des esprits à l'intérieur. Malheu- reusement, la conception assez étrange qu'il parait avoir de la trêve, et plus simplement du respect de toutes les convictions, nous l'interdit jusqu'à nouvel ordre. Paul SIMON.

Tempête sur l'Adriatique Belgrade, 15 décembre. La tempête sévit sur l'Adriatique.

Le transatlantique Neptune n'a pu entrer dans le port de Split et les voyageurs ont dû être transbordés par vapeurs yougoslaves.

Un communiqué officiel annonce la découverte de nouvelles épaves du « Schiaf f ino XXIV » On ne sa't encore rien à propos de l'équipage Paris, 15 décembre. Le ministère de la Marine marchande communique la note suivante

< D'après les renseignements parvenus au ministère de la Marine marchande, les recherches effectuées par un remorqueur de Marseille et par deux bateaux garde-pêche, au sujet du vapeur Schiaffino-XXIV, ont permis de retrouver un certains nombre d'épaves qui proviennent de ce navire fûts vides et autres marchandises, et également un youyou du bord.

Aucune indication n'a pu être recuefllie concernant le sort de l'équipage et du navire, qui était parti de Saint-Louis-du-Rhône pour Sète. Tout espoir paraît perdu

MARSEILLE, 15 décembre. Hier, le remorqueur Marius-Chambon, avait quitté le vieux port pour se rendre sur les lieux du naufrage présumé du cargo Schiaffino XXIV, c'est-à-dire entre le Grau-du-Roi et Sète.

Après avoir croisé dans ces parages, le Marius-Chambon est rentré à Marseille ayant recueilli diverses épaves telles que panneaux de fermeture des cales, matelas, emballages vides, débris de meubles.

Il n'est donc plus possible de douter maintenant du naufrage du Schiatlino-XXIV. Le sinistre est vraisemblablement dû à la tempête.

(Voir en « Dernière Htnre ».)

Nous avons annoncé hier qu'en' revenant de Brème où avait eu lieu le lancement Ou nouveau navire marchand « Scharnhorst », le train spécial du Führer avait tamponné un autocar.

Voici, pendant la cérémonie du lancement (de gauche à droite) Hitler derrière lui, le ministre de la Reichswehr Von Blomberg un inconnu, l'amiral Raeder au micro, le ministre de la Marine Marchande, Baron von EltrRubenach.

Berlin, 15 décembre. C'est le ministre de la Propagande, M. Goebbels, qui a annoncé hier au Palais des Sports, au cours d'un discours prononcé en présence de près de 15.000 membres berlinois du parti, l'accident arrivé hier au führer. Il déclara c Vous* pourrez lire demain dans les ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦•«•♦♦♦♦•m-X'

La reine de Shanrhaï 19S5

Mlle Lily Lee à qui cette royauté vient d'être conférée

i'irne d'un brillant ooncoun

journaux que le führer et chancelier du Reich, Adolf Hitler, a heureusement échappé à un accident de chemin de fer. Remercions Dieu de nous avoir conservé notre führer, qui a sauvé l'Allemagne.

Un c Ah » de surprise, de profonde inquiétude parcourut l'assistance, qui sembla prise un moment comme dans un remous. Quelques femmes faillirent se trouver mal. Ce fut un véritable moment de stupeur, et certains se demandaient même si l'on ne voulait pas leur annoncer un malheur avec tous les ménagements possibles.

La plupart des assistants crurent que Hitler était blessé. Mais il i.'en est rien. Le führer revenait en e3ei hier soir ce Bremerhaven, où il avait assisté au lancement du paquebot Scharnhorst dans le même rapide qui avait heurté à un passage à niveau l'autobus chargé de vingt artistes de théâtre en tournée. Tout de même on peut dire, d'après ce qu'on sait, que le führer a échappé hier à la mort. Hitler effectue tous ses déplacements en avion. Hier, cependant. il fit exception à la régi, en pre- nant le train pour se rendre au lancement du Scharnhorst. Ce changement à ses habitudes a failli lui croûter la vie. Une des personnes blessées au cours du tamponnement a succombé ce matin à ses blessures.

Il y a 16 morts.

La responsabilité du garde-barrière et celle du mécanicien du train spécial semblent complètement dégagées. LA LIBÉRATION DE MANCINI Lewe, 15 décembre. Les derniers Instants du procès de Lewe ont été marqués par un incident pathétique. En apprenant l'acquittement de son fils, la mère de Mancini s'est évanouie. Une heure après. Mancini et sa famille, sous une pluie battante; partaient pour Breton.

LES FEMMES» GIRAFES

Oh ce n'est pas qu'elles soient grandes, mais la mode malaise (sans leu de mots) les a dotées d'un cou qui en dit long.

Débarquées à Southampton, ces beautés Padang » viendront prochainement à Paris. La ligue e contre le carcan :il élèvera sans doute une protestation. Si les femmes de chez nous s'avisaient de les imiter, il ne serait pas facile de leur « monter le cou »; quant à vous, Messieurs, oserez-vous maintenant vous plaindre de vos fauxcola.

SOURIRES

M'embêtez pas le pharaon répètent à Londres, dans les salons et les bars, tous les Anglais respectueux du sommeil de leurs voisins.

ils savent, en effet, ce que leur a coieté leur indiscrétion, les huit membres de l'expédition Carter qui, en 1924, ont violé la tombe de Tout Ank Amon depuis ce sinistre exploit, les malheureux tombent comme des mouches I. Le septième expirait précisément la semaine dernière le huitième, seul survivant, M. Howard Carter lui-méme, attend stoïquement l'exécution de la sentence prononcée par le souverain embaumé de l'Egypte. On conçoit qu'un monsieur dormant depuis trente-quatre siècles soit de mauvaise humeur quand on le réveille en sursaut. Il avait soigneusement préparé son lit, conservé des trésors autour de sa couche, fermé qua-

druple tour la porte de son tombeau, profond comme un divan. Un matin, des archéologues viennent cambrioler son domicile. D'où la colère terrible du vieux roi. Sur-le-champ, il condamne à mort tous les savants de l'équipe

Evidemment, la justice anglaise ne peut rien pour protéger les victimes. Tout Ank Amon abuse de son pouvoir, c'est certain. Sa vengeance à retardement, inexorable et tragique, montre une fois de plus la vérité du proverbe « Charbonnier est maitre chez soi ». Et lorsque le charbonnier est un monarque absolu, il ne faut pas jouer avec le droit du propriétaire. N'empêche que les archéologues auraient dû bénéficier de quelques circonstances atténuantes c'est dans l'intérêt de l'histoire qu'ils se sont comportés comme de vulgaires monteen-l'air. Du moins, ils l'affirment. Mais alors qu'il est sacrilège de violer la tombe d'un homme enterré depuis quelques années, comment se fait-il, demandez-vous, qu'il n'y ait plus profanation après quelques siècles P

Cela, les Pharaons ne l'admettront jamais.*

Concluons. Messieurs les savants hésiteront à l'avenir avant de forcer des serrures préhistoriques et de remuer les antiques pierres des retraites éternelles. Prudemment, ils s'informeront des qualités et des défauts du dormeur.

Et s'il est vindicatif, ma toi, ils l'abandonneront à ses rêves.-

Sans souci de la gloire d'un personnage qui hurle F.mol la paix I

Un SIOISB en faveur DES

marins-pêcheurs de Douarnenez

Cinq millions

de sardines salées

à vendre

de belles sardines

à trois sous pièce

rendues à destination EN AIDANT L'Ouest-Eclair a VOUS FEREZ brique régionale, un appel de dé-

UNE tresse en faveur BONNE AFFAIRE des pécheurs de ET UNE sont rentrés avec BONNE ACTION plusieurs millions pour lesquelles ils ne trouvent pas d'acheteurs.

Avant de partir, chaque dundee qui comprend une dizaine d'hommes d'équipage presque tous mariés et pères de famille avait engagé des dépenses d'armement allant de 17.000 à 20.000 francs.

Cent vingt marins pêcheurs faisant partie de la flottille de ces douze dundees se demandent donc, à l'heure actuelle, s'ils vont, non seulement pouvoir retirer un gain légitime de leurs efforts périlleux, mais encore si leurs frais de premier établissement ne vont pas leurs rester sur les bras. D'innombrables lecteurs de l'OuartEclafr, qui ont toujours répondu avec tant de générosité chaleureuse à nos appels en faveur de nos amis les pécheurs ce dont nous les remercions du fond du cœu' ne peuvent manquer de s'intéresser, une fois de plus. au sort de ces 120 marins et de leurs familles.

Ils feront en même temps une excellente affaire.

Voici les prix que les pêcheurs, voués désormais au rôle d'expéditeurs, peuvent leur consentir 115 francs le mille au départ 150 francs rendu, pour toutes destinations en France. Le tout est expédié en caissettes de 100 à 200 sardines.

C'est dire à nos lecteurs que cette belle et excellente sardine, d'une taille moyenne de 10 à 12 centimètres ce qui donne de 22 à 26 poissons au kilog leur reviendra exactement à trois sous rendue en leur ville.

Les pêcheurs apportent le plus grand soin à l'expédition. Ils ont adopté les mêmes méthodes que les mereyeurs. C'est dire que l'envoi est imneccable.

Plusieurs centaines de circulaires ont divers rorus de troupes de l'armée et de la Marine des coopératives, ets. en somme à wbus les groupements susceptibles d'achat.

Les grosses maisons d'alimentation privées pourraient, elles aussi, profiter de l'occasion et faire en même temps une bonne affaire. Elles n'ont pour cela qu'à écrire à M. l'administrateur de l'Inscription Maritime, à Douarnenez.

Pour terminer, voici le mode d'emploi de ces sardines

1°) Au naturel éplucher, vider et manger au pain et beurre.

2°) Nettoyer, vider, confire dans moitié vinaigre et couronner en entrée. 3°) Dessaler 24 heures et outre a l'eau.

C'est un met excellent, nourrissant et sain.

Deux autres bateaux viennent de rentrer, ce sont la Petite-Yvonne, patron Baptiste Marrée et le LouisVeuillot, patron Jean Gloaguen, avec chacun 500.000 sardines.

Il y a donc actuellement au port de Douarnenez 4.300.000 sardines invendues et par conséquent disponibles. Avec le onzième bateau qui ne va pas tarder à regagner le port, les 5.000.000 seront presque atteints.

Nous gardons l'espoir que ce stock sera bientôt liquidé, beaucoup, grâce à l'appel que nous lançons et que. par conséquent, nos valeureux marins ne seront pas mis dans l'obligation de re- jeter à la mer le produit d'un travail aussi périlleux et aussi dur c'est qu'ils devront en effet, reprendre la mer pour la pêche au maquereau qui débute au commencement de mars prochain.

J.CoRCUIF.

Xe procès de Liège DAHSE CONDAMNÉ

A MORT

Liiez, 15 décembre. La dernière audience du procès Danse, qui s'est terminée par la condamnation à mort du triple assassin, a été dramatique. Une foule énorme se pressait dans la salle des assises, débordant jusque dans les cloitres qui entourent la grande cour de l'ancien palais des princes-évêques. Le barreau liégeois tout entier était là pour assister à la joute qui allait mettre en présence M" Tschoffen et Maurice Garçon. Me Tschoffen plaide au nom de Pierre, Sonhie et Félicie Haut. frère et sœurs du R. P. Haut.

Ou bien, dit M' Tschoflen, chez nous, il n'y a plus de justice, la vie humaine n'est plus protégée; au règne de la loi, on substitue celui de la violence, ou bien cet homme sera, par votre instance, condamné comme l'exigent les crimes effroyables dont il a à répondre devant vous et dont l'impunité braverait Dieu et les hommes. Il faut donc lui appliquer la peine que Ia loi réserve au parricide et à l'assassin.

La parole est à M' Garçon, pour 1s défense de l'accusé.

M* Garçon rappelle qu'il a mis les experts aliénistes en contradiction entre eux. Il s'efforce de convaincre les jurés que si on déclarait Danse fou, celui-ci serait interné pendant'

Danse pendant la plaidoirie

de son défenseur

quinze ans et qu'au bout de ce tempe il pourrait être maintenu encore en état d'internement. La plaidoirie de M' Garçon devient alors de plus ea plus dramatique, surtout lorsqu'il retrace les épisodes caractéristiques da la vie de Danse.

Pour la première fois. Danse fond en larmes et, pendant tout le reste de la plaidoirie, il ne cessera de sangloter, Les délibérations des jurés durent plus d'une heure. Ils reviennent aveo un verdict affirmatif sur seize questions.

La Cour condamne Danse à la peina de mort.

On sait que le code pénal belge prévoit la peine de mort, mais que, chaque fois que celle-ci est prononcée, le roi. sur avis conforme du ministre de la justice, et se conformant à une tradition qui remonte avant guerre, gracia le condamné.

L'ATTRAIT DES CONTRASTES Milfred Menti, une américaine agéé de 21 ans et pesant 181 kilos Aent dé promettre c amour, fidélité et obéis* sancé d Jack Glicken, âgé de 34 aU et pesant 28 kilos.

Il en est des poids et des mesurd comme des goûts et des couleurs maia gageons qu'il sera parfois difficile d cette c femme forte » de suivre partout son mari^

LE KIUCKDELTO^MOELLER Cett un ancien sous-secrétaire d'Etat aujourd'hui décéda qui aurait touché cent mille francs

Mm Bretagne tut l'un des champs d'opération de l'aigrefin

Panm 15 décembre. Le jnge dlnstruction Peloux a pris possession, au ministère de l'Intérieur, du dossier constitué par la Sûreté, concernant le versement de 100.000 francs fait par le financier danois Moeller à un ancien député, avocat, oui fut sous-secrétaire d'Etat. Ce députe serait M. Ossola, qui est décédé. L'action publique serait donc éteinte.

Le dossier porte une trace très nette d'une intervention de M. Ossola. Quant à la somme de 100.000 francs, elle aurait rétribué M. Ossola pour son rôle d'avocat des Sociétés de Moeller. M. Peloux a eu connaissance dans l'après-midi, d'une affaire précédente, concernant l'inculpé. Moeller et son bras droit Daoust ont été condamnés chacun, le 8 novembre 1933, par la 11° Chambre correctionnelle. à 3.000 francs d'amende et 8 mois de prson avec sursis. L'affaire est en appel. Moeller et Daoust étaient poursuivis pour infraction à la loi sur les sociétés par émission et placement de titres de la société immobilière et hôtelière de Thoreno et de la société immobilière de reconstruction pour stimulation de souscriptions et de versements, publication de ces faux et émission d'actions de sociétés lrrégulèrement cons- tituées. Daoust est également inculpé dans l'affaire actuelle ainsi que le démarcheur Merre. D'autres inculpations vont suivre.

L'escroc Moeller sera demain matin entre deux gendarmes.

Au Parquet de Reims

Reims, 15 décembre. Le Parquet de Reims a conféré cet après-midi, dans le Cabinet du juge d'instruction Martin, de la 2* Chambre, sur l'affaire de l'escroc Moeller et de ses deux associés Paul Daoust et Daniel Chassen*ud. Il a lancé un mandat d'arrêt contre Moeller et a inculpé d'escroquerie tes deux associés pour émission de 20 millions d'obligations sur des dommages de guerre inexistants.

Un pouf de plus de 175 millions A propos des agissements de Moeller, le comptable commis par le Parquet en qualité d'expert, M. Robinet, a fait ée matin les déclarations suivantes c Moeller était d'une activité débordante. Il avait un sens très spécial des affaires; c'est ainsi qu'il lui est arrive d'émettre des actions de sociétés inexistantes, la Banque de Tulle par exemple.

c Mieux 1 les titres livrés au Fublic portaient la mention Droit de timbre acquitté par abonnement. Rien n'y manquait, pas même la date du Journal Officiel. Or la Société en question n'était même pas inscrite sur les registres du commerce 1

4 Moeller a-t-il pu agir seul ? Je ne le crois pas. Je suis même certain du contraire. Il a dû s'entourer de personnes sûres, au courant des c affai- rea Il a notamment recruté des démarcheurs, des directeurs, mais surtout des administrateurs de sociétés civiles. c On a dit d'ailleurs qu'il n'était en France que depuis 1912. Ce n'est pas exact. Son passage est relevé dès 1903,

M. PELOUX,

juge d'instruction chargé de l'affaire du krach du financier danois Moeller puisque déjà à cette époque il demande à une maison d'alimentation parisienne une place de représentant.

Peut-on dès maintenant connaître le chiffre exact du passif e

Non, il faut attendre encore un peu. Cependant il est certain que pour l'ensemble les escroqueries commises par Moeller atteignent et même dépaasent 175 millions.

Des dupez dans la région

c Parmi es régions qui u ei.t le plus éprouvées sont la Bretagne, la Corrèze, le Sud-Ouest, le Lyonnais et l'Est. > Ajoutons que Moellcr quittera Grasse demain matin pour Paris.

Le* hauts, les bas et la déconfiture des multiples

combinaisons Moeller

Paris. 15 décembre. C'est en décembre 1926 que Moeller fit revivre .ie ses cendres, sous le nom de Société de la Station Climatérique et Immobilière de Thorenc, une vieille affaire créée* en 1876 eL qui était restée en léthargie depuis longtemps. Le capital fut porté à 1 million 400.000 francs, H Il fut crée 1.600 parts bénéficiaire. Moeller fit coter les titres à 260 fr tes parts cotèrent plus tard Jusqu à 8.000 francs environ L'affaire fut ensuite financièrement développée. Le capital fut porté à 13 millions

au début de 1928 pour l'absorption de la Société du domaine Alice de Rothschild, qui devait mettre en lotissement un domaine que ia ville de Grasse levait à la générosité de la famille ce Rothschild, puis a 26 millions, ,s titres nouveaux de 100 francs étant offerts au public a 175 francs poar l'abaorpticn de la Société du grana hôtel Louvre et Paix, sur la Canebière. à Marseille de la Société des Hôtels Parisiens (hôtel Wagram, rue de R:voli. à Paris) de la Société ImmoDilière et de Reconstruction à Reims, et pour l'édification du Park-PalaceHôtel. à Grasse.

En 1929. pour favoriser le placement du nouveau capital en Bourse. on décida la distribution d'un dividende de 18 francs aux actions et de 494 francs aux paris, dividendes qui ne furent

Les bureaux de la rue Marie-Stoart à Paris ou l'escroc avait établi le siège de la Banque des Pays-Bas-Scandinaves jamais payés; mais les actions co- talent à ce moment 125 francs environ et les parts 4.000 francs environ. C'est en 1929 que les affaires commencent déjà à mal tourner les titres s'effondrent en Bourse.

En 1930, la Société de Thorenc change de nom pour s'intituler Société Générale Immobilière et Hôtelière de France, au capital da 31 millions. Elle tente l'émission de 30 millions d'obligations, sur lesquelles 5.CO0 seulement furent placées. Ce fut ensuite la déconfiture. En juin 1930, les créanciers demandent un administrateur séquestre pour les hôtels appartenant à la compagnie. En 1932, c'est la mise en fail ite. dont le syndic fit remonter l'ouverture en août 1929. la Société ayant été pratiquement en cessation de paiement depuis cette époque.

Dès 1931. a Paris, l'activité de Moeller s'éta t reportée sur la Société Parisienne d'Immeubles, au capital de 2.650.000 francs, oui émit 30 millions d'obligations; mais ni actions, ni obligations ne furent cotées en Bourse, bien qu'une notice publiée en mars 1931 au Bulletin des Annonces légales en indiquât l'intention.

Moeller se livra de ce côté à l'escroquerie à l'entreprise.

LA CRÉANCE AMÉRICAINE M. Lavai reconnaît la validité de la dette

« Mais dans l'impouibilité. » PARIS, 15 décembre. Voici le texte de la note que le Gouvernement français a fait remettre hier au Gouvernement de Washington, au sujet de l'échéance du 15 décembre des dettea c J ai l'honneur d'accuser réception 4e la lettre du 22 novembre de Votre Excellence portant relevé des sommes dues par la France aux Etats-Unis, le 15 décembre prochain aux termes des accords du 29 avril 1926 et du 6 juillet 1931.

a Par cette lettre, vous voulez bien m'assurer pue le Gouvernement des Etats-Unis est disposé à discuter, par la voie diplomatique, toutes proposttions que mon Gouvernement souhaite- rait présenter touchant le paiement de ces dettes et à prendre ces propositions en considératton en vue de leur présen- tatiou au Conprès américain.

Il Le Gouvernement français apprécie hautement ces assurances et en remercie le Gouvzrnement des EtatsUnis. Il tient à affirmer à nouveau qu'il ne conteste pas la validité de sa dette et qu'il demeure prêt à en rechercher le règlement avec le Gourernement des Etais-Unis sur des bases qui apparaîtraient acceptables au.r deux pays

f Dans l'impossibilité toutefois, où il se trouve actuellement de tormuler des propositions, il ne peut que souhafter qu'une évotution suffisante de la situation se produise pour justifier dans un proche avenir l'ouverture d'une néqorintfon propre d assurer la prompte réalisation de l'accord auquel tendent également tes vœux des deux gouvernements.

c Pierre LAvAi. »

Londres. Un ancien officier de l'armée anglaise employé à l'arsenal de Woolwich a comparu cet aprèsmidi devant le tribunal de police ce Bow-Street, sous l'inculpation d'avoir communiqué des documents itnpor-

POUR LES GRANDS I1YALIDES Le gouvernement

dépose un projet relatif à l'augmentation

de leurs pensions

La réalisation aurait lieu en t'eU% étapes Paris, 15 décembre. uz gouvernement vient de déposer sur le bureau de la Chambre un projet relatif a l'augmentation des pensions des Invalides de guerre et qui vise particuliè- rement les grands mutilés, c'est-à-dire les amputés paraplégiques, les cessés crâniens avec épilepsie ou aliénation mentale et les aveugles, blessés qui. d'une façon générale, sont atteints d'une blessure de guerre entraînant une infirmité qui à elle seule, donne un degré d'invalidité d'au moins 85 Deux articles de la J du 31 mars 1919 déterminent les catégories dans lesquelles sont classés les mutilés pour l'établissement de leur pension, ce sont les articles 10 et 12. En vertu de l'article 12, une alloca- tion supplémentaire (surpension) est accordée aux invalides atteints d'infirmités multiples dont une au iroins assure à elle feule le taux de 100 Cette allocation qui varie actuellement de 11.900 A .4.060 francs, irait, selon le nouveau projet, de 14.000 à 18.000 fr. L'article 10 concerne les mutilés que leur inftrmité rend incapables d'accomplir seuls les actes essentiels de la vie et qui ont droit, soit à l'hospitalisation, soit à une majoration égale au quart de leur pension. Les mutilés a 100 visés par cet article touchent actuellement entre 22.200 et 23.200 francs. Ces taux pourraient subir une augmentation allant de 1.500 à 2.000 francs. Les grands mutilés bénéficiant à la fois des dispositions des articles 10 et 12 perçoivent actuellement de 23.000 a 30.000 franc. A l'avenir ils pourraient percevoir une somme allant de 24.800 a 32.900 francs.

Quant aux aveugles, leur pension serait portée de 23.200 à 33.000 francs. Parmi les amputés, les désarticulés de l'épaule ou de la hanche verraient leur pension passer de 8.600 à 15.160 fr. Pour tous les autres amputés, le projet prévoit une augmentation progressive de la pension pouvant aller Jusqu'à 45 ou 50

L'ensemble du projet, qui représente une charge de 180 millions, serait réalisé en deux étapes un tiers de l'augmentation serait payé du 1" juillet 1934 au 31 décembre 1935 et les deux autres tiers seraient versés à partir du 1" janvier 1936.

Le Congrès de la Fédération des fonctionnaires

PARis, 15 décembre. Le Congrès des fonctionnaires a commencé ce matin par affirmer à nouveau son profond attachement à la réalisation de l'unité syndicale. En ce qui concerne la réunification du mouvement syndical des I fonctionnaires, le Congrès approuve sans réserve la position prise, dans sa séance de juillet dernier, par la Commission exécutive

Pour ce qui est de l'unité plus générale du mouvement ouvrier, le Congrès donne mandat à tous ses représentants à la Commission administrative de la C. G. T.. de demander instamment à cet organisme que les pourparlers soient repris entre les deux délégations qui avaient été constituées en i vue de trouver les formules précises i qui permettront de réaliser le plus rapidement possible l'unité totale de la classe ouvrière C'est M. Giron, membre du bureau fédéral. qui ouvre la discussion. Il aborde !a question de l'unité générale du monde ouvrier, notant que le fait nouveau, depuis quelques mois. réside dans les conversations directes entre la C. G. T. et la C. G. T. U. Il donne lecture de l'ordre du jour dans lequel se trouvent concrétisées ses préoccupations et les moyens pratiques d'y répondre. Au point de vue de l'affiliation internationale, il serait partisan de la double affiliation.

M. Huguen (Finistère), se déclare d'accord avec M. Giron: à son sens, la fusion ne se fera que si Moscou le veut. M. Guyader (douanes sédentaires) préconise de nouveaux contacts avec la C. G T. U.

M. Laurent, secrétaire général, est partisan de la reprise des pourparlers entre les deux C. G. T.. mais il se déclare opposé à la formule d'accord de la Fédédation des Services Publics, qui présente, dit-il, le modèle de la désorganisation du mouvement ouvrier. Le président du Congrès met alors 'eux voix la motion présentée par le bureau fédéral. On vote par paragraphes. Une gmcse majorité s'affirme sur chacun d'eux; cependant, Il n'est pas procédé à un vote d'ensemble: mais les additions proposées par les urs et les autres sont repoussées Les débats sont renvovés à l'après-midi

(Voir en Dernière Heure ».)

Le prix du pain

en baisse constante à Tours

TouRs. 15 décembre. A Tours. le prix du pain vient de subir une nouvelle baisse. Un étaolissement à prix uniques le vend désormais 1 fr. 35 le kilo et une maison à succursales multiples 1 fr. 40. tandis que les boulangers maintiennent le prix de 1 fr 45. On sait que ce dernier prix est en baisse de 35 centimes sur le prix pratiqué encore la semaine dernière. Dans les autres localités du déoartement. les boulangers pratiquent le prix de 1 fr. 80 fixé par le syndicat de la boulangerle d'Indre-et-Loire, en rapport avec le prix de la farine taxé par le préfet à 173 francs.

Ia pun'lclté de 1 Ouest ̃ Sctatr tM la matai entrt Dam Que la j>ltw produrtlv»

L'ENSEMBLE DU PROJET DE LOI pour l'assainissement du marché du vin a été voté, à l'issue de la séance de nuit par 398 voix contre 162

L'achat des alcools et les tarifs des transports

ont donné lieu à une longue discussion

Puiis, 15 décembre. L'ordre du jour appelle, ce matin, la suite de la discussion du projet de toi tendant à l'assainissement du marché du vin. On en est encore à l'article 2 (achat de 135.000 hectos d'alcool de cidre). Quand ces achats seront traités avec des producteurs non récoltants, la justification devra être fournie par les intéressés qu'ils ont payé les matières premières à un cours en rapport avec le prix offert pour l'alcool.

M. Barthe, président de la Commission des boissons, demande à la Chambre de ne pas livrer, en ce moment, la bataille de l'alcool.

M. BARTHE. Dès la rentrée, on pourrait ouvrir un débat pour résoudre le problème de l'alcool; mais il faut qu'il soit entendu que l'Office de l'Alcool continuera à maintenir des prix rémunérateurs pour tous les producteurs (Applaudissements.)

M. des Rotours insiste pour le vote de son texte.

M. Cassez, ministre de l'Agriculture, promet que le Gouvernement déposera, dès la rentrée, un projet de loi sur le régime de l'alcool. D'ici-là, rien ne sera changé.

Le Gouvernement accepte le premier alinéa soutenu par M. des Rotours. Le premier alinéa de l'amendement de M. des Rotours, accepté par le Gouvernement, est adopté jusqu'aux mots a du vinaigre et mutage », inclus.

M. Laniel (Calvados), soutient un sous-amendement tendant à supprimer la fin de cette phrase, c'est-à-dire les mots « dans les conditions prévues à l'art. 2 de la loi du 8 juillet 1933 ». M. Cassez, ministre de l'Agriculture, confirme que l'Office des alcools continuera à acheter des alcools dans les mêmes conditions qu'hier, jusqu'au vote du projet de loi.

M. Cautru. Si vous votez la seconde partie de l'amendement de M. des Retours, vous enlèverez au marché libre un débouché de 160.000 hectos. Cet article 2, qui devait nous être favorable à quoi nous servirait-il ? Et ce serait la catastrophe. Nous vous demandons d'attendre le statut de l'alcool, dont la discussion nous est promise. Nous serons d'accord avec vous sur le principe du régime de la séparation des alcools. Nous réclamons seulement un délai. Dans ces conditions, nous ne maintiendrions pas notre sousamendement. (Applaudissements.) M. Laniel consent alors à retirer son sous-amendement.

La fin du premier alinéa de l'amendement de M. des Rotours est adopté. Adoption d'un amendement de M. Caatra

M. des Rotours retire la aeconde partie.

Est adopté, après acceptation par le Gouvernement et la Commission, un amendement de M. Cautru ainsi conçu: « Compléter l'art. 2 par la disposition suivante Au cas ou les offres faites le 31 janvier 1935 n'atteindraient ras le chiffre de 125.000 hectos, le services des alcools serait autorisé à en recevoir Jusqu'à due concurrence jusqu'à la fin de la campagne. »

Après un échange d'observations. l'ensemble de l'art 2 est adopté. La Chambre aborde la discussion de l'art. 3 (les achats prévus d'alcools ou de vin et la revente des alcools par l'Etat font l'objet d'un compte spécial ouvert dans les écritures du Trésor. Paiements et versements inscrits à ce compte. Majoration du cjrolt de circulation).

M. Silvestre (Gard), demande la suppression de cet article. La demande de M. Silvestre est rejetée à mains levées.

L'art. 3 prévoit au 5* alinéa le versement au compte du service des alcools des sommes représentants la diminution de recettes entralnée par l'apport supplémentaire d'alcool à la carburation résultant des art. 1 et 2. M. de Chappedelaine propose de rédiger comme suit le 5' alinéa de cet article c Le versement au budget général et au compte du service des alcools des sommes représentant la diminution de recettes entrainée sous forme de droit intérieur et de taxe de 10 fr. 40 par hecto par l'apport supplémentaire d'alcool à la carburation résultant des articles premier et 2 cidessus. »

M. Barthe défend le texte de la commission.

M. Flandin vient prendre place au

banc du gouvernement et tout de suite il déclare que le gouvernement ne peut pas accepter le texte de la oommission des boisson,

M. Flandin. Nous avons eu assez de mal à rétablir l'équilibre budgétaire pour ne pas noua exposer à de nouvelles difficultés. En remplaçant un carburant qui paie des taxes par un carburant qui n'en paie pas, on s'expose à une moins-value budgétaire. Le gouvernement a déjà renoncé à des droits de douane. n ne peut aller au delà. Dans l'intérêt des finances publiques. on ne peut priver le Trésor des recettes normales; et je dois avertir la Chambre que si l'amendement de M. de Chappedelaine n'était pas accepté, Je serais contraint de retirer le projet de loi sur les vins. » (Mouvements: L'amendement dr M. de Chapoedelaine est mis aux voix et voté à mains levées.

Successivement, plusieurs députés réclament la suppression du huitième alinéa, qui institue une majoration du droit de circulation (5 fr. par hecto pour les vins et 2 fr. 50 pour les cidres et poirés).

M. Flandin promet de faire aba'sser les tarifs des transports M. FLANDnt. Le gouvernement s'est déjà préoccupé des tarifs de transports des vins et cidres. Un ef- fort peut être fait par les Compagnies de chemins de fer, qui ont elles-mê- mes intérêt à ne pas se priver de recettes, les producteurs s'adressant sou- vent à d'autres moyens de transport. Le ministre des Travaux publics a engagé avec les Compagnies des négociations pour une diminution très substantielle du prix des transports des vins et des cidres. J'ajoute que si le gouvernement rencontre des rés'stances, Il saura els vaincre par les moyens qu'il a à sa dispositiorf (Applaudissement.)

« J'espère donc que nos collègues auront tout apaisement, qu'ils retireront leurs amendements et que la commission retirera l'article 3 bis. {Applaudissements. )

Les amendements sont retirés, sauf un, qui. combattu par le Gouvernement, est repoussé à mains levées. M. Planche (Allier) demande que la majoration du droit de circulation ne joue pas dans le cas de vente du vin dans l'arrondissement de l'exploi- tation du vignoble et dans les arrondissements limitrophes. M. Guérin (Manche) appuie cet amendement. M. Emmanuel Roy. rapporteur. demande à la Chambre de repousser l'amendement de M. Planche et de ses collègues.

L'amendement de M. Planche est mis aux voix par scrutin et repoussé par 367 voix contre 226.

M. Alexandre Duval (Eure) demande oue la majoration de 2 fr. 50 du droit de circulation sur les cidres et poirés ne s'applique pas aux fruits.

M. Gkrmaib-Martui, ministre des Finances. Cette taxe ne sera pas perçue deux fois, sur les fruits, puis sur les cidres.

Le président Bouissoh. J'estime que cet amendement n'est pas recevable. Nous discutons une loi sur les vins et non sur les fruits. (Apptaudissements.)

L'amendement Duval. mis aux voix, est repoussé par 363 voix contre 58. Le président annonce que, d'accord avec le Gouvernement et la Commission, si le débat n'est pas terminé ce soir, à minuit, il continuera lundi matin.

LA SEANCE DE L'APRÈS-MIDI PARIS, 15 décembre. Le président Bouisson, à l'oaverture de la séance Ge l'après-midi, prononce l'éloge funèbre de M. Chanvoux député de Meurtheet-Moselle, décédé accidentellement. Z.% Chambre ratifie ensuite la désignation de M. Henriot comme membre de la Commission d'enquête. Puis, elle revient au projet sur les vins.

M. de Grandmalson présente un amendement. Hélas ll n'est pas le seul à vouloir modifier tardivement le projet. L'abondance des suggestions est telle que l'on ne sait même plus sur quoi l'on discute.

Le président Bouisson prend une résolution énergique Il n'acceptera plus d'improvisations de séance.

L'ASSAINISSEMENT DU MARCHÉ DU VIN

Vous commencez à avoir votre compte.

Non. Je veux assainit on con le marché:

c C'est un coup de force, dit-n*, mal% il est des coups de force nécessaires..Le régime parlementaire, avec de tels procédés, devient Impossible »

Le président du Conseil remercie le président de la Chambre, et, lassé, lui aussi, annonce qu'il ne répondra plus. sauf exception, que par oui ou par non. Un incident Flandin-Barthe

Comme la pagaïe s'accroit encore, une suspension de séance intervient, au cours de laquelle M. Flandin et M. Barthe échangent un co.loque animé. On devine le président du Conseil prêt à quitter l'hémicycle.

Enfin. tout s apaise. Le débat reprend. et comme l'assemb ee unanime a décidé de ne plus exam ner les amendements rédigés en séance, l'atmosphère devient plus resptrable.

L'article visant l'augmentation de circulation voté, l'assemblée est appel à examiner le suivant, qui limite les encépagements

Après des interventions de MM. Grandma son et Jacquinot. l'artica est réserve jusqu'a la seance de nuit, pour permettre à la Commission de le mettre au point.

Il s'agit maintenant d'interdire la vente sur le marche intérieur et la plantation de certains cépages de producteurs directs ou hybriaes, une Commission étant chargée de dresser la liste des hybrides dont la culture sera autorisée.

M. Mairie. cuis M. Henriot, défendent des amendements.

M. Flakdis. Le gouvernement attache une grande importance à cet article, qui doit substituer à la quantité qui tue le marché, la qualité. La moyen est d'exercer un contrôle sur les plans. Le choix en sera fait, aprea avis d'une commissiion compétente, par le conseil des ministres, Il se conformera presque certainement aux propositions de cette commission. Celle-ci doit donc avoir le plus de pouvoirs possible. C'est pourquoi le gouvernement se rallie à l'amendement de M. Boulay, afin que tous les cépages soient mis au contrôle. (Applaudisse'L'amendement Boulay est adopté. M. Hymans fait décider que la lista des cépages sera déterminée par région agricole.

On en vient à l'article 5 bis fixant la destruction et le paiement de la portion des plans des boutures racinées qui. du fait de la loi, n'ont pu être vendus au cours de la campagne. M. Guichard fait préciser le mode de calcul des indemnités.

M. Mahagne obtient que l'on précise Ces indemnités ne seront versées qu'aux pépiniéristes qui justifieront que la superficie des pépinière» qu'ils exploitent à diminué depuis les votes des lois de juillet 1931 et juil- let 1933.

Retrait d'un amendement Berthezenne. d'un amendement Castel, et l'article est adopté.

Les articles 6 à 13 du projet seront dlscutés en séance de nuit.

L'interdiction de vente

des oins tirés d'hybrides

Pour l'instant, la Chambre examine l'article 14, qui prohibe la vente, pour la consommation de bouche des vins tirés de plantations hybrides et des producteurs directs reconnus indésirables.

M. Barthe fait valoir que la commission a fait un gros effort de conciliation. Elle demande à la Chambre de voter l'article 14, qui est une des pièces maîtresse du projet.

M. Germain-Martin appuie les dires de M. Barthe.

Il y a vote et pointage, 271 voix contre 264, repoussent la suppression. Les p'iquetles subsistent

Un deuxième scrutin avec pointage. intervient à la demande de M. Renaud, à propos de l'article 14 bis, interdisant la fabrication des piquette» et des vins de sucre de deuxième cuvée. Cette fois. 284 voix contre 231 décident la suppression de l'article. Don0. les piquettes subsistent.

M. de Myre-Mory demande un délai de quatre ans pour que les vignes greffées en producteurs américains ou en hybrides soient traitées en plants français. MM. Germain -Martin et. Barthe repoussent cette suggestion. M. Lecour-Grandmaison propose une solution transactionnelle, le remplacement de 1939 par 1936. Cettte propo- sition est écartée par 310 voix contre 270. La suite de la discussion est renvoyés à 21 h. 30.

LA SÉANCE DE NUIT

PARIS, 15 décembre. La séance est ouverte à 22 heures seulement. On revient à l'article 4. précédemment réservé, concernant la limitation deu plantations. La Commission propose un texte aux termes duquel resteraient autorisées les plantations nouvelle» jusqu'a concurrence d'un hectare pour» toute personne ne possédant pas déjà cette surface de vigne..

Un amendement démagogique est présenté par M. Jaubert. M. Flandin proteste et souligne que les reserves proposées rendraient la loi inopéran- te On ne peut tout de même pas recommencer chaque année à réaorbeir.. des excédents.

i Nous ne sommes pas ici. déclare, le président du Conseil, pour défendre; les intérêts d'une circonscription de- terminée, mais l'intérêt général Le' Gouvernement n'acceptera pas que que la discussion s'engage dans ce» conditions à L'amendement Jobert et l'article 4:

•ont votés, de même qu'un artie'e 8 ter qui touche 1 arrachage des vignes. L'arrachage des vignes

Le voici Le remplacement des vignes arrachées pour d'autres taisons que l'invasion phyloxerique, n'est autorisé que jusqu'à concuirence de 95 de la superficie existante au 1OT janvier 1933. pour les vignobles d'une superficie comprise entre 30 et 40 hec- tares 94 pour les vignobles d'une superficie comprise entre 40 et 50 hectares et ainsi de suite, avec diminution de 1 par 10 hectares, sans nue toutefois la superficie frappée d'interdiction de reconstruction puisse cxcéder 15 de la surface primitive pour les particuliers et 2) pour les sociétés autres (rue les sociétés famiHsles cromprenaat uniquement des parentes jusqu'au 2, degré.

La Chambre revient ensuite à l'article 14. qui prohibe la vente des vins tirés de plantations d'hybrides, sauf pour la vinaigrerie ou la distillerie. MM. Perrein et Delbos font supprimer l'interdiction à l'intérieur de l'arrondissement producteur et des arrondissements limitrophes.

MM. Lecour-Grandmaison et Renaud Jean posent le principe d'une indemnité pour les vignerons touchés. Cette suggestion est repoussée.

On renforce les pénalités encourues pour la vente de vins impropres à la consommation.

Un amendement Gellie interdisant le sucrage, dans certains départe- ments, est repoussé par 367 voix contre 210. Un amendement Henrlot interdisant le sucrasc sur tout l'ensemsemble du territoire métropolitain et nlgérien, exception faite pour les vins à appellation d'origine de la Champp«"iê et de 1a Boii'-goene est adonté. M. Evain demande la suppression de l'article 16. oui élève de 9° à 9°5 le degré des vins de coupage et aura pour effet d'augmenter le pri-: du vin de 5 francs par hecto. Repoussé. L'article est adopté.

Pas de discussion à propos de la vente des vinaigres mais Quelques contestations sur l'article 16 bis, spécifiant que la quantité bloquée devra être représentée à-toute réquisition. Le vote sur l'amendement Henriot a été acquis par surprise, du moins le présidant l'affirme-t-il. On recommence le scrutin et M. Henriot est battu.

Bataille sur l'article 16 ter, qui autorise les agents des services de la répression des fraudes à pénétrer dans Je chaix des récoltants. Suivant M. Gellie, la Chambre refuse ce droit aux agents des syndicats de défense viticole commissionnés. On adopte encore diverses mesures destinées à combattre la fraude en matière de contributions Indirectes.

M. Vallat fait décider c Dans toute Indivision successorale en ligne directe, à l'exclusion de toute autre forme d*exploitation en commun, chacun des co-héritiers est autorisé à faire, une déclaration de récolte individuelle oui servira de base au calcul des diverses obligations de taxes blocage et distillation édictées par :a présente loi. IL diAudiffret-Pasquier s'entend promettre une prochaine étude des droits de circulation sur l'alcool.

L'article 18 et dernier, qui applique à rie, aux départements recouvrés les dispositions de la loi, est voté à minuit et demie.

L'ensemble recueille ensuite 398 voix contre 162. Prochaine séance, mardi matin, pour les crédits militaires. M. P.

LES NÉGOCIATIONS NAVALES Les pourparlers seraient

définitivement ajournés

Lohdres, 15 décembre. Après une partie de golf qui avait réuni aujourd'hui sur le terrain de Walton Heath, Sir John Simon. 1.1. Matsudeira. ambassadeur nippon; M. Norman Davis, ambassadeur extraordinaire des EtatsUnis et l'amiral Standley, les personnalités anglaises, japonaises et américaines ont eu un bref entretien de vingt minutes. A la suite de cette entrevue, on s'accorde à considérer que la situation n'a pas été modifié et, à moins que le rapport japonais, longuement attendu de Tokio n'apporte de nouvelles instructions ce qui est très improbable les pourparlers préliminaires la Conférence navale seront ajournés dans le courant de la se- maine prochaine.

LA DISCUSSION BUDGÉTAIRE AU SÉNAT Les budgets de la Santé Publique

des Pensions, du Commerce

et de l'Agriculture sont votés

PARis, 15 décembre. Le Sénat a tenu séance ce matin à 9 h. 30, s6us la présidence de M. Jeanneney, pour poursuivre la discussion budgétaire. MM. Germain-Martin et Queuille sont au banc du Gouvernement. On aborde immédiatement l'examen du budget particulier de la Santé Publique. Une controverse s'engage entre M. Manceau, rapporteur et M. Germain-Martin, au sujet de la construction d'habitations à bon marché et de la lutte contre le taudis. Le ministre des Finances onpose au rapporteur les difficultés financières et le manque de crédits. M. Even (Côtes^du-Nord), commentant la fusion du ministère de la Santé Publique et de l'Office d'Hygiène Sociale, demande la création d'une direction technique qui grouperait tous les services de prophylaxie. Le sénateur des Côtes-du-Nord suggère au Gouvernement d'employer les fonds disponibles des Caisses d'Assurances Sociales à l'amélioration de notre équipement sanitaire.

Un débat s'engage sur l'achèvement I des constructions d'habitations à bon marché.

t Faute d'argent, s'écrie M. Thoumyre. nous allons vers un véritable dé- sastre et un effondrement de l'œuvre réalisée grâce à la loi Loucheur. » M. Le Gorgeu (Finistère) juge insuf- fisant les crédits consacrés à l'éducation physique et à l'équipement sanitaire.

Répondant aux questions posées sur la construction des H. B. M.. M. GermainMartin rappelle la nécessité d'un contrôle sévère .ur les opérations des organismes de crédit.

Sur les H. B M., le ministre déclare qu'il s'en préoccupe: mais observe que le problème est difficile, car dit-il, 11 s'agit de trouver plusieurs centaines de millions.

M. Queuille promet de régler par décret la réorganisation des services d'hygiène sociale. Quant à l'équipement sanitaire, il sera complété grâce au concours des Caisses d'Assurances Sociales et des fonds du Pari-Mutuel. En conclusion du débat, M. Caillaux, président de la Commission des Fi- nances, affirme la nécessité de procéder à bref délai à un examen d'ensemble de nos lois sociales.

Le Sénat passe ensuite à la discussion des chapitres.

Au chapitre 29 qui accorde une subvention de 19 millions aux départements et aux communes pour permettre la distribution de primes à la natalité, M. Lefas rappelle qu'il est indispensable de lutter par tous les moyens contre la dépopulation. Le chapitre est adopté avec le chiffre de la commission en réduction de un million sur le chiffre voté par la Chambre. Les autres chapitres du budget sont adoptés.

Le budget des Pensions

Le Sénat en arrive au budget des Pensions.

M. Rogé (Meurthe-et-Moselle), proteste contre le décret-loi qui prive des majorations pour enfants les mutilés fonctionnaires titulaires d'une pension inférieure à 20 7c. Le sénateur réclame enfin l'augmentation du budget des Pupilles de la Nation.

M. Thoumyre fait ressortir les Importantes réductions qui ont été opérées sur le budget des victimes de la guerre et qui, selon lui, dépasseraient au total 700 millions. Le sénateur de la Seine-Inférieure demande en outre la réforme du statut des grands invalides promise pour cette année pour le gouvernement. Il faudrait, dit-il, 370 millions.

Répondant aux orateurs, M. Rivollet défend les décrets qu'il a pris, dit-il, pour réprimer certains abus. En ce qui concerne le rattachement au budget des Pensions des Pupilles de la Nation. le ministre indique qu'il attend de cette mesure une économie de 1.200.000 francs sans toucher aucun droit acquis.

Quant aux statuts des grands invalides, le gouvernement a déposé un projet de loi à la Chambre, ainsi que nous l'annonçons d'autre part. A la demande de M. Caillaux, le ministre déclare enfin qu'il révise avec empressement les dossiers des pensions.

Le Sénat passe alors à la discussion des chapitres. Ces chapitres sont adoptés et la séance est levée à 13 h. 20. SÉANCE DE L'APRÈS-MIDI Paris, 15 décembre. Le Sénat reprend sa séance à 15 h. 40 sous la présidence de M. Cuminal, vice-président. Au banc du gouvernement MM. Marchandeau, Germain-Martin, Pzrnot. La Haute-Assemblée commence la discussion du budget du commerce et de l'industrie.

M. Tournan, rapporteur spécial, constate, avec regret, le recul de notre commerce extérieur. M. Tournan préconise ensuite la création d'un Conseil supérieur d'économie nationale. M. Marchandeau. ministre du Commerce, lui répond que si notre commerce extérieur a subi un recul en valeur en ces dernières années, il n'en est pas tout a fait de même en poids ce qui prouve que nos industriels ont rapproché leurs prix des prix mondiaux et ont pu reprendre leurs exportations.

Après quoi les 16 premiers chapitres du budget sont adoptés.

Au chapitre 17, le ministre annonce qu'il étudiera un statut nouveau pour améliorer le sort des attachés commerciaux. Il est adopté ainsi que les derniers chapitres du budget, sauf le chapitre 20, qui est réservé, sur demande de la Commission des finances jusqu'au vote de la loi de finances. Le Sénat adopte ensuite les divers chapitres du budget de l'Imprimerie nationale est l'on passe au budget de la Légion d'honneur.

Le budget de la Légion d'honneur M. François Saint-Maur, rapporteur. signale une fois de plus l'abus des décorations et demande que le Gouvernement étudie la question.

Le garde des Sceaux est d'avis que la dévalorisation qui menace la Légion d'honneur doit être enrayée et déclare, en outre, qu'il n'entre pas dans les intentions du Gouvernement de demander l'augmentation des contingents de la Légion d'honneur. Au contraire, il examinera, très sérieusement. les titres des candidats. Les chapitres de ce budget sont adoptés puis le budget de l'Agriculture vient en discussion.

Le budget de l'Agriculture M. Chauveau. rapporteur, convient que le budget de l'Agriculture est suffisamment doté et que la diminution des crédits n'est qu'apparente, car, ditil, certains d'entre eux ont été transférés dans d'autres départements ministériels.

Il recommande au Sénat de poursuivre sans défaillance sa politique d'encouragement à 'l'épargne. M. Joseph Paure résume les différentes raisons qui militent en faveur

de la protection de nos producteurs et proteste contre l'écart entre Je prix à la production et ceux à la consommation.

