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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1934-10-27

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 27 octobre 1934

Description : 1934/10/27 (Numéro 13869).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k659809s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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L'INTENDANT FROGÉ en correctionnelle

Bexfori, 26 octobre (de notre envoyé spécial)

Aujourd'hui, première journée du procès Frogé qui en comptera vraisemblablement trois.

Il est entendu que si les deux journées, vendredi et samedi, ne suffisent pas et cela parait bien probable nous siégerons dimanche.

Nous u est une simple façon de s'exprimer, puisque nous avons été proprement mis à la porte, ce matin, avec beaucoup de bonne grâce il est vrai. mais aussi avec beaucoup de fermeté par un président qui a décidé que le huis clos était indispensable. Une grande partie de la matinée s'est passée en palabres inévitables entre la défense et l'accusation. Celle-ci est soutenue par un homme qui pos- sède un nom prestigieux le procureur de Belfort se nomme en effet Verdun. A la vérité, le huis clos, qu'on l'accepte ou qu'on le réprouve, qu'on appartienne ou non au camp a frogiste », ne faisait aucun doute. La loi est la loi.

Me Jean-Charles Legrand qui a défendu son point de vue avec beaucoup de cœur et de courage, ne se faisait lui-même pas beaucoup d'illusions. Ce matin, le déploiement des forces autour du Palais, prouvait déjà qu'on entendait ne pas se laisser intimider en haut lieu par les plus ardents qui se sont réunis hier dans une salle trop petite pour conspuer les méthodes de la Sûreté nationale.

Nous avons vu l'espion Krauss. Ce n'est pas un garçon précisément sympathique. On le voit fort bien occupé à son dégradant commerce avoué et dont il semblait au début de l'audience tirer quelque vanité. A côté de l'intendant Frogé, qui est un person-

L'INTENDANT DEVANT SES JUGES A droite de l'intendant Frogé,

son avocat, Me J.-t;harles Legrand nage de petite taille, brun et ardent, Krauss paraissait une force si tranquille, si sereine, qu'on ne pouvait se défendre d'un frisson à la pensée que la réputation, la vie d'honneur d'un officier français, peut-être innocent, dépend à peu près uniquement des témoignages d'un individu de cette sorte et d'un autre du même acabit, j'ai nommé Geissmann.

Geissmann a même pour lui si l'on peut dire une note supplémentaire c'est un faussaire. Me JeanCharles Legrand souligne durement, avec une verve cruelle et cinglante, cette singularité. On a délivré un non lieu à Geissmann qui a avoué l'ignoble traquenard que représentait la fausse lettre élaborée, dit-il, par lui-même. MI Jean-Charles Legrand a dit € Nous ne sommes pas exigeants nous voulons le grand jour de l'audience publique. Quel argument nous oppose-t-on ? Défense nationale Laissez-moi dire la pensée que primo les documents soi-disant volés et vendus représentaient ou des pièces sans aucune valeur stratégique ou des études mises à la disposition de n'importe qui en librairie que secondo, tout le monde discute du sujet depuis vingt mois. »

Et il ajouta, le front barré et la Voix âpre

< Vous avez peur de la lumière m Le procureur Verdun, avec un petit sourire en coin il était sur. visiblement, de son fait se livra une nouvelle fois pour dire qu'il s'en remettait à la sagesse du Tribunal,

Et c'est ainsi que, en dehors de la douzaine d'avocats c'u barreau de Belfort et du quarteron d'anciens combattants autorisés à demeurer dans la salle, nous nous laissâmes pousser jusque sur la place où, par bonheur. un temps splendide et des promenades agréables nous dédommagèrent de cette humiliation.

Pierre Lambur

V* lu débats en deuxième page

L'EXPOSITION D'HORTICULTURE AU COURS LA REINE Une jeune femme admire les fleurs qui sont exposées

UN CAR DÉTRUIT PAR UN TRAIN

Trois tués, seize blessés Casablanca, 25 octobre. Un car, venant de Safi, est entré en collision, cet après-midi, vers 16 heures, avec un train effectuant le service de la carrière de Tjerifat au port de Safi. Sous la violence du choc, le car fut réduit en miettes.

Trois indigènes, une femme et deux enfants, ont été tués sur le coup. Seize autres personnes toutes également indigènes ont été blessées dont quatre grièvement.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIII SOURI RES

Un nouveau député noir s'installe à la Chambre. Un noir authentique, venant du Sénégal, un noir qu'il ne faut pas confondre avec les élus sombres, enclins à la mélancolie, ou ceux dont la réputation a depuis longtemps perdu la teinte pure de la neige.

Au juste, combien sont-ils, au PalaisBourbon ou au Sénat, de représentants, a obscurs par le coloris de la peau mais non point, nous aimons à le croire, sans éclat quant au talent et à l'activité ? Dès qu'ils atteindront la douzaine, ils pourront ajouter le « parti noir n aux nombreux groupements inscrits déjà sur la carte politique. L'avantage de ce parti sautera aux yeuz de tous les Français ses adhérents se distingueront nettement, sinon clairement, de leurs collègues sans le secours d'aucun insigne. Et c'est bien quelque chose, ma foi, d'arborer sa doctrine à visage découvert. Pas besoin d'endosser une chemise quand on est fils de Cham. Un épiderme très foncé est un programme qui ne varie jamais.

Après tout, au lieu de nous perdre en des études subtiles de nuances parmi lesquelles les rosaires et les rubicondes foisonnent, pourquoi nos députés ne se diviseraient-ils pas, simplement, en deux catégories d'une part, les blancs, de l'autre, les noirs ou bien les écarlates et les bleus ou encore les verts et les chocolats

Mais pas plus de deux ou trois couleurs, de grâce les qualités de l'électeur moyen, et ses très vagues connaissances de la peinture, ne l'autorisent pas à un examen minutieux du prisme politique, lequel nous révèle chaque mois des compositions nouue/les. Du gris tendre à la terre de Sienne en passant par le saumon, du vert olive à l'indigo et au violet, je crois bien que tous les mélanges correspondent à des opinions avouées ou secrètes.

Nous voulons savoir à quoi nous en tenir par l'énoncé d'une couleur

le suis' vermillon 1 dira l'homme de gauche.

Je suis jaune 1 expliquera l'homme de droite.

Compris entre les deux pas de nuances intermédiaires, sauf celle du centre qui sera brune, par exemple..

De cette façon nous n'aurons plus à la Chambre des majorités vert poire ou rouge guigne. Nous n'aurons pas l'impression de contempler les mille teintes d'un coucher de soleil sur la démocratie 1. Le Petlt Grégoire.

Aujourd'hui, nous commençons la publication de

SEULE

AU VOLANT

Un beau roman d'amour

de Jean de la CÀSS1ÊRE

LE MEURTRE DE L'OCTOGÉNAIRE

MARIE LEMOINE A ÉTÉ INTERROGÉE PAR LE JUGE D'INSTRUCTION Paris, 23 octobre. Marie Lemoine, la meurtrière de Mme Cormon qui a passé la nuit dans les locaux de la Police judiciaire, a été ramenée, ce

Marie LEMOINE

boude devant le repas qu'on lui. servir dans un local

de la police judiciaire

matin, à 10 h. 30, dans le cabinet de M. Guillaume, commissaire divisionnaire. Le magistrat a demandé à Marie Lemoine la provenance de la somme de 3.400 francs trouvée dans son sac a main au moment où elle a été fouillée. L'inculpée a déclaré que cet argent lui appartenait et qu'il ne provenait pas du vol. Elle a ajouté que l'argent et les bijoux ont été remis par elle à Nicolaï. L'argent a été placé sous scellés ainsi que le manteau de la meurtrière sur lequel on a remarqué des traces de sang sur la manche droite

Une perquisition au domicile de l'amant de la meurtrière PARIS, 26 octobre. M. Lanoire, juge d'instruction, accompagné de son greffier s'est rendu à 14 h. 45, rue de Malte, et a opéré une perquisition au domicile de Nicolaï. Divers papiers ont été sai-

Mme veuve CORMON, la rentière assassinée par Marie Lemoine sis. On ne sait encore si la lettre que Marie Lemoine a prétendu avoir envoyé à son ami a été retrouvée. Elle était ainsi cyniquement conçue « Je suis allée il y a quatre jours chez la vieille, mais je n'ai pas pu faire le coup.

Il est évident que si cette lettre existe, la complicité de Nicolaï serait nettement démontrée. Mais les déclarations de Marie Lemoine sont elles exactes ? Toujours est-il que Nicolaï, Inculpé de complicité de vol et de recel a été envoyé à la Santé.

IVoir u suite en il Derdère Henre Il.).

LE CONGRES RADICAL DE NANTES a poursuivi hier ses travaux

M. Jammy Schmidt, dans son rapport sur l'activité parlementaire, parle avec amertume de la politique de trêve M. ALBERT SARRAUT MIS EN CAUSE A PROPOS

DU DÉSARMEMENT DES LIGUES

UN TEXTE TRANSACTIONNEL SUR LA RÉFORME DE L'ÉTAT

Nahtes, 26 octobre. Les plaintes des militants continuent, ce matin, à l'occasion des deux rapports de M. Jammy Schmitt, sur la propagande et sur l'attitude du groupe radical-socialiste à la Chambre; c'est un véritable défilé de congressistes qui, des quatre points cardinaux, font converger, sur les malheureux rapporteurs, les uns des protestations amères, les autres de doux lamentos contre leurs élus, en particulier contre M. Sarraut les retraites, les distn'butions de subventions, les alliances électorales, la rupture du Cartel, les préfets, la radio, le cinéma, tout est occasion à réclamations et à colère. Décidément, le Café du Commerce n'est pas joyeux!!

On sent que la République des cama- rades ne fonctionne plus aussi aisément qu'au temps béni de M. Combes Il Mais, au bout de deus heures, le's é1égies et les reproches eux-mêmes languissent. Le congrès, très médiocrement présidé par M. Hérard, député d'Angers, devient morne et la séance est levée dès 11 h. 20. Quelle preuve mani/este de l'inconsistance et de la décrépitude de pareils débats Toutefois, du rapport assez embarrassé de M. Jammy Schmitt, retenons quelques chiffres. Le secrétaire générale du groupe parlementaire déclare que les radicaux-socialistes sont, à la Chambre, au nombre de 160, qu'ils peuvent compter, pour faire bloc avec eux, sur 10 membres de la Gauche radicale, 10 de la Gauche indépendante, 6 indépendants de gauche, 2 républicains de gauche, 2 membres de l'unité ouvrière, et une vingtaine de membres du parti socialiste français, soit, en tout, 210 députés.

il est donc automatiquement établi que, sans les socialistes ou sans les modérés, radicaux et radicalisés ne peuvent rien faire. Ils ne peuvent que démontrer l'instabilité parlementaire et gouvernementale d'une formation dont ils seraient seuls les animateurs. La preuve est ainsi faite devant le congrès de l'inéluctable nécessité ou de la trêve ou de la dissolution. Il faut choisir. Enjin, je signale, dès ce matin, que M. Herriot aurait déclaré ceci à ses intimes c J'ai des responsabilités a prendre et je les prendrai. Les militants ne connaissent pas la gravité de la situation extérieure; moi, je la connais. Voulez-vous que le congrès radical d'octobre 1934 soit le congrès après lequel une guerre se déclanchera ?

Nous croyons savoir que le président Herriot fait allusion à la surveillance plutôt équivoque qu'exercent sur nous, en ce moment, certains partis en Yougoslavie et d'autres en Pologne, en Hongrie et en Allemagne.

M. Laval n'est pas sans inquiétude, et les ministres présents au congrès ferment leur visage lorsque l'on pense les entretenir de ce sujet.

Mais, nous n'ignorons pas qu'en Serbie il eatste un puissant parti dictatorial, qui ne reculerait pas devant un renversement des alliances, un rapprochement actif avec l'Allemagne, et que c. parti grandit.

Le congrès radical ferait peut-être plus sagement de songer à ces choses, qu'au maintien de la vieille sportule électorale.

LA. PAGES.

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES JEUNESSES RADICALES Nantes, 26 octobre. L'assemblée générale des Jeunesses radicales, qui s'est tenue hier soir, a présenté un contraste vraiment saisissant avec la séance du « grande u congrès des hommes murs et vieillards de comités qui l'après-midi ne s'étaient préoccupés que du « cas Doumergue ».

Quelle différence de ton, d'allure et de sentiments Quelle discordance profonde entre l'immobilisme et Vlectora- lisme des uns, le sens de la vie et du progrès, le souci des restaurations morales et spirituelles qui anime les autres.

D'un côté. l'on pense aux profits ou aux agréments du pouvoir. et l'on se lamente sur le làchage par les socialistes d'un cartel qui aurait si bien arrangé les petites affaires du parti radical; de l'autre, on proclame courageusement son dédain pour le marxisme sous toutes ses Jormes, pour le ma- térialisme historique et économique, pour l'embrigadement des valeurs hu- maines en des formations dignes de l'esclavage antique. Voilé de belles et tainet idées de Jond. Voilà une philo-

vue de la salle pendant une sexuée

I sophie sociale bien française et le dois féliciter M. Marcereau. secrétaire général des Jeunesses radicales de les avoir exprimées avec une émotion dont mations d'un auditoire malheureusement un peu clairsemé. Car, disons-le' en passant, pour discutatller autour d'une question de cabinet, il y a un millier de militants qui se démènent dans le bruit et la fumée et, pour examiner les bases même d'une politoque et d'une économie de l'avenir, à l'heure si grave dont sonnent déjà les premiers coups, il y a à peine trois cents personnes.

Mais, revenons à la séance. Après les remerciements et présentations d'usage par le secrétaire l ical. M, Subleau. c'est

UNE ATTIÎÛDE DE M. HERRIOT qui a donné, puis repris sa démission de président du parti

M. Moch qui lit un rapport consciencieux et austère sur les inquiétudes de la jeunesse.

c Devant toutes les déficiences et Ies erreurs du temps présent et surtout devant le chômage, pas de révolution et pas de communisme qui n'cpporteraient, dit l'orateur, qu'une plus grande misère. Mais alors, quoi ? Que va-t-on nous offrir? Et c'est à cette question angoissante que M. Manescau. sans négliger d'indiquer les principes d'une solution pratique et réaliste, répond « Attachez-vous d'abord à un idéal moral, à la probité, à l'honnêteté, à la modération dans vos désirs, à une doctrine spiritualiste et ressaisissez fortement la notion de la personne humaine et de sa dignité. »

Cet appel à l'idéal, cette invitation pressante au retour vers les traditions morales et personnalistes soulève une vague d'acclamations dans l'auditoire et à la tribune où sont assis autour de M. Herriot. MM. Daladier, Berthad et Yvon Delbos.

M. Gaston Riou vient expliquer, par ce même besoin d'idéal, l'inquétude de la jeunesse allemande, et il montre comment ce sont les socialistes qui, par leur lâcheté.' ont fait dévier. vers l'hitlérisme toute la démocratie germanique.

Mme Subleau exprime d M. Manescau. au nom des femmes, sa gratitude pour l'action morale qu'il préconise. M. Daladier, entraîné, a son tour, revendique avec force contre tous les

systèmes socialistes les droits de l'im dividu et les postulats de la liberté. EVj}n> avec plus de calme et de la- liante, en une sorte d'entretien patêf. nel, M. Herriot donne aux jeunes cowseils et espérances. Il ne leur cacha point que c'est Za baisse de la moto- lité, de la probité des vertus de sactd. fice et de patience qui a engendré la crise. Il insiste sur l'absurdité des remèdes collectivistes apportés ait prolétariat par des gens qui. souvent, spéculent sur la misère, qui font ane abominable démagogie et vivent, eux, dans une belle aisance, quelquefois dans l'opulence. n

L'ancien président du Conseil recommande aut Jeunesses radicales de se préoccuper de morale en mêtie templ que de science et de ne point abdiquer devanf les austérités du devoir. Cette soirée lut donc excellente. Pa1 un mot n'y fut prononcé contre les partis.modérés; terreur socialiste y fut maintes fois condamnée sans violence, mais avec une netteté absolue. Il resta aus Jeunesse radicales à mettre loyalement et logiquement en pratique le» idées libérales qu'elles déclarent professer. défendre et vouloir faire triompher, sur le terrain politique, comme elles entendent soutenir les volontés de purification et d'abnégation dans le domaine moral.

L-A. P.

LA SEANCE D'HIER MATIN NANTES. 26 octobre. Le Congrès radical-socialiste a consacré la séance de ce matin à l'étude des questions de propagande du parti.

M. Hérard, député du Maine-et-Loire, qui préside le débat, ouvre la séance à 10 heures. M. Jammy Schmidt présente aussitôt un bref rapport dans lequel il conseille de réorganiser le parti en prenant pour base les résolutions votées par les précédents congrès. C'est ainsi qu'il envisage la création d'un organe parisien quotidien à grand tirage.

Diverses suggestions sont ensuite présentées par plusieurs délégués. Puis le Congrès adopte les conclusions du rapport de propagande et passe à l'étude de l'activité parlementaire. C'est encore M. Jammy Schmidt qui est rapporteur de cette question en sa qualité de secrétaire général du groupe parlementaire. Le député de l'Oise rappelle quelle fut l'attitude du groupe radical-socialiste dans les principaux débats qui se sont institués à la Chambre.

Il souligne que seule l'alliance des voix radicales-socialistes et des voix socialistes eût permis d'assurer une majorité parlementaire stable. D'autre part, affirme le rapporteur, une majorité dans laquelle figure à titre nécessaire la droite entière, ne peut vivre que si le parti radical renonce momentanément à ce qui fait l'essentiel de sa doctrine en matière de justice sociale, de laïcité et «le pacifisme. Elle se constitue en marquent en arrêt, en constituant une trêve. Elle ne peut pas prétendre davantage à une existence prolongée. Les engagements électoraux des députés de gauche ne leur permettent pas d'agir et de voter longtemps contre I'oplsioa même de leurs mandats.

Le scandale Stavisky

Rappelant ensuite les difficultés po.lltiques que les radicaux durent surmonter depuis le début de la législa- ture, le rapporteur prétend que le parti n'eut aucune part de rrpnni»


MMC dans les grands événements qui survinrent à la fin de l'année dernière. c On exploita, dlt-il, la présence de quelques noms du parti dans le seandale Stavisky et nos adversaires ne s'en montrèrent que plus violents pour un parti dont chacun sait qu'il compte une Immense majorité d'honnêtes hommes et de bons citoyens. La grande majorité des élus radicaux jouissent d'une considération personnelle dans leurs circonscriptions qui rend vaines les calomnies dirigées contre eux. » iApplaudissements.)

En conclusion de son exposé, M. Jammy Schmidt demande au parti de voter la motion suivante

i Le Congrès de Nantes rend hommage Il Vactivité parlementaire des groupes parlementaires de la Chambre et du Sénat et les engage. dans les circonstances politiques actuelles, à maintenir leur union intérieure Pt leur volonté de défense résolue des libertés républicaines et ouvrières. » Le désarmement des ligues Un léger incident est ensuite soulevé par un délégué du Calvados, M. Raphaël, qui demande compte au groupe de son action pour le désarmement des ligues politiques.

Qu'a fait le groupe, dit-il, pour obtenir le désarmement des ligues, réclamé par le congrès de Clermont ? Qu'a-t-il fait également pour la .nora- lisation de la politique qui fut aussi un des vœux impératifs du dernier congrès ?

Nous avons déposé à la Chambre. répond M. Jammy Schmidt, un projet Kx lec incompatibilités parlementaires. Pour ce qui est au aesarmement des ligues, il faut que le congrès en déliSur ces mots. l'assistance se récrie vivement. Alors, M. Schmidt de se re- prendre. Il affirme que le groupe s'est préoccupé de la question, qu'il a fait des démarches auprès du Gouvernement, mais qu'ils ne sont que 160. Et Sarraut ? lui crie-ton.

Ne faites pas peser sur le groupe répond aussitôt M. Jammy Schmidt des responsabilités qui ne lui appartiennent pas. Les exclamations fusent de divers côtés. c Nous voulons des explications immédiates de Sarraut s, crie un délégué.

Mais le ministre démissionnaire n'est pas présent.

cide de joindre cette question au fond du débat sur la politique générale. Le Congrès adopte ensuite sans débat le rapport de M. Varenne sur la radiodiffusion. Ce rapport conclut notamment il. la nécessité de hâter la réalisation intégrale du réseau d'Etat de radiodiffusion et de l'affranchir de toute influence financière, politique ou confessionnelle.

M. Hérard lève la séance à 11 h. 30. LA RÉFORME DE L'ETAT ET LA TREVE

Le texte de la Commission

NOTES, 26 octobre. Au cours de la séance qu'elles ont tenue ce matin, les commissions de politique générale et de réforme de l'Etat du Congrès radical-socialiste réunies ensemble ont examiné le texte d'un ordre du jour de conciliation. Ce texte comprenait deux paragraphes principaux, le premier consacré à la politique générale; le second. qui a été seul adopté ce matin relatif à la réforme de l'Etat.

Le débat a été extrêmement animé. De nombreuses motions ont été soutenues et c'est ainsi que M. Yvon Delbos a défendu le principe du référendum; M: Henri Clerc, la réglementation du droit de dissolution, etc.

Des délégués de l'Ouest ont présenté une motion tendant à donner automatiquement, en cas de dissolution, la présidence du Conseil au président du Sénat avec mission de veiller à l'imPartialité de la consultation électorale. Voici le texte de l'ordre du jour de conciliation, adopté à l'issue de la seconde audition de M. Herriot

« Le Congrès, considérant qu'il importe au salut du pays de renforcer l'autorité gouvernementale et la stabiUté ministérielle; qu'on ne saurait attendre cette réjorme nécessaire des initiatives du pouvoir personnel et que, dans une démocratie, l'autorité supréme est celle du peuple; estime que, dans le cas d'un conflit prolongé, soit entre les deux Chambres. soit entre le Gouvernement et la Chambre du suffrage universel, il appartient au peuple seul, d'imposer son arbitrage; demande à son Comité exécutif et a ses élu au Parlement d'étudier et de présenter dans le plus bref délai, un projet de consultation populaire qui, s'exerçant non sur les personnes, mais sur les problèmes en cause, assure, dans l'ordre et dans la paix publique, la prédominance de l'intérét général par l'expression de la souveraineté nationale s.

Signé Delbos, Guernut, Per-

rier, Belmont, Dasque, Israël,

Lange et Riou.

L'étude eu premier paragraphe de l'ordre du jour a été réservé pour une nouvelle discussion. Les commissaires auront à se prononcer sur une rédaction dont voici la substance

Le Congrès accepte la continuation de la trêve pourvu qu'elle soit loyale, Qtt'elle s'oppose aux entreprises armées contre le régime, qu'elle s'attache, avant tout, en présence de la crise économique à rechercher tous les remèdes de nature à clarilier la production agricole et à remédier au chôIl convient de souligner que les jeunes radicaux o.jt apporté leur concours à la commlj«ton pour l'sdop- tion de l'ordre du jvur proclamant la nécessité de renforcer le Pouvoir exécutif. Les députés et les sénateurs ap- partenant aux commissiona de la réforme de l'Etat de la Chambre et du Luxembourg étaient venus se joindre sur membres des deux commissions du Congrès.

UNE MISE AU POINT

DE M. MARCHANDEAU

SUR LE RAPPORT CORNU Nantes, 26 octobre. M. '»archi.deau. ministre de lirtérie.ir, arrivé ce matin de Parla, a été questionné j sur la déclaration latte hier par M. Cornu, aux termes de laquelle celui-ci I

avec le Ministre de l'Intérieur pour marquer, 80n opposition au r ou voir de d18IIolutlon donné au Président de la République. M Marchandeau a déc Comme Président de 1a Commis¡l'ion de la réforme de l'Etat et plus récemment dans le projet -*c rapport que J'avais préparé, et dont J'ai communiqu6 le texte à M. Cornu, je n-vi marqué aucune opposition au principe même de la dissolution décidée par le Président de la République sans rvis préalable du Sénat T'ai seulement subordonné l'exerci"» de ce droi. à Ces conditions .imitativement déterminées le Sénat conservant :on droi' dans tous les autres cas ». Une déclaration de M. Herriot Paris, 26 octobre. Le Petit Journal publie une déclaration que M. Herriot lui a faite. à l'issue du débat sur la réforme de l'Etat

« J'ai une idée, et c'est mon devoir de la creuser, car, peut-être que. par elle. on peut arriver à rapprocher des points de vue qui semblent, au premier

abord. inconciliables. n est, par ezeraple, possible d'examiner si la dissolution ne pourrait Daa exister de plein droit ai, dans un délai à fixer, une ou deux crises ministérielles se produisaient. Il y a des moments oi1 l'intérêt supérieur commande de ne paa céder à l'emballement d'une minute, car j'ai même, et surtout, pour mon parti, le droit d'avoir de l'inquiétude des lendemains. Depuis cinq ou six jours, je n'ai pas toujours été aidé dans ma tâche. On ne décide pas, en de telles heures, sans avoir profondément réfléchi. Pour le reste, je ferai l'impossible pour le maintien de la trêve. m

Une lettre 4e M. Proust

Nantes, 26 octobre. lit Louis Proust, député d'Indre-et-Loire, anc.en président du Comité Mascuraud, a fait distribuer au Congrès ie Nantes une lettre ouverte dans laquelle il proteste contre une procédure i- isitée en vertu de laquelle la Commission d'épuration a refusé de l'entendre alors, dit-il, qu'il aurait pu démontrer avec des preuves sa parfaite innocence dans l'affaire Stavisky.

A lA SUITE D'UNE MANŒUVRE DIRIGÉE CONTRE LUI, MI HERRIOT REMET SA DÉMISSION

DE PRÉSIDENT PUIS LA RETIRE

Nahtes, 26 octobre Le discours de M. Pierre Cot, sur la politique internationale a constitué, cet aprèsmidi, une puissante diversion à la politique intérieure, sur la collaboration des peuples à Genève, sur l'internationalisation de l'aviation civile et sur la constitution d'une police aérienne. M. Cot a soutenu une thèse que nous sommes loin de réprouver, bien au contraire, puisque il y a des années que nous l'avons adoptée, mais ce sont là, matheureusement des vues d'avenir. Pour l'instant, l'attitude de l'Allemagne exige que nous envisagions peutêtre d'autres solutions et d'autres défensives. Cette nécessité a été du reste implicitement indiquée ce soir par M. Bastid, présidents de la Commission des affaires extérieures et par le général Brissaud-des-Maillets, Qui ont réclamé beaucoup de sang-froid devant la possibilité d'une rude épreuve dans le désarroi présent et devant le déchaînement des nationalistes.

Quelle a été l'attitude du Congrès ? Il a acclamé le principe de la collaboration internationale (en quoi il a parfaitement raison); mais il est demeuré silencieux devant les réalités, c'est-àdire devant les dangers effroyables de certaines agressions, avant l'internationalisation de l'aviation.

Voilà le point crucial. Au péril actuel le Gouvernement ne peut faire face que par des moyens actuels. Il est donc injuste de s'élever, comme l'a fait le congrèa, contre MM. Doumergue et Laval, qui, en présence du racisme hitlérien, sont obligés de se préoccuper de l'état de certaines alliances.

En ce qui concerne l'important problème de la réforme de l'Etat, la Commission spéciale, réunie ce matin et cet après-midi, a virtuellement décidé d'adopter le référendum et en tous cas de faire confiance aus ministres radicaux pour agir conformément aux MEUT du congrès près du président du Conseil.

Cest un commencement de conciliation, mais i1 n'est encore, semble-t-il, que de pure forme. Une partie du congrès, Qui est assez chaude dans son opposition au révisionnisme, se prépare demain à une vive résistance.

On a l'impression rue des conditions plutôt rigoureuses seront posées au Gouvernement et que, si rien n'est rompu à Nantes, ce qui est probable, la partie sera assez dure à jouer Il Paris.

Est-ce la véritable raison pour laquelle M. Herriot a hésité, ce soir, à conserver la présidence du Partt L'on affirme que non, et que l'incident, assez grave, qui s'est produit vers 17 heures, au moment où je président Bastid levait la séance, est dù en réaZité à des manoeuvres obliques de certains congressistes qui voulaient s'opposer, dimanche à l'élection, au bureau du Comité exécutif, de certains hommes de la tendance Herriot. En tous cas, par un vote unanime sauf une dizaine de vois. le congrès a déclaré que la démission de M. Herriot était irrecevable et celui-ci demeure président pour une année encore.

L.-A. P.

La politiqne extérieure

Nahtes, 26 octobre. Le Congrès radical-socialiste consacre sa séance de cet après-midi à la discussion du rapport de M Pierre Cot, sur la politique extérieure du parti.

Le député de la Savoie enumère les menaces de guerre qui pèsent aujourd'hui sur le monde. M Pierre Cot observe qu'au regard de ces menaces, l'action apaisante de la Société des Nations a perdu de sa force et de son crédit auprès des peuples L*ancien ministre de l'Air estime que cependant il ne semble pas que la guerre soit à redouter à bref délai, cause du désordre économique actuel et de l'isolement diplomatique de l'Allemagne Mais. déclare l'orateur, un coup de folie reste possible. Les progres de la technique moderne rendent ce coup de force réalisable.

Cependant, pour M. Pierre Cot, le parti radical ne peut adopter la thèse d'une préparation intensive à l'éventualité d'un conflit ac Une guerre, dit-il, serait aussi fatale aux vainqueurs qu'aux vaincus dans ces conditions tout notre effort doit tendre à organiser la paix. »

Et le rapporteur affirme que c'est par l'organisation économique et politique de l'Europe que l'on pourra donner à la paix un statut régulier. M Pierre Cot dit que le parti radicalsocialiste a mené, pour la paix, une action efficace, en faisant admettre, par la communauté des Etats, le contrôle international des armements, en réalisant le rapprochement francosoviétique, en ffPptirn'TIMl*' «wfln comme

le partisan de cette égalité des droits en dehors de laquelle, dit-il, ne peut se concevoir aucune société internationale Telle fut. affirme l'orateur, notre politique extérieure. MM. Herriot, PaulBoncour et Daladier ont repris et continué l'oeuvre de Briand; leur action a amélioré la situation de la France Cette politique, au reste, M. Pierre Cot remarque qu'elle fut continuée par. M. Barthou, qui. depuis le début de l'année, s'est efForcé, jusqu'à sa mort, de servir la cause de la paix.

M. Bastid, qui préside la séance. invite alors le congrès à s'associer à la mémoire du ministre des Affaires étrangères et à colle du roi Alexandre de Yougoslavie et demande à l'assemblée de se recueillir et d'observer une minute de silence.

M. Pierre Cot reprenant la parole affirme la nécessité d'étendre les pouvoirs de la S.D.N. Et l'orateur déclare qu'en dehors de la collaboration internationale, il n'est sur le plan économique comme sur le plan politique qu'anarchie, risques de guerre et certitudes de catastrophe.

Puis M. Pierre Cot rappelant la doctrine en matière de désarmement, précise qu'à son avis la France doit avoir l'obligation de déposer simultanément ses revendications en matière de sécurité internationale et ses propositions en matière de désarmement. A tout progrès réalisé dans l'ordre de la sécurité collective, dit-il, doit correspondre une réduction générale des armements internationaux. Toute convention même limitée de désarmement

UNE ATTITUDE DE M. PIERRE COT qui a présenté hier

le rapport sur la politique extérieure devra en outre s'accompagner de mesures de contrôle.

L'orateur préconise ensuite le vote des propositions russes sur la définition de l'agresseur.

Il se prononce pour la création d'une force de police internationale qui serait chargée d'assurer la sécurité aérienne des Etats européens, puis il s'élève contre le commerce et la fabrication libre des armes de guerre et demande l'intervention du Gouvernement pour contrôler à lnt -ieur du pays le commerce d'armes.

Et M. Pierre Cot conclut Nous vous demandons de vous prononcer sur ces propositions par un vote formel et nous vous demandons de donner à ce vote le caractère d'un mandat conféré à votre groupe parlementaire. A l'heure actuelle, plus que la stabilité de tel ou tel Gouvernement, plus que l'équilibre du budget, plus que le sauvetage de la monnaie nationale, plus que tout, le souci de la paix doit être mis au premier rang A quoi, nous servirait de sauver le r'este si nous perdions cela puisqu'en per.J-\nt cela nous perdrions tout le reste. Or la paix est précaire. Le nationalisme la menace. Nous avons un répit qui nous provient du malheur du temps et des fautes par trop grossières commises par certains nationalismes, mais que nous soyons obligés de nous ra;crocher à ces malheurs pour nous préserver d'un plus grand malheur, cela prouve assez combien l'état de l'Europe demeure incertain. H6tons-nous donc, surbordonnons tout a la paix, n'acceptons d'alliances et d'accords dans le pays ou au Parlement qu'avec ceux qui sont décidés comme nous à faire du pacifisme une réalité. L'Europe Centrale

M. Camille Perrand, développant ensuite son rapport sur le problème de l'Europe Centrale en souligne la complexité. Il souhaite le groupement de tous les Etats Danubiens dans une entente économique. Mais, dit-il, pour atteindre ce but, il faut apaiser l'anta- gonisme qui sévit entre certains pays danubiens et leur montrer que leurs intérêts immédiats leur commandant de s'entendra.

Puis le député de la Creuse examine le rôle que la France doit Jouer en Eu- rope Centrale. Parlant de l'ébauche d'un rapprochement entre l'Italie et la Yougoslavie, il rend hommage au roi Alexandre et à l'œuvre de M. Barthou. Les conclusions du rapport de M. Camille Perrand sont adoptées ainsi qu'une motion de politique étrangère qui résume les vues de ses rapporteurs. La défense nationale Le général Brissaud-Desmaillet a fait ensuite une communication au nom de la commission de défense natonale du parti. Il indique notamment à l'assemblée que l'ensemble des organisations défensives de terre et de mer dont dispose aujourd'hui la France est de nature à inspirer confiance. Il demande qu'un effort encore plus grand soit accompli dans le domaine aérien pour doter le pays d'un système de défense très perfectionné.

Un incident à propos

de l'élection du bureau

M. Heuillard, délégué de la SeineInférieure, proposant une modification à l'ordre du jour, demande que le bureau soit désigné après le débat sur la politique* générale et non avant. M. Herriot intervient pour faire remarquer à l'assemblée que la réunion des présidents et secrétaires généraux de fédérations se préoccupera dès ce soir des élections au bureau. Il précise que les statuts radicaux spécifient que le président du parti, contrairement à ce qui est cru générale- ment, doit être élu par le bureau c Vous Dure!. donc statuer, eoDclut-il, non seulement sur l'élection du bureau, mais sur celle de président. Votre liberté reste entière, la mienne aussi. »

M. Heuillard ayant demandé la mise aux voix de sa proposition M. Aubaud, secrétaire général, se défend d'avoir cherché à peser sur les déci- sions du Congrès. Il rappelle l'assem- blee au respect du règlement et de la procédure en usage jusqu'à présent. Il invite le délégué de la Seine-Inférieure à attendre l'an prochain pour appliquer une modification éventuelle du règlement qui préside aux débats des congrès.

M. Herriot reprenant la parole, dit qu'il est prêt à se démettre de son mandat de président

1 Vous ne pouvez pas confier la direction de votre parti sans avoir préalablement des explications sur les intentions de l'homme qui peut être appelé à diriger de nouveau les destinées du parti. Comme je vous l'ai dit, je vous fournirai samedi toutes les expli- cations nécessaires. Je ne vois donc aucun inconvénient à laisser la question de présidence jusqu'à ce jour. Après on verra ce qui vous convient et ce qui me convient. (Bruit prolongé).

Une grande confusion règne dans le Congrès. Les délégués s'invectivent. M. Perney, président de la Fédération de la Seine, insiste sur la nécessité de modifier les règlements, mais il adjure le congrès d'opérer cette réforme statutairement dans des conditions ne laissant pas place à l'équivoque.

M. André Marie, député de la SeineInférieure, Intervient pour régler un incident personnel Il affirme son dévouement au chef du parti radical c Nous militants et parlementaires, nous combattons, dit-il, pour des idées et non contre des personnes i. M. Herriot remercie M. Marie de sa déclaration « Mais je trouve, dit-il, légitime la préoccupation du congrès». Et le président d'évoquer la gravité de la situation politique « En toute amitié, dit-il, il ne serait pas fier de ma part d'accepter une reconduction facile du mandat que vous m'avez confié. Donc, c'est moi-même qui règle la question. Demain, c'est comme simple militant que je monterai à la tribune. Je considère mon mandat comme terminé. demain, vous me jugerez et vous agirez selon votre volonté et selon les intérêts du parti

M. Bastid met aux voix le maintien du règlement. A la majorité, le congrès décide de maintenir le règlement du parti jusqu'à ce que les statuts aient été modifiés conformément à la procédure ordinaire.

La séance est aussitôt levée, il est 17 h. 30.

L'ordre du jour

sur la politique extérieure

Nahtes, 26 octobre. Voici le texte de l'ordre du jour voté par le Congrès en conclusion de son débat sur la politique extérieure

« Le parti républicain radical et radical socialiste, constatant la légitime émotion provoquée dans l'opinion publique de tous les pays par les progrès de certains nationalismes et par les attentats qui ont menacé la paix du monde au cours des derniers mois, s'incline devant les victimes de l'odieux attentat de Marseille.

Fidèle à sa doctrine de paix par la collaboration internationale, maintes fois affirmée au cours des congrès an- térieurs

1°) Rappelle l'œuvre accomplie par les gouvernements radicaux de 1932 à 1934, constate que les efforts de MM. Herriot, Paul-Boncour et Dadadier ont eu pour résultat de rendre à la France la sympathie de tous les peuples sincèrement attachés à la S. D. N.. de réaliser le rapprochement franco-sovfétique. élément important de la paix mondiale. d'avoir ainsi préparé d'autres rapprochements avec tous les peuples attachés la paix.

20) Demande le maintien de la politique traditionnelle du parti, tendant notamment à réaliser une meilleure organisation Internationale en matière politique et économique, un désarmement simultané, contrôlé et garanti par la création d'une sécurité assurant à tous les peuples l'égalité des droits et des devoirs internationaux et par l'organisation d'une justice interna- tionale aussi large que possible, la création d'une force de police aérienne internationale se substituant aux aviatiops nationales avec contrôle de l'aviation commerciale.

3° Réclame sur le plan international la suppression de la fabrication privée et du commerce suivi des armes de guerre (contrôle nécessaire à tout contrôle des armements) et sur le plan national l'organisation immédiate d'un contrôle effectif (au sens commercial ferme) des fabrications et du commerce de toutes les armes et engins de guerre.

Un communiqué de M. Herriot Nantes. 26 octobre. A l'Issue de la séance M Herriot a fait parvenir à la presse le communiqué suivant Dans aa déclaration au congrès, iê

Les débats de l'affaire F rogé ont commencé hier matin d evant le tribunalcorrectionnel d e Belfort MALGRÉ UNE VÉHÉMENTE PROTESTATION DU DÉFENSEUR. LES DÉBATS AURONT LIEU A HUIS CLOS

Belfort, 26 octobre. L'ouverture des débats de l'affaire Frogé a eu lieu ce matin. Le palais de justice, entouré de gardes mobiles, d'inspecteurs de police et d'agents de la police municipale, présente aujourd'hui un aspect qu'on ne lui connaît pas habituellement.

lA 8 heures moins 10, arrivent les inculpés. Krauss pénètre le premier dans la salle, entre deux gendarmes. Entre ensuite l'intendant adjoint Frogé, précédé de M. Mantion, capitaine de gendarmerie, et suivi d'un gendarme. Suivent Me Felici, avocat da Krauss, Me Jean-Charles Legrand et Me Ropartz, avocats de l'intendant. ainsi que Me Paul Turillot, son avoué. Dans la salle d'audience, outre les journalistes, on remarque les présidents d'associations d'anciens combattants, mutilés de guerre, et les deux frères de l'inculpé, MM. Jean et Christian Frogé.

Dès 8 heures, le Tribunal, sous la présidence de M. Dieudonné, fait son entrée, suivi de M. Verdun, procureur de la République.

Le président répète à Frogé les faits qui lui sont reprochés. Il y a contre l'intendant presomption d'avoir, en 1931 et 1932, divulgué, sur le territoire national et étant officier, livre des pIans et documents secrets Intéressant la défense de l'Etat et qui étaient confiés à sa garde, ou dont Il avait eu connaissance.

Frogé, d'une voix nette, proteste de son innocence.

Stanislas Krauss, à qui l'on relit l'acte d'accusation, est amené auprès du président, car il est sourd. Il maintient et confirme les déclarations qu'il a faites devant le juge d'instruction Cordier, à savoir qu'il a livré et qu'il a divulgué des plans qu'il s'était procurés, plans intéressant la sûreté de l'Etat.

La demande de huis-clos

Puis, l'interrogatoire étant terminé, le procureur Verdun requiert le huisclos.

« Cette décision, dit le procureur, est motivée par l'article de la loi qui interdit la reproduction et la publicité des débats. » Le président du Tribunal dit à son tour qu'il pourrait, sans consulter la défense, prendre cette mesure d'ordre, mais que, par déférence pour elle et pour respecter les droits de l'accusé, il donne la parole au défenseur.

Tour à tour véhément et Incisif, Me Jean-Charles Legrand dit que la question de huis-clos prend une gravité particulière dans cette affaire. Nous nous opposerons au huis clos, dit-il. L'affaire a été intégralement exposée sur la place publique par un livre où l'un des frères de l'accusé. le commandant Christian Frogé, clouait au pilori l'espion autrichien Geissmann et l'enquéteur Keh. Pourquoi tenez-vous tant au huis clos puisque les documents sont, comme les noms, sur toutes les lèvres ? Le huis clos est un prétexte, vous craignez le débat public. Le dossier est anormal d'un bout à l'autre et c'est parce que vous le savez que vous ne voulez pas qu'on l'ouvre au grand jour. Il y a aussi dans ce dossier un faux qui vous gêne. N'aurait-on pas le droit d'évoquer le nom et les agissements d'un faussaire à cette barre, et ce, publiquement ? Car il y a des faussaires patentés à l'état-major de l'armée et on sent planer sur cette affaire la jurisprudence du 2e bureau. f Si nous nous défendons, conclut le défenseur, c'est au grand jour. Nous n'avons rien à cacher. Devant tout le monde ou devant personne. Nous avons le droit de donner des explications devant ceux qui pourront nous juger. Il ne faut pas laisser croire ni laisser dire qu'on a l'impression que l'on veut garder un officier français pour le livrer à un espion allemand, à un espion autrichien, au 2' bureau et à la Sûreté générale. »

Après la péroraison de Me J.-C. Legrand, M- Felici, défenseur de Krauss, prend brièvement la parole pour dire qu'il s'en remet à la sagesse du Tribunal. Il déclare qu'après avoir entendu les affirmations de son confrère MI J.-C. Legrand, qui, dit-il, sont toutes démenties par les témoins, il demande le débat public.

Le ministère public

Puis M. Verdun, procureur général, se lève pour donner quelques précisions. Il se gardera bien d'aborder le fond.

a On ne peut, dit-il, débattre en public des questions qui intéressent la mobilisation et le service des renseignements. »

Puis M Verdun souligne la différence qui existe entre certaines allégations de la défense et les affirmations officielles D'ailleurs, le huis-clos ne peut porter aucun préjudice à la défense puisque d'ailleurs les avocats du barreau de Belfort et leurs confrères assistent aux débats.

« Je regrette de maintenir le principe du huis-clos mais pour des motifs différents, il y a eu des Interviews, des communiqués, des conférences, un livre où l'on rencontre le mensonge à chaque page et qui est fait de récits tendancieux, toute une campagne 4o président Herriot. croyant être arrivé à l'expiration de son mandat, avait re- mis celui-ci entre les mains de l'assem- blée. Or aux termes même du règlement. le président Herriot a été élu à Vichy pour deux années comme les autres membres du bureau et par conséquent la question de son élection ne se pose pas cette année, et il déclare que dans ces conditions il demeure à

presse. Les injures et la violence, Indique M. Verdun, ont toujours été les motifs invoqués à l'appui des mauvaises causes. »

Le procureur de la République s'en rapporte, en terminant, à la sagesse du Tribunal.

M' J.-C. Legrand se lève à nouveau e; s'élève contre une solution mitigée qui ferlait dire que c'est une injustice plus qu'une maladresse.

e Par ceux qui sont accrédités par elle et auprès d'elle, les deux thèses peuvent être développées devant tout le monde. Messieurs, prenez vos responsabilités le m'en remets au Tribunal » Le jugement

Le Tribunal se retire pour délibérer. A 8 h. 45, le Tribunal rentre, et le président Dieudonné lit la délibération. D'après la nature des faits reprochés au prévenu, il est nécessaire, selon cette délibération, d'éviter la publicité des débats qui passent, comme importance, les frontières du pays.

En raison des circonstances de la cause, le Tribunal se réserve ensuite d'accueillir un nombre restreint d'auditeurs. C'est un petit huis-clos. Le» avocats du barreau de Belfort, au nombre de douze; les présidents d'associations d'anciens combattants et mutilés, ils sont huit, pourront assister aux débats. La presse est, conformément à la, loi, invitée à quitter le Palais, ce qu'elle fait immédiatement.

Il est 9 heures; dehors, par cette journée d'automne ensoleillée, la foule regarde le défilé de ceux qui viennent de quitter le Palais. Un attroupement se forme autour des deux frères Frogé, qui se rendent, peu après, au domicile de leur frère Georges. On pense que le jugement sera rendu dans la nuit de samedi à dimanche.

La déposition

du commissaire Oswald

Hors la présence des journalistes, l'audience est reprise à 9 h. 10. Le premier témoin entendu est le commissaire Oswald, de la Sûreté Nationale qui est en quelque sorte le pilier de l'accusation. Sa déposition suspendue pendant quelques minutes vers dix heures se poursuit jusqu'à l'heure du déjeûner, heure à laquelle l'audience est interrompue jusqu'à 14 heures. Les débats, arrêtés à 19 heures, ont été renvoyés à demain 8 heures du C'est une journée d'attente, a dit la défense.

La S. An. des Etab. ELIZABETH ARDEN a été informée que certaines maisons peu scrupuleuses laissaient entendre à leur clientèle que leurs produits étaient les mêmes que les siens et qu'ils sortaient des mêmes laboratoires.

Elle oppose le démenti le plus formel à cette affirmation, les produits vendus par elle et portant la marque ELIZABETH ARDEN ayant toujours été, depuis leur introduction en France, fabriquée dans son usine des 51 et 58 de la rue de Chézy à Neuillysur-Seine.

Elle poursuivra les auteurs de cette manoeuvre déloyale.

Au Congrès du Syndicat autonome des P. T. T.

PARIS, 26 octobre. Le Congrès du Syndicat autonome des employés des P. T. T. était présidé, ce matin, par M. Magadas, de Nevers, assisté de MM. Bernier, du Loiret, et Gaboriau, de l'Indre. Une délégation a été désignée pour se rendre au Ministère des P. T. T., afin de demander au ministre certains éclaircissements à propos des questions concernant le déplacement d'office des facteurs par suite de la compression des effectifs l'indemnité de résidence les retraites et les décrets-lois, les auxiliaires. etc.

Le Congrès a terminé aujourd'hui ses travaux en votant une motion demandant la réalisation rapide de l'unité syndicale.

LA LOTERIE NATIONALE L'émission de la 4' tranche commencera lundi prochain

PARIS, 26 octobre. En raison du succès remporté par le placement de la troisième tranche de la loterie nertionale dont le tirage est fixé au 14 novembre prochain, le ministre des Finances a décidé que l'émission de la quatrième tranche serait ouverte dès le 29 octobre courant.

Cette émission sera limitée comme la précédente a un chiffre global de cent millions de francs soit un million de billets.

L'affaire

de la France Mutualiste PARIS, 26 octobre. Une délégation du bureau de la e France Mutualiste » s'est rendue auprès du garde des sceaux. Elle a appelé son attention sur la lenteur des instructions judiciaires en cours provoquées par les plaintes des administrateurs actuels de la c France Mutualiste

M Lémery a formellement promis de donner des ordres nécessaires pour que le juge d'instruction actuellement chargé des affaires dont il s'agit puisse S'y consacrer exclusivement.


Le nouveau Cabinet

de Belgrade se présente devant le Parlement

Bftsrade, 26 octobre. La Chamare de Belgrade s'est réunie ce matin pour la première fois en séance régulière depuis la mort du roi Alexandre. Le Président du Conseil, M. Ouzousovitch, a donné lecture de la déclaration gouvernementale. Venant a parler des tragiques événements de Marseille, le premier yougoslave a

c Consciente de la puissance politique et de la force militaire du peuple yougoslave, du peuple unifié, la Yougoslavie, appuyée sur des amitiés et des alliances précieuses peut, même atteinte jusqu'au plus profond du coeur, garder son sang-froid, mais, ce sang-froid et cette réserve ne peuvent pas et ne doivent pas être de l'inactivité et de l'indifiérence. Au contraire, le Gouvernement yougoslave déploiera toute son énergie à obtenir que le crime de Marseille soit complètement éclairci, que les responsabilités soient établies et que les sanctions indispensables soient prises. (Tempête d'applaudissements et cris unanimes, bravo). Il faut que soit mis fin à l'action criminelle qui est dirigée contre notre pays et à une tolérance coupable envers les criminels et les plans qu'ils fomentent. »

LE BUDGET DE L'AIR

ET CELUI DE L'HYGIÈNE j Paris, 26 octobre. La Commission des finances de la Chambre a entendu ce matin le général Denain, ministre de l'Air, sur les chapitres réservés de son département. D a marqué sa volonté de maintenir sous le pavillon français la liaison France-Amérique du Sud. Le ministre a indiqué qu'il envisageait le remplacement des avions affectés à cette ligne par de nouveaux avions d'un type perfectionné et rapide, ce qui diminuerait considérablement la durée du trajet.

Le ministre a ensuite fourni des explications sur les nouvelles relations transafricaines qui seront prochainement réalisées notamment jusqu'à Gao d'une part et d'autre part de Casablanca a Tunis par Alger. La Commission a entendu ensuite M. Louis Marin. ministre de la Santé publique, qui a donné des explications sur la manière dont avaient été calculees les provisions de crédits en ce qui concerne les allocations aux familles dont les soutiens sont sous les drapeaux, l'assistance aux femmes en couches, l'assistance aux mères qui allaitent leur enfant, l'encouragement aux familles nombreuses, l'assistance aux vieillards et aux infirmes.

LE BUDGET DE LA MARINE ET LA LOI DE FINANCES Paris. 26 octobre. La commission des Finances, après avoir entendu ce matin le général Denain sur le budget de l'Air, et M. Marin sur le budget de l'Hygiène, a entendu cet après-midi le ministre de la Marine sur les chapitres réservés de son département. M. Stem, rapporteur, a justifié l'aménagement de crédits proposés par lui pour l'aéronautique maritime et l'école navale, le prix des constructions et les constructions étrangères. La commission a adopté les propositions nouvelles qui lui ont été faites tendant à rétablir une partie des crédits supprimés

La commission a examiné ensuite la loi de Finances et après discussion générale, elle a adopté un certain nombre de ses articles d'autres ont été réservés.

Un gardien des Halles arrêté pour vol

PARIS, 26 octobre. Depuis quelque temps, de nombreux vols étaient commis dans le pavillon no 3 aux Halles Centrales où sont établis des bouchers en gros, en demi-gros et au détail. Chaque jour des sommes plus ou moins importantes disparaissaient des tiroirs-caisses.

M. Badin, commissaire à la police judiciaire, fut avisé. Le coupable, après une surveillance de plusieurs jours, a été pris en flagrant délit, au moment où il volait une somme de 3.000 francs.

Amené à la police judiciaire et Interrogé, il a déclaré se nommer Etienne Jendot, né le 28 mars 1877 à Devay (Nnèvre) employé au pavillon depuis vingt et un ans en qualité de gardien. Il a été mis à la disposition du Parquet.

Un postier canadien révoqué devenu fou

tue six personnes

Québec, 26 octobre. Le Canadien français Rosaire Billodeau, qui venait u'êifB croqué par l'Administration des Postes, est de nu subitement fou et a tué à coups de revolver le Canadien français Fiet, son ancien chef de servi*», ses deux sœurs, âgées respectivement de 62 et 63 ans. sa nièce, Yvette Gauvin et ses deux neveux. Fernand et Gaston Gauvin, âgés de 10 et 18 ans. Il a aussi grièvement blessé un nommé Georges Morin.

Une lavandière te noie PoirroiSE, 26 octobre. Mme veuve Deguigne. 41 ans, mère de dix enfants, habitant Condécourt, est tombée dans la rivière au bord de laquelle elle lavait du linge. Aux appels d'un de ses enfants, on accourut, mais trop tard Mme Degul; e avait succombé.

