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Titre : Le feu : (journal d'une escouade) / Henri Barbusse

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1916

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31761560f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb167647788

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. ([4]-378-[1] p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 386

Description : [Le feu (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Roman

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65983d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-24750

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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a Où alle««vous oouoher ?– On trouvera bien, t'en fais pas, pour que qu'heures qu'on a à passer loi, On trouv'ra, on trouv'ra, c'est pas dit, que j'dis. En attendant, rentrez un instant. Un p'tit moment, c'est pas d'refus. » Et Mariette nous voit encore rentrer à la file, tous lea cinq, trempés comme des soupes.

« On est là, à tourner et r'tourner dans notre petite chambre qu'est tout ce que contient la maison, vu u qu' c'est pas un palais.

« –Dites donc, madame, demanda un des bonhommes, y aurait-il pas une cave ici ? f

a Y a d' l'eau d'dans, que fait Mariette on ne voit pas la dernière marche de l'escalier, qui n'en a que deux. a Ah zut alors, dit l' bonhomme, parce que j' vois qu'y a pas <T grenier non plus.

u Au bout d'un p'tit moment, i' s' lève:

a Bonsoir, mon vieux, qu'i' m' dit. On les met. a Quoi, vous partez par un temps pareil, les copains ? t

a Tu penses, dit c' type, qu'on va t'empêcher de rester avec ta femme 1

« Mais, mon pauv' vieux.

a Y a pas d'mais. Il est neuf heures du soir; et t'es obligé de ficher le camp avant l'jour. Allons, bonsoir. Vous v'nez, vous autres?

« Pardine t que disent les gars. Bonne nuit, mes*sieurs dames.

« Les v'ià qui gagnent la porte, l'ouvrent. Mariette et moi, on s'est regardé tous les deux. On n'a pas bougé. Puis on s'est regardé encore, et on s'est élancé sur eux. J'ai attrapé un pan de capote, elle, une martingale, tout ça mouillé à tordre.

a Jamais de la vie. On vous laissera pas partir. Ça se peut pas.

a Mais.

« Y a pas d'mais, que je réponds, pendant qu'elle boucle la lourde. a