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Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le rdveil des condamnés, dit Martherean. I On «'écart» devant eux, avec une espèce» d'iulralrntfoa ) et une espèce de terreur. |

Quand il» «ont passas, Marthereau hoche la tête et .J murmure

Da Vaut' côtâ.y en a qui s'apprêtent aussi, avec leur uniforme gris. Tu crois qn'i's s'en raaseut&nt pour l'assati», `-: ceux-là? T'es pas fou? Alors, pourquoi qu'i' sont venus) C'est pas eux, j'sais bien, mais c'est eus» tout de mémo. pisqu'ita sont ici. J' sais bien, j* sais bien, mais tout ça, c'est bteoarre.

La vue d'un passant change le cours do sos idées Tiens, Via Tru«, Machin, l* grand, tu sais ? G' qu'il est immense, c' qu'il est pointu, c' t' étre-là 1 Tant qui moi, j' sais bien que j' suis pas grand tout a fait assez, ;-v mais lui, i' va trop haut. Il est toujours a» courant do tout, c' double-mètre I Comme aavement de tout, y en a pas un qui lui fasse la grille. On va y demander pour une cagna.

S'il y a des gourbis? répond le passant surélevé en se penchant sur Marthereau comme un peuplier. Pour sût, mon vieux Caparthe. Y a qu'ça. Tiens, là et, déployant son coude, il fait un geste indicateur de télégraphe h signaux Villa von liindenburg, et ici, là Villa Glflcfcs auf. Si vous n'êtes pas contents, c'est qu' ces messieurs sont difficiles. Y a p' étr' quequ' locataim dans l'fond, mais des locataires pas remuants,. et tu peux parler tout haut d'vant eux, tu sais I

Ah 1 nom de Dieul. s'écria Marthereau un quart d'heure après que nous nous fûmes installés dans une de ces fosses équarries, y a des locataires qu'i' nous disait pas, c' t'affreux grand paratonnerre, c' t* infini 1 Ses paupières se fermaient, mais se rouvraient, et Use grattait les bras et les flancs.

J'ai la lourde! Pourtant, pour ronfler, c'est pas vrai. C'est pas résistable.

Nous nous mîmes à bâiller, à soupirer, et finalement