M. Turbat demande au ministre de prendre les mesures nécessaires pour soutenir nos producteurs.

M. Néron rappelle la situation difficile des producteurs de bois II préconise comme remède l'utilisation du bois comme carburant métropolitain. M. Beaumont déclare ensuite que notre élevage n'obtient pas des Pouvoirs publics toute l'attention qu'il mérite.

M. Beaumont s'élève contre les quantités considérables d'animaux, de viandes de conserve, de gibier et volailles importées en 1934. Il demande que nos troupes soient nourries avec de la viande française.

Le ministre répond aux orateurs M. Cassez répond alors aux divers orateurs

La crise actuelle, dit-il, résulte du déséquilibre de la consommation et de la production; nous essayons, en ce moment, de rétablir l'équilibre pour le blé et le vin, en retirant du marché 25 millions de quintaux de blé et en distillant le vin qui dépasse les besoins. En ce qui concerne la viande, des taxes douanières et des licences d'importation protègent notre marché cette protection est importante; elle représente 3 à 4 francs par kilo pour la viande fraiche. Aucune importation de boeuf, de porc, de beurre n'a lieu, à l'exception, bien entendu, des importations venant des colonies et de celles destinées il. la Sarre.

« En ce qui concerne l'organisation de carburant forestier, nous étudierons avec soin la question, comme toutes celles qui viennent d'être soulevées. Nous cherchons les solutions les plus favorables à la protection nationale. p Les quatorze premiers chapitres sont alors adoptés. Les chapitres 15, 16 et 17 sont réservés.

A chapitre 74 (achat de chevaux et mulets nécessaires à l'armée), M. Milles-Lacroix demande que le crédit soit relevé l'année prochaine. Le ministre lui répond que la réduction se justifie par la baisse du prix des chevaux.

M. Damecour Intervient Le recrutement des chevaux de l'armée, dit-il. est insuffisant, ce qui constituerait un grand danger au cas de guerre. Loin de réduire les crédits il faudrait donc les augmenter.

Le ministre de l'Agriculture promet d'attirer l'attention du ministre de la Guerre sur ce point, car la. gestion de ces crédits n'appartient plus à l'Agriculture.

Le chapitre 74 est alors adopté ainsi que les derniers.

Le Sénvt s'ajourne à lundi prochain 9 heures 30.

LES CRIMES DE SASIA Le cadavre de M"" Rouvier est exhumé

DRAGUIGNAN, 15 décembre. On a signalé récemment l'exhumation éventuelle, à Flayosc, du corps de Mme Philomène Rouvier. que l'on pense avoir été assassinée. L'opération de justice a eu lieu ce matin. Le docteur Monzat. désigné pour pratiquer l'autopsie, déposera son rapport lundi.

AVANT LE PLÉBISCITE SARROIS 1

LES MEMBRES DE LA COMMISSION DU PLEBISCITE SAKROIS Voici dans les jardins du palais du Gouvernement, Sarrebrück (de gauche à droite) M. Rhode (S_5dois), membre de la Commission Miss Wambaugh (des Etats-Unis d'Amérique), conseiller technique; 31. Henry. (Suisse), président M. De Jongh (Hollandais), membre; M. HeUstedt (Suédois). secrétaire général.

Sarrebrùck, 16 décembre. Dans un communique à la presse daté de ce jour, la commission de plébiscite prie les partis politiques d'observer une trêve de propagande et d'agitation iu 23 au 27 décembre.

Elle leur demande de lui faire par-

venir avant le 19 décembre leur r* ponse, qu'elle espère affirmative et qu'elle publiera elle-même le lende» main.

Le communiqué porte la signature de M. Henry, président de la commission de plébiscite.

Le fils du président

de la République espagnole en conseil de guerre

Madrid, 15 décembre. Le caporal Niceto Alcala Zamora, fils du président de la République était poursuivi devant le Conseil de guerre de Jaca, pour insubordination.

A l'audience, sa faute est apparue assez mince Il avait émis des cris jugés subversifs en présence du chef de son régiment Aussi bien le Conseil de guerre a renoncé à rendre une sentence contre l'accusé, qui a été mis à la disposition du colonel de son régiment pour qu'on lui applique une sanction disciplinaire.

L'AFFAIRE DUFRENNE PARis, 15 décembre. M. Bru, juge d'instruction chargé d'enquêter sur l'assassinat d'Oscar Dufresne, vient d'être avisé que le juge d'instruction de Bordeaux avait fait transférer dans la prison de cette ville et placer sous mandat de dépôt Michaël Laborie. frère de Paul Laborie, l'assassin présumé.

On sait que Paul Laborie avait été trouvé porteur d'un passeport falsifié. L'accusation estime que ce passeport lui fut envoyé par sa famille alors qu'il se trouvait déjà en Espagne, ayant franchi clandestinement la frontière quelques jours après le crime. Une information avait été ouverte contre Michaël. accusé d'avoir truqué la pièce. Cette information vient d'aboutir à l'incarcération de l'inculpé UNE PLAINTE DE L'ETHIOPIE A LA SOCIÉTÉ DES NATIONS GEHtvE, 15 décembre. Le secrétariat général de la Société des Nations a communiqué au Conseil et aux représentants des Etats membres de la S. D. N. un télégramme du gouvernement éthiopien attirant l'attention du Conseil sur la gravité de la situation actuelle en Abyssinie.

Le gouvernement éthiopien annonce qu'une confirmation détaillée, appuyée de documents précis. suivra.

Le cas de l'officier français soupçonné d'espionnage

à Tokio

Paris, 15 décembre. L'ambassade du Japon à Paris communique

Certains organes de presse de Tokio ont relaté le 11 décembre qu'un officier de la marine française, résidant à Tokio, aurait été impliqué dans une affaire d'espionnage. L'ambassadeur de France au Japon a fait une démarche auprès du ministère des Affaires Etrangères en vue de protester contre cette assertion et de répondre de la conduite de cet officier. Ce département en a pris acte et a donné à la presse une mise au point sur cette nouvelle

Les entretiens de Budapest MM. Schuschnigg et de Kanya ont échangé leurs vues

sur la visite de M. Lavai à Rome Budapest, 15 décembre. Les conversations entre dirigeants autrichien! et hongrois ont porté sur la situation nouvelle créée par le récent comprimb de Genève, sur les responsabilités dans l'attentat de Marseille, ainsi que sur la portée de la prochaine entre- vue entre MM. Laval et Mussolini. Le chancelier Schlischnigg- a prie note des intentions du gouvernement hongrois d'avoir un échange de vue avec Rome avant la visite de M. Laval.

En ce qui concerne le problème de l'extension du pacte de Rome à d'autres pays. M de Kanya a précisé que l'octroi d'un meilleur traitement aux minorités hongroises constituerait une base de détente politique dont il serait possible de tirer parti pratiquement. Le chancelier Schuschnigg et M. Berger Waldenegg ont quitté Buda.pest dans l'après-midi.

EN QUELQUES LIGNES Rome. Le pape a reçu Mgr Court coux. évêque d'Orléans.

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Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 16 décembre 1934 V>

Un royaume

ou

un cœur Roman d'amour inédit

par Marie

de WAILLY

« A Para, Renat Suleski et Alexandre Sabadier avaient pu se documenter exactement sur les expéditions qui avaient été tentees avant la leur La dernière était celle du Museum ot Ci; American Indian » de Washington. Orgartisée a Registo do Araguya. elle en partit et atteignit l'entrée de la Vallée de la Mort. Ayant gagné la confiance des tribus Gavaoés et Caraj elle put s'installer dans la plus g-ande !le fluviale du monde. l'lie du Bananal: mais, sa conquête s'arrêta là elle ne put rien découvrir des trésors de la vallée au nom sinistre. « Parmi t'un des rameurs, se trouva;t un homme de la tribu des Nhamblqua- raz, une des tribus la plus éloignés de tout* dviliratioa et Qui Ignore quelle

fortune prodigieuse elle foule chaque jour de ses pieds nus. C'est vers le territoire de chasse des Nhambiquaras qu'Antoine Schmlt, qui commandait l'expédition, décida de se rendre. Hélas tous ne devaient pas y arriver. continua la jeune fille avec une profonde émotion.

c Depuis quelques jours, l'embarcation suivait les rives d'une contrée merveilleuse que les mots ne peuvent évoquer. Au-dessus des lianes entrelacées formant des bouquets, des festons et des cascades, de hauts arbres couronés de fleurs blanches et roses étendaient leurs branches au-dessus de la rivière. De loin en loin, apparaissait un talus gazonné où des palmiers nains formaient avec leurs panaches étalés autant d'éventails coquettement ouverts. Auprès de gracieuses et frêles tonnelles de lianes, on voyait la retraite profonde et sauvage d'une forêt vierge; puis, plus loin, une forêt suspendue.

Une forêt suspendue ? répéta interrogativement le prince Christ os. Une forêt suspendue est faite de hautes futaies mortes dont les troncs sont demeurés debout, Monseigneur Sur ces troncs morts. des végétations parasites ont poussé avec une merveilleuse fertilité, s'enchevêtrant, se mélant aux lianes qui viennent du sol. formant une voûte compacte sur laquelle le vent a laissé tomber une poussière soulevée dans les vallées et qu'Il a transportée jusque-là Dans cette poussière se trouvent des gra:nes qui ont germé: et des arbres ont Jailli ru souffle du vent au contact de ce sol artificiel. A la base de ce tableau splendide. c'est la mort des arbres, le deuil de l'humus privé de soleil et

presque de lumière. A vingt pieds audessus de cette tombe, c'est le renouveau de la nature, un berceau de fleurs et de verdure d'où s'élance une forêt nouvelle.

Inoul 1 déclara le prince Alexlew. Et vous êtes une conteuse incomparable, Mademoiselle Sabadier.

Je me souviens simplement et dis ce que j'ai vu, déclara la jeune fille en levant pour la première fois son regard vers le prince.

XIX

Depuis un Instant. les violons s s'étaient tus et les danses, arrétées. Les courtisans se promenaient par petits groupes dans les allées du parc et, peu il peu, s'éloignaient de la terrasse pour disparaître un à un Chacun regagnait sa demeure, car nul n'aurait ose venir troubler la réunion royale sans y être invité.

Le ciel était pur, constellé d'étoiles clignotantes qui semblaient de lumineux yeux moqueurs et doux. ter arbres formaient une masse sévère fond de beauté sur lequel ressortait la blancheur éclatante des statues le marbre dressées sur les pelouses On grand silence s'étendait mollement.sur la nature et la voix de la conteuse en paraissait plus pure en se faisant plus grave.

Depuis la veille. les rameurs étaient inquiets -Ils avalent découvert des yeux notre et des épaules rouges qui glissaient rapidement dans les fouillis des lianes de la rive A plusieurs reprises, levant leurs a virons, ils avaient voulu haranguer ceux oui se dérobaient à leur vue; mais aussitôt, tout redevenait calme et seul le silence répondait à leurs parole*, c Noua som.

mes sur le terrain de chasse des Chevantès, déclara le Nhambiquaras. Malheur à nos chevelures l._ Il ne fallait pas songer à débarquer; c'était aller à un danger plus redoutable que celui qui était connu; cependant, la barque était un facile point de mire au milieu de la rivière et chaque homme on n'avait gardé que deux rameurs la carabine à la main, le doigt sur la gâchette, explorait la rive du regard.

c La journée se passa sans changement mais le lendemain, aux premières lueurs du jour. des hurlements poussés par plusieurs centaines d'Indiens réveillèrent la crainte dans le coeur des aventuriers En même temps, les rives se couvrirent d'hommes rouges armés.

c Les Chervantès, annonça le Nhambiquaras.

Dressé à l'avant de la barque. Il ordonna aux rameurs de lever les avi- rons et fit signe qu'il allait parler: mais. le bruit des hurlements couvrit sa voix et une bordée de flèches, tancées un peu en avant de l'embarcation, intima l'ordre de ne pas aller plus loin.

La barque Immobilisée, le silence se fit comme par enchantement. Le porte-parole des voyageurs annonça aux Chervantés que ses compagnons et lui ne songeaient pas a débarquer sur les terrains de chasse de leurs frères; mais qu'ils allaient plus loin pour retrouver la tribu des Nhamb!quaras dont il était l'un des enfants Seul, if droit de passage était demandé c Quelques guerriers demeurèrent sur la rive pour empêcher la barque d'avancer, et le reste de la troupe se retira sur un petit monticule. On zkt

s'allumer les feux, les chefs s'asseoir gravement, fumer et discuter. Les palabres furent longues comme l'est toute conversation indienne, et c'est pendant ce temps qu'arriva le malheur. < Agacés et impatients. Renat Suleski et Alexandre Sabadier parlaient d'aborder et d'aller exposer leur désir aux Indiens qui ne les avaient sans doute pas compris. En vain, Antoine Schmit :es exhortait a la prudence. Renat Suleski se dressa et poussa un cri pour appeler l'attention des PeauxRouges qui gardaient la rive.

t Immobiles, redoutables et énlgmatiques. d'une main. appuyés sur leur lance fichée en terre, l'autre bras pendant. tenant leur arc, ils n'eurent pas un tressaillement dans leur tace impassible et leurs yeux sombres ne oougerent pas d'une ligne s Attendez s, supplia Antoine Schmit en essayant de faire asseoir son compagnon: mais. lui se dégagea avec une soudaine co;ere et avant que nen n'eût pu faire prevoir son geste, il leva sa carabine et tira. tombant en même temps, aae flèche dans la poitrine.

Mort 7». gémit une voix.

Vivement, la grande-duchesse Hedwige tourna les yeux du côté de la reine et de la baronne Ritza Laquelle des deux avait parle et laquelle pleurait avec de petits sanglots rauques qui venaient s'éteindre dans la gorge ? Mais l'ombre avait envahi l'endroit où se tenaient les deux femmes et la grande-duchesse ne put distinguer leurs visages. Elle vit seulement que lr. main de Catherine était dans celle de son amie.

« Blessé mort. répondit Marya A l'anxleuM question. Alegaadxe il-

badier l'avait reçu dans ses aras et Renat put encore murmurer « Si tu revois ma mère. un jour, dis-lui que ma dernière pensée fut pour elle. » Renat tutoyait Alexandre, pensa la grande-duchesse: donc Alexandre était bien Joseph Ritzi et cette petite est s1 fille Ah il taut que je veille sur le cœur de Stanislas.

Marya n'osait rompre le silence et, dans sa naïve piété. Chnstos avait Joint les mams; de grosses larmes coulaient sur sa joue pàlie; Il priait.

Continuez, dit le prince Alexiew. d'une voix tremblante

a Au bruit de l'arme à feu. tes Indiens étaient accourus menaçants et ils allaient taire un sar.a:ant parti aux voyageurs. lorsque se produisit un événement inattendu. Un aigle décrivit quelques cercles dans les airs audessus de la rivière. Il tenait dans ses serres un jeune enfant dont la vue fut accueillie par les Indiens par des cris de desespoir et de colère Une nuée de flèches chercha a atteindre l'oiseau; mais. dans la crainte de tuer l'enfant, les chefs donnèrent l'ordre de ne plus tirer.

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PARIS, 16 décembre, 5 heures du matin.

La disparition

du « Schiaffino XXIV » est-elle due

à une explosion

de chaudière

PtRPiowAH. 15 décembre. M. Jacques André, capitaine du yacht Intrépide. arrivant à Port-Vendres. a déclaré avoir rencontré, à treize milles au sud du Port-de-Bouc. un grand nombre de rots en fer vides peints en rouge foncé, et un baril d'embarcation cerclé de fer galvanisé. Il a traversé une forte nappe de mazout.

D'autres indications enregistrées par le bureau de mer semblent confirmer la disparition du vapeur SchiaffinoXXIV par suite d'une explosion de chaudière.

tu femmes des deux officien étaient-elles à bord ?

Marseille, 15 décembre. Le bruit court avec persistance que deux femmes, épouses du commandant Méda et du second capitaine auraient pris place à bord. Il convient d'accueillir ̃»tte information avec prudence; car, le» deux femmes qui venaient du Nord pour voir leur mari et qui devaient ensuite se rendre à Alger, ont très bien pu s'embarquer sur un courrier réguLe cargo était attendu à Sète Marseille, 15 décembre (de notre correspondant particulier) Le cargo Séhialfino-XXIV portait 1.520 tonnes de marchandises diverses. Il avait, comme port d'attache, Alger. Il se rendait de Saint-Louis-du-Rhône à Sète. Il était parti le dimanche soir et devait arriver le lendemain dans la matinée à ce dernier port.

Le Schiaffino-XXIV, commandant Méda. appartenait à la grande flotte commercinle de la Société Algérienne de Navigation pour l'Afrique du Nord. C'était un cargo de 1.800 tonnes. Il mesurait 75 mètres de long.

Après la loi sur le blé

Le Conseil général d'Eure-et-Loir condamne le projet et demande aa Sénat de ne pas le voter

̃ChARTRES, 15 décembre. Réuni en session extraordinaire, le Conseil général d'Eure-et-Loir a voté le vœu suivant

̃x Le Conseil général proteste énergiquement contre le projet de loi sur les blés, voté par la Chambre, projet qui consacre la ruine de l'agriculture française constate qu'au cours des longs débats, à aucun moment, il n'a été question du prix de retient du blé et que le Gouvernement a donné l'impression de ne pas se rendre compte de la situation désespérée où se débat l'agriculture demande au Sénat de refuser de voter le texte visé et que le retour au commerce libre n'ait lieu qu'après l'assainissement effectif du marché par la liquidation des stocks au prix fixé.

L'Angleterre réagirait

contre un prétendu dumping des farines françaises

Lohdres, 15 décembre. Le Dally Ttlegraph publie un article, que nous signalons sous toutes réserves, dans lequel Il se plaint d'un prétendu dumping des farines françaises en GrandeBretagne, aux dépens des cultivateurs et des minotiers englais.

Suivant ce journal, un sac de farine française se vend actuellement 12 shillings 6 en Angleterre. alors que son prix de revient serait en France de 45 shillings. Les manufacturiers anglais de biscuits achètent de plus en plus la farine française à cause de son extrême bon marché.

Cette protestation parait faire prévoir des mesures prochaines contre l'entrée en Angleterre de farine non seulement de France, mais encore d'Allemagne et d'Italie.

UN CAR TAMPONNE UNE CAMIONNETTE Un mort,

une femme grièoement blessée Antibes, 15 décembre. Aujoird'hui, à quatorze heures, un car pieu de voyageurs, a tamponné une ca. mionnette conduite par M. Augus'm Lanîerl. 18 ans. garçon charcutiAr, ayant à ses côtés Mme A'.berti. 35 .ins. La camionnette projectée à vingt-cinq mètres est venue s écraser contre un mur. M. Lanteri est décède à l'hôpital et Mme Alberti est dans un état déMtpéri. Le conducteur du car a été

Un discours de M. Germain-Martin au Congrès de l'Epargne Française Après un hommage rendu aux vertus des petits épargnants, le ministre justifie les mesures financières appliquées depuis 1928 et affirme sa volonté

de défendre les rentes et la monnaie

Paris, 15 décembre. Aujourd'hui s'est tenu le 5* congrès de lEpargne française, organisé par Fédération des Porteurs de Valeurs Mobilières pour la défense de l'Epargne Française Après un discours de M. Georges Lecomte, dans lequel l'académicien, président de la Fédération, montra l'importance du maintien de la stabilité monétaire pour assurer la conservation et la formation de l'épargne, le congrès adopta un certain nombre de vœux dont voici les principaux « Que soit réservé explicitement le droit de proposer des augmentations de dépenses au Gouvernement seul et que le Parlement soit ramené à sa fonction originelle, qui est de contrôler les dépenses et de défendre les contribuables que la loi de finances soit exclusivement réservée aux dispositions concernant le budget

c Qu'une réforme organique de l'Etat fasse disparaître les services et les institutions qui ne ressortissent pas directement de la puissance publique, en commençant par ceux dont le fonctionnement est trop onéreux qu'à cet effet soit dressé un état de ces services et Institutions avec le montant des charges qu'ils imposent au budget, y compris les exonérations fiscales que les ressources fiscales et les prestations individuelles obligatoires affectées à ces Institutions ou à des caisses de capitalisation soient reversées au budget général ou à la caisse d'amortissement de la dette qu'aucun document relatif à un emprunt ou à des opérations financières quelconques ne puisse mentionner la garantie de l'Etat sans citer le texte législatif qui l'a accordé que figure chaque année en annexe au projet de budget la liste des emprunts auxquels l'Etat a accordé sa garantie ainsi que les exonérations et avantages fiscaux dont bénéficient ces emprunts que le tarif de la taxe sur le revenu des valeurs mobilières au porteur soit abaissé à 12 pour les émissions nouvelles que les doubles emplois dans la taxation des revenus mobiliers soient supprimés, notamment le cumul de l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux et de la taxe sur le revenu

e Que la loi de 1867 soit amendée sur les points qui ne sont plus en harmonie avec les conditions actuelles de la vie des sociétés que les pouvoirs de l'assemblée générale des actionnaires, expression du droit intangible de propriété, soient intégralement maintenus que, par suite, les commissaires ne puissent être choisis que par les actionnaires ou parmi les personnes présentant des garanties officielles ou notoirement reconnues de compétence technique et de moralité, et que l'assemblée puisse en toute liberté désigner les administrateurs après quelle aura préalablement été mise en mesure d'apprécier leur compétence et les intérêts différents dont ils cnt la ont la charge

c Que les bilans de chaque société soient établis dans une forme comparable d'exercice à exercice et qu'ils mentionnent tous les engagements conditionnels de la société

Que l'article 105 du code pénal soit abrogé et remplacé par des dispositions prévoyant en matière de propriété mobilière comme il est prévu en matière de propriété immobilière (art. 381 et 384 du code pénal), les diverses formes et degrés de l'escroquerie avec des pénalités adéquates allant jusqu'aux travaux forcés.

LE DISCOURS

DE M. GERMAIN-MARTIN Au banquet qui s'est tenu ce soir, M. Germain-Martin, ministre des Finances, a prononcé un discours dans lequel il a insisté sur le rôle indispensable qu'est imparti à l'Epargne dans les sociétés modernes.

Les Etats qui ont eu plus que nous le goût de l'évolution vers des formes sociales nouvelles au point de se donner comme but la disparition du régime capitaliste n'ont pu cependant éviter de faire appel aux épargnants. c Mais point n'est besoin de porter nos regards à l'extérieur, ajoute le ministre, car nous avons trouvé dans notre pays même un témoignage permanent du rôle joué par les épargnants >.

Et M. Germain-Martin rappelle ce que ceux-ci ont fait pendant la guerre en souscrivant au bons de la Défense, après les hostilités pour la réparation des dommages, et aujourd'hui ils fournissent à la Trésorerie des ressources sans cesse renouvelées.

Et M. Germain-Martin poursuit c Les épargnants ont-ils été récompensés ? L'Etat a'est-il montré loyal envera eux ? D'aucuns qui estiment être vos meilleurs défenseurs ont fait grief aux gouvernements qui ont eu le pouvoir depuis la fin de la guerre, de la stabilisation de la monnaie après une perte des quatre-cinquièmes, de la conversion des rentes réalisée en 1932. des pertes éprouvées par les porteurs de valeurs mobilières de 1932, Jusqu'au printemps de 1934.

Que vos déceptions Rient été profondes, rien n'est plus certain. Et votre éminent président, M. Lecomte, votre actif secrétaire général, M. Compeyrot, ont dit à l'opinion et au Gouvernement vos craintes et vos vœux.

Mais souffrez puisque nous n'avons la vu le* un* et 1ea autres que l'Inté-

rêt du pays que nous nous expliquions franchement.

La dévaluation de 1928

c La dévaluation de 1928 fut une nécessite, l'endettement de la patrie consécutif à la guerre, l'imposait. Si on ne l'avait point réalisée, on eut laissé le franc vulnérable aux attaques d'une spéculation mondiale, d'autant plus sûre du succès qu'il était avéré que les finances publiques ne pouvaient être rétablies sur la base du franc de Germinal.

La stabilisation de la monnaie fut le moindre du mal qui permit à la France, grâce à l'autorité morale de l'un de ses plus illustres enfants, d'éviter l'effondrement complet des patrimoines pour le plus grand bénéfice des spéculateurs de mauvais aloL La conversion de 1932

c J'en viens maintenant à un second grief la conversion de 1932. Pourquoi ai-je estimé indispensable de la faire ? J'avais eu, dès 1930, la certitude que la crise économique provoquerait d'année en année, une suite de moins-values fiscales, qui ne permettraient plus à la nation de pratiquer une politique de facilité. J'estimais que les rentiers, dont le sens national est indiscutable, donneraient en acceptant un sacrifice exceptionnellement méritoire, un exemple qui serait suivi ensuite par toutes les classes de la nation.

< Dès le mois de juillet 1932, mon ami M. Palmade et mol-même proposions un plan d'économies qui, s'il il eût été Intégralement pdopté. eut permis d'alléger de plusieurs m'HIards les charges annuelles des budjc s et de défendre le niveau du cours des rentes. Les événements ont donné raison au président Herriot et à ses mini très des Finances et du Budget. Les défaillances non point tant des représentants directs de la Nation que de ."yndicats aussi incompréhensifs que tyrannique. plus soucieux de la défende de leurs intérêts immédiats que de l'intérêt général, ont eu les plus fâcheuses conséquences politiques et surtout financières.

« Vous savez quel en fût le terme tragique février 1934, la Trésorerie vide, l'affolement des épargnants, le doute et l'incertitude à l'intérieur et à l'extérieur sur l'avenir d'une monnaie gagée cependant par de l'or à concurrence de 80

L'ordre don les finances

a Depuis lors, appuyés d'abord sur l'autorité morale de M. le Préaldent Doumergue, soutenus par les Commissions des Finances des deux Assemblées, nous avons tout tenté pour remettre de l'ordre dans les finances, comme l'avaient fait les ministres des Finances et du Budget qui se sont succédé depuis le mois dé juin 1932, grâce à votre concours, le pire à été emté.

« Mais il reste beaucoup à faire pour que la France puisse tirer un entier bénéfice de toutes ses forces matérielles et morales.

« Hier, au Sénat, on m'invitait à m'opposer systématiquement à toutes les augmentations de dépenses que n'imposeraient pas des sentiments de stricte humanité ou d'impérieuses nécessités de sécurité nationale. Le présent gouvernement est résolu, s'inspirant de la vieille et noble devise à < maintenir » pour le plus grand bien de la Patrie. Maintenir, c'est-à-dire continuer à agir pour ramener les dépenses au niveau des recettes afin qu'une fiscalité excessive ne soit pas une cause de l'effondrement des patrimoines et de l'activité économique. Maintenir, c'est-à-dire mettre les économies des épargnants à l'abri des attaques d'une spéculation Intéressée

et des campagnes défaitistes et assurer aux rentes sur le marché des cours dignes d'un pays qui, après l'Angleterre. a obtnu, grâce à son courage civique, les meilleurs résultats dans l'oeuvre de redressement financier. » Une perquisition révélatrice Ivry, le 15 Décembre. En perquisitionnant dans une villa abandonnée depuis plusieurs mois, les enquêteurs furent surpris de constater que la sonnette électrique marchait encore parfaitement, malgré l'humidité. Elle était alimentée par une pile Wonder. Ayez toujours une pue Wonder, aussi fraiche dans six mois qu'hier.

LES PENSIONS

DES GRANDS INVALIDES Un commaniqaé de l'Union des Aveugles de guerre

Paris, 15 décembre. L'Union itn Aveugles de Guerre, après avoir pris connaissance du projet de loi du Gouvernement sur le statut des grands invalides, tenant compte des circonstances difficiles actuelles, apprécie l'effort qu'il a fait, compte que 1es promesses qu'il contient seront Intégralement tenues. demande cependant que l'application des mesures envisagées soient faites entièrement en 1935. informe ses adhérents qu'il n'y a pas lieu de se livrer à une manifestation sur la voie publique. Et demande aux Pouvoirs Publics d'intraduire, dans ce projet. les améliora tions néceaaslree aux véritable* vlctimes de 1a |uam.

Bonny reconnaît

avoir reçu 10.000 francs de Mme Faillant

mais à titre

amical

Pamb, 15 décembre. L'inspecteur Bonny a été confronté. cet après-midi, avec M. et Mme Faillant. pour une mise au point de l'affaire des bijoux du Touquet.

La confrontation a été fort longue. L'inspecteur a été également mis en présence de Mme Faillant, dont il avait recherché vainement les bijoux. Bony a reconnu qu'il avait touché dix mille francs, mais à titre amical, a-t-il expliqué, et nullement à titre officiel. Il a expliqué que cette somme avait été distribuée par lui à ses indicateurs. Mme Faillant et Faillant ont confirmé, d'ailleurs. ces déclarations. Les bijoux que recherchaient l'inspecteur Bony n'ont Jamais été retrouvés.

CINQ PERSONNES TUÉES SOUS UNE MAISON EFFONDRÉE Tunis, 15 décembre. La nuit dernière, la maison habitée par la famille du douanier Salah ben Djendoubi s'est effondrée pendant que Salah était en tournée de service. Sa femme, sa sœur, et deux neveux ont été tués. LANCEMENT DU SOUS-MARIN « LE TONNANT »

Touloh, 15 décembre. Il a été procédé ce matin, aux ateliers de la, Société des Forges et Chantiers de la Méduerranée. à La Seyne. à la mise à l'eau du sous-marin de croisière Le Tonnant, de 1.384 tonnes.

Le vice-amiral Berthelot. commandant en chef la troisième région maritime. représentant le ministre de la Marine, et le vice-amiral Mouget, commandant en chef de la première escadre, étaient présents, ainsi que de nombreux officiers et ingénieurs de la Marine de l'Etat.

L'opération du lancement a été entièrement réussie.

La publicité de VOuett-Eolatr est la moins obère parce Que la plus productive Un comprable avait détourné 800.000 francs

pour dilapider au jeu

Marseille, 15 décembre. Comptable dans une grande maison de spiritueux, le nommé Jules gagnait 1.500 fr. par mois. Il laissait au jeu la plus grande partie de son salaire. Comme il avait l'absolue confiance de son directeur qui n'hésitait pas à lui signer des chèques en blanc, le comptable en profita pour encaisser des sommes de plus en plus fortes. Cependant une fugue à Monte-Carlo amenait la découverte du déficit et Jules avoua qu'en cinq ans 11 avait détourné près de 800.000 francs qu'il avait perdus au jeu.

Le tribunal l'a condamné à 3 ans de prison et 50 francs d'amende.

Au Congrès National

de la Fédération des Fonctionnaires Paris, 15 décembre. Le congrès national de la Fédération des Fonctionnaires a poursuivi ses travaux cet après-midi. M. Neumeyer développe son rapport sur le syndicalisme en face des problèmes actuels. Il condamne le régime économique à remplacer par un nouveau régime basé sur le droit au travail ot le droit à la vie de tous les humains. Il expose ensuite le plan de la C. G. T.

M .Lefranc affirme que le plan tire la leçon de l'expérience des quinze dernières années, y compris le bolchevlsme.

M. Dupérier (Caisse des Dépôts et Consignations) et M. Gervais (personnels du Trésor) apportent leur adhésion au plan de la 0. G. T

M. Delmas, instituteur, condamne le libéralisme économique. Le but a atteindre est l'économie dirigée. C'est ensuite M. Waroquier (Contributions indirectes), qui approuve le plan.

.M. Vitalis (Bureau fédéral) estime que nous sommes en pleine période révolutionnaire puisque toutes les classea de la nation souffrent de la situation économique actuelle et que tout le monde désire autre chose.

Une commission a été désignée pour tirer en conclusion de cette discussion un texte qui sera soumis demain matin au congrès.

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CHRONIQUE DU DOCTEUR LA BIÈRE MOURRIT Chacun sait tue lp bière est une boisson saine et fortifiante. Mais ce n'est Qu'à la longue si l'on en boit journellement, qu'elle dispense la santé. Qui n'en boit que pendant les fortes chaleurs, parce qu'elle est fralche et désaltérante, n'aime pas la bière et n'en connaîtra Jamais les bienfaits thérapeutiques.

Aimer la bière, c'est en boire hiver comme été non pour sa fralcheur ou son amertume, mais pour sa réelle valeur alimentaire. On le savait autrefois. On l'oublie un peu au1ourd"hui Dans l'édit du 6 Mars 1626, par lequel Louis XIII instituait des visiteurs et contrôleurs de cervoise •. n'est-11 pas écrit que la véritable bière rafraîchit, désaltère et nourrit Vous entendez bien la bière nourrit 1 De tcute évidence, ses qualités nutritives ne varient pas avec les saisons. Mais sans doute est-il utile de faire remarque; que. l'hiver, l'usage de la bière est iarticullérement Indiqué. Boisson à peine alcoolisée et légère, boisson vivante et riche en vitamines, la bière stimule notre résistance physique pendant la saison froide pour le plus grand bien de notre organisme.

Pierre AURIGNY.

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sur une jeune épic!ère et se suicide

Marseille, 15 décembre. En septembre dernier, une jeune vendeuse d'épicerie, Mlle Angèle Mercuzi, 23 ans, faisait la connaissance d'un navigateur, Antoine-Marius Delflno, 35 ans. Elle lui confia qu'elle possédait 16.000 francs d'économies. La cour du navigateur n'en fut Que plus assidue. Cependant, depuis quelque temps, des querelles avaient éclaté entre les amoureux. Cet après-midi, Delfino se présentait à l'épicerie de Saint-Barnabé et demandait à son amie

Tu viens demain ?

La jeune femme répondit « Non ». Alors l'amoureux tira sur elle trois coups de revolver qui l'atteignirent à la tête. Puis il se tua d'une balle dans la tête. L'état de la jeune fille est très grave

Il tue une amie de rencontre I et se suicide

Paris, 15 décembre. Le polisseur Victor Thouvignon. 47 ans, demeurant Impasse Saint-Sébastien, a tué de trois balles de revolver, chez lui, la fille de salle Madeleine Marchand, 34 ans, demeurant rue Crespin du Gast, une amie de rencontre. Il s'est ensuite tiré une balle dans la région du cœur.

Les fumeurs de pipe jalousaient parfois les fumeurs de cigares et de cigarettes que la Régie Française semblaient seuls favoriser par la création constante de nouvelles variétés de cigares et de cigarettes.

La mise en vente récente du scaferlati SAINT-CLAUDE. mélange de tabacs extra pour la pipe vient de leur prouver la vanité de leurs craintes. Le paquet rouge. brun et or de 50 grammes de scaferlati Saint-Claude à 5 fr.. répond aux desiderata des fumeurs de pipe les plus raffinés. CEUX QUI S'EN VONT M. G. Lanson, ancien directeur de l'Ecole Normale Supérieure Paris, 15 décembre. On annonce la mort r*e M Gustave Lanson directeur honoraire de l'Ecole Normale Supérieure. décédé ce matin.

M. Gustave Lanson était né Orléans en 1857.

Le graveur Laguillermie

doyen d'âge

de l'Institut de France

PARis. 15 décembre. Le doyen d'âge de l'Institut de France, le graveur Laguillermie, membre due l'Académie des Beaux-Arts, ancien Grand Prix de Rome, vient de mourir à l'Age

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Mais personne n'aime prendre cettl huile à cause da son goût affreux. d'e son odeur repoussante et des troubles d'estomac qu'elle provoque. C'est pourquoi les médecins modernes recomman. dent maintenant les Pastilles JESSEL à base d'Huile de Foie de Morue qui font le bonheur de milliers et de milliers d'hommes, da femmes et d'enfants maigres, fatigués et affaiblis.

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LE CONGRÈS DE DÉFENSE I DE LA PAIX

PARIS, 15 décembre. Le congres français de défense de la paix dont les travaux ont été inaugurés cet aprè3midi, a débuté par une pieuse visitl aux champs de bataille.

La délégation était composée de MM. Emile Borel, président de la Fédération française des Associations pour- la S. D. 17., président de l'Institut de France, ancien ministre Champetier de Ribes, ancien ministre, ainsi qus des délégués des associations d'Anciens Combattants des départements, notamment du Calvados, de la Loire-In» férieure, de la Manche, etc.

TIRAGES FINANCIERS VILLE DE PARIS 4 1930

Les series sont numérotées de 0 A OB. Le numéro 37 terminera uniformément tous les lots.

Le numéro 457.837 est remboursé francs. Les 2 numéros suivants sont rembouiw sét chacun par 100 000 francs 138.431 12 numéros sont remboursés enscua par 50.000 francs 127.037, 357 437. 723737. 61.937. 993 637. 1 037 83^ 1.179.637. 1.218.237. 1.266.33'il 1 421.137. 20 numéros sont remooursés chacun par 10.000 francs 23.237. 24.437 25437. 36.637. 99.537, 445.937. 561.537. 845.837, 695.437, 757.237, 1.287.237. 1 348 537Î 1.385 537 1.466.137. 1606637. 1642 83% 1.674.737. 1.700.237 1.754.137. 1 813.237. 25 numéros sont remboursés chacun par 5.000 francs 218.037. 237.637.' 241537. 526237. 574737. 640 337 710537 749 737. 815.537, 903.337 1034 837! 1.078.737. 1.152837 1.314 637 1373 3371 1.375.437. 1412.137 1655737 1681837.1 1.898.537. Ni:}: Les autres numéros des centaines ren. lermant des gros lots sont remboursé* chacun par 1.000 francs.

En outre. 75 sert-8 de 100 numéros sont également remboursés à 1.000 tt, la Menthe forte qui réconforte

SURET£ NATIONALE

M. NIcol, commissaire de police H. 0.. troisième échelon, A 8*mt-8«rvan, m» promu sur place à la H. C, deuxMa*

I ORNE

Mortel accident de chasse Aixxqoh, 15 décembre. (De notre rédaction)

Un affreux accident est survenu dans les circonstances suivantes à proximite du bourg de Nonant-le-Pin

M. Caille Edouard, âgé de 62 ans, éleveur à Nonant-le-Pin, faisait une partie de chasse en compagnie de M. Bourin Léon, âgé de 40 ans, éleveur au même lieu. Ce dernier longeait une haie lorsque, à un moment donné, il voulut escalader ou passer une brèche. Un coup de fusil partit et M. Caille entendit qu'on l'appelait. Il se précipita au secours de M. Bourin et fit prévenir le docteur Steinhart pendant que l'on prodiguait les premiers soins à la victime qui venait d'être grièvement blessée.

Le docteur Steinhart ne put, à son arrivée, que constater le décès.

Les gendarmes ont procédé à une enquête sur ce pénible accident. Il en résulte que M. Bourin n'avait pas désarmé son fusil pour passer la brèche et que c'est en attirant l'arme a lui, une fois passé, que la gâchette s'accrocha à des branches ou au fil ue ter reliant la clôture. La charge ayant fait balle, il devait succomber peu après. Un ouvrier agricole est tué en voulant maîtriser

son cheval emballé

Aacertak, 15 décembre. (De notre correspondant)

Le il décembre, vers 9 h. 45, M. Victor Claude, journalier à Trun, travaillait dans un pré en bordure de la route du Sap lorsqu'il vit passer un véhicule dont le cheval s'était emballé. Le conducteur, juché sur un fût, s'efforçait de le maitriser et rien de fâcheux ne semblait devoir se passer lorsque M. Claude, qui avait repris son travail, en fut distrait par un bruit ineolite il vit alors le conducteur étendu à terre tandis que le cheval continuait au petit trot.

Il se précipita au secours de la vietime, mais celle-ci avait déjà cessé de vivre. Il s'agissait de M. Louis Pelletier, âgé de 23 ans, ouvrier agricole à Néau.phes-sur-Dives. C'est en voulant descendre pour maitriser son cheval que le malheureux fut projeté sous le lourd véhicule dont une des roues lui passa sur le corps.

Théâtre Municipal de Rennes DIMANCHE 16, deux représentatatlons de FLUP, opérette désopilante en 3 actes, avec le concours de toute la troupe. C'est au cours de FLUP que la grande étoile Lys GAUTY chantera ses succès et signera photos et disques au foyer du public.

On peut retenir les places pour la matinée et la soirée de Dimanche par téléphone 20-37.

Aujourd'hui, 16 décembre

Sainte Adélaïde

Le soleil se lève à 7 h. 40 et se couche à 15 h. 53.

La lune se lève à 12 h. 46 et se couche à 2 h. 58.

Pleine lune le 20 à 20 h. 53.

Température maxima du 14 décembrl: Perpignan 18% Biarritz 16', Pau (ville), Qlermont-Ferrand 14», Lyon, Antlbes, Royan (La Coubre). Brest, 13"; Dijon, Mamelle (Marignane) Bordeaux, Nantes. 12"; Rennes, Toulouse, Nancy 11°; Le Havre 10°: Vallnclennes, Paris (Monteourist, Tours 9-: Calais (St-Inglevert). Sète, Strasbourg 4".

Températures minima du 15 décembre Bordeaux. Marseille (Marignane) 11': Biarritz 11°- Antibes. Royan (La Coubre), Brest 10"; Paris IMontsouris). Le Havre, Tours. Nantes, Lyon 9° Besancon, Clermont-Ferrand, Tou ouse, Rennes, Valenciennes 8°; Calais (St-Inglevert) Dijon 7° Perpignan 6"; Nancy 5"; Strasbourg 2°.

Evolution probable. Le 16 décembre, 7 hlures. la baisse des Des Brltanfelqum 6e déD-aerra ua s'affaiblissant et •er» centrée sur le armi ae la Scandinavie -10 mbs, et s'étendra sur l'Europe Centrale -3 mbs et l'Italie –3 à –5 mba. Une important! hausse abordera l'Irlande +20 mba et se prolongera sur l'Anale terre + 10 à +15 mbs et la France mbs. Le système nuageux lié à ta baisse ci-dessus et qui s'étend ce matin sur la moitié est de la Franc: se déplacera vers l'est et sa partie centrale ceasera d'intéresser le pays au cours des 34 heures à venir. Sa partie postérieurl envahira progressivement tout le pays. Le temps s'améliorera ensuite par l'ouest tous l'action de la hausse.

Probabilités pour la Journée

du 16 décembre

Vents Dans le Sud et le Sud-Est. vents du secteur Nord-Est modérés; ailleurs secteur Sud-Ouest modérés, puis faibles.

Etat du ciel Dans le Sud et le SudEst ciel nuageux avec éclaircies et quelques rares averses. Dans le Quart No-dOuest ciel très nuageux avec éclaircles et averse6 se couvrant par l'Oueat avec pluies intermittentes au cours de la journée Ailleurs ciel très nuageux avec éclalrcles et adverses éparses.

rempératvre Dans toute la France, tans grand changement sur la veille.

ii. H" S. fin

m 1 a* en 1 a'

Cherbourg 3.42 52 16.16 53.5 Qranville 1.48 109.5 14.25 113 Saint-Malo 1.40 88 14.17 103 Saint -Brleuc 1.30 02.5 14.7 B6 Paimpol 1.27 85 14.0 87 Brest > » » 12.19 64 Lortcnt • 12.10 42 Vannes. 14.19 42 £ab:es-d'Oloune 0.18 42.5 12.44 43.5 L Rochelle 0.8 48 12.34 49 ̃ttlnt-Nacaira ut 0.18 43.4 12.4* 4*A

MAYENNE

Un bûcheron

est mortellement blessé par la chute d'un arbre GoRROie, 15 décembre. (De notre correspondant particulier). Vendredi dernier, M. Rémande Eugène, àgé de 40 ans, bûcheron à son compte chez M. Gallouin Auguste, 27 ans, marchand de bois à Oisseau, était occupé à abattre des arbres au village de la Motte, en Carelles, dans un champ appartenant à M. Jamoteau Louis. Celui-ci l'aidait dans son travail. Vers 14 h. 15, les deux hommes venaient de scier un cerisier, et M. Rémande se baissait pour ramasser un outil, lorsque soudainement l'arbre tomba, et vint frapper M. Rémande au côté droit de la tète, le projetant sur le sol.

M. Jamoteau se porta au secours du malheureux, qui était sans connaissance.

Des ouvriers charpentiers, qui travaillaient près du lieu de l'accident, aidèrent à transporter le blessé à son domicile, où il devait rendre le dernier soupir, à 15 heures.

M. le docteur Piel, de St-Denls-deGastines, vint constater le décès, dû a une fracture du crâne.

Nous présentons à la veuve de M. Rémande nos sincères condoléances. 1QI8E-INFER>E A NANTES

Rue Crébillon, une auto monte sur un trottoir

et blesse trois personnes Naxrrs, 16 décembre. (De notre' rédaction)

A 20 heures, hier soir, rue Crébillon, une voiture appartenant à M. Marcel Hérault, 3, rue Rameau, et conduite par son fils âgé de 18 ans, débouchait de la rue Grepy, pour s'engager rue Crébillon. lorsque survint une voiture qui montait cette rue à vive allure, conduite par M. Georges Crispon, demeurant rue ce l'Industrie, à PontRousseau. La collision se produisit et l'auto de M. Hérault fut déportée sur le trottoir où se trouvaient plusieurs persannes. Trois d'entre elles fureni blessées: M. Rajmond Lavergne, employé des P.T.T., demeurant 53, rue Saint-André, atteint à la cuisse gauche M. André Belleux, entrepreneur de peinture, 2, rue Mercosur, à la tête et également à la cuisse gauche; M. Van Klack. cimentier, rue Michel-Columb, lequel a été contusionné. MM. Lavergne et Belleux ont dû être transportés à l'Hôtel-Dieu. Enquête.

CLINIQUE CONVALESCENTS LA PROVIDENCE, DINARD dépoli 25 francs

Au sujet du Congrès d'Etel

aux pêcheurs thoniers Le Congrès Fédéral des Syndicats de marins pécheurs a eu parfaitement raison dans son assemblée d'Etel de déclarer que c'était seulement avec le froid sec que l'on pouvait conserver du thon dans d'excellentes conditions pendant un temps suffisant, la preuve en a été faite l'été dernier puisque tous les bateaux munis de la chambre froide LOUIS KREBS HENRI ALLIOT n'ont pas eu un seul poisson refusé, et à la première marée de thon de Juillet 1934, ils ont tous vendu leur pêche à. un prix élevé alors que les autres bateaux étaient obligés de rejeter leur poisson ou de le vendre à un prix très bas.

Il n'y a donc là rien de DÉCEVANT, mais on peut même dire franchement que les résultats escomptés avaient été dépassés.

Ajoutons que ce résultat était obtenu sans le moindre appareil et ce qui est encore mieux SANS QU'AUCUN DEFAUT DE FONCTIONNEMENT SOIT POSSIBLE.

ai tous les autres systèmes de refroidissement se rapprochant plus ou moins de celui en question n'ont donné en effet que des résultats décevants ceci montre la nécessité de ne pas confondre le dispositif KREBS ALLIOT étudié spécialement pour les voiliers avec tous les autres systèmes plus ou moins similaires.

AVIS AUX PECHEURS THONIERS Le Conseil d'Administration de la Criée du Thon, par l'intermédiaire de son président. M. Pierre Roulland. nous prie d'insérer la note suivante CONCAENFAU. 14 novembre. Contratrement a certains bruits qui circulent, nous considérons que le thon rapporté à terre en chambre froide, dans les conditions requises, est due qualité au moins égale au meilleur thon apporté sur le pont. Les condltiona requises sont

1* Que la quantité de glace restant dans le bac à l'arrivée au port soit suffisante pour assurer le refroidissement 2* Que la chambre froide et les oole de thon soient parfaitement propres au départ du bateau.

Signé Le Conseil d'Administration de La Criée du thon de. Co!tcor.

FINISTÈRE UNE MAISON S'ECROULE BREST, 15 décembre. (De notre rd.daction)

Une violente tempête s'est abattue sur Brest dans la nuit de vendredi à samedi. On peut même dire qu'il s'agit d'un regain de tempête; car depuis plus d'une semaine elle dure sans désemparer.

Par gros temps, il est un quartier où le vent s'engouffre avec une extrême violence entre des maisons tassées les unes contre les autres, pauvres, ruineuses, le quartier Kéravel dont le nom breton signifie « le lieu du vent Il. Il est célèbre par les illustrations auxquelles 11 a donné lieu; plus tristement réputé encore par la misère qu'il abrite.

La ville s'efforce d'en diminuer l'insalubrité en démolissant une à une les trop croulantes masures. Ainsi s'en va pièce à pièce le quartier Kéravel. Et ce bien est peut-être un mal I Epaulées les unes aux autres depuis deux siècles les murailles qu'on prive ainsi d'un soutien nécessaire, sont exposées à s'en aller au premier coup de suroit.

C'est ce qui est arrivé hier matin pour le no 11 Ce la deuxième venelle. Heureusement, les locataires avaient pu l'évacuer à temps. On eût compté sans cela treize victimes.

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SARTHE

LE DRAME DE BEAUFAY Louis Beauté qui tenta d'assassiner, dans les circonstances que nos lecteurs connaissent, son grand-père Louis Beauté, âgé de 74 ans, a été conduit hier matin à la prison du Mans, par les gendarmes de Savigné-l'Evêque. Encore une société financière en déconfiture

Le MANS, 15 décembre (de notre rédaction). On parlait, depuis longtemps déjà, de la Caisse de Dépôts et Classements, dont le siège social est au Mans, 7, boulevard René-Levasseur. Le Tribunal de Commerce du Mans, la suite d'une requête d'une créancière, vient de déclarer la fameuse Caisse, qui s'était affublée d'un nom à consonnance presque officielle, en faillite ouverte. M. Leduc a été désigné comme juge-commissaire et MM" Lecorps et Huet, comme syndics provisoires.

