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Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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richesse des apothéoses militaires qui bondent la scène du music-hall.

Arrivera-t-on? Nom de Dieu, arrivora-t-an jamais? Un geignement s'exhale de la longue théorie qui cahote dans les fentes de la terre, portant le fusil, portant la pelle ou la pioche sous l'averse sans fin. On marche; on marche. La fatigue nous enivre et nous jette d'un côté, puis d'un autre Alourdis et détrempés, nous frappons de l'épaule la terre mouillée comme nous.

Halte I

On est arrive?

Ah ben ouiche, arrivés t

our le moment, nne forte reculade se dessine et nous entraîne parmi laquelle une rumeur court

On s'est perdue.

La vérité se fait jour dans la confusion de la horde errante On a fait fausse route à quelque embranchement, et maintenant, c'est le diable pour retrouver la bonne voie.

Bien plus, le bruit arrive, de bouche en bouche, que derrière nous est une compagnie en armes qui monte aux lignes. Le chemin que nous avons pris est bouché d'hommes. C'est l'embouteillage.

11. faut, coûte que coûte, essayer de regagner la tranchée qu'on a perdue et qui, paratt-il, est à notre gauche, en y filtrant par une sape quelconque. L'énervement des hommes à bout de forces éclate en gesticulations et en violentes récriminations. Ils se traînent, puis jettent leur outil et restent là. Par places, il en est des grappes compactes on les entrevoit à la blancheur des fusées qui se laissent tomber par terre. La troupe attend, éparpillée en longueur dit sud au nord, sous la pluie impitoyable. Le lieutenant qui conduit la marche et qui nous a perdus arrive à se frayer un passage le long des hommes, cLerciiaul une issue latérale. Un petit boyau s'ouvre, lias et étroit.