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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1934-12-05

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 05 décembre 1934

Description : 1934/12/05 (Numéro 13908).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k659848s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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L'HYDRAVION

«SANTOS-DUMONT » A FRANCHI

UNE SECONDE FOIS L'ATLANTIQUE SUD Il a joint le Brésil an Sénégal en 19 heures

DAKAR. 4 décembre. L'hydravion Sanfos-Dumont a effectué avec succès sa deuxième traversée de l'AtlantiqueSud, moins de huit jours après sa première.

Parti hier matin lundi à 10 hr 8 de Natal (Brésil), l'équipage BossoiKrot, Givon. Cornet, Néry, Legendre. Richar et le lieutenant de vaisseau Nomy a améri à Dakar ce matin mardi à 5 h. 15. ayant franchi les 3.025 kilomètres de l 'Atlantique-Sud en 19 h. 7. Le courrier de notre ligne d'Amérique du Sud qui a quitté Buenos-Ayres dimanche matin à 2 h 15. a donc été transporté jusqu'au Sénégal en 51 heures. Les résultats obtenues par les Allemands sont très largement dépassés par notre exploitation aérienne :00 "J. !1 est à remarquer que l'AtlantiqueSud a été franchi quatorze fois depuis le 31 décembre 1933. Douze de ces traversées ont été réalisées en transportant le courrier hebdomadaire de la ligne d'Amérique du Sud d'Air-France. Noire supériorité s'affirme.

VIOLENTE TEMPÊTE EN MER NOIRE

Moscou, 4 décembre. Une tempéte d'une violence inouïe a sévi sur la mer Noire. Dans le rayon de Novosibirsk. des localités entières ont été submergées par une énorme vague de fond. qui. en se retirant, a laissé des bateaux échoués très loin de la côte.

De jeunes « balillas italiens, de neuf à douze ans, apprennent à évoluer à motocyclette sous la direction d'un instructeur.

La princesse Juliana

a perdu un bracelet

d'une grande valeur

au mariage de Londres Londres. 4 décembre. La princesse Juliana de Hollande, qui était demoiselle d'honneur au mariage du duc de Kent et de la princesse Marina, a perdu le jour de la cérémonie un bracelet de diamant estimé 7.000 livres, soit environ 500.000 francs.

Scotland Yard enquête.

M. Marchandeau

arrivé hier à Moscou

commence ses pourparlers aujourd'hui

Moscou, 4 décembre. M. MarchMldeau est arrivé ce matin, à 11 h. 35, Le ministre a été recu à sa descente du train par M. Charlés Alohand, ambassadeur de France à Moscou, ainsi que par M. Rozenholz. commissaire du peuple aux Affaires extérieures, Les pourparlers commencent aujourd'hui.

LES OBSÈQUES DE

En haut. A touche Les officiers aviateurs présentent leurs condoléances au père et à la mère de Hélène Boucher; a droite Pendant la levée du corps dans la cour des Invalides.

En bas. La cérémonie dans la chapelle Saint-Louis des Invalides.

PARis, 4 décembre. Ce matin ont eu lieu les obsèques de l'aviatrice He- lène Boucher, victime, vendredi dernier, d'un terrible accident alors qu'elle effectuait un vol d'entrainement. La chapelle St-Louis des Invalides, où s'est déroulée la cérémonie religieuse, était trop petite pour contenir la foule émue qui avait tenu à rendre un. dernier hommage à celle qui fu; une des plus brillantes aviatrices. Parmi les personnalités qui assistaient aux obsèques, on remarquait notamment MM. le général Denain, ministre de l'Air les généraux Gouraud, Mariaux. Détroyat. Hirschauer Magniel. Houdemont, Tuslane, Vuillemin, Keller, Cheutin un représentant de la maison militaire du président de la République le représentant de M. Rollln, ministre des Colonies MM. Laurent-Eynac. ancien ministre -:le l'Air Louis Couhé. directeur de l'aviation marchande gâteau, président de llAéro-Club de France, et Mlle Suzanne Deutsch de la Meurtae, vica-

présidente les représentants de plu- sieurs Aéro-Clubs de province; les attachés de l'air de Belgique et de Roumanie MM. Léon Bathiat, président des Vieilles Tiges Liore, président d'honneur de la Chambre syndicale des industries aéronautiques Louis Renault les aviatrices Adrienne Bolland Maryse Bastié et Maryse Hilsz les aviateurs Costes, Fonck, Rossi, Détroyat, Doret, Massotte, Mermoz. Finat, Rignot, Rénaux, Sautereau, René Paulhan Colliex, Gaubert, Challe, Del- motte. Bajac, etc.

Le deuil était conduit par le père. la mère et le frère d'Hélène Boucher, et derrière le cercueil, recouvert d'un drap tricolore, se tenaient trois pilotes militaires, dont l'un portait: sur un coussin de velours blanc, la croix de la Légion d'honneur épinglée sur la poitrine de l'aviatrice après l'accident La messe a été célébrée par l'abbé de Lépinois. et l'absoute donnée par !e chanoine Verdric. curé de la basilique de SaW-e-CloUlU*.

'Après la cérémonie religieuse, le cercueil a été porté sur un catafalque dressé dans la cour des Invalides devant l'entrée de la chapelle, où avaient été groupées de nombreuses et magnifiques couronnes envoyées notamment par les Aéro-Clubs de province, de Suisse, du Portugal, d'Allemagne, la Section féminine de TAéro-Club du Sud-Ouest, les clubs belges d'aviation de tourisme, et aussi par l'aviatrice allemande Liesel Bach.

Successivement, le général Denain, ministre de l'Air, et M. Wateau, président de l'Aéro-Club de France, ont adressé un hommage ému à la jeune aviatrice, qui en très peu d'années, avait su, par son courage et ses qualités de pilote, se hisser au premier plan de l'aviation féminine mondiale. Le cercueil a ensuite été placé dans un fourgon automobile qui s'est dirigé sur Yermenonville v'Eure-et-Loir), où, à 14 h. 30, a eu lieu une nouvelle cérémonie religieuse précédant l'inhuma-

SURSAUT

DE RAISON PARIS, 4 décembre. L'Etat va-t-il enfin opposer sa légitime autorité aux prétentions agressives et aux manifestations d'indiscipline de certains syndicats illégaux ? Il semble que le Gouvernement soit en tous cas dispose à ne plus tolérer l'intïmidation dont quelques groupements audacieux avaient naguère fait usage. S'adressant aux inspecteurs d'Académie, au cours de leur réunion semestrielle, M. Mallarmé, ministre de l'Education nationale, leur a déclaré que des sanctions sévères seraient prises contre le personnel enseignant, non seulement pour fautes d'ordre moral commises dans l'exercice de ses fonctions, mais même pour des « écarts » auxquels se livreraient ces éducateurs hors de la classe. De plus, l'Administration, résolue à maintenir intactes son autorité et son indépendance, n'admettra aucun syndicat « à se prévaloir d'une influence ou d'une suprématie de fait qui pourrait faire penser au personnel que, dans la pratique, les règles normales de la hiérarchie se trouvent faussées ».

Ce sont là des règles élémentaires qu'il aurait été inutile et presque indécent de rappeler, si de longues défaillances des gouvernements n'avaient pas créé une sorte d'inversion de la hiérarchie dont parle le ministre. Plus un fonctionnaire était élevé en grade, plus il était bafoué par les associations d'agents du cadre inférieur. Des coalitions formées entre subalternes s emparaient du pouvoir de fait, menaçaient de représailles députés et sénateurs, qui, à leur tour, exerçaient une pression sur le ministre. lequel, trop souvent, déoosait les armes.

Ce système anarchique, implicitement mais clairement dénoncé par M. Mallarmé, doit être brisé au plus tôt. D'autre part, du point de vue de l'enseignement positif, les maitres de nos écoles et de nos 1 vcées doivent s'inspirer des principes posés hier soir, au diner de la Revue des -DeuxMondes par M. le maréchal Pétain, et oui sont exactement ceux que ses fondateurs placèrent à la base même .de l'éducation publique, à savoir le culte de la patrie, le sentiment de la solidarité civique totale, excluant la lutte et même l'idée de classes, enfin le déveioppemetit du sens moral.

Individualisme, matérialisme, indiscipline doivent être combattus sans faiblesse et sans répit. Aucun redressement n'est possible si l'on n'enseigne pas aux enfants les vertus personnelles et sociales dont le retour fera reculer les puissances, hélas 1 trop vigoureuses aujourd'hui, de dissociation et de décomposition.

L.-A. PAGES.

S © V R I R E S

A la longue, aurait-on découvert le moyens d'assurer à notre capitale une bonne circulation ?. Le docteur qui guérira le coeur de la France, qui réglera la marche des véhicules dans les artère? congestionnées, s'est-il enfin révélé ? Je le crois. Cet homme, c'est l'inventeur de la ce borne-caoutchouc » 1.

Observateur attentif des accidents de la route et du boulevard, ce savant a compris que la véritable cause d'un choc mortel, c'est la solidité de l'obstacle. Qui l'emporte, infailliblement, dans les rencontres fâcheuses ? L'arbre, le réverbère, le mur. De cette corutatation fort simple il a conclu ceci « rendons élastiques les objets qui s'opposent aus gambades des bolides et le salut des voyageurs sera assuré 1 ».

C'est pourquoi, au coin de la rue Guynemer, on admire, nous dit-on, une borne mobile, souple, complaisante elle cède le terrain aux taxis pressés, elle fuit devant l'autobus emballé. On la remet en place après le coup de tampon.

Tout comme au jeu de quilles. Car le problème de la circulation tient dans celle formule renverser sans endommager, abattre sans blesser.

Certes, les agents parisiens, ramasseurs de quilles, /oumissent un surcroit de besogne. Et l'idéal consisterait à les caoutchouter » eux-mémes afin de les rendre invulnérables.

De même qu'on pourrait monter sur roulettes les kiosques à journaux, ainsi que les vespasiennes. Un déplacement des édicules, vite ramenés à leur position initiale, suivrait les acrobaties des chauffards. Tant pis, ma foi, pour les chirurgiens sans clientèle

Donc Paris, objet de mille soins, va retrouver la santé. Mais la province n'est-elle pas digne d'attirer l'attention des techniciens

Nul n'ignore que nos routes sont bordées de factionnaires inamovibles de pied ferme, ils guettent l'automobiliste imprudent, ilç réduisent en morceaux carrosseries et mécaniques. Les platanes sont sans pitié 1.

Or, des arbres artificiels suffiraient à conserver la beauté de nos voies de terre. Des peupliers mobiles, dressls sur une balle vulcanisée, s'écarteraient respectueusement devant les chevaux-moteur qui divaguent.

Et je vous certifie que ces arbres de la liberté de la liberté de sauter dans les champs voisins ne se confondraient pas avec les bornes du ridicule.

Le Conseil de la S. 0. On --1

tient cet après-midi une séance publique consacrée aux affaires de la Sarre UNE DEUXIÈME SÉANCE AURA LIEU JEUDI ET L'ON ANNONCE L'INTERVENTION DE M. LAVAL

LES COULOIRS DE LA S. D. N. ONT REPRIS LEUR ANIMATION

GENÈVE, 4 décembre. M. Pierre Laval a consacré sa matinée à l'examen de l'affaire de la Sarre. Assisté de M. Bargeton, directeur des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères de M. Massigli, directeur-adjoint, et de M. Rochat, son chef de cablnet, il a entendu le rapport que lui a fait M. Fouque-Duparc, expert français, arrivé le matin même de Rome, sur les travaux du Comité des Trois. Il a reçu ensuite le baron Aloisi, président de ce Comité, qu'il -a revu cet après-midi encore.

Il a reçu ensuite et retenu à déjeuner MM. Yevtitch et Benès arrives à Genève ce matin, et il a repris avec eux l'examen -de la procédure à suivre pour la plainte yougoslave.

Pour l'instant, l'ordre du jour probable des travaux parait fixé comme suit

Demain matin, séance privée Uu Conseil pour l'inscription de la plainte yougoslave demain après-midi, première séance publique sur la Sarre, compte rendu du baron Aloisi sur les travaux du Comité des Trois jeudi matin, deuxième séance publique sur la Sarre, déclarations interprétatives des membres du Conseil.

On signale déjà les inter-:entions certaines de M. Pierre Laval, de M. Edouard Benès et de M. Litvinov. Vendredi matin, première séance consacrée à l'affaire yougoslave. La journée sera probablement prise tout entière par l'exposé de M. Yevtich. Une partie de la journée de samedi sera consacrée à la réponse du délégué hongrois. Tibor EckhanK.

Le Conseil nommera probablement ensuite un comité sur la composition duquel on discute déjà âprement et qui déposerait un rapport en janvier. Un mémorandum sur la terreur nationale-socialiste

Genève, 4 décembre. La commission internationale qui, sous la présidence de lord Marley, a procédé naguère à une enquête sur la terreur nationale-socialiste en Sarre, vient d'adresser un mémorandum à la S.D.N. Dans ce mémorandum, la commission attire l'attention sur la campagne de diffamation qui s'est fait jour contre les partisans du statu quo en Sarre. Le mémorandum demande qu'il soit mis fin à la terreur physique exercée sur la population sarroise et qu'on définisse le régime du statu quo.

'Au cas où le statu quo serait -voté llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllliuiiiiiiiiillllllllllllill

LUNE DE MIEL

Le due et la duchesse de Kent (exprincesse Marina), photographies dans la propriété de lord Dudley, à Himley

le 13 janvier prochain, le mémoraB" dum de la commission demande que la population sarroise soit autorisée à décider, après un certain délai, de » réintégration dans le Reich allemand. LA LOTERIE NATIONALE Tirage n

de la 4' tranche

Paris, 4 décembre. Le tirage de la quatrième tranche de la Loterie Nationale a eu lieu ce soir à Parle. dans la salle du Trocadéro.

Le numéro 949.187

gagne 2.500.000 frs.

Les numéros suivants ga-

gnent chacun un million

376.735 734.291 697.539

726.216 562.647

Les numéros suivants ga-

gnent chacun 500.000 frs

182.900 710.912 142.900

091.756 269.231

Les numéros finissant par

3.770 gagnent 100.000 frs.

Les numéros firiissant par

4.382 gagnent 50.000 frs.

Les numéros finissant par

3.424 gagnent 25:000 frs.

Les numéros finissant par

4.042 gagnent 25.000 frs.

r Les numéros finissant par j

470 gagnent 10.000 frs.

Les numéros finissant par

26 gagnent 1.000 frs.

Les numéros finissant par

3 sont remboursés à 100 frs.

Les billets gagnants peuvent être présentés pour le paiement

10 A partir du 5 décembre 1934, s Paris, Service des Emissions (Pavillon de Flore). Tous les lots y seront payés immédiatement.

21 A partir du 10 décembre 1934» dans les caisses publiques suivantes Recette Centrale des Finances de 1al Seine et recettes et perceptions; trésoreries générales, recettes des finances et perceptions; bureaux de poste des chefs-lieux de département, d'arrondissement et de canton et tous autres sutfisamment importants, désignés à cet effet; trésorerie générale, naierlea principales et paieries de l'Algérie; tré. soreries générales de la Tunisie et du Maroc.

Ces caisses paieront immédiatement tous les lots de 1.000 francs et ceux de 100 francs. Pour les autres lots, le billet sera déposé contre récépissé et le paiement aura lieu à partir du quint zième jour suivant le dépôt.

Tous les billets gagnants non présentés au paiement avant le 5 juin 1935 seront annulés. Seront annulés égalesment les billets déposés pour vérification avant cette date, mais dont le paiement n'aura pas été demandé avant le 5 août 1935. (Règlement 11* séré au J. O. des 24 et 25 septembre


BMtioDS polonaises

sur les fortifications a0emandes à la frontière orientale

Cracovœ, 4 décembre. Le Kvrjer Codzieriny publie des révélations senrationnelles sur les armements et les travaux de fortification effectués par l'Allemagne le long de la frontière germano-polonaise.

Suivant ces informations, que le journal aurait obtenues d'un homme de confiance allemand, on construirait actuellement à Koenigsberg d'immenses casernes pour plus de 40.000 soldats. D'autre part, un aérodrome souterrain aurait été aménagé près de Schneidemuhl pour la flotte aérienne de la marine allemande. En outre, de nombreuses fortifications seraient établies le long de la frontière.

Le Reich demande l'extradition d'un banquerouuer

Aix-hi-Provence, 4 décembre. Une demande d'extradition a occupé, aujourd'hui, longuement la Chambre des mises en accusation d'Aix-en-Provenve. Elle émanait du gouvernement allemand et concernait un des frères Rotter, de son vrai non Frédéric Schaie, directeur de plusieurs salles de spectacles à Berlin.

Schaie avait été arrêté, le mois dernier, en France où il s'était réfugié. Il est réclamé pour banqueroute frauduleuse. Mais, au cours des débats qui se sont déroulés à huis clos. Schaie a fait soutenir par son défenseur, Me Torrès, qu'il était l'objet d'une vengeance politique, car il était considéré comme un ennemi du régime hitlétien.

Ia Cour statuera ultérieurement

Mme DE LACOMBE.

aviatrice française, qui a batta le mord d'altitude féminin poar avions biplaces.

A LA CAISSE GÉNÉRALE DES RETRAITES DE LA PRESSE FRANÇAISE

Les associés de la Caisse générale des retraites de la Presse française sont convoqués par le conseil d'administration en Assemblée générale extraordmaire, à Paris, salle des fêtes du Petit Journal. 21, rue Cadet, pour le jeudi 20 décembre 1934. à 10 heures. Ordre du jour Rapport du Conseil d'administration fixation des alloca\ions à attribuer en 1935 aux adhérents et aux conjoints pensionnés modification de la disposition inscrite à l'alinéa 1 de l'article 35 des Statuts concernant l'époque à laquelle est réunie l'Assemblée générale.

Les associes qui ne pourront assister personnellement à l'Assemblée générale pourront se faire représenter par un autre associé, chacun des associés ne pouvant grouper plus de vingt mandats.

Les pouvofrs devront parvesir au siège social, à Paris, 6 bis passage Violet, le 19 décembre au plus tard. Le Conseil d'administration appelle l'attention des associés sur l'importance de l'ordre du jour et leur demande d'être présents ou représentés.

Le Conseil d'administration.

NEUF FONCTIONNAIRES

DES FINANCE* CONDAMNÉS POUR COAUTION

Paris, 4 décembre. Neuf fonctionnaires du ministère des Finance, avaient été cités à comparaître devant la 14» Chambre du tribunal correctionnel pour coalition de fonctionnaires. Le ,16 avril dernier, en effet, place SaintSulpice, ils avaient pris part à une manifestation visant l'exécution de" décrets-lois et voulant plus particulièrement organiser une grève « de principe » d'une heure.

Des conclusions déposées à l'audience par leurs avocats ayant fait l'objet d'un incident qui fut joint au fond. Ils avaient alors déclaré faire défaut et c'est par défaut que le Tribunal vient de condamner chacun d'eux à 100 francs d'amende.

ECHOS PARLEMENTAIRES M. de Chappedelaint, rapporter du projet sur le marché do blé PARIS. 4 décembre. La Commission des Finances adésigné M. de Chappedelaine pour formuler son avis sur le projet relatif au blé. en l'absence du rapporteur du budget de l'Agriculture, IL çbevrifir actuellement malade

Le Conseil des Ministres s'est occupé de la protection de Tépargne publique

Paris, décembre. Le Conseil des ministres s'e8t réuni ce matin d l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Leprun. La séance, commencée à 10 h., s'est terminée un peu avant midi. Dès sa rentrée au ministère de l'in.térieur, M. Marcel Régnier, ministre de l'Intérieur, a communiqué à la presse le compte-rendu suivant Le Conseil s'est occupé exclusivement des affaires courantes.

L'épargne publique

M. Pernot. ministre de la Justice, a fait connaître au Conseil le sens des déclarations qu'il fera au Sénat en réponse à l'interpellation de M. Lesaché Le Conseil a approuvé ces déclarations et confirmé sa volonté de saisir très prochainement le Parlement d'un projet de loi tendant à la protection de l'épargne publique.

Le vin et le blé

M. P.-E Flandin, président du Conseil, dépose ce soir sur le bureau de la Chambre les projets sur le blé et le vin. Il demandera pour eux le bénéfice de la procédure d'urgence.

L'accord sur la Sarre

MM. Germain-Martin, ministre des Finances, et Roy, ministre des Travaux publics, ont mis le Conseil au courant des négociations de Rome concernant la Sarre et qui ont abouti à un accord. Le Parlement et le budget M. Germain -Martin, ministre des Finances, a mis en outre le Conseil au courant de l'état de la discussion budgétaire et des travaux parlementaires. Les négociations navales

M. Piétri. ministre de IL Marine, a mis le Conseil au courant de l'état des conversations navales de Londres et des conséquences qui pourraient découler de la dénonciation prochaine du Traité de Washington par une des puissances contractantes.

LE CERCUEIL CONTENAIT-IL LES SQUELETTES D'ATTILA ET DE DEUX DE SES FIDÈLES ? BUDAPEST, 4 décembre. A KossuthRevayfalva, au confluent de la Turoc et de la Vag, on a trouvé un cercueil géant à trois compartiments, contenant chacun un squelette. Ce serait le cercueil d'Attila, l'Eitel des Germains, et de deux de ses fidèles.

Une commission de savants a été envoyée sur place.

LES SCAPHANDRIERS

MARSEILLAIS FONT GRÈVE M»ist-i! i.» 4 dé^eniL'i- Fcur pro- tester couue ie décret qui, recemment, leur a interdit la pêche à l'aide de leurs appareils, les scaphandriers ont décidé de déposer ce matin leurs rôles à l'Inscription maritime.

Tous les travaux de scaphandriers en cours dans les ports, sur le littoral. sont momentanément suspendus. Une plaisanterie

qui finit tragiquement PARis, 4 décembre. Cet après-midi, vers 16 heures, dans un débit situé 44, rue Compans, quatre consommateurs jouaient aux cartes lorsque l'un d'eux, nommé Rémy, sortit de sa poche un briquet-revolver et, en plaisantant, menaça un de ses partenaires. Celui-ci, se levant brusquement, braqua un pistolet sur Rémy et fit feu par deux fois. Grièvement atteint au bas-ventre, Rémy a été admis à l'hôpital Tenon Le meurtrier a pris la fuite.

L'enquête sur les détournements de cartouches

du stand de Versailles

VKRsxnxtty décembre. Le Parquet de Versailles va incessamment être saisi de l'affaire du détournement de munitions de guerre commis au stand national de tir à Versailles. Il ressort du premier examen du registre des munitions du stand de Versailles que de janvier 1930 à novembre dernier, sur 336.400 cartouches Lebel dé'tournées, plus de 86.000 ont été Urées, vendues ou distribuées à des membres de l'Union des Sociétés de Tir de France et que sur 155.000 cartouches de revolver détournées dans des conditions identiques, plus de 50.000 ont également été vendues ou distribuées à des tireurs du Stand National de Tir de Versailles.

Les explications de M. Johnson directeur de la société de tir VERSAILLES, 4 décembre. M. Co- chenet, commissaire spécial de Seineet-Oise, chargé de l'enquête au sujet des détournements de cartouches au I Stand national de Tir de Versailles, a entendu le directeur de l'établissement, M. Johnson, champion du monde de tir et président de la Société de Tir de Maisons-Laffitte. M. Johnson précisa que c'était dans un but patriotique et d'ordre national qu'il s'était fait délivrer des cartouches d'armes de guerre par l'autorité mili- taire en échange de douilles vides. La fraude est donc reconnue par son au- teur et M. Johnson expliqua pourquoi il avait cru pouvoir se dispenser de se munir d'une comptabilité comme l'exigent les règlement et se rapportant à l'entrée et à la consommation des munitions.

Antérieurement, en 1910, le direc- teur du stand de tir de Versailles avait réussi à constituer à son stand de Mai- sons-Laffitte un stock important de douilles vides, ces étuis étaient la pre- priété de plusieurs sociétés de tir et furent remis à l'autorité militaire en échange de cartouches qui devaient servir aux épreuves sportives. Dans ces conditions, la situation peut se résumer ainsi un stock irré- gulier de cartouches a été frauduleu- sement constitué et le fait que M. Johnson déclare avoir distribué un certain nombre de cartouches, peut ouvrir la porte à la possibilité, pour des tireurs, de constituer des provisions 1 de munitions de guerre. 1

POUR RÉGLEMENTER

LE TONNAGE MONDIAL

DE LA MARINE MARCHANDE ICI

Londres, 4 décembre. M Runel- < man, président du Board of Trade, a, cet après-midi, informé la Chambre des Communes qu'à la suite d'échanges de vues entre la Grande-Bretagne, plu- se- ro du a Londres, au milieu de janvier. Cette réunion aura un caractère purement préparatoire; elle travaillera à élaborer l'ordre du jour d'une conférence plénière qui se réunirait ultérieurement à Berlin et aurait pour mission d'ajuster par accord international le tonnage mondial aux besoins du commerce et du transit. Le ministre a, en effet, noté qu'à l'heure actuelle, le volume du tonnage commercial excéden- taire est assez considérable et que l'écart entre ce tonnage et les besoins 1 de la demande est accru à chaque signe, d'une améiloration de la situe- tion économique internationale. LA SANTÉ DE M. HERRIOT Paris, 4 décembre. Une amélioration sensible a été constatée ce ma- tin dans l'état de M. Herriot qui, depuis trois jours, on le sait, avait dtl s'aliter à la suite d'une intoxication alimentaire. à i

vvvvvvvvvwvvvvvvvvwvvvvvvvvvvvvvvvivvvvvvvvvvvvwwvvvwv L'INFORMATION CONTRE LE POLICIER BONNY

Ainsi que nous l'avons annoncé, on a procédé à l'ouverture du coffre-fort de Mi:e Cotillon dans une banque parisienne.

Avant l'arrivée du jute d'instruction, Mlle Cotillon s'entretient avec son avocat. M' Anjoi.

Le « duc de Saint-Simon » a déposé sa plainte

Paris, 4 décembre. M. Lavillate, qui se fait appeler duc de Saint-Simon, est venu cet après-midi au palais de justice, où il a déposé entre les mains du doyen des juges d'instruction, M. Fougery, une plainte avec constitution de partie civile en menace de violences. Cette plainte est dirigée contre Jean Hobart, l'un des inculpés de l'aSaire Cotillon.

M. Fougery a demandé au plaignant de consigner au greffe une somme de 4Do francs, ce que M. Lavillate a effectué sur-le-champ.

D'autre part, M. Benon a interrogé cet après-midi Jean Hobart et Georges Dubois, inculpés, comme on sait, il y a quelques jours, d'escroquerie et d'extorsion de fonds sur la plainte de àmle

Le bracelet de M1" Cotillon serait chez un prêteur sur gages Paris, 4 décembre. Les vérifications ordonnées par M. Bru dans les établissements de crédit municipal de Paris, n'ont pas fait retrouver la trace du bracelet. Mais M. Bru n'en espère pas moins restituer avant peu le bijou à sa propriétaire. En effet, d'après certains renseignements, ce bracelet aurait été engagé au printemps dernier pour la somme de 60.000 francs, chez un préteur sur gages. M. Bru aurait également reçu l'assurance que ce bracelet se trouverait encore à Paris. C'est pourquoi dès le début de l'après-midi, le juge a entendu à nouveau divers témoins, alnat que Mlle Cotillon.

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La Chambre vote la loi de finances par 471 voix contre 122

Aux critiques de M. Vincent Auriol annonçant que les socialistes voteront contre le budget, M. Germain-Martin répond qu'il serait bon qu'on laissât de temps à autre l'esprit de parti et justiFie les économies imposées par les décrets-lois en déclarant qu'il est nécessaire de créer une atmosphère de sécurité

PARIS, 4 décembre. La Chambre a poursuivi, la nuit dernière, l'examen de la loi de finances.

Votez contre l'article 2 qui autorise la perception des impôts pendant l'exercice 1935, propose M. Amidieu du Clos à ses collègues vous voterez contre les décrets-lois.

Répondant à M. Ogé, le ministre des Finances annonce qu'il sévira avec la plus grande rigueur contre les propriétaires d'automobiles qui utilisent pour leur agrément l'essence spéciale destinée aux tracteurs agricoles.

Les socialistes annonce M. Moch, voteront contre l'article 2.

M. Barbot revient à l'essence titllisée dans les moteurs agricoles M. .Barety insiste auprès de M. Amidieu du Clos pour qu'il retire sa demande de scrutin. Les communistes font savoir qu'ils voteront dans le même sens que les socialistes.

Enfin, par 455 voix contre 130, l'article 2 est voté.

Le régime fiscal

des constractions neuves La Commission des Finances a inséré dans la loi un article décidant que l'exonération d'impôts Sonciers pour les bàtiments d'habitation nouvellement construits, serait prorogée jusqu'au 1" janvier 1945.

Le ministre, d'accord avec M. de Tinguy du Fouet, obtient la disjonction en promettant d'apporter un projet, spécial.

Les articles défilent ensuite avec une rapidité vertigineuse.

Brusque arrêt lorsqu'il s'agit du personne! des manufactures de tabac. Quelques députés veulent que les statuts de ces agents soient insérés dans la loL Satisfaction leur est donnée contre l'avis du ministre.

E i dépit des communistes est main. teru un article supprimant des per- missions exceptionnelles aux militaires.

Un bref débat s'instaura à propos de l'encouragement de la culture du M. du Luart demande que les Uni- culteurs de la réelon normande puissent çomp" i- ;m*!fp primes.

M. Tréminttn. pour abréger le débat, renonce à intervenir, l'assurance ayant été donnée par le ministre que les .primes resteront ce qu'elles sont. A minuit, la séance est levée. LA SEANCE D'HIER MATIN PARIS, 4 décembre. L'ordre du jour appelait la suite de la discussion de la loi de Finances.

A propos de l'art. 49 (mobilisation Industrielle). M. Amidieu du Clos (Meurthe-et-Moselle) s'inquiète de l'abandon éventuel, en cas d'agression, de certaines richesses minières ou agricoles fortifications. Le général Maurin lui donne tous apaisements à cet égard. dans les régions frontières au delà des L'article 49 et les suivants sont La sitnation financièrt

des grands réseaux

M. Gourdeau (Sarthe) parle sur l'article 77 (avances à faire par le Trésor aux grands réseaux et au fonds commun). M. Germain-Martin, répondant à M. Gourdeau, définit la situation fi- nancière des grands réseaux. Le capi- tal action non amorti est de 882 mil- lions. Les obligations atteignent 62 mil- liards. Les charges des obligations s'élèvent à quatre milliards.

M. Germahi-Marth!. C'est une situation grave et qui ne doit pas continuer. La coordination des réseaux donnera, je l'espère, de bons résultats; mais, ce n'est qu'un moyen. Il faudra trouver d'autres solutions à cet angois- sant problème.

Après ces observations, l'article 77 est adopté. M. Amidieu du Clos. traitant de l'art. 79 (subventions aux entreprises de voies ferrées d'intérêt local) constate que le crédit de 500.000 francs est en augmentation sur le crédit de l'an dernier tandis que le crédit pour les subventions aux services publics pour les transports automobiles n'est que de 450.000 francs. Les articles 79 et 80 (voies ferrées l'intérêt local) sont adoptés.

Les tranporta sur route

M. Gourdeau, à propos de l'art. 81. traite des subventions aux services publics de transports par automobiles. c Le Conseil général de la Sarthe, dit-il, avait institué une taxe au poids et à l'encombrement pour les transports automobiles. Mais le ministre des Finances a limité l'application de cette taxe à un certain nombre de véhicules. Cette taxe aurait dû être instituée il y a une dizaine d'années. Les finances départementales sont intéressées à la perception de cette taxe. à

M. Gourdeau demande au ministre des Finances si, dans un délai prochain, il fera voter un texte lui donnant satisfaction.

M. Germain Martin répond à M. Gourdeau

c Vos observations me paraissent fondées. Les lourds camions causent aux chaussées une usure rapide. Ils font concurrence aux chemins de fer. Je vais faire une enquête rapide pour savoir si le retard dans la présentation d'un texte Incombe seulement au ministère des Finances. Dans ce cas, vous aurez satisfaction très rapidement. SI le retard incombe à un autre ministère, Je ferai en aorte de hâter le» négo-

dations pour arriver au résultat souhaité. »

M. Baréty, rapporteur général, donne son adhésion au projet réclamé par M. Gourdeau.

Les derniers articles de la loi de finances sont adoptés. Le vote sur les articles 1 et 12 réservés et sur les chapitres réservés des budgets de dépenses est renvoyé à l'après-midi. LÀ SEANCE DE L'APRÈS-MIDI lA 16 heures, le président Bouisson ouvre la séance. Aussitôt, M Flandin monte à la tribune pour déposer le projet tendant à l'assainissement du marché du blé. Il réclame pour la dis cussion de ce texte la procédure exceptionnelle d'extrême urgence que la Chambre lui accorde à l'unanimité de 585 voix. En conséquence, le débat s'engagera lundi prochain.

La même cérémonie se renouvelle su sujet du projet tendant à l'assainissement du marché des vins. Le scrutin est à peine différent 584 voix contre 1. Après quoi l'on revient au budget M. Chatenet amorce un débat pour la réforme de la patente. Le ministère des Finances situe le problème. La taxe proportionnelle sur les locaux d'habitation a été supprimée et remplacée par un droit fixe. La Commis sion des Finances recommande au gou vernement d'étudier des taxes de remplacement qui doivent permettre aux communes et aux départements de ne pas souffrir de la réforme et de présenter ses suggestions d'ici le 19 juillet 1935. Jusqu'à cette époque, la Trésorerie fera les avances nécessaires qui seront récupérées par la suite. L'art. 2 bis, qui établit une taxe de 10 des salaires payés sur les employeurs de main-d'œuvre étrangère est disjoint. Disjoint aussi l'art. 38 bis relatif aux subventions aux caisses autonomes mutualistes.

On saute ensuite à l'article 46 bis et suivants concernant les subventions aux départements pour l'achèvement, la réparation et le reclassement des routes et chemins, les subvention» n"x i1 xusicineutô deiectùcilX.

M. Guérin dit sa satisfaction de voir le ministre de l'Intérieur autoriser à engager, du 1" janvier au 31 décembre 1935 des subventions atteignant 40 millions de francs pour le problème vicinal,, 60 millions pour la réparation des routes, 7 millions pour le classement des chemins de petite vicinalité; mais, il signale une injustice. Aux termes de la loi du 11 avril 1930, 40.000 kilomètres de routes départementales ont été affectées au réseau national, l'obligation a été faite aux départements de laisser aux communes les centimes de prestation.

or, signale le député de la Manche, mon département a à verser 5 millions par an alors qu'il ne réalise qu'une économie de 2 à 3 millions. » c M. Guérin, répond le ministre, sait combien j'apprécie les routes de la Manche. Malheureusement, le budget ne dispose que de 4 millions pour la question qui l'intéresse. Mais, j'étudierai le moyen d'arriver dans chaque département à un juste équilibre entre les recettes et les dépenses. M. Cautru signale, à son tour. le déficit des départements de la Sarthe et du Calvados « Je demande, dit-il, de vous souvenir que l'Etat a une obligation légale envers s 1es départeL'Etat, répond M. Germain-Martin, tiendra toutes ses obligations. s A 17 heures, tous les articles ou chapitres réservés sont adoptés à l'exception de l'article premier qui établit la balance entre recettes et dépenses. Une suspension de séance permet à la Commission d'établir ce qu'il est convenu d'appeler l'équilibre du budla reprise on apprend que l'équilibre se présente de la façon suivante dépenses, 47 milliards 581.144.001 fr. recettes, 46 milliards 986.316.540 francs; excédent de dépenses 594.827.461 fr, et l'on arrive aux explications de vote sur l'ensemble.

Les critiques de M. Vincent Aariol Ces chiffres déchaînent les critiques de M. Vincent Auriol, persuadé que le gouvernement va maintenant se servir du déficit pour obtenir le maintien des économies réalisées par les décrets-lois. Aussi bien le député socialiste est-Il persuadé que les chiffres argués sur le papier re correspondent en rien à la réalité. car les recettes n'ont pas jusqu'ici correspondu et ne correspondront pas à ce qu'on attendait, tandis que les dépenses continueront de croître.

Bref, quoi qu'on fasse, il restera toujours selon lui un gouffre de cinq milliards à ·combler. Il faudra donc en venir aux solutions recommandées par les S. F. I. O.

M. Auriol. M. Jacquier prévoit dans son rapport qu'il va falloir relever le maximum d'émission des bons du Trésor, actuellement fixé à 10 milliards. Par la suite on sera amené à choisir obligatoirement entre la dévaluation et la déflation. Les socialistes voteront contre le budget parce qu'ils ne veulent pas ratifier les décrets-lois ni un budget de duperie et d'illusion. »

Les rectifications

de M. Germain-Martin

M. Germain-Martin tient à répondre aux paroles pessimistes de M. Auriol. M. Germaui-Martui. Tout d'abord, le Parlement a montré qu'il savait abréger les débats. n serait bon en-

suite qu'on laissât de temps à autre l'esprit de parti pour parler sérieusement de choses seneuses.

< M. Jacquier n'a jamais dit ce qu'on veut lui faire dire. Il a voulu montrer que sans les décrets-lois le déficit global atteindrait 6 milliards. Il n'y aurait plus de discussion théorique à la Chambre. La dévaluation serait un fait accompli. »

Le ministre veut que l'on rende Justice aux parlementaires et même au ministre, qui risque l'impopularité pour échapper au lourd déficit qui étreint toutes les nations.

L'effort critiqué par M. Auriol. a eu le plus grand retentissement à Genève et a peut-être aidé aux heureux résultats obtenus là-bas par M. Barthou. 9

L'orateur indique sur quel point précis il se sépare de son collègue.

NL Germain-Martin. Lorsque l'on connaitra les écriture, on s'apercevra. il est vrai, que les moins-values atteignent trois milliards. Mais on a toujours su que les évaluations étaient trop généreuses et c'est pour diminuer le déficit prévu qu'ont été proposés les décrets-lois.

Le budget de 1934 atteignait 50 milliards 163 millions; celui de 1935, n'est que de.47 milliards 600 millions Sans les décrets-lois, la masse budgétaire se chiffrerait par 51 milliards. » Le ministre se défend d'être un de* flationniste furieux. Puis il envisage les prévisions du budget 1935.

M. Germain-martin. La Loterie Nationale permet de grands espoirs. Quant au déficit, il ne pourrait être accentué que par la crise. Si elle s'aggravait, il faudrait recourir à une nouvelle émission de bons. Il existe dans le budget actuel un tel effort de compression que le crédit du paya

M. GERMAIN MARTIN

pourra être maintenu au niveau ot il est. Sans cet effort, Il n'aurait pas été possible de mettre en œuvre les deux grands projets sur le blé et sur le vin, car i' va falloir recourir aux épargnants. Et une tentative de ce genre n'est faite avec bonheur que si l'on crée auparavant une atmosphère de sécurité. »

Le reclassement des marins

M. Campinchi, insiste ai. près de Mi Germain-Martin pour qu'il demande à la cession des finances du Sénat de rapporter au plus vite le projet concernant le reclassement des marins. M. Germain-Martin prend l'engage» ment qui lui est demandé.

M. Taittinger se fait l'écho du préoccupations du petit commerce épris d'égalité, et qui ne peut support ter plus longtemps que certains grandi trusts de production bénéftcient d'u1 régime de favaur.

Le ministre se déclare tout acquis a) ces revendications.

Les réserves des radicaux

sur Ies décrets-lois

Nouveau président du groupe radfc cal. M. Yvon Delbos annonce que set amis et lui voteront le budget, tout ea prenant acte que par ce geste ils ne ratifient pas les décrets-lois

M. Germain-Martin rend hommage au labeur de la commission des Finaux ces, de son président, M. Malvy, des deux rapporteurs successifs. MM. J- quier et Baréty, des députés eux-m*» mes, du président de la Chambre, une» nimement applaudi.

M. Malvy répond en félicitant à ace) tour tout le monde.

Uit record parlementaire

Enfin le président Bouisson lit UM petite allocution précisant qu'en que* torze jours, la Chambre a pu tenir trente-quatre séances et entende neuf-cents orateurs

Le vote sur V ensemble

A 18 heures 30, un scrutin interview sur !'ensemble, qui est adopté pm 471 voix contre 122.

L'assemblée s'ajourne alors à iundfc 15 heures.

LES FAITS DU JOUR Nécrologie. Paris, 4 décembre. Nous apprenons la mort de M. Lait» rence de Lalande. ancien ministre plénipotentiaire président du conseil d'administration de l'Agence FouroJeA


Projet de loi sur l'assainissement du marché du blé

«•v^

TEXTE APPROUVÉ HIER PAR LE CONSEIL DES MINISTRES ET DONT LA DISCUSSION A LA Cil AMBRE COMMENCERA LUNDI PROCHAIN 10 DÉCEMBRE

Paris, 4 décembre. Voici le texte du projet de Ibi tendant à l'assainissement du marché du ble

Article PREMIER. L'alinéa 5 de l'article 2 du décret portant du 6 octobre 1934. codification des textes législatifs concernant l'organisation et la défense du marché du blé est complété comme il suit

Il est également interdit, sous les mkmes peines, daugmentrr par exploitation les superficies ensemencées en blé, par rapport à la moyenne des trois campagnes précédentes.

ART. 2. A 1 exception des blés de semence, dont le commerce leste régi par les dispositions de la loi du 1er août 1905 et des règlements d'administration publique pris pour l'application de ladite loi, tout blé, quel que soit l'usage auquel il est destiné, ne peut être offert, transporté en \ze de la vente, mis en vente ou vendu que sous la dénomination générique de blé de meunerie, suivie ou non de l'indication d'une variété figurant au catalogue des espèces ou variétés dont la publication prévue par le décret du 16 novembre 1932 est faite au Journal Officiel. Le ministre de l'Agriculture pourra en outre, quelle qu'en soit la destination. interdire par airèté l'offre, la mise en vente, la vente, le transport des blés de qualité boulangère inférieure, subordonner le transport de ces blés à toutes formalités qui seront édictées, à moins que lesdits blés n'aient été au préalable dénaturés.

Toute infraction aux dispositions du présent article sera punie d'une amende en principal de 5.000 à 20.000 francs, indépendamment de la confiscation et d'une amende fiscale de 100 francs par quintal.

ART. 3 L'alinéa premier de l'article 2 du décret du 6 octobre 1934 portant codification des textes législatifs relatifs à l'organisation et à 'a défense du marché du blé, est modifié ainsi qu'il suit

Tout propriétaire, fermier ou métayer produisant du blé, devra déclarer chaque année avant le 15 mars à la mairie de la commune où se trouve le lieu de son exploitation

a) La superficie des terres labourables qu'il a ensemencées en blé d'hiver

b) Celle qu'il a ensemencée ou se propose d'ensemencer en blé de printemps les quantités de blé qu'il a récoltées 1'année précédente. Ces déclarations seront affichées dans chaque mairie.

L'alinéa du même article est modiSé comme suit

Un état récapitulatif des déclarations sera transmis par le maire avant le 20 mars au préfet du département. L'alinéa 4 du même article est modifié ainsi qu'il suit

Tous les intéressés qui n'auront pas fait les déclarations ci-dessus prescrites seront privés des avantages des lois codifiées par le présent texte. ART. 4. Le décret du 6 octobre. portant codification des textes légisia tifs concernant l'organisation et la dé fense du marché du blé. est complété ainsi ou'il suit

Lorsque, en vertu de la loi du 1™ décembre 1929. le pourcentage du blé indiqène à mettre en mouture sera porté à 100 le ministre de l'Agriculture pourra, par décret fixer les quantités de blé que chaque producteur ayant récolté plus de 100 quintaux l'anliée précédente mourra livrer à la vente Les mesures d'application du présent article seront fixées par décret rendu sur la proposition du ministre de

l'Agriculture.

ART. 5. L'alinéa 2 de l'article 4 du décret du 6 octobre 1934. portant codification des textes législatifs concernant l'organisation et la défense du marché du blé, est modifié ainsi qu':l suit

Le Ministre ,'irera 1rs conditions des contrats, parmi lespuelles Vennanement du groupement amicale de vendre progressivement les hlés stockés selon un échelonnement déterminé. les mesures de contrôle à exercer et la rémunération, oui ne pourra pas dépasser 0 fr. 50 var nuintal et par mois. L'article 6 du même décret est modifié ainsi ou'il suit

Lorsque le pourcentage du blé indiqène à mettre en movture sera, en vertu de la loi du 1" décembre 1929. ̃norté à 100 pour 100. le ministre de l'Agriculture fixera la quantité minimum de blés indigènes stockés dans les conditions ci-dessus que les meuniers devront obligatoirement introduire en meunerie.

Les infractions à ce décret seront punies de la peine prévue à l'article prem'er de la loi du l'r décembre 1929 Article 6. L'article premier du 6 octobre 1934. portant codification des textes législatifs concernant l'organisation et la défense du marché du blé, est abrogé.

Résorption des excédents

Article 7. Le ministre de l'Agriculture est autorisé à résorber l'excédent des disponibilités en blé par des opérations d'achats directs, de dénaturation et d'exportation dans une limita de 1 milliard 500 millions de francs.

Les opérations d'achat devront porter pour moitié sur les blés stockés par les coopératives bénéficiaires de contrats et pour moitié être réalisées par des achats directes aux agriculteurs.

Le stock ainsi constitué ne pourra. en aucun cas. être mis sur le marché tant oue le pourcentage d'emploi de blé indigène imposé aux meuniers en vertu de la loi du 1er décembre 1929. sera fixé à 100 5'0.

ART. 8. Le rr.ontant des dépenses correspondantes sera imputé sur le compte spécial prévu par l'article 35 du décret portant codification des textes législatifs concernant l'oreanisation et la défense du marché du

Ces dépenses seront couvertes au moyen de l'émission d'emprunts de la Caisse Nationale de Crédit agricole dans les conditions prévues par le même article sur le gage constitué par l'accroissement de taxe autorisé par l'article 9 ci-après.

ART. 9. Le premier alinéa de l'article 29 du décret de codification des textes législatifs, concernant l'organisation et la défense du marché du blé. est modifié comme suit

Il est établi, à la charge des producteurs de blé, sur les quantités introduites en meunerie pour la fabrication de farines destinées à l'alimentation humaine, une taxe de 7 francs par quintal.

Lorsque l'insuffisance de la récolte nationale entrainera la réduction du pourcentage minimum de blés indigènes à mettre obligatoirement en mouture par les meuniers, par application de la loi du 1" décembre 1929, le montant de cette taxe sera déterminé d'après le barème ci-dessous en fonction du pourcentage susvisé 7 Ir. de 100 à 97 inclus 6 Ir. de 99.9 à 93 inclus; 5 Ir. de 92,9 à 89 4 fr. au-dessous.

Les alinéas 5 et 6 de l'article 45 sont remplacés par la disposition suivante Les taxes prévues à l'article 29 seront immédiatement perçues en Algérie par dérogation à la loi du 19 décembre 1900

ART. 10. Il sera accordé, pour le premier semestre de 1935, aux colonies. pays de protectcrat et territoires sous mandat, une subvention destinée à améliorer les conditions de vente des céréales produites sur leur territoire Les conditions d'attribution et le taux de cette subvention sercnt fixées par arrêté des ministres des Finances, des Affaires étrangères, de l'Agriculture et des Colonies.

La subvention cera décomptée sur la différence entre le montant des importations de la période 1er décembre 1933-31 mai 1934 et celui des importations de la période 1er décembre 1934-1" mai 1935.

Mesures transitoires

et aménagements du décret de codification dn -6 octobre 1934 ART. Il. Par dérogation aux dispositions de l'article ci-dessus, un prix minimum du blé pourra, par arrêté du ministre de l'Agriculture, être maintenu pendant un délai de 3 mois a dater de la promulgation de la présente loi. sans pouvoir dépasser 97 fr. par quintal

Sont maintenues toutes les dispositions antérieures applicables aux blés reportés de la récolte 1933.

Toutefois, les blés reportés de la récolte 1933 pourront, dans les stocks, être remplacés poids par poids par des blés de la récolte 1934.

Les blés de la récoîe 1934 ayant 'ait l'objet de contrats de stockage à vente échelonnée demeurent soumis aux dispositions des contrats en cours, avec garantie du prix de 97 francs le quin- tal..jusqu'au 15 juillet 1935.

Pendant toute la durée o application des mesures ci-deaus, les alinéas 3. 6, 7. 8, 9 et 11 de l'article premier du décret portant codification des textes législatifs concernant l'organisation et la défense du marché du blé resteront en vigueur.

ART. 12. Sont abrogés les articus 5 et 7 du décret du 6 octobre 1934. portant codification des textes législatifs concertant l'organisation et la défense du marché du blé.

ART. 13. Le décret du 6 octobre 1934. portant condification des textes législatifs concernant l'organisation et la défense du marché du blé, est modifiée comme suit

ART. 6. Alinéa 2. Supprimer les mots a et de report ».

ART 15. Le troisième aünéa est abrogé.

ART. 16. Alinéas 1 et 2 abrogés. Alinéa 3 Toutes les farines panifiables seront accompagnées, pour leur circuiation. d'un titre de mouvement délivré par le service local des Contributions indirectes.

Alinéa 4 abrogé.

Alinéa 5 ajouter Ces infractions seront constatées par tous les agents énumérés à l'article 37, paragraphe 8, ci-après.

Alinéa 6 abrogé.

ART 17. Alinéa 1" sans chanoement-

Alinéa 2 abrogé.

Alinéa 3 cet alinéa est ainsi mddf- tin Il est également interdit d'acheter, de vendre. d'offrir ou d'utiliser pour la fabrication du pain des farines panifiables à un prix supérieur au prix /iré dans chnque département. Le surplus de l'alinéa est abrogé. Alinéa 4 sans changement.

Alinéas 5 et 6 abrogés.

ART. 21. Abrogé.

Rrt. 26. Alinéa 2 abrogé.

Alinéa 3 1° Supprimer les mots ou reportés.

ART. 26. Alinéa 1" cet alinéa est modifié ainsi qu'il suit Les ressources nécessaires à l'exécution des mesures de défense du marché du blé par application des dispositions qui précèdent, sont constituées par. (Le reste sans changement).

ART. 29. Alinéa 4 Remplacer les mots « Taxc de 3 francs par quintal ». par les mots Taxe prévue au premier alinéa.

Compléter l'alinéa comme suit .Et au vu de bons d'exonération déUvres par le receveur buraliste des Contributions indirectes, contre paiement d'une redevance de un franc par ampliation

Art 30 Abroger l'alinéa 3

ART. 31. Les a'inéas 2 et 3 sont remplacés par les dispositions suivantes

Sur le produit de cette ta.re, le ministre de l'Agriculture est autorisé à vrilever dans une proportion qui ne ponrra dépasser 5 des sommes encaissées, let frais nécessaires pour l'ap.

plication du contrôle des lois codifiées par le préscnt texte.

Le produit de la taxe instituée par l'article 29. déduction faite du prélèvement prévu à l'alinéa précèdent, pourra gager des emprunts spéciaux en surplus de ceux prévus à l'article 35. émis avec faculté de remboursement anticipé par la Caisse Nationale de Crédit Agricole pour assurer les exportations de blé, de farines de consommation et de farines secondes, et, d'une manière générale, l'application de toutes mesures destinées à assainir le marché du blé.

ART. 33. Abrogé.

ART 34 Abrogé.

ART. 37. Alinéa 1er Abrogé.

Alinéa 2 Cet alinéa est modifié ainsi qu'il suit

Sera puni de la peine prévue à l'article 420 du Code pénal quiconque aura, par des faits faux, calomnieux, semés à dessein dans le public, ou par des voies et moyens /rauduleux quelconques, provoqué ou tente de provoquer une baisse injustifiée du cours des blés. ALINÉA 3. Sans changement.

ALINÉA 4. 1er paragraphe. Supprimer les mots ou des blés reportés. ALINÉA 4. 2? paragraphe, Supprimer les mots ou reportés.

ALINÉA 5. Sans changement. ALINÉAS 6 et 7. Supprimés.

ALINÉA 8. Ajouter les mots Il compris les militaires de la gendarmerie.

ALINÉAS 9, 10 et 11. Sans changement

ART. 38. Le premier alinéa est complété par les dispositions ci-après Dans les mêmes conditions, est autorisé le détachement à l'administration centrale du Ministère de l'Agriculture d'un intendant général, de 7 intendants militaires, de 12 officiers d'administration, de 7 agents supérieurs de l'administration des Contributions in- directes, ainsi que la mise hors cadre de 2 rédacteurs ou agents techniques du service économique du Ministère de l'Agriculture.