« L'OUEST- ECLAIR» EN HONGRIE

Est-il-exact que la principale exportation de la Hongrie vers la France demeure celle du blé et de la farine et que le port f ranc de Budapest ait enregistré ces mois derniers une commande de 600 wagons de haricots, de pois et de lentilles, à destination des services de l'Intendance militaire française ?

La musique du Haras de Babolna (Hongrie), exécute « La Marseillaise à à l'arrivée de la mission parlementaire, dirigée par M. Soulier et qu'accompagnait notre collaborateur, Henry Roulleau.

Budapest, octobre 1934. (De notre envoyé spécial.) Après avoir exposé les points principaux du mécontentement hongrois, je ne puis manquer de décrire en quelques mots parce qu'il est également réel l'enchantement de la Hongrie.

Passons d'abord par Budapest, tête altière du pays magyar et dont la magnificence architecturale et urbaine justifie pleinement le qualificatif dont elle se pare la. reine du Danube. Les impressions éprouvées devant ses églises tourmentées par l'occupation millénaire des Turcs, devant ses palais royaux et princiers qui s'apparentent à toutes les civilisations et à tous les styles, devant ses tombeaux, devant les coupoles byzantines ou impériales de ses monuments, laissent le plus déll-

joyeux essors et ses chutes dramatiques, ne peut saisir qu'imparfaitement l'âme de la Hongrie et son vertigineux rayonnement. L'âme des violons hongrois est le reflet de la sérénité, de la sensibilité, mais aussi de la vigueur patriotique et traditionnelle de ce royaume sans roi.

Jetons maintenant quelques touches sur la paysannerie hongroise. A travers des champs labourés, nous l'avons vue à 1'oeuvre, à une œuvre puissante et pacifique, celle du travail.

Aux serfs de l'avant-guerre succèdent, et surtout depuis la loi de 1920. les petits propriétaires agricoles qui, inlassablement, farouchement, peinent sur la glèbe riche et féconde. Cette nouvelle organisation est pour les magnats, pour l'aristocratie terrienne, la

Un gardian hongrois surveillant, dans les plaines immenses, d'impor- tants troupeaux de chevaux.

cat des souvenirs. En octobre encore, un ciel teinté de l'incomparable bleu d'Orient sert d'éclatant décor à toutes ces splendeurs qui, au gré des heures, se mirent et miroitent dans les eaux quiètes du Danube légendaire. Son ruban grisaille s'étale au-dessous de ponts magiquement suspendus entre Bude et Pest. L'un des plus hardis, le pont. Marguerite, réalisé par Eiffel, prouve ici encore, que le génie français ne connaît pas les frontières. Budapest est une grande capitale fraîche et enjouée. Dans ses artères, largement ouvertes au soleil et à l'hygiène urbaine une immense population déferle sans interruption. Les femmes portent avec élégance de gracieuses toilettes cependant que les hommes ont un souci vestimentaire, moderne et sportif, qui les sépare complètement de l'affectation germanique, sèche et guindée. Le mouvement de l'avenue d'Andrassy ressemble à s'y méprendre à celui de nos grands boulevards. Seuls quelques gendarmes hongrois fièrement coiffés d'une sorte de chapeau à plumes semblable à ceux des ber- sagliers, et les uniformes toujours rehaussés de vingt décorations des officiers hongrois rappellent au voyageur qu'il foule bien l'asphalte magyar. A mesure que le soir tombe sur cette cité entre toutes paisible, l'émerveille- ment grandit. Mille et mille feux, nés tout à coup, sur le fleuve, sur les co- teaux, ou dans la ville trouent la nuit d'une féerie scintillante cependant que des larges baies de cent cafés illuminés les plus extraordinaires czardas viennent vous charmer. jusque sur les trottoirs. Qui n'a subi, à quelques centimètres de l'oreille, le merveilleux ensorcellement de la musique tzigane, ses

rançon du progrès social. On ne compte plus aujourd'hui que quelques richissimes familles ayant réussi à maintenir intacts les privilèges ancestraux de l'ancienne féodalité ? On cite encore un patrimoine englobant près de cent villages mais le domaine est une exception hors de la règle.

Créée comme le chante le poète hongrois grâce à la collaboration de Dieu et de l'homme, la Hongrie recèle encore d'incalculables trésors agricoles fruits, paprika, plantes médicinales, viticulture qui n'a humé

sans s'émerveiller le bouquet des fameux crus de Tokay ou de Kadarka ? semences, tabac, orge et malt. prairies et pâturages, laiterie, miel, sériciculture, chasse et pêche.

La production des céréales contribue d'ailleurs à hausser les pourcentages de l'exportation hongroise.

C'est ainsi qu'à la lecture des tableaux schématiques de l'exposition d'Agriculture de Budapest que nous avons visitée, nous avons pu apprendre paysans de l'Ouest, vous me saurez gré de la franchise de cette observation que la principale exportation de la Hongrie vers la France demeure toujours, et même cette année, celle du blé et de la farine. Dans le même ordre d'idées, le port franc de Budapest, situé sur Vile Csepel, n'a-t-il pas enregistré, ces mois derniers, une commande de 600 wagons je dis bien 600 wagons (1) de haricots, de pois et de lentilles à destination des services de l'Intendance militaire française ? N'en déplaise aus exportateurs de Hongrie, je tiens à déclarer tout net que ces exportations intensives de céréales vers la France, au moment où nos paysans subissent la plus tragique des crises, a dépassé mon entendement. A M. Queuille de démentir ces deux informations cependant minutieusement contrôlées.

Restent encore, comme la plus pure des richesses hongroises, les élevages des chevaux, des bovins, des porcins et des volailles. Notre visite au domaine national de Babolna dont le colonel Charpy a déjà entretenu nos lecteurs demeurera, pour nous, la plus intéressante des leçons de choses. Son haras modèle, ses troupeaux de chevaux innombrables que gardent le fouet haut comme nos guardians de la Camargue d'inégalables cavaliers, vêtus de l'antique guba, sa ferme modèle peuplée de bovins racés, de mérinos et de porcs, prouvent surabondamment l'effort constant et résolu du ministère de l'Agriculture.

Méthodes de culture archaïques Tout ce dynamisme agricole progresse, certes, dans un cadre encore un peu archaïque. Pour des propriétés quelquefois sans bornes visuelles, il ne semble pas que la motoculture joue, comme dans nos régions, à plein rendement. Chevaux et bœufs pesants demeurent encore les rois de la traction. La poésie campagnarde l'emporte, ici, sur l'industrie et ses machines. Mais ce n'est pas le voyageur qui pourra regretter d'avoir retrouvé, en

Le pont d'Eszterjom (en Hongrie), de l'autre c6té du Danube, on aperçoit le territoire tchécoslovaque contesta

Hongrie, la campagne agreste, bêlante, sonnante et paisible qu'il connut, il y ̃> trente ans, dans son pays. Un exemple de sérénité entr: tous En dehors des grandes routes nationales, l'éclairage nocturne des voitures, et même des bicyclettes n'est pas encore appliqué. Dans la nuit, sur des chemins encore mal tracés, tout un peuple rentre vers les métairies sans fracas, sans heurts et. sans lanternes, paisi- blement, mais puissamment. Certes, les temps sont révolus où les fermes n'étaient que de vastes granges sans fenêtres, sans cheminées et où l'homme, le bœuf et le cochon vivaient côte à côte, mais d'innombrables toits de chaume, juchés sur des blocs sans prétention, continuent à indiquer la simplicité pastorale du monde agricole. L'industrie

Dans le domaine industriel, l'effort est quotidien. Les minoteries. les distilleries d'alcool, les brasseries, les fabriques de chaussures, les tanneries, les fabriques de meubles, les usines de conserves ou de transformation de viandes ne semblent que légèrement touchées par la crise mondiale. Les circonstances actuelles, les difficultés financières et les rigides frontières douanières créent certes de nombreux obstacles à l'exploitation. Malgré cela, la locomotive et le bateau à vapeur tentent journellement d'écarter ces obstacles, leur route dût-elle les mener au Danemark ou à Constantinople. Cette semaine même, un nouveau type de vapeur vient d'être lancé sur le Danube. Son faible tirant d'eau lui facilite la remontée des canaux, cependant qu'une construction nouvelle lui permet également de naviguer sur les mers, quelquefois aussi agitées que la mer Noire. Il doit ouvrir à la Hongrie, et sans transbordement, l'exportation égyptienne.

La Hongrie laborieuse, nous l'avons souligné, travaille d'un seul cœur à sa résurrection. Il apparaît qu'elle semble vouloir s'imposer à l'attention de l'Europe par son organisation, et surtout par l'effort incessant de ses administrations rurales.

La Hongrie, Etat agraire, a compris que son sort dépend d'abord de la pro- duction agricole et du travail de ses cultivateurs. Sur ce point, qui pourrait la blàmer ?

Depuis plus de mille ans, bien des orages ont passé sur cette enclave de la vallée danubienne. Les champs hongrois furent trop souvent, comme les nôtres, arrosés de sang et de larmes et plus labourés encore par les fourgons militaires et les roues ferrées des canons que par le versoir des charrues Encerclés de peuples étrangers par les coutumes, par la langue et souvent par la religion, huit millions six cent mille Hongrois, ardemment, âprement, demeurent cependant fidèles, en dépit de toutes les épreuves, à leur idéal national et à leur Indépendance. La chevauchée légendaire des Kossuth et des Bakoczi leur a jadis ouvert le chemin de toutes les aspirations libératrices

(FIN)

Henry ROULLEAU.

(1) Ces chiffres nous ont été confirmés par le directeur du port autonome de Budapest lui-même.

LE NOUVEAU GARDE

DES SCEAUX REÇOIT UNE DÉLÉGATION

DES AVOCATS

« La politique, déclare-t-il, ne franchira pas la porte

des prétoires »

PAAIS, 26 octobre. M. Lémery a reçu ce matin une délégation de l'Ordre des avocats du Barreau de Paris. conduite par le bâtonnier. M' William Thorp.

A la fin de la réception, le garde des Sceaux a notamment déclare a L'indépendance est la vertu essentielle de l'avocat, disent nos règlements. Vous voulez, comme moi, qu'elle soit aussi le statut du magistrat. Non pas une indépendance theorique qui n'a jamais été contestée, mais une indépendance réelle et pour ainsi dire tangible. Il ne suffit pas de répéter qu'un juge ne relève que de sa conscience. Il faut aussi que sa conscience soit son seul maitre et que ses supérieurs jusqu'au haut de l'échel- le n'aient à s'occuper que de ses qualités professionnelles. Je vous promets d'assurer pleinement cette indépen- dance. Tant que je serai ici, la politique ne franchira pas la porte des prétoires, ni celle des parquets. Chef de la magistrature, je veux être en même temps son gardien, appliqué à détourner d'elle tout ce qui peut contrarier un effort et gêneur son indépendance »

LA CRISE DE LA PECHE LE CONFLIT

DE SAINT-JEAN-DE-LUZ Saiht-Jeah-de-Luz, 26 octobre. Le grave conflit qui met aux prises les pécheurs de St-Jean-de-Luz d'une part, les mareyeurs et usiniers d'autre part, menace d'atteindre une acuité inquiétante. Déjà quelques scènes de violences ont exigé l'intervention de la police. Actuellement, la situation est la suivante sur les huit usines de conserve de poissons installées à St-Jean-de-Luz. quatre seulement sont restées ouvertes. On peut prévoir que cet hiver plus de quatre mille personnes (pêcheurs, ouvriers d'usines, d'entreprises de mareyage ou de transport) seront contraintes au chômage.

Deux jeunes assassins condamnés an bagne

par les Assises de la Seine PARIS, 26 octobre. Joseph Digard et Emile Dérin, les assassins de Mme Pottier repondent aujourd'hui de leur crime devant la Cour d'Assises. I1a sont âges de 2o ans a peine. L'un est ouvrier électricien, l'autre livreur. Di« gard. le principal accusé. est un cri4 minel particulièrement répugnant. Il connalssait depuis son enfance. Mm* Pottiei e; vivant dans la même mat» son que ceiie-ci. il en avait nçtr de nombreux bienfaits. Ayant dilapidé les derniers sous d'un heritage recueil- li de son grand-père, il avait décidé de tuer Mme Pottier pour s'emparer de ses économies

Le 17 mars au matin, rentrant de son travail. M. Pottier, ouvrier typographe. trouvait sa femme morte, la tète sous une haute pile de linge. Les assassins étaient arrêtes bientôt. Les accuses n'élèvent aucune contestation sur les faits mais ils rejettent l'un sur l'autre la plus grande parc de responsabilité.

Finalement, après réquisitoire et plaidoiries, sur verdict affirmatif. la Cour condamne Digart aux travaux forcés à perpétuité et Darin à 20 ans de la même peine

LE DRAME DU PALACE! Une perquisition à Toalon TOULON, 26 octobre. Le juge d'instruction M. Brunet. accompagné du commissaire de police et d'inspecteur* a perquisitionné au domicile de Filippi, ex-quartier-maitre de la flotte dont le livret militaire fut trouvé en possession de Laborie. Cette perquisition n'a donné aucun résultat.

La réorganisation

de la radiodiffusion d'Etat La constitntion des conseils I de gestion

PARIS, 26 octoore. Le ministère des P.T.T. coramunique

Le ministre des PT.T. attire l'attention des sans-filistes sur quelques points essentiels des récents décrets, réorganisant la diffusion d'Etat. Le decret du 12 octobre prévoit que les sans-filistes amis d'un poste d'Etat et l'écoutant de préférence auront l'avantage de participer a la gestion de ce poste, à la composition et à la réalisation de ses programmes* Dans ce but, ils sont appelés à se cons.tituer auprès de ce poste en une anssociation déclarée conformément à la loi de 1901.

Le ministre rappelle que cette as* sociation, du jour ou elle aura reçu soc agrément, aura qualité pour chofsi! cinq personnalités qui entreront au conseil de gestion du poste, constituant ainsi le tiers de ce conseiL Le ministre invite donc très cordialement les sans-filistes amis d'un poste à se grouper et à se constituer le plus rapidement possible en une association déclarée, régie par la loi du 1" juillet 1901. Leur intérêt évident est de se réunir le plus nombreux possible et. pour y parvenir, d'écarter énergiquement tous les motifs d'ordre secondaire qui pourraient les inciter à se fractionner ou à constituer des associations multiples.

Le ministre tient à laisser aux sans. fllistes la plus grande liberté dans la constitution de leurs associations. Il croit devoir seulement leur rappeler les services rendus par les associations actuellement en fonctions et il leur demande de ne pas oublier ce qu'ils doivent à ceux qui ont été si fréquemment dans le passé leurs porte-paroles autorisés.

UNE TROMBE D'EAU CAUSE DES DÉGATS A SOUSSE

SoussE, 26 ociouic Une trombe d'eau sest abattue, la nuit dernière, sur la ville de Sousse. causant des inondations des places et des principales artères de la ville devenues impraticables durant plus de douze heures. De nombreuses maisons envahies par les eaux ont dù être evacuees dans des conditions parfois difficiles: la campagne est également mondée ainsi que la voie ferrée On ne signale aucun accident de persone. mais les degàts maté.riels sont importants. Pareille chute de pluies 150 millimètres en 24 heures n'avait été enregistrée depuis 50 ans.

Les « mannequins » de Mort! partent en guerre

•New-York, 26 octobre. Sous prétexte de concurrence déloyale, les mannequins professionnels de Ne*^ York ont déclaré la guerre aux dames de la société qui, de plus en plus, présentent des modèles des grands couturiers, les mannequins ont menacé de troubler les futures présentations de modes et « de voler leurs maris à leurs L'ECHEC D'UN CANDtnAT RADICAL ENTRAINE

LA DÉMISSION

DE DEUX MAIRES

Bergerac, 26 octobre A la suit» de l'échec aux dernières élections cantonales du conseiller général sortant radical-socialiste, M. Noël Quennesson, dix maires de Sigoules et deux conseillers d'arrondissement ont remis leur démission an préfet Leur décision a été prise il la suite declarent-ils, de manoeuvres admlnistratives qui ont abouti à l'échec de M. Quennesson et au sujet desquelles ils élèvent une énergique protestation.


-n 1% lËq MIEILJME PARIS..£7 octobre, 6 heure* du matin.

CHASSE TRAGIQUE

Un malheureux mousse

est tué accidentellement d'an coup de fasil

Roura, 26 octobre. Au Tréport, plusieurs marins avaient embarqué jeudi après-midi, sur le lougre SaintJojje, pour la pêche aux harengs. Ce matin, vers 8 h. 30, le bateau croisait devant la jetée, attendant la pleine mer pour entrer Un des occupants avait un fusil et guettait les goélands. Tout à coup le mousse, .TeanBaptiste Lenfant, Agé de 14 ans 1.'2, avertit le chasseur M. Pierre Gallian, 35 ans, du passage d'un goéland. Le chasreur, avant d'épauler, mit le doigt sur la gâchette de son fusil. Le coup partit aussitôt, et le mousse reçut toute la charge du côté droit. Il tomba à genoux et mourut aussitôt. Le bateau se dirigea alors vers le port. A l'entrée, la mère du petit mousse attendait ce dernier et apprit sa mort tragique.

La course Londres-Melbourne Londres, 26 octobre. Il y aura demain matin une semaine que vingt avions s'envolèrent à 6 h. 30 de Mildenhall pour participer à la course Londres-Melbourne. Aujourd'hui a 18 heures quatre avions sont arrivés à Melbourne, ce sont les appareils de Scott et Campbell Black (70 h. 58). de Parmentier et Moll (90 h. 17). de Roscoe Turner et Clyde Pagborn (93 h. 02), et de Waller et Cathcart Jones (110 h. 30). Six avions restent en course et s'acheminera vers Melbourne. Le retour de l'équipe

Cathcart Jones et Wdler

Londres, 26 octobre. On mande de Melbourne à Reuter

Cathcart Jones et Waller, qui se sont classés quatrième dans la course Londres-Melbourne, ont pris le départ à 7 h. 05 pour regagner la métropole par la voie des airs.

I1s espèrent battre le record du vol Melbourne-Londres et celui du vol Londres-Melbourne, aller et retour.

La position des concurrent*

Lohdres, 26 octobre. Voici en derniètae heure la position des concurrents de la Coupe Londres-Melbourne 1° Mac Gregor et Walker ont survolt Camooval-Queensland à 23 iL- 30; 20 Hewett et Kay sont arrivés à Kœpang à 7 h. 50 et en sont repartis pour Port-Darwin, où ils sont arrives à 23 h. 38; 3" les cousins Stodard ont quitté Batavia à 18 h. 23 pour Rambang; 4° Melrose est arrivé à 23 h. 03 à Batavia, d'où il est reparti à minuit 30 pour Rambang; 5° Hansen est arrivé à Singapour à 12 h. 15 6° Wright et Rolando sont arrivés à Kapachi à 6 h. 23 et en sont repartis à 23 heures; 7° Shaw est à Bushire depuis mardi, retenu par un accident de machine; 8" Davies et Hill sont bloqués à Nicosie (Chypre) depuis lundi; 9° Brook est à Athènes depuis mardi, à midi.

LE RAID DE MŒNCH Jota, 26 octobre. Partis ce matin de Louxor, les aviateurs Moench et Catinot sont arrivés à Juba à 17 h. LE COLONEL FITZMAURICE PARTIRAIT DEMAIN

POUR MELBOURNE

Lohdres, 26 octobre. Le colonel Fitanaurice a annoncé qu'il partira dimanche, à 3 heures du matin, pour tenter d'effectuer le vol AngleterreAustralie, qu'il a décidé d'entreprendre pour son compte personnel.

Un changement

du ministère belge

serait prochain

Bruxelles, 26 octotre. Le bruit court que le cabinet de B roque ville, entravé dans sa tâche de réaliser des économies par l'opposition des fonc.tionnaires, ne se représentera pas devant les Chambres à la session prochaine. On dit même que le nouveau chef de ce cabinet serait une personr 'ité qui partage actuellement le pouvoir avec M. de Broqueville. Les conversations navales de Londres

Lotores, 26 octobre. A la suite de la réunion des délégations navales anglaise et japonaise, le communique suivant a été publié

« Une nouvelle réunion entre les représentants du Japon et de la GrandeBretagne a eu lieu, au cours de laquelle les délégués japonais ont donne de nouveaux détails élucidant certains points de leurs propositions. Une nouvelle réunion aura lieu prochainement. »

Les conversations se sont poursuivies cet après-midi au ministère de la Marine. Le but de cette nouvelle réunion était de discuter certains points techniques des propositions taponalses Aucune modification n'est intervenue dans l'état des pourparlers, qui aemblent avoir abouti à une Unpuae.

M. Hevllle Chamberlain

veut que la Grande-Bretagne soit armée pour la défense Lohdres, 26 octobre. Dans un discours prononcé ce soir à York, M. Neville Chamberlain a justifié, aux applaudissements d'un nombreux auditoire, l'accroissement des dépenses militaires de l'Angleterre.

Au cours des cinq derniers mois, a notamment déclare le chancelier de l'Echiquier, le monde a traversé une crise de violence. dont le terrible attentat de Marseille a marqué le point culminant. Ce .serait faillir à notre devoir nue de ne pas prendre les mesures nécessaires tout au moins pour assurer notre propre défense.

« Quand un homme, a-t-il dit en conclusion, voit des incendies éclater continuellement dans les maisons voisines, il faut au'il -oit bien négligent pour ne pas veiller au bon fonctionnement de ses extincteurs. à

L'ASSASSINAT

DE Mm' CORMON L'autopsie de la victime PARIS, 26 octobre. M. Lanoire, juge d'instruction, a fait subir, cet après-midi l'interrogatoire d'identité a Marie Lemoine la meurtrière de Mme Cormon. Il l'a inculpée d'homicide volontaire et l'a fait écrouer à la prison de la Petite Roquette. Marie Lemoine comme son ami Nicolaï a demandé que lui fut désigné un avocat d'office. D'autre part le docteur Paul a pratiqué l'autopsie du cadavre de Mme Cormon. Il a constaté qu'elle avait reçu sept coups de couteau au visage et au cou et qu'elle portait des traces de strangulation. Marie Lemoine ayant essayé, sans doute, de la prendre à la gorge. Mme Cormon portait enfin des plaies multiples aux avant-bras et aux mains reçues dans un geste de défense.

Le docteur Paul a constaté d'autre part que Marie Lemoine avait le pouce gauche foulé ce qui démontre sue sa victime lui avait opposé une sérieuse résistance.

LA RÉFORME DE L'ETAT Un dépuié propose de consulter les électeurs ,.iv

off voie de référendum

Paris, 26 octobre. M. Henry Fougère, député de l'Indre, membre de la Fédération Républicaine, a déposé une proposition de résolution invitant le gouvernement à déposer un projet de loi. tendant à consulter le corps électoral par voie de référendum sur les principes de la réforme de l'Etat, exposés par M. Gaston JDoumergue, dans son discours radiodiffusé du 24 septembre.

m FLANELLES DE REIMS PURE LAINE à LISIÈRES "ARC-EN-CIEL" les Premières formellement Garonties IR-RÉ-TRÊ-C1S-SA-BLES EN AUTRICHE

Le ministre Rintelen va être interrogé

Vœhhe, 26 octobre. L'affaire Rintelen, qui depuis quelque temps s'enveloppe d'un grand silence, parait devoir revenir bientôt à l'ordre du jour. Le ministre Rintelen doit être soumis demain par le juge d'instruction à un interrogatoire prolongé.

Le bruit court que le témoignage d'une personnalité financière d'origine italienne, dont il a été beaucoup parlé en Autriche au lendemain de l'effondrement de la monarchie, serait également entendu.

L'Exposition des horticulteurs français au Cours-la-Reine PARIS, 26 octobre. La magnifique exposition d'horticulture organisée par la Société Nationale d'Horticulture et qui comme tous les ans se tient au Cours la Reine, a été inaugurée ce matin, à 11 heures, par M. Pourlou, directeur adjoint du ministère de l'Agriculture qui représentait M. Queuille, celui-ci assistant aujourd'hui au Congrès de Nantes. Malgré la crise, les horticulteurs français ont réalisé, cette année encore, une ex.position qui leur fait le plus grand honneur.

QUAND VERRA-T-ON

A PARIS

DES FEMMES-AGENTS ? PARIS, 26 octobre. M. Armand Massard, conseiller municipal, vient de déposer une proposition demandant au préfet de police d'introduire un mémoire tendant à la création, à titre expérimental, d'une brigade de police féminine dont les attributions seraient nettement délimitées gardes de squares, de gares, assistantes de commissariats, sans que cette expérience entraîne des dépenses immédiates nou-

EN ALLEMAGNE

Démission du docteur Jaeger administrateur juridique de l'Eglise du Reich

Berlui, 26 octobre. -LeD' Jaeger, administrateur de l'Eglise évangélique du Reich. a résigné ses fonctions. La démission du docteur Jaeger était attendue depuis plusieurs jours. Il faut y voir une concession de l'évêque Mueller, à l'Eglise confessionnelle. Dans quelle mesure cette démission sufûra-t-elle à rétablir la paix dans le sein du protestantisme allemand ? Il est difficile d'en juger maintenant. L'évêque Mueller qui a toujours *outenu jusqu'ici la politique du docteur Jaeger, passe aux yeux de l'Eglise confessionnelle pour manquer de parole et sa personne constitue peut-être encore un obstacle sérieux à l'apaisement.

Toutefois, le départ du docteur Jaeger. dont la situation était rendue chaque jour plus intenable par suite de son intransigeance à l'égard de l'Eglise confessionnelle, permettra plus* facilement au Gouvernement de l'Eglise du Reich de modifier éventuellement sa politique.

Après l'attentat de Marseille Une arrestation à Serajevo Belgrade, 26 octobre. La police de Serajevo a arrêté l'ancien officier austro-hongrois Jacob Metzger. frère du terroriste Joseph Metzger.

Le directeur de la Sûreté

yougoslave entenda l'instruction Marseille, 26 octobre. M. Ducup. juge d'instruction, a longuement entendu, comme témoin. M. Simonovitch, directeur de la Sûreté générale de Yougoslavie. Là déposition du témoin a porté surtout sur les agissements des diverses organisations terroristes de? Balkans l'organisation révolutionnaire intermacédonienne, l'organisation lederale de Raditch et l'organisation séparatiste croate du Dr Ante Pavelitch. Ayant fourni des renseignements détaillés sur ces groupements politiques, M. Simonovitch a ensuite communiqué au juge des précisions sur chacun des terroristes actuellement appréhendés a Marseille, à Paris, à Milan et en Belgique. Il apparaît que les renseignements ainsi fournis permettront au juge, en ce qui concerne les terroristes arrêtés hors de France, d'étayer avec quelque précision les demandes d'exCe que dit le général Georges qui fut grièvement blessé

Marseille, 26 octobre. Définitivement hors de danger, le général Georges. membre du Conseil Supérieur de la Guerre, blessé en même temps que tombaient sous les balles d'un terroriste, le roi Alexandre de Yougoslavie et M. Louis Barthou.- a pu aujourd'hui pour la première fois, faire le récit du drame tel qu'il l'a vu

< De cette scène rapide et atroce, at-il dit, je n'ajouterai rien à ce qui a déjà été narré. Cependant je garde le souvenir très net d'une figure grimaçante, démoniaque, pourrais-je dire, que j'ai entrevue l'espace d'une seconde. Je crois que le terroriste n'a pas visé M. Louis Barthou qui aurait été at- teint par un projectile destiné au roi Alexandre. 8'll s est tourné vers moi, c'est parce que J'ai tenté d'écarter son arme hors de la voiture. a L'or à Terre-Neuve Saiht-Jeau-de-Terre-Neuve, 26 octobre. L'existence de gisements aurifères à Terre-Neuve semble se confirmer. A la suite de prospections récentes, le gouvernement vient d'adjuger à la Couronne par voie de décret la propriété de tous les minéraux que recele la région sud-occidentale du Dominion dans un rayon d'environ 4.000 kilomètres carrés.

LA LOI DU LYNCH New-Yçrk, 26 octobre. Plusieurs centaines d'hommes ont attaqué aujourd'hui la petite prison de Brewton (Etat d'Alabama), et se sont emparés du nègre Claude Méal, âgé de 23 ans, accusé du meurtre d'une jeune fille blanche.

Le nègre fut ensuite conduit dans un petit bois, où il fut pendu à un arbre et son corps criblé de coups de revolver.

UN CAMION ANÉANTIT

UN TROUPEAU DE MOUTONS Sadct-Martih-de-Crau, 26 octobre. Ce matin, vers 10 heures, sur la route de Saint-Hlppolyte à Pos, un camion est entré en collision avec un troupeau de moutons se rendant au pâturage. Le camion s'est arrêté après avoir écrasé une soixantaine de moutons et en avoir blessé environ le même nombre.

CULTIVATEURS.

ÉLEVEURS:

MARCHANDS

mmm de conclure ros marches, ttset noa ̃ DCPBCHES COMMERCIALES ET AGRICOLE* « spécialement de b ̃ VTLLETTE », les FOIRES El MA&CHtt Da LA REGION au

.et je lui dois

mon bonheur 1

Depuis toujours j'avais des malaises. Et mon teint blême, mes yeux cernés, et sans éclat, ma peau jaune et sèche, faisaient mon désespoir. J'avais tout essayé sans résultat et ie sombrais dans la neurasthénie. lorsqu'une amie me conseilla vivement le Vin de Frileuse, la nouvelle découverte de la science française. En 5 joursce fut une véritable trans. formation, et 3 semaines après J'étais devenueunetouteautre femme. Plus de malaises, teint frais, peau veloutée. Un vrai miracle. Maintenant la vie me sourit. Et le traitement est si simple et si agréable. Vous versez un flacon d'Extrait de Frileuse dans un litre de bon vin rouge, et avant chaque repas vous prenez un verre de ce vin fortifiant. Vous recouvrez la santé jour par jour. Demandez à votre pharmacien, ce qu'il pense lui aussi, du

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L'HUILE EN ERG PL "A"

L'ASSASSINAT

D'UNE NONAGÉNAIRE ET DE SA DOMESTIQUE Les mobiles de ce crime,

qui ne semble pas avoir été commis pu des cambrioleurs, restent mystérieux

Mantes, 26 octobre. On ne connaît pas encore les auteurs de l'horrible drame qui a jeté l'émoi dans la paisible population de Vétheuil, à 10 kilomètres de Mantes. Nous avons relaté, hier, en effet, dans la plupart de nos éditions, que Mme Christaens. âgée de 96 ans, veuve d'un bijoutier parisien et rentière aisée, avait été trouvée, le matin, assassinée, ainsi que sa bonne. Rosalinde Péters. Les deux vieilles femmes sont mortes assommées, égorgées, puis carbonisées, les meurtriers ayant voulu incendier la maison pour tenter d'effacer toute trace de leur affreux crime.

On se perd en conjectures sur les mobiles qui ont poussé des inconnus à attenter à la vie de ces deux malheureuses car, autant que l'on puisse encore en juger, il n'y a pas la moindre trace de vol. ou ce vol aurait été très modeste

Le notaire de Mme Christaens. M Dauvergne, venu à Vétheuil dès le début de la matinée, sur l'appel pressant des enquêteurs, a certifié que sa cliente ne pouvait, d'aucune façon, avoir chez elle une somme d'argent supérieure à un millier de francs. On a trouvé, on le sait, sur une table de la salle à manger, dans une sébile, 250 francs en monnaie d'argent. Un rôdeur n'eût pas. délibérément, abandonné cette somme. S'agit-il d'une tentative de diversion de la part des singuliers coupables: est-ce la bonne qui rapporta cet argent de ses courses ? Or ne sait encore. Un fait est certain une voisine, Mme Marigny, qui avait tenu compagnie, mercredi après-midi, à la vieille dame, durant l'absence de sa domestique, a précisé que cet argent ne s'y trouvait pas lorsqu'elle quitta la villa, vers 5 heures et demie.

Les investigations qui se sont poursuivies sans interruption ont permis de relever de nouvelles preuves de la lutte tragique et féroce oui se déroula entre Mme Peters et son agresseur ce n'est que traces sanglantes; peignes épars. lambeaux de vêtements Les médecins légistes, qui ont pratiqué let deux autopsies, pensent que la mort dee deux femmes remonte à la soirée Ju mercredi 24.

LA Hâve. Une firme hollandaise vient de recevoir des Soviets la commande de 26.000 tonnes de poisson sa- It. morue et hareng.

LE CONGRÈS DE NANTES L'OPINION DE LA PRESSE Le Matin

Que dira, que fera M. Herriot. samedi, au moment de prendre ses responsabilités ? C'c-t son secret. Il lui faudra, sans aucun doute, faire preuve d'une résolution et d'une autorité singulières pour dominer les remous et concilier la doctrine d'un grand paru et les inéluctables décisions que commande le salut du pays. Il n'en manque pas.

L'Œuvre

On prévoyait u-i congrès houleux Il a été, assurément, animé et bruyant Des phrases brutales, dès !a première séance, y ont été jetées. Et, peut-être, vallait-il mieux, en somme, écarter toui de suite les précautions oratoires et arriver au fait.

Le Journal

On a l'impression que les militants, comme les élus, sont pénétrés de la gravité du problème dont la solution est soumise à leur sagacité. On les sent hésitants, balancés entre le désir d'accomplir tel geste qui serait assez dans leur manière et la crainte de provoquer de redoutables complications intérieures.

L'Humanité

Déjà, l'on peut apercevoir, à travers le fatras et la confusion des vieilles formules radicales, l'orientation vers une politique de conciliation à l'égard du ministère. Tout en constatant justement que le Parlement ne délibère plus que sous la pression de l'émeute Il, M. Cornu a, hier, sacrifié, une fois de plus, à cette pression. en n'osant lui opposer aucune résolution virile. L'Echo de Paris

Le conservantisme têtu, borné, étroit, des radicaux s'épouvante à la pensée du moindre changement dans nos ins- titutions. Nous avons entendu des éloges émus de la vieille Constitution de 1875 et même de ses auteurs qui les radicaux l'ont oublié étaient des royalistes à tous crins

DES AVIONS AVEC CANONS SUR TOURELLE

Lokdres, 26 octobre. Le ministre de l'Air vient de passer commande à une maison anglaise, pour la construction d'un certain nombre d'avions de bombardement, qui seront équipés en canons sur tourelle.

UNE EXPÉRIENCE

DE BROUILLARD ARTIFICIEL EN MER

Durkerque, 26 octobre. Aujour- d'hui, à 13 heures, ont eu lieu au port de Dunkerque d'intéressantes expériences d'émission de brouillard auxquelles assistaient du sommet de la tour du Silo à grains plusieurs personnalités maritimes et militaires. Quinze appareils avaient été placés aux extrémités ouest du port. En quelques minutes, un brouillard blanc extrêmement dense enveloppait les bassins et les môles, pour aller couvrir la partie nord de la ville et toute la région de Malc-les-Bains et de Rosen-

DERNIÈRES DÉPÊCHES SPORTIVES

BOXE

LENGLET EST BATTU

PAR FERNAND LANDRIN

PARIS, 26 octobre. Ce soir, à la salle Wagram, Fernand Landrin. champion de France des poids lourds, a battu Lenglet, ex-champion de France et challenger officiel aux points, ea dix reprises.

Aujourd'hui, 27 octob. Ste Antoinette Le soleil se lève Il 6 h. 29 et se couche Il 16 h. 40.

La lune se lève Il 19 h. 44 et se couche à 11 h. 54.

Nouvelle lune le 7 novembre.

Température maxima du 25 octobre. Bordeaux, Perpignan. 24°: Toulouse, Clermont-Ferrand, 22: Rennes, Toun, Royan, Marseille, Lyon. 21; Paris, Nantes. Dijon, Besançon. 20: Valenciennes, Calais, Nancy. 19: Le Havre, Strasbourg. 18; Brest. 16.

Température minima du 26 octobre. Biarritz, 16»; Paris, Tours. Toulouse, 13: Valenciennes. Calais, Le Havre, Brest. Nantes. 12; Bordeaux, Anttbes. Clermont-Ferrand, Nancy. Besancon, 10: Rennes, Royan, Perpignan. 9: Marseille, Pau. 8: Lyon. Dijon. Strasbourg, Evolution probable. Le 27 octobre. à 7 heures, une baisse s'étendra au nord de la Scandinavie ( 20 millibars), au nord de l'Italie 1- 3 mülibars). Les variations seront positive* ailleurs, avec maximum de +20 millibars à +25 millibars sur l'Ecosse. Le système nuageux qui Intéresse la France ce matin se déplacera vers l'est et nous Quittera au cours de la nuit prochaine. Sa partie postérieure envahira demain tout le pays. sauf le sud et le sud-est.

Probabilités

pour la journée du 27 octobre

Vents dans le sud secteur nord modérés, prenant de la force; dans 1. sud-est faibles. variables, s'orientant au nord: dans la moitié ouest secteur ouest, passant Il nord-ouest modérés ailleurs secteur ouest faibles. Etat du ciel dans le sud et le sudest légèrement brumeux le matin. puis peu nuageux dans le nord-est. l'est et le Massif Centrai brumeux et couvert. avec quelques pluies. devenant très nuageux, avec éclaircies et averses; ailleurs légèrement brumeux le matin. ensuite très nuageux, avec éclaircies rares averses locales.

Température dans le Sud et le Sud-Est, en faible hausse: ailleurs, stationnetre ou en faible baisse. A Paris, maximum sous abri 14".

M. H" 8. H»

Cherbourg 10.24 66 22.44 Oranvllle 8.41 119 20.59 110 5aim-Malo 833 109 20.51 100 3aint-Bneuc 8.23 102 20.41 93 fairapol 8.21 91 20.41 85 Brest 6.26 67 18.47 é2 Lorient 6.07 44 18.28 41 Vannes 8.18 44 20.37 41 Sables-d donne 5.57 48 18.16 42 La Rochelle 8.44 51 18.05 s8 3alnt-Nazalre 5 57 47 18.16 43

RZN3EIQNEMENTS JURTDIQUBB Contentieux, procès, affairas litigieuses Mux, loyers succession», lmpc-u «tc_ staft de à fr. M «Ireue à


SARTHE 1

Une jeune fille est broyée par un train

sur la ligne Paris-Bordeaux LE MAIlS, 26 octobre. Cet après.nidi, vers 13 h. 30, un poseur de la voie demeurant à Fiée. qui faisait la visite de la voie ferrée Paris-Bordeaux entre la gare de la Chartre-sur-Loir et Chahaignes a découvert à 200 mètres environ de la gare de la Chartre. le cadavre horriblement déchiqueté d'une femme qu'il ne put identifier sur le coup.

L'homme avertit immédiatement la gare de la Chartre et la gendarmerie qui se rendit sur les lieux. Le corps découvert sur la voie était celui de Mlle Hélène Cottereau. 28 ans. demeurant à Lhomme chez sa mère.

COMMENT ETAIT SURVENU

L'ACCIDENT

Quelques instants avant midi, la jeuie fille qui ne jouissait pas de la plénitude de ses facultés mentales avait été vue se promenant sur la voie Ce fut l'express de 12 h. 4 qui la broya. La malheureuse Mlle Cottereau. ainsi que nous l'avons dit était une déséquilibrée qui avait d'ailleurs dû être internée récemment Très souvent. Mlle Cottereau avait quitté le domicile de sa mère et s'était enfuie dans la campagne où l'on était obligé d'aller la rechercher. La malheureuse a-t-elle été victime d'un stupide accident ? C'est ce que tentera de dire l'enquête ouverte à ce sujet.

M. le docteur Loubet de la Chartresur-Loir, appelé sur les lieux a constaté le décès. Le cadavre a été transporté à l'hospice de la Chartre. CALVADOS Tf] chauffeur im p rudent met le feu à son autocar

II est mortellement bleaé

FALAISE, 27 octobre. (De notre corespondant)

Un autocar, conduit par M. Raoul :hàtel, 36 ans, étant en panne, le 'hauffeur fit descendre l'unique voya!euse et s'éclaira à l'aide d'une bougie jour procéder à une vérification. Les vapeurs d'essence filottant aulour du moteur s'étant enflammées au contact de la bougie, une explosion s'est produite.

M. Raoul Châtel, grièvement brûlé. succombé après plusieurs heures 9'horribles souffrances.

L'autocar a été détruit.

Théâtre Municipal de Rennes Le Directeur prévient les habitués 1e Rennes et de la Région que, comme les années précédentes, on peut retenir à l'avance les places de première série par lettre ou par téléphone 20-37.

Samedi 27 Octobre (soirée) et Dimanche 28 (matinée) 2 représentations de BOCCACE, la triomphale opérette à grand spectacle.

Dimanche 28, soirée de fou-rire avec LES MOUSQUETAIRES AU COUVENT.

CHAREWTF-IMFÉRIEUBE UNE AUTO TOMBE DANS UN RAVIN

Trois blessés

LA Rochelle, 26 octobre (De notre correspondant)

Une automobile, conduit par M. l'abbé Corlet, économe du Petit Sé-iinaire de Saintes, est tom dans un ravin. Le prêtre et les deux élèves qui l'accompagnaient, son neveu Paul Corlet et Louis Renou. ont été très grièvement blessés.

Le drame de Champagnac aux Assises

SAINTES 26 octobre. (De notre correspondant)

On se souvient de la discussion qui éclata le dimanche 10 juin dernier, a Champagne. près de Jonzac. dans une famille d'origine italienne

Le père de famille. Luigl Moipla 65 ans, né le 28 juin 1869. a Besagno. province de Trente (Italie), carrier, demeurant à Champagnac (Charente-Inférieure), qui était ivre se dIsputa vivement avec sa femme

Cette dispute devait se terminer tra- giquement par des coups de couteau que Moiola porta à sa femme et à ses enfants.

Un des Sls ayant été blessé mortelletaent. c'est sous l'inculpation de meur tre et de coups et blessures que l'inculpé comparait devant les Jurés Après plaidoirie de MI Breud. du car reau de Jonzac Moiola est condamné à cinq ans de réclusion. dix ans d'interdiction de séjour et déclaré déchu de la puissance paternelle.

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MORNHAN UN TRAGIQUE ACCIDENT DANS LA TEMPETE

Les cinq hommes

de la chaloupe à moteur « Massabielle »

projetés à la mer

Deux disparut

Lorient, 26 octobre (de notre rédaction). La première tempête d'automne qui a soufflé pendant quelques heures avec l'intensité des plus mauvais jours, vient de plonger dans la tristesse le port de Locmiquélic près Lorient et dans le deuil deux familles. On se rappelle que c'est ce port de notre côte lorientaise qui avait été si durement éprouvé lors de la catastrophe de La Prospérité, survenue en rade dans les premiers jours de juillet. Jeudi soir le suroit soutliait violemment la chaloupe de pèche moteur MassabieUe, de 15 chevaux, construite à Auray en 1920. montée par 5 hommes d'équipage, qui péchait le maque- reau. venait de quitter le lieu dit « Les Roches-Pourries ». à 2 milles au large de la côte d'Etel quand, soudain, une lame vint s'abattre avec fracas sur le pont: les 5 hommes d'équipage, y compris le patron Plumian. qui tenait la barre, furent projetés à la mer un moment tous se retrouvèrent ensemble, s'efforçant de regagner leur barque désemparée mals une nouvelle vague les souleva et quand Us se rejoignirent luttant désespérément dans la nuit contre la tempête grandissante. Ils n'étaient plus que 3 voici leurs noms: Lépold Formai. 30 ans, célibataire Léon Le Gof, 25 ans, célibataire Nancelot Ferdinand. 30 ans. père d'une fillette

Le patron Eugène Valentin Plumian, 31 ans, veuf, père d'un petit garçon de 4 ans. avait disparu ainsi qu'un matelot Eugène Stéphan. 35 ans, marié, père de deux fillettes.

CE QUE NOUS DISENT

LES RESCAPÉS

La consternation était grande ce matin parmi la vaillante population maritime de Locmiquélic et Port-Louis. Deux vaillants marins, deux pères de famille n'étaient pas revenus de la mer.

Sur la cale de Pen-Mané, quand nous arrivons, de vieux pêcheurs parlent à voix basse du drame rapide qui s'est déroulé au plus fort du coup de vent, dans la soirée de jeudi, au large de la côte Etelloise.

La Massabielle est au mouillage, là sous la station de T. S. F. Il joue doucement sur sa chaîne. Le mât est debout. Le gouvernail est maintenu par une barre de fortune, deux planches, deux bouts de bois amarrés rapidement, mais solidement par des mains expertes sur la m'che. Tout a disparu à bord, engins de pêche, bancs, bancs de quart, sur lequel se trouvaient les deux disparus.

Alors que nous nous entretenons de ce tragique accident avec d'anciens marins demi-soldiers, trois jeunes gens viennent vers nous.

Voilà les rescapés, nous dit-on. Et immédiatement ils nous font le récit de ce douloureux moment c La mer grossissait depuis quelques instants. Le vent soufflait dur du SudOuest, mais la pêche était bonne le maquereau mordait bien.

c Plunian, le patron, venait de nous donner l'ordre d'établir la misaine pour appuyer le moteur. Nous trois Formai, Le Goff et Nancelot, nous allions hisser le foc quand, à l'approche d'une grosse lame, Plunian, qui était à la barre, nous cria c Attention » c Quelques secondes après le bateau se couchait. Plunian et Stephan qui, à côté du patron, passait l'écoute de la misaine dans le clan du tableau, furent enlevés par la lame. Le banc de quart partait avec eux.

c Formai tomba aussi à la mer. Il avait pu heureusement saisir un filin. c La Massabielle se releva doucement le moteur tournait heureusement encore.

Formai put regagner le bord non sans peine. Tout avait disparu, plus de barre de gouvernail, impossible de gouverner.

c Il ne fallait pas songer à porter secours aux deux malheureux qu'on ne voyait plus. Il était impossible d'établir une voile. Il importait, au plus tôt, d'installer une barre de fortune a. Les rescapés s'y employèrent de leur mieux et réussirent, avec deux planches, à gouverner. D'un autre côté, il fallait surveiller le moteur il ne fallait pas surtout qu'il stoppe, personne ne sachant le remettre en marche.

Après quatre heures d'efforts, vers 9 heures du soir, les trois survivants arrivaient au mouillage, trempés, gelés, le cœur gros. mais la vie sauve. LES VICTIMES

Voici le nom des victimes le patron, Valentin Eugène Plunian, à qui appartenait l'embarcation immatriculée à Lorient sous le n" 2052. Eugène Plunian est né le 15 février 1903 à Locmiquélic et inscrit à Lorient 5692. Veuf, il laisse un garçonnet de 4 ans. Le matelot. Eugène Joseph Stephan, est né à Riantec, le 7 août 1900. Sa femme est marchande de poissons à Lorient.

Le patron Plunian avait son certificat de capacité à la pêche depuis 1930, date à laquelle il avait acheté la chaloupe Massabielle.

Que, dans ce nouveau et terrible coup du sort qui frappe durement la population maritime de l'autre côté de notre rade, les familles en deuil sachent bien toute la peine que nous prenons à leur malheur.

iOIRE-IHFER" Ecole de Médecine

et de Pharmacie de Nantes Examen de cerfi6cat d'études P.C.N.

La session d'examen du certificat d'études P C N.. commencée le 20 octobre. a été close le 25 octobre, M. Pérez, professeur à la Faculté des Sciences de l'Université de Paris, la présidait assisté des professeurs de l'Ecole de Médecine et de Pharmacie. En voici les résultats

Mention assez bien M Pondaven Louis

Reçus MM Quémeneur Alfred. Guiard Jean. Gouésin Francis. Hervé Robert. Groleau Jean. Gousset Roger. Oquet Jacques. Le Seigle Eugène. Taupin André. Romefort Xavier. AcherDubois Xavier. Denis Yvan. Mlle Roger Claudine. Allard Roger. Meulet Raymond. Caillabet Jacques.

LE « LOIRE 301 »

A REPRIS SES ESSAIS Saiht-Nazaire, 26 octobre. (De notre rédaction)

L'avion trimoteur Loire-301, qui a été doté à l'avant de sa carlingue d'u- ne tourelle métallique. a effectué hier après-midi un vol d'essai durant 35 minutes environ, piloté par M. Charles André, le monoplan a sillonné le ciel guérandais.

Dans la matinée il était venu décrire des orbes au-dessus de la campagne na7airienne.

Nous croyons savoir que ces essais ont été satisfaisants l'appareil s'est facilement adapté aux nouvelles exigences du service du ministère de l'Air qui en ont fait un redoutable croiseur aérien.

MAINE sLOIRE Accusée d'infanticide,

une cultivatrice se pend Seiches-sur-le-Loir, 26 octobre. (De notre correspondant). A la suite de lettres anonymes accusant d'infanticide une jeune fille de la commune de Marcé, la gendarmerie de Seiches se livra à une minutieuse enquête au cours de laquelle elle découvrit que la personne soupçonnée était la demoiselle Jubeau Adélaïde, 35 ans, cultivatrice chez ses parents, à la Guetterie. Après interrogatoire de l'intéressée, il fut établi qu'elle avait accouché dans la nuit du 20 au 21 septembre dernier d'un enfant du sexe masculin, venu au monde sans vie. affirmait-elle. Aucune déclaration de décès ne fut faite a la mairie et le cadavre fut enterré dans un champ à proximité de la maison

Des présomptions d'infanticide pesant fortement sur Adelaïde Jubeau, le Parqupt de Saumur, prévenu le jour même, décida de se rendre sur les lieux le lendemain au cours de la matinee.

Hier matin, vers 5 h. 30, Adélaïde Jubeau quittait le domicile de ses parents à leur insu. alors qu'ils vaquaient à leurs occupations 'habituelles. Inquiets de son absence, ils se mirent à sa recherche et la découvrirent pendue dans un bois. à trois cents mètres de la Guetterie. L'action de la justice est ainsi éteinte

En dernière heure. nous apprenons que le Parquet de Saumur s'est rendu à la Guetterie dans la matinée et que ses conclusions laisseraient entendre qu'il y aurait bien eu crime.

ILLEsVILÀINE HOSPICES CIVILS DE RENNES

CONCOURS D'INTERNAT

DE MEDECINE ET CHIRURGIE Le concours d'internat des hôpitaux de Rennes a eu lieu les 22 et 23 octobre sous la présidence de M. le professeur Marquis, assisté de Mi:, les professeurs Bourdinière et Biret.

Comme chaque année, un grand nombre de candidats ont pris part à ce concours.

Voici le classement

MM Hamonet, Maros, Sarlo. Goumot. Le Breton. Mlle Gu:guen. M. De La mare

CONCOURS D'INTERNAT

DE LA MATERNITÉ

A la suite de ce concours ont été nommé internes de la maternité MM Beaudouin Prudor

CONCOURS D'EXTERNAT

DES HOPITAUX DE RENNES Présidé par M. le professeur Le Gai La Salle, assisté de MM. les professeurs Baudet et Leroy, le concours d'externat a donné lieu aux nominations suivantes

MM Lanctrou. Carric. Resmont. Le Douarec, Lelièvre. Grall, Abgral1: Mlle Gilet; MM. Hamont. Dufraiche. Loncle. Devaux, Le Pourse. Alesté, Roussel. Guillou, Lambert, Le Goff, Fournier, Uguen, etc.

AGRICULTEURS. ELEVEURS four les jours il voua r> serve un* paie 7otr» Intérêt vous commande de Un

L'Exposition de la Société Horticole et Avicole d'Ille-et-V Haine

•̃•̃!̃̃•– (Photos-clichés L'Ouest-Eclair

En haut une belle exposition de fleurs coupées.

Au milieu à gauche quelques beaux dahlias; à droite: M. le Sénateur-Maire de Rennes, M. Lemaistre, 5 entretenant avec M. Langlois, premier président de la Cour d'Appel.

En bas un joli parterre de cyclamens;' à droite M.: Sauty, procureur général et M. Etienne Pinautt.

La Société Horticole et Avicole d'Illeet-Vilaine, fidèle à la tradition, a organisé, sous les Lices, pendant trois jours, jusqu'à dimanche soir, une exposition de fleurs, de fruits, de peinture et d'animaux de basse-cour.

Lorsqu'on entre sous la vaste halle. d'ordinaire si sombre et si triste, le regard est d'abord frappé par un rideau de verdure au pied duquel s'étale un magnifique parterre de chrysanthèmes.

Au fur et à mesure qu'on avance dans ce palais de la fleur, on reste béant de surprise et on ne sait ce qu'il faut admirer le plus. Ici ce sont les chrysanthèmes aux multiples couleurs le blanc, le mauve, le rouge, le grenat, l'or,, le vert, le jaune se mélangent harmonieusement. Plus loin, s'est une superbe exposition de fleurs coupées où dominent les dahlias, aux longs pétales effilés. Puis, voici des couronnes magnifiques, des corbeilles de roses. d'oeillets, d'arums ou de lis dont les tons éclatants se détachent sur un fond de plantes vertes.

