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Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Bsss, hm.

La fusée Kilo eat passe*».

La fusée du ettrapnott monte, puis retomba verticale» ment celle du percutant, après l'explosion, ae détache de l'ensemble disloqué et resta ordinairement onterr&i au point d'arrivée mais, d'autres fois, eUe s'en va où elle veut, comme uu gros caillou incandescent. II faut s'en méfier. Kilo peut se joter sur vous très longtemps «près la coup, et par des chemins invraisemblables, pwnnt par-dessus tes talus et plongeant dans les tr >«s.

Rien de vache comme une fusée. Ainsi il m'est arrivé à moi.

Y a pire que tout ça, interrompit Baga, de la onzième les obus autrichiens le 130 et le 74. Ceux-là i' m' font peur. I' sont nickelés, qu'on dit, mais c' que j' sais, vu qu' j'y étaie, c'est qu'i* font si vite qu'y a jamais rien d'fait pour se garer d'eux; sitôt qu'tu l'entends ronfler, sitôt i' t'éclatent dedans.

Le i05 allemand non plus, tu n'as pas guère Ttcmps d' t'écraser et d'planquer tes côtelettes. C'est c' que j'me suis laissé expliquer unefoiapar des arittiota. J'vas te dire les obus des canons d' marine, t'as pas l' temps d' les entendre, faut qu' tu les encaisses avant.

Et y a aussi ce salaud d'obus nouveau qui pète après avoir ricoché dans la terre et en être sorti et rentré une fois ou deux, sur des six mètres. Quand j' sais qu'yen a en face, j'ai les colombins. Je m' souviens qu'eune fois.

C'est rien d'tout ça, mes lieux, dit le nouveau sergent, qui passait et s'arrêta. I' fallait voire' qui nous ont balancé à Verdun, d'où je deviens. Et rien que des maous des 380, des 420, des deux 44. C'est quand on a été sonné là-bas qu'on peut dire: « J' sais c' que c'est d'él' sonné » Les bois fauchés commé du blé, tous les abris repérés et crevés même avec trois épaisseurs «Je `