ART. 46. Remplacé par la disposition suivante

Un arrêté des ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture, pris sur la proposition du gouver-eur général, fixera les conditions d'application aux trois départements alslériens des dispositions de la présente loi. ART. 47. Premier alinéa modifié conune il suit

La taxe instituée par l'article 29 est applicable aux blés originaires des colonies, pays sous protectorat et pays sous mandat admis en France en franchise des droits de douane, ainsi qu'aux blés étrangers importés pour la consommation.

Art 56. Cet article est modifié comme il suit remplacer « 1934 s par « 1935 ». ART. 64. Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, les diverses disposi- tions relatives au marché du blé seront. codifiées an un seul texte par un décret rendu ur la proposition du mi- nistre de l'Agriculture.

Comme on l'a vu d'autre part, la discussion du projet ci-dessus commencera à la Chambre lundi prochain 10 décembre.

Voir en tête des nos informations commerciales les principales disposi- tions du projet de loi tendant à l'assainissement du marché du vin.

Le timbre antituberculeux La coupe d'honneur est remise à une école alsacienne

PARIS, 4 décembre. Le Comité national de défense contre la tuberculose nous communique

La coupe d'honneur des écoles de France a été remise solennellement a Colmar, en présence du ministre de l'Education nationale, à l'école des garçons de Iungholtz. qui a vendu 33.450 timbres au cours de la dernière campagne ce qui donne une moyenne de 1.115 timbres par élève.

A propos de l'héritage d'un juif tnillionnaire VARSOVIE, 4 décembre. Un certain professeur Hafkin, millionnaire juif, étant décède en France sans héritiers en 1930, l'Etat français avait recueilli sa succession, se montant à 100 millions de zloty.

Or, on a découvert à Berlin un testament en faveur des écoles juives. Des associations juives ont attaque l'Etat français devant les tribunaux allemands et obtenu gain de cause. L'affaire

de la France-Mutualiste Une délégation chez M. Pernot PARIS. 4 décembre. Le bureau d? la France Mutual.ste, qu'avait bien voulu accompagner M. Piérens. secr^t.aire général intérimaire de la Confédération Nationale des Anciens Combattants, s'est rendu auprès de M Pernot. garde des Sceaux, avec qui il s'es'. entretenu des affaires en cours intéressant les mutualistes affiliés aux groupements qu'il représente.

A LA RECHERCHE DE L'ASSASSIN VAROIS

LE LIEU OU FUT ASSASSINE LE CHAUFFEUR

DRAGUIGNAN, 4 décembre. La gendarmerie départementale et les inspecteurs de la brigade mobile ont repris ce matin leurs recherches sur l'assassinat du chauffeur Giannini Galliano. Les territoires boisés sont fouillés de part en part, des chemineaux, des trimardeurs sont interrogés sur les routes. On n'a obtenu jusqu'ici aucun résultat ni même recueilli aucun indice sérieux. Les obsèques de la victime ont

'eu lieu aujourd'hui à Avignon, devant une nombreuse assistance venue de divers villages voisins se joindre aux populations de Vérignon et d'Aupis. Le cercueil était couvert de gerbes de fleurs fraiches et de couronnes D'après les derniers renseignements, on recherche un homme coiffé d'une casquette, vêtu d'un veston de toile noire et d'un pantalon gris portant un panier et un fusil de chasse.

LA PROTECTION DE L'ÉPARGNE Au Sénat, M. Lesaché

interpelle le Gouvernement sur les lenteurs de la Chambre à modifier la loi concernant les Sociétés

PARIS, 4 décembre. Le président Jeanneney ouvre la séance à 15 h. 10 devant environ une quarantaine de membres de la Haute-Assemblée. Au banc du Gouvernement siègent MM. Pernot et WiLiam Bertrand.

L'ordre du jour appelle ensuite la discussion de l'interpellation de M. Lesaché sur le concours que le Gouvernemeut entend apporter pour le vote rapide des réformes tendant à protéger l'épargne, réformes que le Sénat a vott'es en 1924 pour la protection des obligataires, et en juin 1934 pour la protection des actionnaires.

L'interpellateur rappelle d'abord qu'à de nombreuses reprises il a signalé l'urgence de modifier la loi de 1867 sur les sociétés.

« Dès que des modifications sont proposées. dit l'orateur, les protestations s'élèvent. ».

Convaincu qu'une réforme s'impose, M. Lesaché. une fois de plus. dénonce le défaut essentiel des sociétés. M. LESACHÉ. Les administrateurs sont les maîtres absolus, malgré les observations et les critiques des actionnaires. car, au moment du vote, ie Conseil d'administration obtient toujours la majorité.

CI Une des causes de cette maîtrise absolue des administrateurs est la nomination des commissaires aux comptes par les administrateurs eux-mêmes. »

La loi déjà votée par le Sénat remédie à ce défaut, mais l'orateur s'élève alors contre les lenteurs de la Chambr,; à voter cette modification.

CI Les puissances d'argent, dit-il, font tous leurs efforts pour empêcher la ratification des projets votés par la Haute Assemblée.

Le sénateur de l'Aube rappelle ensuite les autres dispositions de cette loi l'obligation de la publication complète du bilan à temps suffisant avant l'assemblée générale pour permettre aux actionnaires de les examiner la responsabilité solidaire aux administrateurs. imposant à chaque membre du Conseil d'admiristration l'obligation de s'intéresser à l'affaire et non plus seulement de passer à la caisse à la fin du mois.

M. Lesaché termine en demandant au Sénat d'assurer lindépendance des parquets et des tribunaux.

M. Lesaché. Trop souvent des hommes ayant provoqué de véritables ruines financières s'en sont tirés à très bon compte ou n'ont même pas été poursuivis. Les actionnaires spoliés sont réduits à l'impuissance par l'inaction ou les lenteurs de la justice. Ce qu'il faut, c'est que, chaque fois que des actionnaires sont spoliés. le parquet exerce une action immédiate. » Enfin l'orateur fait appel au ministre de la Justice pour intervenir auprès de la Chambre afin qu'elle ratifie les projets votés par la Haute A.semblée.

M. Pernot répond

M. Pernot reconnaît la nécessité d?

M. PEKHoT

« Mais, dit-il, le Gouvernement ne peut prendre poiition que par le lépôt d'un texte gouvernemental lair et précis, et non en prenant pour base la proposition votée par 'e Sénat.

« Au surplus. poursuit le minis:re, je crois que la procédure consistant dans le dé-

pôt' d'un projet

gouvernemental est plus sûre et plus rapide. Le Gouvernement entend aboutir et aboutir rapidement il demande au Sénat de l'aider dans la tâche qui lui est dévolue éviter tout retard, ce sera servir l'intérêt de l'épargne et l'intérêt même du Parlement. » Rappelant ensuite que M Lesaché t'est plaint des lenteurs de la JustiCe,

le garde des Sceaux signale que 110.000 affaires ont été soumises l'an dernier au seul parquet de la Seine.

M. PERNOT. Quant aux magistrats, autant je serai énergique en face de défaillances, s'il m'en est signalé, autant je saurai les défendre lorsqu'ils font leur devoir. D'ailleurs j'envisage une réorganisation du Parquet de la Seine pour lui faciliter l'accomplissement de sa lourde tâche.

« Donc, volonté formelle de faire voter à bref délai les modifications nécessaires à la loi de 1867 pour la protection de l'épargne et volonté de restaurer la confiance du pays dans la Justice. Je suis sûr que le Sénat m'aidera dans cette tâche. »

De vifs applaudissements saluent cette déclaration du ministre de la Justice.

LA RESPONSABILITÉ CIVILE DES PILOTES

Le Sénat déclare ensuite l'urgence pour la première délibération sur la proposition de loi adoptée par la Chambre sur la responsabilité civile des pilotes.

M. Hachette, rapporteur, prend la parole au nom de la Commission de la Marine

M. HACHETTE. En vouant ptoh'ir la responsabilité civile des pilotes d'une façon absolue, on arriverait a des absurdités.

Comment leur réclamer le milliard que représente La Normandie ? « La Chambre propose de limiter leur responsabilité à l'abandon du cautionnement qu'ils sont obligés de déposer. Elle prévoyait deux exceptions la perte volontaire du navire piloté et l'ivresse. Dans ces deux cas. la responsabilité pourrait dépasser le montant du cautionnement.

« Nous vous demandons de ne pas retenir la deuxième exception. Si le pilote arrive sur le bateau en état d'ivresse, il appartient au commandant du navire de refuser ses services. « Par ailleurs. nous n'admettons pas l'ordre des privilèges. tel qu'il a été établi par la Chambre Nous vous proposons donc de revenir à la forme établie par l'article 2101 du code civil, c'est-à-dire d'accorder le deuxième rang aux bâilleurs de fonds. Sous ces réserves, la commission vous demande de voter la proposition de loi (Applaudissement).

Les articles 1" à 7 et dernier sont adoptés. L'ensemble de la proposition est adopté et le Sénat s'ajourne à jeudi prochain 6 décembre.

ENCORE UN CHEF HITLÉRIEN EN DISGRACE

BERLIN. 4 lécembre. Une exécution sensationnelle est annoncée chez les nazis. M. Hellmut-Brueckner. président supérieur de Silésie. conseiller d'Etat prussien et député du Reichstag. a été exclu du parti national socialiste par décision de Hitler. D'autre part. Goering l'a destitué de toutes ses fonctions On reproche à M. Brueckner une attitude nuisible aux intérêts du parti.

M. Hellmut Brueckner est l'un des plus anciens membres du parti. Redoutant une opération un chirurgien. se suicide BUDAPEST. 4 décembre Le fameux chirurgien hongrois Léon Tauffer s'est tué d'une balle de revolver dans ta tempe, redoutant, dit-on une opération qu'il devait subir dans la journée.

PEUT-ON CHANGER I L'EAU DE MER

EN ESSENCE 1 j

Il faut se mettre d'accord 1 sur le sens donné an lmot « transformation »

Nous recevons la lettre suivante Monsieur le Rédacteur en chef.

Puisque L'Ouest-Eclair continue fc s'intéresser à cette question de la trans. formation de l'eau en essence, permet- tez-moi de vous soumettre, à ce sujet, quelques réflexions qui me semblent n'être pas tout à fait inutiles et qui je le souhaite pourraient mettre ua peu de clarté dans cette question. Depuis six mois environ qu'elle est posée, discutée dans la presse, soumise aux techniciens, comment s'expliquer qu'elle reste en suspens ?

Le refus de l'inventeur de se soumettre à tout contrôle, ses réticences. y sont pour beaucoup. Mais, à côté des désaccords qui semblent résulter de ces controverses, au point de vue scien.tifique, il y a aussi une querelle de langage, un emploi de mots qui, par eux-mêmes, créent une confusion un peu artificielle. Les hommes de science sont habitués à un langage précis, dans lequel chaque mot a une signification bien définie et ne prêtant pas à confusion. Pour eux, transformer de l'eau en essence, c'est obtenir de l'essence avec de l'eau seule, par un traitement qui n'y ajoute rien, c'est une véritable métamorphose de l'eau. (C'est d'ailleurs la signification qu'en donne le dictionnaire).

Et. dans cette acception, tous les techniciens vous diront, comme M. Abel Caille qu'une telle opération est impossible dans l'état actuel de la science et qu'il est ridicule d'envisager la réalisation pratique.

Mais, M. Saheurs me paraît ne pas s'être préoccupé d'une telle précision; il a ainsi créé une confusion regrettable, peut-être inconsciemment, peutêtre volontairement, en disant à peu près ce qu'il voulait dire.

Il voulait dire qu'en partant de l'eau de mer, il est arrivé, par des moyens qu'il ne désire pas révéler, mais qui ne sont certainement pas une tran^formation, à préparer de l'essence. Je vous rappelle qu'en juillet ou août dernier (si j'ai bonne mémoire), vous avez publié un_ interview de M. Saheurs. à qui fut posée cette question Dans votre transformation de l'eau en carbure d'hydrogène, d'où vient le carbone ? ». M. Saheurs a répondu Vous êtes bien curieux »

C'est qu'on lui demandait tout son secret (dans l'hypothèse de la réalité de son invention) et il s'en est tiré par une réponse de Normand. Il fallait s'y, attendre.

D'autre part, si cette transformation4 parce qu'elle comporte une transmutation est pratiquement impossible, on n'a pas le droit de rejeter, à priori, la possibilité de préparer un carbure d'hydrogène avec l'eau, par l'apport de la quantité et la qualité de carbone nécessaire et par la découverte des conditions telles que ce carbone se combine à l'hydrogène de l'eau.

Jusqu'ici, ces conditions n'avaient pas été réalisées et nous ne savons pas encore si. oui ou non, M. Saheurs les a trouvées, mais elles ne sont pas, à priori, irréalisables.

Si le prétendu inventeur est arrivé à réaliser cette opération dans de» conditions pratiques, c'est une formidable découverte, et on ne saurait trop vous féliciter de votre constance poursuivre la vérité dans une question de cette importance. Mais, cette vérité ne peut être mise en évidence que par l'expérience seule. C'est au pied du mur. etc..

Veuillez agréer. Monsieur le Redao teur en chef. l'assurance de mes sentiments dévoués. BISSERIE.

H Bisserie.

20. rue Armand- Barbé».

Voir la Dernière Heure en page 4 >j

Le Congrès de l'Union des retraités civils

et militaires

PARIS, 4 décembre. Le congrès gé.néral de l'Union Syndicale des Retraités Civils et Militaires de France et des Colomes, s'est ouvert aujourd'hui à la :/Iutualité sous la présidence de M. Hennequin (Paris), assisté de M. Aussel. secrétaire général et de Mi Rambert, vice-président (Ardennes). Le secrétaire général a développé le 1 rapport moral s'élevant contre les de,·crets-lois, contre la presse partiale. Il rappelle la déclaration de M Plandir4 disant « Pas de régression » et de.mande que pour les retraités, il en soit tenu compte

Après avoir retracé l'activité de l'Union. M. Aussel a demandé qu'à services égaux, les retraites soient égales sans distinction d'âge ni de catégorie.

L'après-midi les différentes commissions se sont réunies celles des eé.crets-lois. des municipaux et communaux, du personnel de la Ville de Paris, des gendarmes. Indirectes, cheminots et ouvriers de l'Etat.

Demain matin se tiendra la réunion plénière et à midi le banquet Ue clôture.

LES AVOCATS DES INCULPÉS DE L'AFFAIRE STAVISKY <\ PROTESTENT CONTRE

LA DÉTENTION PROLONGÉE DE LEURS CLIENTS j,

chargés des intérêts de divers inculpés dans l'affaire Stavisky, ont adressé, aujourd'hui, une lettre à M. Pernot. garde des Sceaux.

Faisant valoir que l'instruction pour le plus grand nombre des inculpés, est aujourd'hui termine*, ils s'élèvent contre le prolongement de l'emprisonnement préventif de leurs client*


en découvre les cadavres d'une mère et de sa fille disparus depuis trois mois Le mari est recherché Pau, 4 décembre. A EslourentisCaban, petite localité située à 20 km de Pau. des gendarmes, qui enquêtaient sur la mystérieuse disparition remontant à trois mois de la famille Castet, ont découvert le corps de Mme Marie Castet. 52 ans, et de sa fille Alphonsine, 20 ans, enfouie dans une écurIe, où une fosse avait été creusée et que dissimulait une litière.

La mère avait la gorge tranchée; la fllle, le crâne brisé, sans doute à coups de pioche.

Le double crime remonte à la date de la disparition des victimes.

Un mandat d'arrêt a été lancé contre le mari Pascal Castet, cultivateur et Charpentier, 53 ans. Celui-ci quitta le pays le 3 octobre après avoir annoncé à une soeur habitant Bordeaux qu'il voulait se suicider avec sa femme et sa fille. Les recherches faites pour le retrouver étaient restées infructueu- ses, mais personne ne croyait au crime, que seul un hasard a fini par faire découvrir.

Les mobiles qui ont pu pousser Oastet à son double forfait sort inexplica-1 blés. Des recherches sont activement poussées pour retrouver le criminel: qu'on croit réfugié dans la région de Bigorre.

LES TRIBULATIONS

« D'ECUREUIL-V »

ONT EU LEUR ÉPILOGUE

DEVANT LE TRIBUNAL

PARIS, le 3 décembre. La rocambolesque histoire Hallencourt, Ecureuil-V Hanoi, qui divertit les milieux hippiques pendant plusieurs mois, a eu son épilogue hier devant le Tribunal correctionnel.

Le jockey Charles Ramella a reconnu qu'il avait, en compagnie de son complice Franza fait courir Ecureuil-V successivement sous le nom d'Hanoi, puis d'HaUencourt à Marseille et à Paris.

Après de longs débats Ramena est condamné à six mois de prison ferme et Franza à dix mois avec sursis. I1s devront également payer le franc de dommages-intérêts et le jugement sera publié sur quatre journaux spécialistes. Un vieux rhumatisant

passe enfin de bonnes nuits Kmschen lui a procuré

un grand soulagement

• J'ai soixante-quatorze ans écrit cet homme et dspuis bien longtemps je souffrais de rhumatismes dars les jambes. Un ami m'ayant engagé à prendre des Se's Krus- chen. j'avais peine à m'y décider car j'avais tout essayé. Cependant voici deux flacons que je prends et J'en éprouve un grand soulagement. Bien souvent, la nuit, ma femme était obligée de se lever pour me frictionner; ̃r, depuis le deuxième flacon, je passe le bonnes nuits. Il y a bien longtemps due cela ne m'était pas arrivé.

M. P. à B~ j

81, ayant pris beaucoup de choses en vain pour vos rhumatismes, vous hési- tez à essayer les Sels Kruschen. cet exemple doit être pour vous un encouragement décisif.

TI est établi scientifiquement, ainsi que par des milliers et des milliers de témoignages, que l'acide urique est dissous radicalement par Kruschen qui en obtient en outre l'expulsion complète grâce à un meilleur fonctionnement des reins et de tout le système d'élimination. Il suffit de continuer ensuite à prendre la petite dose quotidienne n régulièrement pour que ce malfaisant poison ne puisse plus se reformer. Les rhumatismes sont alors bien finis pour vous.

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ALLO 1 ALLO 1 Des malades reconnaissants, guéris par Kruschen. parlent chaque jour, entre 20 et 21 heicres, à l'un des postes de T. S. F. suivants Poste Parisien. Radio-Toulouse. Radio-Lyon, Radio-Cote d'Azur, Radio-Alger, Radio-Maroc.

M. TARD! EU PART

AUJOURD'HUI

POUR LA COTE D'AZUR PARIS, 4 décembre. M. Tardieu est eomplètement guéri. L'ancien président du Conseil quittera Paris demain soir mercredi pour faire sur la Côte d'Azur le séjour dont nous avons parlé.

LE PRIX DU PAIN

Les boulangers sancerrou

menacent de faire grèoe

Bourges, 4 décembre. Devant la situation issue du fait de la récente taxe du pain dans l'arrondissement de Sancerre. les boulangers ont décidé de remettre leurs fours à la disposition de' leurs municipalités respectives, si le pain n'est pas porté au pdx uniforme 4» 1 ta. 73 le kilo. i

A la Commission Stavisky

PAR LETTRE,

M. NENNESSY QUI DEVAIT

ÊTRE ENTENDU AUJOURD'Huit MET EN DOUTE LE SÉJOUR

DE L'ESCROC A SERVDZ

Paris, 4 décembre. M. Jean Hennessy, ambassadeur de France, a adressé à M. Guernut, président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Stavisky la lettre duivante

M. le Président,

c Vous m'avez convoqué le 27 novembre pour être entendu le 28 novembre par la commission que vous présidez et je me proposais de me rendre à cette convocation quand, dans la journée du 28, le secrétaire de la commission m'a fait aviser par téléphone que mon déplacement serait inutile.

< Je reçois aujourd'hui 3 décembre, une nouvelle convocation pour le 5 décembre. Je serai absent de Paris à cette date et je regrette en conséquence de ne pouvoir m'y rendre. « Je dois ajouter que devant la commission je me serais borné à attirer son attention sur le fait que la présence de Stavisky à Servoz est controuvée. II m'a été donné d'entendre à ce sujet, M. Jean Couvreur. Celui-ci après une minutieuse enquête sur place a acquis la certitude que Stavisky n'a jamais été à Servoz et qu'un homme de paille y aurait vécu à sa place, sous la protection de deux indicateurs de police.

e Le fait est, à mon avis, d'importance. Si Stavisky n'était pas à Servoz, la police, le ministère de l'Intérieur ne pouvaient ignorer où il était. Or, vous vous en souvenez, un manda: d'arrêt avait été décerné contre lui les prescriptions de la loi étaient don; tournées en dérision.

Et si Stavisky n'était pas à Servoz, où était-il ? Que faisait-il ?

iStavisky absent de Servoz, le mystère qui entoure les jours qui précédèrent sa mort peut s'éclairer et avec ce mystère l'ensemble des faits qu? vous avez le devoir de porter à la connaissance de la nation.

e Votre commission, devant -ce: aperçu nouveau jusqu'alors négligé par elle peut avec profit reprendre son enquête et peut-être parvenir ̃» saisir la vérité qui semble jusqu'à ce jour s'être dérobée à vos prudentes recherches.

< J'apprends d'autre part que vous avez convoqué M. Jean Couvreur. Il saura, sans aucun doute, vous persuader comme il m'a persuadé moi-même. Veuillez ctoire, etc..

M. ORDONNEAU NOTIFIE A W" STAVISKY

QU'ELLE RESTE INCULPÉE DE RECEL

Paris, 4 décembre. M. Ordonneau, juge d'instruction, a fait venir, cet après-midi, dans son cabinet, Mme Stavisky, afin de lui donner connaissance des charges relevées contre elle au cours de l'enquête.

Le magistrat lui a remis copie d'un questionnaire, auquel elle répondra sous quelques jours.

Dans ce questionnaire, le juge dinstruction rappelle qu'elle a mené une vie très élégante depuis qu'elle avait connu Stavisky, dépensant l'argent sans compter. Il n'était pas admissible, dans ces conditions, qu'elle ne fut pas au courant des agissements de son mari, dont elle n'ignorait pas le passé suspect.

D'autre part, la téléphoniste de l'Hôtel Claridge a entendu une conversation ce Mme Stavisky avec Tissier alors à Bayonae. conversation faisant allusion à la chute de l'escroc et à la débâcle de ses affaires. Un mois auparavant d'ailleurs. Mme Stavisky avait vendu ses bijoux pour aider son mari, elle avait vu détruire des documents parmi lesquels figuraient de nombreux talons de chèques. Dans ces conditions. i Mme Stavisky reste inculpée du délit dp récel.

Elle a protesté une fois de plus de son innocence et a fait connaître au magistrat qu'elle rédigerait une réponse détaillée au questionnaire qui lui était remis.

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LA MORT MYSTÉRIEUSE

DE L'INSPECTEUR DU P.O. La thèse du saicide est écartée Blois, 4 décembre. La mort mystérieuse de M. Priou, 70 ans. inspecteur divisionnaire en retraite du P. O., a Paris, dont le cadavre écrasé fut retrouvé la semaine dernière, ainsi que nous l'avons relaté, sur les voies près de 15lois, retient toujours l'attention des policiers de la brigade mobile d'Orléans.

Les trois personnes qui voyageaient dans le wagon de M. Priou, un médecin militaire, la femme d'un haut fonctionnaire de Nancy et un député de la Garonne, n'ont pu fournir aucune indication susceptible d'orienter l'enquête. Celle-ci, cependant, a définitivement écarté la thèse du suicide, contre laquelle s'est élevé M. Priou fils.

M. Priou après avoir été dévalisé, ia-Ml été Jeté par la poeUèjei

Le peintre Albert Besnard doyen de l'Académie Française est mort

Paris, 4 décembre. M. Albert Besnard, membre de l'Institut, ancien directeur de la Villa Médécis, est décédé ce soir, en son domicile rpe GuillaumeTell.

L'éminent peintre souffrait depuis plusieurs mois l'une cruelle maladie qui le tenait éloigné de l'Institut. Il s'est éteint doucement, entouré de M famille et de quelques familiers. Albert Besnard

Paul-Albert Besnard naquit a Paris en 1849 il fit ses humanités aux lycées Louis Legrand et Saint-Louis. En 1874, le prix de Rome venait consacrer le talent du jeune peintre qui devait rapidement devenir un « portraitiste », dont la réputation bientôt s'imposa à Paris, puis gagna les pays étrangers.

Professeur à l'Ecole des Beaux-Arts, Albert Besnard fut membre du jury de l'Exposition Universelle de 1900 et en 1912, il fut élu à l'Académie des BeauxArts, où dans la section de peinture, 11

Albert BESNARD

remplaça J. Lefebvre, Il devait par la suite aller diriger la Villa Médicis, dont ii quitta la direction en 1922 et à qui il avait réussi à rendre la situation qu'elle avait précédemment occupée dans la ville éternelle.

En 1924, A. Besnard était admis à l'Académie Française au siège de Pierre Loti.

Il laisse de nombreux et admirables portraits, des tableaux Le port d'Al- ger, Poésie in.time, L'Ile heureuse, Danseuses espagnoles; des aquarelles. Il a décoré l'Ecole de Pharmacie (salon des Sciences) la mairie du V arrondissement le plafond du Théâtre Français: l'Amphithéâtre de la Sorbonne et a neint une sujte de compositions pour l'hospice de Berck. Il laissera le souvenir d'un immense talent et d'une grande et double activité, car ce peintre remarquable fut aussi un maître

écrivain.

Albert Besnard appartenait l'Institut à rai double titre; il était le doyen d'âge de l'Académie Française et le vice-doyen de l'Académie des Beaux-Arts.

A. Besnard était grand'officier de la Légion d'honneur.

LA QUESTION SARROISE Détente dans ropinion allemande: Behlih, 4 décembre. La nouvelle de l'entente conclue à Rome touchant la Sarre a été accueillie avec une vive satisfaction par les milieux politiques allemands.

La presse aussi commente l'accord de Rome avec joie. Certains journaux ont même placé en manchette la fameuse déclaration de Hitler selon quoi, le problème de la Sarre une fois réglé. rien ne s'opposerait plus à une collaboration franco-allemande.

De son côté, la Deutsche AUgemeine Zeitung déclare L'heureux résultat des négociations de Rome ne manquera pas d'amener une sérieuse détente dans la politique internatwnale tout entière.

D'autre part, comme l'on pense. l'entrevue Laval-Ribbentrop de dimanche dernier est également commentée avec intérêt. On estime ici que les principaux problèmes de l'heure ont été effleurés par les deux hommes d`Etat ce qui. pratiquement, dit-on, est l'ouverture de pourparlers directs. En somme, les milieux politiques allemands sont assez optimistes.

M. PAUG BOURGET SOUFFRANT Paris 4 décembre. M. Paul Bourget, qui est souffrant, a été transporté aujourd'hui à la maison de santé St- Jean-de-Dieu, rue Oudinot.

Nous avons fait prendre dans la soi.rée des nouvelles de l'illustre académicien. « M. Paul Bourget, nous a-t-on répondu, a passé une journée relativement bonne.

UN NOUVEL ENVOYÉ

ALLEMAND

VIENT DE LONDRES A PARIS PARIS, 4 décembre. Le baron Lersner, agent officieux allemand, qui avait succédé, à Londres, à M. von Ribbentrop. après le départ de ce dernier, est

En marge de l'affaire Cotillon NI DUC, NI GÉNÉRAL,

MAIS ROTURIER

ET BRIGADIER cc CASSÉ »

TEL EST LAVILLATTE

QUI SE DISAIT SAINT-SIMON Paris. 4 décembre. M. Octave Dissandes Lavillatte, qui se prétend général, se fait appeler duc de Saint-Simon et a déposé, cet après-midi, une plainte contre Hobart pour menace de violences, est l'objet d'une enquête du Parouet de la Seine.

En effet, M. Verdier, juge d'instruction, avait été saisi de la plainte du comte Adolphe Rouvroy de Saint-Simon pour usurpation de nom et de titre. En même temps, une information était ouverte contre Luviliatte pour port illégal d'uniforme et de décoration, sur les réquisitions du Parquet.

En effet, aux obsèques du général Dubail, grand chancelier de la Légion d'honneur, le général Mariaux, gouverneur des Invalides, aperçut Lavillate portant un uniforme resplendissant et bardé de décorations. Lavillatte eut le pas sur lui, mais le général Mariaux le fit conduire au commissariat, menant par la suite, luimême, une enquête forte édifiante. Lavillatte. dans des annuaires mon- dains, s'était fait inscrire comme décoré de la Légion d'honneur, décoration à laquelle il n'a aucun droit; sur le faire-part de son mariage, il était indiqué comme médaillé militaire et croix de guerre, décorations qui ne lui ont jamais été attribuées.

Lavillatte, qui est âgé de 33 ans, a effectué son service militaire au Maroc. Cassé du grade de brigadier, il fut renvoyé dans ses foyers comme simple soldat. A Rabat, il comparut déja devant un conseil de guerre pour port illégal de décorations; une première fois, il fut condamné à un mois de prison; la deuxième fois, il fut acquitté comme irresDonsable et interné quelques temps dans un asile. On sait Que Lavillatte porte un

certain nombre de titres qui ont été, dit-il, attribués à son père par le roi détrôné Niçois de Monténégro. Il se prétend de la sorte colonel, général honoraire des bataillons sanitaires d'Umberto, premier lieutenant général d'aviation avec le titre d'altesse sérénissime. n a enfin un nombre imposant de décoration étrangères, parmi lesquelles figurent, en bonne place, deux titres fondés par lui « Grand Maître de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Georges ».

M. Verdier va faire examiner les papiers et les parchemins fournis par l'inculpé. Il a demandé au plaignant, le véritable comte de Saint-Simon, de lui fournir une notice généalogique, afin de poursuivre l'enquête avec le maximum de renseignements.

LA CONFÉRENCE NAVALE Les Etats-Unis se refusent catégoriquement à accorder la parité navale an Japon Lohdres, 4 décembre. Les délégués britanniques et américains qui prennent part. avec les délégués japonais. aux conversations navales ont eu aujourd'hui un nouvel et long entretien à la Chambre des communes

A l'issue de cet entretien, on apprenait, de source américaine, que le Gouvernement des Etats-Unis restait Inflexible dans sa détermination de refuser d'accorder la parité navale au Japon, même dans un délai déterminé à l'avance.

UNE SUBVENTION

DE DEUX MILLIONS DE LIVRES A LA MARINE BRITANNIQUE Lohdres, 4 décembre. M. Walter Runcima, président du Board of Trade, a déposé aujourd'hui, sur le bureau de la Chambre des Communes une résolution gouvernementale recommandant, sous certaines conditions, l'octroi d'un subside de deux millions de livres sterling à la Marine marchande britannique.

On envisagerait à Rome un pacte international

assurant dix ans de paix L'hostilité hongroise

retarde-t-elle seule

l'étade de ce projet ?

Rome, 4 décembre. Dans les milieux politiques de Rome, le bruit court que le gouvernement italien aurait l'intention de proposer à toutes les nations une convention internationale pour la conclusion d'un pacte général d'amitié et de neutralité entre tous les Etats européens pendant dix ans.

Ce pacte serait basé sur le principe de la plupart des accords similaires existant déjà en un certain nombre de pays.

On dit que le principal obstacle rencontré par ce projet viendrait de la Hongrie, qui ne serait pas disposée étant donné ses tendances révisionnistcs à s'engager pour djg fins eu

DEPOTS: Paris -Banlieue -Province Les POuR 250 Grammes m •\P\W la province à La LOTERIE NATIONALE au. pàx. de 5f oo permettant de gagner I 25.000 frs Evitez les Contrefaçons il n'&t pieé Aanô

MARIE BRIZARD

LE CLOCHER HANTÉ Grenoble, 5 décembre. Gros émoi ces temps derniers dans un village des Alpes chaque soir, à la nuit tombante, une lueur mystérieuse apparaissait dans le clocher et persistait jusqu'au matin. Enfin, un brave se décida à monter au haut du clocher et trouva, oubliée par des ouvriers après réparations. une lampe de poche. Ellle était allumée ainsi depuis xxx jours, ce qui ne surprit personne quand on constata qu'il s'agissait d'une pile Hydra, la pile sûre, la pile qui dure. T. X.

L'AFFAIRE PRINCE Mme Nolin ne veut pas se rendre à Dijon, mais maintient ses allégations

Paris, 4 décembre. Mme Nolin vient d'adresser à M. Rabu! juge d'instruction à Dijon, la :ettre suivante

c Monsieur le Juge d'instruction, c Je reçois de votre part une nouvelle et pressante convocation à me rendre mercredi à Dijon votre cabinet, en vue, paraît-il, d'une confrontation avec Mme Guyon.

c Quand je suis allée à Dijon le 3 octobre dernier, je m'attendais à cette confrontation que vcus n'avez pas jugé à propos de faire.

« Pourquoi aujourd'hui vouloir à nouveau m'imposer ce voyage, alors qu'il est possible, si vous tenez abso'ument à cette confrontation, de la faire à Paris ou nous habitons Mme Guyon et moi ?

« C'est d'ailleurs à Paris, par vos commissions rogatoires que M. Ordonneau a déjà entendu les témoins qui lui ont confirmé la sir cérité de mes déclarations, déclaraionj dans lesquelles je ne pu's que persister je les ai faites et répétées scus la foi du serment, devant M. Guillaume, devant M. Ordonneau. devant vous-même. Rien, ni personne ne saurait m'obliger à les rétracter.

c Libre à Mme Guyon de démentir; que ce soit par piété familiale ou que sa mémoire lui fasse rée'lem-'nt défaut, peu importe, elle est dan- ton* les cas excusable. Je n'ai rioi aucune raison de ne pas dire ia verité et l'ayant dite, de ne pas y persister. « Veuillez agréer, etc.

M. LAYAL S'ENTRF.TIENT AVEC LORD EDEN

Gekeve, 4 décembre. M. P Lavai. ministre des Affaires Etrangères, u conféré dans l'après-midi avec M. Eden représentant de la Grande-Bretagne au Conseil de la S.D.N. Il déjeunera demain avec M. Litvinoff.

Le Croate suspect

arrêté près de Toulon Touum»-sur-Mer, 4 décembre. Le croate Vinko Pavlovitch arrêté à 01lioules a été longuement interrogé aujourd'hui par le juge d'instruction. Il s'est défendu d'être un Oustachi et a prétendu qu'il n'était venu en France que pour gagner sa vie.

Vinko Pavlovitch dont les repenses sont souvent embarrassées était assisté d'un interprète. En attendant que le magistrat instructeur ait recueilli des précisions sur le rôle qu'il aurait pu jouer dans l'attentat de Marseille, il a été placé sous mandat de dépôt et envoyé à la maison d'arrêt.

Trois villes aurait été détruites dans le Honduras

par un tremblement de terre Tegucicaipa, 4 décembre. Le tremblement de terre qui a été ressenti a Tegucigalpa avant-hier aurait détruit les villes de San Jorge de 2.000 habitants, de la Encarnacion, de 3.000 habitants, de San Fernando, de 1.500 habitants et sérieusement endommagé six autres villes. On ignore le nombre des victimes. Le village de Santa Rita

De quelque manière

que vous les laviez

Les Flanelles 'ARC-EN-CIEL'

NE RÉTRÉCIRONT JAMAIS Pour le retour

à la liberté économique

Les orateurs qui ont pris la parolt hier au Comité International

des échanges

s'y sont montrés favorables

PARIS, 4 décembre. En ouvrant aujourd'hui la première session annuelle du comité international des Echanges, M. Lamoureux, ancien mi- nistre du Commerce, a prononcé un discours dans lequel il a fait un tour d'horizon économique et fait ressortir qu'un courant nouveau, tendant à libérer le commerce international de ses entraves se faisait sentir dans la plu.part des pays. M. Lamoureux, en terminant. a exprimé sa certitude d'un retour progressif à la liberté economique.

M. Max Hymans, au nom de la commission des Douanes de la Chambra^ a assuré le C. I. E. de toute sa sympathie. donnant sa pleine adhésion la doctrine échangiste préconisée par le C. I. E. et.qui constitue la seule mé» thode à suivre pour redresser le commerce international

M. Jean Bosc. président du groupe du Commerce Extérieur du Sénat m rappelé dans quelles conditions 9 avait créé celui-ci avec l'aide de MM. Le Trocquer et Caillaux et comment avaient été recueillies les 160 signatures des sénateurs adhérents à ce groupe, prouvant ainsi qu'il y a de nombreux éléments échangistes dans le Sénat.

M. Henry Clerc a flétri le raisonnement dangereux et simpliste qui per. met à une production médiocre de subsister è l'abri des barrières douanières infranchissables, au détriment même de l'intérêt général

En terminant. M. Lamoureux a exprimé sa satisfaction de voir la session du C. I. E. s'acheminer vers un plein succès, soulignant l'intérêt que M: Marchandeau, ministre du Commerce, attache aux travaux du C. I. E.. de même que la S. D. N.

Pour an rapprochement

économique franco-belge

PARIS, 4 décerr'jre. A la Commission Européenne du comité international des échanges, la discussion qui s'est élevée entre la délégation française et la délégation belge, concernant le rapprochement économique des dieux pays a été très animée et a finalement donné lieu à l'adoption d'un vœu très complet, affirmant que seule une politique de large et rapide coopération économique, entre les nations composant le bloc de l'or, pourra garantir l'existence de ce dernier, tout en liant le rapprochement économique du bloc. or à une aide matérielle apportée par celui-ci aux nations europeennes qui se sont trouvées dans l'obligation d'édicter des restrictions en matière de devises.

L'ENQUÊTE SUR LE DRAME DES ILES GALAPAGOS

Los Angeles. 4 dcenibre. Le capitaine Hancock, qui est parti sur le yacht Valèro-lll pour enquêter sur 18 •. drame qui s'est déroulé aux lies Galapages, a annoncé par radio trouvé des cadavres momifiés dans l'Ils Marchéna. Il se dirige vers l'ile Charles. Il semble que M. Hancock n'a pu Identifier les cadavres. que l'on croyait, être ceux de l'Allemand Rudof Lorens et du Norvégien Christian Evardsen Stampa, connu sous différentes autns


LA QUINZAINE LITTÉRAIRE

Roger VERCEL Capitaine Conan (1)

Ie capitaine Conan? Un héros ? Sans aucune doute, mais je ne vous conseille pas de l'interpeller de ce nom pompeux. Sa réponse vous suffoquerait de tous les parfums de Waterloo. Un poilu ? Peuh le mot est bien dévirilisé par l'abus littéraire et salonnard que l'on en fait. Un < bonhomme », un vrai de vrai boun.«rame » d'entre tous les c bonhomtnes voilà Conan.

Un type vrai, réel, vivant que Wnt de camper, d'une poigne magniamie, le grand romancier Rog«r V ercel, un homme si solide sur ses larges godillots, si enraciné à la terre par leurs clous, gonflant d'une si puissante haleine sa peau mille fois risquée et mille fois sauvée, qu'il défiera les siècles. Un homme né de la guerre, né pour la guerre, un homme de guerre, enfin.

Conan, je l'ai reconnu ne le <^»e» pas aux binoclards universitairet ni aux conférenciers à l'eau sucrée >"ui ont déguisé en Connétable de Coin le rude gars de Broons, aux poings noueux Conan, je l'ai reconnu (Vercel aussi) c'est du Guesclin, revenu pour la Grande Guerre (vous pensez bien qu'il n'a pas pu tenir dans son tombeau de < Saint-Denys en France à l'idée que cela se passerait sans lui). D'ailleurs, voici le signalement de Conan. qui ne laisse aucun doute sur l'identité des deux personnages également historiques

€ C'est un petit Breton, un Malouin ràblé, à épaules larges, avec de gros bras durs et une féte ronde, un visage qui semble avoir été repoussé du dedans par une boule, des joues rouges et luisantes, de ces jouea de gosse rubicondes qui font s'extasier les parisiennes quand elles les rencontrent barbouillées de crasse et de beurre, dans une cour de ferme, au bord des routes. Il a gardé le béret, l'uniforme bleu-marine des chasseurs à pied, son régiment d'origine. Cinq étoiles et trois palmes se touchent sur le ruban trop étroit de sa Croir de guerre. Légion d'honneur. Il avait gagné palmes et étoiles à commander un groupe franc. Ceux qui le connaissaient assuraient que ce gars placide, qu 'on imaginait ri bien devant une bolée, avec des sabots et un petit chapeau rond, exécutait des coupa de main d'une audace terrifiante et que ses cinquante terribles types lui obéissaient mieux qu'au bon Dieu. Cétait le plus chic tes copains. Il donnait tout, sauf sa montre, prise à un officier bulgare. » Allons, c'est bien lui cogne-dur et risque-tout. Salut, messire Bertrand, vous voici de retour ? Seulement, vous eûtes sur Conan l'avantage de vivre en un temps où la guerre durait cent ans et plus, autant dire toujours, ce qui vous permit de mourir en posture de héros authentique, officiel. bon pour le tableau d'histoire. Tandis eue

notre Conan. hélas a tout le temps de s'apercevoir que les vertus des guerriers portent d'autres étiquettes chez les citoyens d'un Etat policé. Vérité en deçà du fleuve de sang, erreur au delà. Nous faisons connaissance de Conan en Roumanie, le jour même de l'armistice, et nous assistons aux énormes efforts de cet homme de guerre pour fehapper à la camisole de force de la paix. Ses exploits soudain, changeant de rubrique, passent du communioué au compte rendu de la correctionnelle. Ce qui s'appelait hier « brillant coup de main ». et dont on le félicitait, se qualifie maintenant mauvais couD et l'expose à la dégradation et aux douze balles (françaises) dans la caisse. D'abord stupide, comme le tigre tombé dans la fosse, Conan devient bientôt fou de rage. bondit, se déchire à tous les piquets ferrés du code militaire et des règlements. Il refuse de se laisser dresser, remettre au pas, dans le rang, de subir la captivité de la caserne et la tyrannie de la théorie après quatre ans de liberté furieuse et de rude c pratique s. Il s'indigne que l'on prétende envoyer au c tourniquet » ses gars. auxquels il avait soigneusement enseigné l'art de c ne pas se laisser faire la peau ».

La v"là, leur pair Cest quand les lopettes et les mufles ont le droit de piétiner lea t-rais hommes pour se vendessus de leurs quatre ans de colique. Une belle dépueulasserie I »

Cette violence de langage, qui se traduit chaque jour en actes et s'entretient d'une perpétuelle orgie, mène-

rait infailliblement le capitaine Co- nan, à l'aube d'un matin glacé, au pied du mur où, redressé dans sa veste ouverte, aux écussons arrachés, aux fils pendants, il jetait son dernier commandement au peloton d'exécution. Mais une amitié fraternelle, que ne découragent pas même les pires insultes, veille sur lui. Le lieutenant Norbert s'est juré de sauver Conan. Dans ce dessein, il a accepté la tâche de rapporteur au Conseil de guerre de l'armée d'Orient. A dix reprises, il "joit son camarade perdu. Il parvient toujours par miracle à le mettre hors de jeu. Cependant, à tous les tournants de toutes les sales histoires de filles, de vols à main armée, d'assassinats, qui sont déférées au Conseil, il trouve les terribles types du groupe franc de Conan « mes hommes », comme il dit et, toujours, derrière eux, pour les conduire, ou les couvrir, le redoutable capitaine, déchaîné, écumant de fureur sacrée et qui se refuse à rien « comprendre ». Ou plutôt. Ecoutez-le

i Comprendre ? Tu crois que, parce que je gueule, je ne comprends pas? Il y a longtemps que j'ai compris qu'ils avaient honte de nous, qu'ils ne savaient plus où nous cacher Mot et mes gars, on l'a faite la guerre, on l'a gagnée C'est nous Tuer un type, tout le monde pouvait le faire, mais

M. Roffer VERCEL

en la tuant, loger la peur dans le crâne de dis mille autres, ça, c'était notre boulot/ Pour ça, fallait y aller «ut couteau, comprends-tu ? C'est le couteau qui a gagné la guerre, pas le canon. On est peut-être trois mille, pas plus, à s'en être servi, sur tous les fronts. C'est ces trois mille-là, les vainqueurs, les vrais Les autres n'avaient qu'à ramasser, derrière Et maintenant, ces salauds qui nous les ont distribués, larges comme ça, nos couteaux de nettoyeurs, nous crient c Cachez ça Ce n'est pas une arme c française, la belle épee nickelée de nos pères. Et puis cachez vos mains c avec, vos sales mains qui ont bar- bote dans le sang alors que nous, c on avait des gants pour pointer nos «télémètres! Et pendant que vous y êtes. cachez-vous aussi, avec vos « gueules et vos souvenirs d'assasc sins Attends que j'en tienne cinq devant moi, cinq dont le moindre aura quatre galons, puisque j'en ai trois, ils ne crâneront pas, vingt dieux! quand je leur sortirai ce que j'ai sur la patate.

Et tu attraperas cinq ans 1. Ça les vaudra

Gr&ce au sage et bon Norbert, Conan c coupe » aux cinq ans et finit la guerre par une action d'éclat. Il ne lui reste plus à finir que ses jours. Rendu à la médiocrité de sa profession, il regagne, dans un petit bourg de l'Ouest, la cage conjugale, et s'y achève, à

coups de bolées, nostalgique et empoisonné de rancune amère. Il est de ces hommes pour qui la paix n'a plus saveur de vie, quand ils ont goûté de la guerre.

Tandis que je lisais avec quelle passion les récits colorés et violents qui enchaînent leurs épisodes la vie guerrière du capitaine Conan, le souvenir me poursuivait d'une page prophétique écrite en 1912 par Henry du Roure, qui devait tomber deux ans plus tard pur héros sans haine, celui-là, et tout auréolé de sacrifice. Il me semblait me rappeler qu'elle traitait, en plus noble langage, le problème même dont Vercel nous a donné une si vivante illustration. Je l'ai recherchée pour vous. La voici « La guerre-, quelle aventure éblouissante pour le petit employé penché sur son bureau, s'il a de l'imagination et du cour quel remède contre le pessimisme et la neurasthénie II y a en nous deux instincts contraires, l'un égoïste, qui nous replie sur nous-mémes l'autre, ferment de générosité et d'expansion. C'est le second qui pousse notre race poursuivre éternellement des rêves de gloire et d'amour. A l'amour comme d la guerre, ce qu'on demande, c'est une ivresse. Oui, se griser, perdre la tête, sortir de soi, s'oublier, se laisser emporter par quelque chose de plus fort, se confier au courant, souffrir, mais palpiter, mourir, mais avoir vécu. Voilà pourquoi on n'arrivera jamais à tuer tout à fait la passion de la guerre. Au fond de cet amour barbare git un grand sentiment, l'ambition de s'élever au-dessus d'une vie médiocre et terre à terre vers le ciel des héros, le désir de battre des ailes, au moins une heure. Alors ? alors, il ne faut pas c déshonorer la guerre. Il y a des misérables qui l'ont faite par basse ambition, instinct de pillage et de meurtre, c'est vrai mais elle ne s'incarne pas en eux. Il y a aussi des misérables qui désertent, la veille du combat, par la plus abjecte lâcheté, et le pacifisme ne s'incarne pas en eux. Pourquoi ne voir dans la guerre qu'une méthode d'assassinat ? Elle est une écrole de sacrifice. Tuer la guerre par le respect universel du droit, si cela est possible, qu'on l'essaie qu'on n'essaie pas de la tuer par le mépris. »

Ma mémoire ne m'avait pas trompé. C'est là toute la philosophie du sujet que le puissant romancier de Capitaine Conan a traduit en fresque de sang. Devant ce rude tueur, qui, dans le désœuvrement écœure de la paix retrouvée, achève, faute de mieux, de se tuer lui-même, nous hésitons à nous servir des mots qui jugent et prétendent définir le droit, le devoir, l'honneur. Héros brutal ? Brute héroïque ? Dans quelle mesure les ins- tincts élémentaires les « esprits

animaux » entrent-ils dans la composition des sentiments sublimes ? Jusqu'à quel degré peuvent-ils être épurés, transposés sans s'affadir ou s'annihiler ? Au delà de quel point de civilisation ne lassent-ils plus subsister qu'une apparence vaine la cuirasse brillante, mais vide du guerrier de chair. la main trop faible pour soulever l'épée de l'ancêtre ? La greffe de l'Archange sur la Bête n'épuise-t-elle pas. à la longue, la sève où fermente la vie primitive ?

Nous restons songeurs et incertains devant ce redoutable mystère Nous nous demandons s'il existe des hommes, des peuples entiers dont la guerre serait l'élément naturel et qui y trouveraient l'exaltation de l'enthousiasme dans l'assouvissement de leurs puissances secrètes et si le monde n'opposerait pas dans un éternel conflit une race de Caïn, que la vue du sang enivre, à une race d'Abel, que la vue du sang écœure, races toutes deux innocemment et irréductiblement ennemies.

Vercel nous laisse à ces méditations qu'il a provoquées, mais dont il se garde pour lui-même. Il montre, il ne démontre pas. Il -agit, et ne philosophe pas. Il crée de la vie, et dédaigne les systèmes. Et il conte ses terribles, ses éDloues récits avec un mouvement irrésistible, dans un style direct, violemment éclairé, qui va sans cesse du sublime au trivial, de l'éloquence lyrique à la gouaille, qui dit

PETIT COURRIER DES LETTRES

PETITS CHIENS,

BEAUX MASQUES..

Voulez-vous, pendant quelques heures, échapper à l'obsession des événement» présents 7

Il est un petit livre charmant qui, sous le titre Curiosités et amusements archéologiques (Bloud et Gay), vous promènera, sans contrainte, dans ces petits sentiers du passé, fleuris d'anecdotes, de détails apparemment frivoles. mais où les êtres plus abandonnés se laissent souvent mieux voir que dans les solennelles réceptions des cours et des salons. Vous y suivrez à travers les Ages, l'histoire des petits chiens, favoris de l'homme de temps Immémorial, celle .du manchon, du masque de visage, de la canne, des étrennes, des feux d'artifice, de la grippe, des souhaits comme c Dieu vous bénisse etc. L'auteur, en présentant le résultat de recherches, au reste fortement documentées, le fait avec une confusion et une modestie qui enchantent c Ces études de curiosité, écrit-il, furent un des passe-temps de ma jeunesse studieuse et lointaine Je voudrais que le plaisir très vif qu'elles me procurèrent alors se retrouve pour le lecteur, mais je ne l'ose trop espérer. La voix publique m'a donné depuis d'autres préoccupations moins innocentes.

Car l'auteur de ce livre charmant et intéressant, est M. Pernand Engerand, un de nos députés de l'Ouest, qul a publié des ouvrages plus graves, consultés par les économistes et les hommes d'Etat te:s que ses études sur l'Allemagne, mais qui nous donne ainsi, à cette heure, un bon exemple de séré_ET CANNES A SIFFLET

Il y a tout au long de ces pages des traits bien drôles sur les belles élégantes du temps passé qui préféraient déjà, à l'instar de certaines de nos contemporaines, porter dans leurs bras parfumés une petite chienne gâtée plutôt que des enfants sur les masques de mie de pain pétrie avec du lait d'anesse qu'appliquaient sur leur visage pour préserver leur teint les Romaines, sur c l'amphigouri » des explications fournies par les médecins du xvir siècle, au sujet de l'influenza. etc.

Et il y a aussi de Jolies histoires. qu'on voudrait conter, comme celle-ci, sur les moeurs littéraires au xvm» siècle.

Un Jour, la duchesse de Grammont et plusieurs autres admiratrices promenaient en carrosse, au bols de Boulogne, M. de La Harpe, qui venait d'écrire une médiocre tragédie persane, Les Barmécides. Un marchand vint leur proposer des c Cannes à la Barmécide ». Aussitôt toutes ces dames de glousser d'aise. pensant qu'il y avait là la plus délicate allusion au chef-d'œuvre de leur grand homme. A toutes forces, et malgré sa résistance, elles voulurent lui en offrir une.

C'était un bâton très laid surmonté d'une pomme en ivoire. Le marchand, questionné, s'empressa de donner la cause de la dénomination il dévissa la pomme et montra à la compagnie un énorme sifflet caché sous l'Ivoire Beaumarchais qui passait par là, affirme que M. de La Harpe aurait volontiers pleuré de la bile. »

ANDRE PAYER, PRIX MORÉAS Cette grande récompense promise aux poètes, le prix Jean Moréas, a été décernée, en la fin de novembre, à André Payer, par huit voix contre une. toutes les fureurs et les hontes de la chair et du sang, sans jamais glisser dans la sensualité ni dans le sadisme. Merveilleux exemple du style littéraire « parlant qui, par une sorte de revanche du livre moderne sur le cinéma, confond dans son unité parfaite le film des images et la bande du texte sonore.

