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Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Pour finir, cria Volpatte, qui fit taire tous les bourdonnements, avec son autorité de voyageur revenant de là-bas, pour finir, j'en ai vu, d'un seul coup, toute une secouée à un gueuleton. Pendant deux jours, j'ai été comme aide à la cuisine d'un des groupes de C. O. A., parce qu'on ne pouvait pas me laisser à rien faire en attendant ma réponse, qui s'dépéchait pas, vu qu'on y avait ajouté une redemande et une archl- demande et qu'elle avait, aller et retour, trop d'arrêts a faire à chaque bureau.

« Bref, j'ai été cuistot dans c' bazar. Une fois j'ai servi, vu que l' cuisinier en chef était rentré de permission pour la quatrième fois, et était fatigué 3' voyais et j'entendais c' monde, toutes les fois qu j'entrais dans la salle à manger, qu'était dans la Préfecture, et que tout c' bruit chaud et lumineux m'arrivait sur la gueule. « I' n'y avait là-dedans rien que des auxiliaires, mais y en avait ben aussi dans l' nombre, du service armé y avait rien qu'exclusivement des vieux, avec en plus quéqu'jeunes assis par-ci par-là.

« J'ai commencé à m' marrer quand un d' ces manches a dit « Faut fermer les volets, c'est plus prudent. » Mon vieux on était à une pièce de deux cents kilomètres de la ligne de feu, mais c' vérolé-là, F voulait faire croire qu'y aurait danger d' bombardement d'aéro. J'ai bien mon cousin, dit Tirloir, en se fouillant, qui m'écrit. Tiens, v'la c' qu'i' m'écrit « Mon cher Adolphe, mevoilà déllnitivement maintenu à Paris, comme attaché à la Botte 60. Pendant qu' t'es là-bas, je reste donc dans la capitale à la merci d'un taube ou d'un zeppelin 1 »

AhlHilHo! 1

Cette phrase répand une douce joie et on la digère comme une friandise.

Après, reprit Volpatte, je m' suis marré plus encore pendant cette crodte d'embusqués. Comme dîner, ça f'sait bon d' la morue, vn qu' c'était vendredi mais