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Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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se grille et, au lieu d'être du bois, c'est du charbon. Les pipes en terre, elles résistent mieux, mais tout de menu», il lea rissole. Tu parles d'une gueule. Aussi, mon vieux, écoute-moi bien c' que j'te dia il arrivera ce qui n'est pas souvent arrivé jamais à force d'être poussée a blanc et cuite jusqu'aux moelles, sa pipe lui pétera dans le bec, devant tout l' monde. Tu voiras.

Peu à peu, le calme, la silence et l'obscurité s'établissent dans la grange et ensevelissent les soucis et les espoirs de ses habitants. L'alignement de paquets pareils que forment ces êtres enroulés côte à côte dans leurs cou. vertures semble une espèce d'orgue gigantesque d'où s'élèvent des ronflements divers.

Déjà le nez dans la couverture, j'entends Marthereau qui me parle de lui-même.

J'suis marchand de chiffons, tu sais, dit-il, chiffonnier, peur mieux dire, mais tant qu'à moi, je l' suis en gros; j'achète aux petits chiffonniers d' la rue, et j'ai un magasin un grenier, quoi I qui m' sert de dépôt. 3' fais tout l' chiffon, à dater du linge jusqu'à la botte de conserves, mais principalement le manche de brosse, le sac et la savate et, naturellement, j'ai la spécialité des peaux d' lapin.

Et je l'entends, encore, un peu plus tard, qui me dit:

Tant qu'à moi, tout petit et mal foutu que je suis, je porte encore un curond de cent kilos au grenier, à l'échelle, et avec des sabots aux pieds.. Une fois, j'ai eu affaire à une espèce d'individu interloque, vu qu'i' s'occupait, qu'on disait, à traire les blanches, eh bien.

Milédi, c' que j'peux pas blairer, hé,, s'écrie tout d'un coup Fouillade, c'est e' t'exercice et ces marches qu'on nous esquinte pendant le repos, j'en ai 1' rein hachuré, et j'peux pas roupiller, courbaturé comme je le suis.

Bruit de ferraille du côté de Volpatte. Il s'est décidé