Capitaine Conan porte très haut l'ascension continue de Vercel, artiste d'une probité parfaite qui se fortifie en créant. Cette fois, le voici sur une cime d'où l'on voit loin, et où l'on est vu de loin. C'est qu'après deux sujets originaux, mais spéciaux, régionaux, particuliers, il a rencontré enfin le grand sujet d'intérêt général et humain.

A notre époque où tant de romanciers s'épuisent à décrire des larves humaines, des êtres sans Ame, sans cœur et sans vouloir, Vercel le cornélien est le romancier de la virilité. Il arrive à l'heure où le monde entier attend c des hommes, et non pas de la ooussière humaine

Un immense succès lui est assuré, que salue ici notre allégresse.

Jean des Cociets.

(I) Ho?er Vebcel. Capitaine Conan, roman, Albin Michel, éditeur, 16 francs (franco, 16 fr. 50).

André Payer vient des Ardennes. province aux forêts profondes, pleines de mystère, vibrantes, par le vent, de rythmes harmonieux qu'entendent seuls les ixjètes.

Bien qu'il habite Paris où il est fonctionnaire des finances il a gardé un lien solide avec sa contrée natale. en collaborant à La Grive, charmante revue de littérature ardennaise, dont l'animateur est l'écrivain régionaliste

(Photo Henri Manuel.)

M. André PAYER

Jean-Paul Vaillant, n y donne des articles sur les poètes, et aussi des poèmes en prose ou en vers qui paraîtront bientôt sous le titre Au seuil de la forêt.

Pas plus que la Parabole du jet d'eau, éditée par Le Divan qui lui vaut l'attention du jury Moréas, ce ne sont là ses premiers vers. A Quarante ans. il

a déjà publié plusieurs recueils poétiques Les ferveurs secrètes, .Visages de Paris, Petits ciels, à quoi s'ajoute une Anthologie des poètes traditionalistes. Le recueil couronné comprend la Parabole du jet d'eau, première suite qui donne son titre à l'ensemble; puis une Cantilène des fenêtres enfin une Suite à l'enfant, dédiée à ses trois fillettes, Huguette. Monique et Colette.

C'est dans cette suite à qu'évoquant son enfance, Il lui dit un émouvant adieu, en la confiant à celle de ses filles: Non, non, je ne suis pas jaloux de ta [jeunesse.

Tu peux, va, mpn enlant, ehanter, rire, [danser,

Je ne regrette rien des biens que je te [laisse,

Puisqu'en toi le suis sûr de me recom[mencer.

Rien que pour ces quatre vers, on éprouverait déjà beaucoup de sympathie envers André Payer. Mals il n'a point dit son dernier mot. Et nous l'aimerons peut-être mieux encore, quand auront paru ses nouveaux chants, dont le titre est pour nous chargé de promesses Dévotions bretonnes.

ECHOS

1 Sous le titre de Prières, des morceaux cholsia catholiques de Charles Péguy viennent d'être réunis par son fils M. Pierre Péguy, en un joli volume du prix minime de 3 francs (éditions de la N. R. P. et librairie de L'OuestEclair)

Les éditions • Lumen » (3. rue Garanciére, Parls-6') ont eu la très belle idée de donner sur disques des lectures des plus belles Pages de Péguy. Un premier disque est sorti et on en annonce d'autres pour l'hiver, avec lecture par Jacques Copeau.

Atteint par la limite d'Age, le capitaine de vaisseau Paul Chack a quitté son commandement dans la marine depuis le 22 novembre. Après avoir dirigé les destinées de la Revue maritime. il assumait les fonctions de chef du Service historique de la marine. Libéré de toute activité. Il va pouvoir se consacrer entièrement à ses ,récita de mer. Une stèle commémorative a été inaugurée, le 18 novembre, à Vlllequler non loin de l'endroit où se noyèrent, le 4 septembre 1834. il y a cent ans, Léopoldine Hugo et son mari Charles Vacquerie.

Un Comité a été formé en vue de faire apposer une plaque commémorative sur la façade de la maison natale d'Henri Bremond. 34. place des Prêcheurs. à A!x-en-Provence. Les souscriptions sont reçues chez le trésorier du Comité. M. Theu», notaire à AU, place des Prêcheurs

A.-V. DE WALLE.

QUELQUES LIVRES j Pour se procurer les Ilvrea analysés tel s'adresser chez les llbrairej ou. d on désire les recevolr par poste, a la Librairie de L'Ouest Eclair. 38, rue du PreBotte. a Rennes (l.-et-V.), en Joignant un mandat du prix franco Indlqub Aurun envoi contre remboursement. Le8 romans marqués d'un aatérlsque 1·1 peuvent être mis entre toutes les malna, S J. P. Maxence, Le Mort, Alexis RedleA 15 francs (franco, 16 tr. 60).

Les plus hautes prétentions i L'atroce existence de l'âme p. 136. Des formules très révélatrices de l'état d'esprit de certains Intellectuels militants c n se passionnait pour La Voix de Franc» parce qu'il y voyait un noye.. (te OU mieux connaitre (c'est moi qui soulle**) et de servir. Les deux buts en lui n'avalent Jamais été séparés. n faut vouloir être ministre et fier » (p. 179). Une recherche un peu haletante et troc volontaire pour réussir, de l'originalité. Mais partout répandue une sorte d'ingénuité, disons de naïveté d'intellectuel qui laisse sourire. De Jacques et de sa maîtresse c Quand il voulait être dur, sans être Impoli, Jaccues l'appelait voi lontiers petite sang-,le Que seraitce s'il voulait être po^ 1 L'histoire reste pauvre et les personnages sana vie. O. E.

5 Gaston Gros, La République de* Coquins. Baudtnlére, 12 francs (trancp Tout est gros dans ce livre le nom de l'auteur, le titre. les scandales, les arguments. Un peu trop gros. En groupant, simplifiant et grossissant (encore n tous les « scandales », toutes lea c affaires » qui ont été révélées depuis vingt ans, on dresse un bilan impressionnant où la vertu se trouve avec un passif à faire faillite. Toutes les accusations portées par ce livre n'y sont pas prouvées, il s'en faut, et c'est généraliser singulièrement que d'en faire porter toute la responsabilité au régime ou au parlement. Ce ne serait peut-être paa une gageure impossible que de s'engager à écrire un livre aussi riche de c révélations sur peu prés n'importe quelle autre période égale en durée notre histoire, en choisissant peut-être un peu. O. E.

Auguste Bailly, Richelieu, Fayard, 15 francs (franco, 18 fr. 50).

M. Bailly a fort bien fait de ne pas chercher le nouveau, l'inédit, la révélation, mais seulement la vérité. Noua sommes las de ces chasses aux documents, où tant d'imbéciles font preuve de flair et donnent de la voix dès qu'il est découvert la moindre petite crotte de la souris que dévora le chat dont la mère appartint à la nourrice du grand homme. Aider les grands morts a rester vivants, s'efforcer de leur rendre cette Justice qu'ils ont espérée de la postérité et pour laquelle ils ont tant travaillé. accomplir cette tâche avec la piobité d'une méthode exacte et d'une critique sans partialité, c'est la fonction et l'honneur de l'historien. M. Bailly ne s'est pas mis à l'oeuvre de quoi 11 faut encore plus le louer avec la ferme dessein de nous démontrer que Richelieu fut un imbécile et une fripouille. Cette manie de dénigrement, Jadis répandue comme une rage dans la meute littéraire, commence, Dieu merci I à démoder. Nous risquons de tomber maintenant dans l'admiration facile du passé et dans la frénésie des réhabilltations. Tout pesé. Je préfère ce nobl^L. travers. ta. Bailly, au demeurant, n3?0 tombe pas Son portrait de Richelieu. soigné dans lecampé, bien éclairé, est de l'art le plus probe. Il Instruit et il séduit. J. 0. S Henry Dtiurox, Le regard »nr !• monde, Les Marges. 15 francs (franco, 16 fr. 50).

Et quel temps fut jamais plus Ingrat aux poètes ? Ils n'en ont pas souci. comblés de leur Joie Intérieure des fête* que leur donnent, pour eux seuls, la nature, la vie, et satisfaits d'obéir 4 l'invincible attrait, si puissant que J'ea connais à qui il fait oublier la menace même de la mort. La gerbe d'Henry Dérleux a de l'ampleur et du poids. Elle ne ressemble pas à ces trois brins de folle avoine que de jeunes présenta tueux enveloppent de leur premier blU5fc de mille pour l'offrir à 1 étonnement de leur petite amie et à i'->r?uell attendri de leur maman. Ici l'expérience de la- vie et celle de l'art portent partout leur double témoignage. Aux grands vert descriptifs, philosophiques, méditatif» d'Henry Dérieux. Je préfère de beaucoup les courtes strophes musicales de s La Gerbe du Chemin » (une des parties ci. volume)

O diamant bleuté des nuits,

Pure arborescence du glvre,

Et vous, grands matins éblouis

Qui me rendiez le goût de vivra. Sortilège doux et léger.

Je te garde au fond de mon rêve. Mois d'hiver que j'ai vu neiger

Sur ta conque blanche, 0 mégdve f J. Ot

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 5 décembre 1934 14

Un royaume

on

un cœur Roman d'amour inédit

par Marie

de WAILLY

C'est, en effet, une explication qui, d elle ne prodigue pas les détails des opérations faites, met le résultat devant les yeux. Alors, ce M. Schmit songe à jouer à la Bourse en Tybérie. Je ne pense pas, Monseigneur. Antoine m'aime comme l'une de ses filles; n'ayant pas d'attaches en France, il me suit, satisfaisant son cœur, celui de sa femme, de aes enfanta et le La fortune qui donne l'indépendance est une belle chose, déclara le prince avec un léger soupir. Mais. dltas-moi, cet Olivier Magniette, qui l'accompagne, se trouve-Ml dans le ̃ftftnie cas ?

Non, Votre Altesse. Olivier Ma-

accepter une situation qu'il n'aurait pas méritée par son travail. il a un fils de dix-sept ans, une fille de quatorze, et il vient chercher du travail en Tybérie.

Il a un contrat ?

Point, que je sache, Monseigneur. Que compte-t-il donc faire, dans ce cas ?

La jeune fille ne répondit pas immédiatement et ses mains tremblèrent un peu le long de sa robe.

C'est un homme de valeur, dit-elle enfin avec lenteur. ri croit pouvoir enrichir la Tybérie et il compte sur la bonté que vous voulez bien me témoigner pour que je lui obtienne une audience de Votre Altesse.

Enrichir la Tybérie, répéta le prince Alexiew, Je ne vois pas de quelle manière-. Et s'il s'agit d'affaires financières.

Je ne le pense pas, Monseigneur. Alors ?

La chose ne m'a pas été expliquée. Je ne suis pas homme de science et il vaudrait peut-être mieux que votre protégé écrivit un rapport sur ses projets. Je le ferais étudier. Que Votre Altesse m'excuse d'insister un rapport s'éternise dans des cartons, tandis que, dans une audience de quelques minutes, un projet peut être exposé. Si Votre Altesse le juge réalisable, il pourra alors être soumis à une commission compétente. Oh oh Mademoiselle Sabadier. Voici des mots qui ne doivent pas venir de vous. Ils vous ont été souffles. Je l'avoue, Monseigneur; ce sont les termes employés par Antoine Schmit qui sollicite également l'honneur d'être entendu par Votre Altesse. proposition financière, de ce côté 1

Je le crois; mais, pas comme Votre Altesse parait l'entendre. Pour réaliser les projets d'Olivier Magniette, il faut de l'argent son beau-frère en ferait l'avance

Sous quelles conditions

La jeune fille eut un geste d'ignorance.

Enfin, vous m'affirmez qu'U s'agit de la Tybérie et, pour une fois, je ferai autre chose qu'oeuvre de médecin. Que vos amis viennent demain à l'heure que je consacre à la séance de pose que je vous accorde. Je pense qu'ils n'auront point de répugnance à parler devant vous.

Je ne le pense pas, Monseigneur, et je remercie Votre Altesse en leur nom et au mien.

Ne soyez pas si prodigue de remerciements. J'exige une c discrétion » de votre part pour prix de cette audience. Veuillez ordonner, Monseigneur. Vous ne connaissez pas mon hôpital, Mademoiselle Sabadier ?

Pas encore, Monseigneur.

Je vous demande de m'y accompagner. Il nous est arrivé un malheureux homme grelottant de fièvre et qui a dans les yeux la nostalgie du Brésil dont Il est originaire, Il meurt plus de langueur que de maladie. Venez lui parler de son pays, dans sa langue, et votre charité fera plus que tous mes médicaments.

Oh de grand cœur.

Et ce sera une occasion pour que je vous présente à la princesse Lodoïska, prieure de l'ordre des Franciscaines. sainte femme à laquelle j'ai parlé de vous.

Votre Altesse me comble.

Je cherche seulement à vous faire aimer la Tybérie, mon enfant, dit le

fille, pour la première fois depuis son arrivée à Vizzagone. Vous savez, continua-t-il, que les jardins de l'abbaye touchent au parc royal et je n'ai qu'une porte à ouvrir pour passer du faite du pouvoir dans l'abime de la souffrance. Accompagnez-inoi à l'abbaye, nous saluerons la prieure et nous irons ensuite à l'hôpital.

Le prince avait coutume de dire que le pauvre connaît assez de misère et de privations dans sa dure existence pour que, à l'heure de la maladie, il lui soit accordé un peu de confort; aussi l'hôpital Mitso était-il plutôt une clinique où l'esprit de la science s'était allié au souci d'un :œur délicat. Point de longues et tristes salles communes où les malheureux souffrent côte à côte; point d'uniformes lamentables qui sont une humiliation ajoutée au mal du corps. Point de formalités, de certificats de médecin et de domicile pour être admis. Deux religieuses ayant passé leur doctorat en médecine, étaient de garde, tour à tour, pour examiner les malades et les diriger vers l'un des divers services. Le rez-dechaussée de l'hôpital se composait de cabinets de consultation, de salles de dispensaire et de salles d'attente, très claires et égayées par de larges verrières ouvertes sur de beaux jardins soigneusement entretenus où les convalescents avaient le droit de se promener. Les cuisines et la salle à manger des Infirmiers et des infirmières faisaient partie des sous-sols. Au premier étage, une immense galerie vitrée, donnant sur les jardins, dispensait le et la lumière aux malades; on y filait leurs fauteuils, quand ''s ne pouvaient pas aller seuls au dehors. Au premier, également, les salles d'opération, de pansements, la pharmacie et, dans une aile nettement sé-

parée, les chambres des isolés ». Le second et le troisième étage étaient consacrés aux chambrettes ripolinées de gris clair, égayées par le pinceau qui avait peint sur les murs des guirlandes de fleurs aux teintes vives. Ripolinés également, le lit de fer, la table de nuit, l'étroite armoire à provisions et la petite table placée devant la fenêtre aux verres dépolis. Les malades possédaient à profusion de la lumière, de la propreté, de la gaité et la douceur souriante des religieuses en robe blanche.

Chaque matin, l'hôpital recevait la visite du prince Alexiew qui, pour les souffrants, n'était, ne voulait être que « Monsieur le Docteur »; et, tout le jour, l'une des deux religieuses était prête à accourir au premier appel. En plus, le docteur Fédor Mateïko, qui habitait une charmante demeure dans les jardins de l'hôpital, secondait et suppléait le prince Alexiew. Il était, également, obligatoire pour les jeunes docteurs, sortant de l'école de médecine de Vizzagone, de faire un stage, comme internes. à l'hôpital Mitzo et, là encore, le prince avait voulu donner à ses hôtes d'une année le maximum de bien-être et la possibilité d'une pratique de début dans des conditions exceptionnelles.

Tant de bonté généreusement entendue avait fait que le peuple, oubliant le haut rang de son bienfaiteur, ne 1'appelait jamais autrement que c le père des souffrants ».

C'est mon plus beau nom, disait-il en souriant; je suis né Altesse; mais, c'est le bien que j'ai pu faire qui m'accorde l'honneur de ce titre qui honore le prince.

Entre l'hôpital et le palais, l'abbaye de» Soeurs franciscaines dressait m

masse imposante. Là, point de confort ni de souci de plaire les saintes filles qui y habitaient avaient fait vœu de pauvreté. Les cellules étaient nues et froides; les salles de réunion, austères; b parloir de la prieure n'avait que des chaises de paille, une table de bois blanc et un grand christ de buis sur une croix d'ébène. Seule, la chapelle contenait des richesses, de l'or, de» dentelles, des bijoux précieux, car a rien n'était trop beau pour être offert à Dieu ». Combien de riches Tybériennes renonçant au monde avaient déposé leurs joyaux devant le tabernacle ou au pied de la statue de la Vierge Marie. Il est vrai que, parfois. un diadème, ou bracelet de haut prix. disparaissaient des trésors de Dieu; mais personne ne s'en étonnait le larcin allait au secours de la misère. Ce fut la supérieure qui, un jour, donna l'exemple dans ce pillage des biens divins. Le prince Alexiew avait abandonné toute sa fortune pour fonder l'hôpital et le dispensaire; chaque année sa liste civile y était engloutie. On parlait tout bas des luttes homériques qui avaient lieu entre Alexiew et son valet de chambre qui, ayant le soin de la garde-robe du prince devait agir de ruse pour que son mettre n'usât pas ses vêtements jusqu'à la corde et eût le linge nécessaire. la reine versait aussi largement au budget de la charité de son fils; il n'était pas un gentilhomme, un officier ou une dame de la Cour qui ne tint comme un honneur d'y participer. La misère est un gouffre que seul le travail peut combler; par suite de l'insuffisance de l'activité industrielle en Tybérie, les plus grandes générosités n'arrivaient pas à enrayer la pauvreté.


Ne 186. Quel charmant et utile cadeau vous pourrez offrir en confectionnant vous-même, à peu de frais. le PYJAMA, les BABOCCHIvS et le SAC qui contiendra le tout. Le pyjama est garni d'un plastron et d'une patte terminée par un losange sur lequel sont brodées les initiales. Basque ouverte sur les côtés. Les manches sont montées sur kimono. Le pantalon comporte un empiècement en pointe devant et des pinces dans le dos. La babouche, graœ A la lanière taillée de façon spéciale, tient parfaitement au pied. Le sac, très pratique et de forme amusante, est garni d'une patte portant les initiales. Métrage 4 m. 75 en J00.

Prix des trois pièces, réunies en un patron, 3 francs (étranger, 4 francs). Une tasse de THÉ MEXICAIN, matin et soir, assure les éliminations nécessaires et garantit ainsi jeunesse, minceur et santé. Toutes pharmacies. Postiches d'Art Pour cet article. nous vous conseillons de vous adresser à un spécialiste nous vous recommandions les Postiches Mollard ils sont réelle- ment Invisibles. Maison de confiance E MOLLARD. 18. rue Crussol, Paris (il-) M' Oberkampf. Dem. le catalog. n' 54 f- Mots pour rire Robert a lu dans son journal les avantages de la gymnastique. Il en a été émerveillé, et en parle à tout le monde

Itien de meilleur pour la santé ça.double les forces et ça prolonge la vie.

Mais, interrompt quelqu'un, nos pères n,e laisaient pas de la aymnaatique. et pourtant.

C'est vrai, ils n'en faisaient pas aussi ils sont tous morts 1

Un malin

Dis donc, Pitou, ça ne doit pas être bien (tour cette caisae Que tu as Brise comme oreiller ?

Ah oui mais j'ai mis de la paille dedans système D 1

Notre patron Pensez aux cadeaux que vous ferez

Puisque voici les fêtes et qu'il vous faudra donner quelques cadeaux, pensez dès maintenant à ce que vous pourrez offrir.

Choisissez les cadeaux utiles de préférence aux autres ils causent toujours un grand plaisir quand ils sont choisis avec discernement et avec goût et rendent parfois service. Et si vous ne voulez pas dépenser une somme trop Importante, exécutez- les vous-même.

Pour vous aider aussi bien dans le choix que dans la confection de ces cadeaux que vous pourrez faire, nous avons préparé à votre intention les charmants patrons ci-contre. Ils sont assez variés pour vous permettre de satisfaire aux goûts différents de vos amis. Si vous disposez du temps nécessaire, vous les confectionnerez également pour vous. Vous avez bien le droit, n'est-ce pas, de vous les offrir à vousmêmes ?

Voici quatre coussins réunis en une seule pochette de patrons. Ils. garniront un divan ou se poseront sur un fauteuil un lit, une chaise.

Le premier, de forme ronde, est composé de quatre tranches deux tranches de satin noir ou violet, par exemple, alternant avec deux tranches de lamé or. Un volant découpé en satin ou en lamé l'entoure. Vous pourrez d'ailleurs varier les tissus à l'infini velours et satin, taffetas et crêpe marocain, ottoman et soierie légère, etc. de même que vous pourrez varier les coloris brun et or, vert et beige, bleu et argent, gris et rose, etc. Toutes les combinaisons sont passibles elles dépendent de l'ameublement, de l'installation et du goût personnel. Evitez toutefois les teintes trop c criardes ».

Le second coussin affecte la forme d'un éventail. Il est composé de plusieurs tranches régulières. Le centre est du même ton que le côté formant l'épaisseur du coussin. Là, encore. les tranches peuvent être de tons différents et les tissus employés variés. Le troisième coussin est un long

rectangle bordé d'une cordelière terminée par un gland. Une application orne l'un des coins.

Quant au quatrième, c'est un pouf que vous poserez à même le parquet et qui pourra servir, selon l'occasion, de siège supplémentaire. Vous l'exécuterez en velours. Le dessous sera doublé d'une cotonnade résistante.

Pour faire ces quatre coussins, utile- sez les morceaux de tissu que vous possédez déjà ou achetez quelques coupons avantageux.

Si vos amies sont déjà amplement pourvues de coussins, offrez leur ce charmant vêtement cape accompagné du sac et du poudrier assorti ou l'une de ces trois pièces.

La cape peut être exécutée en cloqué, en satin, en lainage fin ou soierie souple. Si vous êtes adroite, vous pourrez, en vous aidant du patron, la crocheter en cordonner, en lamé ou en chenille. Vous la ferez en velours, en satin ou en lamé. si vous l'accompagnez des sacs et poudriers assortis.

Si vous offrez sac et poudrier seul, vous utiliserez un taffetas, un ottoman, un satin ou un tissu perlé ou pailleté. Enfin, voici un cadeau aussi pratique qu'élégant un sac de forme originale contenant le pyjama et les babouches. La forme du pyjama, très étudiée, ne grossit pas. Le pantalon ne comporte aucune fronce ni aucun élastique, mais des fronces et un empiècement plat. La basque ouverte sur les côtés amincit et la forme chemisier, qui permet d'ouvrir le col et de le fermer à volonté, est très gracieuse. Les manches pourront être courtes ou longues, selon que l'on adoptera la manche chemisier ou la manche kimono, notre patron permettant de choisir l'une ou l'autre. Armez-vous de ciseaux, du tissu nécessaire, de nos patrons, et mettez-vous dès à présent au travail. Sans dépenser beaucoup, vous pourrez offrir des cadeaux charmants et utiles.

Andrée ADRIANX.

Ne 1SB. ̃ Voici quatre coussin» Taries et élégants. Le premier, en satin et itme, est bordé d'un volant découpé.

Métrage 1 m. 45 en 100.

Le second, de forme éventail, est en tissu clair et foncé.

Métrage 1 mètre en 100.

Sur le troisième, des applications de tons différents mettent leur relief et un cordonnet soulignant les contours ne termine par un gland.

Métrage 0 m. 90 en 90.

Le quatrième est un pouf qui pourra servir indifféremment de siège ou de coussin. Métrage 0 m. 60 en 130. Prix de tous ces patrons réunis, 3 fr. (étranger, 4 fr.).

RECLAMEZ VOTRE PRIME

Toute lectrice qui commandera trois patrons à la fois choisis dans cette page, en trois Pochettes différentes, re-

cevra, titre de prime, un pMMa-stirprlse entièrement gratuit.

A

Adressez les commandea. accompagnées des nom et adresse écrits très lisiblement et de 3 francs par mandat ou timbres-poste (étranger, 4 fr. par mandat), au Service des Patrons de la Page féminine de l'Ouest-Eclair, 11, boulevard des Italiens, Paris.

Les commandes ne sont reçues que pendant huit jours. Délai de livraison une semaine environ. (Aucun envol n'est fait contre remboursem"nt.) Nous rappelons à nos lectrices que seules correspondent à un patron les figurines au-dessus desquelles une mention l'indique expressément.

D'après les explications données sur la pochette, 11 est aisé de diminuer ou d'augmenter nos patrons su1vant la

Les ceintures tressées

Les ceintures tressées connaissent une grande vogue. Elles sont facilement réalisées. Il suffit de se procurer une boucle de métal, ou de galalithe, et trente mètres de ficelle ou de fine cordelière de laine.

La ceinture que nous vous proposons est tricolore brun, rouge, blanc. Couchacun de ces tons. Plier iest brins en deux, les fixer à la boucle par un nœud. On obtient ainsi douze brins, woec lesquels on fait une natte, en les prenant quatre par quatre. Bien obterver qu'au cours de ce travail.^U ne faut pas trop serrer afin que la natte demeure bien plate.

Quand la ceinture a la longueur vou-

lue, rabattre les brins, 3 l'envers, 1es couper à un centimètre du bout, environ, et les fixer solidement par un point.

Repasser la ceinture en intercalant un linge humide entre celle-ci et le la ficelle ou cordelière en lui imprimant le pli voulu qui ne se déplace plus désormais:

On peut, en donnant libre cours à son imagination, composer des ceintures tressées de genres très variés en utilisant, pour leur confection, des sortes de lacets de cuir, des qoetits ga!on!, des bandes étroites découpées daru du feutre, «feu

Pô IL

Dans l'antiquité, on portait des colliers et des bijoux d'AMBRE, non seulement comme parure, mais aussi pour se préserver des maladies et même s'en guérir. Suivons l'exemple des anciens, portons de 1AMBRE. TOUTE MENAGERE DOIT AVOIR LA RUBIGINE TIREL enlevant les taches de rouilles sans brûler le linge Vente: Epiceries. Drogueries. Boite: 1.25, 2 fr. et 4 fr. Dépôt 27, rue Raffet. PARIS PRÉSERVEZ VOS ENFANTS Dès son plus jeune âge, l'enfant a l'invincible tendance de porter tous les objets à sa bouche. Il faut le surveiller constamment. Mais avez-vous réfléchi que l'objet marqué de sa préférence, et pour cause, c'est sa tétine. Bébé lui voue une affection particulière. Elle doit donc être l'objet d'une asepsie rigoureuse. Aussi donnez-lui sans crainte la TÊTINE ALPHA.

Avec le capuchon du stérilisateur ALPHA, vous obtiendrez la stérilisation parfaite du lait. La santé de votre enfant exige ces précautions. Avec ALPHA, qui joint à sa facilité d'asepsie son avantage d'être indéchirable, vous serez tout à fait rassurée.

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No 187. Voici un petit VETEMENTCAPE pratique à porter à la maison lit vous le faites en lainage, très élégant si vous le faites en soierie ou en velours. C'est encore là un cadeau que vous pourrez offrir accompagné du sac et du poudrier assorti. La cape est maintenue à la ceinture par deux boutocs, l'un devant, l'autre dans le dos. La fermeture du poudrier est métallique. Une pochette extérieure permet d'y mettre la mouchoir.

Métrage cape, 0 m. 95 en 100: sac, 0 m. 70 en 40 poudrier, 0 m. 20 en 40. Prix des trois pièces réunies en ua, patron, 3 francs (étranger, 4 francs). UNE BONNE NOUVELLE

Se fondant sur les travaux scientifiques qui ont mis en évidence les propriétés salutaires des sels de thorium,non seulement sur la peau, mais usda sur les muqueuses, la Méthode ThoRadia se complète par la création du Dentifrice Tho-Radia. formule du Docteur Alfred CURIE.

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Les premières épreuves de la jeune maman

Pénétrée de ses nouveaux devoir*, maman est prête à tous les sacrifices pour le nouveau-né et, puisque rien ne s'y oppose, en principe, elle le nourrira, cela dut-il un peu modifier ses habitudes il lui faudra s'astreindre à une vie régulière, soumise au rythme des tétées éviter les fatigues inutiles, les veillées, les séjours prolongés dans une atmosphère conjinée ménager ses nerfs, les dompter au besoin, pour conserver à tout prix le calme profiter de chaque instant de liberté pour s'allonger on n'imagine pas la détente que procurent cinq minutes de repos absolu après une jafigue. Maman devra aussi surveiller son régime s'abstenir de tous les aliments qui altèreraient le goût du lait asperges, choux, poireaux ou qui le rendraient acide oseille, tomate, fruits verts éviter rigoureusement ralcool. les viandes faisandées, les plats très épicés elle surveillera ses menus pour qu'ils soient bien équilibrés, évitant de s'intoripuer par de trop fortes quantités d'albumlnoïdes viandes et oeufs en particulier, ou de se bourrer de féculents, sous prétexte de suralimentation. autant que de se priver de vitamines par une crainte exagérée des crudités.

Bien vite, d'ailleurs, la jeune mère s'habituera à cette discipline, jusqu'à la trouver douce. Après avoir constaté que chaque écart de régime a sa répercussion sur l'humeur, ou même sur la santé du nourrisson, ne se plierat-elle pas avec joie d une règle dont l'effet est aussi visiblement salutaire Et quoi de plus naturel que de vivre en fonction de l'enfant vers qui s'orientent dorénavant ses pensées et ses espoirs.

Avant de pouvoir mettre en œuvre ce programme. la jeune femme, enoore se heurte à des difficultés passarères. Les premières tétée suffisent à rebuter les moins oourageuses, surtout quand elles ne sont pas averties 1 Bébé est maladroit, il ne comprend pas toujours tout de suite

ce qu'on lui demande on doit introduire le mamelon dans sa bouche inhabile. l'y maintenir, prendre garde de bien dégager son nez en déprimant, de l'index et du pouce, le sein que 1ea autres doigts relèvent. Si le nourrisson est paresseux, il faut l'aguicher, le secouer, surtout ne pas s'énerver ni s'impatienter. S'il est avide, gare aux morsures de sa petite bouche gloutonne Dans tous Ies cas, il faudra plusieurs jours pour que les boutt de sein durcissent et jusque-là, Maman devra prendre son parti da douleurs, très légères, la plupart du temps, qui accomoonnent les tétées. Par contre, on exonère le danger des crevasses qu'nve hygiène rigoureuse suffit à empêcher les seins doivent être savonnés, rincés et soigneusement séchés tous les matins. Chaque tétée sera précédée d'un lavage rapide à Veau bouillie et suivie d'un simple tamponnement d l'eau bouillie alcoolisée. Entre les tétées, le lait coule parfois tout seul et, en séchant, gerce le setn une compresse de oaze ou un mouchoir pUi, irtterposé entre le sein et le soutien-gorge, suffiront à conjurer ce danger, oondttion de changer ce petit pansement aussitôt que, trop imbibé de lait, il durcira.

Voici que ces premières difficultés, regardées en face, se sont évanouies il en reste une dont on parle beaucoup la montée de lait. A quoi correspond-elle ? Au premier lait, léger et laxatif, qui portait le nom savant de colastrum, succède le lait proprement dit, plus frais et pius nourrtssant, qui, vers le quatrième jour, monte comme la sève, lait gonfler les seins au point de les rendre douloureux; parfois, cette € montée s est si impétueuse que chaque tétée devient un supplice. Mais au bout d'un jour ou deux, tout se calme; au prix d'un peu de mal, la jeune mère est enfin devenue nourrice; sauf accident, elle en a fini désormais avec des épreuves dont elle a triomphé facilement.

Simone "H&oseêl

la CRÈME la CRÈM E SIMON SIMON MAT s incorpore par un léger massage facile d'amplai, assure lmmedlatede la peau encore mouillée. Qu'elle muat, et même aux épidermes le8 tonifie, assouplü el embellil aussilôt plu, q^o, xm teint mal remarquable. On peul donc régler ainsi l'inteasUé Adoucissant et idéalisant lee traits cun, c'est une parfaite Fards- une

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(.Photo Luigi DiazJ

AUDITIONS RADIOPHONIQUES Ecoutez aujourd'hui

RADIO-P.T.T.-OUEST (Bennes) 8 il. Relais de Paris-P.T.T. ♦ 11 h. Relais de Marseille. Concert Le rêve de Scipion, ouverture {Mozart); Chanson mattnale (Bernard); Mazurka (Lalo); Le mariage au tambour, fantaisie (Wasseur) Nocturne en ut mineur (iFablus Bressyl: Etincelles, valse (WaldteWel) du rouet (Eilenbenr)- Le» deux pigeons, suite {Messager).

12 h. Programme des spectacles de Bennes. Disques Marohe officielle (Curtl) Terminus (Curti) La Korrigane (Wldôr) La leçon de conduite (Max Blot); Un bègue qui veut enregistrer (Max Blot); Sans toi (Vincent Scotto) Si petite (G. Claret); Helvetia (Warms); Grenadine (Stollé) Vite on chante un petit couplet (Sourza); Ce n'est pas ce que vous croyez (Cazaux) Les Rosés (Warms) Près de la cascade (Pearly). 13 ib. Relais de Paris-i>.T.T. ♦ 13 h. là à 14 h. Relais de Lyon. · 14 h. 30 à U h. 30. Relais de Paris-P.T.T. ♦ 16 h. à 17 h. Relais de une. Musique de chambre. 18 h. Relais de Paris-P. T T. ♦ 18 h. 30. Radio-Journal de France. ♦ 19 h. 45. Informations. Communiqués. Tirage des primes. 20 h. c Les Actualités » par les chansonniers du Cabaret de la Butte du Cnmap-de-Mars. ♦ 20 h. 30. Quatrième concert éducatif L'Opéra de 1887 à 1787 Lulli, Rameau, Gluck. Soirée organisée par l'Association des Amis de Radio-Rennes, avec le concours de Mme Marthe Guy, première chanteuse du Théâtre Municipal; Mme Louise MocQuery, mezzo-soprano; M. Guézennec, ténor, et M. Jules Belin, basse chantante, premiers prix de chant. Orchestre Direction, M. Maurice Henderict. Conférencier M. Jean BeubelWLaporte. Œuvres de Lulll Thèsed a) Arioso de Médée, c Ah faut-il me venger » b) chant de Vénus dans le prologue c Revenez, amours, revenez Mme Marthe Guy; Armide. chant au bord du fleuve enchanté, M. Guézennec; Amadis, air

a) c Amour que veux-tu de mol 3. b) monodie c l'Eclat de tant de gloire i. Mme Loutse Moequery Alceste, air de Caron « Il faut passer tôt ou taM dans ma barque D. M. Jules Bélln.

Œuvres de Rameau HippoWs et Aride, Ariette c Rossignols amoureux. répondez à ma voix », Mme Marthe Guy. Les Inclés galantes. invocation et Hymne au sbleiî, M. Jules Bélin; Castor et' Follux, menuet chanté c Dans ces doui asiles »., Mme Louise Mooquery." Œuvres de Gluck IpMgénie en Anlide, air du 2e acte, Mme Marthe Guy Iphigénie en Tauride, récitatif de Pylade c Quel langage éclatant a et esvatine c Unis dès la plus tendre enfance », M. Guézennec: a) Orphée, récitatif et air c J'ai perdu mon Eurydice D; b) Alceste, l'imprécation c Divinité du Styx ». Mme Louise Mocquery;.Armide, récitatif d'Hidraot t Armide que le sang Qui m'unit il. voua s et air c Je vois de près 1a mort ». M. Jules Bélin.

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 7 kw.

8 h. Presse. Informations. 11 h. Marseille. ♦ 12 h. Tourisme. 12 h. 15. Concert Washinpton-Post, marche (£ousa); Cavalerie légère, ouverture (Suppé); Estudiantina. suite de valses (Waldteufel) Carmen, sélection (Bizet)' Mélodies Berceuse (G.-H. Clutsam) Suzanne (Paladllhe)- Pour être un jour aimé de toi (R. Benatzki) Les noces de Figaro, ouverture (Mozart) Scènes pittoresques, suite d'orchestre (Massenet); Première arabesque (Debussy) Danse espagnole (Manuel de Palla) Ballet de Faust (Gounod), 13 h Informations. + 14 h. Disques Finale de la sonate pour violoncelle (Debussy)- Premiei mouvement du croncerto iRt^vel) Rvndo de la avmphonie espagnole (LaJo): Qoyescas (Granados). ♦ 14 h. 30. La Radio aux aveugles La poignée de mains (Dorin); Jour néfaste (Pierre*

Dec): Vdtge det cigales; Si i'dtai3 rot {Adam); Sérénade; La prise du moulin; Après le carnage; Ah 1 Quel numéro; Soie gentil- Quand le m'endors- Chant Frovençal; Mon cœur est resté pris du tien, Charles Cluny dans ses oeuvres La petite lingère; Corbleu Marion; Véronique; Georges Chepfer dans ses oeuvres Rose, ma voisine, opéra comique en un acte, musique de Marcelle Chadal. ♦ 17 h. 5. Causerie pour l'avancement des scien- ces.. 18 h. La demi-heure des Jeune& 18 h. 30. Radio-Journal de France. ♦ 19 h. 45. Chronique touristique. ♦ 20 h. Disques. 20 h. 30. Le Voyageur, un acte (d'Amlel); Le Nouveau Déluge, un acte (Duliani) Les Uns et les Autres, un acte (Paul aiaflerl). TOUB EIFFEL 1.446 m. 7. 16 kw. 20 h. 30. Le rsdlo-ooncert trio Delune Sonate en sol (Buxtehude) flotte (L. Delune) Sonate en ré (J.-S. Bach); Danses et mélodies populaires indienne» (Péron-Bollne).

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.e50 m. 75 kw.

6 h. 46. Culture physique, 7 h. 7 h. 45. Culture physique. ♦ 8 h. Disques.

12 h. Causerie pédagogique par M. Leau<t c Action morale de l'enseignement littéraire ». 12 h. 5. Orchestre Goldy La grève des Jiancés; L'express de la Ville endormie; Chant indien; Les airs d'hier et d'aujourd'hui; Jean sorbier dans son répertoire Il lait chaud, fox: Accordez-moi cette valse; Vive la France, Le chat sur le clavier; Berceusei Tiger Rap, fox; Aloma, fox; Naïla; Jean Sorbier dans son répertoire Over there, marche; Allons nous coucher, fox; Une petite chose pour un instant- Bye bye, mélodie; Cette ville est trop calme. 13 h. 20. Bourse des valeurs de Paris.. 16 h. Bourse des valeurs de Parts. « 18 h. 10. Causerie « Pour abaisser le prix de revient du lait par M. Janin. ♦ 18 h. 25. Courriei des livres, par M. Auguste Bailly. ♦ 18 h. 40. Causerie médicale par le docteur Heuyer « Les enfants coupables m. ♦ 18 h. 55. Causerie par M. Tristan Ber. nard 9 Traitement de la paresse par un ancien paresseux ». ♦ 10 h. 6. Causerie. par M. le professeur Roussv 9 L œuvre de Léon Bernard dans la lutte contre la tuberculose ». ♦ 19 h, 20. Preese anglo-saxonne. ♦ 19 h. 30. La vie pratique.

20 h. <– Zampa (Hérold)- Zampa M. Dorllnl, de l'Opéra-Comique- Alphonse M. Talba; Daniel M. Bourdeaux; Dandolo M. de Leu; Camille Mme RitterClampl, de l'Opéra: Ritta Mme Germaine Cernay, de l'Opéra-Comique. Choeurs et orchestre sous la direction de M. Eugène Bigot. 20 h. 30. Presse, météo. ♦ 21 h. 15. Informations. Chronique de Paul Reboux ♦ 22 h. 30. Musique de danse.

BORDEAUX-LAFAYETTB

278 m. 6 12 kw.

20 h. 30. Concert C'evt près de sa femme Qu'on est encore le mieux; Cruelle tendres*»; Mieux Que les fleurs; Tout est fini: Lea petits dialogues de la correcttomuiie- Marianma- Un peu d'ãmow. ♦ 21 h. Concert mademoiselle de La VaUière, ouverture (Hubaona); Le Sanp viennois (J. Strauss); Suite orientale (F. Popy); La fenêtre de ma voisine (Gabaroche)- Les nuits (Cloerec-Maupas) Les vingt-huit Jours de Clairette, fantaisie (V. Roger) Paysage de neige et Mariage paysan (i,. ies&el); Pas sur la bouche, fantaisie (Yvain); Le petit nid (Ehllnger) J'ai compris (J. Leno4r>î Suite archaïque (G. Marie).

RADIO-NORMANDIE Qfécaaai] 200 m. 1 kw.

10 h. Chansonnettes.. 13 h. Disques. 12 h. 30. Presse, · 16 h. Danse. « 16 h. 30. Emission enfantine. ♦ 16 h. 45. Musique de danse.. 17 h. 15 Music-haU, ♦ 17 h. 45. Concert. 4 18 h. Demi-heure enfantine. · 16 h 30. Connaissiez-vous ceci? 18 h. 50. Nouvelles régionales, 19 h. Heures d'auditeurs de la section Calaisenne Czardas (Montl): Credo du paysan (Goubller); Mignon, Deux extraits (A. Thomas): Invttation à la valse (Weber); La folie, Noë d'amour; Démission; Rose-Marie, chant indien (Friml): Le pays du sourire, Sous les pommiers en fleurs (Lehar); Divine extase; Fantaisie sur Les Cloches de Corneville (Planqustte) Marche turque (Mozart). ♦ 20 h. Concert. « 20 h. 30. La demi-heure des chansonniers. 21 h. Concert Les Horaces et les Curiaces, ouverture (Clmarosa); Joyeux carillon (C. Cannas); Menuet (Mozart) Allegro du quatuor Sérénade (Mozart) Murmure d'amour (Monti); Une soirée d'été dans les Alpes (KOing); Appel des bergers; Ranz des vaches; Orage, Ma-

jeurt; Le calife de Bagdad; Sérénade d'amour (Schubert) Romance en fa (Beethoven) Si vous l'avieg comprm (Deuze); Sérénade de Don Juan lilo»zart ) M. Jean GuiUûin dans son répète toire; Marche finale. 23 h. Variétés, 23 h. 30. Musique de danse.

POSTE PARI8IEN 312 m. 8 M ta*. 20 h. 15. Concert. ♦ 20 h. 45. Causerie Candide. 21 h. Concert 21 h. 43. Nouvelles, .22 h. Mu.. tique de danse.. 22 h. 30. légère.

STRASBOURG 349 m. 2 11 kw. WT 20 h. Informations et communiqués (en allemand). 4 20 h. 10. Informations sarroises. ♦ 20 h. 16. Revue de presse (en allemand), 20 h. 30. Emission fédérale (Paris-P.T.T.). ♦ 22 h. 30. Après la retransmission revu* de presse.

RADIO-TOULOUSE 328°>6tf. 8 kw. 20 h. 30. Quelques tyroliennes La valse du Tyrol (Servan) Echos d« vallon Servan) Le roi des Tyroliens (Dequin); Le chant du cor (Servan); i; Rêverie au Tyrol (Detralt). ♦ 21 h. Fantaisie sur un thème héroïque, fantaisie radiophonique, 21 h. 30. Musique militaire, 22 h. Extraits de films Tarakanova (Roubaud); En bordée. Tu dl3, t'y dis oui (Bousquet)- Paris-Béguin, C'est pour toi que J'ai le béguin (Yvain)p Le truc du Brésilien, Séparément (ÎO< reille); Baranko, Mol j'étais né pour être sauvage (Caaadesus) Clochard, Muche (Chantrler). ♦ 22 h. 15. Infor, mations.

22 h. 30. Symphonie n' 6 dit c Symphonie pastorale » (Beethoven). •> 23 h. 15. Mélodies Pourquoi (Ce;zaux): Les Pins (Dupont): Nous deui (Mathls); Tout simplement (Delmet) Je voudrais eue la nuit < Gabaroche). ♦ 23 h. 30. Orchestre viennois ̃ Alaska (Scotto); Oh! Donna Clara (Pettersbursky): Pot pourrt sur les célèbres valses de Strauss (X.). ♦ 23 h. 50. Soll divers Souvenira de Suisse; Je t'ai donné mon cceur (Lehar); Cavalerie légère (Suppé); Ta promesse (Bordin) · 24 a Informations. 0 h. 5. Au Caveam de minuit, fantaisie radiophonique. NATIONAL (Droitvich)

1.500 m. 150 kw.

10 h. 15. Service du jour. ♦ 11 h. Gramophone. + 11 h. 30. Conférence française, 11 h. 45. Q. Maclean l'orgue.

12 h. 30. Ch. Manning et son ou. chestre Marche espagnole (Chapi) Rêve de valse, sélection iStrauss)- Sire* nade d'extase iM. Phillpa): Canto Antico, valse (Binaldi); La Source, ballel (Delibes): Précieuse, ouverture (Weberk ♦ 13 h. 30. Gramophone, 14 h. 66* E. Lush, pianiste, dons Idylle op. 7 (Medtner); Dithyrambes, op. 10, n- à (Medtner); Mélodie en mi mineur (Rach* maninoff) Marche hongroise iKowalakl)* 15 h. 15. Lg Bournemoutb. munlcW pal orchestra, 16 h. 45. Quintette! Mac Arthur. musique légère.. 17 il. lA. 1 Musique de danse. cle. Musique de PurcelL ♦ 19 h. 30. Concert symphonique par le BJBjO. Obh ohestre. ♦ 21 45. -»- nouvelles.

22 h. 16. Trio Vespérale; Passm caglia (CyrU Ssott); Musette (Léo FM ter); Danse du raton, de lune (C. Gibbons); Mazurka; 20 Qkten du mendiant CF. Tapp); Rythma etoinoia (CyrU Hel^ ner): Sérénade (V. Bclmbert) Danse tuée gane (KaohmanlnofW ♦ 28 IL Mort* que de danse dR Qxoeuttwm lv»«a. RADIO-LUXEMBOURG

13 h- 05. Le quart d'heure «̃ Sweepstake de la Croix-Bouge Luxent ourgeoise, par l'Orchestre Radlo-Luxenw bourg, sous la direction d'Henri Pensât. Pour les amateurs de vieilles opérettes j Le Voyage en Chine, faut. (G. Marie) ] Les Noces de Jeannette, fant. (V. MaseéC 20 h. 35. Physionomie des marchés financiers internationaux, Cours. 20 1». 40. Suite du concert varié Toboggan ÇFrémeaux); Hexentanz (Dowell); L'Ame sanlgote (La Gye); Chant de la Sourea (Amadei): Le jeune berger (Marsiok). 21 h. 10. Concert symphonique bel, ge avec le concours d'Alfred Dubois, vlo» loniste, et de l'orchestre Radio-Luxem» bourg, sous la direction d'Henri Pensis 22 h. Récital de chant par Cécile Neiens Le bonheur est chose légère (Saint-Saëns) Nell (Gabriel Fauré); Les Roses d'Ispahan (Gabriel Fauré); Le Colibri (Ern. Chausson) Chanson Jriste (Henri Duparc): Invitation au voyage (Henri Duparc) L'dne blanc (Georges Hue).

22 h. 30. Musique de danse par la Jazz Rdio-Luxemboura. sous la directioa» de Ferry Juza.

Feuilleton de UOuest-Edair

du S décembre 1934 J

Le mariage de Val

RomM

Claude d'ARTHIES

.(d'après M" Saillie Reynolds). L'assurance de Valérie encourageait son compagnon, les capacités de la jeune Slle lui inspiraient une confiance surprenante.

L'auto suivait un sentier très étroit, les ronces accrochaient les roues et, cependant, le colonel n'éprouvait aucune appréhension; la lueur des phares puissants se projetait sur les fougères et sur le gazon, tendis qu'ils avançaient mns heurtes, mais en zigzags.

Vous conduisez bien remarqua Patrick.

̃ J'ai pris un chemin de traverse. Je n'oserai amener maman ici, mais je connais ces sentiers par coeur.

Vous aimez conduire ?

Beaucoup 1 Cela m'intéresse; j'ai aidé le menuisier du village à poser des sonnettes électriques dans toute la maison et j'installerais l'électricité si marnas, rpnik'ntait, acheta: un cane-

teur à huile. Mais elle n'aime pu la, Grange et ne veut pas y rester. Et vous ? Vous vous y plaises T Oh oui. C'est la maison où J'ai été élevée; avec l'auto, je m'y plais encore davantage. C'est curieux. J'ai toujours aimé les bêtes, les jardins, les enfants et la mécanique. Les deux premiers éléments ne m'ont pas manqué depuis mon enfance. A présent, je puis contenter mon goût pour la mécanique et Tony vient, pour une certaine période, combler le dernier vide. Si ce n'était pas mal de dire cela, j'avouerais mon contentement d'avoir Tony tout à mol

Mais, je vais prendre une infirmière.

N'en faites rien. Kirdles et moi nous partagerons la tanche une le jour, l'autre la nuit. Si le docteur juge la présence d'une infirmière nécessaire, il sera temps d'y penser. Nous voici devant sa maison; ouvrez, je vous prie 1 Patrick soupira en descendant pour accomplir sa mission. Il y avait, en sa compagne, l'étoffe de la femme forte. Pourquoi la Nature avait-elle donné à cette ame d'élite une enveloppe si disgracieuse?

VI

LE BAISER FATAL

Le médecin déclara l'enfant atteint d'une pneumonie double, aggravée encore par le voyage accompli dans un état fébrile

Il régnait à la Orange une atmosphère d'anxiété, d'attente silencieuse, qui se transforma bientôt en angoisse. Caron ressentait une véritable honte en constatant combien son aüection pour le petit malade était superficielle Une horrible pensée l'humiliait si t'enfant ne guérissait bas, lui, le pire

éprouverait sans doute moins de chagrin que Val, cependant étrangère à Lance.

c Je suis un être dépourvu de sensibilité, se disait-il; voici pourquoi je n'ai pu m'entendre avec Blanche. Mais, par une contradiction humaine, l'attitude de Rita lui inspirait du mépris.

Elle évita toute obligation en disant Je ne serais d'aucune utilité auprès d'un enfant malade; je n'ai pas la moindre expérience.

Le colonel se contint pour ne pas s'informer de quelle façon sa fille, une enfant de dix-huit ans, avait acquis l'expérience qui faisait d'elle une garde-malade parfaite.

C'était un coup vraiment pénible pour Mrs. Knight, et Patrick ne se rendait pas compte à quel point cela l'affectait elle s'attendait si peu à voir la maladie fondre sur sa maison Afin d'échapper à cette fâcheuse réalité, elle partait jouer au golf avec sir Otho.

La pneumonie est pénible à combattre son traitement exige des soins aussi énergiques qu'avisés. -Néanmoins, la crise décisive vient promptement, la maladie suit un cours rapide et violent. Le docteur Bell connaissant les capacités de miss Kirby et de son élève, n'insista pas sur la nécessité de prendre une infirmière. Il vint deux fois le second Jour, et, après un examen prolongé du malade, accepta, en invoquant la distance qui le séparait de la Grange, de coucher dans la chambre de Caron. Patrick lui faisait cette proposition assez légèrement; il envisagera alors la gravité du cas. Sur le conseil de miss Kirby, Mrs. Knight ne fut pas avertie « Car, disait l'excellente fille, avec simplicité, elle ferait, des oistoires,

n'ayant pas de chambre disponible pour le docteur. »

Et, s'adressant au colonel

Je vous donnerai des couverture* et vous vous arrangerez à passer la nuit aussi bien que possible, devant le feu de la salle d'études.

Caron lui assura qu'il désirait, avant tout, lui éviter le moindre ennui avperflu.

Il fut sur pied toute la nuit, se Jetant de temps à autre, dans un fauteuil, pour se relever bientôt, brusquement tiré de sa somnolence; il suivait, à pas assourdis, le couloir sur lequel s'entr'ouvrait la porte de la chambre où, durant ces longues heures, l'Ange de la mort semblait faire le guet sans relâche.

L'ancienne salle d'étude de Valérie se trouvait au premier étage, bien exposée et même confortable, malgré l'ameublement usagé.

Dans cette pièce, miss Kirby et son élève avaient mené une vie heureuse les canaris y chantaient joyeusement, les petits chiens y étaient élevés, les poussins malades y recevaient des soins; Val occupait les loisirs des soirées d'hiver à lire des livres d'histoire ou des contes.