Sur des tables, s'alignent des fruits poires et pommes appétissantes, aux respectables dimensions. Puis voici le rayon des légumes Poireau, rutabagas, potirons, de quoi faire des soupes délicieuses.

Enfin, nous voici au fond de la halle, où un emplacement a été réservé aux volailles. On peut y admirer de superbes spécimens de différentes races de poulets coucou de Rennes. Gfttinaises, Bresse Noire, Houdan, Sussex, Leghorn, Wyandotte:' Rhode-Island puis les dindons, les pintades, les oies du Poitou et de Romagne; les canards, de Rouen, d'Alesburg, de Pékin, de Barbarie, les Coureurs Indiens au long cou: puis les pigeons de Montauban, Piacentins, Romanis, Strassers, Boulants. Milanais. Paons, et!

Nous avons gardé pour 'a fin, l'expoaition de peinture, qui a réuni de très

jolies toiles des artistes suivants Mme Bertru-Reux; M. J. Collet; Mlle Colot, âgé de 16 ans: Mlle Deplanche, qui expose deux jolies aquarelles du Château Branlant et de la rivière l'Ille: de M. Edouard Mahé, un bras de mer; de M. Pierre Galle, vues de processions rennaises; de M. C. Godet, rochers de Loguivy et de Le Diben Prim'el; de M. Gobaille, une jolie peinture du Thabor, le carré Duguesclin en automne; de Mme Berthe Jobart, des fleurs en pots: de M. de Penguern, une lande et des ajoncs d'or: de M. J. Ronsin. une procession: de M. Rupin, des fleurs: de M. Michel Delahaye, des remnarts, une petite maison blanche en plein .soleil et un petit paysage avec effets de lumière et d'ontbre sur fond de verdure. En résumé, exposition très intéressante devant laquelle s'arrêtent de nombreux visiteurs.

C'est sous la direction de M. Marc. secrétaire général de la Société: de •M. Gérard et de M. Pierre Galle au'ont été ordonnancées ces diverses expositions. dont l'inaueuration officielle eut lieu hier apr's-midi à 14 h. 30. sous la présidence de M. Lemaistre. sénateurmaire de Rennes, qu'accompagnait M. Etienne Pinault. président de la Société Horticole et Avicole. Parmi les personnalités assistant Il cette inauguration. nous avons noté M Tinelois. Premier Préside-it Il la Covr: NI Santy. procureur général M. Perchais. vice-président de la Chambre de Commerce M. René Loyer, vice-président de la Société; M. Jaguenaud, directeur des Services Agricoles Départementaux: M. Baillargé, directeur de l'Ecole Nationale d'Agriculture; M. Nerinck. inspecteur des Chemins de fer de l'Etat: M Hervé secrétaire général de la Marie; MM. Marc, Bayé, Gérard, etc. etc.

Toutes les personnalités s'arrêtèrent longuement devant les différents stands et ne cachèrent pas leur admi-

ration pour les sujets exposés, co qtll fait honneur à la Société et à ses dirt» geants si dévoués.

LE BANQUET

Pour couronner cette belle journée, un banquet était servi le soir, dans le» Salons Gaze, brillamment éclairés. et fleuris naturellement. Ce fut un repas très cordial, très animé et joveux. Les convives firent honneur à l'excellent menu et aux vins généreux qui furent fort appréciés. Ce banauet était placé, sous la présidence de M. Etienne Pinault. député, président de la SociétéHorticole. A ses côtés, à la table d'honneur, nous avons noté la présence de Mme Pinault. M. Jean Pinault, Mme Micault. M. Didier, vice-président de la Société; Mlle Bouge, professeur d'aviculture à l'Ecole de Coëtlogon: M. Marc, secrétaire général de la Société M. Gaignon. trésorier: M. Hervé. trésorier-adjoint: M. Pierre Galle:; M Micault: Mlles Pierrette: M. Esnault. directeur honoraire des études à l'Ecole Nationale d'Agriculture; M Bavé. membre du Conseil d'Administration de la Société Horticole: WL Guitard. chef de travaux au Cenirw National d'expérimentation de La Harpe: M. Gérard, etc.

Les toaats

Au champagne. M. Etienne Pinault prit la parole pour dire combien il était ravi du succès de l'exposition. L'année 1934 aura été pour la Société Horticole et Avicole une année très brillante, et l'orateur rappelle la magnifique excursion de l'été dernier à Saint-Brleuc et ses environs. L'exposition de 1934 a été encore plus belle que d'habitude, affirme-t-il, et il transmet aux exposants les félicitations des officiels venus la visiter.

Efln, le banquet traditionnel a été, comme de coutume, charmant et il an


11Ui.lt tout particulièrement M. Bayé Qui en fut l'ordonnateur.

Après avoir adressé ses félicitations t. M. Marc et à tous ses collaborateurs. il remercie MM. les Experts, dont la tache est toujours si délicate, mais qui lavent toujours se tirer d'affaire à la satisfaction de tons.

En terminant, M. Pinault lève son verre à toutes les personnes présentes et à leurs familles, à tous les amis des lleurs.

M. Michel, président du jury, horticulteur à Saint-Servan, adresse ses félicitations aux exposants et complimente les organisateurs. Ce fut, dit-il, une belle manifestation et le jury eut fort à faire pour départager les concurrents. preuve de l'excellence des expositions.

M. Didier, vice-président de la Société, ajoute des félicitations à celles des orateurs qui l'ont précédé. Il est ravi des résultats obtenus et agréablement surpris. Une ?rand part de ce succès revient à M. Marc, qui fut l'animateur, comme toujours, de cette exposition.

Après avoir salué cordialement M. Esnault, un de ses vieux collaborateurs; M. Winter. de Dinard; M. Le Péchoux, directeur intérimaire du Thabor; M. Guitard. un de ses anciens élèves de l'Ecole Pratique de l'E. N. A., il lève son verre en l'honneur de la Société, en souhaitant que tous de trouvent à nouveau réunis l'année prochain pour la même circonstance.

M. Marc, secrétaire général de la Société Horticole et Avicole, se lève à son tour. Après avoir retracé la marche ascendante de la Société, malgré les nombreuses difficultés. il est heureux de constater que cette société, qui comptait 160 membres en 1919, en compte aujourd'hui 1.600. Puis, parlant de l'Exposition de 1934, il la résume par ce qualificatif elle a été superbe. il n'y en eut peut-être jamais de plus belle à Rennes.

Puis il boit à la santé de M. Gérard, qui s'est occupé avec son dévouement habituel de l'exposition avicole; de M. Pierre Galle, qui a pris en mains l'exposition de peinture et à la santé de tous ses collaborateurs oui se sont dépensés sans compter. Il adresse ses remerciements aux membres des jurys et ses félicitations aux exposants, en particulier à M. et Mme Micault qui, depuis quinze années, prodiguent leurs efforts pour rehausser l'éclat des expositions de la Société Horticole et Avicole, à la prospérité de laquelle Il porte le toast final.

Voici maintenant les palmarès des expositions

Palmarès

de VExpoàtion d'Horticulture Le jury composé de M. Michel, horticulteur à St-Servan, délégué de la société nationale d'horticulture de France, président: M. Winter. jardinierchef de la ville de Dinard. délégué de la Société Dinardaise de jardinage, secrétaire M. Boulay, horticulteur-fleuriste délégué de Laval: M. Gournel, horticulteur à Granville-Donville, délégué d'Avranches, directeur de la maison Hodebourg de Verbois, délégué d'Angers: M. Didier, chef de travaux honoraire à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Rennes.

Après s'être réuni et avoir délibéré a décerné les récompenses suivantes 1« SECTION (FLORICULTURE)

1" Concours (chrysanthèmes en pot»). Grand prix d'honneur, M. Brault, horticulteur à Rennes. Prix d'honneur pour standard, à M. Dupont à Rennes; 1" prix ex-tequo et félicitations, diplôme de médaille d'or à MM. Micxult et Prod'homme, horticulteurs à Rennes; 1OT prix ex-œquo. Asile d'aliénés de St-Méen et M. Jarrys, horticulteur à Betton 2e prix, M. Helleu, horticulteur à Betton 3e prix, M. Le Guilcher, horticulteur à Rennes. Hors concours, grand diplôme d'honneur et félicitations du jury au Jardin des Plantes de Rennes pour son magnifique lot.

f CONCOURS (plantes vertes et fleurie3 en pou). Hors concours, diplôme dbonneur, à M. Courtois, horticulteur à Rennes, pour son lot varié. Diplôme de médaille d'or à M Pierre, horticulteur à Rennes (pour son lot de bruyères, cyclamens et chrysanthèmes). le prix, M. Bélier, horticulteur à Rennes, pour son lot de cyclamens; 2o prix, M. Bélier, précité, pour son lot de primevères obconica. Prix spécial, M. Micault, pour sa jolie collection de cactès. Prix spécial, diplôme de médaille d'argent pour ses chrysanthèmes, plantes vertes et rocailles. 2e SECTION

1- CONCOURS (arbres fruitiers). 1» prix avec félicitations, M. Marc. horticulteur, à Rennes 21 prix, M. Dansanvilliers, horticulteue, Rennes; 3e prix. M. Régent, horticulteur, à Redon.

CONCOURS (arbres et arbustes d'ornement. Prix d'honneur, M. Marc, horticulteur à Rennes 1" prix, M. Dauzanvilliers, horticulteur à Rennes; 3' prix, M. Régent, horticulteur à Redon (arbres forestiers).

» OoHcoras (Conifères). 1" prix, M. Msrc, horticulteur, à Rennes 2* Danunvilliers, horticulteur à Rennes; ticulteur à Rennes et M. Régent, hor- ticulteur à Redon.

♦ CONCOURS (Collection fruits de table. Prix d'honneur. Ecole nationale d'Agriculture de Rennes, pour sa belle collection de fruits 1" prix, M. Prod'homme, horticulteur à Rennes; 21 prix ex-œquo. M. Guilleret, jardinier à Rennes et M Collet, amateur, à Rennea; 3« prix, M. Janvier, amateur, à Rennes. Mention honorable à M. Guimon pour ses daux variétés de poires.

Prix d'honneur et félicitations à M. Daligault, horticulteur à Baulon, pour ses endives, physalis et raisin 1" prix, M. Lecoq, maraicher à Rennes, pour ses légumes; 1" prix ex-œquo, M. Tréluyer et Mme Causse, pour l'ensemble de leurs lots; 3 prix, M. Prcd'homme, pour ses légumes. Diplôme de médaille. d'argent ex-eequo à Mme Helbert, à Rennes, pour ses légumes et à M. Playourth à Pacé. pour ses courges et légumes.

Hors concours, diplôme d'honneur au centre national d'expérimentation de Rennes, pour ton lot de pommes de terre.

4* Sscnoii A (art floral et décoration). Hors concours, grand diplôme d'honneur et très vives félicitations à M. Micault, horticulteur à Rennes, pour sa magnifique florale et sa belle présentation de plantes vertes. Prix d'honneur ex-œquo, M. et Mlle Danztnvilliers, horticulteurs fleuristes à Renaes et Mme Mabille, fleuriste, à Rennes. Diplôme de gracoe médaille d'argent à Mme Micault, fleuriste, a Rcbdm, pour ses potiches décorées.

B. Fleuri ooupées. Prix d'honneur ex-eequo, M. Marc, horticulteur, a Rennes et à M. Gaillard, amateur à Rennes, pour leur magnifique présentation de dahlias fleurs coupées), 1er prix à Mme Helbert, pour ses dahlias. 7» Sténo» (jardins ouvriers). Prix spécial à M, Tréluyer, pour ses chrysanthèmes.. 8° Sccnoa (confitures, miel, etc..) 2 prix à Mme Causse, déjà citée. Diplôme de médaille d'argent ex-œquo,. a Mme Denis, à Bruz, pour son miel et M. Hervault, à Janzé. Diplôme d'honneur à M. LeHon, industriel, à Rennes. pour ses clôtures, poulailler, niche, banc, etc.. Diplôme d'honneur à M. Picard, pour sa belle rosace électrique.

PRIX D'ENSEMBLE

Rappel de grand prix d honneur à M. Marc, pour l'ensemble de ses lots. Grand prix d'honneur, vase ce Sèvres du Président de la République et diplôme de la Société nationale d'Horticulture de France à M. Danzanvilliers horticulteur à Rennes. Prix d'honneur à M. Prod'homme. Prix spécial à M. et Mme Micault, pour leur grande participation à l'exposition.

Le jury est unanime à féliciter M. Marc pour La belle et sobre disposition de l'exposltion.

Palmarès de l'exposition avicole Races Regioiales

Coucou de Renne». 1- prix, M: Vitre, à Montfort-sur-Meu «• le même.

Gàtinaiset. la p., M. de ToulouseLautrec.

Bresse noire. 1" p.. M. Presnel, à Rennes 2* p., le même.

Houdan, 20 p., M. Galibourg, à Rennes.

RACES ETRARGERES

Sussex terminée. 1" p, M. Galibourg 1" p., M. Garçon Pénard 2» p., M. de Toulouse-Lautrec 2» p., M. Galibourg 2« p.. M. Garçon Pénard 2« p., le même 3e p., M. Sabouraud.

Leghorn blanche. 1er p. et 20 p., M. Garçon Pénard M.T.H.. M. Tessier A.

Wyandotte blanche. 1" p., M. de Toulouse-Lautrec.

Rhode-Island. 2e p. et 3« p., M. Delalande M.H., M. Palicot.

Austraiop. p.. M. Bossard. Races naines. 2o p., MM. Lambert, Palicot et Gérard 2o p., M. Sabouraud 30 P., M. Gérard.

Dindons. l" p., n° 2 et 28, M. Tessier Alfred M.T.H., no 6 et 10, le même.

Pintades lilas. 1" P.. n° 12 et 14, M. Tessier Alfred.

Oies du Poitou. 1" p., n» 16. M. Tessier Alfred.

Oies de Romagne. 1" p., n° 20, M. Tessier Alfred 24 p., no 24, le même.

Canards de Rouen. 2« p., n» 32, et 3« p., n° 34, M. Seillier.

Alesbury. V p., n» 36, M. de Toulouse-Lautrec.

Pékin. 1" p., n° 38, et 20 p., ne !0, M. Garçon Pénard.

Canard! de Barbarie. 1" p., n° 50, M. Garçon Pénard p., n° 44. M. Daligault n° 46. M. Rlgault n° 48, le même 3' p., n° b0, M. Tester. Cotcretcra indiens. 2" p., n° 64, Mme Allain.

Klak Campbell. V p., ne 66, M. Langlais 2* Prix 56. M. Langlais. Pigeons mondains. 1" p., n» 71 et n, 73, M. Bossard 2* p., n° 69, et 31 p., nu 67, Mme Allaln

Montaubans- 1" p., n° 76, n°.77, M. Bossard 1er p., n° 81, et 20 p., n° 79. M. Rivallan.

Piacentinis. 1" p.. ne 103, M. Bossard.

Pigeon» Romains. i" pnx, n° lui, M. Bossard; 2< prix, n° 83, M. Rivallan 2' prix, n° 89, M. Allain; 2e prix, no 93, M. Deshayea 21 prix, n° 99, M. Bossard 3' prix, n° 85 M. Fougères 3e prix, no 91, M. Deshayes; 3' prix, n° 95, M. Deshayes 3e prix, n° 97, M. Lorand.

Strassers. 1"" prix, & M. Bossard, pour les nom 105, 109, 111 2e prix, au même pour les nom 107, 115, 117, ainsi qu'une mention honorable pour le no 119, à M. Bossard.

Lyns de Pologne. 1er» prix, à M. M. Bossard pour les n°« 125 et 127 2" prix à M. Bossard, pour les non 121 et 123.

Alouette de Cobourg. la prix, no 129, à M. Sabourand.

Boulant». 3' prix, no 131, M. Deshayes.

Milanais. 1» prix, no 133, à M. Deshayes.

Paon!. 1" prix, n- 137, à M. Delalande 2> prix, no 163, à M. Lorand 2» prix, n- 165, à M. Rivallan 21 prix, no 186, au même 3t prix, no 135, à M. Delalande.

Carneaux. I*1 prix, no 169 et no 171, à M. Rivallan la prix, n° 173, à M. Langlais; 1" prix, no 178, à M. Bossard 1" prix, n° 184, à M. Garçon-Penard 2e prix, nos 167 et 179, à M. Rivallan 2* prix, n°" 181, 183 et 185 à M. Deshayes 20 prix. n° 180, à M. Bossard 2t prix, no 182, à M. GarçonPénard.

Pigeons Carneapux. Mentions très honorables pour les nos 175 et 177, à M. Saubourand.

Tourterelles. 1"" prix, n° 172 et 174. à M. Fresnci 3 prix, n» 138 bis, à M. Boivin.

Lapins géants des Flandres. 1"> prix, n«« 86, 68, 70 et 72 à M. Josset lm prix, h»» 74 et 76, à M. Galibourg 2* prix, nos 60, 62 et 64 à Mme Allain.

tauves a; Bourgogne. î*™ prix, n°° 80 et 82, Mme Chegneux.

Blanc de Vendée. 2» prix nos 84 et 142, à M. Bossard.

Japonais. 2' prix, nom 86 et 88, à M. Renault.

Bleus de Vienne. 2' prix n»1 90 et 92, à M. Langlais; 2' prix, n° 132, à M. Daligaud.

Chinchillas. 2e prix, nom 94 et 96 à M Hervé 3' prix, n° 100. à Mme Tessier

Russes. lm prix, n">" 104 et 106, M. RivaUan 2, prix, no 98. à Mme Tessier

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Cobayes. 1" prix, n° 168, M. Bos-

LA JOURNÉE

9 heures. Pavillon Bit des Lices Continuation de l'Exposition de la Sociéré Horticole et Avicole d'Ille-et-Vitaine.

13 h. 30. Au Palais de Justice Audience du Tribunal Correctionnel. 14 h. 30. Au Royal Jocelyn. 14 h. 45. A l'Excelsior Le dernier milliardaire.

14 h. 45, Au Select La Vierge du Rocher.

17 h. 30. Au Lycée Remise de la Lépion d'honneur d M. Touyè, proviseur. 17 h. 30. Au Royal Séance speciale avec le film Jeunes filles en uniforme.

18 h. 30. Hall de l'Ouest-Eclalr Informations. Cinéma.

DANSE J. GATIN, 3, Rue des Trente 20 h. 30. Au Théâtre Municipal Boccace.

20 h. 30. Au Foyer Galeries Lévy et Cie.

20 h. 30. la Tour d'Auvergne Mon Chapeau.

20 h. 30. Au Carillon Le- Chant du Marin.

20 h. 30. Cinéma Sainte-Jeanned'Arc Cognasse.

20 h. 45. Au Royal Jocelyn. 20 h. 45. A l'Excelsior Le dernier milliardaire.

90 h. 45. Au Select La Vierge du Rocher.

ACTUELLEMENT

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GABARDINES, CUIRS, PARAVERSES GRAVE ACCIDENT DU TRAVAIL

A FOUILLARD

En tombant d'ane échelle, an homme se brise

la colonne vertébrale

Un grave accident du travail est arrivé jeudi soir à Pouillard, en Liffré, dans les circonstances suivantes M. Pointeau Luci:n, employé chez M. Rihet. marchand de grains à Noyalsur-Vilaine. était allé, vers 17 heures, chercher du blé chez M. Porteul. Pour effectuer son travail, il monta dans une échelle. A un moment donné, le malheureux employé fit une chute avec un sac de blé. On le releva inanimé. Le docteur Fougères, de Rennes, appelé, constata que M. Pointeau avait une fracture de la colonne vertébrale. Il transporta aussitôt le blessé à l'Hôtel-Dieu de Rennes, où le malheureux fut admis d'urgence.

Au cours de la journée d'hier, l'état de celui-ci n'a pas empiré.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Liaré.

Nous souhaitons à M. Pointeau un prompt rétablissement.

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DE L'OUEST-ECLAIR »,

3, me du Pré-Botte.

Un grand festival

de chants religieux a capella »

Les Cosaques du Don « Platoff » Déjà ceux de nos lecteurs qui s'intéressent à la vie musicale s'en souviennent la haute noblesse d'inspiration de ces chants uniques et la perfection technique hors de pair que mettent à son service les chanteurs de N. Kostrukoff, avaient rempli d'émerveillement toute la presse parisienne, lors des mémorables auditions données par eux dans la capitale. Le chœur des Cosaques du Don c Platoff gardera un souvenir impérissable de l'accueil qui leur a éte fait par les habitants de France. Ce festival, qui est appelé au plus certain succès, aura lieu à la basilique Saint-Sauveur, le lundi 29 octobre, à 20 h. 30. Location à la porte de l'église et Librairie Saint-Yves, rue de la Monnaie.

H. LASNIER, 4, quai E.-Zola, Rennes Travaux sérieux, soins et DENTTERS FEU DE CHEMINEE, Hier iratin, vers 11 h. 30, un feu de cheminée s'est déclaré dans une maison sise au n' 71 de la rue de Vern, chez M. Renée, employé des chemins de fer. L'alarme a été donnée par un voisin, M. Bodet. Les pompiers requis se sont rendus immédiatement sur les lieux pour éteindre ce commencement d'!ncendie. Il n'y a eu aucun dégAt. sard 2* prix, n° 170, Bossard mention honorable n° 102, M. Rousselot n* 164, M. Lemen n° 166, au même. PRIX D'HONNEUR

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TOUJOURS A PROPOS DES T.I.V.

Le son de cloche des transportewts par automobiles

Nous avons reçu la lettre suivante de M. de Saint-Hénis, président du Syndicat des Transporteurs privés i'Ille-et-Vilaine

Monsieur le Rédacteur en chef, Je viens encore faire appel à votre complaisance et vous demander l'hospitalité de vos colonnes pour me permettre de répondre à l'article que vous a demandé de faire paraître le Bureau du Syndicat des Tramways d'IlleetVilaine, dans votre numéro du 14 courant.

Le groupe d'usagers du tramway qui signait la lettre communiquée, n'a certainement jamais voulu se rendre compte de ce qu'était l'un par rapport à l'autre, pour affirmer que dans l'autocar on était cahoté, heurté, et que ce genre de voyage était des plus pénibles et beaucoup moins agréables que par tramway à vapeur ou auto- motrice.

Puisque ce moyen de transport est si confortable, je poserai simplement la question: « Comment se fait-il que sur nos lignes d'IUe-et-Vilaine, pour ne .parler que de celles-là les voyageurs aient déserté le tramway ou l'automotrice pour venir à l'autocar? Ce n'est, certes pas, pour désirer y être plus secoués que dans l'automotrice, record qui semblerait d'ailleurs difficile à battre.

Quant aux dangers de la route par rapport au rail, je ne pourrai que confirmer la lettre que vous avez bien voulu publier, il y a plusieurs mois, et disant entre autre, que si l'on faisait le triste bilan de l'un et de l'autre, la balance pencherait à fond du côté du rail; au surplus, ces lignes de tramways coupant les routes, même nationales, la plupart du temps à angle droit, sont un danger constant, non seulement pour les services routiers de voyageurs, mais encore pour les touristes.

Le pays dont parle le « groupe d'usagers » est une région vraiment dé- sertique: c'est tout juste s'il y a des routes, et je m'étonne que le Bureau des Syndicats des Tramways d'Ille-etVilaine puisse trouver une comparaison avec l'état des routes, non seulement de nos régions, mais de toute la France en général.

Je ne sais où sont situés les pays B. A. et 0. mais vraiment, si les routes goudronnées y sont inconnues, ils sont fort en retard sur le progrès. Il est fort surprenant que dans cette région, qui semble si délicieuse, les Entreprises de transports par routes ne puissent faire face aux exigences du trafic: le cas du cheval à embarquer après un convoi de grain est on ne peut plus facile à réaliser avec un havon pouvant s'allonger à volonté. Tout est une question d'organisation très facile de mettre au point: les transporteurs d'Ille-et-Vilaine s'en chargeraient volontiers.

Quant aux dépenses que nécessite l'entretien des routes, je vous serais reconnaissant de soumettre au « groupe d'usagers Il du tramway de A.. B et 0. ma lettre du 20 courant, publiée dans votre numéro du 22. Concluons: l'autocar et le camion sont une rente pour l'Etat et les départements, et représenteraient un dégrèvement pour les contribuables de par les économies qu'ils feraient faire surtout aux départements, en cas de suppression des lignes de tramways. Les Entreprises de transports risquent leurs propres capitaux et rapportent au pays; les tramways à vapeur risquent ceux de leurs usagers et coûtent trois millions au département Veuillez agréer, etc..

La Toussaint à la Métropole A l'occasion des fêtes de la Toussaint, Mgr Mignen officiera pontificalement à la grand'messe et aux vêpres. A 10 h. 10 Entrée de Son Excellence.

A 10 h. 15 Chant solennel de Tierce. A 10 h. 30 Grand'Messe pontificale. A 3 heures Vêpres pontificale. Salut solennel du Très Saint-Sacrement. Après le Salut sermon par M. l'abbé Baudry. aumônier du Lycée de garçons. Vendredi 2 novembre Commémoration des fidèles défunts.

A 10 h. 30 Messe solennelle de Requiem, à l'issue de laquelle Son Excellence Monseigneur l'Archevêque donnera l'absoute.

POUR FILOUTERIE DE TAXI Jeudi soir, une certaine Léontine Chaignon se faisait conduire en taxi à Fouillard, espérant qu'un sien pays, tenancier de débit. l'hébergerait et paierait la course. Le « pays n'ayant rien voulu savoir, Léontine fut ramenée à Rennes par le chauffeur de taxi et conduite au poste de police, cù plainte fut portée contre elle.

Hier après-midi après vérifications établissant que la délinquante était sans ressources et sans domicile fixe, Léontine Chaignon a été déférée au Parquet, puis écrouée à la Maison centrale.

MESSE DES HOMMES A LA MËTriOPOLE LE 4 NOVEMBRE. La messe générale des hommes sera célébrée à la Métropole le dimanche 4 novembre. à 8 heures. Monseigneur Mignen la présidera et y prendra la parole.

Alf red et son copain

chassaient le lapin

Un homme de 36 ans, Jean Albert, chiffonnier à la Troche, en fToyal-surSeiche et un jeune homme de 22 ans, Alfred Pellieux, cultivateur à la Malmousse, en Nouvoitou, revenaient, le 8 octobre, de la fête de Servon. A minuit et demi, ils se trouvaient sur le territoire de Domloup, le berger allemand de Jean Albert, sur leurs talons. Mais Il n'y avait pas qu'eux dehors les gendarmes cherchaient aussi des émotions nocturnes.

Ils eurent celle de voir Pellieux sortir d'une prairie. Ils lui demandèrent rt Où vas-tu ? ». « Je m'en vais dit l'autre. Au même moment ncs gendarmes entendirent quelqu'un fuir. Voyant leur interlocuteur embarrassé t une gibosité sur le devant, ils l'invitèrent à déboutonner son paletot, et trouvèrent, sur la poitrine du jeune Pellleux un lapin tout chaud encore. Pellieux' prétendit que ce lapin avait trouvé la mort, du fait d'une auto. Mais la trace "isible de crocs sur la tête et le cou, infirmaient cette allégation. L'interpellé avoua que c'était le chien du copain qui avait étranglé Jeannot.

Pellieux tente encore de nier, Jean Albert est plus franc. Il n'en est pas à son premier lapin. Quand les gendarmes sont arrivés, on était en train de relancer un second lapin avec le chien. < Chacun le sien quoi dit Jean Albert.

Jean Albert est condamné à 15 jours de prison et son jeune ami à 100 francs d'amende avec sursis. Les deux camarades se verront, par ailleurs, dans l'obligation d'acquitter le prix dun permis de chasse général, soit 116 francs.

AS-TU VU LA CASQUETTE ? Joseph-Hyacinthe Baudouin, 28 ans, ouvrier agricole, 191, rue Nantes, célibataire, comparait pour le seul fait d'avoir volé une casquette à son camaradp Jaouen, domestique comme lui, à la ferme de M. 3oupil, en Tizé, chez lequel il était gagé du 1" juin à octobre. Le jour de la fête de Cesson les deux valets de la ferme l'y rendirent. Mais le soir venu, Baudouin ne rentra pas chez son patron. Jaouen qui n'avait plus sa casquette s'imagina qu'il l'avait laissée sur son 1 dans le retrait près de l'étable, occupé par les deux garçons. Elle n'y était pas. De là a accuser Baudouin, il n'y avait qu'un pr Ce dernier nia comm: un beau diable et nie encore aujourd'hui. Il a bien eu la casquette en sa possessio l, mais c'est après le départ de Jaouen qu'il l'a trouvée, dans la descente près du boucher David. D'ailleurs ce jourlà était fatal aux couvre-chefs. N'a-t-il pas perdu lui-même un chapeau bleu marine de 45 francs.

Un toute plane sur cette affaire. Eaudouin est acquitté.

UN TRANSPORTÉ BÉNÉVOLE TUE Louis Hue, 40 ans, débitant à Rennes, rue de Léon, 13, est cité à répondre d'un homicide involontaire, commis sur la personne d'un M. Riou, qu'il ramenait le 20 juin, à 17 heures, du cimetière de l'Est, en ville, en suivant le faubourg Saint-Hélier. Il venait à une vitesse de 33 à 40 à l'heure, lorsqu'il lui arriva de dépasser une automobile conduite par M. Laurent, lequel se sentant frôler, à son avant, par l'arrière du dépassant, arrêta net. Hue se rétablissait, en hâte, sur sa droite lorsqu'il vit une autre voiture venant de Rennes. Il appuya encore sur sa droite. C'est alors qu'il perdit le contrôle de sa direction et entra légèrement dans une ruelle, après le pont Saint-Hélier. A ce moment, son pneu arrière éclata et Hue alla successivement cogner dans une maison, puis dans un pylône. Du choc les quatre occupants de la voiture furent projetés. Le malheureux Riou, le plus maltraité de tous, fut transporté à la clinique Saint-Yves où il ne tardait pas à pxnirpr

M" de Goascaradec assiste M. Hue. n observe que si l'allure de son client était plus rapide que ne l'autorisait les règlements urbains, ce n'est cependant pas là une vitesse exagérée. Combien de procès-verbaux dressés quotidiennement si l'on appliquait le règlement ? En reprenant sa place à droite, son client a donné un coup de frein qui a fait éclater le pneu arrière et a rejeté l'auto dans le chemin se dirigeant vers l'Economique. Hue, lui-même, a été blessé. On lui tiendra compte de sa correction et de celle de sa compagnie d'assurances.

Le Tribunal prononce 8 jours avec sursis, et 100 francs net, avec de plus, trois contraventions de 5 francs chacune.

DE L'INDULGENCE NAITRA LA PAIX

Marie Gauthier, femme Lucas, 35 ans. cultivatrice au Breil. en Janzé, et Marie Lacire, femme Renoult, 42 ans. aussi cultivatrice, au même lieu, se sont prises au bec, le 10 octobre dernier. Les vaches de Mme Renoult étant entrées dans le champ de Mme Lucas, celle-ci s'empressa de chasseur bien vite ces laitières d'à côté. Elles attrappèrent probablement quelques coups de fouet de Mme Renoult. Mme Lucas, qui avait aussi le fouet à la main, se rencontra dans un petit chemin, avec l'autre dame. Aussitôt échange de coups de fouet Le petit Renoult, 8 ans, qui avait une badine à la main, accourut défendre sa mère Mme Lucas explique que ce n'est pas Mme Renoult qui l'aurait frappée, mais bien le mari de celle-ci. Comme M. Renoult ne figure pas au procès, le Tribunal, après plaidoirie de M' Tromeur pour Mme Renoult, voulant montrer son extrême Indulgence et ramener la paix entre les combattants, relaxe les deux femmes des fins de la plainte.

FRAUDES DU LAIT

Joseph Vérot. de la Dormelière, en Rennes, est condamné, après jugement du 19 octobre dernier, à 100 francs d'amende pour avoir mouillé son lait à 55 pour cent.

Georges Deffains, de Galibard. en Vezin-le-Coquet, qui a mouillé le sien à 36 pour cent, payera 50 francs. On se souvient qu'une dame G.. qui avait mouillé le sien à 45 pour cent, a attrapé la semaine dernière, un mois aana suraia

Chercheuses de champignons, crêpage de chignons

Deux ménagères de la Cité ouvrier» de Pontpéan, en St-Erblon, Mme D_» 33 ans, et Mme B. 35 ans, d'une part» et une Jeune cultivatrice, de la Petite Chaussée, en St-Erblon, Marie»Mathurine P. femme Le D. 33 kna, d'autre i- .rt, se sont querellées et battues. On était au 17 septembre, à 1T heures. D'un champ de betteraves, où elle travaillait, cette jeune femme vit les deux premières inculpées rôder autour de sa maison d'habitation. Elle les somma, forte des ordres de M. de la Villesbret, d'Orgères, son proprié-'taire, d'avoir à déguerpir. M. de la VU- lesbret viendra dire à la barre, qu'en ̃' effet, il avait donné des ordres précl» pour que ses terres ne soient plus fréquentées, par ceux qui n'ont rien à y faire. Il dit s'être souvent aperçu de, céprédations et de disparition de '•_ fruits et légumes.

Les survenantes armées d'un paniet. prétendent qu'elles cherchaient des champignons. De parole en parole, oa en vin; à se battre. De leurs déclarations, il ressort que la mêlée fut sévère, puisque nos trois amazones en sortirent à moitié dévêtues et en loques, tellement elles mirent d'ardeur a se houspiller. La jeune femme eut le portrait abimé, Mme D. s'est plainte de coups de pied au bas-ventre et Mme B. d'avoir été griffé*. Mme Le D. avoue avoir griffé. Mais ce n'est ,dit-elle, qu'en se débattant, une fois que ces dames l'eussent encapuchonnée dans sa propre robe. Me Porteu se présente pour Mme Le P. Il peint les dépradations dont sont victimes les campagnes du quartier, si bien que les champs ont été cadenassés dans l'espace d'une lieue carrée. Mme Le D.. n'a fait qu'obéir aux ordres de M. de la Villesbret n interdisant à ces femmes de séjourner sur son terrain. Il les peint comme n'ayant pas de ressources. Les meilleurs renseignements sont donnés si,- la jeune femme

Le tribunal condamne Mme Le D. à 16 francs d'amende avec s11 -sis et les deux chercheuses de champignons, chacune, à une amende de 30 frana dont elles se seraient bien passées. FONDATIONS GUÉRAULT en faveur des familles

nécessiteuses et nombreuses de la 2e circonscription

M. Guérault, en son vivant député de la 2* circonscription de Rennes et conseiller général d'Ille-et-Vilaine, a légué au département une somme de douze cent mille francs, à charge par lui de distribuer chaque année, à des familles nombreuses et nécessiteuse»de cette circonscription, une sommé de cinquante mille francs dans les mêmes conditions où il en avait déjà assuré la distribution de son vivant, c'est-à-dire par les soins de l'Associa. tion « La Plus Grande Famille qu'il avait choisie pour être intermédiaire, de ses libéralités.

Les bénéficiaires de ces dotations devront être nés français et depuia trois ans au moins dans la 7r circons- cription de Rennes.

Ils devront avoir au moins sept enfants vivants, en ce qui concerne les dotations de 4.000 francs, et cinq enfants pour les dotations de 2.000 francs.

Les dotations seront accordées aux parents qui auront été jugés par leurs besoins, leur courage dans l'épreuve et leur moralité. les plus dignes d'être honorés, encouragés et secourus.

Les dossiers devront être parvenus avant le 20 novembre, terme de rigueur. à M. P. de Trémaudan, trésorier de La Plus Grande Famille secrétaire rapporteur du Comité de distribution, 37. rue de Fougères, à Rennes.

Dossier. En tête du dossier devront être indiqués les noms, prénoms, domicile des père et mère, du père ou de la mère. ou du chef de famille intéressée. le nombre d'années de résidence dans la 2" circonscription. Chaque dossier devra contenir sur papier libre l' Un rapport faisant ressortir tou- tes les conditions qui militent en faveur du demandeur (conditions d'existence, ressource totale de la famille profession, circonstances qui soulignent ses mérites, détail sur l'éduca.tion et principalement sur la fréquentation scolaire des enfants.

Ce rapport peut être rédigé soit par l'intéressé, soit par une tierce personne.

Note très importante. Le rapport doit être revêtu de la signature de l'in.téressé et être contresigné par deux ou trois personnes qui donneront leur adresse exacte, leur fonction, leur qualité ou leur profession.

2° La copie du livret de famille (page du mariage et des naissances),, copie certifiée conforme par le mair*>, de la commune 3° Un certificat du percepteur constatant que le chef de famille ne paye pas d'impôts, ou s'il en paye. le montant de ces impôts

40 Si le père est mutilé ou pensionna'' de guerre, il devra l'indiquer avec le:" coefficient d'invalidité

5" Indiquer la date du jugement de la séparation de corps ou du divorce. au cas ou l'un ou l'autre aurait été prononcé.

N. B. Les familles ayant envoyé le dossier de demande en 1933 n'ont pas a le renouveler. Elles auront à envoyer au Secrétaire rapporteur, avant le 20 novembre: 1» un certificat de vie collectif des parents et des enfants; 21 une ou deux attestations de person.nes notables.

EGLISE SAINT-GERMAIN. Diman.che 28 octobre, pendant la messe de Un. 30. le programme suivant sera interprété -ar Mlle O«ie violoniste et N. H Brehé. oaryton.

i. Grare violon i. Ecclés

2. 0 mvstertum iielfabil: tchaa»^ Clérambault.

3. Andante 'Vlolom. J.-S. @ich

4. Partis Angelicvs (eh n), C*8%r Franc* Au grand orgue M. Georges


On mandat d'arrêt est lancé contre une femme pratiqaant fescroquefie aux arrhes L'escroquerie aux arrhes ? se demanderont certains de nos lecteurs. Qu'est-ce crue c'est ? Il y a tellement de façons de soutirer de l'argent aux honnêtes gens que ceux-ci ne s'y reconnaissent plus.

En quelques mots, voici en quoi consiste le système une personne, donj Jft- mise et les manières modestes inspirent toute confiance se présente chez vous, se disant placeuse (Généralement, la chose se passe à la cam- pagne.) Si vous avez une fiile à placer a la. vtlle, elle s'en charge. Pour ce pet service, elle demande des arrhes. Oh très peu. De 20 à 30 francs par exemple. On les lui donne, et la placeuse ne donne plus de ses nouvelles. La femme Fourmont Madeleine, née le 28 août 1886 à Sablé, pratiquait ce genre d'escroquerie. En avril dernier, plusieurs plaintes étaient portées contre elle. notamment par M. Chevillon, cultivateur à la Beauvrie en La Mézière, auquel elle escroquera 20 francs; et par-M. Le Hane, à Saint-Grégoire, auquel elle emprunta, en plus des 2Q francs, un parapluie.

D'autres faits lui sont reprochés. A Saint-Germain -sur-Ule, chez Mme Mouliér, elle se fit héberger une nuit et disparut en emportant un mouchoir. A Rennes, chez M. Brionne débitant, rue Saint-Malo, elle prit également un mouchoir et partit en oubliant de payer sa note, qui se montait à une cinquantaine de francs; par contre, elle laissa au débitant un parapluie très usagé.

Cette femme, qui est de taille moyenne, assez forte, avec des cheveux grisonnants, est habituellement vêtue de noir. Très simple, elle parle bien et inspire confiance.

Elle a déjà été condamnée à Mortagne. à 3 mois de prison et à l'interdiction de séjour. Un mandat d'arrêt a été lancé contre elle par M. Ricaud, juge d'instruction. Elle est activement recherchée.

EGLISE SAINT-ETIENNE. Dimanche 28 octobre, à 11 h. 30, messe basse en musique.

Le Paradis, Disons le chapelet, cantique: bretons à 4 voix mixtes, harmonises par Bourgault-Ducoudray.

fr Béatitude, C. Franck, chœur à 4 vont.

Solo de l'Ange du Pardon, Mlle Le Porh.

Voix du Christ, M. Petit.

Au Christ-Roi, chœur, J.-8. Bach. Les choeurs sous la direction de Mlle Le Porh.

A NOTRE-DAME. Dimanche, pendant la messe de neuf heures, M. C.-A. Collln fera entendre, au grand orgue, les oeuvres, suivantes

I. Marche relipieuse sur un thème de Haéndel et Prière en fa majeur (Alex. OuUmaut, 1837-1911).

n. Deux paraphrases Ave Verum; Adoremus in œternum (C.-A. Oollln). III. Prélude (Bembt).

IV. Communion, Ch Gounod (18181883)

V. Final (fa majeur), Ch.-M. Widor. Pendant la messe de 11 h. 30

I. Prélude de la deuxième symphonie (C.-M. Widor).

n. Deux paraphrases d'antiennes au Saint&acrement (F. de la Tombelle). gI. A) Prière; s) Jmprovisata (C.-A. IV. Fugue (Bembt).

toBSÈQUES ALGER BREST RENNES. Le capitaine de frégate Paul Le Franc, chef d'état-major de la Marine, à Alger, et Mme Paul Le Franc

M. René Le Franc;

Mlles Annik, Monique, Cécile, MariePaule et Marie-Françoise Le Franc Mme veuve Arsène Le Franc, ses enfants et petits-enfants

Le Docteur et Mme Paul Robin, leurs enfants et petits-enfants,

ont le chagrin de vous faire part de la mort de

Jean-Yves LE FRANC

leur file, frère, petit-fus, neveu et cousin, décédé à l'Amirauté, à Alger, le 19 octobre 1934, à l'âge de un an. SAINT-SERV AN-SUR-MER –Vous êtes prié, d'assister au convoi et à 1a même d'enterrement de

Monsieur Adrien PIMOR.

décédé en sa demeure, rue Beauséjour, place de Lambety, qui auront lieu le lundi 29 octobre.

On « réunira à la maison mortuaire a 9 heures et demie.

épouse; de M. et Mme Adrien Pimor, de M. et Mme Francis Pimor, de M. et Mme Henri Leborgne, ses enfants, et de toute la famille.

la présent avis tient lieu de faire-part. PARIS -S AINT-MEEN-LE-GRAND On nous prie d'annoncer la mort du Général de Division FéUx LEMOINE du cadre de la réserve

Commandeur de la Lépion d'honneur Décoré de la Croix de guerre

Obsèques à Paris, église St-Thomasd'Aquin. le vendredi 26 octobre, à midi. Inhumation iL Salnt-Méen-le-Grand le samedi 27, iL 13 heures.

De la part de Mme la Générale Lemolne, son épouse du capitaine Balmitgère. de l'E. M. de la 15e Région. croix de guerre, et Mme Jean Balmitgère: de Mlles Yvonne et Armelle Lemolne. ses enfants de M. l'abbé Lemoine. chevalier de la Légion d'honneur, son frère de M. Auguste Desch&mps. son beautrlre de MM. André et Auguste Deschampa. de Mlle Marguerite Deschamps. de Me Marcul Thomas, avoué prés la Cour d'Appel a Rennes. croix de guerre. ses neveux et nIèce, et de toute la famUto.

!il fleurs, ni oouronnes.

GAGE BAIS. Madame la Supérieure des Religieuses garde-malades de Sainte-Marie de Gacé (Orne): M. Joseph Bodard. maire, conseiller général, et Madame; M. et Mme Jean Brougalay; M. et Mme Baptiste Carré: M. et Mme Pierre Laclre; M. et Mme Baptiste Lacire; Mme Montgermont ses parents. soeur, beau-frère. onclea et Tantes, ainsi que ses cousins et cousines, ont la douleur de vous faire part du décès de Clémentine BODARD

En religion Soeur Marie-Angile

Religieuse garde-malades

dans sa 36* année, munie des sacrements de l'Eglise, et dont l'inhumation aura lieu le samedi 27 octobre, à 10 heures. la Cop«"unauté de Gacé (Orne). De Prolundis

La public** de VOuest-Bclatt sa fc mous eu» puce quel* piÇ» productif», i

DE

Les obsèques de M. Poincaré, la cérémonie religieuse de Notre-Dame, la ;merveilleuse radiophonie, en permet1 tant à tous les Français de communier dans la douleur, leur a donné une occasion nouvelle de mesurer la puissance unitive, c'est-à-dire sociale, de l'art liturgique. Nous avons admiré, une fois de plus, la beauté profonde des chants d'église, le caractère de majesté dont ces harmonies mouvantes sont revêtues. Comment n'y être pas sensible ? De l'alliance étroite de l'orgue, instrument-pape, comme dit Berlioz. et de la polyphonie vocale, naît une musique suggestive, entre toutes, de sentiments élevés. Musique du ciel plus que de la terre. Elle commande l'adhésion de tous les cœurs, elle éveille nos altres les plus intimés. Souvenonsnous toujours que c'est le Psautier du temps de Clovis qui a ouvert la grand- route de la musique française. Le soir de ce jour de deuil, le programme des stations d'Etat avait subi la modification que les circonstances imposaient. Nous avons entendu un concert de musique de chambre, exécuté par le Quatuor Calvet .Le quatuor à cordes est assurément la forme la plus pure de la musique; elle exige la perfection, seule capable de créer la communion nécessaire entre l'œuvre, les exécutants et les auditeurs. Le Qsatuor en ré majeur de Mozart ouvrit la soirée. Ce Quatuor avait été commandé à Mozart par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II et comme Frédéric-Guillaume possédait un joli talent de violoncelliste, le compositeur s'arrangea pour mettre en valeur l'instrument que taquinaient les mains royales. Mlle d'Aulnay, de l'Opéra, interpréta trois mélodies de Chausson, trois ariettes de Claude Debussy. M. Jules Gentil, pianiste, joua la Valse en la bémol de Chopin, dite Valse de l'Adieu (cette œuvre émouvante fut trouvée, on le sait, dans les papiers du compositeur après sa mort) et sa Polonaise en la bémol, l'une des plus somptueuses qu'il eût écrite. Nous avions écouté, la veille, un très aimable concert de morceaux et d'airs d'opéras, donné dans le studio de Radio-Paris par des artistes qualifiés Au programme: du Beethoven, du Bellini, du Donizetti, du Verdi, du Gounod, du Massenet et du Wagner. Dimanche matin, transmission, depuis Limoges, d'un concert de musique de chambre, exécuté par l'orchestre de la station que dirige notre compatriote, le compositeur breton René Guillou, 1<" Grand-prix de Rome, ancien élève de notre Conservatoire. M. René Guillou joua lui-même, au piano, un Nocturne dont il est l'auteur, une petite œuvre pleine de charme et de sensibilité.

Suivit, à midi, un concert organisé par l'A.A.R.R., avec le concours de Mme Louise Mocquery et sous la direction de M. Maurice Henderick. L'excellent orchestre de notre station donna de l'Ouverture du Moulin d'Estulière3, de Reissiger, du prélude de Louise, du Carnaval d'Athènes, de Bourgault-Oucoudray, des Noces gasconnes de P. Lacombe, des Scènes foraines de Mignan et du ballet de Lakmé une exécution remarquable où perçaient le travail persévérant et dirigé avec intelligence comme aussi la valeur des éléments orchestraux. M. Magadur, que Mme Henderick accompagnait au piano, interpréta en soliste, avec son habituelle maîtrise, le Czardas de Monti et Mme Mocquery fit apprécier une fois de plus son mezzosoprano dans la mélodie que Th. Dubois a composée sur des vers de SullyProdhomme: A Douarnenez en Bretagne une mélodie de Charles Lévadé; Au %£*£*̃ }?lmee' la Triste Berceuse de Mauduit-Jacquot et La feuille de peuplier, de Saint-Saëns.

Le lendemain, lundi, dans l'aprèsmidi audition de l'octuor. Parmi les morceaux inscrits au programme flgurait la Cantilène Orientale d^^l Henderick, jouée en soliste par M. Maga-

des P.T.T, faisait jouer Madame Bonide qui, sans 'des oeuvres charmantes, d'une verve délices des MenusBouHes-Parisiens. De cette cohorte se détachent Edmond Robert ger, Serpette, Lacome. Lacome, né en des ouvrages écrits d'une plume alerte, fine, spirituelle: Le Beau Bouffes un vif succès. Dans Madame comme dans toute retrouvent la clarté, l'esprit, le goût français. On ne joue plus guère Lacome et c'est dommage. Du moins est-il au pouvoir de Ia Radio de mettre tout en pour que des musiciens de cette classe n'aient pas en vain écrit des pages si pleines de où charme et gaietélent et reflètent le beau ciel de chez nous, Elle est devenue bien difficile, au dire de Maurice bon connaisseur en la matière, elle est devevie de notre musique légère Nous sommes, hélas, au siècle de l'accordéon, du jazz et denervante guitare hawaïenne.

Mard soir. diffusion, depuis la Salle des Concerts du Conservatoire, de l'opéra-comique de Mozart: fan ou l'Ecole des Cosi fan ainsi elles font toutes Qui donc Les femmes. Entendez qu'en amour elles sont toutes volages. Chercher femme au coeur fidèle, C'est chercher la pierre d'or. Mozart donne cours à sa misogynie dans cette qui n'est pas son Au reste, le livret est détestable. La verve, le talent, la veine du librettiste ne sont pas un élément négligeable du succès. Mozart, ici. a été desservi par le sien. Mais il reste sa musique, sa musique lumineuse et comment ne pas prendre plaisir à l'écouter

Mercredi, après trois semaines de silence, les Chansonniers de la Butte du Champ-de-Mars ont repris leur amusant commentaire des actualités locales Que nous ont-ils chanté ? L'approche de l'hiver, les méfaits de la crise, les exploits du policier-gangster le raid magnifique de La Flèche d'Or, la Loterie Nationale et lu bons de participation. Noua en-

tendîmes ensuite une soirée lyrique organisée par l'A.A.R,.R., avec le concours de Mmes Martin et Rocca, Mlle Faisant, mezzo, premier prix de chant du Conservatoire, M. Marcel Martin et M. Petit, basses, M. Lemesle, diseur. Mlle Faisant possède une fort jolie voix, qu'elle a maniée avec beaucoup d'art en chantant Le Mai de Raynaldo Hahn et la fameuse Lettre de la Périchole, d'Offenbach. M. Petit a détaillé avec aisance deux mélodies de Fontenailles, Absence et Sais-tu? La voix est nette et belle, mais l'arti- culation n'est-elle pas un peu défec- tueuse ? Compliments à Mme et M. Martin par leur interprétation de Lischen et Fritzchen, « conversation » alsacienne d'Offenbach.

Jeudi, soirée des vieux succès français. Cette fois-.ci, c'est la vieille romance aimée de nos pères que les chansonniers de M. Danerty ont sabotée, en réduisant à deux les couplets de la fameuse mélodie italienne 0 sole mio et à trois les quatre couplets des Quatre âges du coeur, trahissant et obscuricissant du même coup la pensée de l'auteur. Si c'est ainsi que les P.T.T. entendent rénover la chanson française

LE THEATRE

Dimanche, les artistes de l'Ecole Supérieure des 15.T.T. ont joué Napoleonette, pièce d'André de Lorde et Jean Marsèle. Il nous revient que Napolëonette a reçu du public de la « première » un accueil chaleureux. Nous avons, vraiment, peine à le croire. L'intrigue est puérile et manque totalement de « crédibilité ».

M' Didier, avocat à la Cour, a fait dans la soirée de samedi une causerie sur « le danger des passages à niveau et la recherche de la faute. » Il y a souvent, trop souvent, rencontre et choc entre le chemin de fer et l'auto. Les annales judiciaires fourmillent de sinistres de ce genre et des conflits juridiques en sont la suite. La législation en vigueur, les solutions auxquelles la Jurisprudence s'est arrêtée donnent une prééminence au rail contre la route. Mais si la position du chemin de fer da,ns le débat est privilégiée, le chemin de fer n'en est pas moins susceptible d'encourir une certaine responsabilité. Il y a un règlement qu'il doit observer minutieusement et toutes les précautions que peuvent envisager les circonstances envisagées, il doit les prendre. Toutefois, 1 usager de la route doit, lui, compter surtout sur lui-même Que chaque pilote soit l'artisan zèlé de sa propre sécurité. Qu'il se méfie, plus que jamais, des autorails, des michelines silncieuses et terribles! La suppression en France des passages à niveau n'est plus qu'une question de temps. D'ici là, soyons prudents et attentifs si nous ne voulons pas devenir les victimes sanglantes du conflit Mardi, M. Bougouin a énuméré les bienfaits de la c gymnastique abdominale. » Le ventre, notre ventre ne doit être ni une flasque besace ni une outre tendue de graisse, Le. seul ventre acceptable est le ventre plat, musclé, sanglé de l'athlète. Voulez-vous 1 obtenir ou le conserver? Usez en chambre, de la. méthode que préconisent les professeurs de culture physique. Seulement, sachez que l'exercice complet ne comporte pas moins de 180 à 200 mouvements par séance C'est une question de patience, donc rande dans le roman de Béatrix où Balzac fait revivre l'atmosphère de la Jean DE Phwob.