Un inventaire sera effectué d'ici peu. Le passif serait très élevé.

CONSEILS DU DOCTEUR

Que buvez-vous en mangeant? Du vin, du cidre, de la bière, en simplement de l'eau ? Quelle que soit votre boisson, vous pouvez conserver votre santé, à condition, bien entendu, de boire raisonnablement.

Si vous êtes malade, c'est une toute autre affaire, certaines boissons ne sont pas toujours indiquées dans certains cas. Il faut être prudent et s'en tenir aux conseils de son médecin. Cependant si vous êtes faible, anéanti, manquant d'appétit, digérant mal. neurasthénique, ne change: pas votre boisson, ce serait inutile; ajoutez-y simplement quelques gouttes de VIVAXINE, et elle sera automatiquement transformée en un apéritif tonique énergique qui vous donnera de l'appétit, vous fera digérer, vous fortifiera et vous rendra heureux.

Vous boirez de la santé.

RUE DE LA BASCULE

Un ouvrier tombe d'une échelle d'une hauteur de quatre mètres Hier après-midi, s'est produit rue de la Bascule, un très grave accident qui eùt pu coûter la vie à un brave ouvrier, père de trois enfants, occupé a la construction d'une maison.

Voici les détails dans leur tragique simplicité.

Il était 15 h. 15 environ lorsque plu. sieurs ouvriers s'activaient à la construction d'une maison confiée aux soins de l'entreprise Béguin de Rennes. Le travail s'effectuait normalement et c'est le cœur gai que les ouvriers s'occupaient à leur besogne.

Rien ne faisait prévoir qu'un aocident allait survenir.

Soudain, le drame eut lieu.

M. Amand Hamelin, âgé de 45 ana, domicilié à Rennes, rue de la Parcheminerie, descendait une échelle appuyée contre la nouvelle bâtisse lorsqu'en arrivant à quatre mètres environ au-dessus du sol, il tomba dans le vide.

Ses camarades s'empressèrent auprès de M. Hamelin qui gisait inerte, sur le trottoir.

M. Hamelin portait une blessure à la tête et se plaignait de vives douleurs sur les côtés.

On demanda téléphoniquement l'ambulance.

Quelques instants plus tard, celle-ci arrivait sur les lieux et emmenait à l'Hôtel-Dieu M. Hamelin dont l'état fut jugé moins grave qu'on ne le pensait tout d'abord.

Nous offrons à M. Hamelin nos vœux de prompt rétablissement.

CAFÉ DE LA BRETAGNE. M. et Mme Le Donge ont l'honneur de faire savoir aux clients et amis qu'ils cessent leur commerce du boulevard La Tourd'Auvergne le 22 décembre prochain. Une serviette contenant 350 francs

est volée dans une auto Vendredi soir, Mlle M-T. 1. demeurant à Rennes, avait laissé son automobile en stationnement rue Victor-Hugo, vers 17 h. 45. Dans cette auto, elle avait laissé une serviette contenant 350 francs, un permis de conduire, des photographies et divers autres objets et un paquet contenant trois livres de viande. Lorsqu'elle revint à sa voiture, Mlle L.. constata que le tout avait disparu. Elle subit un préjudice de 500 francs.

Elle a porté plainte au commissariat et une enquête est ouverte. Roger VERCEL à Rennes Roger Vercel. lauréat du Prix Goncourt 1934 pour son splendide roman Capitaine Conan a bien voulu accepter de venir dédicacer ses œuvres chez M. Roger Gobled, Librairie des Facultés, 2, quai Emile-Zola. M. Gobled invite tous les lecteurs et amis de Veroel à lui rendre visite Lundi 17 Décembre, à partir de 16 heures 30, à sa librairie, où Roger Vercel signera les livres qui lui seront présentés.

Fixation du prix minimum de la farine panifiable

Le préfet d'Ille-et-Vilaine, Chevalier de la Légion d'honneur,

Vu la loi du. etc. etc.

Vu le cours moyen des blés tendres dans le département d'Ille-et-Vilaine pendant la quinzaine écoulée

Vu l'avis émis le 15 décembre 1934 par la Commission consultative départementale prévue par l'article 5 de la loi du 31 août 1924

Considérant que, pour faire respecter le prix légal du blé, il importe en particulier de fixer le prix minimum au dessous duquel il est interdit d'acheter, de vendre, d'offrir ou d'utiliser pour la fabrication du pain, des farines panifiables

Arrête

Le prix minimum de la farine panifiable est fixé dans le département d'Ille-et-Vilaine, pour la vente en gros à cent-cinquante-cinq francs (155 francs), le quintal rendu en boulangerie.

A titre exceptionnel, ce prix minimum sera applicable dès la publication du présent arrêté, qui sera affiché dans toutes les communes, à la diligence de MM. les Maires.

Mme MORAND, Corsetière, 6, rue des Fossés, Rennes, présente les corsets parisiens FRIVOLA à partir de 39 fr. LES ROUTES A ÉVITER Voici le programme des travaux de goudronnage et cylindrages qui seront exécutés au cours de la semaine du 17 au 22 décembre

Du 17 au 18 décembre, le cnemin no 85 entre Cherrueix .et BaguerPican.

Du 19 au 22 décembre. le chemin no 80, entre Saint-Broladre et Dol. Du 17 au 22 décembre, la route no 772 et chemin n» 48, dans le bourg de Maure.

Du 17 au 22 décembre, le chemin no 47, entre Poligné et la Potine. Du 17 au 22 décembre, le chemin ne 10, commune de Laillé.

Du 21 au 22 décembre, le chemin ns 13, bourg de Laillé.

HAUT-PAS

qt

Le service pharmaceutique est assuré aujourd'hui par la pharmacie Girre, 13, rue Hoche.

9 h. 15. Au Palais Satnt-Georpes Réunion de l'Union Générale des Sociétés de secours mutuels.

9, 10, 15 H. DANSE BOUGOUIN 9 h. 30. Au Palais Saint-Georges Assemblée générale du Syndicat des Voyapeurs de Commerce.

9 h. 30. Au Cercle Paul-Bcrt Assemblée générale de la société.

9 h. 45. A la Maison du Peuple Assemblée générale de la section départementale de la Fédération Générale de l'enseignement.

9 h. 45. Rue Thiers n° 10 Réunion des élèves et anciens élèves de l'Ecole Pratique d'Industrie pour la visite des 10 heures. Au Palais Saint-Georpcs Assemblée générale de l'Amicale des Anciens Poifus d'Orient.

SERVICE DE DEPANNAGE

Réparations Mise au point Etablts RENNES-RADIO

13, rue Victor-Hugo Tél. 33-97 10 heures. Au c Royal » Grande séance de propagande pour la T. S. F. Démonstrations par l'image et par le. son. La T. S. F. à travers les 6 ses. Les mystères des rayons infra-rouges. 10 heures. Au Palais Saint-Georges: Réunion générale de la Société Philatélique Rennaise.

10 heures. Au Palais Saint-Georges: Assemblée générale des Palétistes Rennais.

11 h. 30. Au Calé Continental Apéritif de bienvenue en l'honncur des nouveaux membres des S. O. R.

11 h. 30. A Saint-Etienne Audition de musique religieuse ensemble de 40 violoncelles sous la direction de M. Loidreau.

12 heures. Restaurant Gadby Banquet de l'Association des cours de comptabilité.

Le Réveillon le plus gai?

Chez GADBY, Lily's Orchestra Un menu succulent au champagne Retenir sa table d'avance

12 heures. Hôtel du Commerce, rue Dupont-des-Loges Banquet de la section départementale de la Fédération générale de l'Enseignement.

12 heures. Restaurant Gadby Banquet du Moto-Club Rennais.

13 heures. Palais des Musées: Visite gratuite des salles d'exposition. 13 h. 30. Au Royal La Dame aux Camélias avec Yvonne Printemps. 13 h. 30. Au Sélect Fllrteuse. 13 h. 30. Sur fe Champ-de-Mara BAL-REVEILLON

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Surprises? ? ? ? ?

14 heures. Au Théâtre Municipal Lys Gauty et Flup. opérette en 3 actes. 14 heures. Au Patronage SaintConférence sur les Missions. 14 h. 30. A l'Hôtel Duguesclin Matinée dansante du Cyclo-Club Rennais. 14 h. 30. Au Foyer (salle des fêtes de l'Abri du Soldat, passage Alain-Fergent) Buster Keaton dans Buster millionnaire.

14 h. 45. Au Carillon, rue SaintLouis Maurln des Maures et Amours Viennoises.

15 heures. Aux Salons d'Orsay, rue Thiers Matinée dansante du Club des X.

15 heures. Au Ciné-Parlant SainteJcanne-d'Arc (près boulevard de Mets) Amour Amour

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G LINIÈRE de BRETANGE Place St-Sauveur

ACTUELLEMENT

GRANDE VENTE RECLAME DE FIN D'ANNÉE

Tapis-Couvertures-Linoléum Rideaux et Coupons de TAPIS 15 heures. Au Ciné-Parlant La Tour d'Auverpne Trois pour cent, avec Signoret.

15 h. 30. Salons Gaze Matinée dansante des grandes Ecoles.

15 h. 30. Safons Gadby Matinée dansante de l'Association des Cours de Comptabilité.

15 h. 30. Salle des fêtes des SacrésCœurs Matinée de gala en faveur de l'Association des Cheminots catholiques. 16 heures. Au Ciné-Parlant SaintHélier, boulevard Laènnec Le Mystère de la chambre Jaune.

16 heures. Patronage Satnte-Thêrèse L'Enfant des Halles.

16 h. 30. Au Royal Yvonne Printemps dans La Dame aux Camélias. 16 h. 30. Au Select Flirteuse. 17 heures. Au Palais St-Georpes Réunion de la Fédération Nationale des Combattants Républicains.

17 heures. Salle des Beaux-Arts, rue Hoche Conférence de la Société d'Instruction Populaire Les grands vins de France et la manière de boire, par M. Baillargé, directeur de L'Ecole Nationale d'agriculture de Rennes.

18 heures. Hall de L'Ouest-Eclalr Informations, résultats sportifs, exposition des plus récentes photographies de l'actualité mondiale.

18 heures. Rue Paul-Louis-Courrier (près L'Ouest-Eclair) cinéma parlant en plein air.

19 heures. Hôtel Duguesclin Banquet du Cyclo-Club Rennais.

20 h. 30. Au Théâtre Municipal Lys Gauty et Flup opérette en 3 actes. 20 h. 30. A la Tour d'Auvergne Trois pour cent avec Signoret.

20 h. 45. Au Carillon, rue SaintLoufs Maurln des Maures et Amours Viennoises.

20 h. 45. Au Select FHrteuso. 20 h. 45. Au Royal La Dame aux Camélias.

20 h. 45. Sur le Champ-de-Mars: Fête Foraine.

21 H., SALONS D'ORBAY BAL

LE DIMANCHE SPORTIF

A 10 heures. Au Stade Francis* Troutflard Grand match Interrégional de taskct-ball, sous le patronage de L'Ouest-Eclair.

A 8 h. 30. Sortie d'entrainement du V. C. Rennais.

A 9 h. 30. Basket-ball (championnat de TU.F.O.L.E.P.) Vi2réenne contre Normal Star.

A 14 heures. Football (terrain de la T. A.i Tour d'Auvergne contre Cercle Paul-Bîrt.

A 14 h. 30. Football iau -arc des Sports route de Lorlenti Stade Renna.s U. C. U" Pro) contre Hungarla de Budapest.

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« 20 sur la fraction de tonnage jusqu'à 1.000 tonnes.

« 30 sur la fraction de tonnage en excédent de 1.000 tonnes.

Les dispositions du présent tarit seront appliquées i titre d'essai pen« dant un an à partir de la date d'homologation du présent tarif.

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Mme BRËHË, 46, Bd de la Liberté S'inscrire pour la rentrée du 7 Janvier Délivre diplôme. Patrons sur mttsvrtm RECRUTEMENT DE L'ARMÉE Claase de 1934 (2> fraction). Classe de 1935 (1™ fraction)

Le sénateur-maire de Rennes l'honneur de donner avis à ses condtoyens que la loi de recrutement du 31 mars 1928 prévoit que les jeunes gens nés entre le ler juin 1914 et la 31 mai 1915 seront recensés.

En conséquence, les tableaux de recensement de la 2o fraction de la classe 1934 et de la lro fraction de la classe 1935 sont ouverts au 4* bureau, de la Mairie.

Les jeunes gens nés entre les date» sus-indiquées (y compris les engage» volontaires et les inscrits maritimes), ainsi que les jeunes gens omis der classes antérieures, sont tenus de m faire inscrire.

Les père, mère ou tuteur desdita jeunes gens devront, à défaut de ceux» ci, requérir cette inscription ou s'assurer qu'elle a été faite, afin que leur» enfants ou pupilles n'encourent pat l'application des dispositions pénal. de la loi du 31 mars 1928, répressives des omissions volontaires. Nota. L'inscription doit être effets tuée rigoureusement dans la commun» du domicile des parents ou tuteur. Les jeunes gens mariés sont inscrits dan8 la commune où ils sont domiciliés. Lee jeunes gens qui n'ont ni père, ni mère". ni tuteur ,sont inscrits au lieu de leue résidence. Les engagés volontaires ne doivent pas être inscrits au lieu de leur garnison, mais au lieu de leur domicile légal.

LYS GAUTY

Retenez votre disque au Foyer de Théâtre au premier entr'acte. Il tou» sera oflert par une photo que

LYS GAUTY

vous signera au deuxième entr'aet*. CONFÉRENCE li

SUR LES MISSIONS Aujourd'hul, à 14 heures, au patron nage Saint-Ettenne. rue Papu. confé» rence avec projections par le R. Pi Paris de l'Ordre des Pères Blancs. Amis lecteurs, n'oubliez pas d'accont, pUr une bonne œuvre.

AUX ASSISES jyiLLE-ETrVILAINE A la suite d'une discussion, un jeune homme avait blessé son beau-frère d'un coup de fusil

Henri Bonssel au banc des accusés

A nouveau, voici que l'on abandonne, devant la Cour d'Assises d'Me-et-Vilaine, des affaires de mœurs, pour s'occuper maintenant des affaires de sang.

Aujourd'hui, c'est un jeune homme, Henri-Eugène Roussel, qui comparait devant le jury, sous l'inculpation de tentative de meurtre.

Henri Roussel a 20 ans: un garçon au visage Insignifiant. On s'explique mal que ce jeune homme au regard si

Henri Roussel

(Vu par P. OJ

doux ait pu, même dans un geste de colère, tenté de tuer un homme. Et pourtant. il s'en est fallu d'un rien Que Roussel, l'accusé d'aujourd'hui flt, (fun seul coup de fusil, deux victimes. Bien mis, dans un complet bien mafine, cravaté de façon impeccable, les bras croisés sur la poitrine Henri Roussel se présente convenablement et écoute la lecture des charges qui sont portées contre lui.-

Les faits

Henri Roussel habitait avec sa mère, à la Bourlais, en Saint-Aubin-d'Aubigné, une maison voisine de l'habitation de sa sœur et de son beau-frère, les époux Fernand Quesnel, avec lesquels Il vivait jusqu'à présent en bonne intelligence. Le 1<* avril 1934, vers 19 heures, Roussel, qui était en train de jouer dans un pré avec son neveu Robert, entendit les époux Quesnel qui a l'intérieur de leur domicile se disputaient au sujet d'un phonographe qu'il avait essayé de réparer auparavant et qui fonctionnait mal.

M* Cadoret, huissier audlencier (Vu par P. G.)

Dans sa colère, Fernand Quesnel avait même brisé de la vaisselle. A ce bruit, Roussel vint jusque dans la cour qui sépare les deux maisons, Fernand Quesnel, l'apercevant, sorti furieux de chez lui et s'avança vers son beau-frère en gesticulant et en proférant des menaces, et en interdisant désormais à celui-ci de toucher à son phonographe.

La mère de Roussel et sa sœur intervinrent et séparèrent les deux beaux-frères avant qu'ils en fussent venus aux mains. Roussel, pris de colère, à son tour, entra précipitamment dans sa maison, décrocha son fusil de chasse, y glissa une cartouche et en ressortit se dirigeant vers Quesnel. Celui-ci empoigna, avec les deux femmes, le canon de l'arme, réussit à l'enlever un moment, puis la rendit à son beaufrère.

Remis en possession de son fusil, Roussel le leva alors et l'épaula dans la direction de Quesnel, qui s'était retiré à cinq ou six mètres jusqu'au seuil de sa maison. A deux reprises, l'accusé tenta de viser Quesnel à la poitrine, mais il en fut empêché par la dame Quesnel, qui, de sa main, rabattait le canon. Cependant Roussel parvint à relever son arme et pressa sur ia gachette. La charge de plomb atteignit Quesnel au tiers inférieur et Interne de la jambe droite. Le jeune Robert Quesnel, qui se trouvait près de aon père; reçut également -une quarantaine de grains de plomb dans les jambes.

Fernand Quesnel

qui fut blessé par son beau-frère Aussitôt Roussel, comprenant la gravité de son acte. alla chercher le docteur Biet, de Saint-Aubin-d'Aubigné, puis se constitua prisonnier à la gendarmerie. Ces deux blessés furent transportés d'urgence à l'Hôtel-Dieu de Rennes, où Quesnel Fernand resta hospitalise jusqu'au 17 avril. Il n'a repris son travail que le 25 avril. Il résulte des constatations de M. le docteur Leroy, médecin légiste, que le coup de fusil a été tiré par Roussel de haut en bas latéralement, alors que la victime avait le pied droit en avant. Du fait de ces blessures Quesnel a subi une incapacité temporaire de travail supérieure il. 20 jours. Il persiste, en outre, une légère diminution de la flexion du genou droit. Roussel, qui a été détenu préventivement jusqu'au 16 mai 1934, a reconnu la matérialité des faits qui lui sont reprochés et a exprimé des regrets. Il se défend seulement d'avoir voulu donner la mort à son beau-frère et prétend avoir été menacé par lui.

LES ATTRACTIONS DES MAGASINS MODERNES FONT LES DÉLICES DES ENFANTS

Tous les ans, à l'approche des fêtes de Noël, les grands magasins font asasut d'originalité pour présenter au public des attractions qui font accourir de nombreux curieux.

A Rennes, les Magasins Modernes se distinguent tout particulièrement en cette occasion et, dans leur vaste établissement de la rue Le Bastard, aménagent des attractions qui font la joie des enfants.

Avez-vous fait un tour aux Magasins Modernes? Non ? Eh bienl nous vous

voit autour de lui que choses ravissantes. Il est émerveillé 1. Ses yeux brillants ne quittent pas cette belle auto rouge.

« Je voudrais une auto pour mon petit Noël ».

'En attendant cet heureux jour du 35 décembre où l'enfant courra nu-pieds vers son soulier pour prendre livraison de sa « commande n. il trompe son im»patience en se rendant au. deuxième étage des Magasins Modernes où un magnifique autodrome a été aménagé.

conseillons d'y emmener vos petits et vous aurez la joie de contempler leurs yeux ravis. Que de jolies choses I Dans le magasin brillamment éclairé, tout pavoisé de petits drapeaux multicolores une foule innombrable flâne entre les rayons et s'attarde devant les vitrines d'exposition.

Mais cela ne fait pas l'affaire de Bébé, qui tire de toutes ses forces sur la main de sa maman et l'entraîne vers le petit manège situé au fond du magasin, au rez-de-chaussée. Autour des chevaux de bois de nombreux bambins attendent avec impatience leur tour et lorsque ce tour est achevé, c'est avec regret qu'ils s'éloignent du joli manège.

Mais ce n'est pas fini. Les Magasins Modernes ont réservé de belles surprises aux enfants. Après avoir fait de longues stations devant les poupées, les panoplies, les soldats de plomb, les jeux de construction, devant ce rayon où sont exposés tous les jouets possibles et imaginables, Bébé avec sa mama»<5ontinue sa promenade où il ne

Et Bébé peut tout à loisir « essayer sur l'anneau de bois l'automobile de ses rêves dans une ronde effrénée et qu'il voudrait sans fin. C'est le cœur gros qu'il s'éloigne de cet endroit enchanteur. Et, pour le consoler, sa maman l'emmène vers un autre coin du magasin où la direction des « Mag' Mod' Il a installé des balançoires et des chevaux à bascule. Nouvel arrêt, nouvel émerveillement! Bébé est ravi et ne voudrait plus quitter ce Luna Park des enfants. Mais les amateurs sont nombreux, il faut céder sa place aux suivants.

On reviendra, dis, maman ? » Ce sera, pendant tous les jours de cette semaine, un défllé continuel de bambins qui, devant la multitude des jouets exposés, pourront choisir celui auquel ils rêvent depuis de longs jours en s'efforçant d'être bien sages pour le mériter.

Les Magasins Modernes sont le Paradis des Enfants. Ne manquez pas d'aller les visiter cette semaine.

L'interrogatoire

L'accusé répond avec simplicité aux questions du président Lemarchand. Et l'on apprend ainsi que, le plus jeune des sept enfants d'une femme qui ne se connut jamais d'époux, il se montra à l'école d'une intelligence éveillée. Mais, il manquait d'assiduité. Après l'époque de la scolarité, Henri Roussel fut employé aux fours à chaux de Quesnou. Il a laissé là un assez bon souvenir, mais se montra impulsif et violent. Puis, il quitta le pays pour aller, avec son beau-frère Quesnel, sa victime d'aujourd'hui, travailler en Beauce. Aucun reproche à lui faire. En mars 1934, les deux hommes reviennent au pays. Les deux beauxfrères ont changé d'habitude. Ils ne travaillent plus, se montrent violents et querelleurs. C'est la mère de Roussel qui subvient à tous les besoins de la famille.

Les deux beaux-frères Quesnel et Roussel avaient jusqu'alors vécu en bonne intelligence. Malheureusement, Henri Roussel voulut s'occuper de réparer certaines bricoles chez son beaufrère. Hélas Henri Roussel n'était pas adroit. C'est ainsi qu'il s'attaqua à la pendule. De ce moment, la pendule de Quesnel cessa de donner l'heure juste. Il voulut aussi réparer le phonographe. Le phonographe ne chanta jamais plus. Et l'on arrive à la scène même du drame.

Le 1" avril, vers 19 heures, Roussel entendit son beau-frère qui menaçait sa sœur de lui crever le ventre avec un tournevis ». n s'approcha, armé de son fusil.

C'était pour défendre ma soeur, s'excuse Roussel.

Le coup part. Quesnel est blessé et avec lui son plus jeune fils, un garçonnet de 5 ans.

J'ai pas épaulé, M. le Juge. Heureusement. la soeur de Roussel avait fait dévier le coup et la charge atteignit Quesnel et son fils aux jambes.

Les témoignages

Le gendarme Géraud, de la brigade de Saint-Aubin, l'un de ceux qui conduisirent l'enquête vient donner connaissance des constatations matérielles qu'il fit sur les lieux du drame. La Cour le félicite d'avoir su donner aux deux blessés les soins qui empêchèrent une hémorragie fatale. A une intervention de la défense tendant à représenter Quesnel comme un paresseux, M. l'avocat général Chauvin demande

« Si paresseux qu'il soit, Quesnel méritait-il qu'on le tue, tel un lapin. On entend ensuite Fernand Quesnel, la victime qui, sans trop de rancune, vient raconter la scène. Et aujourd'hui, les deux beaux-frères sont réconciliés. M' SAGET. Avez-vous pensé que votre beau-frère avait eu l'intention de vous tuer ?

Le témoin. Oh non, jamais. La sœur de l'accusé qui est aussi la femme de la victime confirme les précédentes dépositions. Et Mme Hamon, couturière à Saint-Aubin, en fait autant. non sans une certaine émotion. Le gendarme Gosset vient confirmer la déposition de son collègue.

Le dernier témoin entendu est M. Bruel, armurier à Rennes, qui a expertisé le fusil et qui a conclu que l'arme dont se servit Roussel avait une détente normale et que, pour faire partir le coup, l'accusé avait dû appuyer sur la gâchette.

Le verdict et l'arrêt

Après réquisitoire de M. l'avocat général Chauvin et plaidoirie de M Saget, Henri Roussel est condamné à deux ans de prison.

Chez les Vogageurs

et Représentants de Commerce Aux adhérents

de la Chambre Syndicale

des Voyagears et Représentants On nous communique

L'Echo Fédéral du mois de novembre vous a fait savoir que la réunion générale de notre groupement était fixée au samedi 22 décembre, à 14 h. 30, dans la salle de l'entresol (2* cour) du Palais Saint-Georges.

L'ordre du jour comporte l'examen de questions d'une réelle importance ur notre corporation. C'est dire si je compte sur vous tous pour assister cette réunion générale.

Indépendamment des questions professionnelles d'ordre juridique ou fiscal que vous aurez intérêt à entendre traiter, votre présence sera pour les dirigeants de notre Chambre syndicale un précieux encouragement et leur donnera l'assurance que vous vous intéressez à la bonne marche de notre Syndicat et de la F. N.

Il m'est agréable de porter à votre connaissance que M. Vincent, secrétaire général de la F. N., nous honorera de sa présence; il nous fera connaître les résultats obtenus près des Pouvoirs publics, après de nombreuses démarches, sur le projet en cours d'étude visant la déclaration de nos frais professionnels, ainsi que l'application de l'impôt sur le chiffre d'affaires pour certains d'entre nous; également sur les démarches à faire pour se faire inscrire au secours de chômage.

Me Baudet, dont vous connalssea tous la science juridique, fera une conférence sur le statut professionnel tel qu'il l'envisage

Je compte donc sur vous tous, mes cher collègues, pour assister très nombreux à cette réunion de fin d'année, comme je me permets d'insister près de vous et de vos familles pour que notre banquet du dimanche 23 (avec tombola et sauterie), qui doit avoir lieu chez Gadby à midi, soit aussi important, sinon plus, comme nombre de convives, que les années précédentes. La carte de banquet, que vous trouverez soit au siège, soit au Café de la Poste, est de 20 francs, et non de 25 comme l'avait annoncé par erreur notre dernier bulletin.

Par votre présence, le samedi 22 et le dimanche 23, vous aurez fait votre devoir de fervents syndicalistes. C'est avec confiance que je compte sur vous. Le président de la Chambre

syndicale, J. Majtœz.

BONNETERIE PRATIQUE

4. Rue d'Orléans Fin de bail Liquidation 20 d'Escompte Conférence de garnison Une conférence de garnison aura lieu le jeudi 20 décembre 19^4, à l'Ecole d'Artillerie, rue de la Monnaie. Conférencier commandant de Saint-Laurent du 10* R. A. D. Sujet traité Proportion dans laquelle la motorisation peut être réalisée pour respecter les ressources nationales. Carburants stockage en temps de paix, ravitaillement en temps de guerre. »

MM. les officiers de réserve sont Unités à «Mister à Mite, ssalérencfti

AU PALAIS SAINT-GEORGES ] ? L'Assemblée générale annuelle r des Victimes de la Guerre et Anciens Combattants

A la table d'honneur, on reconnait à gauche M. Chaléat et au centre M. Ramard, président fédéral de l'Union des victimes de la guerre et anciens combattants

Hier après-midi, à 16 heures, s'est tenue dans une des salles des fêtes du Palais Saint-Georges, l'assemblée générale annuelle des Victimes de la guerre en anciens combattants.

La séance était présidée par M: Chaléat, président de la section de Rennes, entouré des membres du bureau, MM. Lahais, secrétaire général et Cotterel, trésorier.

MM. Sébillot, représentant les anciens combattants et Denis, représentant les Mutilés, furent désignés comme assesseurs.

En ouvrant la séance, le président, M. Chaléat remercia les camarades présents d'avoir répondu nombreux à l'appel qui leur avait été adressé. Puis M Lahais, secrétaire général de la section de Rennes donna lecture du procès-verbal de la dernière assemblée générale, qui fut adopté à l'unanimité.

Il signale qu'une demande de secours formulée par la veuve d'un membre de la section fut favorablement accueillie.

M. Lahais rend compte ensuite à l'auditoire des diverses demandes de secours présentées par d'autres membres de la section. Ceux-ci sont invités à fournir au bureau des renseignements complémentaires.

Le secrétaire général informe les membres présents que M. Ramart, président fédéral de l'Association des Victimes de la guerre et Anciens Combattants arrivera à Rennes par le rapide de 17 h. 30.

M Lahais donna ensuite connaissance d'une circulaire émanant du siège de l'Union des Victimes de la Guerre et Anciens Combattants invitant les adhérents à s'associer à l'action entreprise par les organisations syndicales pour faire échec aux diminutions de salaires envisagées par une récente instruction des Finances. M. Chaléat, président de la section de Rennes, commente les termes de cette circulaire. et propose à l'assemblée la création d'une cotisation supplémentaire de un franc, dont le montant sera affecté à l'achat d'un fanion destiné à la section.

Après discussion et mise aux voix, la proposition de M Chaléat est repoussée par la majorité de l'assemblée. M Chaléat informe les membres de celle-ci que le bureau a pris la décision de se retirer et qu'il donnera sa démission à la prochaine réunion de janvier. Le président de la section de Rennes des Victimes de ln guerre et Anciens Combattants prononça ensuite une allocution dans laquelle il exposa la situation actuelle des travailleurs. Après que des applaudissements nourris eurent salué la conclusion du discours de M Chaléat, le trésorier de la section, M Cotterel fit ensuite un compte rendu très détaillé de la situation financière.

Enfin, M Lahais, secrétaire général de la section, donna lecture des diverses circulaires intéerssant les personnes présentes et commenta les questions d'ordre secondaire figurant à l'ordre du jour de l'assemblee.

Le banquet

A 20 h. 30, les membres de la section rennaise des Victimes de la guerre et Anciens Combattants et leurs invités se retrouvaient de nouveau dans la coquette salle du restaurant Cottrel, rue Kléber, où un diner avait été préparé avec soin à leur intention.

A la table d'honneur, autour de M. Ramard, président fédéral de l'Union des Victimes de la guerre et Anciens Combattants, qui présidait, nous avons reconnu MM. Chaléat, président de la section rennaise de cette Fédération; Sébillot et Roussel, vice-présidents Cottrel, trésorier; Mme Chaléat, Mme Roger, M. Sébillot, Mme et Mlle, M. Le Bivic, Mme et Mlle, Roger Théophile. M. Garé, M. et Mme Perigot, M. Roger fils,

Parmi les autres convives au nombre de plus de soixante, nous avons noté MM. Leray, Fourcillon, Bellec, Vaillant et Mme, Le Roux, Mme Renaudin, Mme Pinsard, M. Alix, Mme Gounouf, M. Rimasson, Mlle Jobln, M. Vaillant fils, etc.

Le repas fut des plus animés et tous les convives firent honneur aux excellents mets qu Heur étaient servis. Au dessert, Mi Chaléat, président de la section de Rennes des Victimes de la Guerre et des Anciens Combattants. venu spécialement de Paris pour présider cette fête annuelle.

M. Chaléat rappela brièvement l'historique de la section rennaise de l'Union des Victimes de la Guerre et Anciens Combattants dont l'activité et le développement se manifestent 1 chaque occasion.

Après lui, M. Ramard dit sa joie de participer à ces agapes vraiment familiales et de se trouver au milieu de ses camarades de Rennes. L'orateur se plut à préciser l'oeuvre accomplie par M. Chaléat et entretint ensuite l'assistance des diverses questions intéressant l'Union des Victimes de la Guerre et des Anciens Combattants.

M. Ramard rendit également hommage aux dames qui égayaient cette fête de famille et leva son verre à la prospérité de la section rennaise des Victimes de la Guerre et des Anciens Combattants.

Des applaudissements enthousiastes saluèrent ce discours.

Divers convives furent sollicités de se faire entendre. Us s'y prêtèrent de bonne grâce et l'assistance put les applaudir dans dlfiérents morceaux. M. Alix, le sympathique comique rennnls, dérida l'assistance par l'Interprétation de son amusant répertoire. Puis deux jeunes accordéonnistes, les petits Cottrel et Alix, âgés respectivement de 10 et 12 ans, démontrèrent à nouveau leur virtuosité en exécutant avec beaucoup de nuances plusieurs morceaux de choix.

En résumé, cette fête annuelle de la section rennaise de l'Union des Victimes de la Guerre et Anciens Combat- tants a obtenu un très vif succès. Nous sommes heureux de l'enregistrer et félicitons tous ceux qui en forent les animateurs.

Un autre coin de la salle de banquet

Faculté de Droit de Rennes Le lundi 17 courant et le mardi 18, à :7 heures, dans le grand amphithéâtre de la Faculté de Droit, l'éminent jurisconsulte belge, M. de Visscher, professeur a l'Université de Louvain, secrétaire général de l'Institut de Droit International, membre de la Cour permanente d'arbitrage, fera deux cours, le premier sur c Les Sources du Droit International et le second sur < La Codification du Droit International

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LA TENTATIVE DE MEUBTB»_ DE PONT-LAGOT

L'instruction sur la tentative 4M meurtre de Pont-Lagot se poursuit rapidement. Hier, M. Plessis, juge dina- truction, a entendu Mlle Vauléon qui n'a apporté aucun élément nouvean l'enquête.

L'après-midi, M, Vauléon fut à SOU tour entendu. Contrairement i ce CI- disait Louis Laveaux, M. Vauléon a déclaré qu'après le premier coup de matraque, son agresseur a tenté de lui en porter un second qu'il esquiva puis M. Vauléon a affirmé qu'il avait ensuite été poursuivi sur une certaine distance par Louis Laveaux qui ne put le rattraper et abandonna la poursuit».

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UN CONGRÈS NATIONAL

DE JEUNES MARINS

On n'est guère habitué à entendre pkder de congrès nationaux de marins, mais encore moins de Jeunes marins. Cela ne s'est jamais vu. Et pourtant, du 27 au 30 décembre prochain, la Jeunesse Maritime Chrétienne (J. M. C.) tiendra à Rennes son premier Congrès national, malgré la crise, malgré le chômage, malgré que bon nombre de ses adhérents seront par nécessité en mer pu retenus par le service.

Focaee en 1930 à Saint-Malo, où se trouve encore son secrétariat général, la J. M. C. a gagné rapidement l'ensemble du littoral français et prend 5)MnM-aant lune des premières places dans.le rang des organisations maritimes.

Mouvement d'action sociale et d'éducation, elle groupe aujourd'hui le dixième des jeunes marins français de toutes les professions marit mes. Préoccupée avant toute chose d'un souci d'éducation et d'organisation, la J.M.C. n'est pas simplement un mouvement d'idées. Elle ne se contente pas de donner à ses membres des avis, des conseils, un enseignement de leurs devoirs et de leurs droits. Elle les aide pratiquement à juger et à egir pertout conformément aux nrincipes de la morale Chrétienne. C'est pourquoi, à côté de son service éducatif (lui fournit chaque mois des directives des milliers de Jeunes marins réunis en cercles d étude,

elle créé un réseau de servlces spéciaux orientation professionnelle, lectures, loisirs, parrainage des mousses, visite des malades, chômage, etc. Après cinq années de féccnd travail et d'expérience, la J. M. C. peut se permettre de tenir un Congrès, tel qu'il ne s'en est jamais vu dans la marine, où. dans un enthousiasme compréhensible, elle pourra parler au nom de toute la Jeunesse maritime de France. Il y a lieu d'attacher une grande Importance à ce Congrès qui marquera une évolution très nette du tempérament des marins, autrefois si individualistes, et cela permet d'espérer en l'avenir et le sauvetage des populations maritimes si cruellement atteintes par la crise économique.

Le Congrès de la J. M. C. à Rennes, Sn décembre, marquera une date importante dans l'histoire sociale de la (Communiqué.)

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t OBSÈQUES

RENNES. Vous étes prié d'assister au convoi et a 'la mease d'enterrement de

Madame Marie-Elise WABNET Née MOR1CE

décédée en son domicile, le 14 décembre, munie dos sacrements de l'Eglise. qui auront leu le lundi 17 décembre 1934. en l'église Saint-Germain, a 10 heures.- On si réunira à ta maison mortuaire 2, rue Nationale. à 10 heures L'innurmtion aura lieu au cimetière du Nord. De la part de M. £mile Warnet. son époux M. et Mme Jean Gallacier et leurs enfants M et Mme Aitrec Gauthier. N. et Mme Auguste Sommer et leur- enfants Mme veuve Gaston Warnet et se. enfants. ses enfants et petlts-entants Mme veuve WarnetHusson sa oeue-mére, M. et Mme Léon Morlce, ses Irére cl belle-$cour Mme René Wirnei* aa oelle-sceur Mlle AIbertine Delaunay, sa tldéle servante de to'j'e la lamllle. et du Personnel de la Maison Warnel-Morice.

Le présent avis tient ueu de faire-part RENNES- vous êtes prié d'asslst»» aux obsèques de

Monsieur Julien SALLÎOT

Retraité de la Compapnie du Gaz décédé en sa demeure Rennes, 110, rue de Lorient, dans sa 64' année, muni dei sacrements de l'Eglise, Qui auront lieu le lundi 17 décembre, 10 heures, en l'église Salnt-Etlenne.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 30. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Julien Salliot. son épouse M. et Mme Gaston Salliot, M. et Mme André Thomas, M. Jules Salliot, ses enfants M. Bernard Salliot. son petlt-flls de ses frères, sœurs, beauxfrères. bellea-sœura, neveux, nièces est de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. CESSON SEVIGNE- Vous etca d'assister au convoi et la messe d'enterrement de

Monsieur Eugène PENARD

décédé le 14 décembre la Touche, en Cesson-Sévlgné, dans sa 51' année, qui auront lieu le lundi 17 décembre 1934, à 10 heures, en l'église de Cesson-Sévlgné. On se réunira à la maison mortuaire 9 heures.

De la part de Mme Eugène Pénard, son épouse M. Amand Pénard, son fils Mme Vve Llgnel, sa belle-mère, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. BREAL-SOUS-MONTFORT-BAULON- Vous êtes prié d'assister au convoi et la messe d'enterrement de Monsieur Joseph BERTHELOT décédé en sa demeure, au bourg de Bréal, dans sa 66' année, qui auront lieu le mardi 18 décembre 1934, à 10 h. 30, en l'église de Bréal -sous -Montfort. On se réunira & la maison mortuaire 10 h. 15. De la part de Mme Hélène Maés, son épouse M. et Mme Constant Lecroc, M. et Mme Jean-Baptiste Berthelot, M. et Mme Félix Berthelot. M. et Mme Emile Bourgeois, M. et Mme Henri Gallais. ses enfants de ses petits-enfants, frères, belles-sœurs, beauxfrères. et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

RENNES. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Mademoiselle Marie AUBERT

décédée, rue de Fougères 4. le 14 décembre, dans sa 73» année, qui auront lieu le lundi 17 décembre, à 8 heures. église Notre-Dame.

On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 40. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. CESSON-SÊVIGNfi. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Juben TEXIER

décidé en sa demeure à Tatelln, le 14 décembre, dans sa 82- année, qui auront lieu le mardi 18 décembre 1934. à 10 h 30 du matin, en l'église ur Cesîon-Sevigné. On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures.

L'inhumation aura lieu au cimetière de Cesson-Sévlgné.

De la part de Madame Texler. son éoouse Monsieur et Madame Albert Texler, Monsieur Marcel Texler, Mesdemoiselles Albertlne et Marthe Texier. ses enfants Madame veuve Dutals. si belle-mère ses beaux-frères, bellessoeurs, neveux, nièces cousins, cousines et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. nOT.-DE-BRETAGNT3. Vous êtes prlé d'assister au convoi et à la messe d'enterrement rul auront lieu le lundi 17 décembre, à 10 heures, à la cathédrale de Dol, pour le repos et le salut éternel de l'âme de

Madame Veuve BERTEL

née Anne-Marie HAMON

décédée chez Mme Lnnos, 8a fltle, 3, rue des Ecoles, dans sa 88, année, munie des Sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire, à 9 h. 45.

De la part de Mme veuve Lanos, M. et Mme Fnsquel. ses filles et son gendre: Alain et Pierre Lanon. Georges et Yves Liston, ses petits-enfants, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. CALLAC DE BRETAGNE-PLÊLAN L»5 GRAND PLA!NTFL CHARLEVÏLTjE. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame Yvea KEHHERVE

née KERHERVt

pieusement décédée a Callac, qui auront lieu en l'église de cette paroisse, le lundi 17 décembre 1934. à 10 heures.

De la part de • M. le Docteur Yves Kerhervé. M. et Mme Le Quen. M. et Mme Lefranc, ses enfants, ses petitsenfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. CHOLET. Mme Anatole Richard et ses enfants ont la douleur de voue faire part du décès de

Monsieur Anatole- RICHARD

industriel

décédé à Chotet le 14 décembre, et voitprient d'assister a ses obsèques, qui auront lieu en l'église Notre-Dame de Cholet. le 18 décembre. il 9 h. 30.

NI fleurs, ni couronnes.

Il ne sera pas envoyé de faire-part.

SAINT -HALO- Vous êtes prié d'assister aux convoi. service et inhumation de

Monsieur Jules COUPEAUX

Aneten Armateur

décédé en son domicile rue de Toulouse n" 16 on. le 15 décembre 1934, dans sa 65- année, muni des Sacrements de l'Eglise. Le convoi partira de la maison mortuaire le mardi 18 décembre, a 10 neures, pour se rendre a l'église cathédreje tt de là au cimetière.

De Projundis 1

De la part de M. et Mme Georges Coupeaux, ses enfenta Miles Lltette et Andrée Coupeaux. ses petites-filles Mlle Marie Hamonlaux, des familles Coupeaux, Cresson Bertrand. Biard, Fourche et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. Ni lieur3. ni couronnea.

SAINT-LERY. Vous êtes prie d'assister aux obsèquea de

Mademoiselle Marie BOUCHARD décédée le 15 décembre, munie des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le mardi 18 décembre, A 10 heures, en l'église de Saint-Léry.

De la part de M. le docteur Bouchard, son frère; Mlle Eléonore Bouchard sa soeur. Mmes Lucien et Georges Boucharâ, ses belles-soeurs: Il. Léry Bouchard. son neveu; Mlle Juliette Bouchard, sa nièce- Mme André sa cousine; Mlle Berthe André, sa filleule. Le présent avis tient lieu de faire-part. PONTORSON- Vous êtes prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de

Madame Rose HORVAIS

née TOOQUET

décédée accidentellement le 13 décembre, qui auront lieu le lundi 17 décembre, à 10 neures, en l'église Notre-Dame de Pontorson.

De la part de M. Horvais. son mari, et des familles Touquet et Horvals. REMERCIEMENTS

RENNES Mme Caty, ses enfants et toute la famille remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occaalon du décès de

Monsieur Jules CATY

RENNES. Mme Louis Patarin, ses enfants et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Louis PATARIN

RENNES. Les familles Huon. Hervé et Oiseau remercient bien sincèrement toutes les personnes qui on: bien voulu leur témoigner leur sympathie, à l'occasion du deuil Qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Veuve HEURTAULT RENNES, M. Emile Malivet. son fils et la famille remercient bien slncérement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Madame Fmile MALIVET

Née Julienne LABBÉ

RF.NNES PONTORRON. Mme veuve Illlen et sa famille remercient bien sincèrement toute. les perronnM qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de leur petite DENISE

RENNES Les familles Ho«tfk Régnault, David. Chatel remercient blm sincèrement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Joseph HOUEE

PIRË-SUR-SEICHE- Mme Plam chais et sa famille, très touchées des) nombreuses marques de sympathie qu'elles ont reçues à l'occasion du dé* ces de

Monsieur Olivier PLANCHAIS

prient les personnes qui les iour a! témoignées, de trouver Ici 1'expr.eMlpot de leur profonde reconraissance.

Un remerciement tout spécial à l'Ami» cale du 410*.

BRfiCÇ RENNER Les familles) Marchand, BretecnéTBerthter remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Madame Veuve MARCHAND

GAHARD LIfFRÊ- M. Franc!» Ruffault et son fil». M. et Mme Eugène Hodeyer, M. et Mme Marcel Maheux. M. François Ruffault, Mlles Anna et MarieAnge Ruffeult et toute la famille, daria l'impossibllité de répondre aux pereonnes qui leur ont témotgné de la sympa.. thie à l'occasion du décès de

Madame François RUFFAULT

née Maria HODEYER

les prient d'agréer leurs remerciements) attristés et reconnaissants.

LE RHTTIT M. Louis Chèze. Mils Mar e- oulse Chéze, M. Francis Chez» remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de Madame Louis CHEZE

Née Marie-Louise CHATEL

BAIN-DE-BRETAGNE-ERCÊ-EN- LAMËtV M. et Mme Lepeigneul. Ma- delelne Lepeigneul, ses grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousine* et toute la famille, profondément touchés des maroues de sympathie qui leur ont 6t6 témoignée* à l'occasion du deuil cruel qui vient de les frapper en la personne de leur cher petit

JEAN

prient toutes les personnes oui ont prit part à leur grande douleur, d'agréer leurs remerciements attristés et reconnaissants.

MONTFORT-SUR-MEU- Les fa-' milles Houée et Deffains remercient bien. sincèrement toutes les personnes crut leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de leur cher petit AMAND

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En exécution d'un procès-verbal de M* VERGER, huissier à Rennes, en date du 26 septembre 1934. visé, dénoncé et transcrit avec l'exploit de la dénonciation au Bureau des Hypothèques de Rennes, le six octobre mil neuf cent trente-quatre, volume deux, numéro soixante-huit

Il sera & la requête de M. Jean-Baptiste LEGAUD. entrepreneur de constructions. demeurant à Rennes, rue Noël-du-Fail, époux de Mme Louis-Eugénie BOURDIN, créancier poursuivant, ayant pour avoué M' G. PRODHOMME. demeurant à Rennes, 6, rue de l'Horloge.

En présence ou eux dûment appelés de M. Victor-Henri PETIT, commis du Trésor, demeurant à Rennes, 75, boulevard de la Tour-d'Auvergne et de Mme Marguerite-Anne- Jeanne-Marie V I L LAURY. son épouse, demeurant également à Rennes, 75. boulevard de la Tour-d'Auvergne, parties saisies PROCEDE le Jour sus-lndlqué, aux heure et lieu aussi sus-indtqués Mardi huit Janvier mil neuf cent trente-ctnq, à treize heures et demie, en l'audience des saisies Immobilières du Tribunal Civil de Rennes, au Palais de Justice de cette ville, à la VENTE AUX ENCHERES DE L'IMMEUBLE dont la désignation suit

Dans une maison de construction récente, un appartement au 3* étage, aspecté boulevard de la Tour-d'Auvergne. comprenant cuisine, sur la cour derrière, vers Est, une salle à manger et une chambre sur le boulevard. une autre chambre sur la cour, water-closet. débarras. cave en sous-sol, avec les droits de passage et de communauté y attachés, cadastré section D. n* 817p. et 817p d'une contenance de 4 ares 77 c. La vente aura lieu aux charges, clauses et conditions Indiquées en un cahier des charges dressé par M1 PRODHOMME, avoué, et déposé au greffe du Tribunal civil de Rennes, où on peut en prendre connaissance.

Les enchères seront ouvertes sur la mise à prix de 40.000 francs.

Il est déclaré, conformément à l'article 696 du Code du Procédure, que tous ceux du chef desquels Il pourrait être pris Inscription pour raison d'hypothèques légales devront requérir cette Inscription avant la transcription du Jugement d'adjudication.

Fait Rennes, le 11 décembre 1934. G PRODHOMME.

S'adresser, pour les renseignements, à Ni, 0. PRODHOMME, avoué poursuivant, 5, rue de l'Horloge, à Rennes, et au Greffe du Tribunal Civil de Rennes, où est déposé le cahier des charges. RENNES. A VENDRE HOTEL particulier (quartier Bévi- gné), 10 pièces sur caves. Jardln 000 m. Libre, Prix très Intéressant. AOKMKS 1.KNO1K LE MEN

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Le Concert de l'Arbre de Noël de l'Orphelinat

des Chemins de Fer Français (Fondation Flamand)

Tout est il. point pour le grand concert organisé dimanche prochain à 14 heures dans la salle des fêtes du Lycée par le Comité de Rennes de l'Orphelinat des chemins de fer français (fondation Flamand).

Donné fous la présidence de M. le Préfet d'Ille-et-Vilaine, de M. le sénateur-maire de Rennes, de MM. les ingénieurs chefs d'arrondissement à Rennes et de M. le chef de l'exploitation des T. I. V., ce concert est assuré d'un grand succès car la composition du programme l'indique comme l'un des plus beaux de la saison.