Le colonel trouva un exemplaire écorné de Black Beauty et les annotations enfantines qu'il lut en marge le firent sourire.

Vers quatre heures, il revint, découragé, d'une de ses investigations l'état de Tony restait stationnaire; il en connaissait la gravité. Cependant, la fatigue l'emporta il s'étendit sur le vieux sofa, s'enveloppa dans la couverture prêtée par miss Kirby et céda au sommeil. Il fut éveillé par un bruit WU Me pul définit i tàaitri» fe tatzttd*

râle qui l'avait tant effrayé à sa dermère visite au petit malade ?

Mais, bientôt, Patrick reprit conscience et comprit qu'on sanglotait tout à côté. Rejetant sa couverture, il sauta à terre et regarda autour de lui. Le jour filtrait à travers les volets, annonçant l'éclat d'une aube de mai. Dans le pare, les oiseaux préludaient une émouvante symphonie. Il aperçut alors, affaissée dans le grand fauteuil, une forme féminine, vêtue d'une robe de chambre de fianelle rouge, une longue natte soyeuse pendait sur son dos. Il reconnut Valérie, Valérie en proie à une crise de larmes et ignorant évidemment la présence du colonel.

Le cœur de Patrick bondit dens sa poitrine Tony était mort Son fils l'héritier de son nom Pour un père digne de ce titre, cet enfant aurait été le plus précieux rameau de l'arbre familial.

Pour lui, Tony aurait été un peu plus qu'un sujet d'ennui, un bien qu'il s'agissait de soustraire à l'influence de Blanche. Et, maintenant, petite âme délaissée, il venait de s'évader dans une région divine, d'où il jugerait peutêtre sévèrement la conduite de son père envers lui.

Le mariage et la paternité, quels fardeaux songeait Caron. Néanmoins, c'était lui et non cette fille au grand cœur qui eût dû verser ces pleurs. Tremblant d'émotion, il sinclina vers elle et posa la main sur son épaule Miss Knight. mon fils est mort ? Elle eut un violent sursaut, se redressa, mais ne put se relever, car il se penchait sur elle les.' larmes sillonaient les joues empourprées de Val; soudain, aux yeux de Patrick, une auréole de beauté la transfigura 1 b- Mcal BflB! i1

pleure de joie. Il dort. la drculatiaa se rétablit enfin.- le docteur dit qu'ai est sauvé 1

Dieu soit loué. (Ces paro!es jaillirent du cœur même de Patrick) et je vous le dois, vaillante enfant D'un geste spontané, il saisit le visage frémissant de Valérie et, courbant sa tête fière, l'embrassa à trois reprises. Par quel mystère, les lèvres portent- elles jusqu'au cœur de l'être humain les messages de la Nature Et pourquoi hélas de tels messages égarent-ils •* souvent ce faible cœur.

Le baiser qu'elle recevait pour la première fois de sa vie d'adolescente fut, pour Valérie Knight, créature saine, simple et aimante. la révélation de l'amour; ainsi s'éveilla la Belle au bois dormant, sous le baiser du Prince En un éclair, cet homme, qui reprd. sentait uniquement le père de Tonj^ devint un objet terrible et attrayant* une personnalité mystérieuse, ayant le pouvoir d'inspirer des sentiments Insoupçonnés jusqu'alors.

Si Patrick, à ce moment,. avait envi. sage la question, il aurait été certain qu'une jeune fille moderne n'attacherait pas une importance exagérée à une semblable manifestation; mais, dans l'élan de sa reconnaissance, il avait sa sans réfléchir

Il adressait au ciel un muet hosanna et associait ainsi Valérie à su Joést Comment pouvait-il deviner la stmpOcité, la candeur de la jeune fille A cette ignorance absolue, se mêlait l'instinct de la femme, endormi Jusqu'alors. Une émotion si nouvelle» un événement sans précédent pr0voquèrent, chez Valérie, toujours plein* de santé, une sensation de faibleaaa qu'elle n'éprouvait jamais.


CALVADOS Un domestique agricole

blesse un septuagénaire

II est incarcéré

BAYEux, 4 décembre. (De notre correspondant)

Les gendarmes de Ryes ont arrêté, lundi après-midi. le nommé André Fallet, 22 ans, domestique agricole, qui s'est rendu coupable de vol et de violences sur un vieillard, lequel a été assez sérieusement blessé.

Il n'y a guère qu'une quinzaine dé jours que Fallet, dont la mère habite Bayeux, s'était embauché à Le Manoir, chez M. Radiguet. cultivateur.

Dimanche, il vint à Ryes et se rendit chez M. Célestin Henri, 70 ans, avec lequel il but assez abondamment semble-t-il.

Tout à coup, alors qu'il avait déjà fait de nombreuses libations, il se jeta sur son hôte qu'il frappa à coups de poing et le prit à la gorge, jusqu'au moment où l'ayant terrassé, il le déposséda de son porte-monnaie contenant une dizaine de francs.

M. Henri dut être transporté à l'hôpital de Bayeux où l'on constata qu'il portait de nombreuses ecchymoses et des traces de strangulation.

Quant à Fallet, amené devant M. Ménard, procureur de la République, à Bayeux, il a été placé sous mandat de dépôt et écroué la maison d'arrêt de Caen.

DEUX-SÈVRES Un carrier grièvement blessé par un éboulement

Bressitire, 4 décembre (de notre correspondant). Ce soir, à 16 heures, un grave accident s'est produit aux carrières de la Noubleau. Un Italien. âgé de 35 ans, M. Tavano, père de cinq enfants, habitant Saint-Varent, qui était occupé à forer une mine, fut surpris par un éboulement. Des blocs de pierres énormes lui tombèrent sur tout le corps, lui occasionnant de graves blessures.

Une voiture le transporta immédiatement chez le docteur Albrespy qui'son

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CHENTE-lllfËETOE~ Détournement de matérid Rochefort, 4 décembre (de notre correspondant). M. Nadeau, juge d'instruction, vient de terminer l'information qui a été ouverte à la suite de la plainte en détournement de matériel, déposée par M. Frémond, syndic à Paris de la faillite de la société c La Baie Charentaise b, qui s'est constitué partie civile.

MM. Nomdebeu, ex-directeur des ateliers de la Société Industrielle de Rochefort. et Poussin, directeur général à Paris de cette société, sont renvoyés en police correctionnelle, le premier comme auteur, le second comme complice des vols de matériel commis au préjudice de c La Soie Charentaise ». Les débats de cette importante afïalre se dérouleront dans 1a seconde Qulnaaine de janvier.

L'Almanach

c'est le délas

sèment idéal-

de des longues

soirées

d'hiver

L'Ouest-Eclair 1935

3 fr.

(ÔTESSHORD AU LÉGUÉ-SAINT-BRIEUC UNE AUTO DÉRAPE

ET TOMBE DANS LE GOUET Le conducteur est tui

Samt-Brieuc, 4 décembre. De n0tre Rédaction

Ce soir, vers 20 heures, un terrible accident s'est produit au Légué-Plérin. M. Ollo, 35 ans, employé des Ponts et Chaussées, demeurant à Saint-Laurent en Plérin, revenait en automobile de Saint-Brieuc.

A la suite de circonstances encore mal déterminées, sans doute par suite d'une embardée sur le bitume humide, la voiture de M. Ollo gagna le quai et disparut sous les flots du Gouët après une vertigineuse voltige.

Les gendarmes aussitôt prévenus, se rendirent sur les lieux et procédèrent au sauvetage de la voiture, dont ils ne retirèrent qu'un cadavre. Le malheureux conducteur avait le crâne fracturé et a dû être tué sur le coup.

Le corps de la victime a été transporté à l'Hôpital général par les services de la maison Baudré. M. le docteur Richard, premier interne, y a examiné le malheureux.

Ajoutons que le défunt était marié et père de quatre enfants.

Les gendarmes s'efforcent d'établir les causes exactes de cet accident

UN CYCLISTE FRAPPÉ DE CONGESTION

La Roche-Derrœh, 4 décembre (de notre correspondant). M. Le BiBan, François, journalier, demeurant à PommeriWaudy, rentrant chez lui à bicyclette, le 2 décembre, vers 16 heures, s'est affaissé soudain, au lieu dit Traon-an-Dour, en La Roche-Verrien. Le docteur Loyer, maire de La Roche, a conclu à une mort provoquée par une congestion cérébrale.

Le malheureux Le Bihan était père de sept enfants.

Un facteur est trouvé noyé Lima», 4 décembre (de notre rédaction). M. Pezron, Albert, âgé de 55 ans, facteur des postes, demeurant au bourg de Pleumeur-Bodou, effectuait Te 3 au soir sa tournée d'almanachs, lorsque, par suite de l'obscurité et du mauvais temps, il se trompa de route et alla tomber la tête la première dans un fossé profond et rempli d'eau, où Ce ne fut que le 4, dans la matinée, que les enfants du hameau de Keramfot, qui se rendaient à récole, décou«rirent son cadavre.

M. Pezron, qui a été marié deux fois. plusieurs enfants. Nous leur présentons nos sincères condoléances.

Aujourd'hui 5 Décembre

Saint SABAS

Le soleil se lève à 7 h. 28 et se couche à 1? lune se dève à 6 h. 16 et se couche Nouvelle lune le 6 à 17 h. 25

Températures maxima du 3 décembre. Biarritz, 20°; Pau, 19-: Saint-Raphël, 17-; Clermont-Ferrand. Marseille (Marignane), 16°: Perpignan, Toulouse 15° Rennes, Bréhat, 141; Paris, Tours. Nantes, Royan (La Coubre) Bordeaux 13" Valenciennes, 12°: Calais (SUnglevert)', Lyon, Nancy. Besançon. Strasbourg. 11°; Dijon, 10*.

Températures minima du 4 décembre. Biarritz, 14" Valenciennes. Paris, Le Havre, Brest, Rennes, Tours, Nantes, 11°; Calais (St-Inglevert), Royan (La Coubre), Bordeaux, St-Raphaël Nancy, Besançon, Strasbourg, 10°; Clermont-Ferrand, 9° Dijon. 8°: Perpignan, 7°; Toulouse. 6« Nimes. 4°; Montèlimar, 3».

Evolution probable de la situation jusqu'au 5 décembre à 18 heures. Le 5 à 7 heures la baisse d'Europe occidentale s'étendra de la mer du Nord aux Baléares avec maximum de moins 13 millibars en Rhénanie. Les variations seront positives sur l'Irlande plus 10 millibars et sur la Scandinavie plus 10 millibars. Un système nuageux lié à la baisse ci-dessus et Qui intéresse déjà le nord et l'ouest de la France traversera tout le pays au cours des 30 heures à venir.

Probabilités pour la Journée

du 5 Décembre

Vente. Dans le sud et le sud-est vents variables, faibles, s'orientant à nord modérés et Irréguliers; dans la moitié ouest vents du secteur sud-ouest puis d'ouest modérés et irréguliers' ailleurs vents du secteur sud passant à sud ouest modérés.

Etat du ciel Dans la moitié ouest, ciel très nuageux, se couvrant par intermittences avec pluies; dans le quart sudest ciel couvert avec pluies intermittentes.

Température. Dans la moitié ouest en baisse faible; dans 1a moitié est sans grand changement.

IL il- a H»

no dm. au am.

Goerboui* *«“ 6.25 57.5 18.47 b8 Granvilie .«^m 4.41 121.5 17.5 123.5 Salnt-Malo «a*. 4.43 111.5 16.57 113.5 St-Brieue », ̃̃ 4.23 104.5 16.47 106.5 Paimpol >̃ 4.16 94 16.40 95.5 Brest 227 68.5 14.49 69.5 Lorient 2.14 45.5 14.35 46.5 Vannes c« 453 45.5 16.44 46.5 Sables-d'Ol. w. 2.23 47.5 14.42 48 La Rochelle .M 2.18 52,5 14.36 53 Sfr-Nazaire 2.23 48.5 14.42 49

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1 IQIRE-INFER'6 AU LENDEMAIN DU DRAME DE COUERON

On ne désespère pas de sauver la victime qai, hier, a été amputée d'une jambe

Nantes, 4 décembre. De notre Nous avons longuement relaté hier le drame qui s'est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi, au village du Mortier, en Couëron.

Hier matin, la victime, la fille Quiennec, a été amputée d'une Jambe mais les praticiens espèrent pouvoir lui conserver son bras.

L'état est toujours des plus graves, mais toutefois l'espoir de sauver la blessée n'est pas perdu.

Le meartrier est en prison

Samt-Nazaire, 4 décembre. (De Jean-Marie Demy, qui taillada atrocemept, à coups de hache, son amie, à Couëron, dans les circonstances que nous avons relatées hier, est arrive à Saint-Nazaire mardi matin.

Escorté de deux gendarmes de la brigade de Couëron, le meurtrier a été conduit immédiatement au Palais de Justice, où, à 10 heures, M. le juge d'instruction Lelièvre lui a fait subir un interrogatoire d'identité.

Demy a été incarcéré à la maison d'arrêt de la rue du Palais.

L'assassin n'a rien perdu de son abrutissement. C'est le type de l'alcoolique invétéré et inconscient. Il ne s'est pas intéressé à grand'chose durant le voyage de Couëron à Saint-Nazaire. Pas un mot de regret pour Madeleine

Quiennec, la victime, qui, du reste, ne parait avoir joué qu'un rôle insignifiant et bien court dans sa vie. Jean-Marie Demy connaissait les aitres de notre Palais de Justice, où il fut condamné deux fois pour coups et blessures sur la personne de sa femme Le Tribunal s'était montré relativement indulgent à son égard. La brute n'a pas compris cette clémence de nos magistrats, qui espéraient voir le cultivateur. autrefois si-travailleur, reprendre le droit chemin.

I1 devint assez vite fort dangereux, allant jusqu'à menacer d'un revolver son beau-frère, M. Durand. Tout allait mal depuis quelque temps dans le faux et impossible ménage.

L'alcool aidant, Demy, dans une terrible crise de delirium tremens, a brisé son mobilier et a ensuite haché son amie.

La débâcle de Demy se précipita à partir du jour où son épouse, lasse de ses mauvais traitements, le quitta. Cela, l'assassin ne fait aucune difficulté pour l'avouer.

Un docker est blessé

de trois coups de couteau Saiht-Nazaire, 4 décembre (de notre rédaction). Une scène rapide et sanglante s'est déroulée hier soir un peu avant 20 heures, au numéro 23, de la rue du Maine. Au rez-de-chaussée d'un immeuble d'aspect honnête et paisible, une chambre est habitée par deux manœuvres en chômage Daniel Eugène, 55 ans, et Lesquin Jean, 57 ans. Ces hommes liés par une amitié qui semblait solide partagent la même couche. Daniel et Lesquin étaient rentrés dans leur modeste appartement au cours de la .soirée de mardi Il est probable qu'ils avaient fait en ville d'assez larges libations. Vers 19 h. 30, les voisins entendirent des éclats de voix, suivis aussitôt d'un choc sourd. Une porte claqua. La rue du Maine reprit bien vite son calme.

Or, des locataires en descendant du premier étage trouvèrent étendu au bas de l'escalier, Eugène Daniel. Une flaque de sang s'étalait entre les jambes du gisant. Ses sabots étaient placés à côté de lui

On prévint la police. Le brigadier Brémaud et l'agent Jan accoururent. Daniel perdait son sang par le nez et la poitrine. Il était 20 heures lorsque l'ambulance des Prompts Secours transporta le blessé à la salle de chirurgie de l'hôpital. L'interne de service, M. Maltête, examina la victime. Daniel avait été frappé de trois coups de couteau à la poitrine, un peu audessus du sein droit. Une des plaies était profonde d'environ trois centimètres. Le poumon, heureusement, n'était pas atteint.

L'agent de police Jan essaya de connaître les circonstances de la rixe. Daniel refusa de parler tout d'abord puis, dans un moment de détente, Il déclara c Oui, c'est Lesquin. C'est un fou. Il est malade. Il ne sait pas ce qu'il a fait. C'est un bon copain, je l'ai protégé et le protégera: encore. Mais Daniel se ressaisissant presqu'aussitôt affirmait qu'il ignorait t qui l'avait piqué par trois fois ». Lesquin, lui, après avoir mis proprement dehors son compagnon de vie, s'était enfermé à clef à l'intérieur de sa chambre. C'est en vain que l'on essaya de pénétrer dans le local. Daniel, après avoir été pansé, a dû être hospitalisé. Ce petit drame est certainement dû à l'alcoolisme. L'état de Daniel Eugène pour l'instant n'est pas inquiétant.

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LES' PAPETERIES DE L'OUEST YONT FERMER LEUR USINE D'ANTIÈRE Et la fin de la semaine,

400 ouvriers de la région Clissonnaise seront en chômage Le ministre du Travail va être mis au courant

de cette situation des plus alarmantes

NANTES, 4 décembre. (De notre rédaction)

Depuis longtemps, dans toute la région Clissonnaise, aux confins de la Loire-Inférieure et de la Vendée, on parlait de la fermeture probable de l'usine de papeterie d'Antière, sur la Sèvre, à Cugand (Vendée).

L'affaire faisait grand bruit c'était le sujet des conversations, de Clisson jusqu'à Boussay, de Gétigné jusqu'à la Bernardière. On s'attendait à quelque chose mais on ne savait exactement ce qui allait se passer dans cette usine moderne occupant près de 400 ouvriers et employés, et une trentaine d'ouvrières.

En 1933, une grève générale avait été déclanchée et le mouvement avait été suivi par tout le personnel protestant énergiquement contre une sensible diminution des salaires. Aussi, depuis quelque temps, lorsque les gens et surtout les intéressés parlaient de la fermeture éventuelle de l'usine d'Antière ils tenaient surtout le raisonnement suivant c Si l'usine ferme, ce ne sera que pour quelques jours et le personnel sera repris avec une nouvelle diminution des salaires ».

Hélas, la situation est plus grave l'usine ferme et elle est à vendre. Et 400 familles n'ont plus qu'un espoir l'achat prochain par un consortium quelconque de l'usine, achat qui seul désormais permettra aux 400 ouvriers de gagner bien « petitement » leur vie car les salaires moyens sont actuelment de 2 fr. 50 de l'heure. Si quelques spécialistes sont payés 3 fr. 50, trop nombreux sont à Antières les ouvriers ne gagnent que 2 francs. LE 15 NOVEMBRE,

LES ACTIONNAIRES ONT DECIDÊ L'ARRET DU TRAVAIL

Le 15 novembre dernier s'est tenue l'Assemblée générale des actionnaires, sous la présidence de M. Vaizier, demeurant à Paris, administrateur de diverses sociétés, notamment de la Société Française des Métaux et du Crédit de l'Ouest.

Au cours de la réunion, les actionnaires de la « Société Anonyme des Papeteries de l'Ouest », dont le siège social se trouve 1 bis, rue du Havre à Paris, ont été mis au courant de la situation financière.

Nous croyons savoir que le bilan a été traduit d'une façon équivalente à celle-ci depuis trois ans, non seulement la société perd de l'argent mais, malgré la diminution du personnel une centaine d'ouvriers ayant été, depuis plusieurs mois, débauchés, les fonds de réserve ont été dépensés. Auujourd'hui, il ne reste plus que le capital encore intact si l'usine d'Antière continue à fonctionner, nous serons dans l'obligation, tant que durera la crise, d'entamer ce capital.

Et alors, mis en présence de cette situation, les actionnaires ont décidé l'arrêt du travail, c'est-à-dire la fermeture de l'usine. Le Conseil d'administration a, en conséquence, été chargé de la liquidation de la société.

LES PAPETERIES DE L'OUEST AVAIENT AUTREFOIS

TROIS USINES

A c l'époque de la prospérité », les Papeteries de l'Ouest, dont les bureaux sont à Nantes, place Edouard-Normand, étaient elles aussi prospères.

Trois usines fonctionnaient à plein rendement. L'une à Chantenay, non loin de Roche-Maurice, possédant une estacade pour navires de» haute mer et de vastes bâtiments industriels contenant le matériel nécessaire pour la fabrication de la cellulose et plusieurs machines à papier. La superficie de l'usine était de 7 hectares.

Une seconde usine, possédant 4 machines fonctionnait à Tifiaùges (Vendée) et la troisième à Antière en Cugand.

Mais, en 1919, l'usine de Chantenay fut fermée. Depuis plusieurs années elle est absolument « morte », et son personnel ne se compose plus que de deux gardiens.

Il y a exactement un an, l'usine de Tiffauges fut également fermée. Deux des machines qui s'y trouvaient furent transportées à Antière, où une grande partie du personnel de Tiffauges fut employé.

La renommée de l'usine d'Antière dépassait le cadre régional. La papeterie de Cugand était très réputée; elle fournissait à Paris, à Bordeaux, à Marseille et dans toutes les provinces des stocks considérables de papier particulièrement apprécié. Elle faisait des exportations à l'étranger et principalement dans toutes nos colonies. Fréquemment des cargaisons de papier d'Antière partaient pour l'Indo-Chine et l'Afrique du Nord.

Et malgré cette renommée, l'usine d'Antière va fermer ses portes à la fin de la semaine, par suite de la disparition de la société qui l'exploitait, les Papeteries de l'Ouest étant d'ores est déjà dissoutes.

DES DÉMARCHES VONT ETRE FAITES

Donc, en principe, vendredi ou samedi prochain, 350 ouvriers vont être licenciés à Antière. Une trentaine peut-être continueront à être employés jusqu'à la fin de l'année, pour assurer la liquidation des stocks.

De même on prévoit pour la fin de l'année, la fermeture des bureaux de la place Edouard Normand, à moins que.

A moins que les démarches déjà entreprises et qui vont se poursuivre, n'aboutissent.

M. Durand, député et maire de Cugand, a promis tout son concours et tout son dévouement au personnel de l'usine d'Antière. Il a déjà fait plusieurs-voyages dans la capitale à cet effet et avant la fin de la semaine il repartira pour Paris, où il aura une nouvelle entrevue avec M. Vaizier, avant de se rendre auprès du ministre du Travail, pour lui demander d'inter.venir en faveur des ouvriers papetiers de la région clissonnaise.

Les usines et le matériel des Pape-

Quelques-unes des cités ouvriè rea des Papeteries de l'Oueat

teries de l'Ouest sont actuellement es vente. Y a-t-il des acheteurs eventuels ? Le personnel d'Antière est convaincu de l'affirmative car l'usine est viable et doit pouvoir au moins « joindre les derx bouts v pendant la crise c.ui cessera tôt ou tard et l'usine peut même c'est toujours la conviction du personnel assurer des bénéfices. Espérons que les démarches de M. le député-maire Durand aboutiront à bref délai et que l'intervention du ministre du Travail suffira à vaincre ce qui esc à craindre l'intransigeance du Conseil d'administration actuel, auprès du groupe de financiers que l'on croit prêts à reprendre l'affaire.

L'ÊMOTIO:' DANS LA REGION On devine l'émotion vive qui règne dans les environ de Clisson, qui vont être directement touchés par l'arrêt dn travail à Antière.

Près de deux cents ouvriers habitent Cugand, commune ne comptant environ que 2.000 habitants. Près du tiers de ceux-ci seront privés de gagne-pain momentanément on l'espère bien. Met.tons les choses au pire si la situation demeurait ainsi, ce serait la misère dans la commune, car sur ces 200 chômeurs, la plupart ont acquis à force d'économies la petite maison qu'ils habitent avec leurs familles et ont ainsi une attache au pays, où ils pensaient vivre des jours heureux. Ils ne peuvent pour ainsi dire pas quitter la région. Quant à ceux qui demeurent dans les cités ouvrières de l'usine, où peuvent-ils aller trouver du travail à l'extérieur, puisqu'il n'y a d'embauche à peu près nulle part actuellement. On le voit, c'est la misère qui risque de s'installer dans la commune.

La municipalité de Cugand a fait un gros effort pour créer une caisse de chômage, prête à fonctionner dans la localité.

Mais deux communes n'ont pas su1- .vi cet exemple les municipalités de Gétigné et de la Bernardière ont re-t fusé de constituer une caisse de chô* mage et pourtant nombreux seront lai sans-travail » dans ces deux agglo» mérations.

Le personnel d'Antière vit actuel]*- ment d'espoir. Souhaitons-lui bien •»*• vement de ne pas être déçu et si nous) félicitons M. le député-maire de Cu-i gand pour l'action qu'il a entreprise souhaitons-lui également de voir se» efforts couronnés de succès dans lin» térêt de toute une population labw rieuse. Paul Bs A Nantes

Rue Joseph-Blanchard,

un entrepreneur de couvertures fait une chute mortelle

NANTES, 4 décembre (de notre rédaction)

Hier matin, vers 9 heures, M. Julflg Chausson, 60 ans, entrepreneur de cou* vertures, demeurant passage du Sant- tat, travaillait à la réfection de la te* ture d'un hangar de l'entrepris* Grandjouan, 72, rue Joseph-Blanchard. Soudain, le crochet où était fixé* l'échelle plate ayant cédé, le malhen- reux fit une chute d'une hauteur d* huit mètres dans la cour, où il s'écraM sa sur le sol. Transporté d'urgence l'Hôtel-Dieu, il devait, malgré tous les soins qui lui furent prodigués, rends» En voulant monter,

à bord d'un bateau,

un Norvégien tombé. en Loire J

Naktes, 4 décembre. < (De nofra rédaction)

Vers midi 30, les pompiers se rendaient quai des Antilles, où ils étaient appelés pour ranimer un homme qui avait fait une chute accidentelle dans le fleuve. Les pompiers ont msré à bien leur tâche et ont transporté l'aocidenté à l'Hôtel-Dieu.

Il s'agit d'un Norvégien, Israël Rs,gnareigvaël, 47 ans, sans domicile fixa, qui, voulant monter à bord du cargo c Storo >, avait perdu l'équilibre alors qu'il franchissait la passerelle, reliant le navire au quai.

La police a ouvert une enquête toutes fins utiles au sujet de cet étrani ger sans logis.

LOTERIE NATIONALE

La LIBRAIRIE DE L'OUEST' ECLAIR ne dispose plus de billets de la 5' Tranche.

Les demandes qui .'ul parviendront partir de ce 'our, pourront être servies seulement, et sous quelques jours, en billets des 6« et 7' Tranches, dans l'ordre de réception des lettres accompagnées du montant de la commande. Prix du billet, y compris l'envoi sous pli recommandé 102 francs.

Librairie-Papeterie de L'Ouest-Eclair 3, rue du Pré-Botté. RENNES

Compte chèques postaux Ul _4


MORBIHAN feux ACCIDENTS TRAGIQUES Un vieillard est trouvé carbonisé aux Fougerets

VAinres, 4 décembre (de notre rédaction vannetaise)

Au village de Saint-Jacob, un vieillard de 76 ans. Mathurin Le Clerc, vivant seul dans sa maisonnette, a été trouvé à demi carbonise par Mme Vve Oarceau, sa soeur, qui venait lui apporter son petit déjeuner.

Déjà, en allant à l'écurie, Mme Garceau avait senti une forte odeur de grillé en passant devant la maison de son frère elle n'y prit pas plus d'attention.

Mais lorsqu'elle revint, elle aper- çut dans le foyer le corps du pauvre vieux que de courtes flammes ache- vaient de consumer.

Mathurin Le Clerc avait souvent l'habitude de s'endormir devant le foyer. On suppose qu'il est tombé au cours de son sommeil sa tête aura porté contre la pierre, il aura été dans l'impossibilité de se relever.

Une femme suint le même sort à Berné

Poimvr, 4 décembre (De notre correspondant)

La veuve Romillé, née Maria Le Coze, âgée de 76 ans, a été trouvée carbonisée dans sa demeure, une pauvre chaumière, au village de Portzen-Callec, en Berné. Son cadavre, complètement nu, était étendu sur le dos sur de la paille à 1 m. 50 du foyer et était carbonisé. A côté gisaient des lambeaux de vêtements à demi-consumés Dans l'âtre, il y avait une petite lampe Pigeon démunie de bec, un bol rempli de bouillon, une boite d'allumettes écrasée et le bec de la lampe sur de la cendre.

n est probable que c'est en voulant allumer sa lampe Pigeon pour boire son bouillon que la pauvre femme, qui est impotente, a mis le feu à ses vêtements et elle n'a pu l'éteindre.

La gendarmerie du Faouët a procédé une enquête qui a établi qu'il s'agit d'un accident.

Théâtre Municipal de Rennes On peut retenir à l'avance les places de première série pour les spectacles de la semaine

Jeudi 6, Matinée (Prix réduits) LE PETIT DUC.

Jeudi 6, Soirée de GaJs (4 vedettes) FAUST.

Samedi et Dimanche (Création) LA PETITE ANGOT.

SARTHE

il Aoglais gisait gravement blessé sur la voie ferrée de Paris à Brest la Maics, 4 décembre. (De notre rédaction)

Le rapide 571 Paris-Brest, venait à peine de dépasser la sation de la Milesse, vers 18 h. 5, que des voyageurs qui sortaient du wagon-restaurant prévinrent le conducteur du train qu'un voyageur venait de tomber par l'une des portières du convoi.

Le rapide s'arrêta en gare de Conlie, d'où l'on prévint la gare du Mans. IL Terrisse, sous-ingénieur, de la voie ne rendit immédiatement sur les lieux, ainsi que M. Yockel, inspecteur du contrôle et M. le capitaine Le Dall. Au kilomètre 218, entre la PetiteCroix et la Milesse, on découvrit, dans le fossé un homme grièvement blessé. qui fut immédiatement transporté à la gare du Mans.

On ne devait pas tarder à identifier le blessé. Il s'agissait d'un Anglais, M. Robert Maxwell, négociant, àgé de 46 ans, porteur d'un billet de 2' classe pour Dinard.

Comment est-il tombé du train ? L'enquête nous l'apprendra.

Dans la nuit, M. Maxwell a repris connaissance. Il a déclaré qu'il ne se souvenait de rien, et qu'il lui était im- possible pour le moment de coordonner ses souvenirs.

M. Terisse. ingénieur principal du réseau, à son retour au Mans a in- terrogé les employés de la Compagnie des Wagons-Lits qui se trouvaient dans le rapide. D'après leurs dépositions, on peut reconstituer l'accident comme suit

M. Maxwell, qui séjourna aux Indes pendant un certain temps, devait être sujet aux fièvres. Pris d'une indisposition subite, il dut vouloir se diriger vers le cabinet de tolette, mais, se trompant de porte, ouvrit celle donnant sur la voie.

D devait avoir perdu connaissance, ainsi que semblent le prouver les blessures résultant de sa chute.

Si M. Maxwell a été assez grièvement atteint, il ne semble toutefois pas porter, à moins de complications, de Wesaure mortelle.

Dans sa chute, le corps arracha un piquet de transmission sur lequel, normalement, il eût dû se briser.

M. Maxwell, qui habite à Dinard, rue Saint-Lunaire, allait aussi bien que possible dans l'après-midi d'hier Etant donné sa forte constitution et le caractère des blessures qu'on croyait tout d'abord très graves on espère le sauver.

D'ores et déjà, la version de l'acddent doit être retenue.

UNE ANNONCE

i dan* « L'OUtST-ECLAIB «

i tous fera trouver

l'emploi que vous chercher

ou l'employé Que vous dé»lre>

MAYENNE Surpris à voler dans un débit, deux forains avaient été forcés de restituer

Pour se venger, ils tirent

des coups de feu dans la porte et les fenêtres

CHATEAtj-GoKTŒR, le 4 decembre. (De notre correspondant particulier) Lundi soir, vers 20 heures, un nomade et un forain dont les voitures étaient en rationnement à la Balatière se présentaient à l'hôtel du Quai tenu par Mt.e Gobé et faisaient servir deux bolées et une chopine de vin blanc Pour passer le temps ils furent une partie de zanzi et une de jacquet, au cours desquelles Us profitèrent de l'absence de la tenancière pour dérober les dés et les billeb des jeux. M. Legac. couvreur, pensionnaire de l'hôtel s'étant aperçu du trafic des deux individus, leur fit restituer les objets dérobés.

C'est alors que les deux consommateurs commencèrent à s'énerver et firent des difficultés pour le paiement des consommations. L'un d'eux, Gaucher, prit la fuite. Quant à son camarade Briand, il fut contraint par le pensionnaire il; payer. Devant ces difficultés ce pensionnaire appela a son secours un voisin, M. Manceau Alfred. lequel parvint à rejoindre Gauchet et le ramenda à l'hôtel. Gaucher et Briand invités à payer s'exécutèrent et, furent mis il. la porte.

Aussitôt sortis, les deux hommes se mirent à tirer cinq coups de feu dans la porte du café, dont deux vitres furent brisées. Par bonheur. M. Manceau père qui se trouvait dans la salle, dut se cacher sous une table. Son fils Alfred qui maintenait la porte d'entrée fut également épargné. Nous devons grâce à lui que les antagonistes ne sont pas rentrés à nouveau.

La gendarmerie alertée se mit à la recherche nomades et après deux neures. réussit à trouver l'un d'eux. Gaucher .sur !a place Guinejault: le second Briand. fut -arrêté au moment où il franchissait le pont.

Conduits à la chambre de sûreté, ils y passèrent la première nuit pour le délit d'ivresse. Mardi dans l'après-midi, ils étaient déférés au Parquet et après un long interrogatoire ,un mandat fut délivré contre eux sous l'inculpation de tentative de meurtre. bris de clôture, vol, violences. Demain ils seront transférés à la prison de Laval

Les deux forains sont originaires de Chemillé.

Une femme originaire du Finistère

est renversée

par une automobile près de Mayenne

Mayenne, le 4 décembre-. (De notre correspondant): Lundi après-midi, vers 15 h. 30, M. Coupard Fernand, agent d'assurances, route de l'Adoration à Alençon, a heurté et renversé avec sa voiture, sur la route de Paris, à quelques kilomètres de Mayenne, une femme nommée Cornec Françoise, âgée de 52 ans, sans domicile fixe, ouvrière agricole, qui circulait sur la route. Cette femme est originaire du Finistère.

Après l'accident M. Coupard amena la blessée à l'hôpital de Mayenne où elle a été admise d'urgence .et où elle reçut les soins du docteur Tribondeau. Elle est atteinte de contusions multiples aux jambes, à la hanche gauche, et à l'épaule droite.

ORNE

UNE FEMME EST TUÉE PAR UNE AUTO

Domfbort, 4 décembre. (De notre correspondant)

Vers midi, marc.i, les époux Bisson, lui &gé de 60 ans, originaire de SainteHonorine-la-Guillaume, elle née Marie Médy. âgée de 50 ans, native de Messei, marchands ambulants, suivaient la i route de Condé se dirigeant sur Tinchebray. Bien rangé à droite, le couple, poussant une légère voiture à bras. montait la côte de la Madeleine. Peu après le carrefour de ce nom, l'homme s'arrêta pour proposer sa marchandise dans une ferme laissant sa compagne continuer seule avec la voiturette. Survint alors, venant de Fiers et allant dans la même direction, une auto pilotée par M. Letourneur employé de chemin de fer à Sainte-Gauburge, qui était accompagné de sa femme. Las pluie tombait avec violence recouvrant le pare-brise de l'auto. Le conducteur chercha un chiffon pour l'essuyer et n'aperçut pas la femme Bisson qu'il j renversa violemment sur la route. Les témoins de l'accident et un auI tomobiliste de passage, M. Mainsard, j marchand de primeurs, dont nous tenons à louer la complaisance, releI vèrent la malheureuse qui ne donnait plus signe de vie. Elle avait été tuée sur le coup. M. le docteur Ledos, de Tinchebray ne put que constater le décès. La malheureuse avait une fracture du crâne, un bras et une jambe brisés.

La gendarmerie -de Tinchebray commença aussitôt son enquête et le chef de brigade fit transporter la morte à l'Hôpital-Hospice par les soins de M. Mainsard. Le parquet de Domfront vint-dans l'après-midi sur les lieux de l'accident. M. Brossard, procureur de i la République et M. Fvrard, juge d'instraction, ont fait les constatations d'usage et interrogé l'auteur involontaire de l'accident qui, très franchement, a reconnu sa faute. L'autopsie de la victime a été décidé»,

LA JOURNÉE

13 h. 30. Au Palais de Justice Cour d'Appel.

14 h. 30. Au Royal Adémal Avia14 h. 45. A l'Excelrior Trois de la Marine.

Au Sélect Symphonie Inachevée. 18 heures. A Saint-Martin Le Voyage de Monsieur Perrichon, par La troupe Thuet.

17 heures. Au Royal Chanson d'Ar-Mor {dernière séance).

Salle des Beaux-Arts Récital littéraire en langue anglaise, par Miss Evelyn Hupe.

17 h. 30. A la Maison du Peuple Réunion des ouvriers plâtriers.

18 heures. Palais Saint-Georges Réunion des patrons boulangers dissidents.

18 h. 90. Hall de Z'Ouest-Edalr Information*, cinéma.

20 h. 30. Café de l'Europe Béunion mensuelle de l'Aèro-Club.

Ecole de la rue de Vern Réunion du Comité des Fêtes du quartier. 20 h. 46. Au R.oyal Adémaï aviateur.

A l'Excelsior Trois de la Marine. Au Sélect Symphonie Inachevée. llne agréable soirée chez les étudiants en pharmacie

Hier soir, les salons de l'Hôtel Duguesclin furent le théâtre d'une charmante réunion organisée par les soins de la corporation des étudiants en pharmacie dont le bureau est ainsi composé président M. Henri Ménaeer vice-président M. André Hamonic secrétaire M. Jean Launay trésorière Mlle Andrée Ménez délégués à L'A MM. Jean Rannou, Louis Bellec et Franck Quessette délégué aux sports M. François Bossenec, et bibliothécaire M. Roger Cadot.

Cette fête débuta par un « punch que présidait M. Ch. Laurent, conseiller municipal, et à laquelle pritent part plus d'une centaine de personnes.

A la table d'honneur, autour de M. Ch Laurent, nous avons reconnu MM. les docteurs Quentin, Le Gac, Ménez, Thiolais, Cormier, professeurs à l'école de médecine et de pharmacie. MM Le Douarec, président de la corporation de médecine et président de L'A Ménager, président de la corporation de pharmacie, André Hamonic, etc. Vint l'heure des toasts MM. les Professeurs de médecine et pharmacie présents à cette réunion, M. Le Douarec, président de L'A, et enfin M. Ch. Laurent prononcèrent des allocutions très applaudies.

Cette réunion se continua par un bal endiablé conduit par le bon jazz Daddy et ses musicos, qui retint fort tard dans la nuit les étudiants de pharmacie et leurs invités.

TRAITEMENT DES ARBRES FRUITIERS

DÉMONSTRATIONS DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT

Poursuivant les démonstrations qu'ils ont multipliées depuis 1929, manifestations au cours desquelles 28.000 pommiers ou poiriers ont été débarrassés de leurs parasites, les Chemins de fer de l'Etat, toujours en collaboration avec les directions des Services agricoles des départements intéressés, vont traiter du 11 décembre au 17 janvier, à raison de 100 à 150 arbres par centre visité, les arbres fruitiers de vingt et une localités de l'Ille-et-Vilaine, des Côtes-du-Nord, du Finistère et du Morbihan.

Par ces démonstrations, les Chemins de fer de l'Etat se proposent de prouver

1° que pour avoir plus de fruits et pour les avoir sains, c'est-à-dire aussi vendables que les fruits étrangers, il est indispensable de protéger les arbres contre leurs parasites de tous ordres 2" que les traitements donnant ce résultat coûtent moins qu'ils ne rapI portent.

Le programme de cette nouvelle campagne est le suivant Ille-et-Vilaine

Mardi 11 décembre 1934 démonstration à Janzé, chez M. Gadry, à Antrain-en-Piré, Verger du Préaubert. Mercredi 12 décembre démonstration à Dol, chez M. Jean Lemurié, à Dol.

LES BOULANGERS DISSIDENTS VONT SE GROUPER

EN UN SYNDICAT

On nous communique avec prière d'insérer

Les Patrons boulangers de Rennes I désireux de former un syndicat indépendant, sont invités à se réunir au Palais Saint-Georges, salle de l'EntreLe Président du Syndicat

& Sennes, démissionnaire

COMMENT LE RÉSEAU DE L'ÉTAT FORME SES FUTURS CHEMMOTS Joignant l'utile à l'agréable,

les élèves des Écoles d'apprentissage visitent Strasbourg et les usines de fabrication des automotrices

1 Au cours de leur visite à Strasbourg, les apprentis cheminots sont photographiés dans le quartier de la Petite France

L'on sait combien M Dautry, directeur général du Réseau de l'Etat, s'intéresse aux écoles d'apprentissage des futurs cheminots et quel essor 11 leur a donné. Le 4 novembre dernier, ne venait-il pas à Rennes inaugurer le cercle, nouvellement créé, de l'Ecole d'apprentissage de la rue Pierre-Martin, l'une des plus importantes du réseau ? Il y eut ce jour-là une belle fête dans la grande famille des cheminots. Des récompenses furent distribuées aux élèves, des médailles s'épinglèrent sur la poitrine des vieux serviteurs des Chemins de fer.

Cette sollicitude particulière de M Dautry à l'égard des élèves des écoles d'apprentissage s'est manifestée, une fois de plus, par un beau voyage, doublé d'une belle leçon de choses, offert, pour la première fois, aux meilleurs élèves des écoles de Caen, Sotteville, Le Mans, La Rochelle, Saintes, Laval et Paris.

Samedi matin, 1er décembre, 18 élèves se trouvaient réunis, dont 6 de Rennes, MM. Jean-Marie, Pellan, Renimel, Lancien et Blons, lesquels étaient accompagnés de MM. Lemaire et Sirolle, délégués à l'apprentissage; Decordey, instructeur-chef; Helen, ins1 tracteur. Tous prirent gaiement le train pour Strasbourg. Le même jour. ils visitaient, à Molsheim (Alsace), les usines Bugatti où ils furent reçus très aimablement par M. Bugatti luimême. Sous la conduite de M. Bonnet,

chef d'atelier des usines, les futurs cheminots assistèrent à la fabrication complète des automotrices en usage sur les réseaux français. Ils suivirent, en déatil, toutes les opérations, depuis le filetage du premier boulon jusqu'au finissage d'une voiture de 42 mètres de long.

Le lendemain, M. Prieur, inspecteur de la Compagnie Alsace-Lorraine, pilota les visiteurs dans la ville de Strasbourg. Tout en admirant le haut clocher de la cathédrale et sa fameuse horloge, chef-d'œuvre de mécanique de précision, les maisons pittoresques de la vieille ville et le pont de Kehl. I les futurs cheminots purent se rendre compte de l'attachement inébranlable des Strasbourgeois à la France. Ils reçurent, en effet, partout, l'accueil le plus chaleureux.

Ajoutons que les élèves des diverses écoles, ceux de Rennes en particulier, sont revenus enchantés de leur beau voyage et de cette visite éducative, la. première du genre. Des sorties de ce' genre ne peuvent être qu'éminemment profitables à la jeunesse studieuse. Celle des usines de fabrication des automotrices était tout indiquée pour les élèves de Rennes, notre ville devant devenir un centre de réparation des automotrices.

Nous adressons nos félicitations aux apprentis qui, par leur travail, mériqu'agréable.

A Molsheim, près d'un auto-rail de 42 mètres de long, le groupe des apprentis, encadré par MM. Prieur, inspecteur de la compagnie Alsace-Lorraine; Sirolle et Lemaire, conseillers du réseau, délégués à l'apprentissage; Helen, instructeur, et Decordey, instructeur chef à Rennes. Au centre du groupe M. Bugatti et M. Bonnet, chef d'atelier aux Usines Bugatti.

Un intéressant concours

de la SJ.A,

Sujets de devoirs proposés aux enfants des écoles

du département d'llle-et-Vilaine Comme les années précédentes à pareille époque, la Société de Protection des animaux a donné à tous les enfants des écoles du département des sujets de devoirs, dont les meilleurs seront récompensés.

Voici les sujets de ces devoirs lr>- question. Pour les filles et garçons de 12 à 15 ans. Je suis descendu au jardin; sur un buisson d'églantines, une quantité d'abeilles, de papillons et de monches, en tout 20 insectes butinaient et folâtraient au soleil. J'ai compté 70 ailes les abeilles étaient 4 fois plus nombreuses que les papillons. Combien y avait-il d'abeilles, de papillons et de mouches ? 2« question. Enfants de 10 à 12 ans et de 13 à 15 ans. Qu'avez-vous fait pendant vos vacances pour protéger les animaux ?

3» question. Pour tous. Que riffinfi^jt-youft de celui qui abandonne

les chiens ou les chats et de celui qui les mutile ou les martyrise ?

Ces devoirs devront parvenir au plus tard, au siège de la Société, 241, rue de Fougères, à Rennes), avant le 15 janvier 1935. Ils devront être faits sur feuilles de cahier odinaire. Chaque école pourra fournir trois devoirs déjà corrigés, sélectionnés et notés par les maîtres et maîtresses. Une Commission sera chargée du classement général de ces devoirs afin d'attribuer aux enfants de belles récompenses qui seront décernées le jour de la fête annuelle de la Société, le 10 février prochain, sous la présidence d'honneur de M. le Recteur de l'Académie de Rennes. Ces récompenses consis. teront en livrets 6e Caisse d'Epargne. diplômes, livres et divers. Les maîtres et maîtresses qui auront obtenus les meilleurs résultats seront aussi ré- j compensés pour leur très utile collaboration.

Prière aux parents, aux maîtres et aux maîtresses de vouloir tien encourager les enfants à participer à cet intéressant concours et rénandre ainsi les idées de bonté envers les animaux. Le Président

Syndicat CONFEDERE DU BATIMENT. Les ouvriers plâtriers sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu le mercredi 6 décembre, à 17 h. 30. à la Maf- son du Peuple. 8, rue St-Louts. Ordre du jour; réglementation des

Un jeune voleur

qui s'était attribué le nom d'un brave homme

fait plusieurs dupes parmi les commerçants reuuais Samedi matin, vers 10 heures, un jeune homme d'une vingtaine d'années, correctement vêtu, se présentait chez Mme Delanlace, qui tient le bureau de tabac des galeries Méret, pour y acheter un briquet.

On lui montra divers modèles, dont les prix variaient de 40 à 150 franca Le jeune homme en fit mettre trois de côte, ceux qui, disait-il, lui plaisaient le plus. Puis il se prétendit embarrassé pour arrêter son choix. Ne désirait-il pas faire un cadeau? Il demanda qu'on lui remit à condition les trois briquets, deux à 95 francs, le troisième à 130 frs. La commerçante accepta, le client promettant de rapporter les briquets dans la soirée. L'on prit note des nom et adresse donnés par le jeune hommes M L. 9, rue Honoré-de-Balzac.

Au soir, ne voyant pas revenir le client, la commerçante feuilleta un annuaire et constata qu'il existait bien un M. L. à l'adresse précitée, mais que celui-ci exerçait la profession de jardinier. Elle apprit aussi que ce monsieur était âgé de 61 ans.

En dépit de ses craintes, Mme Delaplace décida d'attendre un peu. Lundi matin, ne voyant toujours rien venir, elle envoya une vendeuse au domicile de M. L. pour réclamer les briquets. M. L. qui n'avait jamais vu lesdits objets, vint trouver la commerçante, qui fut alors convaincue qu'elle avait été bel et bien volée. Il ne lui restait plus qu'à porter plainte au commissarriat, ce qu'elle fit.

Quant à M. L. il ne fut pas peu surpris d'apprendre, à son retour chea lui, que l'on était venu, de la part de deux autres commerçants rennais, lui proposer un choix de mallettes et un poste de T. S. F. Il reprit le chemin du commissariat et expliqua l'affaire à la police.

Le voleur fait une autre dupe

M. L. devait avoir une autre surprise. Au commissariat, on l'avisa, en effet, que le jeune voleur qui s'était attribué son nom avait fait une autre dupe samedi, de la même manière. M. Volclair, papetier, rue Jules-SlI mon avait remis à l'individu un choix de stylographes d'une valeur totale de 530 francs. Là, le voleur s'était fait passer pour le fils du brave jardinier, dont on conçoit l'ennui. Le papetier avait, évidemment, porté plainte. ̃ Inutile d'ajouter que le voleur est activement recherché par la police, qui, espérons-le, mettra bientôt fin à ses exploits.

FARCE OU VOL ?t Nous avons annoncé lundi qu'une automobile, appartenant à Mme ds Freslon, avait été volée rue Hoche, vête 18 heures, dimanche soir.

Ladite voiture a été retrouvée abaabonnée hier matin, devant l'immeuble portant le no 2 de l'avenue de Grignan. Elle portait encore ses feux de position, ce qui semblerait indiquer qu'elle fut abandonnée au cours de 1% nuit précédente.

A l'intérieur de la voiture, l'on a retrouvé un croûton de pain et des miettes, restes d'un repas de deux ou plusieurs personnes. Le pare-choc avant* de la voiture a été enlevé.

L'automobile aurait, aux dires de sa propriétaire, parcouru de très nombreux kilomètres.

Fut-elle utilisée par des voleurs ou par des farceurs ?

Un récital littéraire en langue anglaise

aux Beaux-Arts

Miss Evelyn Heepe, de l'Université de Copenhague, viendra à Rennes, le mercredi 5 décembre prochain, et donnera ce jour-là, à 17 heures, dans ls salle des Beaux-Arts, rue Hoche, un Récital littéraire en langue anglaise, que M. L. Wolff, professeur à la Fa. culte des Lettres, commentera briève» ment.

Le programme de ce récital compor. tera plusieurs morceaux de vers et de prose, d'inspiration très variée, et empruntés aux diverses époques de la Littérature anglaise.

On trouvera chez M. Plihon, llbralre, 5, rue Motte-Fablet, des livrets, au prix de 1 fr. 50 l'un, contenant le texte complet des différents morceaux qui seront récités par Miss Heepe: les auditeurs pourront ainsi préparer d'avance et se faciliter l'intelligence de ces morceaux.

Location chez M. Plihon: le billet, 5 francs, avec réduction de 20 pour les membres de l'Enseignement publie ou privé, et 50 pour les étudianb et élèves des Lycées, Collèges et Ecole» libres, sur présentation de leur cartes scolaire.

Programme du récital

10 Shakespeare; The Merchant of Venice (Act. 1. Se. 2). 2° Shakespeare: Macbeth (Act. 4. Se 3.) 31 Mutoh: Sonnet On his blindness; 4» SHERIDAx: The school for scandai (Act. II. Se. 1): 5» Shellet: Od* to the West Wind (Last stanzas) 6° Dickehs: The death of Dora (David Copperfield); 7» Edgar Alla» Pos The Bells 8" Oscar Wilde TM importance of beixg earnest (Act. H, Cinéma DU Cercle Pa*tl-Beht Prou mière séance à 13 h. 30; deuxième aéaa* ce. à 15 h. 30.

Changement d vue, dessins animés t Dans un ranch, documentaire Le mi·racle des loups U" époque). 4p«rUw: Bobby Dunn dans Facteur-Express apartie), comique.

Prix des places enfants du cercle 0 f 50 autres eufaau, Q It. 3M


LA FOIRE D'HIVER SUR LE CHAMP DE MARS

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».)

Les premières attractions foraines arrivent sur le Champ-de-Mars.

(Photo-cliché «L'Ouest-Eclair».)

Un autre grou pe de baraques.

Cbmme tous les ans à pareille époque, une partie du Champ de Mars se garnit de baraques foraines c'est la foire d'hiver qui vient donner un peu d'animation aux tristes après-midi de la saison hivernale.

Le Champ de Mars, en effet, va pendant un mois, être le rendez-vous des petits et des grands.

D'amusements, il n'en manquera pas! Les stands de tir à la carabine seront nombreux et les amateurs de « cartons Il n'auront que l'embarras du choix ceux qui aiment tenter la chance se porterant vers les loteries, ceci pour les gens calmes

Ceux qui aiment le mouvement et les émotions fortes ne seront pas moins tien servis puisqu'il y aura des balançoires, des chenilles, des autodrobwb. etc_

Les enfants ne seront pas oubliés outre des marchands de nougat, il y aura de coquets petits manèges où l'autodrome a remplacé le cheval ou le cochon.

Toutes ces attractions battront leur plein à l'époque de Noël et du Nouvel An.

Souhaitons aux braves forains de faire d'excellentes affaires.

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du tirage fixé an 28 Décembre sont en vente au Bureau de Tabacs des Postes, rue de Nemours, RENNES. Envoi contre 102 lr. au C. C. 147-43 Rennes.

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Société Nationale c t.pc MEDAILLES Militaires. Dimanche 9 décembre, réunion iL 9 h. 30 au Palais St-Georges, salle n- 42, 2« étage.