Les manifestations de l'Amicale des Anciens Elèves

de l'Ecole d'hdustrie

LA VISITE DU PALAIS DE JUSTICE C'est demain dimanche 28 octobre, que 1 Amicale des A. E. de l'Ecole Piatique d'Industrie inaugure la série de ses visites de monuments, établissements industriels ou usines, visites qui, chaque année, pendant la saison d'hiver, obtiennent le plus vif succès. Le Palais de Justice de Rennes a été choisi par le Comité comme but de sa première manifestation de la saison, et M N^a«hitecte. conférencier aussi agréable que compétent, nous fera les honneurs, avec tout le charme mentrennaîs0115"' du superbe monuLe Comité de l'Amicale compte sur la présence d'un grand nombre de sociétaires et d'amis de l'Ecole et de l'Association et donne rendez-vous à tous pour demain matin, à 9 h. 30 très pré.clses. place du Palais.

LA PREMIERE MATINEE

DANSANTE DE L'AMICALE

DES ANCIENS ELEVES

DE L'ECOLE D'INDUSTRIE

Elle aura lieu demain, dimanche 28 octobre, de 15 heures à 19 heures, dans les salons Gadby, rue d'Antrain Le LUy's Orchestra », le jazz rennais bien connu, donnera son concours apprécié à cette première matinée dansante des Anciens de l'Ecole d'Industrie, à laquelle, comme d'habitude, on trouvera gaité. entrain et tenue parfaite

Le Comité compte sur la présence d'un grand nombre de sociétaires, au:(- quels viendront se joindre amis et amies de l'Ecole et de l'Amicale, et qui sont assurés, tous, de passer un bien agréable après-midi.

Les cartes seront en vente à l'entrée des salons, au prix de 6 francs pour les cavaliers, 5 francs pour les cavalières et les membres de l'Amicale et du Cercle Paul-Bert. Comme de coutume, les mamans accompagnant leurs jeunes filles entreront gratuitement. Scouts DE Frakce. V Rennes. Troupe N.-D de Toutes-Grâces. Samedi soir 6 heures réunion de troupe en unlforme, sous la présidence du scoutmeatre.

Dimanche, messe 7 heures à Toutes-Grâce». Aussitôt après. départ pour la sortie au bois de Seuvres Prix, Ir. k remettre aamedl lOir.

AU TRIBUNAL MILITAIRE PERMANENT DE RENNES Provocation àe mÛitanes

à la désobéissance

Au cours de son audience d'hier, le tribunal militaire permanent de Rennes, présidé par M. le conseiller Papin-Beaufont, eut à s'occuper d'une affaire de provocation de militaire & la désobéissance.

L'inculpé est un nommé Grandflls, âgé de 21 ans, du recrutement de Nantes, et actuellement soldat au 65' Régment d'Infanterie.

Les faits reprochés à Grandfüs remontent au 28 août 1934.

Ce jour-là, en effet, au camp de Coëtquidan, sous une pluie torrentielle, plusieurs centaines de soldats rentrèrent dans les baraquements après avoir effectué des manœuvres. Le capitaine intima l'ordre aux hommes de se changer à l'exception de quelques-uns qui furent chargés de s'occuper de la c corvée de café Parmi ceux-ci se trouvaient le soldat Pinaut qui était souffrant depuis peu et le soldat Grandflls.

Ce dernier, entendant son camarade tousser, lui dit

< Si j'étais à ta place,. }• -ne- marche» -rais -pas, je me ferais remplacer. » A ce moment, le capitaine survint. Qu'avez-vous dit à Pinaut demanda-t-il au soldat Grandfils ? Celui-ci ne répondit rien, mais le capitaine estimant que par ces paroles, Grandflls incitait le soldat Pinaut à la désobéissance le fit enfermer dans la chambre de sûreté.

Devant le tribunal, le soldat Grandfils reconnaît les faits.

Après l'interrogatoire d'usage, le président fait appeler les témoins à la barre.

Ceux-ci commentent diversement les paroles du soldat Grandflls.

On entend d'abord le capitaine Levisage, 51 ans, qui déclare que la manœuvre et la marche sous la pluie des hommes de son régiment avaient provoqué de la part de ceux-ci de vives protestations et des mouvements de mauvaise humeur.

Après lui, le caporal Frir, cité également comme témoin, déclare qu'au moment où le capitaine survint dans la cuisine, le soldat Grandflls plaisantait et que le bruit des fourneaux empêchait la conversation d'être entendue de ceux qui venaient de l'extérieur. M. le commissaire du Gouvernement considère que les paroles prononcées par le soldat Grandfils ne revêtent pas un caractère de plaisanterie. Aussi demande-t-il au Tribunal d'infliger à l'inculpé une peine sévère.

Dans une plaidoirie fort bien documentée, M' Loysel du barreau de Rennes essaie de démontrer au Tribunal que son client n'a jamais eu la pensée d'inciter son camarade Pinaut à la désobéissance. Aussi, conclut-il, en sollicitant pour le soldat Grandflls, l'indulgence du Tribunal.

Celui-ci se retire et après quelques minutes de délibération revient en rapportant en faveur de l'inculpé un verdict d'acquittement.

DÉSERTEUR EN TEMPS DE PAIX SANS LE VOULOIR

Le canonnier Grouir, du recrutement de Lorient, est sous les drapeaux depuis 1925.

Après avoir fait les campagnes du Maroc et en particulier celles du Tafilalet et de l'Abd-el-Krim, il revint en France avec la médaille coloniale, la médaille militaire et la médaille de paix espagnole.

Le 5 août dernier, Grouir quitta la caserne. il y devait rentrer 6 jours plus tard, afin de ne pas être déserteur, mais seulement en absence illégale.

prêtait à regagner la caserne, Grouir rencontra des amis qui l'invitèrent à consommer dans un débit. Grouir accepta.

Il but tant et si bien qu'en revenant vers la caserne il s'endormit sur le polygone à Lorient. Ce n'est que vers 3 h. 30 du matin qu'il réintégra le quartier, où dès son arrivée il fut enfermé à la chambre de sûreté. Pourquoi avez-vous agi ainsi, demande le président à l'inculpé ? Je ne sais, M. le Président. Mais tout ce que je puis vous dire, c'est que j'ai agi dans un moment de cafard. Après le réquisitoire de M. le commissaire du Gouvernement et la plaidoirie de Me Saget en faveur de l'inculpé, celui-ci s'entend condamner par le tribunal à 89 jours de prison avec sursis.

IL AVAIT VOLE 100 FRANCS Le soldat Launay, du 65» régiment d'infanterie, du recrutement de Vannes, est poursuivi pour avoir dérobé une somme de cent francs à un de ses camarades.

Les faits remontent dans le courant de l'été dernier. Profitant d'une absence du soldat Harcouët du même régiment que lui, Launay qui n'était pas sans argent puisqu'il a actuellement son livret de Caisse d'Epargne assez bien garni fut tenté de lui dérober une somme de cent francs.

déposée dans une petite boite fermée à clef.

Soupçonné, Launay fut interrogé et passa des aveux. Il s'offrit même de rembourser son camarade.

A la barre, l'inculpé exprime des regrets de son acte.

M. le commissaire du Gouvernement requiert une peine sévère contre l'inculpé sur lequel M' Loysel fournit de bons renseignements.

Après délibération, le Tribunal condamne le soldat Launay à 3 mois de prison avec sursis.

INSOUMISSION EN TEMPS DE PAIX Le soldat réserviste Gois AlexandreFernand, du recrutement de SaintBrieuc, est Inculpé d'insoumission en temps de paix.

Les faits remontent en juillet 1934. Le 15 de ce mois, le soldat Gois fut convoqué pour accomplir une période de réserve. N'ayant pas répondu à son ordre d'appel, il fut déclaré insoumis le 20 août.

Charretier de sa profession, l'inculpé qui habite actuellement à Mellionnec, près Guingamp, fit correctement son service actif.

A la barre, Gois reconnaît avoir reçu son ordre d'appel.

Mais pourquoi, fait observer le président, n'y avez-vous pas répondu ? Parce que je n'avais pas d'argent pour prendre le train

M. li commissaire du gouvernement demande au tribunal d'infliger une peine de prison ferme au soldat réserviste Gois.

M' Saget prend la défense de l'inculpé

c Gois, dit-il au tribunal, est parfaitement noté dans la vie civile. C'est un jeune homme qui a fort bien accompli son service actif. Aussi je demande au tribunal de lui infliger une condamnation mitigée par la loi de sursis. Le tribunal se retire pour délibérer et revient en infligeant au soldat réserviste Alexandre Gois un mois de prison ferme.

Le soldat Lelouët. originaire de Jersey, de la classe 1926, du recrutement de Saint-Lô, comparait devant le tribunal militaire permanent de Rennes pour insoumission en temps de paix. Le soldat Lelouët ne s'étant pas présenté le 1er mai 1928 au 1er Régiment d'Infanterie Coloniale à Cherbourg, fut déclaré insoumis le 22 août 1928. Après un séjour de plusieurs années à Jersey, le soldat Lelouët vint en France, chez un de ses beaux-frères, domicilié à Cesson, près Saint-Brieuc. C'est là qu'un agent de la sûreté l'appréhenda et le remit entre les mains de l'autorité militaire.

Vous êtes :-é de parents français. demande le président à l'inculpé.' Oui, Monsieur le Président. Avez-vous subi une visite médicale ?

Oui, au consulat ce France, à Jersey. Je fus alors déclaré ajourné. Par contre, en 1927, vous fûtes pris bon absent. Aviez-vous reçu une convocation ?

Non

Saviez-vous que vous deviez faire votre service militaire en France ? Non

Avez-vous eu à Jersey des cama.rades qui sont venus faire leur service en France ?

Non

Etes-vous marié ?

-Oui, monsieur le Président. J'ai épousé à Jersey une française et je suis actuellement père de trois enfants.

Après le réquisitoire de M. le commissaire du Gouvernement. M' Saget prend la parole pour solliciter l'indulgence du tribunal en faveur de son client sur qui les meilleurs renseignements sont fournis.

Après délibération, le tribunal condamne le soldat Lelouët à quinze jours de prison avec sursis.

FEDERATION NATIONALE DES BLESSES DU POUMON ET CHIRURGICAUX {section de Ren.nes). Les adhérents de la section de Rennes et d'Ille-et-Vilaine sont instamment priés de vouloir bien se réunir à la porte du cimetière du Nord, jeudi 1" novembre 1934, à 9 h. 45, afin de commémorer le souvenir de notre camarade Caudal Théo, fondateur de la section, par la remise d'une gerbe de fleurs sur sa tombe.

Nous informons les adhérents des blessés du poumon de la section de Rennes et d'Ille-et-Vilaine. qu'en raison des fêtes de la Toussaint, la permanence sera fermée, le jeudi 1- et vendredi 2 novembre 1934.

GROUPE RENNAIS DEs Eclaireurs DE FRANCE. Meute des Farfadets. Dimanche 28 octobre sortie aux Grandes Buttes. Réunion à 1 h. 30 octroi de Paris.

Meute Mowgli. Sortie aux Pressoirs. Réunion à 1 h. 30, au local des Eclaireurs, rue Georges-Dottln. Pour les sorties de meute les vélos sont Interdits.

Troupe Leperdit. Le matin réunlon de meneurs à 10 heures, au local. L'après-midi sortie aux Buttes- de Pincepoche. Départ à 1 h. 30. octroi de Paris. Feu de camp de promesse.

A la Cour d'Appel de Rennes Les chevaliers dn surin

Deux manœuvres de Nantes, Henri Rabin, 25 ans, et Maurice Cosquer, 27 ans, rappellent d'un jugement, lee condamnant, le premier à 4 mois de prison et le second à 50 fr. d'amende, pour coups réciproques. Le 60 août 1934, sortis des chantiers qui les emploient, ils s'en furent prendre une « fillette », à VExcelstor. Là, Rabin chercha querelle à Cosquer, qui Viavita à aller vider cela dehors. Alors eut lieu, sur le trottoir de l'établissement, un premier corps à corps, mais les agents accoururent réparer les combattants. Le malheur voulut que nos athlètes se retrouvassent sans tarder, sur une place voisine. Cette deuxième rencontre donna lieu à un nouvel assaut. Rabin ayant le dessous, sortit son couteau et en donna deux coups à son antagoniste, l'un pour l'honneur et l'autre profondément dans l'épaule, si bien qu'on pensa, un moment, que Cosquer était flambé.

Il n'en est rien. Les renseignements recueillis sur ces deux chevaliers son plus que médiocres. Ils ont eu tort de relever appel. Rabin écope de six mois au lieu c'3 quatre et sa victime payera 100 francs d'amende au lieu de 50.

Musique Municipale Répétition générale, lundi 29 octobre à 20 h. 30, au Conservatoire.

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SU IVANT ARTF s- s- p- en dat* tobre 1934, enregistré à Rennes, Succes. sions le 23 octobre suivant I 42, case 3, M. Gaston CARMOINE, négociant, demeurant à Levallois-Perret, 26. rue Artstide-Briand, a cédé à M. Jean CARMOINE, son neveu, et à Mme Juliette MONVOISIN, son épouse, de lui autorisée, demeurant à Rennes, rue Chlcogné. le fonds de commerce de Fournitures (iénOralPs pour Automobiles, exploité à Rennes, 38. rue de Nantes. Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues dans les dix .tours de la seconde Insertion au siège du fonds vendu oi1 domicile est élu.

Pour première insertion,

H. VERGER.

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ERRATUM. Nous avons annoncé hier que la médaille d'honneur des épidémies avait été décernée à Mlle Marie Burlot, infirmière professionnelle. C'est à Mme Burlot qu'échoit cette récompense en témoignage de son dévouement à l'occasion de maladies épidémiques. Nos sincères félicitations.

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66 JEUNES FILLES EN UNIFORME

Une scène de « Jocelyn » Laurence (Marguerite Weintenberger) en présence de Jocelyn (Samson Fainsilber),

recueille le dernier soupir de son père

La direction du « Royal » nous offre cette semaine a du sentiment », avec Jocelyn., une réalisation de Pierre Ouerlais, d'après l'immortel cheld'oeuvre de Lamartine, et « Jeunes filles en Uniforme », un film allemand, que l'on ne conna£t peut-étre pas assez en France et qui, très certainement, a subi des attaques qu'il ne méritait pas. Soulignons du reste que Jeunes filles en Uniforme » n'est pas présente au programme courant. La direction du Royal inaugure avec lui la série des matinées spéciales qu'elle avait annoncées et qui permettront aux véritables amateurs de cinéma de juger et d'apprécier la production moderne. Jocelyn 1 est-il besoin de raconter Jocelyn. On ne raconte pas un oeuvre de Lamartine .et surtout celle-là. Le rôle de Jocelyn est tenu par Fainsilber. Il est écrasant, mais l'acteur le supporte. Il n'est ni muet, ni parlant, puisqu'il ne comporte, pour toute l'action, qu'une quarantaine de vers. Les vers, Fainsilber les dit bien, avec beaucoup de vérité, mais il a aussi à supporter de longs silences et c'est là qu'il donne la mesure de son talent.

PZua facile, parce que plus humain, plus près de nous est le rôle de Laurence. Marguerite Weintenberger le remplit avec infiniment de grâce et de talent. Pathétique dans la scène de

la montagne, elle se montre poignante sur son lit de douleur.

Octave Berthicr, en pdtre, est excellent. Lui aussi dit les vera sans faux lyrisme et avec naturel.

Enfin, les extérfeurs sont d'une merveilleuse beauté et feront, à ce beau coin de France, la meilleure des propagandes. La photQ est très belle. L'opérateur Hubert, qui se brisa une jambe durant les périlleuses prises de vues, mérite d'être félicité.

Ce qui fait que Jocelyn reste, malgré ses imperfections, un spectacle agréable.

De «c Jeunes filles en Uniforme qui nous présente une lutte entre deux aentimenta deux doctrines, la discipline et l'affection, nous dirons que c'est un film d'une grande valeur. Non seulement le scénario est d'une réelle portée morale à condition de ne pas l'interpréter faussement mais aussi la distribution est d'un choix si heureux que l'on ne saurait pas ne pas y applaudir. Et nous ne pouvons qu'exprimer un regret celui de voir passer une bande aussi intéressante au cours d'un spectacle exceptionnel. Il est vrai que c'est peut-être ce que réserve au public de ses matinée « hors programme la direetion du Royal.

Une scène de Jeunes filles en uni forme L'arrivée de n la nouvelle » AU SELECT

66 LA VÏERGE BU ROCHER

Encore un magnifique et poignant hommage à Notre-Dame de Lourdes. Le scénario est bien construit, intéressant à suivre et vaut d'être conté. Le voici

Cépile Luxeuil et Régine Dormoy sont des amies d'enfance. Mariées, elles ont chacun un enlant; Cécile une fillette de 9 ans Bernadette, Régine un petit garçon de 7 ans Gérard. Riche et de caractère frivole, Régine ne songe qu'aux plaisirs de la vie mondaine, albrs nue Cécile, sans fortune, trouve son bonheur chez elle, auprès de son mari et de sa petite Bernadette. Ce jour-là, dans le luxueux studio de l'hôtel que Régine possède à Neuilly les deux amies prennent le thé, cependant que les deux enfants louent ensemble dans la pièce voisine. Régine, qui a organisé pour le soir une joyeuse sortie, invite Cécile à y participer, mais la jeune femme décline l'invitation et sermone affectueusement son amie, lui reprochaut de trop délaisser ses devoirs de mère pour sacrifier à des plaisirs dont elle comprendra un jour toute la vanité.

Pendant ce temps, le petit Gérard fait étalage de ses magnifiques jouets devant Bernadette, oui déclare qu'aucun d'eux ne vaut sa poupée. Elle n'est cependant pas belle et elle est mai habillée estime Gérard. Et puis, pouruoi s'appelle-t-elle aussi Bernadette ?.. St la fillette at alnti amenée lui ra-

conter, avec la naïveté charmante de son àge, la belle histoire de l'humble pastoure de Lourdes histoire Que Gérard ignorait et qui lui apparait comme un joli conte de fées.

Le soir venu, Régine et son mari sont partis, laissant Gérard, comme de coutume, à la garde d'Anua, l'une des femmes de chambre.. Profitant de l'abaence des maîtres, les domestiques se sont réunis au salon où chacun lait montre de ses talents de société La joie règne. Mais Anna a hBte de les voir déguerpir. Elle leur conseille d'aller au dancing, ce aui est accepte d'enthousiasme.

Restée seule avec l'enfant, Anna guette à la fenêtre. Dans la rue, un jeune homme fait les cent vas, l'attendant. Elle s'assure eue Gérard dort bien et sort.

Quelques tnstants après, un terrible orage éclate. Les éclairs et les éclats du tonnerre révetllent Gérard. Il ne voit personne auteur de lui. Il a peur et se lève. ce moment. la fenêtre, mal fermée. s'ouvre sous la poussée du vent. Tout voltige dans la pièce. L'enfant veut gagner la porte. elle se Jerme dans un grand tracas. Il court vers la fenêtre, affolé, se penche en appelant sa mère et Anna. Un éclair. Un formidable couv de tonnerre. il a un sursaut, perd l'équilibre et tombe sur le sol, inanimé.

Et pendaat M tempt-la, Régine

s'amuse. Dans une élégante boite de nuit, elle mêle sa joie à celle qui l'encironne. inconsciente du drame qui s'est passe chez elle, et du malheur qui la frappe.

Des mois ont passé. Le petit Girard a survécu à ses blessures, mais sa santé est à jamais compromise et il ne peut plus marcher qu'avec l'aide de béquilles. Quant à Régine, le malheur l'a transformée, physiquement et moralement, et le remords la mine. Elle qui n'avait jamais prié, demande maintenant chaque jour à Dieu d'avoir pitié d'elle et de la pardonner. Sa fidèle amie Cécile la réconforte et l'encourage.

Gérard, qui pense souvent ci la belle histoire que lui a racontée autrefois Bernadette, se décide à demander un jour ci son père de le conduire à Lourdes. Mais une pareille demande heurte les convictions de Dormoy. Aussi, fait-il en sorte de s'opposer par tous les moyens à un pareil projet. Sur les supplications réitérées de Gérard, il se voit obligé de s'y soumettre enfin, dans la. crainte, par un refus obstiné, d'aggraver l'état du petit malade. Depuis plusieurs jours, Régine, son mari et Gérard sont à Lourdes. Ils ont assiste aux magnifiques cérémonies qui sy sont déroulées et la guérison espérée par la mère et l'enfant ne s'est pas produite. La nuit vient de tom-

ber. Le lendemain matin, on doit rm gagner Parta.

Or, Gérard s'est à peine endormi qu'il s'éveille brusquement. Il regarde autour de lui. Et il a alors une merveilleuse vision. Comme halluciné, Il fixe un point dans la chambre, se lève et, aidé de ses béquilles, s'avance. Ses parenta, venus pour s'assurer qu'il repose bien, paraisaent à la porte. À leur grande surprise, ils le voient debout et qui. abandonnant ses béqutllea, vient se jeter en courant aux piedi d'une statuette de la Vierge qui orne un des meubles de la chambre. Comprenant alors qu'un miracle vient de s'accomplir, ils se précipitent vers lui, cependant que sur la Grande Esplanade, se déroule la procession noo.turne aux flambeaux, et que des milliers de voix entonnent choeurgieux, dont les échos viennent accompagner la Prière que Régine et son mari adressent à la Vierge Miraculeuse pour avoir guéri leur enfant. Colette Darfeuil et Madelène Guittg, le petit Jean Bara et la petite Miche.line Masson triomphent dans ce film dont on ne sait ce qu'il faut admirer le plus, de la partie documentaire o1t de la partie artistique.

Signalons seulement que noua n'avions pas eu encore l'occasion d'aêsister à une aussi poignante évocation des grandioses cérémonies de Lourde». Et nous aurons ainsi dit ce que nou8 pensions de ce très beau film qu'ett La Vierge du Rocher.

Colette Darfeuil et Madeleine Guitty, la petite Micheline Masson et le petit Jean Bara dans une scène de « La Vierge du Rocher »

A L'EXCELSIOR

Il LE DERNIER DES

A l'Excelsior, on s'amuse. avec c Le dernier des Milliardaires a.

Banco, milliardaire et banquier, est sollicité par la reine de Casinario d'apporter au pouvernement de l'ile un appui dont les finances publiques ont le plus grand besoin. Il accepte et part se documenter sur place.

Il n'est pas long à se rendre compte de l'anarchie atti règne dans le petit royaume; le prince héritier ne s'occupe qu'à lire des romans policiers sa fille parait avoir une intrigue amoureuse avec le chej d'orchestre officiel; la reine-mère n'a souci que de son autorité et des prérogatives. Le plus clair des revenus du pays, vient, ou plutôt devrait venir, de l'exploitation rationnelle du Casino, qui somnole.

Banco veut bien renflouer tout cela, mais il exige, avec la main de la jeune princesse, l'autorité pour lui, la reinemère ne venant qu'en second On lui accorde tout ce au'il demande mais pas pour longtemps. La reiné-mère, excédée pousse son fils à tuer le dicta-

teur. Las il n'est que blessé et devient fou. Doucement fou. Sans rien perdre, bien au contraire, de son esprit de do. mination. Et voilà tout le royaume entraîné dans sa folie.

Seuls, la princesse et le chef d'orchestre Que l'amour soutient résistent à la contagion. Ils parviennent à fuir. sur une île déserte. avec les deux enfants qu'ils ont déjà d'un mariage secret.

Et là, ils reçoivent les nouvelles par la T. S. F. un autre accident a rendu sa lucidité à Banco; la reine-mère, ne voulant, tout compte fait, pas laisser échapper son financier, s'est offerte es holocauste aux lieu et place de la princesse fugitive elle a épousé le milliarm daire, pour apprendre, le jour-même de leurs noces, qu'il est ruiné, radicalement ruiné, et que le trésor de l'Etat devra, bien qu'exsangue, trouver moyen de lui payer pension

Max Dearly et Renée Saint-Cyr sont en téte de la distribution. Cest dire que le jilm est bon.

MAX DEARLY, A GAUCHE, DANS « LE DERNIER DES MILLIARDAIRES »

DEUX COMÉDIES

A TOUTES-GRACES

Ce sera de la bonne gaieté que celle que susciteront les deux fines comédies Mossieur mon fils, et La Poudre aux Veux, qui seront données dimanche prochain dans la sal:e des fêtes de ToutesGrâces. Les artistes de la Ruche Théàtrale nous reviennent avec de nouvelleg recrues qui ont fait leurs preuves dans d'autres villes. C'est dire combien ces deux pièces seront rendues avec un plein succès et mériteront les applaudissements du public.

Les placea 4 et 3 fr. sont en vente aux librairies Béon et Pouquereau. n y aura à la porte de la salle quelques places 2 francs.

Que nos lecteurs prennent note oue a tel quelques semaines, Il y aura chaque dimanche un spectacle théAtral dans la salle de Toutes-Grâces. Dimanche prochain, ouverture des portes à 14 h. 30.

Cinéma PARLANT Sainte Jeanne-dArc. Pour sa réouverture, la «aile Sainte Jeanne-d'Arc a voulu s'assurir un Mm de» Plus amuMnta Cognant, avec

l'ineffab:e Tramel. Il y a des gens qUI se croient capables d'assumer les pa- lourdes responsabilités. Ah 1 si on leûr confiait les rênes du pouvoir, comme ça marcherait bien. Cognasse, le héros du film de Rip et Mercanton, est de ceux. '.à. Cognasse est un simple ouvrier mé- content de son sort. Mais il prétend que a'1! était le chef, ça marcherait autre.ment, Un heureux concours de clrvon»- tance permet. de le placer & la tète d une usine Bel:e occasion de montrer 3in savoir faire

Le film de Copnasse, avec Tramel est une réalisation folle de bonne humeur de gaieté et d'entrain.

Séances samedi 27 octobre. 20 h. 30; Hmauche 28 octobre. 15 heures.

Patronage Sainte THERESE di L'Elfe fant-Jesus. Séance de cinéma au patronage dimanche 28 octobre à 16 h. Au programme Un vrai bandit, comédie en cino parties: un comique L'héritage de Beaucitroa

Vente de billet» cher M Boisfenur», boucher, bonievard Jacques-Cartier ou la porte de la salle.

Entrée 2 fr.; demi-tarif pour lei •»•


Lirtauguration du monument

au cardinal Charost

aura lieu le 7 novembre

A l'occasion de l'érection du monument au Cardinal Charost, qui aura lieu le mercredi 7 novembre, Mgr Mfgnen, archevêque de Rennes, publie une lettre dont nous extrayons les passages suivants

II y aura quatre ans, le 7 novembre prochain, l'éminent Cardinal Charost était presque subitement rappelé à Dieu.

En ce quatrième anniversaire de sa mort, notre tribut de regrets et de prières offert chaque année au cher et vénéré défunt, nous joindrons l'hommage d'un monument funèbre, destiné à honorer et à perpétuer sa mémoire

Ce monument est le don de votre piété filiale. Vos âmes étroitemen! attachées à celui qui vécut de nombreuses années au milieu de vous, fières de ses incomparables qualités d'Intelligence et de coeur, reconnaissantes des bienfaits reçus du Directeur de l'Enseignement libre, du Vicaire général et surtout de l'Archevaque de Rennes, ont voulu une œuvre belle et vraiment digne des grands mérites à exalter.

Nous osons dire que vos désirs sont satisfaits.

Dû au ciseau d'un artiste de talent, qui saisit les traits expressifs du Cardinal Charost, lorsque celui-ci pro- nonça, à Montpellier, le discours de l'inauguration du tombeau du Cardi- nal de Cabrières, œuvre du même sculpteur. ce monument se dresse dans l'Eglise Métropolitaine, du côté droit du transept, face aux fidèles, faisant le pendant du tombeau du Cardinal Brossais Saint-Marc, situé du côté gauche. -Le Cardinal y apparaît debout, avec sa haute taille, drapé dans la Cappa magna, la tête droite, la physionomie très ressemblante et empreinte de force et de bonté. De la main droite élevée il bénit et de la gauche il tient un livre appuyé sur la croix pectorale. C'est le Pontife pieux, le brillant ora- teur, l'homme d'Eglise extrêmement cultivé, représenté dans toute la blancheur du plus beau marbre de Carrare.

Le socle de la statue, en pierre des Vosges, est orné sur les côtés de deux bas-rellefs, où sont symbolisés la science et l'éloquence, et il porte de face les armoiries du Cardinal, avec les deux dates rappelant la durée de son ministère archiépiscopal mcmxxiMCMXXX, et cette inscription d'une sobriété lapidaire A Son Eminence le Cardinal Charost Archevêque de Rennes,

Dol et Saint-Malo

La cérémonie d'inauguration aura lieu le mercredi 7 novembre et revêtira la plus grande solennité.

-Son Eminence le Cardinal Liénart, second successeur du Cardinal Charost sur le siège épiscopal de Lille, a daigné accepter de la présider et d'y prendre la parole. Il lui appartenait de tra- duire nos sentiments et d'apporter à Son illustre prédécesseur l'hommage d'un Diocèse, dont celui-ci a été le premier Evoque dans les circonstances inoubliables de la guerre, où se sont affirmés puissamment son prestige et son autorité. Treize Evêques et trois Abbés mitrés entoureront Son Eminence.

Parmi ceux-ci nous citerons NN. SS. De Durfort, Archevêque de Sote- ropolis; Rumeau, Evêque d'Angers Grellier, Evêque de Laval Duparc, Evêque de Quimper Garnier, Evêque de Luçon Grente, Evêque du Mans Louvard, Evêque de Coutances Serrand, Evêque de Saint-Brieuc Costes, Evêque de Telmesse Picaud. Evêque de Bayeux Pasquet, Evêque de Séez Tréhiou, Evêque de Vannes; Cogneau, Evêque de Thabraca. Les RR. PP. Abbés de Thymadeuc, de Meilleraye et de Kergonan.

NOMINATIONS EOCLESIASTIQUES. M. l'abbé François Fiel, vicaire il Epiniac, est nommé recteur èe Saint-Georges-de-Grehaigne, en remplacement de M. l'abbé François Roger, autorisé à se retirer du ministère pour raison de santé. M. l'abbé Xavier Perdriel, vicaire à Janzé, est nommé recteur de BaguerPican.

M. l'abbé Charles Grue!, vicaire à LiHré, est nommé recteur de Langouët, en remplacement de M. l'abbé J.-M. Samson, autorisé à se retirer du ministère pour raison de sarié.

AMICALE DES BOULISTES INDEPENDANTS. Les sociétaires sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu dimanche 28 octobre, à 9 heures très précises, au siège de la société. 7, boulevard Magenta. Café Brenaut.

Ordre du Jour questions diverses urgentes. Présence Indispensable de tous les sociétaires si possible. Le Bureau.

CORPS-NUDS

U. N. C. Les Ancien; Combattants de Corps-Nuds sont tous invités à le réunir autour de leur drapeau le 1er novembre, à l'issue des Vêpres, pour la procession au cimetière et la remise d'une gerbe au Monument aux Morts de la. guerre.

Le 11 novembre se trouvant un dimanche, tous les combattants sont invites à la cérémonie qui commencera put la Grand'Messe et une visite au Mcpument avec remise d'une gerbe. One cérémonie sera rehaussée par la présence ae la musique et des sapeurspompiers.

A midi, un banquet par souscription sera servi à l'hôtel Saint-Pierre. Les cartes devront être retirées au plus tard le dimanche 4 septembre, soit à l'hôtel ou chez MM. Perouas ou Jules Lambot. Le prix du banquet est fixé à 12 francs.

Plusieurs adhérents de l'U. N. C. n'ont pas encore versé leur cotisation; ils «ont oriés de le faire au plus tard le li novemore, la liste devant être close et fournie incessamment.

LA CHAPELLE-DES-FOUGEHETZ POUR LA FÊTE DES COMBATTANTS. Tous les anciens combattants de la section de la Chapelle-desFougeretz sont incvités à la réunion qui se tiendra à la mairie le dimanche 4 novembre, à 8 heures du matin, afin de prendre les dispositions pour l'organisation de leur fête annuelle qui est fixée au dimanche 11 novembre, Jour de l'armistice.

AU CARREFOUR DE L'HISTOIRE DE FOUGÈRES La grande pitié des cités industrielles Concurrence étrangère et chômage

Une idée derrière la tête? Eh oui. O'aurais mauvaise grâce à me défendre de n'avoir pas choisi intentionnellement dans ces braves confrères locaux de 1914, du temps de La Chrontque ou du Journal de Fougères, à un sou les textes qui introduisent, ici. ma cause

La mort du Président Poincaré m'avait donné d'évoquer son bref passage chez nous, le 30 mai d'avant la grand'guerre. Salué à l'Hôtel de Ville, le premier magistrat de la République s'était entendu dire par le maire, M. J. Gobbé, que les Fougerais n'avaient pas hésité, sous les grands coups de fouet des crises, à s'adonner à des industries diverses: trois s'étaient succédées au siècle dernier.

Les menaces, aujourd'hui comme alors, récidivent contre notre cité ardente.

Ou va Fougères ? Son essor, qui la faisait passer de 9.182 âmes en 1841, à 18.221 en 1891, et à plus de 23.000 'ces dernières années, son essor va-t-il être brisé définitivement ?

Parce qu'ici nous ne le pensons pas, nous étudierons en toute objectivité le problème de l'avenir de cette cité, de Fougères « cité d'une seule industrie ». Des menaces évoquées, la plus actuelle s'inscrit dans les ouatre lettres lourdes, assombries BATA.

Et il faut tout de suite saluer cette sorte « d'Union sacrée qui cimenta toutes les énergies de la population contre la tentative d'embauchage que l'on sait.

L'exemple fougerais va-t-il avoir les répercussions que l'on serait en droit d'en attendre ? Dieu seul le sait. et M. Marquet Mais déjà le monde de la chaussure est alerté.

A preuve ces notes que nous cueillons dans l'hebdomadaire corporatif Le Cuir

Elles nous seront une introduction à l'enquête ici ouverte. La porte ouverte. Une très grosse usine a été construite à -Hellocourt, tout près de la frontière allemande et sarroise, dans une région peu peuplée, d'où la nécessité de faire appel non seulement à la main-d'œuvre rurale non spécialisée, soit à des travailleurs tchécoslovaques soit à des travailleurs français provenant d'autres centres de fabrication.

Alors que l'usine était en cours de construction, la maison Bâta fit venir des contremaîtres tchécoslovaques, mais cette manière de faire suscita de vives critiques et le ministère du Travail s'en émut. D'autre part, la maison Bâta éprouva de grosses inquiétudes lorsqu'elle eut vent d'un projet de loi élaboré par M. Lefas, tendant à interdire l'installation en France d'usines étrangères et à proscrire la main-d'œuvre étrangère dans celles déjà existan-

La main dans la main. Bata est ennuyé; des frais .ont été engagés à Hellocourt, et il a désormais à approvisionner des centaines de magasins de détail qu'il a installés à travers le pays. Notre confrère poursuit Comment concilier la nécessité pour Bâta d'alimenter ses boutiques dont il augmente le nombre chaque se- maine, et celle de rendre inopérant le projet de loi destiné à protéger la production et la main-d'œuvre françaises ? te Bâta décida de tourner la difficulté en allant chercher de la main-d'œuvre spécialisée dans les centres français de la chaussure les plus éprouvés par la crise, notamment à Fougères et à Limoges.

Dans la mesure où 'les travailleurs de ces centres ne peuvent espérer retrouver un emploi sur place, la décision de Bâta aurait pu être bien accueillie. Mais ce qui a soulevé une émotion légitime, c'est le caractère de la visite du représentant de Bâta dans les centres français il était, en effet, accompagné d'un représentant officiel du ministre du Travail et précédé de nombreux avis de la main-d'œuvre au ministère du Travail demandant aux municipalités de faciliter sa tâche. » L'accueil des Fougerais. « Malgré tant de précautions et d'appuis, la vi- site du représentant de Bâta à Fougères a fait chou-blanc. Le motif princi- pal de cet échec semble résider dans le fait qu'avant de s'embaucher sous la bannière de Bâta et de.s'expatrier à 1 700 kilomètres de leur résidence actuelle, les chômeurs ont demandé un minimum de garanties quant à l'emploi qui leur serait réservé dans leur spé~cialité, au salaire minimum qui leur serait alloué et à la durée de leur séjour dans l'usine d'Hellocourt. a Ces garanties leur ont été refusées, et dans une lettre qu'il a adressée au ministre du Travail, M. Rebufié, maire de Fougères, a tenu à exposer les faits que nous venons de rapporter pour protester par avance contre les sanctions que le ministre pourrait envisager contre les ouvriers chômeurs récalcitrants menacés de se voir retirer leur allocation de chômage. »

Le Cuir terminait alors son article sur cet aveu auquel je trouve un air passablement désabusé

« Ajoutons que s'il n'existe pas de magasins de détail Bâta à Paris c'est uniquement par le fait d'un accord privé intervenu entre la maison tchécoslovaque et le fabricant français Pillot dont la production et les méthodes de vente sont calquées sur celles de Bâta. Mais partout ailleurs, en province et dans les colonies françaises, il se monte constamment de nouvelles boutiques au nom de Bâta qui font à la production française, plus soignée mais plus chère, une concurrence désastreuse. » (A suivre.) Jacq. ORY.

AUJOURD'HUI

A 15 heures, à la Maternité ConBUl.u£!?n,. de la Mutuelle Maternelle.. A 20 h. 45, à l'Etoile Gala André Baugé La Forge et Petit Officier. adieu 1

Au Peuple Le Testament du Docteur Mabuse- Les Bleus du Ciel. Au Familla Les Misérables. Première partie Une tempête sous un crâne x.

A l'Hôtel de Ville Bal du RallyeCherche dépôt chaussures pour ville d'eaux Pyrénées. Ecrire Madame Becq, k Ax-les-Thermes (Arlège).

Les Journées Sociales

s'ouvrent aujourd'hui

Les journées sociales organisées par les syndicats chrétiens vont s'ouvrir cet après-midi, à 16 h. 30, à la salle StLouis-de-Gonzague.

Le programme de cette première séance d'études car ces Journées ont pour but de former des militants syndical1stes, de rappeler les grands principes découlant des enseignements pontificaux sur les questions sociales comprend

1°) Un rapport sur l'activité de l'année, à l'Union

2°) Une conférence de G. Lecomte, secrétaire général, sur le corporatisme. Prélude vraiment intéressant aux conférences de demain dimanche. On sait que le secrétaire général de la Fédération du Nord, M. Charlemagne Broutin, assistera à ses deux journéea. ETOILE-CINEMA

GALA ANDBÊ BAUGC

La Forge. Petit officier. adieu Arrestation d'un cambrioleur Les gendarmes de Fougères apprenaient jeudi, au petit matin, qu'un accident d'auto avait eu lieu à la sortie du bourg de Landéan, à l'orée de la forêt. Les dégâts étaient simplement matériels, la voiture ayant bousculé des charrues.

Mais celui qui était au volant apparaissait dès l'abord comme un client » intéressant pour la maréchaussée. Des enquêteurs se rendirent donc, sous la direction du maréchal des logis chef Clairon.

Bien leur en prit.

A la suite de la collision, l'automobilis*.« avait été obligé d'entrer en relations, pour constat d'huissier, avec MI Brault, de Fougères. Et il avait alors fait des difficultés il. l'heure du règlement des comptes.

Tout s'était arrangé subito dès que notre homme avait été mis à même de faire connaissance avec les gendarmes. Ceux-ci cependant étaient en route. L'auto, quand Ils arrivèrent sur les lieux de la collision nocturne, n'était plus là. Son conducteur qui avait donné comme nom Charles Landerot, âgé de 37 ans. exerçant la profession en soi très honorable, de marchaad-

tance de là.

Une panne l'immobilisa dans une route forestière. Et l'oiseau prit le large. On devait le découvrir sous les fourrés de la forêt.

Landerot ne fit pas d'ambages alors pour s'avouer cambrioleur. La voiture qui le véhiculait transportait un véritable capharnaum, un ensemble hétéroclite ou voisinaient draperies, objets de vaisselle, boites de conserves, etc L'auto fut amenée à la gendarmerie où l'on procéda à sa fouille. Elle portait le numéro vraisemblablement maquillé 1301-ZH 1, et avait été volée aux Sables-d'Olonne. Son contenu provient, sans nul doute, de sources aussi. impures.

Landerot, arrêté, a été déféré tu Parquet de Fougères.

LES MISÉRABLES de Victor HUGO.

MATINÉES dE SOIRÉES

LE BAL DU RALLYE-COR

Ainsi qu'on l'a dit, la soirée dansante d'aujourd'hui marque l'ouverture définitive de la saison chorégraphique à Fougères.

Les amis de la danse s'en réjouissent. Aussi se promettent-ils d'être nombreux ce soir, dans les salons de l'Hôtel de Ville.

Les « jazeurs du Pifferari, au grand complet, ont mis sur pied. sur le pied de leurs pupitres, un programme renouvelé.

Bonne joie donc à tous les couples Jeunes et joyeux qui attendaient avec impatience ce début de saison sous les auspices d'une de nos plus sympathiques sociétés fougeraises Le RallyeCor.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS

UNION DES CORDONNIERS

Le jour de la Toussaint, pour la visite au cimetière, rassemblement et départ à 10 heures précises. L'insigne est obligatoire.

UNION COMPAGNONNIQUE

Pour la viste au cimetière, le 1" novembre réunion à 8 heures 30. place Saint-Léonard.

DANS LES CINEMAS. Les spec- tateurs de l'Etoile et du Familia auront aujourd'hui et demain la bonne fortune de voir sur l'écran et sur scène le célèbre lieutenant aviateur canadien, G. Smith, virtuose du canoë.

ANTKAIN-8UR-COUESNON

U. N. C. Les Anciens Combattants d'Antrain désireux de se rallier l'Union nationale sont priés de se réunir à la mairie demain à 8 h. 50 du matin.

La réunion sera présidée par M. le docteur Patay, président départemental de 1"U. N. C. et M' Bourrut-Lacouture, avocat la Cour d'appel de Rennes.

AU PATRONAGE SAINT-ANDRE. Demain, les h. 30, grande séance thé&traie donnée par les anciennes élèves de l'école Salnte-Anne, au profit des 1 école. libres.

Au programme Le diner de la sous-*| prefête, comédie en deux actes de Ch. Le Roy-Villars: Pulchérie eat demandée 1 en mariage, comédie-bouffe en un acte de E. Ritier. Cette soirée sera agrémentée d'intermèdes variés.

LUITRK

DEUX ÉPOUX MEURENT

A TBOIS HEURES D'INTERVALLE Nous avions déjà eu la triste misaioh de noter, la semaine passée, un 1 fait identique.

Il y a deux jours, un événement également douloureux avait' lieu à Luitré. C'est en effet mercredi dernier qu'ont été inhumés ensemble M. François Berthelot, âgé de 64 ans, et son épouse, née Marie Bédelet, décédés à trois heures d'intervalle.

Nous prions la famille éprouvée par ces deuils successifs d'agréer nos vives condoléances.

AUJOURD'HUI

20 h, 30, Sévigné-Cinéma, en soirée: Les trois Mousquetaires. Mllady (suite et fin) avec Blanche Montel, Simon Girard, Edith Méra, Paul Colline et Harry Baur. Tante Amélie, comédie. Aotualités parlantea.

Mordue par un chien Faucheux, demeurant rue d'Em-Bas, a été sérieusement mordre à la jambe droite, par un chien appartenant à M. Dupas, maçon, rue du Docteur-Duclos. D'après l'enquête faite par M. Hacq, commissaire de police de Vitré, l'animal est réputé n'être pas méchant de nature. Il a néanmoins été mis en observation à la fourrière municipale. Mme Faucheux a reçu les soins du docteur Chevallier.

AUX OFFICIERS ET SOUS-OFFICIERS DE RESERVE. MM. les officiers et sous-officiers de réserve, désireux d'entretenir personnellement de leur situation militaire, M. le général Djchène. inspecteur des Ecoles de Perfectionnement, sont avisés qu'ils pourront être reçus par ce dernier, aujourd'hui, 27 octobre à 16 heures, au Cercle Militaire, rue Notre-Dame, au Mans (Sarthe).

DIMANCHE PROCHAIN, à la HaieRobert, GRAND BAL. Concoun de palets gratuit.

ECOLE DE PERFECTIONNEMENT DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE. Une séance de tir pour les sous-officiers de réserve, de Vitré, aura lieu le 28 octobre 1934, à 9 heures. Réunion au stand de Saint-Etienne. EXPOSITION DE LIVRES, C'est demain qu'aura lieu l'Exposition des Livres nouveaux qui entrent dans le catalogue de la Bibliothèque Populaire.

Les heures d'ouverture seront les suivantes dimanche 28, de 9 h. à 10 h. et de 13 à 18 h. lundi 29, de 13 à 15 heures.

Cette exposition sera ouverte, en effet, lundi prochain, pour permettre aux personnes de la campagne, des environs de Vitré, de la visiter et de connaître ainsi cette belle bibliothèque qui, désormais, pour se mettre davantage à leur disposition, sera ouverte chaque lundi, de 13 à 15 heures. Entrée libre.

Donc venez nombreux demain, dimanche et lundi, au local de la bibliothèque populaire, rue de la Commune MOULINS

ATTENTAT A LA PUDEUR. Un attentat à la pudeur aurait été commis sur une ftllette de 8 ans. La gendarmerie nquête.

ETRÉLLES

OBSÈQUES. Aujourd'hui 26 ocotbre, ont eu lieu, en l'église d'Etrelles, les obsèques de M. Jean Bignon, décédé si tragiquement le 23 octobre, ainsi que nous 1 avons relaté.

La section des anciens combattants avait tenu, toute entière, à l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure, de même qu'une grande foule de pa-,rents et d'amis.

Nous renouvelions à sa veuve si cruellement éprouvée et à ses enfants, nos sincères condoléances.

CHATEAUBOUBG

U. N. C. Concours de palets. La section de Châteaubourg organise un concours de palets au profit de sa caisse. Ce concours doté de nombreux prix en espèces aura lieu les dimanches 28 octobre, 4 et 11 novembre (voir le règlement).

En outre la section vendra des insignes au profit de la Journée Nationale organisée le 1" novembre pour le monument Albert IK.

Nous prions nos camarades de nous aider comme commissaires.

(Communiqué.)

LA SOCIETE DES COURSES. -1Mercred! dernier avait lieu une réunion de la Société des Courses. Précédemment le bureau avait été reconstitué et si plusieurs membres de l'ancienne organisation sont rentrés dans le nouveau bureau, nous avons aussi été heureux de voir que celui-ci s'était renforcé d'éléments actifs et dévoués ne demandant qu'une chose, c'est que continue à vivre pour le plus grand bien du commerce local notre journée hippique. Une nouvelle réunion aura lieu prochainement sous la présidence de M. Jaigu, assisté de MM. Lautler, vice-président; Mottay, trésorier; Hervé, secrétaire Latinier. Cottin, Laroche, Thezé, Pihour et Le Gallo, membres.

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Demain dimanche, le service pharmaceutique sera assuré par la pharmacie Josset, rue de la Saulneria..

COURS DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE. Les caporaux, brigadiers et tous les sous-officiers de réserve qui désireraient suivre les cours à Montfort, sont invités à se réunir demain, à 9 heures, à la caserne de gendarmerie. La liste sera établie et les élèves choisiront eux-mêmes les jours et heures qui leur conviendront le mieux. IFFENDIC

RÉUNION DES ANCIENS COMBATTANTS. Les Anciens Combattants sont invités à se réunir demain, à 9 h.. salle de la Mairie. Objet renouvellement du Bureau et questions diverses. BAINT-MÊEN-LE-GRAND

POUR LES OBSÈQUES

DU GÉNÉRAL LEM01NE

Nous apprenons qu'une délégation de l'U. N. C. est partie jeudi soir à Paris, pour représenter le groupe mê- vennois aux obsèques de son président d'honneur, qui ont eu lieu hier à 11 heures en l'église Saint-Thomasd'Aquin, sa paroisse.

Cette délégation, avec drapeau en tête, accompagnera la dépouille mortelle du général Lemoine, dirigée sur Saint-Méen,

Nous pouvons affirmer, qu'en plus des diverses délégations annoncées, une foule de ses compatriotes et amis assistera aujourd'hui à l'inhumation. A L'AVENIR. Rappelons que c'est demain en soirée que le groupe théâtral de l'Avenir interprétera pour son fidèle public l'émouvant drame qu'est L'Homme que i'ai tué, de Maurice Rostand.

Au début de l'année, cette interprétation obtint le plus franc succès. Espérons que cette fois encore, il en sera de même. puisque c'est à la demande générale que l'Avenir a bien voulu accepter cette tâche Nul doute que l'Avenir ne fasse salle comble car les amis des communes environnantes ont déjà dû s'y donner rendez-vous. Les répétitions sont activement poussées, l'orchestre est au point. Tout a été mis en œuvre pour une parfaite réussite. Comme d'usage, la location est ou- verte. Les programmes sont en vente au prix de 1 fr.

CHIFFRE D'AFFAIRES. L'impôt sur le chiffre d'affaires sera perçu dans les mairies, aux dates et heures ci-après Gaël, le lundi 29 octobre, de 2 à 3 heures; Montauban, mardi 30 octobre, de 2 à 3 heures.

SOCIETE SAINT-JOSEPH. Les membres de la société, adultes et pu- pilles sont priés de se rassembler aujourd'hui à 13 h. 30, pour assister à l'inhumation de M. le général Lemoine.

Un bel acte de courage d'un agent de la voie

Qu'il nous soit permis bien qu'un peu tardivement, de signaler un acte de courage accompli dans la soirée de mercredi dernier, jour de la foire Teillouse, par l'agent de la voie, Quéno, de la gare de Redon, faisant fonctions ce jour de garde-barrière au passage a niveau de la place Saint-Sauveur. Au moment du passage de l'express de Nantes arrivant à Redon à 15 h. 12, les barrières du passage à niveau se trouvaient fermées mais par les portillons les gens continuaient de circuler. Or au dernier moment un jeune homme s'était aventuré sur la voie sans se rendre compte du danger qu'il courait. C'est à cet instant que M Quéno s'élança et réussit à le repous- ser près du portillon juste au moment de l'arrivée de l'express.

Une seconde d'hésitation de la part du garde-barrière et on aurait eu à en- registrer un accident car le bruit de la petite fête foraine couvrait celui de l'arrivée du train, Nous complimentons cordialement M. Quéno, de son acte de décision et de bravoure. TRIBUNAL CORRECTIONNEL Guiches. Abus de confiance. Emile Frangeul, 34 ans, originaire de St-Malo-de-Phily, et Gaston Cauvin, 28 ans, né à Vire, travaillaient à la carrière de la Provotais, pour M. Gué- nal, entrepreneur, et prenaient pension à l'hôtel Lorand, au bourg de Guichen. Certain jour d'août dernier, ils partirent négligeant de payer leur pension et emportant un panier, un saladier et six litres. Frangeul était arrêté à Challland (Mayenne), ces jours derniers. Il est défendu par M- de Villeneuve. Cauvin n'a pu être retrouvé.

Les deux hommes sont condamnés à 24 heures de prison chacun. Pipriac. Indésirable. L'indési- rable Albert Juin, travaille actuellement au Bois-Esnault, en Laillé. Ayant la nostalgie du pays, il est revenu à Pipriac le 24 courant et s'est fait arrêter en état d'ivresse. Juin est con- damné à 48 heures de prison et 5 frs. d'amende, pour infraction à arrêté d'interdiction et ivresse.

Alfred Mouche est ce forain dont nous avons eu à intéresser nos lecteurs, 11 utilisait le carnet anthropométrique de son frère décédé. Il est condamné a 24 heures de prison. Baih-db-Bretagki. Suite d'acci- dent. Le 26 août M. Eugène Debray commerçant à Maure, conduisait dans sa camionnette automobile M. et Mme Doucet. qui se rendaient à la Beuche- rais, en Ercé-en-Lamée. Auprès de Rifray, en Bain, vers 20 h 30, M. Debray dont l'éclairage de voiture ne marchait pas, vint se jeter dans le troupeau de M. Guinefort, du Riffray, tuant une vache et en blessant deux autres. Au cours de l'accident, le vo- lant de la camionnette se brisa et Mme Doucet fut quelque peu blessée. Pour blessures involontaires et in- fraction au code de la route, Eugène Debray écope de 100 francs +5 francs d'amende. Lœuroh. Braconnier. M. Tourenne, chef de brigade de la Fédération

des Chasseurs dTUe-et-Vilaine, le M août dernier surprit le Journalier Alexis Jouadé, du bourg, au moment où il allait chasser sur les terres de M. de Kernlzan. Jouadé avait flairé le garde et il avait pu s'échapper laissant sa bicyclette. C'est par celle-ci qu'il fut découvert.

