Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 340 à 340 sur 386

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91%.


Un remous, un refoulement.

Halte 1

{I faut s'arrêter pour en laisser passer d'autres. On j'miiuiuu'llo en vitupérant, sur les eôtêa fuyants de ta tranchée. C'est une compagnie de mitrailleurs avec ses étranges fardeaux.

Çn n'en finit plus. Ces longues pauses oont harassante te;* muscles commencent & tirer. Le pktineinent pn>- longé nous écrase.

A poino a'ost-on remis en marche qu'il faut reculer jusqu'à un boyau de dégagement pour laisser passer la relève des téléphonistes. On recule, comme un bétail malaisé.

On repart plus lourdement.

Attention au fil I

Le fil téléphonique ondoie au-dessus de la tranchée qu'il traverse par places entre deux piquets. Quand il n'est pas assez tendu et que sa courbe plonge dans to creux, il accroche les fusils des hommes qui passent, et les hommes pris se débattent, et déblatèrent contre l;s téléphonistes qui ne savent jamais attacher leurs ficelles. Puis, comme l'enchevêtrement fléchissant des fils prédeux augmente, on suspend le fusil à l'épaule la crosse en l'air, on porte les pelles tête basse, et on avance en pliant les épaules.

a x

Un soudain ralentissement s'impose à la marche. On ̃ n'avance plus que pas à pas, emboîtés les uns dans les autres. La tête de la colonne doit être engagée dans une passe difficile.

On arrive k l'endroit: Une déclivité du sol mène à ui?e fissure qui bée. C'est le Boyau Couvert. Les autres ont disparu par cette espèce de porte basse.

Alors, faut entrer dans c* boudin P

Chacun hésite avant de s'èngluulu' dans la mince ténèbre souterraine. C'est la somme de ces hésitations et de