Ordre du Jour paiement des cotisations; vœux de la section à adresser au siège central; organisation du banquet annuel.

Le trésorier recevra jusqu'à 11 heures les cotisations et donnera tous renseignements concernant la société aux nouveaux médaillés qui désireraient se faire inscrire.

n est rappelé que la cotisation est due au 11 janvier de l'année qui commence. 1 Les retardataires qui n'ont pas encore faire sans retard.

Les camarades qui auraient des vœux à formuler devront les remettre par écrit au Président. Se reporter à la revue mensuelle no 241. page 122. A LA FÉDÉRATION DES ANCIENS DE LA RHUR ET DE LA RHENANIE La réunion organisée samedi soir, ap siège social de la section de Rennes (Café Continental boulevard de la Liberté). a remporté un succès dépassant tous les espoirs.

Malgré le temps froid, de nombreux membres et leur famille étaient cependant venus passer une agréable soirée, il. laquelle ils avaient été conviés et où la gaieté ne cessa de régner.

A l'heure annoncée, le Président, M. Piralley, ouvrit la séance; il remercia les membres du Comité qui se sont tant dévoués pour mener à bien l'organisation de notre dernier bal qui fut couronné de succès, juste récompense des eSorts de chacun.

Ensuite il détailla le programme du congrès annuel de la Fédération des Anciens de la Ruhr et de la Rhénanie qui aura lieu au Cercle Militaire de Paris, dans les premiers jours du mois de janvier et donna des directives pour permettre à ceux qui le désireraient. d'y participer.

Puis la parole est donnée iL M. Palgnon, le dévoué trésorier qui exposa la situation financière d'ailleurs prospère. Pour terminer cette réunion, 11 fut décidé d'organiser un banquet le mois prochain.

A l'issue de la réunion, chacun s'organisa pour les concours de belotte, coinchée, billard, etc. entre autres le concours de co1nchée fut très disputé. Et chaque vainqueur emporta précieusement de justes récompenses poulets et gibier, offerts par le Comité, cependant que les vaincus se consolaient à la pensée de se rattraper la prochaine fois.

Les dames également avaient leurs concours, qui ne furent pas les moins amusants, surtout celui du jeu de c Pingouin avec lequel toutes passèrent une agréable soirée.

Enfin tous se séparèrent en se promettant de se rencontrer dans une prochaine soirée.

Nota. Les personnes désireuses d'adhérer à cette soirée peuvent le faire dès maintenant pour l'année prochaine. S'adresser à M. Pirolley, président, 49, avenue Aristide Briand; M. Bandet. vice-président, 17, rue Dupont-des-Loges: M. Paignon, trésorier, 55, boulevard de la Tour d'Auvergne.

t OBSÈQUES

NANTES RENNES– LE MANS. Vous' êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur François CHEVALIER Contrôleur au Comptoir National d'Escompte à Nantes

pieusement décédé à Nantes, le 2 décembre, dans sa 38* année, qui auront lieu le Jeudi 6 décembre, à Rennes, à 10 heures 15 du matin, en l'église de Saint-Etienne. On se réunira à la gare de l'Etat à 9 heures 45. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Chevalier, son épouse; Mlle Madeleine et Pierre Chevalier, ses enfants; M. et Mme Jean Chevalier, ses parents: M. et Mme Jean Chevalier et leurs enfants M. et Mme Marcel Chevalier et leur fils, ses frères et belles-soeurs et neveux; de ses oncle, tante, cousins, cousines.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES MONT'FORT SURMEU. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Madame Pierre GESLIN

née Augustine CHRETIEN

décédée à l'âge de 51 ans. qui auront lieu le Jeudi 6 décembre 1934. à 10 h. 1/4 en l'église de Notre-Dame.

On se réunira à la maison mortuaire 85, rue de Fougères, à 10 heures. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de M. Pierre Geslin, son mari; Mme veuve Chrétien, sa mère; Mme veuve Chérea, Mlle Armelle Geslln ses ânes: Monique Chérel, sa petitefille, et de ses sœurs, beau-frères et belle-sœur, oncles et tante, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assiste aux obsèques de

Mademoiselle ancienne 'AMIOT décédée chez ses parents, à l'âge de 18 ans. qui auront lieu le jeudi 6 décembre, à 10 heures, en l'église de Toussaints. Réunion au domlclle, 26, rue du Champ-Dolent, à 9 heures 50.

Inhumation Cimetière de l'Est. De la part de M. et Mme Lucien Amiot, ses parents: Mlle Huguette Amiot, sa sœur; M. Etienne Amiot, son frère M. J. Jéhannin et M. G. Amiot, ses grands-pères, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. DINARD LE GUILDO MATIGNON. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Marie-Ange ALORT

pieusement décédé le lundi 3 décembre, en son domicile, 42, boulevard de la Mer, à Dinard, dans sa 75' année, qui se feront le jeudi 6 courant, à 10 heures, en l'église de Saint-Enogat. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45. De la part de Mme veuve Alory, son épouse; M. et Mme Paul Alory et leur fi1le; M. Pierre Alory, ses enfants et petite-fille et de toute la famille Le présent avis tient lie de faire-part.

RENNES. Voua êtes prié d'asslstei au convoi et à la messe d'enterrement de

Madame Louis LEMAY

Née M -rie BOSSARD

décédée à Rennes, le 2 décembre 1934 dans sa 87* année, munie des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le mercredi 5 décembre. à 10 h., en l'église de Toussaints. On se réunira à 9 h 45 à la maison mortuaire, 9. rue du Champ de Mars L'inhumation aura lieu au cimetière du Nora.

De la part de M. Louis Lemay. soc époux; M. et Mme Louis Lemay. ses enfants Mlles Janine et Colette Lemay M. Michel Lemay. ses petits-enfants Mme veuve Alexandre Lemay, sa bellefille; M. et Mme Joseph Samson et leurs enfants, ses beau-frère, belle-sœui et ses neveux; des familles Nourry, Belliére, Perret. Bossard, et de toute la famille.

Le présent avis tient Heu de faire-part RENNES PLEINE -FOUGÈRES. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation qui auront lieu le Jeudi 6 décembre, 8 h. 30. en l'église des Sacrés-Cœurs, pour le repos et le salut éternel de lame de

Madame Julien ONNEE

née Marie PRENVE1LLE

décédée en sa demeure, à Rennes, 47, rue Lobineau, le 3 décembre dans sa 61'année, munie des sacrements de l'Eglise. On se réunira à la maison mortuaire à 8 h, 10.

L'inhumation aura lieu au cimetière de Pleine-Fougères, après une seconde cérémonie célébrée en cette église à 10 heures.

De la part de M. Julien Onnée. ancien chef de la Sûreté, son époux: Mme et M. Georges Onnée. inspecteur des Contributions directes et leurs fils; des familles Prenveille et Onnée.

Ni Heurs, ni couronnes.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES LANGON. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Joseph GAUDICHON Veut de Madame Louise FERRÉ

décédé à Rennes, rue du Père-Grignion, n* 2, dans sa 70* année, muni des sacrements de l'Eglise.

La levée du corps aura lieu à la gare de Langon, le vendredi 7 décembre, à 9 heures et demie.

De la part de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT-SERV AN-SUR-MER. –Vous êtes prié d'assister aux obsèques de Madame veuve Henri BOURGE décédée en son domicile, 13, rue de la Fontaine, dans sa 45" année munie des sacrements de l'Eglise, qui 'auront lieu le jeudi 6 décembre 1934. à 9 h. 30. De la part de Mille Sabienne Bourge, sa fille; de ses beaux-frères ef bellessœurs, neveux et nièces, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

DINARD. Vous êtes prié d'MsMa aux obsèques de

MademoiseUe Isabelle MONTEITH pieusement décédée le 3 décembre, et son domicile, Roseneath- Cottage rue P1-. chot, qui se feront le jeudi 6 couran; à 10 heures, en l'église de Dinard. On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures 45.

ROCHEFORT-EN-TERRE. Vou» êtes prié d'assister aux obsèques de Monsieur Jules GRUEI

Industriel

Maire de Rochelort-en-Terre

pieusement décédé en son domicile, le 4 décembre 1934. à 1 âge de 58 ans, qui auront lieu à Rochefort-en-Terre, te jeudi 6 décembre, à 9 h. 30, en l'église Notre-Dame-de-la-Tronchaie.

De la part de Mme Jules Gruel. son' épouse; Mlle Angèle Gruel. sa fille, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. REMERCIEMENTS

SAINT-DOMINEUC SAINT-AUBIN-DU-CORMIER NOUVOITOU. M. et Mme Vléry; M. et Mme Collet et leurs enfants, remercient bien sincèrement toutes les personnes oui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de leur père et grand-pére Monsieur Emile MÉRY

SAINT-MALO. M. André Sécardtm et sa fille; les familles Sécardin. Hédouin. Gaspaillard et Lenoir remercient bien sincèrement les personnes Qui leur ont témoigné leur sympathie et en p"«wttculler la Société des Transports départementaux, à l'occasion du décès de Madame André SÈCARDIN

REMERCIEMENTS

NANTES-SAINT-BRIEUC- Les familles o'Rorke, Ruellan et Halma du Fretay. remercient bien sincèrement le» personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de Docteur Xavier o'RORKE

Matinée DANSANTE DES ETUDIANTS FS. NISTERIENS. Dimanche prochain. 9 décembre, à 19 h. 30. aux Salons d'Orsay. le club des Etudiants Finistérien» donnera sa première matinée dansante de la saison. Tout le monde se rappelle l'éclatant succès des manifestations chorégraphiques organisées l'an dernier par les Etudiants Finistérien» qui ont tout mis en œuvre pour assurer la réussite de celle de cette année. Le Comité s'est assuré le concours de Daddy et ses musicos ». l'orchestre en vogue à Rennes.

C'est donc sous le signe de la gaité et de la bonne humeur que s'annonce la matinée dansante des Etudiants Fi.nistériens.

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ATMOSPHÈRE MUSICALE

Des hallucinations délirantes d'un Fourier qui, malheureusement, trouvèrent quelque crédit près de certains de nos grands-pères surgissaient parfois de curieuses notations psychologiques. Les instincts humains étaient, selon lui, mis en mouvement par trois passions dominantes qu'il qualifiait de « mécanisantes » qu'il dénommait pittoresquement la a cabaliste » ou passion de l'intrigue, la x papillonne » ou passion de la variété et la c composite a ou passion du cumul des plaisirs.

A la vérité, de tout temps, l'homme a cherché des sensations « composites ». Le théâtre lyrique en témoigne un poème émouvant, de la musique expressive, des décors suggestifs, des costumes éblouissants, de jolies actrices et de beaux acteurs s'y mêlent, dans le cadre d'une salle somptueuse en un succulent complexus artistique. Aussi bien, la musique, déjà partie Intégrante de la tragédie grecque, Srt-elle été et sera-t-elle toujours sollicitée d'abandonner ses prétentions à l'exclusivité et d'accepter une participation, tantôt importante, tantôt secondaire, parfois des plus effacées, au savant amalgame des satisfactions cumulatives.

On a pu croire que le machinisme musical réagirait contre cette subordination, puisqu'il transmet le son à des auditeurs hypothétiquement aveugles. Cest tout le contraire qui s'est produit. Nous n'avons jamais été plus éloignés de cet idéal de musique pure, exempte de toute collaboration suspecte et de tout ornement superflu, qui s'incarne dans l'élémentaire quatuor à cordes.

Mais il ne faut rien exagérer et nous reconnaitrons qu'il serait excessif, en tous cas superflu, de vouloir toujours empêcher l'œil de se réjouir en même temps que l'oreille. C'est pourquoi nous ne voyons aucun inconvénient tout au contraire à ce que certaines auditions musicales se c présentent » agréablement.

Nous avons su gré à Miss RussellFergusson de son petit socle bleu, de sa petite harpe dorée, de sa blanche silhouette druidique et de son éclairage oscillant du rose au violet. Afin de mieux évoquer les siècles passés et de mieux faire comprendre les échos d'une terre lointaine, bien que proche, il n'était pas inutile d'associer aux caractéristiques du rythme, aux charmes de la mélodie et aux séductions d'une voix ^délicieuse» les heureuses suggestions de la ligné et de la couleur. Avant de retrouver sur l'écran notre chère Bretagne, nous avons donc, très volontiers, vécu quelques précieuses minutes aux Hébrides, en la compagnie de la plus gracieuse»' artiste écossaise.

Quelques jours plus tard, les quatre célèbres cantatrices du Quatuor Lel nous conviaient à un voyage en Russie. Il faut les louer d'avoir changé le décor de leurs magnifiques costumes selon les caractères des oeuvres. Nous n'en avons que mieux goûté l'originalité d'une musique tantôt sévère, parfois enjouée ou pieuse et l'exceptionnelle beauté des voix.

Le problème change d'aspect lorsqu'il s'agit de la c sonorisation s du f)im Alors, la musique n'est plus simplement associée, elle est asservie, enchainée; et l'infortuné compositeur abstraction même faite des imperfections de la reproduction a tout à craindre de son maitre le « cinéaste n. Il écrit, le pauvre, vaille que vaille, une partition provisoire, d'après les Intentions du sujet et les impératifs d'un chronométrage approximatif. Le film, une fois tourné et monté, presque tout est à recommencer Des scènes ont été ajoutées ou supprimées, raccourcies ou allongées; ici, il manque une demi-minute de musique, là il y en a dix secondes en trop. Il faut remanier, retrancher, prolonger. et, tout cela, presque au pied levé, en l'espace d'une quinzaine au plus l'apparition du film ne saurait attendre 1

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Le tour de force accompli, notre musicien est-il, du moins, récompensé j comme il le mérite ? Le publie voit et comprend le film, entend la musique, mais ne l'écoute pas il est incapable de la retenir. Tout au plus, condescendra-tol à reconnaitre que la musique est bien adaptée à l'image, qu'elle l'enveloppe d'une atmosphère agréable.

Que de science, que de souplesse, de patient courage et de renoncement surtout ne faut-il pas pour écrire la musique d'un film M. Larmangeat a fait preuve de toutes ces qualités techniques et mo- raies en c sonorisant » le beau film de Jean des Cognets et d'Epstein, que l'Ouest-Eclair vient de faire projeter avec tant de succès. La partition de Chanson d'Ar-Mor est un modèle du genre, L'auteur l'a conçue en un style classique, rehaussé de quelques har- monies modernes, et réalisée par les moyens les plus simples en même-, temps que les plus variés et les plus expressifs. Elle vaut par elle-même et mériterait que l'on fermât les yeux pour en goûter la saveur. Mais, ne serait-ce pas, en un certain sens, trahir l'auteur ? Ce qu'il a voulu et ce qu'il a obtenu de façon supérieure, c'est composer, avec les chants du terroir, une atmosphère bretonne dans laquelle les personne! et les choses vivent leur véritable vie. Et cette superbe réussite suffit à sa modestie. Il faut, d'ailleurs, s'empresser d'ajouter que, dans une œuvre d'art comme Chanson d'Ar-Mor, la musique conserve le rang honorable d'une collaboratrice de marque et qu'elle ne peut en remplir la fonction qu'en se respectant elle-même. Si nos mœurs ne l'astreignaient pas à de plus humiliantes besognes, il n'y aurait que demi-mal. Nul n'ignore, malheureusement, que trop de gens mésusent des moyens récréatifs et éducatifs que le machinisme sonore met à leur disposition là est le véritable danger.

Je me suis laissé dire qu'un profes- seur français, visitant un très haut personnage d'une Université anglaise, avait été stupéfait de constater que la bibliothèque de son hôte retentissait perpétuellement des éclats d'un haut- parleur. Cet intellectuel britannique travaillait en musique

n y a, parait-il, de braves « écou- teurs qui se réveillent, s'habillent, déjeunent, jouent aux cartes, conversent, dînent, se reposant et se déshAbiBent en -musique." ïfervlennent-ils dormir sans leur atmosphère sondre accoutumée ? On ne sait au juste. Evidemment, de la musique on n'a nullement cure. Qu'elle soit de Bach ou du dernier faiseur de fox-trot, in- terprétée par une diva en renom o par le plus nazillard des négrillons, peu importe L'essentiel est une certaine ambiance qui endort la pensée et surrexcite les nerfs On n'écoute plus depuis longtemps; on finit par ne plus entendre. On aspire la musique, comme l'eau de Cologne du mouchoir, la fumée de la pipe, ou la « gniole » du café. Pauvre musique J. Di

n voulait voir si le cycliste avait sa plaque

Hier après-midi, M. Bouge Théophile, demeurant à Saint-Grégoire, avait déposé sa bicyclette devant l'immeuble no 1 du Contour de la Motte. Il s'éloignait, lorsqu'en se retournant, il aperçut un individu examinant son vélo et paraissant surtout en vouloir au sac à provisions attaché sur la bicyclette.

M. Bouge s'enquit des désirs de l'individu qui lui répondit « Je regarde si vous avez votre plaque. » Bien entendu, le cycliste l'envoya promener. Mais, s'irritant soudain, Dubé Isidore, 56 ans, sans domicile fixe (car c'était lui l'amateur de victuailles) le menaça. Aussi, le cycliste vint-il sans tarder au commissariat où il déposa une plainte en tentative de vol et pour menaces.

Interrogé, Dubé a nié les faits, ce qui n'a pas prouvé son innocence. %♦%

FETES DU MAIL DONGES. Le Comité des fêtes du Mail Donges pour l'année 1935 a été constitué de la manière suivante:

Présidents d'honneur MM. Lemaistre, sénateur-maire de la ville de Rennes Etienne Pinault, député de Rennes Château, adjoint au maire de Rennes; Rouget, conseiller municipal; J. Gastard, docteur en pharmacie. Président: M. Miriel; vice-président, M. Mirlande: trésorier, M. Goron, Alfred secrétaire, M. Rouault, fils. Viennent ensuite les membres du comité: MM. Briand, Chesnel, Denis, Even, Havouy, Houssais, Hubert. Le Cardinal, Lemétayer, Lemoine, Méhu, Ollivro, Pieux, Revault. Rouault, père, Rouesné. Le Secrétaire.

THÉÂTRE DE RENNES

Jeudi 6 (Matinée Prix réduit), LE PETIT DUC Jeudi 6 (Soirrée de Gala), FAUST

Samedi 8 (Création), LA PETITE ANGOT VOYEZ LA RUBRIQUE DU « THEATRE », S. V. P.

A propos du nouveau « RADIO- RENNES » Sans-filistes, améliorez vos récepteurs

Depuis une huitaine, la nouveile station de Radio-Rennes à 40 kw procède à des essais chaque soir, à partir de 18 h. 30, essais qui vont se poursuivre jusqu'à la parfaite mise au point de la station.

Parmi les résultats d'écoute au, nous avons reçus, ceux de M. Auguste Pédron, avenue de la Close à Nantes, concrétisent les difficultés qu'éprouvent les sans-filistes à prendre RadioRennes. Il nous écrit

« Dans la journée, bonne modulation, puissance comparable à celle de Radio-Paris.

A partir de 17 heures environ, Radio-Rennes est étouffé par Scottish National, 285 m. 7-50 kw et par He:lsberg, 291 m.-60 kw.

De plus, il existe tantôt un sifflement, tantôt un ronflement oui couvrent parfois presque l'émi4sion du nouveau Radio-Rennes, dûs au poste de Leningrad, II, R. W., 70-12 kw, qui émet sur la même longueur d'onde que Radio-Rennes (288 m. 6).

En résumé, pour Nantes, la nouvelle station est parfaite dans la journée et presque inaudible le soir.

Certains Rennais éprouvent les mêmes difficultés et de plus, suivant la situation die leur domicile, sont gênés pour prendre Bordeaux-Lafayette, entendant des crachements sur le Poste Parisien, etc.~

Pour remédier ces inconvénients, voici les conseils avertis que leur donne un éminent technicien.

CONSEILS AUX AUDITEURS La station de Radlo-P. T. T. de Rennes vient d'être dotée par les soins des services de la Radiodiffusion. en remplacement du poste émetteur de 1 kilowatt qui assurait le service depuis le début de l'activité de Radio-Rennes, d'un émetteur beaucoup plus puissant. modulé au maximum et pourvu des derniers perfectionnements de la technique radioélectrique. Cette augmentation très importante de la puissance doit permettre de rendre confortable la réception même en jour, dans un cercle de 200 à 300 kilomètres de rayon pour les possesseurs d'appareils à lampes et d'une centaine de kilomètres pour les possesseurs d'appareils à galène.

Une période d'expérimentation en fonctionnement réel est commencée depuis la date du 24 novembre. Pendant cette période, des réglages ont été faits qui ne seront pas conservés s'ils ne donnent pas pleine satisfaction, soit du point de vue de Ja qualité des réceptions, soit du point de vue stabilité et sûreté de fonctionnement.

C'est en application d'une formule de mécanique bien connue, la période de rodage, que les auditions pourront être entachées de quelques inégalités 1 dans la puissance et la qualité pendant un certain temps. Nous nous en excu1 sons et nous tâcherons d'amener la station à son point de perfection dans. le ptas court délai.

Notre premier souci est de placer l'émission à sa place correcte dans la

gamme des longueurs d'onde, c'est-àdire à 288 m. 6 (1.040 kilocycles). Cette obligation est impérative parce que la station de Rennes est ainsi sur la même longueur que Leningrad et est placée à égale distance de deux autres postes étrangers très puissants Heilsbèrg et Scottisk National.

L'auditeur averti pourra reconnaître que cela n'a pas été réalisé quand il entendra sur le réglage de RadioRennes un sifflement aigu (ce sera une interférence avec Heilsberg ou Scottish National) ou un roulement très bas (interférence avec Leningrad). Le puissant rayonnement de la station de Rennes ne peut manquer de causer une certaine gêne aux usagers domiciliés dans les environs immédiats de la rue -de l'Alma et même aux autres habitants de Rennes et des environs munis d'appareils de réception sensibles et puissants. Nous nous proposons ici de leur donner des conseils qui doivent leur permettre de rattraper en très grande partie les facilités d'écoute des postes lointains qu'ils ont perdues. Un grief déjà exprimé par beaucoup d'auditeurs Rennais consiste dans la constatation d'un étalement de la modulation qui submerge ainsi la réception des postes immédiatement voisins soit au-dessus soit au-dessous de la longueur d'onde de la station. La longueur de cet étalement donne précisément la mesure inverse de la sélectivité de la réception. Rien ne doit évidemment être négligé pour porter cette qualité primordiale à son maximum. Cette sélectivité est la résultante des qualités que possèdent d'abord la station émettrice, mais aussi le poste récepteur lui-même. Alors, on éliminera d'autant plus facilement une station que celle-ci sera mieux syntonisée et que l'appareil récepteur sera plus perfectionné dans ce sens. Les meilleurs soins ont été apportés à la station de Rennes pour lui donner cette qualité. Bon nombre d'auditeurs ont pu remarquer que, malgré une augmentation de la réception qu'on peut chiffrer par les chiffres 12 à 15, le dit étalement se serait plutôt resserré.

Pour rendre les récepteurs plus sélectifs

Ceci montre que la plupart des appareils récepteurs modernes ont une sélectivité remarquable. Reste toutefois une certaine quantité d'appareils que leur sensibilité extrême rend moins sélectifs. Quand on possède un appareil de ce genre et, que l'on se trouve placé trop près de la station, une première précaution à prendre est de réduire et même de supprimer l'antenne ou d'orienter le cadre, quand on veut recevoir le poste local sans atteindre la saturation qui déforme la parole et la musique. Quand le poste récepteur est dépourvu d'antenne, c'est que les fils du sectéut.la remplacent. il est recom-mander dans ce cas de 'Jériver momentanément l'impulsion qui en arrive par deux condensateurs de faible capacité.

Quand on voudra recevoir les postes lointains, on remettra l'antenne ou on enlèvera les condensateurs du secteur. On s'attachera ensuite à supprimer la gêne dont il est question plus haut par l'emploi d'un bouchon accordé. On désigne ainsi l'ensemble de deux appareils, un bobinage et un condensateur, de préférence variable, tous deux d'une valeur bien définie, pour osciller très facilement sur l'onde à bloquer. Cet ensemble sera intercalé soit dans l'antenne soit dans chacun des fils de sec-

teur qui en tiennent lieu. (Remarquons que dans ce cas, les condensateurs de dérivation préconisés ci-dessus, deviennent inutiles).

Voici un exemple des valeurs à donner à ce petit appareil qui peut être constitué à très peu de frais. Sur un cylindre de carton de 6 c/m de diamètre, ranger côte à côte 46 spi- res de fil de cuivre, au diamètre de 8/10" de millimètre recouvert de coton.

Le condensateur pourra être un condensateur au mica de 0,25/1.000" essayé sous une tension de 500 volts ou mieux, d'une variable de même valeur-. Dans ce cas, enrouler 2 à 3 spires de plus pour être sûr de trouver le bon réglage.

On y joindra un interrupteur de lumière pour courtcircuiter à volonté le condensateur.

Le schéma de montage sur antenne sera le suivant

Dans le cas du secteur servant d'antenne, il faudra installer deux ensembles semblables. 1 y a intérêt à placer l'appareillage à l'intérieur d'un blindage métallique ,dans une boite en aluminium, par exemple.

L'interrupteur à laisser à l'extérieur

de la boite étant levé et l'appareil récepteur réglé sur l'émission lointaine que l'on voudra capter, on réglera une fois pour toutes le condensateur variable jusqu'à disparition ou du moins l'affaiblissement optimum que l'on constatera à l'émission de Radio-Ren-

née. SI le bouchon est bien constitué, on ne doit pas par cette opération diminuer l'intensité de réception du poste que l'on veut entendre.

Une autre constatation mais moins fréquente est la superposition de la modulation de Radio-Rennes, exactement sur la réception d'une station lointaine dont la longueur d'onde est très différente, le poste Parisien, par exemple (309 m.) Il est souvent, dans ce cas, parlé de réception sur harmonique. C'est le plus souvent à tort, voici pourquoi. On ne peut admettre cette affirmation que si le phénomène se produit pour une onde de fréquence double, triple, quadruple, etc. de la fréquence nominale du poste inconnue. Dans le cas de Radio-Rennes, on pourrait donc être gêné sur 144m. 72 m., 36 m., etc, mais non pas sur des multiples de 288 m. et encore moins sur des longueurs quelconques: Le fonctionnement sur quartz oscillant stabilisé de la station de Rennes ne peut guère être entiché d'harmoniques, il ne l'est pas. Il faut plutôt admettre que certains appareils récepteurs, pris généralement parmi les postes puissants,

soumis à une onde porteuse forte, de longueur quelconque entrent trop fado lement en vibration sur certains réglages. Le remède n'est en général pas facile à apporter en dehors de la constitution interne de l'appareil, cependant, dans la plupart des cas, l'usage du bouchon décrit plus haut suffira l'élimination recherchée.

Nous espérons que ces quelques conseils permettront aux auditeurs de Radio-Rennes de déceler eux-mêmes sur leurs appareils les causes de gène et d'y remédier facilement. Nous pouvons encore dire qu'il n'est pas de cas où ne puisse être réalisé une bonne réception de postes lointains autour de Radio-Rennes, puisque nous avonr réussi de telles réceptions dans les locaux mêmes de la station. Noua voulons espérer que tous, de près comme de loin, les auditeurs seront satisfaits de la pureté, de la qualité de nos émissions et que notre station ne les privera pas des autres réceptions françaises et étrangères.

Le sous-ingénieur

du Service de la Radiodiffusion,

signé; PISQUET.

UN DEBAT

A PROPOS DE LA SAISIE DU VAPEUR KAKOUT.TMA

c Ferdinand Delisle » appelle l'huissier, mais Ferdinand ne répond humbles comparses, si tant est qu'ils soient comparses, Victor Lestang, âgé de 45 ans, tenancier d'un bureau de main-d'œuvre, et François Michel, 33 ans, docker au port de Nantes. Ils sont tous poursuivis par l'administration des douanes pour fraude et tentative de fraude.

Le tribunal correctionnel de Nantes, en son audience du 30 août, condamnait Delisle à quinze jours de prison et à 100 francs d'amende. Il acquittait les deux comparants. En outre, il prononçait la confiscation du navire Kakoulima. un beau navire des Chargeurs Réunis. Cette unité fait le service de Las Palmas, les Canaries à Bordeaux. Elle touchait quai Nantes le 16 août 1934, ayant en chargement Comme marchandises manifestées, c'est-à-dire écrites sur le tableau ou manifeste du bord. des caisses de bananes. Mais en fait de bananes, le cambusier Delisle avait placé dans une caisse, entre deux rangées de ces fruits exotiques, 3.600 cigarettes d'Amérique. Dès qu'on eut accosté, il se dirigea sur les bureaux de M. Lestang, et lui demanda un homme de peine pour emporter la dite caisse. Michel fut désigné. Il chargea donc le fardeau et se dirigea, tout de go, vers le café Poisson, où il se fit servir à boire. Mais cette manoeuvre n'ayant pas échappé aux douaniers, l'un ouvrit la caisse et y trouva 19 cartouches de cigarettes, l'autre alla chercher Delisle, qui accepta de transiger pour 6.000 francs. Cette somme, il devait l'apporter en trois quarts d'heure. Mais les heures passèrent et il ne reparut pas. M. le Président interroge d'abord Lestang.

D. Comment avez-vous participé à cet acte de contrebande ?

R. Je n'ai fait que fournir un homme pour descendre la caisse. D. Alors, vous ignoriez ce qu'elle contenait ?

R. Delisle l'a remise sans le dire. Nous avons cru à un régime de bananes.

D. Et vous. Michel ?

R. L'instinct (sic) m'a poussé à aller prendre un verre.

D. Pourquoi n'avez-vous pas passe à la douane ? Votre geste d'aller droit au café me semble suspect.

R. Je ne savais pas Personne ne me l'a dit. Deux employés m'ont interpellé et j'ai été épaté de voir les cigarettes

M. l'avocat général signale que l'appel du Parquet de Nantes contre Lestang et Michel est d'autant plus recevable, que, selon la loi du 9 floréal an VIII, l'absence d'intention délictueuse n'est pas à considérer en matière de fraude. D'autre part, la confiscation a été prononcée, bien qu'aucune complicité n'ait été relevée entre la Société et Delisle. Les Chargeurs Réunis ont également appelé pour être déchargés de la confiscation. Animaux et voitures, ayant servi à la fraude, sont confisqués. en dehors des objets fraudés, dont il ont assuré le transport. Il en est de même des navires, une fois déchargés. Il n'y a pas lieu pour cela de rechercher de lien entre le propriétaire du navire et le fraudeur. Le tribunal n'avait donc pas à le déclarer. Aucun lien juridique n'existant entre les Chargeurs et la cause, leur appel est irrecevable. Toutefois, la loi de 1906, qui rendait exorbitante la responsabilité du capitaine, a été modifiée par une autre loi du 25 décembre 1936, réglant le délit d'importation, sans déclaration de marchandises prohibées, sous le régime des transactions.

M« Leroyer développe, pour la Société des Chargeurs Réunis, les conclusions, lues à la barre par M, Leborgne. L'honorable défenseur fait voir ce que l'administration des Douanes entend par transaction honorable, c'est-à-dire, en l'espèce, de 20 à 25.000 francs Il est de doctrine et de jurisprudence constante que l'intervention même d'appel en matière correction- nelle soit recevable, dès l'instant qu'elle émane de personnes ayant le droit de se porter partie civile, ou pouvant être considérées comme encourant la responsabilité civile du délit. La confiscation n'a été prononcée que parce que le tribunal de Nantes a vu un lien entre la Société et le cambusier. La Société est donc recevable, appuie M' LePlaidant au fond, la Société s'étonne de ne pas avoir été appelée aux débats, et de n'avoir pas été à même de présenter des observations. Au terme de l'article premier de la loi du 10 avril 1906. sur la répression de la contrebande par mer, la confiscation ne peut être prononcée qu'à regard des objets qu'on aurait tenté d'introduire en fraude et non sur le navire-transport. Le capitaine, à l'article 3, se trouve dégagé de toute responsabilité, s'il administre la preuve qu'il a remplit tous ses devoirs de surveillance, et si le délinquant est découvert, ce qui est le cas pour Delisle. L'administration soutiendra, vainement, que les dispositions de la loi ne peuvent s'appliquer qu'aux objets non manifestés, trouvés à bord et non à ceux ayant fait l'objet du débarquement. Il est, en outre, indiqué que ne peuvent être condamnés que ceux qui sont convain-

cus d'avoir débarqué ou tenté de dé. barquer en fraude, les mêmes objets étant précisé, qu'en ce cas encore, les moyens de transport ne seront saisis que si la complicité de leur possesseur avec les fraudeurs était établie. Or, ce n'est pas le cas.

M' Leroyer demande donc la réforme du jugement de Nantes sur la confiacation du Kakoulima et pour la Société des Chargeurs Réunis décharge de toutes condamnations.

Quant aux inculpés présents, personne ne présente leur défense. Espérons que la Cour leur sera clémente 1 L'arrêt est remis au 18 décembre. APRÈS UN COUP DE FREIN

Nous avons relaté, dans notre numéro d'hier, les débats du procès après l'accident d'auto de Plouër, intenté a M. Joseph Louët et ayant entrainé des blessures.

La dernière ligne de l'article ayant sauté nous faisons à nouveau connaltre que la Cour a mis l'affaire en délibéré.

ATTENTION A VOS ENFANTS 1 M. Charles Brossais, 28 ans, docteurvétérinaire, à Merdrignac, a relevé appel d'un jugement du tribunal correctionnel de Loudéac, en date du e décembre 1933, le condamnant à 16 fr. d'amende, pour blessures involontaires au jeune Georges Tellier. et 1.000 fr. de provision jusqu'à dires d'expert. Les faits remontaient au 25 novembre 1932. A cette date, vers 16 h. 30, M. Brossais passait en auto, dans la direction de Merdrignac et a 250 mètres de cette ville, au hameau de la Vielle-Croix. Quatre enfants revenaient de l'école, dont le petit Tellier. âgé alors de six ans. De l'autre côté de la route, s'élève le débit Cardinal. où l'on vend aussi des bonbons. Malgré l'intervention de ses petits camarades, qui voyaient l'auto se rapprocher d'eux, l'enfant n'écouta pas «•" traversa. M. Brossais l'aperçut à trois mètres, environ, de son avant. Il bl6-j qua ses freins, mais le pare-choc sai.sit l'enfant et le rejeta pantelant, sur le sol. Quant à M. Brossais, continuant à obliquer sur sa droite, il réussit à éviter deux poteaux de télégraphe, puis alla s'échouer contre un dernier qu'il écrasa. Du choc, son pneu creva.

D. Avez-vous quelques observations à faire ?

R. Le procès-verbal de gendarmerie dit que mon pneu avait éclaté, et que là était ia cause de la catastrophe. On pourrait donc conclure que j'allais trop vite. Or, le pneu n'a éclaté que par la friction, avec le poteau. Cependant les gendarmes ont répondu à ma déclaration que cela n'avait pas d'importance.

D. Comment l'enfant a-t-il été atteint ?

R. Par le pare-choc. Je l'ai atteint à 4 ou 5 mètres du point où j'ai commencé à obliquer.

Le docteur-vétérinaire :apporre comment, quand il put s'arrêter, une bonne vieille constata ..ponianément que le malheur n'avait pas pour cause une faute de l'automobiliste.

D. Vous vous êtes inquiété de l'enfant ?

R. Après que les docteurs se furent prononcés, sur la fracture des deux cuisses, je le conduisis à SaintBrieuc, à l'Hôtel-Dieu. C'était le vendredi, je retournai le dimanche rendre visite à l'enfant. Depuis son retour, les parents n'ont voulu avoir aucune relation avec moi.

M. le Président interpelle le père Tellier, présent à l'audieuce. Ce dernier présente un certificat de M. le docteur Moisan, constatant un ainai. grissement des cuisses et une claudU cation de 0,03.

La parole est à M* Lagrée. L'honorable défenseur rappelle la parole de la vieille femme, fait valoir l'opinion publique du moment, qui exemptait son client de toute responsabilité. Broussais était assuré, la manière de voir a changé. En réalité, la seule cause de l'accident est l'enfant luimême, ainsi que l'a déclaré l'expert Perret.

La Cour est de cet avis et proronce la relaxe du vétérinaire. Elle d-bout* la partie civile et la condamne aux frais.

ACHAT DE BLÉS

AU-DESSOUS DU COURS

Comparait M. Latimier, 49 ans, marchand de grains à Saint-Caradec. faisant appel d'un jugement du tribunal correctionnel de Loudéac en date du 27 juillet dernier, le condamnant à 50 francs d'amende.

En août 1933, M. Latimier acheta à M Le Couëdic, cultivateur à SaintThelo, vingt quintaux de blé qu'il lui solda 104 francs au lieu de 115 fr. 50. Le blé acheté ne pesait d'ailleurs que 63 kilos 600 au lieu 75 à 76 kilos. M Couëdic a déposé une plainte. M. Latimier prétend s'être attribué la bonification qui lui était due, 2 francs au quintal, laquelle est concédée à quiconque n'industrialise pas son blé. L'arrêt en cette infraction à la loi du 10 juillet 1933 est remis au 11 décembre.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement, sursis d'incorporation réforme, pensions, etc. 8'adresses Ramus, Ouest-Eclair, Rennes. Joindre 1 &, m umbrag-potK pour la «tooaW


Théâtre Municipal de Rennes Jeudi 6 décembre. à 14 heurt», matinée .i prix réduit Le Petit Dtte avec la dlvette Mady Ducliemin et toute la troupe d'opérette: orchestre et choeurs sous la direction de NI. André Lhéry. Prix des placée, de 1 fr. a*fr.. toutes taxe* com.prises; locatiqn gratuite. Le Petit Duc, spectacle de -famille, une des plus Jolies opérettes- fle Ch. Lecoeq, que tout le la fraude affluence à cette matinée dont le prix des places a été considérablement rtduit. SI l'essai de cette première matinée a prix réduit est satisfaisant. U sera continué de temps en temps pendant la saison lyrique.

Jeudi 6 décembre, soirée de grand gala FAUST avec le ténor René Maison, la basse Paul Cabanel la chanteuse Madeleine Lalande, tous trois de l'Opéra, et le Uaryton J. Descols, du Théâtre des Arts de Rouen. Les habitués seront heureux de pouvoir applaudir c ensemble » dans la méme soirée, René Maison et Paul Cabanel sur la scène de leurs débuts et avec le même ouvrage dan» lequel ils ont chanté pour la premlère fois au théâtre de Rennes, 11 y a quelques années. René Maisoi et Paul Cabanel, depuis leur départ de Rennes, ont chanté très souvent ensemble à l'Opéra et ailleurs, mais ce sera la première fois Qu'ils se retrouveront ici depuis la pérlode, lointaine déjà, de leurs débuts. oé n'eat pas sans une certaine émotion qu'ils vont chanter Faust l'un et l'autre qui va rappeler aux habitués les soirées d'antan. Mlle Madeleine Lalande est une chanteuse fort appréciée des abonnés de l'Opéra où elle chantait Faust ces Jours derniers avec René Maison et Paul Cabanel. Le baryton J. Descolt, très goûté au Théâtre des Arts: la chanteuse C7airette Eyrial, la basse Rodia et l'amu-

sante Mary d'Albe compléteront un ensemble hors de pair qui, avec les chœurs et t'orchestre au grand complet, sous la direction de M. André Lhéry, vont faire de Faust un gala sans précédent.

La location gratuite est ouverte tous les jours, de 10 heures à midi et de 18 h. 30 à 17 h. Téléphone 30-37.

Samedi 8 Création de La Petite JTngot, opérette moderne qui va obtenir un grand succès à Rennes. comme à Ifcrte où elle a été créée en février 1034. La Petite Anpot, formule nouvelle de l'opérette moderne, est un spectacle de famille très amusant avec des danses bouffes et des couplets très spirituel*. La Petite Angot sera un nouveau succès pour la trompe d'opérette. Location, vendredi.

(Communiqué du Théâtre.)

COMÉDIE MUSICALE

c Le Bonheur Mesdames » Chaertn sait que cette comédie vit le Tour aux Variétés. avec Jane Granier, aux environs de 1900, et connut, dont sa version première, un succès de lonçue durée qui parait devoir se continuer avec la nouvelle version, comportant une adjonction musioale. Rappelons en quelques mots le sujet de cette pièce dont on dit qu'elle est l'une des plus représentativet de rerprit parisien.

Paulette Cartier est une jeune femme exquise qui a su s'attacher son mari si parfaitement qu'il n'a jamais cherché à la tromper depuis dix ans qu'ils sont marié.s. Paulette, et sa mère encore plus, sont bien persuadées qu'il est incapable de le jaire; mais, elles ont le tort de montrer une sécurité si grande qu'elle en est presque blessante. L'épouse et ta belle-mère vont méme jusqu'à mettre cet époux modèle au défi d'oser le plus léger coup de canif. Quelle imprudence

Georges Cartier, qui n'est yas un petit saint, et qui vient précisément de repousser les avances de l'aguichante marquise des Arromanches, sort exaspéré, en disant à sa femme çu'il va la tromper, ce qu'il fait. Bien entendu, Paulette n'en croit rien, et '< c'est sans la moindre inquiétude que, par la suife, elle le voit aller et venir en compagnie dt la marquise, puis, sous prétexte de prendre des nouvelles d'une vieille parente malade, partir tottt un jour avec elle en automobile. Mais le soir, pendant que Georges raconte à sa femme que cette bonne parente l'a chargé pour elle de mille compliments et d'un petit souvenir, qu'il remet galamment, la nouvelle arrive de la façon la plus amusante que la malade était morte depuis la veille. Les premières larmes essuyées, Paulettre en lemme intelligente et fine saura laire face à la situation, Afin d'rnlever la marquise son mari elle fait croire à celle-ci qu'ellerméme est la maîtresse du petit viveur René Marchand. La marquise, toujours envfeuse du bonheur des autrea son mari a elle, est un vieux et ridicule personnage se retourne du côté de René elle délaisse Georges à qui Paulette lalt gentiment une morale ingénue et charmante. Le mari reconquis implore tendrement aon pardon. € Je ne t'ai Pu trompée, dit-U, le me suta tromPaulette ne se contente pas de raccommoder son ménage, il faut encore qu'elle ramène la Marquise au Marquis. Le bonheur, mesdames, c'est de faire servir les infidélités conjugales pasaagères à consolider les liens du marlaqe. La dialogue si étincelant, si vif et si plaisant de M. Francis de Croisset, s'est longtemps passé de musique et tev. passerait encore fort bien. Mais il faut dire que les spirituels couplets de M. Albert Willemetz, loin de faire longueur, comme on pouvait le crain- dre, s'incorporent parfaitement à l'ac- tion et ne nuisent ni à sa vigueur ni à sa légèreté. Quant aux airs de M. Christine, il- ne manquent ni d'entrain ni de gaieté. S'ils ne sont pas nouveaux, c'eat pour s'accorder plus parfaitement à cette époque périmée, représentée d'une façon pittoresque et charmante par les bottines montantea, le* jupons de dentelle, les manchesà-gigot, 1es robes à traîne, les chapeaux empanachés que les interprètes féminina portent avec une parfaite aisance, et qui ne sont pas le moindre attrait de cette aimable comédie.

Les Tournées Baret i ont fait pour Le Bonheur, Mesdames une mise en scène et une distribution vraiment remarquables aussi l'interprétation est-elle tout à fait digne de la pièce.

M. Michel Simon, ce parfait artiste dont la popularité est grande, n'a pas manqué avec la science scénique et le talent qu'il possède, de composer un marquis des Arromanches, d'une drôlene achevée, tant par le coatume que par la toix et le geste. Mme Claire

SigaO prête au rôle Paulette du nuances exquises d'attitude et de diction. Sa façon très expressive de chanter les .couplets est aussi fort goûtée. Mme ioue la belles-mères suivant les bonnes traditions, avec beaucoup de fantaisie et d'une jaçon très reest un mari modèle du meilleur genre; a amuse sans avoir besoin de recourir d la charge.

Il faut nommer encore Mmea Vincent et Ferry, MM. de Fré, Berton et Bryau qui tennent fort bten des rôle* G. CLtotaa.

LA VEILLEE DE NOËL

AU PATRONAGE SAINT-ETIENNE Eh oui bientôt Noël Nombreux sont ceux Qui ont déjà choisi la salle de spectacle ou gaiement ils passeront cette Quel meilleur choix faire que la salle St-Oabriel ?

On y passera, en effet, la meilleure des soirées. Une excellente troupe d'amateurs c Stella Comédia » y Jouera Af. le Curé. marraine, de M. Dambrtne et A louer meublé, de G. d'Hervilliez. La Première de ces comédies fut créée en 1917 et remporte le plus grand succès partout où elle représentée. C'est une comédie gale du temps de guerre, une pièce qui. pendant plus d'une heure et demie déridera le» plua moA louer meublé, c'est presque Guignol rossant le» Commiasaire, ou tout au moins abusant de sa confiance. En résumé, plusieurs heures de fourire. bien propres à faire oublier les soucis du temps présent.

Donc amia lecteurs, n'hésite» pas. Que votre choix se porte sur la salle StGabriel qui sera des plus accueillantes le 24 décembre en attendant la messe de minuit.

Entretiens franco-allemands

A la suite de nos réflexions sur l'éventualité d'entretiens entre anciens combattants français et allemands, nous avons reçu de M. Patay, président du groupe dTlle-et-Vilaine de 1TJ. N. C. et membre du Conseil national de cette Association une lettre dont l'objet essentiel est de protester contre des nouvelles inquiétantes, les unes exactes, d'autres tendancieuses, d'au€ très enfin nettement fantaisistes qui sont une des causes principales de l'énervement du public et de la persistance de la crise économique. Et naturellement, c'est la presse, sans aucune distinction entre les journaux, que l'on accuse de répandre ces bruits « invraisemblables s.

Cette généralisation est tout à fait injuste. Il y a des paroles, des actes, des démarches, des mesures d'ensemble dont le Gouvernement allemand est responsable (réarmement enseignement dans toutes les écoles, manifestations de masses, déclarations officielles, etc.) que les Journaux sérieux auraient tort de laisser ignorer au public, bien que tous ces faits soient inquiétants, Il en est d'autres qui sont moins sûr», ou même qui sont controuvés, en particulier de prétendues mesures militaires prises en France et que la presse aurait tort de recueillir. Mais précisément, dans son ensemble, elle ne fait pas état de ces fausses nouvelles.

ce sont certaines catégories de citoyens qui, par légèreté, pessimisme, ignorance, faiblesse de caractère, goûté de l'effroi, se racontent de bouche à oreille des histoires complètement imaginaires, les colportent de bourg à village, et créent eux-mêmes l'atmosphère de trouble et de tremblement dont se plaint avec juste raison M. Patay. Aujourd'hui même, il n'y a pas une heure, un médecin de mes amis, me signalait qu'en Beauce des paysans Interprétaient comme un indice de guerre prochaine les achats de blé faits par l'Intendance Est-ce la presse qui a lancé ce c bobard » ? Jamais en tous cas, l'Ouést-Eclair ne s'est livré à de tels exercices. Non seulement il s'est toujours montré d'une objectivité et d'une prudence scrupuleuses dans son rôle d'informateur, mais 11 n'a cessé de prêcher le calme contre l'excitation. le courage contre la pusillanimité, l'optimisme, l'union qui fait la force: Il a eu pour règle constante, selon l'expression familière, de c remonter le moral de ses lecteurs, et ce n'est pas toujours facile en présence de certains événements.

Quant à l'opportunité de conversations loyales entre Français et Allemands, nous n'avons pas attendu l'initiative de l'ü. N. C. pour essayer de ces entretiens. En 1929, alors que Hitler n'était presque rien, alors que l'Allemagne vivait sous la constitution républicaine de Weimar, alors qu'il y avait, en tout, 245 démocrates sur 450 députés au Reichstag, alors que Brüning, ancten combattant, spiritualiste convaincu et c pacifique par principe, était chancelier du Reich, nous avons pris trois fois contact officieux avec des représentants du Centre.

Nous souhaitions arriver à un accord sur le renouvellement de l'abandon de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne, sur le problème du couloir de Dantzig et sur la question des réparations. Subsidiairement nous aurions traité de la question du désarmement et de celle des colonies, Evidemment, nous aurions exigé un programme d'actes, et non pas seulement de bonnes paroles. Nous n'avons pas réussi, je le dis sans fausse honte. Nous avons obtenu des déclarations que je crois encore sincères sur le désir de paix de la plupart de nos interlocuteurs. Nous avons établi une sorte de plan pour des conversations ultérieures. Puis l'hitlérisme a grandi; le national-socialisme a submergé les autres partis, et nous avons cessé tous rapports avec les Allemands.

Aujourd'hui, l'on en est réduit émis- saires d'un régime que je ne qualifierai point, régime qui ne se serait peut-être jamais établi si certains Français, partisans des conversations de demain, nous avaient aidés au cours des conversations d'hier. Mais je ne 1 veux pas m'étendre pour l'instant aur ce problème. La Paix est une cause t

trop sacrée, un bien trop précieux pour que l'on refuse d'examiner toua les moyens de l'affermir, je dirai plutôt de l'assainir en Europe. Seulement, prudence, prudence, et encore prudence 1

L.-A. PAQfiS.

A l'Aéro-Club

d'Ille-ct-Vilain»

Section de vol à voUe

Nous rappelons que ce soir au café de l'Europe a lieu la réunion mensuelle de l'Aéro-C1ub, nous prions instamment tous les membres de la section d'y assis» ter

Ün déplacement à Orly pour voir en vol les appareils de petite puissance existant actuellement en France, est prévu pour dimanche prochain. Les inscriptions pour ce voyage avec un billet collectif seront relevées ce soir. Le SicRetaikx. %♦%

SERVICE DES CANTONNIERS. M. Auguste Cottin, ex-cantonnier à Rennes, reçoit la médaille d'honneur,

ETAT CIVIL DE RENNES

Nais&ajicb»

4 décembre. Maryvonne Panhaleux, 48, boulevard de la Liberté.

Dxcxa

4 décembre. Mme Onnée, née PreuVeille 60 ans, 47, rue Lobineau Mme Geslln, née Chrétien, 52 ans, 85 rue de Fougères Lucienne Amiot, 18 ans modiste, célibataire, 26, rue du Champ-Dolent Mme Oandon, née JamoLs, 71 ans, 108, rue de Parls Joseph Gaudichon, 69 ans, cultivateur, veuf, 2, rue du Pére-Grlgnlon Jeanne Herrouln, 69 ant, domestique de ferme, célibataire, 4, rue Adolphe-Leray.

CONVOIS MORTUAIRES

du 6 décembre

8 heures M. Paris, rue Salnt-Malo, 11; église Saint-Aubin, cimetière du Nord. 7 h. 45 Mlle Gorieux, Pontohatilou; cimetière de Cesson,

8 heures M. Radoubé, rue Lobineau, 30; église des Sacres-Cœurs, cimetière de l'Est.

10 heures M. Robin, rue du Chapitre, 4; église Saint-Sauveur, cimetière du Nord.

10 heures Mme Lesnay, rue du Champ-de-Mars 9; église Toussaint*, cimetière du Nord.

10 heures M. Lemaltre, boulevard Strasbourg, 61; église Jeanne-d'Arc, cimetière de l'Est.

SAINT JACQUES-DE-LA-LANDE OBSEQUES. Hier mardi ont été célébrées les obsèques de M. Joseph Châtel, chevalier du Mérite agricole, conseiller municipal de Saint-Jacquesde-la-Lande.

La cérémonie religieuse eut lieu en l'église paroissiale de Saint-Jacques et l'inhumation au cimetière du Nord, à Rennes.

MM. Provost et Larriven, conseillers municipaux Desguerets, adjoint et Daniel, maire, tenaient les cordons du poêle.

Une délégation de l'Ecole du PigeonBlanc, sous la conduite de M. Thébault, directeur, suivait le convoi. Nous prions la famille et particulièrement notre excellent collaborateur, M. Châtel, chef du service d'entretien à L'Ouest-Eclair, neveu du défunt, de vouloir bien agréer l'expression de nos vives condoléances.

JANZE

DEMONSTRATIONS DE TRAITEMENT D'ARBRES FRUITIERS. Lse services agricoles de la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat feront, en collaboration avec les services agricoles d'Ille-et-Vilaine, le mardi 11 décembre prochain, une démonstration de traitement des arbres fruitiers, dans le verger du Pré-Aubert, situé près de la gare de Janzé et appartenant à M. Gadby, d'Antran, en Pire. Ces opérations auront lieu le matin de 10 heures à midi et l'après-midi de 14 heures à 16 heures.