Après plaidoirie de M' Lagrée, Jouadé est condamné à 100 francs d'amende avec confiscation de son fusil.

Redok. La loi de 8 heures. Pour infraction à la loi de 8 heures, deux négociants redonnais sont condamné. à 13 amendes de 5 francs.

Bovel. Vol de récoltes. Victor Denier, de la Reinais, a été surpris vo. lant des récoltes à des voisins. Après plaidoirie de M' Lagrée. Denier est condamné à 16 francs d'amende.

Bau-oe-Bretagne. Chasse défendue. < Les lapins mangent tous mes choux s, déclare Albert Besnard, de l'Emondais, en Bain, poursuivi pour chasse en temps prohibé avec engins prohibés. En- fait, Besnard avait. t»^du des collets et les surveillait quand les gendarmes le pincèrent.

Me Couëtoux du Tertre présente la défense du prévenu, qui écope de 100 francs d'amende avec sursis et conflscation des engins.

MESSAC. Délit de fuite. Auguste Boulier, du Breil Cotterel, en Messac circulait à bicyclette sans éclairage dans la soirée du 17 septembre, quarvA les gendarmes le sifflèrent pour le faire s'arrêter Boulier appuya sur les péda.les et disparut dans la nuit mais il avait été reconnu

Il écope de 16 fr.+5 fr. d'amende. Messac. Après cotre. Après avoir bu quelques bolées ensemble chez Françoise Bourgeon, de la Ferrandais, une discussion surgit entre ce cultivateur, Auguste Pincepoche. Jean-Baptiste Doublet et Pierre Rouxel, du bourg. Ce dernier se montra hargneux et après avoir retiré sa veste battit Françoise Bourgeon.

Pierre Rouxel demeure seul inculpé dans cette affaire qui lui vaut 8 jours de prison et 50 francs d'amende. Bour. geon et Doublet, après plaidoirie de M' Fauvel, sont acquittés.

GUIPRY. Un geste qui croûte eher. Le 11 septembre dernier, une scène de violences se déroulait à la Blanchar. dais, en Guipry, au cours de laquelle la femme Bouvier reçut un coup de manche de fouet de Ludovic Berthelot, domestique chez M. Garel.

Berthelot déclare qu'il a frappé par peur; c'est ce qui expliquerait la vio.lence du coup donné.

M* Fauvel plaide partie civile, tandis que M' de Villeneuve présente la défense du domestique.

Le tribunal prononce une condamnation à 15 jours de prison et 500 fr. de dommages-intérêts

Guipry. Détention d'explosifs. Louis Peniel, carrier à la Rublard, ea Guipry, et Victor Poulain, carrier à la Houlle, en Saint-Ganton. sont poursuivis. le premier pour avoir acheté et le second pour avoir vendu de la cheddite sans autorisation. Ils sont condamnés à 50 francs d'amende chacun, après plaidoirie de M' de Villeneuve. Govxn. Vilaine attitude. Albert Letournel, originaire de Carentoir, résidant chez son frère, à Jeux, en Goven, passant près la Bellangerais, se livra à une exhibition indécente en présence d'une fillette de 13 ans, puis il donna un coup à Joseph Bargat qui avait voulu intervenir.

Letournel est condamné à 8 jours de prison.

MESSAC, La lune rousse. Jean Jolly, maçon au Port de Messac, est poursuivi pour avoir brutalisé sa femme.

L'attitude du maçon n'est pas très bonne à l'audience; il ne reconnaît du reste qu'un coup de casquette donné à sa femme qui le vexait. Il est condamné à un mois de prison avec sursis.

UN BEL EMBOUTEILLAGE. D devient fastidieux de signaler les difficultés de la circulation des gros véhiculse dans nos vieilles rues. Cependant l'incident suivant mérite d'être relaté. Dans la nuit de jeudi à vendredi vers minuit un gros camion d'entreprise de transports, lourdement chargé et suivi d'une remorque circulait dans, la direction Nantes-Rennes et arrivait Le camion après avoir passe le pont de la Digue prit correctement le quai Saint-Jacques, mais pensant monter la rue Richelieu le chauffeur engagea ses véhicules dans la rue du Moulin. Et naturellement, arrivés à l'extrémité de la Grande Rue, les deux véhicules se trouvèrent engagés de telle sorte qu'ils demeurèrent coincés dans la rue du Moulin, une partie du camion débordant dans la Grande Rue qui se trouva obstruée aux trois quarts. C'est en vain que les chauffeurs essayèrent dans la nuit de se tirer de ce mauvais pas. Et ils durent attendre la matinée d'hier vendredi, pour, avec le concours d'un tracteur de la maison Cahour, ramener remorque et camion quai Saint-Jacques pour reprendre la bonne direction.

Cet incident comporte évidemment un enseignement et pose à nouveau le problème de la signalisation en ville. Ne pourrait-on par des pancartes appropriées visibles de jour et de nuit guider les gros véhicules en leur faisant suivre le parcours qui leur con- vient ?

Qu'en pensent nos édiles ?

A QUI LE PIGEON ? Un pigeoa domestique a été recueilli, rue Saintklichel, par M. Bucas, de Saint-Jeanla-Poterie, qui le tient à la disposition de l'ayant droit.

Réclamer au bureau de police. MAURE-DE-BHETAGNE

U. N. C Aux restaurateurs. Les restaurateurs anciens combattants qui auraient l'intention de soumissionner pour le banquet du 11 Novembre sont priés de remettre leur soumission sous pli cacheté chez M. Joseph Lelièvre a.,ant 1p X" novembre, dernier délai. MESSAC

MORT SUBITE. Hier après-midi. vers 13 heures. Mlle Marie-Rose Oislais. âgée de 46 ans. couturière au Port de Messac, sortait de chez elle pour se rendre à la foire de Pipusa avec M. Thiébert, lorsque, ayant parcouru à peine 25 mètres, elle s'affaissa subitement. Les voisins se portèrent à son secours et la transportèrent chez elle. Malgré les soins qui lui ont été prodigués en hâte par le docteur Frai» elle est décédée une heure après. RINSEIONIMENTS JURIDIQTTBB Contentieux, procès. affaires lltigleuMej mus. loyer* aucceetlons, impôts. ««– InTOi dei raastif nemeott conert Dtat «at dt S tt. M adxtu« VOum-MeSm


«CDAUXION et IM et

AUJOURD'HUI

ao h*. 48. à l'Erreraude-Palace La Chdtelaine du Liban et Lidaire, avec Femandel.

Au Casino Mission Polaire et Les ailes brisées.

Au Cinéma dArmor Le Petit Café. et Une Etoile disparaît.

A Paramé Eden-Clnéma Les Misérâbles.

-APRES LA RIXE DRAMATIQUE

OU -TALA D.

L'enquête se poursuit sur la rixe au cours de laquelle M. Janvier-Diriborne tut blessé par le cordonnier yougoslave Sikosek.

Dans le quartier, où l'événement a provoqué une certaine émotion, chacun déplore cette malheureuse affaire. L'état du blessé est heureusement stationnaire, cependant le docteur Ravistac nous disait hier soir ne pouvoir se prononcer sur la gravité de la blessure de son patient avant jeudi, jour où il se rendra à son domicile avec le docteur Legay pour procéder à un examen radiographique. Souhaitons que cette blessure se cicatrise au plus vite et dans les meilleures conditions. Après avoir été examiné par M. le docteur Maigné, ainsi qu'il l'avait demandé, Sikosek a pris le chemin de la Il porte encore les traces mul- de la bataille subie, une véritable et sévère correction lui fut infli- gée en effet par ses adversaires. On Mit que la devanture de son échope a été brisée par Creismeas après le coup de tranchet, mais nous n'avions pas encore dit que Sikosek avait failli passer un mauvais quart d'heure des mains mêmes de M. Janvier-Diriborne que des consommateurs et des voisins parvinrent à retenir et désarmer. Creismeas. de son côté. voulait le c bousiller suivant sa propre expression. La rixe, déjà dramatique, pouvait dégénérer en une sombre tuerie. Il n'en a heureusement rien été, grâce à l'intervention courageuse et rapide des agents Guérinet et Trotoux, dont le premier fut blessé à la main droite par un éclat de verre au cours de l'arSds être le siaistre individu que d'aucuns se plaisent à représenter, le coupable n'est pas aussi bien considéré que sa malheureuse femme et ses deux la justice dès maintenant et nous n'avons pas à le juger.

finerande-P&Uce, soirée

LA CHATELAINE DU LIBAN LE PROBLÈME DU BLÉ

Simple écho

du Conseil Général de la Sarthe Le Conseil pénéral de la Sarthe, huit fours après oelui d'Iile-et-Vilaine, vient de se réunir sous la présidence de M. Joseph Caillaux.

Le problème du blé, figurant en tête de l'ordre du jour, a donné lieu à une discussion aussi animée Que ceüe qui se déroula à l'Assemblée départementale d'Iïle-et-V Haine. On se souvient que celle-ci repoussa un amendement de M. Guil La Chambre demandant notamment la création d'un Office na- tional du blé.

Aussi nous semble-t-il opportun de reproduire, à titre documentaire ce court extrait du compte rendu du Con- eg général de la Sarthe 'M. d'Andigné, rapporteur de la Com- miSBion d'agriculture, adopte les conclusions de M. Montigny, demandant que la loi soit modifiée mais s'oppose à l'augmentation de la taxe à la production.

M. Montigny prend alors la parole et défend sa proposition.

Il remercie ses collègues de l'appui qui vient de lui être donné.

H ne faut cependant pas sous-estimar les difficultés à vaincre, et il y sura bien des illusions à dissiper. Et tout d'abord l'illusion étatiste, qui est plus répandue qu'on ne le croit. Dd Montigny cite alors un article de M. Guy La Chambre, paru dans un tournai de Rennes, qui propose l'institution d'un Office national achetant le blé 90 fr. le quintal à l'agriculture et le revendant 108 fr. à la minoterie. Les 18 francs de bénéfice réalisés serviraient à l'exportation et à la construction de silos.

c S'il existe un reliquat, ajoute même M. La Chambre, il sera loisible à l'Etat d'en reporter le bénéfice soit sur le oonsommateur par un abaissement du prix de vente à la meunerie, soit sur le producteur par une majoration du prix d'achat à la culture.

M. La Chambre, continue M. Montigny, n'oublie que deux choses la première, c'est que son projet serait la consolidation du pain cher, base des salaires industriels et que la culture verrait indéfiniment prolongée l'injustice résultant du fait que la baisse de ses produits est supérieure à celle des produits industriels qu'elle doit acheter.

Ia seconde, c'est que tout prix garanti par l'Etat acheteur" engëôdre- la surproduction en dépit des mesurés de contrôle et que, pour résorber des stoks poissants, l'Etat devrait vite augmenter ces prix de vente à la minoterie, donc le prix du pain.

IL Cailiaux. Je ne comprends même pas que vous passiez votre temps à réfuter de semblables propositions. M. de Rougé. Vous savez bien que Il. La Chambre n'a jamais été sérieux. CHEZ LES HUISSIERS. Les huissiers des arrondissements de SaintMalo et Fougères, réunis le lundi 8 octobre, ont constitué comme suit leur chambre de discipline pour l'année judiciaire 1934-35

Syndic président: Me Germain, huisiler à Saint-Malo secrétaire Me Blouet, huissier à Combourg: trésorier: M» Olaussepied. huissier à Saint-Malo; rapporteur: M' Conan. huissier à Foulènt membre M< Depasse, huissier

REQUETE JUSTIFIÉE. Notre confrère Le Salut avait récemment demandé que les autobus des T. B. modifient quelque peu leur itinéraire desservir le cimetière. Il parait que cette décision est du ressort de la municipalité. En attendant que l'assemblée communale délibère à ce propos, notre confrère local demande que les jours de la Toussaint, et dès maintenant, la ligne soit provisoirement détournée, ce qui rendrait grand service aux familles.

Nous pensons que cette petite requête est parfaitement justifiée et qu'au surplus, la direction des T. B. ne saurait manquer de l'accueillir favorablement. Aussi nous joignonsnous à notre confrère pour la faire prendre en considération.

DANS LA MAGISTRATURE. M. le substitut Garnier, nommé en avancement et sur sa demande dans les mêmes fonctions de 1" classe, àNantes a rejoint son nouveau poste. Nous lui exprimions nos regrets en même temps que nos compliments. VOL D'UN BOUCHON DE RADIA.TEUR. Mlle Alberte Salmon, 28 ans, représentante, a signalé à la police la disparition du bouchon de radiateur de son automobile, lequel était surmonté d'une fougueuse cavale. C'est pendant que Mlle Salmon assistait, mardi soir, à la représentation de Ciboulette, la délicieuse opérette, à l'Emeraude-Palace, que le vol fut perpétré sur sa voiture rangée au bord du' Sillon.

Jeudi soir, la plaignante, en sortant de l'Hôtel de l'Univers, constatait que le bouchon était revenu, mais non son motif décoratif.

CHEZ LES R. A. T. Dimanche dernier eut lieu à la Mairie de SaintMalo, une réunion générale des membres du groupement régional des R.A.T. à laquelle assistaient la plupart d'entre eux. Entre autres décisions prises il y fut notamment convenu lo que, l'état de la caisse le permettant, aucune cotisation ne serait exigée des adhérents pour 1934 ni même pour 1935 20 Que l'Assemblée donnait mandat à M. Oorvoisier, président de la Fédération Régionale de l'Ouest, siège au Mans, pour représenter le groupement aux audiences qui vont être accordées aux parlementaires accompagnant les délégués des « vieilles classes » par MM. Doumergue, président du Conseil Pétain, ministre de la Guerre; Rivollet, ministre des Pensions.

Enfin il fut procédé à la reconstitution du bureau. Furent élus, paésideat M. Langlais, boulevard Gambetta, à Saint-Malo; secrétaire-trésorier M. Fontaine, 79. rue Ville-Pépin, à SaintServan nouveaux conseilleras MM. Villalon et Boisivon, à Paramé.

CONSEIL D'ARRONDISSEMENT, _1 La deuxième session du Conseil d'ar- rondissement se tiendra à la Sous-Préfecture àe Saint-Malo, le lundi 29 octobre 1934, à 10 heures.

ASSOCIATION SCOLAIRE DES PERES ET MERES DE FAMILLE. L'assemblée générale de l'Association scolaire des pères et mères de famille aura lieu dimanche 28 octobre à 10 heures 30, salle des fêtes du Pensionnat de l'Immaculée Conception, rue de Toulouse à Saint-Malo.

Ordre du jour rapport moral etfinancier modifications aux statuts élections complémentaires; divers. SAINT-6ERVAN-SUR-MEH.

AUJOURD'HUI. A 20 h. 45. Cinéma des Variétés Marlène Diétrich, dans L'Impératrice Bouge.

A 20 h. 45, Cinéma Jeanne-d'Arc Annabella et Jean Murât dans Parisaléditerranée.

A LA SALLE DE LA RUE LE PAILLEUR. La location pour la cinquième et dernière représentation de La Porteuse de Pain se continue aujourd'hui de 10 h. à midi et de 16 à 18 heures, et demain dimanche de 10 heures à midi

Vu l'affluence qui se produisit aux quatre premières représentations, il serait très prudent de louer ses places. Le rideau se lèvera à 20 heures très précises.

UNE AUTO RENVERSE UN PIPTON. Hier, vers 13 h. 45, M. Lerigoleur, 50 ans, ouvrier agricole, habitant la Hulotais, se dirigeait vers SaintMalo. Arrivé sur le pont de Saint-Servan, il quitta brusquement sa droite pour rejoindre le côté opposé. A ce moment survint une voiture conduite par M. Pansart et allant dans la même direction.

Voyant le danger, M. Pansart, sans perdre son sang-froid, donna un vigoureux coup de frein, tout en obliquant vers sa gauche pour éviter M. Lerigoleur, déjà engagé sur la chaussée. Mais il était trop tard, l'auto tamponna le piéton qui eut le pied droit assez endommagé.

M. Pansart. directeur des Autocars Bleus s, et frère du précédent, aussitôt prévenu, conduisit le blessé à l'hôpital du Rosais, où le docteur Ferré lui prodigua des soins immédiats, cependant que M- Pluvinage, huissier, dressait un constat de l'accident.

Convois mortnairea

du 27 octobre

9 heures Madame Jouan. 9. rue de Slam, église paroissiale, cimetière de Lorette.

PARAME

SERVICE DE. LA REPURGATION. A partir du jeudi l« novembre, la répurgation de Paramé (bourg et agglomération) commencera le- matin à partir de 7 h. 30. En outre, à partir de cette date la répurgation n'aura plus lieu le dimanche.

BAL DE LA LYRE MUNICIPALE. Demain, à 14 h. 30, grand bal dans les salons du Casino par l'orchestre de la Lyre municipale. Programme de choix entièrement nouveau. Buffet. Vestiaire. Entrée 3 francs. Demi-place pour les dames accompagnant leurs Jeunes filles. Tenue correcte de rigueur.

DINARD

DINARO-CINE-PALACE. Samedi 27 octobre, en soirée dimanche 28 en matinée et soirée Eclair-Journal; 'Marie Qlory, Plorelle, René Lefèvre, dans Monsieur, Madame et Bibi, fou rire. PHARMACIE DE SERVICE. Dimanche 28 octobre, le service pharmaceutique sera assuré par la pharmacie 11 un*, rw Levavuaeut.

CANCALE

promeneurs qui longeaient la côte de la pointe des Rimains à Port-Briac, par le chemin de ronde sentier de la douane », furent désagréablement surpris d'entendre des plombs provenant d'un coup de fusil tiré par un chasseur imprudent, leur siffler aux oreilles. Il aurait pu résulter de ce fait un accident grave, aussi nous invitons les chasseurs à faire très attention dans les endroits fréquentés par le public, pour éviter tout accident.

UNE BELLE PECHE. Les pécheurs pratiquant le métier avec, comme engins de pêche, des thézures ont capturé les jours derniers du poisson en abondante quantité. Signalons entre autre la belle pêche de M. Alphonse Moslier, de la Houle, qui, dans sa < thézure », captura dans une marée 800 beaux mulets qui furent vendus la coquette somme de 650 fr. SERVICE PHARMACEUTIQUE, Demain le service de garde sera assuré par la pharmacie Quimerais, au port de la Houle.

SPECTACLES. Cette semaine, au Cinéma Palace, rue du Port, séances habituelles. Au programmes Les aurprises du divorce. Actualités mondiales les plus récentes.

ETAT CIVIL. Naissances. Albert Meunier, à Terrelabouët: Félix Perrigault, à la Baie; Célestin Montasnon, aux Renardières; Alcide Gorge, rue de la Gare.

Publications de mariages. Louis Longrals, cultivateur, aux Renardières, et Maria Baslé, cultivatrice, à la VilleBlanche Henri Mathurin, lieutenant au long-cours, 22, rue Robert-Surcouff, et Suzanne Girard. dame employée aux P.T.T. à Vlllejulf (Seine).

Mariayes. Henri Chevallier, marin, à Salnt-Jouan-des-Prés et Hortense Savoureux, s p. rue Jeanne-d'Arc Edouard Nicolas, commerçant, à Bannalec. et Marie Bonthonneau. s. p., rue Robert-Surcouf.

Décès. Marie Mabihan, veuve Vévigné s. p., 81 ans, rue Camot: François Guillaume, retraité des Douanes. 36 ans rue Vaujoyeux; Françoise LejoIlvet, veuve Goudé, s. P.. 64 ans. & Terrelabouët.

LA RICHARDAIS

CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal se réunira dimanche 28 octobre, 1 8 h. 30, eu séance privée, suivie d'une séance publique.

Ordre du jour travaux du cimetière.

DOL-DE-BRETAGNE

PERMANENCE PHARMACEUTIQUE. Le service de garde sera assuré demain par la pharmacie Waquant, Grande-Rue.

SPECTACLES. Ce soir. à 20 h. 30, et demain, à 14 h. 30, séances au cinéma des Familles, rue Pierre-Flaux. Au programme Actualités mondiales les plus récentes c Tumultes très beau film d'action, avec Charles Boyer, Florelle et Armand Bernard.

Ce soir, à 20 h. 30 et demain, à 14 h. 30 et à 20 h. 30 séances cinématographiques au Patronage Saint-Samson. Au programme: Actualités du monde entier; La femme en hotane avec Carmen Boni, Armand Bernard. Françoise Rosay et André Dubosc. PERMANENCE DES ANCIENS COMBATTANTS. La réouverture de la permanence des Anciens Combattants de l'U. N. C. aura lieu demain matin, au siège, 19, Grande-Rue. Elle sera désormais ouverte tous les dimanches matin, de 9 h. 30 à 11 h. 30. Les membres de la section pourront s'y procurer des livres intéressants et. entre autres, l'« Histoire de Verdun » par les anciens combattants.

Ce livre est-à la disposition de tous les camarades de la section,, mais il sera prêté par roulement, chacun des détenteurs ne pouvant le conserver plus de huit jours.

En outre, comme les années précédentes, des membres du bureau seront à la disposition de leurs camarades pour leur fournir, dans la mesure du possible, les divers renseignements dont ils pourraient avoir besoin sur les questions ayant trait aux anciens combattants.

COLLISION D'AUTOS. Deux voitures automobiles sont entrées en collision, vers 19 h. 30, à proximité du square de la gare.

Il n'y a pas eu d'accident de personne à déplorer, mais les dég&ts matériels sont assez importants et l'une des voitures a dû être emmenée dans un garage dolois pour y être réparée. COMBOURG

OUTRAGES. Pour outrages au commandant de gendarmerie, le nommé Philoux a été condamné à deux mois de prison par le Tribunal correctionnel de Saint-Malo.

AVANT LA RÉUNION DE L'U. N. C. On nous prie d'insérer le texte de la lettre que M. Lebret, président, vfent d'adresser aux membres de la section d'U. N. C. de Combourg, Il me vient de divers côtés qu'une campagne fourbe est faite auprès des membres de la section pour tenter de les désunir et de les désorganiser. Je, vous supplie, tant dans votre intérêt que dans celui du pays, de ne pas prêter l'oreille à ces bruits et je vous demande de garder votre sang-froid et de ne vous prononcer qu'en toute connaissance de cause, après les explications qui vous seront données à la réunion de dimanche prochain

Contrairement à ce qui a été indiqué par un quotidien il sera procédé dans tous les cas, au vote sur l'affiliation à l'Union Nationale des Combattants. Je compte absolument sur votre présence dimanche prochain, 28 octobre, à 9 heures du matin, salle de la mairie, car cette réunion sera pour moi d'une importance décisive. •-

Croyez, cher camarade, à mes sentiments amicaux et dévoués.

Le Président.

Joseph Lebret.

ST-GEORGES-DE-GRILHAIGNE ENCORE UNE PANNE D'ELECTRICITE. Une panne de lumière a considérabement gêné les usagers de l'électricité hier soir à Saint-Georges·de-Gréhaigne il est regrettable de noter la fréquence de ces pannes, qui paraissaient être évitées par une meilleure installation des lignes et transformateurs.

PLEINE-FOUGERES

RECEITE BURALISTE. Mme VaUois, receyeuse des postes de & I

classe à Pleine-Fougères, est promue à la 4e classe sur place. Toutes nos félicitations.

AU STAND DE L'INDEPENDANTE PLEINE-FOUGERAISE. Le dimanche 4 novembre, au Stand de la Société, à partir de 9 heures du matin, les sections S.O.P. d'Antrain, de StBrice-en-Coglès, Combourg, Dol et Pleine-Fougères exécuteront sous la direction du lieutenant-colonel Prignot, des tirs réels à la mitrailleuse et fusil-mitrailleur.

Le Comité de la Société rappelle aux sections, que l'accès du Stand est par le bourg de Sains, au lieu dit l'Etang, route de Sains à St-Georges de Gretaigne, au coin de la mairie de Sains. L'accès du Stand. à travers champ est dangereux et formellement interdit.

TINTÊNIAC

AU PATRONAGE. Demain, à 15 h. 30 séance de cinéma parlant.

Au programme La Roche aux Mouettes, comédie sentimentale, interprétée par Daniel Mendaille; un beau voyage sur les côtes algéro-marocaines; un héros Guynemer; Pathé-Journal sonore et parlant.

Prix des places 4 fr. et 2 fr. 50; enfants, 1 francs.

PLEURTIJIT

AUX SOUS-OFFICIERS DE RESERVE. Les sous-officiers de réserve de la région de Pleurtuit sont instamment conviés à assister à la conférence qui sera faite à la mairie de Pleurtuit, demain, à 10 heures, par le commandant du 41' R. I., de SaintMalo, en vue de la formation d'une école de sous-officiers de réserve à Pleurtuit.

AUJOURD'HUI

A 20 h. 30, Cinéma Beaumanotr Sanouak, l'Esquimau Pathé Variété* Pathé-Journal.

20 h. 30, Cinéma Familla Les Yeux du Monde Bach millionnaire.

A 20 h. 45, au Celtic Eclair-Journal Singeries, documentaire; Quatre A Troues (comédie); Pierre Blanchard et Kate de Nagy dans Au bout du monde, avec Charles Vanel. Une Noro et Mady Berry.

PRIX DE VENTE AU DETAIL DE LA VIANDE. Veau Les prix pratiqués pour la vente au détail dans les boucheries de Dinan à partir du 26 octobre 1934, ne devront pas être supérieurs aux prix maxima ci-après Escalope sans os, noix de veau, qualité extra 14,50. 1" qualité 13,75, 2. qualité 13,25, 3. qualité 12,40; côtelettes premières, qualité extra 10,50, 1" qualité 10.25, 2. qualité 9,75, 3. qualité 9,25; rouelle avec os, qualité extra 9,50, 1™ qualité 9,25, 2. qualité 8,75, 3. qualité 8.25; épaule sans os, cul de veau, qualité extra 8,75, 1" qualité 8,50, 2. qualité 8, 3. qualité 7,50; rognon, cœur de longe, côtes deuxièmes, poitrine, épaule avec os, basses côtes, qualite extra 7, 1" qualité 6.50. 2. qualité 6,25, 3. qualité 6 fr.

Baisse sur la viande de veau, le prix des autres viandes reste sans changement.

U..N. C. Le Comité de VU. N. C. invite tous ses adhérents à assister le dimanche 28 octobre, à 9 h. 30, à la réunion générale qui aura lieu dans la

salle de la justice de paix à la Mairie de Dinan.

Ordre du jour compte rendu financier et moral de l'année compte rendu de la réunion de Rennes organisation de la journée du 11 novembre prochain.

Pour le Comite,

Le présfdent BdsiitEAU-

TOURNÉE THEATRALE. Lundi 12 novembre, en soirée, la tournée Catriens interprétera, sur la scène du Casino municipal de Dinan, l'opérette Le Pays du Sourire.

AUX SPORTIFS. Nous informons les sportifs que le match du 3' tour de la Coupe de France, qui doit opposer l'Olympique Bas-Normand de Cherbourg (Division d'Honneur) à la Saint-Magloire, aura lieu dimanche prochain sur le terrain du Stade Dinannais (Parc municipal des Sports). Le parc de Bel-Air se trouvant momentanément indisponible par suite de travaux.

CBINOIS, ATTENTION ChenChoon Buk, 34 ans, né à Chikiang (Chine), se promenait par toute la France en vendant sa pacotille, muni seulement de sa carte d'identité d'étranger dfeilleurs périmée depuis le 24 août et d'une patente de marchand forain. Dépourvu de carte de commerce et ne possédant pas de carnet anthropométrique, il a été arrêté à Dinan le 25 octobre pour cette dernière raison et a vu le soir même le Tribunal de Dinan, en attendant sur son compte de plus amples renseignements, confirmer json mandat d'arrêt.

PREPARATION MILITAIRE. Comme chaque année, les cours de préparation militaire de la S. A. G. « La Plancoëtine a commenceront le premier dimanche de novembre, c'esta-dire le 4, à 9 heures. Les candidats sont priés de se rassembler dans la cour de l'école publique des filles. PLEUDIHEN

AVIS AUX AMIS DU SPORT. Les jeunes gens désireux de faire partie d'une équipe de foot-ball sont priés de bien vouloir se faire inscrire au bureau de la Pleudihennaise (écoles communales), avant le 5 novembre 1934.

PLANCOET

BLESSÉ PAR L'EXPLOSION D'UNE MINE

M. Oléron François, 27 ans, demeurant à Bourseul, ouvrier carrier aux Carrières de Brandefert, était occupé à préparer une mine lorsque celle-ci a explosé prématurément. La déflagration a atteint l'ouvrier en pleine figure, lui causant des contusions multiples au visage et des brûlures aux yeux. Le docteur Martin, appelé, a donné ses soins au blessé et a prescrit l'examen des yeux par un spécialiste. On espère néanmoins que cet accident n'aura pas de suite grave.

ECOLE DP. PERFECTIONNEMENT DES S. O. R. La prochaine réunion de l'Ecole de Perfectionnement des Sous-Officiers de réserve du canton de Plancoët, pour les gradés de l'Infanterie et de la cavalerie, aura lieu le dimanche 28 octobre 1934. à 9 heures à la mairie de Plancoët.

SAINT-SAMSON

LES OBSÈQUES

DE M. TRANCHEVENT Secrétaire de la mairie durant trente ans, maire de sa commune pendant sept ans, conseiller paroissial et régis* seur de la famille Ersart de Buron, M. Pierre Tranchevent, de Saint-Samson, qui vient de mourir dans se soixante dix-neuvième année était une des fijures les plus connues et les plus sympathiques des environs de Ûinan. Aussi de Saint-Samson, Trélat, Taden· Plouër, une véritable foule était venue assister à ses obsèques qui furent célébrées dans l'église paroissiale incapable de contenir l'assistance, par le recteur, M. l'abbé Guillois assisté de deux de ses confrères, MM. Bagot et Bedel, professeurs à l'Ecole des Cordeliers. 0 Venu, entouré de son conseil municipal, rendre un dernier hommage à son prédécesseur, M. Chas, l'actif et sympathique maire de Saint-Samson rappela la vie si bien remplie de son ancien collègue, homme de bon jugement, très serviable. qui, dit-il c ne commandait pas, agissait par persuasion et convainquait sa population. Nous prions Madame Tranchevent, sa veuve, ses enfants et petits-enfanti, d'agréer nos respectueuses et Vive8 condoléances.

ETAT CIVIL

Naissances. Barbazauge Christian, 24, rue Saint-Georges Lolsel Hubert, 9, rue de Rennea Roblgaud Yvette, à Béré Saulnier René, 18, rue SaintJoseph.

Publication dt manage. Adry René mouleur à Chateaubriant et Sauzeaa Vlctorlne. Journalière à Chénehutt-lesTuffeau (M.-et-L.).

Manages. Rio André, menuisier Chateaubriant et Morain Marguerite, employée de commerce à Chateaubriant Diais Victorien, hôtelier à Chateaubriant et Letort Joséphine, cultivatrice à Chateaubriant Bouchet Jean, éleotricien à hateaubriant et Delaunay Ernestine. modiste à Chateaubriant. Décès. Dufour Amélie, veuve de Peslerbes. 54 ans, lingère, 7. rue d'Angers Joncheret Jean. époux de Motreuil Jeanne. 72 ans, meunier, au Moulin de la Garenne Le Marquler Alfred, époux de Bertrand Florence. 80 an*, retraité des Chemins de Fer. 37, rue de Laval.

LISEZ.

L'Almanach

de

L'Ouest-Eclair r 1935

Flotte

La neuvième division et les contretorpilleurs Maillé-Brezê, Kersaint et Vauquelin sont arrivés à Casablanca le 25.

L'aviso Amiral-Charner a quitté .Albany (côte Sud-Ouest de l'Australie), le 25, pour Adélaïde.

L'aviso Riaault-de-Genouilly signalait le 25 sa position à 17 milles de l'Ile Cuyo, mer de Gulu (Philippines). L'aviso Ville-d'Ys venant de SaintPierre, est arrivé à La Horta le 25. L'aviso Ancre est arrivé à Fapeète le 24.

LoMEfT, 26 octobre. La deuxième escadre a poursuivi ses exercices dans la Journée de vendredi.

Dans la soirée, le gros del'escadre a rejoint Quiberon l'exception des sousmarins qui ont fait route sur Brest. Les torpilleurs Bourrasque, OraDe et Ouragan arriveront dans la matinée de samedi à Lorient.

PROMOTIONS

Ingénieurs des D. T.

Ont été promus dans le corps des Ingénieurs des Directions de Travaux des constructions navales pour compter du 24 octobre au grade d'ingénieur des Directions de Travaux principal (choix) MM. Le Roux, Fichet, Bergot et VentruIon.

Au grade d'ingénieurs des Directions de Travaux de première classe 3. tour choix M. Texler 1- tour ancienneté M. Bourguignon • 2f tour, choix M. Bigot 3. tour, choix M. Capitaine I« tour, ancienneté M. Cocoal.

Personnel des D. P.

Ont été promus a compter du 28 Au grade de maître D. P. le secondmaître D. P. Le Bot (2309).

Au grade de second-maître D. P. le quartier maître D. P. Thomas 2529). Au grade de quartter-maitre D. P. le matelot D. P. Monnereau t23.284). PERMUTATIONS

Commissaires de Ir· classe

Est approuvée la permut tion d'affectation concertée entre MM. les commissaires de première classe, de Maillard, désigné pour embarquer sur '3 bàtlment-école •Armorinue et Lalou.), cn aervice au centre d'études 1 -oulon. M de Maillard ralliera Toulon sans délai. M. Laloup ralliera Brest après remplacement, sans délai.

RETRAITE

Ingénieurs des C. N.

Est admis & faire valoir ses droite à la retraite pour compter du 2 novembre M. Vigon. Ingénieur des Directions de Travaux principal des constructions navales du port de Toulon.

DESIGNATION

D'OFFICIERS MARINIERS 3» ARRONDISSEMENT MARITIME MAITRES PRINCIPAUX

Electricien Brlot, Bretagne; Vautler, atelier central, Brest.

Canonnier Billon, Suffren.

PREMIERS MAITRES

Electricien Connan. Lamotte-Pie. quet.

Timonier Legall, Lorraine.

Canonnier Le Prat, artillerie de cote, Toulon (batterie destinée à Dunkerque). Armurier Jetain, Foch.

Fusilier Stéphan, compagnie de garde Brest.

Mécanicien Roble, Bretagne.

MAITRES

Canonniers Jacob, Bretagne.

Fusiliers Qulllou. artillerie de cote de Corde Qranlguer. premier dépôt cadre Le Corre, C. F 1.. Sidi Abdallah Conan, D. P. Toulon.

Chauffeurs Kerjean et Jaouen, Suttren: Lebot. Lamotte-Picquet.

Fourriers Stainer. Mistral.

Aadio Colllou, front de mer. Lorient. Commis Bougeant, Lamotte-Picquet. Cutsinier Papin, 3' dépôt disponible.

SECONDS MARTRES

Manoeuvres Le Gall. Lamotte-Picquet Manicen, Paris Le Curre, Le Gladiateur,

Timoniers Barbotln. 3' escadrille de sous-marins; Josse, 5' dépôt plans et cartes.

Fusiliers Le Pluart. Pans- Le Ferrand, compagnie de garde, Sidi Abdallah Tanguy, Le Gladiateur- Hénoff, base aéronautique. Sldl Ahmed Chapalain. école apprentis mécaniciens. Lorient (choix).

Canonniers Prima, Lamotte-Picquet; Fouché, Le Fantasque: Le Gall et Duroussaud, Bretagne: Daniélou. artillerie de cote, Toulon. batterie destinée a Dunkerque.

Electriciens: Courtois, Le Le Romancer, Foch; Gauthier, flottille sous-marins. 4' réglon Brenneur. défense littoral, 4* région.

Armuner Faury, ecole apprentis mécaniciens. Lorient icnolx).

Charpentter Evanno. Condorcet. Pilote Le Duc. D. P.. Lorient. Mécaniciens Scavlner, D P.. TouIon: Ruban, Paris; Sourget. défense littoral, Toulon Cartou. front de mer. Lorient, Chasseur-10?.

Chauffeurs Olllvler et Péron. Lamotte-Picquet.

Fourriers Grouhel, base aéra. Rochefort Thebert. Sulfren.

Secrétaire militaire Moscovlcl. Duguap-Trouin. agent postal.

Commis Kernlnon. école desfuslllers marins. Lorient Boullc. 3* dépôt, cadre.

Cuisinier Le Gel, base aéro, Rochefort.

DEUXIÈME BEGION MARITIME LES MAITRES PRINCIPAUX

Baron. manœuvre. Toulon, Atelier central de la Flotte de Toulon Le Guen. canonnier, Toulon. Dupletx Billon, canonnier. Lorient, Sut/ren Montagnac. fusiller, Rochefort. Base aéronautique marit. de Rochefort Maudive, électricien, Brest, Lorraine: Kergroach fourrier, Brest, 2« dépôt (cadre).

LES PREMIERS MAITRES

Torlllec. manœuvre, Toulon, Condorcet Le¡¡rand. manœuvre. Toulon, Tour- ville Le Baud, timonier. Toulon, Dupletx Vincot, charpentier, Toulon, Duquesne Baron, canonnier, Brest. Dupuay-Trouin Jézequel. armurier. Toulon, Bretagne Menguy. fusUier. Toulon, 3* dépôt (cadre Cuzon. torpilleur. Brest Duguay-Troum Connan, électricien, rrient. Lamotte-Picquet; Desria, radio, Toulon, service transmissions 3* région Leroux, mécanicien, Nantes, centre noue.marins de Brest Le Dourneuf, mécanicien, Brest, Lion Pngent, mécanicien. Cherbourg flottille sous-marins 1™ région. Agosta Pêne, mécanicien, Brest, Léopard: Hily, mécanicien. Toulon, Ecole des mécaniciens et chauffeurs de Toulon; Abervéguéguen, fourrier. Cherbourg. l«r dépôt ,cadre 1 Le Gall. fourrier. Brest. 2. dépôt (cadre.

:.ES MAITRES

Le Bervet, timonier, Brest, D. L. réglon (Batailleuse) Lescop, timonier, Toulon, groupe réserve Toulon (Champlalni irempl. prem. maître): Even, ti. monter, Toulon. Scarpe Madec, pilote, Breat, centre sous-marins de Brest (Cen.taure) Le Gofl, canonnier. Brest. 2' dépôt (cadre): Desroches, canonnier. Toulon, Bretagne Le Bourdlec, canonnier, rendu le 10 novembre 34, artillerie de côte de Toulon (batterie destinée à Dunkerque Cloarec, canonnier, Toulon, Indomptable Caugan, Canonnier. Brest, Emile-Bertin Gourvenec, canonnier, Brest. Provence Le Balam. canonnier, Toulon. Bretagne Jézéquel. armurier, Ajaccio, Artillerie de côte de Corse La Roux, armurier, Brest, Groupe de réserve de Landévennec Créach. fusiller. Calvi. sections spéciales de Calvt AnI tolne, fusilier. Calvl. sections spéciales de Celvt Salaun, torpilleur. Cherbourg, flottille sous-marins 1" région. Agosts (choix); Marhlc. torpilleur, Toulon, flot,tille sous-marins 3* région marlt. L· Goffe. électricien, Cherbourg. flottille sousmarins 1™ région martt. Le Coz, électricien. Cherbourg, BIson; Mével, électricien, Cherbourg, flottille sous-mamin 1- resLion marit.: Colliou. radio. Lorient, front de mer de Lorient More. mécanicien. Brest 4* escadrille de sousmarins i Argot Mocaër mécanicien, Brest, 2' dépôt (disponible l: Salaun. mécanicien. Brest 2* dépôt idLsp.i La Cann. mécanicien. Cherbourg, flottille sous-marins 1™ région \Agosta); Lemeur, mécanicien. Toulon. Rhin Guével. mécanicien. Brest. Dupuay-Troutn Kehvella. mécanicien. Brest. Emile-Bertin Lucas, mécanicien Brest. Emile-Bertin Le Bot. chauffeur. Lorlent. La .Motte-Pw.guet Jaouen, chauffeur. Lorient, Su/fren Chapel. chauffeur. Toulon. Aigle a Laot, chauffeur, Toulon. Forbin • L'Haridon. fourrier. Brest, 2» dépôt (cadre)? Bougeant, commis. Lorient, La Motte' Ptcquet Clérlvet. commis Cherbourg. l«r dépôt (disponibles.

LES SECONDS-MArrr-.=3

Manœuvres. Le Got. Brest. Armortm que: Rlou. Brest. Base Aéronauttque x Brest; Boccou. Brest. Ecole Navale: Bellec. Brest, Prot'ence: Normant. Marseille, Défense littorale 4. région; Guyomard, Marseille, Direction du port de Sldl-Abdallah- Quintrtc. Toulon. Bretagne: Berrichel Marseille. flottille sous-mar. de la 4' région maritime. Castor; Tllly, Toulon. Bretagne; Le Gall. Lorient. La Motte-Picquet; Quétnec. Toulon. D. P. de Toulon Gui lou. Ioulon. Siroco. TIMONIERS Ronxln Brest. Emue.Bertin; Le Boucher. Marseille. D. L. V région maritime Faihum, Toulon, 38 escad. aous-mar. (Suippe); Personnle, Brest, 2* dépôt disponible.


_Hj– ̃̃ Carfantan. Brest. D. P. de BnM; Colin. Brest 2* escadre: Crlach, Claudlen, Guérin Brest. 2' escadre; V:goureux. Cherbourg, D P. Cherbourg: Quéré. Brest. Ouragan; Le Duc, Lorient Dit. du port de Lorient Laurent. Cherbourg. Flottille sous-marins ln région. CHARPENTIER. Keraaudy. Toulon, Ecole des Mécaniciens et Chauffeurs de Toulon.

CAMomnxRs. Moallgou, Cherbourg, Ville d'Ya; Maxlmi. Brest, Provence; Ouédèa, Toulon, Tramontane; Ma'légol Toulon, Tornade; Pelle. Toulon, artillerie de cote de Toulon (batterie desunee à Dunkerque Moal, Toulon, Fortuné: Franzettl, Toulon, Vauquelin. Saliou. Toulon, Bretagne; Quillien, Brest, LmileBertin; Saguez, Toulon, Courbet ̃ choix /.S£!SiSj Tou:oa. Bretagne; Le Vauu. Brest, lorraine; Pérou Brest, ï* dépôt dispon. Faroux. Brest, Emile-Berttn. Lagrée. Toulon, Bretagne, Leaustic. Toulon, Bretagne, M«uec. Brest. EmUc-Bertin; Molina. Toulon, Bretagne; Cloarec. Toulon, artillerie de côte de Iouloa (Batterie destinée a Dunkerquei, Lausonneur, Toulon, Bretagne; Kerueis. Toulon, Bretagne. Roignant. Toulon Colbert, Vaillant. Brest, Emile-Bertin, Poison, Brest. Emilc-Bertin.

Akmubier. Douarin, Toulon, Bretagne.

Fusiliers. Marzin Brest, base aeronautique de Brest; Rolland, Brest. Emile-Bertin; Royant, Cherbourg, 1- depôt (Cadre i; Kerbrat, Hourtin, C. A. M. d'Hourtin, Pèoch, Brest. Duguay-Trouin, Blanéls, Toulon, Jean-Bart; Le Cavalier, Toulon. Bretagne; Dagorn Brest. ErnileBertin; Parquic, Marseille, C. F. I. de Sidl-Abda!lah Guilloux, Toulon, Bretagne; Kerroux, Brest, ArmoriQue i choix Dlreur, Caivi, sections spéciales de Calvl; Nicol, Toulon. Bretagne: Costeloat, Toulon. Colbert.

Laurent. Brest, groupe de réserve de Landevennec: Salaùn. Toulon, Duquesne Cornec, Toulon Courbet Lacian. Calvi, sections spéciales de Calvi; Le Bras, Brest. Ecole navale.

Torpilleurs. Thomas, Cherbourg, base aéronautique maritime de Cher- bourg; Jaouen. MarselUe, flottille de sous-marins 4- région ¡Castor¡.

Electriciens. Floch, Toulon, 3' escadrilles de sous-marins (centre) Quiniou, Marseille, flottille de sous-marins 4* région maritime Jacquella. Marseille, flottille de sous-marins 4' région Torpilleurs électriciens. Le Guulou, Marseille, flottille de sous-marins 4' région; Keristt, Brest Prouence; Lamache. Cherbourg, flottille de sous-marins 1" région (Pochée, chou Le Foui, Toulon, b'och; Boscher. Brest. Armonque; Picot, Brest, Emile-Bertin. Radios. Marc. Toulon. Le Fortune; Scour, Marseille, flottille sous-marins 4» région maritime: Le Floch, Brest, Emlle-Bertin Gélard, Toulon, Breta- une,, Stépnan. Brest. 2* dépôt, disponible; Kérervec, Toulon, Aventurier, Jan Toulon, Commandant-Teste.

Mécaniciens. Gourmelen. Brest, Emiie-Bcnin; Berthevas, Toulon Ecole des mécaniciens et chauffeurs, Toulon; GutUouzic. Brest, Emsle-Bertin Fromanger. Brest Emile-Bertin; Le Quére. Toulon flottille de sous-marina 3* région Mèvel, Brest, Lion Le Pape, Brest. Lyns; Le Picard, Brest, Léopard; Gloaguen Brest, Duguay-^rouin Cariou. Lorlent. front de mer de Lorient (chasseur 107j Paul, Toulon, Rhin Le Gali, Toulon. Rhin; Jollec. Brest. Emile-Bertin en remplacement de maltrtt Lezenven Toulon Mistral- Mlroux, Toulon, Bordelais; Cuit, Cherbourg, flottille de sous-marins 1" région Paychée.

Chauffeurs. Billant, Brest. Orage; Marie, Brest. Emile-Bertin; Le Berre. Toulon, Albatros.

Chauffeurs. Rosmoduc, Toulon, Trombe Péron, Lorlent, Lamotte-PicQuet Olllvler, Lorient, Lamotte-Picguet Tastol, Toulon, Bretagne Baron, Toulon, Bretagne; Salaun Toulon, Bretagne Morizur, Toulon, Bretagne. Fourriers. Guéguen, Marseille, D. P. Siàl-Abdallah Le Bouder, Marseille, Barç. Aero de Carouba Larans, Marseille, Base Aéro de Carouba Nicolas, Toulon, Tornade Legoblen, Brest, Ecole Navale Pirlou, Brest, Centre s. -m de Breet Perbérin, Toulon, Béarn; Molsan, Cherbourg,, 1" Dépôt (cadre).

Caroflm. Ruet, Brest, Lorratne Boultc. Lorient. 3' Dépôt (cadre) Cuisinier». Broudin, Brest, 2» Dépôt, disponible Kerezeon, Brest, 21 Dépot. disponible.

battre d'hôtel. Toullec, Brest, Emile-Bertin (choix).

Boulanger. Pont, Toulon. Duquesne. Canonniers. Le Gall. Toulon. Dupleix Richard, Cherbourg, Aude Mevel, l'ouion. Albatros .-eron, ioulon. Duquesne.

Charpentier. Le Coz, Toulon, Ecole des marins radios.

Torpilleur. Combe, Brest, 2' Dépôt, disponible.

Cuisinier. Donnai. Brest, Provence. Lautler, maltre principal électricien, Brest. Atelier Central de la Flotte de Brest.

Le Gall, premier maître timonier, Brest, Lorraine.

Stéphan, premier maître fusiller, Breat. Compagnie de garde de Brest. Lebas, second maître mécanicien, Brest, Emile-Bertin.

Courriers à poster

Le» dates de postage im a>s ciaprès sont celles i.xquelles es lettres doivent être mises à la Po;te.a plus tari, pour pouvoir béné:i;ler c" co"rrlers en partance m. Jours lieu, sauf pour postes à ter ̃ de porter sur l'enveloppe t ••̃ ParisEtranger

Pour le croiseur c Prlmau"uet », 1-a Forces Navales d'Ext-ême-Oii. U, Loster le 31 octobre pour départ du paquebot Corlu, de Marseille, le 2 novembre 'arrivé, Hong-Kong le 29 ne -ibre et a Shanghaï '.a 2 décembre.

Pour la Marine en Indo-Chine, ta ochinchine. le Tonkin Post- .e 31 octobre pour départ du paquebot Arami;, de Marseille. le 2 -îovemb.e (arrivée Saigon le 25 novembre).

Pour Nouméa, Papeete, a atat:jn navale du Pacifique, Marine en Océanie Poster via -w-Yru et S iFrandsco. vote par laquelle Ic c-trien parviennent destination en 25 jours. En conséquence, poster e _3 pour départ du paquebot Ile Se c z, C Marseille,. le 31 (arrivée a N::v-Yo- le 6 novembre

Pour l'aviso « D'Entrecasteaux », la Marine aux Antilles, la Martinique, La Guadeloupe, la Guyane Poster le 30 pour départ du paquebot Pc la Salle, d; Bordeaux, le ier novemv =.rrl-«e à Fort-de-Fraice le 14 novembre. Pour le croiseur-école Jcanned'Arc poster le 30 pour départ du paquebot De la Salle. de Bordeaux, le lv novembre (correspondance pour l'eecale de Port au Prince

Pour ^akar. la Marine au Sen:gal et en Afrique Occidentale Poster le 29 peur départ du paquebot Védie-ll, de Marseille. le 31 (arrivée Dater le ̃" novembre).

Pour Casablanca et la irs -u Maroc, poster le 28 pour rt du paquebot Mrknès. de Bordeaux, le 30 (arrivée à Casablanca le 3 no~«r -ei. Pour Beyrouth et la •- Asion .'avalc du Levant Poater le 31 o: t r départ du paquebot Patr'i. de Marseille 2 2 noNçcnbro (arrivée à P-vrouth le novembre).

Courriers attendu

Courriers provenant du cro ;ur a Pnmauguet P. des Forces Navales d'Extréne-Orient de la Marine c •̃ Indo-Chine, ta Cochinchine et le ~onkin Vsrsellle le 25 octobre. par le oaquebot l'tutout \i.

Courrier» provenant de ..cars» été, la station Navale du "acifi e. H Marine en Océanie VU N»w-ï-rk

et San-Franclsco des ivU"s t Viller!T? » et « D'Entrecasteaux » n Halifax et New-Yorki au -lavre auj urd'hut 20 octobre. par le paauebot de-France.

Courriers provenant -du c. meur r Jcanne-d'Arc » A B rc x, le 25 octobre, par le paquebot Foucauld, il touché Madère le 20.

Courriers provenant de Diego aret, la Station navale de l'Océ Indien. Madapascar et La Réunion. >. Marseille, :e 27. par le paquebot A iv-le-Hiri^au. Courriers provenant de Casablanca et a.' La Afarine au Maroc, Bordeaux 2e octobre par le paquebot et A Marseille le 30 par le paquebot Koutoubis.

Courriers provenant d, Beyrouth et 'a Dirisisr. Navale du Levant à 'rs*e l1 21. par le paquebot ~:tWa.

Courriers aériens

Lianes d'Alger et du Marcc départi Quotidiens

Ligne de Tunia. départs tous les Jours sa,, le dimanche

Lipne de l'Afrique Uccidsnta j, -jart ̃̃ Marseille le dimanche w .n. poster le samedi matin a Paris et s d.ia ments '!mltrophes des "uc' --duRhône. pos-er le vendredi iatln dans le-- autres département. -e co rrier arrive a Dakar le lundi. Les urriers aériens provenant de Dakar arrivent à Mnrspllie le samedi.

Ug-es de Beyrouth et le Sitoot, c!4or de Mnrsffille le leudl 4 h. poster le mercredi matin à Parle et dans les départements limitrophes des Bouches-du-Rhone, poster mardi dans les autres départements- ce courrier touche Beyrouth le v îdredl et arrive à Saigon le mercredi suivant. Les courriers aériens provenant de goti et Beyrouth arrlwnt 4 irsellle turdt

PROMOTIONS

Syndic des gens de mer

Sont promus pour compter du octobre 1934

DANS LE PERSONNEL DES SYNDICS DES GENS DE MER

A l'emploi de syndic principal hors ciasse M. Loisel, syndic des gens <'? mer, au Havre M: Bonder, syndic des gens de mer a Brest.

A l'emploi de syndic de troisiem classe M. Le Boite, syndic des gens & Salnt-ailles-s.-Vie (quartier des Sablesd'Olonnel avec une ancienneté de 1 ans. 1 mois, 4 Jours dans la dite classe.

L'agent te plus ancien figurant unmédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant a cette epoque 10 ans, 11 mois, 21 jours d'ancienneté, M. Le Boité, bénéficie dans la troisième classe d'un reliquat d'ancienneté de 1 mois. 12 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté a la date du 19 août 1934.

A l'emploi de syndic principal hors classe M. Dandonneau, syndic des gens de mer à ia Tremblade (quartier de Marennes).