Parmi les artistes qui se feront entendre, nous relevons le nom de M. Bailliez, ténor du théâtre municipal de Rennes dont la belle voix et le talent ont si vite conquis nos concitoyens Mme Emilienne Martin, premier prix du Conservatoire, dont nous

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LYS GAUTYJ qui chantera tous ses succès DETAILS A LA RUBRIQUE DU THEATRE

avons maintenant trop peu le plaisir d'entendre la belle voix, si délicatement nuancée; Mlle Suzanne Jean, violoniste, prix d'honneur du Conservatoire, dont il nous est toujours si agréable d'applaudir le gracieux talent Mme Germaine Chevalier, de Rennes-Comoedia, toujours charmante. à la voix puissante, au jeu savant. M. Henri Bréhé, prix d'honneur du Conservatoire baryton à la voix chaude et bien timbrée; M. Maurice Renault, si naturel dans ses créations faciales; M. Lemesle, le comique fin niseur, dont la verve est a plaisante; M. Chevalier, l'agréable comédien, complètent l'ensemble de ces artistes choisis, dont l'audition sera un vrai régal, tant est grand le laisir que nous éprouvons à les entendre. N'oublions pas l'aimable Mlle Marie Aloyer, le professeur réputé qui tiendra le piano d'accompagnement et l'Harmonie des chemins de fer de l'Etat, toujours pré:ente pour aider les œuvres sociales des cheminots, dont l'Orphelinat des chemins de fer français est une des plus belles.

N'avions-nous pas ralson d'annoncer qu'un concert ainsi organisé était assuré du plus grand succès.

D'ailleurs nous en reparlerons très prochainement.

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aux jeunes

On nous communique

A l'heure où la France a besoin, à l'intérieur comme à l'extérieur; de toutes ses forces vives, tous ceux qui veulent travailler dans l'ordre et dans la paix doivent s'unir.

Déjà, des hommes de bonne volonté sa sont rassemblés pour faire reprendre à notre pays. une vie normale dans le travail, la probité, 1*égalité dans les droits comme dans les devoirs. Les premiers, les Anciens Combattants se sont attachés à cette œuvre de redressement. Ils demandent maintenant aux jeunes de leur apporter le concours de leurs énergies et de leur enthousiasme, de venir avec aux réapprendre les vertus civiques, l'union, la douceur du travail dans un idéal commun.

A tous les jeunes, las des querelles partisannes, désirant vivre en pleine collaboration avec ceux qui les entourent, préférant, à l'agitation perpétuelle, le calme et la méthode dans le travail, l'U. N. C. demande de se rassembler, de s'unir et de travailler pour que la France vive dans l'honneur et la propreté.

La section de Rennes organise une réunion qui aura lieu le mercredi 19 décembre, à 20 h. 30, dans la grande salle du Palais Saint-Georges. Tous les jeunes, étudiants. ouvriers, employés, sans distinction de classe ni de parti y sont cordialement invités. L'Ouest- Celait publie «b*au* tour des ANNONCES CLASSFBS » oaraiaaan' ian* ses 19 édition»

RENNES IL Y A 40 ANS Extraits du Journal de Rennes Lmmi 17 décembre 1694. Nous apprenons que M. l'abbé Duchesne, projesseur d nistoire ecclésiastique ci Vinstitut catholique de Pans, v.ent d'être nommé chanoine honoraire de l'archidiocèse de Paris.

Vendredi soir avait lieu ci la Faculté, sous les auspices de MM. les professeurs, une réunion des étuaiants pour la réorganisation de l'Association générale. A la sortie. nos jeunes gens, qui prétendent avotr contre M. le commisaire central quelques griefs, organisèrent, au nombre de deux ou irais cents, un gigantesque monôme qui envahit les Arcades au cri de c Conspuez le central 1 Démission 1 » Dix etudiants Jurent arrêtes, dont sept immédiatentent relâchés, aeront l'objet de poursuites eut simple police. Les trois autres comparaîtront devant le tribuna1 correctionnel sous l'inculpation de coups ci agents et de port d'armes pronebéea.

MARDI 18 DECEMBRE. Grâce ci l'initiative du directeur du Vélodrome, une partie de soit établissement se trouve actuellement transformée en un véritable lac qui. ci la première gelée, permettra aux fervents amis du patin de se livrer en toute sécurité à leurs ébats favoris. Patineurs et pati-

neuses trouveront au Véiodrome tout le confortable désirable.

Au Théâtre Le voyage de M. Perrichon, comédie en 4 actes Une fille terrible, vaudeville en un acte. Nous apprenons que l'excellente troupe Deschamps donnera prochainement au théâtre une seule représentation de Monsieur Alphonse, d'Alexandre Dumas.

MERCREDI 19 DECEMBRE. Il est bruit en ville qu'une grève générale des cochers est sur le point de .se déclarer. Il y a des dissentiments entre cochers et loueurs.

Le premier concert populaire aura lieu dlmanche prochain 23 décembre, à 2 heures. Mme Emily Mary, première chanteuse du théâtre national de l'Opéra-Comique, y prêtera son concours.

JEUDI 20 DECEMBRE. Les membres de l'Association générale des Etu- diants, réunis au siège social en assem- blée générale, ont procédé hier soir a la nomination de leurs délégués. Ont été élus Section de Droit MM. Orl- vart et Giraud section de Médecine M. Le Cun section des Lettres et Beaux-Arts MM. Martin et Lellèvre section des Sciences MM. Broch et Le Huérou-Kérlzel section de Phar- macte M. Le Bourgeois.

VENDREDI 21 DECEMBRE. Veut-on savoir à quelle somme se sont élevées les aumônes distribuées dans le cou- rant de l'annee dernière par la Société de Saint-Vincent-de-Paul ? Ces aumônes ont atteint le chiffre de 9.509.724 francs.

Samedi 22 DECEMBRE. Au théâtre La nl!e du Régiment, opéra-comique en deux actea Mademoiselle Moucherou, opérette en un acte. 1 Marché des Lices, beurre en détail,' 0 Ir. 96 le demi-kilo œufs, 1 franc à 1 fr. 05 la douzaine cidre de débit, 20 francs les 240 litres pommes à cidre, 40 francs les 500 kilos

Conf érences de l'Ouest « Le Roi Albert 6)

par fil. Pietre Goemaere

Les affiches qui s'étalent aux vitrines des magasins ou sur les murs laissent lire modestement le sujet de la conférence de lundi prochain Avcc Albert ¡or, Loin des joules.

En revanche, elles portent en grandes lettres le nom du conférencier. mais étrangement déformé. Heureu- sement, l'intéressante présentation qu'en a faite hier ce journal ne laisse plus ignorer à personne qui est M. Pierre Goemaere et cul écrivain distingué, conférencier de tout premier ordre est celui qui nous parlera lundi du roi Albert I".

Le Roi-Chevalier, si brave et si simpIe d'un petit pays et d'une grande nation héroïque

Quiconque fut venu nous parler de lui eût porté la symgathie et rencontré un nombreux auditoire. M. Pierre Goemaere les méritent autant que personne et lundi, à 16 h. 45, on ne trouvera plus une place à Saint-Vincent.

Il est donc d'élémentaire prudence

de retenir sa place au plus tôt. i H est encore mieux de s'abonnerj à toutes les conférences qui seront) données (il en reste au moins huit). Chacune d'elle a son intérêt. Il en est bien cinq que vous ne voudrez pu' manquer. Elles vous coûteront pZltt cher que l'abonnement toutes.

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LA DANSE DU MENUET

Jo*?ph Menuet, 46 ans, cultivateur à Bon-Air, en Moigné, est poursui pour coups, donnés à sa femme, le 3 décembre. L'épouse s'était plainte. Elle s'est ravisée et a retiré cette plainte. D'ailleurs, elle fait défaut et M. le Président donne lecture de sa déposition. Vers 18 heures, ce jour-là, elle avait appelé aon mari qui se trouvait dans un hangar, avec la bonne, pour qu'ils vinssent manger. Mais à peine rentré, Menuet chercha noise à sa moitié. Puis il la frappa à coups de poings at. la mit à la porte d'un coup de pied au bon endroit. Oh dit-il, un petit coup de pied de rien du tout » N'empêche que le médecin a relevé des excoriations.

Comme elle se trouvait dehors, Mme Menuet alla coucher chez un neveu a Morcelles. C'est assez l'habitude de la maison. La domestique a dit que le patron n'avait pas clevé la porte, et que si la patronne avait voulu rentrer, elle l'aurait pu.

Les disputes sont fréquentes dans le ménage. Sa femme serait d'humeur assez contredisante, ont raconté les voisins. Elle aimerait à faire sentir, a son homme, que les biens dont ils disposent, sont plutôt à elle qu'à lui. C'est pourquoi M* Lecocq montre Menuet excité. Elle aurait même prononcé le mot de sale race de Menuet ». C'est pourquoi il lui a flanqué une danse Pour toutes ces circonstances, Menuet ne paiera que 16 francs, son tout petit coup de pied.

PROCES EN DIFFAMATION

Hler, continuation par la plaidoirie de Mo Lagrée. pour les inculpés, du procès en diffamation intenté par M Fromager, co-gérant de la Société des Engrais Chimiques de Bretagne, au gérant du Journal hebdomadaire Le Progrès Rural, et à M. Coirre, président du conseil d'administration du Progrès Rural, organe de la Fédération des Syndicats Paysans de l'Ouest. M* Le Roy. avoué, avait oris des conclusions développées jeudi, par M. le bâtonnier de Goascaradec. tendant à la condamnation en 125.000 francs de dommages et intérêts.

Le prononcé du Jugement est remis à huitaine.

MAUVAIS PÈRE

Pierre Launay, 45 ans, manœuvre au bourg de Chartres, a porté des coups à sa femme, lé 1" novembre, vers 12 h. 30. Cette dispute, comme tant d'autres, dans un ménage qui serait assez uni, sans cela, porte sur la présence au foyer, d'un fils de 16 ans, anormal, dont Launay est dépité de ne pouvoir tirer parti. Chaque fois qu'il le place, le nouveau patron le lui renvoie, et quand il le réprimande, il se sauve. C'est que problablement, malgré son peu d'intelligence. l'adolescent sait que les coups suivent le ton élevé des paroles. La pauvre mère prend naturellement fait et cause pour son enfant. Quand il est privé de nourriture, ce qui arrive fréquemment, elle lui en apporte en cachette. Mais Launay, furieux la bat aussi et les met tous deux, la nuit, à la porte, si bien que ces malheureux couchent, tantôt chez un voisin, tantôt chez l'autre. Ce jour, dont nous parlons, Launay, exaspéré, a lancé, du dehors, par la porte entr'ouverte, un caillou sur sa femme et l'a blessée à la tête.

D. Reconnaissez-vous lui avoir Jeté un caillou ?

R. C'est elle qui l'a d'abord jeté, et moi je l'ai relancé.

D. C'est bien extraordinaire qu'elle vous eût jeté des cailloux, étant dans la maison

Chose surprenante La femme avoue cette violence.

Le jeune homme est introduit à son tnnr. Depuis deux ans qu'il a quitté l'école, il est en butte aux méchancetés de son père.

Le Président observe à ce dernier que si son enfant est incapable, la faute en est peut-être moins à lui qu'à l'auteur de ses jours. Le pauvre enfant travaille, en ce moment, chez un M. Garnier. Espérons qu'il y restera et que sera tarie la source des disputes En attendant, à titre d'avertissement, Launay s'entend condamner à deux mois avec sursis.

ENTRE VIEILLARDS

Toussaint Bullier. 63 ans, cultivateur au Portal, en la Mérière, a donné des couds, le 22 novembre, à son voisin Lechaux, guère plus jeune 61 ans. Depuis trois ans, ces deux vieillards sont en discussion, à propos d'un droit de

passage. Bullier est renommé pour sa, violence.' Il .'a" déjà fait! de. la prison.- pour actes de brutalité. Quant à Lechaux il n'y a rien à dire sur son compte. Bullier ne peut plus le voir en peinture. Chaque fois qu'ils se causent, c'est de la part de Bullier, .des torrents d'injures. Voyant venir à lui son adversaire, Toussaint s'exclama « J'vas t'étrailler et il frappa Lechaux il. la tû.e et le prit à la gorge. On ne sait ce qui serait advenu, n'était que la femme et la fille de Bullier. elles-mêmes arrivèrent au secours de Lechaux, et le tirèrent à grand peine des mains de leur chef de famille. Bullier veut que le bon droit soit de son côté Je suis honnêtement civilisé Lechaux pense que Bullier est si colère après lui, parce qu'il s'imagine qu le voisin « hante a sa femme. M' Leroyer croit qu'on a dépeint son client plus noir qu'il ne l'est. Si sa femme et sa fille ont constaté qu'il était brutal, son fils assure que jamais le père ne les a battus, ni lui, ni ea mère, ni sa soeur, ni personne. Cependant la déclaration de Lechaux est formelle.

Bullier fera un mois de prison. INFRACTION A LA POLICE DES CHEMINS DE FER

Emmanuel Jégat, 24 ans, né à Radenac, en Ploërmel, manœuvre, sans domicile fixe, a voyagé, sans billet, entre Laval et Rennes, dans la nuit du 9 au 10 avril. Pour ce fait, il avait été condamné le 5 octobre, à 8 jours de prison, car sa faute s'aggravait d'outrages par paroles, gestes et menaces au contrôleur. Le tribunal le reçoit dans son opposition et accorde le sursis pour les huit jours.

UN ARABE AMATEUR DE CIDRE Mohammed Ben Anjat, 24 ans, originaire d'Oran, déjà condamné pour mendicité, à Avranches, Chartres, Nantes, sortait, le 13 novembre, de la prison de Rennes, où il avait purgé un mois pour mendicité et défaut de carnet. Le voici revenu, s'étant fait prendre en dépit du Coran, à mendier du cidre. Il soutient avoir chercher surtout du travail. Ceci se passait à La Bouëxière. Un mois de prison. IL EMPORTA LE COUTEAU PAR MEGARDE

Yves Le Chouantour, 58 ans, est accusé de mendicité et vol. Il s'est introduit le 11 courant à 11 heures, au débit tenu par Mme Languy, au bourg de Landu.ian. S'étant fait servir un verre de cidre. il se fit aussi apporter un couteau, pour couper le pain dont

il était porteur. le resta quelque temps bavarder, puis s'en alla, mettant le couteau dans sa poche, comme si l'ob- jet était sien. Sa bicyclette l'attendait près de la porte et il s' c esbigna rapidement.

D. Vous avez volé ce couteau ? t R. Non, Monsieur le Président, c'est machinalement que je l'ai mis dans ma poche.

D. Allons donc vous avez été condamné pour vol, il y a vingt ans. R. Oui mais depuis je n'ai jamais fai>; de tort à personne 1

D. Les gendarmes de Montauban disent que vous avez été surpris à men- dier du cidre ?

R. Je n'ai fait que trinquer quand on m'a offert.

Me Jaouen croit en effet que son client n'a fait que boire les bolées qu'on voulait bien lui offrir.

Le Tribunal n'en est pas persuadé et condamne Le Chouantour à un mois de prison.

UN AMATEUR DE PALETOTS DE CUIR

Ange-Victor Joliff, 25 ans, tailleur à Bruz, sans domicile fixe et en réalité sans profession, ert prévenu de vol et de vagabondage. Déjà il a été condamné pour recel à Rennes, en 1932, à 15 jours de prison avec sursis. Aujourd'hui il est poursuivi pour vol de deux paletots de cuir, à deux dates différentes, l'une le 13 novembre, au préjudice de M. Bertin, lui causant un dommage de 70 francs et l'autre au préjudice de M. D. Ce dernier paletot contenait un portefeuille et une montre avec sa chaîne, le tourt d'une valeur de 380 francs. Joliff prétendit avoir donné ce vêtement à un camarade qui eut beaucoup de peine à se laver de cette accusation de recel. M' Hémery le défend.

Ange-Victor se reposera deux mois à la prison.

LA RÉBELLION DE PAYSAN Le 23 novembre dernier, vers 21 h., tandis que la police avait son attention attirée du côté du quai de Chezy où il y avait un incendie, Albert Paysan, 23 ans, manœuvre à Rennes, 3, place Vau-St-Germain, faisait, en compagnie de sa femme et du copain Ménager, un tel boucan et tapage injurieux, que MT Trameur, demeurant quai Chateaubriant, dut téléphoner au commissariat pour qu'on vint cueillir ces indés'rables. Obéissant aux ordres de l'adjoint, les agents Bretagne, Juhel et Gauthier se rendirent sur les lieux et s'emparèrent du délinquant et de ses acolytes. Cela n'alla pas trou mal, jusque devant le Café de l'Europe. Mais il faut dire

de suite que la femme Paysan et Menager se tinrent tranquilles. Il n'en fut pas de même de Paysan, qui se mit en état complet de rébellion. L'agent Bretagne, qui est robuste, pensa en avoir raison sans coup férir. En quoi il se trompait, car Paysan, comme l'agent se penchait sur lui, l'empoigna par un endroit excessivement sensible. Sous le coup de la douleur, le courageux agent ne faiblit pas; il maintint l'énerguI mène qui criait à la foule Qu'on avait voulu le saigner avec un couteau et, aidé de ses collègues, il conduisit Paysan au poste. Là, il dut s'asseoir et fut pris d'une syncope. Visité par un médecin qui diagnostiqua un mal grave, M. Bretagne dut s'aliter une huitaine de jours. A l'audience, il déclare se ressentir encore de douleurs, surtout à la marche et être menacé d'une cpération. Paysan, à l'audition du témoin, sanglote. Tout à l'heure, Il a répondu à M. le Président ne se souvenir de rien parce qu'il était ivre. Aujourd'hui, il supplie avec des pleurs et des cris M. Bretagne de lui pardonner « Je ne l'ai pas fait volontairement, je le regrette Il

Les autres témoins corroborent la déposition de M' Tromeur et celle de M. Bretagne. Ils viennet dire les injures qu'il leur prodigua quand on dut l'emeorter.

Paysan a un casier des plus chargés. Il va l'augmenter encore cette fois. M' Jaouen plaide pour lui et met son accès de rage sur le compte de l'ivresse. Il n'a pas eu de pèr2. De 12 à 21 ans, il fut confie à la colonie de Bele-Ile. C'est un,dégradé physique et moral. Le Tribunal prononce quatre mois ferme et 5 francs pour contravention d'tvrejsa. En entendant le iugement, Paysan, en proie à une crise de larmes, se tord sur le banc. Le gendarme l'emporte.

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L'AMÉNAGEMENT

DES LOTISSEMENTS Associations syndicales autorisée» pour l'aménagement des lotissements 1° Philippe et Philouze, rue de la Boulais 2- Richomme, boulevard Jaoques-Cartier prolongé 3° Veuve Mérienne, boulevard Jacques-Cartier prolongé et rue de la Godmondière 40 Bernheim, rues de Buféron et Françoic-Elleviou 5- Cabrye, rues Luzel et Hersart-de-la-Vlllemarqué; 6o Philippe et Philouze, rue de l'Alma prolongée.

7° Jouon des Longrats. rue du Champ-de-1'Orme 8° Jacques,. rue Saint-Jacques et Elisa-Mercceur 90 Vinc'eleux-Aubrée, rues de Pire. Ronsard, Tristan-Corbière, Louis-Foucqueron et Montaigne 10° Jac, Dograix et Danrigal, rues Desfontaines, JulienGeffroy, Dom-Morice et Père Maunoir. 11° Montcuit-Regnault, rues AugusteBlanqui, Frères-Blin, Marteville, de la Petite-Touche et Impasse du CanaL 12° Conrié, rues Duclos, ThomasConnecto, Clémence-Royer et Alexandre-Duval prolongée 13° Echampe et Philippe, rues Guillotin-de-Corson et Glais-Bizoin 14° Bossard, Marcille et Duval, rue Ginguené prolongée. Charles-Muller, Impasses des Planches et dtt Champ-de-la-Vigne 15° Texier, Dan. jou de la Garenne et Duclos, rues Michelet, Lavoisier et dites de Bel-Air et de la Chapelle-de-Bellevue; 16° Dubosq,. rues Pierre-Amys et Moreau de Jonnès 17° Le Gorrec, rues Jacques Cassard. Robelin et Noël-du-Fail 18° Ca~ hours, rues Desaix, Marceau, de la Carrière et Tournemine.

Les budgets des recettes et dépenses de l'exercice 1935 des dix-huit Associations syndicales si-dessus désignées ont été déposés à la Mairie de Rennes (1er Bureau) pour y être mis à la disposition des intéressés, qui seront admis à présenter leurs observations pendans quinze jours (du 17 au £1 décembre 1934 inclus), de 9 heures à midi et de 14 heures à 16 heures. Associations syndiccles autorisées des propriétaires des lotissements Deschamps de Brèche et Dubosq, dess'irvit par les rues Gilles-Languedoc et Marçais-Martin. Les états de base de répartition des dépenses des Associations Syndicales, accompagnés d'un mémoire explicatif, seront déposés à la Mairie de Rennes (1" Bureau), du 16 au 31 décembre 1934 inclus. A chaque dossier est joint un registre destiné à recevoir les observations des intéressés.

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SI vous êtes dans ce cas, n'hésite» pas a venir prendre conseil auprès de .NI. I.KROV, le spécialiste rennais btea connu, Qui voua donnera gratuitement tous renseignements sur as méthode, 3 Rennes, tous les Jours de foire et tous les samedis, en son Cabinet. 4L rue Poiillaln-Diipure.

Combourx, lundi 17. Hôtel du Cbite*a Plprlar. mardi 18. liât. Tour d'Auvertna Tlntênlac, mère. 19. Hôt. des Voyageur* Maure, Jeudi if). Ilùtel de la Gare, (iulchen, vend. 21. Hôtel du Commerce Rennes, sain. 32. en son Cabinet, nnin, lundi 24, Hôtel Croix Verte. Snlnt-llllnlre-du-llnrcourt, mère. 36 d. Hôtel de la Poste.

Rnmlllé, Jeudi 27. Hôtel des Voyageur» Renne' vendr. 28. en son Cabinet. Fougères, sam. 29. Hôtel de l'Ouest. Vitré, lundi 31. Hôtel Chêne Vert. LEROY, Spécialiste,

41. rue Poullatn-Duparc RENNES (Près place de Bretagne)

La police rennaise a offert à M. Cussonnac un vin d'honneur ?»̃̃' à l'occasion de son départ pour Lyon

M., Mme et Mlle Cussonnac, entourés par MM. les commissaires Basilaire et Feyrousere

Nous avons annoncé il y a quelque temps, la nomination de M. Cussonnac, commissaire du 3' arrondissement, comme sous-chef de la Sùreté à Lyon. Sur l'initiative de MM. Basllaire, commissaire central; Leroux, commissaire spécial; Peyrousère, commissaire divisionnaire, un vin d'honneur avait été offert à M. et Mme Cussonnac, à l'occasion de leur départ pour la capitale du Lyonnais.

M. Cussonnac prononçant

son allocution

A cette réunion, présidée par M. Basilrire, assistaient M. Leroux, commissaire spécial; M. Peyrousère, commissaire divisionnaire; M. François, chef de la Sûreté; MM. Gaudry et Courtial, commissaires de police; M. Lefèvre, commissaire de police, remplaçant de M. Cussonnac; M. Cunat, commissaire à la brigade mobile; M. Doiré, sous-chef de la brigade mobile; MM. Lagadec, Platier, Chelin, inspecteurs de la brigade mobile; M. Lemonnier, secrétaire principal, au commissariat central; MM. Baril, Le Bihan, Duval, Loret, Esnault, secrétaires de police; M. Festoc. officier de paix; MM. Rasmond et Rolland, plantons des 21 et 3' arrondissements.

M. Peyrousère adressa à M. Cussonnac ses meilleurs vœux et dit qu'il resterait toujours dans le souvenir de ses collègues rennais, comme l'exemple du devoir.

M. Basilaire exprima à M. Cussonnac, Mme et Mlle, ses vœux les plus vifs et ses regrets de voir s'éloigner un collaborateur aussi compétent. Il termina en souhaitant le bienvenue à son successeur, M..Lefèvre.

Après quoi, M. Le Bihan, secrétaire, offrit à Mme Cussonnac une superbe gerbe de fleurs.

M. Cussonnac, très ému, remercia ses collègues de leurs marques de sympathie et dit tous ses regrets de quitter cette région.

« En venant à Rennes, dit-il, je faisais avec la Bretagne, un mariage de raison, qui devint un mariage d'amour P.

Si M Cussonnac regrette notre Bretagne, nous aussi nous regrettons que eon séjour à Rennes n'ait pas été plus

long, car il fut toujours pour nous d'une bienveillance et d'une amabilité que nous avons beaucoup appréciées. Tous nos vœux l'accompagnent, ainsi que sa famille, en sa nouvelle résiden- ce et nous lui renouvelons nos félicitations pour son bel avancement. Nous terminerons en adressant M Lefèvre, nos meilleurs souhaits de bienvenue à Rennes.

M. Lefèvre, le nouveau commissaire du S» arrondissement

La grande fête de bienfaisance des Anciens Elèves du Lycée

A la table d'honneur Mme Laloy, M. le préfet Bodenan, M1 Charpentier, M. Leroux

Hier à l'Hôtel Duguesclin, la grande fête annuelle de l'Association des anciens élèves du Lycée de Rennes aux destinées de laquelle préside avec l'activité que l'on sait M. Pierre Laloy, architecte départemental, a débuté par un joyeux banquet, parfaitement servi par le maître de la maison, M. Cordon, membre de l'association.

Autour de M- Charpentier, avocat à la Cour d'Appel de Paris et membre du Conseil de l'Ordre, qui présidait, nous avons reconnu M. le préfet Bodenan, M. Leroux, adjoint au maire, IL Davy, recteur d'académie. M. Laloy, président de l'association et Mme; M. LoiseL inspecteur d'Académie; Mme Valensin, directrice du Lycée de Jeunes filles: M. Guillon, proviseur du Lycée; MM. Perret, Pellé et Mme; Thomazeau. Mme et Mlle; Mme Gonnon, MM. Joly, Baron, Lemome, Laurent. Jambon et Mme, Houalet et Mme Bchmitt, docteur Leray. Knentz, Christian. Tézé. Tiollais. Tamou, Mahé, Villeyn, Vannier et Mme: Durand, Prodhome, le capitaine Leblet, Maispert et Mme: le commandant Hillion, Maurice Baudet et Mme; Weil, de Paris; Maury et Mme; Gustave Lebreton et Mme; Lucas. Machenaud et Mme; Chevalier, Graff, Willian Bessec et Mme; Erard, etc.

A l'heure du Champagne différents toast», tous très applaudis, furent portés par MM. Laloy, André et Leroy, élèves du Lycée; Davy, recteur de

M. Leroux et M. Pierre Laloy, président de l'Association

l'Académie; Leroux, adjoint au maire, Bodenan, préfet et Me Charpentier. Et la soirée se termina par un bal

-très animé à l'Hôtel de au bénéfice de l'oeuvre Coloniea de Vacances.

MARIAGE Hier 15 décembre était célébré AU heures, en l'église des Sacrés-Coeurs, le mariage de M. François Riou, contremattre à l'entreprise Odorico, avec Mlle Raymonde Brethenoux, sans profession. Les témoins des jeunes époux étaient Mme vetiTC Le Gac, sans profession, et M.

Isidore Odorico, entrepreneur de mosaïque.

Un très joli programme de musique religieuse fut exécuté pendant la cérémonie, par MM. Laigle. violoncelliste, prix d'honneur du Conservatoire, et M. Robert Louis, flûtiste, professeur au Conaervatoire et directeur de la Muslr

que Municipale. Us charmèrent l'assistance avec Grave de CorelU, pour violoncelle étude de Gluck, pour flûte Etude religieuse pour Sûte et violoncelle, de l'abbé Divet et Adagio, pour violoncelle, de Tartiai.

t.S.F.-tRIBÙNE LES SOIRÉES

DE RADIO-P.T.T.-OUEST du 16 an 22 décembre Dimanche 16 décembre. Relais de la station Radio-Coloniale. Théâtre parlé. A 22 h. 30, musique de danse. Luftdi 17 décembre. Relais de Paris-P.T.T.. Soirée donnée par l'Association Générale des Auditeurs de T.8.F., La Colombe, opéra comique en deux actes, livret de Barbier et Carré, musique de Charles Gounod.

A 22 heures, émission dramatique, Le Chauffeur, comédie en un acte de Max Maurey.

Mardi 18 décembre. Emission fédérale organisée par l'Association Radiophonique du Nord avec l'orchestre d'harmonie de Valenciennes et des orphéonistes valenciennois.

Mercredi 19 décembre. A 20 h. 30, soirée de variétés, organisée par l'A.A. R.R.

Jeudi 20 décembre. A 20 h. 30, depuis Nantes, concert offert par l'A.A. R.R.

Vendredi 21 décembre. A 20 h. 30, l'Enfance du Christ, trilogie sacrée en trois actes et quinze tableaux, paroles et musique d'Hector Berlioz, soirée organisée par l'A.A. R.R.

Samedi 22 décembre. A 20 h. 45, soirée théâtrale, organisée par l'A.A. R.R., avec le concours des comédiens de Radio-Rennes, l'Autre Danger, pièce en quatre actes de Maurice Donna?.

LE PRIX DE LA VIANDE Le prix de revient du deml-kilog de viande nette, adopté par la SousCommission des Mercuriales, le samedi 15 décembre 1934, a été fixé comme suit, en ce qui concerneau le veau Catégorie unique, qualité moyenne 2 fr. 75.

Les prix pratiqués pour la vente au détail dans les boucheries de Rennes ne devront donc pas être supérieurs aux prix maxima ci-après

Veau. 1" groupe escalope sans os, noix de veau, 4 fr. 80 la livre. 2« groupe rouelle avec os, côtelettes premières, épaule sans os, 4 fr. 15 la livre.

3* groupe quasi, cul de veau, os barsé rognon, cœur de longe, côtes deuxièmes, poitrine, 3 fr. 45 la livre. 4" groupe épaule avec os, bassecôtes (côtelettes découvertes), 3 fr. 10 la livre.

5» groupe: collet, milieu de Jarret, 2 fr. 75 la livre.

Bœuf, mouton et porc. Prix antérieurement fixés. sans changement.

ASSOCIATION

DU ANCIENS ELEVES ET AMIB DE LA FACULTÉ DES SCIENCEB DE RENNES

Un troupe d'anciens élèves et amis de la Faculté des Sciences de Rennes a décide de fonder une Association des Anciens élèves et amis de cette Facuité. Etant donné la difficulté de toucher directement toutes les personnes intéressées, les anciens élèves et amis de la Faculté des Sciences ayant le désir de faire partie de cette association sont priés d'envoyer leur nom et leur adresse A M. ArtuB. Faculté des Sciences. Rennes.

Une réunion constitutive se tiendra le mardi 18 décembre, dans l'amphithéâtre de Chimie (Annexe), a 17 h. 30. Fédération Nationale

des Retraités des Chemins de Fer Les cheminots retraités du groupe fédéral se sont réunis le 12 décembre, au Palais Saint Georges, sous la présidence de M. Dréno, assiste des membres du bureau.

Le président ouvre la séance k 14 h. 15 et donne connaieeance de l'ordre du Jour de la séance. n excuse M. Hurault, secrétaire, de ne pouvoir y assister et le procès-verbal de la dernière réunion, lu par M. Cornillet, est adopté.

Puis on donne connaissance des dernières circulaires de la Fédération Natlonale et de la conférence lnterféderale des organisations d'agents en activité et en retraite ainsi que l'action contre les décrets-lois, et son premier résultat.

On parle ensuite des modifications au régime des retraites des agents des grands réseaux des chemins de fer d'intérêt général.

n est également donné connaissance du nouveau calcul des pensions des retraites, allocation de fin de carrière ainsi que des lettres adressées aux sénateurs et députés d'Ille-et-Vilalne et réponses reçues.

Demande d'accès dans les auto-rails et réponse de M. Dautry.

L'ordre du Jour étant épuisé, la séance est levée s, 19 h. 45.

Le président DRtoo.

FEDERATION CONFEDEREE DES CHEMINOTS RETRAITES DU RESEAU DE L'ETAT. Tous les cheminots retraités du réseau de l'Etat sans distinction d'organisation, les veuves ces retraités sont Invités assister à la réunion organisée le mardi 18 décembre 15 heures, Maison du Peuple, rue Saint-Louis, à Rennes.

Le camarade Leguen, retraité du réseau de l'Etat, membre du conseil d'administration de la Fédération traitera des Questions très intéressantes pour vous.

Le Secrétaire Dttbrisl.

LA Fxte DES Anciens Elevés ns LA TOUR d'Auveronï. La fête des Anciens Elèves de l'école de la Tour d'Auvergne est fixée au dimanche 13 janvier. Elle débutera, selon la tradition, par une messe. A midi, un banquet sera servi e2 l'après-midi, aura lieu une matinée théâtrale. Nous croyons savoir que le comité a porté son choix sur Gai 1 Marions-nous, d'après le célèbre roman de Germaine Acremant, auteur de cette autre oeuvre souriante Ces Dames aux Chapeaux verts.

Nous aurons a reparler de cette fête qui. comme tous les eaa, obtiendra un grand succès.

Cekcxb Pato-B*rt. Manifestation artistique du 18 décembre Par suite de circonstances Imprévues, la manifestatlon artistique, prévue aujourd'hui, au Cercle P&ul-Bert, est remise une date ultérieure.

Assemblées générales L'Assemblée générale du Cercle Paul-Bert aura lieu aujourd'hui, dimanche 16 décembre, 9 h. 30.

L'Assemblée générale de la Caisse des Ecoles aura lieu le même Jour, a 11 heuLes membres de ces deux sociétés sont Instamment priés d'assister cea assemblées générale*.

LYS GAUTY FAIT TRIOMPHER LA CHANSON AU THÉATRE MUNICIPAL

Lys Gauty charme les spectateurs par ses chansons. La voici dans sa création célèbre « Le chaland qui passe »

De tous temps, Vâme ingénue des peuples s'est naïvement et complètement livrée, vive gracieuse, mélancolique, /arouche, emportée ou parfois subtile, dans les cadences impromptues et légères de la chanson.

htterprète fidèle du coeur ou de resprit, la chanson nous émeut, nous ravit, nous captive, plus Que tout, parce que inconsciemment et nécessairement, nous en sentons en nous-même le rythme et qu'il se confond avec le mouvement de notre âme, avec la palpitation de nos émotions propres, de notre sentiment, de notre pensée.

Lys Gauty signe ses photographies et ses disques

Comme beaucoup d'autres compositeurs de génie, le grand musicien L.-A. Bourgault-Ducoudray, qu nous a laissé tant d'oeuvres grandioses, avait une haute estime pour les chants populaires dont il a recueilli un grand nombre tant en Grèce qu'en Basse-Bretagne mafs notre illustre compatriote, qui Jut pendant de longues années professeur d'histoire de la musique au Conaervatoire de Paris, ne s'est pas contenté de faire revivre quantité de ces chants naïfs et ingénus, il les a réablis, dans l'esprit de beaucoup, à la place d'honneur qui leur est due, quand il a dit La mélodie populaire, capricieuse et libre, jille indomptée de l'instinct, est le réservoir éternel des formes rythmiQues et modales. C'est la fontaine de Jouvence à la-

quelle vient puiser l'art savant au» époques d'appauvrissement et de latUgue. Un peuple qui ignore ses chanfa Populaires ne connait pas son âme. L'âme du peuple Il apparait à écouter Lys Gauty Que cette belle artiste en a scruté toutes les profondeurs, pénétré tous les secrets douloureux, deviné toutes les aspirations. Il semble à la voir et à l'entendre chanter et jouer. car elle vit ses personnages, que ce soit l'âme d'un pauvre clochard, d'une vierreuse désabusée ou d'une rêveuse midi* nette qui passe sur ses lèvres, pétill* dans ses regards, lui impose des atti* tudes, des gestes qu'elle n'a pas choisis, tant la grâce et l'expression rieuse ou mélancolique en sont toujours lami, lières, naturelles et simples. Qu'ellt évoque la tristesse des amours disparues, les joies brèves des espoirs perdu» ou la solitude des incompris, Lys Gaut$ ne cesse pas d'être émouvante au plus haut point. Cette parfaite artiste est vraiment digne de briller au premief. rang des interprètes de la Chanson. Rappelée et acclamée sans lin par une salle en délire, Lys Gauty noua a chanté ies meilleures chansons de son répertoire, parmi lesquelles noua citons Je ne l'aime pas; La ballade du cordonnier Lettre d'un bleu Le bistrot du port, Bye Bye; Je te regard» dormir; Un soir d'hiver. tard Libre de moi Le moulin qui jase; La flan» cée du pirate; Les marins de Surcoût;' Qui j'aime ?, et enfin Le chaland qui passe, le plus populaire de tous sef succès.

« Flup »

La troupe du Théâtre nous a donné, hier, une excellente reprise de Flup, cette opérette de Dumestre et Szulc, dont la création à Rennes, avec Lemaire dans le rôle principal, remonte à 1923.

Bien qu'elle n'ait rien d'un chef* d'oeuvre, cette pièce qui ne manque ni de gaieté, ni d'entrain a toujours ét4 bien accueillie du public, et le succès de Dranem, qui en fut le créateur Ba-Ta-Clan, est resté dans toutes le* mémoires.

Ne pouvant nous étendre longuement sur les mérites et les qualités de chacun des interprètes, nous félicite.rons en bloc M. Armand Ryal, un Flup de haute fantaisie et d'une drdlerie achevée; Mlle Kady, une grtt* cieuse Maud Archibald Mlle Clairette Eyriai, délicieuse et très vivante dans le rôle d'Edith Smithson enfin, MM. Fermond, Bailliez, Rodia, Delaunay et Mme Mary d'Albe, qui ont fait assaut d'efforts et de talent pour assurer le succès de cette opérette et y ont par* faitement réussi.

Signalons la mise en scène très soi-' gnée, particulièrement au deuxième acte.

G. Clxmejx.

POUR LES ENFANTS

LE THEATRE DU PETIT MONDE A RENNES

Nous avons annoncé que la célèbre troupe du Théâtre du Petit Monde, de Paris, donnera une représentation au Royal, le Jeudi 27 décembre, en matinée, à 16 h. 30.

Cette représentation, patronnée et organisée par l'Association des anciens élèves et des amis du Conservatoire et le Cercle Mozart, à l'occasion des Fêtes de Noël et du Nouvel An, ne manquera pas de réunir une très nombreuse assistance, d'autant plus que le prix des places déjà réduit à l'extrême limite, sera encore abaissé de 50 ro en faveur des sociétaires et des élèves du Conservatoire.

Pour plus amples renseignements, et pour la location, s'adresser à la Librairie Leperdit. 10, rue Leperdit. AU THEATRE MUNICIPAL Aujourd'hui dimanche 18

(matinée et soirée)

LYS GAUTY

La reine du disque, l'étoile la plua fêtée du moment, chantera ses dernière succès et son nouveau répertoire (qui peut étre entendu par tout le monde) avant le deuxième acte de Flup. Lys Oauty tient la aclne pendant près d'une heure et signera photos et disques au foyer du public & l'entr'acte suivant. Voici l'heure à laquelle Lys Oauty commencera son tour de chant soirée a 21 h. 35 et en matinée a 15 h. 5. Le spectacle commencera exactement 20 h 30 en soirée et 14 heures en matinée, par Flup, opérette hila-

rante en trois actes de G. Dumestr*. musique de J. Szulc, Jouée par tout4 la troupe la divette Mady Duchemtn. les chanteuses Clairette Eyrial, Mary d'Albe et MM. Bailliez, Ferment. Ryal. Delaunay, Rodia, Blaasy, etc. Orchestre et chœurs sous la direction de M. André Lhéry.

Flup est un spectacle de famille, très gai.

La location est ouverte de 10 heures midi et de 13 h. 30 à 17 heures. téléphone 20-37.

Mardi 18 décembre Tournée Oh. Btret. Gala classique avec Le Médecin malgré lui, de Molière, et Knock ou La Triomphe de la Médecine, de J. R»mains, avec le concours de Jean Janvler, et une troupe de premier ordre. Il y aura foule pour applaudir cet deux chefs-d'œuvre dans la même soirée 1 Location lundi.

{Communiqué du Théatrey.

LA VEILLÉE DE NOËL A TOUTES-GRACES

Une femme est assassinée. C'est »eB mari qui est accusé du crime. Il en condamné. sur le témoignage de qui? de leur fille unique.

Ce début dramatique et angoissant dit mieux que tout l'Intérêt qui se dégage tout au long de la pièce Une cause célèbre.

Quand nous aurons dit que ce grand drame en six parties sera interprété par les artistes réputés de la Ruche Théâtrale, nul doute qu'un nombreux public n'envahisse la calle de Toutes* Grâces pour cette ve1l1ée de Noël. Le rideau se lèvera à 20 h. 30 exact** ment.

Il est prudent de retenir au place» aux librairies Béon et Pouquereau, aug prix de 5. 4, et 3 fr.

PATRONAGE SAINT-ETIENNE

Afin que tous les amis, riches et pauvres, du Patronage Salnt-Etienn* puistent assister la Veillée de Noël 1934. la direction de cette oeuvre a décidé que pour ce spectacle, les place» seraient au prix unique et très minime de 2 francs seulement.

Nul doute que ce geste sera fort bien accueilli et que le public y répondra en se pressant nombreux la salle Saint-Gabriel. On y ;ouera A louer meublt et M. le vuré. Marraine, deux pièces bien écrites et d'une gaieté folle confiées aux bons soin» de la Stella Comédla. De plus, les enfants du Patronage Interpréteront une gentille pièce L'Appel de Noil et des accrobatles sensationnelles seront exécutées par les meilleurs gymnastes de l'Avenir de 6alnt-Etlenne.

En résumé, un programme fourni, très attrayant qui ouvrira de la meilleure façon les fêtes de Noël de cette année.

Cine Baikt-Helieb. Aujourd'hui, à 16 heures, le cinéma parlant du 25, boulfvarri La*"iec, vous présentera le plus angoissant des drames Le Mystère de la Chambre Jaune, production d'André L'Herbier.

Prix des places a fr. Enfants accompagnés 1.60.

LE BANQUET

DE LA MUSIQUE MUNICIPALE

Le banquet de la Musique Municipale aura lieu demain soir. lundi 17 décembre, & 19 h. 30. salons Gaze, et sera présidé par M. Leroux, premier adjoint au maire et M. Laurent, conseiller municipal, président d'honneur de la société. LE BAL

DE LA CROIX-ROUGE FRANÇAISE Le grand bal de bienfaisance des sociétés de Croix-Rouge Société de Secours aux Blessés Militaires et Union des Femmes de France, aura lieu dans les salons de l'Hôtel de Ville de Rennes. le 16 février prochain, au profit des oeuvre* des deux comités.

MATINÉE DANSANTE

DU CLUB DES X

C'est cet après-midi, 15 h. 30. aux Salons d'Oreay qu'à lieu la matinée du Club des X. Cette réunion est très attendue du public Rennais désireux de connaître ces X. Aussi nul doute qu'il y aura foule pour applaudir Jaddy et Fes Muslcos, qui mèneront les dan- seurs avec leur entrain habituel.

N'hésitez donc pas il venir passer d'agréables moments il la matinée du Club des X.

Prix d'entrée 5 francs.

BAL DE L'AMICALE des COURS DE COUPTABILITE DI L'INSTITUT D'ENSEIGNEMENT COMMERCIAL. L'Amicale des cours de comptabilité de l'Institut organisera le 22 décembre, il 20 h. 30, aux Salons d'Orsay, un grand bal avec le concours du Lily's Orchestra, l'as des Jazz.

Il est Inutile de rappeler le euccès des bal» précédents et particulièrement celui du dimanche gras. Jeunes filles et Jeunes gens qui voulez vous mettre en train pour le réveillon, venez tous la soirée dansante du samedi 22 décembre qui marquera le début des fêtes de Noël et du Jour de l'An.

POUR PRENDR6 DATE, Le Comité de l'Amicale des Anciens du 41« et du 241' (L'Ialy) est heureux d'annoncer qu'il organise sa seconde matinée dansante de la saison le dimanche 6 janvier prochain, aux Salons Gadby. rue d'Antraln. Comme pour la première matinée, le Comité s'est assuré le concours d'un Jazz excellent.

Prix d'entrée non-sociétaires. 8 ir.; sociétaires, 3 fr.

Qu'on retienne donc la date du 6 jan- vierl Tout l'après-midi il y aura aux Salons Gadby de la gaieté et de l'entrain

PLACEMENT GRATUIT. L'Office Départemental et Municipal de Placement gratuit. 2, rue Gambetta, Palais Saint-Georges, téléphone 33.10, demande Section Homme,

Section Hommes

Pour Rennes. Couvreur (ardotses). Apprentis. Mercier.

Pour le dfpartement et les départe,ments limitrophes. Electricien (éclairage. 1 mois de travail). premiers employés (mariés ou non), confection, hommes et dames, nouveautés, roulier. (bois en grumes), charretier agricole 20 à 40 ans.

D'autre part. l'office dispose d'un apprenti Jardinier âgé de 14 ans.

Section Femmes

Pour Rennes. Petite main taplss'.ère, vendeuse connaissant très bien la bonneterie, une sténo-dactylo (pour ci,tra), bonne tout faire, femme de chamnre, cuisinière, domestiques de ferme, une apprentie tailleur (hommes Pour le département et les départementa limitrophes. Bonnes à tout Pour Alencon. Une bonne a tout faire. cuisinière.

Pour Laval. Bonne à tout faire, cuisinière pour Ivcée. une ouvrière pour Pour Vitré. Cuisinière pour collège Jeunes filles.

Pour Pari*. Bonnes a tout falri, cuisinières (sérieuses références).

ENTRE VOISINES.- Ces jours derniers, vers 11 heures 45. Mme Le Ribuez, née Saillard Marceline. âgée de 50 ans, ménagère, domiciliée au rez de chaussée de l'immeuble portant le nu-, méro 54 de la rue de Brest se trouvait dans sa cuisine ouvrant sur la cour commune en compagnie de sa fille Georgette. lorsqu'une voisine, Mme Leblais, également ménagère et de-, meurant au troisième étage du même immeuble. lui dit à brûle pourpoint CI Enlevez moi votre linge que je mette le mien. »

Très poliment. Mme Le Ribuez lui demanda d'attendre que son linge soit sec mais Mme Leblais, ayant sans doute peu de patience, saisit deux des pièces de linge de Mme Le Ribuez et les jeta sur une chaise, dans la cour commune.

Prévenue par sa fille des agissements de Mme Leblais, Mme Le Ribuez quitta sa cuisine et prenant le linge déposé sur la chaise, l'étendit à nouveau.

Furieuse. Mme Leblais vint vers Mme Le Ribuez et la gifla. La scène allait tourner au tragique si Mlle Georgette Le Ribuez et un de ses cousins n'étaient intervenus.

Mis au courant de cette affaire, le commissaire de police du deuxième arrondissement a ouvert une enquête. SOUTENANCE DE THÈSE. Le samedi 15 décembre 1934, à 17 heures, M Ferdinand Ehrhard a présenté et soutenu devant la Faculté de Droit de Rennes, une thèse pour le doctorat, sur le sujet suivant La confiscation générale en Droit Français mo- derne

M. Ferdinand Ehrhard a été jugé digne du titre de Docteur en Droit, avec la mention très bien.

Nous adressons à M. Ferdinand Ehrhard toutes nos félicitations. COLLISION QUOTIDIENNE. Hier matin, avenue iAristide-Briand, deux autos roulant en sens contrai™ sont entrées en collision. Dégâts purement matériels constatés par un huissier requls à cet effet.

ARRETE PAR LES GENDARMES Le nommé Jean-Baptiste Glais, ne le 37 septembre 18p1, à Maxent, et ac-

tuellement sans domicile fixe, a été arrêté hier après-midi par les gen- darmes de la brigade de Rennes pour purger une peine de 5 jours de prison infligée à lui pour ivresse par le tribunal correctionnel de Rennes. GROUPEMENT DES ANCIENS COMBATTANTS NON PENSIONNES. Le Président rappelle aux adhérents du groupe que les membres du Conseil d'administration sont Il leur disposition pour le renouvellement des cartes 1935, ainsi que le camarade Trochu, 34, boulevard de la Liberté, où l'on trouvera tous renseignements pour les nouvelles adhésions.

Le Président Buffé.

LOTISSEMENTS DE TERRAINS RUES DE LORIENT ET DE RIAVAL. Les projets de lotissements de terrains situés à Rennes, rue de Lorient et de Riaval, et appartenant à M. Bouch»t et à Mme Gardarin-Freytet, ont été approuvés par arrêtés de M. le Pré- fet d'Ille-et-Vilaine, en date du 6 décembre 1934.

Conformément à la loi du 19 Juillet 1924, les dossiers des lotissements seront déposés à la Mairie (Service de ia Voirie, rue de Viarmes, 12) pour y êtrj mis à la disposition des intéresses. ETAT CIVIL DE RENNES

Naissances

15 décembre. Fernand Lomet, HOtel-Dieu: Gérard Herbette. Hôtel-Dieu. Publications de mariages

Albert Gobard. radio-télégraphiste de la marine de commerce, à Pléneuf (C.du-N.i. et Angèle Truet, employée de commerce. 12, rue des Dames.

Photo Ranchon, A. Desplat, Rennes Organisation unique pour vos portraits de mariage. Exécution parfaite. Arsène Jamet, sculpteur sur bols, 6. rue du Champ-de-Mars, et Jeanne Oulné. dactylo, 20 boulevard JacquesCartier.

Albert Urtlé. commerçant, 19, rue de PenhoSt, et rmille Rolland, a. p.. 4, rue Saint-Louis.