A 14 h. 30, M. Jaguenaud, directeur des Services Agricoles d'Ille-et-Vilaine, fera dans le verger même, une conférence sur les maladies des arbres fruitiers et les remèdes à y apporter. MM. les Cultivateurs de Janzé et des environs sont cordialement invités à assister à ces démonstrations et conférences qui pour eux sont du plus haut intérêt, le pommier étant une des principales ressourses de l'agriculture dans notre région.

TIMBRE ANTITUBERCULEUX. Le Comité du Timbre Antituberculeux de Janzé fait connaître à la population que des timbres vitrines et autos à 6, 10 et 50 francs sont à sa disposition à la Mairie.

DECLARATION DES CHEVAUX. Le Maire de Janzé fait connaître à MM. les Propriétaires de chevaux qu'ils doivent en faire la déclaration à la Mairie avant le l" janvier prochain. A L'AMICALE LAIQUE.- Le tirage de la souscription de l'Amicale Laïque aura lieu, le dimanche 16 décembre prochain, à 14 heures, Salle de l'Ami- cale, rue Nantaise. Le premier lot est une bicyclette homme ou dame grand luxe. Il reste encore quelques billets en vente, n'oubliez pas de souscrire. Les personnes généreuses qui désirent offrir des lots sont invitées de s'adresser au président M. Louvel. Le soir aura lieu un bal à grand orchestre. La fête enfantine de Noël qui a toujours remporté un grand succès est fixée au dimanche 23 décembre, en matinée. SAINT-ARMEL

LE QUART D'HEURE DE RABELAIS. Chevrel Léon, domestique agricole à Saint-Armel, devait la somme de 182 francs au percepteur de Janzé, résultat d'une condamnation prononcée contre lui par le tribunal correctionnel de Rennes pour vol. Chevrel, jusqu'ici avait fait le sourd à tous les avertissements de l'agent du fisc. Les gendr.rtnes l'ayant trouvé dans un champ près du village de Végon, lui ont rappelé sa dette. Chevrel, qui sait compter, a déclaré qu'il préférait faire 5 jours de prison plutôt que de payer. Suivant son désir, les gendarmes l'ont conduit à la maison d'arrêt

CULTIVATEURS.

ÉLEVEURS.

MARCHANDS

mm 6* conclure rot marelle*, tases ET AGRICOLES » spécialement de U VILLETTE FOntES MARCHES DE LA RftGION m, I* A BALLES CENTRALES a *i faite. J

AUJOURD'HUI

A 30 heures 45, il. l'EtoUe Mélo (Oaby Morlay) et Enlevez-moi. Au Peuple Champignol maigri lui (Dranem)

Au FamUla Fanny (Raimu).

LES MENUS FAITS

Retrouvé en La rubrique fougeralse faite par Mme veuve Berthelot, commerçante, rue du Maine, d'une somme de 600 francs.

Le propriétaire, M. L. a été heureux de recouvrer la somme perdue a récompensé d'ailleurs l'auteur de la trouvaille.

Une distinction dans la police. Un jour du mois d'août. M. Alexandre Ringuet, agent de police, inscrivait à son actif un bel acte courageux. De service au rond-point du tribunal, il aperçu l'attelage d'un camionneur fougerais débouchant en trombe de la rue de la Forêt, traverser la place Gambetta. La rue du Tribunal était à cette heure occupée par une circulation intense. M Riguet se jeta courageusement à la tête du cheval et, bien qu'entraîné sur un parcours d'une vingtaine de mètres, il ne lâcha pas prise et réussit à immobiliser l'attelage avant qu'aucun accident regrettable n'ait été occasionné.

La médaille des « Actes de courage est venue récompenser l'intervention de M. Ringuet, que nous sommes heureux de féliciter bien amicalement. A la lanterne. Une épidémie de vols de vélos sévit dans nos murs. Noua aurons d'ailleurs à parler de deux garçonnets qui se sont acquis une certaine notoriété dans ce genre d'opérations. Il s'agit aujourd'hui d'une plainte portée par M. Pierre Morel. commis coiffeur, rue Saint-Louis la lanternî de sa bicyclette, d'une valeur de 30 fr.. lui a été dérobée.

LA SAINTE-CÉCILE

A L'HARMONIE FOUGERAISE

Sainte-Barbe, Sainte-Catherine, StNicolas, Saint-Hubert, Sainte-Cécile aucune de nos nombreuses sociétés fougeraises qui aient peu ou prou des rapports avec la musique marquent d'une manière solennelle la journée de leur saint patron.

L'Harmonie Fougeraise a établi pour sa fête annuelle un programme ample dont l'intérêt n'est pas mince A 11 h. 30, messe en musique à Saint-Léonard exécution de La Mort d'Ase (extrait de Peer Gynt, de Greegh) Devant la Madone (de Massenet), avec solo de hautbois par M Ch. Cabot Adagio de la VI' Symphonie (de Beethoven), et Marche du Tanhaüser (de Wagner).

A l'issue de l'office, défllé et dépôt d'une gerbe devant Je monument aux morts de la place d'Armes.

A 14 h. 30 se déroulera au Théâtre municipal le grand concert populaire à prix réduits, comprenant audition de. l'Harmonie sous la direction de M Ch. Guizien, partie symphonique, concert varié, et l'opéra-comique de Victor Massé Les Noces de Jeannette. Deux sympathiques artistes fougerais, Mme R. Forest et M. R. Triguel, en seront les protagonistes.

La location pour cette matinée aura lieu le samedi après-midi pour les membres actifs de l'Harmonie, et le dimanche matin pour le public. lA 19 h. 30, au restaurant Guillaume Cottin, banquet traditionnel.

N. B. Pour la soirée de vendredi de l'opérette-revue Trois de la Marine, location dé 9 heures à midi pour les membres honoraires et actifs de l'Harmonie sur présentation de la carte 1935, et l'après-midi pour le public. La semaine dans les cinémas A L'EMILE. Outre les actualités du Pathé-Journal et des modes féminines, voici deux grands films la célèbre opérette de Gabaroche, jouée jadis à Fougères par Baret Enlevez-moi, avec Roger Tréville et une pléïade d'artis- tes. On connaît les jolis airs de cette pièce, alerte c Je n'oserais plus faire ça d'vant l'monde Le Rondeau de la Provence, etc.

En seconde partie Mélo, d'H. Bernstein, avec les grands acteurs Gaby Morlay et V. Francen.

Au Famiua. Le programme comporte une première partie très variée à la suite de laquelle se dérouleront les épisodes tour à tour émouvants et inénarrablement gais de Fanny, prolongement de l'histoire de Marius, pièce et film sont dûs au célèbre Marcel Pagnol.

Une interprétation hors pair avec Rannu en tête, groupe Orane Demazis, Pierre Fresnay, Charpln, etc.

Au PEUPLE, Les actualités G. Delac précèdent un beau drame de la jeunesse La vie à 18 ans, succès d'exclusivité. Puis un vaudeville militaire, toujours désopilant, de par le sujet et de par les interprètes Dranem. Urban. Aimé Simon, Gérard. Janine Guise, Lulu Vattier Champignol malpré lui, insniré de G Feydeau. et animé des chansons de Raoul Moretti. Location tél. 0,49.

SYNDICATS dE SOCIÉTÉS LA PLUS GRANDE FAMILLE

La section de Fougères de cette association des pères et mères de famille de cinq enfants au moins, va ce moisci, ainsi qu'elle a coutume de le faire chaque année, distribuer des secours aux familles nécessiteuses de la ville, chargées d'enfants.

Elle rappelle à ses membres adhérents que la cotisation 1935 donnera droit, comme par le passé, aux remises consenties chez de nombreux commerçants de Fougères et de l'errondieaement.

Cartes et listes de commerçante aont à retirer chez M. Durocher, trésorier de l'Association, rue Nationale.

MATINÉES dE SOIRÉES

LE BAL DES c ROULANTS » On en parle et reparle de ce fameux bal. Cette soirée du 22 décembre s'annonce comme l'une des plus brillantes de la soirée de nombreuses cartes d'entrée ont été placées, précieux gage de succès, n'est-ce pas ?

La gaité, point n'est besoin de le dire, sera l'élément obligé chez les enfants de l'illustre c Gaudlssart » la bonne humeur ne saurait tarir. Et il y aura une buvette L'ami Qaucet n'a voulu aligner pour ce jour que des rafraîchissements de marque en compagnie de gâteaux et c délicatessen » exquis.

A minuit une surprise est réservée aux danseuses et danseurs, sous la forme d'un tirage de lots.

Déjà, avec plusieurs autres cadeaux du même genre, voici un bon pour un sac de charbon offert gracieusement par M. Georges Janvier fiis. Il nous faut n'en pas dire trop aujourd'hui. A bientôt de plus amples détails.

AU GROUPE RAOUL THEATRE Après la première de Vers LES soMmets. Il faudrait une longue colonne pour décrire l'enthousiasme du public venu nombreux applaudir cette œuvre de Jean Marsele.

Qui donc pourrait dire que Vers les sommets est un drame de la zone, dans tout ce qu'il peut y avoir de lugubre ? Certes quelques tableaux sont émouvants, mais le rire perce à chaque instant, et Il est juste d'ajouter que la grande partie de cette pièce captivante est d'une gaieté qui n'a rien à envier aux comédies les plus follement drôles.

Au troisième tableau, la petite chanteuse de rues a lancé avec un succès remarquable les deux refrains à la mode Tanpo d'été et La valse des Rouquins et Rouquines. Cette partie de la pièce a été bissée avec ardeur par le public véritablement emballé. La location pour dimanche prochain est déjà bien avancée et nous invitons nos lecteurs à retenir leurs rdaces dès maintenant.

Nous ne voulons pas terminer ce bref compte-rendu, sans adresse.' nos plus chaleureux compliments aux actrices et acteurs qui se sont fait les interprètes distingués d'une œuvre de la plus haute qualité.

Location à la salle, chauffage central.

dU THEATRE DU FOTMM ̃ Nouvelle séance 1 Nouveau suooil 1 Dimanche -dernier, devant une «dis comble et enthousiaste, nos excellents amateurs ont interprété à nôuwfMi avec le même succès Gai f MartomsCette comédie fait recette et c'est màrité 1 Honneur à nos acteurs qui forment un groupe très homogène et de talent.

Dimanche, on jouait à guichets fermés, et ce, après avoir rempli toutes les allées Malgré cela, on dût refuset combien de monde

La location est juverte pour a trot' sième et dernière soirée de dimanche prochain, qui aura lieu, comme les autres, à 4 heures très précises.

Avec nos acteurs, félicitons et rtmercions MM. Lesongeur, Cabot, Coupeau et Doré, qui donnèrent un concert de choix avec le talent et la maitriM que tout le monde leur connaît ce fut un véritable charme de les entendre

UNE COLLISION. Une collision s'est produite au carrefour de Pérou·sel, sur la vieille route de Tremblay, entre l'auto de M. Loyzance, du Rocher-Cutesson, en Saint-Etlenne-enCoglès, et un camion de l'entreprise Masson, négociant en bois à la Mai- son-Neuve.

Un heureux hasard permit à M. Loy. zance de s'en tirer sans plus de mal qu'une écorchure à la tête mais sa voiture a été sérieusement endomma. gée.

PRESTATION DE SERMENT, La tribunal a reçu hier le serment comme garde particulier des propriétés de M. Dupetitpré, ancien expert à St-Briceen-Coglès, de M. Toussaint Prioul, du village du Tertre, en Saint-Ouen-desAlleux

ELECTION AU CONSEIL MUNICI- PAL. Les électeurs de Saint-Ouen sont convoqués pour le dimanche 23 décembre, a l'effet d'élire deux conseillers municipaux en remplacement de M. Barbier, maire, et de M. Pierre Pottier, conseiller, décédés.

ANTRAIN-SUR-COUESNON

AU PATRONAGE SAINT-ANDR& Dimanche prochain, à 16 il 30 et à 20 h .30, séances de cinéma, Au programme « Fils de Radjah » avec R» mon Novarro.

ETAT-CIVIL. Naissance. L» grand Francine, rue Moussay.

Décès. Martin Victor, hôpital, iL Brégeon à l'abbaye; BéQuet Jeanne," rue Le Hérissé; Rlmasson Victor, à l'hôpU tal; Guibert Pierre, à l'hôpital- Coeeou Mélanie, femme Preslon à l'hôpital

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Détention d'engins de chasse prohibée. Le nommé Salles Pierre, carrier à la Menetière en Le Val-d'Izé fut rencontré dernièrement en état d'ivresse par les gendarmes. Fouillé, il fut trouvé porteur de trois collets de chasse en fil de laiton. Malgré qu'il se défende d'avoir eu l'intention de les utiliser pour la chasse, le Tribunal le condamne à 100 francs d'amende et ordonne la confiscation des collets. Outrages aux gendarmes. Le 6 octobre, à Chàteaubourg, vers 20 h. 15, le nommé Louapre Frédéric, 23 ans, manœuvre à Châteaubourg, s'amusait, en compagnie d'un camarade, à faire partir des pétards sur la voie publique. Les gendarmes Morit et Hervé les invitèrent au calme, mais Louapre les injuria. Procès-verbal lui fut dressé. A l'audience, d'accord avec son camarade, il nie les propos qu'on lui reproche, mais avoue s'être moqué des gendarmes en allumant de nouveaux pétards. 8 jours de prison.

Coups et blessures. Le 12 janvier dernier, un nommé Revault Louis, 31 ans, domestique à la Gratelais en Osse, avait battu sa femme et son enfant, qui avaient dû se réfugier chez une voisine et y passer la nuit. Condamné le 23 mai, par défaut, à 3 mois de jxison par le Tribunal de Vitré, Revault avait fait opposition. L'affaire revient ce jour devant le Tribunal, qui confirme purement et simplement le premier jugement.

Filouterie d'aliments. Juin Albert, 30 ans, ouvrier agricole, sans domicile tixe, reconnait le délit. Il a offert en paiement 44 sous qu'il possédait. Il ne demande qu'à travailler, mais ne trouve pas à s'embaucher. 1 mois de prison. Mendicité en réunion. Les nommés Godeau Georges, 38 ans, manœuvre, sans domicile fixe, et Guehermo Auguste, 35 ans, sont prévenus de men-

dicité en réunion. Le premier est con- damné à 15 jours de prison, avec confusion d'une peine de 3 mois prononcée antérieurement, et Guehermo à 8 jours de prison avec sursis.

Pour le même délit, le Tribunal condamne Helleu Julien, 28 ans. à 15 jours de prison; Le Dréan Alain, 35 ans, à 10 jours; et Dumery Georges, 34 ans, à 15 jours de prison. Tous trois sont des manœuvres sans travail et sans domicile fixe.

Mendicité et ivresse. 1 mois de prison et 5 francs d'amende à Roger Baptiste, 30 ans, sans domicile fixe. Vagabondage et défaut de carnet. Ces délits valent 1 mois de prison à Le Bras Efflam, 34 ans, manœuvre sans domicile fixe.

Cleasse sans permis. Le prévenu, Huard Louis, 24 ans, charretier chez M. Rossignol, à Argentré, fait défaut à l'audience. Il est condamné à 50 frs d'amende. 200 francs coût du permis général, et à la confiscation du fusil ou au palement de sa valeur, soit 200 francs.

Outrages à un garde particulier. Le nommé Raffray, garde particulier, sortait le 25 septembre, vers 19 h. 30, d'un débit en compagn:e de deux amis, quand il fut apostrophé par un nommé Bernier Jean, 55 ans, maçon à Vergéal, qui l'injuria et lui porta un coup de poing. Malgré que Bernier nie avoir frappé Raffray, le Tribunal le condamne à 100 francs d'amende. Coups et blessures. Les époux Fllly demeurent avec le père de la femme. M. Pierre Gérard, 67 ans, aux Echelettes en Martigné-Ferchaud. Or, le 7 octobre dernier, sous prétexte que sa femme n'était pas encore rentrée de la messe, Filly Edmond, journalier agricole, se prit de querelle et le bouscula. Il affirme à l'audience qu'il n'a jamais frappé le père Gérard. Le Tribunal lui donne, en guise d'avertissement, une peine de 8 jours de prison avec sursis. Homicide involontaire, n te 30 sep-

tembre dernier, le nommé Fontaine Jean, 25 ans, cultivateur à Balazé ren» trait à vélo en compagnie d'un ami nommé Lancelot. Ils étaient à environ un mètre de distance l'un de l'autre. Ils croisèrent deux passants, dont l'ua put passer, mais l'autre, nommé Gu». rin, fut renversé et tué sur le coup par le vélo de Fontaine. Il avait, dit le cycliste, fait un mouvement sur sa droite qui me fit croire que je pouvais passer. M' Carro plaide pour le prévenu. Le Tribunal le condamne à 50 frs d'amende.

ECOLE DE PERFECTIONNEMENT DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVA Une séance d'instruction aura lieu le jeudi 6 décembre, à 20 h. 30, caserne La Trémoille.

RECENSEMENT DES CHEVAUX. JUMENTS. MULETS ET MULES. Il est rappelé à MM. les Propriétaire» de chevaux, juments, mulets et mules qu'ils doivent en faire la déclaration à la mairie avant le l" janvier 1935. sans aucune distinction ni exclusion, en indiquant l'âge et le signalement. Aux termes de l'article 52 de la loi ar 3 juillet 1877, les propriétaires qut ne feraient pas la déclaration prescrite seraient passibles d'une amende de 26 à 1.000 francs et ceux qui auraient fait sciemment de fausses déclarations seraient frappés d'une amende de 50 !t 2.000 francs.

ETAT CIVIL

Naissances. Alphonse Martin, rus de Paris, 53; Marie-Thérèse Madelin^ rue de Rennes, 29

Mariages. Albert Trémoureux, cimentier, rue Garengeot et Odette Rissel, s. p.. rue Duguesclin, 9: AchLU» Yageot, menuisier, rue de Psris, 8, si Yvonne Galesne, rue de Paris. 29.

72 ans, rue Pasteur ,13.

LA GL'ERCHE-DE-BRETAGNE

ARRESTATION. Lundi, la geno darmerie de La Guerche a arrêté, en flagrant délit de mendicité, défaut de carnet anthropométrique d'identité. les nommés Denise Ernest, âgé de 65 ans, ne à Lanqucot (Seine-Inférieure), eC Liebelin Florian, àgé de 62 ans, né a Cernay (Haut-Rhin). L'un et l'autre ont été conduits hier devant M. le Procureur de la République, à Vitré, qui les a fait écrouer.

LA SAISON DES POMMES LA saison d'expédition des pommes tira à sa fin. Il a été expédié, cette années de la gare des Chemins de fer, 276 wagons représentant 3.541 tonnes, contre 672 wagons, avec 8.791 tonnes, en 1933^ La gare àies Tramways départemen- taux a expédié, cette année, 102 wa. gons.

L'expédition de 1934 est donc Inférieure à 1933; mais il faut tenir compte que l'année dernière, tous les achats de pommes ont été expédiés, la distillerie étant fermée, tandis que cette année, elle fonctionne depuis le début de la saison.

RETIERS

ARRESTATION. Samedi, dans 1* soirée, les gendarmes de Retiers ont mis en état d'arrestation, au hameau de « La Péritière en la commune du Theil-6e-Bretagne, le nommé Royec Jean-Baptiste. âgé de 39 ans. sans domicile fixe, né à Cournon (Morbihan). Cet individu avait insulté une quan.tité de braves gens à qui il avait sollicité l'aumône. Les gendarmes de Retiers, mis au courant des agissements de ce triste personnage, eurent vite fait de relever à son encontre plusieurs délits. Un procès-verbal a été dressé pour mendicité avec menaces, ivresse, outrages à agents de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions. Royer a été conduit hier devant M. le Procureur de la République, à Renne»; devant ce magistrat, il devra répond!* te ses vMeats agissements.


LE THEI-DE-BRETAGNÏ

̃TAT-CIVIL. .Voùssonccs. Rabot François, la Tidière; Poqa Martevrtuk rèx à la Brahurie.

Mariages, tt- Louis Çrossault, cultivateur au Marais, et Marie Guerroie, cultivatrice, au H»ut»VUlage en Le Theil: Albert Cherruault, cimentier. à Janzé, et Adélaïde Dessier, couturière, au bourg du Theil-de-Bretagne.

Decès. René Débats, veuf Hubert, journalier. 78 ans. à la Piverdlère: Ganache Joseph, 71 ans, sans profession, 71 ans, au bouns: Gérard Rosalle. Journalière 57 ans, à Launay. en SainteColombe.

UN OUVRIER SE NOIE DANS LE CANAL

Employé chez MM. Bertineau et Heuzé. rue Jean-Jaurès, M. Jean-François Kerhoas, 64 ans, quittait lundi soir, vers 17 heures, l'atelier quelques minutes avant son gendre, M. Ogé, employé dans la même maison et qui habite avec lui à la Gicquelais. Lors- que M. Ogé arriva à son tour au domicile commun, il fut fort étor.né et inquiet de voir que son beau-père ne l'y avait point précédé. Comme il savait que M. Kerhoas avait l'habitude de re- venir en suivant le halage et que l'obscurité était cette nuit-là rendue plus épaisse sous le couvert des arbres par un rideau de brume. M Ogé eut le pressentiement d'un malheur et se livra immédiatement à de <ain<>i recherches tout le long du canal. Ce n'est que ce matin, à l'aube, que M. Ogé. reprenant ses recherches, découvrit le cadavre de son beau-père sous 1 m. 50 d'eau.

L'enquête de la police confirmant entièrement la thèse de l'accident, le permis d'inhumer fut immédiatement délivré.

Originaire du Finistère· M. Kerhoas qui était depuis de longues années parmi nous, jouissait de l'estime générale.

Nous prions sa famille d'agréer nos bien sincères condoléances.

WRTISTIC-PALACE. Le beau film e Les Croix de Bois » passera samedi et dimanche prochains. Vous verrez aussi le beau film de L'« OuestEclair », etc.

LES ACCIDENTS DE LA CIRCULA- TION. Lundi soir, vers 19 h. 30, M. Marcel Nobé, 24 ans, représentant de commerce, demeurant 20, rue de la Gare, à Vannes, revenant en automo- bile de la direction de la Grande-Rue et trouvant fermé le passage à niveau de la place Saint-Sauveur, allait s'engager dans la rue des Etats, à l'angle des magasins Saint-Rémy, quand au même moment, Mlle Steunou, employée des Postes à Redon, traversa la rue. Renversée par l'automobile qui s'arrêta, ausstôt, Mlle Steunon a été rele- vée avec quelques contusions ne pré- sentant heureusement aucun caractère de gravité.

RENAC

OBSEQUES. Hier matin ont été célébrées, en présence d'une nombreuse affluence, les obsèques de M. Joseph Debray, secrétaire de mairie, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la médaille militaire.

Ancien chef de brigade, M. Debray, qui était âgé de 72 ans, était très sympathiquement connu il. Renac où il remplissait, depuis de longues années, les fonctions de secrétaire de mairie. GRAND-FOUGERAY

COUPS. Ayant été congédié par M. René Josse, carrier au Pont-deliîan, en Le Grand-Fougeray, JeanMarie Maingnet, de la Brûlonnais, se vengea en portant à M Josse plusieurs coup de poing dans la région du ventre.

Plainte a été portée et une enquête est ouverte.

BRAIN-SUR- VILAINE

UN DESESPERE. Las de la vie, Jean-Marie Lucas. 63 ans, cultivateur, quitta son domicile dimanche dernier, vers 11 heures, et alla se jeter dans un lavoir voisin.

Son corps fut découvert moins d'une heure plus tard, alors que la mort avait fait son œuvre.

MESSAC

COUPS. M. Coury, garde chasse an Château de la Pommerais, en Messac, a porté plainte pour coups contre M Pierre Clairet, cantonnier à la voie ferrée, demeurant au P. N. 17, à Messac. Interrogé, M. Clairet prétend n'avoir fait qu'intervenir en se portant au secours de sa femme qui avait été assaillie par Coury.

L'enquête continue.

LA FOIRE SAINT-NICOLAS. Demain se tiendra la foire aux poulains. Aura-t-elle son succès habituel ? Espérons que pour le bien du commerce loeal, elle verra nombreux acheteurs et promeneurs.

EPAVE. Trouvé en ville, rue de Coulon un veston de travail avec plaque de contrôle de bicyclette dans une des poches. Réclamer chez M. Hubert, crieur public.

SAINT-MALON

BLESSÉE PAR UNE FOURCHE. Mme Ramel, cultivatrice à la Croisée, en Saint-Malo, en ramassant des débris de bois avec une fourche, à la suite d'une fausse manœuvre, s'est pi- quée assez sérieusement à l'index gau- che. Cette piqûre ayant formé abcès, a été soignée par M. le Docteur Bou- chard, de Muël. qui a déclaré que 15 jours de repos seraient nécessaires à la guérison.

MONTAUBAN-DE-BRETAGNE

BANQUET DE LA SAINT-BARBE. La compagnie des sapeurs-pompiers invite ses membres honoraires et toutes les personnes qui désireraient assister, dimanche, au banquet de la SainteBarbe, à se faire inscrire chez M. Joseph Prioult, à la gare, jusqu'au 7 décembre. Prix du banquet 12 francs. ROM1LLE

POIRE DES BLSS-. Demain, jeudi 6, grande foire de décembre, dite or foire des blés

PLELAN-LE-GRAND

U. N. C. Les membres de la Section sont priés de se grouper derrière leur drapeau pour les obsèques du camarade Herviault Emile, qui auront i 1

Notre flottille de chalutiers Le chalutier < Edouard-Watteau i, le troisième des quatre chalutiers es; arrivé hier matin à Saint-Malo venant de La Pallice d'où il était parti dans la nuit de samedi à dimanche, sous le commandement du capitaine Caharel.

Le premier des chalutiers rochellais arrivés à Saint-Malo, le « René-Godet a pris place depuis quelques jours dans le bassin après avoir passé sur le slip. Il charge actuellement de la morue du chalutier Patrie ». Son chargement complété par la cargaison d'un autre chalutier, il sera armé en vue d'effectuer un voyage en Grèce où il ira livrer de la morue destinée à l'exportation. Il reviendra ensuite à Saint-Malo après escale au Portugal où il prendra le sel et le vin des nou- veaux chalutiers, pour prendre part ensuite à la campagne de pêche 1935. NOCES D'OR

Jeudi 29 novembre, ont été célébrées en la cathédrale les noces d'or de M. et Mme Aubry Emmanuel, demeurant à St-Malo, rue Saint-François. Bien qu'originaire de Québriac, M. Aubry peut être considéré comme un vieux malouin. Il a été successivement employé 15 ans à la maison Plisson, 5 ans à la maison Morvan, à la maison Lefèvre-Courtois et 5 ans à l'Usine à Gas en qualité de camionneur; cependant que Mme Aubry resta 8 ans et demi au service de MI Bazin, avocat.

La messe anniversaire fut célébrée par M. le chanoine Lechoux, et à son issue, les vénérés jubilaires reçurent les félicitations de leurs nombreux amis.

c L'Ouest-Eclair y joint les siennes, bien respectueuses et bien sincères.

Le premier concert d'hiver de l'Harmonie Municipale Notre société musicale donnera son premier concert d'hiver dans le courant de ce mois. Il sera suivi jusqu'au mois de mai de concerts mensuels. A toutes ces réunions artistiques, des places spéciales seront, cette année, ré- servées aux membres honoraires et leurs familles.

Les membres actifs sont priés d'as- sister à la répétition générale de jeudi 6 courant, répétition au cours de la- quelle seront mis à l'étude les morceaux inscrits au programme du prochain concert. Le service de banlieue sera as- sure par autocar aux heures habituelles.

Le bal des supporters de l'U.S.S.M.

Le nouveau club des supporters de 1TJ.S.S.M. organise une soirée dansante pour le samedi 8 décembre, à 21 heures salle de l'Hôtel Franklin Sillon, avec le concours du Jazz Maurice Leclerc et son orchestre avec sa grande forma- tion.

Amateurs de danses Venez nom- breux encourager les dirigeants de ce club qui vont mettre tout en œuvre pour organiser cette belle soirée. Comme nous l'avons annoncé dans un précédent numéro, il y aura un grand souper, dont le prix sera à la portée de tous.

Vu le grand nombre de membres supporter et amis de' notre vieux club de l'U.S.S.M. il ne sera pas envoyé de carte d'invitation. Donc tous les fervents de la danse sont invités à venir en grand nombre à cette soirée où il y aura beaucoup d'entrain.

Le prix des entrées sera de 5 fr. pour les danseuses et 8 fr. pour les danseurs. Un service de tramways fonctionnera pour l'aller, de 8 h. 15 à 8 h. 45, avec arrêt à Franklin.

P. S. Les billets d'entrée sont en vente chez M. Lelabaru, Bar du Centre M. Louet, Pilori-Bar M. Collyn, Grande-Porte

APRÈS L'ACCIDENT

DU QUAI DUGUAY-TROUIN

L'ETAT DE M. VIGNER

S'EST AMÉLIORÉ

Nous avons signalé hier l'accident survenu quai Duguay-Trouin à hauteur du garage Dufour.

Fort heureusement l'état du blessé est moins grave qu'on ne l'avait' redouté tout d'abord et, après une nuit agitée, celui-ci a pu dans la matinée d'hier reconnaître sa jeune femme accourue à son chevet.

L'enquête de M. Messager a précisé les circonstances de l'accident. Du témoignage d'une dame Leballeur, employée à la maison Ameline depuis quarante-deux ans, il ressort qu'une collision s'était précédemment produite entre le vélo de M. Vigner et un cycliste qui a pris la fuite vers RocaI bey sans s'inquiéter des conséquences du choc. C'est alors qu'il était resté sur la voie du tram, que V. Vigner fut atteint malgré les avertissements des témoins de la scène.

A propos de témoin un jeune homme dont on possède le signalement, n'a pas cru devoir fournir à M. le Commissaire de police les renseignements qu'il détient sûrement.

Ce témoin comme le cycliste dont il s'agit plus haut ont tout intérêt à se présenter d'urgence au commissariat s'ils ne veulent pas être poursuivis. LE SORT DU c SAINT-BRIEUC ». Le vapeur « Saint-Brieuc » qui fut affecté longtemps aux voyages SaintMalo-Jersey vient d'être acquis par la Société Havraise de transports. Le Saint-Brieuc » va commencer incessamment son nouveau service entre Le Havre et les ports de Bretagne. C'est dire qu'on le reverra de temps à auBftlnt-Mftla.

VERS LA REPRISE

DES EXPORTATIONS ?

Une démarche des parlemenfaires de l'arrondissemertt

sera faite aujourd'hui

au ministère de l'Agriculture Nous annoncions hier qu'une très importante réunion aurait vraisemblablement lieu d'ici quelques jours pour examiner la question de l'aménagement d'une station de desinsectisation dans notre port. Nous allons gagner du temps. En effet M. Lepeer s'est rendu lundi à Rennes dans le but de rencontrer les parlementaires d'Ille-etVilaine réunis au Conseil général pour une session extraordinaire.

M. le ministre Guernier a bien voulu se charger de prendre immédiatement rendez-vous avec M. le Ministre de l'Agriculture. Une démarche très intéressante sera donc faite dès aujourd'hui par MM. Guernier, Gasnier-Duparc, Stourm et La Chambre, à Paris.

Nous sommes persuadés que nos représentants des deux assemblées plaideront avec chaleur la cause du pays malouin que M. Lepeer leur a exposée en détail, et nous espérons qu'ils parviendront à faire admettre nos légitimes revendications.

Comme nous l'indiquions hier, la question entre donc bien dans une phase active.

BALS DE LA GAIETÉ BIGOPHONIQUE. Cette société organise pour dimanche prochain, 9 décembre, en matinée et en soirée, deux grands bals sous l'immense vaisseau des halles centrales de Rocabey, généreusement prêtées pour cette circonstance par son dévoué propriétaire, M. Chauveau. Un brillant orchestre de sept musiciens entraînera danseurs et danseuses aux accents des meilleurs et derniers succès des grandes salles partisiennes.

Il y aura une buvette et un vestiaire. Une tenue correcte sera exigée au contrôle, et un service d'ordre assurera la police de la salle.

Entrée 2 fr. 50. Les membres honoraires auront droit à une entrée gratuite sur présentation de leur carte. SAINT-SERVAN

LES SOIRÉES DU VÉLO-CLUB Comme nous l'avons précédemment annoncé, elles auront lieu le mardi 13 et le mercredi 19 décembre, en soirée, dans la salle des Variétés, si heureusement transformée par M. Villedieu. Pour combattre la crise à sa manière, le Vélo Club a choisi cette année une comédie gaie Pardon, Madame. Ces trois actes de MM. Romain Coclus et André Rivoire furent créés à Paris, au théâtre Michel, le 18 janvier 1930. L'interprétation en a été confiée à Mmes Josse, Christian-Martin Frémont MM. Christian-Martin, Desfoux. Humbert, Josse, Le Brigand et Pinabel. Cette distribution qui ne comporte pas de « trous n permet d'augurer une exécution impeccable, tout à fait dans la tradition du Vélo-Club. ARRETE POUR ABUS DE CONFIANCE. Les gendarmes de SaintServan-sur-Mer, viennent de procéder sur la plainte de M. Hemard, mécanicien à St-Juan-des-Guérets, à l'arrestation du nommé Menot Corentin, ouvrier agricole, sans domicile certain. Au début de septembre, Menot à ce moment résidant en pension, à SaintJuan était venu chez M. Hemard, louer une bicyclette qui lui fut confiée avec une plaque de contrôle. Depuis cette époque, Menot avait oublié de rendre le véhicule; les gendarmes sont venus lui rappeler son oubli qu'il ne put réparer ne sachant plus où ü avait placé la bicyclette. Il a été déféré au parquet

DINARD

TAXE DU PAIN. Suivant arrêté du maire de Dinard, le prix du pain est taxé ainsi qu'il suit, à partir d'aujourd'hui 5 décembre 1934 et jusqu'à nouvel arrêté, savoir.

Pain de consommation courante ou façonnée

Le kilog. 1 fr. 60; pain de 1 kg. 1.60: pain de 1/2 kilog, 0.80; pain de 1 k. 1/2 2.40; pain de 3 kilos, 4.80.

Les pains de fantaisie sont taxés aux prix suivants flûte de 450 grammes, 0.90; flûte de 900 grammes, 1.80; flûte de 1 kg. 350, 2.70.

ECOLE DE PERFECTIONNEMENT. Les sous-officiers, caporaux-chefs, brigadiers-chefs et brigadiers de réserve sont invités à assister à la séance d'école de perfectionnement qui aura lieu à Dinard demain jeudi 6 détembre, à 20 h. 30, salle de l'école publique des garçons.

MÉDAILLES MILITAIRES. Tous les médaillés militaires de la section de Dinard, comprenant les communes de Dinard, Saint-Lunaire et SaintBriac, sont priés de bien vouloir assister à la réunion générale qui aura lieu le dimanche 9 décembre, à 9 h. 45. salle de la Justice de Paix.

Ordre du jour Paiement des cotisations pour l'année 1935; Questions diverses; Inscription des nouveaux médaillés.

DOL-DE-BRETAGNE

AUJOURD'HUI AU PATRONAGE. A 20 h. 15, séance de gymnastique pour les pupilles, au Patronage SaintSamson.

LES EPAVES. Trouvé une paire de lunettes, un sac à main en cuir, une caisse pleine de marchandises. Les réclamer à la mairie.

SOUSCRIPTION DE LA CAISSE DES ECOLES. A l'occasion de la fête des écoles publiques qui doit avoir lieu prochainement, une souscription est ouverte au profit de la caisse des Ecoles. Les souscripteurs participeront gratuitement à une superbe tombola dont les nombreux lots sont actuellement exposés chez M. Derennes, ébéniste, rue LejampteL Le prix du billet

COMBOUHO

ACCIDENTS DE LA RMTE Hier, vers 16 heures, une auto conduite par M. Louis Ragot, 29 ans, voyageur en bonnererie, domicilié Cholet, rue des Carmes, se dirigeait vers Dingé.

Au sommet de la côte des VaulxLuisant, un pneu arrière éclata, provoquant une embardée à la voiture. M. Ragot ne put redresser eut véhicule qui se coucha contre le talus droit de la route.

M. Ragot fut légèrement blessé à la face par les éclats du pare-brise. A la même heure, route de Meillac, au lieu dit le « Tranvaal une motocyclette conduite par M. Jean Louvel, cordonnier à Saint-Helen, a dérapé par suite d'un coup de frein trop brusque.

Le motocycliste, projeté sur la chaussée, a été atteint au front et à la jambe gauche.

TRANS

NE POUVANT ACQUITTER LE PRIX DE SA FERME,

UN CULTIVATEUR SE NOIE Vers 14 heures, le cadavre de Louis Samson, cultivateur au Meslier, en Trans, a été trouvé dans un lavoir profond de quatre mètres, à proximité de sa demeure.

Louis Samson. âgé de 27 ans, marié, fils unique, avait repris la ferme de son père moyennant une dette de 45.000 francs. Ne pouvant s'acquitter, le père voulut reprendre la ferme; mais la signature de la jeune femme était nécessaire pour accomplir l'acte. Mme Samson ayant refusé son paraphe, une discussion très vive éclata et Samson se livra à des voies de fait sur sa femme, puis s'en alla.

Ceci se passait lundi dans la journée. Samson alla se jetre dans le lavoir où il se noya. Aucune trace de violences n'a été relevée par le docteur Lemarchand, de Bazouges, qui a délivré le permis d'inhumer et conclu au suioide. L'enquête. menée par la gendarmerie de Pleine-Fougères, continue.

MONT-DOC

L'ACCIDENT

DU PASSAGE A NIVEAU

Nous avons relaté l'accident survenu dimanche soir, vers 18 heures, au passage à niveau du Biez-Guyoul, sur la route de Dol au Vivier-sur-Mer, où une camionnette automobile défonça les barrières qui avaient été fermées pour permettre le passage d'une voiture autorail venant de Dol et se dirigeant vers Saint-Malo. Ainsi que nous le disions, l'auteur de l'accident n'avait pas cru devoir arrêter la camionnette qu'il conduisait, mais en arrivant à Dol, celui-ci, un jeune homme travaillant dans une maison de la localité, qui, avec un camarade, revenait d'assister à une partie de football à Saint-Malo, dédida de se faire connaître et se rendit à la gendarmerie et chez M. Renac, chef de district, où il se proposa de régler tous les dégâts qu'il venait d'occasionner aux deux barrières. Ajoutons qu'il s'en fallut de fort peu que nous n'ayions un très grave accident à déplorer. En effet, à peine la camionnette venait-elle de traverser la voie ferrée, après la double effraction des barrières, que l'autorail surgissait. Quelques secondes de plus et c'eût été la catastrophe. n n'en fut rien heureusement, et tout se borna à des dégâts matériels facilement réparables.

UN NOYÉ AU PONT-A-L'ABBESSE, EN TINTÉNIAC Accident ou suicide

La foule assiste aux recherches

Les gendarmes, à l'aide d'une gaffe ramènent à la rive le corps du noyé.

L'Ouest-Eclair avait annoncé en son temps, l'étrange disparition d'un jeune homme, domicilié en Québriac, Léon Desouches, employé chez M. Simon, à la Parflair, en Bazouges-sous-Hédé. Cette disparition avait lieu le 4 novembre dernier. Desouches était allé au cinéma le soir. Il avait ensuite consommé chez Mme Simon, puis au café Sallan, au Pont-de-l'Abbesse, en compagnie de camarades. Il était un peu gris lorsqu'il se décida à rentrer chez sa mère, à la Ville-Hulin, en Québriac. On ne devait plus le revoir vivant. Le malheureux a été retrouvé hier, noyé un mois jour pour jour après sa disparition. C'est M. Robert, le commerçant bien connut, qui vit le premier le cadavre flottant entre deux eaux, au Pont-à-1'Abbesse. Il alerta aussitôt la gendarmerie. Il était alors 11 heures environ. Déjà on se groupait sur le pont pour voir la macabre découverte. Le corps ne fut retiré de l'eau qu'à 2 heures de l'après-midi. Il y avait alors une soixantaine de personnes. En présence de M. Hérisson, adjoint au maire, remplaçant le maire absent, le corps fut étendu sur la berge. Deux gendarmes de Saint-Domineuc, le garde champêtre et diverses personnalités assistaient à l'examen de la dépouille par le docteur Simonnet. Cet examen permit d'éliminer aussitôt l'hypothèse d'un crime. Tout l'argent que portait la victime le soir de la disparition, a été retrouvé. La montre était arrêtée 11 h. 24. La chute dans le canal

avait donc eu lien aussitôt après que le malheureux eut quitté ses amis. Le bruit avait couru que le portefeuille de la victime, contenant un» somme importante, n'avait pas été retrouvée. La vérité est que Desouche» l'avait laissé chez son patron, M. Simon. Aucune trace de coups ne fut d'ailleurs relevée sur le corps.

Pour notre part, nous croyons à un accident. Desouches, trompé par la nuit, et, comme nous l'avons dit, dan* un léger état d'ébriété, se serait jeté dans le canal avec sa bicyclette. Oqi dit aussi que dans un état de neurasthénie il aurait pu attenter à ses jour*. Mais que ne dit-on pas ? t PLEURTDIT.

LE NOËL DES ECOLES PUBLIQUES. La fête annuelle est fixée au 16 décembre prochain, à 14 h. 30 précises. Tous les élèves participeront à la séance récréative: Aussi les parents viendront-ils en grand nombre les applaudir. L'Amicale Laïque prépare activement un amusant vaudeville et une fine comédie et tient à inscrire cette matinée au nombre des meilleures de sa longue carrière théâtrale. La musique prêtera également son concours. A l'issue de la fête. une ample provision d'oranges et de friandises sera distribuée aux enfants. Un bal donné à 21 heures, dans la salle des fêtes de l'Ecole des garçons terminera gaiement la soirée.

LE NOUVEAU MODE DE CALCUL DES PENSIONS MILITAIRES D'ANCIENNETÉ

PERSONNEL OFFICIES

PREMIER EXEMPLE

Lieutenant de vaisseau (ou officier de même grade des autres corps ayant 6 ans de mer ou de services hors d'Europe) 30 ans de services effectifs, 10 campagnes, 4 enfants élevés jusqu'à l'âge de 16 ans.

Solde moyenne de base = 35.502 1 35.502

Annuité après 25 ans = 507,17. 70

70 de la solde moyenne = 24.851. A) Liquidation A.

Services: pour 25 ans = 17.751 » pour 5 ans = 2.535 85

10 campagnes. = 5.071 70 Total. 25.358 55

B) Liquidation B.

Mimimum + 20 annuités

17.751 + (507,17 x 20) = 27.894 40 Le montant de la pension est de 25.359 francs; aucune majoration pour enfants ne peut être attribuée. DEUXIEME EXEMPLE

Officier supérieur du grade de capitaine de corvette, 2e échelon, ayant accompli 6 ans de mer ou hors d'Europe. 36 ans de services effectifs, 15 campagnes, 3 enfants élevés jusqu'à l'âge de 16 ans.

Solde moyenne de base = 45.498 » 45.498

Annuité après 25 ans = 649,97 70

70 de la solde moyenne = 31.849 » A) Liquidation A.

Services: pour 25 ans. 22.749 »' pr 7 ans et plus 4.549 80

15 campagnes. 9.749 55 fflntil i wniBliï

B) Liquidation B.

Mimimum + 20 annuités:

22.749 + (649,97 x 20) = 35.748 40 Le montant de la pension est de 35.748 francs sans majoration pour enfants.

TROISIEME EXEMPLE

Capitaine de frégate ou officier supérieur de grade correspondant, 38 ans de services effectifs, 20 campagnes, pas d'enfants élevés jusqu'à l'âge de 16 ans (ou moins de 3 enfants élevés jusqu'à 16 ans).

Solde moyenne de base = 51.511. » 51.511

Annuité après 25 ans = 735,87 70

60 de la solde moyenne = 30.907 A) Liquidation A.

Services pour 25 ans. 25.755 50 pf 7 ans et plus. 5.151 09

20 campagnes .«..va 14.717 40 Total. 45.624 Il

B) Liquidation Bi

Minimum + 20 annuités:

25.755.50 + (735,87 x 20) = 40.473 » Pension égale à 40.473 francs.

QUATRIEME EXEMPLE

Capitaine de vaisseau ou officier supérieur de grade correspondant (ayant comme dans le cas précédent, 6 ans de mer ou de services hors d'Europe), 39 ans de services effectifs, 15 campagnes, 4 enfants élevés jusqu'à l'âge de 16 ans)

Solde moyenne de base = 64.1 CI » 64.991

Annuités après 25 ans 928,44 70

70 de la solde moyenne = 45.494 » A) Liquidation A.

Services: pour 25 ans. 32.495 50 p* 7 ans et plus. 6.499 08

38.994 58

Ramené a. 34.497 29

15 campagnes 13.926 60 Total. 48.423 89

B) Liquidation B.

Minimum + 20 annuités:

32.48b,50 (ramené à 31.247,75)

LE W&M & 30) = 4&&L6 5!

Pension égale à 48.424 francs, sans majoration pour enfants.

La solde de réserve des officiers généraux pourrait être calculée de la même façon. Son mavimum absolu été fixé à 53.333 francs.

Mais, à ce maximum absolu, peuvent s'ajouter les majorations pour enfants élevés jusqu'à l'âge de 16 ans dans la limite des 70/100e de la solde moyenne d'activité.

Louis d'ARMOK.

Pour tous renseignements d'ordre maritime, s'adresser à Louis d'ARMoR; Ouest-Eclair, à Rennes, qui répondra directement par lettre aux intéressés. Joindre trois francs pour la réponse.

Flotte

L'aviso colonial BougamviUe a quitté Aden le 3 décembre. à destination Ôm Djibouti.

Le sous-marin de première classe La Centaure a quitté Alger le 3 décembre à destination de Casablanca.

Les sous-marins Ariane et La Sibylle, de la première escadre de sous-marma à Cherbourg ont quitté Ajaccio le 1" décembre à destination de Bizerte. Le pétrolier Rhône a quitté Brest 18 2 décembre à destination de Port-Jon^ me.

Lortent. le"4 décembre. Les torpilleurs Basque et Foudroyant sont arrivés à Lorient, venant d'Oran, où iL vont subir des réparations avant dé rallier la 2* escadre à laquelle ils sent destinés A leur arrivée dans les eux du 3' arrondissement. ils ont participer à un exercice de transmission avec le* formations du secteur et les sem*i phores.

LE HAVRE, le 4 décembre. L'avisa Ailette est arrivé aujourd'hui dans ootza port.

BREVET D'OFFICIER INTERPRÈTE Le brevet d'officier Interprète a été délivré aux officiers désignée ci-après 3 Jnanu de Ti*–


BU*, et au médecin de deuxième classe Bacquet pour la langue allemande au lieutenant de vaisseau Hanneao. DESIGNATIONS

Travaux maritimes

M. Bizien. lng. des Directions- dé Travaux de 2- classe des travaux maritimes, rapatrlé de Diégo-Suarez. a été désigné pour continuer ses services iL Brest M. Le Garff, lng. des Directions de Travaux de deuxième classe des travaux maritimes a été désigné sous réserve de la constatation par le service d-î santé de son aptitude physique au service colonial, pour ntinuer ses services à Diégo-Suarez. M. Le Garff a ete désigné d'office. Il s'embarquera a destination ie Diégo-Suarez par le paquebto quittant Marseille le 3 janvier 1935. Nouvelles diverses

Le sous-marin « Siax »

sera lancé jeudi à Stànt-Nazahe C'est après-demain. 6 de&einDre, lue sera lancé a Saint-Nazaire le sous-marin Sfax de 1.379 tonnes Ce oâtlment appartient il la tranche 1930 du pro- gramme naval avec les sous-marins Agosta. Bévesiers, Ouessant. Sidi-Ferruch, Casablanca.

Le nom de Stax a ete donné a ce sous- marin pour perpétuer le souvenir Je 1 occupation de cette ville par rescndre de l'amiral Garnault en Juillet 1881. ix 15 Juillet. 3 colonnes sont mises a .erre. La première composée de 560 hommes du 92, régiment est sous le commandement du colonel Jamas. la deu- xième et la troisième sous le commandement respectif des capitaines de "aisseau Mlet et Marc-St-Hilaire. comprennent 1.500 marins. La ville est brilam- ment enlevée ;t les Arabes l'abandonneu n nous laissant 43 pièces de ca- non de 16 à 18 cm et 19 de calibres Inférieurs. avec une grande quantité d'armes et de munitions l

Les exercices

Je la première escadre

La première escadre a appareillé hier sous le commandement du vide-amiral Mcuget. Elle va exécuter Jusqu'au 14 iJécem'ore des exercices au large des côtes de Provence et de Corse. Un détachement de l'escadre comprenant les crolseurs Focli et Duquesne, ainsi Que les contre-torpilleurs de la 9' .lvlsion .égère Maillé-Brézé, Kersaint, Vauque«7i séjournera à Marseille du 7 au )0 décembre l'occasion de la session <e l'école de perfectionnement des officiers de réserve. 150 officiers de marine de réserve et 70 ingénieurs mécaniciens de réserve y seront groupés et. en dehors des conférences et visites des bâtiments au mouillage participeront à une sortie à lt mer.

IA PROPOS D'INCIDENTS

SURVENUS

A BORD DU « PLUTON »

Une dépêche reçue la semaine dernière annonçait que de graves incidents s'étaient produits à propos de la nourriture à bord du mouilleur de mines Pluton. On laissait croire qu'une vingtaine de marins se trouvaient en prévention de Conseil de Guerre Une information de source sûre nous apprit que les faits étaient exagérés et c'est pourquoi nous avons attendu pour en parler qu'une mise au point vienne donner aux Incidents leurs Justes proportions. Voici donc où en est cette affaire

Tonuw. 4 décembre. La Marine poursuit son enquête à propos de l'in- cident provoqué le 26 octobre à bord du mouilleur de mines Pluton par des matelots se plaignant de la mauvaise qualité de la nourriture. Les vers trouvés dans un plat de lapin provenaient de vieilles caisses de farine et l'on soupçonne des matelots de les avoir jetés volontairement dans le plat

Une vingtaine de matelots ont été punis de prison, mais aucun n'est en prévention de Conseil de Guerre, contrairement à certaines Informations Un officier supérieur du service du contrôle est chargé de l'enquête auprès des subsistances.

PLACE VACANTE

A L'ECOLE DES PUPILLES

Brest, le 4 décembre. Une place le quartler-maitre est vacante à l'Ecole 1es Pupilles de la marine. Adresser les iemandes au capitaine de frégate comnandant l'école, à la Villeneuve.

K LA VOIX DU MARIN » EST PARUE

Dans son numéro de décembre qui )arait sur six pages, La Voix du Main clôt la série de ses articles sur >a îéforme de la Marine Marchande par leux tableaux synoptiques, judicieusenent dressés, qui exposent clairement a situation actuelle de la profession aaritime et la réorganisation qu'il est irgent de lui apporter.

Nous y trouvons d'autre part. longueaent commentées, les modalités du décret d'application de la loi Tasso aux xandes pêches; des articles sur l'orga- lisation des services du ministère de a Marine Marchande, sur l'activité les syndicats maritimes dans le Nord t en Bretagne, etc.-

Nous apprenons également que La Toix du Marin paraîtra deux fois par lois à partir du 1" janvier 1935. La Voix du Mcrin est en vente chez ous les marchands de journaux. Pour 'abonner, s'adresser à La Voix qu tarin, 7, rue des Hauts-Sablons, Saintiervan (L-et-V.).

Nouvelles diverses AU a JOURNAL OFFICIEL » Le Jousnal Officiel publie un arrêté n date du 4 décembre, portant modlcation à l'article 2 de l'arrêté du 4 mvier 1927 modifié les 11 avril 1927 t 2 mal 1928 fixant les épreuves d'apltude aux emplois de syndic des gens e mer et de garde maritime.

RÉCOMPENSES

POUR FAITS DE SAUVETAGE Les récompenses suivantes ont été ccordéeg aux personnes déslgnées ciprès pour faits de sauvetage accomplis ans les eaux maritimes (région de Ouest)

DIRECTION DU HAVRE

Médaille de bronze. Leterrier. 19 us. matelot inscrit à Cherbourg Le ourtols. 29 ans, Inscrit à Caen. DIRECTION DE SAINT-SERVAN Médaille de brome Leco&aols 49 as matelot Inscrit à Cancale.