M. Bourgeois, syndic des gens de mer. à Nantes.

A l'emploi de syndic de troisième classe M. Adaberon, syndic des gens de mer à Dunkerque avec une ancienneté de 10 ans. 11 ans, 21 Jours dans l'ordre de la dite classe.

M. Rialland, syndic des gens de mer de 4 classe à Belle-De (quartier d'Auray), avec une ancienneité de 10 -ns. 11 mois. 1 jour dans la dite classe. L'agent le plus ancien figurant immédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant à cette époque 10' ane 9 mois. 28 jours d'ancienneté, M. Rialland, bénéficie dans la troisième classe d'un reliquat d'anclennelté de 1 mois 2 ans. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 29 août 1934. 31 tour (cholx à défaut ancienneté): M. Savma, syndic des gens de mer de 4' classe, a Etaples (quartier de Boulogne) avec une ancienneté de 10 ans. 9 mois. 28 jours dans ladite classe. L'agent figurant immédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant à cette époque 10 ans. 8 mois. 10 jours d'ancienneté. M. Savjna bénéficie dans la 3' classe d'un reliquat d'ancienneté de 1 mois. 17 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 14 août 1934.

1" tour (ancienneté) M. Lefaurestier. syndic des gens de mer de 4* cI. au Havre, avec une ancienneté de 10 ans. 8 mois. 10 jours, dans la dite classe. L'agent figurant immédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant à cette époque 9 ans. 11 mois. 16 jours d'ancienneté M. Lefaurestier bénéficie dans la 3* classe d'un reliquat de 8 mois. 23 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté a la date du 8 Janvier 1934.

DANS LE PERSONNEL

DES GARDES MARITIMES

A l'emploi de garde maritime (1" classe). ler tour (ancienneté) M. Latrubesse. garde maritime de 2' CI. à Cassis (quartier de Marseille) avec une ancienneté de 12 ans. 2 mois, 21 jours, dans la dite clause L'agent figurant immédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant à cette époque 11 ans, 5 mois, 28 jours d'ancienneté. M. Latrubesse. bénéficie dans la 1" classe d'un reliquat de 8 mois, 22 jours. Prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 9 Janvier 1934.

A l'emploi de garde maritime principal 2' tour, choix M. Orhant, garde maritime de 1>~ classe à Douarnenez; 3* tour, choix M. Boucher, garde maritime de l'e classe à Bandol (quartier de Toulon).

A l'emploi de garde maritime de lr classe 1- tour. ancienneté M. Morvan. garde maritime de 2» classe à Mazargues iquartler de Marseille), avec une ancienneté de 11 ans. 5 mois, 28 Jours dans la dite classe. L'agent figurant immédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant à cette époque 11 ans, 5 mois, 22 jours d'ancienneté M Morvan bénéficie dans la 1" classe d'un reliquat d'ancienneté de 6 jours. Prendra rane sur la liste d'ancienneté à la date du 26 septembre 1934. A l'emploi de garde maritime principal 2e tour, cholx M. Ogno, garde maritime de 1" classe à Antibes (quartier de Nice).

AFFECTATION

Personnel de l'Inscription maritime M Poucher, officier d'administration principal de l'Inscription Maritime, en service à Satnt-Nazalre. est affecté, sur sa demande, à Parts (administration centrale de la Marine Marchande, direction des pièces maritimes). Prendra ses fonctions le 1- Janvier.

Paquebots et vapears longs-courrier.

ALSINA arrivé Bantos, le 24. venant de Marseille.

ARIZONA parti de Tocopllla. le "3. pour Iquique.

à Marseille venant de la Réunion.

ANGO arrivé au Havre, le venant d'Indochine.

ARDESHIRE arrivé à Dunkerque, le 28 venant de Paulllac.

AMBOISE arrivé à Tamata e. le 25. allant à Maurice.

ARICA arrivé à Anvers, le 25. CHAMPOLLIO arri-é à Beyrouth,

COLOMB1A parti de Ptymouth. lé CITY -OF -GRUDLrORCr arrivé Oran, le 25. venant de Port.: iïû. CHELMA parti d'Oran, le 26. pour Dakar.

COLOMBIE arrivé Plymouth. le 35. venant du Havre.

CAP-TOURANS arrivé à Colombo le 25, allant d'Haiphong a Bordeaux. CASSARD parti de Barry, 12 34, pour Ténériffe.

CAP-VARELLA passé à ^ib-altar. le 2V allant d'Haïphong a Bordeaux. CAP-FALCO passé & Gibraltar, le allant de Nantes à Alger.

CAPITAINE-PRIEUR passe a Gibraltar. .le 25. venant de Bône.

CAP-PADARAN parti de Marseille le 78. pour Il;:phonjr.

CABO-SAN-ANTON1O parti de Marseille le 26. pour Buenos-AIres. CITY-OF-SYDNEY -arrivé ijuakcrque. le 26. venant de Dundee.

EBRA arrivé à Sète. :e -liant de La8-Palmas et parti pour "3ênes. EXETER attendu à Marseille, le 26. venant de •" w-ork.

ERU4 oartl de Ba»-e-Terr-, le -3. FORT-ARCHAMBAULT lUChé Dakar. le 24. allant de Rosario à Rotterdam.

FOSTAT arrivé a Oran. 'i 20. venant de Port-Sald.

FORT-DE-TROYON parti du Havre. le 25. allant vers la C.O.A.

FLORIDA arrivé à Dunkerque. le 26 venant du Havre

GENERAL-METZINGER passé A Périm. le 26, allant d'Haiphong a Marseille.

GAZCON parti du Havre, le 25. allant à Dunkeroue.

HAHOZAHI-MARU attendu à Marseille. le 26 venant de Yokohama. IMERETHIE-11 arrivé a Las-Palmas, te 25. venant de Marseille.

ILE-DE-FRANCE passé a -Jzard. le 2R allant de New-York au Eavre. KAKOULIMA "artl de Bordeaux. le 25 pour Port-Bonet

LAFAYETTE touché Plymouth. le 2(5 allant du Havre à New-York. LYGENJFORD arrivé Nantes, le 26 venant de Tamatave.

LECONTE-DE-LISLS parti Tamatave.

MELPOMENE arrivés à Cristobal. 'e 25. venant de Port-de-Bouc.

MEDJERDA parti de Dakar, le 24. pour Conakry.

MONT-AGEL arrivé 1 e. 3 1. venant de New-Orléans.

MASIRAH parti de Dieppe le 26, p. Boutonne.

MUIRTON arrivé Casa anca, le 26 venant de Dakar.

MALOJA arrivé a Marseille. > 26. venant de Brisbane.

MENDOZA arrivé a -ellle. le 26. venant de Buenos-Alres.

MONTAIGNE arrivé a Dui .rque.. 26. venant de Calais

MARECHAL-JOFFRE lartl de r 7routh. le 25. pour Marseille

OUERGHA passé à Gibraltar le 26, allant de Marseille à Rabat.

OLYMPIA-MARU arrivé à La Rochelle le 26. venant de Dakar.

PATRIADE attendu à Marseille, venant de Beyrouth.

attendu à La Rochelle le 26. venant de Santander. PBNERF parti de Lisbonne le 25. RENOIS passé Gibriltar le 25 allant de Bouloene a Oran

RANCHI arrivé à Marseille le 26 venant de Bombay

ROSEDEN arrivé La Rochelle le 26. venant de Saigon.

ROXANE parti du Havre le 25. allant vers la Mer Noire.

SISTIANA arrivé à Sète le 28. venant de l'Amérique du Sud et parti pour Marseille.

SAN JOSÉ arrivé a Nantes le 26. venant de Ténériff via Las Palmas. VILLE-DE-MAJUNGA arrivé à Saint Denis de la Réunion, le 26. venant de Cardlff.

VISCONSIN attendu au Havre, vs>. nant d'Anvers.

YANG-TSt passé à Pérlm le 2e, présumé allant de Londres à Shanghal. Navires divers

Signalés par T, S, F. le 26 octobee A CASABLANCA RADIO

Hoggar, Henry Mory, Lussac, Tours, Kindi.

A TANGER RADIO

Merope, Kamsa. Capitaine Prieur, Lussac, S. N. A. 8.

A OUESSANT-RADIO

Ango, Fort de Douaumont, Jean Max, Colombie. Hon/leuraise, Capitaine Le Diabat, Rhea, Satnt-Basile, Briseis, Cameramen, Pivoine, P. L. M. 14, Sœur Thérèse de Jésus, Coucv, Vauquots, Divatte. Indiana, P. L. M. 15. Stanasfalt, Mitidja, Messidor, Château Pavie, SaintCyrille, Vaccares, Cap Blanc, Cabourg. Caboteura

♦ ALGER. Arrivés le 28. Schiaffino-Freres, de Bône: Artésien, de Dunkerque; Sidi-Mabrouk, Cambon, de Marseille; le 26, Maréchal-Foch, de Nanets; Jacques-Sch\a/iino et Gueydon, de Marseille; Saint-Michel et Psyché, de Bône; Djebel-Amour, de Sête.

PARTIS le 25 Aisne et Saint-Ambroise, pour Bougie; Lillois, pour Dunkerque: Cyprta, pour Rouen; le 26, Sèvre. pour Nantes; Madall, pour SaintProsper et Député-Norttcr, pour Rouen; Schiallxno frères, pour Brest; Cambon, pour Marseille.

BIZERTE. Arrive le 26 octobre Roubaisien, de Dunkerque.

BONE. Arrivés te 26, SaintFéréol et El Djezaïr. de PhUippeviUe. PARTIS le 26, Et Diezaïr, pour Philippeville; Laurent-Schiaffino, pour Alger. Attendus Jeanne-Schia/jino Aisne, Kroumir, Marcel-SchiaJ lino.

BORDEAUX. Arrivés le 26, Bourges, de Rotterdam; Saint-Thomas, d'Algérie voiliers Jeune-Denise, d'Auray Saint-Joseph de Donges.

Partis de 26, Pontet-Canet, pour Le Havre: Saint-Tropez, pour Nantes. Attendus Indiana, Doline, Clemenceau.

♦ BOULOGNE. Arrivés le 25, Schiallino, de Dunkerque; Albert, de Rouen.

PARTI le 25, Vooja, pour Londres. BREST. Arrives le 26 octobre, voiliers, Fleur de l'Odet, de Quimper; Iderose, de Noirmoutier.

PARTIS vapeurs, Cambraisien, pour Tunis voiliers. Yves-Charles, pour Concarneau Loustic, pour Port-Lau- nay Elorn, pour Landerneau. CALAIS. ARRIVES le 25. Sidgrid Matthiessen. d'Hernosand Mondara, de Cherbourg Montatene, de Flessir.çue Fiat, de Queen Lorough Jutta. de Wlborg le 26. Asgerd, de Chicago. PARTI le 25, Nordsoen. pour Anvers. CARDIFF. ARRIVE le. 26. Pecheuse et Edinburgh.

CASABLANCA. ARRIVE: le 26. Marrakech, de Bordeaux.

PARTIS le 25. Paul-Emile Javary, allant à Rotterdam le 26. Oued Mellah, allant à Marseille.

DOUARNENEZ. ARRIVES le 26. La Maillerai/, de Bordeaux Marguerite, de Nolrmoutler.

Partis le 26. Hermann, pour Roacoff N.-D. de Trevien, pour Treboul Maurice et Gabriel, pour Pont-1'Abbé. DUNKERQUE. Arrives le 28, Jacobsen, de Quimper Nantaise, de Caen Granule, de Saint-Brieuc. LA RQCHEL'LE-PALLICE. ARRIVES le 26. Penht, de Nantes; Landsee, de Bordeaux.

PARTIS le 26, Penhir, pour Londres; Clemenceau, pour Bassens.

Attendus Batavier de Bordeaux; Aston, de Bordeaux; CMteau-Pavie, du

VilIe-de-Caen, de Caen; le 26. Dinàra, de Morlalx; Château-Palmer et Penrient.

Partis le 25, Granville, allant en Bretegne; le 26, Raffinage, allant & Nantes.

LE LEGUE, Arrivé le 25. Cherbourg de Caen.

Parti 2 26, Donaghmore, à ordre. LORIENT. Arrives le 26. Porth-Meor, de Csrdlff; Sambre, de Brest.

Attendus Ar minier, Mousse -LeMoyec.

MARSEILLE. Arrives le 26. Peltre, de Venise: Duc-<JAumale, de Bône; Oued-Yauem. de Casablanca: Oued-Zem. ae fMSOicnca; txmgaa, d'Alger; Augustin-Le Borgne, d'Aller: VUle-de-Sète, de Sète; Cap-Corse, de Bastia: Sl-Biar, ae Tunis. Sidi-bet-Ab- bès, d'Oran Chamois, de Saint-Louisdu-Rhône; Capo-Arna, de Gènes. PARTIS le 26. Mayenne, pour Bou- gle: M.-L. Le Borgne, pour Alger; Ltone., pour Bordeaux: Kroumir, pour Tu- nis; Charles-Le Borgne, pour Bône; To- zeur, pour Tunis: Moyenne, pour Tunis; Oranaise, pour Oran: Zembra, pour. Séte.

NANTES. ARRIVÉS, le 26 Luci- fer de Paulllac: Saint-Jean-Baptiste, de Nolrmoutler: Guermor, de Belle-Ile: Hermia. de Bouloitne-Dunkerque: Fulleston-Rose. de Manchester via SaintNazaire- Maurioe-Rose, de Port-Talbot. PARTIS, le 26 Lucifer. pour Paulllac: Saint-Jean-Baptiste pour Nolrmoutter; Avenir (voil.). pour l'Ile d'Yeu: Game», Attendus Emile-Delmas. Honfleu- raise, Storo. Saint-Thomcs, Mérignae, Médoc. Pozzoli, Divatte, Procida. Saint- Brandan, Stancori Médoc.. ORAN. ARRIVES le 25 OuedSebou-11, de Sète: Tabarka. d'Arzew: Allier de Sète.- Stdt-Afssa, de Mostaganem- le 26 • Sidi-Brahim, de Marseille; Chelma, de Marseille: EUMan- sour de Port-Vendres

PARTIS. le 25 Djebel-Dira, pour Nemours; le 26 Tabarka. pour F6camp- Oued-Sebou-11. pour Tanger: Allier pour Mostaganem; £1-Mansour, pour Port-Vendres.

PAIMPOL PARTi le 28 Revenant, pour la Rance.

PHILIPPEVILLE. ARRIVÉS, le 25: Marcel-Schiafiino et Joséphine-LeBorgne, de Bougie: Berbère, de Bône. PARTIS, le 25 Ipanema. pour Marseille Berbère, pour Collo: Saint-Ferréol pour Bône.-

Attentus El-Djezaïr, de Bône: Aisne, de Bougie.

PORT-TALBOT. Arrivé, le 26 Gabriel-Guisthau.

PORT-VENDRES. ARRIVÉS. le 26 Catftcri7ie-Sc/iia//ino d'Alger; StElme, de Marseille

PARTIS, le 28 El-Kantara. pour Alger. Catherine-Sc/ila//ino, pour Sète. ROUEN. Arrivés le 25. M.-F.-4. du Légué Député-Rohan, de Dantzlg. PARTIS le 25, Diena, pour Oran. SÈME. Arrivés le 25, Taroudant, Sàmpiero et Tozeur. de Marseille Baalbeck, de Tunis; Regina-Pacis, d'Oran. PARTIS le 26. Samptero, pour Bastla Taroudant. pour Alger Tozeur pour Tunis Prosper-Schia/ftno et Baalbeck. pour Marseille: Regma-Pacis. pour Oran. SFAX. Arrivé le 25. Multedo, de Tripoli.,

PARTI te 25, Cerere, pour Llcata. SWANSEA. Arrivé le 26, Domino.

TANGER. Arrives le 25, Asni, de Las-Palmas Oucrgha, de Marseille Junak, de Trlestre.

Partis le 25 Asni, pour Marseille Ouergha. pour Port-Lyautey Junak, pour Huelva.

TONNAY-CHARENTE. Arrivés le 26. Smyg. de Saint-Hélier Jenny, de Plymouth.

Parti le 26, Lyster, pour Perneuzen.

UN CORDIER ANGLAIS S'ÉCHOUE Retjavik, 26 octobre. Le cordier anglais Holborn Grimsby échoua hier soir sur la côte sud d'Islande. Equipage sauvé à terre.

NOUVELLES DES BANCS

Saint-Pierre-et-Miouelon. 26 octobre. Le voilier de Saint-Malo DuDuayTrouin est arrivé avec 10.000 quintaux de morues et prend sel.

Marche de Paria

Paris, le 26 octobre. (ne notre correspondant spécial )

GrAce a une excellente demande, les cours ont pu être relevés, surtout pour les colins et crustacés.

MAREE-CRUSTACÊS. On cote au kilo (cours extrêmes)

Barbues. 5-10 bars, 12-20 carrelets. 2-4.50 chiens de mer décapités 0.602 colins décapités. 8-14 colins entiers, 2-12 congres. 2-4.50 crevettes grises. 3-14 crevettes rouges grosses. 50-60 dorades de France. 1-8 harengs français pleins. 0.50-1.25 homards vivants, 12-18 homards morts, 8-12 langoustes vivantes. 14-20 langoustes Mauritanie vivantes, 11-15 langoustines, 2.50-7 limandes. 2-7 lottes. 3-8 limandes-soles. 4-8 maquereaux français gros, 0.50-1 maquereaux français petits. 1-3 merlans brillants. 3-5 merlans ordinaires, 1-2.50 mulets 4-10; morues salées, 2.50-4 raies entières. 1.50-3.5 rougets-barbets. 1-8 rougetsgrondins, 1.50-5 soles françaises grosses. 13-20 soles françaises petites. 812 turbots. 5-9 thons. 4-7.

On cote au cent sardines salées moyennes. 15-25 sardines salées petites. 5-7 sadtnes fraîches. 5-40. MOULES ET COQUILLAGES. On cote aux 100 kilos

Moules Islgny-HonBeur. 40-80.

O ncote au cent

Coquilles Saint-Jacques, 30-50 • huîtres de Marennes. 45-1500 huîtres d'Arcachon, 28175 nultres portugaises. 17-28 huîtres de Claires 23-38. On cote au kilo

Coques ouhémon. 0.40-1.

POISSON D'EAU DOUCE On cote au kilo

Ablettes. 0.50-3 anguilles voyantes. 9-11 anguilles mortes. 5-.8 brèmes. 1-4 brochets morts. 5-10 carpes vivantes, 4 carpes mortes 1 50-3 éperlans. 2.50-3.50 goujons. 2-6 perches. 1-3.50 saumon frigorifie. 4-16 tanches vivantes. 6-7 tanches mortes. 2-4: truites saumonées argentées, 16-30 truites de pisciculture. 10-19.

Arrivages var pares

Gare du Nord 247.000;

Vaugirard 79.700:

Saint-Lazare 80.700;

Orléans 5.100.

Arrivages

Marée 366.800:

Eau douce 13 900

Coquillage 45.600:

éposé au rigoriaque 84000:

Resserre e la veille 132.800

Quantité '!lises en vente 582.200: Quantité* saisies le 25 octobse S3» klk»

LE DIMANCHE QUI VIENT CHAMPIONNAT ET COUPE DE FOOTBALL

faris. 26 octobre. lue notre correspondant sportif parisien Quatre iHngts matches de la Coupe de franct et Ituit matches de Championnat de France sont disputes demain et aptes. demain. En Coupe de France, on rn est au troisième tour auquel mes prend part. En Championnat on en est d la dixième tournée avec le programme auivant Olympique de Marseille contre Fives demain samedi, d iriar seille pour que Fives puisse louer La Coupe te Lendemain 11, Orange Socia.u.1 contre Strasbourg a Sodiaux. Olympique Lillois contre Red-Star' d cille Stade Rennais contre Cannes d Rennes. Footbal Club de Sére contre Excelsior, a .Sète. Football-Cub de Mulhouse contre Montpellier a Mulhouse Antlbes contre Alès a Antibes. RacingClub de Paris contre Nîmes d Paris Rappelc ij traditionnellement le classement actuel pour neuf matches disputés. 1' Sochaux. 15 potnts 2° Strasbourg, 13 points; 3° Racinq et blyntpique de Marseille. 12 points 5° Cannes et Mulhouse, Il points 7" tzeetsior. 10 points 8° Olympique Lillois. 9 points, 9° Fives et Red-Star. 8 points; il- Stade Rennais et Sète, 7 points, 13' Alès, 6 points 14' Montpellier. Ntmes. Antibes. 5 points.

De ces huit matches se detacleent d'abord la rencontre opposant le premier au second Sochaus à Strasbourg puis 'la bataille entre le Stade Renitais et Cannes, car Il re semble pas douteux que l'Olympique de Marseille et le Ractng triomphent de Fives et de Nimes enfin au titre de Ir technique du football la partie Olympique LilloisRed-Star qui n'a aucune influence sur le classement mais qui mérite une mention spéciale. Les clubs Lillois et parisiens, en effet. essaieront de nouvelles combinaisons d'attaque. et ils en ont grand besoin. car tous deux possèdent des lignes d'avants boiteuses, sans coordination où Il semble que chacun, tout en voulant bien faire. cherche à plaisir d embêter le voisin. Cela rappelle la mésentente qui existait, l'an dernier, dans l'équipe du Racinq où il s'était formé deux clans qui voulaient s'ignorer pendant les matches.

Ce sont aes maux dont soutirent urMr". dpalement les équipes françaises o% l on fait une politique de sentiment et non d'intérêt Sochaux, l'an dernier. vécut sous le drapeau de la zitanie. Il a sur h de 1 balancer l'ancier entrai'neur et de confier a Ross la conduite technique et si 1 ose dire. morale de L'equtpe pour çjtit celle-ci remporte des victoires, d'atptd 2 l'arraché, puis de plus en pius orillantes

La tdche de Sochaux. après-demain, sera plus di/ltcile que dimanche der.nuier car l'équipe franc-comtoise aura devant elle un adversaire plus décida d vaincre que l'équipe parisienne et son attaque surtout trouvera deux airrières plus brillants et plus rapides que l'excentric Diagne et le lourd Anatol. Le but, te seul but, probablement qui décidera de la victoire et de la défait* ne manquera pas d'être une eeuvr» d'art. Les équipes seront probablement' ainsi composées -A Strasbourg Papas Hummel et Pe<V, tard. Halten. Schaden et Bauer Haf»\ thong. Heisserer. Rohr Hawlicek et-1 Frits Ketler. ̃ Sochaux. Wagner. Mattler et La± loue GouoainT Rots et Lehmann; Courtois. Abegglen. Dutiart. Maschinat et Finot. Courtois pouvant passer avant- centre si necessaire. Il n'est pas dou.teu2 que les demis de Sochaux sont plus rapides et plus hardis dans leur» préparations d'attaque. que ceux de Strasbourg mais, d'autre part, il faut accorder à la ligne d'avants de Sfra*» '• bourp un ensemble plus complet aar.y.. en lace, d part Courtois et Abegglen hors concours. le taximètre Finot est- d la fois inutile et utile. Maschinotr' fait preuve d'une fantaisie déroutante- et Duhart est lent à rompre avec unm, tenter, résultat d'un entraînement •, Je crois, pour ma part, que tes sta- distes Rennats ont une chance -de triompher de l'A. S. de Cannes tout dépendant de la formation de l'équipe méridionale qui manque de réserves. Si les titulaires sont tous là, le Stade peut craindre une défaite. Si un ou deus remplaçants jouent pour Cannes, La vic- toire peut changer de camp.

0 ROBERT-GTJÏRIN.

Champion nat Dimanche, à 14 h. 30,

au Parc des Sports de Rennes STADE RENNAIS contre A.S. CANNES

Au moment de mettre sous presse nous n'avons pas la formation stadlste, par contre le secrétaire général de l'Association Sportive de Cannes nous coufirme que son « onze s ae présentera comme nous le pensions, c'est-à-dire comme suit

Roux

Tourniaire Cornelll

Beraudo Kekeiss Cler

Guimbard Bablnek Bardot Marino Pasl qulnl

Roux, international B, au but, est d'une grande souplesse et très sûr. Tournlalre, international militaire. est un joueur très puissant. Cornelll, vite et adroit. apporte à cette belle défense une grande expérience du Jeu. Beraudo, international B. joueur très fin. feinteur émérlté, a des services parfaits. Kekeiss, centre demi-robuste. au souffle Inépuisable, accomplit un gros travail. Cler. qui Joue à gauche, International B. nous est bien connu. Il est le prototype du demi-aile ce trio Intermédiaire sans cesse en action, alimente à souhait les avants cannois.

A l'aile droite de l'attaque, Guimbard international B est rapide, excellent footballeur et snooteur remarquable à sa droite, Bablnek, vient du Wacker de un véritable constructeur de jeu au centre. Barbot. l'internat!onal bien convienne, grand artiste de la balle, Il est nu par sa puissance. possède un shoot redoutable Marino, que nous avons vu jouer à Antibes l'an dernier, est un lnter actif et travailleur a sa gauche. Pasqulnl, vite et excellent drlbleur. complète une attaque de grande classe.

Depuis le début de la salson lMfe ̃' 1935, l'A. S. de Cannes a réalisé les M» -t lies performances que voici Olympique Lillois (à Lille) 0 0. R. C. de Strasbourg (à Strasbourg),! 1 à 1.

F. C de Sochaux 0 à 2. Red Star Olympique 6 à 2. -.<•S. O. Montpellier Montpellier) l- 3 à 2.

F. C. de Mulhouse 5 à 0.

F. C. de Sète là Sète) 1 à 1.

Racing Club de Parts 2 0.

Antibes Juan-les-Pins F. C. 3 à 1. Cette courte énumération suffit potlt déduire que les Cannois possèdent une bien belle formation que nos constat rons comme des plus sympathiques >̃̃• parmi toutes celles qui évolueront an Parc.

M. Perrler, l'excellent arbitre de la Ligue du Sud-Ouest, dirigera cette belle rencontre.

Nous rappelons qu'à 13 heures, les luniors stadistes rencontreront, en lever de rideau, la belle équipe de Saint-Mar- tin. et qu'à 13 h. 15 nos minimes joue. ront contre une formation mixte dw minimes des Cadets de Bretagne.

En raison de la très grande affluence prévue, nous rappelons que des billet» seront mis en vente dès aujourd'hui aux "̃ guichets habituels de location, à sa«- < voir

Café de t'Europe, quai Chateaubrlant; Café du Présidial, rue de l'Hermine (haut de la place de la Mairie).

Les prix des places sont les suivant* tribunes, dames ou hommes, 15 fr. ?'• gradins ou pourtour. 7 fr. militaire» i non gradés ou scolaires en groupe, 4 XK

COUPE DE FRANCE Demain, à Fougères

au Stade Municipal

ARMORICAINE DE BREST contre DRAPEAU

Nous avons le plaisir de vous donnez ci-dessous la formation de l'équipe du Drapeau

Lefrançois Vallée, Casset! E. Casset. Alliaume. Lavrilloux. Rueneuve, Chemin Boaser. Depincé. Samoël

Remplaçant Rivière.

Nous espérons qu'elle fera très bon ne figure devant la redoutable formation de l'Armoricaine Lefrançois revient en forme et avec un peu de confiance en lui doit très bien faire Casset, depuis le début de la saison donne toute satisfaction et dimanche dernier a été avec Vallée- le plus régulier AIUauiqe est tout a fait à sa place comme demi-centre et Il l'a prouvé a SaintServan et dimanche dernier en première mi-temps. Nous conseillons à la ligne d'avanta du Drapeau de shooter plus souvent.

Nous espérons que cette équipe ains formée franchira victorieusement le cap du troisième tour, mais il faut compter avec l'Armor qui, de par sel résultats est vraiment très dangereuse.

En lever de rideau, à 13 heures tréé précises, l'équipe juniors du Drapeau rencontrera l'équipe minimes. En voici les formations

Minimes Bertrand. Gervals. SaintJalmes, Houdusse, Danveau. Bouquerel Huet. Jonard, Lesalnt. Dauphin, Beaucé.

Juniors Brétéché. Toumeux. Goupil Sauvage. Loygsnce. Bureau, Vlllerbu. GaujneraU, Masson, Tneveu, Legeodre.

Demain, à Dinard

Dinard A. S. C.

contre E. S. Saint-Brieuc

Demain, les amateurs de la bail» ronde pourront assister sur le grand ̃ terrain d'honneur du Port-Blanc à un* rencontre qui doit compter parmi le1 ̃plus disputées, sinon les plus belle» de la saison. Il s'agit, en effet, d'un match de coupe de France et chacun sait Que là c'est le résultat seul qui. compte, il n'y a aucun espoir de repé»\ chage. le vaincu est irrémédiablement' éliminé de la compétition. C'est poutw rj. quoi les Joueurs en présence se livrent ̃̃ entièrement et donnent le maximum d'eux-mémes pour le triomphe de Nous invitons vivement les sportlt» de la région à venir nombreux encou- rager les deux équipes. 71 Championnat de la LOJA A. S. VITRÊENNE (1) CONTRE CADETS DE BRETAGNE (D

Demain à Montabiaé

C'est demain que l'excellente équlp» de l'A. S. Vltréenne vient. à Montablaèv donner la réplique aux c Cadets Que feront les Jeunes a Patros contre cette redoutable formation ?

Bien certainement Ils joueront •*•» tout leur cœur n'est-ce pas une tnra» Uon

Ils se devront d'auutnt plua d'être *v*gllants qu'Ils auront vraisemblablement en face d'eux quelques c Ex-Cad«t* » qui se sont autrefois Illustré* sur ce mt.morable terrain Delanoë. Charpentier. Marré. etc.

S'ils doivent succomber, Il faut Que et soit honorablement.

Les sportifs qui feront le déplacemenf sont donc assurés d'assister à une rea* contre particulièrement disputée et, pal lA même, fort Intéressant*.


COUPE DES CORSAIRES

Demain, an Parc des Sports de Rocabey, à Saint-Malo

F.C. Lorientait (1)

coatre U.S.S. et Malonine (1 pro) Ce match commencera à 14 h. 30 et sera arbitrée par M. Rtbet.

Les Lorlentais ont eu un début de saison assez difficile, du fait du manque d'entralnement des Joueurs. mais depuis un mois nous avons assister une magnifique reprise des < Damiers » et leur classement actuel en tête du championnat de l'Ouest, avec le Stade Morlaislen indique leurs capacités. ai nous nous basons sur les résultats fait» par les deux équipes devant un même adversaire, Il nous faut avouer que la balance pencherait en faveur des Amateurs de Lorient. N'ont-i's pes, en effet, battu par deux fois le Stade Briochln par 7 buts à 3 et 5 buts à 1. alors que les Professionnels ne battirent cette méme équipe Que par 4 buts à 2. La Coupe des Corsaires semble devoir intérouer fortement tous les clubs Qui la dispute. Le F. C. Lorient entend le faire très sérieusement et ses Joueurs seront dès ce soir à Saint-Malo. où Ils se reposeront.

-De son côté. 1TJ. S. M. entend également remporter cette Coupe et le Comité aagnera sa meilleure équipe. Ghudomel. le nouveau joueur prévu e4 arrivé Jeudi soir à Saiut-Ma o et sa licence a été immédtatemen: envoyée à la' Fédération. Il jouera donc dimanche contre Lorient, à Rocabey, et Jeudi à Morllalx.

Voici du reste la composition des deux équipes

T. C. Lorient (maillots damiers noirs et Jaunes)

Béchennec

Rouzet Goujon

Badoil Guillas Caille

Burel Yhuel Nicolas Thépaut Prikent Rirzer Benes Chuaomel Stern Vaillant Chollet Borecky Stobl

Jan Bayart

Alvarez

U. S. S. M. (maillotb blancs. écusson aux armes de la ville de Saint-Malol. Il y aura en lever de rideau un match entre les Vétérans et l'équipe seconde amateur. Les portes seront ouvertes à 13 h. 30.

"Les membres actifs et du Comité, qui n'auraient pas leur carte d'invitation sont priés de la retirer au Bar du Centre avant dimanche à midi.

Aucune autre carte /quel qu'elle soit, sauf les cartes de la Fédération et de la Ligue de l'Ouest, ne donnera droit d'accès au terrain. Le prix des places est fixé à 10 fr. 25 aux tribunes et 5 fr. 25 à la pelouse. 78 Championnat des Patronages Dimanche à Châteaugiron

U. S. St-CONWOION DE REDON CONTRE L'ESPERANCE

<I/U. S. Salnt-ConWoïon se déplace pour la première fois a Chàteaugiron. Pronostiquer est chose impossible, l'équipe visiteuse nous étant complètement Inconnue.

Les amateurs de beau jeu ne voudront pas' manquer cette ouverture de championnat qui s'annonce aussi Imprévue quïnteressante.

L'arbitrage a, «t*, confié à M. Couffranc. Coup d'envoi 14 h. 30. L'Eapér&nce présentera la formation suivante Gaudiche (cap.) Peltier, Rabaux Besnard, Dubreuil, Drouet Houée, Blanchet, Le Cosannet, Fichard, Beaulle)i. 8 Demain à Pleine-Fougères

A. G. (1 et 2) contre INDEPENDANTE ANTRAINAISE (1 et 2)

A 13 heures, en ouverture, la deuxième équipe de l'A.G. recevra l'équipe correspondante de l'Indépendante AntrainalBe.

A 14 h. 30, les équipes 1 des deux patronages se rencontreront en un match de championnat. Cette partie sera ardemment disputée et il est bien difficile de pronostiquer le vainqueur. Prix d'entrée 1 francs.

,MATCHES AMICAUX RESULTATS DIVERS

A RENNES

C. A. L. Minimes 1 et A. S. PierreMartin :2 à 2.

Cette rencontre de deux toutes Jeunes équipes permit d'assister un jeu plalsaut et plein d'intérêt. A ta mi-temps, les jeunes sportifs de Quineleu s'assurent l'avantage par 2 à 0. Le C.A.L. domine en seconde mi-temps et parvient égaliser. Tous les joueurs sont à féliciter pour leur correction et leur entrain.

C. A. L. MinimesY bat Sélection C. C. Liberté 14 à 2.

Le score élevé ne slgnifie nullement que le C. C. Liberté* est dépourvu de valeur. L'équipe présentée est au contraire pleine d'ardeur et de cran. L'avantcentre et le goal fournirent un effort remarquable. Seulement, le onze du C.A.L. au complet est une formation des plus dangereuses et nous espérons bien qu'un jour prochain elle aura l'occasion de se mesurer avec d'autres équipes de même catégorie.

Au C.A.L., le goal et toute la ligne d'aoants firent une partie splendide. La ligne de demis fut intraitable et les deux buts marqués par le C.C.L. sont Imputables à la faiblesse de la ligen d'arrières, dont les deux titulaires manquaient. A la mi-temps ç, à 0. Les trois der- niers buts du C.A.L. furent marqués en sir .mlnutes; le dernier quelques secondes avant la fin. 8 Demain à Rouiillé

STADE DINANNAIS ;:)

CONTRE ROMILLÊ A. C.

Dese le but de parfaire sa forme Avant de disputer les matches de championnat qui vont commencer, le R.A.C. a fait appel l'excellente équipe deuxième du Stade Dinanais.

Tous les sportifs voudrait bien assistet à unt rencoDtjv; a intéressante. Demain Renn»% a 4 heures Au Si.-lr FranCtt-Troufflard

CHKMINOTS RENNAIS

'JONTRE U. S. LIFFREENNE

̃tes Cheminots Rennais rencontreront demain les joueurs premiers de l'Union Sportive Liffréenne, bonne équipe de première série, qui dimanche dernier s'tKTrtt le luxe d'infliger 8 buts au Cercle Paul-Bert.

Bonne partie d'entraînement pour les deux équipes, en vue des matches officiels qu'ils auront à disputer le 4 novembre.

'Prix des places 2 francs.

'Les membres honoraires entreront sur prt<entatlon de leur carte.

DEMAIN.

A SAINT-MEEN-LE-GRAND

A 14 h 30, au terrain de la prairie du Séminaire. l'équipe de l'Avenir rencontrera l'excellente équipe seconde de la Salnt-Magloire. Ce sera pour l'équipe locale un excelent entraînement avant d'aborder les dures rencontres de championnat. 8 A RETIERS

Association Sportive Amanlisienne contre la Restérienne.

Cette rencontre s'annonce fort intéressante Amanlis possède une jeune, mais aussi be:le équipes. Devant leur galerie les Reitérens voudront se bien comporter et met ront tout en oeuvre pour enlever la décision.

Rendez-vous tur le terrain du ChêneVert, à 14 heures. 8 DEMANDE DE MATCHES

L'équipe prem ère de l'Union Sportive Ouvrière Louvlgnéenne, demande match sur terrain adverse, le 1" nmembre, contre promesse de retour. 8 L'Amicale Servannaise (basket bal'). étant libre pendant le rmls de décembre et Janvier demande match sur soi terrain ou ter.ain adverse ou match aller et retour dans la région.

Ecrire Lccœur Georges. 16, rue de Siam, Saint-Servan (Ille-et-Vila!ne). 8

MATCHES OFFICIELS { CHAMPIONNAT DE FRANCE Demain, à Rennes, à 14 h. 30, terrain de la T.A.

U. S. Armoricaine de Nantes contre

Tour d'Auvergne de Rennes Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est demain, a 14 h. 30, que la Tour d'Au- vergne reçoit sur son terrain, en championnat de France, la première de l'Union Sportive Armoricaine de Nantes, champion du réseau P. O.

Les références de cette équipe sont suffisantes pour lui permettre tous les espoirs. Ses brillants Joueurs Cormier, sélectionné P. O. et Atlantique, et P. Huitric, sélectionné P. O., donnent au « cinq un allant et une vitesse remarquables.

Pour lui donner la réplique la Tour d'Auvergne se présentera avec la formation suivante

Marcel Carro Beucherq

Gorieux

Quéré Lefeuvre

L'arbitre de cette Importante rencontre a été confiée à M. Morice, arbitre officiel du C. B. B. B., ce qui est un sûr garant de la régularité de ce match. Cette rencontre étant organisée par la F. P. B. B. toutes les entrées de faveur eont suspendues. Les membres honoraires et actifs de la Tour-d'Auvergne devront acquitter le droit d'entrée, fixé DEMAIN

A SAINT-BRIEUC

E. Dinardaise contre Stade Briochin. Dimanche prochain, le Parc Municipal des Sports fera le théâtre d'une rencontre officielle comptant pour le championnat de France très intéressante. Elle mettra en présence l'excellent cinq s de l'Etoile Dinardalse et le team premier du Stade Briochin. dont nous avons pu constater les gros progrès.

La partie qui sera arbitrée par M. Cautln. commencera à 10 heures précLes.

Entrées prix unique, 3 fr.

Ce match étant organisé par la Fédération. les entrées de faveur sont suspendues. 78 Championnat des Patronages

Demain à Dinard E.D. 131 contre Côte d'Emeraude (2i à 9 h. 30.

E.D. i2i contre Côte d'Emeraude (1) à 10 h. 30.

Dimanche se dérouleront sur le beau terrain de l'E. D. deux rencontres comptant pour le championnat d'Illeet-Vilaine des Patronages. La première rencontre, mettra en présence l'équipe 3 de l'E. D. à l'équipe 2 de la C. E. de Rocabey. Nul doute Que la partie sera serrée, les deux équipes ayant à cœur de remporter le gain du r.atch. La troisième' de l'E. D., essayera de rééditer sa victoire de dimanche dernier, et la C. E. de Rocabey (2) voudra se rhéabiliter de sa défaite de dimanche, contre la J. A. de Saint-Servan.

L'E. D. (3) se présentera comme sult Bras, Mahé Girard Lévl, Berthomier.

La deuxième rencontre mettra aux prises les équipes 1 et 2 de la C. E. de Rocabey et de l'E. D. La C.E., composée de joueurs très athlétiques voudront venger leur échec de dimanche dernier contre la J. A. de St-Servan et l'E.D. i2> composée, presque uniquement de juniors voudra faire oublier sa mauvaise exhibition en enlevant le gain du match.

Les sportifs dinardais qui assisteront t. ces deux rencontres verront que le sport que l'on pratique le dimanche matin, rue du Casino est des plus lntéressants et des plus agréables. DEMAIN A SAINT-SERVAN

J. A. DE SAINT-ENOGAT (1 et 2) CONTRE J. A. DE St-SERVAN (1 et 2) Ces rencontres auront lieu sur le beau terrain de la prairie St-J3seph. Etant donné la valeur des éléments en présence, les matches prévues doivent être trés intéressants

La Jeanne d'Arc de St-Enoqat pratique de-uls Innrtemps le basfcft et se tn.uve être actuellcmc-' une des meilleures éauipes de la C. E.

Engagée dans la Coupe d'Encouragement. elle a battu ru premier tour, avec netteté le Stade Brtochln. Dans le challenge des patronages, elle 4 acquis une belle victoire sur la très bonne équipe de l'E. D. (21.

Ces performances de début d" saison promettent un bea'i pnlTiarès à cette société et sius la direction du dévoué Jasou. elle doit continuer ses succès en disposant des Servnnna'.s. Toutefois. ceux-ci sont en progrès, leur succès de dimanche dernier contre la C. E. de Rorabev démontre que bientôt. J. A. de Saint-Servan. nouvellement venue au basket tiendra une place honorable dans ce siort.

Les é-nilpes rremlère^ s» r-ésenter-it a 9 h. 30 sur le terrain, les équipes secondes aussitôt anres.

M. Brun-rtein. de la C. E.. arbitre de ces rencontres siura tenir ?ïs Joueurs en mains et assurer la Icularlté des résultats.

Kntrée par 11 sémaphore. prit ) t 1 ft.

DEMAIN A VITRE

CADETS DE BRETAGNE (1)

CONTRE AURORE DE VITRÉ (1) Demain, l'équipe première des Cadets de Bretagne viendra donner la réplique à l'équipe correspondante de l'Aurore en un match comptant pour le Challenge Breton des Patronages.

C'est la première fois que. cette saison, ces deux équipes se rencontrent. Le cinq premier de l'Aurore est trop connu pour qu'il soit besoin d'insister sur sa valeur.

Quant aux Cadets, les bons résultats qu'Us ont obtenu depuis le début de la saison, nous laissent «-ntrevolr une belle formation, capable de tenir tête aux meilleures équipes de la région. Les Vltréens adopteront la formation suivante Serve, Jamet Monter Le Saint, Fl°ury, Béchaud étant absent. Cette formation doit bien rendre. Aussi nous lui ferrons confiance. Cependant es na sera sans aucun doute pas une partie des olus faciles pour eux, car leurs adversaires sont de taille. Cette partie débutera à 10 heures. Les amateur* de bask»t-ball viendront nombreux sarnlr les touches du terrain du boulevard de Laval. Ils ne le regretteront pas. 8 Demain à Fougères

DRAPEAU DE FOTJGfFES (1 et t) CONTRE ESPÉRANCE (1 et 2) Demain, sur son terrain de l'Ecole N.-D. des Marais. l'Espérance recevra en matches comptant pour le championnat des patronages, les deux excellentes équipes du Drapeau.

L'an dernier, dans ce même championnat, après une partie très intéressante, les équipes premières s'en retourneront dos dos, ayant marqué chacune 32 points.

Cette année, les équipes étant sensiblement les mêmes, la partie s'annonce très serrée et il est bien difficile de pronostiQuer celle qui sortira xlctorieuse. L'équipe première jouera à 9 h. 30. L'équipe deuxième Jouera à 10 h. 30. MATCHES AMICAUX DEMAIN.

A RENNES

Au Stade Francte-Troufflard, & 9 h.: Cheminots Rennais (juniors 2) contre C.A.L. (juniors 2).

A 9 h. 45 Cheminots Rennais (Juniors 1) contre C.A.L. (juniors 1). Deux Jolies rencontres en perspective. Le C.A.L. fera tous ses efforts pour résister à l'assaut des deux belles équipes de l'A S.C.R. 8

COUPE DU MÉRITE

PARIS, le 6 octobre. La Fédération Française de Rugby a définitivement arrêté la liste des candidats à la Coupe du Mérite.

Nous relevons parmi les clubs choisis Libourne, Le Bocaux, Nice. le Stade Nantais, les White evils Perpignanais. le F. C. Toulousain, Eymet, A S. Tarbaise, Cognac, Le Salnt-Marcellln.

Demain matin

le challenge Delarue sera couru sur Rennes-Cesson et retour Nous donnons plus loin la liste complète des engagements.

Le numéro Indiqué devant chaque équipe est celui que porteront les coureurs.

L'athlète effectuant l'aller devra prendre un numéro noir ct mettre sur son sac de vêtements un second numéro noir; l'athlète effectuatft le retour p.ura le même numéro que r: .i Soéquipier mais en rouge. Il devra également en mettre un sur son sac de vêtements. Rappelons que l'épreuve de l'an dernier fut gagné par Robial et Caillot, de la Tour d'Auvergne. Les tenants auront cette année fort à faire avec les équipes qui ont nom Evanno-Carrer, Cormler-Llbert, Lemonnler-Bruézlére. sans compter les hommes des Cadets, de l'Espérance et des Francs-Archers. Il y a longtemps que le Delarue n'avait remporté un aussi tiau succès et il faut en féliciter le Stade Rennais qui en assume sportivement l'organisation.

Rappelons que le départ -a donné avenue Aristide Briand où aura lieu l'arrivée.

Les officiels. Nous rappelons notre note d'hier. MM. Bergot rt Masson sont priés de s'entendre pour assurer le relais de Cesson; les autres membres disponibles sont priés de se '.rouver au gymnase de Viarmes à lo heures pour la répartition des postes.

Vestiaires. Gymnase municipal de Viarmes et restaurant Claude, à Cesson. Avis aux cyclistes. La dureté du sol rendra la course excessivement vite et pénible et chacun doit tenter d'éviter des accidents. Les coureurs devront courir au bord de la banquette à droite de !a route et les cyclistes serrer le Plus possible à gauche la ligne du milieu de façon à laisser toute la moitié de la route li'j'e aux automobiles qui ront Instamment priées de r pas s'Intercaler entre les coureurs pour permetln une course loyale et sportive.

Engagements

Tottr d'Auvergne (tenant). maillet blanc 1. Robial Henri. Caillot Marcel; Faucheux André, Lefeuvre J5;n. Stade Rennais U. C. ,rouge parements noirs) 3. Evanno Jean. Carrer Joseph; 4 Lemonnier Jean-Baptiste. Bruézière Emile; 5. Bougeard Marcel. Montebrun Louis: 6. Fcillals Roger. Chatellicr Albert. R»!np!ac>int Feillals Sylvain. Drareau de Fougères (rouge) 7. Il.nard Joseoh. Porer L'-n- 8. Po:=:er Jo fh. ItS" E"ill?.

Francs-4rchers de Laval (jaune et noir) 9. Mat:Iard Edirond. Deniaut Maurice.

Club Athlétique Mavennais. 10. Cormier René, Llbert louis; 11. André Camille. Papillon Julien: 12. Portais Emile. Duchesne Raymond. Remplaçait» Fnuhert, Fournier.

Cadets de Brctaove iblanc parements b!eusi • 13. André Yves. Falher François Veillard Roirer, Vel'lard René; 15 Fourel Louis, Lenouvel René. Espérance de Lava! 16. Garnier René, Rabincau Maurice; 17. Morlceau Louis, Lancelin Marcel. «tll

Demain, au Palais St-Georges à Rennes ASSEMBLEE GÉNÉRALE

DU VELOCE-CLUB RENNAIS L'Assemblée générale du Véloce-Club Rennais aura lieu cette année le dimanche 28 octobre, au Palais SaintGeorges, à 9 h. 30 précises.

Ordre du Jour Lecture du procèr- verbal de la dernière réunion; Rapport moral: Compte rendu de la situation .financière; Renouvellement du tiers des membres Questions diverses. La carte de sociétalre de 1934 sera exigée à l'entrée. 8

Le Nantais Baril, candidat

à la sélect-on

pour le championnat d'Europe Nantes, le 26 octobre. Tous les amateurs du sport des poids et haltères, apprendront avec plaisir que le poids plume Marcel Baril, du Club Athlétique Nantais, second au Championnat de France 1934 et qui en quelques mois a battu trois fois le record de France de l'arraché à droite et approché ceux de l'arraché à gauche et du jeté à deux bras, vient d'être convoqué par la Fédération Française de Poids et Haltères à une épreuve de sélection, en vue de la constitution de l'équipe nationale qui disputera le Championnat d'Europe. Ce championnat aura lieu à Gènes, le 11 novembre prochain. L'épreuve de sélection aura lieu le 28 courant à Paris au Gymnase Voltaire. Il serait téméraire de préjuger de la qualification de Baril étant donné surtout que le règlement à trois mouvement de barre à deux bras lui est moins favorable que celui comportant les cinq rr.ouvements, mais connaissant le cran admirable du sympathique pompier, nous sommes certains qu'il disputera sa chance jusqu'au dernier essai.

Que les vœux que nous formons pour son succès lui soient un précieux encouragement.

Ajoutons que, si comme tout permet de l'espérer. Baril se trouve en bonne condition dimanche prochain. Il à l'intention de s'attaquer au record du monde de l'arraché à droite, détenu par l'autrichien Stadler avec 75 kilos.

A. S. Vitréenne. Equipe I, rendez- vous à 14 heures, terrain des Cadets Coeffé, Pouteau, Delanoë, Lemichelet. Javellaud Stéphan, Leprince, Provost, Blanchard, Charpentier, Dinoual. Equipe II Si le match avec le Collège a lieu dimanche, les joueurs seront convoqués à cette place le matin. 8 Aurore de Vitré (basket-ball). Les joueurs dont les noms suivent sont convoqués pour demain matin, à 10 heures, en tenue, sur le terrain de l'Aurore pour jouer les Cadets Monter. Jamet, Serve, Le Saint, Fleury. 8 Avenir de Saint-Etienne (basket-ball). Juniors Les Joueurs dont les noms suivent sont priés de se trouver dimanche matin, à 6 h. 25 devant l'église Saint-Etienne Chabaud, Plantard, Marquer, Bénis, Alexandre, Le Guével. Présence Indispensable pour tous ces Joueurs. 8 Cercle Paul-Bert (basket-ball).– Sont convoqués dimanche 28 octobre, au Stade Municipal

Equipe I A 8 h. 45 précises, contre le S. R. U. C., le match devant commencer à 9 heures Thomas, Lévesques A., Toxé, Ricard, Méneust, Calmet.

Equipe II A 9 h. 15, en tenue, contre les Cheminots Perrault, Lévesque, Lorre, Pierre, Calmet, Simon.

Equipe III A 9 heures, en tenue même terrain Simon, Vineuse, Jarnier, Louyer, Geslin, Monvoisln, Fauconnier, Besnard.

Prière d'être exact en cas d'indisponibilité, en aviser M. Morice avant samedi midi.

Délégués aux équipes MM. Morice et Masson. 8 Cadets de Bretagne (basket-ball). Sont convoqués dimanche matin, les joueurs dont les noms suivent

Equipe I: A 7 h. 45. à l'entrée du Thabor près l'église Notre-Dame, pour se rendre à Vitré en championnat des Patronages Belmont, Gadby, Lehagre, Lenormand A. et F.

Délégués MM. Dénot et Pilorge. Equipe II A 8 h. 45, terrain de la Motte-Baril pour rencontrer une équipes de Saint-Héller Dayot, Motzon. Jarnier, Daniel. Lappel. Bouëxel. Délégué M. Lardoux. 8

Ex-Rennais. Sont convoqués à 9 h. 15, au slége social, dimanche prochain 28 octobre pour Jouer le C. A. L. sur son terrain, rue de Vern (auprès de l'école 1 Orain, Maurice, Gorret. Narcisse, Mesmeur, Renault, Morvan, Lenormand, Gefflot, Charles, Deva, Yvan, Faucheux.

En cas d'empêchement, en avertir le secrétaire. Téléph. 41-22. 8 Amtcale Servannaise (association). A Paramé pour 13 h. 45 Goron, Géhaln, Daveux, Lenormand R. Lucas Joseph, Lenormand L., Bagot (cap.), Lenormand E.. Leroux Hervé, Lenormand A., Sinay, Letourneur. 8 La Resiérienne. Sont priés de se trouver en tenue, demain à 14 heures, sur le terrain du Chène-Vert Denals, Malécot, Doussin Gullleux Ernest. Lefalx Emile, Lefaix Gabriel, Renaudin, Manlvel, Lecas. Bachelot, Barel. Rousseau, Boisramé Lucien et Poirier. Les Joueurs disponibles sont priés de se trouver à 9 heures sur le terrain pour le marquer. 8 Tour-d'Auvergne. A 11 h 30, au siège de la Société, pour se déplacer a Fougères

Equipes 1 et 2 Robiou, Cotard, Peltier, Leduc, Artaud, Carro, Tizon. Julot. Lebreton. Simon, Couarand. Eougeard, Hardy, Ferré, Le Bilan. Carro. Benede ttl. Gruel. Chermet. Créach, Jublanc, Harel, Barbot, Lefeuvre. Equipe 3, à 14 heures, terrain de Simon Monnerle. Gendrot. Legendre, Calvl, PLnotto. Crublé. Onof riette, Leturgeon, Denis. Bahurel.

