Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 154 à 154 sur 386

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91%.


allés a la recherche d'un brasero. Ils reviennent de cette expédition, complètement bredouilles, hargneux et farouches « Pas l'ombre d'un fourneau. D'ailleurs ni bois ni charbon, même en se ruinant pour. »

Impossible d'avoir du feu.

La commande, elle est loupée, et où j'ai pas réussi, personne réussira, dit Barque avec un orgueil que cent exploits justiftent.

On reste immobile, on se déplace lentement, dans le peu d'espace qu'on a, assombris par tant de misère. A qui e' journal ? P

Ch'est à mi, dit Bécuwe.

Qu'est-c' qui chante? Ah, zut, on peut pas lire dans c'la nuit 1

l's disent comme cha, qu'à ch' t'heure, on a fait tout cli' qu'i fallait pour l' soldats, et les recauflr dans a'tranchées. Va ont toudi ch'qu'i leur faut, et d'lainages, et d' kemises, d' fourneaux, d' brasos et d' carbon à pleins tubins. Et qu' en' est comme cha dans l'tranchées d'première ligne.

Ah! tonnerre de Dieu ronchonnent quelques-uns des pauvres prisonniers de la grange, et ils montrent le poing au vide du dehors et au papier du journal. Mais Fouillade se désintéresse de ce qu'on dit. Il a plié dans l'ombre sa grande carcasse de don Quichotte bleuâtre et tendu son eou sec tressé de cordes à violon. Quelque ^hose est là, par terre, qui l'attire.

C'est Labri, le chien de l'autre escouade.

Labri, vague berger mâtiné à queue coupée, est cou'ché en rond sur une toute petite litière de poussière de .paille.

Il le regarde et Labri le regarde.

Béeuwe s'approche et, avec son accent chantant des "environs de Lille:

Il minge pas s'pâtée. Il va pas, ch'tiot kien. Eh! 1 laiu-i, qu'ch'qu'to as f Vlà tin pain. tin viande. R'vêt' cha,'