Mention honorable. Le Gaublchon, 7 ans. lieutenant au long cours. Inscrit

Médaille de bronze Roussel, 28 ans, métallurgiste à 6t-Servan; L, RousI sel, ferblantier à St-Servan Chevet. 34 ans. agent d'affaires à St-Malo Podeur. 43 ans, exportateur à St-Malo Perragu. 15 ans. écolier domicilié à StMalo Kermorvant. 44 ans domicilié au bourg de Ploujean Daniel dit Pascal. 25 ans domicilié à Morlaix. Mention honorable. Pouvel 24 ans. domicilié à Morlaix- Autret, 11 ans éco-'lier, domicilié chez ses parents à Roscoff.

Médaille de bronze Gulllerot 21 ans. étudiant, domicilié à Morlalx GOurvès. 27 ans. Instituteur aux Pupilles de la Marine, à Brest Sevaer. 21 ans. lieutenant au long coura. Inscrit à Brest Labous. 23 ans. étudiant à Daoulas Herrou. 48 ans. inscrit à Brest Vellv. 12 ans domicilié à KerKadec. en Audferne Bolzer, 33 ans, comptable à Concarneau Le Nouène, 25 ans. sans profession, domiciliée à Concarneau Le Roux, 19 ans. domicilié chez M. Guillore, à Blorimond-en-

Médaille d'argent de 1- classe. Bo- déré. 33 ans. patron Inscrit au Guilvinec (sauvetage antérieur) Médaille de bronze. Le Cap Y.. 27 ans. matelot Inscrit au Guilvinec Le Cap Noël 29 ans. patron inscrit au Guilvinec

Médaille d'argent de 2" classe Kerner. 25 ans matelot Inscrit à Lorient Médaille de bronze. Krawcow 34 ans. métallurgiste. de nationalité russe domicilié à St-Nazaire

AVIS AUX NAVIGATEURS RADIOPHARE DU CREACH

Les navigateurs sont informés que le fonctionnement du radiophare du Créach (temps de brume), est intertompu.

Un avis ultérieur fera connaître la date de remise en service. Le radiophare (temps clair). fonc- tionne normalement.

Coordonnées géographiques latitude Nord. 48°27'35" longitude Ouest 5°7'47".

Paquebots et vapeurs longs-coarrîers

AR1CA; arrivé à Valparalso le 3, du Havre.

ANFA passé à Gibraltar le 4, allant de Dakar a Saint-Nazaire.

ALASKA: touche Iquique le 1-. allant de Corral a Nollendo

ANDR&-LEBON arrivé à Colombe. le 3. allant a Yokohama.

ARAMIS arrivé à Shanghai le 4, allant a Yokohama.

ARIZONA: arrivé A Liverpool.le 4. ADRAR parti de Brème le 3.

ALICE-ROBERT arrivé à Bordeaux le 4, des Antilles.

AMERIQUE parti de Bordeaux le 4, pour la C. O. A.

BRAZZA parti de Ténériffe le l", pour Bordeaux.

BULGARIE attendu a Marseille, venant d'Istamboul.

CHENONCEAUX attendu à Marsellle, venant de Kobé.

CITY-OF-LEICESTER arrivé A Dunkerque le 4, venant d'Anvers.

COMPIÉGNE p--tl de la Réunion le 3. pour Marseille.

EGYPTE; parti de Dunkerque le 4. pour Anvers.

FIRUZ arrivé a Dunkerque le 4, venant de Haïfa.

FLORIDE arrivé a Texas le 29.

GAZCON arrivé à Buenos-Aires le 2, GOLETA passé à Gibraltar le 3. allant d'An vers.

de Port-Talbot à Valencla.

GENERAL-METZINGER arrivé à Djibouti le 3, allant à Marseille.

JAMAÏQUE parti de La Plata le 3. pour Anvers.

KIL1SSÊ arrivé au Havre le 4, de Port-Bouet.

KOUTOUBIA passé a Gibraltar le 3. venant de Marseille.

KAKOULIMA: parti de Dakar le l" pour Port-Bouet.

LISOIS: passé à Gibraltar le 3, allant de Dunkerque à Haïphong.

LINA-L.D. touché a Dakar le 1-. LOUISIANE arrivé à Anvers le 4. MANTUA: parti de Tanger le 4. pour Bombay.

MONTAIGNE arrivé a Ténérlffe le 2, de Kaolack.

MONTESQUIEU arrivé à Las Palmas le 3. de Kaolack.

MED1E-2 touché Las Palmas le 3 allant de Marseille à Dakar.

MARECHAL-JOFFRE arrivé a Marseille le 4, venant de Beyrouth.

MARRAKECH parti de Bordeaun le 4. pour Casablanca.

PRESIDENT-MONROE: attendu à Marseille. venant de Kobé.

RABELAIS: ?c%ÉeDlUaile 2, allant SARCOXIE arrivé a Saint-Nazaire le 4. de Bordeaux.

SI-KIANG parti le 2 TARU parti de Dunkerque le 4, pour WASHINGTON attendu au Havre, de Vancouver.

WISCONSIN arrlvé à Seattle le 3. WINNIPEG parti de Los-Angelès le 2 pour Acapuleo.

Caboteurs

̃ ALGER. Arrives le 4 Catherine-Schia/Hno de Sète: Laurent-Schiatlino, de Dunkerque; Cypria, de Tunls; Athene, Saint-Clair de Nantes. Partis pour Nantes; Schwjjino Frères, pour Tunis; AngeSchiafjino, Timgad, pour Marseille Psyché, pour Bougie; El-Mansour, pour Port-Vendres.

BOULOGNE. ARRIVES le 3, Sparta, de Goole; Chateau-Palmer de Bordeaux.

Partis Lieutenant Robert-Mory, pour Danzig; Château.Palmer, pour BREST. Arrtvi le 4, SaintAmbroise, de Rouen.

Partis Fronsac, pour Bristol: Alberte Le Borgne, pour Oran; Divona, pour Rotterdam: Saint-Ambroise, pour Oran; sloop Reine-Léontine. pour Douarnenez.

BORDEAUX, Arrives le 4, Poatet-Canet, du Havre: Mexphalte, de Rouen; Edimbourg, de Barry.

Partis Lèoville, pour Bayonne: Penerf, pour Nantes.

Attebdds Marechal-Foch; Hermia; Brumaire. Cabourg

♦ BONE. Arrivé le 4, Ipanéma, de Marseille.

♦ BIZERTE. Arrivé le 3, Lillois, de Bône.

Parti Gouverneur-Jonnart, pour Tunis.

CALAIS. Arrivé le 8. PenchQteau, de Brest.

PARTI8 AmiraUL'Hermite, pour Dunkerque: Jean-de-Bethencourt. pour Boulogne: Penchàteau. pour Nantes. ♦ CAEN. Arrivés le 4. La-Mailleraye. de Londres; Honfleur, du Havre: Adolphe-Leprince, du Havre; Brazmor, de Rouen.

Partis le 3, Hébé. pour Slvanséa; 1a Seine, pour Cherbourg: Dinard, >>our Le Havre: le 4. Emile-Deschamps, pour Le Havre: Thésée, pour Newport. ♦ CASABLANCA. ARRIVÉS le 4, Koutoubia de Marseille: lméréthie-ll, de Marseille: Cap-Falcon. d'Oran. Partis le 4. Azrou. allant à Mazagan Meknès. allant Bordeaux. ♦ DUNKERQDE. Arrivés le 4, Chûteau-Palmer, de Boulogne; Pencheteau. de Calais.

Partis le 4, Rémots, pou.' Oran; lacobsen, pour Le Légué: Bidassoa. pour Boulogne; Caj-Blanc, pour Anvers.

♦ GRANVILLK. Arrivés le 4, ̃ Granville, du Havre Cévennes, de Tunls Le Revenant, de Paimpol.

Partis le 4, Cushendall, pour PortTalbot et Granville. pour Le Guildo LE HA'TIE. Arrivé le ? irtnard, de Boulogne le 4 Kerroch (voilier), de Cherbourg Saint-Brieuc de StMalo Le Trait, de Bordeaux.

PARTIS le 4, CJJ> pour Marseille Bretagne. pour Rouen Dinard, pour la LE LÉGUÉ. Arrivés le 2, M.-F.-5 et Quartzite, de Rouer le 4, Cherbourg, du Havre Jeannette, de Rotterdam. LORIENT. Arrivés le 4, Haỹoood, de ..ewport Guermor, de Nantes ♦ LA ROCHELLE-PALLICE. ARRIvés le 3. Ra/tinage du Havre le 4, RaDnedal, de Morador Falke, de Bordeaux.

PARTI le 3, chalutier Les-Barges ATTENDU Portrieux.

MARSEILLE. Arrivés le 4. La Monciére, d'Alger jenne de Casablanca Middle-Moc de Port-Talbot I Riri, de Saint-Tropez Georges-et-Henri d'Oran Tourcoinp, de Copenhague Sc/ita//ino-24, d'Alger Capsa de Londres Isabel. de Gandia.

PARTIS le 4, Aliter, pour Oran Charles-Roux, pour B6ne Ginette-Leborpne, pour Bcm- f Djebel-Amour, pour Beni-Saf. Sidt-Aïssa, pour Oran La Guardta, pour TarraiJne: Tasondant, pour Oran Gtnouse, pour Berre

ATTENDU imgad, d'Alger

♦ NANTES. Arrivés le 4 décembre Fidelis, de Sfax: Ville-de-Metz de·, I ?j'/iî"Denis jKa"ffa, de Marseille [Edith ;voil.i, de Pornic Fredà vore de Swansea Taillefer. de Boulogne, via StPARTI Divatte, pour Newport.

ATTENDUS Pénerf- Saint-Féréot. Ar♦ ORAN. ARRIVÉ le 3, Château Yc;uem. du Havre. PARTIS le 4, Duc-d'Aumale, pour l, Marseille; Saint-Prosper pour Mostaganem Château-Yquem, pour Alger; Lida, Attendu Gouverneur-Général-Lafer♦ PHILIPPEVILLE. Arrivés le 3. Gliaries-Leborgne, ViUiers, Mayenne, de PARTIS: Bergère, Mécanicien-Moutte.l pour DJldjelll; Kilbane, pour Boue Attendus Ipanéma, de Bône; Charles-Roux, de Marseille.

♦ S..INT-NAZAIRE. Arrivé le 4. Gaston-Bouinot. de Nantes.

Partis Taillefer. pour Nantes: Marecltal-Foch. pour Bordeaux.

Attendus Barsan ej«#

♦ SAINT-MALO. Partis le 3. Fratton, pour Southampton: le 4. Brisk pour R,ouen ̃p/inc^own. pour Cardlff ♦ SETE. Arrivés le 4. Socombel. de Berre: Delta, de Marseille; La-Macta, j de Tunis' Kroumir et rôdeur; Partis Soco;nbel, pour Lavera: SidiA;ssa. Diebel-Amotlr, pour Oran; Kroumir La-Macta. oour Marseille

♦ TONNAY-CHARENTE. Partis le L'ra- l pour Bristol: Cognac, pour Navires divers

Signalés par T. S. F. le 4 décembre A CASABLANCA-RADIO

Oued Yquem. Charles Schiaffino Jean Hamonet. Stanarfalt, Meknès. A TANGER-RADIO

Goleta, Anfa. Charles-Schiafftno. A OUESSANT-RADIO

Ophelie, Obèrent. Nicole-Schiaffino. Dalila, Washington, Pivoine, Le Jaeques Cœur Myson; Otarie, Saint-Marc, Briseis, Mogina, Commissaire-Ramel BasseTerre. Président PauUDoumer, Bisson, Dlvatte, Lion.

LE CARGO « SEINE H S'ÉCHOUE A L'ENTRÉE DU PORT

DE CHERBOURG

CHERBOURG, le 4 décembre. Hier matin, vers 5 heures, le petit careo La Seine, jaugeant 265 tonnes, s'est échoué au moment d'entrer en rade. entre le rocher du Happtout et l'lie Pelée. Le navire qui venait du Havre, transportait 150 tonnes de sel; il est commandé par le capitaine Outy a 10 hommes d'équipage et appartient à la compagnie normande de navigation à vapeur.

Les circonstances de l'accident

CHERBOURG, 4 décembre (De notre rédaction. La Seine chargée de 150 tonnes de sel pour le compte de M. Maurice, entreposeur de cuirs devait arriver à Cherbourg mardi matin et entrer aussitôt au bassin de commerce. Vers 5 heures, des grains violents bouchèrent toute visibilité au moment où la Seine allait atteindre la passe ce l'est par laquelle le capitaine comptait entrer sur rade. Soudain, celui-ci aperçut le feu de l'île Pelée: Il voulut ma- no?uvrer, mais il s'aperçut alors que son navire venait de se mettre au sec sur le plateau rocheux proche du petit port de l'ile et qui est il. l'extérieur de .a rade et non à l'intérieur comme on 1'avait dit tout d'abord par erreur Pendant toute la journée le vapeur resta échoué sous la surveillance éloignée des Abeilles et dans l'attente de la marée du soir. De sérieuses Inspections du navire permirent de voir que le coque n'avait pas souffert et ne faisait pas Ce soir vers 7 h. 45 au moment de la haute mer, le remorqueur cherbourgeois n' 2 de la société de remorquage et de sauvetage a été attelé sur le vapeur échoué et a réussi Il aider celui-ci re tirer de sa f cheuse situation. Peu après, la Seine a pris le chemin du bassir. de comm. -ce où elle est entrée seule sans autre incident. Son état semble bon et ne donne lieu Il aucune inquiétude.

NAVIRES ATTENDUS

Bordeaux, le 4 décembre. Le chalutier Jutland quitté 3 bancs le 1er et peut être attendu à Bordeaux le 12 ou Les chalutiers Avant-Garde et Groenland font route sur Fécamp les chalutiers Urania et Jacques-Coeur ont été rencontrés en route respectivement sur Le Havre et Bordeaux.

Marché de Paris

Paris, 4 décembre (de notre correspondant spécial. Vente médiocre. Baisse sur les barbues, soles, turbots, merlan» et crustacés. Hausse sur les congres, harengs, petits maqueeraux. Les offres étalent amples.

MARTE CRUSTACÉS

On cote au kilo (cours extrêmesl Barbues, 5-8; bars. 20-2S; carrelets. 1.M).

COUPE DE FRANCE Dimanche,

au Parc des Sports de Rennes STADE RENNAIS U.C.

contre E.S. DE JUVISY-VIRY Voici que la Coupe de France va voir dès dimanche prochain les grands ténors entrer en scène, la Coupe de France qui apporte un sang nouveau, la Coupe avec toutes ses rigueurs, son risque de preuve qui passionne des milliers de sportifs va dimanche rentrer dans une phase qui attirera l'attention de tous les milieux de la balle ronde.

Ténors, à la veille de votre rentrée, prenez garde, la tâche est souvent plus sévère que vous ne l'imaginez, ces for- mation de deuxième plan que vous allez rencontrer n'ont rien à perdre et tout à gagner à se heurter à vous.

A l'appui de ce que nous avançons nous pourrions vous rappeler, un Red Star avec ses Chayriguès, Gamblln, Ni- colas, flottant, désemparé devant le Stade Briochin il y a quelques années ce même Red Star, plusieurs fois tenânt du trophée, éliminé par Sainte-Barbe d'Olgnies, par Billy-Crenay; Fives, l'an dernier, battu à Arras, et nous citerions s'il en était besoin des cas qui nous touchent de plus près.

Dimanche les pros du Stade. vainqueurs de Cannes, ^Times, ilès, vont avoir devant eux l'ttoile Sportive de Juvisy, éliminée en 1933 par l'Excelsior de Roubaix après prolongation par 2 à 1 et cela au seizième de finale- éliminée en 1934 au trente-deuxième par Saint-Etienne, à Saint-Etienne, et par 2 à 0 seulement, battant au dernier tour de 1934-1935 l'A. S. de Cherbourg Stella par 7 à 0.

Stadistes méfiez-vous, l'ardeur, l'ai- lant, la promptitude des joueurs Pari- siens sont autant de qualités qui ne sont pas négligeables

L'équipe du Stade Rennais se présentera comme suit

Collet

Gardet Pleyer

J. Laurent Volante Cahour Roussel Dominique Rase Chauvel Kaiser 8

Championnat de la LO.F.A. DISTRICT HAUTE-BRETAGNE

fA Saint-Servan

AMICALE SERVANNAISE

bat SCOLAIRE PONTORSONNAISE par 3 buts à 1

St-SERVAN, le 4 décembre Ce match fut disputé devant une bonne galerie, mais sur un terrain rendu glissant par la pluie.

Voici la formation des équipesScolaire Pontorsonaise Barthelemy, Fichepoil et Thomas, Pécherault, Domain et Guyon, Carboni, Courtois. André. X. Hervé.

Amicale Servannaise R Lenormand, A. Brlère, E. Lenormand, 'E Brière et Bagot, Jehan et Daveux. Goron. Le début de cette partie verra un net avantage des Servannais qui nous font voir un jeu de passes précises de belles combinaisons qui échouent de peu grâce à l'excellente défense du goal de Pontorson deux buts imparables marqués dans un beau style par E. Lenormand viendront récompenser les efforts de l'Amicale.

Au cours .de cette première partie du jeu nous avons assisté à de vives et dangereuses réactions de la part de la Scolaire, arrêtées à temps par les arrières et le goal de St-Servan La mitemps arrive sur le score de 2 à 0 en faveur de l'Amicale.

La reprise sera beaucoup moins intéressante que la première mi-temps. Une main d'un arrière pontorsonnais dans la surface de réparation vaudra un penalty transformé par E. Lenormand. Peu de temps apfès, la Scolaire, sur une belle descente sauvera l'honneur Ce but stimule les Pontorsonnais qui veulent combler leur retard. Ils viennent tnquiéter le goal servannais. mais rien l'avantage de l'Amicale, deux buts seront manqués par la précipitation de l'ailier droit

Les meilleurs furent à la Scolaire: Barthélémy qui a évité à son équipe une défaite plus sévère avec lui Fichepoil et André.

A l'Amicale, tous les Joueurs sont à féliciter.

Bon arbitrage. 8 5: chiens de mer décapités. 0.50-1 50 colins décapités. 7-9: colins entiers 1-8; congres, 0.50-2.50; crevettes grises. 7-12; crevettes rouges grosses, 50-60: crevettes rouges petites. 18-20 dorades de France 2-4: harengs français pleins 1-2: ho- mards vivants, 15-20: homards morts 8- 14; langoustes vivantes, 15-19: langoustes Mauritanie vivantes. 10-13: limandes 2.50-7; lottes. 2-5; limandes-soles, 5-8.50; maquereaux français gros, 1.50-2: maquereaux français petits. 2-4; merlans brillants. 3-5; merlans ordinaires. 1.50-3. mulets, 4-12- morues salées. 2.50-4.50 raies entières. 1.50-3: rougets-barbets. 28 rougets-grondins. 1.50-4; soles françaises grosses, 12-15: soles françaises petites, 6-9: turbots, 5-8.

On cote au cent Sardines salées gros. se*. 25-35; sardines salées petites 6-8 sardines fraîches, 10-30.

MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 ktlos Moulesses. 56-80.

On cote au cent Coquilles SaintJacques, 20-40: huîtres de Marennes 45140 huîtres Portugaises. 17-28; huîtres de Claires, 23-38.

On cote au kilo Coques ou hémon. 0.50-0.90.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes. 0.50-2.60 anguilles vivantes. 8-10: anguilles mortes, 4-7: barbillons, 3-5; brèmes, 1-3; brochets morts. 5-8: carpes vivantes. 44.25 carpes mortes, 2-3: éperlans. 1.50-4; goujons, 4-5: perches, 1-3; saumon rigorlflê 4-13; tanches vivantes. 6-7- tanches mortes, 1.50-3; truites saumonées argentées, 20-30; truites de pisciculture 8-17.

Arrivages Marée. 272.200; eau douce. 7.700: coquillages. 31.500: déposé au frigorifique, 44.000 resserre de la veille. 96.600: quantités mises en vente, 408.500; quantités saisies le 3 décembre. 3.106 kilos.

Arrivages par gares Gare du Nord. 144.300: Vaugirard. 97.500; Saint-Lazare, 48.800; Orléans. 7.600.

Championnat des Patronages A Redon

ESPERANCE DE CHATEAUGIRON bat U. S. SAINT-CONVOION (2) par 5 buts à 2

Redon, le 4 décembre. Le score est un peu sévère et Redon pouvait faire mieux. Châteaugiron ne jouant qu'à dix. Les Redonnais se défendirent très bien en première mi-temps et parvinrent même à réaliser par leur ailier gauche.

Après le repos la ligne d'avants locale se montra moins agressive ce qui permit au club visiteur de faire de nombreuses incursions dans le camp redonnais et de s'assurer le gain du match par 5 buts à 2.

A Redon le Goal, l'avant-centre et 1 ailier gauche Mesny firent une belle partie

A Chàteaugiron la victoire revient à la ligne d'attaque, l'avant-centre Blanchet fut un distributeur de jeu précis, avec lui l'inter et l'ailier droit se firent remarquer. 8 A Antrain

INDEPENDANTE ANTRAINAISE (1) bat A.-G. de PLEINE-FOUGÈRES (1) par 12 buts à 1

Drapeau de Fougères (minimes) bat Indépendante Antrainaise (min.) par 11 buts à 0

Autrain, le 4 décembre. Ces deux rencontres avaient attiré un nombreux public sur le terrain du patronage. En ouverture les minimes du Drapeau de Fougères qui ont déjg plusieurs victoires à leur actif en ont inscrit une nouvelle au dépens des minimes antrainais qui d'ailleurs n'en sont qu'à leurs débuts.

A 14 h. 30, M. Beauché appelle les équipes premières qui se présentent dans les formations annoncées. C'est à Pleine-Fougères qu'échoit le coup d'envoi. Aussitôt les AntralnaLs partent à l'attaque, les visiteurs ripostent et la partie ne semble pas jouée. Toutefois sur une attaque Antrainaise un arrière la balle et marque contre son camp. Des la remise en jeu l'avant-centre de Pleine-Fougères s'empare du ballon et met les équipes à égalité. C'est le plus beau but de la partie. Antrain reprend l'avantage et l'avant-centre sur un effort personnel marque le deuxième but.

Antrain 2, P. F. 1.

Les visiteurs se reprennent mais leur ligne d'avants manque de cohésion et ne réussit pas à passer la défense locale. Antrain se dégage et repart à l'attaque, le demi-droit bien placé bat le goal visiteur d'un shoot plongeant. Peu avant la mi-temps l'avant-centre Antrainais porte la marque à quatre à la sifflée sur le score de 4 à 1 en faveur d'An train.

A la reprise les locaux reprennent 1 avantage et marque un cinquième but. Pleine-Fougères ne se décourage pas et essaie, mais en vain, de tromper la défense locale, L'extrême droit local, en possession de la balle centre, l'avant-centre bien placé marque de nouveau. Les visiteurs paraissent fatigués et ralentissent l'allure. Antrain en profite et marquera encore six buts. Bon arbitrage de M. Beauché,

A Antrain. bonne partie de l'équipe. A Pleine-Fougères, le goal, le demicentre et l'avant-centre surpassèrent de beaucoup leurs camarades. Toutefois toute l'équipe visiteuse joua courageusement et eut le mérite de ne jamais fermer le jeu. 8 MATCHES AMICAUX DIVISION 1 ET DIVISION II DE LA LIGUE DU NORD

FONT MATCH NUL 2 à 2

Le match division de la ligne du Nord joué aujourd'hui à Lens en hom- mage à sainte Barbe, patronne des mineurs s'est terminé par un score nul 2 à 2. La partie fut plaisante à suivre, quoique commencée un peu tardive-, ment, de sorte que la bonne moitié de la seconde mi-temps se passa dan» une mi-obscurité. L'équipe de la première division eut le meilleur pendant toute la seconde mi-temps, mais celle de la division (2) se défendit avec opiniâtre eut de très beaux arrêts.

té. De plus le goal des II Parmentiet En première mi-temps Lukacs Bigo marquèrent pour les II et Illiet réussit un but pour les II. En seconde ni'- temps les II ne rent réellement que deux attaques dangereuses amorcées par Novicki, mais si le goal Gianelloni para à la première, le coup de botte de Walter en sauvant en corner, il ne put stopper un shot-surprise de l'ailier gauche Lopez 2 2.

C'est aujourd'hui qu'il aurait fallu Jouer de volée et délaisser les passes à ras de terre freinées et stoppées par l'herbe détrempée, mais il semble que personne ne l'ait compris.

U. S. DU VIVIER- SUR-MER

bat U. S. DE LA FRESNAIS

par 6 buts à 3

LE Vivier-sur-Mer le 4 décembre. 1 Une intéressante partie s'est déroulée 1 dimanche après-midi sur la grève du t Vivier-sur-Mer où, comme nous le disions Il y a huit jours, un très bel c emplacement a été aménagé par la jeune société sportive locale Devant une assez nombreuse gale- c

rie. la nouvelle équipe locale rencontre en un match amical l'équipe de l'U. S. de La Fresnais.

En première mi-temps, les locaux eu. rent le plus souvent l'avantage si bien que l'arrêt fut sifflé sur le résultat suivant Le Vivier, 4 buts La Fresnais. 1 A la reprise, les visiteurs se ressaisirent et le jeu devint sensiblement égal de part et d'autre. Chacune des deux équipes marqua 2 nouveaux buts. La fin fut sifflée xur le résultat sui. vant Le Vivier, 6 buts; La Fresnais S, A Bazouges-la-Pérouse

CHATEAUBRIAND (1)

contre ETOILE SPORTIVE (1)

Dimanche dernier, eut lieu à Bazou» ges un match de championnat entre lea équipes premières d eCombourg et de Bazouges.

L'arbitre officiel de cette partie, M. Léon Dominique ,ayanc fait défaut sans préavis, un spectateur. M. E. Guy, accepta de diriger la rencontre.

Notons que M. E. Guy a. à son actif plusieurs arbitrages officiels et qu'eu plus, il fut choisi, d'un commun accord, par les deux équipes. Il est d'aUleurs connu pour sa compétence et sa grande impartialité.

Après 1 4 d'heure de jeu le score était de 2 a 2. Dix sept minutes plus tard, après un penalty sifilé avec juste raison contre Combourg, le résultat lut porté à 3 à 2 contre ce dernler. Le jeu durait depuis 42 minutes et il fallut le manque de sportivité des Combourgeois pour laisser là, une partie. menée très vite par l'Etoile contre une Chateaubriand épuisée.

La Chateaubriand fit preuve, sous les huées de la galerie, très animée, d'un grand esprit de sportivité en plaquant littéralement le terrain d umatch. pour regagner, sans aucune explications, Combourg où d ailleurs la SainteCécUe était plus intéressante qu'une défaite imprévue.

La foule, venue nombreuse, et nom l'en remercions, assister à -ce match, fut indignée eu se demande, à juste raison, si ce départ précipité n'était pas combiné d'avance, car au signal de leur capitaine Dubost, toute l'équipe était sur la touche.

Si l'E. S. B. a la réputation d'être une équipe inférieure théoriquement, il n'est pas moins vrai que pratiquement elle sait se défendre, le plus souvent gagner et ses joueurs observent sur le terrain de sport, avec la politesse. un jeu exempt de brutalité.

Depuis que l'E. S. B. Joue elle n'avait pas eu pareil affront. et c'est un manque de courtoisie de la part de la Cha-

teaubriand vis-à-vis de Bazouges, toutes deux équipes de patronages. a A Retiers A. S. JANZEENNE (1) bat LA RESTERIENNE (1)

par 3 buts à 2

RETIERB, le 4 décembre. Partie disputée dimanche dernier devant une maigre galerie. Privés des services 3u demi-centre Denais et du goal Malécot, les locaux ont dû s'avouer vaincus devant l'Amicale au complet. Disons de suite que le score reflète mal la physionomie de la partie. Un résultat nul eue éte plus équitable. le troisième but des visiteurs ayant été marqués avec la main. Un arbitrage assez moyen n'eut pas le don de contenter la galerie, ni mème les joueurs, qui, certains du moins, le manifestèrent un peu trop bruyamment.

Au cours de la première mi-temps, les visiteurs réussirent par deux fois à tromper le portier de but local, alors que les « verts et noirs ne manquèrent qu'un but qui fut acquis par H. Bordais, d'un magnifique shoot de l'aile. A la reprise les locaux réusirent a égaliser par Bachelot, qui put mettre & profit une belle phase de jeu. Les visiteurs reprirent l'avantage au cours de cette mi-temps en marquant un but qui aurait du être refusé.

Les locaux bien qu'handicapés firent de leur mieux: les meilleurs furent Lerin. Bordais et Boisramé. qui, dans les buts. se tira fort bien de plusieurs titu&tions difficiles.

Chez les visiteurs. le capitaine de l'équipe a droit à des félicitations pour sa parfaite correction. 8 A Saïnt-Hilaire-du-Hareouët

J.-A. DE SAINT-HILAIRE (1)

et ESPERANCE DE FOUGERES (1 B)' font match nul par 3 buts à 3 Saint-Hilaire, le 4 décembre. Les locaux se présentent à 10 et les Fougerais profitant de leur supériorité numérique. mettent la défense des damiers à l'ouvrage. Alors que l'attaque des <£ rouges D es: à proximité des buts locaux. Tanguy a une reprise de balle malheureuse et c'est le l'r but des Fou. gerais. Malgré l'opiniâtre résistance des locaux, les « rouges » marquent encore une fois avant le repos.

A la reprise, Novak qui a été touché dans lss dernières minutes du premier time Joue goal: Podvin le remplace au centre de la ligne d'attaque. Les locaux maintenant se montrent dange- reux- toutefois, sur réaction des Fougerais, Anfray fait une faute dans la surface; le penalty qui en découle est transformé en but.

Les damiers ne sont nullement démoralisés et attaquent à outrance. Sur centre ae Orvaln, Podvin obtient un premier but, puis un second sur penalty. Enfin, un arrière tougerais serré de près par les attaquants adverses, reprend de la tête mais ne réussit qu'à loger 14 balle dans ses propres filets.

Quelques minutes avant la fln, les l0caux laissent échapper l'occasion de gagner le match en n'exploitant pas un penalty. Podvin fut de loin le meilleur des 22 joueurs. 238

NOS ÉQUIPES DE FOOTBALL ASSOCIATION

L'EQUIPE DES MINIMES DU DRAPEAU DE FOUG£R££ «


A Benazé:

CLUB DES X DE HENNES

bat U. S. DE KENAZC (1)

par 7 buts à 0

?̃"̃»*+. 4 décembre. La venue ft Renasé du Club des X avait attiré sur le terrain de Longchamps, une bonne galerie, malgré la pluie. Le terrain, rendu glissant, ne facilita pas la tiche dea joueurs. Le jeu s'en ressentit beaucoup, le ballon étant devenu difficilement contrôlable. Néanmoins, les Rennais nous firent assister à une belle démonstration de foot-ball combinaisons bien ordonnées. jeu de passes précis. blocages parfaits.

La première mi-temps fut entièrement l'avantage des visiteurs qui jouèrent pour ainsi dire sur un but. Par contre, la seconde ml-temps fut plus egale. La défense des X dut s'employer maintes fois pour endiguer les rapides descentes des locaux. Mais la supériorité resta néanmoins à l'équipe la plus scientifique qui l'emporta par 7 buts contre rien. Chez les visiteurs, tous les joueurs sont de classe et Il est vraiment agréable àe voir jouer cet ensemble parfait. A Renaze. mention spéciale pour le goal qui fit une partie superbe Les demis tirent du bon travail, mais les avant manquent trop de précision 4 5 8 Avis aux minimes et pupilles

du Stade Rennais

Tous les jeunes gens désireux de Jouer au football dans les formations minimes et pupilles du Stade Rennais. devront se présenter Jeudi 6 décembre, de 14 heures à 15 heures, à la Conciergerie du Parc des Sports, où un membre de la Commission de football recevra leur adhésion

Prix de la carte de membre actif 10 francs. Tout Joueur non assuré pourra 1 être par le c.ub. 8 DEMANDE DE MATCHES

L'équipe première de l'A. S. des Cheminots Rennais, libre le 16 décembre, désire conclure match de football sur terrain adverse. contre indemnité. Ecrire à :.i. B. Dauet. 12, rue Nantaise, Bennes, ou téléphoner 21-49.

7 8

P. C. Autrichien de Pans qui jouera le 23 décembre contre le Stade Morlaisien et le 1er janvier contre l'E. S. Saint-Brleuc, cherche intaches dans la région pour le 24 ou 25 décembre ou le 31 décembre contre ,'orte équipe ou une sélection de la ville faire offre d'urgence M. Muhr, 3 rue du Retrait, Paris i20>). tél. Menllmontant 75-84. 0 A l'Union Sportive Liffréenne. L'U. Sportive Liffréenne (équipe 1) demande match pour le 23 décembre sur terrain adverse contre indemnité.

L'équipe 2' libre les 16. 23, 30 décembre, Janvier, février cherche matches amicaux aller et retour.

S'adresser à Millet François, secrétaire de l'U. S. L.. Llflré (I.-et-V.). 0 L'équipe professionnelle première Liwgue SoroKsar F. C. de Hongrie, vainqueur de C. A. Oradéa de Roumanie, in Ker de Budapest Ferencvaros, T. C. Boscay de Budapest, cherche match dans la région de Bretagne partir du .la' Janvier jusqu'à fin de février contre f*rte équipe ou une sélection de ville. tndi «mité raisonnab:e. Adresser toutes propisitlons et pour renseignements à M. Miche. 3. rue du Retrait. Paris iXX»). Téléphonez Ménilmontant 75-94. • Scolaire Pontorsonnalse réserve demande matches aller et retour sur son terrain 16 et 23 décembre, 3 et 17 mars- sur terrain adverse 27 janvier, 10 et 24 mars. Faire offre à M. J. Nicolle. secrétaire 10, rue de Tanis. Pontorson, tél. 92 2-3-8

U. S. du Vivier-tur-Mer. Les équipes de football désireuses de Jouer contre l'U. S. du Vivier-sur-Mer sont priées d'écrire à M. Taillandier, instituteur au Vivier-sur-Mer. 8 L'équipe deuxième de l'Espérance de Fougères, libre le 9 décembre, recherche match sur son terrain contre promesse de retour Ecrire d'urgence. 1 bis, rue du Château, ou plutôt téléphoner au 2-57 à Fougères. 8

LE COMITE NATIONAL

DES SPORTS

S'OCCUPE DU TERRAIN

D'EDUCATION PHYSIQUE

SCOLAIRE

Paris. 4 décembre. M. Jules Rimet, président du C. N. S. a présenté cet après-midi à M. Queullle. ministre de la Santé Publique et des Sports une délégation du C. N. S. composée de i£lî Gaudier, Rousseau. Carnot, etc. M. Rimet, après avoir exposé au Ministre ce qu'était le C. N. S. avec ses 43 fédérations et leurs 23.000 sociétés, eon rôle, ses aspirations. a exposé les principales questions d'intérét général qui pourraient requérir l'attention des pouvoirs publics et tout particulière- ment celles des terrains de Jeux et du *port scolaire et universitaire.

préoccupations du ministre qui espère trouver la possibilité, par le moyen d'un organisme de prêt. de liquider le passif, c'est-à-dire indemniser les sociétés ayant engagé des dépenses d'installation sur des promesses d'aides financières puis de construire un programme général d'installations sportives. La eeconde, celle du sport universitaire et scolaire est fonction d'un travail fait en liaison avec le Ministre de l'Education Nationale et qui a déjà été ébauché

ï Dimanche à Brest

r STADE RENNAIS U. C. eontre ECOLE NAVALE

Dimanche. à 9 h. 1S, au Stade de la Marine .aura lieu un match de hockey opposant la nouvelle formation de Universitaires du Stade Rennais. il n'est pas nécessaire de présenter le S.R.U.C. aux Brestois, U est cependant bon d'éclairer des scolaires et étudiants brestols sur ce sport particulièrement en vogue dans les grandes villes comme Paris Rennes. Nantes et dans les grandes écoles.

la serait souhaitable, pour le développement de ce beau sport, de voir les étudiants de notre ville se grouper pour pratiquer le hockey.

Deux équipes de hockey à Brest lui permettraient de vivre. Sinon, ce sport ne peut que disparaître faute de ren-

Championnat des Patronages A Rennes AVENIR St-ETIENNE bat T.-A. pu 29 points à 22

Rennes, le 4 décembre. Ce match retour, joué sur le terrain de la T. A. volt Salnt-Etlenne confirmer sa victoire du match aller quoique Salnt-Etlenne Joue sans Morfoisse et Even.

Le début de la partie est à l'avantage de la T. A. qui marque plusieurs paniers de suite; Saint-Etienne s organise et arrive à remonter, pour finir à la m!-tempe avec une avance de six points.

La seconde mi-temps les deux adversaires firent jeu égal et la fin sera sifflée sur le résultat de 29 à 22 en faveur de Saint-Etienne. A la T. A. les meilleurs furent Lesaux et Loizon.

A Saint-Etienne toute l'équipe a droit le à Lorit.

Bon arbitrage de M. Gorieux. 8 MATCHES AMICAUX Demain

SUR LE TERRAIN

DE SAINT-ETIENNE, A RENNES Jeudi à 20 h. 15..sur le terrain de St-Etienne. se disputera un match entre les Joueurs mariés et célibataires de StEtienne. Beau match en perspective, étant donné que les deux équipes sont à peu près de même force. Nous y trouverons des joueurs de l'équipe première de chaque côté. Qui gagnera des mariés ou des célibataires ? Tous les joueurs feront leur possible pour gagner ce match.

Voici la composition des équipes Mariés Even, Gosse; Toqué Lorit, Dayot.

Célibataires Morfoisse E., Bourdais, Tuloup. Laine. Sallot.

Ce match sera arbitré par le sympathique Pin«ault. Tous les autres Joueurs sont priés de se trouver sur le terrain.

L'INTERNATIONAL A AUTEUIL PARIS, 4 décembre. On sait que la Fédération Française d'Athlétisme organise pour l'an prochain le 23 mai le cross-country international, dit des Cinq-Nations. Elle a voulu faire plus grand que coutume et après l'adhésion de la ville de Paris et l'accord avec la société de steeple de France, elle a obtenu l'hippodrome d'Auteull. à titre exceptionnel. C'est donc un très grand succès à prévoir d'autant plus que ne s'en tenant pas seulement à la participation de l'Angleterre, de la Belgique, de l'Ecosse, de la France. de l'Irlande et du Pays de Galles, la Fédération Française invitera à participer au cross la Finlande, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie et le Luxembourg.

SIX JOURS DE NEW-YUKK GUIMBRETIERE ABANDONNE New-York. 4 décembre. La seconde Journée de la course des Six Jours de New-York a été marquée par un coup de théâtre. Marcel Guimbretière qui faisait équipe dut abandonner par suite, croit-on, d'une attaque d'appendicite, bien que le coureur ait déclaré alors qu'il se plaisait de violentes coliques. qu'il ne disputerait plus que le demi-fonds.

Le médecin de service le fit' mander au vélodrome afin de l'examiner de près le coureur ayant abandonné à son hôtel.Guimbretiére se hâta de venir. Le médecin, tout d'abord, crut au chiqué, car il conseilla au coureur de repartir, mais la seconde fois il l'examina de plus près et le renvoya à son logis, tout en hésitant sur l'opération de l'appendlciite ou la non-opération.

Resté seul, Broccardo finit par trouver un coéquipier dans l'Allemand Schoen. mais la nouvelle équipe tournait en lanterne rouge avec 15 heures de retard sur les trois premiers tandis que Letourneur et Debaets se trouI valent en quatrième position.

CHAMPIONNATS DE BRETAGNE Meilleray-Chevalier sont champions en double messieurs

Rehhxs. le 4 décembre. Les championnats de Bretagne qui se sont déroulés sur le vaste court de l'A. S. C. C.. viennent de prendre fin avec la victoire de Meilleray-Chevallier sur l'équipe tenante du titre Huchet-Véne, par 2-6. 6-3, 6-3.

Ils forment tous deux une paire homogène l'adresse de l'un et la puissance de l'autre se complètent parfaitement. En résumé, tournoi sympa2hlque qui entretient une heureuse émulation sportive entre les Joueurs locaux et régionaux. 8

LES DIRIGEANTS DE L'ATHLÉTISME BRETON

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair »J

Voici, saisis par l'objectif au cours du challenge Hill, de droite à gauche, M. Beaudouin, membres du Conseil de la L. B. A., et M. Masson, président. du Comité d'Ille-et-Vilaine de la L. B. A., en grande conversation avec le chef de notre rubrique sportive, Joseph Morin.

Le Briochin Michel Péchenz prendra part au match

France-Italie

Une nouvelle fols ia Fédération Française d'escrime vient de faire appel à notre jeune compatriote Michel Pécheux, pour soutenir les couieurs tricolores dans un tournoi que doivent disputer à Gênes, le dimanche 9 décembre. les escrimeurs sélectionnés italiens et français.

L équipe française comprendra Bernard Shmetz et Jacques Coutrot i Paris)- Michel Godtn (Arras): Lucien Barret (Nice) et Michel Pécheux (SaintBrieuc).

MM. Pietri, ministre de la marine. dont on connaît l'attachement au sport des armeà: de Chambrun, ambassadeur de France a Rome et une haute personnalité italienne présideront aux différents assauts de cette rencontre internationale.

Comme d'usage en la matière les touches seront jugées a l'appareil électriques.

Les vœux de tous les sportifs accompagnent et l'équipe et leur jeune compatriote Michel Pécheux dans leur lointain déplacement et vers de nouveaux lauriers. 6-7-8

DANS LE MONDE DES SPORTS Nominations. Nous apprenons avec un réel plaisir Que le docteur Paul Garnier. président si actif du Club Universitaire Angevin, le club sportif si vivant des Etudiants Angevins, vient de se voir décerner le titre de médecin fédéral de la Fédération Française de Football-Association.

Par ailleurs. & Paris. les 10 et 11 acvembre dernier au cours d'une très importante réunion des Etats Généraux du Sport Universitaire Français, le docteur Garnier fut nommé membre du Conseil supérieur officiel du Sport Universitaire Français.

Il ne pouvait être fait un meilleur choix, le docteur Garnier étant un dévoué à la cause sportive et nous tenons à le féliciter sincèrement des hautes fonctions dont Il vient d'être investi. 0 NOS HALTÉROPHILES

JAGAILLE

poids mi-lourd du C. A. LorlentaU

Société des Répates Rennaises. L'assemblée générale annuelle de la Société des Régates Rennaises aura lieu le jeudi 6 décembre 1934. à 20 h. 30 précises, au Café de l'Europe (salons de l'entresol). L'ordre du jour est fixé comme suit Compte rendu moral compte rendu sportif; compte rendu financier; paiement des cotisations 1935- élections du Bureau; projets à l'étude; questions diverses. 8 Cercle Paul-Bert. Basket-ball. Tous les joueurs pratiquant et désirant pratiquer le basket sous les couleurs du Cercle Paul-Bert, sont convoqués jeudi, à 20 h. 30. au Cercle, pour entarlnement' Paiement de la cotisation 1934-35 Signature des licences U.F.O.LJ5.P (apporter une photo )

Tout joueur qui n'aura pas acquitté sa cotisation et signé sa licence U.F.O. L.E.P. ne pourra participer à ce championnat ni aux déplacement prévus. Formation des équipes devant représenter le C.P.B. dans la compétition départementale de d'U.F.O.L E.P 8 Cercle Paul Bert. Les élèves pratiquant le footbal scolaire sous les couleurs du Cercle Paul Bert sont priés de se rendre au Stade municipal, jeudi prochain. 6 courant, à 13 heures. 8

COURSES A AUTEUU

PARIS, le 4 décembre. C'est durant une accalmie du mauvais temps qua s'est déroulée cette réunion de la Butte Mortemart. Du fait des nombreuses abstentions QUI se sont produites dans plusieurs épreuves. le spectacle a bien perdu de son attrait. Toutefois l'Intérêt se relevait avec le Prix Varaville. l'épreuve la plus importante du programme, Qui réunissait une dizaine de concurrents. Après le bull finch. Le Titien Il et Son 01 Arabia dépassaient Montecasino et ce n'est que sur la fin que Le Titien II, après une belle lutte s'assurait un mince avantage sur Son of Arabia.

Résultats

PRIX MARC ANTONY (haies, & réclamer, 10.000 fr., 3.500 mètres. 4 partants) 1- Rustic (Cames). à M. Satnt-Genez; 2Korchula 'Lock); 3' Granit (Théry). Distances 2 long. 1/2. 3 long., loin. Mutuel Gae. 7. PI. 5.50. 5.50.

Non placé Algorad (Péron).

PRix Lotus (steeple, chevaux de se!le, 10.000 fr., 3.500 mètres. 8 partants). 1" Iris X .Trémeau), comte Lecointre 2' Grand Secours Il (Bâtes): 3' Gayal id'Ideville).

Distances 6 long.. 10 long. 10 long. Mutuel Gag. 17.50. PI. 8, 8.50. 16.50. Non placés Frisquette (Brillet), Monte-là-dessus II iBridoux), Diogène III arrêté (Deslandes), Enfantin, arrêté 'Maginoti. Fataliste Il, tombé (Teasdale). PRIX Varaville (steeple handicap 20.000 francs. 3.500 mètres. 10 partants). 1- Le Titien II (Haes), à Mme Fockemberghe 20 Son 01 Arabia (Frlgoul); 3' Montecasino (Bagniard).

Distances Encolure. 3/4 long., 5 1. Mutuel G. 22. P. 7M, 1050 B. Non placés Favorit (Lock): Vicaire Savoyard (Gleizes); Mourad Bey (Hléronlmus); Poisson d'Avril (Bâtes); Frutti di Mare. tombé (Dunn); Genermont, arrêté (Bonneau Tomboro 0 (Brlerre).

Prix Viviehhe (hales, 16.000 francs, 3 partants). 1- Mine 77 (Lock). au vicomte de Rochebouet: 2' Movietone <Néel).

Distance 5 longueurs.

Mutuel Q. 9.50.

Non placé Pomodoro, dérobe (jolner).

PRIX DES ETANCS (steeple, 15.000 fr.. 3.800 mètres, 3 partants). 1- Bulan iDubus). & M. Bede:: 2' My Lord (Cames) 3f Lochinvar i Bagniard).

Distances 3 long., 2 long. 1/2. Mutuel G. 11.50.

Prix DE Lodi ¡-hales hand., 20.000 fr. 3.100 mètres, 6 partants). 1- Waztdon (H. Gleizes), à M. Bataille: 2' Bonheur (R. Moreau); 3* Cavalier Seul IH Cames).

Dtstances 1 long.. 3 long.. 10 long Mutuel G. 15. P. 8. 14.60.

Non placés Lord Darnley (M. Bonaventure) Casse-Noix (R. Bâtes); H.tival (R.- Trémeau).

COIJRSES A ENOHIEN

Partants probables

Prix di Montugnon (haies. a vendre. 6.000 francs, 2.500 mètres indienne Mars (A. Reinette); La Bégum (X) Gymkana iM. Plaine);' King Coal (M. Brunet); Stop (L. Nlaudon- Jongleuse (R. Galaurchii- Jean Némard (A. Kalley) Junéus (E. Loriot); Champigneulles (H. Bonneau)' Than Hoa (R. AdeUne): Mari». Joly (R. Bail): Jérémy iH. Cames); Roselande (P. Delwarde); Canneloni (C. Jolner).

Prix DE LA DHuya (steeple 12.000 francs, 3.900 mètres). Tintamarre (M. Bonaventure); Belfort (R. Dubus); The Marquis (S. Rochetl; Sphère d'Or (M. Denton): Dejazcomba (P. Hléronlmus); La Louvière (H. Brierre); Scaramus iR. Trémeau).

PRIX de l'Yvette (steeple. handicap, 12.000 francs. 3.500 mètres). Ffrandine (R. Bâtes). Mareuil (R. Galaurchl). Poire Cuite (A. Reinette), Oranger iG. S. Rochet). La Captive (J. Frlgoul), Coron iH. Brierre), Octavie (C. Maubert), La Guigne (M. Brunet). Panu~tella (L. Lesain).

PRIX CARPE Diem (haies. handicap. 20.000 francs. 3.400 mètres). Essendiéras (L. Wlaudot), Jacquet iH. Brierre). Le Grand Soleil (C Maubert». Pompidhor (R. Trémeaul. Lord Eisex (J. Teasdale) Feu de Bois (R. Lock). Javron iM. Péron Noche de Reyes IH. Gleizes Roi d'Ys iS. Rochet), Torpille Il cP. Hiéronimus).

PRIE DE MARGENCY isteeple. a vendre. 6.000 francs, 3.400 mètres). Le Brousté (H Cames', Dame des Liesses iR. Trémeau), Bruttor (H Haès). Walencia (R. Rochet), Coq d'Or Il iP Hiéronimus). Recoure iC. Maubert). Pilicar •iG. Brillet) Brocart iM. J. Decker), Sphère d'Or (M. Denton). Collier d'Or (H. Bonneau). Mahama (R Galaurchl). Tibériade (M. Péron). Cagna ou Zafiritsa iP. Delwarde).

PRIX DU Bois JACQUES (haies 8.000 francs 2.800 mètres). Tambour Battant II (R. Moreau). Brimeul (A. Murat), San Marco (A. GUI). Montfort (J. Aurlgnac). Collier d'Or iG. d'Assézal) Goodly iH Bonneau Chammaine 11 iR. Harrlsson), Fair Boy (F Loriotl, Rahère (M. Denton), Didoric (J. Hleyle) Prince d'Indore (R. Lucas). Tiberiade (R. Leurson). Jficasind IF. Morel). PRIx DE .LONDRES monté, nondlcap 8.000 francs 2.000 mètres). Guériy (Allais). Haïfa Il (Roussel). Hergoline Il (Marisse). Upsilon V (Van den Bossche). Ino iMonclin), Crésus fCaloué) Fidus Achatés (Reine). Fouchtra IR. C. Slmonard). Gournay Il (E. Doumen). Horus Il (A. Morel), Fil de Jute 'Vandenbulcke). Gâte Métier (M. Jamesl. Feuillage IHazet), Diane de la Roche (Puzenat). Faust (Chrétien). Hector V IF. Devreese). Flortta III (Biache). Frtscourt (H. Picard).

Pronostica

1" course Jongleuse King Coal: 2' course Tintamarre. Dejazcomba 3* course Mareuil, Poire Cuite; 4« course: Essendieras, Pomphidor; 5o course Le Brouste. Zafirista- 8e couref Santoria Roitelet 7» course Ec CéranMaillard, Friscourt.

Pronostic de la presse spéciale PARIS-SPORT. 1" course Indienne; 2« course Tintamarre: Se course Mareuil; 4' course Jacquet; 5t course Le Broitste.- 6' courae Bnmful 'le course Horus Il

Auteuil-Loncchamp. 1" cours Jongleuse; 2' course Tintamarre 3' course Ferrandine; 4e course Jacquet; 5» course Le Brouste 6« course Brimlul; 7e course Halifax.

UNE NOUVELLE RÉPONSE AuPEDLAR»)

Un mécontent qui veut signer simplement Un éleveur indépendant a, m'adresse, avec prière de le publier, un article qu'Il intitule « Un changement s'impose. L'élevage hippique est ̃mal dirigé et sacrifié Malgré sa volonté d'anonymat la personnalité de l'anonymat de l'auteur est si transparente que personne ne s'y trompera, j'en suis sûr.

Je devrais supprimer toute la première partie de l'article car l'auteur ne fait qu'y exhaler sa bile, que nous connaissons, contre l'administration des Haras. Je préfère le donner en entier, c'est plus franc.

S'il s'était contenté de discuter l'article fi Pedlar s et de réclamer pour l'étalonnage privé la place qu'il devrait avoir dans l'élevage et les encouragements qu'on lui a rognés alors qu'on aurait dû les augmenter, je marcherais avec lui, Mais ce n'est pas en attaquant, comme il le lait, à tort et à travers oui, à tort sur bien des points qu'il obtiendra gain de cause. L'administration vit encore, et moi aussi; je dis bien et moi aussi, car t l'éleveur indépendant faisait courir le bruit, il y a quelque temps, de ma retraite qu'il attendait avec impa-

PITCHE SAIT EXÉCUTER UN ORDRE

tience et qui, disait-il, me serait fm. posée. Je tiens bon à mon poste jt souhaite t l'éleveur indépendant a et dans toutes ses fonctions pareille stabilité.

Colonel Charpt.