Equipes 4 et 5, à 12 h. 45, terrain Crublé. Police. Bourhls Pierre. Priet, Hldreul, Bougeard, Aubin, Moussault, Bauge. Innocent!, Panha'.eux, Crublé, Papot. Le Personle, Rabu Levrel, Le Gai. Fresnel, Winand, Pardo. Gentil et Belvia. t

A.S. Montalbanaise. A 13 heures pour déplacement à Rennes

Delisse Cochu, Alo, A. Pelois, Pélan, Gérard, Heurtault Gaudin, Gougault, Hervé, Hulo, L. Pelois, Perrouin. 8 Espérance de Saint-Hélier. (Basketball) Sont convoqués dimanche 28 octobre 1934

A 9 heures précises, en tenue, terrain de Saint- tienne. rue Papu Bourges, Dodard, Vergnol, Ramel et Gautier.

Délégué M. Boulo.

A 9 h. 15, terrain de la T.A., boulevard Jacques-Cartier (Championnat) Gaudtche, Jardin. Allain R., Méheust, Cosnard.

Délégués MM. Orvey et Honoré. A 9 h. 30. terrain de Saint-Hélier (Championnat)

Avrault, Tiolais, Briand, Launay, Gulllard.

Délégués MM. Ayrault et Lesaige. A 8 h. 45, terrain de Saint-Hélier, pour rencontrer les Cadets (2) Trochet, Allesson, Chevé A., Chevé Y., Baudry.

Délégué M. Lesaige.

Les joueurs et délégués Indisponibles sont pré? d'en aviser M. Gautier, rue des Ateliers. 8 Tour-d' Auvergne (Basket-ball). Sont convoqués dimanche

Equipe 1, a 14 heures, sur le terrain de la T. A. pour jouer en ChaMMcnnat de France contre Nantes

Quéré. Beucher. Carro. Gorieux, Lefeuvre.

Remplaçants Caillot et Delaunay. Délégué aux entrées Gaudiche. Délégué aux joueurs Boulet.

Equipe 2, à 9 h. 15, sur le terrain de la T. A. pour jouer Saint-Hélier en Championnat

Delaunay, Cardin, Thomsa, Loizou, Thébault.

Délégué Vallée.

Equipe 3. à 9 h. 30. terrain de SaintEttenne, pour Jouer en championnat Champrobert. Bougeard, Bardoul.Geffroy. Guillaume.

Délégué Guignette. 8 Avenir de Saint-£tienne. A 8 h. 45 sur le terrain de la rue Papu Lorlt, Tuloup, MorfolEse C., Even. Toqué. 8 C.A. Laïque (Association). Rue de Vern. à 9 h. 30

Prlzer, Rio. Prat. Lévéque. Pinault, Le Coz. S-nidt. Peton. Denieul. Rouillé, Cognard. Noçues. Lemeu'e, Ballu, Lavenez. Coudray, Gauthier. 8 C.A. Laïque. (Basket-ball). Sont convoqués

Equipe 1 Béjaud, Barbé, Yvon, Barguillet, Mongermon.

Rassemblement & l'école Cercle Bahon. à 8 h. 30. Mongermon se rendra directement au Stade Franci£-Troufflard.

Equipe mixte 2, au Stade FrancisTrouff'aid

Lencrmard. Nogues, Pérennès, Denou, Pinard.

Le joueur Nérienne est prié de se présenter & l'école Cercle Bahon, iL 8 h. 30.

Les Joueurs Desilles, Le Dréan. Durocher, Deladier, sont priés d'accompagner le CAL. au Stade Francls-Troufflard.

Délégués MM. Trlcault, Yvon et Grippay. 8

SOCIETÉ DES COURSES

DE SAINT-BRIEUC

La Société des Courses de St-Brleuc a fait remettre aux différentes caisses de secours des sociétés-mères, les dons suivants:

A la caisse de secours de la Société d'Encouragement 230 francs.

A la caisse de secours de la société des Steeple-Chases 250 fr.

A la caisse de secours de la Société du demi-sang: 100 fr.

A la caisse de prévoyance des gentlemen 500 francs.

En outre, la Société de Trot a versé iL la Société du demi-sang. 100 francs. Pous 1935. les réunions de St-Brieuc sont fixées aux 9 et 10 Juin (dimanche et lundi de la Pentecôte), et la réunion de trot au Jeudi 13 Juin. 0 COURSES A MAISONS-LAFFITTE PARIS. 26 octobre. L'hippodrome de Maisons-Laffitte continue à donner satisfaction aux sportsmen aimant se trouver en présence de pelotons très fournis. Cet après-midi on pouvait prévoir une belle affluence de concurrents et l'évènement a donné raison aux pronostics. Une épreuve de bonne importance. le Prix Eclipse, en constituait la pièce principale. Ce prix est revenu à Le Gason dont les progrès s affirment. En tète dès le début il ne fut Jamais rejoint et ne fut strleusement Inquiété que par Mansur sur la fin. Mais Le Gazon n'était pas au bout de ses ressources et c'est presque facilement qu'il franchissait la hgne d'arrivée avec une bonne longueur d'avance sur son tenace adversaire. Résultats

PRIX DE L'ARGONNE. (Haies, 8.000 frs, 2.500 mètres. 12 vartants). 1" Oscar iGalaurchl), à M. Sultana 2· More Aurelle Il (Bonaventure) 3' La Prière (Maubert).

Distances 2 long 1/2 long.. 6 long., Mutuel g. 23.50 pi. 6 6.50.

Non placés Tiberiade (George) Gymkana ,Plaine) Fedhala iKalley) La Rocaille (reinette) Djibouti (Burette) Le Grand Soleil (Cervo) Fire Opal (Gill) Huauette-du-Flot (Danesié) DraDée-Haute IHamel).

PRIx DE LA Breteche. (A vendre. 6.000 francs. 1.700 métrées. 25 partants) 1" San Juan (W. Johnstone). à M. Mathé-umalne) 2* Gipsy Queen lA, Dupult) 3* Messaouada (G. Duforez). Distances encolure, 1 long. li2. 3 long.

Mutuel Il. 24 pl. 10, 15. 10. Non placés Miss Fiterari Il iR. Sancho) Grain de Calé (A. Amilien) Tourtoirac Il lA. Lavialle) Menhir iR. Leblanc) Thymol IC. Carratt) Admo (L. Valxelftseh) Tarzan (P. Roehettu Persan lA. Hatton) Lvttttm U (N Pelât) Kaor (C Miles) Pif-P<i,' |R Clin) C.'ackson iE. Mantelet) F.'oriuai IJ. Pévérlni) Mistral VI u. Bailliez) Lucullus Il (Ch Semblatl: Fionie iJ. Rosso) La Cote Rose tP. Crawley) Star Tip (A. Beauparlantl Toast tG. Vatard) Double Ksk (R. Arnal) Frégate III iJ. Patrick) La Bruyante (G. Bridgland).

PRIX nv Quesnay (hand. 10.000 trancs. 2000 mètres, 15 partants). 1" Certi.twle Il iSibbrltt', à Mme chacon; 21Filrelin (Fortin)- 3' llex .Kaisers Distances 2 1. 1/2. 4 long.. 2 1 11 Mutuel Gag 101. Pl. 21. 9 23.50. Non Prince des Ténèbres (Pavée), Lousiana 'Carrntt). White Rose IDuforez). Lord Da'rnlev 'Semblât) Radoline iManto:et). Canathos (Sauteur). Fille Royale iRabbe), La Bégum trochet.til, Alincourt (MontaneK Tam Tam iNtviult), Pervenetx iVomvi'.l), Delightlul (Pages).

PR1X de Lagst (à vendre. 6.000 francs. 1.100 mètres. 19 partants). 1" Camille Borghèse (Hervé), à M. Pernot; 2* Trappe (Carratt)- 3< Endiablée (Dixon). DUUaoM l/a long., encol., 1 L 1/3.

Mutuel Gag. 112.50 PI. 38, 11.50. 30. Non placés Chansonnette (Johnstonel, Adonis (Lolliérou), Cheik Rama iRochettl), Racleur (Leblanc). Coup de Roulis (Rosso), Crindor (Hatton), Zorapa (Fortin), Sainte Hélène (Goulet). Pamplona (Beauparlant), Jolivette Il (MM Garry), Tarse (Ricard)..Bobs de Dur* (Pelât). Sablière iRabbe). Yebies (Semblat). Tebessa ilvevi, Flamine (Robson). PRIX ECLIPSE (30.000 fr., 1.200 mètres, 9 partants, 1- Le Gazon (Dupult). M. Holdert: 2' Meneur (Duforez); 30 Tribut (Semblât).

Distances 1 long., tète, 4 long.

Mutuel Gag. 40.50. PI. 10.50, 14. 9.50. Non placés Charminp (Rochetti). Ipe ISibbrltt), Fonds de Caisse (Johnstone), El Siflnor (Pelât). Serdoba iVUlecourt), Ceylon (Robson).

PRIX DE Saiht-Gratieii vendra 7.000 francs, 2.100 m.). 19 partants. 1. Satnt-Hilario IJohnstone), à M. Prowein: 2. Dupletx (Carratt); 3. Car.neioni (Allemand).

Distances tète, courte tète, 1 1. 1/2. Mutuel gagn. 53; pi. 16.50. 26.50. 23. Non places Adagio (Hattoni; Aigle' mont (Mantelet); Amas d'Or (Rabbe); Montiaie Saint Uenis (Sancho); Pyralii (Alfonsli; Naatnan (Chavrier); Etoile des Pins iLavlalle); Dame de Vic4 IBlancone); Roval Hart (Semblât): Romarin Il (Montanéi; Bel Ebat (Thompson) Pont de l'Alina (Chéret); Tonim (Hart): Vancout;er (Pavée): Gay Abbes» (Rochetti); Amirauté (Nivault).

Prix DE LAMARQUE i 10.000 fr.. 2.400 mètres 11 partants1. 1- Sabre au Clair Il (L. Robson), à M. Vandamme: 2' Piilégé> ton !F. Hervé): 3' Pantalon tA. Rabbe). Distances 3 Ion* courte tête. 4 long. Mutuel Gag. 40. PI. 6 80, 5.50. 5.50. Non placés Ailloli Il IR. Ricard), Prince d'Indore (N. Pelât). Gérodimo» IP. Nivault). Mylord IM. Allemand). Talc* My Word {A. Peckett), Saint-Elme E. Lerouxi, Navigateur iG. Vatard), Sh& rouz iJ Sables'

COURSES A AUTEUIL

Partants probables

Prix DE SAINT-GERMAIN (steeple. à réel, 10.000 fr.. 3.500 mètres). Srarlinj t Sentier). Gras Double iGalaurchi), Coq d'Or 11 .Hiéronimu-;). Dunkerque iLock), Juju iX.i, Dark Way iHaési. Vive ta Joie (Bâtes), Le Boulanger (Cervo). Mise Paso (Couturier), Col Lankershim iNéeli, Big Béar iHowesi, Royaumont (Niaudot), Koulibiac (Davy).

PRIX LE NAGEUR Ihates, handicap. 15.000 francs. 3.500 mètres). Millionnaire Il iChauflbur) Petit Diable iNiaudot). Diplomate ou Fringant iKalley), Cavali er Seul ¡Cames), (Bagliiard). De Bzers Dubus1, Bleu te Chine iBonaventurei. Gratitude iDunni, Juiu (X.i, Eetoum iHowes.1, Renard Argenté (Costadoat). Lalo iLociu. Cannon Bail (Trémeaui. Souverain Impérial (Hiéronlmus), Casse-Noix (X.).

PRIX CONGRESS (steeple, 50.000 francs, 3.500 mètres). Bellovaque (Costadoat). Grandjour (Howes), Vanau (Davy). Belmon II i Maubert). Coron (Lock), Trader Horn iBrierrei, Grand Bail iNiau^ dot). El Balgal .Bâtes* Prince d'EcoUe1l (Plaine), Apologue iS3ntleri.

PRIX Mohtgeroult (haies. 20.000 fr, 2.700 mètres). L'arbre Broyé (Leroy), Barnum Il (Costadoat), Clitandre (Bates), Rallye Puisaye iChauffour), Merlin l'Enchanteur (Cames). Guerrero (Brierre). Pol Ploum (Trémeau). Somgar (Chapman).

Prix CHALET (steeple handicap, 20.000 francs. 3.800 mètres). Dictateur X iWarren), Bon Coeur (Chauffour), Clarimus id'Ideville) Très Sport i.Niaudot). Manteline [Costadoati. Rhamni (Dubus). Le Titien 11 .Haèsi, Bleu de Chine (Bonaventure). L'Orage iTré» mcau), Lochinvar iBagniardl, Hardol iMauberti. Ormy iBalil. Brida .George), Coq d'Or 11 IHlérommus), Askari tG3laurchl), Procope (Remette).

PRIX VIEUX ROUEN (haies. 15.000 francs. 3 500 mètres). Farnus (Howes). Bleu de Chine iBonaventurei. Cotillon iDriancourt) Liaht Brigade (Haès), Maestro iDunni. Le Menhir iFrigoul), Louvigny (Cames). Jeune Melbourne iKalley), Renard Argenté (X.), Dark Héroïne (Dubual.

Pronostics

Première course Royaumont. Juiu: deuxième course Millionnaire 11, Diplomate troisième course Bellovaque, La Gabelle quatrième course Rallye Puisaye, Somgar; cinquième course Très Sport, Hardol sixième course Bleu de Chine. Farnusl. Pronostics de la presse spéciale PARIS SPORT. Première course Vive-la-Joie deuxième course Bleude-Chine troisième course Grandjour: quatrième course Broyé quième course Rhami sixième course Le Menhir.

Auteuil-Longchamp. Première course Dark-Way deuxième course Bleude-Chine troisième course Grandjour quatrième rnurse Broyé cinquième course L'Orage sixième course Bleu de Chine.

DANS L'ARMEE La Légion d'honneur aux mutilés à 100 Le Journal Olliciet publie ce matin une liste de promotions et nominations dans l'ordre national de la hégloa d'honneur en faveur de mutilés de guerre titulaires d'une pension d'Invalidité définitive du taux de 100 Cet** l<t* comprend

1 fT»mi officier l'ancien capital»» PouJJin. du 12, B. C. A.

3 commandeurs les anciens lieute- nant Gonnet. du 10' R. A. C.· capitaine Maieval. du 9« zouaves, servent Teutscn, du 333' R I.

63 officiers et 279 chevaliers

LA MEDAILLE MILITAIRE Le Journal Otlidel publie ce matin et jours suivants des décrets conférant la médaille militaire au titre des réservea. Cette publication qui comprend environ 8.500 noms, fait partie de la «• tranche du tableau de 1932

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement. sursis d'incorporauoik réforme, pensions, etc. S'adresser fUmus. OuesJ-EcJair. Rencea. Jolndl* l ft. ta timbre* DMt* Dout u réoaoM


Les semailles

Les semailles constituent l'opération culturale la plus importante, celle qui .7 le plus d'inf.uence sur les rendements et, par suite, sur le prix de revient des denrées.

Les résultats donnés par la récette de blé de 1934 en sont une preuve. Cette récolte, même dans Ies exploitations bien dirigées, fut, comme on dit, très falouse, c'est4-dire très variable du simple fait que les semailles ne furent pas toujours réalisées ainsi qu'il aurait convenu, soit à cause d'une préparation insuffisante du terrain, soit par suite d'une mauvaise exécution, soit enfin parce que l'époque de l'emblavure n'était pas bien appropriée aux circonstances climatériques ou culturales.

Il faut, en effet, que les semences confiées à la terre le soient dans des conditions telles que, si le temps est propice, la germination et le développement des plantules qui en dérivent soient normaux, c'est-à-dire réguliers et soutenus.

Les praticiens éclairés le savent tls savent aussi que les semailles sont une besogne délicate qui demande à la fois de la vigilance et un sens aigu des réalités pratiques.

La préparation du sol doit varier suivant la nature physique de celui-ci et d'après les récoltes qu'il a portées, de même l'époque du semis qui est influencé par le climat, la variété et l'état du terrain.

Dans la région méridionale, les semailles se font d'habitude en novembre et décembre dans lé Centre et l'Est, depuis la fin de septembre jusqu'aux premiers jours de novembre dans la région parisienne, en octobre, sauf pour les blés de betterave qui, comme dans le Nord, se sèment souvent jusqu'en décembre.

D'une façon générale, il faut se souvenir que pius le climat est rigoureux, plus il est nécessaire que les jeunes plantes soient fortes pour résister aux froids de la mauvatse saison.

Mdis ce qui doit, en outre, retenir particulièrement l'attention des praticiens, c'est la densité et la régularité des semis, ainsi que le recouvrement des grains.

On comprend très bien que le semis à la main et à la volée ne puisse être parfait, non plus que le recouvrement de la semence par la herse. Il en résulte fatalement une levée et un peuplement irréguliers, qui se compliquent ensuite d'un départ inégal de la végétation. C'est pourquoi les semailles en lignes, avec le semoir mécanique, sont une nécessité de la technique moderne partout où le sol s'y prête, c'est-à-dire lorsqu'il est suffisamment meuble et sain.

Avec elles, c'est la régularité partout dans la levée, dans la végétation, dans la récolte. C'est le succès assuré autant, du moins, qu'on peut le prétendre en agriculture, sans compter que le semoir est rapidement amorti par l'économie d'un quart de la semence que son usage implique.

Aussi toute ferme réaliste ne fait-elle ses emblavures qu'avec le semoir et en lignes.

J. Perette,

Ingénieur agronome.

Conseils pratiques

Utilise* vos petites pommes de terre dans l'alimentation des vaches laitières. Donnez-les crue» et hachées, mêlées à de la bonne balle de céréales. Vous pouves en distribuer Jusqu'à 2 kilos pour 100 kilos de poids vif. Evitez les pommes de terre verdies ou germées qui contiennent de la solanle, poison violent. Les pommes de terre cultes sont réservées au bétail à l'engrais.

Faites un choix

judicieux

de vos semences

La semonce d'une plante renferme le germe d'une plante nouve.it avec ses qualités et au défauts futurs. Son Influence sur l'avenir du végétal est prépondérante, aussi l'agriculteur doit lui réserver une attention toute particulière s'il veut se ménager l'espoir de belles récoltes, car Il ne saurait ignore que telle semence donne telle moisson. Dans tout achat de semences il doit exiger du vendeur une facture comportant les garantles suivantes nom de la variété, prix aux 100 kilos au départ ou à l'arrivée, pays d origine, pureté pour cent. Il peut paraître à certains qu un tel ensemble de précautions n'est pas nécessaire et même que quelques unes d'entre elles sont superflues. En réalité, Il n'en est rien une semence n'est pas un produit toujours semblable à lui-même, invariable, c'est m.- corps vivant qui peut, malgré de belles apparences, donner des plantes peu vigoureuses et de faibles récoltes. C'est pourquoi les agriculteurs ne sauraient lemals trop s'entourer de garanties dans l'achat de leurs semences, car il n'est pas rare que la non-réussite d'un semis ait pour cause essentielle une semence de mauvaise qualité. QUELQUES QUALITÉS

D'UNE BONNE SEMENCE

La plupart du temps vous juges la valeur d'une semence à la vue, à l'odeur, au toucher, c'est un examen rapide et commode, Il est vrai, qui peut donner, si vous avez une grande expérience, des résultats satisfaisants, mais qui peut, aussi, se montrer insuffisant. En effet, vous ne pouvez déterminer la variété d'un blé ou la faculté germinative d'une graine de luzerne par un examen aussi superficiel. Or, très fréquemment, les qualités essentielles d'une bonne semence ne peuvent être mises en évidence qu'A l'aide d'une analyse approfondie.

Voici quelques unes des qualités sur lesquelles vous devez porter votre attention.

Lorsque vous ensemencez du blé, vous avez le plus grand intérêt à connaltre la pureté de la variété que vous avez achetée, autrement dit lia pureté d'espèce). Vous connaissez les graves Inconvénients que présente le mélange de deux variété de blé ne mtlrissant pas i la même époque au moment de la récolte, si vous attendez la maturité complète du champ, la variété la plus précoce s'égrène fortement et entraîne une perte très grande.

Pour certaines semences, vous avez intérêt à connaître la provenance, le pays d'origine.

Vous devez donc vous métier et ne faire vos achats qu'à des maisons connues pour leur probité commerciale en leur demandant la garantie d'origine de leurs semences. La dépense supplémentaire que vous aurez à engager sera largement compensée par une production plus abondante et plus régulière. Fréquemment, dans les semences. 11 y a des impuretés Il ne faut pas qu'elles soient trop nombreuses et surtout constituées par des graines étrangères. DtLUS les semences de luzerne, on tolére 10 grain»» de cuscute par- kilogramme dé semence, mais par mesure de prudence, achetez toujours de la graine de luzerne (garantie sans cruscute) de préférence à la graine décuscutée. Lorsque vous achetez un lot important de semence, si vous avez des doutes, adressez-vous, pour faire analyser celles-ci, à la Station d'Essais de Semences, 33, rue de Picpus à Paris et, pour la recherche de la variété, & la Station Centrale d'Amélioration des Plantes Cultivées, à Versailles.

QUALITÉS D'UNE BONNE SEMENCE DE BLÉ

Le blé de la récolte précédente, bien sec, avec des grains gros et lourds, ayant une très bonne faculté germinative est une bonne semence de blé. Avec le tarare ,vous pouvez trier soigneusement le blé pour la semence, mais il vaut mieux utiliser le trieur à alvéoles, qui donnera un lot de grains gros capables de fournir des plantes vigoureuses bien dévelopées.

Si vous achetez votre blé de semence, n'oubliez pas qu il existe un décret du 27 Janvier 1933, relatif à la répression des fraudes sur le commerce des semences de blé. Ce décret interdit de mettre en vente le blé de semence ayant une faculté germinative inférieure à 85 et renfermant par kilogramme plus de 20 grammes d'impureté (matières Inertes, autres semences, grains cassés ou germés). Selon sa pureté, le blé de semence peut être qualifié de reproduction, de sélection, de sélection originale.

Il est intéressant pour vous d'acheter tous les ans un lot de semence ortglna^ vous le cultivez dans le meilleur 'rhamp de votre domaine en lui donnant tous les soins désirables et, l'année suivante vous l'utilisez comme semence. après l'avoir passé au trieur, POUR RÉCOLTER DAVANTAGE DE POMMES DE TERRE

Paites un choix judicieux de vos plants. Lorsqu'ils sont de votre récolte, veillez à ce qu'ils soient sains, recueillis sur une culture exempte de maladies, de dégénérescence, car elles se transmettront à la culture suivante alors même que vous préparez le terrain d'une façon parfaite et que vous fumerez abondamment. Si vous achetez vos plants dans le voisinage, allez à celui qui avait en juillet les plus champs avec des touffes saines et vigoureuses. Mais, fréquemment, il vous arrivera d'acheter vos semences dans d'autres régions, n'hésitz pas à vous adresser à des régions réputées en exigeant des certificats délivrés par des personnes ou groupements qualifiés.

L'expérience prouve que les semenceaux moyens sont à préférer aux petits tubercules qui dégénèrent rapidement et aux gros tubercules qui, parfois, entraient un poids trop important de semence. Toutefois, si vous employez les grosses pommes de terre après les avoir coupées dans le sens longitudinal, réservez-les aux terres saines où elles craindront moins la pourriture. La préparation des plants germés avant la plantation est avantageuse pour la culture maraîchère ou de primeurs et pour les agriculteurs dans leur Jardin potager, mais elle nécessite un local spacieux. un matériel assez important et une surveillance attentive.

Choisissez avec soin vos semences, n'hésitez pas à payer un peu plus cher de bonnes semences pour lesquelles vous aurez toute garantie, car voua obtiendrez toujours des récoltes aupérieures qui mettront & profit au maximum les soins culturaux que voua aurez réalisé,, PEYRIERE,

Professeur d agriculture.

Pour dégraisser une peau tannée. Enlevez avec un couteau i lame sou1 pie la majeure partie de la graisse et des parties charnues que vous avez laissées avant le tannage. Puis saupoudrez le côté chair d'une bonne couche de plâtre, qui absorbe l'excédent de 1 graisse; battes la peau.

Le Conseil Général et les fermiers Le Conseil général, ne pouvant faire mieux, a jeté un beau coup d'épée dans l'eau en faveur des fermiers. Plutôt que d'attendre soulagement de pareilles manoeuvres, trop habituelles aux pouvoirs publics, propriétaires et fermiers feront bien de chercher un terrain d'entente pour le règlement de leurs difficultés.

La crise continue invinciblement de développer ses effets psychologiques, économiques et même sociaux. D'un côté, réduction, retard ou même suppression des transactions achats, ventes, paiements d'un autre côté, irritations, accusations, troubles dans les esprits enfin, soulèvements, agitations, menaces avec tous leurs dangers. Le tout mélangé dans une confusion indescriptible faite surtout d'incompréhension, chacun ne voulant envisager la question que du point de vue de ses intérêts particuliers, ce qui n'est pas la bonne façon de lui apporter des remèdes efficaces. Et, en face de ces réclamations veinant de tous les côtés à la fois, l'inefficacité et l'impuissance de toutes les mesures prises, fût-ce à la demande des intéressés, la désorientation des pouvoirs directeurs qui se laissent entrainer par les événements au lieu de les dominer et de les conduire. Tel est en raccourci le mal dont souffre non seulement la France (encore est-il que notre situation n'est pas pire que c:'autres et de tout côté on nous envie) mais toute l'Europe et le monde entier.

De qui se moque-taon ?

Nous attendons toujours l'esprit assez puissant pour embrasser le problème dans son entier, l'homme assez capable pour faire pénétrer la lumière dans cette confusion .et remettre l'harmonie dans notre désorclre. Peutêtre l'attendrons-nous en vain. Peutêtre en serons-nous réduits à rétablir nous-mêmes, au petit, bonheur, l'équilibre toujours instable et cependant nécessaire sur lequel s'est développé de tout temps, non sans danger, le cours de nos affaires et de notre vie elle-même.

Ne comptons pas que 1,, bonheur nous vienne comme cela un beau matin tout seul et tout fait. Ne comptons pas trop surtout, malgré la tendance assez instructive que nous en avons, sur les Pouvoirs publics, quels qu'ils soient, pour que cela arrive.

Les Pouvoirs publics semblent de plus en plus convaincus de leur impuissance. Les problèmes économiques ont désonnais revêtu une ampleur tellement vaste qu'ils dépassent et dominent toutes les volontés, et tous les puissances humaines ils submergent toutes les digues opposées à leur expansion, si bien que les hommes politiques qui veulent encore donner a leurs administrés (et i1s le veulent tous) l'illusion qu'ils sont capables de quelque chose en cet ordre d'idées, sont obligés de satisfaire ceux-ci avec des leurres.

Je ne sais pourquoi toutes ces réflexions préliminaires se sont imposées à mon esprit, presque à la façon d'une obsession, en lisant le vœu que notre Conseil général a adopté la semaine dernière au sujet du bail à ferme.

Donc, on avait demandé à notre Conseil général de prendre position au sujet de la réduction des baux a ferme, que dans bien des cas la baisse des denrées agricoles rend indispensable et urgente. Il ne pouvait décemment se dérober à cette obligation. Que fait-il ? Loin d'étudier la question telle qu'elle se pose sur le terrain régional et local afin de découvrir dans la pratique quelques éléments de sélection, il s'en débarrasse prestement et la renvoie au Parlement en demandant le vote d'une loi. Par l'expérience des lois précédemment votées sur la réduction des baux à ferme, les fermiers savent très bien qu'ils n'ont pas grand'chose à espérer ni les bourgeois du Conseil général pas grand'chose à craindre d'une nouvelle loi sur ce sujet. Pris d'un beau zèle, notre Conseil général a voulu poser lui-même les bases de la loi nouvelle et notamment interdire la mise au compte du fermier des impôts incombant au propriétaire. Il ne s'est sans doute pas demandé si une pareille disposition avait quelque chance de réussite, si mëme elle n'était pas de nature à bouleverser les fondements de notre Code civil, pour lequel la liberté des conventions est de règle, faisant même de celles-ci la loi entre les parties. Si les fermiers peuvent garder l'Illusinon qu'un pareil vœu leur sera de Quelque utilité, c'est qu'on peut les satisfaire à peu de frais. Ce qu'il y a de fâcheux, c'est que cette disposition à escamoter les difficultés et à s'en tirer en jetant de la poudre aux yeux, on la retrouve à tous les degrés de la hiérarchie, au Parlement comme dans toutes les Administrations.

Pardi Je sais bien que les conseillers généraux, même avec la meilleure bonne volonté, celle-ci fût-elle absolument sincère, ne peuvent rien, du point de vue juridique et général où ils se placent, pour l'amélioration de la situation réciproque des fermiers et des propriétaires. Ils le savent euxmêmes du reste. Mais alors, pourquoi se donner le ton de pouvoir quelque chose ? Pourquoi faire naitre dans l'esprit des intéressés des espérances qu'on sait parfaitement illusoires ?

Ce qu'ils auraient pu faire, c'eût été d'essayer, sinon d'organiser, du moins de favoriser l'organisation de Commissions paritaires pour le règlement amiable des difficultés pendantes entre propriétaires et fermiers. Voila qui eut été pratique. Mais c?la eût demandé un effort. C'est beaucoup plus facile de faire la pirouette sur le terrain politique et puis de laisser chacun aux prises avec ses difficultés particulières.

A la recherche d'un terrain d'entente

Il serait pourtant bon d'essayer d'y voir clair dans cette question du fermage, car il semble bien que ce soit un *des points où le malaise général à la campagne menace d'aboutir à l'abcès. Essayons de dégager quelques notions simples sur lesquelles l'accord puisse être général

1° Le fermage constitue un excellent mode de l'exploitation du sol. Il est même préférable, à certains points de vue, à la propriété directe du sol qui aboutit, par le partage, à la dislocation des exploitations et à l'émiettement du sol. Il est surtout préférable à Ja propriété collective qui aboutit au travail forcé, à la négligence générale et à la faillite. Il doit donc être conservé et, dès lors, le propriétaire doit tirer profit de son capital foncier

20 Rien de plus variable que le loyer de la terre, non seulement d'une contrée à l'autre, mais dans une même région et dans un même terroir. Cependant, il ne donne jamais qu'un intérêt minime au capital 'oncler. En principe, il ne devrait pas dépasser 15 à 20 du produit total d3 l'exploitation. En pratique, il est déterminé par les exigences du propriétaire et la concurrence que les fermiers se font entre eux. La crainte de n'être pas payé, capable d'inspirer quelque segesse, n'est pas toujours suffisante pour empêcher des prétentions exorbitantes. On me citait dernièrement le cas d'une petite ferme de deux hectares et demi louée, ces derniers temps, 1.500 francs en pleine campagne. En faisant beaucoup de fourrages, le fermier arrivera à nourrir deux vaches, qui' pourront lui donner, si tout va bien, deux veaux de 400 francs l'un, avec à peu près autant de lait pour chaque lactation Cela fait 1.600 francs. Le propriétaire prend tout. De quoi vivra le fermier et sa famille ? C'est absurde

3° Le fermier ne devrait jamais accepter des obligations qui n'est pas capable de tenir. Mais, il est mal placé pour discuter sur un pied d'égalité avec le propriétaire. Celui-ci peut attendre. Le fermier ne peut pas rester sur la rue avec son matériel 3t doit souvent se résigner à subir des conditions inacceptables. Il faudrait qu'il pût s'appuyer sur un organisme riiotecteur, telle qu'une Commission paritaire. Les propriétaires font une faute en n'acceptant que difficilement d'offrir à leurs fermiers une pareille garantie. Cependant, une Commission paritaire fonctionne dans les Syndicats agricoles du Finistère, n bien que criticable dans son recrutement et facultative dans ses recours, elle rend réanmoins des services

4° n n'est pas douteux ue, dans la plupart des cas, les conditions dans lesquelles se pratiquent actuellement l'exploitation du sol et la vente de ses produits sont totalement différenten de ce qu'elles étaient et de ce ou'on pouvait les prévoir au moment d? la signature des contrat. Propriétaires et fermiers doivent se sentir solidaires. Les uns comme les autres cnt intérêt à ce que la terre vive et parvienne sans trop de dommages à des temps meilleurs. Les fermiers auraient tort de croire, comme certains tentent de le leur insinuer, qu'ils sont libérés de leurs obligations parce qu'ils ont des difficultés à vendre certairs de leurs produits. Leur fierté doit toujours rester de payer leurs dettes autant qu'ils le peuvent. Mais, les propriétaires seraient inexcusables de leur côté s'ils pensaient que la crise ne doit nullement hs affecter, qu'ils ne sont tenus à accorder à leurs tenanciers ni délais, ni modération, ni remise et qu'ils peuvent avec la même intransigeance exiger toutes leurs dettes

5° En cas de saisie inique t odieuse, lorsque le fermier travailleur et économe, n'ayant fait aucune faute professionnelle, après avoir englouti ses avances, n'aura pu obtenir aucun délai ni aucune remise, on comprend très bien l'opposition toute naturelle qui sera faite aux enchères, opposition pacifique, il va sans dire, sans violence, même verbale l'on comprend très bien que. par solidarité dans le malheur, personne ne nette une enchère. Comment pourralt-il en être autrement ? C'est la réactior instinctive de défense.

Certes. l'entente et la concorde sont tien préférables. La guerre ne vaut rien ni en petit, ni en grand. Mais, quand la terre souffre, tous ses ressortissants doivent participer à son soulagement.

J. Gr.INDORGE.

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Economies

de semences, bons

résultats

J'ai voulu une année ne psa chauler mon blé de semence. Cette économie m'a coûté très cher, car la récolte pourrie de carte a donné un fort déchet. L'année d'après, je suis tombé dans l'excès contraire et Je n'ai pas pleuré le sulfate de cuivre. Hélas la levée fut désastreuse, et je dus en février c recouler s du blé de printemps dans les emblavures d'automne. Comment faire ? Je m'arrachais les cheveux, quand un voisin m'a dit Fais comme moi, je n'emploie que la poudre Salnt-Eloi. J'ai essayé, pensant que c'était une plaisanterie. Eh I bien, je suis enchanté de ce produit et Je crois ne pas être le seul. Etre tranquille est une bonne chose pour le cultivateur, et Je le suis maintenant, car sans balance ni dosage, mon blé est chaulé. La carie qui me désolait a complètement disparu de mes récoltes. Quant & la levée, elle est superbe. Je ne dirai pas à cent pour cent, car ceià n'existe pas. Mais tous les grains qui peuvent lever lèvent et mes champs sont garnis à pleine faux, quoique J'économise au moins 20 kilos de semence par hectare.

Un tracteur vraiment intéressant C'est le tracteur français AUbl'lNDIESEL. D'une construction soignée. Il est robuste .et tout a fait au point mals ce qui' fait surtout son Intérêt, c est qu'il est propulsé par un moteur Diesel, donc particulièrement économique.

Sur ce moteur, plus de magnéto, plus de bougies. quelle simplicité.

Il consomme du gas-oil, moins cher que l'essence, l'allumage est spontané et le démarrage a lieu Instantanément froid

Renseignez-vous, c'est vraiment un tracteur remarquable. Envoyez une carte postale Austin. Llancourt (Oise) qui vous fera parvenir gratuitement par retour du courrier un superbe catalogue abondamment illustré.

Traitement d'hiver

d es arbres f ruitiers

Telle semence, telle mowoa L'invasion de nos marchéa par 1. fruits étrangers, toujours s»lr« et ni présentés, a fini par convainc-* Ma arboriculteurs français de la nécessité de soigner leurs arbres envahie par !«• parasites de toutes sortes, Insectes OU champignons.

Tout le monde est maintenant d'*0- cord pour traiter les arbres fruit. l'htver d'abord, au printemps ensuit», l'été enfin si cela est nécessaire. Le traitement d'hiver a d'abord pour objet la toilette générale des arbre» pour les débarrasser des mousses dit lichens et rendre les écorces bien lissas» Il a en outre l'avantage, la végétatlô*, étant en sommeü l'hiver, de permet* l'emploi de produits plus «»-» «ta* nés à détruire certains Insectes très résistants qui hivernent sur les arbres, comme les kermès notamment.

Le traitement d'hiver se fait de no. vemhre à mars, mais en tous cas ayant le debourrage des bourgeons et toujours quand 11 ne gèle pas.

Pour obtenir de bons résultats, Il faut faire usage d'un produit en même temps Insecticide et fongicide, très actif, d'un emploi facile et d'un prix abordable. Le Sartrol, produit à base de crésol. répond à tous ces desiderata. Il a de.- rière lui 20 ans d'expérience et de réussite, et il est en vente partout. Il n'exige) aucun appareil ni vêtements spéciaux. C'est un liquide qui se dilue dans n'im- porte quelle eau et qui est appliqué en Pulvérisation. Il ne tache pas et ne brûle pas.

C'est donc bien le produit Idéal pour les traitements d'hiver, sans lesquels il n'est pas possible de récolter des frultl nombreux, sains et savoureux

J. DELAPON.

Vos blés seront plus lourds et plus résistants aux maladies li vous épandez trois semaines on un moi* avant les semailles 200 à 300 kg de chlorure de potassium.

Paris, le 26 octobre. (De notre correspondant spécial.)

♦ BEURRSa On a réussi à caaer les arrivages du Jour et une partie des réserves. Les cours ont été mieux tenus. On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitott, 11-17 (14); Normandie, 10,50-14,80 (13); Touraine. 11-17- (14); autrea provenances, 9-13,50 (12,50).

Malatés Normandie, 9-13 (11,60) Bretagne, 8-12,50 (10,80); autres provenances, 8,50-11 (9,80).

Beurres en vrac provenances diverses, 8-11 (10).

Beurres en livres provenances diverses, 8-10,50 (11,80); beurres salés, 89 (8,50).

Arrivages du jour beurres français 35.357 kilos pour 3.350 mottes; ventes du jour, 3.831 mottes; resserre du Jour, 2.068 mottes.

ŒUFS. Affaires peu actives, n n'y a de fermeté que pour les gros oeufs frais.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Picardie, Normandie, 500760 (600); Brie, Beauce, 500-700 (600); Bretagne, 300-600 (480); Poitou, Touralne, Centre, 510-760 (630) Champagne. Bourgogne, Bourbonnais, 550-600 (580); Auvergne, Midi, 500-630 (580); conserve, 300-520 (380).

Europe Oentralè,'450-580 (500); outre-mer, 300-560 (440). Arrivages du jour, 376 colis; ventes du jour, 510 colis; resserre du jour. 2.172 colis.

♦ FROMAGES. PATES MOLLES. Vente très médiocre. Baisse sur les camemberts divers, Pont-l'Evêque et fromages de chèvre.

Prix au cent Camemberts Normandie, 100-320; divers, 80-160- Pont-l'Evèque, 150-300; chèvre, 50-300.

Prix à la dizaine Brle moyen moule, 90-170; laitier, 50-130.

PATES sèches. Vente laborieuse. Baisse sur le port-salut.

Aux 100 kilos Port-salut, 400-950 gruyère, 650-900: Comté, 650-880; hollande, 1.200-1.300.

Arrivages Pâtes molles, 65.590 kilos pâtes sèches. 3.000 kilos.

VIANDES. Vente très difficile et cours faibles à cause des fortes offres. On cote au kilo (cours extrêmes) Bœot. Baisse de 0.50 sur l'aloyau et 0,20 sur le train entier.

Quart derrière non traité 1» qualité, 6-7,50; 2> qualité. 5-5,90; 3* qualité, 44,90 quart devant, 3-5; aloyau et milieu de train de côté, 4-12; train entier, 4,50-7,80; paleron, 2-5,50; bavette, 2 à 5,50.

VEAU. Baisse de 0,50 sur la basse. Entier ou demi 1" qualité, 7,9; 21 qualités. 5-C,90; 3* qualité, 4-4,90; pans, cuisseau, carré, 5,50-11; basse complète, 3-6.

MOUTON. 1" qualité, 12-13; 2· qualité, 10-11,90; 3» qualite, 6,50-9,90; gigot, 10-18' carré, 10-30; épaule; 5-11; agneau 12-16.'

PORC. Demi 1" qualité, 6,80-7,20; 2* qualité, 5,50-6,70; longe ou filet, 810 reins, 5,50-7,50; poitrine, 5-6,30; Jambon, 6-9; lard, 4-5.

Arrivages du jour 380.000 kilos. VOLAILLES. Les offres étalent trop chargées pour les besoins, aussi un tassement s'est-il produit sur les oies mortes, lapins morts, canards de choix. Seuls lea lapins vivants et poulets de Bresse sont plus fermes. On cote au kilo (cours extrêmes) agneaux de lait, 11-14; agneaux gros, 9-13; canards rouennais, 11-13: canards nantais, 11-13; canards de ferme, 9-10: poules, 9-11; coqs, 8-9; foie gras d'oie. 35-45: lapins du Q&tlnals et Touraine, 8,75-9.25; lapins de provenances diverses, 8,50-9; oies, en peau, 5-7: oies dépouillées, 7,50-8; poulets nantais, 1011,76: poulets du Oàtlnals, 11-12.25; poulets de Touraine, 11-12,25: poulets de Bresse, 13,60-14,76; poules de Bretagne, 9-11.

On cote à la pièce (cours extrêmes) pigeons (gros et petite), 3-7,75. pintades, 10-14.

Volailles vivantes

On cote au kilo (cours extrêmes) canards, 7-8,50: lapins, 6-6.50: oies, 58.50: dindes. 9-11; poulets jeunes Gatinats, Charentes, 8.50-9.50. poulet* vieux

Arrivages, 105.000 kilos' resserre de la. veille, 13.700.

GIBIER.. Vente calme. Coi» Indécis.

On cote à la pièce (cours extrêmes) bécasses, 10-15; bécassines, 3-5; canards sauvages. 7-13; faisans coqs 12-18; fs> sans poules, 10-15; grives, 1-2- lapina de garenne-, 3*7; lièvres, 20-26; levrauS* 10-18; merles, 1-1.75; perdreaux ieunéiv- 8-10,50: perdreaux vieux, 6-8- pigeon» ramiers. 3-5; pilets, 5-6.

On rntd la douzaine (cours extrê- mes) :< ^alouettes, 9-12; cailles, 24-73. On cote ou' kilo (cours extrêmes) cerfs pu biches, 5^7; chevreuils, 10-13; lapins de garenne dépouillé 5-8- m«ti casslns, 7-8.50; sangliers, 5-7. Arrivages 9.000 kilos. ♦ LEGUMES. Les offres sont Importantes en ce qui concerne les légumes de la région parisienne. La vente a été extrêmement laborieuse et on n'a pas pu défendre les cours des hartcots écosser, laitues de Nantes, pot. reaux des Vertus et de Montesson. pommes de terre rosa. Les haricots verts du midi et les haricots beurre ont progressé, l'offre en étant modérée. Cours extrêmes aux 100 kilos • aJL' 500-600: carottes de Meaux. 20 s 35: champignons couche eztra" 500-650 moyens, 350-500; dé conserve, 250-350; cèpes. 250-650; chicorées Nantes, Or-' léans, 80-100; choux de Bruxelles, 100260 crosnes, 400-600; échalotes nouvelles, 200-250; oignons, 100-160: encilves belges, 150-210; épinards, 10-60; h8ricots verts d'Algérie, 150-450; du Midl, 200-650: haricots beurre du Midi. 260350 haricots mange-tout de Paris, 100» 150; du Midi. 200-250; haricots & écot. ser, 80-140; flageolets, 80-100; secs, 250 à 580; laitues de Nantes. 90-150; mâ- ches, 150-250; navets de Fins et Viar» mes. 20-40: oignons en grains, 50-100 oseille, 100-150; poivrons, 80-150; polo verts du Midi, 200-300; pois mange-stout du Midi. 250-300; potlrons, 15-30; salsifis de Hollande, 230-260.

Les pommes de terre

Cours extrêmes aux 100 kilos Hotlande commune, 90-120- rosa, 70-90:= saucisse rouge, 55-75: Jaune ronde, 4455 eerste:lngen, 45-85: nouvelles d'AV série. 150-200.

Cours au cent artichauts bretons, 40-150; région parisienne, 40-175; au- berglnes. 20-40;- chicorées région pari- sienne, 10-35: chicorées Nantes. Orléans 15-40; choux verts de Paris, 10-50- choux rouges. 30-70; choux-fleurs de SaintMalo, 80; de Paris. 10-150: escaroles, 10.35 laitues de Paris, 10-40- laitues du Midi, 50-70; romaines. 10-80.

Cours aux 100 bottes carottes de* Vertus, 30-50: carottes de Montesson. 30-60; ciboules, 50-100; estragon, ÎO* 130; fenouil du Midi, 150-250; navet* région parisienne, 15-50; oignons nouveaux, 30-60; panais, 50-100: poireaux de Montesson, 75-140; poireaux ordinaires, 30-90; radis de Nantes et Ol* léans, 30-50.

Cours aux 216 bottes': cresson, 45*55 céleri en branches. 1-2: salsifis ré- gion parisienne. 1,25-2.25: salsifis de la Mancne, 0,90-1,25; thym, 1.25-2,25. Coura à la pièce céleri-rave. 0.25-2. FRl ITS. Vente calme. Hainel sur les poires et châtaignes.

On cote aux 100 kilos (cours extra.mes) abricots secs, 700-9U0- cnsjtaV gnes, 40-80; coings. 80-150; dattes, 400800; figues fralches, 200-600- marron* français, 80-120: marrons d'Italle, 130250 nèfles, 100-300: noix vertes fraîche» (écalées). 250-400: sèches, 250-450; oranses d'Algérie. 250-350; poires choix, 300700; communes, 100-250; pommes de choix, 300-600: communes. 60-180; raisin blanc du Midi, 140-250; raisin noir du Midi, 220-260; raisin muscat, 250400 chasselas Molssac. 150-350; tomi.tes d'Algérie, 150-220; du Midi, 100-1(0? région partsienne, 80-150' fraises NiortRouen. Orléans, 1,25-4.

On cote au kilo fraises des Quatre Saisons. 8-12; pruneaux de Calitoml*. 3.50-6.50. Aux 100 kilos: bananes ces ries. 325-400: bananes de Guinée et Antilles, 300-375.

CULTIVATEURS. f ÉLEVEURS.

MARCHAND!

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PARIS. 26 octobre ide notre correspondant spécial).

Au petit marché aux veaux Il y avait 334 animaux, dont 312 du renvoi d'hier et 22 arrivants. ainsi répartis Seine-etMarne 12, Vendée 1, Indre-et-Loire 9. Les transactions ont été très pénibles. En fin de marché, on a encore compté 126 invendus.

Cours officiels au kilo net In quai. 8.20 2' 6.50; 3. 5.60, extra 9.30; au kilo vit W quai. 9.92; 2' 3.70; Se 3.08; extra 5.76.

Paris-Vaugirard, 26 octobre. (De notre correspondan tspcdalt

La vente a une fois de plu» éto extrêmement mauvaise. On n'a réussi caser Que 202 chevaux sur les 331 présentés. tous français.

Les meilleurs sujets ont obtenu de 1.600 à 1.900 francs par tête, mais dans un choix plus courant, on a traité depuis 400 francs.

Cours officiels de la viande de boucherie au kilo net première Qualité, 4 deuxième qualité. 2.50 troisième qualité, 2 extra, 5 au kilo vil de 1.15 à 2.50.

Le seul ane présenté a été vendu 350 francs.

BOURSE DE PARIS

Clôture

Paris. 26 octobre 1934.

BLES. Tendance sans affaire. Disponible, cote officielle 110.

Courant, 11 vend. prochain, Incoté: décembre, Incoté janvier, Incoté février; Incoté mars. incoté.

FARINES. Tendance toutes intées.

AVOINES. lverses. Tendance lourde.

Courant, 53.50 payé prochain. 53.7554 décembre. 54.25 payé 3 de novembre. 54.25 payé 3 de décembre. 64.75-54.50 payés 3 de janvier. 55.50 payé 3 de février, 56.75 payé 3 de mars, 57.50 payé.

ORGES. Tendance tous Incotés MAIS tendance tous Incotés.

SUCRES. Tendance soutenue. Courant, 189.50-190 payés prochain. 191 payé décembre, 192.50 payé 3 de novembre, 192-192.50 payés 3 de Janvier. 194-194.50 payés.

Cote officielle 188.50 190.

ALCOOLS. Libres). Tendance soutenue.

Courant, 290 payé prochain, 290295 3 de novembre, 290 ach. décembre, 292.50-300 3 de décembre, 295 a. 3 de janvier. 302.50-315 3 de février, 312.50-320.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse 190.

BLftS. Cote officielle 110.

COURS DES CUIRS

PARIS. 26 octobre (de notre correspondant spécial).

Boucherie de Paris aux 100 kilo VEAUX. Extra lourds, 240 (moins 34); lourds, 351.11 (moins 5.27): moyens. 418.88 (plus 27.68); légers, 468.88 (plus 31-88).

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE HAVRE, 26 octobre.

COTONS. Tendance soutenue, vente 2.650 balles. Octobre 255, novembre 250. décembre 249, janvier 248, février 247. mars 246, avril 245, mal 245, juin 245. Juillet 244, août 244, septembre 243.

CAFÉS. Tendance calme, vente 250 sacs. Octobre 152.75, novembre 153.75. décembre 153.75. Janvier 153.75. février 153.75. mars 154, avril 155, mai 155. juin 156. juillet 155.25, août 155.25. septembre 155.50.

BOURSE Dr MARSEILLE

Clôture

Marseille, 26 octobre. HUILES. Arachides à fabrique disponible, 190-200; de coprahs disponible, 112.50: de palme blanche, 116.50- Dahomey (Caf) Marseille, 87.50.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées, 227.50 235 Ruflsque supérieures, 237.50-247.50; sésames alimentaires désodorisées, 232.50242.60; ordinaires, 222.50-232.50.

D'Olive Tunisie. 1™ pression, 385370: Algérie surfine, 370-355: Borjas extra, 195-210; Andalousie extra, 185175; surfine 170-180.

De Un disponible, 180-200.

RIZ. Saigon n* 1. 25 de brisures octobre, 53 vend.; novembre. 62,25 M 1.: décembre. 50,75 payé; janvier!«. er, 50.75 pé et vend.: mars-avnl, 50.25 payé et vend.; mai-Juin. 50.50 nom. Circulation 500 quintaux; stock, 10.000 quintaux. Base de liquidation, 57,50; cotation limite courant, 59,50. MARCHE DES LAINES

DE ROUBAIX

RouBAix, 26 octobre.

LAINES PEIGNEES novembre 17. décembre 17, Janvier 17, février 17, mars 17,10, avril 17,20 mai 17.30. juin 17,30, Juillet 17,40, août 17,50, septembre 17,80.

Affaires enregistrées 90.000 kilos. BOURSE DU MANS

Le Mans, le 26 octobre.

Blés (Sarthe, Mayenne) les 100 kilos gare départ, cours officiel, 108.

Seigle (Sarthe) les 100 kilos départ, 58 a 60.

Orge (Sarthe Mayenne) les 100 kilos gare départ printemps ,42 45 hiver, 48 à 50.

Son les 100 kilos bruts départ, 48 a b0.

Pommes de terre. (Sarthe. Mayenne, les 100 kilos gare départ Early. 43 a 45 Beauvals, 17 à 19 Ronde Jaune, 27 a 29 Eerstelingen. 46 à 48. Pommes à cidre (Sarthe, orne. Perche), les 1.000 kilos gare départ, 70 à 80 francs.

SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE NANTES

Cours du 26 octobre

553 veaux le demi-kilo, 3.50 à 5 frs. 16 boeufs Devant, 1" qualité, le demi-kilo, 3-3.50 2« qualité, 2.50-3; 3" qualité, 2 à 2.50.

Derrière 1" qualité, le demi-kilo" 3.50 M; 2' qualité, 2.50-3 3' qualité, 1.50-2.

247 moutons 1- qualité, le demikilo, 7 à 8 (agneaux) 2- qualité, 6 7 s/ tarif.

SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE CAMPAGNE

ET MARCHANDS DE VEAU

553 veaux le deml-kllo, 2 à 3.50. Ces prix s'entendent rentrée en ville, frais de marché à déduire, 0 fr. 80. MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

♦ LONDRES. 26 octobre. Antimoine, qualité spéciale, 49, 50. Cuivre comptant. 28 4/4 1/2: trois mois. 28 10/7 112: Bes Selected. 30 10/0. 31 15/0: Electrolytique, 31 5/0, 31 15/0. Etain comptant. 229 16/3; trois mois, 228 11/3.

