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Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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s'écroule & nouveau dans une encoignure pétrie, avec la bruit d'un Moe de gatlouo qu'on jette.

On ferme les yeux. De temps en temps, on les ouvra. 8 Des gens se dirigent en titubant vers nous. Us ne penchent sur nous, et. parlent d'une voix basse et lassée, j J L'un d'eux dit

̃ Sie sind todt. Wir bleiben hier. J

̃ L'autre répond la, comme nn soupir.

Mais ils nous voient remuer. Alors, aussitôt, ils v échouent en face de nous. L'homme à la voix sans accent 3 s'adresse à nous I

Nous levons les bras, dit-U.

Et ils ne bougent pas.

Puis ils s'affalent complètement -soulagés, et, comme Ri c'était la fin de leur tourment, l'un d'eux, qui a sur la face des dessins de boue comme un sauvage, esquisse un sourire.

Reste là, lui dit Paradis sans remuer sa tête qui est appuyée en arrière sur un monticule. Tout à l'heure, tu j viendras avec nous, si tu veux.

Oui, dit l'Allemand. J'en ai assez. 1

On ne lui répond pas.

Il dit a

Les autres aussi P i Oui, dit Paradis, qu'ils restent aussi s'ils veulent. Ils sont quatre qui se sont étendus par terre. L'un d'eux se met à râler. C'est comme un chant san- glotant qui s'élève de lui. Alors, les autres se dressent à <*j demi, à genoux, autour de lui et roulent de gros yeux wj dans leurs figures bigarrées de saleté. Nous nous soûle-' vons et nous regardons cette scène. Mais le râle s'éteint, et la gorge noirâtre qui remuait seule sur ce grand corps y comme un petit oiseau, s'immobilise. 5 Er ist todt, dit un des hommes, Il commence à pleurer. Les autres se réinstallent pom J- dormir. Le pleureur s'endort en pleurant. 4 j Quelques soldats sont venus, en faisant des faux pas, -[