Ernest Le Moal. employé de commerce, 17, boulevard de Beaumont. et Madeleine Morel, s. p.. à Coësmes (I.et-V.I.

François Roulon, chef des services horticoles de IV. N. A. de Rennes, Il Chabanais (Charente), et Geneviève Abadle, professeur, 1, rue Camille-Desmoulins.

Un mariage bien fait 3n autos ou en autocars se fait à la Maison DELORY et ne coûte pas plus cher. Se renselgner à son bureau, 5, rue Baudrairie. Louis Le Gallo. «arçon d'office, 1S, Galeries du Théâtre, et Ernestine Collet, bonne, 6, quai Richemont.

Robert Jean, étudiant en lettres. 8, rue du Vau-Saint-Germain, et Jeanne Clément, étudiante en lettres, même adresse.

DECts

COURONNES MORTUAIRES, Rennes BROSSAULT, Cirier, rue de Montfort 15 décembre. Julien Salllot. 62 ans. retraité de la Cle du Bourbonnais, marié, 110. rue de Lorlent; Georges Verpy, 46 ans, comptable, marié, rue Jean-Mac*- Mme Warnet. né.» Morice. 79 ans. 2, rue Nationale- Marte Aubert, 72 ans, couturière, célibataire. 4. rue de Fougères; Andrj Macé. 3 mois, HôtelDieu Mme Pourel, née Fourel, 69 ans, Hôtel-Dieu.

JANZE

LA FETE DE NOËL DES ECOLES PUBLIQUES. Cette fête, tant attendue des enfants et aussi des grandes personnes, aura lieu dimanche prochain, salle de l'Amicale, rue Nantai- se, 14 heures, avec le gracieux concours de la musique et de l'orchestre de l'Amicale Laïque.

Les élèves de l'Ecole des filles donneront deux pièces: e La farce du cuvier et e La farce de Maître Pathehn »; puis un ballet: « Les petites filles de Pierre n; les touts-petits de l'école maternelle se produiront sur la scène dans un chant mimé: e Les petits joujoux d'un sou ».

L'école des garçons donnera également deux pièces: « Le doigt dans l'ceil » et Une lettre chargée puis, costumés en bretons, danseront un ballet.

Les choeurs des deux écoles se feront entendre dans le Barcarolle », le Nuit de Noël p et le En chasse s.

A tous les enfants, il sera fait une ample distribution de friandises et aux nécessiteux seront remises des choses utiles, tout cela grâce à la générosité de nombreux donateurs. L'entrée de la salle sera entièrement -gratuite.

BOURBARRÊ

ETAT-CIVIL. Naissance». Péan Janine, à la Touche-Jua Mainguené Claude. le Boum Crouzft Denise. le Bourg; Jambu Claude, a la Gulnaudala; Piquet Auguste, aux Sept-Fours; Lefaix Robert au Château-Loger Fillodeau Christiane. à la Noë- Malnguené André, au Teilleul- Lefaix Marie-Thérèse aux Sept-Fours, Polsael Roger, au ChAteauLoger Launay Roger, à la Croix-deP'ayelle. Grosdolrjt Angéle, il la Perrière; Leray René, à la Barre; Guiné Auguate, à la Donettée

Mariage. Travers René, cultivateur, domlc'llé, rue de Brest, à Rennes, et Prunault Eugénie, cultivatrice, domiclliée à la Crolx-des-lisndes, en Bourgbarré.

Décès. Plcoul Elfsa. ouvrière agri.colo 28 ans, Launay-Garnler: Grosdoigt Augustin, nteociant en cidres, 49 ans, à lA Vair le Bourdel Armandine, s. p., 63 ans, au Bourg: Justal Vlctorine, cultivatrice, 53 ans. à l'Erable; Blouln Fragis, cultivateur, 43 ans. à la Jubrate Cornu Prosper, couvreur, 44 ans, décédé l'Hôtel-Dleu à Rennes et Inhumé à Bourgbarrè- Lamy Anonyme, il MocqSour's; Forgé Philomène. cultivatrice, 86 ans. aux Sept-Fours Galgnoux JeanMarie, ouvrier agricole, 24 ans. décédé il l'Hôtel-Dieu à Rennes, et Inhumé à Bourgbarré Biais Eulalie, cultivatrice, 61 ans. décédée à l'Hôtel-Dieu, il Rennes. et Inhumée Bourgbarré: Boisnard Armandine, cultivatrice, 25 ans, à LaunayGarnier; Lefaix Marie-Thérèse, 3 mais, a la Laurials: Bigot Marie-Alexis cultivateur. 88 ans, au Pont-du-Gue; Fourcher Anna. ménagère. 77 ans, au Bourg Bournlche Henri, cultivateur. 36 ans. la Mallerais Guillaudeux Anne-Marie, cultivatrice, 76 ans, au Vivier Sicot Louis, cultivateur. 42 ans, à la Onubusson.

MONTREUIL-SUR-ILLE

REUNION PALETISTE. Les membres de la Société du Palet Montreillals, sont convoqués en Assemblée générale pour aujourd'hui, à 18 heures, salle du patronage laïque.

Ordre du jour électlon d'un nouveau président distribution des cartes pour le banquet du 30 décembre. Tous les sociétaires sont Invités à assister à cette réunion.

ARBRE DE NOËL A L'ECOLE LAÏQUE. La fête de l'arbre de Noël des écoles publiques, aura lieu a la salle

les fêtes du patronage le 23 décembre, à 14 heures.

Les jeunes élèves, sous la direction de leur dévoués maitresses et maîtres se produiront sur-la scène en divers chants et saynètes.

Ensuite, il sera procédé à la distribution des jouets et friandises, offerts si généreusement chaque année par Mme et M. Rey.

ARBRE DE NOËL DE L'ECOLE LIBRE- Cette séance aura lieu également le 23 décembre, à 15 h. 30. Grâce à la générosité des bienfai- teurs habituels qui se feront une Joie d'assister eux-mêmes à cette Joyeuse fête enfantine, les enfants de notre école chrétienne verront encore le ma-, gnitlque arbre de Noël Illuminé aux couleurs multicolores, entouré de jouets divers et d'objets utiles.

Rédaction et Publicité M, bo ulevard de la Gare (tél. 3-53)

AUJOURD'HUI

Le service pharmaceutique est assuré par M. Deshayes, rue do Paris.

De 9 heures 11 heures, caserne des Urbanistes cours des a. 0. R de caA 10 heures, rue de l'Horloge réunion de la Société d'Horticulture.

A 12 h. 30, au Stade Municipal Drapeau (3) contre Fondeurs de PortA 13 h. 45. l'Etoile La Belle MariAu Peuple violettes Impériales. Au Famllia Le train de 8 h. 47 A 14 heures, au Stade Municipal championnat de l'Ouest (promotion) Drapeau (1) contre U. S. S. M. (1). Au Stade de la Madeleine, championnat des Patronages Espérance (1) contre Drapeau (1 B).

A la Haute-Bourgère, salle Guillaume: 14 h. 30, au Théâtre Municipal matinée de l'Association des Anciennes Elèves des Ecoles publiques.

A 16 h. 30, salle Jeanne-d'Arc Fête d'hiver de la Vigilante, avec les a Baladins de la Côte d'Emeraude ».

Rue Rallier (Théâtre du Foyer) Durand et Durand.

A 17 heures, seconde matinée dans les Cl A* ""h. 45 à l'Etoile La Belle MaftAu Famllia Le train de 8 h. 47. LA BELLE MARINIÈRE avec Jean Gahln eOjBjejrineJtenaudfl Aux Ehvibohs

A Poillev Assemblée générale de la section des Anciens Combattants A Louvlgné-du-Déaert. Match U. S. O. Louvlgnéenne contre U. S. de A Antratn. Au Cercle Antrainais, bal de 8. L. A.

SOCIETE DES TRANSPORTS DEPARTEMENT AUX

FOUGÈRES-PONTORSON Consultez les nouveaux horaires en vigueur depuis le 1" Décembre. Prix du billet aller 8 francs; aller et retour 13 francs.

MATINÉES & SOIRÉES

DANS LES PATROS »

Bien que deux de nos troupes fmigeraises nous fassent des. Infidélités aujourd'hui, pour aller recueillir, avec La Glèbe et Vers les sommeta, les chaleureux bravos de Louvigné et de Saint-Hilaire, il nous reste encore du pain sur. les planches Rue Rallier, le théâtre du Foyer nous convie a la première du vaudeville Durons et Durand, cependant que les acteurs malouins « Les Baladins ». apportent à la fête d'hiver de la « Vigilante » leur concours apprécié.

SUR LES ECRANS

La Belle Marinière (Etoile). La première fois qu'on excuse ce souvenir personnel que J'assistai à un spectacle à la Comédie Française, le programme comportait deux piécettes de Musset et la création d'une œuvre d'un jeune, Marcel Achard: La Belle Marinière. Marie Bell triomphait dans ces trois actes au dialogue rapide, direct volontairement dépouillé des artifices littéraires.

La caméra a eu raison de reprendre pour son compte le sujet éternel: ce grand débat d'amour et d'amitié ». Elle y a ajouté le prestige de la photo, créatrice d'atmosphère.

Les artistes à l'écran sont Madeleine Renaud, Jean Gabin, Pierre Blanchar, Rosine Derian. Marcel Achard a été gâté! Nous aussi. La Belle Marinière est un film qu'il faut voir.

Raguel Meller dans Violettes impériales (Peuple). L'époque un peu désuète du Second Empire sert de cadre à une aventure touchante dont la célèbre chanteuse gitane est la vedette de jolis airs et de frais coatumes.

Le Train de 8 h. 47 (Familia). Nos pères et nos grands-pères ont beaucoup chéri les pages courtelinesques.

si nous faisons ici de la critique, et de la critique littéraire, nous aurions plaisir à noter la défaveur que notre âge marque à l'égard de tous ceux que le XIX' siècle finissant a si facilement classé c grands bonhommes Il Le cinéma a été heureusement Inspiré en fixant sur la pellicule les tribulations de La Guillaumette et de Croquebole, très heureusement inspiré car le trio Bach-Fernandel-Charpin compose la distribution assurément idéale I

AU THÉATRE DU FOYER

C DURAND ET DURAND

Voulez-vous passer une joyeuse soirée ? Alors, venez assister à la représentation de Durand ct Durand, à la salle de la rue Rallier. La séance com- mencera à 16 h. 30. et pendant trois heures vous trouverez beaucoup de gaieté au Théâtre du Foyer.

Pendant les entr'actes, un brillant orchestre vous fera entendre les jolis morceaux de son répertoire dans des oeuvres de M. Cazes. A. Petit, Waldteufel et R. Stolz. De plus, des intermèdes chantés par Mme Thouroude et M. Josset feront de cette soirée, organisée au profit de la maîtrise de SaintLéonard, une grande soirée de gala.

FAMILIA Tél. 5.22

13 hr. 45. 17 heures. 20 h. 45 Dernières représentation!

du gros succès

de BACH et FERNANDEL TRAIN DE 8 H. 47

A la Chambre de Commerce LA COORDINATION

DU RAIL ET DE LA ROUTE M. Bertin, vice-président, fait un exposé très substantiel et fort intéressant de la réunion de l'Office des, Transports et des P. T. T. de l'Ouest qui a eu lieu les 26 et 27 novembre à Quimper à l'occasion de l'inauguration du nouvel hôtel de la Chambre de Commerce du Sud-Finistère.

La question de la coordination du rail et de la route était en tête de l'ordre du jour. La séance privée du matin avait élaboré un vœu qui a été soumis à la réuion officielle de l'aprèsmidi. M. Dautry, directeur général des Chemins de fer de l'Etat, a déclaré ne pouvoir admettre la présence de représentants des usagers au sein du Comité, mais il a donné l'assurance que la consultation des Chambres de Commerce et d'Agriculture se feraient avant celle du Comité de coordination et surtout avant tout fait accompli. Les Chambres de Commerce présentes se sont ralliées à ces promesses et les autres paragraphes du vœu ont été ac- ceptés par les représentants des ré- seaux sauf quelques réserves.

L'Office examine ensuite d'autres, voeux, notamment sur le nouveau ré- gime des bagages que les réseaux pro- mettent de remettre à l'étude. Sur le vœu que notre Compagnie a émis plusieurs fois demandan, réduction du prix des conversations téléphoniques à partir de la deuxième tranche de trois minutes, M. Moignet, sous-directeur au Ministère des P. T. T., en est très partisan.

M. le Président communique ensuite les documents reçus et la correspondance échangée. Puis, la Chambre examine divers projets et propositions de lois qui donnent lieu aux vœux suivants

ACCIDENTS DU TRAVAIL

Considérant que la proposition (OT>. n" 3637) tendant à étendre le champ d'application de la loi du 9 avril 1898 aux accidents survenus entre le domicile et le lieu du travail, est contraire aux principes essentiels de cette loi, visant le « risque professionnel de salariés se trouvant dans un état de subordination et de dépendance vis-à-vis de leurs employeurs »

Considérant, au surplus, que la loi proposée, en grevant lourdement les entreprises, irait à l'encontre des intérêts économiques du pays.

Emet le voeu

Que la proposition de loi n° 3637 (C. D.). tendant à étendre le champ d'application de la loi du 9 avril 1898 aux accidents survenus pendant le trajet du domicile au lieu du travail de l'assuré, ne soit pas votée par le Parlement.

LA SITUATION

DES MAITRES-ARTISANS

La Chambre, après examen de la proposition de loi tendant

1° A exonérer les maîtres artisans du paiement de l'imposition prévue a l'article 21 de la loi du 9 avril 1898 2° A modifier le deuxième paragraphe de l'article 19 de la loi du 26 juillet 1925

30 A réglementer l'emploi des mots « Chambres de Métiers »

Considérant que cette proposition de loi aurait pour principale conséquence de restreindre le nombre des ressortissants des Chambres de Commerce; Considérant que la loi du 9 avril 1898 précise, dans son article premier, que les Chambres de Commerce sont, auprès des Pouvoirs Publics, les or- ganes des intérêts commerciaux et Industriels de leur circonscription Considérant qu'en raison des services rendus par les Chambres de Commerce, rien ne justifie une diminution de leur autorité morale et de leurs ressources matérielles

Emet le vœu que la dite proposition de loi ne soit pas prise en considération par le Parlement.

SUPPRESSION

DE TOUTES LES DEROGATIONS A LA DUREE JOURNALIERE DE HUIT HEURES DE TRAVAIL La Chambre, après des considérants très motivés, émet le voeu

Que la proposition de résolution de M. Gros, demandant modification à la loi du 23 avril 1919 sur la journée de 8 heures et suppression de toutes les dérogations à la durée journalière du travail soit repoussée par le Gouvernement.

DELAI DE PRESCRIPTION

EN MATIERE D'ENREGISTREMENT Par l'article 7 du décret-loi du 20 juillet 1934, le délai de prescription pour la demande des droits et pénalités perçus par l'administration de l'enregistrement a été porté à trois années dans tous les cas où il était fixé à deux années par la législation en vigueur.

La Chambre, considérant que le délai de deux ans était très suffisant pour que l'administration de l'enregistrement puisse examiner sérieusement les affaires qui sont de son ressort et qu'il n'y avait. par conséquent, aucun motif légitime de le porter à Emet le vœu que l'article 7 du décret- du 20 juillet 1934 soit purement et simplement abrogé.

REGIME DOUANIER DU MAROC La Chambre, après avoir entendu l'exposé du président, émet le voeu Qu'il soit procédé sans retard à une réforme de la tarification douanière du Maroc par l'établissement d'une discrimination entre les diverses marchandises et la création dc taxes spécifiques

Que le Gouvernement français prenne l'initiative de négociations avec les Etats signataires de l'acte d'Algésiras, en vue d'une révision du régime douanier marocain dans le sens de la réciprocité des échanges et en tenant compte à la fois des intérêts des industriels et des comœerwants du Pro-

tectorat et des sacriflces que s'est !m- posés notre pays pour la pacification ] de l'empire cheriflen.

P. Collerais, Caté de la Gare, dé- 1 ment catégoriquement les bruits qui circulent au sujet d'un prétendu achat d'une barrique d'eau-de-vie en fraude, et se réserve de poursuivre en justice le ou les auteurs de ces bruits. SYNDICATS & SOCIÉTÉS

AUX SYNDICATS CHRÉTIENS Demain lundi, au siège des syndlcats, rue J.-J. Rousseau, distribution de fromage aux chômeurs syndiques. ASSOCIATION DES ANCIENNES EiEVES DES ECOLES PUBLIQUES L'assistance nombreuse qui s'est pressée hier soir au Théâtre Mun'cipal n'a pas épuisé le succès Cs la représentation qui va être redonnée cet après-midi à 14 h. 45, par l'Association des Anciennes Elèves des Ecoles publiques.

Au programme figurent ballets, chants et saynète et trois comédies Un crâne sous une tempête; Dead Beat et Fierers d'Avril.

LA F£TE DE LA VIGILANTE Le public fidèle à la salle Jeanned'Arc sera cet après-midi vraiment gâté. Le spectacle que « La Vigilante » offre à ses amis pour sa coutumière fête d'hiver est établi de façon à composer le plus parfait des contrepoisons au K cafard » et aux préoccupations causées par la crise.

Les trois comédies que présenteront les r Baladins de la Côte d'Emeraude sont chacune plus joyeuse l'une que l'autre, qu'il s'agisse de l'Amour des Bétes de Feu la mère de Madame ou d'Ordonnance par amour

Trois heures toutes de joie en persI pective.

i Cinéma du Penple 0-49 VIOLETTES IMPÉRIALES

LOUVIGNÉ-DU-DÊSERT

AUJOURD'HUI. Le service pharmaceutique sera assuré par la pharmacie Guérin, rue du Prieuré.

A 14 heures, terrain de la Gare, match de football Sporting-C.ub de Villedieu (1) contre U.S.O. Louvirnéenne il). L'équipe seconde de l'U.S.O. se tend au Vivier-sur-Mer pour y rencontrer l'Union Sportive du Rivage.

A 15 h. 30 et 20 heures, patronage de Jovance, matinée récréative avec l'excellente troupe 9 Foueères-Comœdla ». Au programme La Glèbe, pièce en trois actes.

SAINT-MARC-SUR-COUESNON ETAT CIVIL. Décès. Marguerite Morlnals, veuve Jardin, 53 ans, à la Touche.

ANTRAIN-SL'R-COUESNON

BAL DE LA S.L.A. C'est aujourd'hui, il 21 heures, salle du Cercle Antrainals que la Sportive Laïque Antralnalse organise son premier bal avec le concours d'un Jazz réputé.

Rien n'a été négligé pour que cette i soirée soit agréable et obtienne un vif succès.

ST-GERMAIN-EN-COGLES

CONTRAINTE PAR CORPS. Le sieur L. A. âgé de 37 ans, demeurant à Saint-Germain-en-Coglès, était redevable envers l'Etat de la somme de 284 fr. 98.

Ayant refusé de payer en espèces, la gendarmerie de St-Brice-en-Coglès a procédé à son arrestation.

AUJOURD'HUI

Pharmacien de service M. Serph Dumagnou place de la République. 9 heures Ecole de perfectionnement des Sous-Offic!ers de Réserve, s ance d'instruction, ca.'erne la Trémo l.e. 10 heures. Terrain de l'Aurore Au- rore de VUré (2) contre Garde Républicaine de Vitra (21. 13 h. 30, 16 h. 30 et 20 h. 30, SévlgnéCinéma. Les Misérables l3" et dernier épisode L:be.té, liberté chérie, avec Harry Baur; Nous marions Solange, comédie avec Colette Dsrfeull; Les pirates du Rhône; Aecualltès Parlantes.

14 heures. Stade Municipal A. S. Vttréenne U) conte Stade Rennais (1). LA REUNION DE L' « AURORE » DE VITRÉ

Vendredi soir, tous les membres f.e l'Aurore et de son comité s'étaient donné rendez-vous au patronage SaintMartin, boulevard de Laval, en une session extraordinaire.

Autour de M. le chanoine Goré, curédoyen de Saint-Martin de ses vicai- res, MM. Prioul, Reussard et de l'abbé Lecomte, nous remarquons MM. Cherel et Roussel, adjoints au maire, hbsent en ce moment, et le remplaçant le chef d'escadron Breillont le capitaine Relour, le lieutenant Le Métayer, de la garde républicaine l'abbé Anger, Rupied, Bigot, Guerm, Le Berre, Noal E., Groult. M. Galpin, Dorgère, Lorier, directeur de l'Union les moniteurs de gymnastique MM. Fleuret, Guérinel, et Hochard les dlrv geants de la fanfare, MM. Ozenne. Groult G. et Rousseau les équipes de basket et de tir, le groupe théâtral et les gymnastes de l'Aurore au complet. M l'abbé Prioul excuse les personnes qui n'ont pu assister à la cérémonie MM. le capitaine Robert, chsi du service départemental d'éducation physique, ainsi que son adjoint, le chef Monnerie le maire, absent l'abbé Deschamps, M. Renard, expert. La cérémonie commence par un morceau de la fanfare qui joue pour la première fois. M. le Curé de SaintMartin souhaite ensuite la bienvenue dans son patronage aux autorités et a I tous ceux qui ont bien voulu répondre l'appel du comité MM. l'abbé Prioul, directeur de l'Aurore, les remercia de leur présence

On procéda ensuite à la bénédiction d'un christ qui sera placé dans la salle des réunions, entre deux panonceaux aux couleurs de la société.

De nouveau, la fanfare se fait entenrlrr. et annlaudir.

Après que M. l'abbé Anger. fondateur du patronage, eut rappelé auelques vieux souvenirs, il fut procédé la remise des décorations.

M. le chef d'escadron Breillont distribua les médailles en bronze de l'éducation physique à MM. Ozenne et Groult G.

M. l'abbé Anger. président du pa- ̃ tronage, remit à M. Pasquet, chef des

équipes de tlr, le challenge de tir a* nage) offert par Mgr Mlgnen.

M. Galpin offre la médaille de bro» te de la Fédération des patronages de France à MM. Rozé et GenoueL n donné également les breloques OU. concours individuel de clairon (concours de Dinard) à MM. Lolsel et Letell'er. M. Bigot remet ensuite les «compenses obtenues au concours de Dinard par la société palme et méBfJlle d'argent à M Fleuret médailles d'or et d'argent à M. Guérinel médailles d'argent, à M. Ozenne.

Enfin, M. le chef d'escadron Brelllont remit les breloques obtenues »U concours de tir des patronages à MM. Pasquet, Favereaux, Monnier, LeMnéchal et Rupied.

Un Champagne d'honneur clôtura la fête où le directeur de l'Aurore, M. l'abbé Prioul, leva son verre à le eanté des autorités présentes et ̃> l'avenir de l'Aurore, vœux qui furent soulignés par les applaudissements de toute la salle.

ON SE L'ARRACHE Partout. les stocks de l'Almanach de l'OuestEclair Il s'épuisent rapidement. Est-ce à cause de ses délicieuses recettes de cuisine, de oes jolies gravures ou de ses contes attrayants ? On ne saitoublier surtout, c'est qu'on peut se le procurer encore chez notre dépositaire, AI. Salmon, rue de Paris.

L'ASSEMBLEE GENERALE DU V. C. V. Nous rappelons que c'est demain, à 20 h. 30, qu'aura lieu, à l'Hôtel de Ville (salle de l'ancienne Justice de Paix), l'assemblée générale annuelle 1 du Véloce-Club-Vitréen.

Les membres non présents à la réunion et à qui une récompense a été attribuée, verront leur attribution supprimée en cas d'absence non motivée. INTERRUPTION DE COURANT. Le courant sera interrompu aujourd'hui, de 9 heures à 10 h. 30 pour travaux au poste de Pré-Cloa.

ETAT CIVIL

Naissances. Maxime OsttepslU», rue ue la Mériais: Paulette Val:be, route de Fougères: Pierrette Galion, 7, rue du Petlt-Rachapt.

Décès. Jean Ferron, ex-cantonnler, 81 ans, au village de Bouffort; Jeanne Brosseault, 84 ans. rue de Parta 46; Jean-Marie Veiliard, cultivateur, 73 an*, à la Contrie.

RETIERS

ETAT CIVIL. Naissances. MarisThérèse Boucau.t, 4 la Retaudière; Pierre Hardy, au Tertre du Bois; Marie Tes» nier, à Roman; Louis Jolys, a. t'Augedière.

Publications de manage.. Joseph Gadby. cultivateur, à la Charpenterie. en Coësmes et Rosalie Briand, cultiva- trlce, aux Rivettes, en Retiers; Loula BoUler, cultivateur. Renaudet, et Marie Geslln, cultivatrice à Gouvré, en Retiers Auguste Louette, conducteur aux Transports Départementaux, place des. Halles, a Retiers, et Eugénie Boury. femme de ménage, rue du Thell, a Retiers.

Décès. Victoire Bordais, veuve Bordais, 73 ans, ex-cultlvatrlce, au HautBois; Lucie Perrols, veuve Houyère, 79 ans, ex-cultivatrlce l'hospice de Rttiers- Ferdinand Désll'.es. marié, 67 ans, cultivateur, à l'Augodière.

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE

BAL DE LA MUSIQUE MUNICI* 1 PALE. Ce soir, à 20 h. 30, dans les salons de l'hôtel Gandon, la Musique municipale offrira à ses membres ac- tifs et honoraires et à leurs famille! un grand bal gratuit.

ACCIDENT DU TRAVAIL Mo Jeudy, âgé de 24 ans, ouvrier ches M. Pottier René, maréchal-ferrant, place du Champ-de-Foire, a reçu un coup de pied de cheval lui occasionnant une contusion dans la partie latérale gauche du thorax. Le docteur Vallée, de La Guerche, qui l'a visité, a prescrit un repos de 12 jours.

MARCHÉS DE NOËL ET DU NOUVEL AN. Le mardi 25 décembre tombant cette année le jour de Noël. 1. marché sera reporté au mercredi 26. Le marché du mardi 1" janvier 1934, ne sera pas reporté.

PHARMACIE DE SERVICE. Le S»*" vice pharmaceutique sera assuré aujourd'hui aux heures habltuelles pmr la pharmacie Tréquesser, place due la Mairie.

ETAT CIVIL. Publications de mariages. Jules Blgnon, cultivateur à La Lande, en la Guerche. et Marie Meneust, cultivatrice à la Basse-Cour, ea Vlsseiche; Marcel Fraquet, manoeuvre à la Guerche, %t Suzanne Pllorge. rue de V:gr.ouse, à La Guerche.

Décès. Miche: Mesllf. 53 ans, route de Saint-Algnan; Félicité Conabel, vau» ve Paris. 69 ans, à l'hôpital-hospice. RANNNE

AUTO CONTRE EFOURCEAU. ̃* Vendredi soir, vers 17 h. 30. M. Thomas, Célestin, boucher au bourg de Chelun, se dirigeait vers Le. Guerch» en empruntant la route nationale n" 178. Arrivé à proximité du hameau de la 3écanière. en Rannée. t' ne vit pas. arrêté sur sa droite, un éfourceau non éclairé, chargé de pieds d'arbres et attelé de plusieurs chevaux, qu'il heurta à l'arrière.

Le conducteur de l'attelage. M. Mas- son Jean-Marie, qui réside présentement à l'Hôtel du Cheval Noir à Ii Guerche. était entré au débit situé au dit lieu. il charroyait des pied» d'arbres. à forfait, pour le compte de M. Guilloux. marchand de bols à La Guerche.

Dans le choc, la voiture de M. Tho» mas fut détériorée à l'avant, heureusement les dégâts ne sont que matériels.

Un constat a été dressé ar M. Le» fort, huissier à La Guerche.

ARGENTRE-DU-PLESSIS

PECHE A L'ETANG DU MOULlff. Nous apprenons que l'étang d11 Moulin aux Moines sera péché le lundi 1 17 décembre, et que la vente du poisson i aura lieu le 17 et 18 décembre.

AUJOURD'HUI

Pharmacien de service M. Baye, Grand'Rue.

Boulangerie ouverte M Després, rus Notre-Dame,

10 heures réunion des S. 0. R.

14 heures, salle des fètea ooaeorV conférence St-Vlncent de Paul.

14 h, 30. parc des sports Deaumont match A. C R -Stade Salvatorlen. 14 h. 30 et 20 h. 30 matinée et sol!*» Artlstlc-Palace Après l'AmOur.

A BEAUMONT. Aujourd'hul, i 14 heures, au parc des Sports de Beau*mont, match amical de foot-bail

tPB *les équipes premières du Stade' Salvatoiien et de l'A. (. Redonnais. Prix habituels des ^aces demitarif pour membres honoraires contre remise d'un ticket jaune.

ETAT CIVIL

Naissance. André Chauvin, 37, rue de Codllo.

Mariage. Henri Warln, Inspecteur de Journaux et Juliette Etrillard, s. p., 7, rue Thiera.

Décès. Julienne Rollals 82 ans, épouse de François Derennes HôtelDieu; Pierre-Marie Roblln. 51 ané, Jardinier, époux de Germaine Choyé, HôtelDieu.

BAIN-DE-BRETAGNE

AU CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil Municipal se réunira, ce matin, à 10 heures.

Questions à l'ordre du jour Nouvelles demandes d'assistances (Décision du Bureau de Bienfaisance) Situation Snancière de la commune, projet d'em prunt Acceptation acte de vente Lebreton, de Trédihel: Réparations réservoir du service d'eau (Approbation du devis) Prolongement des égouts (Rapport de M. l'architecte Voyer) Approbation du devis d'installation d'une deuxième pompe an service d'eau Approbation devis d'achèvement modernisation des voies urbaines Acquisition de robinets purgeurs Allocations militaires Revision de la liste électorale, désignation des délégués Installation d'une boite aux lettes à la Fontaine Annulation de la redevance Gueury (voie Decauville) réduction de la taxe communale sur les propriétés bâties et non bâties Subvention au Comité d'érection du monument au Roi Albert ler. BAULON

BAL ET FETE DE L'ARBRE DE NOËL. Nous rappelons qu'aujourd'hui a lieu, l'école publique des garçons. la fête de l'Arbre de Noël. De nombreux Jouets et bonbons, offerts par M et Mme Pontlnler et Mme Letort, directeurs d'école à Baulon, seront distribués aux enfants. Les grands élèves du cours d'adultes ne seront pas oubliés. Au cours de la fête de nombreux chœurs seront exécutés. A 15 h. 30 bal avec pick-up au profit du timbre antituberculeux. Toutes le» personnes qui ont l'intention de pasaer une agréable soirée sont cordialement invitées à cette fête dont elles garderont le meilleur souvenir.

PLECHATEL

AU PATRONAGE SAINTE JEANNE D'ARC. Ajusteurs, décorateurs, costumiers, préparent activement la grande séance théâtrale de la veille de Noël et de l'après-midi du dimanche 30 décembre.

Des Parisiens dans A bas le Proprio 1 comédie en 2 actes, dérideront les plus moroses. Puis des légionnaires romains des bergers de Bethléem, des mages d'Orlent, dans des décors nouveaux, au milieu des Jeux de lumière de la fée Electricité, feront revivre Les grande Mystères de Noél et de l'Epiphante.

SEANCE RECREATIVE. Nous rappelons que c'est aujourd'hui ·à 14 h. 30, boulevard Carnot. que les artistes du groupe théâtral des Fleurs d'Arvor donneront la représentation de Miss Tempête, comédie en 3 actes et 7 tableaux, de René Bastion, avec nombreux intermèdes. chants et monologues.

MUSIQUE MUNICIPALE. Mercredi, la salle des répétitions, rue Salnt-Nlcolas, à 20 heures répétition de détail pour tous les musiciens. Jeudi, à 11 heures leçon de solfège pour les jeunes filles et à 13 heures pour les garçons. ments pour les élèves.

L'ARBRE DE NOËL DES ECOLES PUBLIQUES. C'est dimanche prochain, 13 h. 30, à la salle des fêtes qu'aura Heu l'Arbre de Noël avec distribution de vêtements, Jouets et friandises aux élèves des écoles publiques. Au cours de cette après-midi enfantine, 11 sera donné d'entendre des choeurs chants, saynètes etc. et, nous a-t-on dit, le clou de cette fête sera une charmante fable de La Fontaine récitée pour la circonstance. Les aînés donneront eux, une petite comédie, et les tout petits de l'écode maternelle ne voulant pas être en reste, exécuteront de charmantes chansonnettes. La population montfortalse répondra. nous n'en doutons pas, à l'appel des maîtres et maîtresses qui ont organisé cette matinée enfantine pour la plus grande Joie des parents et des enfants.

ETAT CIVIL

Décès. Houée Amand, 9 mois, place de la Cohue.

PLELAN-LÈ-GRAND

PERMANENCE PHARMACEUTIQUE. Aujourd'hui, le service pharmaceutique sera assuré toute la journée par la pharmacie centrale Lequinlo Allain. Grande-Rue.

NECROLOGIE. Nous apprenons avec peine la mort, survenue à Callacde-Bretagne (C.-du-N.). de Mme Vve Kerherve, mère de M. Yves Kerhervé, docteur en notre ville.

Nous prions M. le docteur Kerhervé ainsi que toute la famille, d'agréer, dans cette épreuve qui les frappe, nos très sincères condoléances.

CINEMA. Aujourd'hui, à 16 h. 30 au Patronage, séaice de cinéma.

IRODOUEE

ACCIDENT DE TRAVAIL. Un accident du à 1 éclatement prématuré d'une mine, s'est produit hier vers 10 h., la carrière du Méleret. exploitée par M. De anoë, de Ouer

Quelques ouvriers ont été atteints léferement par des éclats de pierre». Cependant. M. Brûlé, de La ChapeHeuhaussée, plus ïravement atteint à une Jambe '1 reçu les soins d un docteur qui lui s prescrit un repos de quarante Jours. Nos vœux de prompt rétablissement.

UN BON POSTE DE T. S. F. s'achète à la Maison GRIFFON à St-MEEN-LE-GRAND

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IFFENMC

LA RAGE. U'n nouveau cas de rage a été constaté chez M. Frein, cultivateur au Nédan, en Iffendic. Un boeuf, mordu il y a environ deux mois, a présenté des symptômes de rage et est mort de paralysie au bout de quelques jours. M. Masson, vétérinaire sanitaire à Montfort, qui avait l'étable en surveillance, a été appelé pour constater le cas. Le fils de M. Frein, qui avait été également mordu à la même date, est revenu depuis quelques jours de l'Institut Pasteur.

SAINT- MEEN-LE-GRAND

BAL DE L'AVENIR DE SAINT-MEEN. C'est ce soir que l'Avenir donne son bal mensuel. Comme à l'ordinaire une tombola sera t!rée l'entr'acte.

L'entrée se fera au prix et à l'heure habituels.

BOISGERVILLY

LE PARQUET DE RENNES A ENQUÊTÉ SUR UNE MORT QUI AVAIT PARU SUSPECTE Vendredi soir, la coquette commun de Boisgervilly. située à proximité dé Montauoan-de-Bretagne, était mise en émoi par la mort subite, chez Je boulanger de là localité, de Mlle Moisan Marie-Joseph, âgée de 46 ans, exerçant depuis de très nombreuses années la profession de couturière. Un médecin de Montauban-de-Bretagne, M. le docteur Thébault, mandé télépheniquement, se rendit sur :es lieux pour constater le décès, mais s'apercevant que la défunte porta.t une blessure a l'œil gauche, il refus* le permis d'inhumer.

Les gens de la localité devisèrent alors sur l'événement et les avis firent très partagés. Pour les uns, la blessure que portait Mlle Moisan étai:

.uniquement imputable à an ooup de corne de boeuf, pour les autres, a un coup asséné par une main inconnu?. Mis au courant de ces faits, les gendarmes Fleury et Gonidec dé- la bri.gade de Montauban se rendirent sur les lieux pour procéder à une enquête et établir l'origine de la blessure que portait Mlle Moisan au-dessus de l'œil.

Ils se rendirent d'abord au domicimère de celle-ci qu'ils interrogèrept.. Des déclarations qu'elle fit aux gendarmes, il résulta que Mme Moisan Ignorait totalement la blessure que, portait sa fille

Devant un tel témoignage, les gen. darmes n'eurent plus qu'une, seuls pensée retourner à Montauban, est prévenir le parquât de Rennes. C'est pourquoi, hier après-midi, celui-ci arrivait à Boisgervilly, composé de MM. Gulllot, procureur de la République, Ricaud, juge d'instruc-' tion, Lambert, greffier, Leroy, méd* cin légiste. Les gendarmes Pierre et. Gonidec, qui avaient précédé les membres iu: Parquet à Bolfgervilly mirent ceux-ci' au courant des premiers résultats due leur enquête.

Pendant que M. le Docteur Lerov, médecin légiste, procédait à l'autopsie du cadavre, les membres du Parquet entendaient la mère de la victime tt le sympathique boulanger de la localiU. chez qui Mlle Moisan était décédée la veil:e.

C'est, en effet, en sortant de chnz le boulanger que M:le Moisan chancela et tomba sur le plancher du magasin.

Le commerçant s'empressa auprS3 de la malade et constata qu'elle ne donnait plus signe de vie.

Or, l'autopsie a révélé que Mlle Moisan était décélée des suites d'un» crise cardiaque et que la blessure qu'elle portait au-dessus de l'œil n'avait aucune relation avec sa mort. Nous prions la famille d'agréer nos condoléances.

Vers l'union

Je tous l es mari ns pêcheurs Je France

Hier, à Saint-Malo, les délégués de la Fédération Française des Syndicats Professionnels de Marins et des représentants de la Fédération des Patrons et Marins-Pêcheurs de l'Océan ont jeté les bases d'une entente interfédérale

des marins-pêcheurs de France

Le 9 décembre dernier, à Etel, la Fédération des Pêcheurs de l'Océan tenait un congrès annuel sous la présidence de M. Firmin Tristan, député du Morbihan.

Au cours de cette réunion à laquelle assistaient de nombreux délégués de tous les ports de l'Atlantique, M. Tristan et M. Lamort, secrétaire général de la Fédération française des syndicats professionnels de marins, exhortaient les marins à s'unir au sein d'une interfédération comprenant tous les syndicats de pécheurs de Dunkerque à 1a Bidassoa.

Il était décidé qu'une réunion constitutive aurait lieu à Saint-Malo le 16 décembre.

M. Firmin Tritan devant être à Lorient à cette date, la réunion a eu lieu hier. Y assistaient, les délègues suivants

Fédération des Pêcheurs' de l'Océan MM. Firmin Tristan, président de Loncnt-Groix Basile Pichot, viceprésident, d Etel.

Fédération Française des Syndicats professionnels de marins MM. Joseph Gressin, président, de Cancale Ernest Lamort, secrétaire général, de Saint-Servan Bridault, secrétaire de l'Union des Syndicats libres du Bou- lonnais Jean Souquet, président du Syndicat de Cancale Gilles Laisné, Prudent Goude, du Syndicat de Cancale Alexis Guilchir, du Syndicat Nord-Est-Bretagne Lessaignoux. Sauneuf, de la section de Plesli-Trigarou; Tréguy, de la section de Saint-Cast Jean Ogor, secrétaire général du Syndicat des goëmonniers Tréguer, ecrétaire de la section de Landéda Stéphan, président de la section de Loctudy Frédéric Lebaigue, secrétaire du groupement des pêcheurs langoustiers François Salaùn, du syndicat de Camaret Joseph Guillaume, du syndicat du Conquet, secrétaire Joseph Fouquet, secrétaire du Syndicat de l'Ile de Sein Rivoal, du syndicat de Saint-Nazaire ainsi que MM. Jean Pères, secrétaire général adjoint de la C.F.T.C. à Paris Pinel. du secrétariat social maritime du Havre Laroche, de l'Union régionale des syndicats professionnels d'Alger.

POURQ- 01 UNE

INTERFÊDÉRAT1ON ?

M. Ernest Lamort prit le premier la parole pour démontrer aux délégués la nécessité d'une union interfédérale. 11 fit ressortir la détresse des pécheurs cotiers, cette détresse méconnue des Pouvoirs Publics et que L'Ouest- Eclair a si souvent signalée. Les causes de cette misère, dit-il, vous les connaissez. Ce sont l'industrialisation à outrance. l'invasion des conserves étrangères et surtout l'inorganisation des marinspécheurs. A Paris, on ne vous connaît pas. C'est notre individualisme qui fait notre malbeur. Si vous voulez que vos femmes et vos gosses aient du pain, unissez-vous, faites bloc, afin que votre voix soit entendue. »

M. Lamort indique encore qu'il existe actuellement trois fédérations de marins-pécheurs celle du Nord celle des syndicats professionnels de marlna, et celle des Pêcheurs de l'Océan. N'est-il pas naturel que ces trois fédérations s'unissent pour former le bloc des pêches ?

I1 excusa ensuite les déléguég du Nord. ajoutant Que cela ne nous empêche pes de nom entendre pour

jeter les bases de cette union interfédérale dont le besoin est urgent.» Il passa ensuite à la lecture des statuts qui furent adoptés à l'unanimité, après que M. Firmin Tristan eut exposé de nouveau la nécessité pour les pêcheurs de faire connaître aux Pouvoirs Publics que tous les marins-pêcheurs se sont enfin compris et s'unissent sous le même étendard afin de sauver leurs familles.

Il fut ensuite procédé à l'élection d'un bureau provisoire ainsi constitué Président, M. Firmin Tristan viceprésidents, MM. Basile Pichot et Daverat (directeur du Crédit maritime a Arcachon) secrétaire général-trésorier, M. Ernest Lamort secrétairesadjoints, MM. Lebaigue, de Camaret, et Evrard.

Nous reviendrons demain sur cette importante réunion.

L'ASSEMBLEE GÉNÉRALE

DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SYNDICATS PROFESSIONNELS DE MARINS

L'assemblée générale de la Fédération française des Syndicats professionnels de marins se clôturera auaujourd'hui à 14 h., à l'hôtel Alexandra et Colibri, boulevard Hébert. a Paramé, près la station Sainte-Anne du tramway.

Les adhérents du Syndicat de Cancale et des diverses sections du Syndicat Nord-Est-Bretagne sont spécialement Invités à cette réunion. M. Tristan ayant du rejoindre Lorient, les orateurs seront Frédéric Lebaigue, secrétaire du Groupement des pê- cheurs de crustacés et des Syndicats professionnels de marins du Finistère; Ernest Lamort, secrétaire général de la Fédération et du Syndicat N.-E.Bretagne Jean Pérès, secrétaire général adjoint de la C. F. T. C. Les syndiqués qui voudront participer au repas en commun (prix 12 francs) donneront leur nom à l'Hôtel dès leur arrivée dans la matinée. Notre flottille de chalutiers Le chalutier René-Godet a quitté hier midi le port de Saint-Malo sous le commandement du capitaine Girard pour faire route sur la Grèce où il va livrer un chargement d'environ 7.000 quintaux de morue. Le René-Godet qui a un équipage de 19 hommes s'arrêtera au retour au Portugal pour y prendre le sel et le vin nécessaire R sa campagne de péche 1935 et à celle de trois autres chalutiers appartenant à ses armateurs. Il sera vraisemblablement de retour à Saint-Malo vers la fin du mois de janvier.

Ce voyage serait le dernier qu'il fera sous le nom de René-Godet. En effet. les quatre chalutiers des Pêcheries de France achetés à La Rochelle doivent changer de noms. Ils s'appeleront, nous dit-on, le Clairvoyant, le Hardi, le Vaittant et le Volontaire, noms sous lesquels ils feront la campagne de péche 1935.

GRAND BAL. Nous rappelons à nos lecteurs que le premier bal organisé par le Ring des Trois Villes aura lieu dimanche prochain, en soirée, avec le concours des excellents artistes Jacob et Veis. Concours de danses et danses surprise*.

L"ÉPfLOGUE DE LA RIXE DU TALARD

AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL

Malgré une émouvante plaidoirie de Me de Saint-Maurice, Ivan Sikosek est condamné à deux ans de prison

et 16 francs d'amende

Il est Inutile de rappeler à nos lecleurs Jes faits qui amènent Yvan Sikosek devant le tribunal correctionnel. Il s'en est fallu de peu qu'il ne comparaisse' pas devant les Jurés d'Ille-etVilaine.

La scène évoquée au cours des débats s'est déroulée le 24 octobre dernier, dans la soirée, au débit Janvier-Diribarne, avenue des Talards. On se souvient qu'une discussion prit naissance entre deux groupes de consommateurs. Jusqu'à ce jour, le prévenu avait déclaré aux enquêteurs d'abord, au juge d'instruction ensuite, qu'il ne se souvenait de rien à partir du moment où il avait été frappé. A l'audience, il affirme n'être pour rien dans cette histoire..

LES. TEMOINS

Un certain nombre de témoins sont appelés à déposer.

C'est tout d'abord M. L. qui prétend n'avoir fait que se défendre contre Slkosek sur le trottoir, devant le débit. M. L. indique qu'il était présent lorsque I» Janvier-Dirlbarne s'effondra et que par la suite le nommé Crels1 mess avait défoncé la vitrine de l'échoppe du cordonnier yougoslave Au second témoin, Mme Chemin, commerçante du voisinage. MI de StMaurice, avocat de la défense, fait préciser le nombre des combattants qui se trouvaient devant sa porte.

M. Guillo's, brigadier de la Surveillance Immobilière, a vu M. Janvier-Diribarne frapper Sikosek.

M. Cheminais n'a pas vu ce dernier frapper le débitant, qui, dit-il, a le coup de poing facile.

C'est M. Janvier-Diribarne qui succède à M. Cheminais. A l'information, il a dit ne pas se souvenir d'avoir bousculé Sikosek. Aujourd'hui, il se prétend sûr de ne l'avoir pas fait. Une déposition émouvante est faite par la femme du prévenu. Des sanglots dans la voix, elle vient dire qu'il n'a jamais été brutal ni a son égard ni envers ses enfants.

Tour à tour. M. le Procureur et M. le Président demandent eu témoin si son mari rentrait régulièrement à l'heure et lui donnait l'argent nécessaire à l'entretien du ménage. Une femme peut-elle charger son mari ? Mme Sikosek, pour sa part, se refuse & le faire.

LE REQUISITOIRE

M. le Procureur de la Républirue retrace parfaitement la double scène celle du trottoir où eut lieu une véritable rixe, celle de la porte de la charcuterie qui n'eut que deux acteurs M- Janvier-Diribarne et Slkoseki Il souligne la brutalité Inexplicable du geste meurtrier et indique la réaction populaire Immédiate.

c Aucune provocation ne peut, ditil, justifier ou excuser l'attitude du prévenu, père de famille, mais réputé comme joueur et fréquentait facilement les cafés. Au surplus, Sikosek, sujet yougoslave, a fait l'objet d'un arrêté d'expulsion et d'avertissements de la justice et c'est pourquoi le ministère public requiert une condamnation motivée par les conséquences graves de son geste.

Pour Me de St-Maurice, qui prononce à la barre une excellente plaidoirie, la provocation est certaine et le rôle de L. est particulièrement important. L'éloquent défenseur, après avoir oit son étonnement de ce que son client soit seul au banc des accusés, montre les contradictions des témoignages rapportés par les consommateurs, notamment par le trio L. Gautier et Creismeas. lesquels ont sûrement, dit M' de St-Maurlce, lnventé deux ver- sions de l'affaire.

Avec méthode, le sympathique défenseur souligr.e le processus des deux scènes et montre un homme affolé par l'ivresse et les coups, n'a-t-il pas été frappé par trois ou quatre hommes au cours de la rixe, d'où il est sorti le visage ensanglanté et M. Janvier-Diribarne ne lui a-t-il pas porté un coup de poing lui-même ? ayant un geste regrettable, certes, mais qui n'a pas eu fort heureusement. les conséquences qu'on pouvait redouter. C'est sur les renseignements recueillis sur Sikosek que Me de St-Maurice s'étend en terminant. Il s'agit, ditil, d'un travailleur, faisant l'objet de bons renseignements et ayant un passé militaire de courage ». Si mon client est sévèrement condamné, conclut M' de St-Maurice avec chaleur il sera expulsé et vue deviendront si femme et ses enf'nts ?

Après une assez longue suspension d'audience. le Tribunal rapporte son jugement. Les circonstances atténuantes sont écartées et Yvan Sikosek est condamné à 2 ans de prison et 16 frs. d'amende.

N;us croyons savoir qu'il sera interjeté apoel de ce jugement, dont la proclamation provoqua une certaine émotion, tant dans l'enceinte du public que sur la place devant le Tribunal. SAnrr-DoMiHEUc. Mendicité en réunion. Trois hommes sont en cause en cette affaire Pencreach Laurent, Nogues Armand et Fernand Chalet. Celui-ci n'a jamais été condamné, les autres ont un casier judiciaire. Ils sont poursuivis pour avoir vendu en association des cartes postales.

M. le Procureur fait une différence entre Chalet et ses co-inculpés. me de St-Maurice demande au Tribunal d'écarter l'aggravation de réunion,- en ce qui concerne son client. Trois condamnations interviennent jours avec sursis pour Chalet; 8 jours fermes pour les autres.

PLEURTUIT. Attentats aux moeurs. Le jeune B. cornerait en Chambre du Conseil sous cette Inculpation. Sa mère est citée comme civilement responsable. Le prévenu est assisté de M. le bâtonnier Douet. Le Tribunal prononce à son encontre une peine de 2 mois de prison, mais attendu qu'il n'a jamais été condamné; le sursis lui est accordé.