A

Qui n'entend qu'une cloche, comme celle de M. Pedlar dans « La Vie Chevaline s du 30 novembre, n'entend qu'un son

Depuis 1930, tout va de mal en pis au ministère de l'Agriculture (Direc-. tion des Haras). Les formules de l'orientation de l'élevage chevalin se mul.tipUent et varient à l'infini. ainsi que les modes d'encouragements.

Les praticiens, même les plus avisés des éleveurs et des étalonniers ne savent plus ce qu'ils doivent produire et perdent confiance dans l'orientation confuse et, sans suite qu'on leur impose et que par conséquent, ils jugent préjudiciable à tout effort sérieux. Après avoir dilapidé les excédents du Pari-Mutuel, la Direction actuelle des Haras, a diminué sans raison apparente en dépit de la loi, les primes aux naisseurs de chevaux de remonte. frustrant ainsi l'élevage de plus d'un million annuellement, alors, que pendant le même temps des augmentations sensibles étaient accordées à des Sociétés Hippiques ayant l'heur de plaire aux dirigeants, société de Deauville notamment, présidée par un ancien inspecteur des Haras.

Puis ce sont les dépenses inconsidérées de personnel, l'inflation du haut personnel sous toutes ses formes et a toutes les occasions, nominations de directeurs dans les Commissions d'achat pour l'armée, augmentation en nombre du personnel détaché au ministère, lutte pour la création d'inspecteurs généraux, insistances auprès du Parlement pour empêche.- les économies décidées, démarches qui valurent à leur auteur une sévère admonestation publique du président Caillaux à la tribune du Sénat.

Des achats d'étalons à l'étranger se répètent tous les ans, alors qu'il est facile de trouver en France, ceux dont les Haras ont besoin.

Depuis quelques années tout l'élevage chevalin subit des diminutions sensibles de subventions, mais on ne frappe pas les catégories de dépenses somptuaires; au contraire, sont frap> pées toujours en premier lieu les modestes primes allouées aux petits propriétaires d'étalons qui, pourtant. apportent leur concoi-.rs indispensable à la production chevaline et mulassière. Sous la précédente Direction, qui avait eu l'honneur d'affirmer à nouveau que l'étalonnage privé était le collaborateur Indispensable de l'Etat, la Direction des Haras actuelle fait supporter en premier lieu aux étalonniers et aux éleveurs les réductions o* l'entraine sa gestion défectueuse, imposée par les réductions voulues d4 ses recettes et l'augmentation crois santé de ses dépenses. Alors que l'élevage à peine à vivre, que le budget de l'Agriculture ne corn- porte aucun crédit destiné à l'encourager et que le Pari-Mutuel subvient seul à ses besoins, on peut constates (les publications offlcielles en font foi) que les fonds destinés à l'élevage pour être distribués en prix dans les concours, en subventions et en achat d'étalons, ont été -rnployJs à l'entretien de bâtiments, en dépenses de matériel, en paiement de fonctionnaires. etc. etc. En 1931, 600.603 francs: en 1932, 199.921 francs; en 1933, 174.977 francs. En 1934, ces dépenses délaissant déjà 400.000 francs.

Il est cependant de toute évidence que la volonté du législateur est nettement définie par les termes mêmes de lu. loi et qu'il entendait consacrer la totalité des ressources prélevées sur le Pari-Mutuel en faveur de l'élevage, uniquement en encouragements à l'élevage, sans alimenter pour une part quelconque, un chapitre d'ordre administratif où tout autre opération étrangère mais la Direction actuelle des Haras prend ses aises auprès du Parlement et jit à son gré.

Et comble de la stupéfaction chez les éleveurs, on annonce que le personnel des Haras au ministère, sera, exclusivement payé sur la part du Pari-Mutuel, réservé aux encouragements à l'élevage. Ajoutons à cela quelques indemnités et frais de voyages divers, c'est encore plus de cent mille francs qui seront enlevés aux éleveurs.

Que pour faire face à toutes ces dépenses qu'une nouvelle réduction de dix pour cent des primes d'approbation accordées aux étalons serait encore décidée par l'administration des Haras. UN Eleveur IaoEFENDAirr.

tA suivre).

MEMENTO MILITAIRE ET MARITIME

Le traitement des légionnaires et médaitlés milifaires

décorés aa titre des réserves M. Pezet. député du Morbihan avait demande au ministre des Pensions quel moment avait été arrêtée l'attribiu tion du traitement aux légionnaires et médaillés militaires.

Voici la réponse adressée par le grand chancelier de la Légion d'honneur au ministre des Pensions, à la suite de la question posée par bf. Pellet:

Monsieur le Ministre,

Par lettre en date du 7 de ce mois, voua avez bien voulu me transmettre une lettre de M. Pezet. député du Morbihan, qui exprime le désir de connaître à Quel moment a été arrêtée l'atcribution du traitement aux Légionnaire· nommés ou promus dans l'Ordre. J'ai l'honneur de vous retourner la lettre dont U s'agit en vous avisant que les Légionnaires et MedaiUés Militaires décorés au titre des réserves i loi du 17 juillet 1931) depuis le 1- Janvier 1933. n'ont pu, faute de crédits, être admis au traitement.

J'ajoute qu'un projet de loi n- 1.403. prévoyant, sous certaines conditions, la délivrance de livrets de traitement aux intéressés, a été voté par la Chambre des Députés au cours du le semest., 1933- ce projet est en 't"nrt «evaoS le Sénat.

yeuUlea agréât, «tc^


DÉPÊCHES

COMMERCIALES et AGRICOLES

Les principales dispositions ,du projet de loi tendant à l'assainissement du marché du vin Elles comportent des achats d'alcool aux récoltants et aux producteurs et l'arrachage de plants

PARis, 4 décembre. Voici les dispositions les plus intéressantes du projet de loi tendant à l'assainissement du marché du vin déposé aujourd'hui sur le bureau de la Chambre

RESORPTION DES Excédents

DE LA RECOLTE 1934

Article 1«. A titre transitoire pour la campagne 1934-35, les deux premiers alinéas de l'article 10 de la loi du 4 juillet 1931 coodifiée sont modifiés comme suit

Tout viticulteur ayant obtenu en 1934 200 hectolitres de vin doit justifier qu'il a distillé ou fait distiller une quantité d'alcool correspondant à un pourcentage déterminé de sa production.

Ce pourcentage qui est progressif, en raison de l'importance globale de la récolte et du rendement à l'hectare, ainsi que le délai extrême de distillation, sont fixés par des décrets rendus sur la proposition des ministres de l'Agriculture et des Finances.

L'alcool produit sera obligatoirement livré avant le 30 septembre 1935 l'Etat qui ne pourra, en aucun cas, le verser à la consommation de bouche en dehors des prévisions de l'article 2 de la loi du 8 juillet 1933.

Il sera payé ainsi qu'il suit, à l'hectolitre d'alcool pur mesuré à la température de 15° centigrades 400 fr. les dix premiers hectolitres 350 fr. pour la partie des prestations comprises entre 10 et 50 hectolitres 300 fr. pour la partie des prestations comprise entre 50 et 150 hectolitres 250 fr. pour la partie des prestations comprise entre 150 et 300 hectolitres 200 fr. pour la partie des prestations supérieure à 300 hectolitres.

Ces prix s'entendent pour les alcools rectifiés extra-neutres. Ils subissent des abattements de 40 fr., s'il est livré des flegmes titrant au moins 90°; 50 fr. s'il est livré des flegmes titrant entre 81 et 90° 60 fr. s'il est livré des flegmes titrant entre 71 et 80" 70 fr.' s'il est livré des flegmes titrant entre 60 et 70°.

La livraison d'alcool pourra être remplacée dans des conditions qui seront fixées par arrêtés ministériels par des livraisons de vin destinés à l'alimentation des troupes.

i Achat d'alcool sur le marché ART. 2. Le service des alcools est autorisé à acheter sur le marché libre au prix maximum de 400 fr. l'hectolitre, diminué s'il y a lieu des abattements prévus à l'article précédent, une quantité de 100.000 hectolitres d'alcool pur. Ces achats qui seront effectués

sur offre des intéressés .présentées avant le 10 janvier 1935 porteront de préférence sur des alcoils de cidre. Il seront traités avec des producteurs non récoltants. La justification devra être fournie par les intéressés qu'ils ont payé les matières premières à un cours en rapport avec les prix offert pour l'alcool.

ART. 3. Les achats d'alcool ou de vin prévus aux deux articles précédents et la revente des alcools par l'Etat font l'objet d'un compte spécial ouvert dans les écritures du trésor. A ce compte, figurent

1° Au débit': a) les paiements correspondants aux achats, frais de transport, de stockage, de rectification de déshydrataton et. en général, tous les frais entraînés par la réceptiton des marchandises, leur traitement, leur conservation et leur vente, les frais de service ainsi que les frais dp contrôle visés au dernier alinéa du présent article. 0

b) Le versement au budget général et au compte du service des alcools, des sommes représentant la diminution de recettes entraînées par l'apport supplémentaire d'alcool à la carburation résultant des articles 1 et 2 ci-dessus. 21 Au aédit a) Le produit de la vente des alcools soit pour les vinages et mutages au cours de la campagne 1934-1935, soit pour te carburation. b) Le produit d'une majoration du droit de' circulation fixée à 5 francs par hectolitre pour les vins et à 2 fr. 50 pour les cidres et poirés. Cette majoration demeurera en vigueur jusqu'au moment où les recettes portées au crédit du compte spécial seront suffisantes pour compenser les dépenses inscrites au débit du même'compte. Sur le produit de la majoration de tarif visée à l'alinéa précédent, le ministre des Finances est autorisé à prélever dans une proportion qui ne pourra dépasser 5 des sommes encaissées, les frais de contrôle nécessités par l'application des lois sur la viticulture.

La diminution des vignobles Les mesures destinées à prévenir la surproduction font l'objet des autres articles, notamment l'article 6, qui impose au viticulteur d'arracher avant le ler aoùt 1935 une fraction de son vignoble correspondant à des pourcentages donnés, sauf pour les producteurs dont le vin bénéficie d'une appellation d'origine, et les producteurs dont le vin est exclusivement destiné à la fabrication des eaux-de-vie.

L'article 12 et les suivants concerne les peines infligées aux contrevenants.

Paris, le 4 décembre. (De notre correspondant agricole)

BEURRES. Vente très médiocre. La demande n'a guère dénoté d'activité, malgré une nouvelle baisse des prix. Les offres. cependant, sont moyennes. On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives e; Industrielles

Oharentes-Poitou. 13.50-17.20 (15); Normande. )3.50-15.80 (14.20) Touraine, 13.50-17.20 (15); autres provenances, 12.50-14.50 113).

Malaxes

Normandie. 10.50-14.50 (13); Bretagne. 10-14 .12.50) autres provenances, 10.2012 (11).

Beurres en vrae

Provenances diverses, 11.30-12.60 (11.50

Beurres en livres

Provenances diverses, 12-12.50 (12.20 beurres salés. Il

Arrivages du jour

Beurres français 30.965 kilos pour «5/0 mottes.

Ventes du jour 2.509 mottes.

Resserre du jour 2.474 mottes.

♦ ŒUFS. Vente un peu meilleure, quant au volume d'affaires, mals la grosse resserre peut encore peser sur .es cours.

Cours par colis de mille œufs icours extrêmes avec cours moyens entre parenthèssi

Picardie, Normandie, 500-850 i720): Brie. Beauce. 750 Bretagne. 445-650 1620) Poitou. Touraine. 580-900 i750l; Champagne. Bourgogne, Bourbonnais. 700) Auvergne. Midi 550-720 (650) conserve. 300-500 (380).

Etrangers

Europe Centra:e. 540-560 (550) outre mer. 380-600 (440).

Arrivages dp jour 697 colis Ventes du jour 791 colis.

Resserre d ujour 2.757 colis dont 79 étrangers.

PROMAGES. Pâtes molles Cours en balase malgré les arrivages modérés.

Prix au cent

Camemberts Normandie. 110-250 divers 40.170 Pont-1'Evêque. 150-270 chèvre. 50-300.

Prix à la dizaine

Brie moyen moule. 260-310 laltier, 140-180.

Pâtes sèches vente aux anciens cours.

Aux 100 kilos

Port-Salut. 600-900 Gruyère. 700900 Comté, 600-900.

Arrii^ages

Pètes molles 56.280 kilos

Pâtes séches 11.210 kilos.

VIANDES. Vente mauvaise cause du temps défavorable et des fortes offres. Baisse générale.

On cote au kilo (cours extrêmes) BOEUF.- Baisse de 0.50 sur les aloyaux et les quarts devant. palerons et bavettes. Quart derrière non traité 1- qualité 6-7.50: 2. qualité 4.50-5.90: 3* qualité 3.50-4.40: quart devant 2-4 aloyau et mlleu de train de cOte 4-11: train entier 4,50-7,50; paleron 2-5; bavette 2-5.

VEAU. Baisse de 0.20 à 0.50 Entier ou demi 1- qualité 7-9.50; 2· qualité 5.30-6.90: 3' qualité 4.30-.5.20: pans. cuisseau, carré 5-12; basse complète 2.50-6.50.

MOUTON. Baisse de 0.50 en deuxième et troisième qualité. 1" qualité 1213 2. qualité 9750-11.90- 3' qualité 6.509,50; gigot 10-18- carré 10-30: épaule 5-11: agneau 12-16.

PORC. Baisse de 0.20. Demi -1- qualité 6-6.70; 2' Cualité 5-5.90: longe ou filet 6-950; reins 5'-6.70. poitrine 5-6.80: Jambon 6-8.50' lard 2.50-3 50. Arrivages du Jour (kilos) 330.000. VOLAILLES. Le temps mou a rendu la de:nande des plus réservées. Aussi, devant l'ampleur de l'offre. une baisse a-t-elle été inévitable sauf pour les poulets de Bresse, dindes du Gâtinais. canards, pigeons et pintades. On cote au kilo (cours extrêmes) Agneaux de lait, 10-13 agneaux gros. 9-12.50 canards Rouennais. 12-13.50 canards Nantais. 12-13.50 canards de ferme. 7-9 dindes Gâtlnais et Touraine poules, 8.50-il coqs, 7.508.50 dindes du Midi poules. 10-11 foie gras d'oie. 30-40 lapins du Gâtlnais et Touraine. 8-8 50 lapins de provenances diverses 7.50-8 oies en peau. 5.50-6.75 oies dépouillées. 6.25-6.75 poulets Nantais. 10-11.50 poulets du Gâtinais. 11-12 poulets de Touraine. 11-12 poulets de Bresse. 14-15 poulets des Charentes. 11.50-12.50 poules de Bretagne. 9-10.50.

On cote à la piéce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits). 3-8 pintades. 10-15.

On cote au kilo (cours extrêmes) cvo'.ailles vivantes) canards. 6-8 lapins. 5-5 50 oies. 5-6.50 poulets Jeunes Gâtinais. Charentes, 8-9 poulets vieux Gâtinais. Bretagne, 7.50-8. Arrivages 74.000 kilos.

Resserre de la veille 13.100 kilos. GIBIER. Vente lente Baisse sur les alouettes et perdreaux.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Bécasses, 10-15 bécassines. 3-5 canards sauvages. 8-15 faisans coqs. 1421 faisans poules, 10-18 grives. 1.252.25 Iaptns de garenne. 4-5.50 lièvres, 20-25 levrauts. 10-19 merles. 1-2 perdreaux Jeunes, 9-11 perdreaux vieux, 7-9 pigeons-ramiers. 3-5 pilets. 6-9 sarcelles, 4-5.50.

On cote à la douzaine (cours extrêmes)

Alouettes, 9-13 cailles. 24-60.

On cote au kilo (cours extrêmes) Cerfs ou biches, 4-7 chevreuils. 1012 lapins de garenne dépouillé, 5-6 marcassins. 9.50-10.50 sangliers, 7-9. Arrivages 5.500 kilos.

♦ LEGUMES. Les affaires ont été lentes, sauf pour les carottes. les navets en bottes et les pommes de terr rouges qui se sont plus avantageusement casés. Baisse sur les haricots verts et poireaux de choix.

Cours extrémes aux 100 küos Ail 350-550- carottes de Meaux 20-35: champignons' couche extra 500-700' moyens 400-500; de conserve 300-400: chicorées Nantes. Orléans 80-120: choux de Bruxelles 100-260: crosnes 250-500 échalotes nouvelles 300-350: échalote oignons 200-300: endives belges 90-140 épinards 40-100- escaroles Nantes et Saumur 80-120: haricots verts d Algérie 300-800: d'Espagne 300-700- haricots beurre 350-500: haricots il écosser 180220 secs 250-580: laitues du Midi 140180 lentilles 250-450 mâches 150-250: naveu de Fins et Viarmes 20-40; gi-

gnons en grains 50-100: oseille 150-200; patates 150-200; poivrons 80-150: pissenlits verts de Paris 60-120 blancs de Paris 550-653 blancs de Meaux 500-600pois verts d'Algérie 400-600: pois mangetout d'Algérie 600-650: pois cassés 200260 potirons 15-30: topinambours 4060: salsifis de Hollande 250-290. Cours extrémes aux 100 kilos

Pommes de terre Hollande commune 90-120: Rosa 70-80- Saucisse rouge 55-68. Jaune ronde 40-55- Eerstellngen 45-68; nouvelles d'Algérie 140-200. Cours au cent

Artichauts bretons 80-200: d'Algérie 100-200: chicorées région parisienne 20-40: Nantes. Orléans 50-65: choux verts de Paris 15-50. choux rouges 4080 brocolis 30-40- choux-fleurs du Midi 150-3O0- de Saint-Malo 100-300: escaroles 15-50: laitues de Paris 15-40. du M!di 40-70: barbe de Capucin 80^100; carottes des Vertus 50-70: de Montesson 90-130- ciboules 50-100: estragon 100-130; fenouil du Midi 150-200. navets r£«!on parisienne 75-140. panais 50-100; poireaux de Montesson 125-170; ordinaires 50-120: radis de Nantes et Orléans 30-50; noirs 75-125.

Cours aux 216 bottes

Cresson 95-120.

Cours à la botte:

Asperges d'Areenteull 25-35: diverses 15-25- pointes d'asperges 3.75-4.25: céleri en branches 3-6: salsifis région parisienne 1.25-2.25- de la Manche 0,751,25. thym 1.25-2.

Cours à la pièce:

Céleri-rave 0.30-0,80.

Cours au kilo

Truffes 40-60.

FRUITS. Vente lente. Baisse sur les belles mandarines. Hausse sur les tomates plus rares.

On cote nux 100 kilos (cours extrêmes)

Abricots secs 750-1000; amandes sèches 450-500; châtaignes 60-80; coings 80-150: dattes 450-800: figues sèches 250-600- marrons français 80-120: d'Itajie 180-250: nèfles 100-300- noisettes sèches 380-430: noix sèches 250-440 oranges d'Algérie 180-250: d'Espagne 160-300- Jaffa Tompson 250-350: clementines 280-500: mandarines 220-300: poires choix 400-700- communes 80-250: pommes de choix 300-600: communes 90-200: de Californie 330-400; raisin blanc du Midi 200-300: raisin Chasselas Moissac 350-1000- tomates d'Algérie 300-450- des Canaries 350-450.

On cote au kilo

Pruneaux français 3-7; de Californie 3.50-6.50.

Aux 100 kilos

Bananes des Canaries 360-400; de Guinée et des Antilles 300-375.

Paris-Villette, 4 décembre. (De notre correspondant spécial)

Les offres au petit marché des veaux ont comporté en tout 89 veaux, dont 28 du renvoi de la veille et 61 arrivants des provenances suivantes Loiret, 24 Indre-et-Loire, 19 Seine-et-Marne, 18.

Les affaires ont été peu actives. Tout a été vendu.

Cours officiels au kilo de viande ,nette Il qualité, 8.60 21, 8.90 3', 5.70 extra, 9.60.

Cours au kilo poids vif 1" qualité, 5.16 2', 4.94 3', 3.15 extra. 5.95.

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS, le 4 décembre.

BLÉS. Tendance sans affaires. Disp. Cote officielle 112. Courant, 113 vend.: prochain, 114 vend.; février, 115 vend.. mars. 116 vend.

FARINES. Tous incotés.

AVOINES (div.). Tendance ferme. Disp. Cote officielle 50. Courant. 49; prochain, 4950 payé: février. 49,75 p.: 3 de janvier, 50 payé: 3 de février, 50 ach.: 3 de mars, 50 50-51- 3 d'avril, 51.25 payé: 3 de mai, 51.50 payé. SEIGLES. Tous incotés.

ORGES. Tendance sans affaires. Courant, lncoté; prochain, 69 vend.; février. incoté: 3 de Janvier. tncoté: 3 de février, incoté- 3 de mars, lncoté; 3 d'avril, Incoté: 3 de mal, incoté. MAIS. Tous lncatés.

SUCRES, Tendance calme. Courant 17850-179 payés: prochain, 180.50 paye; 3 de janvier. 181.50-182-. 3 de février. 182-182.50: 3 de mars. 183 payé. Cote officielle, 178.50 a 179.

ALCOOLS (libres) Tendance faible. Courant, incoté; prochain, Incoté; 3 de janvier. lncoté; février, incoté: 3 de février, incoté; 3 de mars. 340 paye. 3 d'avril, 345 payé: 3 de mai. 347.50 payé.

ALCOOLS. (Libres) Cours officieux tendance faible, courant, 307.50320 prochain, 310-325 3 de janvier. 317.50-330 février, 320-330 3 de février. 330-335 3 de mars. 340 payés 3 d'avril. 345 payés 3 de mai, 347.50 payés.

CAOUTCHOUCS. Crêpes tof latex et feuilles fumées gaufrées. Courant. 4.90- prochain. 5.10: 3 de janvler, 5.15; février. 5.15: 3 d'avril, 5.30- mal, 5.30: 3 de juillet. 5.45; août, 5,45. Tous vendeurs.

FARINES DE CONSOMMATION. Cote officieuse 185.

BLES. Cote officielle 112.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE Havre, 4 décembre.

COTONS. Tendance calme. Vente. 2.750 balles. Décembre 256, janvier 255, février 254. mars 252, avril 252. mai 251. juin 250. Juillet 249. août 249. septembre 248. octobre 246. novembre 246. CAFÉS. Tendance soutenue. Vente 2.500 sacs. Décembre 149. Janvier 149.75. février 149.75. mars 151.25. avril 151.25. mai 151.50, Juin 151.75, juillet 152. août 152 septembre 152,75, octobre latoté. novembre Incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, 4 décembre.

HUILES. Arachides à fabrique disponible, 196.25-210 de coprahs, disponible. 132.50 de palme blanche, 125: Dahomey (Caf) Marseille. 90.

De Oraines comestibles arachides neutralisées désodorisées. 230-240 rufisques supérieures. 237.50-252.50 sésames.alimentaires désodorisées, 235-250 ordinaires. 225-240.

D'olive de pays. nue&. prises au moulin, suivant région 450-430 • Tunisie première pression, 360-340 deuxième pression. 335-325 Algérie surfine. 330310 Borjs extra. 195-210 Andalousie extra, 185-176 surfine. 170-160.

De Un disponible 163-200.

RIZ. Déc. 47.75 P. et V.; janv. 48.75 P. et A févr 49 P. et A. mars-avril 49.25 iL 49.50 V. mai-Juin 49.50 A. Juill.-août 50 A. Stock 29.000 quintaux.

COURS DES LAINES DE ROUBAIX RouBAix, 4 décembre.

LAINES PEIGNÉES. Décembre. 16.90; janvier. 17: février, 17: mars. 17: avril. 17,10: mal, 17,20: juin, 17.20; Juillet. 17.30; août, 17.30: septembre, 17.40; octobre, 17.40: novembre, 17,50. Affaires enregistrées, 5.000 kilos. BOURSE DE NANTES

Najttes. le 4 décembre.

CEREALES. FARINES ET ISSUES. Les 100 ilogs Blé Bretagne, prix légal farine de consommation (rendue boulangerie). prix préfectoral: son (suivant fabrication), 46-47 avoines grises Bretagne, 46-47 seigles, Bretagne, sans affaires sarrasin Bretagne. 59-60 CACAOS. Les 50 kilogs Accra good, M. Bahia supérieur, 92-95; Trinidad. 143-151 Cameroun. 87-90 Côte d'Ivoire, 105-108 Martinique. 118-121 Guadeloupe. 121-126

CAFES. Les 50 kilogs Santos prime. 184-186 supérieur. 182-184 good. 179-182 regular, 173-177 Caracoli supérieur, 187-195 Bahia. qualité courante, 166-173 Pernambuco qualité courante, 164-174 Victoria. qualité courante. 163-168: Haïti trié no 1, 201212. • n° 2. 194-198 • n» 3. 191-195 Porto-Rico. choix, 440-480 San-Salvador. gragé. 234-274 non gragé 190-209 Nicaragua gragé. 213-238: non gragé. 188197: Guayaquil. 165-185: Venezuela gragé, 215-265 non gragé. 185-190 Moka Hodeldah extra. 280-340 Abysslnie, 180-190; Mysore et Malabar natifs, 255280 Java Robusta, plant. 170-186: Guadeloupe Bonlf leur, 590-610 Guadeloupe Habitant. 555-570: Madagascar Koulllou 318-325 Madagascar Liberia, 245-250. CUIRS. Les 100 kllogs de pays, boeufs. gros. incotés taureaua, 120-130; moutons. incotés.

POIVRES. Les 100 kilogs Saigon noir. 400 blanc. 580.

RIZ. Les 100 kilogs Saigon no 1, 55: brisures 1 et 2 mélangées, 49. RHUMS. L'hecto Martinique (les 54"). 410-415: Guadeloupe. 400-410 SUCRES. Les 100 kilogs brut indigène crist no 3, 300 raffiné, cas., rangé, boites de 1 kg. 361.25 raffiné cas.. rangé, boites de 5 kgs, 353.25. MARCHÉS ETRANGERS

MÉTAUX

V LONDRES le 4 décembre. Antimoine qualité spéciale. 64-65.

Cuivre comptant, 26 18/1 1/2 trois mois, 27 4/4 1/2 Bes Selected. 29 5/0, 30 10/0 Electrolytique, 30 30 10/0.

Etain comptant, 228 10/0 trois mois, 228 18/9.

Plomb anglais comptant, 12 10/0 étranger comptant. 10 7/6 étranger, livraison éloignée, 10 12/6.

Zinc comptant. 11 18/9 livraison éloignée, 12 3/9.

Argent comptant 24 11/16 deux mois, 24 13/16.

Or 140/6 1/2

Mercure il 1010 11 12/6.

CÉRÉALES

%• LIVERPOOL. 4 décembre. (Clôture). Blés. Tendance facile. Décembre, 4/8 7/8; mars, 5/1 3/4; mai. 5/4 1/4; juillet. 5/5 5/8.

Maïs. Tendance facile. Décembre. 22/6 janvier, 23.

· NEW-YORK. 4 décembre (clôture). Blés dur d'hiver n- 2, disp., 115 1/2. roux 109- bigarré durum incoté maïs; bigarré, pour l'exportation. 105 7/8. •%• WINNIPEG. 4 décembre (clôture). Blés décembre 78 3/8. mai 83 3/8. Juillet 84: seigles décembre 58. mal 61 7/8. Juillet 62 5/8 avoines décembre 42 1/8. mai 44 3/8. juillet 44 3/8 orges décembre 55 1/8, mai 58 1/8 Juillet 58 1/8.

· CHICAGO. 4 décembre (clôture). Blés dur d'hiver n° 2. disp. 107 1/2. dur d'hiver n- 3. disp. Incoté, décembre 99 7/8 à 100, mal 100 1/4 à 100 3/8. juillet 94 1/8 à 94 1/4: maïs bigarré n° 2 disp. incoté, décembre 93 1/8. mal 91, juillet 88 5/8 avoines décembre 56, mal 54 3/8, Juillet 49 1/2: seigles n- 2, disp. incoté décembre 78 3/4. mal 78 1/8. Juillet 77 3/4 orges décembre 85 1/4. mai incoté. Juillet lncotè •%̃ BUENOS-AYRES, 4 décembre. (CIOturel. Tendance ferme blés, février, 6.37-6.25: mars. 6.43-6.35: maïs, décemb., 6.78-6.78: Janvier. 6.88-6.89; février, 6.97-7.00 avoines, février. 5.15-5.15 orpes. disp.. 6.90-6.00.

ROSARIO. 4 décembre. (Clôture). Blés décembre, Incoté février 6.356.30 maïs décembre. e.eo-ô.sS janvier, 6.75-6.70.

COTONS

LIVERPOOL, 4 décembre (clôture). Sakellaridis décembre 865. Janvier 8.68: février 8,68 mars 8.68: avril 8 64: mal 8.64- juin 8.62 Juillet 8.62. août 8.62: septembre 8.56- octobre 8.51; novembre 8,51.

Haute Egypte décembre 7.3J}< Janvier 7.39 février 7.40- mars 7.40; avril 7.41, mai 7.41: juin 7.34- juillet 7.34: août 7.34- septembre 7,30; octobre 7,31; novembre 7.31.

Américains décembre 6.69; janvier 6.69' février 6.68' mars 6,67: avril 6.65: mal 6 64; juin 6,62: juillet 6.61: août 6.54: septembre 6.48: octobre 6.43: novembre 6.41: décenfbre 6,40

̃%• NEW-ORLEANS. 4 décembre. Clôture. Dlsp.. 12.65: décembre, 12.35; Janvier 12.39: mars. 12.47: mal, 12.4748; Juillet 12.40: octobre. 12.15. ♦ NEW-YORK, 4 décembre. Clôture. Disp.. 12.65: décembre. 12.36: Janvier. 12.38: février. 12.41: mars. 12.45-46; avril. 1245; mai. 12.46: juin. 12.42: Juillet. 12.37-38: août, 12.29: septembre 12.21; octobre, 12.12-14; nov.. incoté. SUCRES

♦ LONDRES. 4 décembre. (Clôture). Tendance lourde. Décembre. 4/3 3/4 vend., 3/3 r/2 ach. Janvier. 4/4 :/2 vend. 4/3 ach. mars. 4/5 1/ vend.. 4/5 ach. mai. 4/7 1/2 vend.. 4/7 ach. août. 4/9 3/4 vend.. 4/9 ach.

♦ NEW-YORK. 4 décembre. Clôture. Centrifuge Cuba 98", droits payés, prompte livraison. 3.085 iL terme sur décembre. 178: Janvier. 173: mars, 176. mai 181; Juillet. 185; septembre-octobre incoté: novembre-décembre (1935). 193. ventes approximatives. 9.000 tonnes. CAFÉS

♦ NEW-YORK, 4 décembre. Clôture. Santos N° 4. contrat D. disp., I1 décembre 10.27 mars. 10.20 mal. 10.21: Juillet. 10.22: septembre. 10.24 ventes approximatives, 7.000 sacs. AGRICULTEURS7VÏÏVEVR& L'OUEST-ECLAIR » EST VOTRE JOURNAL

Aras lu joars il vous réserve une part fOIn Intérêt voua commande de Hr* ̃ L0CE3T-ECXA1*

ILLE- ET- VILAINE

♦ HEDE, le 4 décembre On cote poulets, la livre. 3 fr., poules 2.50 à 2.75 canards 18 à 24 fr. la couple, pigeons 7.50 9 fr, la couple, lapins de 2 à 2.25 la livre- lapon de garenne, 8 A 12 fr. la pièce: perdreau 4.50 à 5 fr. la pièce: lièvre, 2.50 à 3 fr. la livre. On cote au demi-kilo beurre salé 6.25 6.50: beurre doux 5.50 à 5.75; œufs (la douzaine) 7 à 7.10.

On constate une légère baisse tant sur le prix du beurre que sur celui des oeufs.

Cidre la barrique de 65 à 70 fr. (droits a la charge de l'acheteur

Blé et farine cours officiels, son de 28 a 29 fr.

1LLE-ET-VILAINE

♦• LA GUERCHE-DE-BRETAGNE. 4 décembre (de notre correspondant agri- cole).

Le marché de ce jour n'a pas été favorisé par le temps. car durant toute la matinée la pluie qui est tombée, fine mais froide et pénétrante faisait voir le commerce sous un Jour encore plus noir qu'il n'est encore actuellement, et sur toutes les places, aussi bien celle de voiallles que celle des veaux ou celle des porcs, tous. marchands comme cultivateurs se lamentaient sur la situation actuelle,

Les vaches. Trois bêtes de boucherie seulement avaient été amenées. Cours 1.50 à 2 fr. la livre de viande suivant qualité.

Les veaux étalent une soixantaine. 20 environ durent être relevés. Les animaux de qualité étaient très peu nombreux aujourd'hui, aussi, malgré l'effacement presque total de la demande pour l'expédition, en raison des cours de plus en plus bas pratiqués depuis quelques jours à la Villette. ont-ils pu trouver autour de 1.50 la livre, mais la qualité courante débutait seulement à 1.25 et les médiocres étaient payés sur le pied de 1 franc.

Les porcs. Les gras valaient 1.50 et 1.55 la livre. Pour les maigres, le commerce fut complètement nul. de même que pour les truies prêtes à faire et qui étaient offertes entre 400 et 500 fr. (Il y a trois mois elles se vendaient encore de 800 a 900

Pour les porcs de lait, rien de changé; Il s'est cependant manifesté une demande moins active qu'à l'ordinaire et qui a provoqué une relève Importante. l'achalandage comprenant au moins 500 animaux. Nous avons vu vendre quelques sujets de belle venue. pouvant peser de 45 à 50 livres, autour de 50 fr. l'untté. Pour la qualité courante. on traitait à 40 fr. en général et pour des animaux médiocres on ne dépassait pas 15 kilogs, on obtenait de 30 & 35 Ir. tout au plus.

Les 100 kilogs blé. taxé à 108 avoine. 50 à 54 orge. 60 à 65 sarrasin, 56 à 60 farine, taxée à 166 son, 62 à 54.

Les 500 kilogs paille de blé. 100 à 105: paille d'avoine, 90 à 95 foin, 200 à 210.

On cote à la pièce poulets, 7 à 10 canards. 9 à 10 pigeons, 4.50 à 5 lapins, 6 à 9.

On cote au kllog beurre en gros, 11: beurre détail, 12.25 à 12.50 œufs (la douzaine) en gras. 6.50: détail. 7 à 7.25. · ST-AUBIN-D'AUBIGNE. le 4 décembre 1934. Beurre en gros de 12 à 13 le kilo; en détail de 13 à 14 le kilo; œufs à 7.75 la douzaine.

̃%• ANTRAIN-SUR-COUESNON. 4 décembre. Les 100 kilos blé, cours officiel avoine. 48 A 50; seigle, 46 à 48; orge. 52 à 55; sarrasin. 60 iL 65 farine. cours officiel son. 48 à 50.

Les 500 kilos paille de blé. 110 a 120 paille d'avoine. 100 à 110 foin, 120 à 130

On cote à la barrique cidre ordinaire. 50 à 55 fr.; cidre première qualité. 55 à 60 fr., droits en sus.

On cote à la pièce poulets. 10 à 12 fr.; canards, 8 à 12 fr.; pigeons, 5 a 5.50 lapins. 12 â 15 fr. selon grosseur. On cote au kilo beurre ordinaire ou salé. 11 à 11.50 beurre fin. 11.50 à 12 oeufs, 8 a 8.50 la douzaine.

LOIRE-INFERIEUR?

NOZAY. 3 décembre. Les 100 kilos blé. prix légal; avoine, 52 à 33; seigle, 60 à 61: orge. 60 à 61- sarrasin, 60 à 62; farine de sarrasin, 150: son ne froment, 55 à 56; son de sarrasin, 59 à 60.

Les 500 kilos paille de blé. 120 a 125: foin. 200 à 220.

On cote à la barrique de 230 litres environ cidre ordinaire, 55 à 60. cidre première Qualité, 65 à 70.

On cote au Ho sur pied. en 'animaux de boucherie de qualité moyenne • gér.isses. 2.25 à 2.50: boeufs. 1.75 à 2,2.i; vaches. 1.40 à 1.60: veaux, 3 à 3.20; moutons de l'année. 4.50 a 4,75: porcs gras. 3.20 à 3.30.

On cote à la plèce porcelets de 6 a 8 semaines. 30 à 60: porcelets de 2 à 3 mois. 70 à 110: grands courantlns de 3 à 4 mois. 120 à 170.

On cote à la couple poulets. 18 à 25: poules. 13 à 18: pigeons. 7 à 8. On cote à la pièce lapins domestiques. <) à 12 fr. à raison d'environ 4.50 à 4.75 'e kilo vivant.

On cote au kilo beurre ordinaire vu salé 12 fr.

MAYENNE

♦ CRAON, 3 décembre. Les 100 kilos avoine. 50 à 55 orge 55 & 60. son 45 à 50.

Les 500 kilos paille de blé, 100 à 120: foin. 210 A 230.

La barrique, cidre ordinaire. 45 à 50: première qualité. 55 à 65.

A la plèce poulets 9 a 12: poules. 10 à 13 canards 8 à 12 pigeons 4 à 5: lapins 6 à 10.

Beurre ordinaire ou salé en gros. la, à 11 fr. en détail, 11.50 à 12.50; oeufs. la douzaine. 7 à 7.50.

MANCHE

♦ SAINT-JAMES. 3 décembre. On cote à la pièce poulets, 9 à 12 poules, 10 à 13 canards. 8 a 12 pigeons. 5 a 6 lapins, 8 à 15 Mévres. 5 fr. la livre: perdrix. 6 a7fr. pièce.

Porcs de lait, assez nombreux. vendus de 40 à 75 fr. pièce.

On cote à la livre beurre ordinaire ou salé. 5 à 6 beurre fin, 6 à 6.50 oeufs, la douzaine. 7.50 à 8.50. Baisse sur les oeufs. cours stattonnaires du beurre. ̃% SOURDEVAL. 4 décembre. Petits porcs amenés 150. vendus de 45 à 80 fr la pièce soit 1.50 à 2.00 la livre vive Achalandage trop élevé pour la demande Vente lente et relève Importante Baisse de 10 à 20 fr. sur le» cours du 20 novembre

Beurre. 12 à 12 sa. extra. 13 fr. le ki10; œufs. 7 à 7.50 la douze Ine Cours en baisse légère pour les œuf».

CE QUI SE PASSE DANS L'INTESTIN L'intestin est un long tunnel, mesurant 10 mètres environ. La première partie, la plus étroite, a environ 830 m. de longueur et s'appelle l'intestin grêle. La deuxième partie, le gros intestin, a 1 m. 50 de long. En règle générale, les aliments mettent 3. jours à franchir ce tunnel. Ce serait une erreur de croire que l'intestin est uniquement une sorte de tuyau d'égout servant à drainer les résidus et déchets de notre corps. L'intestin et, en particulier l'intestin grêle, est un organe très important de la digestion car la digestion n'est pas du tout achevée dans l'estomac; elle y est commencée seulement par l'action du suo gastrique qui a transformé les aliments en une bouillie grisâtre appelée chyme.

L'intestin possède des glandes qui produisent le suc intestinal. De plus, deux autres glandes le pancréas et le foie qui sécrètent toutes deux des sucs importants et déversent ces liquides dans l'intestin l'aident dans son important travail.

Lorsque quelqu'un souffre de diarrhée, il maigrit et s'affaiblit car les substances qui servent à l'alimentation ne font que traverser l'intestin qui n'a pas le temps de choisir les matériaux utiles à l'organisme; tout est entrainé par le gros intestin; de là faiblesse, amaigrissement.

Le gros intestin est la continuation de l'intestin grêle, mais son rôle est différent. Le gros intestin a pour besogne de collecter les déchets inutiles à l'organisme et de les rejeter. Quand le gros intestin fonctionne bien, le plus souvent la santé est bonne, mais il est quelquefois paresseux, lent, endormi il se produit alors une accumulation de déchets qui, par l'encombrement qu'elle provoque, est déjà dangereuse; elle est rendue bien plus nuisible encore par les décompositions et les fermentations qui se produisent. La constipation qui résulte de cet état de chose est extrêmement répandue et plus encore dans les villes. Pour que l'intestin fonctionne bien, il faut que notre nourriture, tout en contenant beaucoup de matières utiles, produise aussi beaucoup de déchets. Ces déchets « brossent l'intestin, provoquent ses contractations et facilitent son travail d'évacuation. A tout prix, il faut éviter la constipation. Les purgatifs et laxatifs irritent l'intestin; ce qui est nécessaire, c'est un remède qui ramollit les résidus de la nutrition accumulés dans l'intestin et qui provoque l'action normale de ceux-ci. • Il faut donc aider l'intestin. Une tasse d'infusion préparée avec HERBESAN facilite les évacuations sans douleur aucune et sans accoutumance. Beaucoup de personnes qui prennent une tasse de tilleul le soir, l'ont remplacée par une tasse d'Herbesan et s'en trouvent fort bien. Plus de trace de constipation, plus de migraines, al de vertiges.

Dr. E. H. MEYER,

de la Faculté de Parls.

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On cote 1 unité oies, 14 à 20: dindes, 24 à 38; lapins 9 18: lapereaux, 4 à 6: lapin. de garenne. 7 & 10. Marché bien approvisionné. Vente faelle. Cours antérieurs difficilement tenus.

LES LÉGUMES

LES POMMES DE TERRE

•%• ST-POL-DE-LEON. 4 décembre. Les pommes de terre actuellement peu demandées, sont payées & la culture. de 20 à 30 fr. les 50 kilos suivant variété et qualité. Cours stationnaires.

LES ARTICHAUTS

♦ ST-POL-DE-LEON. 4 décembre. Environ 35 charretées d'artichauts ont été amenées ce matin sur le marché de la place de l'Evèché Les artichauts ont été payés aujourd'hui de 175 à 190 fr. les 50 kilos suivant qualité. Transactions assez actives.

LES OIGNONS ET ÉCHALOTES ♦ ST-POL-DE-LEON. 4 décembre. Les oignons sont actuellement payés e la culture, de 15 à 17 fr les 50 slloa suivant la Qualité. Peu de demandes 1 cours à tendance ferme.

LES AULX

♦ ST-POL-DE-LEON. 4 décembre. L'ail est payé à la culture. actuellement. de 205 à 225 fr. les 50 kilos suivant la Qualité. Peu de demandes cours soutenus.

LES CAROTTES

· ST-POL-DE-LEON. 4 décembre; •» Les carottes rouges sont payées actuellement à la culture de 14 à 15 fr. !es I 50 kilos, suivant qualité. Peu de demandes ies cours restent stationnatrea LES CHOUX-FLEURS

♦ ST-POL-DE-LEON. 4 décembre. Les quelques quantités amenées au marché ont été payées de 1.50 à 1.75 :a tète, suivant la qualité. Cours station. naires.

· SAINT-MALO ,le 4 décembre. La pluie percistante a gêné la coupe des choux-fleurs, aussi les arrivages s'en sont ressentis ,120 charrettes environ. D'autre part, la demande reste sans fermeté. C'est donc aux arrivages moindres que l'on doit le raffermissement des cours qui s'est produit sur le marché.

On a payé le cent de choux-fleurs, beaux, extra, de 180 à 180 fr.: les moyens, de 80 à 90 et les petits jusqu'à 50 francs selon quantité

LES CHOUX POMMES

ST-POL-DE-LEON 4 décembre. Les choux nommés sont peyè* 1 la cul» I ture à raison de 5 fr. la douzaine.


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Cuprifères un peu plus hésitantea Katanga prlv. 1.OU ( 30) Tango, «240 Ir- 1).

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Preoec jouj

Uwn 75 25 75 10 DdUar 15 17 1S 18 Belras (10*) 384 75 355 25 Ures (100) 129 45 12» 40 Pesetas (100) 207 25 207 25 Florins (la) 1026 25 1028 50 Francs suisses (100) 483 492 25 Cw. suédoises {Wl •» _» tt» m-

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Cure de Richelet Ceux qui ont peur des Changements de saison. Recrudescence des maladie de la peau, des-douleurs, des rhumatismes et aggravation des mauvaises circulations et des phénomènes congestifs. Pourquoi les maladies des femmes se fixent à cette époque.

Achaqne changement de saison l'être humain s t» bit dans tout son organisme un véritable bouleversement qui se traduit avec plus ou moins d'intensité suivant la résistance du sujet La masse sanguine en reçoit le contre-coup immédiatement elle bouillonne et réveille microbes et toxines en sommeil dans les coins les plus profonds ou les plus inaccessibles de l'organisme. La virulence de ces éléments perturbateurs devient telle à ce moment qu'elle provoque des accidents souvent fort graves, c'est ce qui explique la recrudescence des états douloureux, des éruptions cutanées et des phénomènes congestifs dont se plaignent les arthritiques à chaque changement de saison. L'arthritique voit ses vieilles douleurs recommencer ou souffre d'aune crise de rhumatisme aigu ou encore en récidive. S'il est atteint d'une maladie de peau, cette dermatose s'étend et s'aggrave dartres, furoncles, acné, eczémas variés, psoriasis, herpès, reçoivent du changement do saison comme un coup de fouet et les pénibles démangeaisons du soir s'exaspèrent, rendent la vie plus insupportable que jamais. L'arthritique redoute aussi cette époque pour la gêne que cette saison apporte à la circulation du sang la pression sanguine augmente, mais l'élasticité des artères et des veines n'augmente pas parallèlement. De là de multiples symptômes de congestion, plus ou moins accentués, selon l'état antérieur de l'organisme. Les insomnies de l'artério-scléreux s'allongent, l'étau qui lui serre la tête lui parait s'être encore resserré, ses vertiges deviennent plus intenses et plus rapprochés. Le variqueux voit ses jambes enfler davantage, la redoutable phlébite, avec ses dangers d'embolie et d'ulcère, précise contre lui ses menaces. La femme qui a mal dans le ventre a des époques plus douloureuses elle se sent exposée aux fibromes et tumeurs, aux métrites, aux salpingites, aux ovarites sa constipation devient opiniâtre.

Les gens qui se portent à pau près bien sont désagréablement impressionnés ils éprouvent des sensations indéfinissables venant' des organes internes, des migraines plus ou moins tenaces, des nausées, des troubles d'appétit. Ce sont là des signes avant-coureurs de neurasthénie et qui indiquent qu'il est temps encore de se soigner. C'est pourquoi nos pères qui étaient plus vigoureux que nous respectaient l'avertissement de là nature »a chaque changement de saison,

ils se faisaient saigner pour débarrasser le sang des "h* meurs peccantes" (nous dirions aujourd'hui des toxines). Mais cette pratique, la question de douleur mise à part, avait le tort grave de soustraire à l'organisme une quantité appréciable du précieux liquide nourricier. Mieux vaut. hétérogènes qui l'encombrent.

Précisément, la science moderne nous a dotés d'une médication puissante dans ses effets, autant que facile à suivre: le DEPURATIF RICHELET". Cet excellent remède résume des années d'expérimentation patiente et rigoureusement impartiale et depuis longtemps aussi, il a reçu la consécration de l'observation clinique. De longues recherches et d'innombrables travaux de laboratoire ont amené M. RICHELET à cette idée que la meilleure thérapeutique des maladies à nutrition ralentie consista dans une purification du sang où s'accumulent les décheta d'une combustion organique incomplète. Partant de là, ce savant a créé le médicament synthétique universellement réputé qui s'appelle le DÉPURATIF RICHELET, qui rectifie le sang, le ramenant à sa composition normale, qui stimule toutes les cellules de l'organisme, les contraignant, pour ainsi dire, à rétablir leurs fonctions physiologiques, viciées, déviées, perverties par la maladie. Voilà qui rend compte de l'extraordinaire efficacité du DEPURATIF RICHELET dans l'arthritisme, diathèse si répandue et dans toutes les affections qui en dérivent. A8 déséquilibre sanguin provoqué par la maladie et par les changements de saisons, déséquilibre toujours constaté et affirmé par les grands médecins des siècles passés, mais dont la chimie physique appliquée à la biologie vient seulement de nous dévoiler le mécanisme, à cette perturbation intime des constituants du sang, le DEPURATIF RICHELET substitue un nouvel équilibre, qui ramène rapidement la santé, par l'élimination des déchets toxiques et l'apport salutaire de principes reconstituants. Présentée sous une forme pratique n'exigeant ni repos, ni interruption des occupations, la découverte de M. RICHELET est maintenant à la portée de tous. Il tous suffit, si vous voue sentez "travaillé par le changement de saison, de le demander à votre pharmacien pour commencer tout de suite votre cure, en observant Ies directives très simples contenues dans la brochure détaillée qui «compagne chaque flacon.

Des preuves facilement contrôlables-:

Un eczéma chronique diaparait. Je vous autorise bien volontiers à publier ma guérison. Atteint d'eczéma j'avais inutilement pendant plusieurs années essayé un tas de remèdes, seul votre Dépuratif Richelet a mis fin à mes inquiétudes en supprimant complètement les démangeaisons et mon mal qui semblait passer l'état chronique. Je vous dis tous mes remerciements et ma reconnaissance. M. Sebuet, receveur-buralists.

à Roxières (Ardèche).

Guérison de rhumatismes

et d'une sciatique.

Souffrant cruellement d'une sciatique et de rhumatismes des bras qui, pendant plus de trois ans m'ont empêché tout travail, une cure avec votre Dépuratif Richelet m'a complètement sauvée et permis de reprendre mes occupations. C'est merveilleux pour les malades qui ont besoin de se soigner et de guérir rapidement. Mme Nidu.it, à Genereuille, par Mollans (Hte-Saône). Une circulation rétablie.

Souffrant d'une mauvaise circulation et en particulier de varices qui cédaient après une plus forte fatigue, j'ai fait une cure de Dépuratif Richelet qui m'a sauvée. J'ai d'abord diminué de 14 kilogs, mes époques sont redevenues normales, mes maux de tête ont disparu et les plaies de mes jambes se sont fermées; aujourd'hui ma santé est parfaite, je vous en exprime toute ma reconnaissance. M me Thérèse Altakki, 6*rue des Halles, à Bagnères-de-Bigorre, (Hautes-Pyrénées).

Plus de douleurs ni de lambago. Après avoir en vain tout essayé pour me soulager de douleurs et d'un lumba qui me faisaient terriblement souffrir. J ai f une cure de votre Dépuratif Richelet. Aujourd'hui, et cela me semble bon, plus de douleurs ni de lumbago-

M. Paulin Dirin,

t2, rue Bourgon, Paris (13').

Elle souffrait d'eczéma.

Etant Atteinte d'eczéma et de cruelles démangeaisons qui me désespéraient, j'ai la joie de vous informer que tout cela n'est plus qu'un mauvais souvenir. Deux cures de Dépuratif Richelet ont suffi pour me délivrer de mon maL

Mme Veuve Popiotns,

Lamiquelix, Lorient (Morbihan). Il a sauvé ses jambes.

Souffrant atrocement, depuis plus de trois ans, d'une mauvaise, circulation du sang qui m'avait laissé des varices et des ulcères profonds, j'avais inutilement essayé quantité de remédes et ce n'est que grâce à votre Dépuratif Richelet que j'ai pu sauver mes jambes. Aujourd'hui. plus de douleurs, plus de congestions, des nuits calmes et reposantes et aes jambes de 20 ans, ce qui me permet de ~e plus interrompre mon travail.

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Acné de 4 ans disparu en un mois,. Depuis 4 ans j'étais atteint d'acné et en vain j'avais essayé tous les médicaments les plus vantés, je ne croyais plus pouvoir guérir. Un flacon de votre Dépuratif Kiohelet m'a d'abord soulagé et une cure d'un mois m'a complètement guéri. J'ajouta que cette guérison s'est faite sans nuire il. mes occupations et que votre régime aii* meulaire est facile à suivre. Votre racoa» naissant Augustin Dbbaut, h Champs, par Chambley {li.-UiJ

Disparition d'un eczéma persistant. Atteint d'un eczéma persistant et de cruelles démangeaisons, j'ai bien inntilement essayé de nombreux remèdes, MUl votre Dépuratif Richelet m'a complètement guéri et rendu l'existence possible Je vous dois toute ma reconnaissance 4 vous autorise à publier ma guerison.

M. Marcel Ronyritn), 140, Avenue de Fontainebleau, Kremlin-Bicétr* (Seine)* Arthritique héréditaire.

Etant arthritique héréditaire, je souffrais fréquemment de vertiges, maux de téta. migraines, douleurs de reins, malaises qui se sont accentués après la venue d'un bébé et qui se sont compliqués de varices a»«« enflure des jambes à la moindre fatigua Aujourd'hui, grâce à votre Dépuratif Riche· let, tout cela n'est qu'un mauvais souvenue tant ma délivrance est complète et défiai* tire, je suis heureuse de vous le dire.

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