Plomb anglais comptant, 12 15/0: étranger comptant, 10 17/6 étranger livraison éloignée. 10 17/6.

Zinc comptant. 13; livraison éloignée, 13.

Arpent comptant. 23 13/18; deux mois, 23 16/16.

Or. 140/3.

Mercure, 11 12/6; 11 15/0.

CEREALES

LIVERPOOL, 26 octobre. (Clôture). Blés. Tendance faible. Octobre. 4/9 1/4 décembre. 4/11 3/4 mars. 5u3 5/8 mal. 5/5 1/4.

Maïs. Tendance facile. La Plata (Caf), octobre, 19/6 novembre, 20/1 1/2 écemb 20/10 1/2.

♦ BUENOS-AIRES, 26 octobre (clôture). Blés, octobre Incoté; novembre 6,05; décembre 6.18: janvier Incoté. Maïs, novembre 6,18; décembre 6.32; janvier 6,45. Avoines, novembre 5.55. Oryes, Incotés.

• ROSARIO, 26 octobre (clôture). Blés, novembre 6.10; décembre 6.20. Maïs, novembre 6,00; décembre 650. NEW-YORK, 26 octobre. (Clôture). Blés: n« 2, 111 5/8 roux, 103 7/8; bigarré, incoté maïs 82 5/8. ♦ WINNIPEG, 26 octobre. (Clôture)-

Bits; octobre. !11 1/8L: décembre. 76 5/8f mal, 81 3/8 seigles octobré, 53 3/8; décembre, 54 1/4 mal, 58 avoines octobre, 40 7/8 décembre, 40 3/8 mal, 41 1/4; orges octobre 51 3/4; décembre 52 3/8 mai, 54 1/4.

♦ CHICAGO, 26 octsbre. (Clôture). Blés no 2, disp.. 104; no 3, dlsp:, 102 1/2 décembre. 96 1;2 a 96 3/8; mai, 96 1/8 à 9» 1/4 juillet, 91 *7/8 à 91 3/4 maïs: dlsp., 77 1/2; décembre, 74 7/8; mal, 76 7/8 juillet, 77 avoines décembre, 49 1/4; mal, 47 1/8: juillet, 42 5/8 seigles dlsp., 72 décembre. 68 1/4; mal,' 71 1/8: juillet. 71 1/2; orges décembre, 77 mal, 72 1/2 julllet, incoté.

COTONS

· LIVERPOOL, 26 octobre. /Clôture). Américains octobre. 6.70 • nc^vembre. 6.70 décembre, 6.69 janvier. 6.67 février. 6.65 mars. 6.63 avril, 6.60 mai, 6.58 juin. 6.56 juillet. 6.54 août, 6.49 septembre. 6.44 octobre, 6.40.

SakelUzridis octobre, 7.98 novembre. 7.98 décembre. 8.01 janvier, 8.04 février, 8.09 mars. 8.0o.; avril, 8.14; juin. 8.14 Juillet, 8.17: août, 8.17 septembre, 8.22.

Haute Egypte Oct. 7.14, nov. 7.13, déc. 7.13, janv. 7.13, fév. 7.16, mars 7.16, avril 7.19, mat 7.19 1uln 7.21, Juillet 7.21, août 7.21, sept. 7.26.

NEW-ORLEANS. 26 octobre (clôture). Disp. 12,55. décembre 12,25, Janvier 12,28, mars 12.31, mai 12,36, juillet 12.42. octobre (1935), 12,30.

♦ NEW-YORK, 26 octobre (clôture). Disp. 12.50, novembre 12,18, décembre 12.23-25. janvier 12.28, février 12,28, mars 12,29-30, avril 12,32, mal 12.35-36, juin 12.37. Juillet 12,40, août 12.37, septembre 12,34, octobre (1936), 12,32. SUCRES

•V LONDRES. 26 octobre. ( ..ture). Base. 96°. Tendance Octobre, 4/J vend., 4/1 1/2 ach. janv! 4/3 3/4 vend., 4/3 ach. mars. 4/5 1/4 vend., 4/4 3/4 ach.; mal, -6 3/4 vend.. 4/6 1/4 ach. août. 4/8 3/4 vend., 4/8 1/2 ach.

♦ NEW- YORK. 26 octobre (clôture). Centrifuge Cuba 290 à terme sur décembre 183, janvier 176. mars 173, mal 176. Juillet 180, septembre 184, octobre (1935), Incoté. Ventes approximatives 14.000 tonnes.

CAFES

♦ NEW- YORK. 26 octobre (clôture). Santos n' 4, disp. 11 1/4, décembre 10,41, mars 10.37. mal 10.39, juillet 10,41. septembre 10.42. Ventes approximatives 12.000 sacs.

ILLE-ET-VILAINE

♦ PIPRIAC, 26 octobre. La Grande foire. Peut-on dire la grande foire Certes non, pas cette année. Les divers marchés n'étaient pas des plus approvisionnés et on peut l'affirmer, les foires de février sont d'autre Importance Que celle d aujourd'hui.

Bœufs amenés. 10 couples, vendus de 1600 à 2.300; vaches environ 30, vendues de 300 à 600 pièce: cochons de lait amenés 500, vendus de 25 à 45; porcs maigres, le kilo 3.80.

Châtaignes, le sac de 40 kilos 10 à 12. Beurre doux, 9.50 le kilo; beurre misel 11.50; œufs, la douzaine 6.

11-1 -ET-VILAINE

♦ MONTFORT-SUR-MEU, 26 octobre. On cote au kilo beurre ordinaire. 9 à 9,50 oeufs, la douzaine, 6. Malaise général en raison de la situation actuelle. Marché presque nul dans l'offre et la demande.

♦ LOUVIGNE-DU-DBSERT, M octobre. On cote à la livre poules 2,50 à 3; canards, 3 il. 3.25.

Ramiers, la pièce 3.50 il. 4.25; pigeons. domestiques, la couple 8 à 12; perdrix, 5 à 6 la pièce; lièvres 15. à 18 pièce. On cote au kilo beurre de table en gros. 10 à 10.50; beurre au détail. 11.50 il. 12; oeufs la douzaine 6 à 6.25. Sans changement.

Cidre ordinaire 40 à 45 la barrique; pur jus, 60 à 70 fr. la barrique. Pommes à cidre. 60 il. 65.

Porcs amenés, 60 il. 70, vendus de 100 il 130 francs.

GEVEZE, 26 octobre. On cote aux 100 kilos froment rouge 108 (cours établi); avoine blanche et grise 48 à 50; blé noir 56 à 58; orge 56 il. 60 (mouture et brasserie); farine (cours établi); sons 27 il. 29.

Au mille paille de froment 115 120: palfie d'avoine 105 à 115; foin 170 il. 200 fr.

Pommes à cidre, au mille 60 à 70; pommes triées et saines 75 & 80 le mille (suivant le pommage).

Veaux de lait, le kilo debout 3.70 à 3.80; veaux gras, le kilo debout 4; petits cochons de lait 70 il. 100 la pièce; porcs plus forts à engraisser 140 il. 170 la pièce: porcelets de 2 à 3 mois, 200 a 270, suivant taille et espèces; porcs gras, le kilo debout 3.80 à 4.00.

Beurre première qualité en gros, de 5 à 5.10 le demi-kilo; beurre doux, qualité ordinaire de 4.75 4.90 le deml-kllo au détail, beurre de table extra fin, de '5.50- à 6 le demi-kilo: oeufs, la douzaine, 6 à 6.10.

LA CHAPELLE-CHAUSSEE, 26 octobre. Cidre première qualité (soutiré), 60 il. 65 la barrique; cidre nouveau ordinaire 50 à 55, les droits de régie restant à charge de l'acheteur.

Pommes à cidre, 60 & 65 le mille; pommes pour distillerie 55 à 58 le mille.

Porcs de lait, l'unité 90 à 110; maigres 210 à 270 l'unité (suivant taille et espèces); porcs gras, le kilo debout 3.80 4.00; porcs maigres, le kilo debout 4.80 il. 5.00.

4; taureaux, le kilo sur pied 1.70 à 2; veaux de lait, le kilo sur pied 3.80 à 3.90; veaux gras, le kilo sur pied 4.00. Poules, la couple 16 & 18; poulets de grain, la couple 20 28: canards, la pièce 8 à 10; lapins domestiques, 8 10; pigeons, la couple 7.50 à 8.

Beurre doux ordinaire en gros, 4.75 à 5 le demi-kilo; beurre de table au détail, 5.50 à 5.75 le demi-kilo. Les oeufs sont payés à la culture de 6 & 6.10 la douzaine.

V IRODOUER, 26 octobre. On cote 6 la pièce poulets 12 à 15: canards. 10 à 12; pigeons, 3.50 il. 4; lapins 8 à 12; lapins vivants au poids, le demi-kilo 1.75 à- 2; perdrix 4.50 à 5.50 pièce; lièvres 12 à 15; pigeons ramiers 5 à 5.50; lapins de garenne 5 il. 6.

On cote à la livre beurre ordinaire en gros 5.25 a> 5.60; oeufs, la douzaine 6. Légère augmentation sur le beurre, environ 0 fr. 25 par livre sur les cours du marché précédent. Cours stationnaire sur les œufs.

♦ GUICHEN, 26 octobre. Le marché de ce Jour. bien que très faiblement approvisionné, fut loin d'avoir été satisfaisant. La débâcle pour les veaux à la Vlllette devait fatalement avoir sa répercussion en province: les animaux d'expédition étaient donc invendables aujourd'hui. D'autre part pour les vaches, la demande n'a pas été ce que l'on était en droit de penser qu'elle serait, étant donné le résultat de la foire de vendredi dernier; bref, très petit marché ce matin.

Les vaches étaient une quinzaine; une seule amouillante fut vendue autour de 900 francs.

Les veaux qui se répartissaient de la façon suivante, 11 gras de 130 kilos au moins, pour l'expédition; 50 maigres de boucherie, et une vingtaine d'élevage ont eu une demande très calme et une vente difficile. Comme nous le disions plus haut, ceux d'expédition n'ont pas été vendus, quant aux moyens, les animaux de sorte extra ont quelquefois obtenu 2 fr. de la livre, mais ceux de qualité courante trouvaient tout au 1 plus 1.75: huit ont été relevés dans cette catégorie. Les veaux de lait ont pres-

que tous trouvé preneurs entre 80 et 120 francs.

Les moutons, 16 seulement ont tous été rapidement enlevés; les animaux parfaits qui malheureusement n'étaient pas nombreux ont été payés sur le pied de 3 la livre; les moyens faisaient 2.75, et les médiocres 2.25.

MORBIHAN

LA R.OCHE-BERNARD. 25 octobre. (De -notre rédacteur apricolel. Marché ordinaire Intercale entre deux toires, bien approvisionné cependant. Transactions calmes.

Les veaux. Au nombre approximatif de 300, sans relève appréclab.e: cours en baisse légère, soit en moyenne de 0.25 par kilo, situés entre 3.75 et 4.00 le kilo, en veaux de 50 kilos qualité ordinaire. les bons a 4.25, la première qualité négociée sur la base da 4.50; les gros veaux extras à 4.75.

Les agneaux. En petit nombre. 90 environ, dont une vingtaine d'extras, enlevés entre 6 et 6.50 le kilo, cours soutenus; la première qualité à suivre 5.50-6.00; les bons ordinaires traités sur le pied de 5.00. de bonne vente egalement le choix courant à 4.50-4.75; 2* choix, 4.00-4.25.

Les moutons, Maigres arrivages ne dépassant guère la trentaine, vente des deux tiers. Les moutons et agnelles d'un an réalisaient de 4.50 à 5.00 le kilo les meilleures unités 5.15-5.50: les ordinaires et 2' choix 3.50 à 4.25. Les brebis grasses, de 3 à 3.50, 3.75-4.00 en pointe en jeunes bêtes.

Les vaches. On en comptait une trentaine, sur lesquelles Il y en eut environ 20 à trouver preneur. Demande un peu étendue, cours inchangés; les vaches grasses première qualité et génisses réalisant au maximum 2-2.10 le kilo; les ordinaires 1.50-1.75: le 21 choix Les bœufs. Amenés, deux couples de bœufs gras vendus à 2.50 et 2.60 le kilo, de bonne qualité.

MANCHE

♦ SAINT-POIS, le 25 octobre. Porcs de lait, amenés 19, vendus 15, de 100 à 120 fr. pièce. Baisse légère sur le dernier marché. Transactions assez faciles. Pommes à cidre, on cote à la barattée: pommes de distillerie 1,75 pommes de cidrerie 2 fr. Peu de transactions. On cote à ia pièce poulets de 12 à 18 poules de 10 à 16 canards de 12 a 15; pigeons de 7 à 8; lapins de 15 à 18: lapereaux de 6 à 7.

Affluence normale. Baisse sensible sur dernier marché.

On cote au kilo beurre ordinaire ou salé de 11 à 12 fr.; ceufs, la douzaine 6 fr.

Légère hausse sur le beurre, sans changement pour les œufs.

LES LÉGUMES

LES POMMES DE TERRE

♦ SAINT-POL-DE-LEON, 26 octobre. Les pommes de terre sont payées à la culture de 20 à 30 fr. les 80 kllos, suivant la qualité peu de demandee cours à tendance ferme.

LES ARTICHAUTS

♦ SAINT-POL-DE-LEON, 26 octobre. Environ 60 charretées ont été amenées ce matin sur le marché de la place de l'Evêché. Les artichauts ont été vendus à raison de 120 à 125 fr. les 50 kilos suivant la qualité. Transactions assez actives cours soutenus.

LES OIGNONS ET ECHALOTES ♦ SAINT-POL-DE-LEON. 26 octobre. Les oignons sont actuellement payés à la culture de 12 à 13 fr. les 50 kilos, suivant la qualité cours stationnaires; tendance ferme.

Les échalotes sont cotées à la culture 30 fr. les 50 kilos, suivant la qualité. T ndance ferme cours stationnaires. LES CAROTTES

♦ SAINT-POL-DE-LEON, 26 octobre. Les carottes rouges, actuellement

ARRIVERA.T-IL A TEMPS ?

peu demandée*, sont payées la culture, de 14 à 15 fr. les 50 kilos, suivant qualité. Peu de demandes les cours restent stationnaires.

LES CHOUX-FLEURS

♦ Saimt-Malo. 26 octobre. Arrivages trop forts pour la demande qui reste toujours faible

Le cent de choux-fleurs se paye aeloa qualité et grosseur, les très beaux allant lusqu'à 50 et 60: les moyens aux environs de 20 L'abondance de marchandise rend la tendance des cours b la battue.

LES CHATAIGNES

« LA ROCHE-BERNARD, 25 octa» b-e. Réduction sensible dans les arrivages, que l'on pouvait estimer aujourd'hul. de l'ordre de 500 600 sac* seulement. Demande sensiblement égale et. par suite de cette réduction, de l'offre. assez pressante en fait la tendance plus ferme. semblait d'ailleurs s'orienter vers la hausse. Reconnaissons ici loyalement, ainsi que nous l'avions déjà fait A l'ouverture du marché dux châtaignes, l'insuffisance vraiment pitoyable des prix consentis a ce Jour à la production, et la disproportion notoire des prix de gros et de détail, puisque le prix unitaire de la livre de châtaignes, en ville, égala souvent le prix de la c godeiée » 117 livres) obtenu sur de nombreux marchés par les vendeurs. Donc amélioration de la situation antérieure dés le début du marché où l'on faisait 20. 25 et 26 fr. en bon choix, le sac de 50 kilos encore les cours s'éleverent-lls avec rapidité, à 30 35 fr. en première qualité et les affaires furent ensuite conclues avec régularité ce dernier prix, lequel fut même dépassé par les gros fruits triés, hors choix. Jusqu'à épuisement de la marchandise.

POMMES A CIDRE

QDÎMPERLE. 26 octobre. Com. me nous le prévoyions, le marché des pommes à cidre revêtait une certaine activité. Beaucoup d'acheteurs particuliers des environs (Côtes-du-Nord et Morbihan) et quelques courtiers. Les transactions, un peu difficiles au début, par suite d'un désaccord entre demandeurs et offrants. Puis les cours se sont stabilisés entre 15 et 20 francs, selon qu'il s'agissait de pommes à cidre ou de pommes tardlves et ces dernières, de premier choix. Plusieurs marché* ont eté conclus sur une base de 15 à 20 francs les 125 kilos. ce que l'on dénomme dans le pays la barrique. Les crus de Moëlan, de Riec et de Clohars sont très recherchés; aussi. nombreux étaient les amateurs.

ALLOCATION DE SOLIDARITE A ATTRIBUER AUX VICTIMES DES CALAMITES AGRICOLES Le Journal Officiel du 26 octobf» publie un arrêté abrogeant celui du 13 avril 1933, Sxant le pourcentage des allocations de solidarité à attribuer aux victimes des calamités agricoles et instituant un nouveau mode de calcul de ces allocations.

OFFICIERS PUBLICS

ET MINISTERIELS

Sont nommés

Notaires d la résidence de Rostrenea (Côtes-du-Nord) M. Le Bourse, en rem.placement de Me Larhantec Lavar» din (Sarthe) M. Soriau. en remplace» ment de son père.

Avoué près le Tribunal de 1" Instance de Caen (Calvados) M. Lelandais, en remplacement de M- Rebuffé.

Huissier du Tribunal de 1" instance de Mamers (Sarthe) M. Guenego, ea remplacement de Me Mongaux.

Honorariat conféré M. Bouyssou, ancien notaire à la résidence de Sain*»Maixent-l'Ecole (Deux-Sèvres).

AUX PORTEURS DES TITRES DES EMPRUNTS EXTERIEURS 6 1919-1934

Le ministre des finances communiLes porteurs de titres des emprun2s extérieurs 6 1919-1934. autorisés par la loi du 29 septembre 1919. des villes de Bordeaux, Lyon et Marseille, appelés au remboursement le 1" novembre 1934, qui désirent en encaisser le montant en France, pourront Jusqu'à nouvel avis, les présenter à la Banque de Paris et des Pays-Bas qui les paiera sur la base de francs français 25,52 par dollar de capital nominal.

Le coupon n* 30. échéance 1- novembre 1934, des dits emprunts, pourra éga.lement être présenté Jusqu'à nouvel avis par les porteurs qui désirent en encaisser le montant en France, à la Banque de Paris et des Pays-Bas qui les paiera au taux de francs français 25.52 par dollar, soit à raison de 76.56 par coupon de 3 dollars, 382.80 par coupon de 15 dollars, 765.60 par coupons de 30 dollars.

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 27 octobre 1934 15

Le candélabre

du Temple

là petite-fille

de l'usurier

Mi ROMAN

par DELLY

V

n y avait aujourd'hui près de .roia mois que Myriam avait pris connaissance de ce message d'outre-tombe, et elle en demeurait aussi profondément stupéfaite, aussi angoissée qu'au premier moment

Pourquoi son père lui Imposait-il ce mariage ?_

Et comment le prince de Hornstedt accepterait-il de s'unir à elle- à elle. la petite-fille d'Eliézer ?

Ceci lui paraissait impossible sur. tort quand elle se souvenait de l'accueil fait autrefois à Myrlam WUrmstetn par celui que son père lui destinait comme époux.

Pn frisson d'effroi la parcourait à cette pensée. Le jeune comte de Homstedt s'était revéle a elle sous un aspect de dureté, de violence qui lu! fallait envisager en tremblant la pers-

pective d'être unie à lui pour la vie. Car, enfin, même en admettant qu'il t une victime de l'homme dont Myriam avait le malheur d'être la petitefllle, il était Injuste d'en faire porter la peine à une enfant Innocente. Et, peut-être, avait-il empêché la guérison de Rachel, Mme Sulzer s'étant refusée à prendre la responsabilité de la cure chez le vieux médecin hongrois, qui était mort quelques années plus tard sans laisser le secret de sa méthode. Pourtant, s'il lui demandait de devenir sa femme, elle devrait accepter. pour obéir aux dernières volontés de s'-i père.

Non, non, il n'était pas possible qu'un homme comme celui-là, si fier et si puissant, acceptât d'épouser la fille du comte Wüs'mstein et de Salomé Onhacz 1

A moins que, lui aussi, dût se conformer à la volonté de son père ? Le comte Würmstein ne disait-il pas c De par une convention entre le comte de Hornstedt et mot- » Mais le prince refuserait certainement. oui, cela ne pouvait faire le moindre doute 1. "St alors, elle, Myriam resterait libre.

Tel était l'espoir que conservait la jeune fille, et dont, en ce moment même. elle demandait à Dieu de faire un réalité.

Dans le bas de la chapelle, une porte s'ouvrit, un pas glissa sur les dalles. Vers Myriam s'avançait une sœur tourlère quL après une génuflexion, se pencha vers la jeune fille pour l'informer qu'on la demandait au parloir. Surprise et aussitôt inquiète. Myriam s'informa. quand elle fut hors de la chapelle

Savez-vous qui c'est, ma soeur? Je l'ignore. Cette dama e une

personne âgée a d'abord demandé notre Mère supérieure, qui vient a son tour de me faire dire de vous prévenir. Une personne âgée ?.- Myriam songea aussitôt Serait-ce Mme Sulzer ?» Et son sœur se serra d'angoisse, à l'idée que, peut-être l'ancienne femme de chambre était envoyée par le prince de Iiornstedt. Car, certainement, elle ne se dérangeait pas ainsi à la fin de l'hiver pour le seul plaisir d- voir les jeunes comtesses Wurmstein.

oui, c'était bien Mme Sulzer qui se leva 6 l'entrée de Myriam. Mme Sulzer dont l'attitude rigide et la mine lugubre dénotaient la désolation intérieure. Toutefois, pendant quelques secondes, sa physionomie se modifia sous l'empire d'une surprise mêlée d'admiration à l'apparition de la jeune fille qui s'avançait lentement, d'une allure souple, infiniment gracieuse, avec un sourire un peu forcé au coin de ses lèvres charmantes.

Vous ne me reconnaissez pas, ma.dame Sulzer ?

Mais sL.. mais si. Naturellement, depuis deux ans, vous avez un peu changé.-

J'ai grandi surtout, je crois, dit Myriam avec simplicité.

Le regard de la visiteuse enveloppa 1". taille d'une 'are élégance, bien qu'un peu frêle encore, puis, devenu hostile, revint à ce délicieux visage aux traits idéalement purs, dont la blancheur neigeuse et satinée se rosait en ce moment sous l'empire d'une émotion inquiète.

OuL.. en eSet. Vous avez seize ans, maintenant ?

Depuis un peu plus de trois mois.. Mais asseyez-vous donc, madame Suizer. Vous avez la mine fatiguée. A votre âge, ce voyage est-

Le voyage 1. Ah 1 si ce n'était que cela 1 J'en ferais dix, cent, mille, ai je pouvais « lui » épargner ce malheur 1. Vous doutez-vous seulement pourquoi je suis ici, pauvre innocente ?

Mme Sulzer laissait enfin éclater son indignation et, le visage empourpré, elle dardait sur la jeune fille, devenue tout à coup très pâle, un regard presque haineux.

Myriam dit d'une voix éteinte Peut-être.-

Comment, peut-être ?. Vous savez quelle convention a été passée entre le comte Chlodwig de Hornstedt et le comte WUrmsteln ?. Vous savez que 12 prince de Hornstedt a promis à son père mourant de vous épouser ? Il. a promis ?

Oui. hélas 1. oui 1 Mais vous ?_ comment avez-vous appris ?.

J'ai reçu communication des derrières volontés de mon père. et, lui aussi, m'ordonne d'épouser le fils du comte Chlodwig

Mme Sulzer joignit les mains. Hélas 1 hélas

La main de la jeune fille s'appuyait au dossier d'une chaise toute proche d'elle. Myriam. frissonnante, songerait a Il a promis.- Mon seul espoir 4'effondre- p

Mme Sulzer lui jeta un coup d'oeil malveillant et, 'remarquant sans doute Se mine altérée: l'emoi douloureux qm remplissait les yeux si beaux, elle dit. avec un accent quelque peu acerbe Eh bien 1 qu'avez-vous à faire cette tête-là ? Ce n'est pas une affaire p vous. tandis que lui. lui 1 Un soupir gonfla sa maigre poitrine.. Puis, la voix sèche. elle demanda Enfin, vous croyez-vous obligée d'obéir à ce que vous demande votre père

Je le dois, car ce fut son vœu de mourant, et U m'en fait une obligation formelle.

Soit. Mais alors, écoutez les conditions de mon maitre.- Car vous pensez bien que pour lui, ce mariage forcé est une mésalliance.. pire qu'une mésalliance, et qu'il voit là seulement la nécessité d'accomplir le serment fait à son père.-

Alors, avec une colère mal contenue, Mme Sulzer redit à Myriam ce qu'exigeait d'elle le prince de Hornstedt.

La Jeune fille eut un f-^mlssemer". de tout son être en entendant mentionner la décision qui lui Interdisait de porter le nom de son mari. Mynam Würmstein serait une tache sur le blason des Hornstedt, et le prince voulait au moins que cette tache demeurât ignorée de tous.

Mais comment le comte Chlodwig s'était-il engage à ce mariage pour son füs ?. Quel mystère cachait donc cette étrange convention ?

Et quel singulier mariage ce serait La séparation absolue. Jusqu'à la mort Mme Sulzer le disait clairement. Pendant quelques instants, l'esprit en désarroi de Mynam envisagea La possibilité de refuser cette union, si pénible pour elle et qui devait sembler tort dure pour ne pas dire odieuse au prince de Hornstedt. Mais te respect de la volonté paternelle avait encore à cette époque de profondes racines dans les esprits et particulièrement dans le milieu où avait été élevée Myriam Parmi ses compagnes plus âgées, elle en avait vu accepter au sortir du couvent un époux qui ne'ieur convenait guère, mais qu'avait choisi leur père ou leur mère Une autre, tout récemment, venait de prendre le voile,

sc aïeul ayant décrété qu'elle demeurerait au monastère pour que tous le» biens de la maison tussent partages entre ses trères. Myriam n'eut donc qu'une courte velléité de révolte contre la dure obligation que lui imposait son père.- Puis elle sentit comme un allégement. à l'idée qu'elle vivrait loin du prince de Hornstedt, de cet orgueilleux grand seigneur qui méprisait tant il le montrait assez la petit-fille d'Elié.zer Ainsi, elle resterait libre, soua l'égide de Mme Sulzer, comme celle-ci :̃• lui expliquait d'un air quelque peu ro<*u<\

Naturellement, Rachel vivra avec nou- ? s'informa la jeune fille

Bien sûr. il n'y a pas d'inconvbnient à cela. je pense. Son Altesse ne m- pas parle d'elle.- Il avait bien autre chose en téte 1 Mais tout cela lui est fort égal.- Toutefois. il faudra qu'elle demeure ici, pendant que nous voyagerons, comme le vous l'al explique

Ce n'est pas possible Jamais je ne laisserai ma chère petite soeur pendant si longtemps 1

Pourtant, nous ne pouvons l'emmener. Car alors, elle connaîtrait ce mariage-

Je n'ai pas l'intention de le lui cacher. Elle est très seneuse. et sera toujours la discrétion même

Hum l._ Je ne sais trop comment faire.- Son Altesse m'a tellement recommandé. Enfin, comme le dois lui ér~ ce soir. Je lui demanderai l'autorisation, pour Rachel seulement. Je ne puis rien dire mes chère» mères?

14 tuivrej


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17 h. Relais de Strasbourg. 18 h. Relais de Paris-P. T. T. 18 h. 30. Radio-Journal de France. 20 h. Informations, communiqués, tirage des primes.

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dialogue Le dernier livre d'André Thérive, Le troupeau galeux Lectures Peges de Le troupeau galeux. ChroniQue scientifique. 18 h. 30 RadioJournal de France. 19 h. 45. Chronique Juridique par M- André Saudemont. avocat à la Cour. · 19 h. 83 Causerie L'exposition d'horticulture d'automne au Cours-la-Reine, 20 h. Relais de Varsovie. ♦ 20 h. 30. Orchestre national Le Barbier de Seville, ouverture (Rosslnl); Capriccio itatiano (Tchaïkowsky); Mélodies par Mlle Milly Morère. de l'Opéra; Absence (H. Berlioz); Mélodies (Thlriet); Diverttssement tzigane (de Butzow); L'Arlésienne première suite (Bizet); Andante et Rondo hongrois (Weber); M. Fernand Oubradous; Ouverture pour une operette imaginaire (Rivier). Informations. 22 h. 30. Musique de danse. roi'K EIFFEL 1.446 m. 7. 15 fcw 19 h. 30. Le voyage au pays des ondes sonore3, féerie radiophonique de Paul Caatan, par MM. Paul Castan Jean d'Yd, Maurice Plerat, Gérard Férat, Mmes B. d'Yd et Simone Bonelll. POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 m 75 kw.

Il h. 45. Culture physique. ♦Th. Disques. ♦Th. 15. Presse, météo. ♦ 7 h. 45. Culture physique.. 8 h. Disques.. 12 h. Concert Marche nuptiate d'une poupée 4Lecocq); La muette de Portici, ouverture (Auber); L'Arlésienne, menuet (Bizet); La Béarnaise, fantaisie (A. Meseager); Sous les tilleuls (J. Massenet); La reine de Saba, ballet (Ch. Gounod): Le calife de Bagdad, ouverture (Boleldieu): Rédemption, poème symphonique (Franck); Le roi d'Ys, fantaisie (Ed. Laïc); Variattons Japonaises (P. Vidal); Valse du Pas des fleurs (Léo Dellbes); Le roi d'Yvetot, ouverture (A. Adam); Petite suite (Debussy); Escarboucles d'Ophir, valse (P. Letombe). ♦ 15 h. Les ondes enfantines, sketch de Mme Magdelelne Morland. 17 h. Concert donné par l'Association des Concerts Lamoureux. Ouverture d'Egmont (Beethoven) Symphonie (Beethoven); Concertino, par l'auteur (Tansman); Antar (Vincent d'Indy); Daphnis et Chloe (Ravel). ♦ 19 h. Météo, informations. ♦ 19 h. 5. En flânant travers la science, par M. Georges Colomb. ♦ 19 h. 20. Presse latine, 19 h. 30. La vie pratique. 0 20 h. Opérette La Périchole (Offenbach), avec Mme Marguerite Soyer, de l'Opira-Comlque; Henriette Lebard. Jullane Meyrande, Renée Senac; MM. Max Moutia,

de M. Raoul Labis. ♦ 20 h. 30. Presse du soir. Météo. *,Vers 21 h. 15. Résultat* sportifs, informations,- chronique par Dominique Bonnaud. ♦ 22 h. 30. Musique de danse.

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10 h. Musique classique, ♦ 11 h. Musique militaire. 11 h. 30. Chansons. 12 h. Extraits d'opérettes Fleurs d'Hawaï, sélection (Abraham); Rose de France Rose de France et Frlvolette (Romberg); Frasquita, J'ai un ciel de lit bleu, et Entrée de Frasquita (Lehar). ♦ 12 h. 45. Presse. 12 h. 50. Heure des auditeurs de Radio-Normandie (section rouennaise). 16 h. Musique de danse. 16 h. 30. Emission enfantine. ♦ 16 h. 45. Musique de danse. ♦ 17 h. Les stars du film; Les stars de la radto; Une pettte chansonnette. ♦ 17 h. 30. Musique légère Valse favorites; Lune tzigane; Sérénade espagnole- Pendule musicale de Madame; Mémoires de Waldteufel; L'enfant et sa poupée; Phantom brigade; Invitation à la valse. 4 18 h. Demi-heure enfantine. ♦ 18 h. 30. Chronique sportive. 18 h. 50. Nouvelles régionales et résultat des courses. ♦ 19 h. Heure des auditeurs de Radio-Normandie (section berckolse) ♦ 20 h. Enregistrements duettistes. ♦ 20 h. 30. Concert avec le concours du FantaaloJazz. · 21 h. 30. Concert Ruy Bios, scènes 2 et 3 (Hugo): Monsieur Beaucaire, duo Serment d'amour vole, vole, et Valse: Le rossignol (Messager) Louis XIV, fantaisie (Parès-Van Parys); Lucie, élégie (de Musset). ♦ 22 h. Café-concert. + 23 h. Variétés. 23 h. 30. Opéras Tannhœuser, ouverture Faust, valse; Cortège des nobles; Paillasse, Tenez le rideau; Carmen, Intermezzo et Les dragons d'Alcala; Rigoletto; Patience, sélection. 24 h. Musique de danse.

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STRASBOURG 349 m. 2 lI kw. b00 20 h. 30. Soirée alsacienne, sous la direction de M. Gustave Stoskopf. Vers 22 h. 30. Revue de presse, communiquée par l'Office régional d'informations. 22 h. 30. Musique de danse du Caveau de l'Aubette. RADIO-TOULOUSE 328«60. 8 tw 20 h. 30. Opérettes minutes Le Petit Duc (Lecocq); Phi-Phi (Christine) ♦ 21 h. Théâtre Concert sur Mam'zelle Nitouche, de Hervé. ♦ 21

heures" 30. OrcHestte viennol*?:Grand» fantaisie sur les airs célèbres de Strauss Valse de l'empereur (Strauss): Bspana (Waldteufel); Dcm- ses hongroises, n*< Il et 8 (Brahms),. ̃•♦ 22 h. Extraits de filme. 22 h. 30. Chantons nos Pyrénées, fantaisie radiophonique, 23 h. 15. Le quart d'heure des auditeurs. 23 h. 30. Tangos chantés. 23 h. 50. Orgue de cinéma. 24 h. Bulletin d'tnformations. + 0 h. 5. Au caveau Le minuit fantaisie radiophonique. NATIONAL (Drultwlch)

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10 h. 15. Service religieux du Jour. ♦ 10 h. 45. La semaine à Westminliter, par le capitaine Balfour. ♦ il n. Gramophone, 11 h. 45. Concert. Orchestre.. 13 h. Mueique légère. 14 h. 5. Concert Rapsodie hongroise en ré (Liszt): Concerto grosse en si bémoi (Hœndel); Valse triste: Finlandia, poème (SibelW»>- Euaen* on#gin, valse (Tchalkcwsky) Chant, 15 heures. Harold Ramsay à l'orgue. ♦ 15 h. 30. Concert. 16 h. 15. Chants de films. 17 h. 15. Le Casani Club Orchestra, 18 h. Nouvelles. ♦ 18 h. 30. Conférence sportive. ♦ 18 h. 45. Nationaux (sauf Droitwich). Récital de chant, par J. Duncan. baryton. + 18 h 45 Droitwlch Interlude gallois, 19 h. 30. Le B. B. C. Orchestra Carnaval, ouverture (Dvorak); Scherzo appasstonata (F. d'Erlanger); Automne (E. German); Marche de Sipurd: Jorsalfar (Grt*a>: E. Hannevig. dans des airs de Mozart et Weber. · 20 h. 30. Music-hall. 21 h. 30. Nouvelles. 22 h. Musique américaine moderne, 33 h. Ambrose et son orchestre. RADIO-LUXEMBOURG

31 h. 5. Le quart d'heure du Sweepstake de la Croix Rouge Luxembourgeoise, par 'l'orchest.re RadioLuxembourg, sous la direction d'Henri Pensis. Pour les amateurs de vieillea opérettes Le petit duc (Lecocq); La vie parisienn.e (Offenbach). ♦ 21 h. 20. Quelques disques Va, ouvre la fenêtre (Jurek), enregistré par le Zither-trlo Chère petite mère (Oscar Klose); Vieille mélodie irlandaise; Londonderrv. air (Fritz Krelsleri. enreglstré par l'orchestre Edith Lorand. ♦ 21 heures 30. Soirée de gala. Sélection A'Hérodiade, opéra (Massenet). ♦ 23 heures. Musique de danse enregistrée.

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L"Ouest-Kclair publie ebtqu* Jour dtt t ANNONCES CI.ASSBE3 » oantluaaf lan« ses 12 «dition»

BOURSE DE PARIS Pabis, 26 octobre.

LA tendance un peu plus satisfaisante qui prévaut depuis euelques jours s'est enocre maintenue aujourd'hui. Le marché reste malgré tout confiant dans l'issue du débat de politique intérieure en cours 4 Nantes.

L'intransigeance provisoire, souhaitonsle, des sénateurs radicaux touchant le drott éventuel de dissolution de la Chambre du président du Conseil, avait provoqué à l'ouverture des offres assez nombreuses en rentes françaises. Des rulnnon de 0.35 à 0.50 étaient tout d'abord enregistrées, par la suite les cours de la veille furent largement rattrapés, la clôture se faisant au plus haut dans une atmosphère de confiance lndlscut*bl«.

Aucun changement sensible aux Banques, eignalons cependant une légère reprise du Lyonnais 1.800 (+15). Industrielles Irrégulières Distribulion 1.875 I 9), après 1.840, au plus bas; Citroén mieux sur des rachats à 112 1+6).

Internationales faibles sur des avis moins favorables des places étrangères Rio 1.035 (–8). Rouai 1.465 (–20), Suez 18:715 (–260).

Accentuation sensible de la réaction des mines Central Mining 1.478 ( 10), Goduld 647 (–23).

En coulisse, la Brakpan a perdu 11 fr. 603. la Crown 25 à 901, l'Enat Geduld 18 à 638, la Springs 17 à 598, etc. Lourdeur des caoutchoutières Camoodae 150.50 (--4), Terres 183 (–5.50). Cuprifères soutenues.

Banque Rot LOYER.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

Précéd. Jour Précéd. Jour Précéd. Jour 3 PERPETUEL 72 80 78 8S THOMSON HOUSTON 120 » 123 » BONS MEXICAIN» 8 179 50 181 » 3 AMORTISSABLE 78 75 » » UNION D'ELEOTRIOITI. 649 n 645 » ALBI M)nM d'I 370 M 374 » 4 1917 80 50 80 75 FORCES AOlER. Nd.EST 272 » 280 » AR8AS 241 50 240 » 6 19*0 AMORTIS». 108 80 108 90 TREFIL. DU HAVRE 319 50 316 BRAKPAN 614 Il 603 » 4 1926 97 90 98 30 COURRIERS» 21450 213 BRUAY 1J8 » 139 50 4 1/î 18JJ Sérl. A. 87 85 87 90 LENS 275 » 278 Il 0AMB00Q* 154 50 150 50 4 1/î 1932 Strl. B. 86 40 86 50 VI0OIQNE NŒUX. 412 » 412 0AOUTOMOU08 90 Il 88 50 «M-h,4^ 12¥mlK!21 §É& K? BOLEO I 66 50 6460 CAOUTCHOUCS V. 314 » 309 » OUTIL. NAT. 4*% 193Î. î 869 874 » MCKEL 255 » 249 » CHARTERED 7850 76 » 4 1/2 1933 10 «n» 974 976 PENARROVA 12150 12150 OONCORDIA 3150 3126 5 1933 à 5 an* 999 » 1002 » INO.&COM.d'PETROLES 30 » 29 50 CROWN MINES.; 926 » 907 » 5 1934 a 6, 10, 15 an». 989 50 990 » KUHLMANN 493 » 495 » OE BEERS Ordinal™ 268 265 » 0»>» AUTONS» D'AMORT. 869 » 871 » PHOSPHATE DE QAMA 394 394 » EAST GEDULD 655 638 » BANQUE DE FRANOE 10250') » 10275 » | PECHINEY 914 » 918 EASTRAND 197 » 19450 BANQUE DE L'ALGERIE 7680 »7750 » I RHONE POULEUO 741 737 » FR ANOO-W YCMI 10 100 50 102 60 BANQUE OI PARIS 1138 » 1128 » 8AINTOOBAIN. 1055 » 1050 » GENERAL MININQ 292 » 246 » BANQUE TRANSATL. 437 n 437 Il CHAROEUR8 REUNIS 100 50 99 M OOLOPIELDS 26150 261 50 BANQUE UNION PARIS. 147 145 » AIR LIQUIDE 605 » 610 » HOTOHKtS» 1128 » 1116 » 0" ALGERIENNE 1273 «1265 » CAOUTOH. INDOCHINE. M6 252 HUAN0HAOA 38 75 38 50 00MPT- D'EBOOMPTE.. 946 » 949 CITROIN 108 n 112 » HYDRO ELE0TR. OirT. 49 25 4925 OREDIT OOMMIRCIAL. 609 » 606 COMPT' MAT, US. S OAX 1360 » 1370 » JAGERSFONTEIN 63 » 59 25 CREDIT FONO. FAANOE 3725 » 3705 » FORD 45 44 50 KUALA LUMPUR .1 106 50 106 » 0RËD. F"' de l'IND.-OH. 41 » 36 l> PATHE-OINtMA Joulil.. 27 » 26 » LANOLAAGTE 115 50 114 » CRÉDIT LYONNAIS 1785 » 1800 » Capital 47 46 » LIEYIN 138 » 139 » SOC. FINn FR» et OOLI* 23 »! 23 » PEUGEOT 32: » 319 » LORRAINE 11 75 13 25 SOCIETE GENERALE i 1031 » 1030 » 8AY IRaffliurl») 1905 » 1905 » MAIN REEF 235 » 227 50 RENTE FONCIERE 450 »| 445 » UNION EUROPEENNE.. 264 » 262 MEXIOAN EAGLE Ordln. 25 75' 25 50 SOC. CËN>< FONCIERE.. 39 n' 40 «PLAN YOUNG 295 296 » MIDHELIN 1/6 d« paru 784 785 n SUEZ Action. 18975 » 18715 » ECYPTE UNIFIEE 7 1625 » 1620 » CNOME RHONE 486 501 485 Paru de Fondai.. 16700 "116500 "JAPON 5 907 » » » MOZAMBIQUE 16 751 16 25 «MUté 01.11. (1/61 3995 »3915 » RUSSE CONS. 1" et T.. 15 75 14 75 PADAND 2til » 260 » EST 705 » 700 », SERBE 4 1895 138 » 131 » PERNOD 1340 » 1343 » LYON 904 896 » TUROD.tte7i% 19331-i 315 50 316 50 PHOSPH. 00NSTANTINE 255 25460 MIDI. 71% )> 716 »|bANQ. NAT. MEXIQUE. 18850 183 » RANDFONTEIN 180 » 182 60 NORD ••• 1215 »1212 n BANQUE OTTOMANE 281 » 276 » RAND MINES àl8 » 506 » ORLEANS 844 "840 OREDIT FONO. I0YPT. 2145 n12140 » SHELL TRANSPORT 170 50 169 60 MÉTROPOLITAIN 1143 » 1135 » WAGONS-LITS Ordinaire 75 75 » SUB NIGEL 828 » 816 » PARISIENNE INDUSTR. 325 n 325 »' PHILIPPI 1674 » 11666 » TANGANYUCA 47 751 46 25 TRAM. DE SHANGHAI.. 663 » 660 CENTRAL MINING 1508 )> 1480 » TERRES ROUGES M. 188 501 183 » LYONNAISE DES EAUX 8320 H2315 » CEOULD 673 647 uTHARSIS 218 n 216 50 DISTRIB. OELECTRIC. 1884 » 1875 MONTECATINI 173 » 173 OTRANSVAAL 172 50 167 50 ELECTRIC. DE PARIS. 873 » 860 RIO TINTO 1043 «1029 SOIE DE TUBIZE 84 50 80 75 ELECTR. DE LA SEINE. 398 n 396 » AZOTE (Norvège) 370 377 » UNION CORPORATION.. 515 505 ELEO. & CAZ DU NORD 404 » 401 PËTROFINA 339 » 325 UN. MIN. KATANO* 0.. 1260 "1232 » ÊLECTR. (0" Générale).. 1380 «1365 ROYAL DUTOH 1485 »,1464 » Dlv. 1255 n 1230 » EN ÉLEC. du LIT. MED. 757 751 », AMSTERDAM RUBBER.. 942 H 940 » VIEILLE MONTAGNE 697 » 689 » NORD LUMIERE 1785 » 11785 »'8U0R. O'ECYPTE Ord 413 413 » WEST RAND 114 50 111 50

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Feuilleton de L'Ouest-Eclair du 27 octobre 1934 1 SEULE AU ||| par Jean LA CASSIÊRE

Mme Chabron-tVuval, châtelaine du manoir d'Ajol, vétuste et quiète maison où s'accrochent rosiers grimpants, glycine et jasmin d'Espagne, faisait de; efforts bien touchants et bien méritoires pour ne pas succomber à la tentation de dormir.

Tout l'y induisait cependant ce soleil d'août jauniMBt la Touraine et buvant, sans retema, mares ou ruisseaux, cette pénombre et ce silence, qui semblaient lui peser aux épaules, et surtout l'obscur génie du poète à la mode dont elle lisait, avec piété, le recueil .frais éclos. L'auteur de ce bouquin était, depuis une dizaine de jours, l'hôte de Mme Chabron-Duval et, ce matin même, à la fois fier et déférent, il avait daigné lui remettre son nouveau-né.

Sa double qualité de châtelaine et de protectrice des jeunes Lettres françaises Imposait, à l'hôtesse, certains devoirs, parfois bien cruels à remplir, mais elle était courageuse, voire héroique, dès qu'il s'agissait de corvées. »ae Chabron-Duval était, de loin, une jeune créature tout à fait délicieuse. De près, elle se régnait à

n'être plus qu'une charmante femme encore jeune. La pureté de son visage ovale, celle de ses chauds yeux bruns, celle de sa vie aussi, une certaine tendance à l'optimisme, le savoir-faire de son coiffeur, de sa masseuse et les notes de son couturier autorisaient ses quarante-quatre ans à s'amputer sans vergogne de dix beaux étéa Et jamais féminin mensonge n'eut tel air de vérité, tant, du moins, que ne surgissait pas, près de sa mère, la silhouette fâcheuse de Camille, dite Noisette. Vêtue avec art, comme Mme Chabron-Duval, rose et dorée comme elle, mais dorée sans industrie, et rose seulement de jeunesse, cette Noisette proclamait son âge à cor et à cri, elle vibrait, trépignait, chantait et offrait aux brutalités du soleil ou des lampes électriques ce même visage que se gardait bien d'y hasarder la prudente veuve.

Car la mère de Noisette, depuis de longues années, savourait les agréments du veuvage, qui est souvent, disent les sceptiques, l'état de grâce des femmes riches ou d'humeur indé̃ pendante. Son mari, qui l'épousa dans

un coup de caprice, pour sa seule beauté, ne put réussir à éveiller sa sympathie. Il était chasseur, bretteur, joyeux drille, franc buveur et cercleux; il finit par se sentir importun. Alors, en homme parfaitement bien élevé, il fit à sa femme, et de très bonne grâce, le seul plaisir qu'elle pouvait attendre de lui il mourut discrètement, d'une chute de cheval, sur le coup. n fut pleuré par gratitude. Mais, peu de jours après son enterrement, sa veuve respira, délivrée, et se dit, en embrassant au front le baby qu'était alors Noisette, que la vie, désormais, pourrait être aimable. Elle s'infligea cependant toutes les rigueurs du deuil mondain, puis, tout à fait consolée, s'envola, radieuse, dans un ciel lavé. Les rites accomplis, Pompon puisque nous voici de ses intimes, donnonslui son gentil sobriquet se mit à prodiguer autour d'elle les restes d'une beauté parfaite, une joie débordante, une voix de tête, des caprices de créole, et une ardeur à parader qui ne s'éteignait pas.

Elle fut, comme elle disait, « de tout ce qui se fait ». Elle se voulut absolument une fonction mondaine. On lui conseilla d'ouvrir un salon littéraire dernier art. Dès lors, elle fêta les jeunes, rien que les jeunes et, parmi eux, de préférence, les biscornus et les excessifs.

Pompon jouait, en leur faveur, les rôles de confidente, d'amie, de mère, d'inspiratrice. Elle étaft aussi leur mécène. Mais, encourager ses amis, les consoler, payer le coût de leurs volumes et les factures de publicité, c'était la tout son rôle. Il faut en convenir. Elle était irréprochable. Ses ennemis littéraires, dont le stylographe est empli de venin, ne mirent jamais en

doute sa bonté d'âme ou ses vertus privées, et, chose infiniment plus rare et plus remarquable, ses propres amis et tes obligés eux-mêmes proclamaient inaccessible cette incarnation de la parfaite amie.

L'horloge de l'ancienne chapelle adossée au manoir sonnait trois coups à l'instant précis où la lectrice, vaincue enfin par la malfaisante association de l'ombre, du silence, de la chaleur et du génie de son poète, laissait noblement s'échapper le livrc de ses mains. Mais la trêve fut de courte durée, tant le quotidien de la vie se sent jaloux de nos songes

Un bruit inadmissible, celui d'une porte poussée par un courant d'air ou refermée par une main sans délicatesse, arracha soudain Pompon aux délices de sa sieste et lui fit apercevoir brusquement, dans un sursaut, sa fille et rivale Noisette, campée devant elle, l'air agressif. Fâcheuse apparition C'était pourtant une saine et belle jeune fille d'une vingtaine d'années que cette Noisette. Le buste moulé dans un pull-over en tricot de laine couleur écureuil, les hanches épousées par une jupe de jersey vert sapin, la tête cachetée d'une capsule de feutre boisde-rose, la bouche à la fois ironique et tendre, elle offrait une silhouette fralche et multicolore que rendaient infiniment gracieuse de grands yeux sombres, mordorés, câlina, et les deux strictes guiches de fils de cuivre, qui sortaient du chapeau cachant les oreilles.

Pompon, pleine d'ennui, détailla sa fille et bailla. Elle détestait son allure de petite oonne femme très a la page, svelte, et ai nette et si franche qu'elle semblait dite c Oui, C'est moi Me

voilà toute, telle que je suis. C'est comme ça 1 A prendre ou il. laisser Rien, à part le lien du sang, n'unissait la mère et l'enfant. Chacune semblait à l'autre une vivante énigme qu'elle avait depuis longtemps renoncé à déchiffrer.

Tu es bien mal élevée, dit enfin Pompon. Tu entres ici comme la fou- dre, au moment où notre grand poète voulait bien m'entraîner à sa suite dans un firmament de songe, où des constellations parfumées.

Grâce, maman, grâce implora la jeune fille, en joignant ses mains gantées. Il fait chaud. Réservez vos forces pour ce soir, à table. Moi, vous savez, mon incurable bêtise me durcit la peau. Rien ne l'entame.

c Ne prenez pas ça, je vous prie pour une critique. Non Chacun trouve son plaisir où il le cherche. Et c'est pourquoi, voyez-vous, me voici toute prête à partir à la découverte du mien. c Donc, maman, c'est dit 1 Je viens vous faire mes adieux, mes tristes et tendres adieux. Ne froncez pas les sourcils. Je vous assure que votre visage, comme le mien, est fait pour le sourire: Soyons amis, Cinna. Je tiens d'ailleurs à partir en beaute.

Soit, répondit Pompon, après avoir baillé de nouveau. Bonne promenade, ma fille. Mais n'oublie pas qu'on dîne à 20 heures Rentre donc sulfisatnment tôt pour pouvoir retirer cette défroque et passer ta robe havane. ou la citron, peut-être ? Oui, la citron. Elle est mieux.

Alors, Noisette regarda sa mère atten.tivement, ouvrit la bouche, la referma, secoua la tête et lâcha enfin, résolue Maman, ne comptez pas sur mot pour le dln«r 1

Tu lit invita ? demanda la châ-

telaine. Pourquoi m'en prévenir tt tard ? Comme tu es mal élevée, doi3-je te répéter.

Ça, je n'y peux rien. Je ne me sult pas élevée automatiquement hein ? La voix de la jeune fille était âpre. maintenant. C'est que Noisette, deux années plus tôt, se trouvait encore prisonnière dans un établissement d'édwr cation. Jamais elle ne parviendrait t oublier l'odeur fade du réfectoire, lui, déchirante mélancolie des études, ls modestie de son linge et de ses robe», et, surtout, ce qu'avait souffert soa cœur d'orpheline. Le nid enfin ouvertt le plus tard possible, n'avait fait qu'augmenter en elle l'impression de sa trouver seule ici-bas. A ce petit coeur affamé de tendresse, Pompon n'avait point su donner sa part. Une sourde hostilité sépara dès lors les deux femmes.

Noisette précisa de la même voix Ne comptez pas sur moi pendant quelque temps.

Pompon, à ces mots, s'empara de lunettes à monture d'écaille, les mit à cheval sur son petit nez poudré, et murmura, en feignant de découvrir soudain sa fllle

Que raconte cette petite sotte t Cette petite sotte, maman, raconte qu'elle veut se donner de l'air.

Une nouvelle folie, sans doute t Très sage, ma folle, très.

Où prétends-tu aller de ce pu Reproduction, tttterdste aux lourna*â n'ayant pas traité avec ta Société du dent de Lettre»,


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