Confirmation de -mandats. 'Les nommés Le Verrier Jules et Briantais Pierre entendent confirme- leurs mandats de dépôt. Ils ont été arrêtés à Cancale pour vagabondage et mendicité en réunion. Le Tribunal désigne M- Rozé pour défendre Le Verrier et Me de la Châtre pour soutenir les intérêts de Briantais.

AUJOURD'HUI

A 9 h. 30, Maison du Peuple réunion des Ouvriers du Bâtiment. A 10 heures, mairie, salle de l'ancienne Justice de Paix, réunion des voyageurs et représentants de commerce.

L'après-midi parc des Sports de Rocabey. match de foot-ball Pilote» de l'Ancre-Vétérans U. S. S. M.: Réserves Amateurs U. S. S. M.-Réserves Jeanned'Arc.

Matinée et soirée au cinéma du Casino. à l'Emeraude-Palace et au Ctné.ma d'Armor.

Le soir, salle Chérel, boulevard de la République, bai du Ring des Trois Service pharmaceutique M. Leroux, rue de Dlnan.

L'effort pour .'U.S.S.M. Il faut avoir vu vendredi soir la vaste salle de la Chambre de Commerce remplie par une foule anxieuse du sort réservé à leur vieux club pour se rendre compte de la place que l'U.S. S.M. tient dans la vie locale de nos trois villes.

Foule anxieuse de sportifs qui souhaitent ardemment voir s'aplanir les difficultés financières qui menacent la vie de leur société.

Aussi l'appel énergique lancé par M. Collyer, président des Supporters, futil compris et nous ne doutons pas que mardi soir les 500 souscripteurs demandés soient inscrits.

M. Collyer. qui ne ménage pas ses efforts, tiendra aujourd'hui dimanche son établissement ouvert toute la journée pour recevoir les souscripteurs. De leur côté. les supporters profiteront de la journée pour recueillir des adhésions, résolus a poursuivre leur effort jusqu'à mardi soir. Les listes de souscription sont affichées à la Banque Collyer ainsi que dans plusieurs maisons.

Les amis de l'U.S.S.M. ont confiance. Ils se disent que sur une population de 30.000 habitants, on trouvera aisément les 500 souscripteurs demandés et leur vieux club pourra poursuivre sa destinée.

Si. ce qu'ils se refusent à croire, le résultat escompté n'était pas obtenu mardi soir, les souscriptions recueillies seraient rendues.

Mais cela ne peut être l'U.S.S.M. doit vivre, elle vivra.

DINARD

ETAT CIVIL. Naissances. Nicole Grlftnon, boulevard Féart: Huguette Mellinser, 27. boulevard Lhoteller. Mariage. Charlea Gautier, marin. et Yvonne Salllper, employée de commerce.

Décès. Louis Troadec. 78 ans, retraité de% Poster, marié. 6. rue du Prieuré; Pierre B'.anc. 40 ans, i. p., marlé, la, rue des Bas-Sablon»,

SAINT-PIERRE-DE-PLESGUEN Un cultivateur tombe sous sa charrette

Hier, dans le courant de l'après-midi. M. Aristide Chevrier, 45 ans, cultivateur à la Ville-en-Bois, en St-Hélen, regagnait son domicile à la tête d'un attelage de deux chevaux il venait d'effectuer une livraison de fagots au bourg de Saint-Pierre.

Près le hameau de Brétigny, le cheval de brancard s'effraya et se cabra. Le cultivateur essaya de maîtriser l'animal, mais, faisant un faux-pas, il roula sous la charrette.

La roue gauche du lourd véhicule passa sur les jambes de M. Chevrier sans occasionner de fracture. Le cultivateur en fut quitte pour de simples contusions au-dessus des genoux. Il peut se vanter de l'avoir échappé belle 1

CUGUEN

Grave chute de cheval Hier après-midi, vers 16 heures. M. Alphonse Guillois, 42 ans, cultivateur à Noyai, conduisait un cheval à la forge, vers le bourg de Cuguen. Il était monté sur l'animal, lorsque dans le bas de la côte de la Corbinlère. le cheval butta dans une pierre et tomba. M. Guillois, surpris, ne Dût parer la chute inévitable. Projeté sur le milieu de la route, il y resta inanimé pendant plusieurs minutes.

M. Guillois. relevé par des passants, fut conduit chez le docteur Quémar, qui diagnostiqua une fracture de l'avant-bras droit et une plaie contuse au cuir chevelu. Le blessé devra prendre un repos de longue durée.

Nous lui souhaitons un complet rétablissement.

PLESDER

UNE AUTO RENVERSE UN CYCLISTE

Vers 18 heures, hier soir. une auto a renversé un cycliste à hauteur de la rabine de la Chesnaie. dans les circonstances suivantes

M. Abel Moquet, négociant à Dinan. regagnait en auto son domicile. A la lueur des phares, 11 aperçut devant lui un cycliste dont le feu rouge de la machine fonctionnait par lntermitence. L'automobiliste obllqua le plus possible a gauche afin de doubler sans encombre le cycliste. Croyant l'avoir

dépassé, le chauffeur reprit sa en accélérant. Au même instant. A' quelques mètres de la voiture, réapparaissait le cycliste. M. Moquet bloqua sur six mètres, mais le choc assez violent s'était produit. Les témoins de l'accident, M. et Mme Renouard, s'empressèrent auprès du cycliste, qu'ils re-' connurent pour un nomfné Joseph, Gicquel, 32 ans, bûcheron. à Coëtquen.? M. Gicquel était sérieusement atteint à la tête et aux deux Jambes. M. MaC quet reconduisit le blessé à son domicile où le docteur Vasserot lui a prescrit un repos d'un mois.

L'accident semble dû au mauvais éclairage de la bicyclette, qui a été mise hors d'usage. MONT-DOL

Une vache prolifique t Une vache appartenant à M. Amédéé Coupe, agriculteur au village de la Croix-aux-Herbes, vient de mettre bat trois veaux parfaitement constitues et pesant chacun trente kilogs. Les trois jeunes animaux se portent à merveille et promettent d'être d un bon profit. C'est là un cas de fécondité assez rare dans l'espèce bovine et qui méritait d'être signalé. COMBOURG

CONSEIL MUNICIPAL Entretien des chemins ruraux. ̃»̃ Sur la proposition de M. l'ingénieur du service vicinal, le conseil :ecicla d'abandonner provisoirement l'rxploitation de la carrière de Lanaron, pour acheter de la pierre beaucoup plus resistante.

M. le maire est autorisé a engager des pourparlers, à cet eflet avec les entrepreneurs.

Ruisseau de Margatte. Une conx mission composée de MM. Bohuon. Hubert. Lecroc et Gautier et ,de M. Eildé, voyer communal, se renura Margatte pour constater l'etat dans lequel se trouve le ruisseau dont .vl Jour quan se plaint.

M. Jouquan sera invité à accumpa* gner la commission.

Vente du vieux corbiltara. 'assemblée décide de vendre le vieux corbillard et à cet effet autorise M Bohuon à traiter de gré à gre au mieux des intérêts de la commune.

Acquisition d'une sirène. La maire, conformement au désir exprime dans sa délibération du 11 novembre dernier, soumet a l'assemblée le tralte qu'il a passe avec la société auxiliaire d; matériel d'incendie dont le siège social est a Angers, pour la fournirur» et l'installation d'une sirène électrique et divers accessoires d'incendie

Le Conseil approuve le marcne dans toutes ses clause et conditions et vote le montant de la dépense, soit 5.028 fr. Un crédit de 3.0UO fr. est inscrit a cet effet au pudget additionnel de 1934; le complément sera prélevé sur les fonds libres de l'exercice 1934. Aliénation relai de chemin. LA Conseil décide de vendre a M. Victcr Rahuel, industriel, un relai de chemin rural sis au Pont-Thébault, à raison de 1 fr. le mètre. Ce contrat sera réalisé dans le plus bref délai.

ETAT-CIVIL. Naissance. Cocherie Joseph Melesse.

Décès. Lemèe Célestin, 84 ans, s.p., à l'Hospice; Goron Marie, femme De»-' clos. 59 ans, cultivatrice a la CrolxFleurie; Marion Célestin, 73 ans Journalier au Vieux-Chàtel: Roger Prançoi». 70 ans, cultivateur a la Ville-en-Jullena Cavret François, 75 ans, maçon à H««- lan; Hamard anonyme masculin, mort- né au Pont Saint-Martin; Asmeix André, 1 mois, aux Fontenelles.

AUJOURD'HUI

Service pharmaceutique assuré ptl M. Lancelot, rue Aristide-Briand.

A 16 heures. Au Cercle, grande r»i présentation théâtrale, Le foyer sans amour.

A 10 heures. Au Cercle, matches de basket-ball, entre Voltigeurs Il et 2), et St-Fêllx il et 21.

13 n. 30. 16 h. 30 et 20 h. 30. Ctn6.ma Olympia. Mater Dolorosa Un beau jour de noce.

Fête de la Ste-Barbe. 10 heures, rassemblement de la compagnie de sapeurs-pompiers.

10 h. 30 revue de la compagnie, remises de décorations.

11 h. 30 vin d'honneur à l'Hôtel de Ville.

12 heures banquet à l'hôtel du Coin* merce.

FEU DE CHEMINEE. Un feu de cheminée s'est déclaré hier matin, chez M. Joseph Hervé, négociant en tissus, rue A. Briand. Les pompiers, alertés aussitôt, ont réussi à l'éteindre, après vingt minutes d'efforts. CHUTE DE VELO. Vendredi, vers 17 h. 30, M. Maurice Allard, 24 ans. garçon de salle à l'Hôtel du Commerce, revenait à bicyclette de la chasse. En traversant le passage à niveau de la Ville en Bois, son appareil d'éclairage électrique se prit dans la roue avant du vélo et le cycliste fut projeté sur la chaussée, où il resta sana connaissance

M Morin. tailleur à Béré, qui à ce moment passait en auto le transporta à l'hôpital, où il reçut des soins. Il fut ensuite conduit chez son futur beaufrère. M. r.-iné, commerçant à la Ville en Bois.

Ses blessures à la tête, ne paraissent pas graves, et nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

JU1GNÊ-DES-MOUTIERS

Grave accident de coasse Chateaubriaht, 15 décembre. (Dt notre correspondant)

Vendredi dernier, M. Herbert Eugène maire de Juigné-des-Moutiers, chassait en compagnie d'un de ses fermiers zt voisins. Tout à coup. par suite de -irconstances encore mal définies, M. Herbert reçut dans la tête une voléo de grains de plomb

Plusieurs se logèrent dans la tempe et l'un d'eux atteignit l'œil gauche. Le blessé fut transporté d'urgence à l'hôpital de Châteaubriant et, hier rratin le dc.te.r Diais. spécialiste des maladies des yeux a procédé à l'énucléation.

Fort heureusement, l'œil drojt n'a pas été atteint.

Flotte

Les sous-marins Méduse. Psyché, AmoMone et Danaé, de 1 i™ escadrille de sous-marlus de Cherbourg çui viennent d'effectuer une croisière sur les •êtes de l'Angleterre et de Norvège ont quitté Oslo le 14 oc more, à destination de Cherbourg. Nous ppelons qu'ils ont touché 1 ports suivants Amsterdam, Lelth. Eognefjord, Bergen.

L'aviso Ardent, de la station navale de la Manche et de la Mer du Nord a quitté Cherbourg le 14 décembre, il. destination de Boulogne.

L'aviso Régulas, venant de Bwatow (Chine) est arrivé à ïgon le 14 décembre.

Les sous-marins Ariane et La Sibylle, de la lr esca-lrlUe de sous-marins de Cherbourg, venant de Tunis, sont arrivés à Oran le 14 décembre.

Le pétrolier Var. venant de Toulon, est arrivé à Bizerte le décembre,. Le pétrolier Rhône, venant du Havre, est arrivé à Brest le 14 décembre.

Lordctt, le 15 décembre. Le nousmarin Le Centaure, qul avait dû relâcher Quiberon par suite du mauvais r^sps, est arrivé à Lorient la fin de l'après-midi.

Sautt-Malo, le 16 décembre. L'aviso Rtmiremont est arrivé cet apree-midl de la mer.

PROMOTIONS

Génie maritime

Ont été promus dans le corps des Ingénieurs du génie maritime pour compter du 25 décembre 1934

Au grade d'ingénieur général de 2* classe M. Polget, lns. en chef de l'· Au prase d'ingénieur en chef de lr clotse M. Antoine. lns. en ct'ef de 2' Artillerie navale

A été promu dans le corps des lnr.nleurs de l'artlller' navale là compter de la date du présent décret)

Au grade d'ingénieur général de 2* classe M. ring, en chef de lr< ol Laurant.

Directions de travaux

Ont été promus et nommés dans le corps des officiers d'administration des directions de travaux po v.r compter du 17 décemt.e 1934

Au grade d'officier ci ^hef d'administration M. Bot, officier principal. Pour compter du 31 décembre 1934 au prade d'officier d'administration de 1- classe M. Plcaud, officier de 2. cl.; M. Malendrone, officier de 2" cL

Pour compter du 31 décembre 193 i au grade d'officier d'administration de > oiasse M. Le Coroller, commis urine de s* d. x Nouvelles divergeê

AU « JOURNAL OFFICIEL

La Journal Officiel du 16 décembre publie

Le décret suivant relatif a, l'organisation du corps des équipages de la flotte

Article premier. L'article 293 du décret du 17 juillet 1908, refondu le 16 Juillet 1914, organisant le corps des équipages de la flotte, est modifié comme suit

.«13. Les maîtres des spécialités de fourrier, armurier et radiotélégraphiste ne peuvent être promus au grade de premier maître que s'ils sont titulaires du brevet supérieur ».

ART. 2. Des dispositions transitolrea seront prises par le Ministre de la Marine en faveur des maîtres radiotélégraphistes n'ayant pu suivre le cours du brevet supérieur de leur tpé« Des arrêtés relatlffs à l'organisation ou service courant du corps des équipâtes de la flotte et de l'Scole ces marins radiotélégraphistes

Une circulaire relative à la spécialité des radiotélégraphistes.

Le sous-marin « Le-Tonnant » a été lmtcé hier à Toulon

avec succès

Tottloii, le 15 décembre. (De notre correspondant particulier)

Ce matin, à 10 heures, a été lancé aux Chantiers de la Seyne le BOUSmarin de 1" classe de 1.500 tonnes Le Tonnant. La cérémonie était présidée par l'amiral Juge, major général. Elle .'est déroulée normalement Le sousmarin a été conduit aux appontements pour la mise au point et la continuation des travaux.

DESIGNATIONS

D'OFFICIERS MARINIERS

Bmst, le 15 décembre. Sont déside le premler-maltre mec. Le Borgne, Toulon, Garonne; maître méc. Mocaer, groupe des Canonnières en Cochlnchine; second maître de manœuvre Jagu, groupe des canonnières du Tonkin- secondmattre canonnier Péron, groupe des bAtimenta en D. A.. Saigon: second-maltre fusiller Coe.dou, Toulon Tah-ure; secondmaître canonnier Thomas, marine Caeablaaoa; eeoond-maltre de manœuvre Le Bot. Brest, Epervier- second-maître radio B. S. Le Dœuff, Toulon, Verdun. MARINES ÉTRANGÈRES

Le programme naval nippon

Lohdres, 15 décembre. Selon le correspondant du Daily Telegraph à Tolclo un porte parole du ministère de la Marine a annoncé qu'on avait ionmertoé la construction des navires compris dans la partie du programme prévu pour cette année et autorisé par le budget de 1934. Ces navires sont Un porte-avions de 10.000 tonnes qui .'appellera Soriyu et sera construit a Kuré, deux sous-marins qui seront constrults a Kobé. un torpilleur qui %en construit à Malzuru. un bateau de 10.000 tonnes pour le transport de l'essence qui sera construit Il Yokosu .a. Les dépenses totales s'éléveront 8.900.000 livres sterling au cours actuel du yen.

Le rédacteur naval du journal anglais dit que. lorsque cea constructions seront terminées, la Marine nippone aura atteint les llrrltes fixées par le Traité de Washington.

REHSÏiaVÏMENTCrtJRintOni»'" Oonrtentteua. procès affaiiri inlii«uas> •aux. loyers successions, impou ttcEnvol des ren*»ign«m«au contre maa «» «• ê <c îaSSamà ««MM*

CHANGEMENT DE PAVILLON LE HAVRE, le 15 décembre. Le cargo Ninna, acquis récemment par la Compagnie Générale d'Armements maritimes pour le transport des bananes est attendu incessamment dans notre port où Il sera francisé sous le nom de Martinique.

Paquebots et vapeur* longs-courriers

AMERIQUE touché Dakar le II, allant de Dakar à Pointe-Noire.

BRUMAIRE parti de Bordeaux le 15, pour Port-Arthur.

BRISE1S parti de Barry le 14, pour Alger.

BELLE-ISLE arrivé Santos le 14 de Hambourg.

BOUGAINVILLE parti de Dunkerque le 15, pour Anvers.

CUBA arrivé à Crlstobal le 14, du Havre.

CAP PADARAN touché Singapour le 14, allant de Hal'phong Bordeaux. CAP VARELLA touché Colombo le 14 allant de Nantes à Halphong.

CHAMPOLLION arrivé Marseille le 15, de Beyrouth.

CAPITAINE LE BASTARD parti de Dunkerque le 15, pour Dakar.

COMPIEGNE parti de Zanzibar le 14, pour Marseille.

CHAMPLAIN arrivé au Havre le 15, de New-York.

D'ARTAGNAN parti de Port-Said le 14. pour Marseille.

FORBIV attendu au Havre, d'Indochine.

FLORIDE parti de New-Orléans le 14, pour Antwerp.

FIRUZ arrivé a Saint-Nazaire le 15, de Dunkerque.

FOUCAULD arrivé Madère le 16, de Port-Gentil.

GENERAL METZINGER arrivé à Mnjunga le 13 allant Maurice. ILES DELO4 signalé à Gibraltar le 14, allant de Marseille Conakry. KAISAR-I-HIND parti de Marseille le 15. pour Londres.

MARECHAL LYAUTEY passé à Gibraltar le 14, allant de Marseille à Dakar MICHIGAN parti de Dunkerque le 15, pour Anvers.

MIN arrivé à Alger le 15, du Havre. P. L. M. 21 signalé a Gibraltar le 13 allant de Barry à Caronte.

PORTHOS passé il Pérlm le 15, allant de Marseille Halphong.

RAWALPINDI parti de Marseille le 15. pour Yokohama.

RABELAIS signalé à Land's End le 15, allant de Port-Natal à Clyde. SAINT-AMBROISE signalé Gibraltar le 14, allant de Rouen & Tunis. SAN DIEGO parti de San-Pranclsco le 13, pour Astoria.

SAN ANTONIO parti de Rotterdam le 14, pour Le Havre.

SPHINX arrivé Beyrouth le 14, de Marseille.

TEMERAIRE parti de Dunkerque le 15, pour Anvers.

VILLE DE ROUEN passé à Gibraltar le 14. allant de la Réunion au Havre. VENDEMIAIBE attendu au Havre, de Tripoli.

WINN1PEO arrivé Bllbao le 14, de de Portland.

YALOU arrive Ballon le 16. allant ahanghal.

YANG-TSE arriv6 à Saigon le. 14. allant 4 Dunkerque.

UNE QUESTION IMPORTANTE C'est évidemment celle de la remise du COURRIER sur les lieux de pèche. Or, il est un fait actuellement Indiscutable, c'est que toute la correspondance transmise cette campagne par DACBEUF a été distribuée a nos pécheurs.

DAUBEUF fera encore mieux en 1936. DAUBEUF recommande donc aux marins de passer leurs commandes de CIRÉS dès maintenant il. ses dépositaires dans chaque pays.

Des enveloppes spéciales pour l'acheminement du courrier sur les lieux de pèche seront distribuées gracieusement à tout acheteur.

Les anciennes enveloppes ne seront plus valables en 1935.

Pour tous renseignements, s'adreeser à la maison DAUBEUF Frères, fabrique de vêtements cirés. 224 avenue JeanLorrain, Fécnmp (S.-Infér.).

Exigez la marque D.F. C'est de la qualité a bon marché.

Caboteurs

♦ ALGER. Arrives le 15, Jlfascot, de Nonnay-Charente; El-Kantara, de Marseille.

Partis Rose Schlaf/ino, pour Dunkerque Artésien, pour Tunis: Timgad, pour Marseille; Jacques-Schia/fino, pour Bête; El-Kantara, pour Port-Vendres; Tabarka pour Rouen. BONE. Arrive le 14 JeanneSchiattino de PhHlppeville.

Partis le 15, Jeanne-Schia/fino, Tunis.

Attendus Charles-Leborgne; Artésien, Mayenne.

BOULOGNE. Arrives le 14, Pomelin, de Paimpol; Isigny, de Carentan; Coni/er, de Londres.

PARTIS Isigny, pour Carentan; Pomeltn, pour Le Légué.

BREST. ARRIVES le 18, sloop Yves et Thérèse, de Douarnenez. Partis Glynwen, pour Swansea; Madali, pour Rouen.

BORDEAUX. Arrives te 16. York, de Barry; Rollon, de Marseille; Btscaya, du Havre.

PARTIS Chdteau-Paimer, pour Dunkerque Garonne, pour Nantes.

Attendus Gojron-Boufneau; SatnteMaxime' Gabrtel-Guisthau

CALAIS. Arrives le 14, Léoville de Dunkerque; Pomelin de Boulogne. Partis Senta, pour Gdynla; Léoville, pour Le Havre.

BIZERTE. Attendu Tozeur, de Marseille.

CAEN. Arrhes le 14, Astrée, de Rotterdam; Fronaac, du Havre; EmileDeschampt. du Havre.

Partis le 14. Hon/leur, pour Le Hàvre le 15, Deauvtlle, pour Le HAvre: Yewparck, pour Londres: Brazrnor, pour Le Havre: Fronsac, pour Brest; A. Leprince, pour Le Havre.

DUNKERQUE, Arrives le 16. Mérignac, d'Anvers; Cap-Cantin, de Casablanca; Jumièaes, de Rouen.

PARTts le 15, Chiteau-Larose, pour Bordeaux: Méripnac. pour Lorient: Jumiègrs, pour Msmel

ORANVILLE. PARTIS le 15. ,7acobsen, pour Dunkerque; voilier SteJeanne pour Paimpol.

♦ LE HAVRE. Arrives le 14, StBrieuc, de Saint-Malo: le 15, René-Marguerite, de Cherbourg: Janine. de CardffT; Morlatr et Dinard de Bretagne; Sauternes, de Rouen; LéavUle, de Calais.

P»rtmi le 1 Il Fronsac polir Brl.tol: La Krtnfi, 'tour Rouen; tiorlaix, Penhtr. pour Nantes.

6 >.E LEGUE. PARTI le 14, Cherboura cour Salnt-Malo.

♦ LORIBNT. ABJUVE le 16. ÀTIMr!M*r. e>e moi

Parti Mousse-Le MoyeeL_poviT Barry. LA ROCHELLE-PAIZJCE. Arrilutier Menhir.

Partis le 15, Euterpe, pour Amsterdam chalutiers Heron et Marie-GUberte, Cotland, pour Bordeaux. Attendus Cautatyr, Havenstein, DEputé-Charles-Nortier.

MARSEILLE, Arrives, le 16 M.-L.-Leborgne, d'Aller' Darro, de Tenertffe; Gaulois de Nice; Canigou, de Séte: Cyrus, de Port-de-Bouc; MariusChambon, de Sète; lpanema, de Boue Djebti-Antar, d'Oran.

PARTIS Kilbane, pour Oran; CapFerrat, pour Nioe; ScMa/fino-23. pour Bone; Riri, pour Nice: GoteverneurJonnart, pour Tunis: Koutoubia, pour Casablanca Gouverneur-Chanzy, pour Alger.

Attendus Pascal-Paoli. d'AJacclo Timgad, d'Alger; Gouverneur-Lépine, de Bone: Gouverneur-Gueydon, de Tunis. ORAN. Arrives, le 14 EUMan«our, de Port-Vendres: Allier, de Sète; Aisne, de Rouen; Monique-Schiaffino, de Rouen' Saint- Ambroise, de Rouen Djebel-Amour, de Nemours le 16 Lamacta, de Sète; Saint-Clair, d'Alger. Partis, le 14 El-Mansour, pour PortVendres Menhir-Braz, pour Mostaganem Cypria, pour Benisaf- Allier, pour Mostaganem; le 15 Djurjura, pour Brest: saint-Clair, pour Bordeaux Djebel-Amour, pour Marseille: Saint.Ambroise, La Macta pour Mostaganem; Gouvernéur-La Ferrière, pour Marseille; Les Issers, pour Nemours.

PORT-VENDRES. ARRIVES, le 15: El-Mansour, d'Oran.

PARTI Saint-Elme, pour Marseille. PHILIPPEVILLE. Arrives, le 14: Actif, Gouverneur-Général-Lépine, de Bone; Jeanne-Schiaffino, Zeramna, de DJidJeUl.

PARTI Jeanne-Schiaffino, pour Bone. SAINT-MALO. Arrives le 15, Cherbourg, du Havre; Aider shot, de Southampton.

Partis le 15, Cherbourg pour Le Havre.

SAINT-NAZAIRE.– Arrives le 15: Giralda de Barry: Michel de Nantes, Partis Penchdteau, pour Brest Baraac pour Paimbceut.

de SETE. Arrives, le 15 Jlfi/riel, Halfa; Kilbane, de Marseille.

Partis Kilbane, Djebel-Antar, pour Alger: Muriel, pour Antlbes.

♦ 8PAX. Arrives le 14, Veraoe et Caïd, de Tripoli.

PARTI Dux, pour Bayonne.

♦ TONNAY-CHARENTE. Partis le 14, Louis-Mercier. pour Newport »e 15, Capitaine Le Diabat, pour Port-Talbot.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 15 décembre A CASABLANCA-RADIO

Ville-de-Bastia, Vaccares, CapitainePrieur.

A TANGER-RADIO

Mérope, Capitatne-Prieur, Touareg, Oued-Zem.

A OUESSANT-RADIO

Strabon, Sam-Matéo, Mengwen, Detasalle, Sikianp, Daphne, Malgache Henry-Desprez, Rabelais, Flandre, llfoptna, Portlay, Vendémiaire, Bahram, PetiteAnnie, Raffinage. Mousclet, Forbln, San José, Cambraisien, Nicoïe-Schiafflno, GabrieUQuitthau, Laïta, ScMaffino. Alice-Anne.

NOUVELLES DIVERSES

Londres, le 15 décembre. Le cha. lutier Neptunia a touché Fayal le la. et

Le Havre, le 15 décembre. Le chalutier Cap Fapnet venant de Fécamp est arrivé au Havre aujourd'hui afin d'entrer en cale sèche pour subir quelques travaux en vue de la prochaine aampagne de pêche.

RETOUR DES BANCS

Fécamp, le 15 décembre. Retour de leur campagne de grande pêche à TerreNeuve, le chalutier Avant-Garde rapporte 620.000 morues pour 430.000 kilos et le chalutier Saint-Martin-Légasse, 500.000 morues pour 740.000 kilos.

Marché de Paria

Paris, le 15 décembre. (De notre correspondant spécial)

Vente assez active et cours en hausse pour les petits maquereaux, turbots, barbues, bars et mulets mais 11 a fallu faire une baisse sur les crustacés et les poissons commune.

kilo (cours extrêmes)

Barbues, 5-12 bars, 10-30 carrelets, 2-3 colins décapités. 8-10 colins entiers, 2-9 congres, 1.80-4 crevettes grises, 4-12 crevettes rouées grosses, 30-38 dorades de France, 2-8 mards vivants. 13-18 homards morts, 5-12 langoustes vivantes 14-18 langoustes Mauritanie vivantes, 8-13 langoustines. 4-10 limande 2-8 lottes, 3-5 maquereaux français gros, 1.50-3 maquereaux français petits, 3.50-4.50 merlans brillants, 3-4.50 meirans ordinaires, 2-3.50 mulet, 5-14 morues salées, 2.50-4.50 raies entières, 3-5 rougets-barbets, 4-11 rougetrgrondins, 1.4 soles françaises grosses, 18-18 soles françaises petites, 912 turbots, 6-12.

On cote au cent

Sardines salées grosses 25-30 sardines salées moyennes, 16-20 sardines salées petites, 6-10 sardines fralches, 15-30.

MOULES ET COQUILLAGES. On cote aux 100 kilos

Moules diverses, 70-80.

On cote au cent

Coquilles Saint-Jacques. 30-60 huîtres de Marennes, 45-150 huîtres d'Arcachon. 28-75 huîtres portugaises 17-28 huîtres de Claires 28-381 On cote au kilo

Coquee ou némon 0.40-0.90.

POISSON DEAU DOUCE. On cote: au ktlo

Ablettes. 1-3 anguilles vivantes, 710 anguilles mortes. 4-8 barbulons, 4-5 brèmes. 1-3.50 brochets morts, 8-12 carpes vivantes. 4-4.25 carpes mortes. 2-3 50 éper!ans, 2.50-4.50 goujon». 5-6 perchea. 1.50-4.50 soumon frigorine. 4-14 tanches vivantes. 5-6 truites saumonées argentées, 25 40 truites de plscuitore, 10-18. Arrivages

Marée 170.100

Eau douce 10.100

Coquillages. 40.400:

Déposé au frigorifique 35.300; Fle.<uerre de la veille 82000

Quantités mise» en vente 304.100. Quantité* saule» le 14 decembrt 678 kilos

Arrivaoe» par pares

Gare du Nord 105.300

Vaugirara 40.700 j

St-Lazare 44.900 t

QAtaae iUSê. ̃ ̃ • •

DU HAUT DE LA TRIBUNE UN PEU D'EDUCATION 11 est temps que la Commission sportive prenne des mesures énergiques pour que ne se renouvellent pas des incidents tels que ceux qui se sont déroulés dimanche 2 décembre X. Toutes les équipea qui ont évolué sur le terrain de X. sont d'accord pour déplorer l'état d'esprit des spectateurs dont l'éducation sportive eat à faire. Voici deux paragraphes extraits d'une longue lettre que nous adresse un dirigeant d'une société sportive, dont les joueurs ont eu à se plaindre de la galerie de X. (.nous ne voulons pas citer le nom pour le moment). Comme ce n'est pas la première lois qu'on se plaint des spectateurs de X. nous faisons nôtres les griefs du plaignant pour demander à la Ligue de vouloir bien tntervenir utilement auprès des dirigeants de toutes les sociétés quelles qu'elles soient pour leur rappeler qu'ils doivent en toutes circonstances maintenir la police de leur terrain, faire respecter les décisions des arbitres, incuiquer A leur public un minimum de correction.

S'il est vrai que le fait de payer son entrée sur un terrain, confère au spectateur d'un match, le droit de critiquer, il ne lui donne pas celut de se conduire en voyou, Il est bon d'encovrager les siens, il est bon de remonter le moral de ses amis, mais il n'est

pas nécessaire pour y arriver, d'Insulter, de conspuer, voire de se laisser aller aux voles de lait envers les adversaires. Ce sont là moeurs de sauvages que nous ne saurions trop flétrir, Noua n'avons paa à connaltre ici des raisons (s'il y en a) que peuvent invoquer les coupables. Elles ne peuvent en aucun cas être prises en considération Il en est une toutefois dont on use fréquemment c'est l'Incompétence ou la mauvaise fol de l'arbitre.

Ah I ce pauvre arbitre ce pelé, ce galeux de qui vient tout te mal. Que ne dit-on de lui I Pas souvent du bien et généralement beaucoup de mal. Il laut pourtant avoir la foi pour accepter de se faire chevalier du sifflet et, qu'ils soient officiels désignés par la Ligue ou bénévoles acceptés par les deua clubs en présence, les arbitres, à défaut d'une compétence qu'ils n'ont pas toujours, font preuve d'une grande bonne volonté. Et ceci, à notre avis, suffit pour qu'on ne demande pas leur mort.

Au surplus l'arbitre n'est pas tnfaillible et s'il se trompe, ce n'est pas en l'invectivant qu'on le rend plus perspicace. On arrive plus facilement à l'affoler, ce qui n'est pas fait pour arranger les choses.

Que le public soit sage qu'il soit sportif, qu'il accepte avec sérénité les décisions du directeur de la partie, que les dirigeants surtout montrent l'esemple, que les pouvoirs sportifs agissent énérgiquement contre les clubs sur le terrain desquels se seront produite des incidents, et les parties de football y gagneront en Intérêt.

0 J. Moiux.

LES PRINCIPALES RENCONTRES D'AUJOURD'HUI

Matches internationaux

A Parts, France-Yougoslavie. Championnat de France

professionnel

A Valenctennes. Valendennea-StEtlenne.

Conpe de France

A Antibes. F. O. Antibes-0. O. 8tChamond.

A Moulins. A. a. S. MoullnsA. 8. Valentlgny.

Championnat de Normandie A Dieppe. F. O. Dleppe-U. 8. Quevilly.

Au Havre. Stade Havrals-Stella Cherbourg.

A Cherbourg. Olympique Bae-Normand-U. S. Ronfleur.

A Fécamp. U. 8. Fécamp-O. A. Saint-Aubin.

Championnat de l'Ouest

A Lortent. F. C. Lorlentals-A. S. A Saint-Brieuo. Stade BriochinStade MorlalBlen.

A Douarnenea. U. S. D. PU. S. La Baule.

A Angers. 8, O. Ouest-Stade Qulmvérole.

Qrobpc A

A Saint-Brieue E. S. Salnt-BrleucEtollp Dlnardalse.

A Dinard. Dinard A. S. O.-Stade Pontlvyen,

A Dtnan. Saint-Maglolre-Stade Dinannals.

Exempt En-Avant.

Groupe B

A Brest. Armoricaine. U. S. Gullviniste.

A Brest. U. S. 0. Brestolse-8t*de Lesnevlen.

A Concarneau. D. B. ConoarneauLorient-Sports.

Exempt Stade Léonard.

Groupe 0

A Laval. Stade Lavallols-J.-A. Saint.Servan.

A Fougères. Drapeau-U. S. 8. 3L Exempta A. S. Cheminots Rennais; U. S. Beauregard-U. S. du Mans. Groupe D

A Vannes. Véloce Vannetals-O. 6 Jean-Bouln.

A Nantes La Melllnet-O. TJ. Angevin.

A Basse-Indre. U. B. Basse-IndreAlréenne.

Exempt 0. 0 Oholetals. 0

Un concours de pronostics est organisé par la L.O.F.A. au profit de la

« Caisse d'Entr'aide Mutuelle » Voici le règlement de ce concours organisé au bénéfice d'une œuvre Intéressante entre toutes, la Caisse d'Entr'alde Mutuelle

Art. 1", Il est organisé, par la Ligue de l'Ouest, au profit de la Caisse d'Entr'Alde Mutuelle des Clubs, un Concours de Pronostics, réservé aux sportifs en résidence sur le territoire de la L. O. F, A.

Art. 2. Ce concours comporte la réponse aux questlone ci-après 1- Quel sera le club champion de Division d'honneur ¡équipes 1). pour la saison 1934-1935 ?

2° Quel sera le score du dernier match qu'il Jouera ? P

3* Combien la L. O. F. A. recevra-t-elle de réponses à ce concours 1

Les questions deuxième et troisièmes serviront, dans l'ordre, à départager les concurrents ayant répondu exactement a la première en cas d'ex-asquo, le tirage au eort désignera le gagnant Ar. 3. Les réponses rédigées sur feuilles spéciales vendues 1 fr. l'unité devront parvenir a la L. O. F A.. 4. rue du Pré-Botté, a Rennes. sous enveloppe affranchie non recommandée avant le 30 janvier 1935. dernier délai. L'enveloppe portera la mention c Concours des Pronostics P.

Art. 4. Chaque concurrent peut concourir autant de fois qu'il le désire. Art. 5. Les enveloppe! reçues seront. après clôture des envoi» comptées et placées sous scellés par les soins de M* Travers, huissier à Rennes Le dépoulllemen sera opéré dans If» mêmes conditions après nomolbgation du Championnat, au siège de la L. O. F. A. Art. 6. Les vingt premiers du concours recevront un prix fixé comme suit

Au premier, un voyat-e a Paru a l'occasion de la finale de la Coupe de France 'comprenant cnemin de ter aller et retour, séjou.- à Paris, entrée au matchi, ou à défaut au chou du ga-

gnant. une somme de cinq cent* francs en espèces.

Au deuxième une bicyclette: au trotsième un appareil photographique. Les autres prix consistant en objets d'art, articles sportifs, abonnements Journaux sports, etc.

Le Président de ta L. 0 F. A.

0. Livacher

Nota, On trouve des feuilles de réponses au Secrétariat des Clubs et au Siège de la L O. F A.. 4. rue du PréBotté. Rennes. 4-6-6-7-8 Matches internationaux UBEKTAS DE VIENNE BAT

F. C. MULHOUSE PAR 5 BUTS A 3 Mulhouse, le 15 décembre Dans le match de football qui a eu lieu cet après-midi. Llbertas de Vienne a battu F. 0. Mulhouse par 5 bute a 3. A le mi-temps Libertés 3 buts. F. C. M. i but. 0

A Paris

Wienner A.C. 6at Red Star par 3 buts à 1

PARIS 15 décembre. Tous les ans à la même époque, le Stade de Parle est un véritable marécage. Seuls lee quatre coins du terrain ne sont atteint» de calvltla. Disputer un match sur un tel Dourbler c'est inévitablement enlr ver 50 pour cent d'intérêt à la partie. On en a eu la preuve cet après-midi au cours de la rencontre Red Star contre Wlenner Athlétique Club. Le club viennois avait pourtant amené une très bonne équipe. mats que faire? De la boue par-out de la boue, Par endroit le ballon restait littéralement coile au eo1. Un puis deux et même trois )oueurs s'obstinaient a vouloir toper clone ce ballon et n'obtenaient comme resultat que de s'éclabousser a qui mieux mieux Certains Joueurs, couverte de boue étaient meconnalssables

Le Red Star profita de ce match amical pour essayer quelques Joueurs du défunt Club Français l'avant-centre Hanke, J'arrière Marrek et l'inter-gauche L6vy.

POUR VOTRE MOTEUR PAR TEMPS FROID CASTROL cw LA XL DE L'HIVER.

Le résultat final fut de deux buts à un en faveur des Viennois qui. la mi-temps, menaient par 1 à 0.

A part le dernier quart d'heure Isa Viennois furent constamment maître* de la situation et ridiculisèrent main» tes fois leurs adversaires. Meilleur* techniciens, puissants et rapides, les Viennois se tiraient assez bien du la4 audonien. tandis que les Parisiens chu·taient sans arrêt. C'est à la 25' mlnuM que Muller marqua le premier but. Au cours de la seconde mi-temps, Asm ton se distingua surtout par ses charges Irrégulières et sa maladresse Mare blessa un Joueur autrichien, puis les Parisiens, tels des canards dans une mare, se sentirent tout d'un coup à leur aise. Courant à corps perdus. 1L attaauèrent coup sur coup, et sur un centre de Rossl, Hanke marqua un but. Alors que l'on croyait au match nul. les avanta viennois repartirent à l'attaque et en moins de deux marquèrent un deuxième but grâce au crâne d· leur avant-centre Lamoth.

Mouillés, crottés, transformés en néfaction le terrain. 0 Championnat de la LO.F.A. DIVISION DE PROMOTION Aujourd'hui à Dinard

DINARD A.S.C.-STADE PONTIVYElf DINARD A.S.C. (2)-J.A. St-SERVAl'f Après une absence de quinze Jotf.r«. les dasclstes vont de nouveau *Auer tantôt sur leur terrain d'honneur du Port-Blanc. Ils y disputeront leur avant dernier match de la poule aller du championnat de l'Ouest et auront comme adversaire les valeureux Pontlvyena, une solide équipe comme nous le ri. sions hier et dont ils feront bien de se méfier.

Excellement placés au classement, le* dlnardals se doivent d'améliorer encore leur classement dans les deux rencoa- très qu'il leur reste à Jouer aussi leurs supporters espèrent-ils qu'ils mettront tout en œuvre tantôt pour trionspher.

Voici quelle sera sans doute la formation locale

Forestier. Théberge et Leroy Guelfand, Maudet et Saget. Guill«* mou. Lebasnier, Gautier. Laine et Morinière ou Aurinel.

C'est M. Lebreton. le sympathique arbitre dlnannals. qui dirigera cette rencontre.

Pour corser le programme de cet après-midi les jeunes dasclstes disputeront, à partir de 12 h. 30. un match amical avec une équipe de la J. A. de Saint-Servan. Après des débuts périlbles dus à la pénurie de Joueurs. la réserve dasciste se comporte admirablement depuis deux dimanches et après une brillante victoire sur celle de l'Etoile, vient de faire match nul aveo l'Ecole d'Hydrographie de Saint-Malo. Les Jeunes dasclstes adopteront vrai. semblablement la formation suivante Gulllou, OUlchon et Cauhapé. ) Jean, Céron et Garel Lesfray, Jehaa, Mollet, Aurlnel et Fmatin.

Réserves Leglemble et Leroy. ̃ DISTRICT HAUTE-BRETAGNE Anjourd'hui à Montfort, à 14 h£«Mi A. S. MONTALBANAISE

CONTRE U. S. MONTFORTAÏSB Ce match s'annonce très ouvert. LI8 locaux feront tout leur possible pour ajouter à leur palmarès une nouvelle victoire il en sera de même dea visi- teurs.

Cela nous promet une partie acharné* et les sportifs ne voudront pas laissée passer l'occasion d'assister à cette rencontre.

M. Béhard arbitrera cette partie. 8 Aujourd'hui à Liflré à 14 heure* CADETS DE BRETAGNE

CONTRE U. S. LIFFREENNE

Aujourd'hui se disputera sur le Pats) des Sports de l'Union Sportive Llffréenne, le match retour opposant les Cadets de Bretagne à l'Union Sportive. On noua dit que l'équipe des Cadets qui eCeo-. tuera le déplacement de Llffré est sé- rieusement renforcée. Llffré fera done bien de se méfier.

Llffré se présentera dans la formation suivante Heudes. Milon et Papo, Bon.homme. Guépin, Chabot, Daniel, Gulne, Milon André, Delabrosse. Millet. Renw plaçants Morazé, Fallgot. 8 Aujourd'hui a Rennes

AMICALE SERVANNAISE (1)

CONTRE A.S.P.T.T. DE RENNES (U) L'Amicale Servannalse sera aujour- d'hui l'hôte de rA.S.P.T.T. Elle vlenè précédée d une forte réputation, n'ayant subi Qu'une défaite, et avec plusieurs remplaçants.

S: ce match n'est pas d'une extrem* Importance pour les Servannais assures du titre de champions il n'en est pas de même pour les Postiers qui vou- dratent s'assurer la seconde place et M réhabiliter de leurs derniers échecs. Cette rencontre promet donc d'être ardemment disputée et Intéressante k. suivre.

Coup d'envoi à 14 heures précises. lA, prix des places est fixé à 2francs. Aujourd'hui à Rennes

CERCLE PAUL BERT (1) CONTRa LA TOUR D'AUVERGNE (1)

Aujourd'hui, sur le terrain du boule- yard Jacques-Cartier, la Tour d'Auver». gne recevra. en championnat de la Llguo! de l'Ouest l'équipe première du Cercle Paui-Bert équipe jeune et vite, qui fer*j tout son possible pour enlever le galal du match de son côté. la Tour d'Au.vergne a mis sur pied ses meilleurs duel ment.» disponibles.

Le coup d'envol sera donné à 14 heu« res, par M Veinard de Vitré, c'est- dire que la partie se déroulera normal ment et sans heurts.. Aujourd'hui à Vitré, à 14 heure* STADE UENNA1S (Y)

CONTRE A. S. V1THEENNE (1> n est fort question de cette rencon-, tre qui sera disputée cet après-midi eut qui verra aux prises ces deux équipa*! pour l'attribution de la première plaeaj Les Vitréens auront affaire à forte] chance de pouvoir se classer aussi. Us. se doivent de faire un beau match qui' remonterait sérieusement leur cote et) ferait plaisir aux nombreux sportif qui viennent les voir tous les diman- chea.

L'équipe qui fut depuia quelque* matchee démembrée par quelques tint disponibilité» va se présenter dans 1*J formation suivante Cafté Deleaoi et Pouteau Stèphan, JaveUaud Ltmlchelet Bagourd, C&arpnetl*r« Blanchard, Oinoual et Maxo.

Tou tle monde voudra assister cett* belle renooatre qui sera la plus dMs>B*i

Aujourd'hui, 14 betrre»

à Saint-Melolr-des-Ondes

WANDERERS NELORIENS

CONTRE U. S. BECHEKEL Le comité des Wanderers rappelle •es nombreux supporters l'lmport«noe capitale de cette rencontre. Une victoire pour les locaux les consacrera définitivement champions du (troupe B, c'est dire l'ardeur qul sera déployée par les Wanderers pour obtenir ce résultat. 8

Championnat des Patronages Aujourd'hui à Bazonres-Ia-Pérouse INDEPENDANTE ANTRAINAISE (1) contre ETOILE BAZOUGEAISE (1) Nul doute que cette partie sera suivie par un nombreux public, qui connalt d'ailleurs la rlvaltté légendaire existant entre les deux équipes.

Les équipes me présenteront vraisemblablement comme suit

Antrain. Roquais. Soulllet. A'.lne I. Vallier. Richard. Ha'lais. Baudry. Charbonnel, Dauguet. Aline II et Tirel.

Baznupcs. Lacouture. Provost et Sevegrand. Barbier. Vallée. Rome. Lemarchand, Lebret, Lesage. Leglas et Ory. 8 Aujourd'hui à Foutères. à 14 heures DRAPEAU (1 B) c. ESPERANCE Cet après-midi, sur le terrain de la Madeleine. l'Espérance recevra l'équipe 1 B du Drapeau en championnat des Patronages.

tion du* Drapeau mais nous savons que bien emmenée par des joueurs comme Dominique. Chemin L., l'équipe est capable de tenir tête aux meilleurs. L'équipe de l'Espérance sert mixte mafa néanmoins elle aura de% éléments qui ont déjà fait leurs preuves.

Le prix d entrée est flxé à 1 franc. 8 MATCHES AMICAUX AU MANS, U. S. S. ET MALOUINE BAT U. S. DU MANS PAR 11 A 0 Lt MANS. 15 décembre. Partie disputée cet après-midi devant une moyenne assistance. Les Servannais présentant leur grande équipe firent une très brillante exhibition et écrasèrent les Manceaux qui eurent cependant quelques belles réactions en seconde mltemps. Il est vrai que nos représentants étalent privés des services de plusieurs bons éléments.

Au couu de sifflet de l'arbitre les équipes se présentent dans les formations suivantes

U. S. Scrvannaise. Alvarez. Strobb et Jan. Dhont, Boresky et Chollet. Vaillant Stern Chudonnel, Hlrzer et Sentuberry.

U. S. du Mana. Avigdor. Bechtoldt et Casano. Pltols, Avice et Bourgeois. Esnault. lîartineau, Vandelloa, Baslé et Sagot.

De suite les Servannais partent en passes précises qui déroutent les Manceaux. Sur une faute d'un joueur local il y a un penalty. Le but est réussi. Les attaques des visiteurs continuent a être très pressantes et successivement sept nouveaux buts font marqués par les Servannais Jusqu'à la mi-temps par l'intermédiaire de Stern, Chudonnel. Hirzer et Scntuberry. Le score est donc ce moment de 8 0 en faveur des visiteurs, dont la défense n'a pas été une seule fois en difficulté. Dans l'intervalle, Bourgeais, touché à la cheville, est remplacé par Carlier.

Après les citrons la physionomie de la rencontre change quelque peu, les Manceaux font plusieurs incursions en camp adverse et il s'en faut de peu que ceux-ci sauvent l'honneur. On note ensuite un magnifique shoot de Stern qui laisse Avlgdor sur place. L'allure du Jeu ae ralentit. Cependant Stern, quoique gêné par Pltols, et Chudonnel, ajouent encore chacun un but à la marque. Le nouveau joueur manceau Vandellos, fauché trop brutalement par Chollet, est légèrement blessé la cheville, et quitte le terrain. La nuit tombe et c'est la fin. Saint-Servan gagne par 11 à zéro.

Que dire de l'équipe des visiteurs qu'on eu vraiment l'occasion de ne voir qu'en attaque ? Elle fut magnifique. équipe athlétique. vite, au jeu de passes rapides et efficaces, puis excellents réalisateurs.

Au Mans on s'attendait généralement une meilleure partie de certains joueurs, Dans les bois Avlgdor eut en première mi-temps des moments de mauvaise humeur. Il aurait pu tout au moins essayer d'arrêter certains shoots. En seconde mi-temps il ne joua pas bien sans toutefois y mettre de la mauvaise volonté. Les deux arrléres se montrèrent faibles. Casano peu habitué à Jouer i ce poste, n'était pas à son affaire. Les demis s'accrochèrent de leur mieux. Les avants n'eurent pas souvent l'attaque. Vadellos, nouveau Joueur manceau fit une bonne Impression. Avec lui, Sagot et Carller firent quelques belles chosea,

L'arbitrage de M. Palmarf a été exempt de toute critique. 0 Aujourd'hui à Saint-Serran

LES ESPOIRS DE LA J. A.

CONTRE CEUX DE L'U. S. S. M. Cet après-midi, à 14 heures, sur la Hure, se rencontreront les espoirs des deux vieilles soclét's de la côte. Les minimes de la J. A. recevront, sur leur terrain, les minimes de 1TJ.S.S.M.

Il ne faut pas conclure de ce titre de minimes que nous verrons évoluer sur le terrain normal de la Hure de mi- nuscules gosses qui ne peuvent lancer la balle à plus de dix mètres.

Certes, dans les deux équipes on trouve des Joueurs dont la croissance n'est pu accomplie et qui ne font pas encore figure de a grands équipiers, ma. des deux cOtés, quelques Joueurs dont certains vont avoir 17 ans commencent à savoir diriger une balte, combiner de Jolies passes et botter ferme aux buts.

H est bon, à ce sujet, de se souvenir que. sur ce même terrain. Bob Le Moal et Roger Evrard. 8 cet age. sont montés un beau jour, de troisième équipe en première.

La J. A., aussi bien que l'U.S.S.M. posMde en minimes, des joueurs capables au moins de faire penser à eux.

Les sportifs qui voudraient faire le déplacement de la Hure les autocars Zmeraude s'arrêtent tout près du terrain assisteront à un match bien équilibré, sans brutalité et d'une bonne valeur technique déjà. Ce match sera d'ailleurs à peu prés le seul à se Jouer daas la région.

Remarquons en passant, la grande activité du football à la J. A. qui fait .jouer cinq équipes ce même après-midi. La première est à Laval, contre le Stade Lavallols la seconde Joue contre des minimes reçoit, sur le terrain Saint Joseph, la première des Moyens du Col- lège de 6t.lnt-Malo.

La troisième minimes, ayant joué jeudi, M repose en vue de son match de

Cet après-midi, à Rennes, à 14 h. 30 au Parc des Sports de la route de Lorient STADE RENNAIS UNIVERSITÉ CLUB (Ire pro) contre HUNGARIA DE BUDAPEST

On nous communique la formation hongroise qui doit évoluer cet aprèsmidi au Parc des Sports, voici comment elle se présentera

Alberti

Blro Mandl

Karpatl Turay Dudae

au Naval Télékl Szabo III Héveji Réserves Mort.. Ssanlsz'.o, Bolesik, Blhatnl.

Parmi ces brillants Joueurs, plusieurs ont été différentes reprises sélectionnées dans l'équipe nationale hongroise, Mandl. 27 fois. Blro. 12 fois, Turay, 26 fois, Dudas. 1 fois. Téléki, 5 fols, et tous ont représenté dans différentes rencontres la Fédération professionnelle. C'est donc une formation de tout premier ordre que le Stade va trouver devant lui nous vous avons longue-

Szabo, inter gauche

de l'équipe d'Hungaris

ment exposé les caractéristiques du jeu hongrois tout-à-1'heure, le onze magyar va vous montrer que leur foot-ball est toujours de première qualité, car il allie l'élégance à la robustesse et à l'efficacité.

Nous rappelons que deux formations vont donner la réplique aux Hongrois, ceci va donc nous permettre de revoir les Séeflin, Bernasconi, Schneider, Barleman et le souriant Le Moal, dont nous avions omis de parler hier bien

Involontairement d'ailleurs pour mettre ces équipiers sur pied, il a fallu abandonner toute idée de faire Jouer la réserve pro, mais à l'approche de rencontres sévères, la revue des effectifs et le désir de voir dans quclle forme eu trouvent les réserves nous npparaissent de très sages mesures. L'nltralt de ce match réside donc fin partie dans la façon dont se comporteront les Joueurs que nous n'avons use eu la satisfaction de voir évoluer au Parc depuis un certain temps.

Voici donc la première formation Collet

Séfelin Pleyer

Laurent Volante Gardet

Roussel Bernasconl Rose Schneider galser

II faut avouer qu'elle a fort belle allure avec malheureusement, pour la suite, trop d'étrangers qu'on ne peut utiliser.

La deuxième formation Jouera comme suit

Collet

Gardet Pleyer

Laurent Volante Le Moal

Kaiser Barleman Rose Chauvel Caurt Remplaçants Cahour, Dominiquse, Boccon.

Là, Bob Le Moal apparaît tant mieux, car c'est* toujours une vive satisfaction pour nous de-voir opérer ce sympathique Joueur.

Et maintenant, laissons Il M. Mercks, le soin de diriger cette rencontre amicale comme 11 sa le faire, nous aurons alors la certitude d'assister à une belle partie de Jeu ouvert.

A 13 h. 30, sur le terrain de la Conciergerie, les Minimes du Stade rencontreront SaintMartin (3).

Voici les deux formation

S. R. U. C. BonneviUe Giffart, ije Clech Lozaque. Mener (cap.). Payart Lhommelais et Bohuon, Brizart, ProufT, Beauche Lemolne.

Saint-Martin i3). A. Chesnals J. Brault. D. Lenne Y. Blouin, J ce la Blanchardière, J. Bolvin Dufresne, de Saint-Hilaire. A. Germain, Le Marchand, J Perron.

ORGANISATION

En raison de l'affluence prévue, nous rappelons que des billets seront mis t.1l vente ce matin aux guichets habituels, à savoir

Café de l'Europe, quai Chateaubriand

Café du Présidial, rue de l'Hermtae, (haut de la Place de la Mairie) Le prix des places sont les suivants

Tribunes Hommes, 12 fr. 25 dsmes. 10 fr. Gradins et pourtour 6 fr.

Militaires non gradés et scolaires en groupe 3 francs. 8

Aujourd'hui

.Au Parc des Sports de Rocabey, 14 h. V. S. 6. M. (Vétérans) CONTRE ECOLE DE PILOTAGE

Pour leur premier match sur le terrain de Rocabey, les Pilotes de la Flotte aligneront contre les Vétérana de l'U. S. S. M., la formation suivante Le Scanf, Le Touze. Le Cleach, Berthe, Kerjean, Lédan, Queffurus, Lecan, Prigent. Le Bris, Guéna.

La partie s'annonçant serrée, le public ne manquera pas de venir nombreux sur les touches du Stade de Rocabey applaudir nos jeunes cols bleus. Aujourd'hui au Vivier-sur-Mer U. S. DU VIVIER CONTRE

U.S.O. DE LOUVIGNE-DU-DESERT Cet après-midi, à 14 heures, sera donné, au Vlvier-sur-Mer, le coup d'envol d'une partie qui ne manquera certainement pas d'intérêt.

L'équipe locale dont nous avons déjà signalé les nombreuses victoires rencontrera une des plus redoutables équipes qui lui aient été opposées Jusqu'ici: celle de l'U.S.O. de Louvlgné-du-Désert C'est donc une belle partie en perspective. 8 Aujourd'hui à Louvifné-du-Dèsert S. C. DE VILLEDIEU (1)

CONTRE U. S. O. L. (1)

Si les locaux ne sont pas en forme pour les prochains championnats, ce ne sera pas par manque d'entraînement, ni de contact avec des adversaires de classe.

Cet après-midi, au terrain de la Gare, lis vont encore livrer une rude bataille Les athlètes de Villedieu auront-ils raison des Louvlgnéens ?

Coup d'envoi à 14 heures. 8 Aujourd'hui à Antrain

A. G. LAÏQUE DE FOUGÈRES (Res.) CONTRE S. L. A. (1)

Aujourd'hui, à 14 heures, la première de la Sportive laïque Antrainalse rencontre sur son terrain du Pont-Neuf la réserve de l'Avant-Garde Laïque de Fougères.

La S.L.A. en nets progrès va faire l'impossible pour vaincre les joueurs de l'ami Level qui ont toujours eu la vive sympathie du public Antrainais. 8 A RENNES, SELECTION DU LIVRE BAT SOCIETE ECONOMIQUE DE RENNES PAR b BUTS A 4 Rennes, le 15 décembre, Cette partie amica:e, disputée hier après-midi au parc des sports de la route de Lorient. vit deux équipes très près l'une de l'autre. Le terrain rendu gras par les plu:es des jours passés, nuisit aux belles combinaisons. A la mi-temps l'Economise menait par 2 buts à 1. Après le re;x>s. le Livre se montra supérieur et, malgré la belle défense du goal adverse, marqua 4 buts. L'Economique, par échappées qui semèrent .e désarroi chez la défense du Livre, réusait deux autres buts.

Arbitrage large et Impartial de M. Orven, du Livre. 8 AUJOURD'HUI.-

A RETIERS

Espérance de Ch6teauglron contre J. A. de Retiers.

Ce match, qui débutera à 14 heures, est assuré d'obtenir un.bon succès près du public sportif. La rivalité, toute amicale qui existe entre les deux patronales, donne à cette rencontre un caractère tout particulier où chacun s'efforce de faire triompher les couleurs de son a patro b. La lutte sera chaude, et les locaux, dont le moral est excellent entendent bien se défendre et, al possible, vaincre. Les fervents du ballon sont donc conviés à cette rencontre, qui sers courtoisement, mais àprement disputée.

A RETIERS

U. S. de Baie (1) contre La Resterienne (1).

Ce match s'annonce bien équilibré, les visiteurs ont une belle équipe Qui fit ses preuves l'an dernier sur notre terrain. Cette année, les visiteurs ont à' peu près le même team et à leur actif de bons résultats. Que feront les locaux ? Mieux que de se défendre, nous l'espérons. Pour leur dernier match sur leur terrain, qui ne sera plus libre au 1er janvier, les locaux voudront faire une belle partie devant leur public. C'est une belle partie à laquelle sont conviés tous les amis de la Restérlenne. La partie débutera à 14 heures. 8 A VERN-SUR-SEICHE

A 14 heures, terrain du Bourrldel, match de football Etolle Spjrtlve de Pire (2) contre Espérance de ^rn-surSeiche,

Match qui promet d'être ardemment disputé car Pire battu à l'aller aura à cœur de prendre une revanche. 8

L'ALLEMAND NUSSLEIN

VAINQUEUR

DU FRANÇAIS MARTIN PLAA Barcelone, le 15 décembre. Cet après-midi a eu lieu un match de tennis professionnel entre l'Allemand Nussleln et le Français Martin Plaa. L'Allemand a vaincu facilement Plaa par 6-3 6-0 et 6-1. 0

A LILLE LE 27 JANVIER

HUGUENIN SERA OPPOSE

A P. GYDE

LILLE, le 15 décembre. L'Echo du Nord annonce que le boxeur Huguenln rencontrera P. Gyde. à Lille, le 27 janvier. Le titre du Champion d'Europe sera en Jeu 0

DIFFÉRENTES PERSONNALITÉS DU SPORT ALSACIEN

ONT ETE CONVOQUÉES A PARIS PARis. le 15 décembre. La Commission ues Cnumpionnats de rrance de Football Professionnels émue a la fois par les nombreux incidents qui se sont déroulés en Alsace et surtout a Strasbourg, par les commentaires fâcheux rencontrés dans la presse rég:onale et par l'attitude du public sur les terrains de Jeux, désireuse de faire cesser un malentendu qui régnait depuis le début de la saison avait convoqué différentes personnalités du sport alsacien. Après un échange de vues très cordial au cours duquel les différentes parties ont exposé leurs avis. l'entretien s'est terminé par un accord général, n est tout à fait probable qu'à la suite de cette manifestation de cordialité l'état d'esprit à la fois des clubs Alsaciens, du public Alsa. clen et des journalistes sera singulièrement amélioré Il convient également de signaler que devant une autre commission, le Joueur du R. C Strasbourg Rohr ava:t très loyalement et très gênereusement reconnu la parfaite correotion d'un adversaire parisien qui aurait pu être l'objet d'une sanction asse»

Ce matin, au Stade Francis- Troufflard, a Rennes

sous le patronage de « L'Ouest-Eclair» UNE GRANDE RENCONTRE

L'ËQUIPE DE BRETAGNE

contre L'ÉQUIPE DE L'ATLANTIQUE

Robin, de l'A. S. C. R.,

avant de l'équipe de Bretagne C'est donc ce matin à 10 heures, sur l'excellent court du Stade FrancisTroufflard. que se disputera cette rencontre dont nous avons entretenu nos lecteurs dans nos précédents numéros. Nous n'insisterons pas davantage sur l'Intérêt que présente cette partie tant de par la valeur des Joueurs en présence puisque ce seront les meilleurs de chaque comité que de par la qualité du Jeu

qui sera produit. Nous nous bornerons à rappeler les deux formations en présence

Atlantique

Colin (cap) Amellne

Autret

Bernard Autret

Joubln (cap.)

Berthou Gallet

Bretagne

Qui triomphera de la Bretagne ou de l'Atlantique ? Pronostic malaisé & établir car le Jeu doit être très équilibré. Les deux équipes, en effet, s'avèrent très prés l'une de l'autre. La Bretagne, peutêtre.

En lever de rideau, à 9 heures, l'A. G. Laïque de Fougères et le Cercle PaulBert se rencontreront en un match comptant pour le championnat de l'U.F. O.L.B.P. Les deux équipes se présenteront comme suit

A. G. L. Fougères

Gautier Lemolgn

Bézlel René

Bézlel Ch. Defrance

Thomas

Grall Toxé

Cercle Paul-Bert.

Une foule nombreuse doit se rendre le matin sur les touches du Stade Francis-Troutflard, assister au magnifique programme mis sur pied par le Comité de Bretagne.

Prix d'entrée 3 franca. Les licenciés sur présentation de leur licence et les militaires 2 francs. 8

Championnat des Patronages Aujourd'hui à Saint-Malo

9 h. 30, COTE D'EMERAUDE (1) contre J. A. DE SAINT-ENOGAT (1) 10 h. 30: COTE D'EMERAUDE (2) CONTRE JEANNE D'ARC (2)

Nous assisterons, ce matin, à deux belles parties de basket. Pour la première partie, les deux premières équipes s'aftronteront avec un égal désir de vaincre.

La Jeanne-d'Arc de Salnt-Enogat est une des premières sociétés qui, dans la région, ont pratiqué ce sport. A ce titre elle est composée de Joueurs solides, rapides, connaissant parfaitement les finesses du basket. Sous l'habile direction de Jagou, sportif accompli, bien connu sur la Côte, elle a obtenu de fort beaux résultats. Rappelons pour mémoire son dernier en date elle bat l'Etoile Dinardalse (21, 28-6. Succès qui en dit long sur sa forme actuelle.

La Côte d'Emeraude, devant d'aussi valeureux adversaires, sera cependant confiante. Elle aussi a réussi de beaux exploits en battant successivement Dinan, Dol, Pontorson et Salnt-Servan, équipes qui ne sont pas positivement à dédaigner. Les Malouins formement leur équipe avec les Joueurs suivante Lefort, Folllgné, Brugaro H., Thomas, Pinçon.

Pronostic Jeanne d'Arc.

Le second match sera tout aussi attrayant, chacune des deux équipes a fait ses preuves.

Nous croyons à une victoire de la Jeanne-d'Arc sur la Côte, composée comme suit Alinquant Bourel, Marquet, Hermange, Pinçon, Parenthoên. L'arbitrage sera assuré par M. Brunstein. Entrée 1 franc. 8 MATCHES AMICAUX Aujourd'hui à Vitré

GARDE REPUBLICAINE VITRÉ (2) contre AURORE DE VITRE (2) Pour être bien en forme pour le championnat de Bretagne, l'équipe seconde de l'Aurore a conclu un match amical avec l'équipe correspondante de la Garde.

Cette dernière équipe comprend daiu aa formation d'excellents Joueurs de réserve. Elle alignera la formation au!vante

Béchaud ou Morice Fleury

Hervy

Tourmetz Rousseau

L'Aurore de son côté alignera sa formation habituelle, c'est-à-dire la suivante

Marin Perrier

Piron

Bourdln Massé

La forme de cette dernière équipe s'améliore de plus en plus. Entre ces deux bons cinq, la lutte promet d'être très intéressante. Elle débutera à 10 heures sur le terrain de l'Aurore, boulevard de Laval. a

Les championnats scolaires et universitaires

se sont disputés hier

à la piscine de Rennes

Rennes, le 15 décembre 1934 Cette réunion avait attiré autour du bassin municipal une p ttte raier e. Quelques bonnes Performances ont été enregistrées. Notons particulièrement celles du Jeune Rouvé en catégorie Cadets, nageant les 50 mètres en 42" 3/5 celle de Daniel, susceptible encore d'améliora.tion réalisant sur 100 mètres nage, l'excellent temps de Il 18"- celle également d? Gulblln dans le 100 mètres orasse. Certaines épreuves donnèrent, lieu à une lutte très vive. D'autres, par contre, virent une trop grande différence de valeur entre les concurrents en pré$once.

La réunion se terminait par un relal 7x33 entre l'équipe de 1 Armoricaine de Nantes, et les deux équipes de waterftolQ EowlblM et ElobablM. Lw Nantal»,

après une lutte très vive, enleva!ent 1 épreuve. Enfin les deux sélections reanaises précitées Possibles-Probables se rencontraient en un match de waterpolo.

Au repos les Possibles menaient par 3 buts à 1 pour triompher finalement par 6 buts à 2.

Les résultats techniques

25 mètres nage libre minimes fillettes. 1. Mlle Sesche Marcelle 22"; 2. Mlle Sesche Madeleine.

25 mètres nage libre minimes garçons 1. Jégard, en 15" 3/5; 2. Malety, en 21" 4/5: 3. ex-eequo Legoaec, Bonneville. 50 mètres Cadets nage libre 1. Rouvé, en 42" 3/5: 2. Mellet, en 44"; 3. Perrot, en 52" 4/5. Excellente performance du Jeune Rouvé qui fait preuve de magnifiques qualités.

100 mètres juniors. 1. Daniel Louis, en 1' 18"; 2. Lorendeau, en l' 30" 2/5; 3. Le Herpeux, en l' 36" 2/5. Signalons le bon temps du Jeune Daniel qui bénéficie de Possibilités exceptionnelles. S'il voulait travailler courageusement, il serait le meilleur nageur breton sur la distance.

50 mètres fillettes. 1. Mlle Sevestre Marcelle (sans concurrentes) 47". 100 mètres nage libre féminin. 1. Mlle Gérard (sans concurrente) l' 38". 100 mètres nage libre Universitaires. 1. Guérin, en l' 19" 1/5; 2. Noël, en l' 20"; 3. Baret, l' 23".

100 Mètres brasse Universitaires. 1. Guiblin, l' 32" 2/5; 2. Le Douarec, l' 38" 100 mètres dos Universitaires. 1. Callarec, l' 37" 3/5. 2. Noël. l' 37" 4/5. Relai 5 x 33. 1. Ecole d'Industrie; 2. Lycée de Rennes.

Relais 7x33. 1. Armoricaine de Nantea 2. Equipe c Probables Match de Sélection de water-polo. Les Possibles battent les Probables par 6 buts à a. 6-8

La Chateaubriand de Combourg (football). Les Joueurs suivants sont priés de se trouver, restaurant du Centre, aujourd'hui à 12 h. 30 Derouault, Punel, Desclos. Leprévôt, Horvals, Couéde, Griveau, Guillet, Grlnhard, Gautier, Bolvin et Buan. 8 Cadets de Bretagne. Equipe des minimes Le match de cet après-midi, Cercle Paul-Bert-Cadets, a lieu sur le terrain du Cercle (stade municipal) à 13 heures. Prière d'être rendu aux vestiaires à 12 h. 45 au plus tard. 8 Avenir de Saint-Méen. Football Les joueurs dont les noms suivent sont priés de se trouver en tenue à 13 h. 45: Guillerm, Berthelot, Crestel, Lecomte, Catheline, Lemaitre, Rlbot, Trochard, Piederrière. Lechevestrler, Morel; remplaçant Bulaud. 8 Indépendante Antrainaise. Association. A 13 heures, place Clemence au Roquais, AUne I, Noblet, Soulllet, Malais, Richard. Vallier, Tiret. Aline II, Dauguet, Baudry, Charbonne! et Sorin. 8 Espérance de Vern-sur-Seiche. Sont priés de se trouver terrain du Bourridel à 13 h. 45, pour Jouer l'Etoile Sportice de Pire 12)

Manivel. Dessier, X. Grall, Gérard (cap.), Lauro, Perrouas, Poirier, Heurlin I, Heurlln II, Denis, Fëdrie; remplaçant Fontaine. 8

COURSES A ENGHIEN

PARis, le 15 décembre. Cette dernière Journée aura bénéficié d'un temps assez agréable qui aura contribué à son succès. car la foule se pressalt à Enghlen et n'aura pas eu à regretter cet ultime déplacement. Le handicap de clôture l'épreuve principale bien disputé sur tout le parcourt», s'est ter.miné par une arrivée très verrée où les deux premiers n'étalent séparés que par une courte tête: Massinette iiautalt la dernière hale en gagnante probable, quand Gérousie qui la suivait comme ton ombre, reyenMt 4 1'«mm*i et i«us-

aimait finalement a prendre un minirB» avantage. 0 Résultats

Prix aa Caxkes. (steeple, d veiw dre, 6.000 francs, 3.900 mètres, 10 partants). 1- Dark May iH. Haes). à M. Haes 2> Egry (R. Lucao) 3* Le Grand Saint-Hubert (H. Brlerre). Distances 210ng. 5 long. 3 Ions. Mutuel 1. 17.50 pi. 8.20: 20.50 10.50.

Non placés Martinet (A. Reinette) Vive la Joie (R. Bâtes) Potentate Kalley Gras Double 1H. Bonneau) Rumilly (arr.) iP. Hamel) Miette (G. d'Asfézat) Zajritsa (R. Rousseau). Prix ou Mont-Borron. {Haies, 8.000 francs 3.200 mètres, 10 partants)» 1- Didoric (J. Hteyte) .à M. Debray 2* Marigny (R Dubua) 3. Goodly iH. Bonneau )

Distances 2 long. 1/2 3 long LX Mutuel g as ni. 10 9 1S.S0. Non placés Remanso IR. Lucas) f Alpaga ILe Pur) L? Fétiche II iR. Bâtea) Serpolet iL. Nlaudot) Raher8 is. Rochet) Dark Mate (A. Kéel) Gérard lE Loriot)

PRix DE Menton 1 haies, a vendre 6.000 francs. 2.500 mètres, 14 partants 1. Grand Coeur (Haès) à M. Gence 2. La Rocaille (R. Leurson)- 3 Fils de Mars (A. Reinette).

Distances 2 long 1/2 long., encoi. Mutuel G. 46: P 16, 33.50. 18.50. Non placés Vimxnal (H. Burette)!) Dame de Vicq (H. Bonneau); Arius R, Dubus): Evian, tombé IL. Niaudoti La Bégum iM. Magmotl- Aloorad iO. Cervo); Salomé (R. BaRnlard)- Royal Prince (A. Joseph)- Priorinette (H. Hugon); houlette (R. Le Fur): Jérémy H. Cames).

HANDICAP de Clôiuhe (steeple. 25.000 francs. 3.700 mètres, 12 partants). 1. Gérousie (R. Trémeau) à M. Fouard; 2. Massinette lA. Reinette): 3. Pastoureau iH. Cames).

Distances: courte enc.. 4 long.. 4 long. Mutuel G. 98: P. 22.50. 12,50. 12. Non placés Poisson d'Avrli (P. Hléronimus): Le Titien Il (H Haès)? Dictateur X (O. Warreni: Gratitude; tombé (R. Dubue) Cracovienne iR. Bâtés): Petit Diable (H Bne.-re) Mourad Bey iH. Glelzes)- De Beers >R» Ball); Lord Darnley (S. Rochet). PRIX Ljlium (hales, hand. 15.000 fr» 2.800 mètres 7 partants. 1. Le Trae (S. Rochet) a M. Cunnlngton: 2. Timbre Poste lA. Reinette): 3. Marsac iH. Cames).

Slstances cte tête 4 long.. 5 long. Mutuel G. 45- P. 23. 13.50.

Non placés Le Majestic tH. Bon» neaui; Vénération (J. Frlgoull· Santoria (R. Dubus): Titéa (R. Slrvaln). Prix de LA COTE d'Azur (steeple 12.000 fr.. 3.400 mètres. 7 partants). 1. Dolce (A. Néel) à M. Larcelet: IL Oranger G (S. Rochet)- 3. Mimoun JL. Diez).

Distances 6 long., 6 long.. totn. Mutuel G 32: P. 13.50. 8.50

Non placés Olida tH. Cames) V Shérif (H Gleizes): Zoiso iM Denton)r Huauette du Flot IR Trémeau

PRix URGENT (attelé. 10.000 francs, 2.800 mètres, 15 partants). Ecurie Céran Maillard gagnante.

1. Héiia (Gougeonl- 2. Gitane XII (M. Capovtlla); 3. Helàer Il (Carré). Durées 4' 13" 1/5. 4' la" 8/lOk 4' 13" 3/5

Réduction l' 28" 9/10.

Mutuel G. 18; P. 11.50 19, 12. Non placés Gorfenjia (Vanlande·ghem); Dreui WUkes (Renz)- Héra lit (Dubreull): Giia WUkes (M. Roussel); El Fénlx (Arson); Friedland Il (O. Desmedti- Gaétane (G. Pentecôte) • Hau$ Masqué IR. Simonard): Fouchtra 1Guy Cavey); Horus Il (V. Cavey): Histoire de Rire Vil IF. Devreese): Feuillage (S. Céran Maillard).

COURSES A VINCENNES

Partants probables

PRIX DE Liherhont (monté. 12.000 fr. 2.250 m.). Jurques (Marie): Josaphat Il (Picard); Jenny Harvest (Forclnali: Jarretière Rose (Chrétien); Java 111 (Morel); Jonquille V (Marie); Jaca Il (Bastlen); Juvenal 1 Céran -Maillard); Juantta IV et Jeu d'Amour 1I (Delaroche) Joli Clair (Guigot): jupit^er V. (Marie); Jour d'Espoir (Pentecôte). Prix DE Suer (attelé, 10.000 franco 2.825 m.). incitants VIII (Picard); Ibis IV (d'Haéne); Igor Il (Monsieur)' Iroquois (Masson): Intendant Il (Staron) Itancourt (Debock): Irkoust (Bulhion) Icare V (Lefauconnier); Invai-D (Dumontler): Illico Il (Gitton): Irmack (Perlbarg); lnor il (vitoz); Isidore IV (Gypteau); Ignotus (Vigneaux); Iras Tu (Capelle); ipanema istmonard); Iras Tu 111 (Mellnes)- Ixam (Tainberl): Incrédule (Souchon); Illico (Vrommant)î Ivan-P (Vanlandeghem).

PRIX d'Amiens (attelé. 30.000 francs, 2.800 m.). Irkoust (Bulhlon): 7mpe^rteuse-B (Doumen); Ibis-K (Jansen):' Ignotus (Vigneaux): 1 Love You (Petitpas) Ingénu IV (Bertho)- Inédit Il (Domergue) Imbattable (Gypteau) a Ion Il (Bréhln) Icna (Vanlandeghem) i Imos B (Dejean) lena VU (Slmonard) 3 Isidore 111 (Capovllla) Irose (Gougeon)S Iddlic B (Masson).

Prix DE VINCENNES (monté. 200.000 fr., 2 600 m.). Jimy (Morel) Jasmin (Pl- card) Jezraël (Hazet) Juptn D (Dumontier) Jeanndt Il (Carré) Jaseur M (Dejean) Jonquerets (Riaud) Joyeux Convive (Riaud F.) Josabeth M. (Forcinal) 'oie Badine (Chrétien).

Prix DE Limoges (attelé, 30.000 fr, 2.800 m.). Domremy (Verzele) Fatlva (Tamberl) Gardent4 B (Vanlandeghem) Gruchet (Masson) Félicien (Vandenberg) Frisson III (Picard) George Todd (Van Lynseele) Fils de la Lune T. ou Fend-L'Air (Bulhlon) HOS' segor II (Bertho) Fils de Prince (Essartlal) El Paso (Simonard) Gean (Péribarg) Faust (Locard) Foi Enfant (Lecomte) Floridor (E. Marie) Fredaine (Vrommant) Express Il (Buttl) S Crésus (Souchon) Firminy (Rutfatol | Huron Il (Sourroubille) Fresnay (Ta<l* lin) Grelot iDesmedt) Frtscourt (Devreese) Famclio (Carré) Hussard Il (Vercruysse) Fèe des Prés (H. Marie) Frère Jacques (Gayetl Fantaisie 7f (Netter) Etna Il ¡Expert); Ennbota placé) Gavroche IV (Carré) Fou Rira (Picard) Geo M. (Jansen) DépêcheToi V (D. Haene) Fred Kerns (Capovilla) Doelman (P. Bouley).

PRIX Maurice DE Gheest (monté. 40.000 fr., 3.350 m.). Fetd Maréchal (Bouley) Gagnant Il (Hanae) Gttane IX (Forclnal) Farceur (Pentecôte) J Haarlem (Monclin) Eros Il (Neveux) Floréal Il (Morel) Finasseur IBulhion) J Ft/i Il (Carré) Fée des Prés (Marie) Glgolctte IV (Bastlen) Hugues Cape$ iseroin); Glatigny 11 (Slmonard); Four. chembeau (Marie A.) Freyja (Marie H.I. Pronostics

1" course Jarretière Rose, Java Itt} 21 course Ibis IV, Igor Il,* 3- course: Impérieuse B Imos B; 4» course Sa Olry, Joie Badine; 5- course Huron Il. Fred Kern3; 6" course Hupues Capgt, Gagnant Il.

Pronostics de la presse spécial»

Paris-Sport. 1" c. Jenny-Harvest; 2* c. Ivan P ̃ 3» c. Impérieuse Il: 4' 0. Joueuj-Convive f c. Todo 8» c. Hughrs-Capet.

AurotTiL-LONGCHAMP 1" c. Jarrt- ttère-Rosc 3* c. Igor Il 3t o. véricusc B 4* a Se. Oùv Rosderer A- t.. i tXPtrKmv* 0* o, j QtçoUtf ff.

Parie, le 15 décembre (De notre cor- respondant spécial)

♦ BEURRES, La demande assez «ulTle permet de constants Progrès <Uœ les prix. On a gagné encore 0.20 a 0.30 par kilo et la resserre est restreinte. On cote au kilo (cours extrêmes avec 'cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrlluges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poltou 13.60-18 (15.80); Normandie 11,50-16 (14.80) Touraine 13.50-18 (15 80); autres provenances 10.80-15 13.801.

Malaxés Normandie 10,50-15 (13); Bretagne 11-14 112.50); autres prove..nances 10-13 (11,50).

Beurres en vrac provenances diversas 10,50-12,50 (12).

Beurres en livres provenances dlvwses 10.50-12.80 (12); beurres salés 14. arrivages du jour beurres français ,kilos) 30.780 pour 316 mottes.

Ventes du Jour (mottes) 3069.

Resserre du Jour (mottes) 1174.

ŒUFS Vente toujours laborieuse avec cours Indécis a cause du .niveau élevé de la resserre.

Cours par colis de mille oeufs (coura extrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

̃ Picardie. Normandie 360-800 (700) Brie, Beauce 600-720 (6601; Bretagne 370-550 i520)- Poitou, Touraine. Centre 500-800 (700); Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 480-630 (600): Auvergne, Midi 500-650 (600); conserve 300-480 (380) canes 500.

Etrangers Europe Centrale 430-480 (450); Outre-Mer 300-540 (400).

Arrivages du Jour (colis) 576. Ventes du Jour (colis) 753.

Resserre du Jour (colis) 2.842 dont 143 étrangers,

♦ FROMAGES. Pâtes molli». Vente lente aux anciens cours.

• Prix au crnt Camemberts Normandie, 100-240: Camemberts divera, 75-160; Lisieux. boites. 250-450; Lisieux, vrac, 200-400; Pont-l'Evéque, -30-230; chèvre, 50-300.

Pris d la c.zaine Brie moyen moule, .^iUO-14O; Brie laitier. 70-130.

PATES bêches. Vente calme. Cours maintenus.

Aux 100 kilos Port-Salut. 500-1.000; Gruyère. 670-900; Comté,. 700-900; Hollande, 1250-1.300.

Arrivages pâtes molles, 71290 kilos; pâtes sèches, 5.450 kilos.

VIANDES. Demande plus réservbe et cours faiblement orinetés à cause de l'offre abondante. La volaille a surtout a surtout été recherchée au détriment de ia viande de boucherie. On cote au kilo (cours extrêmes) Bœuf. Quart derrière non traite lr Qualité. 7-8: 20 qualité. 6-6.90: 3' qualité. 4.50-5.90; quart devant, 2.504.5O; aloyau et milieu de train de cote, 5.50-12.60; train entier. 5-8.50; paleron, 2.50-6.60; bavette. 2.50-5.50.

Vkiu. Baisse de 0.20 sur la première qualité.

Entier ou demi 1" qualité. 7.80-10: 2' qualité. 6-7.70: 3» qualité. 6-5.90; pans, cuisseau, carré, 5.50-12; basse complète, 3.50-6.50.

Mouton. Baisse de 0.50 suivie mou'"ton entier de première qualité.

1" Qualité, 12-13 -21 qualité, 9.5011.90: 3o qualité, 6.bO-9.40; Bigot. 10-18; carre, 10-30; épaule, 5-11; agneau. 12-16. Pose. DemI 1" qualité. 620-7 2* qualité, 5-6.10- longe ou filet, 7-11; reins. 6-8: poitrine, 4.50-6.50; Jambon, 5-8; lard. 2.50-3.50.

Arrivages du Jour (kilos). 370.000. VOLAILLES. Les acheteurs étalent très empressés et malgré de forts -arrivages, les vendeurs ont pu ne montrer plus exigeants pour céder les poulets, pintades et les dindes de choix. On cote au kilo (cours extrêmes) Agneaux de lait. 8-11.50; agneaux gros. 9-12: canards Rouennais, 12-13; canards Nantais. 12-13: canards de ferme. 7-8.50: dindes Gàtinais et Touraine poules, 16-17; coqs. 11-12; dindes Auvergne. Poitou poules, 8-11; coqs, 6-8: dindes du Midi poules, 11-13; foie gras d'oie, 30-40; lapins du Gatlnals et Touraine, 8.50-6.90; lapins de provenances diverses, 8.25-8.60; oies en peau, 6-6.50; oies dépouillées. 625-725- poulets du Houdan. 14.50-15.50; poulets Nantais, 1112.75: poulets du Gàtinais, 11.50-13.25; poulets de Touralne, 11.50-13.25; poulets .de Bresse, 1350-14: poulets des Charentea, 12,50-13.50; poules de Bretagne, 9iL

On cote à la pièce (cours extrêmes) Ptegons (gros et petits), 4-9.50; pintades. 12-17.

Ou cote au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes Canards. 6-8; lapins, 5.50-6; oies. 5-6.50: dindes, 6-9; poulets jeunes Gàtinais, Charentes, 9-10; pouleta vieux GàtLnais, Bretagne, 8-9. Arrivages (telles). 184.000; resserre de la veine (kilos). 13.100.

GIBIER. Vente active. Hausse sur les principales pièces.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Bécasses, 10-15; bécassines, 3-4; canards sauvages, 14-20; faisans coqs, 18-24: fal.sans poules, 14-20: grives. 1-2; lièvres, lb-23: levrauts. 10-15- merles. 0.75-1.75; perdreaux Jeunes. 9-11.50; perdreaux vieux, 7-9; pigeons ramiers, 3-6; Dllets, 6-10; sarcelles 3-5; vanneaux, 2-3. On cote à la douzaine (cours extrê_:ines) Alouettes. 12-17; cailles. 36-60. On cote au kilo (cours extrêmes) Cerfs ou biches, 4-6.50; chevreuils. 1012; lapins de garenne dépouillé, 5-6 marcassins, 9-10: sangliers, 6-9.

Arrivages (kilos), 8.500.

LEGUMES. Vente lente, voire pénible pour quelques produits dont on n'a pu défendre les cours. Baisse sur les chicorées du Midi, choux de Bruxelles, endives, escaroles, pissenlits, choux verte, radis de Nantes, céleri-rave. Cours extrêmes aux 100 kilos Ail. 350-550 carottes de Meaux, 15-40 champignons couche extra, 60O-B00 champignons moyens, 450-600; champignons de conserve, 350-450; chicorées du Midi. 120-160; choux de Bruxelles. 50-180; crosnes, 200-500; échalotes 01gnons, 150-250: endives belges, 50-100 épinards, 60-100 escaroles Nantes et Saumur. 60-100: haricots verts d'Algérie, 350-750; haricots verts d'Espagne, 400750 haricots secs. 300-580: laitues du Midi. 120-150; lentilles, 250-450; mâches, 180-280: navets de Fins et Vlarmes. 12-35; oignons en grains, 50-100; oseille. 100-200; patates. 160-200; polvrons. 80-150: pissenlits verts de Vendée, 100-200: pissenlits blancs de Parle, 300-400; pissenlits blancs de Meaux, 250-400: pois verts du Midi. 6CO-700; pois verts d'Algérie 300-500- pois cassés, 200-280; potirons. 15-30; topinambours, 40-60; salsifis de Hollande, 250-290. Cours extrêmes aux 100 kilos Pommes de terre Hollande commune. 90120- Rosa, 70-80: Saucisse rouge. 55-70: Jaune ronde. 40-55: Eerstellnaen, 44-70; nouvelles d'Algérie. 140-180.

itmra au cent Artichauts bretons. '80-200; artichauts d'Algérie, 100-200 • chicorée région p»n>rnn 20-b0: chicorées du Midi. 60-100. chicorée» Nantes. Orléans, 20-50: choux verts de Parla. 10-40: choux rouge», 40-80; choux MMU». KHOi ohoni-àeurs au UiAi.'

150-400; choux-fleurs de HoscofT, 100220; choux-fleurs de Salnt-Malo. 90-220; escaroles, 15-90: laitues de Paris, 15-40; laitues du Midi, 35-65.

Cours aux 100 bottes Barbe de Capucin, 80-100: carottes des Vertus. 80120- carottes de Montesson, 100-140; ciboules, 50-100; estragon. 100-130; fenouil du Midi. 150-200; fenouil d'Algérie, 150-250: navets région parisienne. 70120 panais. 50-100: poireaux de Montesson. 100-150- poireaux ordinaires, 40100 radis de Nantes et Orléans. 40-60; radis noirs, 75-125.

Cours auz 216 bottes Cresson, 10-145. Cours à la botte Asperges d'Argenteuil, 20-35: asperges diverses. 15-25 pointes d'asperges. 3.75-4.25: céleri en branches, 2-4; saisine région parisienne, 1.25-2: salsifis de la Manche. 0.70-1.20; thym, 1.25-2.

Cours et la pièce Cardons, 3-9; céleri-rave, 0.15-0.50.

Cours au kilo Truffes, 40-60.

FRUITS. Marché peu actif. Baisse sur les tomates et raisins ordinaires. mais hausse sur les raisins de choix et marrons d'Italie.

On cote aux 100 kilos (cours extrêmes) Abricots secs, 750-1.000; amandes sèches. 450-500; châtaignes, 40-60 coings, 80-150: dattes. 350-800; figues sèches, 250-550: marrons français, 5090; marrons d'Italie, 200-280: noisettes sèches, S80-450; noix sèches. 280-450; oranges d'Algérie, 170-220: oranges Jaffa Tompson, 220-280; mandarines, 180-230; clémentines, 350-600: poires choix, 450700 poires communes, 80-250: pommes de choix. 300-600; pommes communes, 100-200;, pommes de Californie 300-00; raisin blanc du Midi. 300-500; raisin Chasselas Moissac, 400-1.000: tomates d'Algérie, 300-350; tomates des Canaries, 350-400.

On cote au kilo Pruneaux français, 3-7; pruneaux de Californie. 3.50-6.50. Aux 100 kilos Bananes des Canaries, 350-425: bananes de Guinée et des Antilles, 300-375.

Les vins

PARIS, le 15 décembre. (De notre correspondant spécial.)

La propriété méridionale veut profiter de la situation pour relever ses prix de demande et même dans beaucoup de cas les vendeurs se sont retirés du marché.

La cote peut être vue aujourd'hui de 5,60 à 6 francs en vins ordinaires. et de 6 6.50 en vins supérieurs.

Toutefois, Il faut remarquer que le commerce qui n'a que peu de besoins se réserve de plus en plus et n'achète qu'au Jour le Jour, c'est dire que le négoce commence à résister la hausse. La tain*

Paris, le 15 décembre. (De notre correspondant agricole.)

Les cours se tiennent avec fermeté pour les laines fines, mais flanchent légèrement pour la marchandise ordinaire. Les enchères sont très actives sur les diverses places australiennes. Les engrais

PARis, le 15 décembre. (De notre correspondant special.)

Aucune modification sur le marché des engrais.

COTE OFFICIELLE DES METAUX A PARIS

A l'acquitté, les 100 kilos

CUIVRE. En lingots et plaque de laminage livrables au Havre ou à Rouen 255; en lingots propres au laiton livrables au Havre ou Rouen 2b5; e ncathodes livrables au Havre ou à Rouen 250.50.

ETAIN. Banka, livrable au Havre ou à Paris 1878; Détroits, livrable au Havre 1835; anglais. CornouaiUes, livrable à Paris 1832.

PLOMB. Marques ordinaires, livrable au Havre ou a Rouen 119. marque »Ordinaires. livrable au Havre ou à Paris 127.

ZINC. De bonnes marques, livrables au Havre ou à Paris 147.50. Extra pur, livrable au Havre ou a Paris 161.

ALUMINIUM. 950.

BQBRSE DE PARIS

Clôtura

Paris, le 15 décembre.

BLES. Tous incotés. Disp. Cote officielle 112.

FARINES. Toutes Incotées

AVOINES (diverses). Tendance soutenue. Disp. Cote officielle 49. Cou- rant 45 payé; prochain 46 payé février 47.25 47 payé 3 de Janvier 46,75 47: 3 de février 47,50 47,75: 3 de mars 48 ach.. 3 d'avril 48.75 49- 3 de mai 49 49.50. SEIGLES. Tous Incotéa.

ORGES. Tendance sans affaires. Courant incoté- prochain 69 vend.: février incoté- 3 de Janvier Incoté; 3 de février Incoté: 3 de mars Incoté- 3 d'avril lncoté- 3 de mal incoté.

MAIS. Tous Incotés.

SUCRES. Tendance plus soutenue. Courant 181 payé: prochain 182 payé; 3 de Janvier 183.50 payé: 3 de février 184.50 payé. 3 de mars 185 185,80 payé. Cote officielle 180 à 180.50.

ALCOOLS (libres). Tous Incotés. ALCOOLS (libres). Cours officieux. Tendance calme. Courant, 335-337,50; prochain 340-345; 3 de Janvier. 355 v.: février. 343-352,50: 3 de février, 350 ach.; 3 de mars. 355-360; 3 d'avril. 3651:5: 3 de mal, 360-365.

CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et feuilles fumées gaufrées. Courant, 4.90 vend.; prochain, 5.05 vend.; 3 de janv., 5.05 vend.; février, 5.05 vend. 3 d'avril. 5.20 nom.; mal, 5.20 nom.; 3 de Juillet, 5.35 nom.; août, 5.35 nom. A

F-.RINE DE OONSOMMATION. Cote officieuse établie par l'Industrie meunière parisienne 180.

BUS. Cote officielle, 112.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

Lx Havre, 15 décembre.

COTONS. Tendance soutenue. Décembre 261, janvier £60, février 258, mars 257. avril 255, mal 255, Juin 254, Juillet 264, août 254, septembre 263, octobre 253, novembre 253.

CAFB8. Tendance languissante. Vente 250 sacs.

Décembre 15025, Janvier 150, février 150. mars 151.50. avril 151.50. mai 151.50, Juin 152.25, juillet 152.50, août 152.50, septembre 153, octobre lncoté, novembre incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, 15 décembre.

HUILES, Arachides a fabrique disponible, 190/200; de coprahs. disponible, 125; de palme blanche. 125- DaLomey iCaf) Marseille. 90.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées, 230/235: Rufisques supérieures, 235/247.50: sésames alimentaires désodorisées. 235/245; ordinaires 225/235.

D'Olive de pays, nues, prises au moulin, suivant région, 450/430; Tunisie, lr pression. 360/340; 2o pression. 336/325- Algérie surfine. 330/310; Borjaa extra, 195/210: Andalousie extra, 18b175 surfine, 170/160,

De lin disponible, 170/205.

COURS DES LAINES DE ROUBAIX Roubaix, le 15 décembre:

LAINES PLJGNEES. Décembre, 16.80; Janvier 16.40; févr. 16.50; mars 16.50; mars 16.60; avril 16.70; mai 16.70; Juin 16.80; Juillet 16.80; août 16.90; septembre 17; octobre 17.10; novembre 17.10.

Affaires enregistrées 160.000 kilos. BOURSE DU MANS

Ls MANS, 14 décembre.

Blés. Sarthe-Moyenne (76-77 kilos) lee 100 kilos gare départ, Incotés. Seigles. Sarthe, 66-68. les 100 kilos gaze départ.

Orges. Sarthe-Mayenne brasserie, 63-55 les 100 kilos gare départ.

Avoines. Printemps, 42-44 hiver, 46-48 les 100 kilos gare départ.

Farine de consommation. Taux d'extraction 66 lncotee.

Son. Sarthe (100 kilos brut, gare départ). 50-52.

Chanvre. Blanc Jaune Sarthe. 250 Gris, Sarthe, 230-250 Vallée de la Loire, 200 les 100 kilos gare départ. Pommes de terre. Early, 44-47 Beauvais, 15-17 ronde Jaune. 22-24, les 100 kilos gare départ.

BOURSE DE RENNES

Rennes, le 1w décembre 1934.

Cours moyens des transactions constatées d la Bourse de Commerce de Renne» (droits d'octroi non compris ces cours cotés départ ou rendu, s'entendent grand réseau, toutes marchandises disponibles).

Blé du pays (74-75 kilos), les 100 kilos gare départ: Ille-et-Vilaine (taxé). Avotne grise, Ille-et-Vllaine, les 100 lrllos franco Rennes ou parité, 54/56. Orbe mouture, Ille-et-Vilaine, les 100 kilos gare départ G. R. Ille-et-Vilalne, 63/54 consommation 60/62.

Blé noir, les 100 kilos, gare départ G. R. Ille-et-VUalne, 60/61 consommation, 57/58.

Paille pressée, les 1.000 kilos, franco Rennes ou parité blé, 215 à 225: avoine, 225 à 235 orge, 225

Foin du pays bottelé. les 1.000 kilos, franco Rennes ou parité, 400 à 420 fr. Foin pressé, les 1.000 kilos, franco Rennes ou parité. 440 & 445 fr.

Farine basse pour l'alimentation du bétail, départ G. R. Ille-et-Vilalne, 47 à, 48 fr.

Son, Ille-et-Vllalne, franco Rennes ou parité gros, 50 à 52 ordinaire, 49 à 60. Farine première, les 100 kilos, rendu boulangerie (taxée).

Cidre, le degré hecto, départ Ci. R. nie-et-Vllalne consommation, 6 fr. le degré hecto

Eau-de-vie de cidre: 300 fr.; alcool 320 fr.

Pommes de terre, les 100 kilos, gare départ G. R. nie-et-Vllalne Institut de Beauvais. 20 Sluck géante, de SaintMalo, 40 à 41 saucisse rouge, de Bretagne, 35 à 36 ronde Jaune, 24 à 26 fr. Beurre demi-sel, le demi-kilo 6.76/6 oeufs, la douzaine, 5.7566 fr.

BOURSE DE NANTES

Nantes, le 15 décembre. BUS prix légal.

FARINE prix préfectoral.

SON suivant fabrication, de 43 45 fr. les 100 kilos, gare départ; tendance calme.

AVOINE GRISE qualité bonne moyenne, Bretagne 46 à 47 fr. les 100 kilos, gare départ; tendance calme. SEIGLE qualité moyenne, Bretagne, sans affaires.

SARRASIN qualité, bonne moyenne, Bretagne, de 56 à 57 fr. les 100 kilos, gare départ; tendance calme.

MARCHÉS ETRANGERS

CEREALES

♦ CHICAGO. 15 décembre (clôture).Blés n- 2, dlsp. 108 5/8 n* 3 dlsp. lncoté- aécembre 100 1/4 mal 101 100 7/8, Juillet 94 7/8 A 94 3/4 mais disp. lncoté, décembre 91 3/4. mai 88 5/8, Juillet 88 avoines décembre 56 1/2, mal 53 3/8. Juillet 48 3/4 seigles disp. lncoté, décembre 80 3/4.

mai 77 1/2, Juillet 76 1/2 orges décembre lncoté; mai lncoté; Juillet In.coté.

♦ WINNIPEG, 15 décembre (clôture). Blés décembre 78 1/2, mal 83 1/2, Juillet 84 1/4 seigles décembra 69, mal 62 3/4. juillet 63 1/2 avoines décembre 42, mal 44, juillet 44 1/4 orpea décembre 54 5/8, mal 57 7/8, Juillet 57 7/8.

♦ NEW-YORK, 15 décembre (clôture). Btéi n- 2, dlsp. 116 7/8, roux 109 3/8 bigarré lncoté; maïs, pour l'exportition 104 1/8.

♦ BUENOS-AIRES, 15 décembre (clôture). Blés février 6.30' mars 6,39. Mais décembre 6.40: Janvier 6,45: février 6.55. Avoines février 5,20. Orges lncotés.

•» ROSARIO, 15 décembre (clôture). Blés février 6,30; mars 6,40. Mais décembre lncoté; Janvier 8,30: février 6.45.

COTONS

LIVERPOOL, 15 décembre (clôture). Sakellaridts décembre 8,63; janvier 8,63: février 8.62- mars 8.62; avril 8,60; mal 8,60: Juin 8.59; Juillet 8,59; août 8,59' septembre 8,53; octobre 8,49- no-, vembre 8,49.

Haute Egypte décembre 7,52; Janvier 7.52- février 7,51. mars 7,51; avril 7,52; mal' 7,52: Juin 143; Juillet 743; août 7,43- septembre 7,39; octobre 7.43; novembre 7,43.

Américains décembre 8,87: janvier 6,84: février 6,82- mars 6.81; avril 6,79; mal 6,77: Juin è,75; Juillet 6.74; août 6,69, septembre 6,64; octobre 6.60: novembre 6,58: décembre 6,57.

♦ NEW-ORLEANS, 15 décembre (clôture). Disp. 12.77, décembre 12.47, janvier 12.47, mars 12.57, mai 12.58, Juillet 12.59, octobre 12.42, décembre (1935) 12.41.

• NEW-YORK. 15 décembre (clôture). Disp. 12.80. décembre 12.53-54, Janvier 12.52-53, février 12.56. mars 12.60. avril 12.60, mal 12.59-60, Juin 12.59, Juillet 12.59-61. août 12.54. septembre 12.49. octobre 12.43, novembre lncoté. SUCRES

NEW.YORK. 15 décembre (clôtura). Centrifuge Cuba, livraison 3.085, a terme, sur décembre 187, Janvier 173, mars 178 mai 181. juillet 185, septembre 189, octobre lncoté, décembre (1935) 192. Ventes approximatives 4.000 tonnes.

CAFÉS

♦ NEW-YORK, 15 décembre (clôture). Santos n- 4, disp. 11, décembre 10.55, mars 10.43. mal 10.43, juillet 10.43, septembre 10 43. Ventes approximatives: 1.000 sacs.

FOIRES DE LA SEMAINE

%̃ LOIRE-INFERIEURE. Mardi 18 Legé.

Mercredi 19 Geneston, ChateauJeudi 20 Campbon.

Vendredi 21 Clisson Nort-sur-Brdre. Samedi 22 Grandchamp (a Curet). ILLE ET VILAINE. Lundi 17 Bain-de-Bretagne, Lauzon, Pipriao.. Jeudi 20 Maure-dc-Bretapne.

Vendredi 21 Grand-Fougeray, Ouiohen.

MORBIHAN. Lundi 17 Auray, Ploërmel, Plouay, Pontivy.

Mercredi 19 Lorient, Sarzeau, Sérent. Jeudi 20 Guémené-sur-Scorff Locminé Malansac, Malestroit, La BocheBernard.

Vendredi 21 PJouraj/.

Samedi 22 La Gacilly, Gourtn, MAYENNE. 'Lundi 17 décembre Villaines.

Mardi 18 Ernée.

Jeudi 20 Andouillé.

MANCHE. Jeudi 20 Saint-SauveurLendeltn.

Samedi 22 Saint-Ld (la foire de Noël, montre la veille. 2.000 bovins, chevaux); Barnevilfe, Montebourg 1100 bovins). Lundi 24 Carentan (la foire de Noël, montre la veille. 1.500 bovins dont 600 bêtes grasses et concours d'animaux gras).

EURE-ET-LOIR

♦ CHARTRES, le 15 décembre. Blé, prix de la taxe; avoine, 39-40 fr.: orge, 68-60 fr.

1LLE-ET-VILAINE

%̃ RENNES, le 15 décembre. Marohé des Lices beurre ordinaire 6; beurre fin 6.50 et 7 la livre; œufs 6.50 à 7 la douzaine, en légère baisse.

Poulets, de 12 a 30 pièce; canards de 15 à 25 pièce; oies 30 à 35 pièce. SAINT-MEEN-LE-GRAND. le 15 décembre. Bœufs gras, vendus 2 fr. le kilo vaches laitières ou amoulllantes, vendues de 800 à 1400 pièce. Ventes médiocres vaches grasses, vendues de 3 à 4 fr. le kilo veaux de lait, vendus de 2.25 à 2.50 le kilo veaux gras, 2.50 1 ekilo moutons. 6 fr. le kilo porcs de lait, de 35 à 40 fr. pièce porcs matgrea, 3 fr. 1 ekilo porcs gras. 2.80 le kilo. Marché contrarié par la pluie. On cote à la pièce poulets, 9 à 12 canards, 8 à 12 lapins, de 1.50 1.75 la livre perdrix, 5 à 6 llèvres, 14 16.

œufs, la douzaine, 6 fr.

DOL-DE BRETAGNE, 15 décembre. On cote à la barrique soutlreo, amenée à Dol cidre ordinaire (nouveau, 45 à 50 fr. cidre de première qualité, 55 à 60 fr. cidre pur Jus, '0 à 75 fr cidre d'un an, 40 à 45 fr. Droits de circulation en plus.

"Non, je ne m én inquiète plus. j'emploie du Liniment Sloan?

LE VertvicireI U gnvente.CDUUURS.DROWtRItS.SgM&aASINS-GROS.IIO.wji V1HL(IPUTtMP1.E-PABIg

On cote les 100 kilos pommes de terre, départ culture Esterllng. 45 il. 46 (r. géante, 43 à 45 fr. Industrie, 28 » 30 fr. Beauvais. 23 à 25 fr.

Bœufs gras vendus pour la boucherie de 2.50 2.60 le kilo, en baisse uches grasses amenées pour la boucherie, de 2.30 a 2.40 le kilo génisses, vendues pour la boucherie, de 2.40 il. 2.50 kilo veaux de lait, amenés pour .a boucherie, de 1.35 il. 1.60 le demi-kilo veaux gras, de 1.30 à 1.45 le demi -ki- lo moutons, de 2.70 à 2.80 le dernikilo porcs de lait, amenés, 120, vendus 70, de 25 à 50 fr. pièce porcs maigres (courants), amenés 40. vendus ^5, de 80 15 Ofr. pièce porcs gras, "endus sur pied, de 1.40 a 1.50 le demllo porcs gras morts, au poids de viande (la livre) 2.20-2.30.

On cote à la pièce poulets, 8 a 12 fr. (en baisse) canards, 10 à 15 tr. plgeons, 6 à 6.50 lapins. 12 à 16 fr. oies du terrain, 30 à 35 fr. dindes. 30 il. 40 fr.

On cote au demi-kilo beurre ordinaire ou salé, 4.75 à 5.25 (en baisse) beurre fin, 5.25 à 5.75 oeufs, la douzaine, 4:80 à 6 fr. avec le treizième (en baisse de 1.50 par douzaine). Lièvres (la pièce). 22 à 27 fr. lapins de garenne, 6.50 à 7 fr. perdrix, 6 & 6.50 pigeons ramiers, 5 il. 6. %• FOUGERES. 15 décembre. Blé et farine, incotés blé noir, 58/61/62 orge, 58/60 avoine, 50/52 son, 50/55 les 100 klloga.

Paille, Il foin, 210/225, les 100 kllogs.

Boeuf, 2. 30 à 2.35 le kilo vache, 1.80 a 2.10 le kilo veau, 2.40 à 3 fr. le kilo porcs gras, 2.60 à 2.80 le kilo porcelets, 40 à 55 fr. pièce.

Be-irre, 10.50. en gros beurre, 12.50, en détail œufs. 5.25 la douzaine.

♦ PLELAN-LE-GRAND, 15 décemore. Les 100 kilos avoine, 54 à 58 fr. seigle, 45 4 50 fr. orge, 55 à 58 fr. sarrazin. 55 à 60 fr. son, 50 à 55 fr. Fourages paille de froment, aux 500 kilos, de 100 à 11 Ofr. foin, aux 500 kilos, de 150 à 200 fr.

Beurre ordinaire, en gros, de 5 à 6.10 la livre au détail, de 5.50 a 5.75 oeufs. 5 fr. la douzaine.

Cours stationnairea sur les beunes œufs en diminution d'un franc par douzaine.

Volailles poulets de grain, 3 fr. :a livre canards, de 8 à 10 fr. la pièce lapins, de 8 à 10 fr. la pièce pigeons, de 7 il. 8 fr. la couple pigeonneaux, de 10 à 11 fr. la couple lapereaux pour l'élevage. de 3 à 4 fr. la pièce lièvi»s, de 15 à 20 fr. lapins de garenne, de 6 à 7 fr. pièce perdrix, de 5 à 6 il. pièce ramiers, de 4.50 5 fr. pièce. LOIRE-INFKRIEURE

NANTES, le 15 décembre. Marché de Talensac. On cote au demikilo boeuf, première catégorie. 4 8.75; deuxième catégorie, 2 à 3; troisième catégorie, 0.50 1.50.

Veau première catégorie. 4 à 8 fr.: deuxième catégorie, 4; troisième catégorie, 2.50 à 3.00.

Mouton première catégorie, 9 fr.; deuxième catégorie, 6.50 à 8.00; troisième catégorie, 3.50.

Porc, 3.50 à 7.00.

Beurre, ie demi-kilo. 7 à 8.50: oeufs. la douzaine, 6 à 8; lapins, le demi-kilo, 6.50; poulets, le demi-kilo. 5.50 à 6.00. MORBIHAN

♦ ALLAIRE, 14 décembre. Le mille (500 kilos) foin 150-160; paille de blé 100-110- d'avoine 105; d'orge 100; de seigle 90.

La barrique cidre ordinaire, 40-45 première qualité 50 (taxes en sus). Marché bien approvisionné en veaux les arrivages se trouvant renforcés de la relève Importante de la semaine passée. Cours maintenus, situés entre 30 et 35 sous le kilo en qualité ordinaire, les bons veaux se traitant Jusqu'à 2 fr. Assez bonne vente quelques invendus. Cours stationnaires sur les moutons tendance stable vente satisfaisante qualité ordinaire du pays. 4 à 4.50 le kilo bon choix 4 75 première qualité 4.85 à 5 fr.

Beurre, la livre. ordinaire, en gros. doux. 5 fr. salé 5.75-8 en détail, demtfin, 5 50-5.75 de table. fin. 6-6.60 cours en baisse marquée œufs 5 fr. la treizaine baisse massive de 2 francs.

à tous ceux qui sont atteints d'une mam ladie de la peau. dartres. eczémas oou. tons démangeaisons Dronchltea chro* niques, maladies de la poitrine de ('<•* tomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen facile de se guérir prompte»ment, ainsi qu'il l'a été radicalement lul-méma après avoir longtemps souHert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Cette offre, dont on apprécient le but humanitaire, est la conséquence d'un vœu. écrire au Lab. ? M. August* VINCENT, 8. place Victor-Hugo. à Gre» noble, qui enverra aratls et franco le» Indications demandées.

La livre poulets, 325-2.50: canarda 2.50 le couple pigeons 5-6.60 cap nards 10-16- poulets 14-21; lapins. la pièce, 10-15.

MANCHE

· AVRANCHES 15 décembre. Beurre, le kilo 12 à 12.50; œufs, la douzaine 6.75 à 7.25; poulets et poules 30 à 25 la couple; éles 17 a20 pièce. Cochons de lait, la pièce 30 a 70 m pièce.

MAYENNE

COSS4-LE-VIVIEN. 14 décembre. On cote poulets 2 à 2.50 la livre canards, 2 à 2.25 ls livre pigeons. 4 à francs pièce; lapins. 1.50 à 1.76 la Livre$ oies maigres. 1.50 à 2 fr. la livre. oie» grasses. 2 à 2.50 la livre.

Lapins de garenne à la pièce 3 3.003 perdrix, à la pièce. 6 4 6 fr.: Uevrea, 30 à 22 fr.

On cote au kilo beurre ordinaire om sale. 9 à 9.50 en gros beurre au détail* 11 a 12 fr.; oeufs (la douzaine), 5 à 5.2*. Marché bien approvisionné peu <Ta» cheteurs, baisse sur les œufs de 1.50 pav douzaine, sur le beurre de 1 fr. au kilo. Baisse sur toutea marchandises.

•*• LAVAI* 15 décembre. Poulet8" 16 à 26 canarda. 24 à 26 pintades, 29 à 24 oie» grasses, 4 le kllo lapins domestlques. 10 à 16 la pièce lapins de garenne. 4,50 à 5 la pièce beurre, la demi-kilo, 6 à 6,50 oeufs. la douzaines 5.50 à 6.

Blé, 108 le quintal- farine. 171 son, 48 orge 60 seigle. 60 avoine. 60 sarrasin, 65 paille, 210 foin, 400. LES LÉGUMES

LES POMMES DE TERRE

SAINT-POL-DE-LEON, le 1S déeeo» bre. Les pommes de terre. actuelle* ment peu demandées, sont payées 1*1 culture de 20 à 30 fr. les 50 kilos, suivant variété et qualité. Cours à ten« dance ferme.

VANNES. 15 décembre. EemtG» Ungen. 320-350 fr. les 1.000 kilos es culture- saucisse rouae de Bretagne et rouge plate. 280-300 fr.; Institut de Beauvais. 170-180: early rose. 280-3004 ronde Jaune, 215-220. Tendance très; calme: affaires nulles; Il l'exception de> la variété Eeratelingen. baisse générale» ♦ MAL.ANSAC. 15 décembre. Cour» stationnaires, demande très calme: on cote la tonne, srare départ seuciss* rouge de Bretagne, 330 ronde Jaune» 240-250 early rosé. 330: Institut d* Beauvais, 200.

LES ARTICHAUTS

♦ S.MNT-POL-DE-LEON, le 15 décent bre. Environ 30 charretées d'artl-i chauts ont été amenées ce matin sur le marché de la place de l'Evèché. Les «r» tichauts ont été payés aujourd'hui dA 125 a 150 fr. les 50 kilos, suivant quir lite.

Cours soutenus transactions danQ l'ensemble assez actives.

LES OIGNONS ET ECHALOTES b.tINT-POL-DE-LEON. le 15 decest* bre Les oignons sont actuellement pnyés a ta culture de 15 i 17 fr. les 50 kilos suivant qualité. Les oignon» d'été sont cotés 20 francs les 50 kllosO Peu de transactions, cours Il tendance ferme. Les échalotes sont payées de 28 Il 30 francs les 50 kilos tendance ferma» LES CAROTTES

S4INT-POL-DE-LEON. le 15 décente ore. Les carottes rouges sont actuetâ. !ement payées à la culture de 14 à 13 les 50 k:loa suivant qualité Cours èi tendance ferme.

LES CHOUX POMMES

•> SAINT-POL-DE-LEO; le 15 décem. bre Les choux pommés sont actuelle- ment pavés à la culture de 9 15 franoa la douzaine, suivant grosseur

LES CHOUX-FLEURS

SAINT-POL-DE-LEON. le là décent bra Environ 60 charretées ont etf amenees ce matta place de l'Ev6ché. La* choux-fleurs ont été cotés aujourd'hui de 1.26 à 1.50 la tête. suivant la qualité, Exceptionnellement quelques charretée»! ont atteint le prix de 1 fr. 60 la t'te Courb soutenus transactions orna actives.

SAINT-MALO. 15 décembre. ArrW vages encore restreints sur le marché de Rocabey, 160 charretées environ. La tendance des cours reste ferme, lé-i p«Uta aux envjroaa de 30 Xr-og-j

PITCHE N'Y VOIT PAS PLUS LOIN QUE SON PANIER

PROGRAMMES DU JOUR ME TOUS LES MARDIS. NOTRE PAGE SPECIALE DE T. S. F.

KADIO-P.T.T.-Ol'EST (Rennes)

L. ZSS m. P. 40 kw.

8 heures. KiMats de Farls-Kl. r ♦ .» h. 30. Rr:ai* de Limoen» concert. ♦ 10 h. 30 Rc:as de ParisP. T. T. ♦ 11 heures à 12 h. 15. Concert de musique cnrcjleLrée organisé par l'Association des Ar..ls ce Radio-Renne*. Au cours de ce conçoit, entre 11 heures et 11 h. 45 1" Frés-ntatlon du roman Capitaine Conan. par l'auteur lui-même. Roger Vercel 2- Audition de Lys Gauty 12 h. 45.– Concert organisé par 1 Association des Amis de ilsùloRennes, avec le concours de Mlle Calrette EyrlaJ du Théâtre Mualc.pal. Orchestre aous la direction de M. \iaurj» Henderick Boccace ouverture (Buppé) prélude du premier acte de Werther (Massenet) Marche des p-tiis soldats de plomb (Gabriel Pierre) Paysage (ReynaJdo Hshn) Si tu le t*ui (Oh. Kœchlin) Sérénade (Richard Strauss i. ME'.e Clairette Eyrlal Le love= paysan, sélection iléo Fai:i. ♦ 13 heures. Re:ais de Par:a-P. T. T Informations. ♦ 13 h. 15. Suite du cxmcert Suite russi (A. Do«-cni La petite amie iEm. Dc'mas) Lcs vieilles de chez rwus (Ch. Levadé). Mlle Clairette Eyrial Marche funèbre dune J~*rionnctte (Gounoa. fantaisie poudrée :Chillemonti Bacchana:e de bainJon et Dalila iSa'.nt-SaËns). ♦ 14 leures 16 heures. P.etransmisHor depuis le cirque-théâtre d Angers du premier grand concert extraordinaire. aveo chœurs mixtes et orchestre (lï50 exécutants), organisé par :a Société des Concerts Populaires d'Angers et offert par l'Association des Amis de Radio-Rennes Troisième symphonie, av(£ quMuor vocal et nvoc chœurs .ou Ropartzi, Fous :a direction de l'auteur Cantate n" 50 pour doube «Hosur iJ.-S. Bach), direct'on Fourestler Neuvième Symphonie (Beethoren). direction Fourestler. ♦ :7 heures a 24 heures. R,e:as de ParisP. T. T.

ECOLE STTPÊRIFURE nFS P. T. T. 431 m. 7. 7 kw.

8 heures e .c a n. 30. De la salle Cavaiile-Coi;. concert dorgue par M. John Gitard Marche funèbre

d'une marionnette iC. Lecocfj)- J'écoute ta guitare Gavottt des vers 'luisants Çuanto si bclla Huynoresquc iDvorakr Toujours pratique, d? oréretie Toi c est moi a (Moïse Simon ). « 9 Weures. Diaaues Mignon, ouverture iThomasi Le tommell dc Psyché (Franck) Le rouet d'Omphale iS.ilnt- SMSnsi. « 10 heures. Chronique sportive par Ph. Encausse tlntranMatch, 10 h. 16. Disques Les Masyues (Mac.gni) Marido.ina à JVoo>j Chinton aux é'oi,es, par Tito Sch'pai PsiilcFiem t- iLeoncavai:oi Au jardin. Itève, Ronie des lutins La Norma, cn'->tlne •Br:ni), par N:ncn Vallin Othello (Vers;) 4> il heures. Jeaz symphoni,4,.Je Gror?»s De-veaux flnnrj Aimer, boire et chanter lEtraussi only hive f»« jOr yov. s ow fox Canrnnetta B. Godrrdl Hot choc'latc-soldirrs Les Saltimbanques Gannel Un balicr Vieille chanson espagnole (L. Auberti Dancing in thé moonlU/ht; Pct.t- suite iBusseri Ti' La vieille boite à musique iDéodat de Sévsraci Strcam. « \2 h. 15. Concert par l'orchestre A. Ioc*tp:!l 7mpref̃"oni provençales Va'se romantique (De'5U5syi Carotte iGosseci Coppi'.ia, ba.l'et iDeMbesi Sous la lenitre lUK-haume) Marionnettes Eint spic'io* (I4"dowi Berceuse i'c:r<?ment d? ij/j: A. Locatelll) Renie français? (BD?i:manni Chanaon rérée 'I.En:enti Z3n7i.se «lai (Dvors'o. « 13 *»vre.=. Informat:ons. 14 h?ures. Cnioba la Bonita. accordion. par Eml'e Vacher Valse du révr. v'briphonî. nar Kalinka Java printanière, accordéon, par Gardoni Fa-'tiiiie. xv'.ophone. par Krtigex J't'cmmène à la campagne, accordéon. De.' G?'don! Danse fnntôme harmonica, rar M'nevltch Soteil. fleurs et femmes. accordéon, par Léon Ralter. ♦ 14 h. 30. Sdlnt-Sa«ns La Princesse. Jrunc ouverture Le tonheur rrt chose .ég're. par Ninon Vn'.lin Havanaise, v:o:on par Charny Troisième symphont?. fragm'nts avec orgue maestosofinale. 6 15 heures. Concert du 17 heures. Monsieur Vcrnrt. comédie en deux actes par Jules Renard. M. Vern-t M. Fernand Cazes Cruz Fernand Palnvin Paullne

Adrlenne OaUon 9J&X* Crus la Julienne Paroli Henri Gtrud 3 Jactroe» Bernter Mme Veinet dalra NobU Marguerite Andrée Dire Honorine Lise Berthier. ♦ 18 h. 30. RadioJournal de France. ♦ 10 h. 45. Oonsella dit vieux bricoleur. + 19 h. 53 '•Causerie sur le vin dana l'histoire de France, par Mme Marie-Louise Laval. « 20 heures. Mélodies populaires suisses, par Mme de Redlng Suisse francaiàe Le vièuz chat de Bovet C'est la faute d t'antour La batelière Suisse a:emanlque Es BurebuebJi (un petit paysan 1 • Carwon de l'Emé mental. Saisse italienne Soidati Ticinese E mi son chi in barchetta. Suisse française Le coveou Quand tu venais le soir Le Ranz des vaches.. 20 h. 30. Radio-Colonial. 4 22 h. 30. Musique de danse par l'orchestre Robert.

TOUR EIFFEL 1.446 m. 7. 15 kw. 19 h 30. Dtsouea Fragments de de Lonpiumeau La rose de Stamboul Pc pourri de valsas 1900 Les travaux d'Hercule: La cocarde de Mimi-Pinson Le roi d?s commis-voi/agcurs Chez le t'il'eur iLaverne) Musique de dan-e et rrsrrh-s militaires).

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 m. 75 kw.

7 heures. Disques. ♦ 7 h. 15. Presse Météo. ♦ 7 h. 45. Culture physique « 8 heures. Disques Ripsoiin in blue (Gershwlnl Six chansons françaises IG. Talll-rferrei Corcovade ID. Milhaud) L'heure douce iFsrtavyl Souvenirs de Bayrcuth iFauré-Messager) ♦ 8 h. 30. Cours d'anglais. ♦ 9 h. 10. Cours de comptabilité. ♦ 9 h. 50. Cours d'espagnol. 10 h. 15. Retransmission de 1 inauguration au cimetière du Père-Lachaise du monument des volontaires tchécoslovaques morts en France pendant la grande guerre. Musique tchéco-lovaque: Rapsodie iB. Martlnu' Blanik, poème symphoniQuc (Smetanai: Orchestre national direction de M. D.-E. Inghelbrecht. Discours de M Ousky, ministre de Tehécoslovaqule à Paris, M. Rivolîet. ministre des Pensions et de M. Contenot. prés'dent du Conseil Municipal. ♦ 11 h. 30. Concert d'orgue par Mme Marthe Bracquemond Préiude et fugue en do majeur U.-S. Bach) Nativtié !M. Dupréi Prélude et fugue iHaëndel). ♦ 12 heures. Causerie relieuse par le Révérend Père Dieux. de l'Oratoire Jésus et la mort. 4 12 h. 20. Musique religieuse enregistrée Credo (Gretchaninoff) 0 salutaris hostia (S. Rousseau) Mater dolorosa. 12 h. 30. Bilboquet lampiste. 12 h. 45. Concert par l'orchestre Pascal Cuore lelicc Cloches dans la nuit Fête du hameau Sérénade mexicaine Le petit chat sur le clavier; Ré, fa. si La gitana Les échos de

la valUe « Diplomate Snchantement <Maa»enet) Mona-Lisa Troublante volupté (Cuv1llIer) Salut' lointain « 14 heures. arase de L'Intran-Match, puis retransmission du match de football France-Yougoslavie. ♦ 16 h. 15. Disques Roses de Ptcardfe La botte a joujoux (01. Debussy) Chanson du facteur Scotttsh des trompettes. 16 h. 30. La recommandation (Max Maureyl.. avec le concours de MM. Laton. Gerbau:t, de ia Comédie-Française; Monologues par Jane Faber, de la Comé. die-Françalse Mélodles par Mme Marte Simon Myro {Marguerite Canal) Chanson pour Marycinte iRhené B&tonl- Souvenirs d.e Venise iMassenet) La maison normande (Desportes). ♦ 17 h. 30 Concert Poulet sous la direction de M. O:oez, avec le concours de Mme Reine Gloanoll, Cléora Wood et Darbofa OuTerture Ce La grotte de Fingal iMendelsshon) Concerto en la. pour piano et orchestre i Mozart) Mme Reine Gianoli Proses lyriques (Debussy) Mme Oléora Wood. orchestrée par Rcger Ducasse Dryade, poème symphonique ilouis Aubert) Le balcon (O'audc Debussy) Mme Darbois Espana (Chabrier). « 19 h. 30. La vie pratique. « 20 heures. Festival HervéClaude Terrasse. Extraits de Œi! crevé; Chilpéric Les Turcs: etrin La femme à paj.a (Hervéi et M. de La Palis*e Les travaux d'Hercule Le sire de Vcrgy La farce du poirier (Caude Terrasse), avec le concours de MM. Balbon. Bourdeaux. Max de Rieux. Mme Marcelle Raanon, Renée Sénac. Laury. Lemichel du Roy. orchestre direction Raoul Lu bis •> 20 h. 30. Pre.r«>. Météo. 22 h. 30. Musique de danse

BORDEAUX-LAFAYETTE 278 m. 6 12 kw.

20 heures. Disques Corstca Aipostom Quand on s'aime bien tout les deux Opium Figurita Ciavel del aire. Entre deux ponts El muchacho. « 20 h. 30. Soirée Alfred de Muf»

RADIO-NORMANDIE (Fécamp) 200 m. 1 kw.

7 heures. Musique enregistrée. 7 h. 20 Journal parlé.. 7 h. 45. Disques.. 7 h .48. Pronostics des courses. 0 7 h. 50. DLsnue. ♦ 7 h. 53. Menu de la ménagère. 4 8 heures. Musique enregistrée. ♦ 8 h. 15. Musique militaire. 8 h. 45. Mélodte. ♦ 9 heures. Variétés, 9 h. 30. Concert de célébrités. ♦ 10 heures. Concert de disques. ♦ 10 h. 30. Variétés.. 11 heures. Musique relgieuse. ♦ 11 h. 30. Disques. 11 h. 45. Musique enregistrée. 12 heures. La demi-heure du Théâtre Français présentée par M. Pierre Dorly. Interview par Paul Girardeau des principaux interprètes de la Revue du Français. 12 h. 30. Nouvelles de

preeae. « 19 h. 48. Heure des »uditeurs de la section fec&mpotto La SidiBrahim Rêve brise Il me faut ton amour Au bout du film Les vignes du Seigneur ."scène d'amour Les Saltimbanques, sélection Ne faurais-je qu'une fois Sous les murs du Kremlin Berceuse de Les flots du Danube Le Trouvère Miserere Le raccommodeur de faïence.. 14 heures. Variétés. 14 h. 30. Concert de disques. 15 h. 15. Disques. « .15 h. 30. -.Variétés. 16 heures. Opéras. 16 h. 30. Emission enfantine. ♦ 16 h. 45. Xylophone et banjo. 17 heures. Film. 17 h. 30. Musique militaire. 18 heures. Musique de danse. « 18 h. 30. Récital de violon. 18 h. 45. Musique enregistrée. ♦ 19 heures. Variétés. « 19 h. 30. Concert Electric (Sellenlck) J'entends chanter dans mon cœur (Connelly) Sérénade espagnole (Chaminade) La Poloma (Yradier) Etoile Parisienne iDestrost) Moi, ce au'il me faut (Gourdon) La sérénade du rossignol iK'ose) Aima de dios iSerrano). 20 h. 15. Résultats sportifs et Informations. 20 h. 30. Sélection sur Dix-neuJ ans, de Paul et Jean Bnstia 21 heures. Opéras Paillasse, sérénade d'Arlequin iLéonvallon La damnation de Faust chanson de la puce (Berlioz) Le barbier de Séville, Cavatine Des rayons de l'aurore (Rossini) Werther Werther est de retour Massenet) La Tosca 0 douces mains (Puccini) Thaïs Non mon cœur e=t p:ein d'amertume iMasseneti La Juive Rachel, quand du Seigneur iHalévy) Catialieria Rusticana Piaffe, mon cheval fringant iMascagnl). 21 h. 30. Orchestre. POSTE PARISIEN 312 m. 8 60 kw. 20 h. 15. Concert de gala avec le concours de Marlan Anderson qui Interprétera Plaisir d'amour iMaitini): Se FZorindo e fedele iScarlattil Ave Maris (Schubert) Wohin (Fr. Schubert) Negro spirituals Deep river (arr. par Burle'.gh) Lord cant stay away (arr. par Hayes Heav'n Heav'n (arr. par Burlelgh). 21 heures. Concert de gala avec le concours de Sergovia. guitariste virtuose rfûl interprétera Sarabande iHaëndel) Andante et menuet (Haydn) Prélude et gavotte iBach) Variations sur un thème (Sor) Mazurka, valse (Ponce); Dansa iGranados) Preludio. canclon fandangui:los (Torroba) SéuiZJa (AIbeniz). 22 h. 30. Musique légère STRASBOURG 349 m. 2 11 kw. 500 20 h. 30 Radio-Colonial. 22 h. 30 Presse. ♦ 22 h. 30. Musique de danse du c Caveau à de l'Aubette. RADIO-TOULOUSE 328-60. 8 kw. 20 h. 30. Scèiies comiques Plan

ratata (Helnfc») Au restaurant :(9mM et Laverne) Les bienfaits de la E S. F. (Pauley) Boulicot mauvais édot lier (Recordler). ♦ 20 h* 30. Orcbe» tre de aalon Petite grand'mère (Kloz) Coq et poule (Panidtst t Petite brouitle (Krler) Kaxbeck K.)i 21 heures. Théâtre concert au! Frasquita, de Lehar. ♦ 22 heures. Fantaisie radiophonique, 22 h. 1& Informations. 22 h. 30. Voute»> vous danser? NATIONAL (Droitvich)

1.500 m. 150 kw.

12 h. 30. Concert. Le WfCmU studio orchestra. Orchestre Rly Blaê (Mendessohn) Mélodie (Dawes) Pauline Maunder. soprano, dans dea airs de RachmanlnorT et Graham Perttf Orchestre Mazurka Obertast (WlM nawskl) Menuet de ma clam. !<& A« Woods) Poème (d'Erlanger) SOBTM no dans des airs de Hageman, Hoista A. Gibbs. E. Martin. Orchestre Svitm romanesque (Berly). 13 h. 30. Concert. Le Belfast Wireless orchestra* Orchestre Ouverture du Vaisseau fantôme (Wagner) Les tertres de verte saules (Butterworth) Variations sur un chant populaire (Haydn Wood)d M. Turtle. soprano .dans Chanson de Florian (Godard) Nuit d'étoiles (Debussy) Une berceuse (Bax) Ertdse» IR. Goldstein) Orchestre Scènes napolitaines (Massenet) Valse. La bel'e au bois dormant iTchaïkowky) Tarentelle (Léoncaval:o).

RADIO-LUXEMBOURG

10 h. 45. Le quart d'heure « Sweepstake de la Croix Rouge Luxembourgeoise Pour les amateurs da valses viennoises La valse du baiser i Johann Straussi, enr. par Johann Strauss et son orchestre Très joli» (Waldteufell. enrg. par Marek Weber et son orchestre Le beau Danube bleu (J. Strauss) .enr. avec chœurs par l'orche?tre de la B. B. C., sous la «îree»tion de Stanford Roblnson. ♦ 20 heu- res. Musique et romances. 20 h. 84k Courses hippiques. Informations.

Cours des changes frecea joui

Livre 75 O1 T&W Dollar 15 17 15 M Belgas (100) 354 50 354 W Lires (100) 129 55 129 7t Pesetas (100) 207 25 207 «S Florins (100) 1025 50 1025 78 Cour. tchéc. (100) 63 M Francs suisses (100) 491 491 25

Feuilleton de L'Ouest-Eclatr

du 16 décembre 1934 18 Le mariage de Val

Roman

Claude d'ARTHîES

(d'après M" Saillie Reynolds). Bientôt, il laissa le jardiner reprendre son travail et retourna au salon où miss Kirby entrait précisément. Elle revenait d'une promenade en auto accompagnée par Humphrey et sa nurse.

Le petit garçon paraissait gai et bien portant. Il courut à son oncle en poussant des cris de joie. La nurse ellemême avait l'air réjoui

Où sont Tony et Aster ? demanda Lyndsay, après avoir salué miss Kirby. Tous deux sont au collège depuis un mois. Aster s'améliore beaucoup et Tony écrit de Laytondene, école préparatoire de premier ordre, qu'il s'accoutume très bien à la vie de collège. J'ai envoyé l'auto vous chercher à deux trains et je vois qu'en fin de compte, vous avez dû venir à pied.

Le jeune homme se voyait bien accueilli, les manières tranches de la

vieille gouvernante le mirent à l'aise, Tout en lui servant le thé et lui offrant des sconces délicieux, elle poursuivait

Nous craignions beaucoup que Tony ne s'habituât pas au collège; il a été élevé d'une façon tellement différente des autres garçons. Auparavant, Je l'ai envoyé deux heures par jour chez le vicaire, qui lui a donné des leçons et l'a fait s'exercer au cricket. Il a dit un jour, qu'avant de jouer au cricket, il sentait bien qu'il lui manquait quelque chose, mais sans savoir en quoi cela consistait. Ce matin, il nous a écrit qu'il venait de passer en onzième. Grand succès

'I^rndsay se réjouissait des bonnes nouvelles il causait avec Kirdles comme avec une vieille amie; le sentiment de bien-être qu'il venait d'éprouver persistait. D'une façon visible, l'ordre régnait au dedans et au dehors. -Je viens d'apprendre un événement assez surprenant, dit-il à brùle-pourpoint Valérie à Oxford Ce n'est pas une mauvaise idée. Comment va-t-elle ? Bien, j'espère

Miss Kirby hésita un instant avant de répondre

Je vous remercie. Son état de santé m'inquiète moins à présent. Elle a donc été malade ?

En juin. je l'ai crue perdue. Ciel Qu'a-t-elle eu ?

Miss Kirby le regarda droit dans les yeux

Vous ne le devinez pas ?

Serait-ce. le départ de son mari ? L'aurait-il fait tant souffrir ?

Miss Kirby hésita encore; la sévérité de son visage accablait Lyndsay. Elle est jeune, dit-elle enfin, et l'expérience de la vie lui manque totalement. Elle a eu successivement trois

terribles chocs depuis son mariage. L'existence sans heurts qu'elle menait auparavant ne l'avait pas préparée à de semblables éventualités.

Le pauvre Lyndsay, de plus en plus troublé, exprima sa sympathie, son chagrin, d'une façon incohérente. Il demanda des détails sur la maladie de Valérie.

Environ six semaines après son mariage, je montai par hasard chez elle et la trouvai gisant sur le plancher, évanouie. Elle ne voulait pas qu'on fit appeler le docteur; mais je n'ai pas tenu compte de son désir. Le docteur m'a dit, plus tard, qu'il était temps d'intervenir.

Mais alors. de quoi 6OUffralt-elle ? Le cœur faiblissait. elle venait de tomber en syncope.

Lyndsay regardait fixement le feu. les yeux voilés.

Avec calme, son interlocutrice poursuivait

Je lui ai fait avouer qu'elle passait des nuits d'insomnie depuis le jour fatal de son mariage. Je me suis bien reproché de ne pas avoir prêté plus d'attention à son état, mais voilà mon excuse le premier mois de son séjour ici, il me fallut remettre de l'ordre partout et Je n'avais guère le loisir de penser à elle. Elle ne proférait jamais une plainte, ne disait rien de ses malaises. Val eut la fantaisie de prendre l'ancienne nurserie pour chambre. (Votre sœur n'utilisait pas ces deux pièces, situées au dernier étage, vous vous en souvenez ) Je la croyais donc occupée à l'ameublement de son petit salon; elle restait là-haut de longues heures. Hélas Elle s'étiolait comme une fleur privée d'eau et se mourait, tout simplement.

C'est affreux. affreux balbutiait Lyn.

Désespérée de la voir ainsi, j'eus alors l'idée de l'envoyer à Oxford. Elle possède des facultés intellectuelles .remarquables, bien qu'elle préfère à l'étude la vie active et les sports. Mais elle a reçu une éducation solide et a immédiatement accepté l'idée de se remettre au travail, afin d'assurer son indépendance. Sa tante lui procura un bon professeur, et, au bout de quelques semaines, elle fut prête à entrer au collège. Cela devint pour elle un intérêt qui la rattacha à la vie. Mais, hélas elle a bien changé; vous ne la reconnaîtriez pas si vous la rencontriez dans la rue.

Qu'est-ce à dire ?

Elle était robuste, comme beaucoup d'adolescentes, qui s'affinent en un ou deux ans; Val, en six semaines, devint l'ombre d'elle-même.

Grand Dieu 1

Miss Kirby prit une photographie dans un tiroir et la tendit à Lyndsay. Elle représentait une jeune fille dont les yeux seuls semblaient vivre; son attitude nonchalante, son visage émacié et pensif exprimaient le désespoir. Lyndsay ne pouvait croire qu'il voyait l'image de la créature débordante de vie qu'il avait connue.

Après un examen prolongé, U posa sur Kirdles un regard furtif

Ceci représente Valérie, vous me l'affirmez ?

Elle inclina la tête.

Et. le colonel a-t-il vu cette photo ?

La vieille gouvernante la lui arracha des mains

Certes non 1

Le ton interdisait toute réplique. Lyndsay se sentit rougir de honte. Une

condamnation ainsi formulée est toujours cruelle à subir, mais il ne pouvait s'excuser sans maladresse. Il se mit à parler au hasard, pour dissimuler sa confusion.

La mission de Chugga se met enfin en mouvement. Patrick doit s'en féli- citer.

S'en féliciter, pourquoi ?

Mais le délai apporté au départ devait être des plus impatients; piétiner ainsi sur place n'a rien d'agréable. Le sourire de miss Kirby accrut le malaise au jeune homme.

Ne vous donnez pas la peine de nous cacher la vérité, monsieur Eldrid. Les journaux l'on déclaré nettement en juillet (et votre ignorance me surprend), le gouvernement n'a jamais eu l'intention de former la mission avant octobre, et le colonel Caron, parti pour l'Afrique depuis juin, y était en congé et y chassait le tigre. Lyn se mordit les lèvres, de plus en plus embarrassé

Vraiment ? Je ne savais pas. balbutia-t-il, mais il ne put continuer, tant son accent manquait de sincérité. Il baissa la tête et reprit, au bout d'un instant de silence

Valérie a-t-elle appris cela ? Quand je l'ai trouvée étendue sans connaissance sur le parquet, sa main serrait convulsivement le numéro du Times contenant ces informations elle ne put supporter cette dernière émotion.

Lyndsay éprouvait le remords du coupable, jamais il n'avait été si malheureux. Il n'osait lever les yeux sur son interlocutrice et tisonnait le feu avec application.

Alors, dit-il enfin, Valérie croit. Valérie pense.

Elle sait que l'obligation du départ

immédiat est un mensonge. Je v<MM laisse à penser quel effet cette décote verte a pu produire sur une natur» droite et simple comme la sienne. Un silence pénible suivit la réponas de miss Kirby. Elle le rompit très simplement en questionnant le Jeune homme sur son séjour dans les Pyrénées. J'y ai accompagné les grandsparents de Valérie, ajouta-t-elle, mal» nous étions à Pau et je n'ai pas déi passé Cauterets. car. en ce temps-là, le» autocars n'existaient pas.

Cyndsay, les yeux encore éblouis d ces sites admirab!es, ne put résister 4 la tentation de les dépeindre; son interlocutrice l'écoutait avec un intérêt bienveillant.

Et Lyn, touché, la remercia humble ment de l'accueillir ainsi.

Je ne continuerai pas à vivre Ici, aJouta-t-il, cela vous donnerait un surcroit de travail. Autrefois, je tenais compagnie à ma sœur et ma contribution l'aidait à joindre les deux bouts. Elle avait donc de la difficulté à joindre les deux bouts ?

Il sourit La plupart des maîtresses de maison n'en ont-elles pas ?

Pour moi, je n'en ai aucune, graot au budget largement suffisant dont jq dispose. j Blanche n'était pas une bonaa ménagère, tandis que vous, chère Mri Kirby, paraissez être une maitresse df maison consommée. Attendez une huitaine de jours, répliqua-t-elle avec bonne humeur, et si vous manifestez toujours le désir de vous en aller, je saurai à quoi m'eg tenir. tA juiwej

BOURSE DE PARIS PARIS, le 15 décembre.

Marché très calme dans une tendance satisfaisante. Après une ouverture empreinte de lourdeur, les cours se sont progressivement relevés pour atteindre ou même dépasser les niveaux de la veille.

Les rentes se son tretrouvées trè 16ge-ement en dessous de la clôture d'hier.

Les banques, avances fractionnaires du Lyonnais, de la Banque de Paris et du Crédit Foncier.

Vive reprise aux IndustrleKes. de la Distribution qui s'est négocie pour la premUr» loi '.erme, ex droit de souscription, compte tenu de ce droit, le cours de 1.1114 représente environ 06 francs de hausse parallèlement, la Lyonnaise des Eaux qui avait baissé hier u«ns un marené t:é-i creux, sur des bruits d'augmentation de capital s'est relevé 2.020 < + 1001.

Produites chimiques soutenus, sans plus.

Internationales très calmes.

En coulisse, les mines ont aisément conservé leurs niveaux de la veille, gagnant même le dOu* «eurent ae légères fractions.

OtouMhoutlères bien fnuei.

Aux Cuprifères, les Katanga sont restées hésitantes, l'action de dividende a même perdu 23 francs, à 990.

Banque Bot LOYER

OR ET ARGENT

Nous achetons et vendons à no» gulchets toutes pièces de monnaie, étrangères ou ayant cessé d'avoir cours. Noua loursluco* fg»'»"«"»* tous lingots d'or.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

Preced. Jour Précéd Jour Prêcéd. Jour 3 $ PERPETUEL 76 25 76 45 THOMSON HOUSTON.. 124 » 124 Il BONI MEXIOAINI 6 165 501 164 » 3 «MORTISSAtLC 86 05 UNION D Ê L ECTRICITt. 610 610 » ALBI MlnMd'l | 3.9 ni 382 4 °* 1917 83 60 83 75 FORCES »OIÊR. Nd-eST 281 » 288 » ABÏAt 250 n 251 50 4 191« 83 901 83 65 SCHNEIDER 1335 » 1325 BANQ. NAT" d'EOYPTE 2913 "2905 » 6 1920 AMORTIS». 111 50 111 40 TREfIL. DU HAVRE 343 ni 350 n BRAKPAN 624 ni 624 » 4 <£ 1925 100 n 99 95 COUBRICRE» 215 50 218 » BRUAY 148 ni 149 » 88 50 88 50 LENS 435 ni 434 ..OAMBODOE 85 ni 83 50 O«L. 4 •" 1933 .mori 983 » 989 BOLEO 67 ..68 » CAOUTCHOUCS V 322 » 328 50 OUTIL. NAT 4t 1932. 872 ni 875 NICKEL 302 ..308 OHARTEREO 77 50 77 25 4 1/2 1933» 10 «m. 1013 ..1015 n PENARROVA 132 ni 130 » CONOORDIA 35 7 51 31 » 5 1933 « 5 «m 1007 ..1004 » IND.âOOM.d'PtTRCtBi 33 50 34 50 OROWN MINES 990 » 994 » 5 1S34 ̃ S 10. 15 >nt 1018 ..1019 » KUHLMANN 490 »t 495 n DE BEERS Ordlnalrt 320 323 » O»' «UTONu» D'AMORT 894 » 898 » PHOSPHATE OE OAFSA 425 n 429 n EA8T CEDULD 674 n 667 n BANQUE DE FRANCE 9910 n 10065 PECHINEV 862 n 870 » EAJT «AND 187 50 186 50 BANQUE DE L'ALCtRIE 7500 ,.7600 RHONE POULEUO 775 »I7JO » FRANCC • OMINO 96 >> 96 <> BANQUE DE PARIS 895 902 n SAINT COBAIN 960 » 954 » GENERAL MININO 253 SOi 25B 50 BANOUE TRANSATL 417 419 OHARCEURS REUNIS 125 ni 135 » fcOLUHELDS 2j» 50 265 50 BANQUE UN'ON 'ARIS 430 ni 435 » AIR LIQUIDE 614 »|6U HOT3M*IS'J 1124 .1133» C" ALGERIENNE 1285 nt280 u CAOUTCH INDOCHINE 236 ni 2-17 HUANCHACA 36 751 3775 OOMPT D'ESOOMPTE. 974 ..974 ̃> CITROEN 101 n 104 HYDRO ELECTR. -!ERE. 50 » 50 25 OREDI1 COMMERCIAL 578 5SO .1 nOMPT MAT US a OAl 1117 n 1314 » JACERSFONTEIN 63 25. 61 50 CREDIT FONC FRANCE 3625 » 36S0 FORD 45 50 46 KUALA LUMPUR 116 ni 116 n ORED F- m UNO CH 52 5250 pathecinEma Jouit. 32 50 31 50 lanolaaote 131 », 131 50 CREDIT LYONNAIS. 1685 n¡1694 Oip.lil 53 501 52 » LltVIN 135 50 136 » IOD. FIN» PU-' el COL» 22 n 24 •> PEUCEOT 302 » 306 » LORRAINE 23 75 24 SOCIETE GENERALE 1031 n 1034 IAY R.mn.,1*) 1931 ..1938 MAINREEF 252 75 ?«| 50 RENTE FONCIERE 461 ni 459 UNION EUROPEENNE.. 303 » 314 » MEXIOAN EAOLE Ordln. 23 75 23 25 SOC OEN" FONCIERE.. 4350 48 n PLAN YOUNO j 344 n 362 n MIOHELIN 1/6 dl paru 687 » 708 SUEZ Act.on. 18660 u'18660 EGYPTE UNIFIEE 7 V, 1610 n 1588 ONOMB t RHONE 504 n 513 » Paru de Fond.l 16515 Il.16765 » JAPON 5 1907 » ni » MOIAMBIQUi {5 50 15 50 Soc.U Clv.l. 1/Sl 3950 ..3970 Il RUSSE OONS l' «I «* 19 25 19 » PADANO '219 "22050 LYON 895 ni' 703 TURC -îeli. 7 1933 1" 307 »l 311 50 PHOSPH OONSTANTINE 242 243 » MIDI 740 ni 740 » BANQ NAT MEXIQUE. 175 Il 176 » RANDFONTEIN 193 » 194 NORD 1200 1.1205 » BANQUE OTTOMANE 263 ni 267 Il RAND MINES 527 n 524 n ORLEANS 888 »l 875 CREDIT FOND. EGYPT. 2295 ..12285 » SHELL TRANSPORT 18 501 167 50 SANTA FE 344 360 n OANADIAN PAOIFIO 188 "1 188 » IPRINOI 630 » 629 METROPOLITAIN 1160 ..11159 n W ACONSLITS Ordinal» 66 » 67 50 SUB NIOEL 912 912 PARISIENNE INDU8TR.. 300 ni 293 PHILIPPS 16R8 ..11685 » TANOANYIKA 41 50 41 75 TRAM. DE SHANGHAI.. 676 » 691 n CENTRAL MININO 1520 » 1518 n TERRES ROUOE8 198 » 20150 LYONNAISE DES EAUX 1920 »i2020 Il CEDULD 699 ni 700 n THARSIS 223 50 222 n DISTRIB. O'ELEOTRIC 73! ni n n MONTECATINI 153 ..154 n TRANSVAAL 163 50 163 » ELECTRIC. DE PARIS. 815 » 818 n RIO TINTO 10«2 » 1020 n SOIE DE TUBIIE 67 » 67 Il ELEOTR. DE LA SEINE 382 n'368 AZOTE Norvège) 392 ni 397 » UNION CORPORATION.. 508 » 509 IllÔ; I CU DU NOVO 376»1 375 PETROFIN* 323 50,383 » UN. MIN. KATANOA 0 1030 1Ô29 n ELEOTR. 10'» Otnériltl. 1170 »I1185 n ROYAL DUTOH 1378 n 1363 » Dly. 1013 » 990 » • NitËLÉO. du LIT. MED 680 ni 675 » AMSTERDAM RUBBER.. 900 »888 n VIEILLE MONTAONE 635 Il' 638 Il

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